4 = Re LES REACTIONS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DE L’ENERGIE EMMAGASINEE DANS LA MATIERE ORGANIQUE AU NIVEAU DE LA CELLULE, Mise en situation Les cellules animales et végétales ont besoin d’énergie nécessaire aux diverses fonctions biol Le travail mécanique, le transport actif et les synthéses cellulaires (synthése des molécules organiques). Cette énergie est libérée travers la dégradation des substances organiques, notamment les lipides et les glucides. Fig 1: Ia cellule, unité fonctionnelle des étres vivants, Organisation d’une cellule obtenue par moulage interne et observation au microscope électronique a balayage. Fig 2: toutes les cellules animales contiennent des mitochondries. Elles sont particuligrement nombreuses dans les cellules spécialisées ayant des besoins énergétiques importants comme le spermatozoide Fig 3: énergie nécessaire au fonctionnement des organes provient d’une réaction chimique entre les nutriments et le dioxygéneActivité 1 : Mise en évidence des voies métaboliques responsables de la production de l’énergie Pour fonctionner, les cellules ont besoin d’énergie. Cette énergie leur est apportée par les nutriments. La respiration et la fermentation sont deux voies métaboliques de dégradation de ces nutriments organiques produisant de ’énergie. Comment peut-on mettre en évidence ces deux phénoménes physiologiques ? 1- La respiration cellulair ‘spina — “On place dans le bioréacteur une solution de levures bien oxygénées de concentration connue (10 gL-1) 1 et deux sondes : une sonde & dioxygene et une sonde a dioxyde de carbone. On ferme le bioréacteur. -On met en route l’agitateur de fagon que la solution soit toujours bien oxygénée. -On relie chaque sonde a son interface et les deux interfaces un ordinateur (fig a) -On démarre les mesures puis, au bout de 3 min (at), on injecte un millilitre de solution de glucose a 5 | gL -On poursuit évolution de quantité de dioxygéne et de CO2 dans le milieu (fig b) — Fig ' 1 1 t I 1 1 ' 1 1 | | 1 1 1 1 1 1 1 1 t t t 1 1 | 1 i ' ' ' | ' 1 1 1 i ' | { t a {-Déerire l'évolution du dioxygéne et du dioxyde de carbone en fonction du temps. Avant injection de glucose, les concentrations de dioxygéne et de COs sont stables Aprés V'injection de glucose, la concentration de dioxygéne diminue et la concentration de dioxyde de carbone augmente, 2.Que peut-on eonchure ? Les levures consomment le dioxygéne pour dégrader le glucose, puis ils libérent le CO2. Done les levures respirent 3-Déduire les manifestations de la respiration cellulaire La respiration cellulaire est caractérisée par des échanges gazeux, qui se manifestent par l'absorption d°O2 et la libération de CO2 = Dispositif et protocole d’expérience : -Verser 125ml de lait frais dans un bécher -Mesurer le pH du lait chaque jour pendant 10 jours a aide d’un pH métre -Noter les résultats obtenus dans un tableau et construire le graphique correspondant ‘Temps jours) romana png1-Analyst les résultats En absence de dioxygéne, la dégradation du lactose par les lactobacilles, provoque la réduction du pH de milieu, c’est-i-dire ’augmentation de son acidité 2-Expliquer l'augmentation de acidité du miliew Le lactose se transforme en acide lactique a travers une série de réactions biochimiques ; d’ot Paugmentation de Macidité du milieu 3-Déduire les manifestations de la fermentation lactique. La formation de acide lactique ; l’augmentation de I'acidité du milieu > fr 2 oe 3 3 tS -Préparer une solution de glucose de concentration Sgil et placer la dans une enceinte (Erlenmeyer), puis la mélanger avec un peu de levure de pain -Placet la préparation dans un bain Maris pendant 40 min -Llutilisation de sondes (& dioxygene, & dioxyde . de carbone et & éthanol) en relation avec un dispositif d'enregistrement permet de suivre les ” variations de la teneur en ces composés dans une suspension de Levures -On obtient les résultats ci-contre pommmmnn mn nn nnn nnm mmm nnn Ty r { 1 1-déduire les manifestations de la fermentation alcoolique. En anaérobiose (absence d’O2), les levures transforment le glucose en éthanol et CO2 BILAN Pour se procurer de I’énergie nécessaire & leurs activités, les cellules dégradent le glucose par deux voies métaboliques La respiration cellulaire : en aérabiose, les cellules dégradent complétement le glucose, pour libérer énergie et rejettent le dioxyde de carbone et I’eau (molécules inorganiques dépourvues de I’énergie) L’équation chimique globale de la respiration s’écrit Glucose +60, > — 6CO;+6H;0 + Energie ‘La fermentation: se fait en anaérobiose, c'est une dégradation partielle du glucose qui produit des résidus organiques riches en énergie. On distingue La fermentation lactique, produise l'acide lactique selon l’équation suivante Glucose -» — 2 acides lactiques La fermentation alcoolique, produise I’éthanol et CO2 selon |’équation suivante Glucose > 2 éthanol +2 CO»Activité 2 : La glycolyse : étape commune entre respiration et fermentation : le utilise parfois In respiration ou In fermentation pour produire de énergie. Les réactions 1a respiration cellulaire et 4 la fermentation qui s’appelle Ja glycolyse. Elle se déroule dans le hyaloplasme en absence de dioxygene. ‘Quelles sont les phases de la glycolyse ? Quel est son bilan chimique et énergétique ? 1- Les organites cellulaires interyenant dans la respiration cellulaire en] ‘On réalise deux cultures de levures. Les levures de la culture A ont & leur disposition du dioxygene el glucose. Les levures de la culture B ont & leur disposition du glucose mais pas de dioxygéne. Les schémas ci-dessous représentent les électronographies dune levure de chacune des cultures. RE acum endoptsmane V veer t | i ' I t | | t t I t | t t t I t | i-Comparer les ceilules de levares de chaque milieu Les deux levures présentent un noyau, des vacuoles, du réticulum endoplasmique. Par contre, seule la levure provenant du milieu oxygéné présente des mitochondries bien développées. 2-Expliquer la différence constatée Les mitochondries sont Jes organites responsables de la consommation d°O2 3-Que peut-on conclure. En aérobiose, la dégradation du glucose par respiration cellulaire nécessite la présence des mitochondries, par contre la fermentation ne nécessite pas des mitochondries, eles ph la glyce ilan énergé 2 - ¥ phase 1: la phosphorylation permet Vaddition des groupemenis phosphates aux molécules organiques | (elles deviennent chargées négativement), ce qui les empéchent de diffuser 4 l’extérieur de Ja cellule. | -phase 2: dans la réaction d’oxydoréduction, un transporteur d’électrons, transférent 2H” et 2e" du G3P | (oxydation) au NAD", qui passe de son état oxydé a I’état réduit, NADH,H. | -phase 3 : la libération de I"énergie par phosphorylation au niveau du substrat. on en connait aujourd’hui plusieurs centaines. =i 1 0) | U Froctose Lb bis phosphatewr On} a —— yt aot Le som Sf yt Glycéraldéhyde-2-phosphate ADH 1.2 bie phosphoglyeérate| S-phosphoglycérate ravete Dphosphoglycérate phospho ’ T-Identifier les événements remarquables de chaque étape de la glycolyse. } Phase | \ = Phosphorylation par transfert des phosphates au glucose - La formation du fructose 1,6 -diphosphate -A cette phase la cellule dépense l' ATP Phase 2 = le elivage da F1,64iP en deux moléeules de G3P ~ chaque G3P est oxydé par NAD*, ce qui forme du NADH,H (oxydoréduetion) = 4 chaque G3P oxydé est ajouter un groupement phosphate, ce qui donne le 1,3diphosphoglycérate ‘Phase 3 = phosphorylation au niveau du substrat: les groupements phosphates sont transférés du. phospho- glycérates aux ADP, formant le pyruvate et ATP 2-Eerire la réaction globale de la glycolyse Glucose + ATP > Glucose 6 phosphate + ADP Glucose 6 phosphate + ATP > Fructose 1.6 diphosphate + ADP Fructose 1,6 diphosphate > 2 (Glycéraldéhyde 3 phosphate) 2(G3P) +2 (Pi) +2(NAD*) -> 21,3 phosphoglycérate) + 2(NADHH") 2(1,3 PG) + 2(ADP) > 2(3PG) + 2(ATP) 2(3PG) + 2(ADP) -> 2(pyruvate) + (ATP) Glucose + 2Pi+2NAD'+2ADP —> 2pyruvate + 2NADH,H’ + 2ATPPhase de linvestissement denergie 7 EFActivité 3 : La respiration cellulaire : Réle des mitochondries La glycolyse se déroule dans hyaloplasme en absence de 1'02, mais des études expérimentales montrent que les mitochondries sont le lieu de réalisation des réactions de respiration en présence wo2. Quelle fonction assure-t-elle, la mitochondrie dans la respiration cellulaire ? Quelle est sa structure ? 1- Réle des mitochondries : Doe respiration cellulaire F Pour pouvoir préciser le devenir du glucose dans la cellule, on procéde & un isolement des mitochondries 1 Pour cela, on utilise un matériel particuligrement riche en mitochondries comme les cellules de foie de rat. | Les cellules de foie subissent un broyage modéré. Le broyat est ensuite centrifugé une premidre fois, ce { qui permet de séparer les noyaux des autres constituants cellulaires. La seconde centrifugation a tres ' grande vitesse sépare une fraction riche en mitochondries du reste des constituants eytoplasmiques. 7 Tas fpes de isolement dex nlteciondieparcenrfvpaon Frtonnde i i ( Ep asp ' i { i i ! ' 1 a i 1 kine ale t ' wie { | Une fois isolées, on place les mitochondries dans un bioréacteur dans un milieu approprié et bien oxygéné. | | Une sonde a dioxygéne permet de suivre I’évolution de la teneur en dioxygene du milieu ! { [ke montoge xA0 permetant de sur a concentration de doxygine { { senda 0: 1 t —e ' 1 { { { { mS sinc ' ' scr ' i Inecace \ | On réalise deux manipulations { | Manipulation 1 :& t1, on ajoute dans le bioréacteur une petite quantité de glucose 1 i Manipulation 2: on ajoute du pyruvate au bout de 3 min (2), ' 1 1 1 t 1 t 1 t 1 t i 1 1 t 1 t 1 t 1 t 1 1 | { 1 t 1 t i t | 1 | t 1 aco} nalysee les résultats obtenus : que provoque l’ajout du glucose et du pyruvate dans le milieu L’ajout du glucose ne provoque pas de variation de la concentration du dioxygéne dans le milieu, par contre. L’ajout de pyruvate provoque une diminution de la concentration de dioxygéne dans le milieu 2-Expliquer la diminution de taux d’O: dans le milieu. La cellule absorbe le glucose et le transforme en pyruvate dans I’hyaloplasme. Seul le pyruvate serait absorbé par la mitochondrie. 3-Que peut-on déduire. Les mitochondries n'utilisent pas le glucose comme métabolite énergétique, mais elles utilisent le | pyruvate qui résulte de la glycolyse. _2-La structure de la mitochondri {Doc 7: La structure de la mitochondrie [es milochondries sont des organites en forme de bltonnet allongss, de 122 yum de long 1 | compartiment interne d'une mitochondrie, la matrice, est un gel contenant divers éléments dont de | nombreuses substances dissoutes, erties cri pacnemenbanae te enti nee 3 Composition biochimique des différentes structures mitochondriales ; [rmrnnnnnnnnnnnnn mateyProtéines (62 %) lipides (38 %) Protéines similares & celles de la membrane plasmique Proteines (80 %) Lipides (20 %) ATP synthase (production d’ATP) Complexes d’oxydoréduction Matrice Présence de pyruvate, A’ATP, é°ADP ot de Pi Des composés oxydés (R’) ou réduits (R'H,) Enzymes d'oxydation de molécules carbonées (production deCO,) Complexes d'oxydoréduction (déshydrogénases) la Comparer la composition chimique des membranes mitochondriales. Le pourcentage des protéines et des lipides est différents dans les membranes mitochondriales. La membrane externe présente une composition voisine de celle de la membrane plasmique. La membrane interne, beaucoup plus riche en protéines et présente de nombreuses enzymes dont ATP synthase,cr, Activité 4 : Les oxydations respiratoires et leurs réles dans la production de 7 PATP Dans la matrice, le pyruvate issu de la glycolyse va subir une décarboxylation et une oxydation au cours d’un ensemble de réactions chimiques appelé « eycle de Krebs ». } Quelles sont les phases du cycle de Krebs ? Quel est son bilan chimique et énergétique ? ile devenir du pyruvate dans la mitochondrie eas ‘¢La formation de acétyl-CoA ‘Le eyele de Krebs : dans lequel I’acétyl-CoA subit une oxydation totale, grice & une série de réactions cycliques. Crest ol s’achéve la dégradation du glucose en CO2,; certaines étapes sont des réactions d’oxydoréductions dans lesquelles, les électrons se transférent au NAD+, en formant NADH,H+. Une phosphoryl: PATP lentifier les événemenis remarquables de chaque Gtap> *Btape 1 Elimination et libération d°un carbone du pyruvate sous forme de CO2 Transfert des électrons et les H vers NAD" pour former NADH,H ‘(réduction) } -La coenzyme A, s’attache pour former l'acétyl-CoA *Btape 2 Le eyele comprend, - des réactions de décarboxylation : Elimination et libération du sous forme de COz - des réactions d’oxydoréduction : transfert des électrons au NAD" ou FAD, ce qui forme du NADHH" et FADH, NAD‘ + 2e- + 2H" > NADHLH™ u FAD + 2e- + 2H’ + FADH, - Phosphorylation au niveau du substrat: transfert d’un phosphate organique a l’ADP, pour former ATP2-Kerire la réaction glohale de Voxydation compléte de Pacétyl-CoA 2Pyruvate + 2CoA + 2NAD" > 2Acétyl-CoA + 2CO2 + 2NADH,H™ DAcétyl-CoA + 20xaloncétate > 2Citrate +2COA 2Citrate + INAD" -> 2Cétoglutarate + ZNADH.H" + 2CO} 2Cétog + NAD" + ADP +9? > 2Succinate + INANH H+ 2CO, + 2ATP. 2Succinate + 2FAD > 2Malate + 2FADH 2Malate + NAD" ~> 20xaloacétate + 2NADH.H* 2Pyruvate + 8NAD* + 2FAD + 2ADP + 2? > 8NADHH + 2FADH; + 2ATP + 6CO, 3-Déduire le bilan énergétique. 2- La chaine respiratoire Au niveau de la membrane interne mitochondriale, les molécules transporteurs réduits RH, sont réoxydées en R gréce A des enzymes qui constituent la chaine respiratoire et assurent une série de réactions @oxydoréduction. Comment sont réoxydés ces transporteurs réduits pour que la synthase d’ATP perdure ? rtd des transports de Poxygen {Doc 10 : La mise en Evidence de Voxydation des transporteurs et de la réduction de Poxygene aichisen mifoshondres et coenzymes rie milieu confiné dépourvu de dioxygéne. En injectant une solution de ©, (pulses), on étudie son influence surla concentration en protons du mica extéricur. On obtcat Ia coube ci-dessous.\ L-Décrire I’évolution de la concentration de H dans le milieu avant et aprés "injection d°O2. Avant injection d’O;, Ia concentration de H* dans le milieu est nulle Apris Vinjection d°O;, la concentration de H” augmente rapidement, puis diminue lentement. 2-Expliquer les variations de la concentration de H” En présence de l’oxygéne, les transporteurs réduits se réoxydent dans la matrice, ce qui libére des protons vers l'espace intermembranaire puis le milieu d'incubation. Ces protons retournent ensuite dans les mitochondries. ‘NADH,H’ > NAD* + 2e° + 2H" ba réoxydation de NADH, H+ et FADH2 pDoe 11 : La réoxydation de NADH,H" et FADE), a ek SD ue “TES Vow appayy respiratoire. *La réoxydation des composés réduits (NADH,H" ;FADH,) lors de la glycolyse et lors du cycle de Krebs fait intervenir des transporteurs d’électrons situés dans la membrane interne mitochondriale. Ces transporteurs constituent la chaine respiratoire. La chaine respiratoire oxyde les composés réduits, par une série d’oxydoréductions, les électrons et les atomes d’hydrogéne sont transférés de proche en proche jusqu’a un accepteur final qui est le dioxygéne. Ce dernier est alors réduit pour former de l"eau métaboligue 2H’ +26 +40: + H.0 Remarque : *Au niveau de la chaine respiratoire, Le flux des électrons et les protons depuis le couple R°H2 vers le couple 02/H20 s’appelle l’oxydation respiratoire. ¢- La réoxydation de NADH,H+ et FADH2 cosy Dans une véaction doxydortduction, le ‘ux des dectrons est déterminé sulvant le ptentiel Redox de chaque couple: ta forme oxydée dun couple redox ayant un potenti redox fortement posit posséde tune forte affnité pour Tes ¢ ee qui en fait tm agent oxydant, alors que sa forme réduite conjuguée est on faible donneur [root nnn nnn nn nnn gag1-Exploiter les informations du document, pour mettre en relation le potentiel redox et le flux des électrons dans la chaine respiratoire. *Les électrons se déplacent des molécules faible potentiel d’oxydoréduetion vers les molécules possédant un potentiel plus fort. *Les électrons des composés R’H2 sont transportés jusque UO; en transitant du couple le plus réducteur (NADH,H'/NAD’) vers le couple le plus oxydant(Os/H,0), 3- La phosphorylation oxydative ‘Au cours du transport des électrons par Ia chaine respiratoire, énergie eédée par ce transfert permet de transporter activement des protons de la matrice vers espace intermembranaire. Ilse erée done un gradient de protons (une différence de concentration en protons) entre l'espace ‘On trate des mitochondriesisoées avec des uliasons. Ce qui provoque le déshirement des membranes | interes en lambeaux qui se renferment sur eux méme pour former des vésiule closes, dont les sphéres | de I'ATP synthase sont orientées vers l'extérieur. ¢ des pH différents, i (emo Aor S rate esnreeriine Analyser los vesulats des jena ‘présentées par le doc 5 Seul, dans un milieu contenant I’ ADP et Pi, la différence de concentration en protons, entre lintérieur des vésicules portant I’ATPsynthases et le milieu exteme, permet la synthése de l'ATP. 2-Interpréter les résultats obtenus. Le gradient de protons erée un flux de H” qui s’effectue de milieu le plus concentré (pH bas) vers le milieu le moins concentré (pH élevé) & travers les canaux des ATPsynthases. Ce flux entraine la libération d'une énergie qui servira a la synthése de 'ATP par I’ATP synthase et & partir de la phosphorylation de I’ ADP rc ADP + Pi + Energie» ATP 3-A la lumiére de ces expériences, déduire les conditions de la formation de I’ ATP. *La présence d’ADP et de P, *La création d'un gradient de protons de part et de l’autre de la membrane vésiculaire La présence des ATPsynthases enchassées dans cette membrane1-En vous appuyant sur votre connaissance, Mettre en relation la chaine respiratoire et la phosphorylation oxydative. *En plus du transfert des électrons par la chaine d’oxydoréduetion, des protons se déplacent de la matrice vers l’espace intermembranaire créant ainsi un gradient de pH. *Les protons retourneront dans la matrice au niveau des ATPsynthases produisant de l'ATP par phosphorylation de I’ADP.Activité 5 : Comparaison du bilan énergétique de la respiration et de la fermentation ion et la fermentation sont deux voies métaboliques fondamentaux de la dégradation des métabolites et de convertir leurs énergie chimique en molécules d'ATP, mais la quantité de ces molécules énergétiques varie selon le phénoméne impliqué. Quelles sont les phases de Ia fermentation ? Quel est son bilan énergétique ? ‘Quel est le rendement énergétique de la respiration et de la fermentation ? - Stapes de la fe tigue ligue, [Doc 15 : Les étapes de la fermentation lactique et alcoolique . a 2 =e Pyrwate N00" Acie tact jentifice les. i aenents remarqus Fermentation lactique La glycolyse produit le pyruvate et des composés réduits. Le pyruvate est ensuite téduit en acide lactique par le NADH,H* qui se réoxyde en NAD* *Fermentation alcoolique La glycolyse produit le pyruvate et des composés réduits. L’acide pyruvique est décarboxylé puis réduit en éthanol les de chaque type de fermentation, gration de CO2 et réoxydation du NADH.H’ en NAD* 2-Rerire la réaction globale de la fermentation lactique et alcoolique. ¢La fermentation lactiqne Glucose + 2NAD* + ADP + 2Pi—> 2pyruvate + 2NADH,H’ + 2ATP 2pyruvate + 2NADH.H > 2Acide lactique + 2NAD* Glucose + 2ADP + 2Pi -> 2Acide lactique + 2ATP ¢La fermentation alcoolique Glucose + 2NAD* + 2ADP + 2Pi > 2pyruvate + 2NADHH’ + 2ATP 2pyruvate + 2NADH.H’ > 2Ethanol + 2NAD* +2COs Glucose + 2ADP + 2Pi-> 2Ethanol + 2ATP + 2COz3-Déduire le bilan énergétique de la fermentation, Remarque : La fermentation est nécessaire a l'entretien de la glycolyse car elle permet la réoxydation des composés réduits 2- le rendement énergétique de la respiration et de la fermentation } ale bilan énergéti [Doc 15: Exercice intégrée TEn admettant que oxydation d'une molécule NADILH” entraine la synthése de 3 molecules @ATP, et | | Poxydation d’une molécule FADH; entraine la synthése de 2 molécules d’ ATP. | Caleuler le nombre total de molécules d’ATP produite dans les cas suivantes 1 * Poxydation complete d'une mole du glucose par respiration. {# oxydation incomplete d’une mole du glucose par fermentation Liew dans Nom duphénoméne [URTENeR TU lacellule sy déroulant fei Giycotyse : oxvdation du bie glucose en pyruvate tic Cycle de Krebs = een oe veniam meme |, feBWERCON GES ‘mitochondriale Ms z chaine respiratoire nD oe| On prépare deux milieux de culture contenant chacun 25 ml d’une suspension de levures 40.4 gl" et 1 | ml d'une solution glucosée 0.1 g.I', et ils sont soumis & une température de 30 °C dans un bain mari. { Le premier milieu de culture est placé dans un flacon hermétiquement fermé (en anaérobiose), le second | | est aéré avec un bulleur d’aquarium (en aérobiose). Le graphique suivant présente les résultats obtenus, Masse de levures (g) 1-Comparer entre ia masse de Tevures dans le milieu aérobique (a) et fe milieu anaérabique (b). Dans les deux milieux, la masse des levures augmente progressivement, mais cette augmentation est plus appréciable en présence d’oxygene snt et produisent une quantité importante d’énergie, résultat une croissance importante *En anaérobiose, les levures fermentent et produisent une quantité faible d’énergie, résultat une croissance modérée F Crest fe poureentage de [énergie récupérée lors de la transformation dune molécule par la cellule par | | rapport A énergie chimique dans cette molécule. | C’est E est l"énergie emmagasinée dans une mole du glucose, et E’ l'énergie emmagasinée dans un i | nombre de moles dATP produites par respiration ou fermentation. Le rendement énergétique se calcule ! par B x 100 {Des mesures calorimetriques permis de caleuler Nénergie globule que on peut extraire d'une mole de H | glucose 37°C 7 Lmole glucose > 2840 KJ Sachant que I’hydrolyse dune mole d°ATP liber 30,5 kJ. L-Caleuler pour chaque molécule de glucose, la quantité de énergie libérée (en KJ) et stockée dans les 1 { molécules d°AP, par respiration et fermentation. |‘Solution : Respiration cellulaire Termentation ‘Nombre de molécules dATP 38 z formes par moléeule de glucose Quantité d’énergie extraite a partir = = aa 38 x 30,5 = 1159k) 2x305= 61d TSS 100 ei 100 Rendemeat éuergét ee sSuIEELDO lement énergétique (%) an 408% aan = 224% énergie nécessaire a leurs activités vitales, produits par glycolyse dans celui de la fermentation (environ 2%), ‘*Respiation et fermentation sont deux processus différents qui permettent aux étres vivants de produire ‘Pour une molécule de glucose dégradée par respiration, il y a production de 38 molécules dATP. ‘Pour une molécule de glucose dégradée par fermentation, il y a production de 2 molécules d’ATP ‘Le rendement de conversion énergétique est plus élevé dans le cas de la respiration (environ 40 %) que