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Corrigé de la série 3 (2023-24)

Problème I
1−
(a) Soit 𝑀1 la masse molaire de l’espèce 𝐴1 . à l’instant initial 𝑡 = 𝑡0 = 0, le nombre de noyaux de
l’espèce 𝐴1 est :
𝑚 𝑚
𝑁1,0 = 𝒩 ≃= 𝒩 (1)
𝑀 𝐴1
où 𝒩 est le nombre d’Avogrado. à tout instant 𝑡 ≥ 𝑡0 , la population de l’espèce 𝐴1 est 𝑁1 (𝑡) :

𝑁1 (𝑡) = 𝑁1,0 exp (−𝜆1 𝑡) (2)

(b) L’évolution de la population 𝑁2 (𝑡) de l’espèce 𝐴2 est solution de l’équation différentielle :


d𝑁2 (𝑡)
= 𝜆1 𝑁1 (𝑡) − 𝜆2 𝑁2 (𝑡),
d𝑡

dont les solutions sont de la forme : (3)

𝜆1
𝑁2 (𝑡) = 𝑁 (exp (−𝜆2 𝑡) − exp (−𝜆1 𝑡))
𝜆1 − 𝜆2 1,0

De même, l’évolution de la population 𝑁3 (𝑡) de l’espèce 𝐴3 est solution de l’équation différentielle :


d𝑁3 (𝑡)
= 𝜆2 𝑁2 (𝑡) − 𝜆3 𝑁3 (𝑡),
d𝑡

dont les solutions sont de la forme :

𝑁3 (𝑡) = 𝜆1 𝜆2 𝑁1,0 (𝐶1 exp (−𝜆1 𝑡) + 𝐶2 exp (−𝜆2 𝑡) + 𝐶3 exp (−𝜆3 𝑡))


(4)
−1
𝐶1 = [(𝜆2 − 𝜆1 )(𝜆3 − 𝜆1 )]
𝐶2 = [(𝜆1 − 𝜆2 )(𝜆3 − 𝜆2 )]−1
𝐶3 = [(𝜆1 − 𝜆3 )(𝜆2 − 𝜆3 )]−1

et l’on peut vérifier que 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 = 0

(c) La population 𝑁2 (𝑡) est extrémale si sa dérivée par rapport au temps est nulle :

− 1/ 7−
d𝑁2 (𝑡)
=0 ⇔ 𝜆1 𝑁1 (𝑡) = 𝜆2 𝑁2 (𝑡), (5)
d𝑡 1
N1(x)
N2(x)

Il existe donc un instant 𝑡 = 𝜃 unique où les ac- 0.8


N3(x)

tivités des espèces 𝐴1 et 𝐴2 sont égales. Cet in-


stant défini l’équilibre idéal : 0.6

1 𝜆
𝜃= ln 1 (6) 0.4

𝜆1 − 𝜆2 𝜆2
0.2

(d) Soit 𝑥 l’instant d’intersection des courbes


𝑁1 (𝑡) et 𝑁2 (𝑡) : 0
0 10 20 30 40 50

1 𝜆
𝑁1 (𝑥) = 𝑁2 (𝑥) ⇔ 𝑥= ln (2 − 2 ) Figure 1 Évolution des populations des espèces
𝜆1 − 𝜆2 𝜆1 𝐴 , 𝐴 et 𝐴 .
(7)
1 2 3

⎧ (𝜆1 − 𝜆2 ) > 0 et 2 − 𝜆𝜆21 > 1 ⇔ 𝜆1 > 𝜆2


{
𝑥>0 ⇔ ⎨
{ (𝜆 − 𝜆 ) < 0 et 0 < 2 − 𝜆2 < 1 ⇔ 𝜆 < 𝜆 < 2𝜆
⎩ 1 2 𝜆1 1 2 1

2− Si 𝜆2 𝑡 ≫ 1, alors exp(−𝜆2 𝑡) ≪ exp(−𝜆1 𝑡). 5000

L’expression de 𝑁2 (𝑡) devient alors :


f(x)
g(x)
h(x)

4000

𝜆1 𝜆1
𝑁2 (𝑡) ≃ 𝑁1,0 exp(−𝜆1 𝑡) = 𝑁 (𝑡)
𝜆2 − 𝜆1 𝜆2 − 𝜆1 1
3000

(8) 2000

d’où 1000

𝑁2 (𝑡) 𝜆1
= Constante (9)
0

≃ 0 20 40 60 80 100 120 140

𝑁1 (𝑡) 𝜆2 − 𝜆1
Figure 2 Évolution des populations des espèces 𝐴1
C’est à dire, qu’au bout d’un temps d’observation 𝑡 et 𝐴2 selon que 𝜆1 > 𝜆2 ou 𝜆1 < 𝜆2
très supérieur à la vie moyenne 𝜏2 = 𝜆−12
du noyau
fils, la décroissance de ce dernier est dictée par la constante de désintégration du noyau père 𝜆1 : Les
populations 𝑁1 (𝑡) et 𝑁2 (𝑡) décroissent dans le temps mais leur rapport est constant (𝑡 ≫ 𝜏2 ). On parle
alors d’équilibre transitoire.
3−
(a) Si 𝜆1 𝑡 ≪ 1 ⇔ exp(−𝜆1 𝑡) ≃ 1 ; alors
𝜆1
𝑁2 (𝑡) ≃ 𝑁 [1 − exp(−𝜆2 𝑡)] (10)
𝜆2 1,0

La population 𝑁2 (𝑡) croit en fonction du temps. Il en est de même de son activité dont l’évolution est
régie par 𝜆2 .^

− 2/ 7−
(b) Si la durée d’observation est telle que 𝜆2 𝑡 ≫ 1 alors exp(−𝜆2 𝑡) ≃ 0 de sorte que :
𝜆1
𝑁2 (𝑡) ≃ 𝑁 =𝑁¯2 (11)
𝜆2 1,0
En en déduit que
𝑁¯2 𝜆
= 1 (12)
𝑁1,0 𝜆2
Le nombre de noyaux de l’espèce 𝐴2 atteint presque une valeur maximale (𝑁 ¯2 ) après un temps très long
comparé à 𝜏2 . Or 𝑡 ≪ 𝜏1 implique que la population de l’espèce 𝐴1 n’a pas beaucoup variée et est voisine
de 𝑁1,0 . Dans ces conditions :
¯2
𝑁 𝑁¯ 𝜆 𝜏
≃ 2 = 1 = 2 (13)
𝑁1 𝑁1,0 𝜆2 𝜆1
Cette situation définie l’équilibre séculaire :
• Les populations 𝑁1 (𝑡) et 𝑁2 (𝑡) sont quasiment constantes (𝑁1 ≃ 𝑁1,0 ≫ 𝑁2 (𝑡)) ;
• Le rapport des populations 𝑁1 (𝑡) et 𝑁2 (𝑡) est quasiment constante ;
• Les activités des espèces 𝐴1 et 𝐴2 sont quasiment égales.

4−
(a)
• La population de l’espèce 𝐴1 diminue sous les effets conjugués de la radioactivité et de la réaction
nucléaire :
d𝑁1
= −𝜆1 𝑁1 − 𝑁1 𝜎Φ = −(𝜆 + 𝜎Φ)𝑁1 = −𝜆′ 𝑁1 (14)
d𝑡
dont la solution est :
𝑁1 (𝑡) = 𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡) (15)
• La population de l’espèce 𝐴2 est alimentée par la décroissance de l’espèce 𝐴1 et est diminuée par sa
propre radioactivité :
d𝑁2
= 𝜆1 𝑁1 − 𝜆2 𝑁2 (16)
d𝑡
d𝑁2
⇒ + 𝜆2 𝑁2 = 𝜆1 𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡) (17)
d𝑡

On multiplie les deux membres de l’égalité par exp(𝜆2 𝑡) :


d𝑁2
⇒ exp(𝜆2 𝑡) + exp(𝜆2 𝑡)𝜆2 𝑁2 = 𝜆1 𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡) exp(𝜆2 𝑡) (18)
d𝑡
d
⇒ 𝑁 exp(𝜆2 𝑡) = 𝜆1 𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡 + 𝜆2 𝑡) (19)
d𝑡 2

− 3/ 7−
dont la solution est
𝜆1
𝑁2 (𝑡) = 𝑁 [exp(−𝜆′ 𝑡) − exp(−𝜆2 𝑡)] (20)
𝜆2 − 𝜆′ 1,0

• La population de l’espèce 𝐴3 est alimentée par la décroissance de l’espèce 𝐴2 et par la réaction


nucléaire sur l’espèce 𝐴1 . Elle est réduite par sa propre radioactivité :
d𝑁3
= 𝜆2 𝑁2 + 𝑁1 𝜎Φ − 𝜆3 𝑁3 (21)
d𝑡
d𝑁3
⇒ + 𝜆3 𝑁3 = 𝜆2 𝑁2 + 𝑁1 𝜎Φ (22)
d𝑡
𝜆 𝜆
⇒ = 1 2 𝑁1,0 [exp(−𝜆′ 𝑡) − exp(−𝜆2 𝑡)] + 𝜎Φ𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡) (23)
𝜆2 − 𝜆′

dont la solution est :

𝜆1 𝜆2 𝑁1,0
𝑁3 (𝑡) = ( + 𝜎Φ) exp(−𝜆′ 𝑡)
(𝜆2 − 𝜆′ ) 𝜆3 − 𝜆′
𝜆1 𝜆2
−( ) 𝑁0,1 exp(−𝜆2 𝑡) (24)
(𝜆2 − 𝜆′ )(𝜆3 − 𝜆2 )
𝜆1 𝜆2 𝑁0,1
− (𝜎Φ − ) exp(−𝜆3 𝑡)
(𝜆3 − 𝜆2 ) (𝜆3 − 𝜆′ )

(b)
i. Si le noyau 𝑁
𝑍1 X1 est stable alors le noyau 𝑍2 X2 ne peut pas exister. Seul 𝑍3 X3 sera produit par
1 𝑁2 𝑁3

la réaction nucléaire. Les équations des évolutions des population des espèces 𝐴1 et 𝐴3 sont :
d𝑁1
= −𝑁1 𝜎Φ
d𝑡
d𝑁3
= 𝑁1 𝜎Φ − 𝜆3 𝑁3
d𝑡

ii. Dans les équations (16) à ( 21) il faut considérer 𝜆2 = 0.


iii. Dans l’intervalle [0, 𝑡1 ] les équation d’évolutions sont les mêmes que ci-dessus. Dans l’intervalle
[𝑡1 , ∞] on pose Φ = 0 dans les équations différentielles relatives à l’évolution des populations des espèces
𝐴1 , 𝐴2 et 𝐴3 . Les conditions initiales feront référence aux populations 𝑁1 (𝑡1 ), 𝑁2 (𝑡1 ) et 𝑁3 (𝑡1 ).

Problème II
1−
(a) D’après les lois de conservation, le noyau formé est 198−𝑥
80 Hg.
(b) Supposons que 𝑥 = 1. La chaleur de la réaction 𝑄1 s’écrit

− 4/ 7−
𝑄1 = 𝑚𝑝 𝑐2 + 𝑚 Au 𝑐2 − 𝑀n 𝑐2 − 𝑚 Hg 𝑐2 = 𝐵 Hg − 𝐵 Au

où 𝐵 est l’énergie totale de liaison. Si on fait apparaître l’énergie moyenne de liaison :


𝐵 Hg 𝐵 Au
= × 𝐴Hg − × 𝐴Au
𝐴Hg 𝐴Au

Si les deux noyaux ont approximativement la même énergie moyenne de liaison 𝑏 ≃ 8 MeV/nucléon, alors
:

𝑄1 ∼ 𝑏 × 𝐴Hg − 𝑏 × 𝐴Au = 𝑏(𝐴Hg − 𝐴Au ) = 0

Supposons à présent que 𝑥 = 2, selon le même raisonnement que ci-dessus, la chaleur de la réaction 𝑄2
s’écrit :

𝑄2 ∼ 𝑏((𝐴 − 1) − 𝐴) ∼ −𝑏

pour 𝑥 = 3

𝑄3 ∼ 𝑏((𝐴 − 2) − 𝐴) ∼ −2𝑏

pour 𝑥 = 4

𝑄4 ∼ 𝑏((𝐴 − 3) − 𝐴) ∼ −3𝑏

pour 𝑥 quelconque

𝑄𝑥 ∼ −𝑏(𝑥 − 1)

C’est approximativement l’énergie cinétique minimale 𝐸 ¯𝑝 ∼ +8(𝑥 − 1)MeV que doivent posséder les
protons pour que la réaction ait lieu.
(c)
i. La conservation de l’énergie totale dans SL s’écrit
𝑥
𝑀𝑝 𝑐2 + 𝑇𝑝 + 𝑀Au 𝑐2 = 𝑥𝑀n 𝑐2 + ∑ 𝑇𝑛,𝑖 + 𝑀Hg 𝑐2 + 𝑇Hg
𝑖=1

Hypothèse : Dans SL, l’énergie cinétique minimale 𝑇𝑚 𝑖𝑛 du proton pour que la réaction ait lieu
correspond à ∑𝑥𝑖=1 𝑇𝑛,𝑖 + 𝑇Hg = 0 ; c’est à dire que les particules sont juste produites sans énergie
cinétique.
selon cette hypothèse la quantité de mouvement de chaque particule dans l’état final serait nulle. Cela est
en totale contradiction avec le principe de la conservation de la quantité de mouvement. Donc l’hypothèse
est fausse.

− 5/ 7−
Cependant, dans le SCM1, projectile et cible sont en mouvement. La somme de leur énergie cinétique est
𝑇𝑝∗ + 𝑇Au

. Dire que la valeur minimale de (𝑇𝑝∗ + 𝑇Au∗
) correspond à (∑𝑥𝑖=1 𝑇𝑛,𝑖
∗ ∗
+ 𝑇Hg ) nulle n’est pas
absurde puisque la définition du SCM est que ∑ 𝑝⃗∗ = 0.⃗ 𝑗
ii. Dans SCM :
𝑥
𝑀𝑝 𝑐2 + 𝑇𝑝∗ + 𝑀Au 𝑐2 + 𝑇Au

= 𝑥𝑀n 𝑐2 + ∑ 𝑇𝑛,𝑖
∗ ∗
+ 𝑀Hg + 𝑇Hg
𝑖=1
𝑥
𝑇𝑝∗ + 𝑇Au
∗ ∗
+ 𝑄 = ∑ 𝑇𝑛,𝑖 ∗
+ 𝑇Hg
𝑖=1

iii. L’énergie cinétique seuil est telle que, dans SCM, ∑𝑥𝑖=1 𝑇𝑛,𝑖
∗ ∗
+ 𝑇Hg = 0. C’est à dire qu’au seuil
de la réaction, les particules sont sans mouvement dans SCM. Vues du SL, les particules produites sont
en mouvement en bloc à la vitesse 𝑣𝑐⃗ du centre de masse.
Soit 𝑣𝑝⃗ la vitesse du proton incident dans SL. Il s’en suit :
1 1
𝑇𝑝∗ + 𝑇Au

= 𝑀𝑝 (𝑣1 − 𝑣𝑐 )2 + 𝑀Au 𝑣𝑐2
2 2
𝑀Au
= 𝑇𝑝
𝑀𝑝 + 𝑀Au

d’où l’énergie minimum du proton incident ou énergie seuil 𝐸𝑝𝑠 définie dans SL :

𝑀𝑝 + 𝑀Au
𝐸𝑝𝑠 = −𝑄
𝑀Au

(d) Soient 𝑁1 (𝑡) et 𝑁2 (𝑡), respectivement, les nombre de noyaux d’or et de neutrons présents à l’instant
𝑡. D’après les tables, le noyau 197 Au est stable. Le neutron libre (non lié) est instable. Soit 𝜆2 sa constante
de désintégration.

• Évolution de 𝑁1 (𝑡) :
d𝑁1
= −𝑁1 𝜎Φ ⇔ 𝑁1 (𝑡) = 𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡)
d𝑡
où 𝜆′ = 𝜎Φ.

• Évolution de 𝑁2 (𝑡) :

1 Les quantités marquées par un astérisque(*) sont définies dans SCM.

− 6/ 7−
d𝑁2
= +𝑥𝑁1 𝜎𝜙 − 𝜆2 𝑁2
d𝑡
d𝑁2
⇔ + 𝜆2 𝑁2 = +𝑥𝑁1,0 exp(−𝜆′ 𝑡)
d𝑡
dexp(𝜆2 𝑁2
⇔ = +𝑥𝑁1,0 exp(𝜆2 − 𝜆′ 𝑡)
d𝑡
𝜆′
⇔ 𝑁2 (𝑡) =𝑥 (exp(−𝜆′ 𝑡) − exp(−𝜆2 𝑡))
𝜆2 − 𝜆′
où 𝑁1,0 est le nombre de noyaux d’or présents à l’instant 𝑡 = 0.
2− Supposons que la réaction 11 H + 197
79 Au donne une seule structure qui se transforme pour donner
2

⎧ 10 n + 197
80 Hg, (𝜎1 );
{
{
{1
1H 79 Au 80 Hg] ⎨ 1 H + 0 n + 79 Au, (𝜎2 );
1 197
+ ⟶ [ 198 ⟶ 1 196

{
{
{ 9 1 n + 189 Hg, (𝜎3 ).
⎩ 0 80

Soit 𝑋(𝑡) le nombre de noyaux 198


80 Hg présents à l’instant 𝑡. 𝑋(𝑡) est la somme des nombres 𝑋1 (𝑡),
𝑋2 (𝑡) e 𝑋3 (𝑡) de noyaux produits selon les trois voies. Soit 𝐴 le nombre de noyaux cible. On le
supposera constant.
d𝑋1 d𝑋2 d𝑋3
= 𝐴𝜎1 Φ − 𝜆𝑋1 = 𝐴𝜎2 Φ − 𝜆𝑋2 = 𝐴𝜎3 Φ − 𝜆𝑋3
d𝑡 d𝑡 d𝑡
d’où
d(𝑋1 + 𝑋2 + 𝑋3 )
= 𝐴(𝜎1 + 𝜎2 + 𝜎3 )Φ − 𝜆(𝑋1 + 𝑋2 + 𝑋3 )
d𝑡
On pose 𝑋 = 𝑋1 + 𝑋2 + 𝑋3 et 𝜎 = (𝜎1 + 𝜎2 + 𝜎3 ). L’équation devient
d𝑋
= 𝐴𝜎Φ − 𝜆𝑋
d𝑡
dont les solutions sont de la forme :
𝐴𝜎Φ
𝑋(𝑡) = (1 − exp(−𝜎𝜙))
𝜆
Soit 𝑛𝑖 (𝑡) le nombre de neutrons présents à l’instant 𝑡 selon la voie 𝑖. D’après ce qui précède :
d𝑛𝑖
= 𝛼𝑖 𝑓𝑖 𝜆𝑋 − 𝜆𝑛 𝑛𝑖
d𝑡
où 𝛼𝑖 est le nombre de neutrons formés à chaque désintégration de la structure intermédiaire et 𝜆𝑛
est la constante de désintégration du neutron libre.

2 Selon les lois de conservation il s’agirait du 198 Hg qui est un noyau stable ! Un noyau stable ne peut pas se transformer
80
spontanément. Pour les besoins de l’exercice admettons que cela a lieu.

− 7/ 7−

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