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TD2 MQ2 20-21
TD2 MQ2 20-21
L’oscillateur harmonique
Problème 1 : Relation de Heisenberg
2. En déduire :
a. la valeur moyenne X 4 ;
2
Px2 Py 1
H m 2 X 2 Y 2
2m 2m 2
On introduit les opérateurs de création et d’annihilation (ax , ax ) et (a y , a y ) propres à chaque
dimension.
1
Problème 3 : Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions
(n 1)( n 2)
gn
2
m
2. On pose q x et (q) ( x) . Montrer que l’équation vérifiée par (q ) est :
d2
2 ( q 2 ) (q) 0 (1)
dq
où est une quantité que l’on précisera.
3. Ecrire l’équation précédente pour q tendant vers l’infini. Montrer que seul le comportement
asymptotique exp ( q 2 / 2) est physiquement acceptable.
5. On pose :
H (q) aj q j
j 0
2 j 1
a j 2 aj
( j 1)( j 2)
2
1
6. Le potentiel harmonique V (q ) q 2 étant pair, les solutions de l’équation de Schrödinger
2
sont paires ou impaires. Donner les formes paires et impaires des séries H (q ) .
7. a. Montrer que pour les grandes valeurs de l’indice j, la série H (q) aj q j se confond avec
j 0
2
la série qui représente le développement de la fonction eq .
b. Pour quelle valeur du paramètre , la fonction (q ) est – elle de carré sommable ?
3
T.D. 2 de M. Q. 2 – SMP5
Corrigé
Problème 1 : Relation de Heisenberg
On a :
a
1
m X i P et a
1
m X i P
2m 2m
Donc :
m
X (a a) et Pi (a a)
2m 2
X
2m
n a n n a n
2m
n 1 n n 1 n n n 1 0
P i
m
2
na
n n a n i m
2
n 1 n n 1 n n n 1 0
▪ Les valeurs moyennes de X 2 et P 2 :
X2
2m
(a a) 2
2m
(a ) 2 a 2 a a a a
Or, a a N et [a , a ] a a N 1 , donc :
X2
2m
(a ) 2 a 2 2 N
Donc :
X2
2m
n (a ) 2 n n a 2 n n (2 N ) n
2m
(2n 1)
Donc :
1 E
X2 n n2
m 2 m
De même :
4
P2
m
2
(a a) 2
m
2
(a ) 2 a 2 a a a a
Donc :
P2
m
2
(a ) 2 a 2 2 N
Par suite :
1
P 2 m n m En
2
2. a. La valeur moyenne X 4 :
On a :
2
X4 n X4 n n X2 k k X2 n n X2 k
k k
Or :
X2
2m
(a ) 2 a 2 2 N
Donc :
2
2
X 4
n (a ) 2 k n a 2 k n (2 N ) k
2m k
On obtient :
2
2
X 4
(k 1) (k 2) n k 2 k (k 1) n k 2 (2k 1) n k
2m k
2
2
(k 1) (k 2) n, k 2 k (k 1) n, k 2 (2k 1) n, k
2m k
n (n 1) (n 1) (n 2) (2n 1)
2
2
2m
Soit :
2
X 4 3 (2n 2n 1)
2
2m
b. Les valeurs moyennes de l’énergie cinétique Ec et de l’énergie potentielle V :
1 E 1 E
Ec P2 n , V m 2 X 2 n
2m 2 2 2
On a :
5
2 1 En
X X2 X X2
m
2
P P2 P P 2 m En
Par conséquent :
En 1
X . P n
2
Ce produit est bien supérieur à / 2 , le principe d’indétermination de Heisenberg est donc respecté
quelle que soit la valeur de n, en particulier pour n 0 correspondant à l’état fondamental de
l’oscillateur harmonique unidimensionnel dont l’énergie vaut E0 .
2
Problème 2 : Oscillateur harmonique isotrope à deux dimensions
2
Px2 Py 1
H m 2 X 2 Y 2
2m 2m 2
1. Expressions de chacun des opérateurs de création et d’annihilation (ax , ax ) et (a y , a y ) :
m i m i
ax X Px , ax X Px
2 2m 2 2m
m i m i
ay Y Py , a y Y Py
2 2m 2 2m
2. Relations de commutation :
Les observables X et Y d’une part, Px et Py d’autres part, sont indépendants ; donc :
[ X , Y ] [ Px , Py ] [ X , Py ] , [Y , Px ] 0
[ X , Px ] i , [Y , Py ] i
2 1
Px2 1
2 2 Py
2
Px2 Py 1
H m X Y
2 2 2
m X m 2Y 2
2m 2
2m 2m 2 2
m 2
Hx Hy
Donc :
H Hx H y
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H x et H y sont les observables hamiltoniens relatifs à la direction x et y, respectivement. Ils sont
indépendants : [ H x , H y ] 0 .
Comme :
1 1 1 1
H x ( N x ) (ax ax ) et H y ( N y ) (a y a y )
2 2 2 2
Alors :
H ( N x N y ) (ax ax a y a y )
Soit en posant n nx n y :
En (n 1) , n ℕ
n En nx ny gn
0 0 0 1
1 2 1 0 2
0 1
2 0
2 3 3
1 1
0 2
7
Pour un niveau n quelconque :
En nx ny gn
n 0
(n 1) n 1
n 1 1
n2 2
1 n 1
0 n
(0 , n nx ) , (1, n nx 1) , (2 , n nx 2) , , (n nx , 0)
Il y a alors (n nx 1) possibilités.
Or :
n n
n(n 1)
1 n 1 et nx 2
nx 0 nx 0
Alors :
n(n 1)
g n (n 1) 2
2
Donc :
8
(n 1)( n 2)
gn
2
3
Donc, seul le niveau fondamental E0 est non dégénéré.
2
On considère une particule M de masse m assujettie à se déplacer sur un segment bien défini de
1
l’axe x' x . Elle évolue dans le potentiel V ( x) m 2 x 2 ; étant une constante. Soit (x ) la
2
fonction d’onde stationnaire d’énergie E.
1. L’équation différentielle vérifiée par (x ) .
m
2. On pose q x et (q) ( x) .
d 2 (q)
( q 2 ) ( q ) 0 (1)
d q2
Quand q tendant vers l’infini, le terme en q 2 domine le terme en , et l’équation (1) devient vers
:
d 2 ( q )
2
q 2 ( q ) 0
dq
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Comme les fonctions d’onde associées à l’oscillateur harmonique sont de carré sommable, il faut que
la solution asymptotique (q) reste bornée vers .
q2
Or, la fonction e2 diverge quand q tend vers l’infini, alors la solution asymptotique physiquement
acceptable est :
q2
(q ) e 2
4. La solution générale de (1) doit être (q) multipliée par une puissance de q, c’est-à-dire un
développement en série H (q ) :
q2
(q ) (q ) H (q ) H (q) e 2
5. On pose :
H (q) aj q j
j 0
d H (q) d H (q)
j a j q j 1 2q 2 j a j q j 2 j a j q j
dq j 1 dq j 1 j 0
d 2 H (q)
d q2
j ( j 1) a j q j 2
j 2
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( j 2) ( j 1) a j 2 (2 j 1)a j q j 0
j 0
On obtient une série entière nulle, alors ses coefficients sont nuls :
( j 2) ( j 1) a j 2 (2 j 1)a j 0
2 j 1
a j 2 aj
( j 1)( j 2)
6. Formes paires et impaires des fonctions H (q ) :
Si le potentiel V est pair (symétrique), alors les fonctions d’onde solutions de l’équation de
Schrödinger ont une parité bien définie : elles sont paires ou impaires.
1
Le potentiel harmonique V (q ) q 2 étant pair, les fonctions d’onde de l’oscillateur harmonique :
2
2
(q) H (q) e q /2
2
sont paires ou impaires. Comme les fonctions e q /2
sont paires, alors les fonctions (q ) et H (q )
ont la même parité.
- Fonctions H (q ) paires :
H (q) H (q) a j q j a j (q) j (1) j a j q j
j 0 j 0 j 0
a j (1) a j j
j pair : j 2 p a2 p a2 p
j impair : j 2 p 1 a2 p 1 a2 p 1 0
Ainsi, tous les termes impairs sont nuls alors que les termes pairs sont non nuls :
H s (q) a2 j q 2 j a0 a2q 2 a4q 4
j 0
- Fonctions H (q ) impaires :
H (q) H (q) a j q j a j (q) j (1) j a j q j
j 0 j 0 j 0
a j (1) j a j
j pair : j 2 p a2 p a2 p 0
j impair : j 2 p 1 a2 p 1 a2 p 1
Ainsi, tous les termes pairs sont nuls alors que les termes impairs sont non nuls :
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H a (q) a2 j 1 q 2 j 1 a1q a3q3
j 0
▪ On a :
2 j 1
a j 2 aj
( j 1)( j 2)
Pour les grandes valeurs de l’indice j ( j 1) , cette relation devient :
2j a j2 2
a j2 aj
j2 aj j
2
▪ Le développement en série entière de la fonction eq est :
(q 2 )i q 2i
qj
eq
2
i 0 i! i 0 i! j 0
j
( )!
2
Ainsi :
1
2
eq bj q j , avec b j
j 0
j
( )!
2
b j2
Calculons alors le rapport :
bj
1
j2 j
bj2 ( )! ( )!
2 2 1
bj 1 j j
( 1)! 1
j 2 2
( )!
2
Pour les grandes valeurs de l’indice j ( j 1) , ce rapport devient :
bj2 2
bj j
2
Ainsi, pour les grandes valeurs de l’indice j ( j 1) , la série H (q ) se confond avec la fonction eq ,
qui est divergente :
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q 2 q2
q2 q2
H (q) e (q) e e 2 (q) e2
Or :
q2
(q) e2 q
b. Pour que la fonction d’onde (q ) soit de carré sommable, la série H (q ) ne doit pas se confond
2
avec la fonction e q , qui est divergente. Il faut alors éviter de pousser le développement de H (q )
pour les grandes valeurs de j, c’est-à-dire qu’il faut limiter ce développement et le bloquer à partir d’un
certain rang n.
Il existe alors n ℕ tel que an soit le dernier coefficient non nul de la série, ce qui implique que :
an 2 0
Donc :
n
H n (q) aj q j , n ℕ
j 0
Or :
2n 1
an 2 an 0 2n 1 0 2n 1
(n 1)( n 2)
On a :
2E 1
2n 1 En n , n ℕ
2
q2 q 2
n j
n (q) H n (q ) e 2 aj q e 2
j 0
q2
(a a q 2 an q n ) e 2 : paire
n (q) 0 2
q 2
(a1q a3q an q ) e
3 n 2 : impaire
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