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Chapter 10: Alterations in Immune Function
TRUE/FALSE
ANS: T
ANS: F
ANS: T
ANS: F
ANS: T
6. Type I hypersensitivity occurs when mast cells release excessive inflammatory granules in
response to antigen.
ANS: T
ANS: T
ANS: F
9. A type II hypersensitivity reaction occurs when red blood cells are lysed after an
incompatible blood transfusion.
ANS: T
ANS: T
MULTIPLE CHOICE
1. Dramatic hypotension sometimes accompanies type I hypersensitivity reactions because
a. massive histamine release from mast cells leads to vasodilation.
b. toxins released into the blood interfere with cardiac function.
c. anaphylaxis results in large volume losses secondary to sweating.
d. hypoxia due to bronchoconstriction impairs cardiac function.
ANS: A
2. Autoimmune diseases
a. are due to increased T suppressor cell activity associated with aging.
b. occur only when lymphocytes are in close contact with body cells during
embryogenesis.
c. result from failure of the immune system to differentiate self and nonself
molecules.
d. are often communicable to others by direct contact.
ANS: C
3. J.B. developed an opportunistic infection that is to be managed with an antibiotic. J.B. has
received this antibiotic once previously with no adverse reactions. Which of the following
statements should guide administration of the drug this time?
a. No chance of anaphylaxis since no reaction the first time the antibiotic was given.
b. Anaphylaxis is antibody mediated and may occur on second exposure.
c. Anaphylaxis is T-cell mediated and slow to develop.
d. Antibiotics are rarely associated with anaphylactic reactions.
ANS: B
4. Which of the following disorders is associated with a type III hypersensitivity mechanism of
injury?
a. Systemic lupus erythematosus
b. Type I diabetes mellitus
c. Erythroblastosis fetalis
d. Addison disease
ANS: A
5. Excessive production of which T-helper cytokine has been implicated in the development of
type I hypersensitivity?
a. IL-2
b. IL-4
c. IL-6
d. Interferon
ANS: B
6. A patient is given an intradermal injection of antigen and develops redness and induration at
the site 72 hours later. This is an example of type _____ hypersensitivity.
a. I
b. II
c. III
d. IV
ANS: D
7. A child with a history of recent strep throat infection develops glomerulonephritis. This is
most likely to be a type _____ hypersensitivity reaction.
a. I
b. II
c. III
d. IV
ANS: C
9. Certain autoimmune diseases are associated with the presence of specific proteins on a
person’s cells. These proteins are called _____ proteins.
a. complement
b. antibody receptor
c. HLA or MHC
d. TCR or BCR
ANS: C
11. In which of the following patients would administration of RhoGAM (an Rh antibody) be
appropriate?
a. Rh-negative woman with positive Rh antibody titer carrying Rh-positive fetus
b. Rh-positive woman with negative Rh antibody titer carrying Rh-negative fetus
c. Rh-negative woman with negative Rh antibody titer carrying Rh-positive fetus
d. Rh-negative woman with negative Rh antibody titer carrying Rh-negative fetus
ANS: C
14. Which of the following endocrine disorders would contribute most significantly to
immunodeficiency?
a. Hypersecretion of thyroid hormone
b. Hypersecretion of glucocorticoid hormone
c. Hyposecretion of adrenocorticotropic hormone
d. Hypersecretion of prolactin hormone
ANS: B
15. Patients with immunodeficiency disorders are usually identified because they develop
infections
a. unresponsive to therapy.
b. from exotic organisms.
c. of the brain.
d. from opportunistic organisms.
ANS: D
MATCHING
Match the following mechanisms of hypersensitivity injury with the autoimmune disorders
below (letters may be used more than once).
a. Cytotoxic
b. Immune complex
1. Grave disease
2. Addison disease
3. Systemic lupus erythematosus
4. Type 1 diabetes mellitus
5. Myasthenia gravis
1. ANS: A
2. ANS: A
3. ANS: B
4. ANS: A
5. ANS: A
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Les tramways, copiés sur les Américains, sont aussi de
fabrication allemande, et le parcours se paye par kilomètre à raison
de deux sous.
Quand le moment fut venu de prendre congé et de faire nos
adieux métalliques, nous eûmes quelque inquiétude.
— « Mira ! l’ama. Combien devons-nous ? Et ne salez pas trop la
note.
— Trois pesetas et demie chacun, dit-elle.
— Trois francs cinquante pour la chambre, c’est un peu cher.
Enfin, on ne vient pas tous les jours à Malaga, et l’on n’a pas
toujours d’aussi jolie chambrière. Et pour les repas ? »
Elle nous regarda toute surprise.
« Mais, s’exclama-t-elle, c’est trois francs cinquante pour le
tout. »
XXXIX
A TRAVERS L’ANDALOUSIE
« Quel plaisir peut avoir une excursion où l’on est toujours sûr
d’arriver, de trouver des chevaux prêts, un lit moelleux, un excellent
souper et toutes les aisances dont on peut jouir chez soi ? Ce qui
constitue le plaisir, c’est l’obstacle, la fatigue, le péril. »
C’est l’opinion de Gautier et je la partage. Il n’avait pourtant
traversé l’Espagne qu’en mule ou en diligence, mais la diligence
d’alors offrait de ces imprévus que ne donnent plus, à part
l’écrabouillement, les parcours en chemins de fer.
Enfin, dans l’horizon empourpré, nous distinguons une grande
tour rousse carrée, surmontée d’une lanterne à jour. C’est la Giralda.
Nous voici bientôt à Séville.
XL
SÉVILLE
Il ne faut pas quitter Séville sans rendre visite aux cigareras dont
les doigts effilés et agiles fournissent de puros et de papelitos tous
les fumeurs espagnols. Ne fumant pas, je laisse à de meilleurs juges
le soin de discuter le mérite des cigares sévillans pour ne m’occuper
que de celui des cigarières.
Elles sont plusieurs milliers — la surveillante qui nous ciceronait
donna le chiffre un peu exagéré, je crois, de sept mille deux cents —
entassées, c’est le mot juste, dans une succession de longues
galeries communiquant les unes aux autres par des rangées
d’arcades.
Matrones, jeunes femmes, fillettes, tout pêle-mêle dans une
promiscuité qui doit être fort dangereuse pour la tendre innocence.
Mais d’innocentes, je ne pense pas qu’il s’en trouve beaucoup.
Le comité des rosières trouverait difficilement le placement de ses
couronnes, et l’angélique Société pour la propagation de la pureté,
de Londres, y perdrait ses sermons et ses tracts. Il n’est pas besoin,
d’ailleurs, pour rouler des cigares, d’un certificat de vertu.
Aussi, beaucoup et de très jeunes, mariées sans doute en
expectative, se trouvaient dans cet état pénible à l’œil, que par
galanterie pour les dames nous appelons intéressant. Un plus grand
nombre allaitaient ou berçaient un poupon, tandis qu’un autre
marmot se traînait autour de leurs jupes. L’administration, humaine
et sage, tolère que ces jeunes mères gardent près d’elles l’enfant
qu’elles nourrissent. Payées à la tâche, elles peuvent travailler à leur
fantaisie sans léser en rien les intérêts de la fabrique. Je n’en ai vu
aucune fumer, mais j’en ai vu beaucoup dormir sans que les
surveillantes songeassent à troubler leur méridienne.
Malgré cette agglomération de femmes, de nourrices, de
marmaille, de filles aux dessous négligés, l’odeur est supportable,
car celle du tabac domine et couvre toutes les émanations
suspectes.
Pas de bruit. Interpellations et conversations à haute voix
défendues ; mais un petit bavardage, continu, incessant, emplit les
salles comme un bourdonnement d’abeilles.
Il faisait très chaud et presque toutes s’étaient mises à l’aise,
fichus rejetés, corsages ouverts. Quelques-unes même,
débarrassées de jupes trop lourdes, ne gardaient que
l’indispensable. Aussi, dès notre entrée dans chaque galerie,
jouissions-nous de la vue d’une collection des plus variées en
couleur et en forme de gorges andalouses, du blanc laiteux au rouge
brique, de la grenade au potiron.
Spectacle agréable et inattendu, mais de courte durée, car au fur
et à mesure que notre présence était signalée tout rentrait dans le
corsage ou disparaissait sous un châle hâtivement saisi, avec
accompagnement de petites mines effarouchées fort plaisantes à
voir, mais seulement pour la forme, comme nous dit un torero avec
qui nous avions fait connaissance et qui nous accompagnait, et
parce qu’il fallait, devant les contremaîtresses, garder les
convenances.
Ces cigareras, dont la plupart sont fort jolies, font les délices de
la garnison. C’est un sérail toujours ouvert aux heureux soldats
casernés à Séville, très prisés, comme le sont partout les soldats,
des filles du peuple.
Mais aux toreros la fleur de la corbeille ! Nous le vîmes bien à
l’engouement qu’excitait notre ami. Tous les cœurs pour lui, tous les
regards, tous les sourires. Son nom courait de bouche en bouche :
« Manuel Erreria ! Le matador ! Manuel Erreria ! »
Nous en étions jaloux. Lui, souriant, jouissait modestement de
son triomphe, sans morgue comme sans griserie, en homme habitué
aux ovations des cœurs. D’ailleurs, il avait son enamorada qu’il
énamourait lui-même et cela lui suffisait. Heureux garçon ! Il était
encore à l’âge où l’on croit à la constance !
Mais il ne faudrait pas se faire illusion et s’imaginer qu’en la ville
natale de don Juan on peut impunément suivre les traces du cynique
scélérat. S’il est facile de jeter son mouchoir dans ce harem agité, de
ramasser une Elvire dans le tas des jeunes amoureuses, il serait
dangereux, le choix fait, de donner une rivale à l’odalisque. Les
petites cigarières de Séville prennent l’amour au grand sérieux et ne
badinent pas avec lui. Gare à la vengeance ! Si elles ne vitriolent pas
le traître, comme quelques-unes de nos gourgandines, elles lui font
deux bonnes entailles sur la face pour en dégoûter les autres ; deux
entailles en croix à l’aide d’un navaja bien aiguisé, l’une au nom du
Christ et la plus profonde en celui de la Vierge Marie.
Le bourreau des cœurs ainsi stigmatisé ne peut plus que
difficilement continuer la série de ses conquêtes ; du moins s’il le
tente, ses victimes sont averties. Elles savent du premier coup d’œil
qu’elles ont affaire à un lâcheur.
Ces demoiselles, on le voit, ne sont pas toujours commodes. Il y
a deux ou trois ans, elles s’insurgèrent, je ne sais à quel propos, se
saisirent d’un surveillant détesté qui leur faisait la morale, lui mirent
culotte bas et le fessèrent de la belle façon. De mémoire de jésuite
on n’avait vu cinglade pareille. Les vieilles maîtresses d’école
d’Albion, expertes et cuirassées en la matière, en eussent elles-
mêmes frémi. Plus de cinquante enragées s’acharnèrent sur ce
malheureux derrière, que l’on dut arracher tout sanglant des mains
des ménades. Il fallut la troupe et deux jours de siège pour venir à
bout des petites furies.
La sainte Vierge est la patronne de cette armée de jupes, où
cependant, passé douze ans, il n’est plus guère de virginités. Dans
chaque salle et au milieu des vastes corridors de la manufacture,
elle est placée en belle niche, entourée de fleurs pieusement
renouvelées chaque jour.
Outre une lampe perpétuelle, les petites cigarières lui brûlent des
cierges et lui adressent d’étranges prières. Celles pourvues d’un
amant la supplient de le rendre éternellement fidèle, les novices de
leur en procurer un aimable et bien amoureux ; je ne parle pas des
plus ferventes qui ne cessent de répéter :
O Marie, conçue sans péché, fais-moi pécher sans concevoir.