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28 janvier 2013
Accepté le :
Sécurisation du circuit du médicament :
23 mai 2013
contrôle pharmaceutique de la préparation
des doses à administrer
Securing of drug supply chain: Pharmaceutical control on
pillbox preparation
Disponible en ligne sur
C. Fréreau*,1, T. Chénaoui1, N. Toledano1
Summary Résumé
Introduction. The quality for patient medicinal care at the hospital Introduction. La qualité de la prise en charge médicamenteuse du
depends on the securing of every medicine supply chain step. Our patient à l’hôpital dépend de la sécurisation de chaque étape du
pharmacy department (only for internal use) realizes a weekly circuit du médicament. La pharmacie à usage intérieur de notre
nominative dispensation for two retirement homes and for two établissement réalise une dispensation nominative hebdomadaire
long-term units care where drug supply chain is computerized from pour deux maisons de retraite et pour deux unités de soins longue
the prescription up to the dispensation or to the administration. durée pour lesquelles le circuit du médicament a été informatisé de
Significant errors found in the pill organizers have led us to develop a la prescription à la dispensation pharmaceutique ou à l’administra-
pharmaceutical control of the nominative dispensation activity. tion. La signalisation d’erreurs significatives dans les plumiers nous a
Methods. This work is a review after 10 months of control of pillbox conduits à mettre en place un contrôle pharmaceutique de la
preparation performed by the pharmacy. It was required in the action préparation des doses à administrer (PDA).
plan resulting from the inherent medicine risk map. Méthodes. Ce travail est un bilan après dix mois de contrôle aléatoire
Results. It allowed us to quantify the errors (6% of all the prepared de la PDA réalisée par la pharmacie. Celui-ci répond au plan d’action
doses) and to identify them. It has also raised awareness of the issu de la cartographie des risques inhérents aux médicaments.
pharmacy and medical staffs to drug supply chain mistakes, to Résultats. Ce travail a permis de quantifier les erreurs (6 % des
improve our reconditioning practices for solid oral medication and plateaux préparés) et de les identifier, de sensibiliser les personnels
to optimize the process of drug supply chain. aux erreurs médicamenteuses mais aussi d’améliorer certaines pra-
Conclusion. So, even if some issues still need improvement in the tiques de reconditionnement des formes orales sèches et d’optimiser
drug supply chain, the control of pillbox organization allowed us to le processus du circuit du médicament.
take part in the improvement of patient medicinal care. Conclusion. Ainsi, l’organisation du contrôle de PDA a permis,
ß 2013 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. même s’il reste des points à améliorer dans le processus de circuit du
médicament, de contribuer à l’amélioration continue de la qualité de
Keywords: Nominative dispensation, Pillbox preparation, Pharma-
la prise en charge médicamenteuse du patient.
ceutical control, Medicine supply chain, Quality assurance, Evalua- ß 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
tion of the professional practices
Mots clés : Dispensation nominative, Préparation des doses à
administrer, Contrôle pharmaceutique, Circuit du médicament,
Assurance qualité, Évaluation des pratiques professionnelles
* Auteur correspondant.
e-mail : cfrereau@ch-arpajon.fr
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Pharmacien.
2211-1042/$ - see front matter ß 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.05.006 Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2014;49:37-42
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Contrôle pharmaceutique de la préparation des doses à administrer
Tableau I
Nombre d’erreurs relevées lors du contrôle des plumiers de dispensation nominative de sept 2011 à juin 2012.
Number of medication errors registered during the control of nominative pillbox dispensation from September 2011 to June 2012.
Services MR Village MR Guinchard USLD Total
Nombre d’erreurs 104 42 84 230
Nombre de plateaux contrôlés 1173 318 688 2179
Pourcentage d’erreurs sur les plateaux contrôlés 8,8 13,2 12 10,5
Nombre de plateaux préparés 1851 651 1161 3663
Pourcentage d’erreurs sur les plateaux préparés 5,6 6,4 7,2 6,2
MR : maison de retraite ; USLD : unités de soins longue durée.
Discussion
Figure 1. Types d’erreurs relevées et proportion parmi les erreurs relevées Quantification des erreurs
lors du contrôle des plumiers de dispensation nominative de septembre
Deux enquêtes nationales sur les évènements indésirables
2011 à juin 2012.
Errors in the control of nominative pillbox dispensation from September graves liés aux soins (ENEIS) ont été menées en 2004 et 2009
2011 to June 2012: type end frequency. [15] et ont permis d’établir que : « les médicaments sont la
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troisième cause d’évènements indésirables graves (EIG) : pour éviter des confusions et la répétition de certaines erreurs
60 000 à 130 000 EIG par an sont en lien avec le médicament, (par exemple, les différents dosages de bensérazide/l-dopa ont
dont 15 000 à 60 000 sont évitables » [16]. été séparés). Une autre mesure corrective a consisté à améliorer
Un REMED a étudié les erreurs relevées lors des contrôles de nos pratiques de reconditionnement.
plumiers à la PUI et estimé qu’environ 25 % d’entre elles Dès la mise en place de la dispensation nominative, malgré
auraient pu constituer un EIG évitable si elles n’avaient pas l’imperfection de cette pratique, une activité de recondition-
été détectées. Ont été considérées comme EIG évitable la nement avec le système manuel MEDI-DOSE de PERO’S, s’est
dispensation de digoxine à la place de topiramate ou encore avérée indispensable pour les comprimés livrés en vrac [20].
de mirtazapine à la place de clopidogrel, l’omission de déli- Une traçabilité de cette activité de reconditionnement et de
vrance de lamotrigine, bisoprolol, ou bien la délivrance de son contrôle a été assurée dès son commencement.
escitalopram trois fois par jour au lieu d’une fois par jour. Les premiers contrôles de PDA ont mis en évidence la néces-
Certaines enquêtes nationales détaillent même les erreurs de sité d’une mesure corrective : dans les plateaux de dispensa-
préparation et de dispensation : « 22 % à 25 % des erreurs tion nominative, plusieurs médicaments n’étaient plus
pouvant survenir sur les étapes du circuit du médicament sont identifiables après avoir découpé les blisters comme le décri-
liées à une erreur de dispensation. Douze pour cent et 12,6 % vent Montana et al. : « 12 % des médicaments n’ont pu être
des 1124 erreurs médicamenteuses signalées entre 2005 et reconnus dans le chariot pour la dispensation globale » [18].
2008 représentent respectivement des erreurs de délivrance Nous avons donc priorisé encore davantage le choix de pré-
et des erreurs de préparation, tandis que pour l’année sentation unitaire lors des marchés et de différents dosages
2009 sur 1082 erreurs signalées, ces mêmes pourcentages pour éviter les demi-comprimés, et élargi le reconditionne-
sont respectivement de 14,7 % et de 11,7 % » [17]. ment aux comprimés qui ne sont plus identifiables après
Lors du contrôle pharmaceutique de la PDA, nous avons découpage en unités. La forte augmentation du nombre de
trouvé un taux d’erreur de 6 % parmi les plateaux préparés. comprimés reconditionnés, les constats faits lors du contrôle
Ce résultat est bien inférieur aux taux décrits par l’ANAP et et l’étude de données [21,22] nous ont conduits à réévaluer nos
l’Afssaps probablement parce qu’il ne décrit que l’étape de pratiques de reconditionnement.
PDA. Il est, en revanche, comparable à celui noté par Montana Des blisters opaques aux rayons UV ont été achetés pour
et al. qui relèvent des « taux d’erreurs lors de la préparation reconditionner les médicaments sensibles à la lumière. Pour
des médicaments avec un système de délivrance unitaire les comprimés contenant un principe actif à faible marge
compris entre 2 % et 6 % » [18]. Il est précisé dans cet article thérapeutique (ex. : digoxine), les préparatrices réalisent un
que, comme dans notre établissement, « la préparation des surconditionnement dans les blisters de la société PERO’S. Les
piluliers est réalisé par les préparatrices en pharmacie » [18]. comprimés sensibles à l’humidité et conditionnés en vrac avec
Concernant les différents types d’erreurs relevés, ils sont un sachet de dessicant (ex. : bensérazide/l-dopa) sont recon-
similaires à ceux notés par la Direction générale de l’Offre ditionnés chaque semaine afin d’être utilisés dans les jours
des soins en 2012 : « les principales erreurs inhérentes à cette suivants. En ce qui concerne la date de péremption, à l’ins-
étape sont les erreurs de dose, erreurs d’omission, erreurs de tauration du reconditionnement, il n’était pas prévu que les
médicament (similitude de nom, présentation. . .), et erreurs formes reconditionnées soient stockées ni à la pharmacie, ni
de forme galénique » [17]. en service ; elles devaient être mises de suite dans les plumiers
La transmission de ces résultats qui quantifient les erreurs a et donc administrées dans la semaine qui suivait. L’augmen-
permis de sensibiliser les préparatrices et les soignants sur tation de l’activité nous a contraints à une réorganisation qui
l’importance de cette étape de préparation/dispensation des nécessite un temps de stockage à la pharmacie. Il s’est par
médicaments et de répondre à l’exigence de formation et de ailleurs avéré que les infirmières gardent dans l’armoire du
sensibilisation demandée par le décret du 6 avril 2011 [13]. La service quelques médicaments reconditionnés. Nous avons
mise en place systématique et formalisée du contrôle aléa- donc décidé de minimiser la date de péremption des compri-
toire a alors rassuré les préparatrices en pharmacie. Il leur est més reconditionnés à trois mois mais le travail sur les pér-
apparu comme indispensable ainsi qu’aux pharmaciens et emptions reste à affiner. Les comprimés surconditionnés
aux équipes de soins. gardent eux la date de péremption du fabricant.
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Contrôle pharmaceutique de la préparation des doses à administrer
est très importante afin que chacun ait bien compris le médicament ou au reconditionnement ont été revues. Par
fonctionnement du logiciel, les interactions entre les diffé- ailleurs, chaque erreur signalée fait l’objet d’un REMED.
rents métiers intervenant sur le logiciel et l’organisation du
circuit du médicament qui s’y rapporte : de la prescription
découlent le plan de PDA pour les préparateurs en pharmacie Conclusion
et le plan de soins pour les infirmières, du renseignement des
informations physiopathologiques dépend l’analyse phar- La qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient à
maceutique. Cette dernière est facilitée par l’accès à toutes l’hôpital dépend de la sécurisation de chaque étape du circuit
les prescriptions et au dossier de soins mais se fait toujours a du médicament. Dans notre établissement, la mise en place
posteriori au sein de la PUI. d’un contrôle pharmaceutique de la PDA et le bilan réalisé
Le plan de préparation et la traçabilité que propose le logiciel après dix mois ont permis de diminuer le nombre d’erreurs
limitent les risques lors de la PDA, de même que le recon- dans la préparation des médicaments. Elle a aussi été l’occa-
ditionnement et le contrôle de PDA, mais aussi les actions sion d’améliorer certaines pratiques de dispensation notam-
correctrices déjà citées que la mise en place du contrôle a ment concernant le reconditionnement de certaines formes
initiées. Néanmoins, la PDA reste manuelle et non automati- orales sèches. Ainsi, l’organisation du contrôle de PDA a
sée, hebdomadaire et non journalière et nécessite une activité permis, même s’il reste des points à améliorer dans le pro-
de reconditionnement pour laquelle les laboratoires pharma- cessus de circuit du médicament, de contribuer à l’améliora-
ceutiques ne veulent donner aucune recommandation. Le tion continue de la qualité de la prise en charge
protocole décrivant le processus de dispensation nominative médicamenteuse du patient.
prévoit, dès sa première version, une étape de vérification des Ce travail peut servir d’argumentaire à l’obtention de moyens
plumiers par les infirmières le jour de la réception des pla- sécurisant le circuit du médicament, qu’il s’agisse de moyens
teaux, mais ne prévoyait pas, faute de temps, un contrôle matériels (automates) ou humains (postes supplémentaires).
pharmaceutique. Or, cette expérience a montré la nécessité de
sécuriser encore davantage l’étape de PDA en instaurant, ainsi
que le recommande un document de travail du ministère de la Déclaration d’intérêts
Santé et des Solidarités et de la DHOS en 2004 [19], un contrôle
par le personnel de la pharmacie. Le temps investi dans la mise Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en
en place initiale de la dispensation nominative a été substitué relation avec cet article.
par le temps requis par cette nouvelle activité de contrôle. Les
résultats de cette étude montrent bien l’intérêt de l’investis-
sement en temps et en personnel nécessaire à la réalisation de Références
ces contrôles. Le contrôle de la PDA réalisée par la pharmacie, [1] Loi no 97-60 du 24 janvier 1997 tendant, dans l’attente du vote
qui répond au plan d’action issu de la cartographie des risques de la loi instituant une prestation d’autonomie pour les per-
inhérents aux médicaments, est un contrôle aléatoire. L’étape sonnes âgées dépendantes, à mieux répondre aux besoins des
suivante consisterait à réaliser un contrôle systématique de personnes âgées par l’institution d’une prestation spécifique
tous les plateaux, mais cette étude a aussi permis d’évaluer dépendance. 1997 ; www.legifrance.gouv.fr [accès en date du
19/08/2012].
qu’un tel contrôle exhaustif demanderait deux heures pour un [2] Ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Outil
service de 40 lits. C’est pourquoi, nous n’avons pas encore d’autoévaluation – Améliorer la qualité en EHPAD; 2000 [accès
réussi à l’étendre. Un contrôle aléatoire permet de maintenir en date du 15/04/2013]http://www.social-sante.gouv.fr.
une sensibilisation et une attention particulière sur l’activité. [3] Loi no 2002-2 du 02 janvier 2002 rénovant l’action sociale et
D’autres projets en cours dans la PUI ont pour objectif de médicosociale. 2002 ; www.legifrance.gouv.fr [accès en date
du 15/04/2013].
dégager du temps qui sera réinvesti pour partie dans ce [4] Direction générale de l’action sociale. Démarche qualité –
contrôle. Évaluation interne dans un établissement ou service médico-
En ce qui concerne l’administration, elle a bien sûr été sécu- social ou social et recours à un prestataire; 2004 [accès en date
risée par le plan de soins informatisés et la traçabilité du 15/04/2013]http://www.social-sante.gouv.fr.
associée ; mais la dispensation nominative étant réalisée [5] Conseil national de l’évaluation sociale et médicosociale. L’éva-
luation interne – Guide pour les établissements et services
de manière hebdomadaire, les infirmières doivent rester vigi- sociaux et médicosociaux; 2006 [accès en date du 15/04/
lantes à une éventuelle modification de prescription qui a pu 2013]http://www.anesm.sante.gouv.fr.
survenir après la PDA. L’ultime contrôle infirmier juste avant [6] Circulaire no 2006-447 du 17 octobre 2006 relative à la campagne
l’administration doit minimiser ce risque d’erreur. budgétaire pour l’année 2006 dans les établissements et ser-
Enfin, conformément au décret du 6 avril 2011 [13] et à la vices médicosociaux et sanitaires accueillant des personnes
âgées. 2006 ; www.legifrance.gouv.fr [accès en date du 15/
circulaire du 14 février 2012 [14], pour mettre à jour le système 04/2013].
documentaire relatif à l’assurance qualité de la prise en charge [7] Décret du 15 mai 2007 fixant le contenu du cahier des charges
médicamenteuse, les procédures se rapportant au circuit du pour l’évaluation des activités et de la qualité des prestations
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des établissements et services sociaux et médicosociaux. de la prise en charge médicamenteuse dans les établissements
2007 ; www.legifrance.gouv.fr [accès en date du 15/04/2013]. de santé; 2012 [accès en date du 19/08/2012]http://www.legi-
[8] Loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la france.gouv.fr.
sécurité sociale pour 2007. 2006 ; www.legifrance.gouv.fr [15] Michel P, Minodier C, Lathelize M, et al. DREES. Étude
[accès en date du 15/04/2013]. ENEIS (Étude Nationale sur les Événements Indésirables graves
[9] Le Ministre de la santé et des solidarités. Lettre ministérielle du associés aux Soins dans les établissements de santé); 2010
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d’hébergement pour personnes âgées dépendantes; 2012 [accès 2009;28(2):97–102.
en date du 15/04/2013]http://www.anesm.sante. gouv.fr. [19] Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins.
[12] Décret no 2005-1023 du 24 août 2005 relatif au contrat de bon Prise en charge thérapeutique du patient hospitalisé–Docu-
usage des médicaments et des produits et prestations men- ment de travail; 2004 [accès en date du 19/08/2012]http://
tionné à l’article L162-22-7 du code de la sécurité sociale. 2005 ; www.has-sante.fr.
site internet: www.legifrance.gouv.fr [accès en date du 19/08/ [20] SYNPREFH. Pharmacie à usage intérieur et EHPAD. Fiche de
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[13] Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, la secrétaire [21] OMEDIT Haute Normandie. Recommandations régionales con-
d’État auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, cernant l’identification des médicaments jusqu’à l’administra-
chargée de la Santé. Arrêté du 6 avril 2011 relatif au manage- tion; 2012 [accès en date du 25/08/2012]http://www.omedit-
ment de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et hautenormandie.fr.
aux médicaments dans les établissements de santé; 2011 [accès [22] Lagrange F. Déconditionnement et stabilité des formes orales
en date du 19/08/2012]http://www.legifrance.gouv.fr. sèches : état des connaissances. Ann Pharm Clin 2010;68:332–
[14] Direction Générale de l’Offre de Soins. Circulaire no DGOS/PF2/ 58.
2012/72 du 14 février 2012 relative au management de la qualité
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