BULLETIN
DES
Kiawah awe UL ay
| =|
GRANDE BRETAGNE.Numero XI NOVEMURE 1445
SOMMAIRE
COUVERTURE maquette par Rare
ky
AVEG Nos ALLIES soviBTigues par Boris Kei
MON PREMIER VOL—MON DERNIER COMBAT
par Pierre Henri
NOUS AVIONS DES GAMARADES par LM.
TENTES OFFICIELS, GHTATIONS
CARELESS TAU pac X
LES TROIS ROBOTS fable par L.C. D.
LA VERITE 4UR LE ¥.W.1g0 par PHC.
GHRONIQUE DE L’ASPIRANT LA PRALINE. (x1)
par Joinville file
Les Lowxps—aTuTTGART parle Capitaine Barrault
Le courrier doit dtre adrexé au Service de Propagande
Btat-Major de I’Aic, 2° Bureau,
Queensberry Way, Londres,
(les euores et documents sont restiteés oprds witisation)AVEC NOS ALLIES SOVIETIQUES
Por BORIS KRINTTSKY
La Prise Orientale est deventie une région
soumise aux attaques des avions sovistiques &
court rayon d’action. Ceux-ci portent des coups
massifs aux lignes de communication ennemies
et aux forces terrestres et aériennes allemandes.
Le Commandement hitlérien a déplace ses
meilleures sunités aériennes vers les. frontitres
de In Pruste orientale, Ces unités comprennent
des groupes importants venus du. théatre
dopération ct aussi la fameuse escadrille
Molders quia pris part aux batailles aériennes
Le Général ext un homme
Je visage est doux avec Ja ligne de la bouche
fortement marquée. I est le plus jeune Calonel-
Général aviation. Fils d'un magon, il com-
mnenGa 88 Cantidre en 1992, en entrant & PReole
de pilotage doa i sortit’ avec son ‘brevet de
pilote de hombasdier. Agé aujourd'hui de
54. ns, il a neuf décorations,
I devint Hérosde !"Union Saviétiqueen 1939.
alors qu'il était encare un pilote ardinaire.
Parlant de Ia situation aérienne au-cessus de
and, blond, dont
‘aan
de Russie Blanche et qui ensuite fut envoyée en
Allemagne pour y ire teformée
Le fardeay principal des batailles aériennes
qui ont Tien audessus cue territoire ennemi
repose & présent sur les épaules des aviateurs
commandés par le Colonel-Général Timothy
hryukin, héros de Union Sovietiques. En
méms temps ces aviateurs continuent a
attaquer des objectift importants de In Prusse
Orientale ainsi que les forces. terrestres alle-
amandes qui Ianeent constamment des contre=
attagnes,
a fécocité dos bata
dle cette région sexp
importantes d’appareil
de is Prowcre
les aériennes aurdessus
jue par des concentrations
ennemis aux frontieves
wicniale » m’a déclaré Ie Général
cours dun interview; aujourhuiy,
ajor,
1
Pro
Ja Prusse orientale et de la région de l'Union
sovitique avoisinante, Khryukin dit que les Alles
mands font des efforis désespérés pout arracher a
Yaviation Ruse, Vinitiative qu'elle detent
fermement. Au moment of les troupes du
trofiéme front de Rusie Blanche commen-
cérent 4 se rapprocher du Niemen, les Alle-
mands engagérent de gtosses Formations
aériennes en action contre elles,
Au cours des récentes semaines, le nombre
appareils ennemis operant dans cette région,
a plus que doublé. Efleccuant une.mayenne de
4oo sorties par jour et jusqu’a 1.000 certains
jours, Tennemi s‘efforce d'affaablir par des
hombarelements la farce de Ia poussée sovidtique.
«Notre aviation d’ailleurs,» continue le
Général, cnon seulement déjouc ces. efforts
mais paralyse elle-méme de. son e6té, lesBimbardier D? Ate Miowshin—P Ee
communications importantesde lennemi touten.
étendlant considérablement son rayon d'action,
Nos bombardiers et nos Stormovike détruisent
les trains de troupes allemands, les convyois
inotorisés ct les colonnes de tanks, aidant ainsi
nos forces terrestres & repouser les contre-
attaques allemandes incessantes. Le 10 aotit, par
exemple, jour of Ics Allemands conire-
attaquérent fortement, nos aviateurs endom=
magerent quelques Go’ tanks fascistes et canons
auto-motears ct le jour suivant une division de
Stormoviks opérant aves une escorte de chas-
seurs effectia 420 sorties. Nos aviateurs
détruisent entre 20 ct 40 avions ennemis chaque
Jjoue. »
demandant si Pampleur des batailles.
aériennes qui ont liew 4 Theure setuclle au-
dessus de la Prusse orientale est comparable
A celle des fameuses batailles adriennes de
Stalingrad, gecteur que Khryukin commandait
alors, le général déclare qu'il ne pense pas que
les aviateurs allemands soient & "heure actuelle
capable dentreprendre une offensive adrienne
de Vampleur de celle qui accompagna [eur
offensive terrestre d'il y a deux ans ou méme
sulement un an,
« Laviation allemande a évé saignée A blane
sur le front russe,» dit le Général, Son développe-
ment technique est stationnaire et en outre elle
a perdu sa supériorité numérique. »
me Général Khryukin considere. que lee
aviateurs allemands cuxsmémes ont beaucoup
hhaissé dle valeur depuis Stalingrad. Au cours des
combats au-desus de cette. ville, les bom-
bardiers allemands effectuaient jusqu’A 13
passages au-dessus de Vabjectif au cours d’une
actaque, malgré la D.C.A. russe et les chassears,
alors qu’aujourd’hui les Junkers effectuent
rarement plus d'un pastage. Les avions de
chasse fascistes n'aceeptent le combatque quand
ik ont la supériorité numérique.
(Get dear de choses existe, d'aprés Khryukin
non seulement parce que TAllemagne, ayant
perdu la fleur de ses pilotes clans les batailles
pasiées est obligde deavoyer cn action des
aviateurs peu entraftes, mais aussi parce que
Vaviation soviétique et ses aviateurs ont de
leurs avions, de meilleures tactiques offen-
03 ct defensives et de meilleurs pilotes..
Ce dernier faeteur, c'est-a-dire le faeteur
homme, est avantage principal de Paviation
sovigtique, Waprés Khryukin, Et qui est mieuxqualific pour porter un jugement que le Colonel-
Général quia entrainé des aviateurs de la. classe
de Alelyakin et Lavrinenko, tous deux Héros de
l'Union Soviétique?
« L’importance numérique de notre aviation
a demandé Mentrainement d'tin grand nombre
aviateurs pendant la guerre. ®» Mais con
trairement aux nouveaux cadres d'aviateurs
allemands qui passent tris peu de temps dans
les écoles, nos jeunes hommes tegaivent us
enseignement complet et prolongé sur tous les
aspects des combats aériens. Ts prouvent leur
fougue déx qu’'ils sont engagés. Sans leur
courage et leur valeur, les victoires de aviation
soviétique n'auraient par été possibles, »
MON PREMIER VOL—
MON DERNIER COMBAT
Par PIERRE HENRT
20 novembre 1942
Lee hautes montagnes du Pays de Galles, &
demi noyées dans la brume défileat & droite et &
gauche de la voie ferrée,..
‘Nous avons passé Birmingham, Wolvere
hampton et Shrewsbury ensevelies dans la suic
Sans mot dice, Jacques et moi nous regardons
dun ocil indifférent défiter le paysage dé-
primant, lavé par une éternclle pluie fine.
Les villes minitres, sales et neurasthéniques,
rampant dans Ies valiées sont écrasées chacune
pat un nuage de fumée sale, ancrée aux maisons,
Si dense ct pesant que le vent qui souffle en
afales glacées ne peut les chaser.
Lcs passayers du compartiment observent
avec curigsilé nos uniformes francais, blew
marine awe boutons d'or,
Fiérement, sur notre poitrine brille Je
macaron de pilote de Armée de I'Air, ct au-
dessus de notre poche gauche les ailes de Ia
Rea soared ”
'y # quinze jours & peine, nous étions encore
deg ves plc an Royal Air Foree College,
4 Cranwell, trainant des manucls de navigi-
tion, des théories de tir et de gros cabiers de
notes.
Tout cela n'est plus qu'un souvenic. Dans
quelques heures peut ¢tre nous pilotcrons un
Spur, fanchissane alps le dernier écbelon qu
nous sépare de In grande arene du Ciel.
Quelques minites encare et nous arrivons
au Gr O.T.U.— pour un coursde conversion stsr
chasscur monoplace, avant de partirenestadeille,
Soudain Jacques se drese sur son sibge, et
colle le neg a ta vitee:
a Regarde Pierre, voila nos Spitfires! »
En effet le train, qui ralentit, longe un aéro-
drome, ct un rayon de soleil humide, réussissant
srcer la brume, révéle une vingtaine d'avions
alignés au bord de la piste gouelronnte...
2g novembre 1942
‘Le grand jour est arrivé!
Ui & neigé toute ta nuit et Paérodrome est
Sblouissant sous Te ciel bleu.
Dicu que ts vie est belle!
Jaspire A pleins poumons lair glace et je sens
sous mes pieds Je crissement de ln neige, douce
et dlastique comme un tapie d’Orient—éveillant
en moi bien des souvenirs... les premidres neiges
que je yois depuis si longtemps,
‘AA peine arrivé au. dispersal »—hutte ou lon
Wabeite entre les vols —je vois mon instructeut
m’attendane sur le seuil, sourire aux Revres.
« Flnw do ou feel? »
«0.4K, Su, repondis.je,
aisimuler mon émotion.
Well, let's have a try...» evil m'cmmena.
‘Toute la vie je me souviendrai de ma premiére
rencontre avec le Spitfire,
Avant d'enfiler le harnais du parachute je le
contemptal un instant—les lignes pures du
faselage, les ailes ellyptiques graciewses, le
moteur Rolls-Royce finement earené; un vrai
puesang, rack et redoutable,
“4 Taw hase got her for one hour. Good ick! >»
Ciel! une Tenre, soixante enivrantes minutes
maitne de ce bolide! .
Gonfisément je cherche a mie rappeler tous
les conscils et les directions de mon instructeur,
Tout semble ef confus dans ma téte.
Je m’atiache en tremblant, asujetts mon
calsque.
cherchant 4Tout étourdi par fa. masse d'instruments, cle
cadrans, de contacts, de manettes se pressant les
uns contre les attires-~ tous vitaux ct que le daigt
doit infailliblement opérer au moment exact—
Je passe en revue le « rnckfié dill 9:
“Hiélice au petit pas, fletners de compensa~
tion des gouvernes en position de décollage,
(flaps (volets) remontés, pression dans les freins
ct dans le systéme pnenmatique, reservoirs
d'essence*pleins, train d'atterrissage verrouillé,
radiateur ouvert, ete
“Tout est pret. Le mécano referme la porte sur
moi, et je suis emprisonné dans ce monstre de
métal que je dois dominer
‘Un dernier coup d'ceuil...
4 All clear CONTACT! »
Je manipule fébrilement les pompes & main et
et boutons du démarreur. 1hélice commence &
tourner Fentement, et soudain, avec un bruit de
tonnerre le moteur démarre. Les pots d’échappe-
ment vomiscent de longues flammes blewatres
enveloppées de furmée noire tendis que lavion
commence & vibrer comme une chaudiére s0u8
pression,
Les cales enlevées, jfouvre en grand, le
radiateur, et avec prudence je roule jusqu'a la
iste de’ départ déblayée par les chasse-ncige,
Sire cobe ca in blancheur bore poyaege,
Mon cceur bat ase briser. J'avale ma salive,
Daisse mon siége, et d'une main moite malaré le
froid, lentement fouvre: les gas...
Mon Dernier Combat
2 juillet 1944
‘Louk oul, Pierre, pripare to break part.»
Famorce un Léger virage & gaucho, et Ievant
les yeux je vois une masse solide de quarante
chasscurs allemands ¢merger des nuages mille
métres au-dessus de nous. On ne peut encore les
identifier surement —Messerschmitt 105 ou
Focke-Wulf 190—mais une chose ext certaine, cr
sont des boches. La fagon dont ils valent, ces:
bartements d'aile nerveux et inquiets, leur
formation...
‘Une bouffée grisante monte & la tte et ma
main tremble tellement que je m’y reprends &
deus fois pour enlever a se.curité de mes canons.
Liinstince méeanisé par le long entrainement
feprend son controle rapidement—je resserre ma
ceinture de sureié, me recroqueville et remonce,
mes pieds sur le palonnier de combat
Leexcitation sinfiltre dans les muscles par
saccades, accroche & la gorge. La machine est
sous pression, toutes les appréhensions s'en-
volent, Les doigts vibrent en harmonie avec les
commandes et les pulsations du moteur
frémissent dans les os.
Je commence & monter en spirale.
‘Attention! les quinze premiers boches lachent
leurs réservoirs supplémentaines, se déploient en
éventail et piquent vers nous
« Break port, climbing
Pleins gazs, 3.000 tour minute, nous faisons
dace 4 Pavalanche.
Ge sont des Focke-Wulls 199!
Mon Spitfire monte & 45 degrés, accroché &
Mhélice. J'intercepte au passage le premier
‘groupe qili pique en file indienne sur la section
de Frank. Je réussis A tirer une rafale au chef de
la patroaille boche dont Vaile s‘illumine
dPexplosions et trois ou quatre bouffées de fumnée
blanche s'effilochont dans le sillage du 190,
Deux Focke-Wulls « long-nez > exéeutent une
serrée fontale, et Tes traceuses de leurs
Mausers MG151-20mm, projettent de longs
tentacules brillanes qui ondulent elans Pair et se
recourbent en coup de fowet sous mon fuselage.
eommence i tourbillonner, écartelé
x noire...
Les images ct les impressions deviennent
incohéventes, se siperposent en désordre dans
la mémoire...
Voila. un autre Focke-Wull, II tourne, ses
croix noires et son eapot sont soulignés de jaune,
le cockpit aceroche le soleil. TI bat des ales, i
doit lut aussi chercher un adversaire. Je come
mence a Tencadrer daes le colimateur, je vais
ouvrir le feu—nan, pas encore, patience, hors de
jortée. [Lm'a va, renversea droite et toune see,
ux filets blanes de condensation apparaiseent
au bout de ses alles. Ilamoree une chandelle, et
droit sans le ciel, comme un eierge, il passe sur
le dos avee une telle violence que Vinertie
continue A ponsier son ventre brillant vers le
soleil malgee les commandes braqudes a fond...
Entin, 4 portée!
‘Mon ‘pouice éerase La’ détente et les canons
secauent les ailes de non Spitfire comrme une
tempéte. D'un coup de manehe je fais glisser la
motche luminewse du colimatcur au travers du
boche, au travers de son hélice qui brasse Pair
Jentement comme un moulin A vent
pathétique.. :
‘Je suis maintenant si prés du Focke-Wulf que
tous les détails sautent aux yeux. C'est un des
tout récente « longenez > aver mateur Daimler=
Benz.
Je distingue eléja tes petites flames blewes des
pow d'échappement Ja trainée oxidée par les
gaz briilants le long de son fuselage, Son. dos
est vert émeraude ct son ventre brillant comme
ces perches vornces que je péchais jadis dans
la Mayenne.‘Liimage soudain s'ébranle, se désinttgee. Le
cockpit brillant vole en élite. Les obus de
20 mm. entrent, déchirent, remontent vers le
moteur dans une danse tortelle d'explosions
et Cétincelles qui sautillent sur Valuminium.
Soudain c'est 'éraption de fammes, dépaisse
fumée noire tratnant des grumeaux incan-
descents...
Je fats maintenant pression de (ut men corps
sur les commandes pour éviter cet enfery et
Venvolée de mon Spitfire-dans le ciel ne liiise
quiune dernicre vision du Focke-Wulf dis-
paraisant, TA cn bas comene une comite en
convulsion vess le suaire de nuages. qui eouvte
le canal de POre.
NOUS AVIONS DES CAMARADES
Parl.
Novs venons de rencontrer
quelques uns des parackmistes,
ayant été en action en Bre
depuis le jour de Vinvasion, UL
nous a été permis, d'avoir quel-
ques données. sur certains de
Tours exploits et de leurs
aventures.
ls furent témoins clatrociteés,
qui jusqu’alors semblaient re=
lever d'une littérature de prope
gande: exagérés; les hommes que
nous avons rencontrés, sont des
=ns aux paroles sobtes, et les
fia lsids soot ls ec oe
avons jugés bon de les noter
plement, comme ils nous
furent canis, il n’était point
nécestaire de broder pour faire
resortit It eruauté avec laquelle
les Allemands ont agi contre lex
parachutistes frangais, alllés et
les, Patriates,
Ges quelques lignes né_ re
présentent qu'une infime part de
ce qui s'est pase ct plus tard
lorsqute tousles documents ausont
fé produits, le monde restera
horrafié devant ce qu'aura fait Allemand, et
i, bouleversé, devant le courage et initiative
par une poignée d’hommes, aidés par
ples gens de chez nous, hommes, femmes,
enfants
1) Des le D-Day des groupes furent para~
chutés avec des missions de sabotage, en vue de
coupet les communications avec la Normandie,
etempécher les divisions allemandes, sr trouvant
cn Bretagne, de venir renforcer le front du
Beach-Head
‘Ges missions fuurent couronnées de suceas.
Be
2) D’autres groupes furent parachutes, a
pour objet Porganisation de bases. le contact
aver les groupes de la Résistance, leur armenent
ce leur cnendremient
Ces groupes eurent A supporter la réserion
cunemic, et furent attaqués en force & plusieurs
cs.
lls eurent Uhonneur dangereux de maintenir
en Bretagne les divisions. allemandes, dont
quelques unes étaient des Unites d’élite para-
chutistes, Geei fue fait jusqu’é Varrivée des
troupes ameéricaines.L'appui de la population bretonne fut tres
efficace; un rapport britannique dit: « Nous
ns sans doute que la Bretagne était ne des
provinces le plus imbues des idées de Resistance,
Imais nowt ne nous doutions pas, que nos
parachutistes entreraient en contact dé leur
arrivée, avec une force réguligrement organisée,
qui était A méme d’entrer an combat le jour
voulu >.
‘On peut dire que Ies commmnications ont été
coupérs entre la Bretagne et le reste de la
France dés le début des operations
Les troupes ennemies a
4 division Ekennes, dex Geant: deka
A Touest de Rennes, 95 D.I.A Vannes, 265
Lorient, 3 Division Paratrop Région de Cashai,
353 DiI. A Merlais, 943 D.L au N.O. de Brest,
206 Dil. région de St, Bricuc-Guingamp.
Parackutage du 7.au 8 juin, pour la premi¢re
partic de la mission, (Coupure des com-
fnunications)—Missions réussies
Parachutage le 5 juin pour la deuiéme partie
de Ts mision, (Récrutement, armement organ
sation des éléments de la Résistance.) Deux
bases sont organises
La promiére entre Vannes et Ploermel,
‘Dn Contin”
xitme A Fest de Gallac ot 8.0, de
amp. Chef, Lt, D., avec comme
second Lt, B.
i oroure: Incidents: Le Lt. M. est para-
chuté par erreur dans un camp allemand, ¢
hommes sont capturés out tis. Le Licurenant
M, avec le reste du détachement parvient &
séchapper et a rejoindre son second, Lt. D., qui
4 pu commencer son organisation de Base.
2° GROUPE. Parachutaze avec suceés. Position
incommeds, Patrouilles ennemies de mut
Préscnce encourageante de prs de 2000
Partisans, Des renforts sont enyoyés; sous les
ordres du capitaine 1.—enssi qu'un autre sdus
les ordres du S/Leader 5,
ation incertaine par suite de action
cnnemie, La Base dete are changée de place.
Liennemi en force de 2000, attaque ct est
dispersé,
Le Cdk. B. (blesé en Tunisie, amputé d'un
bras}, qui est en commande des parachutisies,
envoit Ie Lt, D., pour contacter autre groupe,
afin de les réorganiser dans tine Base nouvelle,
Un Bataillon de F.T.P. (Francs Tircurs et
Partisans) et un de F.F.L, sont contactés, armés
et équipés, avee bases prés de Croisty et de
Malvoisin, ainsi que pré: de Faouet et de
Gueméné.
Un autre bataillon FFI. est équipé dans la
sfgion §.0. de Rovtsenee
ificultés assez grandes—de grandes. dis
tances devaient étre pareourues.
Lennemi devient de plus en plus nerveux;
des embuscades sont tendues, et de nombreux
combats de groupes ont lieu,
Des renforts sont parnehutés sous les orcres
du Capitaine P.S., suivis d’autres, sous les ordres
du Cat. BE, cnmuite d'autres avec comme chef le
Tt. G. ot enn un fet Ral aver PAspnant‘Toutes ces opérations de parachutage ont
attiré petit A petit V'attention ennemie, et Is
situation devient assex précaire.
Le bombardement demandé d'un O.P,
ennemi est exécuté avec succes par Vaviation
britannique et des renforts avec mitrailleuses,
canons ct jeeps sont expédiés sous les ordres st
Sit dela C.
Le Groupe est alors attaqué en forer le 18
par g vagues euccessives.
‘A Ia fin de In journée, 560 morts ennemis
jonchaient le terrain: les nbtzes, parachutistes et
partisans, perdaient 290 morts au disparus, et &
court de munitions durent se disperser dans Ia
nuit emportant leuts bléssés et une bonne partie
de leur ravitaillement.
Laradiodu Commandant
B. devient ators slencius,
ndant 5 jours....
Big coe ate happen
les ordres du Major C. E.,
avec le Lt F., est envoyt et
prend contact avec le Cat. B.
De nouveaux bataillons de
partisans sont formes et des
contacts sont effectués avec
un certain nombre de chef
dela Resistance, un nombre
appréciable de partisans est
disponible pour étre armé et
organi.
Voici Vextraic d'un récit
une des opérations de
sabotage:
Tlese décidé de faive saurer
Penteée dun tunnel prés de
St. Marcel, situé au Sud de
Rennes ct ensuite de faire dérailler un teain &
Pintérieur de ce tunnel en Je faisant s'écraser aur
les décombres produits par l'attentat.
Le programme demande une ecardination
exacté, entre lexplosion ct Facrivée du train.
Des. cheminots sont contactés et une loca-
motive avec un tender se tient sous pression dans
Jes environs du tunnel, Nos paraehntistes ont en
A acheter des vélos, pour permetire aux
cheminots de retourner chez eux.
L'opération est trés délicate, ’approche ¢iant
difficile avec sentinelles aux deux extrémités du.
tunnel, sur la voie et en haut de la route,
Liaffaire se fait & midi, afin de profiter de
There de déjeuner, ce dernier tient les Alle-
mands éloignés de leur poste. Le déblai est & pic
et il est nécessaire de descendre aver une corde
pour atteindre la voie.
Lea parachutistes, qui ont aves eux un
patriote voient & l'autre bout du tunnel se pros
filer Jes ombres des sentinelles allemandes, ils
placent leurs charges dexplasifs et remontent
sans avoir attiré attention de Vennemi
Lesplosion est déclenchée... dant un bruit
infernal les rails sont tordus, les traverses, les
pierres, gont projetées i une hauteur prodi
gicuse. Nos parachutistes doivent se. protége
Contre tous e@s débris qui rétombent
Le S/Lt. C.,. qui commande l'expédition avait
sussi décidé pour plus de sécurité de faire sauter
tune autre portion de la voie A une centitine de
tres.
Dé que la charge saute, Jes Allemands
accorent et tinent dans tous les sens comme des
fous; dans une ¥raie panique.
Entendant le bruit, les
cheminois ont. laneé ‘leur
locomotive, sautant dés que
la vitesse stest_accélérée...
Tes Allemands & Ventrée dua
tunnel se déménent, agitant
des signaux mais la loco-
motive sengouffre A Fin
térieur avec une force telle,
qu'elle franchit lex décom-
Ibes, passe au traverset vient
fort heureusement eulbuter
gu deuxiéme point ming,
Elle y testera pendante, le
noz cn bas, pindant des
Par un hasird heureux,
pour le sacs de Popéree
tion, un train allemand de
Ja D.GA, cst arrivéauméme
fnstant, #1 croise la locoma-
tive folle et vient s'écraser
sur les décombees dans un enchevétrement tel,
qu'il faudea plusieurs jours pour découper les
débris au chalumeau.
Get exploit s'est répété de nombreuses autres
fois, Yennemi ne pouvant phis compter sur ses
lignes de communications se venge alars de la,
manire la plus atrove.
‘A Locqueming, dex exdavres de partisans
seront découverts avec des lambeanx de chair
asrachés.
Le Lt. F., prisonnier, en uniforme est fssillé,
On retrouvera plus card ses papiers sur un
prisonniet allemand, Lé eorps du parachutiste
F. est retrouvé les yeux arrachés
Le S/Lt, Lh, G., le parachutiste F, prisonniers,
sont fusillés. Un patriate est retrouvé, le créine
éoras.
Le parachutiste V. est brOlé vivant dans une
ferme oft des Allemands ont encerclé. 30
autres parachutistes prisonniers,Le S/Chef Y, avec trols autres parachutistes
sont arcaqiés alors qu'ils se trouvent en Jeep.
‘Le conducteur et ¥. sont tuds. La voiture ¥a au
Yoss’s et Jes sAllemands devétant les deux tues,
‘acerochent les corps dlerriére la Jeep, les trainant
pendant des kilométres,
Le Caporal chef Ret le parachutiste B, sont
faits prisonnicrs, alors quils sont dans um
camion. Les Allemands les ligotent et les
Madaine
eamménent 8 Vintérieur du véhicule, sous la
garde d'une sentinelle
‘A leur tour, les Allemands tambent dans une
embuseade des EFL, la sentinelle_allemande
égorge alors au coutean les deus prisonniors et
se suicide ensuite
La sour du: Capitaine de L. des BP.L., est
torturée par la Gestapo, les seins brilés avec des
cigarettes.
"A Plouerlin (Morbihan), une famille de huit
peor, accusée d'avoir aidé nos hormipes, e3t
husillée, Des enfants furent crucifiés, clouds sux
portes.
‘Ces faits ne sont qu'une faible partie des
crimes commis par les Allemands ¢t des dossiers
dnormes ont pu étre reconstitués, cout pare
ticuligrement par le doctcur M. de Rennes, qui
fae chargé par la Gestapo de soigner les
victimes.
Nous avons era bon, d’éerire tout ceci: il y
fa des amis & venger... & nc pas oublie
Nos parachutistes furent partout aidés géné-
yeusement, par la population locale, méme
pendant [a période Ia plus critique, alors
Gwingrieurs en nombre, ils eurent: fréquem=
ment & se cacher.
‘Leur venuc dans une ferme était souvent pour
Thabitant une cause d'efftoi, le présage des plus
erriblesreprésailles, Une dénanciation, et
Célait ‘incendie de ta ferme, les tortures, une
mort atroce pour la famille, mais, jamais Pabri
et Faide ne furent refusés.
Un soir, venant dans une ferme, nos hommes
demandent un volontaire devant servir dagent
de liaon, Tl y a Inuit enfants, fillettes et
garcons, dang cette famille; i 'y cut hit
ints de Maison...
‘Déja tout ceci semble un peu du passé, vous
soavenea-vous peutétre, iy a quelques
semaines? Leg journaux Tondoniens donnaient
dans leurs colonnes l'histoire de madame X...
‘ais Breton. Son visage était si bien un
visage de France!
Nous venons d'avoir de ses nouvelles... De
nouveau présdeses trois enfants, prés de son mari
fchappé de la Gestapo, avec fa méme foi qui
Panimait dans le maquis, elle rccommence 4
refaire son foyer détruit.TEXTES OFFICIELS
ORDRE DE NOMINATION No. 298
Par Ordre 298 du Général de Division
Adrienne, Chef d'Etat-Major Général Adjoint
de l'Armée de I'Air, Commandant les Forces
Aériennies Frangaises en Grande-Bretagne, some
nomimés & compter du 1° septembre in4g les
Sous Ovficiers dont les nome eaivents
ACTIVE
Aw Grade dAdjudantsChef
T. Corps pu Personner Navioant
Radias-Navigents, les Adjudants
Bozec, Pierre G.Brjo5
Philippe, Albert GB, 2/25
Observateur, V'Adjudant
Rion, Gilbert Det, Ecole RAF.
Mécanivien Navigant, VAdjudant
Madaule, Jean G.B, 1/2
TL, Gores ov Personse., Mucasicann,
Mécaniciens: Avion, tes. Adjucants
Gossot, Lucien
Dupire, Alexandre
Le Gall, André
Chenu, ‘Lueien G.G, «lle de
France »
Hemon, Gabriel G.B, 9/03
Gauthice, Ose G.G. 1/2
Mafayoux, Jean Dét. Boole RAE.
IIT. Cores pu Pensoxxer. Service Grvemat.
Diagon, Louis GG. 1/2
Aw Grade €°Adjudant
1. Corps pv PERSONNEL NAWIGANT
Pilotes, les Sergents-Chefs
Weber, Pierre Groupement Renfie
Ko. 6
Bisgambiglia, Jean G.B. 1/25
Hourier, Louis Groupe « Lorraine »
Dubois, Stephane GC, a Me de
France’»
9
Mitroitieur, te Sergent-Chet
Perrier, Jean Groupe # Lorraine »
Raadios-Navigants, les Sergents-Chefs
‘Quesnel, Em ‘Det. Eeole RAP.
Bazimon, Georecs —-Dét, Reole RAF,
Coqueran, Jules G.B. 1/95
Mécaniciens Volants, les Sergents-Chhefs
Puthier, Jean 3B, 1!
Tiereet, Jean
Mécaniciens Avion, le
Sellier, Robert
Coumere, Lucien
Neaumet, Arch
Aquaviva, Jean
Mécanicion Btectricien, Ye 8
Le Brohetice, Jean 2)23
TIL. Gonrs ou Peasonwen Srevice GeNural,
Lees Sergents-Chefi
Lalfont, Francis Dét, Eeole RAR,
Fleck, André DE. Keole RAF.
Brouseau, Raoul GA No.2
INPANTERIE DE L’AIR
Brecetes Pavachatistes, les Sergents-Chels
‘Maury, Louis PBA.
Ravalee, Jean BIA
Aue grade de SergentsChaf
L, Corrs pu Prasonwen Naviaaxr
Pilbtas, les Serpents
Six, Andre De
Chevrier, Constant Det
Poitier, Roger GA.
Canni¢, Jean CA.
Argot, René Dé,
Bonnet, Francois Det. Beale RA
Mitsaifleurs, loa Sergents
Glesgerie, Albin
Wolf) Albert
Vaissade, Jean
Petitjean, Roger
GAN? 2Gueder, André GB. 1/95,
Burlet Jacques GB.
Biaggi, Dominique BG.
Framery, Henri
Radias-Navigants, les Sergents
Dujardin, Clovis Det. Ecole RAF.
Philippon, Yves
Lhomond, Gabriel
Bariteau, Albert
23
Dét, Ecole RAK.
Dét. Ecole RAF,
Il. Gonrs be Pensovt, Mecasnctxn
Meécaniciens Avion, les Sergent
‘Geant, Auguite GB. 1/25,
Caradec, Roger GG, « Cigognes »
Gullard, Jean Goan”
Berrier, Henri Dét. Ecole R.A.F,
Dien, Robert GB. 1/25,
Boullay, Georges GB. 1/25
Gemot, Pierre Det. Boole RAP.
Bousion, Raymond — Dét. Ecole IAF.
Bardon, Jean G.B. 1/25
‘Marchal, André GB. 3/23
Schalow, Georges GB. 2/25
Alexandre, René GB. 2j23
Marechal, Jean
Roweh, Jean
Rosi, Louis
Fruchard, Jean A, «Berry +
Bouchareiac, Pierre GAG «Berry +
Mécaniciens Armrment, Yes Sergents
«Berry
Guichard, Maurice GG. «Ile de
‘France »
Liotard, Edouard = G.B, 1/25
Portes, Claude GB. 1/25
Meécanieiens Equipement, les Sergents
aux, Emile G.G. « Alsace »
Dermineur, Joseph GB. 1/25
‘Ostermann, Louis Groupe 4 Lorraine »
Mécanicien Radio, le Sergent
Olives, René DétachementRenfore
Mécanicien Photo, le Sergent
‘Lafont, Léon GG.1)2
TIL, Cones ptt PensoxniL SERVICE GENERAL
Les Sergents
“Aerachequesn, René Dét. Boule RAP.
Desgranges Roger GB, 1/24
‘Nakache, Roland Dét, Ecole R:A-F.
INFANTERIE Dit ATR
‘Brevetés Parachutistes, les Sergents
‘Jeannot, Pierre 2 BLA
‘Valentin, Léon £BLa.
‘Suin, Armand a BLA,
Capelain, André 4° BLL
RESERVE
Pour le Grade d*Adjuidant-Chaf’
1. Corrs py Prrsowwnt, Mzcaicren
Mécanicien Avian, YAdjudant
Guyard, Raymond Groupe « Lorraine »
Pour le Grade d?Adjudant
TI. Corps ou Prnsowwes. Navicanr
Ie Sergent-Chef
‘Mitrailtexr
‘Tourne, Robert
Radio Navigant
‘Cloaree, Jean
Dét, Eoole RAP.
GB. 22g
II, Corrs pu Personwet, Mecamicies
Micanicien Avion, Te Sergent-Chef
Noblet, Raphacl Groupe « Lorraine »
TH, Conve pu Parsoxwer. Service Gusunan
les Sergents-Chefs
‘Van Hautte, Lucien G.C. alle de,
Doignies, Joxeph G.c. «lle de
'rance
Lefebvre, Louis GG. «ede
France »
IV. Inawrenm pe Lian
Brevetés: Parachutes, les Sergents
Le Vu, Louis 3 BLA
Vonlanthen, Oxo ”
Pour te Grade de SERGENT-CHEP
1. Cones ov Pensoxnet NaviGant
Pilots, le Sergent
D'Oliveira, René
Mitrailieurs, les Serients
Groupe « Lorraine »
Pace, Paul CAL No.2
facquemin, Edouard Det, Ecole RuALF.
vlechaly, Emile GB. 2)23
Bellon, Joel
Leconte, Georges Groupe « Lorraine »
Radios-Mitraillews, les Sergents
Ehrmann, Jean ‘Groupe « Lorraine »
Evrard, Armand ” ”
Observateur
Portton, Jean Groupe « Lorraine »
TT. Corrs pv Pensoxent, Mncantcaris
Mécanicien Avion, le Sergent
Ducorbier, René GG, aa
10Micanicien Eopipement, le Sergent
Ladure, René GC. ofa
IV. Ineawremre oe L'a
Brevetés: Parachutistes
Saint Arnaud
HL, Cones pu Pessomses, ot Sexvice Geeeat Montane, Charles
Ferre, Gilbert GB. No.1 Payen, Michel
Gauthier, Fernand GA. Ne. 2 Fisset, Louis
CITATIONS.
Bar to the DPC.
His Majesty the King approved the imme-
diate award of the Bar to the D.F.C. to the
following officer,
‘The citation reads as followst
24/8144. Conmanteat J. Mannice GUEDY, DS
«This officer continues. to display out
standing courage, initiative and devotion. to
duty. He has. taken part in numerous a
shipping strikes during which he has inflicted
severe damage to enemyships and minesweepers.
‘As Flight Commander bis cheerful confidence
and efficiency have done much to maintain the
‘high standard of morale in his crew. »
DFC.
His Majesty the King approved the imme-
diate award of the D.E.C. to the following
‘The citations read as follows:
24/6/44. Lieutenant Colonel M. GORRE,
« This afficer has completed 97 sorties against
targets in enemy occupied tersitory. In_June
to14. when leading a formation of aircr
detailed to sttack a target near Alencon;
accurate and heavy antiaircraft fire was en
countered. Lieutenant Colonel GORRM’s air-
craft sustained severe damage, Nevertheless,
this officer continued to lead the formation to
the target area and back to the coast. Liewtenant
Colonel GORRI'S cubstanding ‘abily ad
determination in the face of intense opposi-
tion have heen a source of inspiration 10 his
squadron, »
B44, SouseLieutenant P. H. CLOSTERMANN:
«This officer has displayed outstanding
courage and devotion to duty throughout his
operational career. He has destoyed at least
§ enemy aircraft and damaged other military
Shjectives. »
44. Capitaine RR, BONNET,
«On and August 1944, Capitaine BONNET
‘was pilot and captain of an aircraft detailed to
atiadsa target in the Forét de Nicppe: Intense
and accurate anti-aircraft fire was cneountered,
but despite extensive damage sustained co his
aircraft, this officer continued his mission and
bombed. his target successfully. »
A VOrpre pr 14 Divistoy ADRIENNE
Ondre Na, 246(¢)
Licatendnt ROCHETTE, du Groupe «Lorraine »
‘Sous-Lieutonant CLEMENT
w-bieutenant LE MOALIGOU
Souse.iewtenant NA'TIVEL
‘SourLiewtenant PERRIER
Sous-Lieulenart SOMMER
Aspirant BERNARD
“Aspirant FORTIN e
A VOxoxe pe La Divinos Aniinnne,
‘Ordre No. 247(1)
Lieutenant AVON du Groupe « Cigognes »
ieutenant CARPENTIER
Sergent-Chef DEBROT
Sergent-Chef KERGUELEN |)
Sergent ROBARDEY ”
AWOnore pe 1a Division Annies:
Ordre No, 248(1)
Hieutenant KEROURIO. du Groupe « Berry »
AVOunne px ta Divitoy Arrinxmn,
Ordre No. 249(2)
Capitaine MARCHBLIDON
du Groupe « Cigognes»
iewlenant CARCOPENO
Hivwtenant SOUVIAT
Lieutenant TANGUYLieutenant TRULLA — du Groupe « Cigognes »
Sergrn-Chef MAZO* ee
AW Ospae DE LA Drvston Arerenne
Ordre No. 250(1)
Adfiudavet SOULAT
Sergentsthef CALLEOT
Sergent-Chef CORNEMENT 3,
erpentsChef HOURIES
Sergent-Chef VANNIER
Sergent ARNAUD
Sergont-Chef fABPRE
ergent-Chef PIERRE.
Sergent GRECOURT
Sergent MARTIN. ”
Sergent d' OLIVEIRA 5
A VORDRE br ta Division ABRinSNE
‘Ordre Neo. 951 (1)
Hicatenant BOISOT du Groupe « Cigognes »
Lieutenant MUZARD x
AVOxeae DPA Divison AMRIESNE
Ordre No: 252
Aifudont-Chef GUTLLOUX
du Groupe « Lorraine »
Sorgent-Chef BRODIEZ, fi
Sergent MARS s a”
AV Orpt br La Divistow Aznmssy
Ordre No. 253(2)
Sergent-Cihef MOLLARD, du Groupe «Lorraine »
Sergent BROWNE = s
Sergent J -
Sergent M BALE BRUN
Serpent sh
AL
‘du Groupe « Lorraine »
tit
"ORDRE Dk LA Divistox ABRIENNE
Grtire No. 254
Capitaine SOURFLET du Groupe « Lorraine »
Liectenant CITROEN ee
Lieutenant SLAMMAND ze
Sinus-Liewtenant NAVARRE yy
Sergent THEUMEA ae
ALOapné nk 2a Division AnRresxe
Orsdee No. 2552)
Lieutenant DUPUTS "du Groupe « Lorraine »
Sious-Lirwlenast LE BIEN
SouseFiewienant LENEINDRE
ROCOUEMONT
NET
‘Adjudent DUMONT
SergentGlef DUG
Srey HALLBOUEN
(RETTE
Sergent EREMAN
Sergent JUHANT du Groupe « Lorraine»
Sergent KAINURU << e
Sergent NEY ” *
Sergent PRIOR a on
AVOnpae be La Drviiox Axum
Ordre No. ae (ay
Capitaine GAROT. Sroupe « Lorraine »
Adjudant LUINEAUD ” ”
A V'Orpre pr ta Diviston Agninxne
‘Ordre No. 257
Capitaine DREYFUS — du Groupe « Loreaine »
Lieutenant BALLALRE om
Dieatenant LAMBERMONT — 3 y
Adjudant-Chef SCHAAL e 4
‘srgewthef ARDOULN # OF
Sergent.thef GUMLLOU oes
‘eraent-Chef MEUNIER OF
Sergent-Gief PERRIER - om
Sergent DIOT g
Sergent FUHANT.
‘Sergent MOREAU “i
Sergent POR TRON
“A 'Onbar pe LA Briape Aektexne
Ordre No, 358
Sergent BOUCHARD — du Groupe « Lorraine »
A r'Oapee DE La Division AERIENNE
Ordre No. 259(1)
Ainstenont RAOUL DUVAL
du Groupe «Alsace »
Sousedieutenant BORNE ee
Sous-Licutenant DE VERNEILE .,
Sous-Lieutenant PARENT
Aspirant GUINAMARD
Adjudant DES COURTIS.
‘Adpulent FOISSAC
Sergent DAVIES -
‘Sergent DABOS: 2
AWOQapre bi ta Divas AERIMEE
‘Ordre No, 260{1)
‘Sous-Lieutenant LEPLANG
‘du Groupe « He de « France »
Sergent TROUILLET ”
A WOnpns pe ia DIVisON AERIENYE
Ortire No, 26t(3)
Seagent-Ghef ROSA
‘du Groupe «Ile de France »
AWVOupae pe LA Divison Arniense
Ordre No. 262
Capiteine OSMANVILLE
du Groupe « Tle de France »
Liautonant BRISDOUX GALLONE D'ISTREA
du Groupe « Ile de France »
Sous-Lisutenont LEPAGE
Adjudant-Chef HUIN
Sergent DE REYNAL
19A L’Ornpre pe 1a Divestox Arrtenne.
Ordre No, 263(1)
Adjudant-Gtef HUN, du: Groupe «Tle de
France »
Stigent TROVILLET, du Groupe 4 lle de
vrance »
A L’Orpae pe La Division Averenne.
Ordve No. 264(3)
Sergent-Chef TRAINEE, du Groupe « Cigognes »
Sergent ROSE
A L-Onpex DE 14 Division Arete.
Ondre No. 265(1)
Lieutenant BRUNSCHWIG, da Groupe #Alsace »
Lieutenant LAURENT
A LOrpRE DE LA Division Aurienne,
Ordre No. 267(2)
Capitaine JEPFREDO, du Grow
Aspirant MARCHAL
Sergent SMITHE
A VOsoxe pe 1a Division Ateenve
Ordye No, 268(1)
Capitaine GUIZARD, du Groupe # Berry »
Capitaine PERDRIZET
Eieutenant HARMEL
Lieutenant ROBVEILLE
‘Adjedant-Ghef VULLLEMAEN
‘Adjudant-Chef MAUREI
AL’Onnne ou La Divaiox Amuesse,
‘Ordre No. 271(1)
Lieutenant RELLOLN — du Groupe « Cigognes >»
« Lorraine »
A DOabar be L’AvIATION Dr BoMRARMEMET,
Ordre No. 272
Sous-Lieutenant MASQUELIER, du Growpe
« Lorraine »
Sergent MINGAM, du Groupe « Lorraine »
DE RETOUR,
A VOrper ve LA Division AERIENNE,
Ordre No, 274(3)
Capitaine OZANNE, du Groupe « Cigognes »
A L’Orpre pe ta Division AERTESNE.
Ordre No. 275(3)
Sous-Liewtenant BARDON DE SEGONZAC, da
Groupe « Cigognes »
Adjudant BOY, du Groupe « Cigagnes »
A L’Orpre pe ca Drvistow Ararenwe.,
Ordre No, 276(1)
Lietioumt CHAPRON, ha Groupe de Bambarde-
ment 1
Addudarits
ef ECKART, du Groupe de Bom-
hardement 1/25
Adjudant CHARLIE, du Groupe de Bombarde-
ment 1/25
Sng COBART, du Groupe de Bombarde-
ment 1)
Sou-Litatontnt VIEULES, du Groupe de Bom-
bardement 1/25
Sous-Liewenant VARLET, du Groupe de Bom
bardement 1/25
Adjudant CHARADKAL, du Groupe de Bom-
bardement
A L’Onpae pe L’aviarion pr CHASE,
Ordre No. 977
Adjudant RICHARD, — du Groupe « Cigognes »
SergontsChef ALLIGIER, du Groupe « Cigognes »
Arfjudant OURE, du Groupe «lle de France »
(0) Tikes w PAU
Ia transformation “ev
(Qn) Tranem 4 Putri Supésiure, gu dciders de
‘Vansforination eventuelle de ‘ex Citations en
ations & TOndre de f-Aviation de Bombardement.
utorisé Supérieure, qui décidera de
la (ruisformation cyentuelle de ‘ers. Citation em
‘Giations 4 T'Ohdre de I' Aviation de Cher
Sows-Liewtenant PARENT, Pierve: Porté disp:
Te 2.8.44, 0 dté cetrouve blessé et hospitalise
rgent-Chef FIGUIERE, Athert: Porté
2049 reerouné fe og ait em tate-
ment 4 I'hospice Général de Rouen,
Capitaine SASSARD: Porté dispara le 10 juillet
1944 est de retour en Grande-Bretagne depuis
le 11 septembre 1944.
Lieutenant GAUDON: Porié dispara te 14 a00¢
tgqq est de retour en Grande-Bretagne depuis
le 11 septembre 1444.
paru te
13CARELESS TALK (Authentique)
Pir
Note de ia rédacton
Un rapport du av" Buoeou ons communique
Pincident suivant, Prenex en ce ba praine!... (ene
nous, on n'a pas ts bien combrist)
LED » Day approche, Grandeannitt, « bags
panie », sweepstake, Les paris sone ouverts,
‘Les officiers de sécurité sont sur les dent...
« Don't carcless ‘alld... Don’t careless tah
. observatenr dans un
fameux squadron a Lair des'en f... prodigieuse-
ment, plongé dans Ia lecture pasionnante des
AMO deuxieme quinzaine de mai 1944.
Le téléphane sonne dans L’Officers Mess.
‘Lieril vague, le lieutenant G... suit le barman.
AN! chérie c'est toi? Comment
mon amour, Je voulais de tes
nouvelles...
— Je me porte trés bien—gonflé @ bloe— Aw
{hit Puisje venir paser ag heures cher ti?
= Alt pura viet fe oy ee
Tes... (cen) débarquent demain! (Gros soufir
ndain un grand « Click » da
et la communication est coupée!
Furienx de Minjustice du sort et de ta mau-
vaise organisation des P.T'T.,.. G... raceroche,
et Peeil A nouveau vague oi £3 Hlarame fagiti
de Tespoir venait de s’sllumer resourne s'ass00i
Vinge minutes se passent....
Le batman vient réveiller G,,,, dans sox
Fauteuil.
« Sorry, Sir, but the Group Captain wants to-
see you.
Pestant intérieurement, G... prend sa_cas-
gqstis ct xe dire nonchslament vers le Q.G,
c la station.
En rouic il est intereepté par le Security
Officer qui tut jette un sale coup deel tout en se
frottant les mains machiavéliquement...
«Venez avec moi. Le G.C. a deux mote
A vous dire.... evest grave!,.. Quel imprudent
‘vous faites! >...
Ht ae
Claquement de talons, salut impeccable.
Garde & vous!
tincephereacine...
B. sc dressc, les sourcils fronces.
Vécoutrur,
““Rompant le silence aretique, une épingle
tombe de la table faisant un vacarme effroyable,
— « Ah—vous voila! Je vous conseilie d'etre
franc—s‘est le scul moyen de vous em tier...
«Ne faites pas Pahurit Gest irbs grave,
fous pouver étre radié du PLN.!... dégradé!!!
fase 111
La température save vertigineusement. Le
G.G. devient cramoisi
expose!
«Nom d'un chien, Ne vous payer pas ma
tétel Vous saver trea bien de quo! il s'agit, Ces
choses. sont absolument impardonnables de la
fart ts membre un aque en stents
féme les plus petites indiscrétions sont & éviter
ces joursei A plus forte raison, La date du
débeciucment 1!
A qui téléphoniee vous half an haur ago?
- Tete de
Soudain il commence & comprendre et
éclate d'un rire: fou, inextinguible.
‘Le G.C, se cramponne & son buircau. L’officier
de sécurité prend une position stratégique prés
de la porte,
Le licutenant G.... comprenant que les
Svénements prennent une tournure dangereuse,
se décide, avalant sec, d’expliquer le quiproqua
— Well, you.asked for it, Sir! »
Et il explique.
Syncope du G.G,
Lofficier de sécurité qui n'a pas trés bien
compris raccompagne G,... au Mess,
Fin,
NB—Le Lieutenant G... est parti en per=
de 48 heures huit jours plus tard, le
aux levres...LES TROIS ROBOTS
Fable par L.G.D,
rare
SY % \
‘Trois robots cheminaient au-dessus de la Manche,
En vol de groupe, un beau dimanche.
« Désormais, clisait un, dans les airs nous régnons!
Détréné le pilote! A nous seuls nous gagnons * t
La bataille de Angleterre! »
Au méme instant, un Spit crachant comme un cratére,
Pique sur Ie trio... natre effronté robot
Explose en un éclair, la mer est son tombeau.
Les deux autres de fui Enfin ta eéte en vue!
«Vois done, dit le premier, pas la moindre bévue!
‘Nous marchions au compas, foin du navigatcur!»
Ge disant, le bavard qui fonce plein moteur
Apercoit devant lui les ballons de barrage,
Heurte un cable et s’écrase & vingt pas du rivage,
Sur Londres, plein d’orgueil, parvient le rescapé.
« Fréres, soyez venges! Car je saurai frapper
Le but au coeur de cette ville.
Pour moi le bombardier est un étre inutile! »
I1dit, passe Lambeth, les Communes, les Lads,
Et s'abime en un champ désert, Join dans le Nord,
«Trop tard je m'apercois, geint-il, qu'une cervelle
Nous cut tous préseryés d'une fin si cruelle! »
35;NOTE DE SERVICE
Les AVF, versent £5 au personne! militaire
qui se marie cn Clrande-Bretagne (Ofliciers
péricurs exelus)
Cette somme eet de £10 lorsque tes conjoints
foot tous denx partic du personnel militaire
frangais,
Un certificat de mariage est névessaire pour
la perception de cette somme. Il sera néclarmé
at le service des uuvees Sociales de Air &
PE.tat Civil de 'Etac-Mfajor-des Forces Aériennes
Frangaites en Grandetetagne of il doit ere
LA VERITE SUR LE FOCKE-WULF 190
Far PALE.
Klont dound [a dificulté @obtenir la recwe « Acconci de nos fowriy et Pindérdet indsciable
dd cel article, nowt avons traduit quelques passages gue nous reprodulsons aust gue [es croguis
ee da permission de Major Oliver Stewart redacteur en chef « Aeronautics
Il y a environ trois ans, un jeune pilote de
chasse anglais trés exité se rua vers son LO.
au retour dun «sweep
IL avait rencontré en combat un nouveau
type @avion possédant & preiitre vue de belles
performances sessemblant x un Curtiss 7
Liétude du film de combat qui suivie de-
montra qu'il sagizait non pas d'un Curtiss mais
dun nouvean type de chasseur allemand.
Gléait la premiére apparition en emnbat de
Focke Wulf.
Depuis lors, le FW-rgo a forré lepine dorsale
dela chasse allemande, provoquant bien des con
troverses au sujet de sa vraie valeur.
Considérablement modifié au cours des trots
i nées, le FWe1go se présente
sous ine demi douzatine de formes
el sons-typer
Le prototype avait une aile phis étroite et de
plus grande envergure un capotage de motear
NAA.GA, classique ctune couverture du poste de
pilotage transparente de forme arrondic sou
tenuc par des arceaux de métal, aii lieu du
moulage une piece de perspex employe
actucllement.
Te Focke-Wulf standard,
pul €quipe aujour-
a@’hui les escadrilles de la
wuitwatte, a une
wi
drive modifiée, plus large, des ailes plus courtes
et plus carrées, et le nouvean capotage A
refroidissement dirigé pour le moteur en étoile,
Le Focke-Wulf 1go est équip¢ d'un motcur
BMW-8or dont la puissance selon le sous-type
varie entre 1.200 et 1.500 CV.
Le FW-19a emporte, en plus de son armement
standard (4 canons de 20 mm et dewx mitrail-
Hewset 7 mim), hemes, des Tances fuer, des
réservorrs suppiémentaires ou mémedewx canons
extras pour mitraillage m sol.
‘Vers ‘la fin de Vannée dernitre vit nouveau
type de Focke-Wulf 190 a commence a faire
son apparition en combat—c'est Ie « long-nez »,
équipé dam moteur en ligne Daimler-Ben fog,
aver rudlivtenrs annulaives comme le Junkers
Le Focke-Wulf 199 est Ie premier chasseur a
moteur en éipile réellement fin, Sous certains
angles il est aumsi élaneé que le Me-t0g3 sous
d'autres ilsemble aussi ramassé que le Grumman
«Helleat », Il a toujours quand méme une
apparence gractcuse. (Comment certaines per
sonnes peuvent confondre Ie FW-190 avec
Pinforme « Thunderbolt »—Dicu seul le sait!)
comiat, la premiére chose qui étonne est
Vincroyable souplesse des _gauchissements. A.
pplus de goo milles a l'heure le FWeigo passe sur