You are on page 1of 28
BULLETIN DES Kiawah awe UL ay | =| GRANDE BRETAGNE. Numero XI NOVEMURE 1445 SOMMAIRE COUVERTURE maquette par Rare ky AVEG Nos ALLIES soviBTigues par Boris Kei MON PREMIER VOL—MON DERNIER COMBAT par Pierre Henri NOUS AVIONS DES GAMARADES par LM. TENTES OFFICIELS, GHTATIONS CARELESS TAU pac X LES TROIS ROBOTS fable par L.C. D. LA VERITE 4UR LE ¥.W.1g0 par PHC. GHRONIQUE DE L’ASPIRANT LA PRALINE. (x1) par Joinville file Les Lowxps—aTuTTGART parle Capitaine Barrault Le courrier doit dtre adrexé au Service de Propagande Btat-Major de I’Aic, 2° Bureau, Queensberry Way, Londres, (les euores et documents sont restiteés oprds witisation) AVEC NOS ALLIES SOVIETIQUES Por BORIS KRINTTSKY La Prise Orientale est deventie une région soumise aux attaques des avions sovistiques & court rayon d’action. Ceux-ci portent des coups massifs aux lignes de communication ennemies et aux forces terrestres et aériennes allemandes. Le Commandement hitlérien a déplace ses meilleures sunités aériennes vers les. frontitres de In Pruste orientale, Ces unités comprennent des groupes importants venus du. théatre dopération ct aussi la fameuse escadrille Molders quia pris part aux batailles aériennes Le Général ext un homme Je visage est doux avec Ja ligne de la bouche fortement marquée. I est le plus jeune Calonel- Général aviation. Fils d'un magon, il com- mnenGa 88 Cantidre en 1992, en entrant & PReole de pilotage doa i sortit’ avec son ‘brevet de pilote de hombasdier. Agé aujourd'hui de 54. ns, il a neuf décorations, I devint Hérosde !"Union Saviétiqueen 1939. alors qu'il était encare un pilote ardinaire. Parlant de Ia situation aérienne au-cessus de and, blond, dont ‘aan de Russie Blanche et qui ensuite fut envoyée en Allemagne pour y ire teformée Le fardeay principal des batailles aériennes qui ont Tien audessus cue territoire ennemi repose & présent sur les épaules des aviateurs commandés par le Colonel-Général Timothy hryukin, héros de Union Sovietiques. En méms temps ces aviateurs continuent a attaquer des objectift importants de In Prusse Orientale ainsi que les forces. terrestres alle- amandes qui Ianeent constamment des contre= attagnes, a fécocité dos bata dle cette région sexp importantes d’appareil de is Prowcre les aériennes aurdessus jue par des concentrations ennemis aux frontieves wicniale » m’a déclaré Ie Général cours dun interview; aujourhuiy, ajor, 1 Pro Ja Prusse orientale et de la région de l'Union sovitique avoisinante, Khryukin dit que les Alles mands font des efforis désespérés pout arracher a Yaviation Ruse, Vinitiative qu'elle detent fermement. Au moment of les troupes du trofiéme front de Rusie Blanche commen- cérent 4 se rapprocher du Niemen, les Alle- mands engagérent de gtosses Formations aériennes en action contre elles, Au cours des récentes semaines, le nombre appareils ennemis operant dans cette région, a plus que doublé. Efleccuant une.mayenne de 4oo sorties par jour et jusqu’a 1.000 certains jours, Tennemi s‘efforce d'affaablir par des hombarelements la farce de Ia poussée sovidtique. «Notre aviation d’ailleurs,» continue le Général, cnon seulement déjouc ces. efforts mais paralyse elle-méme de. son e6té, les Bimbardier D? Ate Miowshin—P Ee communications importantesde lennemi touten. étendlant considérablement son rayon d'action, Nos bombardiers et nos Stormovike détruisent les trains de troupes allemands, les convyois inotorisés ct les colonnes de tanks, aidant ainsi nos forces terrestres & repouser les contre- attaques allemandes incessantes. Le 10 aotit, par exemple, jour of Ics Allemands conire- attaquérent fortement, nos aviateurs endom= magerent quelques Go’ tanks fascistes et canons auto-motears ct le jour suivant une division de Stormoviks opérant aves une escorte de chas- seurs effectia 420 sorties. Nos aviateurs détruisent entre 20 ct 40 avions ennemis chaque Jjoue. » demandant si Pampleur des batailles. aériennes qui ont liew 4 Theure setuclle au- dessus de la Prusse orientale est comparable A celle des fameuses batailles adriennes de Stalingrad, gecteur que Khryukin commandait alors, le général déclare qu'il ne pense pas que les aviateurs allemands soient & "heure actuelle capable dentreprendre une offensive adrienne de Vampleur de celle qui accompagna [eur offensive terrestre d'il y a deux ans ou méme sulement un an, « Laviation allemande a évé saignée A blane sur le front russe,» dit le Général, Son développe- ment technique est stationnaire et en outre elle a perdu sa supériorité numérique. » me Général Khryukin considere. que lee aviateurs allemands cuxsmémes ont beaucoup hhaissé dle valeur depuis Stalingrad. Au cours des combats au-desus de cette. ville, les bom- bardiers allemands effectuaient jusqu’A 13 passages au-dessus de Vabjectif au cours d’une actaque, malgré la D.C.A. russe et les chassears, alors qu’aujourd’hui les Junkers effectuent rarement plus d'un pastage. Les avions de chasse fascistes n'aceeptent le combatque quand ik ont la supériorité numérique. (Get dear de choses existe, d'aprés Khryukin non seulement parce que TAllemagne, ayant perdu la fleur de ses pilotes clans les batailles pasiées est obligde deavoyer cn action des aviateurs peu entraftes, mais aussi parce que Vaviation soviétique et ses aviateurs ont de leurs avions, de meilleures tactiques offen- 03 ct defensives et de meilleurs pilotes.. Ce dernier faeteur, c'est-a-dire le faeteur homme, est avantage principal de Paviation sovigtique, Waprés Khryukin, Et qui est mieux qualific pour porter un jugement que le Colonel- Général quia entrainé des aviateurs de la. classe de Alelyakin et Lavrinenko, tous deux Héros de l'Union Soviétique? « L’importance numérique de notre aviation a demandé Mentrainement d'tin grand nombre aviateurs pendant la guerre. ®» Mais con trairement aux nouveaux cadres d'aviateurs allemands qui passent tris peu de temps dans les écoles, nos jeunes hommes tegaivent us enseignement complet et prolongé sur tous les aspects des combats aériens. Ts prouvent leur fougue déx qu’'ils sont engagés. Sans leur courage et leur valeur, les victoires de aviation soviétique n'auraient par été possibles, » MON PREMIER VOL— MON DERNIER COMBAT Par PIERRE HENRT 20 novembre 1942 Lee hautes montagnes du Pays de Galles, & demi noyées dans la brume défileat & droite et & gauche de la voie ferrée,.. ‘Nous avons passé Birmingham, Wolvere hampton et Shrewsbury ensevelies dans la suic Sans mot dice, Jacques et moi nous regardons dun ocil indifférent défiter le paysage dé- primant, lavé par une éternclle pluie fine. Les villes minitres, sales et neurasthéniques, rampant dans Ies valiées sont écrasées chacune pat un nuage de fumée sale, ancrée aux maisons, Si dense ct pesant que le vent qui souffle en afales glacées ne peut les chaser. Lcs passayers du compartiment observent avec curigsilé nos uniformes francais, blew marine awe boutons d'or, Fiérement, sur notre poitrine brille Je macaron de pilote de Armée de I'Air, ct au- dessus de notre poche gauche les ailes de Ia Rea soared ” 'y # quinze jours & peine, nous étions encore deg ves plc an Royal Air Foree College, 4 Cranwell, trainant des manucls de navigi- tion, des théories de tir et de gros cabiers de notes. Tout cela n'est plus qu'un souvenic. Dans quelques heures peut ¢tre nous pilotcrons un Spur, fanchissane alps le dernier écbelon qu nous sépare de In grande arene du Ciel. Quelques minites encare et nous arrivons au Gr O.T.U.— pour un coursde conversion stsr chasscur monoplace, avant de partirenestadeille, Soudain Jacques se drese sur son sibge, et colle le neg a ta vitee: a Regarde Pierre, voila nos Spitfires! » En effet le train, qui ralentit, longe un aéro- drome, ct un rayon de soleil humide, réussissant srcer la brume, révéle une vingtaine d'avions alignés au bord de la piste gouelronnte... 2g novembre 1942 ‘Le grand jour est arrivé! Ui & neigé toute ta nuit et Paérodrome est Sblouissant sous Te ciel bleu. Dicu que ts vie est belle! Jaspire A pleins poumons lair glace et je sens sous mes pieds Je crissement de ln neige, douce et dlastique comme un tapie d’Orient—éveillant en moi bien des souvenirs... les premidres neiges que je yois depuis si longtemps, ‘AA peine arrivé au. dispersal »—hutte ou lon Wabeite entre les vols —je vois mon instructeut m’attendane sur le seuil, sourire aux Revres. « Flnw do ou feel? » «0.4K, Su, repondis.je, aisimuler mon émotion. Well, let's have a try...» evil m'cmmena. ‘Toute la vie je me souviendrai de ma premiére rencontre avec le Spitfire, Avant d'enfiler le harnais du parachute je le contemptal un instant—les lignes pures du faselage, les ailes ellyptiques graciewses, le moteur Rolls-Royce finement earené; un vrai puesang, rack et redoutable, “4 Taw hase got her for one hour. Good ick! >» Ciel! une Tenre, soixante enivrantes minutes maitne de ce bolide! . Gonfisément je cherche a mie rappeler tous les conscils et les directions de mon instructeur, Tout semble ef confus dans ma téte. Je m’atiache en tremblant, asujetts mon calsque. cherchant 4 Tout étourdi par fa. masse d'instruments, cle cadrans, de contacts, de manettes se pressant les uns contre les attires-~ tous vitaux ct que le daigt doit infailliblement opérer au moment exact— Je passe en revue le « rnckfié dill 9: “Hiélice au petit pas, fletners de compensa~ tion des gouvernes en position de décollage, (flaps (volets) remontés, pression dans les freins ct dans le systéme pnenmatique, reservoirs d'essence*pleins, train d'atterrissage verrouillé, radiateur ouvert, ete “Tout est pret. Le mécano referme la porte sur moi, et je suis emprisonné dans ce monstre de métal que je dois dominer ‘Un dernier coup d'ceuil... 4 All clear CONTACT! » Je manipule fébrilement les pompes & main et et boutons du démarreur. 1hélice commence & tourner Fentement, et soudain, avec un bruit de tonnerre le moteur démarre. Les pots d’échappe- ment vomiscent de longues flammes blewatres enveloppées de furmée noire tendis que lavion commence & vibrer comme une chaudiére s0u8 pression, Les cales enlevées, jfouvre en grand, le radiateur, et avec prudence je roule jusqu'a la iste de’ départ déblayée par les chasse-ncige, Sire cobe ca in blancheur bore poyaege, Mon cceur bat ase briser. J'avale ma salive, Daisse mon siége, et d'une main moite malaré le froid, lentement fouvre: les gas... Mon Dernier Combat 2 juillet 1944 ‘Louk oul, Pierre, pripare to break part.» Famorce un Léger virage & gaucho, et Ievant les yeux je vois une masse solide de quarante chasscurs allemands ¢merger des nuages mille métres au-dessus de nous. On ne peut encore les identifier surement —Messerschmitt 105 ou Focke-Wulf 190—mais une chose ext certaine, cr sont des boches. La fagon dont ils valent, ces: bartements d'aile nerveux et inquiets, leur formation... ‘Une bouffée grisante monte & la tte et ma main tremble tellement que je m’y reprends & deus fois pour enlever a se.curité de mes canons. Liinstince méeanisé par le long entrainement feprend son controle rapidement—je resserre ma ceinture de sureié, me recroqueville et remonce, mes pieds sur le palonnier de combat Leexcitation sinfiltre dans les muscles par saccades, accroche & la gorge. La machine est sous pression, toutes les appréhensions s'en- volent, Les doigts vibrent en harmonie avec les commandes et les pulsations du moteur frémissent dans les os. Je commence & monter en spirale. ‘Attention! les quinze premiers boches lachent leurs réservoirs supplémentaines, se déploient en éventail et piquent vers nous « Break port, climbing Pleins gazs, 3.000 tour minute, nous faisons dace 4 Pavalanche. Ge sont des Focke-Wulls 199! Mon Spitfire monte & 45 degrés, accroché & Mhélice. J'intercepte au passage le premier ‘groupe qili pique en file indienne sur la section de Frank. Je réussis A tirer une rafale au chef de la patroaille boche dont Vaile s‘illumine dPexplosions et trois ou quatre bouffées de fumnée blanche s'effilochont dans le sillage du 190, Deux Focke-Wulls « long-nez > exéeutent une serrée fontale, et Tes traceuses de leurs Mausers MG151-20mm, projettent de longs tentacules brillanes qui ondulent elans Pair et se recourbent en coup de fowet sous mon fuselage. eommence i tourbillonner, écartelé x noire... Les images ct les impressions deviennent incohéventes, se siperposent en désordre dans la mémoire... Voila. un autre Focke-Wull, II tourne, ses croix noires et son eapot sont soulignés de jaune, le cockpit aceroche le soleil. TI bat des ales, i doit lut aussi chercher un adversaire. Je come mence a Tencadrer daes le colimateur, je vais ouvrir le feu—nan, pas encore, patience, hors de jortée. [Lm'a va, renversea droite et toune see, ux filets blanes de condensation apparaiseent au bout de ses alles. Ilamoree une chandelle, et droit sans le ciel, comme un eierge, il passe sur le dos avee une telle violence que Vinertie continue A ponsier son ventre brillant vers le soleil malgee les commandes braqudes a fond... Entin, 4 portée! ‘Mon ‘pouice éerase La’ détente et les canons secauent les ailes de non Spitfire comrme une tempéte. D'un coup de manehe je fais glisser la motche luminewse du colimatcur au travers du boche, au travers de son hélice qui brasse Pair Jentement comme un moulin A vent pathétique.. : ‘Je suis maintenant si prés du Focke-Wulf que tous les détails sautent aux yeux. C'est un des tout récente « longenez > aver mateur Daimler= Benz. Je distingue eléja tes petites flames blewes des pow d'échappement Ja trainée oxidée par les gaz briilants le long de son fuselage, Son. dos est vert émeraude ct son ventre brillant comme ces perches vornces que je péchais jadis dans la Mayenne. ‘Liimage soudain s'ébranle, se désinttgee. Le cockpit brillant vole en élite. Les obus de 20 mm. entrent, déchirent, remontent vers le moteur dans une danse tortelle d'explosions et Cétincelles qui sautillent sur Valuminium. Soudain c'est 'éraption de fammes, dépaisse fumée noire tratnant des grumeaux incan- descents... Je fats maintenant pression de (ut men corps sur les commandes pour éviter cet enfery et Venvolée de mon Spitfire-dans le ciel ne liiise quiune dernicre vision du Focke-Wulf dis- paraisant, TA cn bas comene une comite en convulsion vess le suaire de nuages. qui eouvte le canal de POre. NOUS AVIONS DES CAMARADES Parl. Novs venons de rencontrer quelques uns des parackmistes, ayant été en action en Bre depuis le jour de Vinvasion, UL nous a été permis, d'avoir quel- ques données. sur certains de Tours exploits et de leurs aventures. ls furent témoins clatrociteés, qui jusqu’alors semblaient re= lever d'une littérature de prope gande: exagérés; les hommes que nous avons rencontrés, sont des =ns aux paroles sobtes, et les fia lsids soot ls ec oe avons jugés bon de les noter plement, comme ils nous furent canis, il n’était point nécestaire de broder pour faire resortit It eruauté avec laquelle les Allemands ont agi contre lex parachutistes frangais, alllés et les, Patriates, Ges quelques lignes né_ re présentent qu'une infime part de ce qui s'est pase ct plus tard lorsqute tousles documents ausont fé produits, le monde restera horrafié devant ce qu'aura fait Allemand, et i, bouleversé, devant le courage et initiative par une poignée d’hommes, aidés par ples gens de chez nous, hommes, femmes, enfants 1) Des le D-Day des groupes furent para~ chutés avec des missions de sabotage, en vue de coupet les communications avec la Normandie, etempécher les divisions allemandes, sr trouvant cn Bretagne, de venir renforcer le front du Beach-Head ‘Ges missions fuurent couronnées de suceas. Be 2) D’autres groupes furent parachutes, a pour objet Porganisation de bases. le contact aver les groupes de la Résistance, leur armenent ce leur cnendremient Ces groupes eurent A supporter la réserion cunemic, et furent attaqués en force & plusieurs cs. lls eurent Uhonneur dangereux de maintenir en Bretagne les divisions. allemandes, dont quelques unes étaient des Unites d’élite para- chutistes, Geei fue fait jusqu’é Varrivée des troupes ameéricaines. L'appui de la population bretonne fut tres efficace; un rapport britannique dit: « Nous ns sans doute que la Bretagne était ne des provinces le plus imbues des idées de Resistance, Imais nowt ne nous doutions pas, que nos parachutistes entreraient en contact dé leur arrivée, avec une force réguligrement organisée, qui était A méme d’entrer an combat le jour voulu >. ‘On peut dire que Ies commmnications ont été coupérs entre la Bretagne et le reste de la France dés le début des operations Les troupes ennemies a 4 division Ekennes, dex Geant: deka A Touest de Rennes, 95 D.I.A Vannes, 265 Lorient, 3 Division Paratrop Région de Cashai, 353 DiI. A Merlais, 943 D.L au N.O. de Brest, 206 Dil. région de St, Bricuc-Guingamp. Parackutage du 7.au 8 juin, pour la premi¢re partic de la mission, (Coupure des com- fnunications)—Missions réussies Parachutage le 5 juin pour la deuiéme partie de Ts mision, (Récrutement, armement organ sation des éléments de la Résistance.) Deux bases sont organises La promiére entre Vannes et Ploermel, ‘Dn Contin” xitme A Fest de Gallac ot 8.0, de amp. Chef, Lt, D., avec comme second Lt, B. i oroure: Incidents: Le Lt. M. est para- chuté par erreur dans un camp allemand, ¢ hommes sont capturés out tis. Le Licurenant M, avec le reste du détachement parvient & séchapper et a rejoindre son second, Lt. D., qui 4 pu commencer son organisation de Base. 2° GROUPE. Parachutaze avec suceés. Position incommeds, Patrouilles ennemies de mut Préscnce encourageante de prs de 2000 Partisans, Des renforts sont enyoyés; sous les ordres du capitaine 1.—enssi qu'un autre sdus les ordres du S/Leader 5, ation incertaine par suite de action cnnemie, La Base dete are changée de place. Liennemi en force de 2000, attaque ct est dispersé, Le Cdk. B. (blesé en Tunisie, amputé d'un bras}, qui est en commande des parachutisies, envoit Ie Lt, D., pour contacter autre groupe, afin de les réorganiser dans tine Base nouvelle, Un Bataillon de F.T.P. (Francs Tircurs et Partisans) et un de F.F.L, sont contactés, armés et équipés, avee bases prés de Croisty et de Malvoisin, ainsi que pré: de Faouet et de Gueméné. Un autre bataillon FFI. est équipé dans la sfgion §.0. de Rovtsenee ificultés assez grandes—de grandes. dis tances devaient étre pareourues. Lennemi devient de plus en plus nerveux; des embuscades sont tendues, et de nombreux combats de groupes ont lieu, Des renforts sont parnehutés sous les orcres du Capitaine P.S., suivis d’autres, sous les ordres du Cat. BE, cnmuite d'autres avec comme chef le Tt. G. ot enn un fet Ral aver PAspnant ‘Toutes ces opérations de parachutage ont attiré petit A petit V'attention ennemie, et Is situation devient assex précaire. Le bombardement demandé d'un O.P, ennemi est exécuté avec succes par Vaviation britannique et des renforts avec mitrailleuses, canons ct jeeps sont expédiés sous les ordres st Sit dela C. Le Groupe est alors attaqué en forer le 18 par g vagues euccessives. ‘A Ia fin de In journée, 560 morts ennemis jonchaient le terrain: les nbtzes, parachutistes et partisans, perdaient 290 morts au disparus, et & court de munitions durent se disperser dans Ia nuit emportant leuts bléssés et une bonne partie de leur ravitaillement. Laradiodu Commandant B. devient ators slencius, ndant 5 jours.... Big coe ate happen les ordres du Major C. E., avec le Lt F., est envoyt et prend contact avec le Cat. B. De nouveaux bataillons de partisans sont formes et des contacts sont effectués avec un certain nombre de chef dela Resistance, un nombre appréciable de partisans est disponible pour étre armé et organi. Voici Vextraic d'un récit une des opérations de sabotage: Tlese décidé de faive saurer Penteée dun tunnel prés de St. Marcel, situé au Sud de Rennes ct ensuite de faire dérailler un teain & Pintérieur de ce tunnel en Je faisant s'écraser aur les décombres produits par l'attentat. Le programme demande une ecardination exacté, entre lexplosion ct Facrivée du train. Des. cheminots sont contactés et une loca- motive avec un tender se tient sous pression dans Jes environs du tunnel, Nos paraehntistes ont en A acheter des vélos, pour permetire aux cheminots de retourner chez eux. L'opération est trés délicate, ’approche ¢iant difficile avec sentinelles aux deux extrémités du. tunnel, sur la voie et en haut de la route, Liaffaire se fait & midi, afin de profiter de There de déjeuner, ce dernier tient les Alle- mands éloignés de leur poste. Le déblai est & pic et il est nécessaire de descendre aver une corde pour atteindre la voie. Lea parachutistes, qui ont aves eux un patriote voient & l'autre bout du tunnel se pros filer Jes ombres des sentinelles allemandes, ils placent leurs charges dexplasifs et remontent sans avoir attiré attention de Vennemi Lesplosion est déclenchée... dant un bruit infernal les rails sont tordus, les traverses, les pierres, gont projetées i une hauteur prodi gicuse. Nos parachutistes doivent se. protége Contre tous e@s débris qui rétombent Le S/Lt. C.,. qui commande l'expédition avait sussi décidé pour plus de sécurité de faire sauter tune autre portion de la voie A une centitine de tres. Dé que la charge saute, Jes Allemands accorent et tinent dans tous les sens comme des fous; dans une ¥raie panique. Entendant le bruit, les cheminois ont. laneé ‘leur locomotive, sautant dés que la vitesse stest_accélérée... Tes Allemands & Ventrée dua tunnel se déménent, agitant des signaux mais la loco- motive sengouffre A Fin térieur avec une force telle, qu'elle franchit lex décom- Ibes, passe au traverset vient fort heureusement eulbuter gu deuxiéme point ming, Elle y testera pendante, le noz cn bas, pindant des Par un hasird heureux, pour le sacs de Popéree tion, un train allemand de Ja D.GA, cst arrivéauméme fnstant, #1 croise la locoma- tive folle et vient s'écraser sur les décombees dans un enchevétrement tel, qu'il faudea plusieurs jours pour découper les débris au chalumeau. Get exploit s'est répété de nombreuses autres fois, Yennemi ne pouvant phis compter sur ses lignes de communications se venge alars de la, manire la plus atrove. ‘A Locqueming, dex exdavres de partisans seront découverts avec des lambeanx de chair asrachés. Le Lt. F., prisonnier, en uniforme est fssillé, On retrouvera plus card ses papiers sur un prisonniet allemand, Lé eorps du parachutiste F. est retrouvé les yeux arrachés Le S/Lt, Lh, G., le parachutiste F, prisonniers, sont fusillés. Un patriate est retrouvé, le créine éoras. Le parachutiste V. est brOlé vivant dans une ferme oft des Allemands ont encerclé. 30 autres parachutistes prisonniers, Le S/Chef Y, avec trols autres parachutistes sont arcaqiés alors qu'ils se trouvent en Jeep. ‘Le conducteur et ¥. sont tuds. La voiture ¥a au Yoss’s et Jes sAllemands devétant les deux tues, ‘acerochent les corps dlerriére la Jeep, les trainant pendant des kilométres, Le Caporal chef Ret le parachutiste B, sont faits prisonnicrs, alors quils sont dans um camion. Les Allemands les ligotent et les Madaine eamménent 8 Vintérieur du véhicule, sous la garde d'une sentinelle ‘A leur tour, les Allemands tambent dans une embuseade des EFL, la sentinelle_allemande égorge alors au coutean les deus prisonniors et se suicide ensuite La sour du: Capitaine de L. des BP.L., est torturée par la Gestapo, les seins brilés avec des cigarettes. "A Plouerlin (Morbihan), une famille de huit peor, accusée d'avoir aidé nos hormipes, e3t husillée, Des enfants furent crucifiés, clouds sux portes. ‘Ces faits ne sont qu'une faible partie des crimes commis par les Allemands ¢t des dossiers dnormes ont pu étre reconstitués, cout pare ticuligrement par le doctcur M. de Rennes, qui fae chargé par la Gestapo de soigner les victimes. Nous avons era bon, d’éerire tout ceci: il y fa des amis & venger... & nc pas oublie Nos parachutistes furent partout aidés géné- yeusement, par la population locale, méme pendant [a période Ia plus critique, alors Gwingrieurs en nombre, ils eurent: fréquem= ment & se cacher. ‘Leur venuc dans une ferme était souvent pour Thabitant une cause d'efftoi, le présage des plus erriblesreprésailles, Une dénanciation, et Célait ‘incendie de ta ferme, les tortures, une mort atroce pour la famille, mais, jamais Pabri et Faide ne furent refusés. Un soir, venant dans une ferme, nos hommes demandent un volontaire devant servir dagent de liaon, Tl y a Inuit enfants, fillettes et garcons, dang cette famille; i 'y cut hit ints de Maison... ‘Déja tout ceci semble un peu du passé, vous soavenea-vous peutétre, iy a quelques semaines? Leg journaux Tondoniens donnaient dans leurs colonnes l'histoire de madame X... ‘ais Breton. Son visage était si bien un visage de France! Nous venons d'avoir de ses nouvelles... De nouveau présdeses trois enfants, prés de son mari fchappé de la Gestapo, avec fa méme foi qui Panimait dans le maquis, elle rccommence 4 refaire son foyer détruit. TEXTES OFFICIELS ORDRE DE NOMINATION No. 298 Par Ordre 298 du Général de Division Adrienne, Chef d'Etat-Major Général Adjoint de l'Armée de I'Air, Commandant les Forces Aériennies Frangaises en Grande-Bretagne, some nomimés & compter du 1° septembre in4g les Sous Ovficiers dont les nome eaivents ACTIVE Aw Grade dAdjudantsChef T. Corps pu Personner Navioant Radias-Navigents, les Adjudants Bozec, Pierre G.Brjo5 Philippe, Albert GB, 2/25 Observateur, V'Adjudant Rion, Gilbert Det, Ecole RAF. Mécanivien Navigant, VAdjudant Madaule, Jean G.B, 1/2 TL, Gores ov Personse., Mucasicann, Mécaniciens: Avion, tes. Adjucants Gossot, Lucien Dupire, Alexandre Le Gall, André Chenu, ‘Lueien G.G, «lle de France » Hemon, Gabriel G.B, 9/03 Gauthice, Ose G.G. 1/2 Mafayoux, Jean Dét. Boole RAE. IIT. Cores pu Pensoxxer. Service Grvemat. Diagon, Louis GG. 1/2 Aw Grade €°Adjudant 1. Corps pv PERSONNEL NAWIGANT Pilotes, les Sergents-Chefs Weber, Pierre Groupement Renfie Ko. 6 Bisgambiglia, Jean G.B. 1/25 Hourier, Louis Groupe « Lorraine » Dubois, Stephane GC, a Me de France’» 9 Mitroitieur, te Sergent-Chet Perrier, Jean Groupe # Lorraine » Raadios-Navigants, les Sergents-Chefs ‘Quesnel, Em ‘Det. Eeole RAP. Bazimon, Georecs —-Dét, Reole RAF, Coqueran, Jules G.B. 1/95 Mécaniciens Volants, les Sergents-Chhefs Puthier, Jean 3B, 1! Tiereet, Jean Mécaniciens Avion, le Sellier, Robert Coumere, Lucien Neaumet, Arch Aquaviva, Jean Mécanicion Btectricien, Ye 8 Le Brohetice, Jean 2)23 TIL. Gonrs ou Peasonwen Srevice GeNural, Lees Sergents-Chefi Lalfont, Francis Dét, Eeole RAR, Fleck, André DE. Keole RAF. Brouseau, Raoul GA No.2 INPANTERIE DE L’AIR Brecetes Pavachatistes, les Sergents-Chels ‘Maury, Louis PBA. Ravalee, Jean BIA Aue grade de SergentsChaf L, Corrs pu Prasonwen Naviaaxr Pilbtas, les Serpents Six, Andre De Chevrier, Constant Det Poitier, Roger GA. Canni¢, Jean CA. Argot, René Dé, Bonnet, Francois Det. Beale RA Mitsaifleurs, loa Sergents Glesgerie, Albin Wolf) Albert Vaissade, Jean Petitjean, Roger GAN? 2 Gueder, André GB. 1/95, Burlet Jacques GB. Biaggi, Dominique BG. Framery, Henri Radias-Navigants, les Sergents Dujardin, Clovis Det. Ecole RAF. Philippon, Yves Lhomond, Gabriel Bariteau, Albert 23 Dét, Ecole RAK. Dét. Ecole RAF, Il. Gonrs be Pensovt, Mecasnctxn Meécaniciens Avion, les Sergent ‘Geant, Auguite GB. 1/25, Caradec, Roger GG, « Cigognes » Gullard, Jean Goan” Berrier, Henri Dét. Ecole R.A.F, Dien, Robert GB. 1/25, Boullay, Georges GB. 1/25 Gemot, Pierre Det. Boole RAP. Bousion, Raymond — Dét. Ecole IAF. Bardon, Jean G.B. 1/25 ‘Marchal, André GB. 3/23 Schalow, Georges GB. 2/25 Alexandre, René GB. 2j23 Marechal, Jean Roweh, Jean Rosi, Louis Fruchard, Jean A, «Berry + Bouchareiac, Pierre GAG «Berry + Mécaniciens Armrment, Yes Sergents «Berry Guichard, Maurice GG. «Ile de ‘France » Liotard, Edouard = G.B, 1/25 Portes, Claude GB. 1/25 Meécanieiens Equipement, les Sergents aux, Emile G.G. « Alsace » Dermineur, Joseph GB. 1/25 ‘Ostermann, Louis Groupe 4 Lorraine » Mécanicien Radio, le Sergent Olives, René DétachementRenfore Mécanicien Photo, le Sergent ‘Lafont, Léon GG.1)2 TIL, Cones ptt PensoxniL SERVICE GENERAL Les Sergents “Aerachequesn, René Dét. Boule RAP. Desgranges Roger GB, 1/24 ‘Nakache, Roland Dét, Ecole R:A-F. INFANTERIE Dit ATR ‘Brevetés Parachutistes, les Sergents ‘Jeannot, Pierre 2 BLA ‘Valentin, Léon £BLa. ‘Suin, Armand a BLA, Capelain, André 4° BLL RESERVE Pour le Grade d*Adjuidant-Chaf’ 1. Corrs py Prrsowwnt, Mzcaicren Mécanicien Avian, YAdjudant Guyard, Raymond Groupe « Lorraine » Pour le Grade d?Adjudant TI. Corps ou Prnsowwes. Navicanr Ie Sergent-Chef ‘Mitrailtexr ‘Tourne, Robert Radio Navigant ‘Cloaree, Jean Dét, Eoole RAP. GB. 22g II, Corrs pu Personwet, Mecamicies Micanicien Avion, Te Sergent-Chef Noblet, Raphacl Groupe « Lorraine » TH, Conve pu Parsoxwer. Service Gusunan les Sergents-Chefs ‘Van Hautte, Lucien G.C. alle de, Doignies, Joxeph G.c. «lle de 'rance Lefebvre, Louis GG. «ede France » IV. Inawrenm pe Lian Brevetés: Parachutes, les Sergents Le Vu, Louis 3 BLA Vonlanthen, Oxo ” Pour te Grade de SERGENT-CHEP 1. Cones ov Pensoxnet NaviGant Pilots, le Sergent D'Oliveira, René Mitrailieurs, les Serients Groupe « Lorraine » Pace, Paul CAL No.2 facquemin, Edouard Det, Ecole RuALF. vlechaly, Emile GB. 2)23 Bellon, Joel Leconte, Georges Groupe « Lorraine » Radios-Mitraillews, les Sergents Ehrmann, Jean ‘Groupe « Lorraine » Evrard, Armand ” ” Observateur Portton, Jean Groupe « Lorraine » TT. Corrs pv Pensoxent, Mncantcaris Mécanicien Avion, le Sergent Ducorbier, René GG, aa 10 Micanicien Eopipement, le Sergent Ladure, René GC. ofa IV. Ineawremre oe L'a Brevetés: Parachutistes Saint Arnaud HL, Cones pu Pessomses, ot Sexvice Geeeat Montane, Charles Ferre, Gilbert GB. No.1 Payen, Michel Gauthier, Fernand GA. Ne. 2 Fisset, Louis CITATIONS. Bar to the DPC. His Majesty the King approved the imme- diate award of the Bar to the D.F.C. to the following officer, ‘The citation reads as followst 24/8144. Conmanteat J. Mannice GUEDY, DS «This officer continues. to display out standing courage, initiative and devotion. to duty. He has. taken part in numerous a shipping strikes during which he has inflicted severe damage to enemyships and minesweepers. ‘As Flight Commander bis cheerful confidence and efficiency have done much to maintain the ‘high standard of morale in his crew. » DFC. His Majesty the King approved the imme- diate award of the D.E.C. to the following ‘The citations read as follows: 24/6/44. Lieutenant Colonel M. GORRE, « This afficer has completed 97 sorties against targets in enemy occupied tersitory. In_June to14. when leading a formation of aircr detailed to sttack a target near Alencon; accurate and heavy antiaircraft fire was en countered. Lieutenant Colonel GORRM’s air- craft sustained severe damage, Nevertheless, this officer continued to lead the formation to the target area and back to the coast. Liewtenant Colonel GORRI'S cubstanding ‘abily ad determination in the face of intense opposi- tion have heen a source of inspiration 10 his squadron, » B44, SouseLieutenant P. H. CLOSTERMANN: «This officer has displayed outstanding courage and devotion to duty throughout his operational career. He has destoyed at least § enemy aircraft and damaged other military Shjectives. » 44. Capitaine RR, BONNET, «On and August 1944, Capitaine BONNET ‘was pilot and captain of an aircraft detailed to atiadsa target in the Forét de Nicppe: Intense and accurate anti-aircraft fire was cneountered, but despite extensive damage sustained co his aircraft, this officer continued his mission and bombed. his target successfully. » A VOrpre pr 14 Divistoy ADRIENNE Ondre Na, 246(¢) Licatendnt ROCHETTE, du Groupe «Lorraine » ‘Sous-Lieutonant CLEMENT w-bieutenant LE MOALIGOU Souse.iewtenant NA'TIVEL ‘SourLiewtenant PERRIER Sous-Lieulenart SOMMER Aspirant BERNARD “Aspirant FORTIN e A VOxoxe pe La Divinos Aniinnne, ‘Ordre No. 247(1) Lieutenant AVON du Groupe « Cigognes » ieutenant CARPENTIER Sergent-Chef DEBROT Sergent-Chef KERGUELEN |) Sergent ROBARDEY ” AWOnore pe 1a Division Annies: Ordre No, 248(1) Hieutenant KEROURIO. du Groupe « Berry » AVOunne px ta Divitoy Arrinxmn, Ordre No. 249(2) Capitaine MARCHBLIDON du Groupe « Cigognes» iewlenant CARCOPENO Hivwtenant SOUVIAT Lieutenant TANGUY Lieutenant TRULLA — du Groupe « Cigognes » Sergrn-Chef MAZO* ee AW Ospae DE LA Drvston Arerenne Ordre No. 250(1) Adfiudavet SOULAT Sergentsthef CALLEOT Sergent-Chef CORNEMENT 3, erpentsChef HOURIES Sergent-Chef VANNIER Sergent ARNAUD Sergont-Chef fABPRE ergent-Chef PIERRE. Sergent GRECOURT Sergent MARTIN. ” Sergent d' OLIVEIRA 5 A VORDRE br ta Division ABRinSNE ‘Ordre Neo. 951 (1) Hicatenant BOISOT du Groupe « Cigognes » Lieutenant MUZARD x AVOxeae DPA Divison AMRIESNE Ordre No: 252 Aifudont-Chef GUTLLOUX du Groupe « Lorraine » Sorgent-Chef BRODIEZ, fi Sergent MARS s a” AV Orpt br La Divistow Aznmssy Ordre No. 253(2) Sergent-Cihef MOLLARD, du Groupe «Lorraine » Sergent BROWNE = s Sergent J - Sergent M BALE BRUN Serpent sh AL ‘du Groupe « Lorraine » tit "ORDRE Dk LA Divistox ABRIENNE Grtire No. 254 Capitaine SOURFLET du Groupe « Lorraine » Liectenant CITROEN ee Lieutenant SLAMMAND ze Sinus-Liewtenant NAVARRE yy Sergent THEUMEA ae ALOapné nk 2a Division AnRresxe Orsdee No. 2552) Lieutenant DUPUTS "du Groupe « Lorraine » Sious-Lirwlenast LE BIEN SouseFiewienant LENEINDRE ROCOUEMONT NET ‘Adjudent DUMONT SergentGlef DUG Srey HALLBOUEN (RETTE Sergent EREMAN Sergent JUHANT du Groupe « Lorraine» Sergent KAINURU << e Sergent NEY ” * Sergent PRIOR a on AVOnpae be La Drviiox Axum Ordre No. ae (ay Capitaine GAROT. Sroupe « Lorraine » Adjudant LUINEAUD ” ” A V'Orpre pr ta Diviston Agninxne ‘Ordre No. 257 Capitaine DREYFUS — du Groupe « Loreaine » Lieutenant BALLALRE om Dieatenant LAMBERMONT — 3 y Adjudant-Chef SCHAAL e 4 ‘srgewthef ARDOULN # OF Sergent.thef GUMLLOU oes ‘eraent-Chef MEUNIER OF Sergent-Gief PERRIER - om Sergent DIOT g Sergent FUHANT. ‘Sergent MOREAU “i Sergent POR TRON “A 'Onbar pe LA Briape Aektexne Ordre No, 358 Sergent BOUCHARD — du Groupe « Lorraine » A r'Oapee DE La Division AERIENNE Ordre No. 259(1) Ainstenont RAOUL DUVAL du Groupe «Alsace » Sousedieutenant BORNE ee Sous-Licutenant DE VERNEILE ., Sous-Lieutenant PARENT Aspirant GUINAMARD Adjudant DES COURTIS. ‘Adpulent FOISSAC Sergent DAVIES - ‘Sergent DABOS: 2 AWOQapre bi ta Divas AERIMEE ‘Ordre No, 260{1) ‘Sous-Lieutenant LEPLANG ‘du Groupe « He de « France » Sergent TROUILLET ” A WOnpns pe ia DIVisON AERIENYE Ortire No, 26t(3) Seagent-Ghef ROSA ‘du Groupe «Ile de France » AWVOupae pe LA Divison Arniense Ordre No. 262 Capiteine OSMANVILLE du Groupe « Tle de France » Liautonant BRISDOUX GALLONE D'ISTREA du Groupe « Ile de France » Sous-Lisutenont LEPAGE Adjudant-Chef HUIN Sergent DE REYNAL 19 A L’Ornpre pe 1a Divestox Arrtenne. Ordre No, 263(1) Adjudant-Gtef HUN, du: Groupe «Tle de France » Stigent TROVILLET, du Groupe 4 lle de vrance » A L’Orpae pe La Division Averenne. Ordve No. 264(3) Sergent-Chef TRAINEE, du Groupe « Cigognes » Sergent ROSE A L-Onpex DE 14 Division Arete. Ondre No. 265(1) Lieutenant BRUNSCHWIG, da Groupe #Alsace » Lieutenant LAURENT A LOrpRE DE LA Division Aurienne, Ordre No. 267(2) Capitaine JEPFREDO, du Grow Aspirant MARCHAL Sergent SMITHE A VOsoxe pe 1a Division Ateenve Ordye No, 268(1) Capitaine GUIZARD, du Groupe # Berry » Capitaine PERDRIZET Eieutenant HARMEL Lieutenant ROBVEILLE ‘Adjedant-Ghef VULLLEMAEN ‘Adjudant-Chef MAUREI AL’Onnne ou La Divaiox Amuesse, ‘Ordre No. 271(1) Lieutenant RELLOLN — du Groupe « Cigognes >» « Lorraine » A DOabar be L’AvIATION Dr BoMRARMEMET, Ordre No. 272 Sous-Lieutenant MASQUELIER, du Growpe « Lorraine » Sergent MINGAM, du Groupe « Lorraine » DE RETOUR, A VOrper ve LA Division AERIENNE, Ordre No, 274(3) Capitaine OZANNE, du Groupe « Cigognes » A L’Orpre pe ta Division AERTESNE. Ordre No. 275(3) Sous-Liewtenant BARDON DE SEGONZAC, da Groupe « Cigognes » Adjudant BOY, du Groupe « Cigagnes » A L’Orpre pe ca Drvistow Ararenwe., Ordre No, 276(1) Lietioumt CHAPRON, ha Groupe de Bambarde- ment 1 Addudarits ef ECKART, du Groupe de Bom- hardement 1/25 Adjudant CHARLIE, du Groupe de Bombarde- ment 1/25 Sng COBART, du Groupe de Bombarde- ment 1) Sou-Litatontnt VIEULES, du Groupe de Bom- bardement 1/25 Sous-Liewenant VARLET, du Groupe de Bom bardement 1/25 Adjudant CHARADKAL, du Groupe de Bom- bardement A L’Onpae pe L’aviarion pr CHASE, Ordre No. 977 Adjudant RICHARD, — du Groupe « Cigognes » SergontsChef ALLIGIER, du Groupe « Cigognes » Arfjudant OURE, du Groupe «lle de France » (0) Tikes w PAU Ia transformation “ev (Qn) Tranem 4 Putri Supésiure, gu dciders de ‘Vansforination eventuelle de ‘ex Citations en ations & TOndre de f-Aviation de Bombardement. utorisé Supérieure, qui décidera de la (ruisformation cyentuelle de ‘ers. Citation em ‘Giations 4 T'Ohdre de I' Aviation de Cher Sows-Liewtenant PARENT, Pierve: Porté disp: Te 2.8.44, 0 dté cetrouve blessé et hospitalise rgent-Chef FIGUIERE, Athert: Porté 2049 reerouné fe og ait em tate- ment 4 I'hospice Général de Rouen, Capitaine SASSARD: Porté dispara le 10 juillet 1944 est de retour en Grande-Bretagne depuis le 11 septembre 1944. Lieutenant GAUDON: Porié dispara te 14 a00¢ tgqq est de retour en Grande-Bretagne depuis le 11 septembre 1444. paru te 13 CARELESS TALK (Authentique) Pir Note de ia rédacton Un rapport du av" Buoeou ons communique Pincident suivant, Prenex en ce ba praine!... (ene nous, on n'a pas ts bien combrist) LED » Day approche, Grandeannitt, « bags panie », sweepstake, Les paris sone ouverts, ‘Les officiers de sécurité sont sur les dent... « Don't carcless ‘alld... Don’t careless tah . observatenr dans un fameux squadron a Lair des'en f... prodigieuse- ment, plongé dans Ia lecture pasionnante des AMO deuxieme quinzaine de mai 1944. Le téléphane sonne dans L’Officers Mess. ‘Lieril vague, le lieutenant G... suit le barman. AN! chérie c'est toi? Comment mon amour, Je voulais de tes nouvelles... — Je me porte trés bien—gonflé @ bloe— Aw {hit Puisje venir paser ag heures cher ti? = Alt pura viet fe oy ee Tes... (cen) débarquent demain! (Gros soufir ndain un grand « Click » da et la communication est coupée! Furienx de Minjustice du sort et de ta mau- vaise organisation des P.T'T.,.. G... raceroche, et Peeil A nouveau vague oi £3 Hlarame fagiti de Tespoir venait de s’sllumer resourne s'ass00i Vinge minutes se passent.... Le batman vient réveiller G,,,, dans sox Fauteuil. « Sorry, Sir, but the Group Captain wants to- see you. Pestant intérieurement, G... prend sa_cas- gqstis ct xe dire nonchslament vers le Q.G, c la station. En rouic il est intereepté par le Security Officer qui tut jette un sale coup deel tout en se frottant les mains machiavéliquement... «Venez avec moi. Le G.C. a deux mote A vous dire.... evest grave!,.. Quel imprudent ‘vous faites! >... Ht ae Claquement de talons, salut impeccable. Garde & vous! tincephereacine... B. sc dressc, les sourcils fronces. Vécoutrur, ““Rompant le silence aretique, une épingle tombe de la table faisant un vacarme effroyable, — « Ah—vous voila! Je vous conseilie d'etre franc—s‘est le scul moyen de vous em tier... «Ne faites pas Pahurit Gest irbs grave, fous pouver étre radié du PLN.!... dégradé!!! fase 111 La température save vertigineusement. Le G.G. devient cramoisi expose! «Nom d'un chien, Ne vous payer pas ma tétel Vous saver trea bien de quo! il s'agit, Ces choses. sont absolument impardonnables de la fart ts membre un aque en stents féme les plus petites indiscrétions sont & éviter ces joursei A plus forte raison, La date du débeciucment 1! A qui téléphoniee vous half an haur ago? - Tete de Soudain il commence & comprendre et éclate d'un rire: fou, inextinguible. ‘Le G.C, se cramponne & son buircau. L’officier de sécurité prend une position stratégique prés de la porte, Le licutenant G.... comprenant que les Svénements prennent une tournure dangereuse, se décide, avalant sec, d’expliquer le quiproqua — Well, you.asked for it, Sir! » Et il explique. Syncope du G.G, Lofficier de sécurité qui n'a pas trés bien compris raccompagne G,... au Mess, Fin, NB—Le Lieutenant G... est parti en per= de 48 heures huit jours plus tard, le aux levres... LES TROIS ROBOTS Fable par L.G.D, rare SY % \ ‘Trois robots cheminaient au-dessus de la Manche, En vol de groupe, un beau dimanche. « Désormais, clisait un, dans les airs nous régnons! Détréné le pilote! A nous seuls nous gagnons * t La bataille de Angleterre! » Au méme instant, un Spit crachant comme un cratére, Pique sur Ie trio... natre effronté robot Explose en un éclair, la mer est son tombeau. Les deux autres de fui Enfin ta eéte en vue! «Vois done, dit le premier, pas la moindre bévue! ‘Nous marchions au compas, foin du navigatcur!» Ge disant, le bavard qui fonce plein moteur Apercoit devant lui les ballons de barrage, Heurte un cable et s’écrase & vingt pas du rivage, Sur Londres, plein d’orgueil, parvient le rescapé. « Fréres, soyez venges! Car je saurai frapper Le but au coeur de cette ville. Pour moi le bombardier est un étre inutile! » I1dit, passe Lambeth, les Communes, les Lads, Et s'abime en un champ désert, Join dans le Nord, «Trop tard je m'apercois, geint-il, qu'une cervelle Nous cut tous préseryés d'une fin si cruelle! » 35; NOTE DE SERVICE Les AVF, versent £5 au personne! militaire qui se marie cn Clrande-Bretagne (Ofliciers péricurs exelus) Cette somme eet de £10 lorsque tes conjoints foot tous denx partic du personnel militaire frangais, Un certificat de mariage est névessaire pour la perception de cette somme. Il sera néclarmé at le service des uuvees Sociales de Air & PE.tat Civil de 'Etac-Mfajor-des Forces Aériennes Frangaites en Grandetetagne of il doit ere LA VERITE SUR LE FOCKE-WULF 190 Far PALE. Klont dound [a dificulté @obtenir la recwe « Acconci de nos fowriy et Pindérdet indsciable dd cel article, nowt avons traduit quelques passages gue nous reprodulsons aust gue [es croguis ee da permission de Major Oliver Stewart redacteur en chef « Aeronautics Il y a environ trois ans, un jeune pilote de chasse anglais trés exité se rua vers son LO. au retour dun «sweep IL avait rencontré en combat un nouveau type @avion possédant & preiitre vue de belles performances sessemblant x un Curtiss 7 Liétude du film de combat qui suivie de- montra qu'il sagizait non pas d'un Curtiss mais dun nouvean type de chasseur allemand. Gléait la premiére apparition en emnbat de Focke Wulf. Depuis lors, le FW-rgo a forré lepine dorsale dela chasse allemande, provoquant bien des con troverses au sujet de sa vraie valeur. Considérablement modifié au cours des trots i nées, le FWe1go se présente sous ine demi douzatine de formes el sons-typer Le prototype avait une aile phis étroite et de plus grande envergure un capotage de motear NAA.GA, classique ctune couverture du poste de pilotage transparente de forme arrondic sou tenuc par des arceaux de métal, aii lieu du moulage une piece de perspex employe actucllement. Te Focke-Wulf standard, pul €quipe aujour- a@’hui les escadrilles de la wuitwatte, a une wi drive modifiée, plus large, des ailes plus courtes et plus carrées, et le nouvean capotage A refroidissement dirigé pour le moteur en étoile, Le Focke-Wulf 1go est équip¢ d'un motcur BMW-8or dont la puissance selon le sous-type varie entre 1.200 et 1.500 CV. Le FW-19a emporte, en plus de son armement standard (4 canons de 20 mm et dewx mitrail- Hewset 7 mim), hemes, des Tances fuer, des réservorrs suppiémentaires ou mémedewx canons extras pour mitraillage m sol. ‘Vers ‘la fin de Vannée dernitre vit nouveau type de Focke-Wulf 190 a commence a faire son apparition en combat—c'est Ie « long-nez », équipé dam moteur en ligne Daimler-Ben fog, aver rudlivtenrs annulaives comme le Junkers Le Focke-Wulf 199 est Ie premier chasseur a moteur en éipile réellement fin, Sous certains angles il est aumsi élaneé que le Me-t0g3 sous d'autres ilsemble aussi ramassé que le Grumman «Helleat », Il a toujours quand méme une apparence gractcuse. (Comment certaines per sonnes peuvent confondre Ie FW-190 avec Pinforme « Thunderbolt »—Dicu seul le sait!) comiat, la premiére chose qui étonne est Vincroyable souplesse des _gauchissements. A. pplus de goo milles a l'heure le FWeigo passe sur

You might also like