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CHAPITRE 1

LES FILTRES NUMERIQUES

1
INTRODUCTION

Entrée discrète x(n) SLIT Sortie discrète y(n) :


:
Discret

Domaine temporel discret (Convolution discrète)

Domaine fréquentiel

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Les équations aux différences finies
les SLIT numériques ou discrets peuvent être représenté mathématiquement
dans le domaine temporel par une équations aux différences finies à l’instar des
SLIT analogiques qui utilisaient un système d’équation différentielles

Equation différentielle pour un système analogique

Une équation aux différences finies pour un système discret

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Les équations aux différences finies
Une équation aux différences finies pour un système discret

À partir de l’équation aux différences on peut calculer y(k), pour la


simplification, il est supposé que

Utilisant la TZ:

Filtre numérique:

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Filtres RIF et RII
La représentation temporelle d’un filtre numérique dépend essentiellement de la
durée de sa réponse impulsionnelle.

 Filtres RIF : si la durée de la réponse impulsionnelle est finie, on parle alors


de filtre numérique RIF (Réponse Impulsionnelle de durée finie), et on utilise
la convolution discrète.

 Filtres RII : si par contre la durée de cette réponse impulsionnelle est infinie
(RII), il est impossible d’utiliser l’équation de convolution discrète (boucle
infinie), ce qui nous pousse à utiliser un système d’équations aux différences
finies

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Les équations aux différences finies
Quelle représentation doit on utiliser pour un filtre numérique ?
 Un produit de convolution?
Un système d’équations aux différences finies ?

Pour illustrer ce problème prenons l’exemple du filtre suivant:

Utilisant la TZ inverse:

h(k) est définie de 0 à l’infini, donc le calcul de y(k) par un calculateur


n’est pas possible,

Utilisant l’équation aux différences:

Il suffit de deux éléments de retard pour mémoriser y(k-1) et x(k-1), 3


multiplicateurs et 2 additionneurs pour calculer y(k)
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Implémentation des filtres RIF
Implémentation des filtres RIF :
Pour représenter et implémenter un filtre numérique RIF il suffit d’utiliser
l’équation de convolution discrète

Où m est l’ordre du filtre, le nombre d’échantillons de h(k) est m+1

 La structure d’un RIF a besoin donc de trois opérations élémentaires


à savoir:
 la multiplication
 l’addition
 le retard unitaire

 L’échantillon de sortie y(k) à l’instant présent k, dépend de l’échantillon


d’entrée présent à l’instant k et de quelques autres échantillons d’entrée aux
instants passés {k-1, k-2, …., k-m}
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Implémentation des filtres RIF
Eléments d’un filtre numérique

Additionneur

Multiplicateur

Elément de retard
(mémorisation)

Filtre RIF d’ordre m


01/03/2024 8
Implémentation des filtres RIF
Complexité calculatoire d’un filtre RIF:

Soit un filtre Rif d’ordre 3:

4 opérations de multiplications
3 opérations d’addition
3 éléments de retard unitaire

Pour un ordre m il faut:


 m+1 opérations de multiplications
 m retards unitaires
 m+1 opérations d’additions

Ce qui nous permet de conclure que le temps d’exécution d’un RIF dépend
du nombre d’échantillons m+1 de sa réponse impulsionnelle h(n)

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Implémentation des filtres RII
Pour représenter et implémenter un filtre numérique RII nous devons utiliser
l’équation discrète aux différences finies

 La structure d’un RII a aussi besoin des trois mêmes opérations


élémentaires à savoir:
 la multiplication
 l’addition
 le retard unitaire

 L’échantillon de sortie y(k) à l’instant présent k, dépend de l’échantillon


d’entrée présent à l’instant k et de quelques autres échantillons d’entrée aux
instants passés {k-1, k-2, …., k-m} mais aussi des échantillons passés de la
sortie aux instants {k-1, k-2, …., k-n}
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Implémentation des filtres RII
Structure d’un filtre RII : Forme directe I

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Implémentation des filtres RII
Complexité calculatoire d’un filtre RII: Forme directe I
Soit un filtre Rif d’ordre 3:

5 opérations de multiplications
4 opérations d’addition
4 éléments de retard unitaire

D’une manière générale, l’implémentation d’un filtre RII, selon cette structure, exige:
 (m+1) + (n) opérations de multiplications
m+n retards unitaires
m+n opérations d’additions

Ce qui nous permet de conclure que le temps d’exécution d’un RII dépend du nombre
m et n, respectivement le nombre de coefficients ai et bi. Mais ces valeurs m et n sont
généralement très petits par rapport à m d’un filtre RIF pour les mêmes performances.
Ce qui représente l’avantage le plus important des RII par rapport aux RIF, à savoir un
temps d’exécution nettement plus faible.
Mais peut on proposer une autre structure pour le RII avec moins d’opérations
surtout le nombre de mémoire à utiliser ? 12
Implémentation des filtres RII
Structure d’un filtre RII : Forme directe II

On peut décomposer H(z) sous la forme:

Avec
Ce qui nous permet d’écrire H(z) sous la forme de deux filtres en cascade

w(k) est entrée-sortie intermédiaire

x(k) w(k) y(k)

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Implémentation des filtres RII
Structure d’un filtre RII : Forme directe II

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Implémentation des filtres RII
Complexité calculatoire d’un filtre RII: Forme directe I
Soit un filtre Rif d’ordre 3:

5 opérations de multiplications
4 opérations d’addition
3 éléments de retard unitaire

D’une manière générale, l’implémentation d’un filtre RII, selon cette structure, exige:
 (m+1) + (n) opérations de multiplications
 max(m,n) retards unitaires
m+n opérations d’additions

cette structure nous permet d’économiser presque la moitié du nombre de retards


unitaires (mémoires) par rapport à la précédente.
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Stabilité et causalité des filtres numériques

Un filtre est causale si la sortie à l’instant ne dépend que des échantillons


passés . Cela revient à dire que le filtre est causal s’il est définit pour
Un filtre numérique est stable si pour une entrée bornée pour tout , la sortie
est bornée ; pour tout .

Si on suppose que filtre est causal, doit être une séquence droite () et le
domaine de convergence doit être à l’extérieure de du pole le plus loin de
l’origine

Le pole le plus loin


Stabilité et causalité des filtres numériques
Pour la stabilité, on a dit pour que le filtre soit stable, il faut que :

Cette expression est équivalente à :

Pour . Donc le filtre est stable si son domaine de convergence inclue le cercle
unitaire.
En regroupant ces deux conditions, le filtre est causal et stable si tous ces
pôles sont à l’intérieure du cercle unitaire.

Le pole le plus loin

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