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Leucorrhées et

Ulcérations génitales

Prof. Dr Faustin Chenge


Prof Richard Mukendi
CT.Dr Isango Idi
CT Dr Pataule

leucorrhées et ulcérations genitales 1


Leucorrhées

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Objectifs

• Diagnostiquer une infection génitale de la

femme.

• Argumenter l’attitude thérapeutique et

planifier le suivi de la prise en charge.

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Introduction
• une leucorrhée est un écoulement non sanglant provenant de
l'appareil génital féminin
• Elle constitue le motif fréquent de consultation en gynécologie.
Il existe deux types de leucorrhée: physiologique et
pathologique
• Les leucorrhées peuvent être liées ou associées à une IST

• une infection sexuellement transmissible (IST), se transmet lors


de rapports sexuels d'un individu porteur de l'infection vers
l'individu sain. Il peut s'agir de virus, de bactéries et
de champignons.
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• Autrefois, on appelait ces maladies des maladies
vénériennes, en 1990, L’appellation MST (pour «
maladie sexuellement transmissible ») est devenue
d'usage courant. Depuis 1999, le terme MST est
remplacé par celui d'IST
• le terme « infection » plutôt que « maladie » prend
mieux en compte le fait que certaines infections sont
asymptomatiques.
• Le terme IST prend également en compte que ces
infections sont aussi transmises par contacts
sanguins, comme dans le cas de l'hépatite B, de
l'hépatite C et du SIDA .

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• Toutes les couches socio-professionnelles peuvent être
concernées par les IST:
• Elevés et étudiants 43 à 49 %

• Célibataires et maries 56 à 57 contre 29 à31 %


• Le programme national de la santé de l’adolescence
(PNSA) a constaté que l'âge moyen de la 1ère expérience
sexuelle est passée de 17 ans en 1999 à 14 ans en 2001
• En milieu scolaire à Likasi, 56% d’élèves avaient déclaré
avoir eu plus d'un partenaire sexuel

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Leucorrhées physiologiques

• Desquamation vaginale = chute de la couche


superficielle de la muqueuse qui tapisse les
parois vaginales.
– généralement d’aspect laiteux peu abondant,
augmentant en période prémenstruelle

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Leucorrhée laiteuse, peu abondante, opalescente

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• Glaire cervicale (endocol) augmente du 8ème -
15ème jr cycle, translucide, filante et
cristallisante en feuille de fougère,

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• La muqueuse vaginale élimine à partir
des plexus veineux et lymphatiques
un transsudat qui possède des propriétés
antibactériennes
• des sécrétions des glandes vulvaires (glandes
de Skene et de Bartholin).

URETRE

ORIFICE GLANDE DE SKENE


ORIFICE GLANDE DE BARTHOLIN
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Caractéristiques cliniques et para-cliniques des
leucorrhées physiologiques

• Aucune irritation

• Pas de mauvaise odeur

• Laiteux

• Transucide

• Pas de polynucléaires

• Aucun de traitement
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• Ecosystème vaginal:
Le vagin est un écosystème dynamique qui possède:
• 300 espèces des germes,
• 104 à 109 bactéries/g de sécrétions vaginales
• La flore dominante= bacille de Döderlein, un
lactobacille tapissant la muqueuse vaginale.
Rôle du bacille de Doderlein:
- acidification
- Empêchent la multiplication d’une espèce au dépend
d’une autre
- S’oppose à la colonisation des germes pathogènes
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Microbes du vagin (flore vaginale)
acidité vaginale pH 3,8 – 4,3

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Leucorrhées
pathologiques

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Les leucorrhée pathologiques surviennent :
• lorsque la flore vaginale est perturber pouvant
entrainer les infections génitales basses
• En cas de tumeurs cervico-vaginales
• En cas d’atteinte du haut appareil génital:
– Endométrite, salpingite
– Néoplasie endomètre, tubaire.

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Circonstances favorisant une
infection génitale basse

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Toilette intime Une hygiène excessive

- 1 ou 2 fois /jour à l’eau


- laver chaque jour la zone intime soigneusement à
l’eau claire, sécher avec un tampon propres
- changer tous les jours de sous-vêtements.
- si impression d’une hygiène intime « limitée»:
Utilisez des lotions de toilette intime, spécialement
conçues pour les zones intimes
- Eviter les savons, gels douche parfumés, lotions
de toilette, de déodorants intimes, des
désinfectants

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La propreté des toilettes

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Notion d’une infection sexuelle transmissible
chez le partenaire
Syphilis (Treponema pallidum)

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Chancre mou (Haemophilus Ducrey)

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Donavanose (Klebsiella granulomatis )

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Gonococcie ou blennorragie

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Herpès génital

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Condylomes

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Terrains favorisants

 Grossesse

 Ménopause

 Immunodépression (VIH/SIDA)

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• Facteurs iatrogènes
• Le médecin ou infirmier ou sage femme est
responsable des germes non spécifiques:
 par des manœuvres endo-utérines en post
partum, en le post abortum,
 les actes thérapeutiques :
– Antibiothérapie mal conduite,
– corticothérapie,
– électrocoagulation, etc.

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Conduite de l’examen de la patiente pour
leucorrhée
1. l’interrogatoire
• Caractéristiques de l’écoulement
- Couleur
- Abondance
- Odeur
• Signes fonctionnels
- Le prurit → mycose (C. albicans)
- La brûlure → trichomonase

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- Les métrorragies → endométrite/néoplasie
- Douleur pelvienne → annexite
• Les circonstances de survenue
- Post coïtal
- Après traitement aux antibiotiques
- Au cours de la grossesse
- Après la pose du stérilet
- Terrain favorisant (diabète, corticothérapie,
immunodépression)
- Notion d’IST chez le partenaire.

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2. l’examen clinique
• Il n’a de la valeur que si la patiente n’a pas fait
une toilette vaginale préalable.
• L’inspection de la région vulvo-périnéale
recherchera une rougeur, des lésions de
grattage, des vésicules ou des ulcérations

Rougeur vésicules et ulcérations


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• L’examen au speculum permet de:

- Apprécier l’aspect de la glaire cervicale


- Évaluer l’état de l’épithélium vaginal et cervical
- Réaliser des prélèvements pour examen direct
au microscope
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• Le TV recherchera une douleur à la palpation
ou à la mobilisation de l’utérus et de ses
annexes, l’existence d’un empâtement.

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3. Examens complémentaires
• Examen direct au microscope
- Prélèvement étalé sur une lame avec une
goutte de sérum physiologique ceci permet de
visualiser: le Trichomonas, les fragments
mycéliens, les leucocytes
- Le test à la potasse (sniff test): ajouter sur le
prélèvement étalé sur la lame une goutte de de
potasse à 10% (KOH): ceci dégage une odeur de
poisson pourri due à la présence conjuguée
d’anaérobies et de Gardernella vaginalis

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- Indications de prélèvement:
 si les signes cliniques ne sont pas typiques,
 si l’examen direct retrouve de nombreux
leucocytes sans agents identifiés,
 s’il existe des signes d’infection génitale haute,
 En cas urétrite chez le partenaire,
 En cas d’échec d’un premier traitement
médical ou des récidives des symptômes,
 Si la leucorrhée a déjà motivé de nombreuses
consultations.

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• Autres examens:

Il s’agit des examens spécifiques en fonction des


orientations diagnostiques.
- NFS, Sérologie chlamydia en cas de suspicion
d’infection génitale haute,
- HIV, hépatite B et C, VDRL, TPHA si suspicion
des IST (Syphilis) associées.

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Infections génitales basses
et leucorrhées

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Trichomonas vaginalis
• Mode de contamination
• Contact sexuel (IST)
• Parfois linges et serviettes de toilette
• Clinique
• Leucorrhées abondantes verdâtres
avec fines bulles mousseuses
• Muqueuse vulvo vaginale framboisée
• Col utérin parsemés
des points rouges
• Odeur de plâtre frais
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• Diagnostic microscopique
• Examen extemporané, goutte de serum
physiologique: protozoaire flagellé

• Traitement
• Famille des nitro-imidazoles (oms
traitement minute)
- femme: voie générale et locale
- Femme enceinte: préférable le voie locale
- Le partenaire: voie générale
- Cure à renouveler 12-21 Jrs après
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Candidose vulvo- vaginale
• Clinique
• Prurits, sensation de picotement,
dyspareunie
• Enduit blanchâtre grumeleux de consistance
pâteuse sur la muqueuse génitale

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• Muqueuse vulvaire œdématié rouge vif

• Leucorrhée d’aspect lait caillé

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• Examen extemporané: des filaments
mycéliens, des spores (sérum physiologique,K0H à 5 %)
• Mode de contamination
• Contamination endogène
- Diabète - la contraception orale
- Grossesse
- immunosupression
• Contamination exogène
- Plage, vestiaires des piscines
- Partenaire sexuel
- Les toilettes
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Arguments permettant de ne pas considérer la
candidose VV comme IST
• La responsabilité du partenaire asymptomatique
dans les récidives est nulle
• Le traitement du partenaire ne diminuerait pas de
façon significative les récidives
• Evolution et complications

• Extension: urètre, vessie, face interne cuisse, plis


inguinaux et fessiers, ongles
• Risques néonatals, rapport sexuel quasi impossible
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• Traitement (imidazoles, nystatine, amphotéricine B)

• candidose VV non • Candidose VV • Des associations entre


compliquée compliquée candida
- Plus de 4 épisodes /an
- Chlamydia
- Moins de 4
épisodes/ an - Suspicion ou - Trichomonas
confirmation des - Staphylocoque
- Femme non souches non albicans
gravide en bonne - colibacille
santé - Grossesse
- Diabète mal contrôlé
• Traitement court ≤
7jrs - Immunosuppression
• Traitement long ˃ 7jrs

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Gardnerella vaginalis (vaginose bacterienne)
• Disparition de la flore vaginale (bacille de
Doderlein)
• Facteurs favorisants:

• Douche vaginale, excès d hygiène

• Carence en œstrogène

• Antibiothérapie

• Partenaires sexuels multiples

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• Clinique
• Leucorrhées abondantes fluides grisâtres

• une mauvaise odeur (poissons pourris)

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• Diagnostic

• Sniff test: positif

• Coloration au gram: Clue-Cells (cellules cloutées).


• Traitement

• Beta-lactamine: Amoxicilline

• Nitro-imidazoles: Metronidazole

• Macrolides: Erythromycine, clindamycine

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Gonocoque (Neisseria Gonorrhoeae)
• Site préférentiel: endocol
• Contact sexuel (IST)
• Clinique
• Leucorrhées jaunâtres, grisâtres ,purulentes
• Muqueuse vaginale framboisée qui saigne au
contact
• Kystes translucides enchâssés dans la muqueuse
autour du col: kystes/œufs de NABOTH

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Autres signes cliniques de la
gonococcie
• Bartholinite

• Algie pelvienne

(abces tubaire)

• Conjonctivite

• Arthrites

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• Traitement

• Pénicillines

• Céphalosporines

• aminosides

• Fluroquinolone

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Chlamydia trachomatis
• Pauci symptomatique dans 70%
des cas
• Rarement des pertes vaginales
plus souvent une inflammation
cervicale
• leucorrhée est purulente,
provenant de l’orifice du col.

Complications Traitement
PID (Douleur pelvienne Cyclines
chronique) Macrolides
GEU Beta lactamines
Infertilité tubaire fluoroquinolones

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Germes banals
• Echerichia, klebsielle, staphylocoque, streptocoque
etc.
• Facteurs favorisants
• Entérite
• Manipulation endoscopiques ou radiologiques
• Hygiène précaire
• Cliniques
• Leucorrhées peu spécifiques parfois purulentes
• Traitement:
• Antibiogramme
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Etiologies des leucorrhées chez la jeune fille

- Il s’agit des germes banals, oxyurose ou

mycose

- Notion d’un corps étranger intra vaginal

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Ulcérations
génitales
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Objectifs

• Diagnostiquer les ulcérations génitales

• Traiter convenablement les ulcérations

génitales chez la femme

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Syphilis (Treponema pallidum)

• Agent causal: Treponema pallidum


• Transmission par contact sexuel
• Possibilité de transmission transplacentaire
• Evolution de la maladie par étapes:

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• Syphilis primaire
• Lésion de type chancre primaire: petite
macule rouge sombre → une papule →
érosion de surface → une ulcération arrodie à
fond propre à base indurée ferme et dure à la
palpation.

CHANCRE

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• Adénopathie satellite inguinale (bubon
syphilitique) apparait 1-2 semaines après le
chancre primaire

• Localisation des lésions: 95% organes génitaux


externes ou à proximité (parois vaginale, col
utérin, anus)

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• Le diagnostic:
- Microscopie à fond noir
- Sérologie (VDRL= Veneral Disease Reseach
Laboratory; FTA= Fluorescent Treponema
Antibody; TPHA= Treponema Pallidum
Haemagglutination Test)
• Syphilis secondaire
• Les manifestations sont:
- Les plaques muqueuses érosives suintantes
riches en Tréponèmes

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- Des microadénopathies inguinales
- Des plaques cutanéo-muqueuses ou syphilides
hypertrophiques (condylomes plats)

SPHILIDES

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• Syphilis tertiaire
• Granulome chronique appelé gomme→une
ulcération nécrotique avec induration des
tissus de voisinage. Cette hypertrophie donne
l’apparence d’un pseudonéoplasme=
Syphilome

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• La confirmation diagnostique est sérologique
• Traitement :
- Le traitement du partenaire
- Le traitement général: antibiotique du groupe
des pénicillines (pénicillines ordinaires,
extencillines)
- Le traitement local par des désinfectants

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Chancre mou (Haemophilus Ducrey)
• C’est une IST due à un bacille gram négatif,
l’Hemophilus Ducrey
• Clinique
• La période d’incubation est courte (3 à 7 jours)
• La lésion génitale est plus souvent localisée
vulve chez la femme
• une papule qui se transforme très rapidement
en une ulcération d’un diamètre supérieur à 1
cm

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• Ulcération unique mais elle peut être associée à de
petites ulcérations
- indurée,
- profonde,
- sale,
- Purulente
- douloureuse.
• Dans près de 50 % un bubon inguinal: adénopathie
satellite qui apparaît 8 à 10 jours après le début du
chancre, le plus souvent unilatérale, très
inflammatoires, évoluant spontanément vers une
fistulisation
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• Para-clinique
• la coloration de Gram
• dans les cultures
• par PCR
• Traitement
Bubon: ponctions itératives
• Azithromycine
• Ceftriaxone
• Ciprofloxacine
• Érythromycine

Une co-infection avec syphilis ou herpès doit être éliminée.


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• Herpes génital HPV-2
• IST

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Clinique
• Vésicules ulcérées douloureuses
• +/- syndrome fébrile pseudo-grippal
• ADP
• Herpes génital récidivant : lésions localisées en
un bouquet de vésicules

• Peut également se développer sur les fesses et


les cuisses
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• Traitement:

- Primo-infection: Acyclovir et dérivés

- Si récidive: Zovirax crème ou Vira-Mp gel

- Rapports sexuels protégés ( préservatif)

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La gale

• Agent causal: Sarcoptes scabiei

• Transmission par contact sexuel

• Diagnostic clinique: prurit, lésions de grattage

• Traitement: benzoate de benzyl et eurax

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Sarcoptes scabiei lésions de grattage

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La pédiculose pubienne ou Phtyriase
• Agent causal: phtyrius pubis, « morpion »
• Transmission par contact sexuel et objets
contaminés (poils, vêtements)
• Localisation du parasite et des lentes: pubis,
périnée, aisselles, cils
• Signes cliniques: prurits, lésions de grattage
• Confirmation diagnostic: poux

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phtyrius pubis, lésions de grattage

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Complications des infections génitales
basses
• Evolution vers le haut appareil génital, l’abdomen

• Avortement, accouchement prématuré, rupture de la poche des


eaux
• Contamination du nouveau-né

• Contamination du partenaire

• Perte de la fonction de l’organe sexuel (séquelles)

• Retentissement de la maladie sur d’autres organes(cœur, foie etc)

• La stérilité

• La mort
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Quelle est l’attitude à adopter?

• Observer les principes de base de l’hygiène corporelle

• Voir son gynécologue/anomalie génitale

• Eviter l’automédication

• Traitement obligatoire du partenaire/infections

sexuellement transmissibles

• Les préservatifs masculin et féminin: protection contre les

infections sexuellement transmissibles


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Fin de la leçon
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