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© 2015

Edition : BoD - Books on Demand

12/14 rond-point des Champs Elysées

75008 Paris

Imprimé par BoD – Books on Demand, Norderstedt

ISBN : 978-2-xxx-xxxxx-x

Dépôt légal : Août 2015


ÉNORME ET SEC

ÉNORME ET SEC, PAR TOUS LES


MOYENS NÉCESSAIRES

LEE PRIEST, 1994 IFBB Ironman Pro Invitational

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ÉNORME ET SEC

SOMMAIRE

PRESENTATION

Par tous les moyens nécessaires 1


Bibliographie 3

ENTRAINEMENT

Blood and guts 5


'entraînements 59
Blood and guts dvd 71
Unchained raw-reality 72

EXOGENE

Lexique 74
Testostérone 75
Stéroïdes anabolisants 95
Anabolic steroids for women 188
Hormone de croissance en pratique 190
Androgen cycle 8 x 3 198
Pre-contest cycle 199
Supplémentation nutritionnelle 200

NUTRITION

Use sodium to look full 208


Off season 212
Pre-contest diet plan 213
Optimal approach to postcontest rebound 214
Importance de l'alimentation 216
Manger comme un pro 219

EXPERIENCE

Anabolic extreme 226


The big secret of bodybuilding 280

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ÉNORME ET SEC

AVERTISSEMENT —

The drug information provided here is for educational purposes only. It is intended to
supplement, not substitute for, the diagnosis, treatment and advice of a medical professional.
This drug information does not cover all possible uses, precautions, side effects and
interactions. It should not be construed to indicate that this or any drug is safe for you. Consult
your medical professional for guidance before using any prescription or over the counter drugs.

BIBLIOGRAPHIE —

Underground Steroid Handbook II by Daniel Duchaine (1989)

Blood and Guts by Dorian Yates (1993)

Stéroides anabolisants 1996 de P.Grunding et M.Bachmann (1995)

C bu p u ’ v p M f B hm (1995)

Underground Bodyopus by Daniel Duchaine (1996)

Dirty Dieting Newsletter by Daniel Duchaine (1997)

Les stéroides anabolisants de A à Z de S.Kevelin et M.Bartaux (1998)

Anabolic Extreme — anabolicextreme.com (1999)

Anabolics 9th Edition by William Llewellyn (2009)

Ask BLP! by Benoit Lapierre (2011)

Matt Porter and Flex Magazine (2013)

Mike Arnold and Iron Magazine (2013)

The Big Secret of Bodybuilding by Paul Borresen (2014)

William Llewellyn and Anabolic — anabolic.org (2015)

Marc-Antoine Grondin au SHOW DU PRO! — youtube.com (2015)

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DORIAN YATES — Pre-Contest 6 weeks out of Olympia 1993

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ÉNORME ET SEC

BLOOD AND GUTS

Paperback: 133 pages

Publisher: Little-Wolff Pub Group (June 1993)

Language: English

ISBN-10: 0963616307

ISBN-13: 978-0963616302

With six Mr. Olympia title victories, Dorian Yates has dominated bodybuilding in the 90's in the
manner that Arnold Schwarzenegger dominated in the 70's and Lee Haney in the 80's.
Furthermore he has dominated the sport in a white-hot period of competition when standards
have never been higher. He has brought a scientific and precise planning approach to
b bu g h v u z h p . Th f g ph ph f h W ’ B
Bodybuilder. The ultimate bodybuilding guide from the ultimate bodybuilder.

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ÉNORME ET SEC

CHAPITRE 1 — A PARTIR DU COMMENCEMENT

J'ai grandi à la campagne, dans une petite ferme du Staffordshire rural, région située dans le
centre de l’Angleterre. J’étais entouré de chevaux, de poulets, de chiens et de beaucoup
d’autres animaux de ferme et de compagnie. Mon père mourut quand j’avais treize ans.
Après son décès, ma mère décida qu’elle, ma sœur et moi quitterions le Staffordshire et que
nous déménagerions pour la deuxième plus grande ville d’Angleterre, Birmingham.

Birmingham est une ville industrielle et c’est une ville sympa bien que parfois un peu trop
agitée pour moi. Après trois ans le style de vie rurale manqua à ma mère et elle décida de
retourner dans le Staffordshire. Je m’étais en revanche vite adapté à la vie urbaine et je
décidai de rester à Birmingham (je me considère définitivement comme un citadin même si
j’aime toujours tous les animaux et la vie sauvage).

Donc à 16 ans, j’étais seul et responsable de mes propres moyens d’existence. Cela m’a fait
grandir vite. Quand je regarde en arrière, je me souviens que j’ai vécu quelques moments
difficiles. J’ai commencé à m’entraîner en mai 1983 à l’âge de 21 ans. C’est probablement
un âge avancé par rapport aux débuts de la plupart des bodybuilders pros. Et même avant
de m’entraîner je m’intéressais au bodybuilding. Je pratiquais les arts martiaux quand j’avais
15 ans et pendant mon adolescence j’achetais des magazines pour me tenir au courant de
tout ce qui se passait dans le bodybuilding. Dès le début, j’ai aimé m’entraîner.
Premièrement, c’était physique. Deuxièmement, c’était totalement individuel. Que je gagne
ou que je perde, que j’aie de bons résultats ou non, tout dépendait de moi. Un effort
totalement individuel. Je pouvais prendre des avis et soupeser les options des autres mais à
la fin, tout dépendait de moi. Ca a toujours été ma façon d’aimer les choses. Je pense qu’on
peut dire que j’aime être maître de ma propre destinée.

Je n’ai jamais aimé les sports collectifs à cause du fait qu’il se peut que je me botte les fesses
alors que ce ne sera pas le cas de quelqu’un d’autre.

Je pensais toujours être laissé à la traîne parce que tout le monde dans l’équipe ne se
donnait pas à cent pour cent. Personne ne peut gagner à tous les coups, mais si tout le
monde y compris vous se donne à cent pour cent, vous pouvez être content du résultat. Le
bodybuilding était différent. Le bodybuilding m’a ouvert des portes et fournit des occasions
que je n’aurais jamais crues possibles. Je dois tout à ce sport. Je peux regarder plein de gens
avec qui j’ai grandi et me rendre compte qu’ils n’ont même jamais quitté la ville. Ils se sont
laissés enfermer dans une ornière et ont accepté un style de vie qu’ils n’auraient pas dû
supporter. Le bodybuilding m’a permis de sortir de mon monde, et de rencontrer des gens
à travers le monde et d’expérimenter des choses inestimables.

CENT POUR CENT

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ÉNORME ET SEC

Quand j’ai commencé à m’entraîner, je n’étais pas du style à aller à la salle sans savoir quoi
faire. Je suis le genre de personne qui, quand elle fait les choses, veut les faire à 100%. Je
veux découvrir les meilleurs moyens d’y arriver donc je pose plein de questions aux gens
qui savent. J’analyse énormément. S’il y a un meilleur moyen pour faire la même chose, je le
cherche et quand je le trouve, je le mets en pratique.

J’ai basé beaucoup de mon entraînement du début sur ce que faisait Mike Mentzer et sur les
principes Nautilus. Ils étaient logiques et me semblaient très cohérents. Ces idées et ces
principes d’entraînement m’ont donné les bases pour un bon système d’entraînement. Au
cours des années, j’ai modifié certaines choses pour les adapter à mon type de corps et à
mes objectifs.

Quand j’ai décidé de me mettre au bodybuilding, je n’ai jamais pensé à devenir Mr Olympia
ou un quelconque champion mondial, et que le fait de gagner ce titre changerait ma vie.
J’aimais le bodybuilding et c’était quelque chose de positif. Je pensais pouvoir bien me
comporter dans ce sport, donc je m’y suis totalement impliqué. J’ai dit à ma femme Debbie
que j’allais donner au bodybuilding tout ce que j’avais. Si au bout de deux ans rien ne s’était
passé, j’aurais abandonné et j’aurais changé de carrière.

IL SUFFIT SIMPLEMENT D'ETRE REALISTE

Mon engagement mental est tel que si j’ai donné le maximum dans tout ce que j’ai fait, que
je me suis donné assez de temps pour attendre des résultats de façon réaliste, et que rien de
substantiel ne se produit, alors il est temps de se bouger et de ne pas vivre dans un monde
de rêve. Trop de gens perdent un temps précieux ainsi que leurs vies en espérances et en
rêves pour lesquels ils ne s’impliquent pas à 100%. J’utilise le terme engagement à 100%
souvent et pour une bonne raison:

Pour avoir du succès dans la vie (en particulier dans le bodybuilding), cela demande un
effort maximum et total, le désir et l’attitude consistant à ne pas laisser tomber avant
d’avoir atteint votre but. J’ai toujours pris le bodybuilding pas à pas. J’ai commencé
l’entraînement et j’ai noté quelques résultats. J’ai ajusté certaines choses dans mon
entraînement et dans mon régime et j’ai constaté plus de résultats. Après deux ans
d’entraînement je gagnais ma première compétition de premier pas en Angleterre et ainsi de
suite.

Chaque fois que je voyais la photo d’un physique dans les magazines je pensais qu’ils
étaient exagérés, plus grand que nature, quelque chose comme dix fois plus gros dans mon
esprit qu’ils étaient réellement. Je pensais que ces gars venaient de la planète Mars. J’ai
toujours cru que les autres compétiteurs étaient à des années lumière devant moi en termes
de développement. Tout cela a changé quand j’ai participé à ma première compétition.

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ÉNORME ET SEC

CHAPITRE 2 — LA REMIERE COM ETITION… LA OU TOUT A COMMENCE

La première compétition à laquelle j’ai participé, c’était les West Coast Championships en
1985 à Morecombe en Angleterre. Je suis allé à cette compétition de premiers pas et j’ai
observé les compétiteurs; avant de monter sur scène, j’ai dit à Debbie que j’avais une bonne
chance de gagner. Je suis apparu sur scène et le public a eu le souffle coupé. Je pensais que
quelque chose n’allait pas dans mon physique ou que mon maillot de posing m’était tombé
sur les pieds. Les gens dans le public se demandaient mutuellement d’où venait ce gars. Je
n’étais en aucun cas préparé à ça.

A ce moment de ma vie, je n’étais pas très confiant: je ne pensais pas que j’étais si bon que
cela. Je suis venu à cette compétition pensant que c’était une épreuve de premier pas que
j’aimerais gagner, et qu’aussi je pourrais arriver en finale des premiers pas et bien m’y
comporter.

Après être sorti de scène après avoir fini mon posing, plusieurs gars de la fédération
anglaise de bodybuilding vinrent à moi et me dirent: “Mais bon dieu qui t’es? D’où est-ce
que tu sors et pourquoi t’es pas avec les poids lourds?” Je leur ai répondu: “C’est ma
première compétition et je ne suis pas assez bon pour concourir avec les poids lourds.” Ils
ont ri et m’ont dit que j’étais probablement le meilleur poids lourd anglais, si ce n’est le
meilleur poids lourd jamais produit par l’Angleterre!

Je ne pouvais le croire. Me voilà, après juste deux années d’entraînement, à ma première


compétition et ces gens qui me disent des trucs comme ça. Ensuite, les Jeux Mondiaux
devaient se dérouler à Londres juste une semaine après la compétition des premiers pas,
avec les sélections de l’équipe devant se tenir le jour suivant cette compétition. Ils me
demandèrent si je voulais essayer, et je leur répondis par la négative. Ils finirent par me
persuader d’y participer. Je pense que de savoir que cela se passerait dans ma ville natale de
Birmingham m’a aidé à dire oui. Ils me choisirent pour faire partie de l’équipe. Je passais
donc de ma compétition de premiers pas, un weekend, aux Jeux Mondiaux le weekend
suivant, me classant septième sur 13. Je pensais que ce n’était pas si mal pour seulement
quelques années d’entraînement. C’est à ce moment que j’ai su que le bodybuilding était ce
que je devais faire. Deux années venaient de passer et j’avais atteint mes objectifs. Il était
temps de continuer à aller de l’avant.

SE TOURNER VERS LA PUISSANCE

Depuis ce moment, je n’ai jamais rien expérimenté qui puisse ressembler au sentiment
positif que m’apporte le bodybuilding. Je me sentais bien à propos de ce que je faisais, et
tous les résultats auxquels je parvenais étaient heureux, puissants, positifs et productifs.

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L'année suivante, en 1986, j’ai gagné la catégorie poids lourds aux British Championship.
J’ai dû prendre une année sabbatique en 1987, à cause d’une blessure à la hanche. Durant
cette année 1987, j’ai pu (avec l’aide d’un soutien financier) ouvrir mon Temple Gym à
Birmingham.

Tous les équipements ont été construits selon mes desiderata. Rien de fantaisiste, juste du
résistant et du fonctionnel.

Ouvrir la salle m’aida à rendre les choses plus stables financièrement. Je savais que la salle
ne me rapporterait pas beaucoup d’argent dans le sens où elle s’adressait aux bodybuilders
et n’était pas équipée de vélos, de machines dégoulinantes de chromes ou de machins dans
ce genre là. Je fis ma rentrée en 1988, et je gagnais les championnats anglais toutes
catégories, ce qui me permit de passer pro. Je consacrais 18 semaines à m’entraîner comme
un fou pour participer à ma première compétition pro: La Nuit des Champions 1990.

MES DEBUTS PROS

J’ai mis tout ce que j’avais dans le ventre pour cette Nuit des Champions, et j’ai fait
beaucoup de sacrifices. Je me disais que j’allais y aller et faire de mon mieux. J’allais
rapidement savoir si j’étais assez bon pour être un bon pro.

Après une dure bataille, j’ai pris la seconde place derrière Mohamed Benaziza. Momo était
un grand champion et un grand ami. J’aimais faire de la compétition avec lui et je pense que
nous tous dans notre sport étions attristés par sa disparition prématurée. Il influençait la vie
de beaucoup de gens d’une manière positive. Ma première compétition pro m’apprit que si
je voulais concourir sur le même plan que les meilleurs pros, je devais affiner mon
physique, mon posing et mon approche. Après un an de peaufinage, je suis revenu en 1991
et j’ai gagné la Nuit des Champions.

QUE VEUT DIRE CONCOURIR

Je n’ai jamais été homme à concourir juste pour faire de la compétition. Pour moi faire de
la compétition veut dire quelque chose, monter d’un cran sur l’échelle de l’amélioration
physique. La compétition a toujours été une partie intégrale d’un plan d’ensemble par
lequel j’avais décidé de devenir le meilleur parmi les meilleurs.

CHAPITRE 3 — L’E REUVE DE FORCE AVEC LEE HANEY A MR OLYM IA 91

En 1991, je participais à la compétition de Mr Olympia à Orlando en Floride. Cette


compétition était importante pour deux raisons. La première résidait dans le fait qu’il
s’agissait de ma première compétition de Mr Olympia. C’était un rêve qui devenait réalité.

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ÉNORME ET SEC

Deuxièmement, j’allais concourir avec le meilleur bodybuilder du monde, Lee Haney.


Beaucoup pensaient que Lee Haney était intouchable du fait qu’il avait gagné sept années
de suite. Ca n’était pas mon cas. Dans le passé Lee n’avait jamais été confronté à quiconque
qui aurait pu se frotter à lui à musculature et volume égal. Moi, je pensais pouvoir.
L’épaisseur de Lee, surtout sa largeur de grands dorsaux, constituait sa grande force.
Heureusement, c’était aussi la mienne.

Après ma victoire à la Nuit des Champions, j’ai mis le turbo pour me préparer à rencontrer
Lee de front. Tout allait bien et j’étais spécialement content de voir comment mon corps
réagissait à mon entraînement et à mon régime. J’étais psychologiquement prêt.

Sur la scène, lors de la compétition, je pensais qu’on en arriverait à Lee et à moi. J’ai gagné
la manche de la musculature, mais dans les autres manches Lee m’a devancé. Sa
présentation et son expérience réellement visibles, l’ont aidé à gagner le titre pour la Sème
fois, fait sans précédent.

LA DECEPTION SE TRANSFORME EN DETERMINATION

J’étais déçu après la compétition. Si vous m’aviez demandé six mois avant le concours si je
me serais contenté de la seconde place, j’aurais répondu “Tu parles!” Mais au fur et à
mesure que la compétition approchait je croyais de plus en plus que j’allais gagner, et ça
devenait de plus en plus dur d’accepter moins que la première place. A mesure que vous
progressez, vos vues changent. Je suppose que c’est tout à fait naturel.

En regardant en arrière je peux me rendre compte d’une chose manifeste: c’était seulement
ma première compétition de Mr Olympia. Bien sûr, quelques aspects de ma présentation et
quelques parties de mon corps avaient besoin d’être améliorés et affinés.

Une autre année de dur entraînement m’aiderait à accomplir ça. J’ai considéré ça comme
une vengeance et attaqué les poids avec tout ce que j’avais dans le ventre. Cela a fait la
différence. Dans un sens, être second a été une grâce déguisée parce que ça m’a préparé
mentalement à devenir Mr Olympia.

Quand j’ai participé à cette compétition, je croyais que je pourrais devenir Mr Olympia. Je
n’avais aucune idée de ce à quoi pouvait ressemblé de participer à ce concours. Vous
pouvez planifier et visualiser la façon dont vous pouvez penser que cela se déroulera. Mais
la seule façon de le savoir consiste à monter sur scène et de faire l’expérience par vous-
même de cette ambiance. Pendant l’année qui a suivi, j’ai physiquement et mentalement
pensé que j’étais Mr Olympia. A chaque fois que j’allais à la salle, mon être entier (tout ce
en quoi je croyais) était mis dans chaque série et dans chaque rep. Ceci me donna la
possibilité de prendre plus lourd que jamais. Cela m’a donné la volonté de continuer quand
mon corps me criait d’arrêter. Cela m’a donné la motivation de constamment rechercher les

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ÉNORME ET SEC

conseils et les critiques qui m’aideraient à perfectionner mon physique au-delà de ce que je
n’avais jamais imaginé!

CHAPITRE 4 — JOUR J : HELSINKI, FINLANDE… MR OLYM IA 1992

Helsinki était la ville - où je savais que j’allais être couronné Mr Olympia. Beaucoup de
magazines et pronostiqueurs disaient que Lou Ferrigno revenait après dix-sept ans de
retraite plus gros et meilleur que jamais. Beaucoup de conversations étaient centrées autour
de Vince Taylor, Kevin Levrone, Shawn Ray et Lee Labrada. C’était des gars qui étaient
supposés être les plus grosses menaces.

Plus j’entendais de rumeurs, plus je m’entraînais. Je savais que je me donnais à 100% dans
tous les compartiments de mon entraînement. Si quelqu’un s’entraînait plus intensivement,
mangeait mieux, prenait plus de repos, était plus gros, plus tonique, plus sec et était plus
engagé que je l’étais, c’est qu’il était plus fort. Il méritait donc de gagner.

Tout ce que je m’étais juré de changer depuis la compétition de Mr Olympia 1991 l’était.
Mon posing, mon bronzage, des pecs et des bras plus gros, plus symétriques et mieux
dessinés. Et en ajoutant des séances d’aérobic, cela diminuait mon tour de taille et me
donnait une meilleure ligne et une symétrie améliorée.

Je suis descendu à 109 kilos pour le concours. Quand je regarde en arrière, je crois que
j’aurais pu me présenter avec quatre à cinq kilos en plus et gagner quand même. Je savais
que des gars comme Shawn Ray et Lee Labrada viendraient au concours totalement
écorchés. Mon plan de bataille était de surpasser tout le monde en volume, en tonicité et en
définition.

Je dois dire que les compétiteurs étaient en grande forme et que nous nous sommes tous
battus becs et ongles. A la fin de la soirée j’ai été nommé Mr Olympia et ça a été l’un des
plus beaux moments de notre vie. Je dis notre vie parce que ma femme Debbie a été tout le
temps là, m’aidant et m’encourageant depuis que j’ai commencé le bodybuilding. La victoire
de Mr Olympia était autant à elle qu’à moi.

HANEY EST RESTE A L'ECART

Lee Haney a choisi de ne pas concourir à Helsinki. J’espérais qu’il le ferait. Je respecte et
j’admire Lee Haney. A mon sens, Lee est un grand bodybuilder et une personne
extraordinaire, un vrai champion à tous les sens du mot. En 1991 j’ai offert à Lee le combat
de sa vie et il s’est montré dans la meilleure condition physique qui soit. Je crois que si Lee

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ÉNORME ET SEC

m’avait rencontré sur la scène de Mr Olympia à Helsinki, j’aurais également été couronné
Mr Olympia.

Je suis un relativement nouveau venu dans le bodybuilding et mon corps ne cesse de


grossir et de changer. Quand j’ai rencontré Lee à Orlando en Floride à la compétition de
Mr Olympia en 1991, Lee apportait avec lui des années d’expérience de Mr Olympia.
Maintenant, j’aimerais rencontrer de nouveau Lee sur la scène de Mr Olympia. Les choses
ne seraient jamais les mêmes pour lui.

CHAPITRE 5 — LE SECRET DE MON SUCCES

Je pense que le secret de mon succès en bodybuilding consiste à faire les choses l’une après
l’autre. Avoir de petits buts et faire les choses pas à pas. Je pense que c’est comme se tenir
au pied d’une montagne et d’avoir envie d’atteindre le sommet. Si vous ne pouvez voir que
le sommet, ça devient un peu écrasant à cause de la grande distance à grimper. Si, d’un
autre côté, vous faites un pas, puis un autre, puis encore un autre, vous tracez votre chemin
doucement mais sûrement vers le haut de cette montagne, pas à pas. Et à la fin vous
atteindrez votre but.

Je vais vous donner un exemple expliquant comment j’applique cette philosophie à mon
entraînement. Depuis le tout début de ce dernier, j’ai toujours gardé une trace écrite de mes
programmes, poids, séries, reps, régime, buts d’entraînement, mes poids de corps, etc. Mon
carnet d’entraînement m’a permis de jauger avec précision mes progrès et d’indiquer avec
précision les zones qui nécessitent un ajustement.

Vous ne pouvez pas avoir de succès en bodybuilding en faisant seulement des hypothèses.
Beaucoup de bodybuilders me demandent mon avis à propos de la nutrition et de
l’entraînement. Après qu’ils m’aient expliqué leurs problèmes, je leur pose des questions à
propos de certains aspects de leur plan de progression. Eh bien, ils sont dans le bleu.
Beaucoup n’ont pas la moindre idée de leur consommation de calories, de protéines,
d’hydrates de carbone ou de graisse. Je me demande comment vous pouvez rectifier
quelque chose si vous ne savez pas ce qui doit être ajusté.

Un autre genre de problème des bodybuilders est relatif au fait de se fixer des buts trop
grands tout en négligeant les petits buts intermédiaires. Je m’explique: beaucoup de
bodybuilders me disent qu’ils veulent de plus gros bras. Je leur demande de combien. Ils
me répondent quelque chose comme dix cm et sont totalement découragés par le fait
d’atteindre seulement de petits buts le long du chemin. Ils ne se concentrent que sur le fait

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ÉNORME ET SEC

d’atteindre le gros but et quand ça ne vient pas assez vite, ils se sentent frustrés et beaucoup
abandonnent.

Vous devez penser au grand but, mais d’une façon humble. Par exemple, si je veux prendre
du volume dans les bras, je me fixe un but d’un demi-cm pour une certaine période. Une
fois que j’ai atteint ce but, je me fixe un autre but d’un demi-cm, puis un autre, puis encore
un autre et ainsi de suite. Avant de m’en rendre compte, j’ai atteint mon grand but tout en
prenant plaisir au processus tout au long du chemin.

AMUSEZ VOUS

Le bodybuilding est une chose à laquelle on doit prendre du plaisir. Ce n’est pas comme un
travail que vous pensez être obligé de faire. Ce doit être quelque chose que vous avez envie
de pratiquer. Pensez aux raisons positives qui vous poussent à le pratiquer et travaillez à
éliminer les facteurs négatifs de motivation. Votre vie sera beaucoup plus agréable et vos
résultats d’entraînement s’en trouveront drastiquement améliorés!

L'IMPORTANCE D'UN CARNET D'ENTRAINEMENT

Je me réfère régulièrement à ce que j’ai précédemment écrit sur mon carnet d’entraînement.
Ca m’apprend beaucoup. Cela m’indique les zones que j’ai améliorées. Ca me donne un
feed-back sur quels exercices, séries, reps, etc… marchent ou ne marchent pas. Je peux
relire ces carnets et me dire: “Ok, à cette période mon corps a vraiment progressé. Que
faisais-je à ce moment?” Ces carnets d’entraînement sont devenus un fil directeur pour
m’aider à construire mon corps. Pensez-y. Vous ne feriez pas une sortie en bateau si une
fois à bord il dérivait sans but sur l’eau sans endroit où aller. Construire votre corps n est
en rien différent. Il faut un plan, un plan solide et bien pensé pour vous amener d’un point
A à un point B.

LE ROLE DE LA GENETIQUE

Beaucoup de gens me demandent si j’ai été gâté génétiquement. Pour répondre


honnêtement à ça, je dirais que je suis dans la moyenne du fait que j’étais musculaire et sec
quand j’ai commencé un entraînement sérieux. Quand j’ai commencé à pousser, je mesurais
1,76m pour 81 kilos.

Je n’étais donc en aucun cas énorme, pourtant j’étais relativement sec.

Je pense que le côté génétique est un peu surévalué. Pensez-y: Pouvez-vous construire un
bras de 53 cm? Ce n’est que quand vous avez construit un bras de 53 cm que vous savez
que vous aviez la génétique pour. Je ne peux pas vous regarder et vous dire si vous avez ou
si vous n’avez pas la génétique pour un 53 de bras. Personne ne le saura tant que vous
n’aurez pas essayé.

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ÉNORME ET SEC

C’est facile de me regarder maintenant et de dire bien sûr que vous êtes gâté génétiquement
parce que vous êtes parvenu à votre niveau de développement actuel. Mais regardez
combien d’autres personnes dotées d’une génétique supérieure à la mienne n’ont pas essayé
assez fort, ou ont abandonné trop tôt.

CHAPITRE 6 — LA UISSANCE VIENT DE L’ES RIT

L'esprit est la chose la plus importante. Vous pourriez avoir la moitié de la génétique que
j’ai, néanmoins si vous avez une détermination double pour atteindre le succès, vous serez
mon égal ou vous me surpasserez. Cependant, j’ai vraiment eu la plus grande détermination
pour tout faire, quoi qu’il en coûte, pour amener mon corps au genre de condition
nécessaire pour gagner.

Les rangs pros sont remplis de gars dotés de la même génétique. Ils ne seraient pas là s’ils
n’avaient pas la capacité de prendre du volume avec une bonne symétrie. Mais à votre avis
qu’est ce qui sépare les gars qui réussissent au sommet de ceux qui n’y arrivent pas? Ce
n’est pas la génétique, c’est l’énergie, l’engagement, 100 pour cent de détermination, la
concentration et l’objectif psychologique d’être le tout meilleur.

J’ai dit à Debbie que si certains des pros du circuit avec leur génétique incroyable avaient la
même approche que moi de ce sport, j’aurais du mouron à me faire. Rappelez-vous ceci:
vous pouvez avoir la meilleure génétique du monde, mais sans l’énergie et la détermination
d’être le meilleur et de faire de votre mieux, la génétique ne veut pas dire grand chose.

ALLER AU DELA DE LA GENETIQUE

Très souvent dans la vie, obtenir trop facilement les choses enlève la motivation consistant
à travailler pour les obtenir. Si vous pouvez construire un bon physique en vous entraînant
peu et en mangeant des hamburgers, vous avez peu de chances d’arriver à un point où vous
allez vous botter les fesses afin de découvrir les petites choses qui peuvent transformer un
bon physique en physique fantastique. Le problème est qu’il n’y a que peu de raisons que
vous vous donniez la peine de vous améliorer.

Les choses sont différentes pour moi. Je savais que je voulais être le meilleur possible et
cela voulait dire étudier comment le corps répond à l’alimentation, à l’entraînement, aux
suppléments, au repos, aux jours d’entraînements, aux jours sans entraînement, et à tout le
reste. Pour moi, chaque aspect devait être testé. Ce n’était qu’après que je pouvais être sûr
que je faisais tout ce qui pouvait me permettre d’emmener mon corps vers son potentiel le
plus élevé.

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ÉNORME ET SEC

COMMENT JE RESTE MOTIVE ET DESIREUX DE M'AMELIORER

Un des plus gros facteurs de motivation pour moi a été que je n’ai jamais pensé être une
personne moyenne destinée à faire un travail moyen. Je ne me serais jamais senti bien en
faisant ça. Même avant de commencer le bodybuilding, je sentais que j’étais destiné à aller
dans une direction tout à fait différente et à accomplir quelque chose qui en vaille la peine.
Ca ne voulait pas dire que je voulais être Mr Univers ou Mr Olympia ou quoi que ce soit
dans le genre. Je ne voulais simplement pas avancer dans la vie et me retourner ensuite en
regrettant ce que j’aurais dû ou pu faire si j’avais seulement cru en moi-même.

Maintenant, mon but est d’être un aussi bon bodybuilder que possible. Arrivé à ce point, je
ne sais pas exactement où ça va me mener parce que je sens que je m’améliore sans cesse.
Voilà ce qui me rend heureux aujourd’hui. Je me demande: “Quel volume puis-je atteindre?
A quel point puis-je être sec? Quelle est la limite de ma réussite?”

NE VOUS FIXEZ JAMAIS DE LIMITE

Ne vous fixez jamais de limite à propos de quoi que ce soit que vous vouliez faire. Si c’est
le bodybuilding, ne vous fixez aucune limite en force, en volume, ou en condition physique
parce qu’une fois que vous l’aurez fait, vous n’irez pas plus loin. L’important est de
progresser. Même s’il s’agit d’une petite progression, le principal, c’est que vous deveniez
meilleur.

Je ne pourrais jamais participer à une compétition et me mettre en forme juste pour


l’argent. Comment peut-on mettre son corps en parfaite condition avec ce genre d’attitude?
Où sont la motivation et l’énergie pour donner 100 pour cent à votre entraînement et à
votre régime si votre seule motivation pour faire quelque chose est financière?

Pour moi, c’est une question de fierté. Je ne pourrais jamais aller à aucune compétition sans
être dans ma meilleure condition. C’est comme si ma vie et la vie de ma famille étaient en
jeu. Toutes les années de combat et de sacrifices par lesquelles ma famille et moi sommes
passés sont en jeu à chaque fois que je participe à une compétition, à chaque fois que je
m’entraîne, à chaque série, à chaque rep. Mon être entier est totalement engagé à cent pour
cent dans ce que je fais. Au dessous, ce n’est pas assez.

Je comprends parfaitement que je ne gagnerai peut-être pas à chaque fois que je ferai
quelque chose, mais ça n’a pas d’importance. Je sais que j’ai fait du mieux que je peux et je
laisse tomber la neige. Même si je prends la première place et que je sais que je n’y ai pas
mis un engagement total, ça serait encore pire parce qu’à l’intérieur, j’aurais l’impression de
m’être trompé moi-même. Une fois que je sais que j’ai fait tout ce que je pouvais, je peux
rentrer à la maison avec un bon feeling à l’intérieur en sachant que j’ai donné le meilleur de
moi-même. C’est important pour moi.

CROYEZ EN QUELQUE CHOSE DE PLUS GRAND QUE VOUS

15
ÉNORME ET SEC

Vous vous devez d’avoir une passion et de l’énergie pour quelque chose dans la vie, un
credo dans lequel vous croyez pleinement et dans lequel vous voulez engager votre vie. Je
trouve ce manque actuellement chez beaucoup de gens.

Quand j’ai commencé, des gars comme Mike Mentzer et Tom Platz étaient à part des
autres grâce à leur engagement envers ce sport et envers eux-mêmes.

Platz parlait toujours de la façon dont il voulait devenir Mr Olympia et de la façon de


pousser son corps vers ses limites. Il racontait qu’il voulait que les juges tombent de leurs
chaises de stupeur quand il apparaîtrait sur scène.

Cette énergie ne semble plus régner. C’est comme si beaucoup de gens vivaient dans le
monde du “faisons de l’argent” et du “je veux être une star de cinéma”. Je crois vraiment
que les gens devraient longuement se poser des questions sur eux-mêmes et sur ce à quoi
ils croient. Ce serait un bon indicateur pour savoir d’où ils viennent, où ils en sont et où ils
vont.

CHAPITRE 7 — COMMENT A EVOLUE MON ENTRAINEMENT

Pendant les quelques premiers mois de mon entraînement, j’avais l’habitude de travailler
tout le corps trois fois par semaine. Je faisais des exercices de base comme le squat, le
développé couché, des curls et des développés. Ensuite, je suis passé à une split routine où
je m’entraînais quatre jours par semaine (lundi, mardi, jeudi et vendredi).

Même quand je m’entraînais quatre jours par semaine, je me sentais surentraîné, comme si
mon corps n’avait pas assez de temps pour récupérer. Je suis ensuite revenu à un
entraînement d’un jour sur deux, travaillant la moitié du corps en un entraînement; le jour
suivant était un jour de repos. Le troisième jour, je travaillais l’autre moitié du corps, et je
prenais ensuite un autre jour de repos. Quelquefois j’avais l’impression que c’était quand
même trop d’entraînement et je revenais à trois jours par semaine avec une division du
travail du corps par moitié.

Ca semble bizarre sur une base hebdomadaire de faire deux fois une moitié du corps et une
fois l’autre. Mais si vous considérez une période de neuf jours, ça revient au même. J’ai
suivi ce programme pendant environ trois ans, jusqu’à ce que je gagne le championnat
britannique. Je recommande tout à fait ce type d’entraînement à quelqu’un qui ne veut pas
faire de compétition. Ce programme est un bon moyen de prendre du volume tout en
donnant au corps la récupération dont il a besoin pour grossir. La récupération n’est qu’une
partie d’un tout. L’intensité d’entraînement en est une autre. La philosophie d’entraînement
de Mike Mentzer’s Heavy Duty et beaucoup de celle de Nautilus me semblaient sensées

16
ÉNORME ET SEC

parce qu’elles disaient que pour vous développer, vous aviez besoin d’entraînement intensif
et ensuite d’assez de temps pour que la récupération et la croissance se mettent en place. Le
corps doit d’abord reconstituer ses sources d’énergie avant que la moindre croissance se
mette en place. Il y a une limite au volume et à la fréquence de l’entraînement.

Vous pouvez vous entraîner cinq heures par jour, mais vous ne serez pas capable de vous
entraîner intensivement pas plus que vous ne serez capable de stimuler une croissance
quelconque, donc ça ne servira à rien. C’est pourquoi je me suis toujours entraîné
intensivement mais très brièvement pour donner à mon corps du temps pour récupérer.

Maintenant, sur six ou sept jours, je m’entraîne trois jours. Parfois, si je sens que je n’ai pas
bien récupéré, je prends des jours de repos supplémentaires et je ne m’en sens pas
coupable. Je préfère prendre trop de repos que pas assez. Je pense que c’est mieux pour le
corps.

ROMPRE AVEC LA TRADITION

Je ne crois pas au fait de faire les 15 à 20 séries traditionnelles par partie du corps. C’est
trop de travail. Je fais une ou deux séries par exercice. Si le travail n’est pas déjà fait à ce
moment là, ça n’arrivera plus. Mike Mentzer résuma ça il y a des années en disant: “Vous
pouvez prendre un bâton de dynamite et le tapoter avec un crayon, il n’est pas près
d’exploser. Mais si vous tapez dessus d’un coup avec un marteau, BOUM, il va exploser.”
Ce n’est pas à moi de prouver ou d’infirmer cela littéralement, mais en termes de croissance
musculaire, Mike avait tapé dans le mille. Si vous faites une ou deux séries jusqu’à l’échec
musculaire, aussi strictement que possible, à 100 pour cent, ça ne servira à rien de faire une
autre série. D’un autre côté, vous pouvez faire cinq séries avec peu ou pas d’intensité, et
vous n’aurez que peu ou pas de croissance.

Pensez-y: si vous avez 15 séries à faire pour vos pecs, et que vous venez juste de finir votre
troisième série, allez vous être capable de vous botter les fesses et de mettre tout ce que
vous avez dans le ventre dans la série suivante si vous savez que vous avez encore 12 séries
à faire? C’est impossible. Vous savez, quand vous avez donné tout ce que vous avez en
vous à vos deux ou trois premières séries, il n’y a aucune chance que vous soyez capable de
le faire pour le reste de l’entraînement de cette partie du corps. Vous avez déjà fourni à
votre corps l’intensité dont vos muscles ont besoin pour se développer. Quoi que ce soit
que vous pourrez faire au-delà de ça va interférer dans votre capacité de récupération.
Rappelez-vous: vous stimulez la croissance à la salle mais vous vous développez en dehors
de la salle, pendant votre récupération entre les entraînements.

BLESSURES ET CYCLES D'ENTRAINEMENT

J’ai appris au cours des années qu’on ne peut s’entraîner tout le temps avec 100 pour cent
d’intensité. Le corps n’est pas une machine et il a besoin de périodes de repos et d’intensité

17
ÉNORME ET SEC

décroissante pour récupérer et répondre au prochain plateau d’entraînement. Je me suis


rendu compte que quand je m’entraîne dur pendant six semaines et qu’ensuite je prends
deux semaines d’entraînement moins intense avec jusqu’à 3 ou 4 jours de repos complet,
mon corps répondait mieux.

J’ai encore récemment réduit ma fréquence d’entraînement en travaillant chaque partie du


corps tous les six ou sept jours. Voici un exemple:

1ER JOUR: Deltoïdes et triceps

2EME JOUR: Dos

3EME JOUR: Repos

4EME JOUR: Pecs et biceps

5EME JOUR: Jambes et mollets

6EME JOUR: Repos

7EME JOUR: Recommencez le programme, ou repos si nécessaire.

Beaucoup de gens pensent en termes de récupération juste pour les groupes musculaires. Je
pense que les groupes musculaires récupèrent raisonnablement vite. Quand vous vous
entraînez lourd, en faisant des squats, de la presse à jambes ou du couché, vous appliquez
un grand stress à l’ensemble de votre corps. Voilà pourquoi je crois que vous avez besoin
de prendre des jours de repos complet hors et loin de la salle pour une récupération
complète. Pas uniquement pour donner à vos jambes une chance de récupérer parce que
vous ne stressez pas que vos jambes quand vous les travaillez. Vous stressez l’ensemble de
votre corps.

Je pense que la leçon à retenir est celle-ci: à mesure que vous devenez plus gros et plus fort,
vous appliquez plus de stress sur vos systèmes de récupération. Et quand vous vous
entraînez à fond, vous avez besoin de vous entraîner moins souvent de façon à récupérer
complètement.

ECOUTEZ VOTRE CORPS

Vous devez être souple dans votre entraînement, même en période de pré-compétition.
Quelquefois, j’entre dans la salle, je m’échauffe et je sens que toutes les conditions ne sont
pas réunies pour que tout aille bien, pour une raison quelconque. C’est un petit
avertissement pour y aller mollo aujourd’hui.

Ne nous voilons pas la face, il y a des jours où nous sommes plus forts que d’autres. Le
corps n’est pas une machine. Vous ne devez pas le traiter en tant que telle. Je me suis rendu
compte qu’en écoutant mon corps, prendre lourd quand je me sens fort et plus léger quand

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ÉNORME ET SEC

ce n’est pas le cas m’a permis de m’entraîner sans me blesser et d’obtenir des résultats très
solides et très cohérents.

CHAPITRE 8 — DEVELOPPER LES MUSCLES

Pour développer un muscle, vous devez lui fournir un certain genre de stimulus, une
surcharge. Quand j’ai commencé à m’entraîner, je soulevais 60 kilos au développé couché.
Maintenant je peux soulever plus de 225 kilos. Il y a là une différence majeure car si j’avais
continué à en soulever 60, je ressemblerais toujours à ce que j’étais quand j’ai commencé.
Mes pecs, mes deltoïdes et mes triceps seraient tous restés identiques car je ne les aurais pas
surchargés et forcés à grossir au-delà de ce qui est nécessaire pour soulever 60 kilos.

C’est en fait très simple: quand vous stressez le muscle au-delà de ce à quoi il est habitué, il
compense et s’adapte à ce stress en devenant plus fort et plus gros. Il est facile d’être
perturbé par toutes les façons dont les gens s’entraînent. Je ne rentre pas dans toutes les
philosophies de l’entraînement de tel ou tel champion. Quelqu’un peut être doté d’une très
bonne génétique, s’entraîner d’une façon folle et continuer à grossir. Mais qui dit que si le
gars s’entraînait de la façon que je préconise il ne grossirait pas plus ou plus vite ?

Vous devez expérimenter et trouver ce qui marche le mieux pour vous, votre type de corps,
vos buts, etc. J’ai trouvé ce qui marche le mieux pour moi parce que c’est logique et que ça
marche. Quelle que soit la méthode d’entraînement que vous choisissez, l’essentiel est ceci :
vous devez surcharger progressivement le muscle, et lui donner beaucoup de temps pour
récupérer et se reconstruire, cela pour qu’il devienne plus gros et plus fort.

L'APPROCHE DE L'EXERCICE

Je crois qu’il faut faire les exercices de base plus quelques mouvements d’isolation. Les
exercices de base seraient ce que j’appelle les exercices multi-articulaires, où j’utilise
plusieurs articulations. Quand vous faites du développé couché pour la poitrine, vous
utilisez les articulations du coude et de l’épaule, c’est un mouvement de base. Quand vous
faites des écartés avec des haltères, vous faites juste levier avec l’articulation de l’épaule, ce
qui en fait plus un exercice d’isolation.

J’aime combiner ces deux types d’exercices en mettant l’accent sur les mouvements de base.
La taille du groupe musculaire et ses différentes fonctions déterminent pour une large part
ce que je ferais. Pour la poitrine et les cuisses, par exemple, je ferais trois exercices. Pour le
dos qui est un si gros groupe musculaire, quatre ou cinq. Pour les biceps, triceps, épaules et
mollets, deux exercices.

19
ÉNORME ET SEC

AU TRAVAIL

J’aime commencer chaque entraînement par un bon échauffement. Celui-ci peut être
constitué de deux ou trois séries légères du premier exercice pour une partie du corps. C’est
seulement après réchauffement de cette partie que je sens que je peux y mettre 100%
d’intensité.

Ensuite quand je passe de mon premier exercice pour une partie du corps, pour la poitrine
par exemple, qui peut être le développé couché, à mon second exercice (le développé
incliné dans cet exemple) je ne fais qu’un échauffement. J’ai déjà échauffé ma poitrine avec
le premier mouvement, et ce serait une perte de temps et d’énergie de continuer
indéfiniment des séries d’échauffement à chaque nouvel exercice. Quel que soit l’exercice
que je fais, aussitôt que je me sens parfaitement échauffé, je mets aussi lourd que je peux. Je
ne crois pas au pyramidal, où vous faites séries après séries pour atteindre deux ou trois
séries de votre poids le plus lourd. Si vous faites six séries de développé couché en
pyramidal, vous avez gâché quatre séries pour en arriver à une ou deux séries productives
de croissance. Et en plus de cela, vous avez dépensé beaucoup d’énergie utile, pour en
arriver à cette série lourde.

Je crois qu’il faut que chaque parcelle de votre énergie compte pour quelque chose qui soit
totalement productif. Après avoir fait ma série la plus lourde pour un certain nombre de
répétitions après mon échauffement, je descends le poids d’environ 10% pour ma
deuxième série.

Même avec moins de poids, je travaille encore assez lourd pour provoquer une surcharge
adéquate à mon corps et stimuler la croissance.

DEUX SERIES LOURDES

En théorie le corps devrait être capable de se développer avec une seule série, mais nous ne
vivons pas dans monde parfait, pas plus que nous ne nous entraînons dans un
environnement idéal. C’est pourquoi je pense qu’ajouter une seconde série lourde est le bon
truc. Vous avez besoin de faire une variété d’exercices sous différents angles pour arriver à
un développement complet des divers groupes musculaires.

LE SECRET DE LA CROISSANCE

Quand les gens me parlent d’entraînement et de leur manque de progrès, la raison est
habituellement facile à déterminer. La plupart sont surentraînés en séries et en répétitions et
sous-entraînés en intensité. Ils s’entraînent trop longtemps et trop souvent. Quoi que vous
fassiez habituellement, divisez le volume par deux et élevez votre niveau d’intensité de
cinquante pour cent. Donnez à votre corps beaucoup de temps pour récupérer. Ensuite
observez: il va grossir.

20
ÉNORME ET SEC

Quand vous êtes à la salle et que vous faites du squat, par exemple, au lieu de faire 10
répétitions avec votre poids habituel pendant 4 ou 5 séries, imaginez que votre vie est en
jeu, augmentez le poids et faites quinze répétitions à fond en vous bottant les fesses. Il est
possible que vous ne soyez pas capable de faire quoi que ce soit d’autre après, mais vous
n’en n’aurez pas besoin. Vous avez fait le travail qu’il faut pour faire grossir vos jambes et
devenir plus fort. Vous avez atteint votre but. Ce peut ne pas être facile mais ça en vaut la
peine. Vous pouvez parler d’avoir un physique fantastique ou faire quelque chose pour
l’avoir. A vous de choisir.

Permettez-moi d’insister sur un point. Quand je parle d’élever l’intensité de vos


entraînements, je ne parle pas seulement de travailler lourd. Je parle de stresser le muscle.

Evidemment vous devez utiliser assez de poids pour produire ce stress. Mais si vous en
utilisez trop, le muscle ne fera pas le travail. Ce serait répartir ce stress sur différentes
parties et groupes musculaires.

COMPRENDRE LA FORME ET LA FONCTION

C’est pourquoi l’exécution est si importante pour vous aider à retirer le maximum de votre
entraînement. Vous devez être capable de vous concentrer et d’appliquer tout ce stress sur
le muscle que vous travaillez. Soyez à l’écoute de vos muscles et de toutes les fonctions
qu’ils ont.

Par exemple, quand vous travaillez le dos, vous devez être conscient de la physiologie de
vos dorsaux et comprendre qu’ils tirent le haut de vos bras vers le bas et vers l’arrière.
Sachez que pour que vos dorsaux se contractent complètement, votre colonne vertébrale
doit être légèrement arquée. C’est grâce à ces choses que vous allez pouvoir retirer cent
pour cent de vos entraînements. Il ne s’agit pas uniquement de soulever des poids lourds.

Une des choses les plus difficiles à faire pour un bodybuilder est de renoncer à vouloir
mettre de plus en plus lourd. Souvent, des types vont me regarder m’entraîner et vont
penser que juste parce que j’obtiens d’excellents résultats en m’entraînant lourds, ils vont en
obtenir aussi. Ils ne réalisent pas que je pourrais mettre encore plus lourd mais ne pas
retirer autant de bénéfice parce que je serais obligé de tricher pour lever le poids.

Pour ces gens là, tricher n’a pas d’importance. Ils ont cette mentalité que peu importe ce
qu’il en coûte de soulever lourd, ils vont le faire, même s’ils sont obligés de tricher. En
faisant cela, ils retirent peu de résultats de leur entraînement, et sont très vulnérables aux
blessures dues à une exécution incorrecte. Pour moi, ça n’a aucun sens.

De très bons résultats viennent d’un entraînement intelligent. Servez-vous de votre tête,
pensez à ce que vous faites et comment cela affecte le muscle et vous allez obtenir
d’excellents résultats et minimiser les possibilités de blessures. Donnez toujours cent pour

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ÉNORME ET SEC

cent du meilleur de vous-même à l’entraînement, oubliez ce que les autres font, vous
construisez votre corps, pas le leur.

L'ATMOSPHERE D'ENTRAINEMENT

Ma salle de Birmingham, en Angleterre, s’appelle “Temple Gym.” Elle ne ressemble pas


vraiment aux centres High Tech qu’on rencontre maintenant partout. Elle se trouve dans la
cave d’un immeuble. Il y fait froid, c’est sombre, et ça me fait penser à un donjon, mais j’y
fais d’incroyables entraînements. L’atmosphère y est rude, ce que j’apprécie. Tous les gens
qui viennent chez moi sont sérieux à propos de l’entraînement. Ils peuvent très bien ne pas
être des bodybuilders qui font de la compétition. Mais cela n’a pas d’importance. Ils
viennent tous dans un état d’esprit où ils vont tout donner pour être le mieux qu’ils
peuvent.

Quand je m’entraîne, je mets la musique à fond. J’aime le hard rock car cela m’aide à
rentrer dans la séance et encore plus à atteindre un rythme intense. Certains préfèrent
utiliser un baladeur. Parfait. Moi, j’ai besoin de rester en contact avec mon partenaire. La
principale chose à propos de la musique, durant l’entraînement, est qu’elle doit me motiver
et ajouter à sa qualité. Rien de plus.

CHAPITRE 9 — MES PROGRAMMES PREFERES

Au cours des années, j’ai utilisé deux programmes d’entraînement, qui m’ont donné
d’excellents résultats. Le premier consiste à s’entraîner un jour et à se reposer le lendemain.
Avec celui-ci, vous travaillez la moitié du corps le premier jour, vous vous reposez le
lendemain, et le troisième jour vous faites l’autre moitié du corps. Voici comment je
répartirais cela.

Le premier jour, je travaille la poitrine, le dos et les épaules. Le deuxième jour, repos
complet. Le troisième jour, j’entraîne les jambes, les biceps et les triceps. Ce type
d’entraînement marche bien pour les bodybuilders qui veulent construire une solide base
pour leur physique.

Gardez ce programme aussi longtemps que vous obtenez des résultats. Beaucoup de
bodybuilders changent de programme trop rapidement en quête de ce programme magique
qui va les faire grossir à toute vitesse.

Conservez les exercices de base lourds. Ils ont toujours été les meilleurs pour construire du
muscle et le seront toujours. Ce sont des exercices qui produisent des résultats prouvés
année après année. A ce stade de votre entraînement, il n’y a aucun besoin d’ajouter

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ÉNORME ET SEC

beaucoup de mouvements différents. Mettez cent pour cent d’intensité dans ces
programmes et ces exercices et vous obtiendrez des résultats fantastiques.

PREMIER JOUR

Poitrine : développé couché et développé incliné (barre ou haltères)

Dos : tirages à la barre fixe, tirages penchés (barre ou haltères), soulevé de terre.

Epaules : développé nuque, élévations latérales avec haltères.

DEUXIEME JOUR

Repos

TROISIEME JOUR

Quadriceps : squat, presse à jambes.

Ischios : leg curl debout et assis.

Mollets : élévations debout et assis.

Biceps : curl à la barre et aux haltères.

Triceps : extensions à la poulie, extensions couché à la barre en Z.

J’ai suivi ce type de programme pendant mes premières années d’entraînement et j’ai
obtenu de très bons résultats. Au fur et à mesure que mon corps devenait plus gros et plus
fort, j’ai réalisé que j’avais besoin d’ajouter des exercices. Un bodybuilder qui fait de la
compétition a besoin de faire ça car il ne peut se permettre de n’avoir aucun point faible.
Peut-être avez-vous besoin d’ajouter du galbe extérieur à vos cuisses donc vous décidez de
faire du hack-squat pieds-joints. Il se peut que vous ayez besoin de développer un peu plus
l’arrière de vos deltoïdes donc vous ajoutez à votre programme des élévations latérales
penchées avec haltères. Tous ces exercices spéciaux sont indiqués pour améliorer vos
points faibles et vous donner la symétrie dont vous avez besoin. A ce stade de mon
entraînement, j’ai décidé de changer de programme. Dans celui-ci je travaillais la poitrine,
les biceps et les triceps le premier jour. Les quadriceps, les ischios et les mollets au
deuxième jour d’entraînement. Le dos et les épaules le troisième.

Au début j’ai essayé un type de programme avec trois jours d’entraînement et le quatrième
de repos, ce que faisaient la majorité des autres professionnels. Le problème était que je
sentais qu’il n’y avait aucun moyen que je puisse récupérer après m’être entraîné trois jours
d’affilée à cent pour cent pour chaque entraînement. Le troisième jour j’étais totalement
vidé. Ca m’a pris une semaine à faire cela pour réaliser que ce n’était pas un programme qui
me convenait. J’étais surentraîné.

LES SIGNES DU SURENTRAINEMENT

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ÉNORME ET SEC

J’aime m’entraîner et aussitôt que je sentais les signes du surentraînement, je savais que
j’avais besoin de changer quelque chose. Quelques-uns des symptômes: j’étais fatigué,
tendu, crispé, irritable, pas reposé et nerveux. Je perdais mon sens de l’humour et mon
enthousiasme pour l’entraînement et je n’arrivais pas à me concentrer. Avoir quelqu’un
pour vous dire que vous avez atteint le point de surentraînement est important. Ma femme
Debbie était présente. Après avoir réalisé que j’étais surentraîné, j’avais besoin de revenir à
une façon de m’entraîner qui permettait à mon corps d’avoir le temps dont il avait besoin
pour récupérer tout en étant capable de m’entraîner correctement.

AJUSTER L'ENTRAINEMENT

J’en arrivais bien sûr à ce que je fais maintenant pour mon entraînement hors saison. Bien
sûr si j’en ressens le besoin, je prends un jour de plus de repos pour récupérer.

PREMIER JOUR: Poitrine, biceps et triceps.

DEUXIEME JOUR: Quadriceps, ischios et mollets.

TROISIEME JOUR: Repos complet

QUATRIEME JOUR: Dos et deltoïdes.

CINQUIEME JOUR: Repos complet.

En me préparant pour Monsieur Olympia 92, j’ai suivi un programme avec deux jours
d’entraînement, un jour de repos, utilisant le programme ci-dessus divisé en quatre.

S LE COR S DIT RE OS… REPOSEZ-VOUS!

Vous devez rester à l’écoute de votre corps. Par exemple: si vous avez entraîné durement
vos jambes et qu’elles sont encore douloureuses des suites de votre dernier entraînement, et
que le moment arrive de les ré entraîner, je serais d’avis de ne pas le faire. Prenez un jour
ou deux de plus de repos pour que votre corps ait la chance de récupérer complètement.

Si votre corps est douloureux, n’allez pas à la salle uniquement parce que c’est le jour d’y
aller. Pourquoi y aller un jour plus tôt quand vous n’avez pas totalement récupéré et n’êtes
capable que de donner 50%. Attendez un jour de plus pour être capable d’y aller à 100%.

Tellement de gens tombent dans le piège de penser qu’ils ne peuvent manquer aucun
entraînement parce qu’ils pensent qu’ils vont s’affaiblir ou maigrir. Un jour ou deux de
repos en plus, quand vous en avez besoin, sont bons pour vous et vont vous aider à grossir
et à devenir plus fort. Je vais à la salle pour une raison qui est que je veux stimuler la
croissance. Je n’y vais pas juste pour y aller. Ce qui compte ce n’est pas combien de fois
vous allez à la salle, c’est ce que vous y faites quand vous y êtes.

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ÉNORME ET SEC

CHAPITRE 10 — MON ARSENAL DE MASSE

Beaucoup de gens m'ont demandé ce que je fais pour que les exercices de base marchent
bien pour moi. J’ai réalisé que je peux prendre n’importe quel exercice de base et
simplement en changeant quelques petites choses (comme la position de corps), je peux
transformer un mouvement médiocre en un exercice hautement productif.

J’aimerais vous donner quelques trucs de mon arsenal à construire de la masse pour vous
donner quelques bonnes idées afin que vous puissiez faire la même chose avec vos
exercices et votre programme. Rappelez-vous: la plupart du temps, un léger ajustement de
la façon dont vous faites un exercice va vous aider à en tirer le maximum de bénéfice pour
ce qui est de construire de la masse.

Je vais vous parler de sept exercices différents et vous donner cinq tuyaux pour chacun
pour en tirer le plus possible. A mesure que vous lisez, que vous regardez les photos, que
vous vous imprégnez de toutes les informations, essayez de ressentir mon approche des
exercices et de l’entraînement.

Quand j’ai commencé à m’entraîner, je lisais des magazines et des livres de bodybuilding et
j’essayais de visualiser et d’imaginer comment pensaient les grands champions. Qu’est-ce
qui les faisait fonctionner? Me mettre à leur place m’a aidé à penser comme eux. Je sais que
si vous le faites, cela vous aidera aussi.

TIRAGE A LA BARRE, STYLE YATES

1. Position des moins : ceci est le meilleur exercice pour ajouter de la masse aux grands
dorsaux, dans la partie basse, et au reste du dos. J’utilise une prise en supination, mes mains
espacées d’environ 40 cm. J’amène toujours la barre à la taille.

2. Position du corps : je positionne le haut de mon corps approximativement à 70% degrés


par rapport au sol. Ceci met les grands dorsaux dans une position mécanique beaucoup
plus forte et en même temps protège le bas du dos des blessures. Comme avec tous les
exercices pour les grands dorsaux, il est essentiel de conserver la colonne dans une position
arquée afin que les grands dorsaux puissent se contracter complètement.

TRUCS OUR L’INTENSITE

1. Manifestement, il est très difficile de faire des répétitions forcées avec ce tirage à la barre.
Donc, afin d’augmenter l’intensité et d’aller au-delà du point d’échec musculaire, je fais des
répétitions partielles. Je ne les utilise que quand je ne suis plus capable de n’en faire aucune
en pleine amplitude. Je continue ces reps partiels jusqu’à ce que je ne puisse plus bouger la
barre que de quelques cm.

25
ÉNORME ET SEC

2. Comme avec tous mes exercices de base pour la masse, je fais plutôt doucement la partie
négative du mouvement et la phase positive de la façon la plus en force possible.

3. Je crois à l’utilisation de sangles pour tous les exercices pour le dos qui requièrent des
poids lourds. Les sangles renforcent ma prise de main, tout en me permettant de faire plus
de répétitions et de travailler le muscle jusqu’à fatigue complète.

DEVELOPPE COUCHE

1. Je préfère exécuter ce mouvement en léger décliné. Je pense que cela déplace le stress
plus vers les pectoraux et en enlève des deltoïdes antérieurs et des tendons du pec. Ce
tendon est très vulnérable à la blessure quand on utilise le banc plat traditionnel.

2. Je préfère utiliser une prise de mains moyenne correspondant à la largeur des épaules.
Cela m’aide à m’assurer que mes avant-bras sont parallèles quand la barre est basse. Je
préfère aussi ne pas faire le tour de la barre avec mes pouces. Je trouve que cela permet
d’enlever du stress de mes bras et le concentrer plus sur mes pecs. Si vous choisissez ce
type de prise, assurez-vous d’avoir un bon partenaire.

3. Effectuez la partie descendante ou négative doucement et sous contrôle. Pensez à vos


pecs comme à des ressorts comprimés. Quand la barre touche la poitrine, relâchez les
ressorts et effectuez la partie positive du mouvement avec autant de force et de rapidité que
possible. Ne faites pas rebondir le poids sur votre poitrine. Contrôlez-le toujours.

4. Après avoir atteint le point d’échec musculaire, demandez à votre partenaire


d’entraînement de vous aider à faire une ou deux répétitions forcées. Ou, après avoir atteint
ce point, reposez la barre dans le rack, attendez dix secondes et refaites une ou deux reps.

5. Un partenaire compétent est essentiel pour la sécurité quand vous maniez de lourdes
charges. Ne faites jamais de développé couché seul.

DEVELOPPE NUQUE AVEC HALTERES

1. Utilisez un banc dont l’angle est légèrement au-dessous de 90 degrés. C’est beaucoup
plus naturel que d’en prendre un avec le dossier totalement vertical.

2. Poussez les haltères suivant un arc de cercle plutôt que tout droit comme avec une barre.
A la base du mouvement, les haltères doivent toucher l’extérieur des deltoïdes. Ne
verrouillez pas les coudes en haut. Ceci permet de déplacer le stress du triceps, plus faible,
vers le deltoïde.

3. Comme avec tous les mouvements de puissance, faites des répétitions en force,
contrôlées, qui accentuent la partie négative et qui permettent de faire la partie positive
d’une manière explosive. Ne perdez jamais le contrôle de la charge.

26
ÉNORME ET SEC

4. Demandez toujours à un partenaire de vous aider quand vous utilisez des poids proches
de votre maxi.

5. Après avoir atteint le point d’échec musculaire, posez les haltères et reprenez en d’autres
plus légères, continuez jusqu’à l’échec et recommencez une troisième fois avec des poids
encore plus légers. Ces triples séries sont très intenses et ne doivent être utilisées
qu’occasionnellement.

SOULEVE DE TERRE JAMBES TENDUES

1. Tenez-vous debout, les jambes légèrement écartées, et une prise de mains correspondant
à la largeur des épaules.

2. Gardez votre dos cambré pendant toute l’exécution du mouvement pour travailler
complètement les ischios et réduire le stress sur le bas du dos. Ne faites jamais le dos rond.

3. Gardez la barre le long des cuisses pendant tout le mouvement. Descendez la barre
jusqu’à ce que vous sentiez un bon étirement des ischios. Le milieu de la jambe (entre le
genou et le pied) devrait suffire.

4. Faites les répétitions lentement et doucement en vous concentrant sur la sensation du


travail des ischios. Ne faites jamais rebondir la barre et ne lui donnez pas d’à-coups.

5. Comme avec tous les exercices où la prise de mains peut être un facteur limitant, utilisez
des sangles.

SQUAT

1. Je préfère personnellement faire du squat sur une machine Smith. Cela me permet de
varier ma posture et de déplacer le stress vers mes cuisses sans impliquer mes fessiers et
mon bas du dos.

2. Gardez votre tête haute et votre dos droit pendant toute la durée du mouvement.

3. Le fait d’utiliser différents écartements de pieds va toucher différents endroits de la


cuisse. Je préfère un écartement étroit avec mes hanches juste sous la barre.

4. Je pense que vous devriez squatter au moins jusqu’à la position parallèle. Je squatte à
fond, sous la parallèle. Mais bien sûr, il ne convient pas à tout le monde de squatter si bas.
Essayez de trouver ce qui marche le mieux pour vous.

5. Faites des répétitions contrôlées et puissantes qui mettent l’accent sur la descente ou la
partie négative du mouvement. Ne vous laissez pas tomber vers le bas et/ou ne faites pas
rebondir la charge. Contrôlez-la.

PRESSE A JAMBES

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ÉNORME ET SEC

1. Essayez des positions de pieds variées. Je préfère un écartement étroit des pointes de
pieds légèrement pointées vers l’extérieur.

2. Utilisez toujours une amplitude maximale et descendez vos genoux vers votre corps
aussi loin que possible.

3. Pour accroître l’amplitude, assurez-vous que le dossier de la presse est dans sa position la
plus basse.

4. Faites des reps contrôlées et puissantes. Ne laissez jamais tomber le poids.

5. Expérimentez différents types de séries. Faites 8 à 12 reps à un entraînement et 15 à 20


l’entraînement suivant. Faites baisser la garde à votre corps.

ELEVATIONS MOLLETS DEBOUT

1. Le haut du corps et les jambes doivent rester rigides et dans l’alignement durant
l’exercice.

2. Utilisez une amplitude maximale en descendant vos talons aussi bas que possible en vous
soulevant le plus haut possible sur la balle de vos pieds.

3. Faites vos répétitions d’une façon contrôlée. Accentuez la partie négative de la rep et
exécutez la partie positive d’une manière explosive.

4. Variez l’amplitude des reps à chaque séance (par exemple 8 à 10 à un entraînement, et 15


à 20 le suivant).

5. Essayez différent es positions de pieds pour mettre l’accent sur les différentes zones du
mollet. Les pointes en dedans pour l’extérieur du mollet, et en dehors pour l’intérieur.

CHAPITRE 11 — LES FACTEURS D’INTENSITE POUR LA CROISSANCE

Après avoir fait deux ou trois séries d’échauffement, je passe tout de suite à ma série la plus
lourde. Rester à 6 ou 8 répétitions marche bien pour le haut du corps. Pour le bas, je peux
faire varier mes répétitions de 8 à 20. Le bas du corps répond excellemment aux séries
longues. J’emploie différentes techniques à différents moments pour assurer l’intensité.
J’aime m’entraîner par cycles. A un entraînement je peux faire 8 à 10 reps. L’entraînement
suivant je peux en faire 15 à 20. J’utilise aussi quelque chose que j’appelle des “triples super
sets” ou séries descendantes. Les séries descendantes marchent bien avec les haltères et les
machines.

28
ÉNORME ET SEC

LES SERIES DESCENDANTES

Je fais généralement une série jusqu’à l’échec musculaire avec une exécution stricte et avec
autant de poids que possible. Ensuite j’enlève environ 10% du poids et je fais 5 ou 6 reps
de plus. Et je recommence une troisième fois. Je ne me repose que pour changer le poids.
Je considère ces séries descendantes comme une grande série de 3 petites. Vous devez
limiter le repos à un temps tout à fait minimum pour garder un haut niveau d’intensité pour
le muscle que vous travaillez.

ALLER JUSQU'A L'ECHEC MUSCULAIRE, ET LES REPETITIONS PARTIELLES

Quand je m’entraîne jusqu’à l’échec musculaire, je continue les répétitions jusqu’à ce que je
ne puisse physiquement plus en faire. Si je fais du tirage penché à la barre pour mon dos et
que j’ai fait toutes les reps possibles en amplitude complète, j’utiliserais les répétitions
forcées. Je peux faire 6 reps en amplitude complète, deux trois-quarts de reps, deux demi-
reps, un quart de rep et là boum!...échec musculaire total. A la base je m’entraîne le plus
lourd possible avec une exécution stricte, jusqu’à ce que je ne puisse plus en faire.

REPETITIONS FORCEES

Les répétitions forcées sont une autre façon d’augmenter l’intensité. Après que j’ai fait une
série jusqu’à l’échec musculaire, un partenaire m’aide à faire une ou deux reps forcées de
plus. Ceci aide à s’assurer que le muscle est totalement fatigué. Je crois à une utilisation
parcimonieuse des répétitions forcées pour deux raisons. Un: trop de répétitions forcées
peuvent diminuer votre force parce que vous laissez votre partenaire faire le travail pour
vous et que vous ne travaillez pas pour construire vous même votre force. Deux: les
répétitions forcées sont une forme extrême d’intensité et trop de répétitions forcées, trop
souvent, vous mettent très vite en état de surentraînement.

PRISES DE MAIN DECALEES

Un autre principe productif que j’utilise est quelque chose que j’appelle les prises de mains
décalées. C’est une technique subtile, mais ça marche réellement! Disons que je suis en train
de faire une série de développé couché avec une prise large sur la barre. Après avoir fait 5
ou 6 reps avec mes mains largement écartées, je raccroche la barre et je replace mes mains
10 ou 12 cm plus près du milieu. Je fais 5 ou 6 reps de plus. Je raccroche encore la barre et
je place mes mains à environ 20 cm l’une de l’autre (comme si je faisais du développé
couché serré) et je fais 5 ou 6 reps.

Je sens cela dans toute ma poitrine parce que, essentiellement, je touche différentes parties
de mes pecs simplement en déplaçant mes mains. Plus l’écartement est grand, plus je
touche l’extérieur. Plus mes mains sont resserrées, plus je mets le stress vers l’intérieur de
mes pecs. Je ne m’autorise que quelques secondes de repos pour changer ma position des
mains et je refais tout de suite d’autres reps.

29
ÉNORME ET SEC

PAUSE REPOS

La pause-repos est une autre technique d’intensité que j’utilise parfois. Disons que je fais du
développé couché avec un poids extrêmement lourd. Avec la pause-repos, je fais 2 ou 3
reps, je repose la barre 10 ou 15 secondes, je fais 2 ou 3 reps de plus, et ma série est finie.
Tout cela compte pour une série. La pause-repos me permet d’utiliser des poids très lourds
et de surcharger le muscle. Le bref repos au milieu de la série me permet d’atteindre le
nombre total de reps que je cherche à faire. J’utilise la pause-repos dans mon entraînement
toutes les deux ou trois séances. Cela marche particulièrement bien avec la poitrine.

Vous découvrirez (comme je l’ai fait) que ces principes généraux d’intensité marchent bien
pour certaines choses et pas pour d’autres. Vous devez essayer et trouver quelles parties du
corps et quels principes marchent le mieux pour vous et les parties de votre corps.

CHAPITRE 12 — AUTRES ELEMENTS D’ENTRAINEMENT TANGIBLES ET INTANGIBLES

Quand je fais des séries classiques, je me repose seulement assez longtemps pour être
capable de faire ma prochaine série à 100%. Je ne regarde pas la pendule, je ne compte pas
les secondes entre les séries. Cela dépend beaucoup de la quantité d’énergie que j’ai utilisée
pour la série précédente. Si j’ai mis lourd à la presse à jambes et que j’ai fait 20 reps, cela
peut me prendre 4 à 5 minutes avant d’avoir complètement récupéré pour faire la série
suivante. Si j’ai fait une série d’élévations latérales, qui utilise moins de fibres musculaires,
moins d’énergie, etc., je n’aurais peut-être pris qu’une minute de repos. En fait, je me fie à
mon instinct. Aussitôt que je sens que je peux me donner à fond dans la série à venir, j’y
vais.

Ne raccourcissez pas votre temps de repos entre les séries. Vous parviendriez seulement à
diminuer l’intensité de votre prochaine série. Vous n’êtes pas là pour une activité aérobique,
mais anaérobique, pour construire du muscle. Quand je veux avoir une activité aérobique,
je fais du vélo. Je n’ai pas besoin de me dépêcher entre les séries.

S’entraîner trop vite peut vous empêcher de retirer le maximum de chaque série et de
chaque exercice. Prenons un exemple. Disons que vous faites une série de 15 reps au squat
jusqu’à échec musculaire complet et que vous ne vous reposiez qu’environ une minute.
Puis vous repassez sous la barre pour faire votre nouvelle série de squat; il n’y a aucun
doute que vous allez commencer à être essoufflé et fatigué après votre cinq ou sixième rep
parce que vous ne vous êtes pas alloué assez de temps de récupération après votre série
précédente. Il n’y a aucun moyen que vous vous donniez à 100% dans votre deuxième série
si vous faites cela. En revanche, ne vous reposez pas au point de faire baisser votre niveau
d’intensité.

30
ÉNORME ET SEC

Ecoutez votre corps et prenez assez de temps pour récupérer entre les séries. J’aime me
reposer 10 minutes entre chaque partie du corps. Je pense que cela donne à mon corps
assez de temps pour récupérer avant de passer à la nouvelle partie du corps que je vais
entraîner.

LE ROLE DU STRETCHING

Je crois au fait d’étirer les muscles. Le stretching permet aux muscles une récupération plus
rapide, aide à éviter les blessures et diminue l’endolorissement de l’après entraînement.
Avant de travailler une partie du corps, je l’échauffe et je l’étire. La clé du stretching, c’est
de s’étirer doucement et sans à coups. Ne rebondissez pas quand vous vous étirez.
Rebondir quand on étire un muscle revient à plonger un élastique dans l’eau froide et à le
retirer. Il casse net! Je m’étire toujours doucement et sans à coups, je maintiens l’étirement
pendant 10 secondes, et ensuite je relâche doucement.

Quand je suis en train de m’entraîner j’étire mes muscles. Entre les séries, j’étire le muscle
que je travaille pendant 10 secondes. Ceci aide à amener plus de sang dans le muscle et
l’aide à récupérer plus vite. Je vais étirer tous les muscles que j’ai travaillés ce jour une fois
encore avant de quitter la salle. Ceci aide à réduire l’endolorissement d’après l’entraînement.

JE NE M'ENTRAINE QU'UNE FOIS PAR JOUR

Je ne me suis jamais entraîné deux fois par jour. Je ne peux pas. Quand je vais à la salle et
que je donne 100% de tout ce que j’ai, il n’y a aucun moyen que j’y retourne plus tard ce
jour là pour faire la même chose. Je ne pense pas qu’un bodybuilder puisse physiquement
et mentalement s’entraîner avec cette intensité et faire deux séances par jour. Peut-être
qu’avant une compétition je pourrais revenir dans la soirée et faire un peu de vélo ou un
peu d’abdos, quelque chose à basse intensité. Mais aller jusqu’à faire un autre entraînement
de haute intensité le soir, cela serait impossible.

LE TRUC POUR PRENDRE DE LA FORCE

Ce qui m’a aidé à devenir plus fort c’est de faire exprès de retenir le poids doucement
pendant la part négative du mouvement. Ensuite, quand j’ai atteint le bas du mouvement, je
force sur le poids aussi rapidement et aussi puissamment que possible mais sans n’y mettre
aucune sorte d’élan ou de rebond. Je ne fais pas rebondir le poids à cause de l’énorme stress
que cela inflige aux muscles, aux articulations et aux tendons.

Quand vous faites cela, considérez vos muscles comme des ressorts qui ont été comprimés
et quand vous atteignez le bas du mouvement, paf! Le ressort se libère. Exécuter mes
répétitions de la sorte me donne la faculté de contrôler tous les mouvements de l’exercice
et de me concentrer complètement sur le muscle. Cela permet un recrutement
neurologique plus grand de fibres musculaires blanches, qui sont plus explosives par nature.

31
ÉNORME ET SEC

Mon but est d’activer le plus de fibres possible en vue de la plus forte croissance
musculaire.

L'IMPORTANCE DU SOMMEIL

L’un des facteurs les plus importants de la récupération et de la croissance musculaire est le
sommeil. Beaucoup trop de bodybuilders ne dorment pas assez. Quand vous dormez, le
corps répare et se régénère pour que vous soyez capable de revenir à la salle le lendemain
ou le surlendemain pour vous redonner à fond.

Personnellement, j’essaye de dormir au moins huit heures par nuit. J’essaye aussi de me
reposer ou de dormir l’équivalent d’une heure pendant la journée. L’entraînement de haute
intensité produit une demande incroyable sur le corps et vous devez lui permettre un repos
adéquat afin de réaliser effectivement vos gains potentiels.

LES EFFETS DU STRESS

Le stress est quelque chose dont vous devez vous arranger quotidiennement. Il peut
résulter de votre travail, de votre famille, de vos relations, de vous-même ou être d’une tout
autre sorte. Les gens ne se préoccupent pas beaucoup des effets du stress. Ils devraient
pourtant. Le stress peut affecter votre entraînement et vos gains en bodybuilding. Quand le
corps subit trop de stress, son niveau de cortisol s’élève. Le cortisol est l’ennemi du
bodybuilder; il se nourrit de tissu musculaire sec. Exactement l’opposé de ce que vous
voulez.

Faites un effort conscient pour minimiser les facteurs de stress potentiels dans votre vie. Ce
processus peut vous entraîner à faire quelques changements dans votre style de vie. Soyez
préparé à vous comporter de la sorte parce que cela en vaut la peine, non seulement pour
vous, mais aussi pour votre entraînement et l’ensemble de votre entourage, que votre
niveau de stress soit à son minimum.

Remettez les choses à leurs places. N’en faites pas un plat pour un rien. Mon attitude
mentale est telle que même si ma voiture est rayée, par exemple - elle l’est. Ce n’est pas la
fin du monde, c’est fait, c’est fait et je ne peux rien y faire. Des petites choses comme cela
ne me dérangent pas. Une question de vie ou de mort serait évidemment différente. Ceci
m’aide à tout remettre dans une perspective correcte et à ne pas m’en faire pour des choses
sans importance.

ECHAUFFEMENTS

1. 5 minutes de vélo statique pour élever la température de votre corps.

2. Etirez les groupes musculaires clés. Chaque étirement devrait durer 10-15 secondes.
Etirez-vous doucement, sans rebondir.

32
ÉNORME ET SEC

3. Plusieurs exercices en séries longues (20-25 reps) avec très peu de poids pour les muscles
à travailler et les muscles environnants.

4. Avant d'en venir aux poids maximum jusqu’à l’échec musculaire, faites 2-3 séries légères
ou moyennes du premier exercice de la partie du corps à travailler.

5. Quand vous passez au deuxième ou troisième exercice pour le même groupe musculaire,
un échauffement avec un poids moyen est indiqué avant d’utiliser les poids les plus lourds.

CHAPITRE 13 — L’IM ORTANCE D’AVOIR UN ENTOURAGE QUI VOUS SOUTIENNE

Avoir mo femme Debbie comme partenaire dans ma vie est l’une des choses les plus
importantes pour moi. Quand nous nous sommes rencontrés en 1983, ma vie à changé en
mieux. Nous sommes devenus une équipe inséparable.

Le soutien de Debbie a non seulement rendu ma vie plus facile, mais lui a aussi donné
beaucoup plus de sens. Nous faisons absolument tout -sauf l’entraînement- ensemble.
Nous sommes continuellement là l’un pour l’autre. Quand je vais à la salle, que je participe
à un concours, que je fais des séminaires ou quoi que ce soit d’autre, je le fais pour Debbie
et notre fils Lewis.

Tout mon être participe de ce que je fais. Même si je suis focalisé sur mon entraînement,
mon régime ou sur les affaires, je réserve toujours une place spéciale pour mes proches
dans ma vie. Je dois dire que c’est un sentiment fabuleux de sentir des gens qui sont
derrière vous à 100%.

Chaque fois que j’ai du succès, le succès que j’ai ne m’est pas réservé. Je le partage ave que
j’aime et qui m’ont soutenu. C’est leur succès autant que le mien. Avoir des gens qui vous
soutiennent veut dire beaucoup pour votre succès et la qualité de votre vie.

L'IMPORTANCE D'AVOIR UN PARTENAIRE D'ENTRAINEMENT

Les partenaires d’entraînement sont très importants pour notre propre succès à
l’entraînement. Les partenaires d’entraînement sont comme les partenaires en affaires.
Vous avez tous les deux un but commun qui est d’aller à la salle et de retirer le maximum
de votre entraînement. Un partenaire d’entraînement peut vous motiver à vous pousser
plus loin et plus durement que si vous n’aviez pas de partenaire. Pour beaucoup de gens,
savoir que leur partenaire d’entraînement va être à la salle les jours où ils doivent s’entraîner
est un facteur de grande motivation pour ramener leurs fesses à la salle. C’est dur de
trouver des excuses quand vous savez qu’il y a quelqu’un là qui compte sur vous. Je ne
pourrais pas m’entraîner comme je le fais sans un bon partenaire d’entraînement. De plus,

33
ÉNORME ET SEC

si je décide de mettre 180 ou 200 kilos au banc, cela me serait physiquement difficile et
fatigant de décrocher la barre, faire la série en finissant par quelques reps forcées et de
raccrocher la barre si je n’avais pas de partenaire. Et comment diable pourrais-je faire des
reps forcées, aller jusqu’à l’échec musculaire sans partenaire pour m’aider? Un partenaire
d’entraînement est aussi une bonne précaution pour ce qui est de la sécurité au cas où je ne
peux finir une rep ou si je sens un léger élancement dans le muscle ou l’articulation et que
j’aie besoin de poser le poids.

J’aime l’aspect compétitif de deux personnes s’entraînant ensemble. C’est bon pour le
rythme aussi bien que pour la concentration. Si je fais ma série et qu’après j’assiste mon
partenaire, je garde mon niveau de concentration et cela me donne des indications précises
sur le temps de repos entre les séries. De plus rester concentré entre les séries est plus
difficile parce que je ne fais rien à part me reposer jusqu’à ce que je puisse faire ma série
suivante.

Avoir ou ne pas avoir de partenaire d’entraînement est une chose très personnelle.
Certaines personnes obtiennent de fantastiques résultats en s’entraînant seules. Parfait.
Pour moi et vu mon style d’entraînement, ce n’est pas pratique de s’entraîner seul. Le fait
de m’entraîner avec un partenaire a produit une grande différence dans mes progrès.

Tout au long de ces années, j’ai eu beaucoup de partenaires d’entraînement. Beaucoup


d’entre eux abandonnent parce qu’ils ne supportent pas mon entraînement physiquement
et mentalement. Ce n’est pas que je sois Superman et que personne ne puisse me suivre ou
quoi que ce soit dans le genre. C’est juste une histoire d’investissement personnel. Je
m’investis totalement vers un but, c’est ma vie et quand je vais à la salle je m’y donne à
fond tout le temps.

Certaines personnes sont incapables de cela pour une raison ou pour une autre et elles n’y
arrivent pas, que ce soit physiquement ou mentalement. J’ai parfois des baisses de régime et
je ralentis un peu mais le feu qui brûle en moi est toujours présent. Ca ne me prend pas
longtemps avant d’être à nouveau au mieux de ma forme pour mettre toute mon énergie
dans mon entraînement.

CHAPITRE 14 — L’ENTRAINEMENT ET L’ACTIVITE AEROBIQUE

Hors saison, je fais de l'entraînement aérobique 3 fois par semaine. Je ne pense qu’un peu
d’entraînement aérobique au vélo statique, au stairs ou en faisant de la marche rapide, par
exemple, aide réellement à la récupération entre les séances parce que vous augmentez la
fourniture en oxygène à l’intérieur du corps. Cela aide à éliminer les déchets et le flux

34
ÉNORME ET SEC

sanguin additionnel et améliore la récupération. Cela aide également à maintenir un bas


niveau de tissu adipeux. Quand ce niveau est bas, le corps construit plus de masse
musculaire.

Activité aérobique aide également le corps à devenir plus efficace dans l’élimination des
graisses corporelles. Si vous ne faites aucune activité aérobique et que soudainement vous
réduisiez votre apport calorique, puis vous vous mettez à faire une activité aérobique, votre
corps va avoir du mal à utiliser les graisses comme source d’énergie. Vous allez finir pas
brûler plus d’hydrates de carbone que de graisses. En revanche si vous avez une activité
aérobique régulière, votre corps va être habitué à brûler des graisses comme énergie. Et
quand vous vous préparez à une compétition, que vous faites un régime ou quoi que ce soit
d’autre, votre corps continuera à utiliser les graisses comme source d’énergie, épargnant les
protéines, et vous aidant ainsi à conserver une masse musculaire sans tissu adipeux.

SE PLACER DANS LA FREQUENCE CARDIAQUE MAXIMALE THEORIQUE

Le programme aérobique idéal en ce qui me concerne se résume à une séance de 20 à 25


minutes, 3 fois par semaines. La fréquence cardiaque maximale est importante pour votre
conditionnement aérobique. Pour la déterminer, soustrayez votre âge du nombre 220,
multipliez le résultat par 65 et 70 pour les niveaux inférieurs et supérieurs de votre
fréquence cardiaque théorique (en battements par minute).

Maintenez votre rythme cardiaque dans cette fourchette pendant votre entraînement
aérobique. Si vous êtes hors de forme, s’entraîner à environ 60% de votre maximum est
parfait. Si vous êtes en grande forme, travailler à 75% est plus efficace, voyez avec votre
médecin pour des indications personnelles. Ces chiffres sont des moyennes, mais ce ne
sont que des approximations et elles peuvent nécessiter d’être ajustées à vos propres
capacités. Faites attention à ne pas faire trop de travail aérobique dans le sens où cela peut
diminuer votre énergie et vos facultés de récupération.

CHAPITRE 15 — L’ATTITUDE DU CHAM ION

Quand j'ai commencé à m'entraîner, j’avais l’impression de littéralement m’entraîner pour


ma vie, comme si elle était en jeu. En un sens c’était parce que j’utilisais le bodybuilding
comme façon d’améliorer ma vie, pour accomplir quelque chose, rendre tout cela meilleur
et m’extraire de la situation sans issue où la plupart des gens autour de moi se trouvaient.
C’était pour moi une bon dieu de motivation!

La même énergie m’habite toujours. Je ne me laisse pas prendre par l’attitude du genre: je
veux être une star. J’adore le bodybuilding, de tout mon être. Je ne suis pas dans ce milieu

35
ÉNORME ET SEC

pour faire rapidement de l’argent et passer à autre chose. En premier lieu, je veux
m’améliorer et me pousser aussi loin que possible. Si je récolte des récompenses et de la
considération pour cela, très bien. Mais je ne suis pas devenu bodybuilder dans ce but. Une
fois que j’aurai atteint le point où je ne pourrai plus m’améliorer ni aller plus loin, alors je
me lancerai un nouveau défi.

Je suis réaliste. J’agis sur les choses sur lesquelles c’est possible et j’accepte les autres.
J’étudie aussi énormément les erreurs des autres. J’observe les erreurs qu’ils ont faites de
façon à en extraire des enseignements et à ne pas faire les mêmes.

Une chose que j’ai apprise pendant toutes ces années vient d’avoir vu des gars se
débrouiller parfaitement comme amateurs alors qu’ils ne s’amélioraient pas une fois passés
pro. Ils se laissent bercer par le côté agréable de la chose, le style de vie et l’argent et ils
n’ont plus la motivation de s’améliorer. Ils se disent: si je suis assez bon pour gagner tout
cet argent, pourquoi continuerais-je à me tuer à l’entraînement pour m’améliorer?

A la fin de la journée, vous devez vous regarder dans la glace et vous demander: est-ce que
j’ai donné tout ce que j’avais dans le ventre aujourd’hui? Est-ce que j’ai fait tout ce dont
j’étais capable? En ce qui me concerne, l’appétit est toujours présent. Je me vois dans ce
sport comme un novice affamé d’apprentissage et de progrès.

LES DETAILS QUI FONT LA DIFFERENCE

Quand je fais des séminaires et des exhibitions, les gens me demandent le secret pour être
gros et avoir un physique complètement développé. Je leur réponds, comme je vous le dis:
il n’y a aucun secret. C’est tout un ensemble de petites choses et l’attention portée aux
détails que l’on additionne les uns aux autres. Le secret ne consiste pas à faire tel
programme d’entraînement ou tel régime, mais de faire toutes ces petites choses et d’être
cohérent. Un grand succès est le résultat de plein de petits succès mis bout à bout. Ca a
toujours été comme ça. Il n’y a pas de raccourci ou de moyens rapides. Pas si vous voulez
un succès qui dure.

Quelques personnes vont demander: quels sont ces petits détails? Ils sont nombreux,
même l’exécution d’un simple exercice implique de nombreux détails ainsi que de possibles
variantes. Je pourrais, par exemple, écrire un livre sur la façon dont vous devriez exécuter le
rowing penché à la barre et vous auriez une idée assez juste sur la manière de le faire. Mais
vous ne seriez pas sûr de le faire absolument correctement parce que je ne serais pas là
pour vous surveiller et m’assurer que vous l’exécutez exactement comme je l’ai décrit.

Vous devez donc expérimenter et apporter les petits changements pour découvrir ceux (ces
petits détails) qui influent sur la façon dont vous ressentez le mouvement. C’est à vous de
l’essayer réellement, et non pas de simplement lire ma description du mouvement. C’est la
même approche avec l’ensemble des aspects de tout votre entraînement de bodybuilder.

36
ÉNORME ET SEC

Vous devez non seulement lire, mais tester vous même. Voilà un des petits détails dont je
parle.

Si vous voulez réellement réussir, vous ne pouvez pas vous permettre de bien vous
entraîner quelques semaines, puis laisser tomber, ou bien manger quelques semaines et
laisser filer. Vous devez être solide comme un roc, stable et cohérent dans votre approche,
cela tout au long de l’année. Quand j’ai décidé de devenir bodybuilder en 1983, je me suis
engagé à continuer jusqu’à ce que mon but soit atteint; mon apparence d’aujourd’hui est le
résultat de petites choses qui se sont imbriquées dans mon régime, mon entraînement, le
repos, la nutrition, etc., avec une cohérence extrême, tout au long de l’année, chaque année
jusqu’à maintenant. Il n’y a aucune potion magique, aucun médicament, exercice, nourriture
ou quoi que ce soit d’autre qui vous donneront de tels résultats.

Ma vie est réglée comme du papier à musique. Si j’ai 20 mn de retard pour dîner, Debbie va
devenir folle. Elle va penser que j’ai eu un accident de voiture ou quelque chose dans le
genre. Vous savez depuis que j’ai commencé à m’entraîner, j’ai toujours été cohérent dans
mon alimentation, mon repos et tout le reste. Des efforts cohérents produisent des
résultats cohérents.

DE L'HONNEUR

Après que j’ai gagné la compétition de Mr Olympia, les gens ont commencé à me traiter
comme si j’étais une sorte de célébrité hollywoodienne. Ils n’ont pas besoin de se
comporter de la sorte.

Je suis toujours le même aujourd’hui que celui que j’étais quand j’ai commencé. Comment
un titre pourrait-il changer ma façon d’être? De retour à la maison en Angleterre, je suis
toujours Dorian Yates ou Doz, comme m’appellent mes amis. Ils me traitent comme si ma
victoire à Mr Olympia n’avait jamais eu lieu. Ca me va parfaitement.

Je me souviens quand je commençais tout juste à m’entraîner, et que j’allais à des


séminaires, que j’admirais les gars qui s’y trouvaient. Je n’étais pas du genre à lever la main
pour poser des questions. J’étais plutôt du style à me dire “Bon dieu, Mike Mentzer, Robby
Robinson, Casey Viator, Tom Platz!” Je ne m’imaginais pas leur poser une seule question.
Je les voyais comme des dieux. Je ne pouvais même pas les approcher. Ils devaient venir
d’une autre planète!

Maintenant, si j’étais allé voir l’un d’eux pour lui demander un autographe et qu’il m’avait
répondu non, cela m’aurait anéanti, venant de quelqu’un en qui je croyais. Mais Mike,
Robby, Casey et Tom ne se sont jamais comportés comme cela. Ils étaient tous des
professionnels de première classe. Et je veux aussi être comme cela. Si quelqu’un s’inspire
de moi pour son inspiration personnelle, je désire qu’elle soit positive.

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ÉNORME ET SEC

Cela signifie plus pour moi de dire que les gens pensent que je suis un grand champion en
même temps qu’un grand représentant de ce sport que de remporter des titres. Je crois au
fait de traiter tout le monde de la même façon. Je ne suis pas meilleur que vous et n’ai pas
de raison d’être traité mieux que vous. Je n’ai pas envie qu’on se souvienne de moi comme
de quelqu’un ayant un physique fantastique, mais qui soit également un véritable saligaud!
Je crois à l’honneur et au respect et si je vous traite avec le même honneur et le même
respect, et que j’essaye de vous aider de toutes les façons en mon pouvoir, alors nous
deviendrons vous et moi meilleurs à cause de cela. Je pense que nous avons tous une
obligation d’aider les autres, peu importe la façon dont nous nous y prenons. Pour moi, il
n’existe pas d’excuse à un gros ego ou à l’égoïsme.

CHAPITRE 16 — LA PSYCHOLOGIE DE « BLOOD AND GUTS »

La part la plus importante de mon approche est mentale. L’entraînement, le régime, la


nutrition et la supplémentation ne veulent rien dire si l’approche mentale n’est pas correcte.
C’est comme la colle qui fait tenir tous ces éléments ensemble. C’est cela qui me fait être ce
que je suis.

A ce point de ma carrière en compétition, je me méfierais plus d’un gars très fort


mentalement et complètement engagé à parvenir à un but que de quelqu’un plus doué
génétiquement mais qui n’a pas travaillé aussi dur. Je pense que si vous pouvez battre
quelqu’un mentalement, vous pouvez le battre physiquement.

L'IMPORTANCE DES OBJECTIFS

Me fixer des buts et ensuite les atteindre a été très important pour ce qui est de mon succès.
Je pense que vous devez vous fixer de petits buts et y parvenir avant d’en atteindre de plus
grands. Quand j’ai commencé à m’entraîner, je ne pensais aucunement à devenir Mr
Olympia. Un de mes petits buts était de prendre de la masse. Puis, comme j’avais progressé,
j’ai décidé de participer à une compétition locale, puis à une compétition plus importante et
ainsi de suite.

Si j’avais dit que je voulais devenir Mr Olympia au moment où je commençais tout juste à
m’entraîner, cela m’aurait submergé. C’aurait été un trop gros objectif, trop tôt. J’ai toujours
pensé qu’il fallait diviser un but important en plusieurs petits objectifs.

VISUALISER LE SUCCES

Le facteur clé est l’approche mentale. Je ne vais pas à la salle uniquement pour m’entraîner.
Je prends toujours le temps au préalable de me mettre dans le bon état d’esprit. Je consulte

38
ÉNORME ET SEC

mon carnet d’entraînement et je vois ce que je vais faire ce jour-là. Je reviens en arrière
pour vérifier ce que j’ai fait la fois d’avant, me répétant mentalement mon entraînement
avant même de toucher les poids et de commencer.

Cette répétition mentale permet à la séance réelle de mieux se passer. Vous devez
évidemment être réaliste. Vous ne devez pas penser que mentalement répéter des squats à
400 en reps de 25 suffira à ce que cela se réalise si vous ne pouvez que squatter 8 reps à
150.

J’utilise cette technique pour visualiser la façon dont je vais sentir le poids; comment les
reps vont brûler les fibres musculaires profondes; ce que mes mains vont ressentir quand je
vais agripper la barre; Comment je vais faire un petit peu mieux pour cette séance à venir
qu’à la précédente. Ensuite, quand j’arrive à la salle, je suis totalement concentré sur mon
entraînement.

UN CORPS FANTASTIQUE NECESSITE UN PLAN

Une des plus grosses erreurs que font les gens est de ne pas avoir de plan d’action. Ils
disent ce qu’ils aimeraient faire ou ce qu’ils aimeraient être, mais ils n’ont aucun projet
expliquant comment s’y prendre pour y arriver. Je vois ça tout le temps. Des bodybuilders
vont dire qu’ils veulent gagner tel concours ou améliorer leur corps, alors qu’ils n’ont pas
encore pensé à ce que cela va leur demander pour le faire. Ils ne sont pas réalistes à propos
du temps et du travail requis pour réaliser tout cela. Après quelque temps, ils vont voir
qu’ils n’atteignent pas leur but, ils deviennent frustrés et ils continuent à perdre leur temps
ou ils abandonnent.

Tout ce que je fais comporte un plan. Que ce soit mon entraînement, mes repas pour
aujourd’hui ou pour toute l’année, ma vie a un plan. Avant même que la compétition de Mr
Olympia ne soit terminée, j’étais assis dans ma chambre en train de penser à ce que j’allais
faire pour la prochaine compétition de Mr Olympia, mes repas, mes entraînements,
l’activité de l’année...

J’écris tout cela. Ce n’est pas suffisant de juste penser à ce que vous voulez faire. Vous
devez avoir un plan directeur et être capable de vous y référer tous les jours. J’écris le plus
de détails possibles. Par exemple, si je sais que je vais avoir à voyager pendant une certaine
partie de l’année, je note que je vais réduire légèrement mon entraînement ainsi que
l’ajustement que je vais faire pour ce qui est de la diététique en rapport avec mon
programme de voyage. Rien n’est laissé au hasard. Je calcule tout.

Avoir un plan me permet de progresser d’une façon incroyablement rapide. Je veux


toujours progresser. Je ressens le besoin de progresser et je suis toujours en train de penser
à ce que je pourrais faire pour que cela se réalise. Vous ne pouvez pas adopter une attitude
consistant à aller à la salle sans plan et vous entraîner en espérant que quelque chose se

39
ÉNORME ET SEC

produise! Ca n’arrivera pas! Vous devrez être souple avec votre plan. Ne devenez pas si
rigide en pensant que vous devez aller à la salle aujourd’hui pour pousser une certaine
quantité de poids même si vous n’en êtes pas capable et si vous n’en avez pas envie. Quand
je prépare mon plan pour l’année, j’y introduis assez de flexibilité pour intégrer des choses
comme les blessures, les voyages, les jours de repos et autres circonstances imprévues.

UNE CONDITION D'ENFER A CHAQUE COMPETITION

Beaucoup de gens me demandent comment j’arrive à me présenter dans une condition


d’enfer pour chaque compétition à laquelle je participe. C’est le résultat de la cohérence de
mon entraînement, de ma diététique, de ma supplémentation, d’avoir un plan et une
approche mentale. Je ne suis jamais arrivé à une compétition hors de forme où j’aurais senti
que j’aurais vraiment fait les choses de travers. Me montrer dans une grande forme est
toujours un défi personnel. C’est aussi une question de fierté. Je ne pourrais jamais aller à
une compétition en étant hors de forme. C’est hors de question.

COMMENT JE CONSIDERE LE BODYBUILDING: UN TRAVAIL, UN SPORT, OU LES DEUX ?

D’une certaine façon le bodybuilding est un travail et une carrière, alors que c’est beaucoup
plus que ça. Pour moi, le bodybuilding est une passion. Une sorte de réussite personnelle.
Je veux voir jusqu’où je peux aller et ce que je peux accomplir. Je veux pouvoir regarder en
arrière et estimer que j’ai accompli quelque chose qui en vaut la peine dans ma vie. Je ne
parle pas uniquement en termes financiers parce que si c’était mon but ultime, je ne me
donnerais pas à 100% dans tout ce que je fais. Je ne ferais que les choses nécessaires pour
faire de l’argent et je ne me pousserais pas à m’améliorer à chaque minute de la journée.

MON OBSESSION MAGNIFIQUE

Le bodybuilding est mon obsession magnifique. Mon être entier est consumé par toutes les
merveilleuses choses positives qu’a à offrir le bodybuilding. Cette obsession ne me quittera
pas. C’est comme un feu interne qui brûle au tréfonds de mon âme et chaque fois que je
vais à la salle, il devient de plus en plus brûlant.

Je dirai les choses comme cela: si jamais venait le jour où je pourrais perdre ma passion et
mon dynamisme envers le bodybuilding de compétition, je laisserais tomber la compétition
le jour même. Fin de l’histoire. Vous ne me verriez pas rester dans ce sport en essayant de
continuer à faire de l’argent. Ce serait déshonorant aussi bien pour moi que pour ce sport.

40
ÉNORME ET SEC

CHAPITRE 17 — L’IM ORTANCE DE LA NUTRITION ET DE LA SU LEMENTATION

La nutrition est très importante pour votre succès comme bodybuilder, alors que la
supplémentation n’est que cela: un apport supplémentaire à une déjà bonne alimentation.
La supplémentation n’est pas aussi importante que le fait d’avoir une alimentation bien
équilibrée et nourrissante. Quand vous allez à la salle et que vous donnez tout ce que vous
avez, vous imposez à votre corps un stress énorme. Cela créé en retour une demande pour
des nutriments variés permettant la récupération, la réparation et la croissance. Cela n’a
donc aucun sens de placer votre corps dans cette situation si vous ne le nourrissez pas avec
le bon carburant.

Pour construire un corps fantastique, vous devez vous rappeler que l’entraînement n’est
pas plus important que la nutrition, et vice versa. Ils sont également importants. Certaines
personnes prétendent que la nutrition représente 70% du succès d’un bodybuilder. Cela n’a
pour moi aucun sens, parce que cela voudrait dire que puisque que l’entraînement ne
représente que 30% de ce succès, vous pourriez réellement bien manger et obtenir 70% des
résultats sans entraînement.

Quand je commençais tout juste à m’entraîner, je ne suis jamais tombé dans le piège de ne
pas connaître ma façon de manger parce que je faisais des recherches et que j’étudiais
autant que je le pouvais les aliments et leurs effets sur le corps. Je n’ai jamais vraiment
écouté ceux qui s’entraînaient avec moi à la salle parce que je voulais découvrir par moi-
même ce qui était bon et ce qui ne l’était pas.

LE BA TEME DU FEU… MA PREMIERE EXPERIENCE DE REGIME

Je me souviens d’avoir fait un régime avant ma première compétition. Je savais que c’était
simplement une question de mathématiques, et que pour perdre du poids, il fallait absorber
moins de calories qu’on n’en brûlait. J’avais une bonne alimentation de base et je
maintenais ma prise de protéines à un haut niveau, mais si j’avais envie d’une barre
chocolatée, je la mangeais. Aussi longtemps que la quantité des calories restait sous un
certain niveau, je mangeais ce que je voulais.

Les gars à la salle me disaient que je ne devais pas faire une chose pareille. C’étaient des
gens qui s’étaient entraînés 4 ou 5 fois plus longtemps que moi, mais mes recherches sur la
nutrition m’indiquaient qu’ils avaient tort. Les résultats du concours le prouvèrent aussi. Je
n’ai jamais été du genre à être embarqué dans tout ce que font les autres. J’expérimente, je
trouve ce qui marche le mieux pour moi et je m’y tiens.

MON REGIME OPTIMAL

41
ÉNORME ET SEC

Je trouve que prendre 5 ou 6 petits repas espacés chacun de 2 heures et demie à 3 heures
tout au long de la journée est excellent pour maintenir le corps alimenté avec les nutriments
nécessaires quand ce dernier en a besoin. Le corps ne peut absorber qu’une certaine
quantité de nutriments en une seule fois, et donc cela n’a aucun sens de surcharger votre
corps avec 2 ou 3 gros repas par jour.

Mes sources favorites de protéines sont le poulet, la dinde, le poisson, les blancs d’œufs et
les protéines en poudre (que j’utilise depuis mes débuts). Je crois à l’usage des protéines en
poudre parce que c’est pratique, bon marché, et que cela constitue une bonne source de
protéines.

Mes sources préférées d’hydrates de carbone sont le riz, les pâtes, les pommes de terre, les
patates douces, les céréales, les flocons d’avoine, les salades vertes, les légumes riches en
fibres et les fruits. Ma consommation de graisses est habituellement très basse. Je mange
250 grammes de viande rouge par jour, par exemple un steak, parce que je pense que c’est
une des meilleures sources de protéines. Bien que cela comporte effectivement plus de
graisse que la viande blanche, cela ne fait pas beaucoup de différence si votre
consommation de graisses est déjà basse. Je mange aussi quelques œufs entiers.

Environ 60% de mes calories viennent des hydrates de carbone, 30% des protéines et
environ 10% des graisses. C’est plutôt une bonne chose d’avoir un régime alimentaire doté
d’une haute teneur en hydrates de carbone complexes, avec une quantité modérée de
protéines “sèches” et très peu de gras. Votre corps utilise cette combinaison d’aliments
d’une façon optimale et vous atteindrez donc vos buts en bodybuilding beaucoup plus
rapidement.

Pendant ma phase de régime de pré compétition, je prends 3 cuillérées à soupe d’huile de


triglycérides à chaîne moyenne. Cela me permet de descendre un peu plus que la normale
mon niveau d’hydrates de carbone tout en gardant les calories et la source d’énergie dont
j’ai besoin. Je me suis rendu compte que cela calmait aussi mon appétit quand je suis au
régime ce qui en fait une préparation de pré compétition très utile.

L'EQUATION PROTEIQUE

Un bon conseil pour ce qui est des protéines consiste à en prendre 3 g par kg de poids de
corps. Vous devez en faire l’expérience pour trouver la quantité de protéines qui marche le
mieux pour vous. Commencez avec 2 g par kg de poids de corps et allez doucement en
partant de cette base.

VOILA CE QUE JE MANGE UN JOUR TYPIQUE

Je me lève habituellement entre 6 heures 30 et 7 heures tous les matins. Tôt chaque matin,
je pèse mes aliments pour toute la journée. Vers 8 heures, je prends mon petit déjeuner, qui
comprend 200 g de flocons d’avoine, 10 à 12 blancs d’œufs, 2 ou 3 jaunes, une banane, une

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ÉNORME ET SEC

ou deux tranches de pain au blé complet; du café et de l’eau minérale; comme suppléments,
un méga-pack de vitamines et de minéraux et 2 ou 3 grammes d’acides aminés à liaisons
peptides.

Pour mon repas de pré entraînement à 10 heures 30, j’avale des protéines en poudre-de
préférence des protéines de lait ou d’œuf- mélangées à une poudre d’hydrates de carbone,
tout cela mixé dans de l’eau avec 2 ou 3 grammes d’acides aminés à liaisons peptides.

Mon repas d'après l'entraînement comprend, entre 14 et 14 heures 30, 250 grammes de
dinde, 150 g de riz, 300 g de patates douces, du maïs, un autre légume, de l’eau, 2 ou 3 g
d’acides aminés à liaisons peptides et des acides aminés branchés.

Mon repas suivant est pris à 16 heures 30, 17 heures, je prends 200 g de thon, 150 g de riz,
de la salade, des pommes de terre à l’eau, de l’eau et un autre méga-pack de vitamines et de
minéraux avec 2 ou 3 g d’acides aminés à liaisons peptides.

Mon cinquième repas, vers 19 heures 30 ou 20 heures, je mange 250 g de steak, des
pommes de terre à l’eau, des légumes mélangés, de l’eau et 2 ou 3 g d’acides aminés à
liaisons peptides.

Mon dernier repas, je le prends vers 22 heures 22 heures 30. Je prends 200 g de flocons
d’avoine, 8 à 10 blancs d’œufs, de l’eau et 2 ou 3 g d’acides aminés à liaisons peptides.

Voilà ce que je mange typiquement hors saison. Cela représente environ 5500 calories par
jour. J’ai trouvé cette quantité de calories comme étant juste suffisante pour prendre du
poids lentement et régulièrement. Je ne mesure pas mon ingestion d’eau et je bois autant
que je pense qu’il est nécessaire tout au long de la journée.

MA SUPPLEMENTATION

Avec chaque repas, ai-je dit, je prends 2 ou 3 g d’acides aminés à liaisons peptides. Avant
mon entraînement, je prends de l’inosine pour permettre l’élévation de la production
d’ATP (adénosine triphosphate) de mon corps afin d’avoir plus d’énergie pendant
l’entraînement. Je prends des acides aminés branchés après, au cours de mon repas suivant
la séance. Les derniers suppléments que je prends le soir sont des minéraux
supplémentaires comme le calcium, le magnésium et le zinc. Le calcium aide le corps à se
relaxer et me permet de mieux dormir la nuit. Le magnésium et le zinc sont importants
pour l’ensemble du processus de croissance. On donne même du zinc aux brûlés pour
permettre à leur peau et à leurs tissus de récupérer plus vite. Je n’utilise pas les herbes, bien
que j’aie essayé le ginseng. Je n’ai pas remarqué de différence notable entre le moment où
j’en prenais ou non.

Je prends habituellement une boisson aux hydrates de carbone pendant l’entraînement


entre chaque partie du corps. Après l’entraînement, je prends des acides aminés branchés.

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ÉNORME ET SEC

Certaines personnes en prennent avant et après l’entraînement. Je me suis rendu compte


que prendre les acides aminés branchés avant l’entraînement affectait mon niveau de sucre
dans le sang.

UTILISER LA « FENETRE DE L'OCCASION »

Prendre une boisson aux hydrates de carbone et des acides aminés branchés juste après
l’entraînement aide à faire parvenir les nutriments directement dans le muscle et accélère le
processus de réparation et de croissance. Il est bon de boire cette boisson aux hydrates de
carbone dans l’heure qui suit l’entraînement car votre corps peut stocker une quantité
double d’hydrates à un rythme deux fois plus important pendant cette période cruciale!
C’est le moment idéal pour remplir à nouveau ces réserves en glycogène musculaire afin
que vous ayez beaucoup d’énergie pour votre prochaine séance.

LES BOISSONS « MIRACLE »

Les prétendus miracles en bouteille me font doucement rigoler. Ca fait tellement d’années
que ça dure. Cela flatte la nature humaine qui est la plupart du temps essentiellement
paresseuse. Rappelez-vous l’époque de Charles Atlas et les pubs qui promettaient de gros
muscles avec seulement deux minutes et demie de travail par jour. Laissez-moi rire. Si
c’était aussi facile, on serait tous en train de le faire.

Il n’y a pas de raccourci pour devenir gros et fort. Cela nécessite un investissement et un
travail dur. Quand vous achetez un supplément, oubliez les noms et les pubs. Examinez le
produit et comparez les ingrédients avec des produits similaires parce que c’est ce pourquoi
vous payez. Une majorité des suppléments disponibles sont à la base des protéines en
poudre mélangées à une poudre d’hydrates de carbone ainsi qu’avec d’autres ingrédients
exotiques.

Beaucoup de ces ingrédients exotiques ont été très peu testés. Ceux qui ont été démontrés
comme étant efficaces pour aider à la croissance musculaire sont habituellement contenus
dans ces suppléments en si petite quantité que leur effet serait probablement minime.

OUBLIONS LA PUB. QUE RECHERCHER DANS UN SUPPLEMENT ?

Comme pour n’importe quel supplément, vous obtenez ce pourquoi vous payez. Si une
société A vend une protéine en poudre 150 francs et qu’une compagnie B vend la même
pour 75 francs, méfiance. La société B a certainement rogné quelque part (que ce soit sur la
qualité ou la quantité des ingrédients) juste pour vendre le produit moins cher. Mon avis
c’est qu’il faut choisir une grande marque, une qui est dans le business depuis longtemps. A
mon sens, Weider est une société de ce type. Joe et Ben Weider sont dans le business du
fitness depuis plus de 50 ans. Ce genre d’expérience signifie beaucoup. Vous avez les
meilleures chances d’avoir la meilleure qualité au meilleur prix.

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ÉNORME ET SEC

Tenez vous en aux suppléments qui ont résisté au test du temps au cours des années:
protéines et hydrates de carbone en poudre, acides aminés, multivitaminés et minéraux.
Vous ne vous tromperez pas. Ce sont les genres de suppléments que je prends.

Pour ce qui est des protéines en poudre, je recherche celles qui sont constituées à 100% de
protéines d’œufs. Si je ne pouvais pas en trouver, j’utiliserais une combinaison de poudre de
protéines d’œufs et de lait. La protéine de soja est moins souhaitable, non seulement pour
ce qui est de la qualité mais aussi pour son contenu en acides aminés.

Pour ce qui est des hydrates de carbone en poudre, je recherche une source d’hydrates de
carbone complexes ou même une qui contient un peu de fructose. J’évite les poudres
contenant du saccharose ou d’autres sucres. Pour les vitamines et les minéraux, je recherche
quelque chose ayant une haute teneur d’au moins 1 gramme de vitamine C, 50 ml de
chaque vitamine B, et 200 U. I. de vitamine E.

VITAMINES

Vous avez une alternative pour la façon de prendre vos vitamines: le remplacement naturel
ou l’ingestion additionnelle. Le remplacement naturel permet à votre corps d’obtenir des
petites quantités de vitamines tout au long de la journée. Je préfère prendre mes vitamines
deux fois par jour. Quelques vitamines, comme la vitamine B ou la vitamine C, sont
solubles dans l’eau et sont éliminées du corps en quelques heures. Ces vitamines doivent
être remplacées plus souvent et donc diviser ma prise de vitamines sur l’ensemble de la
journée m’autorise à y parvenir.

Les quantités de vitamines que je recommande sont au dessus des quantités journalières
recommandées, mais elles sont nécessaires pour votre dur entraînement de bodybuilder. La
demande placée sur votre corps est intense. Comme avec l’ingestion “haute” en calories,
vous allez avoir besoin de plus de vitamine B pour vous aider à absorber les protéines que
vous ingérez. Je veux toujours m’assurer que je prends des suppléments en quantités plus
que nécessaires.

ACIDES AMINES

Ma préférence pour ce qui est des acides aminés va aux acides aminés à liaisons peptides
plutôt qu’à ceux en forme libre. Les premiers sont mieux absorbés que les seconds, et en
plus ils coûtent moins cher! Beaucoup des acides aminés disponibles (comme les vitamines
BCAA) sont en forme libre. Les acides aminés sont absorbés dans le corps grâce à leur
poids moléculaire, donc certains sont absorbés avant d’autres. Pour que l’ingestion d’acides
aminés marche de façon optimale, ils ont besoin de parvenir ensemble au système. Avec les
acides aminés à liaisons peptides, plusieurs acides aminés sont liés ensemble afin qu’ils
soient transportés ensemble à l’intérieur du système. Beaucoup d’études ont montré que les
acides aminés à liaisons peptides sont de loin supérieurs.

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ÉNORME ET SEC

AVERTISSEMENT A L'ACHETEUR

Les suppléments vont et viennent comme le vent. Il y a quelques années, les glandulaires
étaient les trucs à la mode. Ils se sont évanouis et ont été remplacés par l’arginine et
l’ornithine, qui étaient sensés libérer l’hormone de croissance. Ces suppléments ont disparu
parce qu’à la base ils ne marchaient pas.

JE MANGE CE DONT J'AI ENVIE

Hors saison, je choisis un jour de la semaine où je me fais plaisir. Je ne deviens pas fou au
point de manger n’importe quoi tout au long de la journée. Ce jour là, pendant lequel je
mange des plats tout près, je continue à prendre 5 à 6 repas par jour, mais un de ces repas
est constitué de tout ce que je désire manger. Ce peut être des glaces, des desserts, des frites
ou n’importe quoi d’autre. J’essaye de ne faire cela qu’une fois par semaine.

Croyez-le ou non, je fais ça même quand je suis au régime. Les gens seraient probablement
choqués de me voir manger un gros morceau de gâteau avec de la glace dessus trois
semaines avant la compétition de Mr Olympia! Je me suis rendu compte que quand j’ai fait
un régime strict pendant une semaine, je suis habituellement légèrement à plat à la fin de
cette même semaine. Prendre un repas pendant lequel vous mangez tout ce que vous
voulez est bénéfique parce que cela élève le métabolisme. Le corps est surpris et pense que
vous arrêtez le régime et qu’il n’a plus besoin de ralentir à cause du régime strict que vous
êtes en train d’observer.

Baffrer une fois par semaine constitue également une libération mentale. Vous savez qu’à la
fin de la semaine, vous allez pouvoir manger ce que vous voulez. Ensuite, les trois ou
quatre prochains jours, vous ne penserez même pas à manger ce qu’il ne faut pas. Mais
petit à petit, viendront ce cinquième ou sixième jour où vous allez commencer à y repenser.
Le septième jour (une semaine plus tard) vous vous faites encore plaisir. Ca marche comme
par magie. Si vous ne le faites qu’une fois par semaine pour un seul repas, l’effet sur le
corps est négligeable.

Quand je faisais le régime pour la Nuit des Champions et mon premier Mr Olympia, je
conservais une proportion très basse d’ingestion de graisses (environ cinq à sept pour cent)
sur une longue période. Après quelques semaines, je commençais à remarquer que mes
cheveux devenaient très cassants et commençaient même à tomber. Je n’ingérais pas assez
d’acides gras essentiels, et mon corps me disait que ça pouvait être un problème.

Même quand vous faites un régime, vous devez conservez une ingestion de graisse
suffisamment haute pour permettre un fonctionnement normal du corps. Si vous mangez
de la viande rouge et des jaunes d’œufs, vous ingérerez assez de graisses saturées. Si ça ne
vous dit rien, essayez d’ajouter une cuillérée à soupe d’huile de tournesol ou de safran dans
votre riz ou vos pâtes quotidiennes. C’est ce que je fais, même quand je mange de la viande

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ÉNORME ET SEC

rouge et des jaunes d’œufs. Vous serez ainsi sûr de consommer assez d’acides gras
essentiels pour lubrifier vos articulations, et cela aidera également à l’absorption des
différentes vitamines.

L'IMPORTANCE DES GRAISSES DANS L'ALIMENTATION

Réfléchissez à cela: si vous voulez prendre du poids et que vous brûlez 3000 calories par
jour pour assurer vos activités quotidiennes, vous allez devoir absorber plus de calories que
vous n’en brûlez. Vous aurez besoin de conservez un niveau calorique quotidien d’environ
3500 calories, de façon à prendre du poids. De même, si vous voulez en perdre, vous aurez
besoin de consommer moins de calories que votre corps n’en brûle.

Un kg de graisses équivaut à 7800 calories. Si vous descendez votre niveau calorique à 500
calories sous ce que vous brûlez (disons de 3000 à 2500 calories par jour) eh bien, en sept
jours vous perdrez 450 g de gras. Un simple calcul vous apprend que 500 calories
multipliées par sept jours = 3500 calories.

RESOUDRE LE DILEMME DE LA PRISE DE POIDS

Beaucoup de gens me disent qu’ils bouffent comme des vaches et qu’ils n’arrivent pas à
prendre du poids. Mais quand je m’assois avec eux et que l’on met ça par écrit, il s’avère
qu’ils mangent en fait très peu. Ils finissent par brûler autant de calories qu’ils en
consomment. Résultat, ils ne prendront jamais de poids sans élever leur consommation
calorique, ainsi que la qualité de cette dernière.

Vous devez avoir un plan pour savoir combien de calories vous consommez par jour. Si
vous ne savez pas combien de calories vous absorbez par jour, où allez-vous commencer à
ajouter plus de calories que vous n’en brûlez quotidiennement, où les réduire? Si vous
voulez sérieusement prendre de la masse, vous devez ajouter plus de calories que vous n’en
brûlez quotidiennement et vous devez savoir où commencer à en ajouter.

Le nombre de calories brûlées varie d’un individu à l’autre. Vous pouvez avoir un
métabolisme rapide et brûler plus de calories que votre copain qui a un métabolisme plus
lent, même si vous travaillez tous les deux de la même façon! Plus vous portez de muscles,
plus vous allez brûler de calories. Le muscle est un tissu vivant et il doit être nourri
simplement pour fonctionner. Donc soyez préparé. Plus vous allez vous développer, plus
vous allez avoir besoin de calories.

Sachez exactement ce que vous mangez. Tant de grammes de protéines, de grammes


d’hydrates de carbone et de grammes de graisses. Sachez exactement combien vous en
absorbez quotidiennement. Une fois que vous aurez appris ces choses, vous pourrez
augmenter légèrement les nutriments nécessaires, quels qu’ils soient, à votre prise de masse.
Je considère le bodybuilding et la diététique comme une science. Une fois que vous avez la

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ÉNORME ET SEC

formule pour que quelque chose marche, ce n’est plus qu’une histoire de choix des bons
chiffres afin d’obtenir les résultats désirés.

BOIRE BEAUCOUP D'EAU

Commencez la journée en buvant de l’eau alcaline jusqu’à plus soif. J’en avale deux litres,
jusqu'à ce que je me sente plein à éclater. S’hydrater dès le réveil est le meilleur moyen
d’avoir une énergie maximale et des muscles qui fonctionnent bien pendant toute la
journée. Si vous n’avez pas de filtre, vous pouvez ajouter un filet de jus de citron dans l’eau
afin de la rendre alcaline.

CHAPITRE 18 — COMBIEN DE MASSE MUSCULAIRE POUVEZ-VOUS PRENDRE ?

Quand vous vous entraînez pour la première fois, vous prenez du volume très rapidement
parce que le corps n’est pas habitué à la nouvelle pression sur les muscles. La première
année où je me suis entraîné j’ai pris entre 9 à 15 kilos de muscles. Ces gains rapides
commencèrent à ralentir chacune des années qui ont suivi. Avec les années, cela devient
une situation de régression: plus on devient gros et fort, plus c’est difficile de prendre. C’est
comme faire plus de travail pour moins de résultat.

Gagner 2.25 kilos de masse musculaire en 1 an à mon niveau de développement serait


vraiment un bon progrès. La vitesse pour prendre du muscle dépendra de votre génétique,
de votre entraînement, de votre consistance, de votre intensité, de votre nutrition et des
suppléments, du repos et d’autres facteurs.

Vous devriez être capable de prendre 6 à 9 kilos de muscles la première année et 4,5 à 6
kilos la deuxième année. Ces chiffres vont probablement encore diminuer les années
suivantes où vous vous entraînerez. Le corps s’adapte rapidement à la pression placée sur
lui. Votre travail est de choquer le corps et de continuellement le surprendre: ainsi il
grossira.

Une personne pourrait commencer à s’entraîner, en étant trop grosse et en ne mangeant


pas trop de calories, prendre du muscle et perdre sa graisse. La raison de ceci? Le stress
provoqué par l’entraînement est nouveau pour le corps.

Cependant, le corps ne le fera pas longtemps. Vous avez besoin d’être dans un bon état
nutritif où vous avez un excès de nutriments pour grossir et réparer. C’est vraiment dur de
prendre du muscle et de perdre de la graisse en même temps. Ce serait bien si on pouvait.
Nous serions tous en train de grossir de plus en plus tout en séchant pour la compétition
de M. Olympia.

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ÉNORME ET SEC

Souvenez-vous de cela quand vous voulez perdre de la graisse et devenir plus ferme. La
croissance se fait hors saison quand vous vous en traînez pour la masse et que vos calories
et suppléments nutritifs sont plus importants. Votre but est donc de perdre les kilos
superflus de graisse corporelle tout en gardant les tissus musculaires.

COMMENT JAUGER VOS PROGRES

Afin d’avoir une évaluation exacte de mes progrès, j’utilise différentes méthodes de
contrôle comme se peser, utiliser la glace, prendre les mensurations et les plis de la peau
avec un compas, mais je ne porte pas beaucoup d’intérêt à toutes ces méthodes. Beaucoup
de pros disent que les mensurations ne sont pas importantes. Quand vous êtes sur scène
cela est vrai. Cela importe très peu si mon bras fait 51 cm et que le gars à côté de moi fait
48 cm. Ce qui importe ce sont les proportions, la forme et l’apparence de vos bras.

Pour moi les mensurations sont importantes parce que si je prends 0.6 cm à mes bras je
sais que mon entraînement marche. C’est un bon feedback. Si je sais que ma graisse
corporelle reste stable et que mes mensurations augmentent et que je deviens plus fort, je
sais grâce à ça que mon entraînement et mon régime, à ce stade, marchent bien.

EXAMINER L'ENSEMBLE DE VOTRE ENTRAINEMENT, APPROCHE SOUS MICROSCOPE

J’analyse toujours les choses et je fais de petits changements dans mon plan d’entraînement
quand je vois que ça va. Beaucoup de gars sont comme des feuilles dans le vent et n’ont pas
de direction au moment de s’entraîner et de faire un régime. Il n’y a pas de miracle s’ils ne
font aucun progrès. Parfois ils sont juste bien en compétition par chance. Pour la prochaine
compétition ils ne seront pas aussi bien car ils n’auront pas de plan d’entraînement. Ils ne
savent pas d’ailleurs ce qui leur a donné cette forme. Tout n’est qu’hypothèse. Si vous avez
un plan d’action vous pouvez apprendre grâce à lui et être en accord avec vos progrès.

Simplement, rappelez-vous que d’avoir un plan et d’utiliser différentes méthodes pour


jauger vos progrès sont seulement des petites pièces de puzzle dans la totalité de
l’entraînement. A la fin de la journée la façon dont vous vous voyez est une chose visuelle.
La façon dont vous vous regardez dans la glace est en fait tout ce qui compte. Ce n’est pas
la peine d’être sur la scène et de crier aux juges ou dire aux amis : “Hey, regardez-moi. J’ai 3
pour cent de graisse corporelle,” si vous ressemblez à un sac à merde.

EXPLOSER LA BARRIERE DE LA STAGNATION

J’ai trouvé surprenant le nombre de personnes qui s’entraînaient depuis des années, mais
pour une raison ou une autre les bases ont été négligées. Ils vont dans une salle, jour après
jour, année après année et font les mêmes vieilles choses. J’ai envie de m’arrêter, de les
secouer et de leur dire: pourquoi continuez-vous à venir ici. Est-ce que vous réalisez que
vous faites la même chose depuis ces 3 dernières années et que vous n’avez fait aucun
progrès.

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ÉNORME ET SEC

Tout ce que vous devez faire doit avoir une raison. Quand vous avez choisi de soulever un
certain poids et que vous faites un certain exercice, vous devriez savoir pourquoi vous le
faites. Si vous ne le savez pas il est grand temps de le savoir. A moins que vous ne soyez
pas intéressé d’obtenir des résultats. Mais comprenez-moi bien. Je peux comprendre
quelqu’un qui s’entraîne pour rester en forme et maintenir un bon physique et qui n’a pas
de désir de devenir plus gros et d’avoir plus de muscle.

Ce que je ne peux pas comprendre c’est quelqu’un qui dit qu’il veut un certain genre de
corps mais il ne fait pas ce qu’il faut pour l’atteindre.

Les gens se voilent la face quand ils pensent que d’aller seulement à la salle va leur donner
ce physique. Il faut beaucoup plus que de se montrer à la salle pour avoir un beau physique.
Ne laissez jamais personne vous dire le contraire.

J’aiderai n’importe qui me le demandera sincèrement. A travers les années, j’ai conseillé les
personnes qui m’ont dit: “Dorian je veux être le meilleur possible, peux-tu m’aider?” Bien
sûr que je veux. La seule chose qui me fait perdre patience est quelqu’un qui me demande
un conseil, puis qui l’ignore.

A plusieurs reprises, quand j’ai pris le temps d’aider des gens pour leur régime et dans leur
entraînement, ils ont fait quelque chose de complètement différent ou sont revenus à la
vieille même chose dont ils m’avaient dit qu’ils voulaient se débarrasser. C’est comme si je
ne leur avais jamais parler. Ce genre de personnes ne veut en réalité aucune aide. Elles
veulent simplement parler de leurs problèmes à quelqu’un. Parler c’est facile.

Dans la vie il y a les raisons et les résultats. Les résultats sont les seules choses qui
comptent. Personne n’a jamais donné d’excuse pour le succès. Les excuses sont faites pour
l’échec. Ne soyez pas un homme à excuses, soyez un homme à succès.

SOYEZ UNE PERSONNE DE PAROLE

Soyez fidèle à votre parole. Si vous vous êtes engagé pour avoir un partenaire
d’entraînement, et qu’il dépende de vous pour aller à la salle à un certain moment, soyez là!
Si vous vous dites que vous allez commencer un nouveau programme d’entraînement, un
régime ou autre chose, faites- le! Vous êtes seulement le reflet de votre parole. Etre un
champion et avoir du succès dans la vie demande que vous soyez différent de la majorité
des gens qui parlent. Mais c’est tout ce qu’ils font… ils parlent.

GAGNER LE RESPECT

Exigez le meilleur de vous-même. Que ce soit vos paroles ou actions, mettez un point
d’honneur à réussir des choses dont vous et les autre personne seront fiers. Chaque soir,
posez-vous la question: Est-ce que j’ai donné le meilleur de moi-même aujourd’hui? Est-ce
que je suis devenu meilleur ou plus fort à cause des mots que j’ai dits ou des actions que j’ai

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ÉNORME ET SEC

accomplies? Soyez honnête. Je veux que vous vous développiez non seulement
physiquement mais aussi émotionnellement et spirituellement.

Quand je suis devenu bodybuilder pro, beaucoup de personnes dans le sport ne me


traitaient pas avec beaucoup de respect parce qu’elles ne me connaissaient pas. Pour eux
j’étais seulement un autre bodybuilder qu’ils pensaient être peu fiables. Après qu’ils se sont
rendus compte que j’étais une personne de parole et totalement fiable, le respect envers
moi des gens de ce sport a grandi rapidement. Vous devez montrer aux autres ce dont vous
êtes capable. Le meilleur moyen de le faire est de le faire honnêtement, d’être quelqu’un de
bien et de n’avoir qu’une parole. Ces attributs vous emmèneront loin.

CHAPITRE 19 — LUS SUR LES HYDRATES DE CARBONE, L’ACTIVITE AEROBIQUE…

Voici une liste pratique de quelques éléments clés de tout programme de nutrition et
d’entraînement pour bodybuilder, un chapitre spécial pour s’y référer facilement à tout
moment.

PROTEINES

Les protéines sont constituées d’une chaîne de vingt acides aminés. Huit sont considérés
comme essentiels dans le sens où ils ne peuvent être fabriqués par le corps. Les aliments
contenant ces huit acides aminés essentiels sont considérés comme des sources protéiques
de première classe. Il s’agit des œufs, des produits laitiers, du poisson, de la volaille et de la
viande rouge. Les sources protéiques de seconde classe sont celles qui ne contiennent pas
ou peu de ces huit acides aminés essentiels. Elles comprennent le riz, les céréales, les
haricots et les légumes. Votre consommation de protéines doit être d’environ 2 à 3
grammes de protéines par kg de poids de corps. Vous devez vous efforcer de consommer
cinq ou six petits repas également espacés tout au long de la journée. Cela aidera à vous
assurer que votre corps absorbe la quantité correcte de protéines dont il a besoin. De plus,
comme les protéines restent dans le sang pendant environ trois heures, il faut les remplacer
régulièrement.

HYDRATES DE CARBONE

Les hydrates de carbone représentent la source de base de l’énergie. Les hydrates de


carbone complexes composés de polysaccharides sont généralement considérés comme
supérieurs aux sucres simples. La raison en est que les hydrates de carbone complexes sont
libérés plus doucement dans le sang, alors que les sucres simples peuvent provoquer une
élévation rapide des niveaux de sucre dans le sang, ce qui est habituellement suivi d’une
soudaine baisse de ces niveaux.

51
ÉNORME ET SEC

Les hydrates de carbone doivent représenter jusqu’à 60 pour cent de votre consommation
calorique. Les bonnes sources d’hydrates de carbone comprennent le riz, les pommes de
terre, les patates douces, les pâtes, les flocons d’avoine, les céréales, les légumes et les fruits.
Bien que le fructose qui se trouve à l’intérieur des fruits soit du sucre simple, il n’affecte pas
défavorablement les niveaux de sucre sanguins comme les autres sucres simples.

GRAISSES

La consommation de graisses doit être contrôlée. Idéalement, la proportion de graisses


ingérées doit être comprise entre 10 et 15 pour cent de la quantité totale des calories
consommées. Une certaine quantité de graisses dans l’alimentation est nécessaire pour avoir
des cheveux et une peau saine, pour l'absorption des vitamines solubles dans les graisses et
la lubrification des articulations. Les graisses saturées (qui sont solides à température
ambiante) sont les sources les moins désirables de graisses. Les graisses insaturées (qui sont
liquides à température ambiante) sont plus indiquées comme sources de nutriments
d’acides gras essentiels.

L'ACTIVITE AEROBIQUE

Je pense que l’activité aérobique est un complément important à votre entraînement de


bodybuilding. Une quantité modérée d’activité aérobique (trois fois par semaine) est
intéressante pour différentes raisons:

1. Une quantité modérée d’aérobic accompagne le processus de récupération entre les


entraînements en pompant de l’oxygène dans du corps. Cela aide à éliminer les déchets qui
s’accumulent après l’entraînement lourd.

2. L’activité aérobique aide à brûler les graisses. Avoir une activité aérobique régulière
entraîne le corps à utiliser plus efficacement les graisses pour en retirer de l’énergie.
Cependant, si vous ne faites pas du tout d’aérobic hors-saison, puis ensuite que vous
décidiez d’en faire pour la préparation de pré-compétition, ou simplement pour perdre vite
du poids, soyez préparé. Le corps ne sera pas efficace pour brûler des graisses pour les
transformer en énergie, et il utilisera plus de glucides (et même des protéines et des acides
aminés) chose qui pourra mener au surentraînement et à une perte de volume.

Conservez votre activité aérobique à une intensité qui fasse que votre cœur batte à 60 à 75
pour cent de votre fréquence cardiaque maximale. Pour la déterminer, soustrayez votre âge
au nombre 220. Prenez 60 à 75 pour cent du résultat et cela vous indiquera le chiffre de la
zone de fréquence cardiaque: la fourchette idéale en battements de cœur par minute dans
laquelle maintenir votre activité aérobique. Faites-en trois fois par semaine, pendant 15 à 25
minutes chaque fois. Personnellement, je fais du vélo statique pendant 25 minutes à 65-75
pour cent de ma fréquence cardiaque maximale, trois fois par semaine hors-saison. Pendant

52
ÉNORME ET SEC

mes préparations de pré-compétition, je fais du vélo trois fois par semaine, ainsi que de la
marche rapide trois fois par semaine, pendant 45 minutes à chaque fois.

L'EQUATION CALORIQUE

Une calorie est une unité de mesure d’énergie donnée par rapport aux aliments. Les
hydrates de carbone et les protéines ont quatre calories par gramme. Les graisses, neuf
calories par gramme. Pour prendre du poids ou du volume, vous devez bénéficier d’une
balance calorique positive (par exemple, si vous avez besoin de 3500 par jour pour
maintenir votre poids de corps actuel, vous devez essayer de consommer 3800 à 4000
calories par jour pour prendre du poids.) Mettre en place un planning est important et vous
devez connaître votre consommation totale de calories de façon à pouvoir l’ajuster avec un
certain degré de précision quand c’est nécessaire.

STRETCHING

Le stretching est important pour conserver de la souplesse, prévenir les blessures et


améliorer la récupération. Mon échauffement de pré-entraînement comprend 10-15
minutes de stretching. Je m’étire ensuite après avoir travaillé chaque partie du corps, et
j’étire le muscle entraîné cinq ou six fois pendant 15 à 20 secondes. Voici quelques trucs.

1. N’étirez jamais un muscle froid. Faites toujours d’abord un peu d’échauffement général,
comme du vélo statique, pour activer la circulation sanguine.

2. Etirez-vous doucement jusqu’à l’étirement maximum. Ne rebondissez pas! Cela peut


provoquer une blessure.

3. N’allez pas plus loin que le point de douleur réelle (attendez-vous quand même à une
certain gêne), et n’étirez pas les articulations au-delà de leurs limites normales.

CHAPITRE 20 — BLESSURES D’ENTRAINEMENT

Un bon échauffement est essentiel afin d’éviter les blessures. Je fais en général du vélo
statique pendant 5 à 10 minutes pour augmenter la température interne du corps. Puis je
fais du stretching pendant 10 minutes pour tous les groupes musculaires majeurs. Avec
chaque groupe musculaire, je vais jusqu’à un étirement maximum et je le tiens pendant 10 à
15 secondes; je fais ça 2 fois pour chaque groupe musculaire. Ce que je fais est semblable à
un étirement statique puisque je le tiens sans aucun rebond. Rebondir quand vous faites du
stretching est un moyen sûr de tirer sur le muscle et de le blesser. Assurez-vous toujours de
faire vos étirements pendant un certain temps, puis relâchez doucement.

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ÉNORME ET SEC

Après cela je suis prêt pour la fonte. Quel que soit l’exercice, je fais 2 ou 3 séries
d’échauffements très légers pour irriguer le muscle. Par exemple si je travaille les pecs,
j’empoigne une paire d’haltères de 7 kilos et je fais 20 reps d’écartés. Puis je fais des
élévations latérales, des extensions à la poulie pour les triceps et quelques tirages juste pour
saturer de sang la zone musculaire que je prépare au travail. A partir de ça, je fais 2 ou 3
séries d’échauffement de mon premier exercice, puis je suis prêt à passer à un entraînement
lourd qui produit la croissance. Après avoir commencé mon entraînement je ne ressens
plus le besoin de faire plus de séries d’échauffement pour la même partie de corps même
quand je change d’exercice. Une fois échauffé, économisez votre énergie pour les séries
lourdes à fond.

Pendant l’exercice, vous devez toujours utiliser une biomécanique correcte et une exécution
stricte. Vous devez bien connaître la fonction du groupe musculaire et avoir quelqu’un en
qui vous avez confiance qui soit capable de vous montrer la façon correcte de faire
l’exercice.

ENTRAINEZ-VOUS PAR CYCLES POUR EVITER LES BLESSURES

La plupart du temps je m’entraîne à 100%, à fond, avec une intensité à me sortir les tripes.
Mais si je pense pour une raison quelconque que je n’ai pas bien dormi la nuit d’avant, ou
que ce jour-là je n’ai pas la tête à m’entraîner, je ne vais pas me sentir coupable d’y aller
mollo. Cela peut vouloir dire que je vais juste faire les mouvements avec un poids plus
léger, simplement pour maintenir ma condition. Si vous vous sentez fatigué, à plat, ou
simplement incapable de vous concentrer correctement et que vous alliez quand même à la
salle, faites attention à ne pas exagérer et n’essayez pas quelque chose qui pourrait vous
blesser. Beaucoup trop de blessures sont causées par un manque de concentration sur une
exécution correcte. Ecoutez votre corps et arrêtez quand il vous le dit.

SI VOUS ETES BLESSE

D’abord et avant tout, évitez tout exercice qui vous cause une douleur. Selon la gravité et la
partie du corps blessée, cela peut prendre de nombreux mois pour que cette partie du corps
guérisse. Les tissus mous, comme les muscles, sont largement alimentés en sang, et seront
donc guéris assez rapidement. Les blessures aux tendons et aux articulations (éléments qui,
d’une façon caractéristique, sont pauvrement alimentés en sang) peuvent être plus longues
à guérir.

Quand vous continuez à travailler une partie du corps blessée avec un exercice qui lui cause
encore plus de douleur, vous courrez vers des problèmes à long terme. Vous ne devez pas
travailler avec une telle douleur. Servez-vous de votre tête. Si vous n’êtes pas prudent, vous
pouvez ne plus être capable de travailler cette partie du corps blessée sans passer par la
chirurgie pour la réparer! Encore une fois, écoutez votre corps. Lui sait cela mieux que
vous.

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ÉNORME ET SEC

AIDER LA GUERISON

Des choses variées sont disponibles pour accélérer le processus de guérison. Voici quelques
étapes vers cette guérison:

1. Réduisez l’inflammation en appliquant de la glace cinq ou six fois par jour. Après que
vous aurez réduit l’inflammation, le processus de guérison sera grandement accéléré.

2. Prenez en considération des méthodes comme les ultrasons, la thérapie par massage, la
physiothérapie, l’acuponcture, l’immobilisation en phase aiguë, l’acupressure, la stimulation
musculaire électrique, l’électro-physio-thérapie, la thérapie interférentielle, l’hydrothérapie,
etc.

Consultez votre médecin ou un autre professionnel de la santé qui fera un diagnostic précis
de votre blessure et vous indiquera une thérapie. Je peux vous donner comme information
de première main que les ultrasons aident l’accélération du processus de récupération. Je les
utilise, que je sente un élancement ou une légère blessure qui arrive. Je me suis même
procuré ma propre machine!

GUERISON ET NUTRITION

Je crois que c’est une bonne idée de prendre suffisamment de vitamines et de minéraux
dans votre alimentation de tous les jours. En dehors de ça, je ne pense pas qu’il y ait aucun
nutriment magique que vous puissiez absorber pour aider l’accélération du processus de
guérison. Vous ne pouvez gaver le corps pour qu’il utilise des suppléments pour se guérir
lui-même. Le corps est plus intelligent que nous et n’utilisera que les nutriments dont il a
besoin de façon à véhiculer le processus de guérison. Ayez une diététique nourrissante et
bien équilibrée et avec suffisamment de vitamines et de minéraux; prenez assez de repos et
votre corps s’occupera de lui-même.

APPRENEZ EN VOUS INSPIRANT DES AUTRES

Regarder les autres s’entraîner est une expérience intéressante. Je vois des gars faire des
trucs à la salle dont je sais que si je les imitais, je me blesserais tout de suite. Heureusement,
ils semblent passer à travers (probablement parce qu’ils ne génèrent pas tant de puissance
que cela).

PROCEDEZ A UNE EXECUTION CORRECTE. LA CLE DU SUCCES EN BODYBUILDING

La plus grosse erreur que je vois commettre par les gens, c’est une exécution incorrecte. Ils
veulent faire aller le poids d’un point A à un point B et ils utilisent n’importe quelle
méthode du moment qu’ils y parviennent. Par exemple, les gens qui font des curls à la
barre. De façon à lever un poids lourd, ils balancent le poids vers le haut tout en bougeant
le corps de toutes les façons dingues possible juste pour monter le poids. On dirait une
vieille danse.

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ÉNORME ET SEC

Les gens qui font mal le mouvement se préoccupent de savoir combien il y a de poids sur
la barre. Au lieu de ça, ils devraient s’occuper de la quantité de stress qui va vers le muscle
pour le faire travailler dur et le faire se développer. Si vous faites des curls à 30 kilos en
exécution stricte, vous en retirez 30 kg de stress qui vont à vos biceps. Mais si vous utilisez
une barre chargée à 60 kilos et que pour la monter vous utilisez vos jambes et le bas de
votre dos, vous ne retirez certainement que 20 kg de ce stress vers vos biceps. Par dessus le
marché, le risque de blessure est bien plus grand que pour la personne qui utilise une barre
de 30 avec une exécution stricte.

Comprenez-moi bien, je suis constamment en train d’essayer d’utiliser plus de poids dans
mes entraînements. La différence c’est que je maintiens ces augmentations de poids à
l’intérieur des frontières de l’exécution correcte et stricte. Je suggère que vous n’augmentiez
la charge que si vous pouvez stresser plus le muscle que vous voulez travailler. Le temps est
une considération précieuse quand vous voulez retirer le maximum de votre entraînement.
Les blessures (celles dues à l’exécution incorrecte) peuvent stopper vos progrès et
augmenter le temps que vous mettrez à atteindre vos buts d’entraînements.

J’ai eu mon lot de blessures mais elles n’étaient pas dues à une exécution incorrecte. Mes
blessures étaient dues au fait que j’allais à fond dans mes séances et sur une période où mon
corps disait: “stop!” Ces blessures étaient pour moi des avertissements pour ajuster
correctement mon entraînement et mes exercices. Ma philosophie est que je réduis
joyeusement mon intensité d’entraînement si cela permet d’éviter des blessures et des
périodes d’arrêt. Croyez-moi, quand mon corps parle, je l’écoute!

S'ENTRAINER MALGRE UNE BLESSURE

Souvent, vous pouvez conserver le volume musculaire et la force d’une zone blessée en la
travaillant d’une façon différente. Si vous vous blessez à l’épaule et que vous ne puissiez
plus faire de développé couché, il peut y avoir d’autres exercices (comme le pec-dec) que
vous puissiez faire et qui, bien qu’il ne soit pas aussi bon que le couché, vous permettra
néanmoins de maintenir le volume et la force jusqu’à ce que vous puissiez recommencer le
banc.

Aussi longtemps que vous n’irritez pas la zone blessée, vous pouvez toujours maintenir à
peu près son volume et sa force. Une fois la blessure guérie, vous pouvez vous remettre en
prenant léger aux autres exercices et revenir graduellement à votre ancien niveau, puis le
dépasser. Vous devez vous entraîner avec précaution quand vous reprenez après une
blessure. Ne sautez pas directement à l’endroit où vous vous étiez arrêté. Vous vous
blesseriez vraiment.

Reprenez doucement et laissez votre corps “réapprendre” le mouvement de l’exercice.


Laissez le corps canaliser les modèles de trajectoire correcte pour les exercices. Vous serez

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ÉNORME ET SEC

surpris de la vitesse à laquelle le corps se remet d’une blessure. Soyez tout simplement
patient.

LES METHODES QUI ACCELERENT LA RECUPERATION

Je pense qu’étirer un muscle qui a été travaillé est un excellent moyen d’accélérer le
processus de récupération. Bien sûr, la nutrition est vitale pour la récupération. Assurez-
vous d’absorber suffisamment de protéines et d’hydrates de carbone chaque jour. Vous
vous devez de remplacer ce qui manque au corps, peu importe de quoi il s’agit. Un massage
musculaire profond, un bain à remous ou d’autres techniques d’hydrothérapie peuvent
vous aider à récupérer plus vite.

Le facteur principal pour aider à accélérer la récupération, c’est le sommeil. Je recommande


un sommeil de sept heures et demie à neuf heures, toutes les nuits.

Assurez-vous d’avoir planifié assez de jours de repos dans votre entraînement afin de ne
pas vous surentraîner. La majorité des bodybuilders sont surentraînés en séries, reps, durée
et fréquence de séances. Donnez à votre corps beaucoup de temps pour se reposer et se
développer entre les entraînements.

CHAPITRE 21 — CYCLES D’ENTRAINEMENT

Comme règle, je ne calcule pas mes cycles d’entraînement, les cycles sont un bon moyen
pour le corps de se régler sur des exigences d’entraînement nouvelles et variées. Vous
pouvez décider de suivre de nombreux cycles d’entraînement tout au long de l’année, en
fonction de vos buts. Vous pouvez suivre un cycle pour la masse et ajuster votre
entraînement vers la masse. Ou décider d’un cycle pour la force et de régler votre
entraînement dans ce sens. Ou encore choisir un cycle pour sécher et suivre un
entraînement permettant d’être le plus écorché possible.

LE CYCLE POUR LA MASSE

Ce cycle met l’accent sur des poids modérés à lourds, des temps de repos modérés à longs
entre les séries, les exercices et les parties du corps et les reps dans une fourchette de 8 à 12,
et une combinaison de mouvements de base mêlés à quelques mouvements d’isolation.

LE CYCLE POUR LA FORCE

Il met l’accent sur des poids lourds, peu de reps dans la fourchette de cinq à six, des
mouvements de base et des temps de repos plus longs entre les séries, les exercices et les
parties du corps.

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ÉNORME ET SEC

LE CYCLE POUR LA SECHE

Ce cycle met l’accent sur des poids plus légers, des mouvements d’isolation, des temps de
repos plus courts entre les séries, les exercices et les parties du corps, et une fourchette de
reps entre 10 et 15.

Suivre des cycles peut constituer une part importante du succès de votre entraînement. Cela
peut réduire les blessures et aider à conserver votre motivation dans vos entraînements. Je
recommande, que vous mettiez vos cycles par écrit ou que vous y alliez au feeling, de les
intégrer à l’ensemble de votre programme d’entraînement.

Cependant, il y a quelque chose dont je veux vous prévenir pour ce qui est de mettre vos
cycles d’entraînement par écrit. Supposons que vous ayez écrit un entraînement planifié et
que le jour où vous allez à la salle, vous aviez prévu un jour “léger.” Mais vous entrez dans
la salle et vous vous sentez fort et vous avez envie de vous entraîner lourd. Ou vous aviez
planifié de travailler lourd, mais pour une raison quelconque vous n’avez pas assez dormi la
nuit précédente et vous vous sentez faible. Allez-vous y aller et vous entraîner lourd et
risquer une blessure? Ou allez-vous laisser passer une occasion en or alors que vous vous
sentez fort et vous entraîner léger juste parce que vous l’avez décidé?

Voilà les raisons pour lesquelles je préfère mettre mes cycles en place instinctivement. Si
pendant un entraînement je n’ai pas l’énergie pour y aller à 100%, je réduis et en fait juste
assez pour maintenir ce qui existe. Cela peut vouloir dire que je ne vais faire que 50-70% de
ce que je ferais normalement. Ces fois-là, je fais les mouvements, je congestionne et je sors
de la salle. Quelquefois, après avoir fait un dur entraînement de jambes, je me lève le jour
suivant et ce matin en question pendant le petit déjeuner, je sais que pour une raison
quelconque je n’aurai pas ce qu’il faut ce jour là pour y aller à 100%. Quand c’est un jour
comme ça, je prends un jour supplémentaire de repos. Cela aide mon corps à récupérer de
mes entraînements ultra-intensifs.

LE CYCLE D'ENTRAINEMENT « BLOOD AND GUTS »

Je m’entraîne habituellement cinq ou six semaines à fond avec un entraînement léger de


temps en temps. Quand je commence à me sentir mentalement et physiquement vidé, je
réduis. Je me suis rendu compte que c’est tout l’entraînement lourd et à 100% que mon
corps peut supporter et j’ai besoin ensuite de ralentir pour une semaine ou deux.

Les séances que j’impose à mon corps sont brutales. Elles sont dures pour mon système
nerveux central, ne parlons pas des tissus connectifs et mous! Tout le monde (homme ou
femme) ne réagira pas de la même façon à ce type d’entraînement “Blood and Guts.” Vous
devez expérimenter pour apprendre quelle est votre période d’entraînement à fond avant
d’avoir besoin de réduire et de fournir du repos à votre corps. Savoir ces choses aidera
grandement vos progrès d’entraînement.

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ÉNORME ET SEC

PERIODISATION ET CYCLES D'ENTRAINEMENTS

Haute intensité, 25 à 50 répétitions, repos 15 secondes, pendant 2 semaines.

Endurance, 15 à 20 répétitions, repos 30 à 60 secondes.

Masse métrique, 8 à 12 répétitions, repos 1 à 2 minutes, pendant 4 à 6 semaines.

Force, 1 à 5 répétitions, repos 3 à 5 minutes, pendant 3 à 4 semaines.

CHAPITRE 22 — PLUS ENCORE A PROPOS DE LA FONTE

Je m'entraîne depuis 1983 et je n’ai aucune idée de mon maxi au banc. Pour moi, il n’y a
aucun intérêt à faire une seule rep. Ca ne me mène pas plus vite vers mon but et ça ne me
donnera rien psychologiquement parlant. Je peux ne pas m’occuper de combien je peux
pousser sur une seule rep au développé couché parce que je ne suis pas un powerlifter. S’il
y a quelque chose qui augmente spectaculairement les risques de blessure, ce sont bien les
maxi, et les blessures sont bien les dernières choses que je désire ou dont j’ai besoin!

Avec un programme avec mouvements de base lourd, je descends au plus bas à trois ou
quatre reps, et j’emploie la technique de la pose repos. Donc je fais trois ou quatre reps, je
me repose quelques secondes, en fais deux de plus, je repose encore quelques secondes,
puis en refais une ou deux, et c’est la façon la plus proche dont je m’approcherai d’un maxi.
Je fais toujours au moins six à huit reps quel que soit l’exercice ou la série que je fais.

UN AVIS SUR LES ACCESSOIRES

Je crois à l’utilisation d’une ceinture parce que cela créé une pression interne dans la cavité
abdominale, ce qui aide à soutenir les spinaux. Cette pression interne pousse contre les
spinaux et leur fournit un soutien. Je pense que c’est une bonne idée de porter une ceinture
quand vous vous entraînez (surtout pour les mouvements au dessus de la tête ou les
squats).

Les sangles sont bonnes à utiliser à l’entraînement. Disons que vous travaillez les dorsaux.
Les dorsaux sont des muscles très forts et pour les travailler en profondeur vous devez
prendre lourd. Donc, si vos grands dorsaux sont capables de lever 135 kilos et que vous
n’utilisez pas de sangles pour les poignets, votre prise risque de lâcher après la troisième ou
quatrième rep. Cependant, vos dorsaux pourraient encore être capables de faire cinq reps
de plus si vous utilisiez des sangles. Quant aux bandes pour les genoux, je pense que les
utiliser empêche de développer de la force dans les jambes. Elles peuvent aider à soulever

59
ÉNORME ET SEC

plus mais ce ne sera pas le muscle qui fera la plus grande partie du travail. Au cours des
années les muscles deviendront progressivement plus forts si vous les surchargez. Mais si
vous les soutenez tout le temps, ce ne sera pas le cas des ligaments et des tendons. Et
pendant que vos jambes prendront de la force, ce sera le contraire pour vos articulations et
les tissus connectifs. Ce scénario décrit des ennuis et des blessures potentiels.

Je n’utilise donc que des coudières ou des genouillères élastiques de façon à créer de la
chaleur dans les articulations des coudes et des genoux quand je fais du développé couché,
du développé nuque, ou du squat. Je n’utilise pas de bandes ou rien de ce genre là.

Les powerlifters mettent les bandes et c’est parfait. Ils ne font qu’une ou deux reps maxi
avec les bandes. Non seulement ça, mais ils ne les mettent que quand ils prennent vraiment
lourd. Des gens qui utilisent les bandes peuvent mettre 25 kilos de plus au squat. La belle
affaire! Si on leur mettait un ressort sous les fesses, il pourrait mettre 50 de plus aussi! Ca
ne fait aucune différence. Le muscle ne fait pas le travail. Ce qui est important, c’est de
stresser le muscle.

LA TETE DANS LE MUSCLE

Quand je m’entraîne, je pense à concentrer mon esprit vers le muscle que je suis en train de
travailler, ainsi que sur les reps que j’effectue. J’ai toujours eu une idée exacte de combien
j’ai fait de reps lors de mon entraînement précédent parce que j’en garde constamment des
traces écrites. Donc mon but est de toujours améliorer ça et d’augmenter la surcharge et le
stress sur les muscles. Je suis toujours en train d’essayer de faire plus de reps avec plus de
poids.

Mais à mon stade de développement, faire plus de reps avec plus de poids n’est pas mon
but unique. Je pense également à l’exécution, comment fonctionnent les muscles, à faire
suivre au mouvement la trajectoire correcte et à m’assurer que le stress va directement vers
le muscle que je travaille. Les reps sont assez contrôlées et lentes, surtout la partie négative
(quand on retient) du mouvement. La partie positive de la rep est plus rapide et plus
explosive, bien que toujours sous contrôle.

CHAPITRE 23 — LA GRANDE BATAILLE MACHINE CONTRE POIDS ET HALTERES

Je pense que les machines et les poids et haltères ont chacun leur avantages et leurs
inconvénients. Si vous me disiez, “Dorian, si tu pouvais avoir soit une salle pleine de poids
et haltères, soit une salle remplie de machines, laquelle choisirais-tu?” Sans doute aucun je
choisirais la salle pleine de poids et haltères. D’après moi, les poids et haltères sont
supérieurs aux machines. Certaines disposent cependant d’une trajectoire et d’une

60
ÉNORME ET SEC

résistance excellente et peuvent être bénéfiques au bodybuilder. La trajectoire et la


résistance des poids et haltères, d’un autre côté, peuvent êtres adaptées à votre type de
corps, à votre niveau, etc. Comme nous ressentons tous un peu différemment un exercice
particulier, cela peut être un facteur important pour la façon dont nous stressons nos
muscles en profondeur.

Aussi bien les machines que les poids et haltères fournissent un stress aux muscles et c’est
le but recherché. Personnellement, j’utilise une combinaison de machine et de poids et
haltères. Cependant, je pense que mes muscles sont stressés à un degré plus grand et que je
fais une meilleure séance quand j’utilise des poids et des haltères.

Les fabricants de machines sortent régulièrement des machines nouvelles et différentes.


Pour beaucoup de gens, ces machines sont une façon agréable de s’entraîner. Mais
rappelez-vous: que quelque chose soit agréable ne signifie pas que vous allez en retirer de
bons résultats.

Vous pouvez toujours trouver les gros qui veulent des résultats sérieux: ils gravitent autour
des poids et haltères. Quelqu’un d’autre qui ne fera que du fitness ira plus vers les
machines, parce qu’elles sont plus jolies, ont une meilleure apparence et sont agréables à
utiliser. Insérer seulement le taquet dans la pile de poids et c’est prêt.

REVENIR APRES UNE BLESSURE

Je pense que les machines sont bonnes à utiliser quand on se remet d’une blessure. Elles
isolent le muscle précédemment blessé dans une trajectoire prédéterminée et vous pouvez
contrôler le mouvement du début à la fin. Très souvent vous pouvez faire un exercice à la
machine pour une partie du corps qui a été blessée même si vous ne pouvez pas faire
l’exercice équivalent avec une barre ou des haltères. La chose importante est que l’exercice
ne cause pas de douleur ou de dégâts supplémentaires à la zone blessée. (Dans certains cas,
vous devrez vérifier auprès de votre médecin ou d’un kinésithérapeute à propos des
exercices de substitution).

CHAPITRE 24 — DORIAN : SES EXERCICES FONDAMENTAUX

Où que j'aille, les gens me demandent quels sont mes exercices préférés. Au cours des
années, j’ai essayé tous les exercices possibles et imaginables. Certains ont donné de bons
résultats, d’autres non. Je suppose que je peux dire que j’ai gardé le bon et mis le reste en
sommeil. Souvent vous pouvez constater que vous faites un exercice particulier et que rien
ne se passe. Vous changez simplement la façon dont vous faites l’exercice en question
(positionnement différent des pieds ou des mains, variantes en matière de reps, de poids, de

61
ÉNORME ET SEC

vitesse de mouvement, etc.), peut-être est-ce tout ce qu’il faut pour que l’exercice se mette à
vous donner des résultats conséquents.

L’élément le plus important pour que les exercices marchent est d’expérimenter différents
exercices, séries, reps, poids, repos, etc., et de trouver ce qui marche pour vous. La façon
dont vous sentez un exercice peut être très différente de celle dont un ami peut sentir le
même mouvement. Suivez mon conseil: ne faites que les exercices qui marchent pour vous!

Voici les exercices dont je me suis rendu compte qu’ils marchaient pour moi.

PECS :

Développé couché.

Développé incliné-barre: haltères ou Smith machine.

Ecartés avec haltères.

DOS:

Pullover à la machine Nautilus. Tirage nuque.

Rowing à la poulie basse. Chins-lestés grâce à une ceinture adaptée. Rowing à la barre.

R w g ’u m v h è .

EPAULES:

Développé avec haltères. Développé nuque à la Smith machine. Elévations latérales avec
haltère. Elévations latérales à la poulie. Élévations penchées ou machine pour les deltoïdes
postérieurs.

BICEPS:

Curl en concentration avec haltère. Curl prise marteau.

TRICEPS:

Triceps à la machine Nautilus. Extension à la poulie.

Extension couché à la barre en Z.

CUISSES:

Leg extension.

Leg curl.

Leg press.

Hack squat.

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ÉNORME ET SEC

Soulevé de terre jambes tendues.

Squat à la Smith machine.*

(Cela isole les cuisses mieux que le squat normal à la barre. Les jambes sont en avant de votre
corps et le dos est complètement vertical. Le squat normal à la barre incite à se pencher en
v f qu ’ à p v f b qu ).

*NOTE: Le squat à la barre marche bien pour certaines personnes. Vous devez essayer pour
trouver ce qui marche le mieux pour vous.

MOLLETS:

Élévations debout et assis à la machine.

ABDOMINAUX:

Crunches couché sur un banc. Élévations de jambes.

Crunches inversés.

En fait, j’utilise des poids et haltères en combinaison avec des machines conventionnelles.

Rien de fantaisiste.

CHAPITRE 25 — LES MEILLEURS EXERCICES POUR CHAQUE PARTIE DU CORPS

Dans le chapitre 24, je parle de mes exercices favoris et de l’importance de trouver les
exercices qui marchent bien pour vous. Maintenant, je vais faire un classement des
exercices dont j’ai vu qu’ils permettent d’accumuler la plus grande quantité de muscle dans
le temps le plus court possible.

Je m’en vais également partager avec vous le comment et pourquoi retirer les bénéfices
maximum de chacun de ces exercices. Apportez une attention soutenue à l’exécution de
l’exercice, à l’angle correct du mouvement et l’intensité de chaque série et de chaque rep.
Ces facteurs sont cruciaux pour un développement musculaire maximum.

Vous ne trouverez aucun exercice secret ici. Tout ce que je cite peut être fait dans
n’importe quelle salle possédant un équipement de base. Mon Temple Gym à Birmingham,
en Angleterre, est aussi basique que possible, j’utilise logiquement ces exercices tout au long
de l’année et je suis enchanté des résultats. Ce sont ces mouvements qui me permettent de
continuer à ajouter des strates de muscle année après année.

QUADRICEPS

63
ÉNORME ET SEC

J’ai fait du squat normal pendant les quatre ou cinq premières années de mon entraînement.
J’ai été capable d’obtenir une bonne base de volume et de force. Mais pour être honnête,
j’ai fait de plus gros progrès depuis que j’ai arrêté de squatter avec une barre non guidée. A
la place, je fais de la presse à jambes, du hack-squat et du squat à la Smith machine.

Pour un débutant, je recommande de construire une fondation solide avec quelques années
de squat à la barre libre afin d’obtenir une bonne base de force. Après cela, expérimentez
pour trouver ce qui marche le mieux pour vous.

A ce point de mon développement, je pense que les squats sont un peu surestimés. Je ne les
classerais pas aussi haut que certaines personnes sur la grande échelle des exercices. Les
squats fonctionnent effectivement bien pour certaines personnes. Celles qui ont des jambes
et un torse courts et qui ne se penchent pas trop en avant quand elles font cet exercice.
Ceux qui sont plus grands avec un torse plus long ont tendance à utiliser plus les muscles
du bas du dos et à se pencher en avant quand ils font cet exercice. Cela diminue
grandement les effets du squat.

La raison pour laquelle je ne fais pas de squat normal n’est pas que mes jambes sont grosses
et que je n’ai pas besoin d’en faire ou que je ne veux pas que mes fessiers se développent,
mais que je pense obtenir réellement une meilleure stimulation de croissance en faisant de
la presse, du squat à la Smith machine et du hack squat. Ces mouvements isolent les
muscles de mes jambes et je suis capable de me concentrer bien mieux sur le mouvement et
sur le muscle.

ISCHIOS

Je ne fais en fait que deux exercices pour les ischios: le leg curl couché et le soulevé de terre
jambes tendues. Je pense que les curls pour les ischios travaillent plus le bas alors que le
soulevé de terre jambes tendues travaille plus le haut des ischios, à l’endroit où ils s’insèrent
dans les fessiers. Je fais soit l’un soit l’autre à chaque entraînement.

MOLLETS

Pour être honnête, je ne mets pas beaucoup de priorité mentale sur l’entraînement des
mollets. Quand je les travaille, je les travaille dur. Mais je ne reste pas éveillé la nuit avant
un entraînement de mollets en pensant: “Ouh là là, qu’est-ce que je vais faire pour les
mollets demain?” J’aime les travailler lourd. Parfois je fais des élévations debout avec 630
kilos. Croyez-moi, c’est réellement intense! Je classe cet exercice comme le meilleur des
développeurs de mollets. Je conserve mes orteils dans une position naturelle droite,
légèrement tournés vers l’extérieur.

Je ne pense pas que vous deviez mettre l’accent sur un placement des orteils qui ne soit pas
naturel pour le corps. Je ne suis pas pour le fait d’utiliser différentes positions de pieds. Ma
position de pieds pour le squat à la Smith machine, la presse à jambes, le hack squat et les

64
ÉNORME ET SEC

élévations pour les mollets est droite, légèrement vers l’extérieur. Pour moi, la position de
pied ne correspond pas à une différence notable. Faites ce qui vous met dans une position
confortable, peu importe ce que c’est.

PECS

Je pense que le développé décliné est parfait pour le développement de la poitrine, de la


partie médiane à la partie basse. Le décliné est aussi plus sûr. Parfois, je fais du développé
couché. Cependant, je fais très attention car la majorité des déchirures aux pecs surviennent
à cause du développé couché. Les développés inclinés avec barre, haltères ou à la Smith
machine sont les meilleurs pour le développement du haut du corps. Il est important que le
banc ne soit pas trop incliné. Utiliser un angle de 30 degrés est idéal. Quoi que ce soit de
plus haut a tendance à faire porter plus de stress sur les deltoïdes antérieurs et sur les
articulations et enlève le travail de la poitrine.

DOS

Le dos est une zone si grande que vous avez besoin d’une assez grande variété d’exercices
pour toucher réellement tout. Si j’avais à choisir un exercice duquel il a résulté une grosse
différence dans mon entraînement du dos, ce serait le rowing à la barre avec une prise
inversée, les paumes en avant, la barre tirée vers ma taille. Ce mouvement touche
l’ensemble des grands dorsaux, même sous le bas à l’insertion de la taille. Le rowing à la
barre normale, barre tirée vers les pecs travaille beaucoup plus les deltoïdes postérieurs et le
haut du dos.

Pour prendre de la largeur de dos, vous devez faire des chins barre devant le cou ou du
tirage devant le cou en supination. Pour moi, les chins, c’est l’exercice numéro un que vous
pouvez faire pour la largeur du haut du dos. Il y a vraiment quelque chose de différent dans
le fait de soulever le poids de corps entier quand vous faites des chins qui fait que vos
grands dorsaux vont se développer et répondre plus que quand vous tirez sur une barre
accrochée à une poulie.

La façon de rendre efficaces les chins ou le tirage à la machine consiste à tirer les bras vers
le bas et vers l’arrière, et à contracter les muscles du dos. Pour vous donner une idée de ce
que l’on ressent avec ce mouvement, faites comme si vous vouliez prendre quelqu’un avec
les coudes derrière vous et ensuite rassembler les muscles du dos et les contracter.

Cambrer légèrement la colonne est important pour contracter correctement le dos. Je vois
plein de gens faire du rowing penché avec le dos rond. Les dorsaux ne peuvent se
contracter dans cette position. Ce type d’exécution ne permet rien sauf faire travailler les
deltoïdes et les bras. Vous devez faire des reps en amplitude complète pour obtenir une
contraction complète. Le dos est certainement la partie du corps la plus difficile à travailler
correctement donc vous devez vous concentrer sur l’exécution.

65
ÉNORME ET SEC

Si vous avez des problèmes pour ce qui est du développement de votre dos, divisez tous les
poids par deux, faites les reps très doucement, avec une exécution correcte et une
contraction complète des muscles du dos. C’est très important de savoir à quoi ressemble
une bonne sensation de contraction du dos. Si vous ne prenez pas le temps d’en faire
l’expérience, vous n’obtiendrez jamais les résultats que vous désirez. Ressentez d’abord la
contraction, ensuite vous commencerez la construction et vous aurez plus vite de meilleurs
résultats.

EPAULES

J’aime les mouvements de développé et j’ai utilisé beaucoup de développé nuque avec des
barres ou des haltères. Cependant, ce mouvement effectué avec des poids et haltères a
tendance à faire porter trop de stress sur l’articulation de l’épaule et la laisse dans une
position vulnérable à la blessure. Le développé nuque place l’articulation de l’épaule dans
une position de rotation non naturelle, vous devez donc être prudent.

Quand je fais du développé nuque, j’utilise une Smith machine parce que la trajectoire est
déterminée et les épaules peuvent travailler sur un plan fixe. Cela minimise grandement le
risque de blessure. Je fais aussi du développé devant avec haltère. C’est un mouvement plus
naturel pour les deltoïdes.

Si vous voulez de la largeur d’épaules, vous devez faire des mouvements d’élévations
latérales. La façon de les exécuter est très importante. Beaucoup de gens font ce
mouvement en utilisant trop de poids et finissent par travailler le dos et les deltoïdes
antérieurs. Ce que vous essayez de travailler est une très petite zone du muscle: la partie
médiane du deltoïde.

Pour le faire correctement, vos paumes doivent faire face au sol, votre petit doigt se
trouvant plus haut que votre pouce, comme si vous versiez de l’eau avec un pichet. Votre
bras doit être dans l’axe de votre corps et le haut de votre corps légèrement penché en
avant. Gardez votre poignet lâche et laissez pendre le poids. Ne vous agrippez pas trop fort
au poids.

Vous ne devriez pas être capable de voir votre poing si vous faites le mouvement
correctement.

Gardez les bras et les poids dans l’axe latéral et amenez les haltères à hauteur d’épaules.
N’allez pas plus haut parce que dans ce cas vous travaillerez plus les trapèzes et moins les
deltoïdes. Cela vous fera bizarre de faire des élévations latérales de cette façon vous mais
ressentirez réellement les résultats. A une séance, je fais ce mouvement debout, et à l’autre
entraînement je le fais assis en démarrant avec les haltères sous mes jambes.

66
ÉNORME ET SEC

Je préfère faire des shrugs pour me construire des trapèzes. Il fut un temps où je faisais des
soulevés de terre et ils ont contribué au développement de mes trapèzes. Maintenant,
j’utilise une machine à développé couché Universal pour les shrugs. Si vous utilisez une
barre, vous serez toujours en train de vous battre pour l’équilibrer car les poids seront
toujours en train de vous tirer en avant.

Faire des shrugs avec une machine vous permet de vous concentrer sur le mouvement des
épaules, du haut en bas. Je ne crois pas à un quelconque mouvement de rotation parce qu’il
n’y a aucune résistance additionnelle une fois que vous avez atteint le haut du mouvement
et contracté durement les trapèzes. Je préfère utiliser la machine, mais s’il n’y en a pas de
disponible, je me sers d’une barre.

BICEPS

Pour les biceps, je commence habituellement par un exercice qui soit plus d’isolation
comme un curl en concentration avec haltère. Je préfère faire un curl en concentration ou
incliné et ensuite passer à un mouvement plus lourd comme ceux à la barre.

La raison en est que si je fais d’abord le curl à la barre, je stresse énormément mes deltoïdes
antérieurs et mes avant-bras. C’est pourquoi j’aime mettre le biceps dans une position où il
est plus isolé et où je ne puisse pas utiliser les deltoïdes antérieurs et les avant-bras.

Dans mon cas, ces groupes musculaires (deltoïdes antérieurs et avant-bras) sont très forts
génétiquement, alors que les biceps sont un peu plus faibles. Donc si j’utilise beaucoup de
poids, les muscles les plus forts vont naturellement prendre le dessus. Et si j’isole et que je
fatigue le biceps et qu’ensuite je passe à un mouvement lourd (même si je triche un peu) la
majorité du stress ira d’abord aux biceps puisque je les aurai pré-fatigués.

Mon exercice favori de biceps serait un curl lourd en concentration puisqu’il me permet
d’isoler le biceps. Choisir un seul exercice de biceps comme étant le meilleur serait pour
moi très ardu dans le sens où j’obtiens de très bons résultats de tous ceux que j’emploie.

TRICEPS

Je dirais que 99% de mon développement de triceps vient de deux mouvements: les
extensions à la poulie et les extensions couchées à la barre en Z. Utiliser une barre en Z
enlève du stress des poignets et les place dans une position plus naturelle.
Occasionnellement, j’utilise un exercice à une main comme la presse française avec haltère,
les kick-back et les extensions à la poulie en supination.

Je trouve que la machine à triceps Nautilus est également très efficace pour construire du
triceps. J’ai essayé tous les exercices de triceps imaginables et les deux meilleurs que j’ai
trouvés pour accumuler de la viande sont les extensions à la poulie et les extensions
couchées à la barre en Z. Bien sûr vous devez chercher pour trouver ce qui marche le

67
ÉNORME ET SEC

mieux pour vous. Certaines personnes obtiennent d’excellents résultats avec les dips corps
vertical. Il y a beaucoup d’exercices que l’on peut choisir. Allez à la salle et trouvez ceux qui
sont les meilleurs pour vous.

AVANT BRAS

Je ne fais aucun travail spécifique d’avant-bras. J’obtiens la plupart de mon développement


d’avant-bras grâce à la contraction isométrique de ces derniers qui survient pendant le
travail de biceps. Mon seul travail indirect d’avant-bras consiste en des curls prise marteau,
qui travaillent le biceps brachial et le haut des avant-bras. Si vous aimez faire du travail
direct pour les avant-bras, je vous suggère de faire des curls pour les poignets au bord d’un
banc. Ceci est probablement le meilleur développeur d’avant-bras disponible.

ABDOMINAUX

Je trouve qu’une fois que vous avez atteint un degré de développement abdominal, vous
n’avez pas à faire tant que ça de travail pour conserver en forme cette zone. Mon but est de
maintenir mon développement abdominal, pas de le construire. J’ai essayé de faire toutes
sortes d’exercices pour les abdominaux, avec des poids, sans poids et tout ce qui est arrivé
c’est que mes obliques se sont épaissis et que mon tour de taille a augmenté. Ce type de
résultat n’a rien de spécialement esthétique.

Pour maintenir une bonne condition abdominale, je fais de crunches sur un banc,
doucement pour me concentrer sur la contraction. Cet exercice marche principalement
pour les abdos du haut. Pour ceux du bas, je fais des élévations de jambes accroché à une
barre à chins. Pour plus travailler les abdominaux latéraux, essayez de vous tourner d’un
côté à l’autre pendant que vous contractez en haut du mouvement. Concentrez-vous
toujours sur la sensation du mouvement d’abdos. Faites chaque rep doucement et ressentez
la brûlure de muscles abdominaux. Ne vous occupez pas de faire un nombre donné de
reps. Vous obtiendrez à coup sûr de meilleurs résultats.

CHAPITRE 26 — OBSERVATIONS SUR LA NATURE HUMAINE

Les gens sont toujours à la recherche d’un moyen rapide de devenir gros et fort. Ils veulent
une réponse simple qui contiendra tout ce qu’ils ont besoin de savoir de façon à atteindre
leurs buts. Il n’existe pas une simple réponse. Comme je l’ai dit, cela nécessite une
approche mentale, diététique, une approche en matière d’entraînement ainsi que tous les
autres facteurs dont nous avons parlé de façon à réussir.

68
ÉNORME ET SEC

A un moment, j’écrivais une rubrique question-réponse pour un des magazines de


bodybuilding anglais. J’avais tous les mois du courrier venant de gens qui voulaient savoir
comment devenir gros, comment bien manger, quels étaient les meilleurs exercices, etc.
Alors, j’ai décidé d’écrire un article qui leur expliquerait tout ce qu’ils auraient besoin de
savoir pour devenir gros et massifs. Cet article contenait toutes les informations nécessaires
à l’accomplissement de leurs objectifs. J’espérais qu’il répondrait à toutes leurs questions.
J’avais tort.

Le mois d’après je reçus le même genre de question!

Tout le monde cherchait le truc rapide ou la réponse simple.

Il n’y en a pas juste une. Si quelqu’un me demande comment mes cuisses ou mes mollets
sont devenus si gros, j’aurai besoin de deux heures pour tout lui expliquer.

Heureusement, j’ai pu vous offrir ces conseils dans ce livre. Je pense qu’il contient toute les
informations dont vous aurez besoin pour atteindre votre but, qu’il s’agisse de fitness ou de
bodybuilding. C’est ce qui m’a aidé à devenir Mr Olympia.

CHAPITRE 27 — EN AVANT VERS LE SOMMET

Un comportement de vainqueur est votre plus grand avantage dans n’importe quelle
tentative. Mais vous avez aussi besoin de patience et de persévérance. Ces dernières
manquent souvent, comme on peut le voir en examinant la façon dont les gens ajustent
leur approche.

Si quelque chose ne marche pas, ces gens-là vont ou changer radicalement quelque chose,
où vont changer tant de choses qu’ils ne sauront pas quelles variables ils ont changées. Ils
ne pourront mettre le doigt sur ce qui avait besoin d’être changé. Quelque chose comme la
stratégie du fusil de chasse: tirer beaucoup de coups en l’air en espérant toucher quelque
chose.

La meilleure façon d’apporter des corrections à votre entraînement et à votre diététique,


c’est de changer une chose à la fois, légèrement et ensuite de l’analyser. Est-ce que le
changement a produit une différence quelconque? Etait-ce le changement que je désirais?
Changer les choses de cette façon vous permet de vous poser le bon type de questions et
d’obtenir des réponses qui peuvent vous aider.

Quand j’apporte des changements, je le fais graduellement et doucement. Je prends mon


temps pour observer les résultats de ce changement. Vous ne pouvez pas passer de six

69
ÉNORME ET SEC

séries par partie du corps deux fois par semaine à 20 séries par partie du corps trois fois par
semaine.

Ce serait un trop grand changement; n’essayez pas. Comme je vous l’ai indiqué tout au long
de ce livre, définissez plutôt des buts grâce à un plan réaliste et suivez le pas-à-pas.

ET ENFIN…

Vous avez maintenant entre vos mains les informations, les tracs et les secrets que j’ai
utilisés pour devenir Mr Olympia. Ils ont marché pour moi et je sais qu’ils marcheront pour
vous! Peut-être aimeriez- vous devenir Mr Olympia un jour. C’est le livre qu’il vous faut.
Peut-être aimeriez-vous enfin parvenir au genre de corps et à la forme physique que vous
avez désirée pendant de nombreuses années. C’est également le livre qu’il vous faut.

Quoi que vous fassiez, qui que vous soyez, je pense que vous allez parvenir à d’incroyables
résultats (le plus vite possible) en suivant les informations contenues dans ce livre.

Blood and Guts n’est pas qu’un livre: c’est un mode de vie. Un engagement total et la
décision de n’accepter rien moins que le meilleur dont vous êtes capable. Vous avez à
l’intérieur de vous tout ce dont vous avez besoin pour parvenir à vos buts et réaliser vos
rêves.

Je suis exactement comme vous. J’avais un rêve et je l’ai fait se réaliser. Bien sûr, cela a
nécessité du travail, mais vous savez, ça n’a pas été si difficile. Vous savez pourquoi? Parce
que ce que vous aimez faire dans la vie ne semble jamais difficile ou dur. Pour moi,
atteindre mes buts est toujours agréable et gratifiant. Soyez patient et ne vous précipitez pas
en voulant que tout arrive tout de suite. Je pense que rien ne vaut la peine si l’on n’a pas
travaillé pour. N’abandonnez jamais vos rêves et vos buts. Vous avez la rage pour parvenir
à la victoire!

70
ÉNORME ET SEC

BLOOD & GUTS THE DVD

The original 63 minutes of the Blood & Guts VHS (1996) and DVD (2003).

Witness the intensity and determination as we follow the near 300lb multi Mr. Olympia winner
Dorian Yates through a genuine 'no holds barred' hardcore workout. See the weights used and
feel the supreme effort that has moulded Dorian Yates into the world's most massive
bodybuilder of his time.

71
ÉNORME ET SEC

BRANCH WARREN UNCHAINED RAW-REALITY

Format: Multiple Formats, Black & White, Color, NTSC

Language: English

Region: All Regions

Number of discs: 2

Rated: NR (Not Rated)

Studio: Mocvideo Productions

DVD Release Date: March 06, 2007

Running Time: 173 minutes

Branch Warren brings his unique, no-holds-barred training footage to a special two-DVD set.
The Unchained - Raw Reality DVD features a behind the scenes look at his preparation for the
2006 Olympia. It was filmed 4 weeks out from the competition and includes five grueling days of
his whole-body workouts. Parental Advisory Explicit Content: Branch and his training partners
are brutal and pull no punches!

72
ÉNORME ET SEC

73
ÉNORME ET SEC

LEXIQUE

TESTOSTERONE 75 HEPATIQUE 143 COSMETIQUE 168

Testoviron Depot Liv.52 Esiclene


Estandron Legalon Synthol
Sustanon 250
Omnadren 250 METABOLISME 143 TENDINITE 170
Theramex 250
Testovis Cynomel Extranase
Teston 25 Neoton 500
Pantestone Synthroid ANTI-ESTROGENE 171
Nebido Triacana
Depo-Testosterone Ephedrine Proviron
2,4-Dinitrophenol Nolvadex
ANABOLISANT 95 Kynoselen Arimidex
Aromasin
Oral CLENBUTEROL 153 Femara
Injectable Fareston
Spiropent Evista
INSULINE 127 Ventipulmin
Zaditen ANTI-ANDROGENE 179
Humulin R Benadryl
Humalog Ventolin Avodart
Lantus Propecia
Glucophage SOMATROPINE 158 Roaccutane

DIURETIQUE 135 Genotropin ANTI-PROLACTINE 182


Increlex
Lasix Geref Cabaser
Aldactone Protropin Parlodel
Lasilacton Sifrol
Aldactazine GONADOTROPINE 165
ANTI-CORTISOL 186
HYPERTENSION 139 Clomid
Pregnyl Orimetene
Micardis Decapeptyl Metopirone

74
ÉNORME ET SEC

TESTOVIRON DEPOT — Testosterone Enanthate

L’énanthate de testostérone est un ester de l’androgène naturel, la testostérone. Il est


responsable du développement normal des caractéristiques sexuelles chez l’homme.
Lorsque la production de testostérone fait défaut, il est possible de remédier presque
intégralement aux symptômes consécutifs à cette anomalie qui peut être fonctionnelle,
anatomique et psychique, en remplaçant ce manque par un apport en testostérone.

Ces explications montrent bien à quel point la testostérone est une hormone dotée d’une
action importante et puissante. L’un des nombreux principes actifs de la testostérone est
l’énanthate de testostérone. Il est normalement utilisé chez les sujets souffrant
d’hypogonadisme dû à un manque d’androgènes ou en cas d’anémie. Il est surprenant de
constater que la médecine traditionnelle utilise l’énanthate de testostérone chez la femme et
l’enfant. Chez l’enfant ou l’adolescent de sexe masculin, on y fait appel afin d’aider à la
croissance. Les femmes, quant à elles, l'emploient en traitement complémentaire de
certaines formes de tumeurs des glandes mammaires survenant après la ménopause. Pour
les culturistes, l’énanthate est le stéroïde par excellence, celui qui est capable de vous faire
acquérir une augmentation de volume des muscles considérable. Quelle que soit votre
opinion concernant le Dianabol, le Parabolan, l’Anapolon 50 ou le Finaject, lorsqu’il est
question de force, de masse musculaire et de prise de poids rapide, les produits contenant
de la testostérone demeurent les „rois“. En Europe, l’énanthate de testostérone est
l’homologue du cipionate de testostérone que l’on trouve principalement aux Etats-Unis.
L’énanthate de testostérone est, comme le montre la majorité des noms commerciaux, un
stéroïde à effet de retard, garantissant une efficacité à long terme. Suivant le métabolisme et
la situation hormonale de départ, sa durée d’action peut aller de 2 à 3 semaines.
Théoriquement, on peut donc se permettre des intervalles très longs entre les différentes
injections. Bien que l’énanthate de testostérone soit efficace pendant plusieurs semaines, de
nombreux adeptes du bodybuilding, du Powerlifting ou de l’haltérophilie s’en injectent au
moins une fois par semaine. Ce qui est tout à fait justifié, quant on sait que l’énanthate de
testostérone possède une demi-vie plasmatique d’une semaine seulement.

Le principal atout de l’énanthate de testostérone réside toutefois dans le fait qu’il s’agit d’un
principe actif lié à un effet androgénique très fort et à une composante anabolisante très
puissante. Ainsi, presque tous les utilisateurs de ce produit enregistrent un développement
très rapide de leur force et leur masse musculaire. La prise de poids considérable et rapide
que l’on observe est liée à une très importante rétention d’eau qui est due à une rétention
hydroélectrolytique. L’impressionnante augmentation de la force musculaire accompagnant
cette rétention hydrique est bien entendu un phénomène réjouissant. Les haltérophiles et
les powerlifters, surtout s’ils appartiennent aux catégories de poids supérieures, savent tirer
profit de cette propriété. A leurs yeux, l’énanthate de testostérone et le Sustanon sont les

75
ÉNORME ET SEC

stéroïdes „numéro 1“, ce qui se reflète parfaitement dans les dosages utilisés. En effet, il
n’est pas rare de voir un athlète employer des doses quotidiennes de 500 mg, 1000 mg ou
même 2000 mg. Les sports nécessitant une quantité importante de force brute, d’agressivité
et de volonté de s’imposer représentent un domaine d’application privilégié pour
l’énanthate de testostérone. Les professionnels du football sont des accros aux androgènes.
Les Powerlifters font encore mieux. Les catcheurs professionnels ne peuvent déjà plus s’en
passer. Ils présentent des testicules aussi gros que des raisins secs. Des doses allant de 2000
à 4000 mg par semaine n’ont rien d’extraordinaire.

Ce sont en particulier les powerlifters et les footballeurs qui ont besoin de ces doses
géantes. L’importante rétention d’eau présente d’autres avantages. L’énanthate de
testostérone peut, en effet, soulager passagèrement tous ceux qui souffrent de problèmes
articulaires, de craquement au niveau des épaules ou de signes d’usure des disques
intervertébraux dus à un entraînement long et intensif.

Pour les bodybuilders, la rétention d’eau qui accompagne la prise d’énanthate de


testostérone est à double tranchant. Bien sûr, l’utilisateur assiste à une augmentation rapide
de sa force et de sa masse musculaire, mais, après quelques semaines, le miroir lui renvoi
l’image d’une musculature lisse et gonflée. Cette musculature ressemble alors à une masse
dans laquelle on aurait insufflé une grande quantité d’air, et qui ne réagit pas lorsqu’on la
tend. Ceux qui n’y croient pas devraient se donner la peine de rendre une petite visite aux
fameux champions du bodybuilding en période creuse, c’est-à-dire pendant la phase de
prise de masse, lorsque d’énormes quantités de testostérone sont injectées. Un coup d’œil
au magazine spécialisé de la WBF, qui entre-temps a été retiré du marché, fera le reste.
L’utilisation de testostérone présente un autre inconvénient: son taux élevé de conversion
en œstrogènes. D’un côté, l’organisme stocke la graisse plus facilement, d’un autre côté, les
risques de féminisation, comme la gynécomastie, ne sont pas chose rare. Mais ici aussi, il
nous faut ajouter que cela dépend beaucoup des prédispositions de chacun. Certains
athlètes utilisant un dosage hebdomadaire allant jusqu’à 1000 mg ne verront apparaître
aucun phénomène de féminisation et ne souffriront ni d’accumulation d’amas graisseux, ni
de rétention d’eau, sauf en quantité minimale, alors que d’autres ressentiront des douleurs à
l’endroit des mamelons, ne serait-ce qu’en regardant une ampoule de Testoviron-Dépôt.
Néanmoins, lorsque le dosage est de 500 mg par semaine, il s’agirait d’envisager la prise
additionnelle de Nolvadex ou de Proviron. L’avantage de la testo est, comme nous l’avons
déjà signalé, qu’il agit chez tous les types de sportifs, qu’ils soient novices ou Monsieur
Muscle. En outre, l’énanthate de testostérone favorise fortement le processus de
régénération. Les phases de surcompensation sont ainsi nettement écourtées, l’athlète
éprouve un sentiment de bien-être et un important regain d’énergie. Cela explique que
beaucoup d’athlètes puissent s’entraîner six fois par semaine, à raison de deux fois par jour
et pendant plusieurs heures, tout en continuant d’accroître leur force et leur masse
musculaire. Celui qui, après avoir bien travaillé les jambes, peut reprendre son entraînement

76
ÉNORME ET SEC

au bout de deux heures, sait que la testo a commencé à agir. Les athlètes utilisant
l’énanthate de testostérone font état, pendant l’entraînement, d’un effet de vascularisation
supérieur à la normale. Cette congestion est due à un volume de sang plus important, à un
meilleur approvisionnement en oxygène et d’une augmentation des globules rouges.
Quiconque utilise des doses géantes d’énanthate, ressentira une puissante congestion dans
les mollets et les cuisses, ne serait-ce qu’en montant des escaliers. Toutefois, nous
aimerions faire comprendre aux personnes ayant peu d’expérience des stéroïdes qu’ils ne
devraient pas toucher aux différentes variantes de la testostérone. En clair: celui qui n’a
jamais pris de stéroïdes n’a tout simplement pas encore besoin de testostérone. Il devrait la
réserver pour plus tard, lorsque les stéroïdes „doux“ n’ont plus guère d’effet. Les sportifs
un peu plus expérimentés peuvent utiliser l’énanthate de testostérone soit seul, soit en
association avec d’autres préparations.

Les athlètes désirant augmenter leur masse musculaire peuvent très bien associer
l’énanthate de testostérone à l’Anapolon 50, au Dianabol, au Déca-Durabolin ou au
Parabolan. Ils peuvent utiliser, à titre d’exemple, 100 mg d’Anapolon 50 par jour, 200 mg
de Déca-Durabolin par semaine et 500 mg d’énanthate de testostérone par semaine. Après
six semaines de traitement, l’Anapolon 50 peut être remplacé par 30 mg de Dianabol par
jour. En principe, l’énanthate de testostérone peut être associé à tous les stéroïdes dès
l’instant qu'il s’agit d’augmenter la masse musculaire. Apparemment un effet de synergie
s’opère entre l’énanthate de testostérone androgénique et les anabolisants stéroïdiens,
processus au cours duquel différents récepteurs sont occupés.

Les athlètes chez lesquels l’énanthate et l’Anapolon engendrent une rétention hydrique trop
importante, ou encore ceux qui ceux souhaitent vouloir leur force augmenter sans pour cela
prendre 10 kilos d’un seul coup, devraient associer l’énanthate de testostérone à
l’Oxandrolone ou au Winstrol. Les doses moyennes, sont, encore une fois, très différentes
d’une personne à l’autre et vont de 250 mg par semaine à 2000 mg par jour. A notre avis,
une dose hebdomadaire normale et efficace pour la plupart des athlètes se situe entre 250 et
1000 mg. Un dosage plus important ne paraît pas nécessaire. Pour les doses allant jusqu’à
500 mg par semaine, le produit est généralement pris en une fois, c’est-à-dire en une
injection de 2 ml. Pour des doses plus importantes, il est recommandé de pratiquer deux
injections hebdomadaires. Le dosage devrait avant tout être fixé en fonction du niveau de
développement atteint par l’athlète, de ses objectifs et de la quantité de stéroïdes qu’il a déjà
pris auparavant. Les culturistes occasionnels n’ont évidemment pas besoin de 1000 mg
d’énanthate de testostérone par semaine. Nous avons remarqué que, pour beaucoup, le
dosage d’énanthate de testostérone dépendait essentiellement de leurs finances. Comme
l’énanthate ne fait pas vraiment partie des testostérones les moins chères, la plupart des
sportifs ne l’utilise, heureusement, qu’en faibles quantités. Les autres lui préfèrent
l’Omnadren, meilleur marché, qu’ils consomment alors comme une véritable drogue.

77
ÉNORME ET SEC

L’énanthate de testostérone exerce une influence importante sur l’axe hypothalamus-


hypophyse-testicules. L’hypophyse est inhibée par un phénomène de rétrocontrôle négatif,
ce qui a un effet négatif sur la production endogène de testostérone. Les laboratoires
Jenapharm GmbH ont décrit les éventuels effets que cela produit dans la notice d’emploi
de leur préparation, le Testostérone Dépôt: Lors d’une thérapie utilisant de hautes doses de
testostérone, on observe souvent une interruption réversible ou une réduction de la
spermatogénèse dans les testicules, provoquant une diminution de la taille des testicules.
Après avoir lu ces déclarations, on n’en déduira qu’une prise additionnelle de HCG
s’impose. Les athlètes utilisant l’énanthate devraient penser à prendre du HCG toutes les 6
à 8 semaines. En effet, une injection de 5000 u.i. tous les cinq jours, sur une période de
deux semaines (au total: 3 injections) aide à endiguer ce problème. D’une façon générale, la
prise de HCG, de Clomid, de Nolvadex ou de Clenbutérol à la fin du traitement de
testostérone est devenue chose courante. Ces préparations aident à remédier plus ou moins
au début de la phase catabolique et redresse le taux endogène de testostérone. C’est qui
permet de réduire la perte de force ou de masse musculaire qui ne manquera pas
d’intervenir. La personne qui, après plusieurs semaines, arrête brusquement de prendre de
l’énanthate de testostérone sera surpris de constater la rapidité à laquelle son poids chute et
sa musculature autrefois puissante, perd de son volume. Rien ne peut préserver l’athlète de
tels phénomènes, pas même une lente phase de désaccoutumance, c’est-à-dire une
réduction progressive du dosage. La seule possibilité qui lui reste, c’est d’avoir recours à des
préparations stimulant la testostérone (HCG, Clomid, Cyclofenil), à des principes actifs
anti-cataboliques (Clenbutérol, Ephédrine), à l’hormone de croissance très onéreuse ou de
passer à des stéroïdes plus légers (Déca-Durabolin, Winstrol, Primobolan). Développer sa
force et sa masse grâce à l’Enanthate de testostérone est à la portée de tous. Mais très peu
de personnes sont à même de conserver ces acquis une fois le traitement interrompu. C’est
également l’une des raisons qui poussent les bons culturistes, haltérophiles et Powerlifters à
consommer ces substances presque toute l’année.

Les effets secondaires de l’énanthate de testostérone sont principalement dus à son action
fortement androgénique et à une importante rétention d’eau. Cette dernière est en générale
à l’origine d’une hypertonie souvent liée à la prise d’énanthate de testostérone. Les
personnes qui sont sujettes à une hypertension ou qui commencent un traitement à base
d’énanthate en ayant déjà une tension élevée, devraient se soumettre à des contrôles
médicaux réguliers. Le cas échéant, il est recommandé d’utiliser un antihypertenseur
comme le Micardis.

L’énanthate de testostérone est, chez de nombreux athlètes, à l’origine d’une forte poussée
d'acné vulgaris, qui se concentre principalement sur le dos, la poitrine, les épaules et les
bras, mais assez peu sur le visage. On reconnaît donc aisément les athlètes utilisant de
grandes quantités de testo. Il est intéressant de noter que ces caractéristiques ne se
développent, chez certains, qu’une fois le traitement terminé, ce qui laisse supposer un

78
ÉNORME ET SEC

important effet de rebond. Dans les cas les plus graves, l’athlète peut avoir recours au
Roaccutane. L’apparition de phénomènes de féminisation, tels que la gynécomastie, oblige
à utiliser des anti-œstrogènes. En début de traitement, une hyperstimulation sexuelle
accompagnée d’érections régulières est tout à fait normales. Chez les sujets plus jeunes, la
testostérone peut engendrer, outre des phénomènes de virilisation, une accélération de la
croissance et de l’ostéogénèse, une soudure prématurée des cartilages de conjugaison et par
conséquent être à l’origine d’une taille définitive moins importante. Etant donné qu’en
bodybuilding, le succès est plutôt réservé aux athlètes de grande taille, les adolescents
devraient y réfléchir à deux fois avant de prendre des d’anabolisants, et surtout de la
testostérone, ne serait-ce que pour la raison qui vient d’être citée.

D’autres effets secondaires peuvent apparaître, tels qu’une atrophie des testicules, une
réduction de la spermatogénèse et avant tout, une augmentation de l’agressivité. La
personne qui reporte cette agressivité sur son entraînement et non sur les personnes qui
l’entourent, n’a aucun souci à se faire. Malheureusement, ce n’est pas le cas de beaucoup
d’athlètes utilisant l’énanthate de testostérone. La testostérone et le Finaject sont souvent à
l’origine de dérapages. Ces produits pris à des dosages élevés peuvent provoquer un
comportement associai chez leurs utilisateurs. On peut parler, dans ce cas, d’une sorte de
syndrome de Superman, observé chez certains. Daniel Duchaine évoque très justement ce
problème dans son livre Underground Steroid Handbook 2: Ces derniers temps, il a été
beaucoup question des psychoses dues aux stéroïdes dans les médias, bien qu’il serait plus
juste de les baptiser psychoses androgéniques induites par des doses géantes… Les
hommes deviennent plus agressifs et donc plus imprévisibles et dangereux. Essayez donc
de traverser une ville à l’heure de pointe aux côtés d’un gaillard de 150 kilos, bourré de
testostérone, plein d’acné et agressif. Bien que l’énanthate de testostérone soit métabolisée
par le foie, cette substance utilisée à des doses raisonnables n’est pas très toxique. C’est la
raison pour laquelle une modification des transaminases est donc plus rare que lors de la
prise de stéroïdes alkylés en Alpha 17. D’après certaines études effectuées, nous sommes en
mesure de citer plusieurs règles portant sur l’appréciation des effets toxiques que peuvent
avoir les stéroïdes sur le foie. Selon ces études, la testostérone et ses esters ne sont pas - ou
très peu - hépatotoxiques. Cela est confirmé par l’exemple d’une clinique, dans laquelle on a
administré de la testostérone à des patients atteints de graves troubles hépatiques, comme
la cirrhose, sans que cela ne provoque d’autres lésions ou d’autres troubles du foie. Certains
autres effets secondaires peuvent faire leurs apparitions telles qu’un changement du timbre
de la voix ou une chute accélérée des cheveux. De nombreux stéroïdes peuvent engendrer
une chute des cheveux. Mais ce sont d’abord les stéroïdes à composante androgénique, et
en particulier les variantes de la testostérone, qui en sont la cause, et non les stéroïdes à
prédominance anabolisante.

Les femmes devraient éviter toute utilisation de ces préparations, celles-ci pouvant
entraîner certains effets androgéniques indésirables. Dans la notice d’emploi du

79
ÉNORME ET SEC

Testostérone-Dépôt, les laboratoires Jenapharm GmbH font la description suivante des


éventuels effets secondaires: L’utilisation de la testostérone chez la femme peut avoir des
effets virilisants comme l’acné, l’hirsutisme, l’alopécie androgénétique, le changement du
timbre de la voix, plus rarement une hypertrophie du clitoris ainsi qu’une augmentation de
la libido ressentie comme artificielle. Les changements intervenant dans la voix ainsi que
l’alopécie sont des symptômes irréversibles. L’hirsutisme et l’hypertrophie du clitoris
peuvent être considérés comme des effets partiellement réversibles. On rencontre des
femmes ne craignant pas ces effets secondaires sur de nombreuses scènes de compétition.

A notre avis, une athlète ne devrait pas dépasser les 250 mg d’énanthate de testostérone sur
une période de 7 à 10 jours. Toutefois, on a pu observer que certaines femmes spécialistes
du bodybuilding de compétition, et en particulier du powerlifting, prennent des doses bien
supérieures à des intervalles nettement plus courts. Un autre effet secondaire très
intéressant de l’énanthate de testostérone, il représente un moyen de contraception très
efficace pour l’homme. Pendant 12 mois, une équipe de scientifiques a effectué des tests
sur un panel d’environ 230 hommes et en a conclu que des injections hebdomadaires de
cette hormone constituaient un moyen de contraception à la fois sûr, durable et efficace.
Ces chercheurs on découvert que cette méthode utilisée comme moyen de contraception,
présentait un taux de réussite de 99,2% lequel est supérieur à celui de la pilule contraceptive
féminine (93%), et représente une nette amélioration par rapport au préservatif (88%).
L’étude a en outre montré que l’effet contraceptif des injections était, après l’interruption
du traitement tout à fait réversible et que les injections de testostérone n’entraînaient que
des effets secondaires minimes. Bien que cela ne fasse pas vraiment l’objet de cet ouvrage,
cela montre au moins combien il est important de prendre des préparations stimulant la
production de testostérone pendant et après un traitement à base d’énanthate de
testostérone. Comme il possède une action très lente, l’énanthate de testostérone est de
plus en plus utilisé par les athlètes pendant le période où ils interrompent la prise du
produit. Une injection de 250 mg toutes les 2 à 3 semaines permet de conserver la force et
la masse musculaire acquises. On peut douter de l’intérêt d’une telle pratique, mais le fait
est qu’elle fonctionne. L’énanthate de testostérone présente également un intérêt lors des
compétitions soumises à un contrôle antidopage. Comme la testostérone exogène n’est
décelable qu’en contrôlant le rapport existant entre le taux de testostérone et celui
d’épitestostérone, il convient de ne pas aller au delà du rapport critique de 6:1. Néanmoins,
l’utilisation en ex-RDA de l’énanthate ou du Propionate de testostérone comme méthodes
de dopage transitoires à parfaitement fonctionné.

80
ÉNORME ET SEC

ESTANDRON — Testosterone Compound

Ce stéroïde est un mélange de trois esters de testostérone différents et d’une petite partie
d’estradiol, qui est une hormone stéroïde femelle. Sa composition en testostérone
ressemble à celle de Sustanon, à la différence près, qu’Estandron contient un principe actif
de moins. C’est cependant un produit tout à fait indiqué, favorisant le développement
rapide de la force et de la masse musculaire. Il est fortement androgénique et exerce une
puissante action sur la synthèse protéique, en outre il a une activité anti-catabolique. Ce qui
est inhabituel, c’est que de l’estradiol s’ajoute à sa composition. Le fait que les œstrogènes,
même présentes en petites quantités, aient également un effet anabolisant et stimulent la
circulation sanguine semble expliquer qu’Estandron permette à ses utilisateurs d’obtenir un
effet de vascularisation et un développement considérable de la masse musculaire.
Estandron provoque une rétention d’eau très importante et, si on l’utilise à doses élevées,
on augmente le risque d’une formation d’amas graisseux sous-cutanés due à la présence
d’estradiol. Le dosage se situe normalement entre 3 et 5 ml par semaine. Il est conseillé aux
athlètes, chez lesquels on observe très rapidement des problèmes de glandes mammaires,
d’éviter l’utilisation d’Estandron. Les effets indésirables pouvant apparaître sont ceux qui
généralement font suite à la prise de testostérone, à savoir : acné, agressivité, hypertension,
gynécomastie, rétention hydro sodée, et, chez les femmes, importants phénomènes de
virilisation.

SUSTANON 250 — Testosterone Compound

Le Sustanon est un stéroïde très connu et très apprécié par ses utilisateurs, car il offre
certains avantages que ne présentent pas les autres préparations. Le Sustanon est un
mélange de quatre testostérones différentes, qui grâce à sa composition équilibrée, a un
effet de synergie. Cette particularité a deux aspects positifs pour l’athlète. D’une part,
l’action conjuguée des différents principes actifs confère à chaque milligramme de Sustanon
un plus grand effet que celui de l’énanthate, du cipionate et du propionate de testostérone.
D’autre part, les quatre testostérones intervenant de façon synchronisée, le Sustanon agit
non seulement rapidement mais il continue d’agir dans l’organisme pendant plusieurs
semaines. Le Sustanon contenant également du Propionate, son action se développe dès le
lendemain de la prise et il reste actif, de par l’association du décanoate, pendant trois ou
quatre semaines. Le Sustanon a une action fortement androgénique liée à une composante
fortement anabolisante. Il est donc bien adapté au développement de la masse et de la force
musculaire. La force physique augmente rapidement et s’accompagne d’une prise de poids
régulière. Les athlètes utilisant le Sustanon font état d’une forte augmentation de muscle de

81
ÉNORME ET SEC

qualité; ceci est dû au fait qu’il provoque une rétention d’eau inférieure et se convertit
moins en en œstrogènes que l’énanthate et le cipionate de testostérone. En fait, les
nombreux bodybuilders qui, lors d’un traitement aux testostérones, sont confrontés à
d’importants problèmes de rétention hydrique et à un taux d’œstrogènes élevé préfèrent le
Sustanon aux autres testostérones retard.

L’on remarquera qu’un dosage relativement faible de Sustanon permet également aux
athlètes très entraînés d’obtenir de bons résultats. Il est d’ailleurs intéressant de noter que
les athlètes ayant déjà fait usage de cette préparation auparavant acquièrent, malgré un
dosage identique (c’est-à-dire faible), des résultats tout aussi satisfaisants que lors de la prise
précédente. En général, le Sustanon est employé sous forme d’injection au moins une fois
par semaine et les intervalles entre chaque injection peuvent aller jusqu’à 10 jours. Les
doses utilisées en bodybuilding et en Powerlifting vont de 250 mg tous les quinze jours à
1000 mg ou plus par jour. Mais de tels dosages ne sont ni recommandés ni pratiqués dans
la majorité des cas et l’athlète prend, en règle générale, une dose de 250 à 1000 mg par
semaine.

Pour beaucoup, une dose hebdomadaire de 500 mg est suffisante cependant elle peut
souvent être ramenée à 250 mg dans la mesure où Sustanon est associé à un stéroïde oral.
Le sustanon peut fort bien être utilisé comme stéroïde de base dans le cadre d’un
traitement. Il favorise alors la régénération et donne à l’athlète un certain „punch“ lui
permettant de poursuivre un entraînement intensif. Outre les avantages précités qui le
caractérise, tels que l’augmentation rapide de la force et du volume de la masse musculaire,
Sustanon est en général bien supporté. Il est souvent associé au Déca-Durabolin, Dianabol
ou Anapolon lorsqu’il s’agit d’obtenir une augmentation rapide de la masse musculaire,
cependant les athlètes privilégiant la qualité de la musculature, l’associent plus volontiers au
Parabolan, à l’Oxandrolone ou au Primobolan.

Bien que le Sustanon, lorsqu’il est pris selon des dosages raisonnables, ne se convertisse
que relativement peu en œstrogènes, beaucoup d’athlètes complètent leur traitement par
des anti-œstrogènes du type Nolvadex et/ou du Proviron afin d’éviter l’apparition
d’éventuels effets secondaires dus aux œstrogènes.

Le Sustanon ayant un effet inhibant sur la production endogène de testostérone,


l’utilisation de HCG ou de Clomid après six semaines ou à la fin du traitement, peut
s’avérer utile. Nous déconseillons aux femmes l’emploi des testostérones retard, celles-ci
entraînant une forte augmentation du taux d’androgènes ainsi que l’apparition de
phénomènes de virilisation. Pourtant, l’utilisation de la testostérone chez les athlètes
féminins de compétition appartenant aux catégories de poids supérieurs n’est pas rare, car
elle leur permet de rester „compétitives“. Les femmes utilisant la „testo“, ou désireuses de
le faire, devraient se limiter au propionate de testostérone ou à des injections de 250 mg de
Sustanon, au plus, tous les 10 ou 15 jours pendant un maximum de six semaines. Nous

82
ÉNORME ET SEC

aimerions, à ce propos, rappeler aux personnes ayant peu d’expérience des stéroïdes
qu’elles doivent à tout prix éviter d’utiliser toutes les variantes de la testostérone, celles-ci
n’étant pas indispensables au début d’un entraînement. Sustanon entraîne à peu près les
mêmes effets secondaires que l’énanthate de testostérone, à la différence près qu’ils se
manifestent moins souvent et de façon plus atténuée. Suivant ses prédispositions et le
dosage qu’il utilise, l’athlète connaîtra les effets secondaires habituellement dus aux
androgènes tels que: acné, augmentation de l’agressivité, excitation sexuelle accrue, peau
grasse ou huileuse, chute accélérée des cheveux et réduction de la production endogène
d’hormones. La rétention d’eau et la gynécomastie apparaissent assez rarement à la prise de
„susta“ où tout au moins se manifestent moins souvent que lorsque l’on prend de
l’énanthate ou du cipionate. Il est peu probable que le Sustanon soit à l’origine d’une lésion
du foie. Néanmoins, de très fortes doses peuvent s’accompagner d’une augmentation des
transaminases, qui se normalisent d’elles mêmes lors de l’interruption du traitement. Le foie
est un organe très résistant qui arrive même à bout d’importantes quantités de testostérone.

Le vrai Sustanon qui est presque exclusivement fabriqué par les laboratoires Organon,
porte toujours une étiquette en papier. Il est déjà plus difficile et plus rare de trouver du
„Susta“ d’origine. Sur le marché noir, on ne vous revendra en général que du Sustanon 250
portugais, néerlandais, et en particulier du Sustanon 250 russe/indien. Ces préparations
proviennent toutes trois de la société Organon; les ampoules contenues dans les boîtes
portent une étiquette en papier. Depuis quelques temps, on trouve toujours plus de
Sustanon 250 russe, lequel est fabriqué à Calcutta, en Inde par les laboratoires Organon et
qui officiellement est uniquement destiné à l’exportation vers la Russie. Cependant, de
grandes quantités de ce Sustanon 250 d’origine passent frauduleusement en Allemagne, via
la Tchécoslovaquie. Cette préparation est apparemment de très bonne qualité car en effet,
tous ses utilisateurs indiquent avoir obtenu des bons résultats et avoir bien supporté le
produit, de sorte que toute contamination du produit par des impuretés semble devoir être
écartée. Le Sustanon 250 en provenance de Russie est vendu dans une pochette en
plastique dont la fermeture est soudée et au dos de laquelle sont inscrits, en lettres bleues,
les noms de la préparation, du fabricant ainsi que les différents principes actifs. Ces
inscriptions sont soit collés sur du papier alu, soit sur du papier blanc. Les ampoules se
présentent par cinq mais chacune est emballée individuellement.

OMNADREN 250 — Testosterone Compound

L’Omnadren est une testostérone à quatre composantes. Les quatre principes actifs qu’il
contient sont associés de telle façon qu’ils permettent à l’Omnadren de demeurer actif plus
longtemps. Nombreux sont ceux qui comparent ainsi l’Omnadren au Sustanon 250.
Toutefois, cette comparaison n’est pas tout à fait justifiée, car il existe de grandes

83
ÉNORME ET SEC

différences entre ces deux préparations. Bien que toutes deux soient des testostérones à
quatre composantes, les principes actifs de l’Omnadren et du Sustanon 250 ne sont pas
entièrement identiques. Ces deux produits contiennent, il est vrai, du testostéronephényle
propionate et de la testostérone propionate, mais la testostérone isocaproate et la
testostérone décanoate contenus dans le Sustanon sont remplacés, dans le cas de
l’Omnadren, par de la testostérone isohexanoate et de la testostérone hexanoate (cf.
Sustanon).

Dans le domaine du bodybuilding et de l’haltérophilie, l’Omnadren est uniquement utilisé


afin susciter un développement massif de la force et de la masse musculaire. Il s’agit bien ici
d’un développement massif au sens propre, et il est important de le préciser, car certains
utilisateurs ne désirent pas forcément augmenter leur masse globale dans de telles
proportions. L’Omnadren entraîne, chez la plupart des athlètes, une prise de poids sensible
et relativement rapide, généralement accompagnée d’une très importante rétention d’eau.
La musculature acquiert ainsi un aspect lisse et gonflé. On reconnaît facilement les
utilisateurs d’Omnadren à cette rétention d’eau extrême. L’expression „tête d’Omna“ n’est
pas employée par hasard, car le visage connaît lui aussi cette rétention d’eau rapide et
visible qui se remarque surtout à l’endroit des joues, du front et sous les yeux. Certains
esprits moqueurs parlent même de faciès boursouflé… La composante fortement
androgénique de l’Omnadren associée à une action particulièrement anabolisante, se
manifeste par une importante augmentation de la force - favorisée en cela par la rétention
de liquide dans les articulations - un effet de congestion plus important, une augmentation
de l’appétit et une plus grande capacité de récupération. Etant donné qu’Omnadren
aromatise facilement, l’utilisation d’anti-œstrogènes peut se révéler nécessaire. Cela peut
également provoquer une certaine diminution de la rétention d’eau. Bien que l’Omnadren
ait un effet qui se prolonge au moins sur 2 à 3 semaines, il est en général administré au
minimum une fois par semaine sous forme d’injection.

Pour ce qui est du dosage, il n’existe guère de stéroïdes injectables offrant autant de
possibilités que l’Omnadren. La gamme des utilisateurs va de l’athlète qui ne pratique
qu’une injection de 250 mg par semaine à celui qui s’administre quotidiennement huit (!)
„Omna“ (2000 mg par jour). Cela s’explique par le prix relativement bas de cette
préparation qui constitue une solution alternative et permet ainsi d’éviter certaines
préparations plus chères comme le Sustanon, l’Enanthate ou le Propionate de testostérone.
Voilà pourquoi certains athlètes utilisent parfois des doses beaucoup trop élevées. La
posologie qu’il convient d’adopter et qui devrait suffire à la plupart des sportifs est
d’environ 250 à 1000 mg par semaine. L’Omnadren est souvent combiné au Dianabol, à
l’Anapolon 50 et au Déca-Durabolin, ce qui accélère encore l’augmentation de la force, de
la masse musculaire et de la rétention d’eau. Le mélange venu des pays de l’Est, composé
d’Omnadren et de Dianabol russe, est très apprécié, car, d’une part, les athlètes trouvent
très facilement ces deux préparations sur le marché noir et, d’autre part, ils peuvent

84
ÉNORME ET SEC

augmenter leur force et leur masse musculaire à un prix très modique. Comme c’est le cas
des produits à base de testostérone, une grande partie des résultats obtenus grâce à
Omnadren disparaît très rapidement après l’interruption du traitement.

Les effets indésirables dus à l’Omnadren sont semblables à ceux que provoquent les autres
variantes de la testostérone (cf. enanthate de testostérone). Outre l’apparition d’une
importante rétention d’eau, il existe encore un inconvénient lié à l’utilisation de cette
préparation qui se manifeste par une forte acné et une nette augmentation de l’agressivité
chez certains utilisateurs. Ce comportement agressif est en général dû au fait que les
athlètes utilisent l’Omnadren à des doses beaucoup plus importantes que lorsqu’ils ont à
faire à d’autres préparations à base de testostérone (plus onéreuses). La forte acné dont
certains athlètes souffrent parfois est néanmoins une des caractéristiques d’Omnadren.
Celle-ci n’apparaît pas sous la forme de pustules, mais plutôt sous la forme de petits
boutons faisant penser à une allergie. Nous ne voulons effrayer personne, mais il est vrai
que, peu de temps après le début du traitement, on observe chez beaucoup d’athlètes une
forme d’acné se développant sur les avant-bras, les bras, les épaules, la poitrine, le dos, le
visage, chose qui ne s’était jamais produite avant lorsqu’ils utilisaient du Sustanon ou de
l’énanthate de testostérone. Ce produit est fortement déconseillé aux femmes. De plus - et
c’est un autre point à prendre en considération - il n’est pas à exclure que le liquide
injectable soit contaminé par des impuretés, car en effet les normes relatives à la qualité, en
vigueur dans les pays d’Europe de l’est ne sont pas aussi stricts que dans un pays comme la
France. Il est donc difficile, dans ces conditions, d’obtenir une stérilité et une propreté
parfaites. Cela pourrait également expliquer l’importante acné dont souffrent certains
athlètes. Comme c’est le cas dans l’acné due aux stéroïdes plus souvent provoquée par les
impuretés contenues dans le produit que par le produit lui-même.

THERAMEX 250 — Testosterone Heptylate

La Testostérone heptylate permet, comme toute testostérone injectable, un développement


rapide de la force et de la masse musculaire. Il paraît néanmoins être plus puissant que
l’énanthate ou le cipionate, quand on considèrent les dosages recommandés, relativement
modérés de 250 à 500 mg par semaine et les résultats positifs qu’ils permettent d’atteindre.
Les athlètes qui utilisent ce stéroïde font état d’une congestion considérable. La
Testostérone heptylate est à l’origine d’une importante synthèse protéique dans les cellules
musculaires et favorise notamment la récupération. La rétention d’eau accompagnant
l’utilisation de ce produit est un peu moins importante que celle qui est induite par
l’énanthate ou le cipionate. A notre avis, cela tient tout simplement du fait que les dosages
employés par les athlètes utilisant l'heptylate sont plus faibles que les dosages normalement

85
ÉNORME ET SEC

employés pour les autres types de testostérone. La Testostérone heptylate se convertissant


facilement en œstrogènes, on complète souvent son utilisation par une prise additionnelle
d’anti-œstrogènes. Les éventuels effets secondaires sont comparables à ceux de l’énanthate
de testostérone.

TESTOVIS — Testosterone Propionate

Le propionate de testostérone représente, après le cipionate de testostérone et l’énanthate


de testostérone, le troisième ester de testostérone injectable que nous souhaitons vous
présenter de manière détaillée. En effet, le propionate, contrairement au cipionate et à
l’énanthate qui eux, sont largement répandus et utilisés, ne connaît pratiquement aucun
succès. Le lecteur se demandera pourquoi nous prenons le soin de présenter longuement
une substance qui, selon toutes apparences, n’est que très peu utilisée. Cela peut certes
paraître étonnant, dans un premier temps, mais en y regardant de plus près, on remarquera
que les raisons en sont évidentes. Si le propionate de testostérone est très peu utilisé par les
haltérophiles, les Powerlifters et les culturistes, ce n’est pas parce qu’il ne présente aucun
avantage, bien au contraire, mais plutôt parce que ce produit et les possibilités qu'il offre
sont largement méconnus par la majorité des athlètes. Ceux-ci se refusent très souvent à
utiliser une préparation qu’ils ne connaissent pas et ils adoptent une attitude de méfiance,
d’autant plus qu’ils se disent que si les autres ne l’utilisent pas, il ne vaut certainement pas
grand chose. Nous ne voulons pas non plus aller trop loin en affirmant que le propionate
est le plus efficace des esters de testostérone, mais il est vrai que, comme il possède
certaines propriétés que n’ont pas les testostérones habituelles, il présente, dans certains
domaines, de nombreux avantages par rapport à l’énanthate, au cipionate et à
l’undécanoate.

La différence fondamentale entre le propionate, l’énanthate et le cipionate réside dans la


durée d’action respective de ces préparations. Contrairement à l’énanthate et au cipionate,
deux principes actifs à effet de retard dont l’action est relativement lente, le propionate a
une durée d’action nettement plus courte. Le Propionate de testostérone agit pendant 1 à 2
jours. Les esters de testostérone administrés en injection intramusculaire ont une durée
d’action qui dépend de leur nature (l’énanthate et le cipionate de testostérone agissent plus
longtemps que le propionate et l’acétate) et de la quantité de testostérone utilisée. Si l’on
prend 50 mg de propionate de testostérone, on note une augmentation du taux de
testostérone se prolongeant 1 ou 2 jours environ; si l’on prend 250 mg d’énanthate de
testostérone, cette même augmentation se maintient de 1 à 2 semaines. Quiconque affirme
que le propionate est une testostérone agissant plus rapidement et dont il suffit par
conséquent d’augmenter la fréquence des injections, a tendance à simplifier le problème.

86
ÉNORME ET SEC

De par son action fortement androgénique, le Propionate, tout comme l’énanthate et le


cipionate, est particulièrement favorable au développement de la force et de la masse
musculaire. Il existe cependant une nette différence: l’athlète fait une rétention d’eau
beaucoup moins importante en utilisant le propionate. L’action du propionate se faisant
ressentir très rapidement, l’athlète remarquera une augmentation de son énergie à
l’entraînement, une vascularisation plus importante, un appétit plus grand et un léger
accroissement de sa force dès le premier ou le second jour. La majorité des athlètes
commence par des injections de 50 à 100 mg. Ce qui leur donne deux possibilités: ils
peuvent, d’une part, se préparer à une cure de stéroïdes à base d’énanthate de testostérone
qui durera plusieurs semaines, en commençant par prendre du Propionate dont l’action est
rapide. Pour ceux qui n’ont pas la patience d’attendre que le stéroïde à effet retard
commence à agir, ils pourront prendre 250 mg d’énanthate de testostérone et de 50 mg de
propionate de testostérone en injection, au début de leur cure. Lorsqu’au bout de deux
jours, l’action du propionate commence à faiblir, on pourra pratiquer à l’injection d’une
autre ampoule de 50 mg. Deux jours plus tard, le taux de testostérone, qui a augmenté sous
l’influence du propionate, diminue de nouveau. L’énanthate, lui, commençant à agir, il n’est
plus nécessaire d’avoir recours au propionate. Ainsi, l’athlète obtient très vite un taux de
testostérone élevé qui, grâce à l’action de la testostérone retard, reste stable et régulier et
ceci pendant longtemps.

Cette caractéristique est importante pour les athlètes qui à la suite d’un traitement de six
semaines à base d’Anapolon 50, ont pris plusieurs kilos et souhaitent à présent passer à la
testostérone. Etant donné que peu après l’interruption de la prise d’Anapolon 50, on assiste
à une phase catabolique, il est préférable de retrouver rapidement un taux de testostérone
élevé.

D’autre part, l’athlète a la possibilité d’utiliser du propionate pendant toute la durée du


traitement. Cela suppose néanmoins une injection régulière, au moins tous les deux jours.
Les meilleurs résultats s’obtiennent avec un dosage de 50 à 100 mg par jour ou tous les
deux jours. L’athlète connaîtra, comme nous l’avons déjà souligné, une rétention d’eau
beaucoup moins importante qu’avec les testostérones à effet retard, ce qui explique le
succès remporté par le propionate auprès des athlètes qui ont des problèmes de rétention
d’eau avec l’énanthate. Citons, à titre d’exemple, un traitement destiné à augmenter la masse
musculaire et composé de 100 mg de Propionate de testostérone (à prendre tous les deux
jours), de 50 mg de Winstrol Dépôt (idem) et d’une dose quotidienne de 30 mg de
Dianabol. Le Propionate est notamment utilisé lors des préparations aux championnats et
principalement chez les athlètes féminins. Le régime précédant un concours est
fréquemment associé à de la testostérone, afin de conserver un maximum de masse
musculaire, de volume et de densité de la fibre musculaire. A ce stade, l’usage du
propionate a toujours fait ses preuves, car il permet d'obtenir des résultats très satisfaisants
tout en réduisant les éventuelles rétentions d’eau auxquelles, on pourra, le cas échéant,

87
ÉNORME ET SEC

facilement remédier en ayant recours au Nolvadex et au Proviron. En associant 100 mg de


propionate de testostérone tous les deux jours, 50 mg de Winstrol Dépôt par jour ou 76 mg
de Parabolan tous les deux jours, et 25 mg d’Oxandrolone par jour, on arrive parfaitement
à constituer une musculature de qualité.

Le propionate est très apprécié des femmes, car il permet, lorsqu’on l’utilise correctement,
d’éviter les effets secondaires dus aux androgènes. Pour ce faire, il suffit d’espacer les
différentes injections de telle sorte que le taux de testostérone puisse de nouveau diminuer
et qu’aucune accumulation d’androgènes ne se fasse dans l’organisme de la femme. C’est la
raison pour laquelle les femmes n’utilisent le propionate que tous les 5 à 7 jours, ce qui leur
permet d’obtenir des résultats surprenants. L’action androgénique du propionate facilite la
régénération chez les femmes suivant un entraînement intensif, tout en les préservant des
phénomènes de virilisation. Ces athlètes utilisent en général des injections de 25 à 50 mg.
Bien évidemment, des dosages plus importants et des intervalles plus fréquents entre les
prises permettent, ici aussi, d’obtenir de meilleurs résultats, mais ces pratiques ne sont pas
conseillées aux femmes. Le traitement ne devrait pas dépasser 8 à 10 semaines mais peut,
afin de favoriser la synthèse des protéines, être complété par des stéroïdes doux, ayant
surtout une action anabolisante, comme le Primobolan, le Durabolin, l’Anadur etc. Les
hommes redoutant les préparations à base de testostérone, ou plutôt leurs éventuels effets
secondaires, peuvent essayer le propionate, car ces mêmes effets sont nettement plus rares
et moins marqués. Cela tient du fait que le dosage hebdomadaire de propionate n’est
généralement pas aussi important que le dosage de testostérone retard: une injection
quotidienne de 50 mg de propionate n’équivaut qu’à une dose hebdomadaire de 350 mg,
alors que plusieurs injections de caractère retard font passer la quantité de testostérone à
1000 mg et plus. En outre, le propionate est, par rapport à l’énanthate et au Cipionate, un
principe actif doux et par conséquent mieux supporter par l’organisme. Tous ceux qui
pensent ne pas pouvoir se passer de leurs injections quotidiennes de testostérone devraient
essayer le propionate. Les athlètes désirant s’administrer la totalité les 1000 mg en deux
injections seulement, peuvent se réjouir de ce qui équivaut à un cocktail de 10 ml de
testostérone. A notre avis, il est tout à fait inutile de prendre une grande quantité de
propionate à raison d’une ou deux fois par semaine, car vu la courte durée d’action du
produit, cela engendre de trop grandes variations du taux de testostérone.

Cela ne donnerait aucun résultat satisfaisant et créerait un terrain propice aux effets
indésirables. La clef du succès pour les athlètes utilisant le Propionate consiste à n’utiliser,
de façon régulière, que des quantités relativement faibles de produit (50-100 mg tous les 1
ou 2 jours).

La veille d’une compétition, de nombreux haltérophiles et Powerlifters s’injectent de


grandes quantités de propionate de testostérone afin de pouvoir établir de nouveaux
records grâce à un taux de testostérone et d’androgène plus élevé. Les haltérophiles de l’ex-
RDA maîtrisaient parfaitement cette tactique, car ils avaient compris depuis longtemps

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ÉNORME ET SEC

qu’un taux élevé de testostérone, de l’avis des médecins du sport de RDA, est la condition
sine qua non pour améliorer ses performances. Lors de compétitions soumises à des
contrôles antidopage, la prise d’épitestostérone garantit des résultats négatifs. Lors des
toutes dernières préparations avant le championnat, le propionate de testostérone constitue
une excellente thérapie transitoire afin de passer ces contrôles sans problèmes. L’action
rapide du propionate permet, d’une part, de surmonter une éventuelle baisse de forme due
à l’interruption prématurée du traitement et, d’autre part, d’induire une réaction négative
aux tests antidopage. L’athlète fait ainsi d’une pierre deux coups. Ceci est en effet possible
car, après l’injection de propionate, le taux T/E (testostérone/épitestostérone) contenu
dans l’urine, diminue plus vite que la concentration de testostérone dans le sang. Le taux
T/E tombe sous la barre critique des 6, alors que l’athlète conserve toute son potentiel. Il
est possible, grâce à des injections bien dosées d’obtenir une valeur certes supérieure à la
moyenne, mais néanmoins inférieure à 6. Au cours de la phase critique d’entraînement,
certains sportifs sélectionnés pouvaient ainsi être sûr de ne pas être victime des tests de
antidopage… lorsque l’on procède à une injection de propionate de testostérone, le taux de
testostérone dans le sang augmente brutalement (il dépasse alors les 250%), tout comme le
taux T/E dans l’urine. Puis cette dernière valeur diminue rapidement, plus rapidement que
la concentration de testostérone dans le sang. On peut remarquer que tout au plus trois
jours après l’injection, la valeur T/E est supérieure à 6, limite à ne pas franchir lors d’un
test antidopage. En effet, si l’athlète utilisent de faibles doses (25 mg) de propionate de
testostérone, il dépasse la limite fixée que pendant les quelques premiers jours.

Bien que les effets secondaires du propionate soient du même type que ceux de l’énanthate
et du cipionate, ils apparaissent, comme nous l’avons déjà souligné, plus rarement.
Toutefois, les sujets prédisposés ou utilisant des doses très importantes de produit peuvent
connaître les fameux effets secondaires dus aux androgènes: apparition d’acné, accélération
de la chute des cheveux, augmentation de la pilosité et modification du timbre de la voix.
Une augmentation de la libido est chose courante, et ce aussi bien chez les hommes que
chez les femmes. Malgré le taux élevé de conversion du propionate en œstrogènes, les cas
de gynécomastie sont en revanche plus rares que si on utilise d’autres testostérones. Il en
est de même pour la rétention d’eau, étant donné que la rétention hydro-électrolytique est
moins forte. L’administration de préparations stimulant la testostérone comme l’HCG ou le
Clomid peut néanmoins être envisagée et ce, parallèlement au propionate, étant donné la
forte influence qu’exerce ce produit sur l’axe hypothalamus-hypophyse-testicules et le
ralentissement de la production endogène d’hormones qui l’accompagne. Les effets
toxiques du propionate sur le foie étant minimes, d’éventuelles lésions de cet organe sont à
exclure (cf. Testostérone Enanthate). En fait, ce qui gêne le plus les athlètes, c’est la
nécessité des fréquentes injections de propionate.

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ÉNORME ET SEC

TESTON 25 — Methyltestosterone

La méthyltestostérone est la forme orale de la testostérone. La testostérone en elle-même


est inefficace lorsqu’elle est prise sous la forme orale, étant donné qu’elle est en grande
partie métabolisée et détruite lors de son premier passage dans le foie, de sorte que seuls 5 à
10% de cette hormone parviennent dans le sang et peuvent alors agir. La
méthyltestostérone est, si on y regarde de plus près, une méthyltestostérone-17-alpha. Cela
signifie qu’un groupe de méthyle est fixé sur la position alpha-C-17 de la molécule. Ainsi, la
méthyltestostérone n’est pas aussi rapidement éliminée et inactivée que la testostérone
orale. Elle parvient néanmoins très rapidement dans le sang et n’a qu’une demi-vie limitée.
Étant donné que la méthyltestostérone est en partie résorbée par la salive, ce principe actif
est également disponible sous forme sublinguale. La méthyltestostérone est un stéroïde très
puissant, car il possède une action androgénique très développée. Il est notamment
employé par tous ceux qui désirent augmenter leur agressivité. Les haltérophiles et les
powerlifters l’utilisent avant un entraînement difficile ou une compétition, car l’action
androgénique de la préparation se fait déjà ressentir une heure après son administration,
ainsi, leur agressivité, leur confiance en soi et leur motivation augmentant, ils sont à même
de soulever des poids beaucoup plus lourds. Aux États-Unis, la Méthyltest est souvent
employé par les joueurs de football avant une rencontre, afin de leur donner un „coup de
fouet“. La méthyltestostérone n’est cependant pas très utilisée chez les culturistes, car elle
n’est pas indiquée lorsque l’on veut obtenir une augmentation constante de sa force et de sa
masse musculaire. Elle n`est, d’ailleurs que rarement utilisée a cette fin, la majorité des
athlètes lui préférant le Dianabol dont la structure est similaire. Les personnes désirant
toutefois l’essayer, constateront une augmentation rapide et importante de leur force de
même qu’une prise de poids notable. Ce qui est avant tout dû à l’importante rétention d’eau
qu’elle provoque, L’athlète acquiert une apparence boursouflée, enregistre certes un
développement de sa force et de sa masse musculaire, mais connaît, dès qu’il arrête le
traitement, une énorme perte de son acquis. Nombreux sont ceux qui, pendant un régime,
utilisent ce médicament a intervalles irréguliers afin d’augmenter leur volonté, ou qui
emploient la Méthyltest comme „booster“ (= coup de pouce) pendant l’entraînement, afin
de surmonter le „point mort“. La posologie est généralement de l’ordre de 25 à 50 mg par
jour. La Méthyltest, s’il est utilisé, l’est rarement au-delà de quatre semaines. Les femmes ne
l’emploient normalement pas.

La Méthyltest est un stéroïde très toxique pouvant être accompagné d’un grand nombre
d’effets indésirables. Il est, en particulier, d’une grande toxicité pour le foie. Un haltérophile
américain a déclaré un jour : „la méthyltestostérone te fait de jolis trous dans le foie“.
Comme une grande partie des composants de la méthyltestostérone se transforme en
œstrogènes, la gynécomastie est une conséquence fréquente de l’utilisation de ce stéroïde.

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ÉNORME ET SEC

L’importante rétention hydrosodée peut engendrer une augmentation de la tension


artérielle. L’action androgénique conduit, chez la femme, à d’importants phénomènes de
virilisation, et, chez l’homme, à une apparition d’acné et d’agressivité. Côtoyer un athlète
utilisant de hautes doses de Méthyltestostérone n’est pas une partie de plaisir.
Comportement asocial, irritabilité exacerbée, impatience, accès de colère et légers troubles
psychiques (il peut arriver, après l’entraînement, que vous ne vous souveniez plus de
l’endroit où est garée votre voiture), tous ces phénomènes montrent que la
méthyltestostérone „vous monte vite à la tête“. Contrairement à ce que beaucoup croient,
les contrôles antidopage ne se fondent pas sur les valeurs testostérone/épitestostérone afin
de détecter la présence de méthyltestostérone. On peut facilement déceler la présence du
produit lors de ces contrôles, car il est éliminé sous la forme de métabolites bien
spécifiques, pouvant être identifié sans problème lors d’une analyse d’urine. Il est donc
inutile de prendre de faibles quantités de Methyltest, dans l’espoir de ne pas dépasser la
valeur T/E autorisée de 6:1.

PANTESTONE — Testosterone Undecanoate

Pantestone est l’un des rares stéroïdes nouveaux mis au point ces dernières années.
Contrairement à la plupart des anabolisants stéroïdiens introduits sur le marché dans les
années 50 et 60 (et dont certains ont maintenant disparu), Pantestone n’existe que depuis le
début des années 80. C’est certainement la raison pour laquelle ce produit tient une place
toute particulière parmi les stéroïdes. Pantestone est un stéroïde révolutionnaire; en effet,
mis à part la méthyltestostérone, c’est la seule préparation orale à base de testostérone qui
soit efficace. La testostérone prise par voie orale est normalement inefficace car elle est
absorbée par la veine porte et immédiatement neutralisée par le foie. La substance
contenue dans Pantestone, en revanche, la testostérone undecanoate, est absorbée à partir
de l’intestin par l’intermédiaire du système lymphatique, sans passer par le foie, de sorte que
la substance prise par voie orale reste efficace. La préparation n’a aucune incidence sur le
fonctionnement du foie. La testostérone undecanoate est un ester de l’acide gras contenu
dans l’androgène naturel, la testostérone, et est en grande partie transformé dans
l’organisme en dihydrotestostérone, un métabolite de la testostérone. C’est la raison pour
laquelle Pantestone ne modifie que très peu sa composition, ainsi, seule une faible quantité
de la substance peut se convertir en œstrogènes, car la dihydrotestostérone elle-même ne
modifie pas sa composition. Pantestone n’entraîne donc pas de féminisation chez ses
utilisateurs, se traduisant par des gynécomasties ou des surcharges graisseuses. Ce produit
est donc particulièrement bien apprécié par les athlètes qui ne sont pas satisfaits des
préparations habituelles à base de testostérone injectable. Pantestone est de ce fait un
produit qui convient bien à la phase de préparation précédant les compétitions. L’absence

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ÉNORME ET SEC

de modification des composants de Pantestone présente également l’avantage de


n’influencer la production d’hormones fabriquées par le corps qu’après une longue période
d’administration et moyennant de fortes doses. Pantestone n'a qu’une faible action
inhibitrice sur le fonctionnement de l’hypothalamus par lequel la libération de LHRH
(hormone lutéinisante) est à peine modifiée. Ceci est très important, car -comme nous le
savons- la LHRH stimule l’hypophyse qui libère alors la gonadotrophine, laquelle permet
aux cellules de Leydig des testicules de produire la testostérone. Tout porte à croire que
Pantestone est le stéroïde parfait. Or ce n’est pas le cas.

Pour les athlètes, Pantestone présente l’inconvénient de n’être efficace qu’à très forte dose.
Même en prenant 200 mg par jour, le taux de testostérone dans le sang n’est pas suffisant
pour assurer aux culturistes un bon développement musculaire et une augmentation de la
force. Le produit ayant une demi-vie extrêmement brève, il est donc indispensable d’en
prendre chaque jour sous une dose élevée. L’organisme, en effet, élimine très rapidement la
testostérone undécanoate par les voies urinaires. Les capsules ne sont donc efficaces que
pendant quelques heures, c’est pourquoi il faut en prendre 6 à 7 par jour, à raison de 240 à
280 mg (minimum) par jour, si l’on veut obtenir les mêmes résultats qu’avec les
préparations injectables. Or, en présence d’un tel dosage, la production hormonale se voit
forcément influencée et la préparation a tendance à se transformer davantage en
œstrogènes. Un tel dosage peut également entraîner une augmentation de la rétention
d’hydro-sodée. C’est un facteur que les athlètes, notamment les athlètes de compétition,
devraient prendre en considération. Le prix élevé de Pantestone représente un inconvénient
supplémentaire. Il est conseillé aux athlètes qui souhaitent essayer Pantestone de prendre 8
capsules par jour, soit 320 mg. Pour être sûr que la substance soit bien absorbée, il est
conseillé de prendre les capsules 3 fois par jour après les repas. Cette dose ne garantit
cependant pas l’obtention de bons résultats. L’utilisateur qui pense devoir augmenter les
doses devrait plutôt songer à utiliser la testostérone injectable. Pantestone est très souvent
associé à l’Oxandrolone qui n’entrave pas non plus la production de testostérone et de plus,
ne modifie pas ses composants.

La formule Pantestone/Oxandrolone permet aux athlètes ayant peut d’expérience en


matière de stéroïdes d’obtenir un gain de force appréciable et, la plupart du temps, un
développement de la masse musculaire satisfaisant. Cette formule est également
intéressante pour les athlètes de plus de quarante ans. Ceux qui se préparent à une
compétition et qui redoutent les injections régulières peuvent remplacer la Testostérone
Propionate par Pantestone. Pantestone est très rapidement éliminé par l’organisme, ce qui
en fait un produit pouvant être administré avant les compétitions comportant des contrôles
antidopage. C’est un produit cependant déconseillé aux femmes, car les composants
androgéniques comme c’est généralement le cas des testostérones y sont fortement dosés.
Dans certains cas, l’utilisation de Pantestone peut être à l’origine d’une hypertension

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ÉNORME ET SEC

artérielle, d’une rétention d’eau, de l’acné, d’une hyperexcitation sexuelle et, chez les
femmes des fameux phénomènes de virilisation.

Pantestone doit être conservé dans un endroit frais (entre 6 et 15°C) et de préférence au
réfrigérateur. Les capsules étant très sensibles à la chaleur, il se peut que sous l’effet direct
des rayons solaires, si elles sont placées dans une voiture par exemple, elles fondent et se
transforment en une matière indéfinissable. La présentation de Pantestone étant
inhabituelle, il est très difficile de le falsifier. Le vrai Testostérone undecanoate se présente
sous la forme de petites capsules rouges de forme ovale qui, sur leur face supérieure,
portent l’inscription DV3 et sur la face inférieure l’inscription ORG. Ces deux inscriptions
ne peuvent être effacées. Bien qu’en général le Pantestone ne fasse pas l’objet de
falsifications, il est possible qu’on essaie de vous vendre des capsules d’huile de germe de
blé pour du Pantestone. Veillez donc toujours à vérifier l’inscription figurant sur la capsule.

NEBIDO — Testosterone Undecanoate

Nebido is a new injectable testosterone preparation, first introduced to parts of the


European drug market in late 2004. This steroid utilizes the very slow acting undecanoate
ester, which is supplied in a concentration of 250 mg/mL. You may recognize undecanoate
as the same ester used in the creation of Andriol. In that case, however, we have a drug
designed for oral administration, not injectable use as we have here. Nebido is a product of
Schering AG, which is marketing it as a replacement for faster acting esters (such an
enanthate and cypionate) in androgen replacement therapy. They are hoping that its less
frequent injection schedule will make for greater patient comfort (and interest) compared
to the injectable testosterones already in widespread use. This would make Nebido a drug
developed under a similar focus as testosterone buciclate, which is another recently
developed and very slow acting injectable ester of testosterone. Given the more widespread
acceptance of androgen replacement therapy as of late, Nebido may very well become a
dominant testosterone product in the years to come, especially with the support of a
pharmaceutical giant like Schering.

The protocols for using Nebido (in a medical setting) differ from faster-acting injectable
testosterone considerably. First, a brief „sub-loading“ phase is initiated, which requires the
injection of 1000 mg (4 mL) every six to eight weeks. This usually takes place for only two
or three injections, after which point physiological testosterone levels can usually be
maintained with one 4 mL injection every 12 weeks. This would make for only four
injections per year for normal androgen maintenance. This is a drastic departure from
enanthate or cypionate, which usually require 22 injections per year on average. In studies
using these protocols, physiological testosterone levels were well maintained, with less

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ÉNORME ET SEC

peaks and troughs than observed with testosterone enanthate. The only drawback is the
high injection volume. However, researchers reported no adverse reactions or patient
complaints regarding this during clinical trials. Considering the trade off is 18 or so fewer
injections per year, I don't expect this will be much of an issue for most patients.

For bodybuilding purposes, the benefits of a very slow acting testosterone like this become
a little difficult to see. For starters, supraphysiological (rather than physiological) hormone
levels are the usual goal of use. This would require injecting the drug on a more regular
basis, lowering the „comfort“ factor. The most logical protocol would be to administer a 4
mL injection of Nebido every 2-4 weeks, for an approximate average weekly dosage of
250-500 mg of testosterone ester. At this level one could expect results (and side effects)
very much in line with what would be found with all common testosterone esters, albeit
with (still) a little less frequent schedule. The only real difference in effect might be its
onset of action, which may be slower with Nebido. It, therefore, may be a good idea to
start off any cycle with a faster acting ester, such as enanthate, cypionate, or propionate.
This would allow testosterone levels to reach into supraphysiological ranges sooner, and
the cycle to „kick in“ a bit faster. It is also important to note that while testosterone can
sometimes be tolerated by females in low doses, the extremely slow acting nature of this
drug (and protracted withdrawal period) makes it an obvious poor choice.

DEPO-TESTOSTERONE — Testosterone Cipionate

Il suffit de jeter un coup d’œil aux noms commerciaux du cipionate de testostérone pour
s’apercevoir rapidement que ce produit n’est pratiquement en vente qu'aux États-Unis. Il
s’agit de la testostérone la plus appréciée et la plus utilisée là-bas. Bien que le cipionate de
testostérone soit également connu en Europe, il est extrêmement difficile de le trouver. La
seule préparation d’origine et en vente légale qui soit disponible ici, c’est le Testex
Prolongatum qui est fabriqué et vendu exclusivement en Espagne. Chaque ampoule
contient 2 ml de préparation.

C’est une forme de testostérone injectable contenue dans une solution huileuse. Il a une
action fortement androgénique et anabolisante. Le Testex se convertit facilement en
œstrogènes. La rétention d’eau qu’il provoque, constitue un problème relativement
fréquent. Le cipionate de testostérone est certes peu toxique pour le foie, mais il entrave
sensiblement la production endogène de testostérone. Le Testex permet et la plupart des
athlètes de développer considérablement leur force et leur masse musculaire. Il peut être
facilement associé et un grand nombre d’autres stéroïdes et constitue ainsi un produit idéal
pour ce qui du développement de la masse musculaire. Cette testostérone est la plus
appréciée des athlètes. Les résultats que l’on peut obtenir grâce à cette préparation sont

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ÉNORME ET SEC

certes spectaculaires, cependant la perte de force et de masse musculaire consécutive et


l’arrêt du traitement, n’en est pas moins spectaculaire. Cela est dû avant tout à une baisse de
production endogène de testostérone. Certains athlètes ne font état que d’une perte minime
de la force et, de la masse musculaire, lorsque, d’une part, ils prennent du Nolvadex
pendant le traitement et que, d’autre part, ils diminuent progressivement le dosage et
utilisent de l’HCG directement après celui-ci. Le cipionate, utilisé dans des dosages
raisonnables, présente davantage d’effets positifs que de côtés négatifs. Chez l’homme, un
dosage se situant entre 1 et 3 ml par semaine, devrait faire ses preuves, quant à la femme,
elle devrait, autant que possible, éviter d’utiliser des préparations à base de testostérone.

Les propriétés du cipionate de testostérone ont de très nombreuses affinités avec


l’énanthate de testostérone. Ce qui signifie plus simplement que le cipionate est la version
américaine de la testostérone-retard, et l’énanthate la version européenne. La majorité des
informations concernant ici l’énanthate de testostérone s’appliquent donc également au
cipionate. Les Américains sont d’avis que le cipionate provoque une rétention d’eau plus
importante dans l’organisme que l’énanthate et, qu’en outre, il donne à son utilisateur une
plus grande dose d’énergie. Les personnes ayant accès à la version espagnole d’origine
obtiendront d’excellents résultats en prenant 250 à 1000 mg par semaine.

ANAPOLON — Oxymetholone

L’Oxymétholone est également appelée Prométholone. C’est un stéroïde anabolisant alpha-


alkylé 17 en comprimés dont les effets recherchés et secondaires sont d’une intensité
extrême. En fait la plupart des culturistes sont d’accord pour reconnaître que
l’Oxymétholone est sans conteste le plus puissant de tous les stéroïdes anabolisants par
voie orale. L’Anapolon 50 a été introduit sur le marché en 1960 par les laboratoires Syntex.

L’Oxymétholone produit une prise de masse et de force extrêmement spectaculaire. Un


cycle court d’Oxy permet d’obtenir chez la plupart des utilisateurs un gain d’au moins 10 kg
en un mois, ce qui est considérable. Cependant il ne faut pas croire que cette masse est
définitivement acquise. Cette acquisition se fait en effet en grande partie par rétention
hydrosodée. Or le principal inconvénient de tous les anabolisants qui produisent un gain
musculaire par rétention d’eau est qu’une grande partie de la masse construite sera reperdue
par la suite, d’une part spontanément après l’arrêt du cycle, d’autre part au cours d’une
période d’assèchement. Etant donné que la masse sèche acquise avec Oxy est donc
finalement moins importante qu’il n’y paraît et du fait des dangers de ce produit, beaucoup
de culturistes hésitent à l’utiliser. En revanche ceux qui souhaitent obtenir la prise masse la
plus importante possible et sont prêts à courir le risque choisissent Oxymétholone. Ils
construisent ainsi une base musculaire exceptionnelle mais à l’aspect lisse et un peu mou,

95
ÉNORME ET SEC

qui sera par la suite asséchée. On peut considérer que sur 10 kg obtenus avec un cycle
d’Oxy, il restera finalement environ 5 kg de masse musculaire sèche, dense et vraiment
acquise.

Un autre moyen d’utiliser l’Oxy est le stack, c’est à dire le fait d’utiliser plusieurs produits
durant le même cycle. Le fait d’associer Oxy avec un anti-œstrogène comme par exemple
Nolvadex permet de réduire de façon importante la rétention d’eau produite par l’Oxy. La
masse acquise est alors de meilleure qualité, plus dense et moins riche en eau. De plus cet
anti-œstrogène permet bien sûr de lutter contre la gynécomastie.

C’est parce qu’une partie de la masse obtenue avec Oxy provient d’une importante
rétention d’eau qu’un accident grave peut survenir après la fin du cycle, principalement du à
une soudaine perte de l’eau acquise et à l’inhibition de la production de testostérone
endogène causée par le cycle. Un tel accident provoque une déshydratation très rapide et
une perte de poids vertigineuse très dangereuses pour le métabolisme. Afin d’éviter de
stopper trop brutalement le cycle d’Oxy, les culturistes prennent de la testostérone
énanthate durant 2 à 3 semaines, afin de maintenir un taux normal de testostérone dans le
corps en attendant que celui-ci prenne le relai en recommençant à la produire
naturellement. L’Oxymétholone se transforme facilement en œstrogène ou en
dihydrotestostérone (DHT), c’est pourquoi les femmes ne devraient jamais utiliser ce
produit. En ce qui concerne les hommes, on constate une gynécomastie dans environ 50%
des cas : il s’agit d’une poussée des seins chez l’homme due à un excès d’hormone
œstrogène. Oxy provoque une rétention d’eau, mais aussi une hausse de la tension
artérielle. A cela s’ajoute un risque de calvitie chez les sujets prédisposés. Il faut également
faire surveiller le fonctionnement des reins en cas d’utilisation prolongée. Mais la plus
dangereuse de toutes les caractéristiques de l’Oxy est qu’il s’agit d’un composé alpha-alkylé
17, ce qui en fait un produit hautement toxique, surtout pour le foie.

En effet, alors que Dianabol, un autre alpha-alkylé 17, est efficace dès 15 mg par jour, il
faut habituellement une dose de 50 mg par jour pour obtenir des résultats avec Oxy. Les
utilisateurs vont fréquemment jusqu'à 150 mg par jour. Ainsi quand une personne prend 3
comprimés d’Oxy, son foie subit les mêmes dégâts que s’il avait absorbé 30 comprimés de
Dianabol. Il faut savoir que lorsqu’un stéroïde anabolisant est responsable d’un cancer du
foie, il s’agit bien souvent d’Oxymétholone.

La dose habituelle d’Oxy est 1 à 2 mg par kg de poids sec de l’individu et par jour. Le cycle
dure de 2 à 4 semaines au grand maximum. Les culturistes commencent habituellement
avec un comprimé de 50 mg par jour puis augmentent progressivement jusqu'à 3, voire 4
comprimés par jour au grand maximum et sur une très courte période, afin d’éviter de
graves effets secondaires. Utiliser une dose supérieure ou bien les mêmes doses mais sur
des périodes plus longues que 4 semaines serait non seulement très dangereux mais aussi

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ÉNORME ET SEC

inutile, et donc stupide. Toutes les formes d’Oxymétholone sont fabriquées en comprimés
de 50 mg.

ANAVAR — Oxandrolone

C’est en 1964 que le principe actif Oxandrolone, fabriqué par les laboratoires Searle, est
apparu aux États-Unis sous le nom Anavar. Pendant une vingtaine d’années, il a joui d’une
grande popularité jusqu’au 1er juillet 1989, date à laquelle la production d’Anavar a été
stoppée. Aujourd’hui, l’Anavar n’est plus guère fabriqué que sous ses appellations
génériques. L’Oxandrolone fait partie de ces stéroïdes légers qui procurent force et
assèchement avec très peu d’effets secondaires androgènes. Ces qualités ont fait de
l’Oxandrolone le chouchou des femmes qui pratiquent le culturisme et le fitness. Cette
molécule est également appréciée par de nombreux haltérophiles. L’Oxandrolone est
considéré comme l’un des stéroïdes anabolisants les plus efficaces pour acquérir de la force,
et c’est la principale raison de son succès auprès des haltérophiles.

Beaucoup d’anabolisants ont également la propriété d’augmenter la force de l’utilisateur en


augmentant le volume musculaire par synthèse protéique et rétention d’eau cumulées. C’est
un mode d’action, mais celui de l’Oxandrolone est bien différent. Au lieu d’apporter de la
force par augmentation de volume, l’Oxandrolone optimise la force de la masse musculaire
déjà existante en augmentant la synthèse de créatine à l’intérieur de la cellule musculaire. Le
résultat obtenu est une augmentation de force supérieure à celle obtenue avec bon nombre
d’autres stéroïdes anabolisants, mais sans aucune prise de masse. L’Oxandrolone est par
conséquent un produit sur mesure pour les haltérophiles, qu’une prise de volume
n’intéresse pas et qui recherchent uniquement la force, tout en restant dans une certaine
catégorie de poids. Malgré le paradoxe que cela semble représenter, les propriétés de
l’Oxandrolone conviennent tout autant aux femmes qu’aux haltérophiles. En effet
Oxandrolone possède également la propriété d’engendrer par la même occasion un
assèchement par combustion des graisses et un raffermissement musculaire, ce qui est très
recherché par les femmes adeptes du culturisme et du fitness. Mais ce qui fait de
l’Oxandrolone le produit favori de ces dames est surtout l’absence quasi-totale d’effets
secondaires androgènes et donc de virilisation. C’est donc un produit plus léger, tout
désigné pour les femmes car il est incapable de nuire au métabolisme et aux cycles
hormonaux féminins, lorsqu’il est utilisé aux doses habituelles.

Comme nous l’avons déjà suggéré, l’Oxandrolone se distingue de la plupart des autres
stéroïdes anabolisants par l’absence d’effets secondaires virilisants. Contrairement aux
autres androgènes, il ne provoque à dose normale ni acné, ni hypertrophie clitoridienne ou
raucité de la voix chez la femme, ni calvitie ou autres effets habituels. Comme

97
ÉNORME ET SEC

l’Oxandrolone ne provoque pas de rétention d’eau, il y a pas de risque d’œdème avec ce


produit ni d’hypertension artérielle. De plus l’Oxandrolone n’a aucune influence néfaste sur
la production des hormones endogènes à l’intérieur du corps : contrairement à de
nombreux androgènes, elle ne désactive pas la production de testostérone naturelle durant
le cycle, ce qui évite la possibilité d’un accident du à un taux trop faible testostérone en fin
de cycle. L’Oxandrolone ne modifie pas non plus le taux d’œstrogène car elle ne
s’aromatise que très peu en œstrogène et ne peut donc provoquer ni gynécomastie chez
l’homme, ni troubles du cycle œstrogène chez la femme. Les seuls effets androgènes
indésirables que l’on constate après utilisation d’Oxandrolone sont des nausées pouvant
aller jusqu'à des vomissements et quelques diarrhées, ce que beaucoup d’utilisateurs
acceptent en songeant à ce que peut apporter un tel produit. Cependant il existe une unique
ombre à notre tableau : l’Oxandrolone n’existe qu’en comprimés qui, comme beaucoup
d’autres, sont alpha-alkylés 17. Ceux qui connaissent un peu ce type de comprimés sauront
qu’il s’agit d’une espèce extrêmement nocive pour le foie, qui dans certains cas extrêmes
peut provoquer des lésions hépatiques pouvant dégénérer en cancer du foie.

CHEQUEDROPS — Mibolerone

Chequedrops est un liquide vétérinaire que les sportifs absorbent par voie sublinguale. C’est
un stéroïde un peu spécial qui est à la fois extrêmement androgène et particulièrement
toxique.

Chequedrops est une hormone vétérinaire sexuelle qui est utilisée médicalement pour
empêcher les chiennes d’entrer en chaleur. Cependant elle engendre sur le métabolisme
humain des effets principalement androgènes que certains sportifs ont cru bon d’utiliser. La
plupart des stéroïdes anabolisants cités dans cet ouvrage produisent chez l’utilisateur une
prise de masse, de force ou encore un assèchement musculaire, parfois accompagnés d’une
augmentation de l’agressivité surtout lorsqu’il s’agit d’un produit fortement androgène, et
donc virilisant. La particularité des gouttes sublinguales de Chequedrops est qu’elles
provoquent principalement une montée spectaculaire de l’agressivité du sujet, et en second
lieu une augmentation de force.

Les boxeurs et les haltérophiles sont les principaux utilisateurs de ce produit qui, depuis
une dizaine d’années, s’en servent pour augmenter leur dynamisme lors de l’entraînement
ou même durant les compétitions. La rumeur a couru comme quoi Mike Tyson aurait pris
des Chequedrops peu avant son combat contre Evander Holyfield. Les Chequedrops
seraient donc, si cette rumeur s’avérait vraie, en partie responsable de l’agressivité
prodigieuse de Tyson et de la fameuse perte du morceau d’oreille de Holyfield.

98
ÉNORME ET SEC

D’après la plupart des utilisateurs, Chequedrops est un produit qui procure peu de gains,
que ce soit en masse ou en force, mais qui en revanche provoque d’intenses effets
secondaires. De plus il semble que Chequedrops soit l’un des produits les plus toxiques de
tous les anabolisants existants. Certains sportifs le placent même au dessus de
l'Oxymétholone sur l’échelle de la toxicité.

Chequedrops est un stéroïde assez rare et particulièrement difficile à trouver. D’ailleurs


peut-être est il préférable qu’aucun sportif ne parvienne à dénicher ce produit. En ce qui
concerne son administration, il suffit de verser 2 à 3 gouttes sous la langue et d’attendre
que le liquide descende dans l’organisme. Le produit ne met que quelques minutes pour
pénétrer à l’intérieur du métabolisme. L’utilisation de Chequedrops ne doit pas dépasser 2
semaines.

DIANABOL — Metandienone

Dianabol est composé de methandienone, qui est un stéroïde alpha-alkylé 17. Excepté
l'oxymetholone, Dianabol est considéré comme le plus puissant stéroïde anabolisant par
voie orale.

Dianabol était un stéroïde très utilisé dans les années 70 du fait de ses effets anabolisants
très forts et immédiats : prise de force et de masse spectaculaire. La plupart des culturistes
qui l’on utilisé témoignent d’un gain de 6 à 8 kg en un mois. Dianabol est sans doute à
l’origine de la musculature de ce bon vieux Arnold qui aimait le combiner avec Primobolan
Dépôt. Dianabol est un anabolisant comparable à oxymetholone, en toutefois moins dur,
c’est à dire avec des effets recherchés et secondaires moins prononcés. Cependant ceci n’a
pas grande signification dans la mesure où les effets d’un stéroïde dépendent en très grande
partie de la dose utilisée. Ainsi un cycle de Dianabol pris à fortes doses aura autant, si ce
n’est plus d’effets recherchés et secondaires, qu’un cycle d’Oxymetholone. Dianabol
produit une prise de masse et de force très importante par grossissement des cellules
musculaires mais aussi avec une grande partie due à la rétention hydrosodée. Comme avec
Oxymetholone, l’aspect de la musculature acquise est donc un peu lisse et flasque. Il restera
après la perte de l’excédent d’eau environ 50% de masse musculaire de bonne qualité, dense
et définitivement acquise. En ce qui concerne le mode d’action du Dianabol, il est identique
à ceux d’Oxymetholone et du Déca : Dianabol crée une augmentation du taux d’azote
corporel. L’azote étant un constituant essentiel de la protéine, la synthèse de celle-ci
s’accroît de même, provoquant un gain musculaire. On dit qu’il positive la balance azotée.

Comme tous les stéroïdes alpha-alkylés 17, Dianabol est très toxique et a d’importants
effets secondaires androgènes comme la gynécomastie et une rétention d’eau excessive. En

99
ÉNORME ET SEC

effet la méthandrosténolone s’aromatise facilement en œstrogène et l’utilisation d’un anti-


œstrogène s’avère souvent nécessaire.

En ce qui concerne la toxicité des alpha-alkylés 17, elle agit sur tous les organes mais
essentiellement sur le foie. A des doses élevées ou en cas d’utilisation prolongée, cette
forme de comprimés a la triste réputation de provoquer des lésions hépatiques pouvant
aller jusqu'à un cancer. C’est ce qui est arrivé à Arnold, qui a utilisé sans doute plus de
Dianabol que bon nombre de culturistes pour arriver au niveau que l’on sait. Comme
beaucoup le savent, Arnold est aujourd’hui doté d’un foie greffé. Une telle expérience
montre bien les résultats, mais aussi les dégâts que peuvent provoquer les comprimés de
Dianabol et d’une manière générale tous les alpha-alkylés 17. Dianabol étant fort
androgène, les effets secondaires virilisants habituels surviennent fréquemment dès que l’on
dépasse les 20 mg par jour. Il faut s’attendre alors à de l’hypertension et/ou à des troubles
du rythme cardiaque. D’autres effets androgènes classiques peuvent survenir selon la
sensibilité et les prédispositions de l’utilisateur. Etant donné la force de ses effets virilisants,
Dianabol est sérieusement déconseillé aux femmes. Enfin il faut rappeler que, comme avec
tous les androgènes puissants, il se produit une mise en repos des testicules qui peut causer
certains accidents après l’arrêt du cycle.

Dianabol est fabriqué en comprimés de 5 ou 10 mg dans différents pays au monde.


Dianabol a tellement été imité qu’il est aujourd’hui impossible de certifier l’authenticité
d’un produit acheté au marché noir. 4 à 5 comprimés de Dianabol par jour suffisent pour
obtenir des résultats spectaculaires chez n’importe quel individu. Les doses varient en fait
entre 15 et 35 mg par jour, soit 3 à 7 comprimés. Dianabol est fréquemment utilisé en stack
avec du Déca ou du Primobolan. Ces stacks permettent d’améliorer la prise de force et de
masse musculaire en quantité mais aussi en qualité, pour une masse acquise plus dense.
Afin de lutter contre gynécomastie et la rétention d’eau, l’utilisation du Nolvadex ou du
Proviron avec Dianabol est habituellement très efficace.

MIOTOLAN — Furazabol

Miotolan, le nom commercial de ce produit, est un dérivé synthétique de la


dihydrotestostérone. Ce stéroïde n’était, jusqu’en 1990, décelable par aucun contrôle
antidopage et pouvait donc être administré le jour même d’un championnat. Pendant les
jeux Olympiques de Seoul en 1988, les téléspectateurs ont pu voir certains athlètes réaliser
de très grandes performances malgré des analyses d’urine négatives. C’est surtout en
athlétisme que l’on connaissait cette caractéristique présentant un grand avantage.
Aujourd’hui, le Miotolan figure certes sur la liste des stéroïdes pouvant être décelés, mais
peut encore être utilisé 5 à 7 jours avant un contrôle. Le domaine d’application du Miotolan

100
ÉNORME ET SEC

nous indique d’autres particularités: ce stéroïde est par exemple employé afin de réduire le
taux des lipides. Il est approprié dans le traitement à long terme de l’artériosclérose et de
l’hypercholestérolémie. En clair, le Miotolan permet de réduire le taux de cholestérol et
augmente les „bonnes“ HDL. Au japon, on utilise le Miotolan comme moyen
thérapeutique en présence d’un taux élevé de cholestérol.

Ce stéroïde n’engendre aucune rétention hydro sodée et ne modifie pas ses composants.
Comme ces comprimés ont une durée d’action relativement courte, il est nécessaire de
procéder à plusieurs administrations quotidiennes. Il possède une action principalement
androgénique et n’exerce qu’une faible influence sur la production endogène de
testostérone. Bien qu’il soit potentiellement toxique pour le foie, l’apparition de lésions du
foie est peu probable, dans la mesure où l’on respecte les doses quotidiennes de 2 à 6 mg
indiquées par le fabricant. Mais les sportifs utilisent des doses nettement plus importantes,
ce qui peut alors être nocif pour le foie. Il est difficile de répondre à la question de savoir
quel dosage doit être adopté afin d’améliorer les performances. Difficile, d’une part, parce
que nous ne connaissons aucun athlète ayant déjà utilisé cette préparation et que, d’autre
part, les ouvrages spécialisés n’apportent aucune information sur le sujet. Le dosage
quotidien devrait se situer entre 10 et 20 comprimés, soit 10 à 20 mg par jour. De par la
faible quantité de principe actif contenu dans chaque comprimé, ce stéroïde ne devrait pas,
ne serait-ce que pour des raisons financières, s’imposer sur la scène du culturisme. Par
ailleurs, on ne le trouve pas sur le marché noir. Nous ne pouvons par conséquent donner
aucune indication ici concernant les prix, la représentation photographique du produit, la
description de l’emballage ou des comprimés. Mais cela ne devrait pas pour autant éveiller
chez nos lecteurs un quelconque doute quant à l’existence même de ce stéroïde.

HALOTESTIN — Fluoxymesterone

L’Halotestin est un stéroïde doté d’une puissante propriété androgénique mais il ne possède
qu’une faible action anabolisante. Son principe actif, le fluoxymestérone, est un dérivé de la
méthyltestostérone, et est destiné à être administré par voie orale. En raison de ses
propriétés, l’Halotestin est principalement utilisé par les athlètes qui cherchent à développer
leur force plutôt que leurs muscles. Les haltérophiles et les spécialistes du poids, tenus de
rester dans une certaine catégorie de poids, utilisent souvent l’Halotestin, car ils cherchent
avant tout à accroître leur force, sans prendre de poids. Les culturistes utilisent cette
préparation presque exclusivement lors de la préparation à une compétition. Le principe
actif contenu dans l’Halotestin est fortement androgénique mais ne modifie que très peu
ses composants, c’est ce qui permet aux athlètes d’obtenir un taux élevé d’androgènes et de
maintenir la concentration d’œstrogènes à un niveau relativement bas. L’Halotestin permet

101
ÉNORME ET SEC

aux culturistes ayant peu de surcharges graisseuses d’obtenir une musculature plus ferme et
plus solide. Bien que les muscles n’augmentent pas de volume, ils prennent une apparence
plus massive, car leur tonicité s’améliore. Ce phénomène est par ailleurs favorisé par le fait
qu’une dose quotidienne de 20 mg par jour n’entraîne aucune rétention hydro-sodée.
L’Halotestin permet à ses utilisateurs de poursuivre un entraînement rigoureux et intensif
lors d’un régime, car il accroît l’agressivité d’un grand nombre d’entre eux. C’est également
l’une des raisons pour lesquelles ce produit est très apprécié des haltérophiles, des
powerlifters, des footballeurs, et surtout des boxeurs. La dose quotidienne généralement
observée est de 20 à 50 mg. Les culturistes se contentent la plupart du temps de 20 mg par
jour, tandis que les haltérophiles prennent souvent 50 mg ou plus par jour. Le nombre de
comprimés est généralement partagé en deux doses identiques, prises respectivement le
matin et le soir avec beaucoup d’eau. Etant donné que les comprimés sont alkylés en alpha-
17, ils peuvent être pris au moment des repas, sans perdre de leur efficacité.

Jusqu’ici tout semble parfait, direz-vous. Hélas tout n'est pas aussi parfait, car l’Halotestin
est un stéroïde très toxique. Comme l’Anapolon 50 et le Methyltestosteron, l’Halotestin est
le stéroïde oral qui entraîne le plus d’effets indésirables. Il est recommandé aux personnes
désireuses d’essayer l’Halotestin, de limiter l’utilisation de ce produit à quatre semaines
maximum et de ne pas dépasser la dose de 20 mg par jour. Il a un effet très toxique sur le
foie et peut donc entraîner des lésions hépatiques. Parmi certains autres effets indésirables,
on a pu observer, une augmentation de la production des glandes sébacées entraînant de
l’acné, ainsi qu’une épistaxis, des maux de tête, des douleurs gastro-intestinales et une
réduction de la production endogène d’hormones. Les hommes deviennent facilement
irritables et agressifs. Les gynécomasties et les œdèmes dus à une augmentation de la
tension artérielle sont généralement rares et n’apparaissent que lorsque les doses dépassent
50 mg par jour. Il est conseillé aux femmes d’éviter de prendre de l’Halotestin, car ce
produit peut provoquer des phénomènes de virilisation très importants et parfois
irréversibles. Afin d’obtenir encore plus de force, les athlètes combinent souvent Halotestin
avec Oxandrolone.

METRIBOLONE — Methyltrienolone

Metribolone (methyltrienolone aka R1881) is an oral steroid which is a derivative of the


hormone trenbolone which has been C17 alpha alkylated so make it possible to be taken
orally. This modification has created a steroid that is considerably stronger than the drug it
is derived from. This drug was first developed in the 1960s and was used clinically in the
60s and 70s mainly for the treatment of advanced cases of breast cancer. Here, its
exceedingly strong anabolic/androgenic action helps the drug counter the local effects of

102
ÉNORME ET SEC

endogenous estrogens, lending it some efficacy for slowing or even regressing tumor
growth. Such application didn’t last long however, as more realistic evaluations of the
drug’s toxicity soon led to the end of its use in human medicine. By the 1970s, metribolone
was becoming an accepted standard in non human research studies, especially those
pertaining to the study of the androgen receptor activity. For this purpose the drug is very
well suited. Its sheer potency and resistance to serum-binding proteins makes it an excellent
in vitro receptor-binding standard to compare other agents to. These days, metribolone’s
official use remains only for research purposes. However, some interest has gained in the
black market and the drug is being seen in circulation now on the international scene.

Metribolone is one of the strongest anabolic steroids to ever be developed. Its potency has
been measured at 120-300 times greater than that of methyltestosterone, with greater
dissociation between anabolic and androgenic effects. Milligram for milligram,
methyltrienolone is a more active steroid than any agent sold on the commercial market,
requiring doses as little as .5 to 1 milligram per day to notice a strong anabolic effect. Its
potency is only matched by its toxicity which has limited its modern medical use to that of
a research agent only. The effects of this drug would be similar to those seen from the
powerful hormone trenbolone. Users can expect a gain in solid muscle mass and
dramatically increased strength. Because this substance doesn’t convert to estrogen, it
would be of use to bodybuilders nearing contest. Although it isn’t converted to estrogen, it
is important to note that metribolone does bind to the progesterone receptor which can
lead to progesterone related side effects. These side effects can be similar to those seen
from estrogen buildup and include things such as water and fat retention and even gyno,
which is development of female like breast tissue under the nipples. This drug is also very
androgenic and it’s not uncommon for the user to experience androgen related side effects.
These side effects can include things such as oily skin, acne, and increased body and facial
hair. In women excess androgen can cause masculizing side effects such as deepening of
the voice, growth of facial hair, and clitoral enlargement. This drug is a C17aa and is one of
the most toxic steroids there has ever been. Users are strongly urged to consider this and
take the necessary precautions such as using a reasonable dose and limiting cycle length and
also running an agent such as Liv-52 to help protect the liver from strain. The drug will
also be very harsh on the user’s natural testosterone making a post cycle therapy protocol
very necessary at the end of use. Users often choose to use substances such as clomid and
HCG to restore natural testosterone function to normal after using anabolic steroids.

Male users typically use a dosage of .5-1 mg per day of this drug. It is recommended that
cycles be kept shorter than 4 weeks due to the high level of toxicity the substance displays.
Women should not use this drug as it is far to androgenic.

103
ÉNORME ET SEC

NILEVAR — Norethandrolone

Ce stéroïde oral est un dérivé de la nortestostérone. Il est intéressant de noter que le


Nilevar est produit par les laboratoires qui, aux Etats-Unis, ont également lancé l’Anavar
sur le marché. Les laboratoires Searle ont introduit Nilevar sur le marché en 1956 puis vint
l’Anavar, arrive lui en 1964 sur le marché, date à laquelle Searle USA retira volontairement
Nilevar du marché. Il n’est donc pas étonnant que le Nilevar ait quelques similitudes avec
l’Anavar ou l’Oxandrolone. Il a, tout comme l’Oxandrolone, une action peu anabolisante
mais possède des composants androgéniques nettement marqués. Même à faibles doses, le
Nilevar se transforme facilement en œstrogènes et peut donc engendrer une trop grande
augmentation du taux d’œstrogènes. Le Nilevar a pour principal effet d’augmenter la force
de façon parfois considérable. Ce phénomène est parfois accompagné — notamment en
cas de dosage important — d’une forte rétention d’eau, ce qui explique également la prise
de poids chez ses utilisateurs. Le producteur du Nilevar français (Laphal) conseille aux
athlètes d’employer des doses quotidiennes allant de 10 à 30 mg. Ceux qui utilisent ce
produit — les haltérophiles notamment — préfèrent prendre des doses allant de 30 à 40
mg par jour réparties en 2 ou 3 prises individuelles. Le Nilevar n’est souvent employé que
sur une période assez courte. De 4 à 6 semaines au maximum. Les femmes devraient
s’abstenir de l'utiliser, car il peut engendrer d’importants phénomènes de virilisation. Ce
stéroïde est hépatotoxique et est donc très mal supporté par le foie. D’autres effets
indésirables peuvent faire leur apparition, tels que: acné, gynécomastie, agressivité, maux de
tête, troubles gastro-intestinaux, réduction de la production endogène d’hormones et
hypertension.

ANDRACTIM — Androstanolone

Andractim est composé d'androstanolone, qui est une molécule proche de la


dihydrotestostérone (DHT). Cette molécule est disponible sous plusieurs formes : la plus
originale est un gel transcutané mais l'androstranolone est également fabriquée par
différentes marques sous forme orale et sous forme injectable. L'androstanolone est proche
de la dihydrotestostérone aussi bien au niveau de sa formule chimique que de ses effets.
Comme la dihydrotestostérone, c’est un produit qui est plus androgène qu'anabolisant. On
ne peut donc attendre d’un cycle d'androstanolone une prise de masse importante. En
revanche ce produit donne une musculature dense et de qualité, avec peu de rétention
hydrosodée. La musculature acquise est ainsi plus durable. L'androstanolone a peu d’effets
secondaires androgènes car ce n’est pas un produit très fort. Tout d'abord il ne s'aromatise
pas en œstrogène et n'engendre donc pas de gynécomastie. Les comprimés

104
ÉNORME ET SEC

d'androstanolone ne sont en outre pas alpha-alkylés-17 et n'ont donc aucune nocivité


hépatique. Enfin les effets secondaires habituels des androgènes comme l'agressivité,
l'hypertension ou l'hyperpilosité ne sont observés qu’à des doses élevées. L'androstanolone
est fabriquée sous le nom d'Andractim et se présente en un tube de gel de 80 grammes.

ORAL-TURINABOL — Chlorodehydromethyltestosterone

L’Oral-Turinabol est un stéroïde oral développé par Jenapharm au début des années
soixante et introduit sur le marché de l’ex-RDA. Outre son utilisation clinique, il était le
produit dopant numéro 1 de la RDA. Afin d’écarter tout malentendu, rappelons que les
laboratoires Jenapharm GmbH continue de produire cette préparation, que l’on peut
obtenir sur ordonnance médicale dans toutes les pharmacies allemandes. Ce stéroïde
possède une action avant tout anabolisante associée à des composants relativement peu
dosé en androgènes. Si l’on établi une échelle allant de 1 à 100, l’action androgénique est
assez faible et se situe au niveau 6 de l’échelle et l'action anabolisante aux alentours de 55 (à
titre de comparaison, l'action androgénique du Dianabol est de l’ordre de 45 et son action
anabolisante de 90). L’Oral-Turinabol possède donc une action — si l’on compare l’effet
produit par milligramme — par conséquent moins forte que le Dianabol. Ce n’est donc pas
un stéroïde permettant à l’athlète d’augmenter rapidement sa force, son poids et sa masse
musculaire. Les résultats obtenus se caractérisent surtout par une augmentation solide et
durable des muscles et, s’il est utilisé sur plusieurs semaines, de la force. L’athlète ne
connaîtra certainement pas cet aspect gonflé qui est parfois le lot des utilisateurs de
testostérone, de Dianabol ou d’Anapolon.

De par ses propriétés, l’OT est un stéroïde tout à fait indiqué en période de championnats,
il convient en outre aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Il est particulièrement apprécié
lors de compétitions faisant l’objet d’un contrôle anti-dopage, car il est très vite assimilé par
le corps et que les métabolites sont rapidement éliminées du corps au travers des urines. Il
est assez difficile de répondre à la question, fréquente chez les intéressés, à savoir s’ils
peuvent utiliser l’OT pendant les quelques jours précédant un contrôle, sans craindre pour
autant un résultat positif. De source sûre, nous savons cependant que les athlètes n’ayant
utilisé que cette préparation, certains même à des doses allant jusqu’à 10 comprimés par
jour, puis ayant interrompu le traitement 5 jours exactement avant un contrôle, sont restés
négatifs. Ces données sont confirmées par le fait que l’Oral-Turinabol n’est jamais décelé
lors d’analyses d’urine positives. Entre-temps, nous avons pu discuter avec un certain
nombre d’athlètes de compétition et sommes d’avis qu’une période de 7 à 8 jours est
suffisante, dans la mesure où l’OT est utilisé seul. Durant les derniers jours précédant
l’analyse d’urine, les athlètes peuvent prendre de la Pantestone en compensation et en

105
ÉNORME ET SEC

arrêter l’utilisation 48 heures avant l’analyse. Une dose quotidienne de 20 mg d’OT par jour
conduit, après 10 jours, à un ralentissement de la production endogène de testostérone,
laquelle se normalise, voire augmente, 5 jours après l’interruption du traitement. Il est
intéressant de noter que la production endogène de testostérone peut, une semaine après
l’interruption du traitement, dépasser les taux qu’elle avait avant la prise du médicament.
Cet éventuel effet de rebond ne doit pas être sous-estimé lors d’un contrôle antidopage. La
normalisation plus ou moins rapide de la production endogène de testostérone pourrait
s’expliquer par le fait que l’OT, contrairement aux autres stéroïdes, n’abaisse le taux de
testostérone qu'à 60 ou 70% de sa valeur habituelle, alors que le Dianabol, par exemple,
l’abaisse à 30 ou 40%.

Les éventuels effets indésirables de l’OT dépendent généralement du dosage utilisé et


diffèrent selon les sexes. Les femmes peuvent ainsi être confrontées, suivant leurs
prédispositions, aux phénomènes de virilisation que nous connaissons. Ces phénomènes
seront favorisés par un dosage supérieur à 20 mg par jour et par un traitement de longue
durée. Les hommes peuvent connaître une réduction de leur production endogène de
testostérone. L’OT n’entraîne que rarement l’apparition d’une gynécomastie. Étant donné
que l’équilibre en eau et en minéraux n’est pas trop influencé, les athlètes font rarement état
d’une rétention d’eau ou d`une augmentation de leur tension artérielle.

Dans sa notice, le fabricant conseille d’effectuer des analyses régulières du fonctionnement


hépatique qui, en présence de fortes doses, pourrait être entravé. Certaines lésions du foie
ne peuvent donc être exclues. Ce dernier point est l’une des principales raisons expliquant
l’incompatibilité de l’OT avec un traitement long et ininterrompu. Les laboratoires
Jenapharm GmbH ayant continué de fabriqué l’OT après la réunification des deux
Allemagnes, on le trouve sans problème et en quantités suffisantes. Les athlètes utilisent
exclusivement la version 5 mg qui n’est disponible que dans des boîtes d’une seule taille. La
boîte N1 contient 20 comprimés à 5 mg et, ces derniers sont très petits et ne portent ni
entaille, ni inscription. Leur taille réduite et leur couleur bleue leur ont valu le nom de
„petits hommes bleus“ parmi les utilisateurs.

PRIMOBOLAN — Metenolone Acetate

Primobolan est composé d’acétate de méténolone en comprimés. C’est un stéroïde


moyennement anabolisant et peu androgène. Les effets souhaités du Primobolan sont
proches de ceux du Winstrol. En effet il ne faut pas compter sur un cycle de Primobolan si
l’on souhaite acquérir rapidement une importante masse musculaire car il s’agit d’un
produit assez moyennement anabolisant. Cependant tout comme avec le Winstrol, il y a un

106
ÉNORME ET SEC

gain musculaire modéré mais de meilleure qualité, plus dense et plus sec. De même, comme
ce gain ne provient pas d’une rétention d’eau, c’est un gain musculaire durable.

En raison de son pouvoir anabolisant réduit, Primobolan est le plus souvent utilisé en stack
et durant les périodes d’assèchement. Pour obtenir une prise de masse plus importante, les
athlètes stackent Primobolan avec des anabolisants plus forts. Pour les cycles
d’assèchement, on peut l’associer pour plus d’efficacité avec un autre produit asséchant tel
que Winstrol. Il faut enfin noter que le Primobolan donne un appétit particulièrement
vorace, ce qui favorise naturellement la prise de poids.

La principale particularité du Primobolan en comprimés est qu’il n’est absolument pas


toxique pour le foie ou d’autres organes, contrairement au Winstrol et à de nombreux
autres anabolisants par voie orale. Ceci est du au fait qu’il n’est pas alpha alkylé et cela en
fait l’un des stéroïdes par voie orale les moins dangereux. De plus comme c’est un composé
peu androgène, ses effets secondaires sont inexistants lorsqu’il est pris aux doses
habituelles. Il n’y a donc habituellement ni rétention hydrosodée, ni virilisation, ni
gynécomastie avec ce produit, excepté bien sur pour les cas prédisposés ou les cas de très
fortes doses. Les doses habituelles utilisées par les culturistes varient entre 75 et 150 mg par
jour selon le poids et l’expérience du sujet.

WINSTROL — Stanozolol

Winstrol est composé de stanozolol. C’est un stéroïde anabolisant alpha-alkylé disponible


par voie orale ou injectable.

Le stanozolol est un stéroïde anabolisant modéré et peu androgène. Cela signifie qu’il
produit des gains en masse musculaire et en force assez moyens. Cependant la masse
acquise grâce au Winstrol présente l’avantage d’être de bonne qualité et durable car ce gain
n’est pas du à la rétention hydrosodée, comme c’est le cas pour de nombreux anabolisants.
Winstrol est utilisé par les culturistes principalement dans des cycles d’assèchement car il
réduit considérablement la rétention d’eau et de graisse. Cependant comme c’est un produit
assez modéré, il est souvent utilisé en stack avec des anabolisants plus forts qui compensent
son manque de propriétés anabolisantes et garantissent une prise de masse plus importante.

Comme Winstrol est un produit peu androgène, ses effets secondaires sont très faibles. Les
effets de virilisation habituels ne se produisent que rarement. Winstrol ne s’aromatise pas
en œstrogène, ce qui exclut le risque de gynécomastie. Le principal inconvénient de
Winstrol concerne la version en comprimés qui est hautement toxique pour les organes
dont notamment le foie, comme c’est le cas pour tous les composés alpha-alkylés. Cette

107
ÉNORME ET SEC

toxicité est si grande qu’il y a un risque réel de cancer et de perte d’un organe dans le cas
d’une utilisation importante ou prolongée. C’est la raison pour laquelle la forme injectable
est presque toujours préférée. Elle est certes moins agréable à administrer mais elle n’est
aucunement toxique et produit de bien meilleurs résultats.

La dose habituelle de Winstrol est de 40 à 50 mg par jour en comprimés ou de 100 à 300


mg par semaine en injections. Les injections ont lieu 2 à 3 fois par semaine au minimum.
Certains vont jusqu'à une injection par jour ou tous les 2 jours. Le stanozolol se présente en
comprimés de 5 mg ou bien en ampoules de 1 ml d’émulsion à base d’eau contenant 50 mg
de stanozolol.

DECA-DURABOLIN — Nandrolone Decanoate

Déca-Durabolin est composé de nandrolone décanoate. C’est un des stéroïdes injectables


les plus populaires au monde. La nandrolone est connue pour être un stéroïde très
anabolisant et très androgène. Quand à l’ester qui lui est associé, le décanoate, il prolonge la
durée de vie de la nandrolone à l’intérieur du corps, faisant de Déca-Durabolin une
nandrolone à effet durable.

Le Déca produit chez l’utilisateur une prise importante de masse et de force accompagnée
d’une perte de graisses qui favorisera par la suite l’obtention du look strié recherché par
tant de culturistes. Il est très rare qu’un stéroïde anabolisant produise simultanément une
importante prise de masse combinée à une perte de graisses avec surcroît très peu d’effets
secondaires. C’est précisément le cas du Déca qui présente les effets recherchés de la
testostérone sans en posséder les effets secondaires indésirables. C’est pour cela que le
Déca est devenu l’un des stéroïdes les plus utilisés par les sportifs. En ce qui concerne
l’augmentation de la masse musculaire, le mode d’action du Déca consiste à augmenter le
taux d’azote du sujet. Or l’azote est un composant de la protéine et plus son taux dans le
corps est élevé, plus la synthèse protéique est accrue, provoquant d’importants gains en
masse musculaire. Cette prise de masse peut s’accompagner d’une rétention d’eau plus ou
moins forte qui dépend essentiellement de la dose. A des doses très élevées Déca produit
une prise de masse dont une importante partie est due à la rétention d’eau, ce qui signifie
que la musculature obtenue a un aspect relativement lisse et un peu mou, de façon
semblable à Oxymetholone, Dianabol ou la testostérone, mais en moins prononcé tout de
même. A fortes doses, le Déca ne convient donc pas pour la préparation des compétitions
et s’il permet toujours une perte de graisses, l’utilisateur doit encore perdre toute l’eau
acquise afin d’obtenir un look hyper strié. En revanche lorsqu’on utilise Déca à des doses
moins importantes, on peut s’attendre à une rétention d’eau plus modeste tout en
conservant l’avantage d’une perte de graisses et d’une prise de masse de qualité. Les

108
ÉNORME ET SEC

culturistes utilisent donc Déca à des doses plus modérées quand ils veulent obtenir un
physique sec et dense. Enfin il est intéressant de savoir que le Déca est utilisé dans le cadre
de la lutte contre le HIV où il permet d’augmenter le poids d’un patient qui souffre de
maigreur en toute sécurité et est bénéfique pour le système immunitaire.

La popularité du Déca est également due au fait que, contrairement à la testostérone, il


produit un effet significatif pour des effets secondaires androgéniques très minimes. A dose
normale, le Déca s’aromatise peu en œstrogène et ne fait donc pas courir de risque de
gynécomastie. Déca ne crée pas de problèmes de fois, de tendons, de tension ni de
cholestérol. Cependant avec tous les stéroïdes fortement androgènes comme Dianabol, la
testostérone ou Déca, il faut prendre garde à la chute habituelle du taux de testostérone
endogène, due à la mise en repos des testicules pendant toute la durée du cycle. Un taux
très bas de testostérone endogène peut, après l’arrêt du cycle, causer une perte soudaine du
poids acquis et un accident brutal du métabolisme. Afin d’éviter cela, les utilisateurs ayant
un taux trop bas de testostérone après la fin du cycle doivent impérativement utiliser un
stimulant hormonal durant les 2 semaines qui suivent l’arrêt du cycle. Mis à part ce
phénomène commun à la plupart des androgènes, le seul véritable inconvénient du Déca
est qu’il est très risqué de l’utiliser pour une préparation de compétition étant donné qu’il
peut être repéré lors d’un contrôle plus d’un an après son utilisation. La dose habituelle de
Déca est de 200 à 400 mg injectés une fois par semaine.

DYNABOLON — Nandrolone Undecanoate

Comme Déca-Durabolin, et Durabolin, Dynabolon est un stéroïde contenant de la


nandrolone. Dynabolon est très apprécié des athlètes, car il permet d’obtenir de bons
résultats et n’entraîne que peu d’effets indésirables. Bien qu’on le compare souvent à Déca,
son action est, lorsque l’on compare chaque milligramme, beaucoup plus puissante. Cela est
dû au fait que Dynabolon est légèrement plus androgénique et possède en même temps
une action anabolisante importante. La synthèse protéique est ainsi fortement stimulée. Le
taux élevé de composants androgéniques permet à l’athlète d’obtenir un gain de force
appréciable et l’aide à se régénérer plus rapidement. Les personnes ayant obtenu de bons
résultats grâce à Déca, sont généralement plus satisfaits encore de Dynabolon. Les athlètes
font état d’une importante croissance musculaire, à la fois rapide et solide, accompagnée
d’un accroissement significatif de la force. La rétention d’eau dans les tissus et les
articulations favorise l’augmentation du poids et de la force. Dynabolon ne modifie que très
peu sa composition lorsque les doses restent inférieures à 4 ml par semaine. Le Dynabolon
agit pendant 1 à 2 semaines, ce qui oblige à pratiquer des injections plus fréquemment
qu’avec Déca. Les culturistes utilisant cette préparation se font en général deux injections

109
ÉNORME ET SEC

par semaine. La dose minimum est de 2 ml par semaine. Une dose hebdomadaire de 4 ml
(c’est-à-dire 522 mg) suffit dans la plupart des cas à obtenir des résultats satisfaisants. On
procède alors à deux injections hebdomadaires de 2 ml chacune (ce qui correspond à 161
mg, soit 2 ampoules). On obtient évidemment de meilleurs résultats en prenant des doses
plus élevées; mais celles-ci entraînent alors une forte rétention d’eau ainsi qu’une
importante modification des composants du produit de sorte que la prise d’anti-œstrogènes
peut s’avérer nécessaire si l’on veut conserver une musculature de qualité. Les femmes
obtiennent de bons résultats en prenant 1 ml par semaine et ne sont que très rarement
sujettes aux phénomènes de virilisation, dans la mesure où la durée du traitement ne
dépasse pas six semaines. Toutefois, Dynabolon est rarement utilisé par les femmes qui lui
préfèrent, bien souvent, Déca ou Durabolin doté d’une durée d’action plus courte.

Les effets indésirables observés chez les hommes sont relativement minimes et
n’apparaissent, en général, que lorsque de fortes doses sont ingérées ou chez les personnes
sensibles. Les effets indésirables tels que l’hypertension, hypercholestérolémie, acné ou
gynécomastie disparaissent normalement d’eux-mêmes, après l’arrêt du traitement.
Dynabolon est relativement bien supporté par le foie; l’augmentation des transaminases est
donc rare. Mais contrairement à Déca, il est déconseillé de l’utiliser en présence de maladies
ou de faiblesses hépatiques.

EQUIPOISE — Boldenone Undecylenate

La boldenone undecylenate, il s’agit d’un stéroïde vétérinaire injectable dont les effets sont
assez anabolisants et peu androgènes. Boldenone fait partie de ces stéroïdes très appréciés
pour leurs propriétés anabolisantes de qualité comparées à des effets secondaires en général
très faibles. En revanche il ne s’agit pas d’un produit comme l’oxymetholone, par exemple,
dont on peut attendre une prise de masse et de force spectaculaire. Boldenone développe
une masse modeste mais de bonne densité, avec une faible rétention d’eau. Il permet donc
d’obtenir une musculature galbée et durablement acquise. Cependant les culturistes tirent le
meilleur parti de Boldenone en stack avec d’autres stéroïdes plus fortement androgènes car
lorsqu’il est utilisé seul, la quantité de masse musculaire acquise reste souvent insuffisante.
En stack il apporte aux autres androgènes une diminution de la rétention d’eau globale et
améliore ainsi la qualité du muscle produit, tout en diminuant le risque d’effets secondaires
puisque son apport permet de diminuer la dose des autres androgènes plus puissants.
Boldenone peur avoir comme tous les anabolisants des effets secondaires à haut dose, mais
à dose normale ces effets sont très minimes. Comme il s’agit d’un stéroïde faiblement
androgène, on assiste seulement dans les cas de doses excessives aux phénomènes
classiques : virilisation, hyperpilosité, agressivité, etc. Boldenone est un produit très utilisé

110
ÉNORME ET SEC

durant la préparation des compétitions car il s’aromatise très peut en œstrogène malgré
l’intensité des ses effets anabolisants. Il ne cause donc que rarement une gynécomastie.

Boldenone est en fait un produit assez apprécié dans le milieu du culturisme, surtout en
stack, car il procure des gains satisfaisants en masse comme en force pour une prise de
risque plutôt minime. Pour gagner en masse, Boldenone est exceptionnel avec
Oxymetholone, Dianabol ou une testostérone injectable comme Sustanon 250. Boldenone
améliore formidablement la dureté et la densité musculaire combiné à Halotestin ou
Winstrol. Les doses habituelles de Boldenone s’échelonnent entre 150 et 300 mg par
semaine, les injections étant faites tous les 2 jours. Comme Boldenone n’existe qu’en
concentration de 50 mg/ml, l’injection d’un volume important peut causer des problèmes :
si d’importantes injections sont faites trop souvent dans la même partie du corps, il y a
risque d’abcès huileux. Un tel abcès disparaît souvent de lui-même, mais parfois il devient
nécessaire de faire faire un drainage. C’est pourquoi les athlètes prennent la précaution de
permuter les points d’injection.

FINAJECT — Trenbolone Acetate

Le trenbolone acétate est un stéroïde androgénique très puissant qui possède par ailleurs
une forte action anabolisante. Il permet à ses utilisateurs d’obtenir un accroissement rapide
et important de leur force mais n’entraîne pas une augmentation de poids excessive. Ceci
est dû au fait que „Tren“ ne provoque pas de rétention d’eau dans l’organisme. C’est la
raison pour laquelle il est très apprécié par les haltérophiles qui sont tenus de rester dans
une certaine catégorie de poids. Le gain de force est comparable à celui que l’on obtient en
utilisant des stéroïdes développant la masse musculaire bien connus, tels que: Dianabol,
Anapolon 50 et la testostérone. La particularité du Tren est le rôle actif que joue la
trenbolone acétate dans la combustion des graisses. Ce produit est très apprécié des
culturistes se présentant aux championnats, car il permet aux athlètes avant peu de graisse
d’obtenir une bonne fermeté, et une bonne tonicité musculaire. Les athlètes ayant en outre
une alimentation appropriée peuvent obtenir, grâce au Tren, un important gain de force,
une croissance musculaire de qualité et, en même temps, une musculature de plus en plus
ferme. Étant donné que le Tren se présente sous la forme trenbolone acétate, sa durée
d’action est limitée, de sorte qu’une administration fréquente et régulière est nécessaire. La
plupart des athlètes se font une injection de 1 ml tous les 2 jours, soit 30 mg. Toutefois, il
n’est pas rare de voir des athlètes prendre des doses plus élevées, comme par exemple 30
mg par jour ou 60 mg tous les 2 jours. Ils obtiennent ainsi une augmentation importante de
leur force, de même qu’un important développement musculaire, toujours de bonne
qualité. Le Tren ne modifie pas ses composants, le principe actif qu'il contient ne se

111
ÉNORME ET SEC

convertit pas en œstrogènes. Associé à Winstrol, il exerce une action de transformation


spectaculaire sur l’aspect physique. Les culturistes associent le Tren à raison d’une prise de
30 mg tous les 1 ou 2 jours à Winstrol Dépôt à raison d’une prise de 50 mg tous les 1 à 2
jours, et ce aussi bien lors de la préparation à une compétition que dans la phase initiale du
développement musculaire, car ils obtiennent ainsi un gain de force spectaculaire, aucune
autre association de produits ne permet à l’athlète d’acquérir une aussi grande fermeté des
muscles ainsi qu’une augmentation de la masse musculaire aussi marquée. La
métamorphose physique qui en résulte après quelques semaines seulement, est
impressionnante voire choquante pour certains observateurs extérieurs. Il est évident que
les culturistes de compétition adorent cette préparation. Le Tren entre également dans la
composition de l’association de produits la plus efficace pour ce qui est de la constitution
de la masse musculaire. Associé à Dianabol, Anapolon 50, ou à la testostérone, Tren
permet de développer la force et la masse musculaire en un temps record. Mais après avoir
mentionné les effets positifs du Tren venons-en à ses effets indésirables, malheureusement
considérables, qui viennent ici ternir le tableau que nous venons de brosser.

Le „Tren“ est relativement toxique pour les reins et provoque, après une certaine période
de traitement, des picotements à la fois dans le rein droit et le rein gauche. Les premiers
symptômes d’une lésion des reins se traduisent par une coloration très foncée des urines.
Certains athlètes se souviennent certainement du jour ou ils ont eu pour la première fois du
sang dans les urines. Il est important de ne pas prendre de fortes doses de Tren pendant
une période prolongée. Par ailleurs, il faut absolument faire passer l’apport en liquide à 4 ou
5 litres par jour afin de nettoyer les reins. L’utilisation du Tren s’accompagne d’effets
indésirables importants, dus aux androgènes, tant chez les hommes que chez les femmes.
Les athlètes font souvent état de maux de tête, d’épistaxis, d’hypertension, d’une peau
grasse accompagnée d’acné, ainsi que d’une agressivité parfois considérablement accrue.
L’hypertension est quelque peu surprenante, étant donné que Tren n’entraîne aucune
rétention hydro-sodée; or, c’est cette rétention qui est en général à l’origine de ce problème.

Il se peut que la structure de la peau se dégrade considérablement, ce qui se traduit par une
hypersécrétion des glandes sébacées, marquée en partie par une importante poussée d’acné
ainsi que des pores dilatées. On remarque surtout une augmentation de l’agressivité chez les
athlètes. Tren „tape sur le système“ et peut provoquer d’importantes sautes d’humeur chez
ses utilisateurs. Ceux-ci deviennent rapidement irritables et ont tendance à „sortir
facilement de leurs gonds“. Les femmes peuvent, en très peu de temps, être sujettes à des
modifications cosmétiques souvent irréversibles. Pourtant, certaines culturistes de haut
niveau et certaines haltérophiles ont intégré le „Tren“ à leur programme de préparation aux
compétitions. Le Tren n’est pas un stéroïde destiné aux culturistes de loisirs. Il peut, à la
rigueur, être utilisé par les athlètes de haut niveau et de compétition. Les femmes
raisonnables se refusent à l’utiliser.

112
ÉNORME ET SEC

Le vrai trenbolone acétate se reconnait à la douleur que l’on peut ressentir, même après
plusieurs heures, à l’endroit de l’injection, et au fait que certains athlètes se plaignent de
bouffées de chaleur et de nausées.

LAURABOLIN — Nandrolone Laurate

Laurabolin est un ester de nandrolone, la nandrolone laurate. C’est un stéroïde vétérinaire


injectable dans lequel l’ester prolonge l’effet de la nandrolone. Laurabolin est une sorte de
Déca à effet retard. Il agit durant 1 mois à l’intérieur du corps. La nandrolone est un
produit très fort et très anabolisant. Cependant dans certains esters de nandrolone comme
Durabolin, l’ester limite l‘action de la nandrolone et la rend peu efficace. Ce n’est pas le cas
de Laurabolin qui, tout en ayant un effet prolongé permet d’obtenir des gains tout aussi
probants qu’avec un cycle de Déca-Durabolin. Tout comme ce dernier et les autres formes
de nandrolone, Laurabolin présente l’avantage de procurer une importante prise de masse
musculaire et de force. Les effets secondaires androgènes de Laurabolin sont faibles. Il n'y
a en effet pas de réel risque de gynécomastie ou d’effets secondaires virilisant avec ce
produit. Cette absence de propriétés virilisante ne veut pas dire que les femmes puissent
utiliser Laurabolin sans crainte. Beaucoup de femmes utilisent les nandrolones mais on leur
recommande plutôt le Durabolin car l’effet durable de Laurabolin a une action androgène
faible mais qui peut tout de même nuire au métabolisme féminin. Pour le culturiste, le
principal inconvénient de ce produit est qu’il n’existe qu’en doses de 50 mg/ml. C’est une
petite quantité qui oblige à pratiquer de nombreuses injections pour arriver à la dose
hebdomadaire voulue. Les athlètes utilisent habituellement une dose de 200 à 400 mg par
semaine.

MASTERON — Drostanolone Propionate

Masteron est un ester de drostanolone, le propionate de drostanolone. C’est un stéroïde


injectable dérivé de la dihydrotestostérone (DHT). Il s’agit donc d’un produit très
androgène.

Comme Masteron est un dérivé de la dihydrotestostérone, il procure à l’utilisateur un taux


élevé d’hormones mâles. Il en résulte un effet de virilisation incluant une musculature dense
et durable avec peu de rétention hydro-sodée, mais sans prise de masse importante. C’est la
raison pour laquelle ce produit est utilisé lors des cycles d’assèchement, souvent en stack
avec d’autres stéroïdes „asséchant“ pour accentuer cet effet. C’est ainsi que le Masteron

113
ÉNORME ET SEC

devient très efficace pour obtenir un look écorché. Cependant il faut noter que si Masteron
procure une musculature dense à l’utilisateur, il ne permet pas de diminuer la rétention
graisseuse et il faut déjà que celui-ci possède un faible taux de graisse dans le corps pour
obtenir une musculature vraiment striée. Masteron peut également améliorer la qualité de la
masse musculaire acquise durant un cycle de masse lorsqu’il est combiné à d’autres produits
plus anabolisants comme la testostérone. D’autre part il s’agit d’un stéroïde très apprécié
des compétiteurs car il disparaît rapidement du corps sans laisser de traces de telle sorte
qu’il est possible de suivre un traitement au Masteron jusqu'à 10 ou 12 jours avant un
concours sans que cela puisse être repéré lors d’un contrôle.

Le Masteron étant très androgène, il est inévitable qu'il entraîne divers phénomènes
virilisant. Les principaux phénomènes liés à son utilisation sont l’acné et la calvitie. La
calvitie peut être prévenue et combattue par l’utilisation d’un shampoing traitant spécifique
au Nizoral. Le risque d’apparition de ces symptômes dépend bien entendu, comme c’est le
cas pour tous les anabolisants, de l’importance de la dose et de la durée d’utilisation du
produit. C’est pourquoi le Masteron est généralement utilise à des doses modérées et durant
une période n’excédant pas quelques semaines. En revanche Masteron ne provoque pas de
rétention hydro-sodée et il n’y a pas de risque d’hypertension avec ce produit. De plus son
action n’est pas uniquement androgène : elle est également anti-œstrogène et cela exclut
donc le risque de gynécomastie.

A l'origine, le Masteron est fabriqué en Belgique par les laboratoires Syntex et se présente
en ampoules de 2 ml contenant 100 mg de produit. Comme Masteron est un produit qui
reste dans le corps très peu de temps, il est généralement injecté tous les 2 jours à raison de
100 mg pour l’homme. Pour la femme, l’injection de 100 mg est habituellement faite tous
les 4 jours.

MEGAGRISEVIT — Clostebol

Le Megagrisevit est un stéroïde inhabituel possédant certaines particularités. Il contient,


outre son principe actif, le clostébol acétate, deux vitamines; B6 et B12. La vitamine B12 se
présente sous la forme de cyanocobalamine, chaque dragée en contient 100 mcg et une
ampoule de 1,5 ml en contient 2500 mcg, La désignation chimique de la vitamine B6 est
pyridoxine chlorhydrate. Une dragée en contient 50 mg, alors qu’une ampoule de 1,5 mg
n’en contient que 10 mg. Par ailleurs, dans le cas du Megagrisevit injectable, le principe actif
ainsi que les deux vitamines mentionnées ci-dessus sont présentés séparément, de sorte
qu’avant l`injection, l’ampoule de couleur rouge de 1,5 ml contenant la vitamine et le flacon
contenant le stéroïde doivent être mélangés dans une seringue.

114
ÉNORME ET SEC

Le rôle principal du Megagrisevit est de favoriser la synthèse protéique et d’engendrer un


bilan positif azoté. Il possède une action avant tout anabolisante, couplée à une action
androgénique résiduelle très faible et subliminaire. Cela me paraît fort bien, direz-vous. Il
convient toutefois d’ajouter que l'action anabolisante de cette préparation n’est, elle non
plus, pas très importante. Le Megagrisevit ne permet pas une augmentation notable de la
force et la masse musculaire, mais une bonne utilisation se révélant intéressante pour le
culturiste, ce stéroïde ne devrait pas être éliminé des le départ. Les dragées ne présentent
pas un grand intérêt pour l’athlète, car elles sont peu efficaces. Nous n’étudierons donc que
la forme injectable du produit. Nous vous conseillons également de vous débarrasser de
l’ampoule rouge contenant le cocktail de vitamines, ou du moins de ne pas utiliser.
L’injection de vitamines peut certes augmenter l'appétit et, dans certains cas, entraîner un
mieux-être sur le plan psychique, mais présente également un inconvénient du point de vue
de la quantité à injecter, celle-ci étant beaucoup trop importante surtout lorsque l'athlète
s’administre en même temps une dose suffisante de stéroïde. Il faut en outre noter qu’un
apport de B12 et B6 inutilement élevé parvenant dans l’organisme, n’exerce aucune action
stimulante. Ce qui reste, c’est par conséquent un flacon de 1,5 mg contenant une solution
laiteuse et très efficace. Tous ceux qui ne juraient que par les ampoules de 20 mg d’acétate
de Primobolan et maudirent le jour ou celles-ci furent retirées du marché, trouvent clans les
flacons de 1,5 mg une alternative possible. En effet, le clostebol acétate se dissout dans
l’eau et est doté d’une demi vie relativement courte. En outre, il ne se transforme pas en
œstrogènes, n’engendre aucune rétention d’eau et ne présente pas de risques de toxicité.
C’est donc un stéroïde s’adaptant parfaitement à une préparation aux championnats. Les
athlètes utilisent, pour ce faire, deux flacons de 1,5 mg par jour, dilués dans une grande
injection de 5 ml, ce qui correspond à un apport quotidien de 20 mg de clostébol acétate.
Les femmes peuvent, elles aussi, obtenir de surprenants résultats en s’injectant la même
quantité de produit, mais tous les deux jours.

Bien entendu, le Megagrisevit employé seul, dans le cadre d’un régime, a une action trop
faible. Mais en l’associant à des stéroïdes ayant une action androgénique plus forte, comme
le Parabolan, le Masteron ou la testostérone propionate, il présente la même efficacité que
les anciennes préparations de primo acétate de 20 mg. Mais cela ne s’arrête pas là, le
Megagrisevit n’est pas toxique pour le foie et n’engendre guère d’effets indésirables par
rapport aux doses indiqués. Les femmes, par exemple, ne sont que rarement sujettes à des
phénomènes de virilisation.

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ÉNORME ET SEC

MENT — Trestolone Acetate

MENT, which is short for methylnortestosterone, is an anabolic steroid which is a


derivative of the hormone nandrolone. This product is less commonly referred to
trestolone acetate. MENT was first developed in the 1960’s, but never gained much
popularity in the drug community and therefore was never made it to becoming a
commercially sold drug product. Recently however, the large pharmaceutical company
Schering AG made a public statement that it had reached an agreement with an outside
company to research, market and develop MENT as a prescription drug. Schering has said
publicly that MENT will be an easier to administer yet equally effective steroid as is
testosterone products for the purposes for which it is prescribed. It is suspected that the
drug will be made available in an implant preparation, in which implants will be placed
inside the user and will then yield a gradual release of the hormone into the body’s system.
If the drug is marketed into an implant, it will most likely be impractical to use for
bodybuilding and performance enhancing purposes unless it can somehow be converted
into an injectable preparation.

General steroid potency is usually increased with 7-methylation, which is a trait that is well
illustrated with MENT. When methylation increases steroid potency it is usually due to one
or two things, most notable being the increased resistance to being metabolized by the
liver, or reduced affinity for constructive binding proteins. In the case of MENT, we see a
drug relatively fast metabolic breakdown, but that doesn’t bind to SHBG. The reduced
binding to SHBG is the reason that MENT becomes a much more potent steroid. When
first studied, research showed that MENT could be 3.5-23 times more anabolic than
testosterone, yet was only 3-6 times more androgenic. When a study was later done on
primates, MENT was shown to have 10 times more anabolic potency than testosterone
while having much lower effects on the prostate. In a study to show how well MENT
binds to the androgen receptor, it was discovered that this drug binds to the receptor more
strongly than both testosterone and nandrolone. Another study looked at the ability for
MENT to restore sexual behavior in men suffering from symptoms of low testosterone,
which is one of the main objectives of androgen replacement therapy. During this study,
MENT was shown to be just as effective as testosterone therapy for these purposes. If ever
marketed for use, MENT will be aromatized by the body and will cause synthetic estrogen
buildup which will carry a high level of biological activity. This means that gynecomastia
can be a problem, as well as other estrogen related side effects which can include excess
water retention causing the user to have a bloated look without much definition to the
muscle structure and can also lead for excess fat buildup to occur. Because of this, users of
MENT will most likely want to run some sort of anti-estrogen during their cycle to keep
levels down. Some of the more popular products used for this purpose are arimidex and

116
ÉNORME ET SEC

aromasin. It is also important to note that MENT strongly binds to the progesterone
receptor, meaning that progesterone side effects can also be an issue. These side effects are
often similar to those of estrogen and can be combated with substances such as
bromocripten and cabasear. Androgenic side effects will also be possible with this
substance. These side effects can include things such as oily skin, acne, and increased body
and facial hair. Like other anabolic steroids, MENT will cause one’s natural testosterone
production to be halted, thus making a proper post cycle therapy protocol necessary upon
discontinuing use. Most users choose to use substances such as clomid and HCG in an
effort to speed the process of getting natural testosterone function restored. MENT has
not yet been developed for use, so it’s not known what the doses will be. Due to the study
results so far, it is suspected that a low dose will be sufficient due to the fact that this drug
has been shown to be several times more potent than testosterone.

ORABOLIN — Ethylestrenol

L’Orabolin est un stéroïde peu courant, car son principe actif est un dérivé de la
progestérone qui est une hormone féminine. Du point de vue technique, c’est un dérivé de
la Nortestostérone-19. Cela explique également pourquoi les laboratoires Organon l’ont
introduit sur le marché sous le nom de Durabolin-Oral au début des années soixante, en
effet le Déca-Durabolin également fabriqué par les laboratoires Organon se compose
également de dérivés du Nortestostérone-19. L’Orabolin est un stéroïde oral léger, qui n’est
pas vraiment destiné à développer la force et de la masse musculaire. Il est avant tout
anabolisant, et ne possède que très peu de propriétés androgéniques. Les athlètes qui, parmi
les stéroïdes, n’ont utilisé que l’Orabolin, ont été déçus la plupart du temps des résultats
obtenus. Associé à des stéroïdes comme le Winstrol, le Parabolan ou le Masteron,
l’Orabolin permet d’obtenir une musculature de qualité que l’athlète conservera un certain
temps après l’interruption du traitement. Néanmoins, l’Orabolin s’adresse d’abord aux
athlètes féminins. Les phénomènes de virilisation sont très rares lorsque les doses utilisées
ne dépassent pas les 12 à 16 mg par jour. Le fait que l’Orabolin est un dérivé de la
progestérone, qui est une hormone féminine, ne devrait engendrer aucun problème d’ordre
moral ou éthique, En outre, les comprimés n’étant pas alkylés en alpha-17, il existe
relativement peu de risques de toxicité pour le foie. Toutefois, des doses trop importantes
ou un traitement trop long peuvent engendrer une augmentation des transaminases. Seule
une faible proportion des composants de l’Orabolin se transforme en œstrogènes, ce qui
par conséquent minimise les effets indésirables. Les athlètes font état d’une rétention d’eau
très réduite. Certains culturistes utilisent l’Orabolin juste avant un championnat, car il
augmente légèrement la tension artérielle et provoque ainsi une irrigation sanguine plus
importante.

117
ÉNORME ET SEC

L’Orabolin doit être administré moyennant des doses quotidiennes relativement élevées car
son principe actif est difficilement capte par les récepteurs stéroïdiens situés dans les
cellules musculaires. Une posologie de vingt comprimés ou plus par jour, peut avoir un
certain effet, mais peut également s’accompagner de quelques effets indésirables. Signalons
également qu’une telle quantité de comprimés ne sera pas sans avoir de répercussions sur le
budget de l’athlète. On pourra en dire ce que l’on veut mais il n’en reste pas moins que les
athlètes masculins ne tirent profit de ce produit qu’en l’utilisant à raison de 20 à 40 mg
minimum par jour. Les prix de l’Orabolin étant à peu près identiques à ceux des comprimés
d’Oxandrolone et de Winstrol, tout en étant moins efficace, peu de personnes s’intéressent
à cette préparation.

PARABOLAN — Trenbolone Hexahydrobencylcarbonate

Le Parabolan est un stéroïde relativement récent. Les Laboratoires Negma l’ont introduit
sur le marché français en 1980 et en sont, jusqu’à présent, les seuls fabricants.
Officiellement, le Parabolan n’est disponible qu’en France. C’est l’un des stéroïdes les plus
appréciés en culturisme et en haltérophilie, et ce à juste titre. En effet, si l’on regarde le
nom du principe actif de plus près, on remarque immédiatement certaines similitudes avec
un ancien stéroïde, le Finaject, autrefois très demandé et dont la fabrication a été stoppée
en 1986. La trenbolone étant à la base de ces deux préparations, de nombreux athlètes
comparent le „Fina“ au „Para“. Le Parabolan est un puissant anabolisant stéroïdien à effet
fortement androgénique. Contrairement aux autres stéroïdes fortement androgéniques, son
principe actif a la particularité de ne pas se transformer en œstrogènes, de sorte que l’athlète
n’aura pas à se préserver d’un taux élevé d’œstrogènes et d’aucun phénomène de
féminisation. Les utilisateurs du Parabolan remarqueront, par ailleurs, qu’il n’entraîne
aucune rétention d’eau dans les tissus. Ces propriétés font du Parabolan un excellent
stéroïde de compétition. Associé à un régime riche en protéines, il est alors particulièrement
efficace. Les athlètes qui, grâce à un régime hypocalorique, ont réussi à perdre une grande
partie de leurs réserves en graisses, constatent qu’en utilisant Parabolan, leurs muscles
acquièrent une fermeté spectaculaire. Son important effet androgénique permet d’éviter le
syndrome du surentraînement, d’accélérer le processus de régénération et donne à la
musculature un aspect à la fois ferme et bien défini. Les utilisateurs du Parabolan
connaissent une augmentation inhabituelle de leur force musculaire, surtout s’ils l’associent
à l’Oxandrolone. Parabolan n’entrainant aucune rétention d’eau, on n’observe aucune
augmentation brusque de poids mais un gain en musculature de qualité. Les athlètes qui
utilisent le Parabolan pendant plusieurs semaines, sans avoir suivi aucun régime au
préalable, font état d’une meilleure fermeté de leur musculature. Associé au Winstrol

118
ÉNORME ET SEC

Dépôt, le Parabolan agit particulièrement bien et permet à l’athlète d’augmenter sa force et


sa masse musculaire de façon significative.

Contrairement au Finaject, le Parabolan n’est pas la version acétate du trenbolone, de sorte


que théoriquement il n’est pas nécessaire de pratiquer des injections aussi fréquemment.
Certes, le fabricant (Laboratoires Negma) indique dans sa notice d’emploi que le Parabolan
ne doit être injecté que tous les quinze jours, mais cette posologie ne présente aucun intérêt
pour l’athlète. La majorité des athlètes se font des injections de Parabolan au moins deux
fois par semaine. Il n’est pas rare de rencontrer des culturistes pratiquant deux injections
quotidiennes au cours des trois ou quatre semaines précédant une compétition. La plupart
prennent une dose de 228 mg par semaine, ce qui correspond à un nombre de 3 ampoules
au total. L’expérience a montré que l’on obtenait d’excellents résultats à raison d'une
ampoule de 76 mg tous les 2 à 3 jours. Il existe une préparation particulièrement efficace
associant 76 mg de Parabolan tous les deux jours à 50 mg de Winstrol tous les deux jours
ou encore à 50 mg de propionate de testostérone. Les athlètes privilégiant une
augmentation rapide de la masse musculaire utilisent fréquemment une dose additionnelle
de 30 mg de Dianabol par jour. Ceux qui mettent avant tout l’accent sur la qualité et la
force musculaire y ajoutent, quant à eux, une dose quotidienne de 25 mg d'Oxandrolone.

Le Parabolan n’est pas un stéroïde se prêtant à un traitement de longue durée, car il


présente une certaine toxicité. La durée de l’utilisation ne devrait donc pas dépasser 8
semaines. Il s’est avéré que le Parabolan était plus nocif pour les reins que pour le foie. Les
athlètes qui en ont pris sous forme de doses élevées pendant plusieurs semaines, font
souvent état d’une coloration très foncée des urines.

Dans certains cas extrêmes, on constate la présence de sang dans les urines, ce qui est le
signe très net d’une lésion rénale. L’ancien champion des Etats-Unis et culturiste
professionnel John De Fendis a déclaré un jour très justement: „You know that the juice is
working when you start to piss blood“ (Quand tu commences à pisser du sang, tu sais que
le produit fait effet). Nous conseillons aux utilisateurs de Parabolan de boire 3 à 4 litres de
liquide par jour afin de nettoyer les reins. Cette préparation n’entraînant aucune rétention
hydro-sodée, elle entraîne rarement une augmentation de la tension artérielle. Comme pour
le Finaject, de nombreux athlètes connaissent une augmentation de leur agressivité due à
l’effet fortement androgénique de la préparation. Notons au passage, que l’acné et la chute
des cheveux sont des phénomènes très rares. Cela tient peut-être au fait que le principe
actif ne se transforme pas en dihydrotestostérone (DHT). Après l’interruption du
traitement, les athlètes enregistrent souvent une perte importante de leur force, alors que la
musculature peut, elle, être conservée plus longtemps. Etant donné que le Parabolan réduit
la production endogène de testostérone, l'utilisation de préparation stimulant la production
de testostérone est conseillée à la fin du traitement. Ce produit est déconseillé aux
personnes ayant peu d’expérience des testostérones et aux femmes. On trouve cependant
un certain nombre d’athlètes féminins utilisant le Parabolan. C’est notamment le cas

119
ÉNORME ET SEC

d’athlètes féminins en période de préparation aux compétitions. Celles qui n’emploient


qu’une ampoule par semaine et limitent la durée du traitement à 4 à 5 semaines peuvent, en
général, éviter ou réduire les phénomènes de virilisation.

PRIMOBOLAN DEPOT — Metenolone Enanthate

La plupart des informations portant sur les comprimés de Primobolan s’appliquent


également au Primobolan Dépôt. Cependant, il existe quelques différences entre ces deux
préparations, de sorte qu’une présentation des deux produits était nécessaire. La différence
la plus évidente est, bien entendu, la différence de forme et de présentation : en effet,
Primobolan Dépôt est destiné à être injecté par voie intramusculaire, alors que les
comprimés de Primobolan sont pris oralement. La différence, qui n’apparaît pas au premier
coup d’œil, mais qui cependant est essentielle, réside dans la différence de composition. Les
comprimés constituent la forme acétate de la méténolone, alors que l’injection se présente
sous la forme énanthate de la méténolone. Pour un grand nombre de culturistes,
l’énanthate n’est qu’une forme du Primobolan dotée d'une plus longue durée d’action.
Cette explication est certes juste, mais insuffisante. Contrairement aux comprimés de
Primobolan qui doivent être pris quotidiennement, Primobolan Dépôt, grâce à sa longue
durée d’action, ne nécessite qu’une seule injection par semaine. Il se peut que 200 mg de
Primobolan Dépôt par semaine produise une légère rétention d’eau, ce qui est utile au
développement de la force et des muscles. Etant donné que ce n’est pas le cas de la forme
acétate orale, cela pourrait expliquer la plus grande efficacité de Primobolan Dépôt. Les
personnes ayant peu d’habitude d’utiliser des stéroïdes, peuvent obtenir de bons résultats
en prenant 200 mg par semaine et peuvent prendre, en huit semaines, entre 6 et 7 kilos,
sans craindre de les reperdre après interruption du traitement.

Bien que son action soit plus faible que celle de Deca-Durabolin, Primobolan Dépôt est un
bon stéroïde de base, à l’action principalement anabolisante, qui peut, selon le but
recherché, être associé efficacement à presque tous les stéroïdes. Les personnes qui
recherchent un développement rapide de la masse musculaire, mais qui n’ont pas de Deca-
Durabolin sous la main, peuvent utiliser Primo-Dépôt associé au Sustanon 250 et au
Dianabol. Les personnes plus patientes, ou craignant d’éventuels effets indésirables,
obtiennent normalement des résultats satisfaisants en prenant un mélange composé de 200
mg par semaine de Primobolan Depot et de 200 à 400 mg de Deca-Durabolin. A notre
avis, le Primobolan Dépôt et le Winstrol sont les deux produits qui s’associent le mieux. La
dose de Primobolan Dépôt habituellement utilisée se situe entre 200 et 400 mg par
semaine, bien que de nombreux athlètes se fassent une injection quotidienne de 100 mg. Le
Primobolan Dépôt, de même que la forme acétate orale ne se transforme pas en

120
ÉNORME ET SEC

œstrogènes, mais peut provoquer une légère rétention d’eau. C’est la raison pour laquelle
on préfère les comprimés aux injections lors de la préparation à une compétition. Les effets
indésirables entraînés par Primobolan Dépôt sont minimes et ne se manifestent que chez
les personnes particulièrement sensibles à un effet androgénique résiduel. Cela se traduit
par une légère poussée d’acné, un timbre de voix plus grave, ou une pilosité plus
développée. Primobolan Dépôt agit encore moins sur la fonction hépatique que les
comprimés; une augmentation des transaminases est par conséquent peu probable. Tout
comme les comprimés de Primobolan, Primobolan Dépôt n’influe, en règle générale, pas
sur la tension artérielle, le taux de cholestérol, ainsi que les taux HDL et LDL. Primobolan
Dépôt est le stéroïde injectable le plus sûr qui soit. Les athlètes, dont les transaminases
augmentent fortement lors de la prise d’anabolisants stéroïdiens, et qui, cependant, ne
veulent pas renoncer à en prendre, peuvent faire un essai en utilisant un mélange de
Primobolan Dépôt, de Déca-Durabolin et de Pantestone tout en faisant régulièrement
surveiller leurs transaminases. Un culturiste très connu en Allemagne, qui a déjà remporté
un certain nombre de titres, a avoué que son foie avait souffert de l’utilisation trop
fréquente de stéroïdes alkylés en 17-alpha, tels que Dianabol, Anapolon 50 et Oxandrolone.

Mais il est parvenu à retrouver une forme physique lui permettant de participer aux
compétitions nationales, en utilisant 200 mg de Primobolan Dépôt par semaine, 400 mg
Déca Durabolin par semaine et 240 mg de Pantestone par jour, et ceci sans que son foie ne
subisse d’effets toxiques. Primobolan Dépôt, comme les comprimés, n’a qu’une très faible
action sur l’axe hypothalamus-hypophyse-testicules, de sorte que la production endogène
de testostérone n’est modifiée que lorsque le produit est administré à fortes doses et sur
une période prolongée.

Les femmes préfèrent normalement les comprimés de 25 mg; il existe pourtant de


nombreuses athlètes qui se font une injection de 100 à 200 mg, voire plus, par semaine. 100
mg de Primobolan Dépôt, associés à 50 mg de Winstrol Dépôt par semaine constituent
normalement un mélange efficace pour beaucoup de femmes, lequel est en général bien
toléré, de sorte que les phénomènes de virilisation n’apparaissent que très rarement.
Toutefois, les femmes devront respecter un délai de trois où quatre jours entre chaque
injection, afin d’éviter l’accumulation néfaste d’androgènes dans l’organisme. Ce mélange
est toutefois trop faible pour les athlètes de compétition. Primobolan Dépôt est souvent
utilisé à raison de 100 mg par semaine et ceci durant la phase d’interruption d’un traitement
aux stéroïdes, ce qui à notre avis ce pas une bonne idée et ce, pour la raison suivante:
l’utilisation ininterrompue d’anabolisants stéroïdiens a des conséquences très négatives sur
la production de la testostérone par l’organisme et empêche celui-ci de rétablir ses
fonctions normales. Bien qu’une dose aussi faible que 100 mg de Primobolan Dépôt par
semaine ou 50 mg de Déca-Durabolin par semaine (qui est aussi souvent utilisé pour faire
la transition entre deux traitements) ne soit pas toxique et n’entraîne la plupart du temps
aucun effet indésirable, on peut douter de l’efficacité d’un tel mode d’utilisation. En effet,

121
ÉNORME ET SEC

les deux préparations prises à cette dose, sont beaucoup trop faibles pour contrer
efficacement la phase catabolique apparaissant à l’arrêt de la prise de stéroïdes. On obtient
de biens meilleurs résultats en utilisant Clenbuterol et ce, sans agir sur le système hormonal.
Nous conseillons à ceux qui croient devoir absolument prendre quelque chose pendant la
période de transition, de se faire une injection de testostérone énanthate dont la durée
d’action est très longue (par exemple Testoviron Dépôt 250 mg/ml) toutes les deux ou
trois semaines.

PROTABOL — Methandriol Dipropionate

Le Methandriol Dipropionate (M.D.) est une autre forme du Methandriol hydrosoluble et


possède une action plus longue que ce dernier. Il est, d’une part, dissout dans l’huile afin
d’être injecté et, d’autre part, disponible sous forme de comprimés, la prise orale étant
également efficace. Le M.D. possédant une action fortement anabolisante et androgénique,
il est tout à fait adapté au développement de la force et de la masse musculaire. Son action
est comparable à un mélange de Déca-Durabolin et d’énanthate de testostérone. Comme la
testostérone, il permet d’obtenir une bonne augmentation de la force et de la masse
musculaire et la rétention d’eau qu’il entraîne n’est pas plus importante que celle qui résulte
de l’utilisation du Déca-Durabolin. Les meilleurs résultats sont toutefois obtenus lorsque le
M.D., n’est pas administré seul, mais en l’associant à un autre stéroïde. On a pu constater,
en effet, que le M.D. avait la propriété d’augmenter l’action d’autres préparations à base de
stéroïdes. Cela vient du fait qu’il sensibilise davantage les récepteurs d’androgènes situés
dans les cellules musculaires et qu'ainsi un plus grand nombre de molécules contenues dans
les stéroïdes administrés en supplément, peuvent être fixées par les récepteurs. C’est
pourquoi le M.D. injectable n’est disponible aujourd’hui que sous forme d’un produit
associant le principe actif d’un autre stéroïde. Le M.D. ne se retrouve que dans les stéroïdes
vétérinaires australiens, comme Drive, Spectriol, Protabol, de sorte qu’il est difficile de se le
procurer. Les quelques athlètes utilisant ce médicament font état d’une augmentation
satisfaisante de leur force et de leur masse musculaire, et d’une rétention d’eau peu
importante. Les préparations associant plusieurs stéroïdes différents ne modifient que
rarement leurs composants, toutefois il est conseillé de prendre des anti-œstrogènes lorsque
l`on utilise du M.D. seul, c’est-à-dire sans l’associer à d’autre produits. La forme injectable
de ce produit n’est que modérément toxique.

Les doses prises habituellement par les athlètes sont de 100 mg tous les 2 à 3 jours. En
Europe, le M.D. n’est disponible que sous la forme orale. Il est avantageux, ici aussi, de
l’associer à un autre stéroïde, de préférence injectable. La posologie quotidienne se situe en
règle générale entre 40 et 60 mg répartis, tout au long de la journée, en 2 à 3 prises

122
ÉNORME ET SEC

individuelles. Les comprimés se prennent normalement pendant 4 à 6 semaines, étant


donné que l’effet du produit diminue rapidement et que ses doses devraient être
augmentées. En outre, les comprimés sont alkylés en alpha-17 et peuvent donc développer
certains effets toxiques pour le foie, et ceci même si le dosage est peu élevé et que la durée
du traitement est assez brève. Du fait de son action androgénique, le M.D. n’est que
rarement utilisé par les femmes. Parmi les effets indésirables possibles des comprimés,
citons l’augmentation des transaminases, les troubles digestifs, l’acné, la gynécomastie,
l’agressivité accrue et une tension artérielle légèrement supérieure à la normale.

REVALOR — Trenbolone Compound

Revalor est un stéroïde anabolisant vétérinaire. Il est composé à 50% d’acétate de


trenbolone et à 50% d’estradiol. Le premier produit est un androgène très connu et le
second est un œstrogène.

La formule chimique et les effets de Revalor sont très proches de ceux de Finaplix.
L’unique différence entre ces deux produits réside dans le fait que Revalor contient en plus
de l’estradiol. En fait Finaplix est l’ancêtre de Revalor. Il y a de cela une dizaine d’années,
Finaplix a été crée pour augmenter la masse musculaire du bétail. Mais récemment ses
créateurs ont constaté que l’ajout d’estradiol, qui est pourtant une hormone œstrogène,
avait pour effet d’augmenter cet effet anabolisant. Revalor est donc un Finaplix plus abouti
et plus efficace en ce qui concerne le traitement du bétail. Cependant si la présence
d’estradiol produit les effets souhaités sur les animaux, elle engendre des effets secondaires
indésirables chez le bodybuilder dont nous parlerons tout à l’heure. Cela n’empêche pas
Revalor de devenir un stéroïde anabolisant plus populaire de jour en jour, apprécié des
culturistes pour le trenbolone acétate qu’il contient. L’acétate de trenbolone est un stéroïde
anabolisant très puissant qui est à la fois assez anabolisant et très androgène. L’athlète qui
l’utilise subit un gain en masse musculaire de bonne qualité, dense et durable, avec très peu
de rétention d’eau. Revalor a également la propriété d’accélérer la combustion graisseuse, ce
qui accentue l’effet d’assèchement déjà évoqué et donne aux culturistes un look sec et strié.
Le gain de force produit, ainsi que ses autres propriétés, font de Revalor un stéroïde prisé
par les haltérophiles et les sportifs qui doivent rester dans une certaine catégorie de poids.

Les principaux effets secondaires indésirables de Revalor sont liés à la présence d’estradiol.
Ceci n’a bien entendu pas été prévu par les créateurs de Revalor qui, nous le rappelons,
destinent ce produit au bétail. Le principal effet de cette hormone femelle est bien
évidemment la gynécomastie. C’est pourquoi lorsqu’ils sont capables de le faire, les
culturistes prennent la précaution d’extraire l’estradiol pour ne conserver que la trenbolone
acétate. Une manipulation identique peut être réalisée avec le Synovex, qui contient

123
ÉNORME ET SEC

également de l’estradiol. La trenbolone acétate a quand à elle une certaine toxicité rénale et
les culturistes font habituellement surveiller médicalement leurs reins durant un cycle de
Revalor.

STENBOLONE — Stenbolone Acetate

Depuis la fin des années 80, ce stéroïde n’est plus fabriqué. Toutefois, il nous paraît
important d’en dire quelques mots, car il eut un grand succès commercial et de nombreux
athlètes d’aujourd’hui s’y intéressent encore. C’est en 1963 que la firme Syntex, qui a
produit également des préparations très appréciées telles que l’Anadrol, l’Oxitosona et
l’Anapolon, a commercialisé le Stenbolone. Il n’est donc pas étonnant que le Stenbolone
présente des indications identiques aux trois préparations citées plus haut. Mieux encore,
Syntex développa le Stenbolone dans le but de proposer un produit plus léger que
l’Anapolon et autre produits toxique. Ce fut un grand succès, car cette préparation n’est pas
toxique pour le foie et ne se convertit pas en œstrogènes; elle est en outre très peu
androgénique. En cas d’anémie accompagnée de troubles de l’hématopoïèse, le Stenbolone
est aussi efficace que, par exemple, l’Anapolon, car il augmente le nombre des globules
rouges. Comme il accélère en outre la régénération en cas de régime, le Stenbolone est
particulièrement indiqué pour les athlètes de compétition. Dans les semaines précédant un
championnat, les culturistes professionnels connaissent souvent une phase catabolique
provoquée par un surentraînement. Le Stenbolone permet de réagir rapidement et
efficacement à cet état. En outre, comme il n’engendre aucune rétention hydrique et
n’augmente pas le taux d’œstrogènes, il permet d’obtenir une bonne forme physique. En
revanche, les effets du Stenbolone sur le développement de la force et de la masse
musculaire sont nettement inférieurs à ceux de l’Anapolon, bien qu’il soit parfois décrit, de
façon erronée, comme de l’Anapolon injectable. Le Stenbolone a une action bien moins
anabolisante et androgénique que la version orale. L’augmentation de la masse musculaire
qu’il permet d’enregistrer est lente mais durable et s’accompagne également d’un important
accroissement de la force musculaire. C’est pourquoi ce produit est employé en majorité
par des femmes, des personnes ayant peu l’expérience des stéroïdes et des athlètes d’un
certain âge, qui obtiennent des résultats satisfaisants sans risquer de subir de trop graves
effets secondaires. Néanmoins, le Stenbolone demeure avant tout un stéroïde de
compétition.

Étant donné que le principe actif se présente sous la forme d’un acétate, il n’a qu’une demi-
vie limitée. Il est donc nécessaire d’opérer à des injections répétées et régulières afin
d’obtenir des taux de concentration dans le sang réguliers et suffisamment élevés. Pour
obtenir des résultats optimums, le Stenbolone doit par conséquent être pris

124
ÉNORME ET SEC

quotidiennement ou au moins tous les deux jours. Le dosage hebdomadaire moyen chez les
athlètes est de 200 à 300 mg. Ceux-ci préfèrent donc souvent la formule dosée à 50 mg
qu’ils s’injectent quotidiennement sous la forme d’une ampoule d’un millilitre ou de la
moitié d’une ampoule. Les femmes, quant à elles, se contentent de 100 à 150 mg par
semaine et nous leur conseillons de répartir leur dose hebdomadaire en trois prises égales.
Les éventuels effets secondaires sont restreints. En effet, le foie supporte très bien ce
produit et les cas d’œdèmes, de gynécomastie ou d’hypertension sont inexistants.
L’apparition d’acné ou l’augmentation de l’agressivité chez l’homme s’observent tout aussi
rarement qu’une réduction de la production endogène d’hormones. Chez la femme, seules
les personnes très sensibles peuvent voir apparaître certains phénomènes de virilisation dus
à un dosage trop important ou à une durée de traitement de plusieurs semaines.

VEBONOL — Dehydrotestosterone Undecylenate

Le Vebonol possède une action fortement anabolisante accompagnée d’une composante


androgénique modérée. Ce n’est donc pas un stéroïde qui procurera à ses utilisateurs un
développement considérable de la force et de la masse musculaire. Vebonol exerce un effet
très positif sur le bilan azoté de l’organisme, de sorte que ceci se traduit en premier lieu par
une meilleure synthèse protéique dans les cellules musculaires. La prise de poids qui en
résulte provient d’un développement solide de la masse musculaire qui se fait certes de
façon lente et régulière, mais qui est de bonne qualité. Cette bonne qualité du
développement musculaire est favorisée par une légère rétention d’eau. L’autre avantage du
Vebonol est son faible taux de conversion en œstrogènes qui en fait un produit très efficace
pour la préparation aux championnats. Les athlètes, qui, pendant leur régime, associent le
Vebonol au Winstrol Dépôt, font état d’une fermeté exceptionnelle des muscles. Lorsque
l’apport en calories et en protéines est suffisant, ces deux produits associés permettent à
leurs utilisateurs d’acquérir une augmentation de leur force ainsi qu’une musculature de
qualité. Beaucoup constateront également une augmentation de leur appétit. En règle
générale, les athlètes continuent de profiter des résultats acquis plusieurs semaines après
l’interruption du traitement. En outre, le Vebonol stimule l’érythropoïèse, ce qui se traduit
par un développement et une production plus importante de globules rouges. Les
bodybuilders bénéficient ainsi d’un meilleur effet de vascularisation des muscles lors de
l’entraînement ainsi qu’une meilleure irrigation sanguine.

La plupart des athlètes masculins emploient des doses hebdomadaires allant de 150 à 300
mg. Le produit n’étant disponible en Allemagne qu’en dose de 25 mg, il faut donc pratiquer
des injections plus fréquentes ou très importantes. La majorité des sportifs se contentent de
50 mg tous les deux jours, ce qui correspond donc à une injection de 2 ml. Les culturistes

125
ÉNORME ET SEC

bien entraînés ou ambitieux prennent en général des doses plus importantes, comme par
exemple 50 mg par jour, et obtiennent ainsi d’excellents résultats. Les femmes se disent
également satisfaites du Vebonol et enregistrent, à raison d’un dosage de 50 à 100 mg par
semaine, un développement satisfaisant des muscles tout en constatant une rétention d’eau
minime. D’ordinaire, les dosages cités sont bien supportés par les athlètes féminins. Un
dosage plus important peut engendrer des phénomènes de virilisation comme une voix
rauque, une plus grande sécrétion des glandes sébacées accompagnée d’une poussée d’acné,
une augmentation de la libido et, dans certains cas rares, une augmentation de la pilosité sur
le visage et les jambes. La prise de Vebonol engendre peu de problèmes pour les hommes.
La rétention hydro-sodée étant minime, on n’observe aucune augmentation de la tension
artérielle. L’apparition d’acné, de gynécomastie et augmentation de l’agressivité sont
également rares. La „fièvre des stéroïdes“ tant redoutée et parfois consécutive à l’utilisation
de préparations vétérinaires, ne se manifeste que rarement après avoir fait usage de
Vebonol, cela tient du fait que ce produit fabriqué par les laboratoires Ciba-Geigy présente
un taux élevé de stérilité et de pureté. Néanmoins, tout sujet notant, en début de traitement,
l’apparition de symptômes grippaux, devrait réduire la dose utilisée pendant quelques
temps. La sensation de chaleur et de malaise disparaîtra après quelques jours. Point positif:
le Vebonol n’est pas hépatotoxique. C’est ce que confirment les laboratoires Ciba-Geigy
GmbH dans leur notice d’emploi „Grâce à sa structure particulière, le Vebonol n’a pas de
conséquences néfastes sur le fonctionnement du foie“.

Le principal défaut du Vebonol est son prix élevé et les difficultés que peuvent avoir les
athlètes à le trouver sur le marché noir. Il est vendu dans un flacon en verre contenant 10
ml de solution injectable. Ce flacon est en verre ordinaire et est muni d’une capsule de
couleur jaune-orangée.

Pour ce qui est de l’étiquette, il faut veiller à ce qu’elle ait des coins arrondis et qu’on ne
puisse pas l’ôter du flacon sans que des restes de papier restent collés sur le verre. La date
de péremption ainsi que le numéro de lot ont été apposés de façon visible par la suite sur
l’étiquette au moyen d’un tampon à encre noire alors que les autres indications portées sur
l’étiquette ont été imprimées. La date de péremption et le numéro de lot peuvent aisément
être effacés du doigt. Le liquide injectable est de couleur jaune clair comparable à la couleur
de l’urine.

WINSTROL DEPOT — Stanozolol

Winstrol est composé de stanozolol. C’est un stéroïde anabolisant alpha-alkylé disponible


par voie orale ou injectable.

126
ÉNORME ET SEC

Le stanozolol est un stéroïde anabolisant modéré et peu androgène. Cela signifie qu’il
produit des gains en masse musculaire et en force assez moyens. Cependant la masse
acquise grâce au Winstrol présente l’avantage d’être de bonne qualité et durable car ce gain
n’est pas du à la rétention hydrosodée, comme c’est le cas pour de nombreux anabolisants.
Winstrol est utilisé par les culturistes principalement dans des cycles d’assèchement car il
réduit considérablement la rétention d’eau et de graisse. Cependant comme c’est un produit
assez modéré, il est souvent utilisé en stack avec des anabolisants plus forts qui compensent
son manque de propriétés anabolisantes et garantissent une prise de masse plus importante.

Comme Winstrol est un produit peu androgène, ses effets secondaires sont très faibles. Les
effets de virilisation habituels ne se produisent que rarement. Winstrol ne s’aromatise pas
en œstrogène, ce qui exclut le risque de gynécomastie. Le principal inconvénient de
Winstrol concerne la version en comprimés qui est hautement toxique pour les organes
dont notamment le foie, comme c’est le cas pour tous les composés alpha-alkylés. Cette
toxicité est si grande qu’il y a un risque réel de cancer et de perte d’un organe dans le cas
d’une utilisation importante ou prolongée. C’est la raison pour laquelle la forme injectable
est presque toujours préférée. Elle est certes moins agréable à administrer mais elle n’est
aucunement toxique et produit de bien meilleurs résultats.

La dose habituelle de Winstrol est de 40 à 50 mg par jour en comprimés ou de 100 à 300


mg par semaine en injections. Les injections ont lieu 2 à 3 fois par semaine au minimum.
Certains vont jusqu'à une injection par jour ou tous les 2 jours. Le stanozolol se présente en
comprimés de 5 mg ou bien en ampoules de 1 ml d’émulsion à base d’eau contenant 50 mg
de stanozolol.

HUMULIN R — Insulin Regular

L’insuline est une hormone produite par le pancréas qui a pour rôle de réguler le taux de
glucose dans le sang. Elle est utilisée médicalement dans le traitement des diabètes.

L’insuline est très appréciée des culturistes car elle a un effet anabolisant. En effet, avec des
injections bien synchronisées, l’insuline favorise l’arrivée des nutriments dans les muscles.
Le principal risque couru par un utilisateur d’insuline est l’hypoglycémie. Celle-ci survient si
le taux de glucose sanguin devient trop bas. Avant qu’un athlète commence à prendre de
l’insuline, il est absolument vital qu’il connaisse les signaux d’alarme qui annoncent une
possible hypoglycémie : faim, somnolence, vision brouillé, déprime, vertiges, transpiration,
palpitations cardiaques, picotements dans les mains, les pieds, les lèvres ou la langue,
étourdissements, incapacité de concentration, maux de tête, troubles du sommeil, anxiété,

127
ÉNORME ET SEC

difficultés de prononciation, comportement anormal, gestes mal assurés, changement de


personnalité.

Si un quelconque de ses signaux d’alarme apparaît, il faut immédiatement prendre une


boisson sucrée ou une barre sucrée (ces aliments contiennent des hydrates de carbone).
Cela compensera le début d’hypoglycémie et évitera l’hypoglycémie grave. La crise
d’hypoglycémie est quelque chose de très sérieux et il faut immédiatement prévenir un
médecin si elle survient. Les symptômes et étapes de la crise d’hypoglycémie sont dans
l’ordre la désorientation, la crise, l’inconscience puis la mort.

DOSES ET MODE D'ADMINISTRATION

Il existe de nombreuses façons différentes de prendre de l’insuline. La plupart des athlètes


la prennent tout de suite après l’entraînement. La dose habituelle est 1ui pour 5 à 10 kg de
poids sec. Il faut bien entendu démarrer à petite dose et augmenter progressivement. Par
exemple, commencer à 2ui puis augmenter de 1ui après chaque entraînement. Cela permet
au culturisme de trouver la dose qui lui convient en toute sécurité étant donné que la dose
appropriée à chacun dépend des sensibilités à l’insuline et de l’utilisation d’autres produis.
Par exemple si un athlète prend de l’hormone de croissance et de l’hormone thyroïdienne
en même temps qu’il prend de l’insuline, il faudra une dose beaucoup plus forte pour que
l’insuline ait un effet.

Humulin R, l’une des insulines les plus connues, est administrée par injection sous-cutanée
et exclusivement à l’aide d’une seringue de type U100. Il serait dangereux d’utiliser une
autre seringue car les autres seringues ne permettent pas de mesurer la dose avec précision.
L’injection sous-cutanée se fait en piquant un pli de peau au niveau de l’abdomen ou bien
dans la cuisse ou le triceps si on veut accélérer l’effet du produit.

L'IMPORTANCE DES HYDRATES DE CARBONE

La plupart des sportifs amènent leur insuline à la salle de sport. L’insuline doit être
conservée au froid mais elle peut très bien rester dans un sac de sport si elle est tenue à
l’écart de la chaleur. L’injection est faite tout de suite après l’entraînement. L’athlète doit
dans les 15 minutes qui suivent consommer une boisson aux hydrates de carbone, à raison
d’au moins 10 grammes d’hydrates par ui d’insuline injectée. En général il ajoute à sa
boisson de la créatine monohydrate car l’insuline favorise la pénétration de la créatine dans
les muscles. Environ 1 heure après l’injection il faut prendre un repas ou des protéines. La
boisson comme le repas (ou les protéines) sont totalement indispensables. Sans eux le taux
de glucose sanguin chute dangereusement et l’hypoglycémie survient rapidement.

A PROPOS DU SOMMEIL

Les athlètes ont souvent envie de dormir après l’injection. Il se peut qu’il s’agisse d’un
début d’hypoglycémie et il faut alors consommer encore des hydrates de carbone. Il faut

128
ÉNORME ET SEC

absolument éviter la tentation d’aller dormir car c’est pendant le sommeil que
l’hypoglycémie peut atteindre son seuil critique. En étant pas alertée par les signaux
d’alarme, la personne endormie court un haut risque d’hypoglycémie sans que personne ne
puisse s’en apercevoir. Humulin R agit environ 4 heures avec un pic au bout des 2
premières heures. Il est donc plus prudent de ne pas dormir durant les 4 heures qui suivent
l’injection.

LES RISQUES LIÉS AUX DIFFÉRENTES PRATIQUES

Plutôt que d’attendre la fin d’un entraînement, certains préfèrent faire l’injection 30 minutes
avant la fin de la séance. Cela rend l’insuline plus efficace pour amener le glycogène aux
muscles mais cela accroît également le risque d’hypoglycémie.

Certains s’injectent même quelques ui avant l’entraînement pour accroître leur énergie.
C’est une pratique extrêmement risquée qui est réservée aux utilisateurs habitués à
l’insuline.

Enfin, certains s’injectent leur insuline le matin au réveil. Ils consomment ensuite une
boisson aux hydrates de carbone et prennent le petit déjeuner dans l’heure qui suit. Il y a
des sportifs pour qui cette pratique sera très profitable lors d’une prise de masse musculaire
mais d’autres auront tendance à stocker des graisses inutiles.

Avertissement : L’insuline ne peut être détectée lors d’un contrôle, c’est pourquoi elle a
acquis une grande popularité auprès des compétiteurs. Mais avant qu’un athlète envisage de
prendre de l’insuline il doit s’auto-éduquer et prendre conscience des conséquences que
cela implique. Une seule erreur de dose ou d’alimentation peut être fatale.

HUMALOG — Insulin Lispro

Short acting forms of insulin (Novolog, Humalog, Humulin R) are designed for
subcutaneous injection. Following subcutaneous injection, the injection site should be left
alone and not rubbed, to prevent the drug from releasing into circulation too quickly. It is
also advised to rotate subcutaneous injection sites regularly to avoid the localized buildup
of subcutaneous fat that may develop due to the lipogenic properties of this hormone (see
Adverse Reactions: Lipodystrophy). The medical dosage will vary depending on the
individual requirements of the patient. Furthermore, changes in such things as diet, activity
level, or work/sleep schedule may affect the required insulin dose. Although not
recommended medically, it is possible to administer some short-acting insulins via
intramuscular injection. This, however, may create more variability (and potential risk) with
regard to drug dissipation and hypoglycemic effect.

129
ÉNORME ET SEC

Insulin dosages can vary slightly among athletes, and are often dependent upon factors like
body weight, insulin sensitivity, activity level, diet, and the use of other drugs. Most users
choose to administer insulin immediately after a workout, which is the most opportunistic
time of the day to use this drug. Among bodybuilders, dosages of regular insulin (Humulin-
R) used are usually in the range of 1 IU per 15-20 pounds of lean bodyweight; 10 IU is
perhaps the most common dosage. This amount may be adjusted downward slightly for
users of the more rapid-acting Humalog and Novolog preparations, which provide a higher
and faster peak effect. First-time cautious users usually ignore bodyweight guidelines, and
instead start at a low dosage with the intention of gradually working up to a normal dosage.
For example, on the first day of insulin therapy one may begin with a dose as low as 2 IU.
Each consecutive post-workout application this dosage might be increased by 1 IU, until
the user determines a comfortable range. Many feel this is safer and much more tailored to
the individual than simply calculating and injecting a dose, as some find they tolerate
slightly more or less insulin than weight guidelines would dictate. Athletes using growth
hormone in particular often have slightly higher insulin requirements, as HGH therapy is
shown to both lower secretion of, and induce cellular resistance to, insulin.

One must also remember that it is very important to consume carbohydrates for several
hours following insulin use. One should generally follow the rule-of-thumb of ingesting at
least 10-15 grams of simple carbohydrates per IU of insulin injected (with a minimum
immediate intake of 100 grams regardless of dose). This is timed 10 to 30 minutes after
subcutaneous injection of Humulin-R, or immediately after using Novolog or Humalog.
The use of a carbohydrate replacement drink is often used as a fast carbohydrate source.
Properly cautious insulin users will always have a source for simple sugars on-hand in case
an unexpected drop in glucose levels is noticed. Many athletes will also take creatine
monohydrate with their carbohydrate drink, since the insulin may help force more creatine
into the muscle. 30-60 minutes after injecting insulin, one should also eat a good meal and
consume a protein shake. The carbohydrate drink and meal/protein shake are absolutely
necessary, as without them blood sugar levels may drop dangerously low and the athlete
may enter a state of hypoglycemia (see Adverse Reactions: Hypoglycemia). Carbohydrates
and proteins are continually provided in sufficient amounts to meet glucose requirements
throughout the entire window of insulin effect.

LANTUS — Insulin Glargine

Whenever the topic of insulin comes up, inevitably, someone will ask me which form of
insulin is „best“. While generalities may be appreciated by the impatient, they do us no
favors in this instance, as experience level, individual need, finances, duration of use, and

130
ÉNORME ET SEC

goals all play a role in determining which form of insulin is ideal. In order to simplify
things, we will break down insulin into 3 main categories—short-acting, intermediate
acting, and long-acting. Some examples of insulin which fall into the fast-acting group
would be Humalog, Novolog and Apidra, while the original Humulin R (regular human
insulin) and Novolin are considered intermediate acting. Both Lantus and Levemir fall into
the 3rd and final group. Of the later two, Lantus has the longest active life in the body,
remaining active for up to 26 hours, while Levemir usually tops out at about 12-16 hours.

Regardless of type, all insulin provides the same basic effects, with duration of action being
the primary differentiator. Nutrient transport, increased protein synthesis, decreased
protein breakdown, IGF-1 elevation, increased IGF-1 bioavailability, and enhanced
vasodialation are the most well known benefits. Still, there are certain characteristics which
are unique to each of the various analogs and which make Lantus in particular such an
interesting compound for BB’rs.

Out of all the different insulins available, Lantus is probably the most shrouded in mystery.
This can be chalked up to both decreased availability and cost, as Lantus is available only
by prescription, whereas Humulin R can be purchased from Wal-Mart for about $22 per
1,000 IU vial. With a relatively miniscule number of UGL’s offering the drug, sourcing
difficulties have led to diminished real-world use, so there is less collective experience to
draw from. There also seems to be less information available on Lantus in general, with
most people being unaware of any of its defining characteristics beyond half-life. This is a
shame, as Lantus offers some unique benefits not found with other insulins.

With an improved safety profile compared to shorter-acting versions, Lantus can be used
without fear of hypoglycemia, even by novice users, assuming some common sense is
utilized in terms of dosing. This is made possible by its unique pharmacokinetic make-up,
in which insulin-containing microcrystals allow for a steady release of the drug into the
bloodstream over an 18-26 hour period. The manufacturer claims there is no peak-effect
with Lantus, but real-world experience has proven otherwise. While personal response can
vary, many users have found that a slight peak does occur a few hours post-administration.
For this reason, BB’rs are better off administering Lantus twice daily in appropriate
dosages.

Unlike short-acting insulins, which provide the above-mentioned benefits for just a few
hours a day, Lantus will continue shuttling nutrients, increasing protein synthesis,
enhancing vasodialation, etc, all day long, even while we sleep. This leads directly to an
accelerated rate of growth compared to more traditional insulin programs involving only a
single daily injection around workouts. Since maximum growth is the goal, this statement
could easily be interpreted to mean that I think Lantus is the better drug, but this is not
necessarily the case. Before a claim like this can be made, we need to take into

131
ÉNORME ET SEC

consideration the bigger picture, as BB’ing is not about what we can accomplish in a few
weeks, but over several years.

The main downside to Lantus is that it can only be used for short-periods of time, as
continuous exposure to elevated exogenous insulin levels will lead to reduced insulin
sensitivity, subsequent Glut-4 down-regulation, and impaired endogenous insulin output,
none of which are desirable from either a health or muscle growth standpoint. So, while
Lantus may be superior for initiating muscle growth over the short-term, we find that
things begin to even out in the long-run, as the more commonly employed pre-workout
only programs can be used indefinitely without damaging insulin sensitivity to any
meaningful degree. This makes Lantus ideal for short blasts, in which the athlete wants to
pack on as much muscle as quickly as possible, but it is not suitable for extended use.

Perhaps the most fascinating characteristic of Lantus is its affect on IGF-1/IGF-1


receptors. In multiple university studies, Lantus has demonstrated a much greater binding
affinity for the IGF-1 receptor than regular human insulin or any of the other analogs. It is
interesting to note that Levemir, the only other long-acting insulin on the market, exhibits
reduced IGF-1 binding affinity compared to human insulin. This puts Lantus and Levemir
at the opposite ends of the spectrum in terms of binding affinity. While increased IGF-1
binding is generally viewed as a positive thing for muscle growth, it has been the focal
point of ongoing debate in the medical community for the last several years, as some
studies have shown an increased cancer risk when using Lantus. Since then, other studies
have refuted that notion, but the debate continues, with the medical community reluctant
to take a stand one way or the other.

Due to contradictory study results, there is also some dispute regarding Lantus’s true
affinity for the insulin receptor. One study demonstrated a binding affinity up to 600X
greater than regular human insulin, while another revealed a much more modest, but still
impressive binding affinity 6-8X greater. Why is this important? A drug’s ability to affect its
target receptor is related directly to its affinity. The higher a drug’s affinity for a particular
receptor, the more probable binding becomes, while duration of action at the receptor site
is often increased.

Insulin’s IGF-1 elevating effects have been well established for some time, but the question
in most BB’rs minds is „do the different forms of insulin increase IGF-1 levels to varying
degrees? “ According to recent research, the answer is yes, as patients treated with Lantus
were found to have higher IGF-1 levels compared to those who used regular human
insulin. With this peptide playing a critical role in the growth and development of muscle
cells, this benefit shouldn’t be underestimated. Technically, this should make Lantus the
most anabolic form of insulin available.

132
ÉNORME ET SEC

Taking the above information into consideration, I believe Lantus is best used at large
dosages for no more than 2-3 weeks at a time, max. The term „large“ is subjective, as what
might be large for one person might not be large for another and vice versa. Diabetics use
Lantus as a „base“ insulin in combination with shorter-acting insulins at meals times. The
short-acting insulins are used to control the large rises in blood sugar that take place after
meals, while Lantus is typically used to manage the minor fluctuations in blood glucose that
occur between meals and when at rest. Obviously, if our goal is to maximize muscle
growth, then we want to do more than just manage minor fluctuations in BG. After all, in
non-diabetics the body does this well enough on its own.

By constantly releasing small amount of insulin into our bloodstream all day long, which is
what happens when using basal doses of Lantus, all we will accomplish is suppression of
our natural production (because the body doesn’t need to make as much anymore).
Basically, we will be trading our natural insulin for synthetic insulin. What’s the point in
that? While natural production will never be completely suppressed in the presence of basal
dosages of insulin, we will still receive some benefit, but the results won’t be nearly as good
as they could be.

In order to maximize results, insulin levels need to be high enough to facilitate the optimal
transport of nutrients into the muscle cell every time we eat a meal, in spite of this
suppression. However, the dose should never be so high that blood sugar drops
dangerously low in-between feedings. Obviously, this will take some practice, so always
work your way up slowly. I am not going to warn you about the dangers of insulin
overdose. If you need to be educated about that, you are not ready for this type of
program. So, if you haven’t yet figured it out, this program is for advanced users only…
not because it is inherently dangerous (because it’s not if you know what you’re doing), but
because I refuse to be responsible for some jack-ass who throws caution to the wind and
ends up in the hospital while blaming Mike Arnold for his woes.

I suggest splitting up your daily doses in the following manner. Take 65% of your daily
dose upon awakening and 35% of your daily dose 12 hours later. This will reduce the peak
that occurs with your 2nd daily dose, which is important because you will be asleep at the
time and unable to manage it through food intake. While I did say earlier that Lantus only
results in a small peak—usually a few hours post-injection—it is important to realize that as
the overall daily dosage rises, so too will the intensity of the peak. Therefore, it makes sense
to take your largest dose in the morning and a smaller dose at night.

During the time Lantus is active, you will need to eat at least 6-7 meals daily, including a
meal right before bed. This will keep glucose and aminos pumping throughout your
system, which will not only help prevent hypoglycemia, but will optimize muscle growth. I
suggest following a traditional clean (lower-fat) diet during this time, as doing so will help
minimize fat gain in those who are prone. Growth hormone makes a great addition as well,

133
ÉNORME ET SEC

due to its significant and sustained lipolytic effect. Lastly, I always recommend insulin
sensitizers be used with these kinds of programs, as they prevent/minimize the decrease in
insulin sensitivity that normally accompanies their use. Metformin and berberine are two of
the best and can be purchased at a low cost, although metformin will require a prescription.
500 mg of each, 2-3X per day, will suffice.

GLUCOPHAGE — Metformin

Glucophage est composé de metformine par voie orale. Il s’agit d’une molécule très proche
de la phenformine qui, tout comme cette dernière, est utilisée par les bodybuilders pour ses
propriétés hypoglycémiantes. La metformine comme la phenformine sont considérés
comme les équivalents par voie orale de l’insuline et ont les mêmes applications que celle-
ci.

Glucophage est un hypoglycémiant. Cela signifie que cette molécule a le pouvoir d’abaisser
la glycémie, c’est-à-dire de réduire le taux de glucose dans le sang. A l’origine, c’est l’insuline
qui est l’hormone chargée de faire baisser la glycémie à l’intérieur du corps en amenant le
glucose à être soit consommé par les muscles soit stocké sous forme d’ATP dans le foie.
Glucophage a le pouvoir d’augmenter l’activité de l’insuline à l’intérieur du corps et donc
par la même occasion l’apport de glucose aux muscles, ce qui diminue le taux de glucose
restant dans le sang. En premier lieu, le fait d’apporter plus de glucose aux muscles permet
au culturiste d’accroître sa force et son dynamisme à l’entraînement, ce qui engendre
indirectement une prise de masse et de force supplémentaire. En second lieu, le fait de
diminuer la glycémie, et donc les réserves de carburant musculaire disponible, oblige le
corps à puiser davantage dans les seules autres réserves dont il dispose, à savoir soit le
glycogène stocké dans le foie, soit les graisses. Glucophage permet donc de brûler une
partie des graisses excédentaires à partir du moment où les réserves de glycogène
commencent à baisser.

Or Il faut savoir que Glucophage ne se contente pas d’accélérer l’action de l’insuline. Il a


également pour effet de faire baisser la quantité de glucose formé à partir du glycogène
stocké dans le foie car il fait baisser la quantité d’insuline fabriquée par le corps. C’est une
sorte de double effet anti-glucose : d’un côté Glucophage stimule l'activité de l’insuline
présente dans le corps, augmentant l’utilisation et la destruction du glucose par les muscles,
de l’autre il diminue la quantité d’insuline fabriquée, empêchant une importante partie du
glycogène stocké dans le foie de se transformer en glucose. Le résultat est un faible taux de
glucose sanguin qui favorise l’utilisation des graisses comme carburant de remplacement et
donc la striation musculaire. De tels effets hypoglycémiants sont analogues à ceux de la
Phenformine. Cependant, si les deux substances ont qualitativement les mêmes effets, il

134
ÉNORME ET SEC

n’en est pas de même de l’aspect quantitatif. Glucophage est en effet réputé pour être
environ 5 à 10 fois moins puissant que la Phenformine.

Si Glucophage est un produit moins puissant que la phenformine, il est également


proportionnellement moins dur et moins dangereux. Cependant il ne faut pas oublier que
tous les produits hypoglycémiants comme l’insuline, la Phenformine ou Glucophage sont
de toute façon très dangereux dans la mesure ou une crise d’hypoglycémie peut être
mortelle. Il convient donc d’être extrêmement prudent au cours de l’utilisation de ces
produits. Nous n’allons pas répéter dans cette rubrique les dangers et consignes de sécurité
qui sont identiques pour toutes les substances hypoglycémiantes. Vous trouverez toutes les
informations concernant les dangers de l’hypoglycémie à l’intérieur des pages consacrées à
l’insuline et à la phenformine. Les règles de comportement concernant l’insuline, le numéro
1 des hypoglycémiants, sont applicables à tous les produits hypoglycémiants en général.

Nous rappellerons tout de même que la question de la dose est particulièrement


fondamentale et vitale avec les hypoglycémiants et que les culturistes avisés accordent un
soin tout particulier à déterminer soigneusement et progressivement la dose qui leur
convient, sachant qu’une seule erreur de dose peut être fatale.

Glucophage provoque également les effets secondaires suivants, qui sont identiques à ceux
provoqués par la phenformine : sensation d’un goût de métal dans la bouche, nausées et
vomissements. Les culturistes prennent habituellement Glucophage à raison de 1000 à
1500 mg par jour, soit 2 à 3 comprimés, pris un par un pendant les repas afin d’éviter les
risques de maux d’estomac habituels avec les comprimés. La phenformine et la metformine
sont souvent utilisées en stack avec de la créatine car elles augmentent la pénétration de la
créatine à l’intérieur des fibres musculaires.

LASIX — Furosemide

Lasix n’est pas une préparation à base d’hormones, mais un diurétique. Il appartient à la
catégorie des salurétiques. C’est plus précisément un diurétique de l’anse. Son action se
caractérise par une élimination nettement accrue de sodium, de chlorure, de potassium, de
calcium et d’eau. Les diurétiques de l’anse possèdent une propriété très importante qu’il
convient de prendre en considération : ils font obstacle, en effet, à la réabsorption des ions
de potassium, de sodium, et de chlorure. Ceci entraîne des troubles considérables de
l’équilibre électrolytique. En raison de son action diurétique intensive, Lasix est utilisé dans
le traitement des œdèmes et de l’hypertension. Les culturistes utilisent Lasix peu avant une
compétition, afin d’éliminer certaines rétentions d’eau sous-cutanées, et de pouvoir
produire des muscles fermes, secs, à la sculpture parfaite, le jour du concours. Les

135
ÉNORME ET SEC

comprimés agissent au bout d’une heure et sont efficace pendant 3 ou 4 heures. Selon la
quantité d’eau qui se trouve encore dans l’organisme de l’athlète, celui-ci aura plus ou
moins souvent besoin d’aller aux toilettes. On peut alors observer une perte de poids
considérable, en très peu de temps. C’est la raison pour laquelle les athlètes utilisent
souvent Lasix dans le but d’atteindre un certain poids, et d’être ainsi classé dans une
catégorie de poids inférieure. Ils préfèrent en général la version orale. Les culturistes qui le
matin de la compétition, paniquent, en raison de la persistance d’une rétention d’eau plus
ou moins importante, utilisent parfois la version injectable, ou intraveineuse, car le produit
agit immédiatement. Toutefois l’effet contraire peut se produire : en effet, lorsque l’athlète
perd trop d’eau de minéraux en peu de temps, ses muscles deviennent petits et plats, il perd
en vascularisation et n’arrive pas à gonfler ses muscles pendant l’échauffement. On peut
donc voir, tel ou tel professionnel ou amateur de haut niveau, recourir à une solution
glucosée injectable, juste avant le début de la compétition, ce qui est un moyen de dernière
minute permettant d’augmenter le volume sanguin. Pour compenser la perte de potassium,
les athlètes prennent des comprimés de chlorure de potassium. Ceci n’est toutefois pas sans
danger, puisqu’une overdose de potassium peut provoquer un arrêt cardiaque. Lasix est
généralement utilisé deux jours avant le début de la compétition.

Le dosage, la durée d’utilisation et la fréquence d’administration des doses, dépendent en


général de l’effet diurétique provoqué chez l’athlète et de sa forme physique. Les culturistes
prennent en règle générale un comprimé ou un demi-comprimé et attendent que le produit
fasse effet. Certains renouvellent cette opération une ou deux fois, à quelques heures
d’intervalle. Lasix est le diurétique le plus puissant, et le produit le plus dangereux de toute
la panoplie des médicaments auxquels les culturistes ont accès. Parmi les effets indésirables
constatés, on peut citer des troubles circulatoires, vertiges, déshydratation, crampes,
vomissements, collapsus circulatoire, diarrhée et signes de faiblesse. Dans certains cas
extrêmes, on assiste à des arrêts cardiaques.

L’extrême prudence est donc de rigueur lorsque des athlètes dont la devise est « ça passe ou
ça casse » et dont l’organisme est déjà suffisamment déshydraté et drainé, prennent ou
continuent de prendre des diurétiques de l’anse, alors que leur apport en liquide est parfois
totalement insuffisant.

ALDACTONE — Spironolactone

Aldactone fait partie des diurétiques épargneurs de potassium. C’est un antagoniste de


l’aldostérone. Il agit sur l’aldostérone, hormone sécrétée par l’organisme, qui accélère
l’élimination du potassium et réduit la perte d’eau et de sodium. De façon plus
schématique, Aldactone a une action régulatrice sur l’équilibre hydrique du corps. Plus le

136
ÉNORME ET SEC

taux d’aldostérone est élevé, plus l’organisme emmagasine l’eau. L’usage d’Aldactone
entraîne une nette diminution du taux d’aldostérone; ainsi l’élimination du sodium et de
l’eau augmente, mais en même temps le potassium est réabsorbé. Le fait qu’Aldactone,
contrairement aux thiazides et aux furosémides (Lasix), n’entraîne pas de perte de
potassium explique qu’il soit qualifié de diurétique épargneur de potassium. Lors de la prise
d’Aldactone, les athlètes devront absolument veiller à ne pas prendre de dose additionnelle
de potassium sous forme médicamenteuse. Cela peut en effet entraîner une dangereuse
augmentation du taux de potassium dans le sang, pouvant même aller jusqu’à causer la
mort. Les diurétiques épargneur de potassium ont une action de diurèse relativement faible;
Aldactone peut donc être considéré comme un diurétique léger. Il est intéressant de noter
qu’Aldactone a également une activité anti-androgénique; il fait, en effet, baisser le taux
d’androgènes. Les athlètes de sexe féminin tirent profit de cette propriété afin de minimiser
les éventuels phénomènes de virilisation liés à un traitement à base de stéroïdes et, dans la
mesure du possible, afin de les faire disparaître après ce traitement. Pour ce faire, Aldactone
est généralement utilisé pendant 10 à 14 jours, à raison de 50 mg par jour. Les hommes,
eux, peuvent avoir quelques problèmes étant donné que le rapport androgènes—
œstrogènes se modifie au profit des œstrogènes. C’est ainsi qu’on observe souvent certains
effets indésirables chez les athlètes masculins se traduisant par des douleurs au niveau des
mamelons pouvant aller jusqu’à un gonflement de la poitrine (gynécomastie).

Les culturistes utilisent Aldactone presque exclusivement la dernière semaine avant la


compétition. Le produit ne provoquant aucun effet diurétique spectaculaire immédiat, les
athlètes en prennent en général durant 5 à 6 jours, à raison de 2 comprimés de 50 mg par
jour. Aldactone n’est pas une solution d’urgence à utiliser comme diurétique de dernière
minute. C’est un produit qui est utilisé aussi bien par les athlètes hommes que femmes. Les
effets secondaires sont relativement limités par rapport à ceux qu’engendrent les thiazides
et les furosémides. Les principaux problèmes apparaissant chez l’homme sont la
gynécomastie et, parfois les problèmes d’impuissance. D’autres effets secondaires,
hypotension, crampes, vertiges, troubles gastro-intestinaux, vomissements, pouls irrégulier,
et fatigue peuvent également faire leur apparition. Il est important de veiller à ce que le taux
de potassium dans le sang n’augmente pas de façon trop importante. Aldactone est délivré
uniquement sur ordonnance.

LASILACTON — Spironolactone, Furosemide

Ce médicament est un diurétique associant deux principes actifs: un diurétique épargneur


de potassium relativement doux, le Spironolacton (cf. Aldactone), et un diurétique de l’anse
très puissant, le Furosémide (cf. Lasilix). En bodybuilding, il est employé aussi bien par les

137
ÉNORME ET SEC

hommes que par les femmes, et ce juste avant une compétition, afin d’éliminer l’excédent
d’eau présent dans l’organisme. Lorsque tout se passe bien, l’athlète obtient une
musculature ferme, sèche et bien définie. L’effet diurétique des comprimés se produit dans
l’heure qui suit la prise du médicament et se prolonge plus de 3 ou 4 heures. L’importance
de la diurèse dépend de la condition physique de l’athlète. Un athlète possédant une
musculature déjà ferme et presque sèche n’éliminera que peu de liquide et ressentira avant
tout certains effets secondaires tels que les crampes musculaires, alors qu’un athlète ayant
encore des « réserves en eau » devra se rendre aux toilettes assez régulièrement.
Parallèlement à la perte souvent très importante d’eau, l’athlète éliminera une grande
quantité de sodium, de calcium et de potassium, ce qui perturbe considérablement
l’équilibre électrolytique. La perte en calcium peut toutefois être compensée grâce à l’action
réabsorbant de potassium que développe le Spironolactone. La prise additionnelle de
potassium s’avère donc inutile. L’association de ces deux principes actifs produit un effet
de synergie, de telle sorte que le dosage des deux produits à prendre est plus faible que si
les deux substances était prise individuellement. Un dosage réduit peut non seulement
amoindrir les effets secondaires, mais permet d’obtenir des résultats similaires. Les
comprimés contenant 50 mg de spironolactone et 20 mg de furosémide représentent donc
pour beaucoup d’athlètes une bonne alternative aux puissants comprimés contenant 40 mg
de furosémide (Lasilix). Les athlètes utilisent généralement ce produit le jour et la veille
d’une compétition. La plupart du temps, ces mêmes athlètes prennent un comprimé dosé à
50 mg/ 20 mg, puis attendent que le produit fasse son effet. Suivant la quantité d’eau
superflue contenue dans les tissus, le culturiste répètera cette opération deux ou trois fois à
quelques heures d’intervalle.

Les effets indésirables de Lasilacton dépendent beaucoup des dosages utilisés, de la


longueur du traitement et de la constitution physique de l’athlète (diurèse déjà présente, par
exemple), Ils peuvent se traduire par des crampes, des sensations de faiblesses, des vertiges,
des problèmes de rythme cardiaque, des malaises, des vomissements, des diarrhées, une
diminution de la fluidité du sang, une baisse de tension, un engourdissement général voire
un collapsus circulatoire et, dans certains cas extrêmes, par la mort. L’action anti-
androgénique du Spironolactone peut engendrer, chez certains athlètes masculins, une
gynécomastie ou l’impuissance. L’utilisation de diurétiques contenant du furosémide peut
entraîner les effets les plus variés, allant d’un extrême à l’autre, ainsi ils peuvent procurer
une excellente forme physique obtenue grâce à une parfaite diurèse mais également
conduire à une hospitalisation dans un service de soins intensifs. L’athlète qui réussit à
éliminer une importante quantité d’eau sans que ses muscles ne perdent de volume, sans
que l’irrigation sanguine ne se fasse moins bien et sans qu’il ne doive abandonner la
compétition à cause de crampes trop douloureuses, a de sérieuses chances de remporter la
coupe finale.

138
ÉNORME ET SEC

ALDACTAZINE — Spironothiazide

Le Spironothiazide est un diurétique. Il se compose d’un diurétique épargneur de


potassium, le spironolactone (cf. Aldactone) et d’un thiazide. Les thiazides ont des
caractéristiques similaires à celles des diurétiques de l’anse. La différence principale entre
ces produits réside dans le fait que les thiazides provoquent une baisse de la production du
calcium et qu'ils n’ont pas une action diurétique aussi forte et aussi radicale que les
diurétiques de l’anse. Le Spironothiazide associe un antagoniste de l’aldostérone (cf.
Aldactone) au thiazide qui est un diurétique plus puissant, ce qui permet à de nombreux
culturistes de haut niveau d’éliminer aisément leur excédent en eau. Ces deux produits
associés présentent d’une part l’avantage de compenser la réabsorption du potassium due
au Spironolactone par le thiazide. Ainsi, les effets indésirables s’exerçant sur le taux de
potassium disparaissent. D’autre part, des doses de produits moins importantes peuvent,
elles aussi, avoir une action généralement positive. Beaucoup les préfèrent donc aux
furosémides (Lasilix), plus forts et plus dangereux. D’ordinaire, les athlètes emploient le
Spironothiazide au cours des trois derniers jours précédant une compétition. Ils prennent
alors des doses quotidiennes allant de 2 à 3 comprimés de 50 mg, réparties en 2 à 3 prises
individuelles. Les effets secondaires se traduisent en général par une modification de
l’équilibre hydro-électrolytique et se manifestent par des crampes, un rythme cardiaque
irrégulier (notamment si l’athlète présente un taux élevé de potassium) ou des vertiges. En
outre, les propriétés anti-androgéniques du Spironolactone peuvent engendrer, chez les
athlètes masculins, l’apparition de gynécomastie ou d’impuissance (cf Aldactone). Par
précaution, il est conseillé d’éviter la prise additionnelle de produits contenant du
potassium et de limiter à un minimum la durée du traitement.

MICARDIS — Telmisartan

Le Telmisartan est un médicament de prescription orale utilisé essentiellement pour le


traitement de l’hypertension, incluant l’hypertension légère où la pression sanguine est
seulement modérée ou limite. Si on opte pour l’automédication d’une hypertension légère
ou une pression sanguine à la limite supérieure de la normalité, le telmisartan est un
excellent choix, si ce n’est le meilleur. Comme une pression sanguine élevée est souvent un
effet secondaire non désiré des cycles de stéroïdes anabolisants, et peut même limiter
l’utilisation des androgènes, cette utilisation du telmisartan est déjà suffisante pour que ce
médicament soit reconnu comme important par beaucoup de gens. Cependant, le
telmisartan est doté d’un tout autre type d’utilisation, en raison d’un certain nombre de
propriétés intéressantes importantes dans certaines situations. Les avantages peuvent

139
ÉNORME ET SEC

inclure une amélioration dans l’élimination de graisse, l’endurance, la sensibilité à l’insuline,


la réduction du risque d’athérosclérose, d’accident vasculaire et d’attaque cardiaque, avec la
possibilité d’améliorer la santé cérébrale. Dans certains cas, l’humeur et l’énergie peuvent
aussi être améliorées.

QUAND UTILISER LE TELMISARTAN

Si la pression sanguine a besoin d’être modérée, j’envisagerais certainement l’utilisation du


telmisartan. En l’absence d’un tel besoin, les facteurs qui pourraient en suggérer la prise
incluent l’intérêt dans la réduction de la graisse viscérale, de l’amélioration de la faible
sensibilité à l’insuline, de la réduction du risque athérosclérotique, ou selon les préférences
personnelles, de la possibilité d’améliorer les fonctions et la santé cérébrales. Les raisons qui
motivent la non-utilisation du telmisartan pourraient inclure le fait qu’on ne veuille pas
accepter les risques d’effets secondaires, ou qu’on ne veuille pas déplacer l’équilibre de la
perte de graisse vers la perte de graisse viscérale contre la graisse sous-cutanée. En général,
si la tenue d’un régime et d’un entrainement ne permet d’atteindre que le même
pourcentage de gras corporel malgré les effets positifs du telmisartan, l’apparence pourrait
être plus lisse en raison de la quantité identique de gras corporel présent mais avec moins
de graisse stockée de façon malsaine au niveau des viscères. D’un autre côté, si on tire parti
de la perte de graisse viscérale avec du telmisartan pour arriver à un pourcentage moindre
de graisse corporelle, on ne gagnera pas l’aspect lisse du corps. Cependant, si on a pour
objectif d’être dans des conditions de compétition, il y a une certaine quantité de gras que le
corps doit retenir : théoriquement, dans ce cas, réduire la graisse viscérale pourrait forcer la
rétention d’une plus grande quantité de graisse sous-cutanée. Ainsi, je ne conseillerais pas
l’utilisation du telmisartan durant les dernières semaines précédant une compétition en
culturisme.

COMMENT ADMINISTRER LE TELMISARTAN

Pour réduire le risque d’athérosclérose, de maladie cardio-vasculaire ou d’accident


vasculaire cérébral, lorsque le risque est seulement modéré en première ligne, je suggère une
dose orale allant de 20 à 40 mg une fois en une prise journalière. Le dosage serait identique
lorsqu’on veut ralentir la perte de la fonction cérébrale due à l’âge ou potentiellement
améliorer la fonction cérébrale.

Pour ce qu’il en est de l’éventuelle amélioration de la perte de graisse, en particulier du gras


viscéral, ou l’amélioration de l’endurance, je suggère une dose de 80 à 160 mg/jour.
Cependant, la dose de départ devrait être généralement de 40 mg/jour jusqu’à ce que la
tolérance ait été évaluée. Bien que ce ne soit pas requis, et généralement, les utilisateurs de
telmisartan ne le font pas, je suggère qu’en complément de ce médicament, on prenne en
même temps de l’oleuropéine à 200-400 mg/jour et de la Vitamine D à 5000 IU/jour. Ceci
permet de réduire et peut-être d’éliminer deux activités du telmisartan que je considère

140
ÉNORME ET SEC

indésirables pour l’amélioration du physique et de la performance, et pourtant ils


contribuent à l’aider dans ses effets médicaux.

Le telmisartan ne devrait jamais être utilisé en association avec un diurétique, et il faut


vraiment éviter la déshydratation sévère lorsqu’on prend ce médicament. La pression
sanguine devrait être surveillée lors de l’utilisation du telmisartan. Typiquement, la prise
entraine une diminution modérée de la pression sanguine seulement à des niveaux normaux
ou aux limites, et ceux qui n’ont pas une pression sanguine élevée ne retrouvent pas une
grande diminution avec la prise du telmisartan. Pourtant, il peut y avoir des exceptions, ce
qui devrait toujours être observé. Enfin, j’opterais pour la prise cyclique de telmisartan
plutôt que l’utilisation en continu. Il n’existe pas de preuve de l’efficacité d’une méthode de
cyclage précis, mais par exemple, je suggèrerais un nombre identique de semaine « avec » et
de semaines « sans » par an. Ce serait le minimum. Il ne s’agit pas de problème de preuve,
mais simplement parce que je m’attends à ce que les avantages soient complets ou presque
avec ce schéma d’utilisation, et quand un quelconque changement de l’expression des gènes
ou de blocage du récepteur pourrait donner l’effet inverse chez un individu au lieu d’être
bénéfique, cela ne se produira que la moitié du temps.

EFFETS PHARMACOLOGIQUES DU TELMISARTAN

En bref, le telmisartan fait partie de la classe pharmacologique des ARA (antagonistes des
récepteurs de l’angiotensine) mais il a plusieurs effets sur l’expression des gènes, ce qui est
généralement favorable sur le métabolisme, l’endurance et la composition corporelle. Les
résultats peuvent inclure l’augmentation du PPAR-delta, du GLUT4, de l’UCP1, du SIRT1,
de l’AMPK, de l’HDL, de la phospho-AMPK-α, de l’hormone lipase, de l’adiponectine, de
la leptine, du CRP, de l’IL-1β, et de l’oxydation des acides gras dans le muscle ; une chute
de l’aldostérone, des TNFα, du LDL, des triglycérides sériques, une inflammation des tissus
adipeux, et de la glycémie à jeun ; et l’inhibition de la genèse d’adipocytes. Tous ces
processus peuvent être utiles pour la perte de gras ou pour améliorer la santé. L’activation
du PPAR-delta peut aussi entrainer l’augmentation de l’endurance musculaire par
l’intermédiaire de la capacité oxydative des fibres de Type II. Le telmisartan est aussi un
agoniste partiel du PPAR-gamma, (utile pour ceux qui présentent un diabète), je ne le
choisirais pas comme un médicament améliorant le physique parce que l’activation du
PPAR-gamme agira dans le sens de l’accroissement de la rétention de graisse. Le
telmisartan a tellement de propriétés agissant contre la rétention de graisse que par-dessus
tout, il est peu probable de gagner en gras corporel par le mécanisme du PPAR-gamma,
mais je préfère quand même réduire cette activation. La supplémentation en oleuropéine
peut aussi agir dans le même sens que le blocage de cette activation, ce qui en fait un
complément suggéré en association au telmisartan. L’autre activité indésirable est le blocage
partiel du récepteur de la 1,25-dihydroxyvitamin-D. J’y remédierais avec une
supplémentation en Vitamine D.

141
ÉNORME ET SEC

COMMUTATION DE TYPE DE FIBRE MUSCULAIRE

Le telmisartan a un effet biochimique sur les cellules musculaires très similaire à l’effet des
exercices physiques. Une des conséquences de cette propriété est d’augmenter la capacité
oxydative des fibres musculaires de Type II, ce qui peut être appelé « commutation » d’un
Type IIb au Type IIa. Il est possible qu’une telle commutation puisse être un vrai souci
pour les haltérophiles, les lifteurs olympiques, les lanceurs de poids ou les autres athlètes
extrêmement explosifs. D’autre part, la résistance ordinaire induit aussi le même effet, et de
tels effets sont probablement réversibles dans tous les cas. La commutation des fibres de
Type II et I, ce qui serait encore plus inquiétant, ne survient pas avec le telmisartan, du
moins à ma connaissance. Une telle commutation n’apparait chez les humains qu’en
changeant le nerf auquel la fibre musculaire est connectée. En général, il n’y a pas à
s’inquiéter de ce que l’utilisation du telmisartan puisse entrainer la transformation d’un
physique de type culturiste vers un type athlète. Mais l’augmentation de la capacité à
effectuer plus d’exercices en rep est courante.

TELMISARTAN ET HYPERTROPHIE DU VENTRICULE GAUCHE

Jusque-là, il n’existe aucune preuve humaine sur le fait que l’utilisation du telmisartan
pourrait inverser totalement ou partiellement une hypertrophie ventriculaire gauche (HVG)
induite par les stéroïdes anabolisants, mais dans les schémas animaux, le telmisartan peut
agir en inversant l’HVG. On saura avec le temps si l’inversion totale ou partielle de l’HVG
induite par les stéroïdes anabolisants pourrait être un autre avantage de l’utilisation du
telmisartan.

EFFETS SECONDAIRES POSSIBLE DU TELMISARTAN

Lorsque le telmisartan est généralement bien toléré, les effets secondaires potentiels
incluent des céphalées, des vertiges, une diarrhée, une asthénie, et des plaintes similaires
bien qu’elles soient peu courantes. Des effets secondaires graves de rhabdomyolyse et
d’angioedème sont connus mais surviennent rarement. Une réponse allergique est possible.
En cas d’effets secondaires graves, il vaut mieux discontinuer l’utilisation du telmisartan.

CONCLUSION

Le telmisartan peut être utile pour tempérer la pression artérielle de ceux qui ont une
tension artérielle élevée, à la fois en utilisant ou pas les stéroïdes anabolisants, et aussi
améliorer l’endurance, aider à la perte de graisse, et potentiellement peut améliorer la santé
sur le long terme.

142
ÉNORME ET SEC

LIV.52 — Liver Support

En 1954, l’hépatite virale se propageait à un rythme évalué comme épidémique dans la ville
de Delhi et dans d’autres citées de l’Inde. Le Liv.52, un remède ayurvédique à base de
plantes, a été spécialement formulé pour traiter cette maladie. Pendant les 25 années qui
ont suivi, les effets bénéfiques du Liv.52 ont été observés dans différents troubles
hépatiques. Des études expérimentales ont montré qu’il prévient les lésions hépatiques
provoquées par des substances toxiques comme le tétrachloride de carbone. Des études
cliniques ont mis en évidence qu’il stimule l’appétit et augmente les concentrations
d’albumine sérique. Ces effets sont particulièrement importants chez les sujets buvant une
grande quantité d’alcool de façon chronique.

LEGALON — Silymarine

Organe vital de l’organisme humain, le foie remplit plusieurs fonctions essentielles et joue
un rôle prépondérant entre autres sur le métabolisme, en assimilant et traitant les glucides,
les albumines et les lipides, sur la digestion (sécrétions bilieuses) et sur la désintoxication
des ballasts malsains. La silymarine, agent végétal extrait du Chardon-Marie (Silybum
marianum) entrant dans la composition de Legalon, protège le foie contre toutes influences
néfastes et favorise la reconstitution de cellules saines sur un foie. Sauf indications
particulières, commencez le traitement avec une dose quotidienne de 420 mg de silymarine,
même dans les cas graves, soit: 3 fois par jour 1 gélule de Legalon 140 ou 3 fois par jour 2
gélules de Legalon 70. La prise de Legalon peut provoquer les effets secondaires suivants:
Dans des cas isolés, une légère action laxative a été observée.

CYNOMEL — Liothyronine

Cynomel est une hormone thyroïdienne de synthèse qui existe uniquement en comprimés.
C’est l’une des hormones thyroïdiennes les plus puissantes et ses propriétés sont fortement
anabolisantes.

Il existe 2 types d’hormones thyroïdiennes de synthèse. On distingue les hormones


thyroïdiennes de type L-T4 et celles de type L-T3, comme Cynomel. C’est Cynomel qui est
de loin la plus puissante des deux. Les personnes qui l’on essayé rapportent que les résultats
obtenus avec Cynomel seraient 4 à 5 fois supérieurs à ceux de type L-T4. Le mode d’action

143
ÉNORME ET SEC

de Cynomel est le suivant : il augmente la synthèse des protéines et donc produit un gain de
masse musculaire. De plus Cynomel est un excellent brûleur de graisses : accélère
l’utilisation des hydrates de carbone et la combustion des graisses en fabriquant plus
d’ARN (acide ribonucléique) par élévation du métabolisme basal. Cette propriété permet au
culturiste d’utiliser Cynomel pendant les périodes de préparations de compétition afin
d’obtenir une musculature plus striée. En outre Cynomel est si efficace pour brûler les
graisses que beaucoup de culturistes se permettent quelques écarts diététiques durant cette
période, sachant que Cynomel détruira l’excédent de calories absorbées. Enfin il faut
préciser que Cynomel est utilisé de préférence en combinaison avec d’autres anabolisants. Il
est en effet surtout efficace pour démultiplier l’action des stéroïdes, mais il ne provoque pas
de réelle prise de masse si on l’utilise seul. Comme Cynomel augmente la masse de
l’utilisateur uniquement par synthèse protéique, son utilisation doit toujours s’accompagner
d’un régime particulièrement hyper-protéiné (encore plus qu’avec les autres produits) afin
d’obtenir de meilleurs gains en masse musculaire. Il est rare qu’une substance provoque
autant d’effets recherchés simultanément, c’est pourquoi Cynomel est une hormone très
appréciée dans le milieu du bodybuilding.

Hélas, un produit qui provoque de forts effets anabolisants provoque aussi généralement
d’importants effets secondaires, et c’est le cas de Cynomel. Comme c’est une hormone
thyroïdienne, Cynomel peut provoquer une mise au repos de l’activité thyroïdienne, de la
même manière qu’un cycle de testostérone inhibe la production de testostérone endogène.
Ce phénomène peut causer un dysfonctionnement irréversible de la thyroïde qui contraint
le sujet à suivre un traitement à vie. Dès qu’un culturiste constate que Cynomel est efficace,
c’est à dire que ses effets recherchés se manifestent, il sait qu’il y a déjà un risque pour
qu’un dysfonctionnement thyroïdien se soit mis en place. Il est donc très important de faire
surveiller le fonctionnement de la thyroïde de façon continue tout au long d’un cycle de
Cynomel. Si le risque de séquelles thyroïdienne est présent en permanence avec ce produit,
il va sans dire que ce risque augmente considérablement en cas d’utilisation excessive : les
effets de Cynomel sont tellement grisants que bon nombre de culturistes sont tentés de
l’utiliser de façon prolongée ou à des doses très élevées.

C’est une attitude très dangereuse et irresponsable.

Un cycle de Cynomel provoque également divers symptômes et effets secondaires :


tremblements des mains, palpitations du cœur, diarrhées, perte de poids, nausée,
transpirations abondantes et maux de tête. La plupart du temps, le culturistes parviennent à
atténuer voire éliminer ces effets en diminuant un peu la dose.

Enfin il faut savoir que Cynomel a tendance à inhiber les effets de certaines autres
hormones qui sont utilisées en même temps que lui. Quand un culturiste prend du
Cynomel en même temps que de l’insuline, les effets de l’insuline s’en trouvent
généralement diminués.

144
ÉNORME ET SEC

Les culturistes utilisent le plus souvent Cynomel avant une compétition en stack avec
Clenbuterol, qui est lui aussi un redoutable « mangeur de graisses ». Ce stack donne
d’excellents résultats en ce qui concerne la combustion des graisses et la striation
musculaire.

Étant donné les effets dont nous avons parlé précédemment, les culturistes doivent rester
prudents et commencer à une faible dose, puis augmenter lentement. Les utilisateurs avisés
commencent généralement à 25 mcg par jour, puis augmentent tous les 5 ou 6 jours de 25
mcg, pour aller au grand maximum jusqu'à 100 mcg par jour, pris en 4 fois tout au long de
la journée. Il faut en suite prendre soin de diminuer la dose progressivement sur la fin du
cycle afin d’éviter une interruption brutale. La durée d’un cycle de Cynomel ne doit pas
excéder 5 semaines. Avant de commencer un nouveau cycle de Cynomel, il doit s’écouler
au moins 8 semaines de façon à permettre à la thyroïde de retrouver un fonctionnement
normal.

NEOTON 500 — Phosphocreatine

Phosphocreatine, also known as creatine phosphate, is a phosphorylated creatine molecule


that serves as a rapidly mobilizable reserve of high-energy phosphates in skeletal muscle
and the brain.

Phosphocreatine can anaerobically donate a phosphate group to ADP to form ATP during
the first 2 to 7 seconds following an intense muscular or neuronal effort. Conversely,
excess ATP can be used during a period of low effort to convert creatine to
phosphocreatine. The reversible phosphorylation of creatine (i.e., both the forward and
backward reaction) is catalyzed by several creatine kinases. The presence of creatine kinase
(CK-MB, MB for muscle/brain) in blood plasma is indicative of tissue damage and is used
in the diagnosis of myocardial infarction. The cell's ability to generate phosphocreatine
from excess ATP during rest, as well as its use of phosphocreatine for quick regeneration
of ATP during intense activity, provides a spatial and temporal buffer of ATP
concentration. In other words, phosphocreatine acts as high-energy reserve in a coupled
reaction; the energy given off from donating the phosphate group is used to regenerate the
other compound - in this case, ATP. Phosphocreatine plays a particularly important role in
tissues that have high, fluctuating energy demands such as muscle and brain.

145
ÉNORME ET SEC

SYNTHROID — Levothyroxine

Synthroid, brand name for levothyroxine sodium, is a synthetically manufactured form of


the natural thyroid hormone tetraiodothyronine (T-4). Thyroid hormones are primarily
responsible for regulating the body’s metabolic rate, and play a vital role in the body’s
utilization of protein, fat, and carbohydrates. Levothyroxine sodium is used medically to
treat cases of hypothyroidism, which is characterized by insufficient natural production of
thyroid hormones.This may manifest itself with a number of symptoms including loss of
energy, lethargy, weight gain, hair loss, and changes in skin texture. Levothyroxine sodium
is considered a slow-acting medication, and may take up to 4 to 6 weeks before full
therapeutic levels are reached in the blood. It is also the most commonly prescribed thyroid
medication in the world, and is considered to be the standard form of treatment for most
cases of hypothyroidism.

The action of Synthroid (levothyroxine sodium) is very similar to that of the popular
thyroid preparation Cytomel (liothyronine sodium). Cytomel is slightly different in
structure, however, being a synthetic form of the thyroid hormone triiodothyronine (T-3).
A healthy individual with have sufficient levels of both T-3 and T-4 thyroid hormones
present in their body. T-3 is considered the primary active form of thyroid hormone, while
T-4 serves mainly as a reserve for T-3, exerting most of its metabolic activity via
conversion to T-3 in peripheral tissues. T-3 is regarded as having an effect that is roughly
four times stronger than that of T-4 on a milligram-for-milligram basis. Likewise, Cytomel
is considered to be a more potent form of thyroid medication, both with regard to activity
and side effect potential.

Synthroid is valued by many drug-using athletes and bodybuilders for its ability to stimulate
the metabolic rate and support the breakdown of body fat stores. It is usually taken during
a period of calorie restriction (“cutting”), when the individual is focused on fat loss or
increasing muscle definition. It is often thought that the use of thyroid drugs can support
fat loss at a higher level of caloric intake than would otherwise be possible without the
drugs, adding to their perceived value among the communities. Anabolic steroids are
generally used in conjunction with these hormones, and many believe that the metabolism
boosting effect of these drugs may produce faster gains in muscle mass. The drugs,
however, have yet to be widely proven or accepted for this purpose.

When used to treat mild to moderate hypothyroidism, the average replacement dose of
levothyroxine sodium is approximately 1.7 mcg/kg/day. This equates to 100-125 mcg/day
per day for a 154 lbs adult. The full therapeutic dose may be given from the onset of
therapy in otherwise healthy adult patients. Note that due to the long half-life of

146
ÉNORME ET SEC

levothyroxine, the peak therapeutic effect at a given dose may not be achieved for 4 to 6
weeks.

When used (off-label) to accelerate fat loss by bodybuilders and athletes, the typical
protocol involves slow buildup of the dosage so that the body has ample time to adjust to
the changing thyroid hormone levels. An individual will generally start with a low dosage of
25-50 mcg, and will slowly increase the amount 25-50 mcg each day or two. The final
dosage will usually be in the range of 100-150 mcg, and will rarely exceed 250 mcg. It is
important to remember that thyroid drugs are strong medications with significant side
effect potential. Cautious individuals will be sure not to use excessive amounts of
levothyroxine sodium, nor continue treatment for longer than eight weeks. It is also
generally advised to also reduce the Synthroid dosage gradually at the conclusion of each
cycle. This is usually accomplished by dropping the dosage by 25 mcg every second or third
day. The focus here, again, is to help avoid any sudden change in hormone levels that
might otherwise trigger side effects. Note that due to the slow acting nature of
levothyroxine sodium, it may take several weeks or longer for the active drug to be fully
eliminated from the body.

TRIACANA — Tiratricol

Le Triacana appartient au groupe des hormones thyroïdiennes. Son principe actif, le


Tiratricol, est un dérivé de l’hormone thyroïdienne liothyronine (L-T3). Les bodybuilders
connaissent l’influence du Triacana sur les graisses et l’utilisent fréquemment au cours des
semaines de préparation à un championnat. L’utilisation du produit entraîne une
accélération du métabolisme de base, une augmentation de la température du corps, ainsi
qu'une plus grande excitabilité. Chez les culturistes, ces facteurs favorisent grandement
l’élimination des graisses, et lui permettent tout en gardant un apport de calories élevé, de
ne conserver pratiquement pas d’amas graisseux mais par contre d’acquérir une
musculature ferme. Les culturistes considèrent le Triacana comme l’hormone thyroïdienne
la plus efficace dans la combustion des graisses. Cette action peut encore être renforcée
lorsque l’on utilise parallèlement le Clenbutérol ou l’Ephédrine.

On commence généralement le traitement par un dosage faible que l’on augmente


lentement et progressivement dans l’espace de quelques jours et que l’on diminue ensuite
de nouveau progressivement. C’est ce qui permet de limiter les effets secondaires tels que
les maux de tête, les tremblements, les troubles du rythme cardiaque, l’agitation, la
nervosité et la sudation excessive, et de garantir malgré tout une élimination progressive des
graisses. On commence en général le traitement par la prise d'un comprimé de 1 mg par
jour; on augmente cette dose en prenant un comprimé de plus tous les 2 ou 3 jours, jusqu’à

147
ÉNORME ET SEC

ce qu’on arrive à une dose quotidienne de 3 à 4 comprimés. Les culturistes répartissent


généralement le nombre des comprimés en trois prises individuelles par jour. Le Triacana
n’est guère employé plus de 4 à 6 semaines. Au delà de cette limite, l’athlète risque de
souffrir d’une hypo-fonction permanente de la glande thyroïde, ce qui l’obligerait à prendre
des médicaments à base d’hormones thyroïdiennes jusqu’à la fin de ses jours. Les effets
secondaires évoqués plus haut, sont étroitement liés au dosage utilisé. Il est important
d’augmenter progressivement les doses, d’utiliser le produit sur une courte période, et de
diminuer les doses de façon progressive et régulière.

EPHEDRINE — Ephedrine Hydrochloride

D'abord, l'éphédrine a la propriété de brûler les graisses. D'une part, ceci se produit puisque
l'éphédrine produit de la chaleur dans le corps (thermogenèse). En résumé, l'éphédrine
augmente légèrement la température de corps de sorte que le corps brûle plus de calories
qu'habituellement. D'autre part, l'éphédrine stimule la glande thyroïde pour transformer le
LT-4 plus faible (levothyroxine) en LT-3 plus forte (liothyronine), de ce fait accélérant le
métabolisme. La combustion des graisses, avec la prise additionnelle de la caféine et
d'aspirine, peut pratiquement être doublée. La recherche scientifique a prouvé que la
combinaison 25 mg d'éphédrine, 200 mg de caféine, et 300 mg d’aspirine est idéale pour
produire un effet synergique. Ceux qui utilisent cette combinaison trois fois par jour,
approximativement 30 minutes avant un repas, brûleront de manière significative leur
graisse. Les bodybuilders de compétition tirent profit de ce mélange depuis longtemps. En
second lieu, l'éphédrine a des caractéristiques anti-cataboliques. Ainsi il est particulièrement
utile pour maintenir la masse musculaire tout en suivant un régime.

En conclusion, les athlètes emploient souvent l'éphédrine comme „booster à


l’entraînement“. Il agit légèrement sur le système nerveux central (CNS) un peu comme les
amphétamines, il améliore la concentration, la vigilance, et le rapport nerfs/muscles.
L'éphédrine est généralement prise une heure avant une séance d'entraînement (25 à 50
mg). L'athlète sent une poussée immédiate d'énergie qui pendant la séance d'entraînement
et se traduit par une augmentation de 5-10% de force. Egalement, dans ce cas, l'effet peut
être amélioré en prenant de la caféine et de l'aspirine. Il est important de noter que
l’éphédrine, administrée à cette fin, ne doit pas être pris plus de trois fois par semaine;
autrement, on assiste à un effet d’accoutumance et „l'effet booster“ diminue, et des dosages
beaucoup plus élevés deviennent nécessaires.

Les effets secondaires peuvent se manifester sous forme de battement plus rapide du cœur,
d'insomnie, de tremblements (léger tremblement des doigts), de maux de tête, de vertige,
d'hypertension, et de manque d'appétit. La dernière caractéristique, cependant, est très

148
ÉNORME ET SEC

appréciée par les athlètes au régime. L'éphédrine ne doit pas être prise en cas
d'hypertension, d’hyperfonction grave de la glande thyroïde, de battement irrégulier du
cœur, ni après un infarctus. En Europe l'éphédrine est une préparation qui n’est délivrée
que sur ordonnance médicale.

DNP — 2,4-Dinitrophenol

DNP est une molécule qui était à l’origine un composant essentiel du TNT. C’est une
substance très ancienne qui était réputée dans les années 30 pour sa capacité à détruire les
graisses. Les culturistes utilisent cette propriété pour donner à leur musculature un aspect
strié.

DNP est un produit brûleur de graisses extrêmement efficace, tout comme le Clenbuterol
et l’éphédrine, mais de façon beaucoup plus prononcée. Son mode d’action est le suivant :
DNP élève la température du corps humain en agissant sur la phosphorisation et
l’oxydation au niveau des mitochondries. Le résultat de cette action est que les acides gras
stockés sous forme d’ATP sont brûlés pour produire de la chaleur et donc l’élévation de
température. La particularité qui séduit en général les culturistes est que DNP provoque
une élévation du métabolisme comme aucun autre produit n’est capable de le faire. Même
avec une faible dose, c’est à dire 3 à 5mg par kilo de poids de corps et par jour, le taux
métabolique de l’utilisateur grimpe facilement jusqu'à 30%. En continuant à prendre du
DNP quotidiennement, il est possible d’atteindre un taux métabolique de 50% (tandis que
le Clenbuterol ne fourni qu’approximativement une augmentation de 3% de la cadence
métabolique). A un tel taux, cela veut dire qu’un culturiste est capable de brûler environ
500g de gras par jour, ce qui est considérablement élevé. A ce rythme, DNP épuise
rapidement les acides gras stockés en les transformant en ATP dans le corps, donnant un
physique très sec, particulièrement si l’utilisateur associe à DNP un régime à baisses calories
et une hyperactivité. Les réserves de graisses du corps étant alors épuisées, la température
corporelle est ensuite ramenée à la normale et DNP ne peut plus agir. Les culturistes qui
souhaitent poursuivre le cycle d’assèchement encore plus loin ou qui souhaitent conserver
une température élevée sont donc obliger d’utiliser un autre produit aux effets proches de
DNP, comme Cytomel.

Un produit doté d’une efficacité si grande ne peut être dénué de danger, et DNP est
justement un produit très dangereux, particulièrement en ce qui concerne les excès au
niveau des doses. Il est vital pour un culturiste qui utilise DNP d’avoir à l’esprit le fait
suivant : s’il utilise une dose 4 fois supérieure à la dose normale qui correspond à son poids
de corps, c’est la mort dans 50% des cas. Ce produit n’a en effet aucune limite, si bien que
plus on augmente la dose, plus la température du corps s’élève sans aucune retenue. La

149
ÉNORME ET SEC

température du corps peut ainsi s’élever jusqu'à plus de 40 degrés. Même sans atteindre ce
seuil, une élévation considérable de la température provoquée par DNP peut causer soit la
mort soit des dommages corporels irréversibles, notamment des lésions cérébrales. A cela
s’ajoute le risque de lésions irréversibles au niveau du foie et des reins en cas d’utilisation
prolongée, et ce même aux doses normales.

DNP est parfois utilisé par les culturistes en association avec de l’insuline, pour un effet
thermogénique encore plus fort. Ce stack permet en outre de combattre la rétention
graisseuse habituellement provoquée par l’insuline.

FONCTIONNEMENT

Examinons l’effet du 2,4-Dinitrophénol sur la chaîne respiratoire mitochondriale. Ce


découplant est dissous dans les lipides de la membrane interne de la mitochondrie qu’il
rend perméable aux protons. Cette fuite de protons à travers la membrane, entraîne la
diminution du gradient de protons transmembranaire. Par suite les oxydoréductases de la
chaîne respiratoire accélèrent leur pompage de protons et donc les oxydations couplées.
C’est pourquoi les découplant sont des activateurs de la respiration et des oxydations
cellulaires. Le pompage des protons lorsque le gradient est abaissé consomme moins
d’énergie ; il y a donc davantage d’énergie libérée dans le milieu sous forme de chaleur.
Quant à l’ATPase dont la réaction est réversible, ne disposant plus du gradient suffisant
pour fournir l’énergie dont elle a besoin pour la phosphorylation de l’ADP, elle catalysera la
réaction dans l’autre sens, hydrolysant l’ATP en ADP et en phosphate en utilisant le reste
de l’énergie pour pomper des protons de la matrice vers l’espace inter membranaire et
libérer de la chaleur dans le milieu. Lorsque le gradient devient plus faible encore, une des
sous-unités du complexe V inhibe cette activité d’hydrolyse de l’ATP restant.

DOSAGE ET DURÉE D’ADMINISTRATION DU DN

Ceux qui ont recommandé l’utilisation du DNP considèrent la prise de 200 mg/jour
comme un minimum utile, et 400 mg/jour comme la dose maximale raisonnable et
tolérable. Certains prennent toutefois 600 mg/jour. Un pourcentage très conséquent
d’individus, peut-être autant que 10% présentent une allergie au DNP. Quelqu’un qui
utilise le DNP pour la première fois ne devrait donc pas prendre plus de 200 mg/jour
pendant les 2 premiers jours pour qu’on puisse en évaluer la tolérance. L’administration ne
dure souvent que 2 semaines environ.

RÉGIME ET DNP

La prise de DNP nécessite au moins une consommation normale d’hydrates de carbone


pour éviter l’écrasement total. En aucun cas, il ne faut suivre un régime cétogène. Les
apports caloriques journaliers ne sont ordinairement pas en dessus des doses d’entretien,
souvent plus, en raison de l’accablante envie de manger.

150
ÉNORME ET SEC

ENTRAINEMENT ET DNP

L’entrainement intensif n’est pas possible lorsqu’on utilise le DNP. Les exercices sont
habituellement effectués avec des poids légers.

EFFETS SECONDAIRES DU DNP

Une augmentation remarquable et même dangereuse de la température corporelle, une


hypersudation, un ictère, une léthargie, une rétention d’eau, une insomnie, une faim, une
nausée, une déshydratation, une perte électrolytique, une suffocation, la réduction de
production d’insuline, une réduction de la T3. La fréquence de ces effets secondaires est
d’environ 100% sauf par exemple, la fréquence de la nausée pouvant être d’environ 25% et
celle de la déshydratation et de la perte d’électrolytes qui est évitable.

CONCLUSION

Avec une planification et une exécution adéquates, il y a toujours un meilleur moyen de


perdre du poids plutôt que d’utiliser le DNP. Lorsque ces méthodes n’ont pas été efficaces
ou qu’on n’a pas pris la peine de les essayer, le DNP peut être efficace, mais il reste un
produit dur.

ANTIDOTE

Le dantrolène est un myorelaxant. Il agit en bloquant le couplage excitation-contraction


dans les cellules musculaires probablement par une action sur les récepteurs de la ryanodine
(canaux calciques). Il diminue la concentration de calcium intracellulaire. Il est utilisé dans
le traitement de la spasticité musculaire (par exemple dans les suites d'un accident vasculaire
cérébral, chez les paraplégiques, les infirmes moteurs cérébraux et les patients atteints de
sclérose en plaques). Il serait utilisé dans le traitement des intoxications à l'ecstasy, dans le
syndrome sérotoninergique, l'intoxication au 2,4-Dinitrophénol et les coups de chaleur. Il
s'est avéré être le seul traitement curatif de l'hyperthermie maligne et il est également utilisé
dans le syndrome malin des neuroleptiques. Il est commercialisé sous le nom de Dantrium
en Europe et sous le nom de dantrolène en Amérique du nord.

KYNOSELEN — Heptaminol

Kynoselen is an injectable veterinary drug from France, produced by the firm Vetoquinol.
It contains a mixture of Heptaminol hydrochloride 5 mg, AMP (adenosine
monophosphate) 2 mg, Cyanocobalamin 250 mcg, Sodium selenite 500 mcg, Magnesium
aspirate 15 mg, Potassium aspartate 10 mg. This blend makes for a restorative „tonic“ type
drug, administered to protect an animal's muscle mass and overall wellness after illness,

151
ÉNORME ET SEC

injury, or trauma. For example, it may be used as an anti-catabolic after a strenuous race, or
to help get an animal on its feet after a debilitating infection. At other times it is simply
used to support the vitality of an animal that is otherwise healthy, but at the moment less
than vigorous in its daily activities. In some cases it is even used for the very basic purpose
of remedying a deficiency in vitamin B12 or Selenium intake.

Bodybuilders are attracted to Kynoselen for its mild anabolic and lipolytic properties. The
principle active ingredient in the product is Heptaminol, an inotropic compound that
increases contractile strength, and minimizes fatigue, of the muscles. It has also
demonstrated a specific ability to increase the differentiation of satellite muscle cells, a
process that helps generate new muscle tissue (skeletal muscle growth). This same
ingredient is also known to affect the release and uptake of Norepinephrine (Noradrenalin),
increasing levels of this hormone/neurotransmitter in the blood. Since Noradrenalin is an
important regulator of lipolysis in humans, this allows Heptaminol to impart a fat loss
effect. Admittedly, however, both its anabolic and lipolytic properties are not dramatic. But
being that this drug is totally legal, it remains an attractive alternative to anabolic steroids
for many. Even when used alone it can impart measurable increases in strength, muscle
mass, fat loss and masculinity, which no doubt explains why Kynoselen is relatively popular
drug these days.

The usual recommended dosage is around 1ml weekly for every 25 pounds of body weight.
This would mean that a 200 lbs bodybuilder would use around 8 ml per week, not a small
injection volume by any means. For this reason, some opt to take a lower dosage, injecting
at the very least a 2 ml three times per week. At this dose, a single 100 ml vial would last
about 16 weeks. At 8-10 ml per week the bottle would still last for ten to twelve weeks. It is
best to use up the entire bottle once it has been opened, even if you did not need that
much drug for your cycle. As with all injectable drugs packaged in multi-dosed vials,
contaminants will be introduced into the solution immediately once the seal is broken for
the first injection. Being that it is water-based medication, it is not expected to keep very
well. You most certainly do not want to leave a half used bottle of Kynoselen on the closet
shelf for later use.

Because it tends to increase Noradrenalin levels, Kynoselen is a mild stimulant, It is likely


for this specific reason that its use has been banned by certain horse racing organizations.
This means that one can expect certain stimulant-related side effects, especially when taking
this drug in higher dosages. This includes rapid heartbeat, sweating, jitters, restlessness,
increased blood pressure or insomnia. A good rule of thumb used by bodybuilders to try
and keep such side effects from becoming a problem is never to inject more than 2 ml per
day. They may also want to start with an amount lower than the recommended dosage
(determined by body weight), perhaps even half of this. The dose is then slowly increased,
so that the peak level is reached only after three to four weeks of slow incremental
increases.

152
ÉNORME ET SEC

SPIROPENT — Clenbuterol

Clenbuterol est une préparation remarquable et très intéressante. Ce n’est pas une hormone
stéroïde mais un béta-2-sympathicomimétique. Son action cependant est tout à fait
comparable à celle des stéroïdes. Clenbuterol favorise un développement musculaire solide
et de grande qualité, s’accompagnant d’une nette augmentation de la puissance. L’action du
Clenbuterol est avant tout fortement anti-catabolique, ainsi la proportion dans laquelle les
protéines sont éliminées à partir des cellules musculaires, est réduite, ce qui provoque une
augmentation de la taille de ces cellules. C’est pourquoi de nombreux athlètes se tournent
vers le Clenbuterol, notamment à la fin d’un traitement aux stéroïdes, afin d’atténuer la
phase catabolique et de conserver un maximum de force et de masse musculaire.
Clenbuterol exerce, en outre, une action favorisant la combustion des graisses, il permet de
brûler les graisses sans qu’il soit nécessaire de faire de régime, pour cela, il augmente
légèrement la température du corps, incitant ainsi l’organisme à utiliser les graisses comme
combustible. Clenbuterol est devenu un produit très apprécié chez les culturistes qui
l’utilisent dans le cadre des compétitions. On peut arriver à éliminer fortement les graisses
en associant Clenbuterol au Cynomel qui est une préparation à base d’hormones
thyroïdiennes L-T3. En augmentant la température du corps, Clenbuterol renforce l’action
anabolisante-androgénique des stéroïdes lorsque la prise s’effectue simultanément, car la
métabolisation des protéines est alors accélérée. Le dosage dépend du poids de la personne
et peut être optimisé en effectuant un contrôle de la température. Les athlètes prennent en
général 5 à 7 comprimés, soit 100 à 140 mcg par jour. Les femmes se contentent la plupart
du temps de 80 à 100 mcg par jour. Il est important que l’athlète ne prenne d’un comprimé
le premier jour et qu’il augmente ensuite la dose d’un comprimé par jour, jusqu’à ce qu’il ait
atteint la dose maximum désirée. Par la suite, différents modes d’administration sont
possibles, une fois en mettant l’accent sur la combustion des graisses, ou alors pour arriver
à un rapport équilibré entre le développement de la force, celui de la masse musculaire et
l’élimination des graisses.

Comme une prise quotidienne du Clenbuterol sur quatorze jours provoque un début de
saturation des récepteurs (le Clenbuterol bloque les récepteurs de la cortisone), les
scientifiques se sont penchés sur le problème. Pour éviter cette saturation des récepteurs de
la cellule musculaire et conserver l’effet anabolique du Clenbuterol, les chercheurs ont fixé
la durée de prise à quatorze jours. Ensuite, on interrompt la prise pendant deux jours
pleins. Puis, on reprend de nouveau le Clenbuterol au même dosage pendant les deux jours
suivants. Ce procédé en alternance est à suivre tout au long de la cure. Il en résulte le
schéma suivant : deux jours de prise, deux jours de pause. Ce procédé évite la saturation
des récepteurs dans la cellule musculaire et maintient l’effet anabolique du Clenbuterol. Il
arrive cependant que chez certains athlètes, la saturation des récepteurs se manifeste dès le

153
ÉNORME ET SEC

quatorzième jour. Pour plus de sûreté et pour éviter une saturation prématurée des
récepteurs, les athlètes limitent la prise à douze jours et poursuivent avec la prise en
alternance. Grâce à ce procédé, les résultats acquis par les culturistes ont été extrêmement
satisfaisants et ils ont pu profiter relativement longtemps de l’effet stimulant du
Clenbuterol sur la construction musculaire. L’effet anabolique peut ainsi être conservé sur
8-10 semaines. Après ce laps de temps, on constate chez la plupart des athlètes une
saturation des récepteurs de la cellule musculaire. A ce moment, il convient d’arrêter la
prise du Clenbuterol pendant 4-6 semaines afin de lui permettre d’agir ensuite de nouveau
de façon optimale.

Clenbuterol n’étant pas une préparation à base d’hormones, il n’entraîne aucun des effets
indésirables propres aux stéroïdes. Clenbuterol est de ce fait très apprécié par les femmes.
Les effets indésirables pouvant être causés par la prise de Clenbuterol peuvent se traduire
par une certaine nervosité, une accélération du rythme cardiaque, des tremblements (légers
tremblements du bout des doigts), des maux de tête, une transpiration excessive, des
insomnies, et le cas échéant, des crampes, une augmentation de la tension artérielle, et des
nausées. Il est intéressant de noter que ces effets secondaires sont de nature passagère et
disparaissent généralement d’eux-mêmes, malgré la poursuite du traitement. Le Clenbuterol
existe également sous forme de sirop, gouttes, aérosols doseurs, solutions injectables et
granulés.

VENTIPULMIN — Clenbuterol

Le Ventipulmin est du clenbutérol utilisé en médecine vétérinaire, qui se présente en


granulés et que l’on trouve en Europe. Il peut tout aussi bien être employé par l’homme,
étant donné qu’il se mélange facilement à l’alimentation. Un gramme de granulés
correspond à 0,016 mg (16 mcg). Sa présentation est une boîte plastique contenant 500
grammes de granulés. C’est la société Boehringer Ingelheim qui en est le fabriquant. Les
athlètes qui ont utilisé le Ventipulmin n’en disent que du bien et les résultats obtenus sont
très satisfaisants. Ce qui prouve que le résultat ne dépend pas de la présentation du
clenbutérol.

ZADITEN — Ketotifen

Ketotifen is an antihistamine drug that is used for the treatment of general allergy
symptoms, certain allergic conditions (including conjunctivitis), and the management of

154
ÉNORME ET SEC

asthma. When used for asthma, the drug is not regarded as effective for treating an
immediate attack (it is not a rapid bronchodilator). Instead, over time its use is associated
with a reduction in the frequency, duration, and severity of attacks. It is usually prescribed
as a way to increase the efficacy of other asthma medications. Likewise, ketotifen fumarate
will usually supplement an existing asthma medication program, and not replace the
prescribing of immediate rescue devices such as an asthma inhaler or nebuliser.

Ketotifen fumarate alleviates allergy symptoms by blocking histamine H1 receptors, a


property that is common to drugs of the antihistamine class. Its second and very unique
mode of action, however, makes it useful in the treatment asthma. Ketotifen fumarate
increases the concentration of beta-adrenergic receptors in the body (especially beta-2
receptors). Drugs that stimulate beta-2 receptors are commonly prescribed as
bronchodilators, used to increase airflow to the lungs and counter the constriction caused
by asthma. While potentially efficacious alone, one key therapeutic effect of ketotifen
fumarate is to increase the sensitivity of the body to drugs of the beta agonist class.

The beta-2 receptor upregulating properties of ketotifen fumarate make this drug of
interest to the bodybuilding and athletic communities. This is due to the strong role of the
beta-2 receptor in supporting fat loss. Although not a strong fat loss compound by itself,
when taken with a beta-2 agonist thermogenic like clenbuterol, ketotifen fumarate may
increase thermogenic potency and noticeably extend the window of active lipolysis.
Clenbuterol and other beta-2 agonists normally have a limited duration of usefulness here
because beta-2-adrenergic receptors decrease in number with regular stimulation. Within
several weeks of initiating therapy with such a drug, it usually begins to diminish in
effectiveness. Ketotifen may extend this time period considerably.

The ability of ketotifen to potentiate the effects of beta-2 agonist drugs has been
demonstrated in a number of clinical studies. For example, one study published in 1990
demonstrated that when ketotifen and clenbuterol were taken together, there was a
significant increase in betaa-drenergic receptor density compared to the use of clenbuterol
alone, which again decreases beta adrenoceptor density fairly quickly. Other studies with
salbutamol (also referred to generically as albuterol) showed that beta adrenoceptor
downregulation caused by long-term use of this beta-adrenergic agent could be rapidly
reversed with as little as 2 mg of ketotifen fumarate per day.

When used to reduce the frequency, duration, and severity of asthma attacks, ketotifen
fumarate is usually initiated at a dosage of 1 mg twice per day (2 mg total). If necessary, this
may be increased to a maximum dosage of 2 mg twice per day (4 mg total). Bodybuilders
and athletes will commonly use a dosage of 1 mg twice per day (2 mg total) for the (off-
label) use of preventing receptor downregulation with clenbuterol or other beta-agonists.
This may allow an individual to obtain a strong thermogenic effect from, and run longer
cycles with, beta-2 agonist drugs. Note that given its ability to increase drug sensitivity, the

155
ÉNORME ET SEC

dosage of beta-2 agonist medications may need to be reduced upon ketotifen fumarate
administration.

BENADRYL — Diphenhydramine

Due to the fact that clenbuterol is a beta-2 agonist/antagonist the downregulation of the
cardiac, pulmonary and central nervous system beta-adrenergic receptors is an issue that
users must combat when using this compound. A proven method to help alleviate this
effect and ensure that the clenbuterol remains effective throughout its use is via the
administration of ketotifen. Ketotifen is a prescription anti-histimines that acts to reduce
beta-2 receptor activity. By reducing this activity, the receptor function is restored to nearly
its original capability and the potency of the clenbuterol remains in effect. Doses of two to
ten milligrams of ketotifen have been used by users of clenbuterol, but most would be well
served to start at lower doses. It is unlikely that many will need doses higher then 5
milligrams per day. Taking ketotifen for seven days every two to three weeks should be
enough to maintain well functioning beta-2 receptors and ensure that the clenbuterol
maintains its effectiveness.

An alternative to ketotifen may be diphenhydramine, commonly referred to as Benadryl.


Benadryl is a cationic ampiphylic drug, with this fact being significant because cationic
ampiphylic drugs have the ability to inhibit phospholipase A2 and therefore upgrade beta-2
receptors. The inhibition of the enzyme phospholipase A2 is key due to it being
responsible for methylated phospholipids. It is thought that by reducing and/or ending this
action this allows the phospholipid membrane to remain relatively intact and the beta-
adrenoreceptors will be able to remain functioning at their full capacity, or near to it, for
much longer. For most, an effective dose would be 50-100 mg per day for seven days every
three weeks while running clenbuterol. Users would be well served to take this dosage just
prior to going to sleep as it will likely cause drowsiness.

Having said this, there is much more anecdotal feedback in regards to the effectiveness of
ketotifen in relation to clenbuterol then there is Benadryl simply because ketotifen has been
used much longer by strength athletes and bodybuilders for this purpose. As well, there is
seemingly more direct research that indicates that ketotifen is effective while only a few
studies suggest the same of Benadryl. That is not to say that Benadryl is ineffective, just
that there is less „real world“ feedback as to its use with clenbuterol.

This prevention of the downregulation of the beta-2 receptors is important since it appears
that clenbuterol gains effectiveness and produces its best results if it is run for six weeks or
longer. This is true of fat loss and muscle mass gain it appears. For this reason most users

156
ÉNORME ET SEC

will want to run clenbuterol for at least six weeks and ensure that they use some protection
against receptor downregulation so that the clenbuterol remains effective throughout.

VENTOLIN — Salbutamol

Salbutamol or Albuterol sulfate is a selective beta-2 adrenergic agonist, very similar in


structure and action to the popular weight loss aid clenbuterol. Unlike clenbuterol,
however, albuterol is readily available as a prescription drug in the United States. It is also
sold under other brand names in a number of other countries worldwide. Albuterol is most
commonly found in the form of a rescue inhaler, which is designed to disperse a measured
amount of the drug immediately and directly to the bronchial tubes in times of crisis
(asthma attack). This form provides the least amount of systemic drug activity possible,
which is great for minimizing unwanted cardiovascular side effects. Albuterol oral tablets
are also available, however, and provide a systemic drug activity possible, which is great for
minimizing unwanted cardiovascular side effects. Albuterol sulfate was introduced to the
U.S drug market in 1980, sold under the Ventolin brand name. Albuterol sulfate has grown
to be one of the most popular drugs in history for the management of acture asthma
attacks. As a result, many other companies have invested in the market. The FDA has
approved a number of generic preparations of the drug.

For strength athletes, bodybuilders and others who are seeking to improve performance or
their physical appearance, albuterol offers numerous benefits. For the most part, it is most
often considered a „fat burner“ in the bodybuilding community. This is due to the ability
of the drug to stimulate fat cells, increase lypolysis, decrease appetite, increase body
temperature, as well as increasing basal metabolic rate, among other things. All of these
factors, when combined with proper diet and training, would obviously help to increase the
rate of fat loss in users. However the use of albuterol is not limited to simply fat loss. There
is evidence that it can help to dramatically improve athletic performance as well as helping
to contribute to anabolism. It has been demonstrated in numerous studies that the use of
albuterol can help to increase muscular strength in users. These are often accompanied by
increases in muscle mass. Specifically, in one such study it was noted that users of albuterol
showed much greater improvements in strength when compared to a control group, after
both groups had previously been training for ten weeks with no significant differences in
their progress. The group given albuterol also showed larger increases in lean body mass.
The doses for these individuals began at 4 milligrams per day, given orally, and were
increased and then maintained at 16 milligrams per day for the duration of the study.
Similar findings were made in another study where the subjects only trained their
quadriceps muscles. Again, both gains in strength and muscle size were noted in the group

157
ÉNORME ET SEC

that was administered albuterol during their training. However the performance enhancing
ability of albuterol is seemingly not limited to strength training. It was shown that the times
of users performing endurance exercises significantly improved with the use of albuterol.
Interestingly these improvements were accomplished without the drug negatively impacting
the VO2, respiratory exchange ratio, heart rate or plasma free fatty acid and glycerol
concentration of users during the exercise conducted. Rather the plasma lactate and
potassium concentrations were altered. This would all bode well for endurance athletes
who are looking to improve their athletic output and not negatively impact other areas of
their performance capabilities.

Users will often start their dosing at around 1-2 tablets of 4 mg per day and will up the
dosage as their individual tolerance allows for. Users often take their temperature and use
an increase in temperature as a gauge to what effect the drug is having. It is important to
note that after 2-3 weeks, the receptors will become burn out to stimulation. Because of
this, users will often cycle usage of around 2 weeks on and 2 weeks off the substance to
give the receptors time to refresh so that the drug will regain effectiveness.

GENOTROPIN — Somatropin

L’hormone de croissance est un polypeptide constitué de 191 acides aminés. Elle est
fabriquée naturellement par le corps au niveau de l’hypophyse notamment en cas
d’entraînement, de sommeil, de stress ou d’hypoglycémie ainsi que chez l’enfant tout au
long de sa croissance. Il en existe de nombreuses versions synthétiques que les sportifs
utilisent pour des raisons anabolisantes.

Le tout premier effet recherché de l’hormone de croissance est un double effet anabolisant
qui, en augmentant la synthèse des protéines, provoque un élargissement des cellules
musculaires mais surtout augmente le nombre de ces cellules musculaires. C’est grâce à
cette dernière propriété que l’hormone de croissance se distingue des stéroïdes anabolisants
: les stéroïdes font en effet grossir les cellules musculaires mais n’en augmentent pas le
nombre. Un cycle d’hormone de croissance, par sa double action de développement
musculaire, permet ainsi d’obtenir un gain moyen de 9% en masse musculaire sèche.

En second lieu, l’hormone de croissance augmente considérablement la combustion des


graisses dans le corps humain. D’une part elle permet au corps d’utiliser plus de graisse
pour produire de l’énergie, provoquant une striation musculaire, d’autre part elle garantit en
cas d’important apport calorique un grossissement du muscle sans qu’il n’accumule de
graisses. La partie du corps où la perte de graisses est la plus importante est l’endroit de

158
ÉNORME ET SEC

l’injection. La perte moyenne totale de graisses au cours d’un cycle d’hormone de


croissance est d’environ 15%.

En dernier lieu, et il s’agit d’une propriété exclusive à l’hormone de croissance, elle renforce
considérablement à la fois les tissus, les tendons et le cartilage osseux, ce qui n’est le cas
d’aucun stéroïde. C’est sûrement ce plus qui explique les impressionnantes augmentations
de force des sportifs olympiques qui l’ont utilisée, dont notamment les haltérophiles.

L’hormone de croissance peut avoir de nombreux effets secondaires, à commencer par


l’hypoglycémie et un dérèglement du fonctionnement de la thyroïde. Le principal risque lié
à l’hormone de croissance et qui entraîne un grossissement des organes et de diverses
parties du corps (mains, nez, pieds, crâne...) donnant au sujet concerné une allure
simiesque. La plupart des cas d’acromégalie liées à l’hormone de croissance sont des cas
d’utilisateur trop jeunes. Afin d’éviter le risque de cette maladie, il est impératif que
l’utilisateur ait totalement achevé sa période de croissance, ce qui signifie un âge minimum
de 20 ans dans la plupart des cas. Il a été également répertorié des cas de diabètes,
d’hypertension artérielle et même de grossissement du cœur.

La plupart des athlètes prennent 4 à 16 ui d’hormone de croissance par jour, sachant que la
dose minimale pour obtenir un effet est de 4 ui. C’est nettement plus que la quantité
d’hormone de croissance sécrétée naturellement par le corps humain, qui varie entre 0,5 et
1,5 ui selon les stimuli (stress, sommeil, hypoglycémie).

Il est très important de savoir que les utilisateurs qui s’approchent d’une dose quotidienne
de 16 ui par jour ont un comportement lourd de conséquences : il y a alors un risque
majeur d’acromégalie ou d’effet secondaires précédemment cités. L’hormone de croissance
est habituellement administrée par injection sous-cutanée au niveau de l’estomac ou bien
des „poignées d’amour“. La durée de demi-vie de l’hormone est d’une heure. Afin
d’obtenir les meilleurs effets, les utilisateurs s’injectent donc la dose quotidienne en
plusieurs fois tout au long de la journée, par doses de 2 ui.

De nombreux articles de presse ont été publiés s’attaquant à l’hormone de croissance et


soutenant la thèse qu’elle était inefficace. Il faut savoir que ces rumeurs proviennent du fait
que peu des auteurs de ces articles comprennent véritablement le fonctionnement de
l’hormone de croissance. Tout d’abord de nombreux utilisateurs n’ont choisi ni la bonne
dose ni la bonne durée du traitement. Pour qu’un utilisateur obtienne les effets recherchés,
il doit faire durer le cycle sur une période allant de 6 semaines à 6 mois. De plus l’hormone
de croissance, pour être efficace, doit de préférence être prise avec d’autres substances. Les
bodybuilders utilisent souvent simultanément de l’hormone de croissance, de l’insuline, des
stéroïdes anabolisants et une molécule de type L-T3 comme Cynomel.

La plupart des culturistes de haut niveau disent que l’hormone de croissance est activée
grâce à l’insuline : Quand on utilise de l’hormone de croissance (spécialement plus d’une

159
ÉNORME ET SEC

fois quotidiennement) une situation connue sous le nom de résistance à l’insuline peut se
produire. Quand ce phénomène se produit, la quantité d’insuline produite dans le corps
devient insuffisante pour absorber tous les aliments ingérés (de ce fait expliquant
l’incapacité de gagner du poids). C’est pour cela qu’on ajoute de l’insuline avec le traitement
d’hormone de croissance.

Les stéroïdes anabolisants ont quand à eux un effet anti-catabolique lorsqu’on les utilise
avec de l’hormone de croissance : le fait de prendre ces substances ensemble crée une
synergie qui rend leur effet anabolisant plus efficace que si elles étaient prises séparément.

INCRELEX — Mecasermin

Increlex is a brand name for mecasermin, which is human insulin-like growth factor-1
(IGF-1) manufactured by recombinant DNA technology (rhIGF-1). IGF-1 is the primary
mediator of the growth promoting effects of human growth hormone. As such,
mecasermin also can stimulate the growth of bone, muscle, and internal organs. Its effects
on skeletal muscle are also strongly hyperplasic, meaning it causes an increase in cell
number. Unlike hGH, however, mecasermin has very strong insulin-like effects. It can
support growth by increasing the uptake of amino acids, glucose, and fatty acids, but
lowers blood sugar levels so efficiently that it can induce severe hypoglycemia if too high a
dosage is taken. The increased uptake of fatty acids also means that mecasermin may
promote lipogenesis, or an increase in the storage of body fat.This agent is of interest to
bodybuilders and athletes for its potential to support the growth of skeletal muscle and
connective tissue.

Increlex is most commonly prescribed for the treatment of severe primary IGF-1
deficiency (Primary IGFD). This disease is characterized by a failure to produce normal
levels of IGF-1 due to insufficiencies in the growth hormone / IGF-1 axis (usually
involving GH receptor, signaling pathway, or IGF-1 gene defects). Such patients typically
have normal or even high levels of growth hormone, but their bodies do not respond to it
with the sufficient production of IGF-1. Mecasermin may also be used for the treatment of
patients who have developed antibodies to growth hormone therapy. In both instances the
patient is not GH deficient, but does not respond properly to growth hormone therapy,
making IGF-1 an effective alternative medication¹. Given its differing effects on
metabolism, however, mecasermin is not considered to be a medical substitute for hGH
therapy, and retains a narrow field of FDA approved uses.

Increlex is intended for subcutaneous administration. The initiation of therapy involves


close monitoring of blood glucose levels until a proper maintenance dose is established.

160
ÉNORME ET SEC

The recommended starting dose is .04 to .08 mg/kg (40 to 80 mcg/kg) twice daily. The
dose may be increased by .04 mg/kg per injection, reaching a maximum of .12 mg/kg twice
daily. Doses greater than .12 mg/kg are not advised due to potential hypoglycemic effects.
Mecasermin should always be administered within 20 minutes (before or after) a meal or
snack.

Mecasermin is not widely used for physique- or performance-enhancing purposes.


Common protocols of administration have not yet been established. Due to the potential
for severe hypoglycemia, maximum doses among bodybuilders and athletes are not likely to
measurably exceed those supplied by therapeutic guidelines. This drug will most likely by
taken in cycles lasting no longer than 8-12 weeks in an effort to minimize unwanted organ
growth or fat gain.

The most common adverse reaction to mecasermin therapy is hypoglycemia, which


occurred on at least one occasion in 42% of patients receiving the drug during clinical
trials. Approximately 7% of patients noticed severe hypoglycemia, and 5% noticed
hypoglycemic seizure or loss of consciousness.

Signs of mild to moderate hypoglycemia include hunger, drowsiness, blurred vision,


depressive mood, dizziness, sweating, palpitation, tremor, restlessness, tingling in the
hands, feet, lips, or tongue, lightheadedness, inability to concentrate, headache, sleep
disturbances, anxiety, slurred speech, irritability, abnormal behavior, unsteady movement,
and personality changes. If any of these warning signs should occur, one should
immediately consume a food or drink containing simple sugars such as a candy bar or
carbohydrate drink. Signs of severe hypoglycemia include disorientation, seizure, and
unconsciousness. Severe hypoglycemia can lead to death and requires immediate
emergency medical attention. Note that in some cases the symptoms of hypoglycemia can
be mistaken for drunkenness.

Mecasermin should never be taken before sleep or in higher than recommended doses. A
meal or snack must be consumed within 20 minutes (before or after) of administration.

GEREF — Sermorelin Acetate

Sermorelin (trade name Geref) is a growth hormone releasing hormone (GHRH) analogue.
It is a 29-amino acid polypeptide representing the 1–29 fragment from endogenous human
growth hormone releasing hormone, and is thought to be the shortest fully functional
fragment of GHRH. It is used as a test for growth hormone secretion. It is also used as
doping substance in sports.

161
ÉNORME ET SEC

Geref contains the active substance Sermorelin Acetate, which is a synthetically


manufactured form of the endogenous Growth hormone-releasing peptide (GHRH or
GRF). The composition of Sermorelin is actually just a portion of this polypeptide
hormone, containing 29 of the 44 amino acids that make up its structure. It does however
display the full activity of the parent, so one should not worry that the lack of entirety will
effect the potency of this drug. Geref was approved for sale in the U.S. in 1997 as a
diagnostic tool to evaluate a possible pituitary deficiency. It is being further assessed as a
possible substitute to injectable Growth Hormone in patients with an existing deficiency,
although one does wonder how far this avenue will be taken given the more recent
approval of recombinant human IGF-1. In addition to the U.S. product, Serono has
opened markets for Geref in a number of other countries.

GHRH increases the level of Growth Hormone in the blood by stimulating the pituitary
gland to manufacture more of this hormone. This makes Geref a useful diagnostic tool,
since a failed response to an injection (no GH elevation) should indicate a problem with
the pituitary gland (or related). The standard practice is to sample the blood Growth
Hormone level, then administer a single intravenous injection of Geref (l-2 mcg/kg). The
blood GH level is then recorded at 15 minutes, 30 minutes, 60 minutes, and 120 minutes (4
samples are taken after the shot), and compared against the first reading to judge the level
of response. Many are confident this is just the beginning, and believe GHRH may one day
prove to be an efficient GH replacement drug. One can liken such a practice to the way
hCG (Human Chorionic Gonadotropin) is used to increase the production of Testosterone
in the body. Just as is the case with Testosterone, the body is capable of producing much
more GH than it typically does. It is quite possible that regular use can produce a level of
elevation consistent with an HGH replacement regimen.

Athletes would, of course, be attracted to this drug for the same reasons they use HGH.
Among other things, an elevated Growth Hormone level can elicit new muscle growth,
increase fat loss, enhance energy levels and strengthen connective tissues, The thermogenic
and anabolic properties of Growth Hormone are readily known among bodybuilders and
competitive athletes, many of who rely heavily on this compound. If GHRH is able to
sustain a GH elevation great enough for a beneficial effect (it appears to be), then it may
enjoy great popularity on the black market in the years to come. As with hormone should
remember that the full anabolic effect would be achieved only with the addition of other
compounds. Most importantly, the body will have a heightened requirement for Thyroid
hormones, Insulin, and Androgens. It is typical to add a small dosage of Cytomel (T-3
Thyroid) and a long acting injectable Androgen like Testosterone Enanthate. In addition,
many find the dally use of injectable Insulin to be particularly beneficial for enhancing new
muscle growth potential.

Sermorelin Acetate does not remain active in the body for very long, so injections of this
drug are to be given daily. The athlete will inject the solution intra muscularly or

162
ÉNORME ET SEC

subcutaneously (never IV), in order to extend its release time. The exact dosage that would
be needed is currently unclear, however. Early reports suggest that 1 mg of GHRH
(subcutaneous injection) would have roughly the equivalent effect of 1 mg rHGH
(approximately 3 IU's). With such level of efficiency, one would assume that a daily dosage
of .5 to 1 mg would prove sufficient for performance enhancement. This would equate to
10 ampules of Geref, however, which is quite a bit of drug to take (the powder can be
mixed with less diluent so as to reduce volume). GHRH, of courses so new that a standard
injection protocol has not yet been established with athletes. It may come to be that more
or less is actually needed in order to receive noteworthy results (hopefully less).

The physical appearance of Sermorelin Acetate is very similar to Growth Hormone. It


comes packaged in two separate ampules, one containing a lyophilized powder (the active
constituent) and the other a sterile dilatant. Each ampule pair will provide 50 mcg of
Sermorelin Acetate, and will obviously need mixing before use. Just as with HGH, the
patient must be very careful not to disturb the contents much during this mixing process.
The accompanying paperwork states that if a cloudy or discolored solution is produced, the
drug should be discarded. Unlike HGH, however, an unused potion of Geref cannot be
refrigerated for later use (it also must be shipped and stored under refrigeration). Given the
low dosage of this preparation, storage of an unused portion is likely not going to be a
problem. It may, however, turn out to be a problem if higher dosed versions of the drug
surface. This would not be very important if Geref were cheap, but it isn't (using Geref for
performance enhancement would be far more costly than HGH). Perhaps we will see a
reduction in price as the manufacture and use of this compound become more widespread.
Until then, Geref is very promising, but also very impractical.

PROTROPIN — Somatrem

Somatrem is a synthetically manufactured form of human growth hormone. It is actually a


variant of endogenous human growth hormone protein, containing the same sequence of
191 amino acids, but with the addition of an extra amino acid, methionine. For this reason
somatrem is commonly described as methionyl human growth hormone (Met-hGH). As an
human growth hormone medication, somatrem supports the growth of bone, skeletal
muscle, connective tissues, and internal organs. It also plays a role in protein, carbohydrate,
lipid, and mineral metabolism. In a medical setting, somatrem is used to treat childen with
growth failure caused by endogenous growth hormone deficiency. When administered as a
long term treatment before linear growth is stopped due to closed growth plates, the drug
may impart a significant positive effect on linear growth. Somatrem is considered to be
therapeutically equivalent to growth hormone or pituitary origin. As an human growth

163
ÉNORME ET SEC

hormone drug, somatrem is valued by bodybuilders and athletes for its ability to promote
fat loss and muscle and connective tissue growth. Somatrem was approved for sale by the
FDA in the United States in 1985. It was the first synthetic growth hormone medication
available worldwide, produced via a manufacturing process called Inclusion Body
Technology. The technology involves inserting the DNA encoding for the human growth
hormone protein into Escherichia coli bacteria, which assemble and synthesize the pure
protein. Prior to the advent of synthetic growth hormone, HGH was made into a
medication only by extracting the natural protein from human cadavers. Biological or
cadaver HGH, as it was called, was banned in the U.S in 1985 due to the high prevalence
of a rare neurological disease known as CJD in patients. Somatrem was approved for sale
that same year, giving the company that produced it a short monopoly on the growth
hormone market. Somatrem is most commonly supplied in multi dosed vials containing a
while lyophilized powder that requires reconstitution with sterile or bacteriostatic water
before use.

Although somatrem is considered equivalent to human growth hormone, it is not a natural


protein to the human body. This may increase the chance of developing antibodies to
growth hormone during treatment. The antibodies work by binding with the growth
hormone to the growth hormone receptor, thus inhibiting its ability to bind to receptors
and exert effects. In one study done, 2/3 of the patients treated with drug developed
antibodies after one year. In another study done, only 1 in every 7 patients given the drug
developed antibodies to the substance. It is important to note that in both studies, the
antibodies that did develop didn’t show significant reduction in the effects exerted by the
drug. Still, the correct 191 amino acid configuration of seatrain in considered more
desirable to use. The most commonly reported adverse reactions to somatrem therapy
include carpal tunnel syndrome, increased growth of nevi (moles and birthmarks)
gynecomastia, and pancreatitis. The abuse of somatrem may cause diabetes, acromegaly (a
visible thickening of the bones, most notably the feet, forehead, hands, jaw, and elbows.
Due to the growth promotion effects of human growth hormone, this drug should not be
used by individuals with active or recurring cancer.

Somatrem is given by subcutaneous or intramuscular injection. One milligram of


somatrem is equivalent to approximately 3 IU. When used for physique or performance
enhancing purposes, somatrem is usually administered at a dosage between 1 IU and 6 IU
per day. The drug is commonly cycled in a similar manner to anabolic/androgenic steroids,
with the length of intake generally being between 6 and 24 weeks. The fat loss properties of
this drug are usually much more faster to take place and notice than are its anabolic
properties.

164
ÉNORME ET SEC

CLOMID — Clomifene

Clomid est composé de citrate de clomifène par voie orale. Le citrate de clomifène n’est pas
un stéroïde anabolisant mais une hormone œstrogène de synthèse qui est utilisée en
bodybuilding dans le but de lutter contre un certain nombre de dérèglements hormonaux
causés par la prise de stéroïdes anabolisants.

Le Clomid est avant tout un médicament fertilisant qui a été crée pour stimuler l’ovulation
chez les femmes qui présentent des difficultés pour tomber enceintes. Cette molécule a
également la propriété de stimuler la production de testostérone endogène chez l’homme à
l’intérieur des testicules, par élévation de la sécrétion des hormones LH et FSH. C’est cette
dernière propriété qui intéresse les culturistes car ceux-ci subissent certains dérèglements
hormonaux lorsqu’ils utilisent des stéroïdes, et surtout lorsque ces stéroïdes sont fortement
androgènes. Beaucoup d’androgènes, et surtout les plus forts comme par exemple
Oxymetholone, ont la fâcheuse conséquence de faire chuter la production naturelle de
testostérone dans le corps pendant toute la durée du cycle de stéroïdes. Cela s’explique
aisément si l’on considère que l’apport d’androgènes extérieurs rend inutile la fabrication de
testostérone par le corps puisque ces androgènes produisent le même effet que la
testostérone. Le corps réagit donc en stoppant la fabrication de testostérone, puisqu’elle
n’est plus nécessaire durant le temps du cycle. L’ennui est qu'après la fin du cycle, le
métabolisme ne relance pas immédiatement cette production de testostérone. Qui est
devenue dangereusement basse. Il est donc urgent de la stimuler si l’on veut éviter un grave
accident du métabolisme par perte de poids et de force catastrophique. C’est pourquoi les
culturistes utilisent Clomid, qui déclenche la fabrication de testostérone endogène dans les
testicules, et évite donc l’accident. Les athlètes témoignent du fait qu’une dose quotidienne
de 50 à 100 mg de Clomid permet de rétablir le taux normal de testostérone en 2 semaines.
Cependant, avant de commencer le traitement avec Clomid, les culturistes utilisent
généralement HCG qui permet également d’augmenter la production de testostérone
endogène, mais dont l’action est bien plus rapide. HCG est utilisé en premier pour
remonter le taux de testostérone du sujet immédiatement après la fin du cycle, puis le
traitement est poursuivi plus durablement avec du Clomid. Le citrate de clomifène est
également un anti-œstrogène efficace. En fin de cycle, il y a souvent un risque de
gynécomastie du à la transformation des stéroïdes en œstrogène, car ces substances ont,
malgré leurs effets très différents, des formules chimiques très proches. En occupant les
cellules réceptrices de l’œstrogène à la place de celle-ci, Clomid empêche l’œstrogène
présente dans le corps d’agir et permet ainsi d’éviter les effets qui lui sont liés, dont en
particulier la gynécomastie.

Clomid est un des rares produits cités dans ce site qui soit peu dangereux, non toxique et
dépourvu d’effets secondaires. Les culturistes ont rarement des ennuis avec ce produit,

165
ÉNORME ET SEC

excepté parfois quelques flashes ou quelques troubles de la vision. Cependant il est


déconseillé d’utiliser le Clomid sur une période de plus de 2 semaines et dans le cas ou les
troubles visuels précédents viennent à apparaître, il est préférable de cesser immédiatement
le traitement. Comme nous l’avons déjà dit précédemment, 50 à 100 mg par jour pendant 2
semaines suffisent à rétablir le taux normal de testostérone dans le corps.

PREGNYL — Choriogonadotropin

La gonadotrophine chorionique ou HCG (human chorionic gonadotropin) est une


glycoprotéine existant sous forme injectable. On trouve cette molécule à l’état naturel dans
l’urine des femmes enceintes. La gonadotrophine chorionique est médicalement utilisée
comme fertilisant chez la femme (aide à l’ovulation) et chez les tous jeunes enfants (aide à
la descente des testicules). Les sportifs s’y sont intéressés à partir du moment qu’ils ont
remarqué qu’il s’agissait d’un stimulant hormonal qui pouvait être très utile après un cycle
de stéroïdes anabolisants.

HCG n’est pas un stéroïde anabolisant mais une hormone complémentaire que les
culturistes utilisent dès la fin d’un cycle de stéroïdes afin d’éviter un accident du
métabolisme. En effet, les stéroïdes anabolisants ont la fâcheuse conséquence de mettre en
repos les testicules durant le cycle. Cela signifie que, ces stéroïdes étant androgènes, ils
remplacent l’action de la testostérone, qui cesse d’être produite naturellement dans les
testicules. Ce phénomène apparaît généralement dans les cas d’un cycle qui dure plus de 4
ou 5 semaines. A la fin du cycle, le taux de testostérone endogène est ainsi devenu
dangereusement bas. Il est alors urgent de ramener ce taux très rapidement à la normale car
après l’arrêt soudain du cycle de stéroïdes, aucun produit n’est plus là pour jouer le rôle de
la testostérone. Il peut s’ensuivre une perte rapide de la masse acquise durant le cycle et une
déshydratation grave. C’est ici qu’intervient la gonadotrophine chorionique. Celle-ci a pour
effet de relancer la production naturelle de testostérone dans les testicules. HCG remplace
ainsi l’hormone lutéinisante appelée également LH, qui est normalement chargée de
déclencher cette production de testostérone, mais qui fait défaut depuis le cycle de
stéroïdes.

En revanche, si la HCG augmente la production de testostérone endogène, elle augmente


hélas également le taux d’œstrogène dans le corps humain. La gynécomastie est donc
fréquente avec ce produit. Afin d’éviter ce problème, les utilisateurs combinent
habituellement HCG en stack avec un anti-œstrogène tel que Nolvadex.

Cette hormone se présente toujours dans 2 ampoules séparées. L’une contient la HCG en
poudre et l’autre un solvant stérilisé. Il faut bien sûr mélanger ces 2 ampoules pour préparer

166
ÉNORME ET SEC

la substance à injecter. Le mélange doit être conservé au réfrigérateur. Les imitations de ces
produits causent fréquemment des douleurs et des fièvres car elles sont plus souvent
réalisées dans environnement non stérilisé.

Les doses varient entre 2500 et 5000 ui par semaine. La HCG est habituellement injectée
une fois par semaine durant 2 semaines, ce qui suffit dans la plupart des cas à retrouver un
taux de testostérone normal.

DECAPEPTYL — Triptorelin

THE NEXT GENERATION IN PCT AND FERTILITY

GnRH (Gonadotropin-releasing hormone) or Triptorelin is actually nothing new. Though,


with the results from a new study (I’ll get to that later), we are now just realizing its true
potential for being a staple in the normal AAS users recovery or restart. GnRH has actually
been used for a long time by horse breeders, and a way to stimulate the anterior pituitary to
release follicle-stimulating hormone, or FSH. With this stimulation, the horses became
more fertile, and breeding would commence. This helped breeders keep their horses
sexually active, and help them become fertile.

First, we will talk a little about FSH. FSH is on of the two main hormones responsible for
sexual reproduction regulations (along with LH). FSH plays the main role in stimulating the
production and maturation of germ cells (which either become sperm in males, or eggs in
females). This mean, when your pituitary is stimulated to produce FSH (as a reaction from
GnRH), FSH will begin to stimulate the production of sperm in men. GnRH pulses in our
bodies, and that pulse controls when we produce FSH.

How does GnRH play a role in this? Well, GnRH is normally a chemical that is sent from
our brain to the pituitary to tell it to produce both FSH and LH. When a small pulse dose
of GnRH (around 100 mcg) is injected, your pituitary receives that signal to start
producing. This will result in both an increase in testosterone serum (as a result from the
LH stimulation) and an increase in sperm (or egg in a female case) count. The result may be
a clean and effective jumpstart to our reproductive system for AAS users, and all that this
jumpstart requires is one small dose.

DOSING AND SIDE EFFECTS

Like many chemicals, we want to really pay attention to our dosing. GnRH makes a great
jumpstart, probably now the most effective jumpstart chem, because unlike HCG, it
stimulates both LH and FSH to a higher extent and has a much more lasting effect. But

167
ÉNORME ET SEC

much like HCG, DHT, HMB, ect ect, we need to be very careful with our pituitary and
avoid hyper-stimulation. We need to pulse it once, at a small dose, simulating the pulse that
is normally sent from our brain, and then let our bodies do the rest of the work.

GnRH is so powerful that large doses (around 4 mg), repeated once a month, is being used
as a chemical form of castration. This dose is so intense on the pituitary, that it hyper-
stimulates, resulting in castration-like levels of testosterone serum in the body. Much like
HCG, dosing is delicate, and too much is not a good thing. We need to use GnRH as a
restart, one-and-done, and not over-do things because it may have a much more opposite
and negative effect.

Without any further talk, here is my recommendation for use. One single 100 mcg dose per
cycle, after all esters have cleared the body and you are 100% ready for recovery. HCG
should still be used on-cycle, but in my opinion this full-stimulation should be saved for
the PCT and recovery phase. Use HCG on cycle to continue simulating LH, and then
GnRH in the post cycle. Studies I have read have seen results from even 600 mcg used in a
three-day period, and still HPTA function was completely restored, and his hormone levels
remained within the normal range during three checkups within the following year. This
suggests that the restart will not have the „flare“ effect if used at reasonable doses. Another
study showed the same effect, with a dose of only one 100 mcg injection into a bodybuilder
who had been shutdown for 13 years. That said, no more then 100 mcg per 4 months. Do
not exceed 1 mg within a year to avoid the castration-like shutdown of your system. That
even gives you room to do it after an 8 weeks cycle, take the appropriate time off, and then
begin another. And for oral-only cycles that are under 8 weeks, save your money, as
Triptorelin is not cheap stuff. Better yet, don’t do oral only cycles, as they are a waste of
time, but that’s a whole nother fish to fry, which I will do later.

This chemical compound can be fond on the market under different names. The most wide
spread are: Gonapeptyl, Diphereline and Decapeptyl.

ESICLENE — Formebolone

L’Esiclene est un stéroïde un peu à part. La substance qui entre dans sa composition, le
formébolone, existe sous différentes formes. Pour les athlètes, seule la version injectable est
intéressante. L’Esiclene est un stéroïde peu approprié du point de vue de son action
anabolisante. C’est pourtant un produit très apprécié et très souvent utilisé par les
culturistes, car il a la propriété originale de faire acquérir du volume à n’importe quel
muscle, en très peu de temps. Comment obtient-on ce résultat? L'Esiclene exerce une
irritation sur le tissu musculaire dans lequel l’injection a été pratiquée. Celui a une réaction

168
ÉNORME ET SEC

de défense, ou plutôt, réagit par une inflammation locale. Il se produit alors une
accumulation du liquide tissulaire provenant du système lymphatique, ce qui est à l’origine
du gonflement et de la croissance du muscle concerné. Afin d’éviter tout malentendu, il
convient ici de souligner, encore une fois, que l’accumulation des liquides ne se produit pas
dans la peau, mais bien dans le tissu musculaire. Il est donc tout à fait compréhensible que
toutes les autres formes d’administration ne présentent aucun intérêt pour les culturistes.
Étant donné que cette inflammation est souvent accompagnée de douleurs, chaque
ampoule d’Esiclene contient également 20 mg de lidocaïne, lequel calme un peu ces
douleurs. L’injection, en elle-même, n’est pas douloureuse, mais provoque, à l’endroit de la
piqûre, une sensation désagréable qui persiste pendant un jour environ. Étant donné que la
substance d’Esiclene est diluée dans l’eau, sa durée d’action est limitée, si bien que le
gonflement diminue un jour après l’injection et que le muscle reprend sa taille normale au
plus après 4 ou 5 jours. C’est la raison pour laquelle l’Esiclene n’est utilisé par les athlètes
que durant les 7 ou 15 jours précédant une compétition, et ce, afin de faire ressortir, le jour
du championnat, tel ou tel muscle moins bien développé. Afin de compenser la diminution
du gonflement, le produit est injecté quotidiennement. Ce produit est particulièrement
efficace pour les petits groupes de muscles tels que: biceps, triceps, deltoïdes postérieurs et
mollets et ce sont donc ces muscles que les athlètes choisissent de développer.

On peut obtenir, en 1 ou 2 semaines, une augmentation du volume des bras et des mollets
de 1 à 5 cm. Habituellement, on ne travaille pas plus de deux ou trois muscles différents à
la fois. On commence souvent par une injection de 1 ml puis, au cours des jours suivants,
on passe à 2 ml, ce qui correspond à 1 ampoule par muscle. L’Esiclene est injecté au moyen
d’aiguilles à insuline. C’est un produit également très apprécié des femmes, car la aussi, il est
efficace. Par ailleurs, on a constaté que l’Esiclene, comme c’est le cas généralement des
stéroïdes dilués dans l’eau, permettait à l’athlète qui se prépare à une compétition, d’obtenir
une meilleure dureté des muscles de l’ensemble du corps. Certains culturistes utilisent
l’Esiclene, à intervalles réguliers pendant une période prolongée, à raison, généralement, de
2 ml tous les 5 ou 7 jours, afin de permettre à un bras ou un mollet particulièrement
récalcitrant de gagner du volume. Mis à part les douleurs à l’endroit de l’injection et, dans
certains cas, l’apparence curieuse que prennent certains muscles, l’Esiclene n’entraîne aucun
effet secondaire très important. L’Esiclene qui est très difficile à trouver sur le marché noir,
ne sera bientôt plus du tout disponible, car il est fort probable que le fabricant italien LPB
retire bientôt cette préparation du marché. La boîte d’Esiclene, munie d’un fond en
plastique détachable, contient 6 ampoules. Une ampoule contient 2 ml de liquide injectable
dans lequel sont dilués 4 mg du principe actif.

169
ÉNORME ET SEC

SYNTHOL — Site Enhancement Oil

Site Enhancing Oil, or Synthol as commonly known, are possibly the most controversial
subject in bodybuilding. That is because there is a huge amount of miseducation and
ignorance on the subject.

In 1996 Chris Clark invented the first seo (site enhancing oil) and named it Synthol. A
quick phone call from Brystol-Meyers, who hold the trademark rights on the Synthol name,
forced Chris Clark to change the name of his product to PumpNPose. However, the name
of Synthol was stuck with the bodybuilders.

Some bodybuilders, particularly at professional level, inject substances such as „site


enhancement oil“, commonly known as Synthol, to mimic the appearance of developed
muscle where it may otherwise be disproportionate or lagging. This is known as „fluffing“.
Synthol is 85% oil, 7.5% lidocaine, and 7.5% alcohol. It is not restricted, as it is ostensibly
sold for topical use only, and many brands are available on the internet. The use of injected
oil to enhance muscle appearance in the late 19th century was abandoned due to health
risks such as sclerosing lipogranuloma. Its use was revived more recently by bodybuilders.
Use can cause pulmonary embolisms, nerve damage, infections, stroke, and the formation
of oil-filled granulomas, cysts or ulcers in the muscle. Sesame oil is often used, which can
cause allergic reactions such as vasculitis. An aesthetic issue is drooping of muscle under
gravity.

Recommendation: NEVER USE SYNTHOL. You don’t get bigger, not stronger through
the use of Synthol. The only thing that’s happening is you making a fool of yourself for the
sake of vanity and fake social status. Synthol users look funny and risk their health and
dignity for nothing. In brief, they are ignorant fools incapable of making a difference
between shit and muscle. Don’t join the club!

EXTRANASE — Bromelain

On désigne sous le terme de bromélaïnes un groupe d’enzymes protéolytiques végétales


extraites du genre des broméliacées, notamment de l’ananas. La structure chimique exacte
de ces glycoprotéines et leur mécanisme d’action précis ne sont pas encore entièrement
élucidés. Il est postulé que les bromélaïnes interviennent dans la synthèse des
prostaglandines au niveau de la thromboxane synthétase et inhibent ainsi la formation des
prostaglandines favorisant l’inflammation (PGE2). Outre cet effet antiphlogistique, on
décrit également une activité fibrinolytique ainsi qu’une inhibition de l’agrégation

170
ÉNORME ET SEC

plaquettaire. Sur le plan thérapeutique, les bromélaïnes exercent un effet inhibiteur sur
l’inflammation, elles réduisent la viscosité des exsudats et augmentent la perméabilité
tissulaire. L’ensemble de ces effets provoque une accélération de la régression et de la
résorption des œdèmes et des tuméfactions.

Il existe donc une spécialité en vente libre en pharmacie qui se présente sous forme de
comprimés gastro-résistants (qui résistent partiellement à l’acidité de l’estomac) : Extranase.

Pour une tendinite, le traitement d’attaque pourra être de 3 comprimés 4 fois par jour, pris
avant les trois repas principaux et avant le coucher. Au bout d'une semaine si l’amélioration
est perceptible, on pourra réduire la posologie et passer à 3 comprimés 3 fois par jour. Le
traitement sera poursuivi au moins 3 semaines, même si la douleur a disparu à ce stade.

PROVIRON — Mesterolone

Proviron est composé de mestérolone dosée à 25 mg par comprimé. Ce n’est pas un


anabolisant mais un anti-œstrogène très puissant.

Proviron agit comme un anti-aromatique : il empêche l’aromatisation (la transformation)


des stéroïdes anabolisants en œstrogène. Il évite ainsi la gynécomastie et on peut le
combiner à du Nolvadex pour augmenter son efficacité. Il faut en effet préciser que
Proviron et Nolvadex sont deux anti-œstrogènes dont les mécanismes d’action sont
différents et complémentaires, et c’est pour cette raison que l’association de ces deux
produits est si efficace : tandis que Proviron empêche l’aromatisation des anabolisants,
Nolvadex obstrue les cellules réceptrices de l’œstrogène, l’empêchant d’agir. Il s’agit donc
d’un redoutable tandem. Proviron n’est en outre pas seulement un excellent anti-œstrogène
: en maintenant un niveau bas en œstrogènes, Proviron diminue également la rétention
d’eau. Il donne ainsi à l’utilisateur le look écorché recherché par tant de culturistes,
notamment lors des préparations aux compétitions.

Il faut signaler que le Proviron à tendance à limiter les gains musculaires dus à un cycle de
stéroïdes, car il s’attache aux cellules réceptrices d’androgène à la place des autres stéroïdes
présents dans le corps, qui restent alors bloqués à l’extérieur et donc sans effet. C’est
pourquoi beaucoup de culturistes prennent une dose minime de Proviron, juste pour éviter
la gynécomastie.

En ce qui concerne les effets secondaires de la mestérolone, ils sont rares en dessous de
100 mg par jour. En effet les comprimés de Proviron ne sont pas alpha-alkylés 17 et ne
présentent aucune nocivité pour le foie. En revanche si l’on commence à dépasser les 75 à
100 mg par jour, on voit fréquemment apparaître des phénomènes tels que le priapisme

171
ÉNORME ET SEC

chez l’homme ou une virilisation chez la femme. Nous ne rappellerons jamais assez que si
les effets secondaires dépendent du produit utilisé, ils dépendent encore plus de la dose
utilisée. 1 à 2 comprimés de 25 mg par jour suffisent pour éviter la gynécomastie.

NOLVADEX — Tamoxifen

Nolvadex est composé de citrate de tamoxifène. Ce n’est pas un stéroïde anabolisant mais
un anti-œstrogène par voie orale.

Nolvadex est un puissant anti-œstrogène et un des préférés des culturistes. Il permet


d’éviter les phénomènes de féminisation qui surviennent fréquemment à la fin d’un cycle de
stéroïdes anabolisants comme la gynécomastie ainsi qu’une rétention graisseuse et aqueuse
au niveau des hanches ou des seins. En effet, en fin de cycle, la plupart des stéroïdes
anabolisants s’aromatisent en hormone œstrogène, provoquant l’apparition de ces
symptômes. Le citrate de tamoxifene a la faculté de bloquer les récepteurs d’œstrogène,
empêchant ainsi l’œstrogène d’agir et de provoquer ces phénomènes. De nombreux
culturistes utilisent Nolvadex avant une compétition car outre le fait qu’il empêche la
gynécomastie, le fait de diminuer la rétention d’eau et de graisses aide le culturiste à obtenir
un physique sec.

Enfin le Nolvadex a la faculté d’augmenter la production de testostérone endogène, ce qui


est particulièrement apprécié par les culturistes en fin de cycle. En effet, en fin de cycle, la
production de testostérone est généralement à un niveau assez bas car durant tout le cycle,
les anabolisants pris l’on inhibée et remplacée. Il peut ainsi survenir de graves accidents
après l’arrêt d’un cycle de stéroïdes si la production de testostérone naturelle n’est pas
ramenée à un niveau normal. Novaldex permet de prévenir ce genre d’accident en relançant
la production de testostérone dans les testicules.

Le principal inconvénient de Nolvadex est qu’il diminue les gains produits par les
anabolisants pris. C’est la raison pour laquelle bon nombre de sportifs ne l’utilisent que
lorsqu’ils y sont obligés afin d’éviter la gynécomastie. En ce qui concerne les effets
secondaires de ce produit, ils se limitent généralement à quelques nausées et à quelques
troubles de la vue. Enfin il faut noter que si Novaldex bloque les récepteurs d’œstrogène et
empêche l’œstrogène d’agir, il n’élimine pas cette hormone du corps. Ce qui veut dire
qu’après l’arrêt du traitement par Novaldex, une quantité importante d’hormone œstrogène
restée inactive va pouvoir soudain se fixer aux récepteurs nouvellement libérés, causant les
effets féminisants que l’on avait évité jusque là. C’est un phénomène que l’on peut prévenir
en combinant Nolvadex avec un autre anti-œstrogène puissant comme Proviron, pour une
efficacité radicale. 10 à 20 mg par jour suffisent habituellement pour éviter la gynécomastie.

172
ÉNORME ET SEC

ARIMIDEX — Anastrozole

Anastrozole is an anti estrogenic drug developed for the treatment of advanced breast
cancer in women. Specifically, this agent is the first in a newer class of third generation
selective oral aromatase inhibitors. It acts by blocking the enzyme aromatase, subsequently
blocking the production of estrogen in the body. Since many forms of breast cancer cells
are stimulated by estrogen, reducing levels of this hormone in the body may retard the
progression of the disease. This is also the fundamental use of tamoxifen citrate
(Nolvadex), except nolvadex blocks the action of estrogen at the receptor, not its actual
endogenous production. The effects of anastrozole can be very substantial, with a daily
dosage of 1mg capable of production estrogen suppression greater than 80% in treated
patients. With the powerful effect this drug has on hormone levels, it is usually only
prescribed to post menopausal women. Anastrozole was developed by Zeneca
Pharmaceuticals, and approved for use in the United States at the end of 1995. The drug
was developed as a new adjunct treatment for operable breast cancer in postmenopausal
female patients, an area of medicine that had a long history of nolvadex use. Substantial
date was needed to shit prescribing trends away from such an established medication
treatment.

Most commonly called Arimidex, this substance is a true aromatase inhibitor which works
by blocking the aromatase enzyme in the body, thus limiting the amount of estrogen
buildup that takes place. This compound has obvious benefits to bodybuilders who use
aromatizing steroids such as testosterone. These individuals might face estrogen related
side effects such as water bloat and „gyno“, but by taking Arimidex while on cycle, the
chance of any of these sides are greatly reduced. In studies that have been done, Arimidex
has been shown to reduce estrogen in the body by roughly 50%. This is a good balance for
bodybuilders , because some estrogen is needed in order for the full anabolic benefits of
the steroids being taken to be achieved. These results are typically the same with a dosage
of .5 mg a day as they are with a dosage of 1 mg a day, meaning that in most cases, a half
tablet a day will be sufficient for estrogen control throughout cycle. Typically, bodybuilders
using Arimidex will begin taking it the day they start their cycle, and will run it throughout
the duration of steroid administration. It is also important to point out Arimidex’s ability to
increase testosterone in the body. Some studies have shown that natural testosterone levels
have increases as much as 60% after the use of this substance for 7 days. Because of this,
bodybuilders find this drug extremely effective during PCT where as they are trying to
elevate natural levels as much as possible in order to avoid a post cycle „crash“.

When used to mitigate the estrogenic side effects of anabolic/androgenic steroid use, male
athletes and bodybuilders will commonly take a dose of .5 mg to 1 mg of anastrozole per
day. In some instances a half of a tablet taken every other day is sufficient to mitigate the

173
ÉNORME ET SEC

buildup of estrogen. When used with readily aromatizing androgens such as


methandrostenolone or testosterone, gynecomastia and water retention are often effectively
blocked. Additionally, the use of anastrozole may decrease fat mass, which can also be tied
to estrogen levels. The result can be a harder and much more defined look to the muscles
and physique, which makes this agent of interest for dieting and cutting purposes as well.

AROMASIN — Exemestane

Exemestane is a steroidal suicide aromatase inhibitor. It isvery similar in structure and


action to formestane, although it is significantly more potent in comparison. As a class of
drugs, aromatase inhibitors offer an anti estrogenic effect by blocking the enzyme
responsible for synthesizing estrogens. Exemestane is approved by the FDA for the
treatment of breast cancer in women, specifically in post menopausal patients whose cancer
has progressed following therapy with tamoxifen (nolvadex). Male bodybuilders and
athletes often use the drug for non approved purposes, namely to counter the estrogenic
side effects associated with the use of aromatizable anabolic/androgenic steroids. This may
include gynecomastia, fat buildup, and water retention. Exemestane is one of the most
potent aromatase inhibitors presently available. The most commonly cited date reports a
lowering of estrogen around 85% on average in clinical studies with women. Exemestane
was developed by Pharmacia & Upjohn, which gained FDA approval for sale of the drug in
late 1999. They introduced it under the Aromasin brand name in early 2000. Although the
drug proved to be effective in doses as low as 2.5 mg per day in some patients, the
company developed it in a standard and near universally effective dosage of 25 mg per
tablet. The company has since introduced the drug to many other nations under the same
trade name of Aromasin.

Aromasin, as it is most commonly called, is a very potent AI which works by blocking the
aromatase enzyme in the body. This drug was originally developed to help fight breast
cancer in women by reducing estrogen which some believe to aid in cancer cell growth.
While not quite as strong as Letrozole, aromasin is considerably stronger than Anastrozole.
Studies done with this substance typically show around an 85% reduction in estrogen levels
in the body. This can be very useful to bodybuilders who are using aromatizing compounds
such as testosterone. Typically, one will begin the use of aromasin the same day they begin
their cycle. It is also important to note that Aromasin has shown to be very effective at
increasing testosterone and IGF levels in the body. Because of this, this drug is also very
useful during PCT regime when one is trying to restore natural testosterone levels in order
to avoid a post cycle „crash“. It is important to keep doses of aromasin reasonable, as too
much estrogen suppression can result in hindered muscle gains and loss of sex drive. One

174
ÉNORME ET SEC

25 mg tablet a day should be sufficient for effectively keeping estrogen related sides out of
the picture, or for effectively raising natural testosterone levels during PCT.

Exemestane reaches peak plasma concentrations within 2 hours following the oral
administration of a 25 mg dose. The active life of the drug is between 24 and 30 hours.
This is significant since it is quite shorter than for the non-steroidal inhibitors. A single oral
dose of 25 milligrams of exemestane causes a relatively long-lasting reduction in plasma
and urinary estrogen levels, with maximal suppression occurring approximately 2 to 3 days
after dosing and persists for about 4 to 5 days. It has been shown that 25 milligrams of
exemestane is basically just as effective as 50 milligrams at suppressing estrogen, raising
testosterone levels, and levels of IGF. It is therefore unnecessary to go higher in doses than
25 milligrams per day. Due to the active life of the compound exemestane should be
administered roughly once every twenty-four hours. Users often start the drug on the first
or second week of steroid use and continue to take it throughout the cycle and for a few
weeks afterwards in order to prevent any type of estrogen rebound.

FEMARA — Letrozole

Letrozole is a non steroidal selective third generation aromatse inhibitor. The structure and
activity of this compound are very similar to that of Arimidex, and is prescribed for similar
medical reasons. More specifically, United States prescribing guidelines for leptosome
recommend it to be used for the treatment of postmenopausal women with estrogen
receptor positive or estrogen receptor unkown brest cancer. It is typically used as a second
line of treatment after an estrogen receptor antagonist like tamoxifen has failed to elicit a
deseribale response, although it is sometimes initiated as the first course of therapy
depending on the circumstances. Male bodybuilders and athletes find value in leptosome
for its ability to mitigatge the estrogenic side effects associated with the use of aromatically
anabolic/androgenic steroids, such as gynecomastia, fat buildup, and visible water
retention. The U.S FDA approved leptosome for prescription sale in 1997, where it is sold
by the pharmaceutical company Novartis under the brand name of Femera. The company
also markets the drug in over 70 nations worldwide. The drug is most commonly supplied
in dosages of 2.5 mg.

In terms of how this drug can be used to the benefit of bodybuilders and strength athletes,
letrozole is primarily used to ward any estrogenic side effects caused by the administration
of anabolic steroids. Letrozole has been show to have the capability of reducing the level of
estrogen in users' bodies by up to 96-98%. This would seemingly be enough in itself to
make the compound a desirable one with which steroid users would be interested in.
However letrozole also has been shown to increase the amount of lutenizing hormone,

175
ÉNORME ET SEC

follicle stimulating hormone, and sex hormone binding globulin in users. When you
combine these attributes with the fact that it will help protect against gynocomastia, water
retention and other estrogenic side effects letrozole obviously can fulfill many users' needs.
There are some animal studies that have suggested that letrozole can help to reduce or even
eliminate pre-existing gynocomastia as well. Of course there are some limits to this research
as it has never been conducted using human subjects but it does demonstrate that there
may be a mechanism by which this could occur. Anecdotally some users have reported that
they have experienced a reduction in their own pre-existing gynocomastia, but of course
these reports have their limits as they were not conducted with the scientific controls in
place. Interestingly, it takes approximately 60 days to get a steady blood plasma level of
letrozole once administration of the drug begins. This may necessitate that a user begin
using the compound prior to beginning their cycle if they wish for the effects to be at full
strength once their cycle begins. This may also hinder the ability of the compound to
respond quickly if a user begins administration of the drug to counteract some side effects
that have appeared quickly.

The maximum dosage that a user would want to use would be 2.5 mg per day. It has been
shown in numerous studies that this dosage will eliminate nearly all of the estrogen in the
body in nearly all individuals. Any dose that is higher than this would simply be unneeded.
Despite the ability to increase the amount of lutenizing hormone, follicle stimulating
hormone, and sex hormone binding globulin in users letrozole can be counterproductive if
used during post-cycle therapy. This is due to the ability of the compound to drive estrogen
levels too low during use. Once the compound is discontinued this can result in a "rebound
effect" in estrogen levels with these becoming quite high, something that should be
avoided during or after post-cycle therapy. Anastrozole could be seen as an alternative to
letrozole in this capacity as it seemingly does not have such a potent effect. The detrimental
effect that letrozole has on blood lipid levels is another reason why many will avoid it's use
during post-cycle therapy.

FARESTON — Toremifene

Toremifene citrate is an anti-estrogenic drug, specifically classified as a selective estrogen


receptor modulator (SERM) with mixed agonist and antagonist properties. It is a non
steroidal triphenylethylene derivative, similar in structure to both the drugs nolvadex and
clomid. Toremifen citrate is used for the treatment of breast cancer in postmenopausal
women with the estrogen receptor positive or estrogenic receptor unknown tumors. It
works by attaching to the estrogen receptor in various tissues in a competitive manner,
blocking endogenous estrogen from exerting biological activity. Toremifene citrate was first

176
ÉNORME ET SEC

approved by the FDA as a prescription drug in 1997. It is sold in the U.S under the
Fareston brand name, which is made by the pharmaceutical company Gtx Inc. Fareston is
also available in over 25 other countries worldwide. Fareston is most commonly supplied in
tablets of 88.4 mg, which are labeled and equate to 60 mg of toremifene base.

The difficulty in using toremifene citrate is the lack of research conducted using human
subjects, and specifically male subjects. While it is possible to apply most of what is known
about the other selective estrogen receptor modulators to toremifene citrate, independent
research conducted with the drug itself is invaluable and therefore a risk is taken when
using the drug because of the lack of information. Unfortunately toremifene citrate is
possibly the least researched selective estrogen receptor modulator, with the possible
exception of raloxifene. Despite the lack of human-based research available, in terms of its
use in steroid users, toremifene citrate can help in two ways. Firstly due to the binding
affinity of the compound it is able to help in the prevention of gynocomastia. Toremifene
citrate will compete with estrogen for the estrogen receptors in certain tissues, including
the breast, and if it can bind to the receptor estrogen will not have an opportunity to
interact with receptor and therefore gynocomastia should not be able to develop. When
using anabolic steroids that can convert to estradiol (estrogen) this protection against
gynocomastia can be invaluable. However it should be noted that toremifene citrate will
not eliminate the estrogen or disallow the conversion to occur. Instead it attempts to
counteract the effects of circulating estrogen in the body in those tissues that the drug
effects. Therefore there is no evidence that toremifene citrate has any effects counteracting
estrogenic side effects that are unrelated to the tissues not affected by the drug. Namely
there is no real causal connection to any reduction in water retention and acne in users that
begin taking toremifene citrate as it relates to estrogen.The second, and possibly more
beneficial, aspect of toremifene citrate for steroid users is its ability to increase the
production of luteinizing hormone and follicle stimulating hormone, and therefore
increasing testosterone. This ability is why it is often used by steroid users during their
post-cycle therapy. Toremifene citrate would accomplish this by blocking the negative
feedback inhibition caused by estrogen at the hypothalamus and pituitary, and this in turn
will help to increase the production of these hormones. Currently there is no available
research that directly links toremifene citrate to being able to raise testosterone levels in
male users, however due to the nearly identical mechanisms that both tamoxifen and
toremifene citrate use and the reactions that they produce in the body, it would be easy to
extrapolate that both drugs should have similar effects in this respect as well. Anecdotally
users have reported good results with toremifene citrate and say that they are at least
comparable that those of tamoxifen citrate.

Athletes and bodybuilders will usually take around 60-100 mg per day of toremifene per
day which is equal to roughly 20-40 mg per day of the drug nolvadex.

177
ÉNORME ET SEC

EVISTA — Raloxifene

Raloxifene hydrochloride is a second generation selective estrogen receptor modulator


(SERM) of the benzothiophene family. This drug is similar in its effects to the drug
tamoxifen (nolvadex), exhibiting estrogen receptor antagonist properties in some tissues
while acting as an estrogen receptor agonist in others. The main point of variation between
the two drugs is their tissue selectivity. While raloxifene hydrochloride is a strong anti-
estrogen in breat and uterine tissues, it appears to be estrogenic in bone. This allows it to
protect bone density, mimicking the effects of endogenous estradiol. This is quite different
than nolvadex, which is anti estrogenic in both breast and bone. In a role that novel for an
anti-estrogen, raloxifene was approved by the FDA for the prevention and treatment of
osteoporosis in post menopausal women. It is also being investigated for several other
potential uses, including the treatment and prevention of cardiovascular disease. Raloxifene
was developed by Eli Lilly & Company, and the FDA approved for U.S sale in 1997. Its
first indictated use was as that of an osteoporosis treatment, owing to its ability to increase
bone density. In 2007, the FDA expanded the indicated uses for the drug to include
reducing the risk of invasive breast cancer in two populations. Today, the drug is a fairly
popular drug in clinical medicine, and is approved for sale in over 50 countries. The most
common brand name is Evista and dominates the global market.

There is some evidence that raloxifene hydrochloride may actually be more effective for
the treatment of gynecomastia than is the drug nolvadex. In one study it was shown that
while both tamoxifen citrate and raloxifene hydrochloride had relatively similar rates of
success in reducing the size of gynecomastia in pubertal males, raloxifene hydrochloride
had a higher rate of effectively reducing the size to noticeably significant smaller levels.
Obviously when one is faced with the option of choosing which compound to use when a
treatment for gynecomastia is needed this should indicate that raloxifene hydrochloride
may indeed be the more effective choice. A second benefit of raloxifene hydrochloride is
that it seemingly has the ability to lower low-density lipoprotein and total cholesterol levels
in users. The drug is able to accomplish this by way of its agonist actions on lipid
metabolism. However it appears that these effects may be marginal at best and may not be
all that significant in terms of the health of the user. However in a minority of studies there
is some evidence that improvements in cholesterol levels can be quite significant and
should improve the health of the user. It appears that more research needs to be conducted
in this area before any proclamations can be made about the effect of this drug on the
cardiovascular health of users. Combine this with the fact that anabolic steroid use will
have a significant impact on cholesterol levels and any attempt at reaching a conclusion
about this issue for bodybuilders and strength athletes is even further away. For now the
use of this drug for cholesterol lowering effects is questionable. A far less contentious issue

178
ÉNORME ET SEC

is the ability of raloxifene hydrochloride to raise the levels of follicle stimulating hormone,
luteinizing hormone and testosterone levels in male users. Like tamoxifen citrate,
clomiphine citrate and toremifene citrate raloxifene hydrochloride has been demonstrated
to help raise the levels of these hormones when they are suppressed. The research
regarding the ability of raloxifene hydrochloride to raise testosterone levels in males is
limited when compared to both clomiphine citrate and tamoxifen citrate so it is difficult to
compare their effects in this regard.

When used by athletes and bodybuilders to mitigate the side effects of anabolic/androgenic
steroids, the most common dosage is 30-60 mg per day during the course of the steroid
cycle.

AVODART — Dutasteride

Dutasteride, along with Finasteride is a 5-alpha-Reductase inhibitor which are a group of


drugs with anti-androgenic properties which inhibit the conversion of testosterone into
dihydrotestosterone (DHT). This is the same chemical found in Proscar and Propecia and
is used in the treatment hyperplasia and androgenic alopecia. Because these drugs reduce
levels of dihydrotestosterone (DHT) they are used to prevent and treat hairloss. It is most
commonly used to treat enlarged prostate glands.

Dutasteride is a 5-alpha-reductase inhibitor, meaning it blocks the action of the 5a-


reducatse enzymes, that are responsible for 5a-reducing (converting) testosterone into
dihydrotestosterone (DHT) by the addition of a double hydrogen bond.

Dutasteride inhibits both isoforms of 5a-reductase, therefore preventing the conversion of


testosterone into dihydrotestosterone. This makes Dutasteride a reasonable treatment for
Male Pattern Baldness. Of course, when you convert less Testosterone into
Dihydrotestosterone, you increase testosterone levels by default (less conversion).
Dutasteride, at 2.5 mg/day is roughly 1.5x more effective than Finasteride at 5 mg/day, at
treating hair loss (both halting it as well as regrowing it). In addition, Dutasteride can be
used successfully at that same dose to treat prostate enlargement, and a lesser known effect
of Dutasteride (again, at that same dose) use is to treat Acne caused by an overabundance
of androgens in the body.

For the steroid using athlete suffering from DHT-related side effects, Dutasteride may be
the answer. Hairloss, Acne, and prostate growth can all (potentially) be completely halted
with the use of this product. Unfortunately, DHT is not all bad, and you potentially lose

179
ÉNORME ET SEC

some muscle hardness (an amorphous quality if ever there is one), and even some of the
other qualities we like from our androgen use.

Also… since this only prevents the 5a-reduction of the androgens subject to that
conversion into a dihydro form of them… it will likely do nothing to stop hairloss or other
symptoms caused entirely by the use of the androgens in the DHT family. Dutasteride is
the name of active ingredient in Avodart. Avodart is a registered trademark of
GlaxoSmithKline in the United States and/or other countries.

PROPECIA — Finasteride

Finasteride is an inhibtor of 5a-reductase, which is the enzyme responsible for converting


testosterone into DHT, thereby minimizing the unwanted androgenic effects that result
from its presence. The effect of this drug is very fast acting, and suppresses DHT levels by
as much as 65% within a 24 hour period of taking a single 1 mg tablet. Medically, this drug
is used to treat benign prostate enlargement and male pattern hair loss. It is also being
investigated for the treatment of hair and facial growth on the face and body of women.
Male athletes and bodybuilders are interested in ministered for tis ability to reduce the
androgenic side effects associated with the use of testosterone and certain derivatives. The
first release of this drug in the United States was under the brand name of Proscar and was
produced by the pharmaceutical company Merck and approved by the FDA in 1992. It was
specifically given approval for use by patients with benign prostate enlargement.

In terms of the use of finasteride for steroid users, it would be related to the easing of
several androgenic side effects often associated with the use of some anabolic and
androgenic steroids. Of course due to the originally intended medical purpose of the drug
steroid users suffering from prostate conditions due to their anabolic steroid use could be
well served to use a drug such as finasteride. This will likely ease some of the discomfort
caused by the activity of the DHT in the prostate tissue and related conditions. Similarly
the androgenic activity of DHT in the scalp leading to hair loss can also prevented in some
males with the use of a reductase inhibitor like finasteride. If the hair loss experienced by
the user is related to an increase in the concentration and/or level of DHT in the tissue the
administration of finasteride can help to reduce or prevent the severity of this side effect. A
third side effect that the drug may help with is oily skin and/or acne. This androgenic side
effect may be prevented or at the very least reduced in severity with the administration of
finasteride. However, anecdotally the results of this have been mixed to say the least and
relatively few users administer the drug for this purpose. For many these actions of
finasteride will seem very similar to that of another reductase inhibitor, namely dutasteride.
However these drugs do have differences. The major difference between them is that

180
ÉNORME ET SEC

dutasteride targets both Type I and Type II 5-alpha reductase. Finasteride only targets Type
II. Type I is more heavily concentrated in the liver and skin while Type II is found most
prevalently in male reproductive organs. By targeting both types of the enzyme, dutasteride
is better capable of reducing more DHT then finasteride and is therefore thought to be
more efficient and effective by most. Despite this, it is still not as popular as finasteride but
this is likely due to dutasteride having been on the market for a much shorter time as well
as not currently being approved medically for use as a preventative measure against male
pattern baldness. Finasteride has also been used as a so-called „masking agent“ by some
steroid users who are tested either via urine or blood. While the mechanism by which this
is accomplished will not be discussed in this profile, it should however be noted that most
organizations now recognize this fact and will test for finasteride along with anabolic
steroids. For this reason users of finasteride who may be tested for such substances should
be aware of this fact beforehand.

Bodybuilders looking to use this drug to prevent hair loss from excess DHT and other
issues will usually take the drug in a dosage of 1 mg per day for as long as the cycle of
anabolic/androgenic steroids last.

ROACCUTANE — Isotretinoin

Isotretinoin is an anti-acne medication that is chemically related to retinoic acid and retinol
(vitamin A). Although its exact mode of action is unknown, this agent works by inhibiting
sebaceous gland functioning, which diminishes oil production in the skin and hinders acne
development. This product is sold in many countries throughout the world, and is largely
recognized as one of the most effective medications available for treating severe acne.
Studies also suggest that it has one of the highest success rates with even the strongest
cases of clinical acne. Given that acne is one of the most common side effects of
anabolic/androgenic steroid use, isotretinoin is utilized by bodybuilders and athletes to
reduce or eliminate this cosmetic issue during steroid therapy. Isotretinoin was developed
by the pharmaceutical company Hoffmann-La Roche, and was first introduced as a drug
medication in 1982. The company marketed it under the brand name of Roaccutane, and
retained the patent rights until 2002. Now that the patent has expired, there are a number
of generic versions of the drug available. Isotretinoin is not a controlled substance, but has
been regulated by the FDA in recent years due to potential side effects. Due to this, there
are some very strict guidelines in place for prescribing the drug. Isotretinoin is most
commonly supplied in soft gel like capsules of 10, 20, and 40 mg.

Acne occurs due to an excessive production of sebum from over-active sebaceous glands
in the skin. The sebum blocks the sebaceous glands, which prevents the oil from flowing

181
ÉNORME ET SEC

freely out and causes an accumulation of sebum under the skin. The bacteria associated
with acne thrive in these conditions. They feed on the sebum, and produce waste products
and fatty acids that irritate the sebaceous glands, making them inflamed and causing spots.
Isotretinoin decreases the size and activity of the sebaceous glands in the skin, which
reduces the amount of sebum that is produced. This stops the glands becoming blocked,
and means bacteria are less likely to thrive. It also reduces the inflammation in the skin.
Isotretinoin can have serious side effects and its use must be supervised by a dermatologist.
It is reserved for the treatment of severe acne that has not improved with a course of oral
antibiotics, and for acne with cyst formation. The user’s acne may worsen at the start of
treatment, but this usually subsides within 7 to 10 days of continued treatment. In most
cases, complete or near-complete clearing of acne is achieved with a 12 to 16 week course
of treatment, and you are likely to remain free of acne for a long time. Repeat courses are
not normally recommended, unless a definite relapse is seen after treatment is stopped.
Isotretinoin is a powerful medication with many potential side effects. The drug has stirred
up quite a controversy due to the fact that it has been linked to birth defects. Any woman
who might potentially be or become pregnant should not go near this drug due to this. The
drug has also been linked to depression and suicide due to the effects that it has on certain
parts of the brain that affect depression and well being.

Roaccutane comes as a capsule to take by mouth. Roaccutane usually is taken twice a day.
Users are urged to take Roaccutane with food or milk because it is believed to increase the
absorption rate. Follow the directions on your prescription label carefully, and ask your
doctor or pharmacist to explain any part you do not understand. Take Roaccutane exactly
as directed. Do not take more or less of it or take it more often than prescribed by your
doctor. You may not notice any improvement in your condition until after 4-6 weeks of
treatment, and your acne may actually get worse during the first few weeks. Your acne
should improve within 15-20 weeks. If it does not improve, your doctor will probably stop
giving you Roaccutane for 8 weeks and then restart your treatment.

CABASER — Cabergoline

Cabergoline is a selective dopamine receptor agonist. This agent is highly specific in its
actions, with a strong affinity for the dopamine D2 receptor, and a low affinity for
dopamine D1, A1-adrenergic, A2-adrenergic, 5-HT1-serotonin, and 5-HT2-serotonin
receptors. Its main clinical use is for the treatment of hyperprolactinemia, or the hyper
secretion of prolactin from lacto tropes in the anterior pituitary. It is also used in the
management of Parkinson’s disease. This drug effectively inhibits prolactin secretion by
mimicking the actions of dopamine on the D2 receptor. Cabergoline was developed during

182
ÉNORME ET SEC

the 1980s. The most popular brand name for the drug is Dostinex, which is produced in
the United States and many other countries around the world by the large pharmaceutical
company Pharmacia. This company did have exclusive rights to the sale of the drug until
2005 when the FDA began approving several generic brands of the drug for use. The
Dostinex brand still dominates the global market. Cabergoline is most commonly found in
tablets of 0.5 mg each.

Steroid users should be concerned about excessive prolactin levels because of the side
effects associated with them. Prolactin is a naturally occurring hormone primarily produced
by the lactotrophs located in the pituitary gland, with a minority amount of the hormone
being produced by other tissues/cells of the body. Prolactin plays a major role in lactation
in most mammals including humans. It both stimulates milk production as well as inducing
lobuloalveolar growth of the mammary gland. Obviously both of these side effects would
be of great concern to bodybuilders and strength athletes from both a health and cosmetic
standpoint. Decreased sex drive, sperm production and sexual function may also be related
to elevated levels of this hormone. In fact even in men with regular healthy levels of
prolactin cabergoline can help to temporarily reduce the amount of the hormone that is
secreted which leads to such advantages as an increase sex drive, improvement in sexual
function (quality of erection) as well as reducing the refractory period for users (the amount
of time between erections). Cabergoline works to inhibit secretion of prolactin because it is
a dopamine receptor agonist. This means that it acts upon dopamine receptors in the same
way as dopamine does in the body. Dopamine acts as a prolactin inhibitor by binding to
receptors in the lactotrophs in the pituitary gland and signals for these to cease the
synthesis and secretion of prolactin. While dopamine exhibits an ability to inhibit the
secretion of prolactin it of course has numerous other functions in the body, with
cabergoline being able to mimic the action of dopamine and also performing many of
these. These functions include creating a sense of wellbeing or contentment via a chemical
reaction in the body, most often released during pleasurable or satisfying physical actions.
It has even been shown that dopamine-receptor agonists such as cabergoline can help
increase the likelihood that individuals that are quitting smoking be successful. Dopamine
can also help improve brain function. For this reason cabergoline is sometimes prescribed
to sufferers of Parkinson’s disease. For the average user however it may help in improving
memory or even motor functions, although if normal dopamine levels are already being
produced by the user this effect will likely be minimal at best. However the primary reason
for use of cabergoline by steroid users remains for the treatment of prolactin related side
effects.

When used by athletes and bodybuilders to prevent certain side effects from the use of
steroids, users usually start off with a dosage of 0.25 mg twice per week. After 4-5 weeks
the user may choose to up the dosage to 1 mg per week (2 full tablets usually).

183
ÉNORME ET SEC

PARLODEL — Bromocriptine

Bromocriptine mesylate is a dopaminomimetic ergot derivative with D2 dopamine receptor


agonist and D1 dopamine receptor antagonist activities. It is used most commonly as a
prolactin inhibitor in cases of hyperprolactinemia, a growth hormone suppressant in
acromegaly, and as an adjunctive medication to elodea in the management of Parkinson’s
disease. The structure and activity of this drug are very similar to that of cabergoline. In the
bodybuilding and athletic communities, bromocriptine is sometimes used to induce fat loss
or combat elevated prolactin levels. The human medical data concerning the potential role
this drug might play in supporting ongoing fat loss is encouraging. In cases where it was
given while dieting, bromocriptine was capable of increasing total fat loss by a statistically
significant degree, and seemed to extend the duration in which the diet was most effective.
Bromocriptine has been used widely in clinical medicine for its indicated use since the
1970s. It is also much more widely distributed than its counterpart medication cabergoline,
which is used for a similar set of clinical indications. In the U.S., the most common brand
name for this drug Parlodel, which is sold by the pharmaceutical company Novartis.

Steroid users should be concerned about excessive prolactin levels because of the side
effects associated with them. Prolactin is a naturally occurring hormone primarily produced
by the lactotrophs located in the pituitary gland, with a minority amount of the hormone
being produced by other tissues/cells of the body. Prolactin plays a major role in lactation
in most mammals including humans. It both stimulates milk production as well as inducing
lobuloalveolar growth of the mammary gland. Obviously both of these side effects would
be of great concern to bodybuilders and strength athletes from both a health and cosmetic
standpoint. Decreased sex drive, sperm production and sexual function may also be related
to elevated levels of this hormone. The anabolic steroids that can lead to excessive levels of
prolactin are primarily nandrolone and nandrolone-derived compound. Steroids such as
deca durabolin, trenbolone, and durabolin all can have this effect. For this reason users of
these drugs may want to have a compound such as bromocriptine mesylate in their
possession to treat negative side effects related to prolactin if they should develop at any
point during a steroid cycle. Bromocriptine mesylate helps to reduce prolactin levels in
humans by mimicking the actions of dopamine, thus it being a dopamine-receptor agonist.
Dopamine inhibits the secretion and synthesis of prolactin by binding to the receptors in
the lactotrophs, thereby negating the possible action of them to secrete prolactin itself.
Therefore bromocriptine mesylate can bind to these receptors in the lactotrophs just as
dopamine can. This action of course should prevent any abnormal prolactin levels from
occurring in steroid users as they relate to any use of nandrolone or nandrolone-derived
steroids. A secondary factor in controlling the levels of prolactin in users of anabolic
steroids is the amount of circulating estrogen in their systems. Estrogen has an apparent

184
ÉNORME ET SEC

positive effect on the amount of prolactin produced, with the more estrogen that is
produced being related to the amount of prolactin that is produced accordingly. For this
reason often times prolactin can be controlled by way of the reduction of estrogen levels.
Use of aromatase inhibitors can be used for this purpose. However when prolactin levels
reach a point where a reduction of estrogen levels does not inhibit excessive prolactin
secretion, administration of bromocriptine mesylate should be sufficient to inhibit any
further overproduction.

Athletes and bodybuilders looking to use this drug for weight loss usually take the drug at a
dosage of 2.5-5 mg per day for cycles of 4-6 weeks.

SIFROL — Pramipexole

La première chose à faire est de comprendre que dans le cadre de la gynécomastie, la


prédisposition individuelle varie énormément.

La plupart des individus n’ont pas de gynécomastie préexistante, et ont seulement la


prédisposition moyenne ou même moins d’en développer une. Pour ceux-là, les
changements hormonaux défavorables vont causer une gynécomastie, mais ils pourraient
par exemple prendre des quantités de testostérone de l’ordre de 500 ou même 750
mg/semaine sans anti-aromatase avec aucun effet sur la gynécomastie.

Certains ne présentent aucune gynécomastie, mais sont tout le temps sur le point d’en
développer une. Ils peuvent développer une gynécomastie à un certain stade sans jamais
utiliser de médicament de bodybuilding, mais simplement par le gain de masse corporelle
ou par une fluctuation hormonale naturelle.

D’autres encore présentent déjà vraiment une gynécomastie même s’ils ne le savent pas.
Une gynécomastie inconnue se serait typiquement développée pendant la puberté.
Quelquefois, elle sera plus que prête à s’accroitre plus à la moindre provocation hormonale;
chez d’autres, elle ne se développera qu’avec des changements hormonaux défavorables.

Votre situation sur ce spectre est le facteur le plus important.

Un taux de prolactine élevé durant un cycle de stéroïdes peut aggraver la gynécomastie chez
les sujets prédisposés, particulièrement quand l’œstradiol est aussi élevé.

L’élévation du taux d’œstradiol constitue le facteur le plus important entrainant l’élévation


de la prolactine. La limitation de l’usage des stéroïdes aromatisants ou l’utilisation d’un anti-
aromatase à une dose adéquate est donc ici la meilleure solution.

185
ÉNORME ET SEC

Par ailleurs, des taux faibles d’hormones thyroïdiennes peuvent causer une augmentation
des taux de prolactine par l’augmentation de la sécrétion de la TRH (pas la TSH), ce qui
stimule la production de prolactine par la glande pituitaire. Un bilan thyroïdien peut
déterminer si les taux d’hormones thyroïdiennes faibles constituent un problème, ou si cela
est souhaité, le T3 peut être administré à une dose de 25 à 50 mcg par jour divisé en 2
prises.

Un médicament dopaminergique peut réduire la sécrétion de prolactine. La sélégiline


(Deprenyl) est douce, et constitue un choix sûr à une dose de 2.5 mg par jour. Je ne
dépendrais pas de ce médicament pour avoir de forts effets anti-prolactine : il n’est là que
pour l’assurance, pour ainsi dire, si vous vous inquiétez. Le pramipexole (Sifrol) à une dose
allant de 0,25 à 0,5 mg pris avant le coucher pourrait être un choix plus agressif. Je serais
réticent à poursuivre dans cette voie à moins d’une confirmation des problèmes avec la
prolactine à l’aide d’une analyse sanguine. (Beaucoup supposent des taux élevés de
prolactine sans aucun test sanguin. Et cette supposition peut aussi bien être fausse dans
plusieurs cas).

Si l’effet total anti-glucocorticoïde d’un cumul de stéroïdes est puissant, cela pourrait
augmenter quelque peu la prolactine par la réduction de l’effet inhibiteur du cortisol sur la
production de prolactine. Lorsque l’individu n’est pas sur le point de développer une
gynécomastie en premier lieu et lorsque l’estradiol est maintenu dans la fourchette normale,
aucun de ces effets n’a de l’importance. Mais pour ceux qui sont prédisposés et sur les
nerfs, et qui ont besoin de toute l’aide possible pour combattre la gynécomastie, ce sont des
manières de modérer la sécrétion de prolactine.

ORIMETENE — Aminoglutethimide

Orimétène est composé d'Aminoglutéthimide. C’est un anti-œstrogène par voie orale qui a
également des effets anabolisants.

Orimétène est utilisé par les culturistes pour maintenir un niveau bas en œstrogènes durant
un cycle de stéroïdes anabolisants. Ce produit leur permet donc d’éviter la gynécomastie.
Comment fonctionne cet anti-œstrogène? Il a la particularité de paralyser la production
naturelle d’œstrogène et de surcroît d’empêcher l'aromatisation en œstrogène des stéroïdes
pris durant le cycle. C’est donc un produit très puissant et efficace. De plus Orimétène
diminue aussi notablement la production de cortisone dans le corps, ce qui est également
apprécié des bodybuilders. En effet la cortisone est une hormone anti-anabolisante, c’est-à-
dire qu’elle ralentit la synthèse protéique et donc limite la prise de masse musculaire. En
empêchant la synthèse de cortisone endogène, Orimétène permet à un maximum de

186
ÉNORME ET SEC

protéines d’être utilisées pour un gain de masse musculaire. Orimétène est donc, en plus
d’un anti-œstrogène, un anabolisant qui produit un gain en masse et en force.

Les mécanismes hormonaux crées par Orimétène sont complexes et présentent des effets
secondaires. En effet, en abaissant le taux de cortisone endogène, Orimétène amène le
corps à réagir en sécrétant une hormone appelée hormone corticotrope qui tente de
combattre Orimétène et a donc tendance à annuler ses effets. Le seul moyen qu’ont trouvé
les culturistes pour éviter cet effet de boomerang est de prendre Orimétène pendant 2 jours
puis d’arrêter pendant 2 jours, puis de reprendre Orimétène pendant 2 jours et ainsi de
suite. Ce système évite la sécrétion d’hormone corticotrope car le corps a besoin de plus de
2 jours de traitement avec Orimétène pour réagir en sécrétant cette hormone. Orimétène
peut ainsi librement faire son effet. Orimétène a aussi un autre effet indésirable que les
culturistes apprécient peu : il diminue la production de testostérone endogène, ce qui peut
s’avérer non seulement défavorable à un gain musculaire mais aussi dangereux en risquant
des accidents après l’arrêt du cycle si la production naturelle de testostérone n’était pas
ramenée à la normale. Cette inhibition de la production de testostérone dans le corps peut
être compensée en stackant Orimétène avec de la testostérone, de préférence à effet
durable, comme la testostérone énanthate.

Enfin Orimétène présente parfois quelques effets secondaires déplaisants comme la fatigue,
la sensation de stress ou l’apparition de boutons. A cela peuvent s’ajouter selon les
prédispositions et les sensibilités au produit des troublés du foie ou de la thyroïde. Bien
entendu, comme avec chacun des produits cités dans cet ouvrage, le risque d’apparition et
l’intensité de ces effets secondaires dépend en grande partie de la dose utilisée. Les doses
d’Orimétène utilisées en bodybuilding varient entre 500 et 1000 mg par jours. Stack :
Orimétène + Testostérone.

METOPIRONE — Metyrapone

Metyrapone (trade name Metopirone) is a drug used in the diagnosis of adrenal


insufficiency and occasionally in the treatment of Cushing's syndrome (hypercortisolism).

Metyrapone blocks cortisol synthesis by reversibly inhibiting steroid 11β-hydroxylase. This


stimulates ACTH secretion, which in turn increases plasma 11-deoxycortisol levels.

Metyrapone can be used in the diagnosis of adrenal insufficiency. Metyrapone 30 mg/kg,


maximum dose 3000 mg, is administered at midnight usually with a snack. The plasma
cortisol and 11-deoxycortisol are measured the next morning between 8:00 and 9:00 am. A
plasma cortisol less than 220 nmol/l indicates adequate inhibition of 11β-hydroxylase. In

187
ÉNORME ET SEC

patients with intact Hypothalamo-pituitary-adrenal axis, CRH and ACTH levels rise as a
response to the falling cortisol levels. This results in an increase of the steroid precursors in
the pathway. Therefore if 11-deoxycortisol levels do not rise and remains less than 7 µg/dl
(202 nmol/l) and ACTH rises, then it is highly suggestive of adrenal insufficiency, if neither
11-deoxycortisol nor ACTH rise it is highly suggestive of an impaired HPA axis at either
the pituitary or hypothalamus.

Metyrapone test may aid in verifying the cause of Cushing's syndrome. Most patients with
pituitary dysfunction and/or pituitary microadenoma will increase ACTH secretion in
response to metyrapone, while most ectopic ACTH-producing tumors will not. Pituitary
macroadenomas do not always respond to metyrapone.

ANABOLIC STEROIDS FOR WOMEN —

Now for the steroids most commonly used by women. The most commonly used steroids for
women are Anavar, Primobolan, and Nandrolone Phenylpropionate (or you may know it as
N ). L ’ m b u h mm u f w m .

ANAVAR (oxandralone) – This steroid is one of the most mild anabolics you can get. The
androgens in Anavar are also extremely low. Most women who are fearful of side effects start
with a dose of 5-10 mg and produce good quality strength gains, and very little when it comes to
side effects. I recommend Anavar for any first time female steroid use.

PRIMOBOLAN DEPOT (methenolone enanthate) – Primobolan is a favorite in the female


b bu gw , ’ v g p u m m w .
Th g f u g , ’ p h gh .
Primobolan produces very mu g ,h w v “ wk k ” h ’ w
k ff h m f h h h , h ugh ’ w w h u m . D g f
Primobolan for women run at about 25-50 mg a week for 8-10 weeks. Side effects can include
oily skin, acne, and increased body and facial hair, however the last one is usually reported at
higher dosages.

WINSTROL (stanozolol) – While personally believe everything on this list is more beneficial to
your health than Winstrol, as it pulls water from your joints and can make you feel very achy and
f ’ pu p . If u’ h (m b uh v mp
coming up) I will provide you what you need to know on Winstrol for women. Winstrol can be
injected or taken orally. Winstrol is a good mass builder and provides very good strength gains.
A fw m ’ fu W b u u m p b ,v

188
ÉNORME ET SEC

deepening, acne and clitoral enlargement. Suffice that to say, a lot of undesirable side effects!
However a way you could avoid these unwanted side effects is to make sure to keep your
dosage low (5-10 mg/day.) Winstrol can be more stressful to your liver than some of the other
h , m k u u’ k g p u amounts of water. When your cycle is
finished, run a good liver replenishing supplement such as Milk Thistle.

DURABOLIN (nandrolone phenylpropionate) – This is also known in the bodybuilding world as


“f gD N f h .F m b bu commonly use NPP. NPP produces
slow and steady gains in strength and lean muscle tissue. You are also very likely to keep your
gains with NPP, as you are with Anavar. Durabolin is only slightly androgenic, however it can
produce side effects such as facial and body hair, but this is usually in higher dosages. The
most commonly recommended dose for Durabolin for women is 50 mg per week (25 mg every 3
). U k ’ g g u ,D Du b ,N mu h k u
significant water retention and masculinizing side effects such as thickening of the jaw line and
deepening of the voice.

ORABOLIN (ethylestrenol) – This steroid is low in androgens and derived from the 19-
nortestosterone parent molecule. Women who favor high anabolic, low androgenic compound
are fans of this drug. While not as commonly used as some of the others on this list, it is held
h gh h wh h v u ’ v ff v f qu mu g w hm m
water retention. Dosages for women run from 5-15 mg for women.

The list runs longer than you think for the best bodybuilding steroids for women. In prep for
competition women will commonly take Clenbuterol and T3. When venturing into the depths
further than this list things could get messy if y u ’ k w wh u’ g w h.

A lot of competitors favor Equipoise, Turinabol (which is very similar in make-up to Anavar and I
highly recommend), Dianabol and Testosterone. Some are even using Anadrol, which at
reasonable dosages is not as outr g u u’ h k. M f m mp h
Olympics will favor Human Growth Hormone, NPP, Turinabol, Anavar, and Testosterone. In
f ,m f m b bu u gT h “S W p .” I ’
discussed openly. However, those who do, site Testosterone Propionate as their choice of
Testosterone as it has a shorter acting ester. Injections are dosed at 25-50 mg every 5-7 days.

189
ÉNORME ET SEC

HORMONE DE CROISSANCE EN PRATIQUE —

L'hormone de croissance humaine est mesurée en IU (unités internationales) et en mg


(milligrammes). 1 mg est environ 3 IU et 1 IU vaut environ 0.33 mg.

Les doses inférieures à 3 IU par jour n'entraînent généralement pas d'effets secondaires tout en
améliorant l'état de la peau, la qualité du sommeil, le niveau d'énergie et la possibilité de
manger des produits gras et sucrés sans prendre de poids, etc.

Après plusieurs semaines à 4 IU et plus, certaines personnes peuvent commencer à ressentir


des effets secondaires de la somatropine. De la rétention d'eau légère peut être ressentie dans
les doigts, les orteils et le visage (le hGH fait que les cellules musculaires retiennent plus d'eau
et les muscles sont donc temporairement gonflés). Certaines personnes ressentent parfois une
sensation de fourmillements dans leurs doigts et leurs paumes - ceci est connu sous le nom de
syndrome du canal carpien.

En pratique, le syndrome du canal carpien est le seul effet secondaire qui peut déranger
l'utilisateur. La plupart des athlètes l'ignorent simplement et continuent le cycle pendant aussi
longtemps qu'ils le peuvent. Si cela devient insupportables, ils diminuent les doses ou arrêtent
l'utilisation jusqu'à ce que l'effet secondaire soit parti. Cela prend entre 2 et 3 semaines pour
que le syndrome du canal carpien disparaisse.

Si vous utilisez 4 IU et plus, il est recommandé de diviser la dose en deux injections


quotidiennes. La moitié le matin et l'autre moitié en fin d'après-midi (2 heures minimum avant le
coucher). Il faut éviter de prendre du hGH avant d'aller se coucher car le corps libère sa propre
dose de hGH (3ème dose) quand vous vous endormez. Si vous prenez la dose avant de vous
coucher, ça interférera avec la libération de la dose naturelle de hGH de votre corps.

Pour une cure anti-âge le dosage se situe entre 2 et 5 IU par jours. Pour une sèche le dosage
se situera entre 4 et 6 IU par jours. Pour le bodybuilding le dosage se calcule comme suit : 1 IU
pour 10 kilos de poids corporel, soit pour une personne de 80 kilos, un dosage quotidien de 8
IU. Pour un développement musculaire extrême, le dosage sera entre 10 et 16 IU. On considère
u g àp 16 IU. L u u p u ’hGH 3m m mum, m
6 mois.

Par contre le corps de chaque personne réagit différemment à la somatropine et les résultats
dépendent de plusieurs facteurs. Si les conditions sont optimales, la personne peut gagner

190
ÉNORME ET SEC

entre 20% et 30% de muscle maigre durant une thérapie de hGH de 4-5 mois. Les premiers
vrais résultats se remarquent après environ 2 mois d'utilisation.

C'est toujours le premier cycle sous hGH qui donnera le plus de résultat. Durant le premier
cycle, le corps est surpris par les hauts niveaux de hGH (et donc de IGF-1). Le temps que le
corps développe la capacité à contrôler de tels niveaux de hGH/IGF, le plafond musculaire s'est
étendu de 20% à 30%.

Un point important !! Pour le dosage la qualité de l'hGH est vraiment à prendre en compte. Pour
une hGH bas de gamme prendre 8 IU ou 10 IU correspond à un dosage de 4 IU pour une hGH
haut de gamme. Donc des fois en voulant acheter une hGH à moitié prix, on ne fait pas
forcément une bonne affaire !!

Marc-Antoine Grondin et Benoit Lapierre (BLP)

Invité spécial au SHOW DU PRO! — YouTube.com

Ask BLP !

RX Muscle Forums > Rx Muscle Chemical Enhancement, Science & Medicine > Chemical
Enhancement Forum > th frenglish blp , controversial advice for steroid begginers

191
ÉNORME ET SEC

By BLP 03-21-2011, 04:53 AM —

hpta will become off , doesnt matters 100 or 1000mg , th recovery is same , if you crash at
250mg on pct you will crash with a 1000 anw, if you crash at 250mg that mean steroid are not
for you , any serious bbers in heavy weight or in super H', take th non stop route fairly soon ,
body will always recover , apl/hcg or not , til your alive it' will recover , hcg help , levrone still
look heathly

250mg per cc of enan , not a full esther,, it's not water base , active esther of enanthate around
220mg , then again thinking th ugl raw personal distributor honest , you think you fully absord
220mg ? body doesnt absord all food or medication ,, same for steroid ,,, your 250mg become
200mg , your 1000mg become 800mg

250mg create same damage has a 1000mg , liver is a beauty it' always regenerate , look charlie
sheen still alive , downregulation with happen due to higher myostatin after 8 weeks , that why
im a advocate of th 8 weeks cycle for beginners or intermediate, th only way after 8 week to
keep result on mass,, it's adding tren ,, if do dht , hepatoxic tren dht,,, while th hell you want to
stop at that point ,, mind as well be on year basis , because tren mean mega crash ,,, and you
all know it LOL

or after 8 weeks , another way to fight myostatin by adding slin or gh to keep goin longer cycle ,
if your ready to spend few thousand dollars on gh n play with insulin , 1000mg is nothing ,, then
again th idea is for beginners , serious beginners, this will be moderate

8 weeks on - short time off 2-3 weeks - several times .. 3 times ,,,

1000mg 8 weeks - adaptation not many thing do occur / then 2 weeks off /

1000mg 8 weeks long esther slowly kick in on second time / 2 weeks off again /

third cycle of 1000mg boom !!!!! steroid !!!! finally!!! , gain 20 pounds , fuck like animal , train 2
hours in sweat guy and you know what steroid fell like and THE MOST IMPORTANT THINK
EVER !!!!!YOU LOOK LIKE SOMEONE WHO TAKE STEROID !!!

haha look all th dumb on roid n stil lok twink at your gym

who ever did few years steroid remember the real punch kick, th first one ever ,, ,, it's always
near 7 months ,, not after a week u swallow dbol

stop 4 month once ritual done

, pct for 2 months to recover infertility and full natural hpta system since you aim family ,,

for those doing/planning useless only oral cycle to get in th future mood of trying steroid and
loosing everything afterword , like 95% of lost gain..

192
ÉNORME ET SEC

it's imbecile , we dont want good looking abs for summer , we want future monster with obvious
steroid result ,,

they destroy asl/ast with nitric oxyde , annihilate adrenal gland with ephedrine and barfing up
protein shake at gym hidden in toilet since adding anavar cycle affect ph and make stomach
acidic. all this to stay im "natural" and did not inject th demon testotesrone,, only injection does
th right job fella' , raw truth , inject be kind to liver , liver who convert testo

palumbo dont do oral palumbo stll look healthy and he was 300 pounds , guy over 50 , all mr
olympia are alive since 1967, steroid dont kill

1000mg bring decent result , satisfying result , i try 500-750mg on gym partner ,, nah ,, not
really ,,, ppls who answer well at 500mg , they have great genetic ,, why not do 1000mg then
they will explode even more ,, most ppls are scare of a 1000mg when pro do 3000mg

finally on conclusion, anyone who touch steroid eventually will do a 1000mg cycle anw ,, why
wait ? be fucking huge while you can recover ,,, at least 25 years old ,, train natural til your 25.

if you do start before by choice it' could compromise th hpta for life , and might be on hrt for life
,, make damn sure th 4 month off law ,, or you can be royally fucked ,,

for th young i dont give a fuck about life n future ,, " frozen your cum "

im 36 i got a year and half to go,, i be done ,, steroid experience always a short pan career , not
many can take steroid for 10 years + ,, a 7 months program wont kill you , im still alive , horny n
shooting blank zero sperm count

this is th most common story ; ",, guy get a steroid cycle ,, first cycle ,, fell nothing ,,, ahh that ugl
is crap blablabla ,,, he' seriously convinced he' got screw and start a new one shortly after ,,
after few weeks he' fell something but still not fully satisfy ,, ok damn it ,,, he' increase th dose
go ahead on a third cycle ,, then boom ,,, always sweaty , body heat ,,, muscle exploding evry
day ,, shave more often ,, ready to fuck anyone , anytime , lots of psychological change,,, often
beneficial ,, he' swear that ugl is the best shit ever,,, now happy he' stop !!!!! "

th 8 x 3 with 2 weeks off has been made n re done by so many ,, unconsciously !!!!!

stop cycle for 6 month, it's re-start virgin , useless for a wanabee monster in creation, because
this is obviously what it about , stop 6 month it goes backward , do one cycle a year , you look
good for a moment

if you never touch steroid in your life ... it's will take 7 months ,, in 7 months you will know th
truth, THE ANDROGEN TRUTH haha , no ugl will come to ya ,, and said this , it's bad
marketing !

300$ meat a week , 200gr fat a day , for 7 months straight with 3 cycle , then you are talking
result , 4 months off you will recover your fertility and your hpta and will know what truly what
steroid is,, mission accomplished

193
ÉNORME ET SEC

you need time off,, to party !!! , party n steroid , no , no , i did,, it's not great at all ,, it' fun but it
damage you big time ,, you pay afterword

PARTY OFF CYCLE,, trust me ya on that one

swallow wintab for 3 weeks is not a cycle ,, ok ,, fuck your stomach to pop estrogenic anti acid is
not smart

imagine if th market of ugl was like " ok , bro ,,, start now and in 7 months you get decent mass
gain,, " well,,, no one will freaking buy !!!! again th illusion of th miracle pills and th super quick
gain,, i be 20 pounds heavier in no time , muscle tech add is same in th underground world

and no ,, it's not extreme , what extreme 3000mg weekly of enanthate for 10 years str8.
masteron n tren year basis , slin at every meal , 7-8 steroid at same time in low dosage to
mimics alr philosophy to th extreme,

100mg anadrol a day is extreme,, halotestin + dnp + 400mcg clen that extreme

1000mg it' what it' should be ,,

unless you want to be a fitness model you dont try it ,, they go by th bandwagon ,, bandwagon
of illusion thinking phil heath on creatine

living th dream to be coleman with 5ui gh a day and thinking 1000mg will made 300 pounds
bodybuilders ,,, nope ,, i did 2000mg to reach 270 and it's not like i dont know what th fuck im
doing ,, ask th honest monster what he did to be 270 and be not fat ,,

look picture of ppls and members in her ,, on contest with 1000mg test , log anabolics , none are
300 pounds

if it was that easy everyone will be 300

if it was easy swallow wintab for 3 weeks will be gain you keep for life

if it was easy 5ui with 1000mg with make top pro , and some maybe do ,, but there myostatin
blocker are anormal ,, 0.003 of population

ppls say genetic , genetic ,, i say social environment as serious influences on your muscularity ,
th way your raise ,, if your dad a freak and put fish oil in your baby milk ,, you got some
advantage

you do steroid or you do not , you do 2000% or nothing , dont listen the ppls who say ,,
testoterone you will die, gh you will have pregnant belly and bone deformation ,, nasser did 53
contest ,, fucking 53 ,, and still alive , nasser did 10000mg testo and im sure it' true and he' alive
,, paul borreson did front loading of 1000mg per day for dorian ,, and dorian still alive ,, you want
bone deformation of acromegaly it's will cost a fortune ,, it's wont happen ,, im at 18ui a day ,,
and my elbow is fine

194
ÉNORME ET SEC

only listen to a well know guru , a guy who compete at 4% bf , win show's , or weight 250+ in
shape ,, trust people who did th duty n look like it !!!!

steroid you need 7 months and serious investment , financial , dedication and , focus , drive ,
admiration , obsession, passion, discipline and th secret relentless consistency , intelligence
and a little craziness help ,,

be 4% BF cut water for 36 hours , you need be little crazy ,, BECAUSE WE ALL KNOW IT"S
FUCKING CRAZY

brologic ,, indeed , trust th gym ,, not th book ,, trust result for you ,, no winning formula ,, only
yours ,, it's take time of adaptation ,, keto , carb , cardio , meal fequency ,, drugs response ,
evryone is different ,,

and hell yeah i am fucking crazy,, but at least i make you save time n money,, i spent useless
time in past,,, time you dont have ,, im from th pre internet , got gyno , was sick to near death
post contest , rebound like stupid n went carb frenzy , had anxiety disosder issue i resolve on
diet ,, now im 260 pounds 9 weeks n do th right homework ,, living th dream haha did i say party
with steroid my friend ,, wow so much orgy after hours with everything in sight ,, now quiet , gym
rat , focus , and a real bber n fell like one ,, party fucking out of steroid ,, ok !!! hahahahaha

and looking at lesukov and centopani,, they are not loosing there time either

and now that i somewhat miss th bbing carreer blind by many other things like love , art ,
knowledge , music , sex , and party with a average genetic and go off nattie for 2 half year doing
plyometric, will do my best this year ,,

i wish that help you

By BLP 03-21-2011, 03:24 PM —

"so what killed all of the people that dropped with heart attacks in their 30's 40's and 50's?

die young mmmm beta agonist family in superposition , meaning, guy on test n clen go party on
cocaine ,, one is ok , clen is ok , cocaine is fine for non addict personality , but mix clen + coke
or speed or meth or crystal it playing life roulette, 2 beta blocker at same time ,, really , really
bad on heart, this is why bbers at rave ended hospital , you dont die of steroid use, it' always
something else,,

in my book th sleep med and painkiller game will by far wreck hormone , why that route due
occur too often ? try be on tren year basis , you will have no choice doing so ,, i did not that !!!!

th pregnant belly,,, it's insulin at every meal on carb pre contest , how they handle slin + gh +
masteron + tren n get condition ,, i dont know ,,, pro guru do know', im a keto guy i cant take
that direction ,,, a direction who mean 250 on stage will not happen,, get that ? lol

195
ÉNORME ET SEC

th rough truth is human nature is unequal , one with live 90 years smoking , other will have lung
cancer at 40 ,, there's always a gamble , predispose genetic , kidney failure , heart condition ,
shit happen ,, law of nature ,, life passionate for time being

full carbs , i mean carbs like what pro do today. cutler , coleman , kay , ,,,, that i cant do ,,, and
not many can either,,, 1000gr clean carb a day ,, in my drugs lifestyle use/used , i always fell th
same thing , shitload of food , like 8000 calories a day,,, is actually harder on health then drugs,
i know because i load on cycle pre contest keto and fell fine ,, no way you cant eat 1000gr clean
carb without slin every meal , every day , year basis , high carb with predispose genetic it's a
gamble,,

,,, for myself high calories mass keto was th healthiest i felt and my heavier weight in life , now
36 yo ,, my cycle are prop , npp , primo , gh some peptides and that it,,, finish anadrol and
enanthate ,, th invincible men is behind me

be 70 pounds over of contest stage also in off season,, really harsh , be like 10-12%BF year
basis is a must for health aficionados

is bbing are result oriented or health oriented ? you tel me. those 24 weeks cycle a year with
break at 1000mg will destroy someone life, i dont think so , if they are done between 25-35
years ,, juicing hardcore for a national junior show ,, it's healthy ? i dont think so ,, juicing
hardcore after 36 years it's healthy ,, no ,,, that why HRT exist , that why axioma on 5mg dbol
and that why i need posturology, chiro , massage , art weekly th keep war goin,, im old !!!!
hahahahah

10 year x 24 weeks = 240 weeks = 5 years on cycle / if alcoholic can stand a life of drinking ,
you can inject 5 years in a lifetime

this is th optimal way be a monster , not a pro monster , maybe national monster on gifted
genetics

19-24 natural eat mass / 25-30 years old - steroid mass cycle / 30-35 competition level bbing

have a great shape without abuse is 15 years of work, in my book 1000mg is not abuse , 40
gram protein every 3 hours 24/7 for 15 years

why??? th 8x3 , 2 weeks off in between , 4 months off, pct after a month for 2 months , and
keep mass with ghrp6 ???

peak performance are made off cycle , off cycle , olympic record off cycle , th steroid do is entire
job 2-3 weeks after your done, it primordial goin off, at least for wannabe monster in health

8x3 is it a hormonal rollercoaster ? , maybe,,, a 25-35 years guy can handle

196
ÉNORME ET SEC

a cycle of 24 weeks str8 will look like this

1-8 weeks enan

8-12 weeks enan + tren

12-16 weeks enan + tren + masteron

16-20 weeks enan + tren + masteron + wintab

20-24 weeks prop + tren + masteron + wintab + halo + clen + femera + aromasin

that cycle will make you dry to wall a la dorian eating ice cream. on a cycle like this you see me
in a mental hospital lol

why i cant handle a cycle like this ? im old for th industry haha... i mean it's a sport of extreme ,
being young , with clean liver n A1 blood profile ,, help ,, with th level of pro today it's either you
plan 10-15 years real young or it wont happen

a cycle of 24 weeks will need a new compounds every 4 weeks break treshold ,

only two thing stop a bber ; MYOSTATIN AND IMMUNE SYSTEM ,, our enemy ,, funny is once
a pro on a never stop mode he's never sick

no science , no proof , just living insight of my perception , i had sponsor over 15 male n female
bbers competing

a 8 x 3 follower , doesnt need that kind of heavy cycle / that kind of heavy cycle is for advance
or i dont give a fuck ppls

for a middle class with health awareness who wants th most out of his genetic, without putting
future health at risk was my optimal view and final conclusion

and regarding his budget since bbing most expensive sport ever btw

do you see my point ?

i hope you do ,,, my frenglish n 5 years old grammar it took me forever to write it down

thk u

197
ÉNORME ET SEC

198
ÉNORME ET SEC

199
ÉNORME ET SEC

SUPPLÉMENTATION

http://www.myprotein.com/

CAFÉINE —

Utilisation pratique : stimulant

La caféine est un alcaloïde ayant la propriété de stimuler le système nerveux central (SNC).
Elle a aussi une légère action diurétique et peut augmenter le métabolisme de l'organisme.
La caféine est présente en quantité variable dans les fèves, les feuilles et les fruits de plus de
60 plantes différentes. Les sources les plus courantes de caféine sont généralement la fève
du caféier et la feuille du théier. La caféine est considérée comme la drogue la plus
populaire de la planète.

Elle est un puissant stimulant qui peut améliorer la vigilance et les niveaux d'énergie
physique. La caféine peut aider à réduire la fatigue physique, améliorer l'acuité mentale,
augmenter la concentration et la coordination physique et réduire la sensation de fatigue.
Elle est particulièrement efficace dans certaines disciplines telles que la musculation. Elle
est à utiliser de préférence avec modération, aussi bien par les hommes que les femmes car
son utilisation excessive peut parfois produire des effets indésirables.

La caféine est une solution pratique et économique pour aider à restaurer la vigilance ou
l'énergie quand vous vous sentez fatigué ou somnolent.

CHOLINE BITARTRATE —

Utilisation pratique : detox et dégraissage du foie

La choline est une vitamine B soluble dans l'eau. Le corps humain peut la produire
naturellement, mais en quantité souvent insuffisante et qui nécessite un apport
supplémentaire. Les sources naturelles de choline sont notamment le jaune d'œuf, les
légumineuses, le germe de blé, l'arachide et les abats. Du bitartrate est ajouté à la choline
pour accélérer le taux d'absorption dans l'organisme.

La choline est utilisée pour fabriquer l'acétylcholine qui est nécessaire à la fonction
cellulaire normale. L'exercice prolongé réduit les concentrations de choline, avec pour effet

200
ÉNORME ET SEC

une réduction du rendement physique. Plusieurs études indiquent que les compléments de
choline sont particulièrement utiles aux athlètes d'endurance, particulièrement ceux qui
peuvent s'entraîner pendant deux heures ou plus.

La choline remplit un certain nombre d'autres fonctions dans le corps humain, notamment
celle de renforcer l'intégrité structurelle des parois de cellules, le métabolisme lipidique, et la
production d'acides aminés et de protéines. La choline est fortement associée à la fonction
neurologique et peut aider à améliorer le mouvement, la coordination et la contraction.

CRÉATINE MONOHYDRATE —

Utilisation pratique : augmentation du volume musculaire

Depuis quelques années, on décrit la créatine comme un des meilleurs compléments


alimentaires à prendre par tout athlète qui veut gagner de la masse. En raison de son effet
d'augmentation du niveau de protéines disponibles dans le régime alimentaire, la créatine
monohydrate en complément est devenue très populaire chez les bodybuilders et tous ceux
qui suivent un programme d'entraînement sérieux.

Importante source d'acides aminés, la créatine monohydrate contient aussi de hauts niveaux
d'ATP (adénosine triphosphate) qui est nécessaire pour assurer la contraction efficace des
muscles. La prise de créatine monohydrate peut booster les niveaux d'énergie,
particulièrement en fin de séance d'exercice.

La créatine monohydrate est la forme la plus flexible de créatine disponible et celle qui a le
meilleur goût. Elle est parfaitement sans danger pour la santé, n'a pas d'effets indésirables et
est naturellement disponible dans la viande rouge. La créatine est nécessaire à un certain
nombre de processus physiques. La créatine augmente le nombre d'acides aminés
disponibles et peut, à la longue, aider à construire des nouveaux tissus.

La créatine monohydrate permet aux tissus d'absorber l'eau des tissus environnants et crée
immédiatement un effet de grossissement des tissus qui disparaît toutefois assez
rapidement. L'un des bienfaits de la créatine monohydrate est qu'elle se dégrade facilement
en ATP qui est le combustible le plus utile pour l'exercice.

L'ATP est nécessaire pour assurer la contraction efficace des muscles. L'ATP est stockée
dans les cellules et utilisée à la demande. En complétant son alimentation par de la créatine,
on peut conserver un niveau d'énergie élevé tout au long de la séance d'exercice.

201
ÉNORME ET SEC

GLUTAMINE —

Utilisation pratique : reconstruction de l’intestin, meilleure assimilation des nutriments

La Glutamine est un acide aminé indispensable dont tous les tissus ont besoin. C'est aussi
l'une des plus importantes unités élémentaires dans la formation des protéines qui
entretiennent la santé cellulaire et la réparation des tissus. La Glutamine se trouve en
quantités diverses dans la plupart des viandes et des poissons ainsi que, dans une faible
mesure, dans les légumes et les légumes secs. Il est conseillé à tous ceux qui suivent un
programme d'entraînement intensif pour augmenter leur force, d'utiliser la Glutamine en
complément alimentaire pour booster leur consommation.

La Glutamine est un acide aminé semi-essentiel que l'organisme peut produire en petites
quantités mais dont la majorité doit être fournie par l'alimentation. Elle est nécessaire à la
croissance des cellules et joue également un rôle important dans la réparation de tissus
endommagés et le processus de cicatrisation. En ajoutant un complément de Glutamine à
leur alimentation quotidienne, les personnes qui recherchent une prise de masse (dans le
cadre d'un programme d'entraînement pour gagner du poids) constateront une
amélioration de leur développement et des résultats plus rapides.

La Glutamine présente également une utilité pour toute personne s'entraînant pour un
sport d'endurance comme la course de fond ou le cyclisme de longue distance, et peut aider
à réduire l'incidence des crampes causées par un effort de contraction répétitif. Etant
donné que la Glutamine peut offrir une aide à cet égard, elle est également recommandée
aux personnes âgées souffrant de crampes et de douleurs musculaires régulières comme
alternative naturelle à l'emploi d'analgésiques chimiques.

La Glutamine est l'un des compléments les plus efficaces pour les sportifs. Elle les aide à
remplacer le glycogène afin de restaurer l'énergie, et les aide également à réparer et à
construire le tissu. On a également constaté qu'elle jouait un rôle important dans le
processus de digestion. Prise en complément d'un régime alimentaire, elle peut réduire les
symptômes associés au syndrome du côlon irritable et à d'autres problèmes gastro-
intestinaux.

LEUCINE —

Utilisation pratique : construction musculaire

202
ÉNORME ET SEC

La Leucine est un acide aminé essentiel qui se dégrade en structures lipidiques. C'est un
acide aminé essentiel qui ne peut être fabriqué par le corps humain et doit donc être
consommé dans des aliments tels que les fruits à coque, le riz brun, le pain de froment
complet, ou en complément alimentaire. En tout, la Leucine représente environ 8% de
l'ensemble des acides aminés présents dans les structures protéiques de votre organisme.
C'est aussi l'acide aminé venant en quatrième place du point de vue de sa concentration
dans votre tissu.

Faisant partie des trois BCAA essentiels, la Leucine est indispensable à une bonne santé
générale. Elle intervient à plusieurs niveaux de la performance sportive :

Elle aide à préserver le tissu sec. Elle procure de l'énergie à l'organisme en situation d'effort
(c.-à-d. pendant la pratique d'une activité athlétique).

Elle préserve le glycogène (le glucose stocké dans les tissus musculaires en prévision de
l’effort).

Elle maintient l'équilibre du bilan azoté. Elle améliore l'acuité mentale pendant l'exécution
d'exercices physiques intenses.

En bref, la Leucine a des effets profonds sur la nutrition. Elle est le BCAA le plus actif et
elle joue un rôle de "nutriment limite". Ceci veut dire que vous devez avoir assez de
Leucine en proportion des autres acides aminés pour que votre organisme puisse utiliser ce
que vous mangez !

Si votre alimentation ne contient pas suffisamment de Leucine, votre organisme ne pourra


pas utiliser les protéines que vous consommez, quelle qu'en soit la quantité. Et surtout, si
vous ne consommez pas suffisamment de Leucine, vous risquez de dépenser votre argent
en pure perte en achetant des aliments et des compléments de bonne qualité.

MSM — méthylsulfonylméthane

Utilisation pratique : detox et dégraissage du foie

Le MSM est principalement utilisé pour aider à soulager la douleur dans les articulations et
le tissu corporelle. Il améliore en effet la souplesse des parois cellulaires et aide également à
détoxifier le corps. Les athlètes peuvent aussi prendre du MSM pour maîtriser
l'accumulation d'acide lactique dans le corps. De nombreux utilisateurs signalent également
un effet positif sur les niveaux d'énergie, faisant du MSM un complément sans risque et
naturel pour lutter contre la fatigue.

203
ÉNORME ET SEC

Le MSM (une forme de soufre) est le quatrième plus abondant minéral présent dans le
corps humain. Le MSM est une poudre inodore procurant tous les bienfaits associés à
d'autres formes de soufre, y compris la bonne santé générale des cellules, sans leurs effets
indésirables (odeur corporelle désagréable ou flatulences, par exemple).

Le MSM joue un rôle important dans la réparation et l'entretien du tissu épithélial présent
dans les poumons, les voies nasales, la peau et la muqueuse du tube digestif.

Comme complément diététique, il est conseillé d’en consommer 1 gramme par jour, de
préférence au cours des repas. Pour mieux le consommer, ajoutez-y une quantité au choix
d’eau ou de jus de fruit.

OMÉGA 3 —

Utilisation pratique : contre les inflammations

Les Oméga 3 sont des acides gras essentiels (AGE) qui se trouvent dans l'alimentation,
notamment les poissons gras comme le saumon, le maquereau et les sardines. On dit de ces
acides gras Oméga 3 qu’ils sont des acides gras essentiels parce qu’ils ne peuvent pas être
synthétisés par l'organisme et ils doivent donc être consommés à travers l'alimentation.

Les acides gras essentiels que l’on trouve couramment dans le poisson sont constitués
d'EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque), qui sont tous deux
des acides gras à longue chaîne. Lorsqu'ils sont combinés, l'EPA et le DHA contribuent au
fonctionnement normal du cœur. Le DHA contribue également au maintien de la fonction
normale du cerveau et de la vision. Ces effets bénéfiques sont obtenus par un apport
quotidien de 250 mg d'EPA et de DHA.

Les gélules d’Oméga 3 sont conseillées pour tous ceux qui veulent augmenter leur apport
quotidien d'acides gras essentiels Oméga 3, et sont particulièrement recommandés pour
tous ceux qui ne consomment pas beaucoup de poisson dans leur régime alimentaire.

PHOSPHATE DIPOTASSIQUE —

Utilisation pratique : diminution de l’acidité du corps

204
ÉNORME ET SEC

Les compléments de phosphate sont utilisés depuis un certain nombre d'années par des
athlètes de haut niveau qui souhaitent améliorer leur résistance physique et leur endurance
tout en retardant l'apparition de la fatigue. Plus particulièrement adapté à ceux qui
exécutent un exercice continu pendant plus de 30 minutes, le phosphate dipotassique est
un sel de phosphate connu pour sa biodisponibilité élevée.

On sait que les phosphates jouent un rôle essentiel dans le métabolisme de l'énergie, dans le
cadre de l'exercice, aussi bien aérobique qu'anaérobique. Les phosphates sont utilisés par
l'organisme pour produire de l'ATP et de la phosphocréatine (CP), deux sources très
précieuses d'énergie explosive. Le fait d'améliorer la capacité de l'organisme à produire de
l'ATP et de la phosphocréatine encourage l'exécution à un niveau supérieur de
mouvements puissants tels que le sprint ou le soulevé de poids. Les phosphates sont aussi
utilisés pendant la formation d'un composé appelé 2,3-DPG (2,3-diphosphoglycérate) qui
contribue à la libération de l'oxygène de l'hémoglobine dans les cellules musculaires. Une
forte présence de 2,3-DPG améliore l'apport d'oxygène aux muscles sollicités et entraîne
une amélioration de la VO2max (consommation maximale d'oxygène) et de la capacité
aérobique. Le métabolisme des lipides et des glucides pour l'énergie peut aussi être
améliorée par des compléments contenant des sels de phosphate.

Un des principaux effets des compléments de phosphate est de pouvoir réguler la


production d'acide lactique. On sait que l'acide lactique réduit les résultats physiques
pendant l'exercice. Une diminution de l'effet de l'acide lactique permet donc d'améliorer
considérablement l'endurance. Outre la réduction des niveaux d'acide lactique, certaines
études ont également montré que les compléments en phosphate pouvaient abaisser la
valeur de perception de l'effort (RPE) pendant l'exercice. Non seulement le phosphate
dipotassique peut avoir un profond effet physiologique sur l'exercice, il peut aussi aider
psychologiquement en donnant l'impression que l'exercice est plus facile.

Étant donné que les phosphates peuvent améliorer le métabolisme des lipides pour
l'énergie, il pourra être intéressant d'utiliser le phosphate dipotassique conjointement avec
l'acétyl-L-carnitine.

TAURINE —

Utilisation pratique : contre les crampes musculaires dues au Clenbutérol

La taurine est un acide aminé produit naturellement. Elle est présente en fortes
concentrations dans les globules blancs, le système nerveux central, ainsi que la musculature
du cœur.

205
ÉNORME ET SEC

La taurine peut avoir des effets très positifs sur vos séances d'entraînement et sur la
composition de votre corps. La taurine a des propriétés similaires à la créatine car elle peut
attirer l'eau dans les cellules et avoir un effet volumisant sur ces cellules. Cette action peut
contribuer à attirer dans le tissu des nutriments supplémentaires pouvant faciliter la
récupération et le développement de masse. La taurine est également un neurotransmetteur
inhibiteur et joue un rôle majeur pour stabiliser les battements du cœur et l'activité
électrique des nerfs ce qui peut permettre un meilleur sommeil et améliorer la
concentration.

La taurine est aussi reconnue comme un excellent complément pour aider à réduire les
crampes. En régulant les niveaux de calcium, l'un des principaux minéraux associés aux
crampes, la taurine peut aider à réduire l'intensité de la douleur.

VITAMINE B5 — acide pantothénique

Utilisation pratique : contre les acnés

L'acide pantothénique ou vitamine B5, est présent en abondance dans de nombreux


aliments que nous mangeons et il est présent dans tout les êtres vivants. En fait, les
scientifiques ont tiré son nom de la racine grecque "panthos," qui signifie "partout." Avoir
beaucoup d'énergie est important pour les athlètes et tous ceux qui essayent d'être en forme
!

Les déficiences en vitamine B5 sont très rares mais la prise de cette vitamine en
complément peut procurer d'autres bienfaits comme réduire l'acné. Plus de détails sur la
vitamine B5 en poudre (acide pantothénique). L'acide pantothénique est essentiellement
utilisé pour les réactions biologiques impliquant l'acétylation et la production énergétique.
L'acide pantothénique facilite la formation de l'acétylcholine, le métabolisme des acides gras
et l'intégration des acides gras dans les phospholipides de la membrane cellulaire. De
bonnes sources d'acide pantothénique dans une alimentation normale sont le jaune d'œuf et
les légumes frais.

Il est conseillé de consommer 1 gramme par jour pour lutter contre les acnés. Une dose
diététique tourne autour de 100 mg par jour. Pour mieux le consommer, ajoutez-y une
quantité au choix d’eau ou de jus de fruit.

206
ÉNORME ET SEC

VITAMINE C — acide ascorbique

Utilisation pratique : contre les inflammations

La vitamine C, est une vitamine essentielle hydrosoluble dont les fonctions dans
l'organisme sont très diverses mais qui a pour fonction principale d'être un excellent. Notre
vitamine C 100% pure en poudre est obtenue à partir d'acide ascorbique.

L'une des plus importantes fonctions de la vitamine C est son action antioxydant pour
protéger le cholestérol LDL contre les dommages de l'oxydation. Quand le LDL est
endommagé, le cholestérol semble provoquer des maladies cardiaques, mais la vitamine C
joue un rôle antioxydant important de protection du LDL. Ses propriétés antioxydants
protègent également les fumeurs contre les effets nocifs des radicaux libres.

La vitamine C a de nombreuses autres fonctions. Elle est nécessaire à la production du


collagène, une substance qui renforce de nombreuses parties du corps comme le corps et
les vaisseaux sanguins. Elle joue aussi un rôle important dans la cicatrisation et a une action
antihistaminique. La vitamine C aide aussi à la formation de la bile qui aide à détoxifier
l'alcool et d'autres substances. Il est prouvé que les niveaux de vitamine C dans l'œil
diminuent avec l'âge et que les compléments de vitamine C préviennent cette diminution et
réduisent les risques de cataracte.

VITAMINE D3 —

Utilisation pratique : absorption du calcium

La vitamine D3 est une vitamine soluble dans la graisse, qui est produit sous la peau après
une exposition au soleil. On la trouve aussi en petites quantités dans de nombreux aliments
comme le saumon, le maquereau, les sardines, les œufs et le lait, mais peut être consommée
en grande quantité par le biais de la complémentation alimentaire.

La vitamine D3 a un certain nombre d'avantages clé pour une bonne santé, elle contribue :
à l'absorption normale et à l'utilisation normale du calcium et du phosphore, au maintien
d’un niveau de calcium normal, au maintien de la fonction de l'os et du muscle normale et
en contribuant à la fonction normale du système immunitaire et de la division cellulaire.

207
ÉNORME ET SEC

USE SODIUM TO LOOK FULL, VASCULAR AND RIPPED —

If I had a dollar for every time I’ve heard bodybuilders tell me they use Mrs. Dash during
their cutting phase, I’d have a few grand in my pocket.

I always look at them and
 ask why they would watch their sodium while dieting, and the
common response is, “I’m trying to get lean and don’t want to hold water.” My response is,
“Sodium will not inhibit your progress in getting lean, and holding some water while
dieting is actually beneficial.” Then, of course, I lecture them for another 20 minutes and
calm them down as I tell them I want them to begin eating four pickles a day to get their
bodies used to high sodium intake.

If you are one of those people who fear sodium due to its water-retentive reputation, please
keep reading, as I will explain to you why not having high sodium intake is
counterproductive to looking your best.

When beginning a dieting phase for a bodybuilding competition or a special event where
you must look your best with minimal clothing, you will need to plan ahead. I always
recommend that, regardless of your current condition or body fat, you start a dieting phase
at least 16 weeks out. If you truly are under 10% body fat, then 12 weeks is the minimum.

Right of the bat, I tell people to start drinking a consistent 1 1⁄2–2 gallons of water a day,
along with getting used to a high sodium in-take. Basically, add salt to all of your meals—
or, if you hate salt, then eat pickles. Initially you will retain fluid due to the rapid water
intake combined with the high sodium intake. The mineralocorticoid steroid hormone
aldosterone will be increased only temporarily, until homeostasis balances out your sodium-
to-water ratio. After a week you should not be holding noticeable fluid, and should be
excreting sodium and water through urine consistently, which now keeps aldosterone
suppressed.

The key determinant in keeping aldosterone levels low is making sure to keep both your
sodium intake and water consumption high. When both water and sodium levels plummet,
aldosterone increases, vasopressin is released, and water plus sodium reabsorption occurs
through the distal tubules of the kidneys. Vasopressin, or anti-diuretic hormone (ADH), is
a peptide hormone that is released when dehydration or low water and salt intake occur.
Vasopressin is basically the body’s defense mechanism that kicks in when imbalances occur
in the blood regarding water, sodium, and glucose.

THE FACTS ABOUT ALDOSTERONE

As you begin to get leaner and leaner through the course of the diet, you will understand
how valuable high sodium intake really is. Usually around five weeks out from a

208
ÉNORME ET SEC

bodybuilding contest, your body fat should be very low (5–6%) and your carbohydrate
intake should be minuscule.

When carbohydrates are extremely low, you lose even more water, since each gram of
glycogen binds approximately 2.7g of water. Diminished carbohydrate levels can cause a
host of side effects if sodium levels are inadequate. Muscle cramping and muscle tears are
common.
 A lowered blood volume, which reduces vascularity and muscle fullness, is now
present. The remedy to such conditions is having high sodium intake. High levels of salt
will keep you properly hydrated for healthy muscle contractions, and help prevent
cramping and injury.

I personally notice that when I am depleted of carbohydrates, yet have my sodium intake
high, my muscles appear very full, hard, and vascular, which are words often times used to
describe being “carb loaded.”

When your body-fat levels are very low and both water and sodium levels are sky- high,
you should appear absolutely freaky looking, with road-map veins all over your body from
sodium-induced vasodilation. Having yourself in incredible condition three weeks out from
your bodybuilding contest or special event makes the final few days of “drying out” easy to
control. As perhaps some of you know, that final few days before a bodybuilding contest
can make or break a competitor, as experimenting with outdated carb/sodium/water
protocols can ruin 16 weeks of training and strict dieting.

The discombobulated bodybuilder will employ crazy tactics involving severe water and
sodium restriction and insane amounts of carbohydrates. Such dangerous and detrimental
protocols are commonly advised by so-called contest-prep “gurus” who simply make a
name for themselves on the sole basis of their “magical” drug recommendations. This
route is very attractive to the malnourished bodybuilder who isn’t thinking very rationally
and wants an edge at any cost.

THE FINISHING TOUCHES!

When approaching the final
few days before your contest or special event, there are a few
things that you can do to look even better. The first thing I have people do six days out is
increase their already high water intake by 1⁄4–1⁄2 gallon, and add one more pickle or a few
shakes of salt to their diet. If they still have 50–100g of carbohydrates in their diet, I bring
them down by 25g each day until they
reach 0g of carbs a few days before the event.

Water and sodium intake continuously increases by 1⁄4–1⁄2 gallon each consecutive day
until one day before the event, when sodium stops being added to meals. You ingest what
is naturally occurring in your protein sources. Water gets abruptly cut of at some point a
day prior to the event. Usually water gets shut of in the evening around 6–10 p.m. Most

209
ÉNORME ET SEC

people are consuming upward of three to five gallons of water by one day out and will be
urinating every 15 minutes.

By ramping up water and sodium intake even more the final six days, we increase diuresis,
which dramatically lowers adolsterone and keeps your body in a “flushing state.” When we
cut out added sodium one day prior and keep water intake sky-high, we increase diuresis
even more. Now when we abruptly cut of water intake and don’t TAPER water like
misinformed “gurus” advocate, the body will “overshoot,” since it is used to receiving high
water and salt. Around 11 p.m. the night before your contest, you will be urinating and
drying out like crazy. By the time you wake up the morning of your contest or event, you
will be bone dry.
 It is crucial the morning of your contest or event to control the
reintroduction of sodium and water. I always have my clients eat a hearty breakfast eight
hours after water has been shut of. The breakfast will include steak, eggs, bacon, and toast,
as I strive to have sodium, carbohydrates, and fats in abundance. Your body is like a dry
sponge, ready to soak up glucose, water, sodium, and fat into the muscle cells, since muscle
cells will be first priority for replenishment.

You must avoid fluids at this point, as fluid could make you hold water in such a sensitive
state. Having excess-sodium-laden foods without water intake will actually make you
appear harder, drier, and fuller.

Remember that water follows salt, so any lingering subcutaneous water that hasn’t been
expelled will be sucked up when sodium is ingested, creating the sought-after “shrink-
wrapped” look. After prejudging is over, or you are finishing your day at the beach or
photo shoot, slowly reintroduce water in two- to four-ounce increments. You will most
likely see yourself 
fill out right before your eyes and improve your conditioning even
more. Just make sure to have discipline and self-control and do not go overboard with
fluid, since you are in such a dehydrated state.

Once the contest or event
is over, please make sure to return to homeostasis as quickly as
possible by consuming Pedialyte, Gatorade, and water to restore valuable electrolytes and
minerals. You will inevitably experience a temporary rebound of excessive bloating and
water retention, but if you keep the fluid intake high, symptoms will dissipate within a few
days.

So, next time you are rigorously dieting for a competition or event requiring you to look
your best on a specific day, please embrace the wonderful mineral sodium and leave your
competition in the dust.

210
ÉNORME ET SEC

Days before event 6 5 4 3 2 1


Sodium 3500mg 3750mg 4000mg 4500mg 5000mg stop
Carbs 125g 100g 75g 50g 25g 0-25g
Gallons of water 1.5 1 2 2.5 3 3.5

Note: The sodium and carbohydrates reintroduced the morning of the contest/special
event are not calculated or measured. Once in a dry, dehydrated state you can ingest ample
amounts of sodium and carbs without fear of “spilling over” or retaining water. This is why
it is imperative to NOT reintroduce water during this time.

Matt Porter and Flex Magazine, 2013

NPC Amateur Matt Porter,

LA Heavyweight Bodybuilding 2013 Champion

211
ÉNORME ET SEC

ALEXEY LESUKOV OFF-ON SEASON 2013 —

Alexey Lesukov Off Season 121kg

Alexey Lesukov On Contest 106kg

212
ÉNORME ET SEC

OFF-SEASON DIET PLAN —

Heures Quantités Aliments Protéines Glucides Lipides Calories

7h00 100g weight gainer 28 54 6 380


1000mg vitamine C
5g glutamine
9h00 500g séré maigre nature 50 20 1 300
120g flocons d'avoine 14 58 8 380

12h00 300g filet de truite 70 0 14 400


500g riz long grain 14 152 4 700
1x centrum
1000mg vitamine C
2500iu vitamine D3
300mg oméga 3
15h30 500g séré maigre nature 50 20 1 300
120g flocons d'avoine 14 58 8 380
5g créatine monohydrate
5g glutamine
5g leucine
17h30 entraînement

19h00 100g whey protein 82 6 7 400


50g waxy maize starch 0 45 0 180
5g glutamine
5g leucine
20h00 300g filet de truite 70 0 14 400
500g riz long grain 14 152 4 700
1000mg vitamine C
23h00 100g micellar casein 80 6 2 360
25g b u ’ h 7 3 12 145

Total 487 573 82


5L d'eau alcaline sur la journée
kcal 1948 2292 738 4975
Les légumes ne sont
pas
comptés (brocoli, kale) pourcentage 39 46 15 100

213
ÉNORME ET SEC

PRE-CONTEST DIET PLAN —

Heures Quantités Aliments Protéines Glucides Lipides Calories

matin 250g séré maigre nature 25 10 0,5 150


60g flocons d'avoine 7 29 4 190
1000mg vitamine C
5g glutamine
midi 150g filet de truite 35 0 7 200
250g riz long grain 7 76 2 350
1x centrum
1000mg vitamine C
2500iu vitamine D3
300mg oméga 3
15h30 250g séré maigre nature 25 10 0,5 150
60g flocons d'avoine 7 29 4 190
5g créatine monohydrate
5g glutamine
5g leucine
17h30 entraînement

20h00 150g filet de truite 35 0 7 200


250g riz long grain 7 76 2 350
1000mg vitamine C
23h00 250g séré maigre nature 25 10 0,5 150
60g flocons d'avoine 7 29 4 190
5g glutamine
5g leucine

Total 180 275 30


5L d'eau alcaline sur la journée
kcal 720 1100 270 2100
Les légumes ne sont
pas
comptés (brocoli, kale) pourcentage 35 52 13 100

214
ÉNORME ET SEC

OPTIMAL APPROACH TO POSTCONTEST REBOUND —

TRANSITION SMARTLY FOR THE BEST POST-SEASON GAINS

If you have been involved in competitive bodybuilding for any length of time, I am sure
you have witnessed what many refer to as “the postcontest rebound.” You may have
witnessed someone go from a granite-hard, shrink-wrapped, work of art to a puffy,
doughy, and water-retentive catastrophe!

It’s all too common for competitors of any level to fall into this dilemma time after time.
There are a few scenarios that take place here.

SCENARIO 1

The exhausted competitor has convinced him or herself that after the contest is over, he or
she will take a week or more of from training, perform no cardio, and eat at free will—
anything he or she desires.

This scenario will leave you lethargic, unmotivated, and often depressed. By the time you
decide to “regroup,” it will be well past that initial “week-of ” plan and will leave you in a
poor position. Body fat will have accumulated and deposited in your stubborn “sweet
spots” and water flooded your extracellular subcutaneous space (beneath your skin).

SCENARIO 2

The overzealous competitor is more amped up about eating pure junk food than he/she is
about training hard or eating diligently to make improvements for the next contest. The
good news is that he/she does plan on training while foraging for exuberant amounts of
food all day that is not conducive to muscle growth or nutritious. The problem is, he/she
will sternly regret this unhealthy act of gluttony as he/she experiences chronic high blood
pressure, lethargy, muscle cramps, and edema so severe his/her ankles blend into the
person’s knees!

SCENARIO 3

The wise competitor understands the pitfalls of the two scenarios above and the
ramifications that coincide. Now let me explain to you what Scenario 3 is all about: As you
close in on the final contest of your season, you should have meticulously mapped out a
game plan of actions to take immediately postcontest. Remember, you have been strictly
embedded in a nutritional program for more than 20 weeks that has taken your body-fat
percentage to “abnormal” levels! Your body’s checks and balances are skewed, hormones
have shifted, and these matters need to be considered.

215
ÉNORME ET SEC

Ghrelin is a gastrointestinal hormone that is heightened to extreme levels when calories are
deprived and body-fat levels are dissipated. Your hunger signal is soaring, and this devious
little gut hormone can make or break you come postcontest.

Leptin is an appetite-suppressing hormone found in fat cells that is severely decreased from
calorie restriction and depleted fat cells. Carbohydrates have the greatest impact on
regulating leptin levels—fat and protein, not so much.

Postcontest time, these two polar-opposite hormones will be your weapons.

Once the contest is finished, you will need to be extremely cautious about ramping up
calories too high, too quickly. Since you are low in body-fat reserves, your ability to
efficiently process carbohydrates is magnified. Less insulin is needed from your pancreas to
push glucose into cells.

Being sensitive to insulin is great, but that doesn’t mean you should go from 180g of
carbohydrates to 1,000g the first week!

Instead, you will increase the carbohydrate allotment you are accustomed to by 100%. So,
if you had been eating 180g of carbs in the final stages of your preparation, you will now
eat 360g. The increase in carbohydrates will increase leptin levels and slightly simmer down
ghrelin production. Hunger will still be taunting you regardless of the increase in carbs, but
you will be rewarded for your dogged discipline when overcoming these ghrelin-induced
cravings. As the weeks progress, you will slowly ramp up carbohydrates little by little—
around 25g per week until you reach your optimal level.

After several months, an annoying phenomenon called homeostasis happens. Your body
fat will be at higher levels, and leptin, ghrelin, and thyroid hormones will be stable. This is
the time I will recommend some dietary manipulations—whether it is carb cycling or
performing a “mini diet.”

Dietary fats should be controlled tightly and be restricted to what is naturally occurring in
animal protein sources, with the exception of essential fatty-acid supplementation.
Adipocytes are primed and ready to store when excess dietary fats are floating around in
the bloodstream. Whereas “de novo lipogenesis” (the process of converting glucose into
triglycerides) is a rather complicated process when it pertains to a heavily muscled athlete
expending adequate energy.

Proteins need to remain around the same amounts as the last phase of your competition
diet to ensure satiety and that hunger isn’t overwhelming (to stave of ghrelin). As you
increase carbohydrates gradually during the several weeks postcontest, you will then lower
protein intake. Higher carbohydrates will not necessitate high protein—as in “precontest
amounts.”

216
ÉNORME ET SEC

Following this simplistic and disciplined procedure come postcontest will allow you to
make the leanest muscle gains possible.

Gradually bringing body weight up will facilitate anabolism in a much healthier way than
Scenarios 1 and 2. So instead of planning out all the junk food you anticipate annihilating
postcontest, plan your postcontest transition into a stellar off–season to make the leanest
muscle gains possible.

Matt Porter and Flex Magazine, 2013

IM ORTANCE DE L’ALIMENTATION —

Cette fois, c’est sérieux. Advienne que pourra, peu importe, vous êtes fermement décidé à
vraiment développer votre force et votre masse musculaire. Vous vous êtes informés sur
les différents stéroïdes et avez pu vous procurer à temps les préparations de votre choix.
Tout est déjà programmé depuis longtemps, dosage, durée du traitement et entraînement.
Vous êtes gonflés à bloc... et tout peu commencer! Quatre semaines ont passées et toujours
aucunes traces de muscles. Outre un petit kilo en plus, une grande quantité d’ampoules
vides et quelques boutons, les résultats escomptés se font encore attendre. Ce n’est pas
possible, vous direz-vous. C’est certainement une question de dosage, je dois en prendre
plus. Vous augmentez alors les doses en espérant que le processus de croissance se mette
enfin en route. Quatre semaines plus tard, toujours rien ou presque. Que se passe-t-il? Il
doit bien y avoir une raison. Est-ce que j’aurais oublié un facteur important, essentiel dans
mes efforts pour rivaliser avec Hercule? Cela pourrait-il venir de mon alimentation? - et
bien OUI!

Une alimentation insuffisante explique souvent l’absence de progrès qu’enregistrent


certains athlètes. A quoi peut servir le meilleur des entraînements, l’utilisation de stéroïdes
et des phases de récupération suffisamment longues, si le corps ne dispose pas des
substances nutritives appropriées et en quantité suffisantes? Les culturistes s’entraînant de
façon intensive ont des besoins nutritifs plus importants, lesquels augmentent encore lors
de la prise de stéroïdes. Une alimentation appropriée augmente considérablement
l’efficacité de chaque cycle de stéroïdes. En effet, il s’est avéré que les stéroïdes n’agissaient
pleinement qu’en présence d’un apport d’éléments nutritifs et de calories adéquate. Un
programme alimentaire conçu en fonction de ces objectifs, doit remplir quatre conditions:

1. Un apport suffisant en protéines de haute qualité: cet apport est un facteur décisif dans la
prise de poids, étant donné que les protéines sont des éléments constitutifs du tissu
musculaire. La nature des protéines ingérées est particulièrement importante. Les protéines

217
ÉNORME ET SEC

animales viennent en premier, car du point de vue biologique, elles possèdent une haute
valeur et contiennent un taux élevé d’acides aminés essentiels. Les protéines contenues
dans la nourriture qui sont ingérées sont transformées par l’organisme en acides aminés et
véhiculées par le sang jusque dans les cellules musculaires. Le but de cette opération est
d’instaurer un bilan azoté positif dans les cellules musculaires, c’est-à-dire de faire en sorte
le nombre des protéines assimilées par les cellules musculaires soit plus important que celui
des protéines éliminées. Les meilleures sources protéiques sont la viande, le poisson, les
volailles, les œufs et les produits laitiers. La quantité quotidienne nécessaire de protéines
dépend toujours du poids corporel. Un apport de 2,5 gr. de protéines par kg de poids
corporel et par jour s’est avéré être efficace. Un culturiste de 100 kg aura donc besoin de
250 gr de protéines par jour. La valeur énergétique d’un gramme de protéines étant de 4,1
kcal, l’athlète absorbe 1000 kcal par jour sous forme de protéines.

2. Un apport suffisant en hydrates de carbone complexes: il est toujours utile de rappeler


l’importance des hydrates de carbones complexes dans le régime alimentaire d’un culturiste.
Ceux-ci constituent une source d’énergie régulière très importante, maintiennent le taux de
glycémie à un niveau constant, évitent aux protéines de se transformer en énergie et jouent
un rôle important dans la combustion des graisses.

Les aliments à privilégier sont le riz, les flocons d’avoine, le pain complet, les pâtes et les
légumes. La quantité quotidienne d’hydrates de carbone devant être consommée devrait se
situer entre 800 et 900 gr., ce qui correspond, pour une valeur énergétique de 4,1 kcal par
gramme, à un apport calorique quotidien de 3200 à 3600 calories, et ce pour les hydrates de
carbone seulement. 85% de ces calories devraient être obtenus à partir d’hydrates de
carbone complexes, les quinze pour cent restant à partir d’hydrates de carbone simples, de
fruits principalement.

3. Un apport calorique suffisant: les culturistes qui s’entraînent quotidiennement et ne


consomment que 2000 à 3000 kcal par jour ne doivent pas s’étonner s’ils ne constatent
aucun accroissement notable de leur masse musculaire. S’il vous arrive un jour de regarder
manger un culturiste qui se trouve dans la phase de prise de masse et utilise des stéroïdes,
vous apprendrez qu’un steak de 500 gr., 4 pommes de terre, un saladier rempli de salade, le
tout accompagné d’une boisson protéinée, n’a rien d’inhabituel. „To get big, you have to
eat big“ („Pour devenir fort, il faut avoir un solide appétit“) comme les culturistes
américains aiment à le rappeler. Moyennant un apport quotidien de 5000 calories, l’athlète
qui a un bon état général, un métabolisme normal, qui suit un entraînement dur et intensif
et désire augmenter sa masse musculaire grâce à l’utilisation de stéroïdes, arrivera plus
facilement à atteindre ses objectifs.

4. Des repas à heures fixes: ce point est parmi ceux qui ont été cités jusqu’ici, le plus négligé
car il demande une bonne dose de discipline, de motivation et d’organisation. L’homme est
„fait d’habitudes“ et le corps aime la régularité. Il est essentiel pour l’athlète de se

218
ÉNORME ET SEC

confectionner un programme alimentaire qui s’adapte à ses journées et de s’y tenir jusqu’au
bout. Accordez-vous 5 à 6 repas par jour, toujours aux mêmes horaires. Peu importe que
vous ayez faim ou non, que vous soyez en route, au travail ou chez des amis, s’il est 17
heures, par exemple, l’heure de votre quatrième repas, allez-y, MANGEZ. Des repas
réguliers à faibles intervalles incitent le corps à libérer continuellement de l’insuline. Ce
phénomène est essentiel, car l’insuline véhicule les acides aminés dans les cellules
musculaires, ce qui permet au corps d’entrer dans un état anabolisant. Des repas irréguliers,
oubliés ou trop pauvres sont tout à fait contraires à l’objectif que vous vous êtes fixé.

L’efficacité de ce programme alimentaire et des directives indiquées reposent sur deux


conditions de base essentielles: LA MOTIVATION ET LA DISCIPLINE. C’est ici que se
manifestent véritablement la volonté que vous avez d’augmenter votre force et votre masse
musculaire et les efforts que vous êtes disposés à faire pour y arriver. Il faut tout
simplement vous convaincre que seule une alimentation conséquente et de qualité peut
vous permettre de faire des progrès rapides et optimum. Prenez du plaisir à suivre un
régime alimentaire de haute qualité, bien que souvent monotone. Si dès le départ, l’athlète
n’a pas la motivation et la force de volonté nécessaires, il suivra peut-être ce régime
pendant deux ou trois semaines avant de retomber dans ses anciennes habitudes
alimentaires. Les culturistes qui ont un objectif défini, une grande force de volonté, un
mental très solide, beaucoup d’enthousiasme et d’une légère tendance au masochisme,
s’astreignent à suivre ce type de régime pendant des mois voire des années. N’oubliez
jamais que vos résultats sont le reflet de vos efforts.

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FLEX Magazine September 2009 Issue

EAT LIKE A PRO

Seven meals. Over 7,000 calories. One goal. Jay Cutler provides an inside look at the off
season eating plan designed to help him reassert his grip on the Sandow.

By Eric Velazquez and Jim Stoppani, PhD

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ABOUT AE

It seems like a lifetime ago that Jason Meuller started AE - it was really just a casual
webzine to go along with the Advanced Athletic Nutrition online retail store. While
Advanced Athletic nutrition didn’t take off, the magazine certainty did and went on to
quickly eclipse its parent site. Jason didn’t waste time; he made AE the focus of his efforts.
Certainty, the earliest incarnation of the magazine was a labor of love - entirety written and
produced by Jason. However, the magazine was a giant burden for Jason to bear alone -
after about 6 issues, I, Grendel, joined the staff full time - as, essentially, the only other
regular writer.

Shortly after, AE partnered with Syntrax Innovations and went to a weekly version of the
magazine - the AE homepage w as also redesigned (in what I consider to be the darkest
moment of AE, the terrible robot introduction was added). This was an extremely grueling
pace, but AE kept it up for as long as possible - it was also during this time that AE began
a brief feud with Testerone.net and the ‘boys’ at T-Mag. Ultimately, Syntrax’s troubles with
the FDA forced an end to our partnership. Eventually, AE decided it could not keep up
with weekly issues of the magazine, because we were running out of ways to tell readers
how to take clomid.

AE settled into a comfortable pace shortly after the decision to return to a monthly format.
However, behinds the scenes, storm clouds were brewing. In October of 2002, a close
friend of AE’s passed away. Shortly afterwards, Jason Meuller ran into serious legal
problems that have still not been resolved. AE went into hibernation. Ultimately, in the
spring of 2003, Jason Meuller decided to close down the magazine. Fortunately,
MuscleTrainee, stepped up and purchased the floundering publication. Still, AE slumbered
under the snow of promises. 2004 marks the reemergence of a veteran publication with a
new editor.

227
ÉNORME ET SEC

EXTREME EATING FOR MASS —

Bodybuilders are constantly in search of substances that will increase anabolism. We take
our creatine, glutamine, pyruvate, and a host of other nutritional supplements in our quest
for more muscle. Bodybuilders who choose to go the „enhanced“ route are always
searching for the anabolic drug that will take their physique to the next level. With all of the
means at our disposal to increase muscular bodyweight, one simple fact often gets
overlooked. Food is the most anabolic substance we can put in our bodies.

What separates pro-bodybuilders from the rest of us? I know that people like to engage in
discussions about aesthetics, muscle maturity, and symmetry. However, it's painfully
obvious that the primary difference is muscular size. It's amusing for me to hear
competitors talk about how great their symmetry is despite the fact that they don't have
enough muscle to win a local qualifier. Muscular size is the primary indicator of success in
bodybuilding competition. With regular certainty, the largest man on stage wins the show.

Over the past several years, there has been a push inside the supplement industry towards
low-calories mass building. We've seen „lean-mass“ products appear on the market, with all
of the major supplements companies like Met-RX and EAS advocating their MRP's as a
way to add lean tissue without gaining additional fat. It is no longer en vogue to bulk-up in
the off-season, the industry line that is touted in the magazines these days is that athletes
rarely stray too far from their contest bodyweights. With the advent of these new
nutritional technologies, it is now possible to be both massively muscled and lean at all
times. Horseshit!!!

The truth is that the pictures seen in the various bodybuilding publications are all taken
immediately before or after contests. It is not uncommon to see a bodybuilder put on 20+
lbs the day after a contest! Most bodybuilding aficionados don't have the slightest idea of
what these athletes look like 95% of the year. It's mistakenly assumed that these guys
always look fairly lean and chiseled. Nothing could be further from the truth.

By attempting to stay lean year-round, you are sabotaging your goals to become as
muscular as humanly possible. Athletes who constantly chase more muscle while worrying
about body fat levels will never gain the muscle they need to achieve their goals. Let's
consider this question: Which is harder to build, fat or muscle? Obviously, muscle. Next
question. Which is easier to lose, fat or muscle? For those of you that said muscle, sorry,
wrong answer, thanks for playing. Once muscle is built it's a fairly easy proposition to
maintain it while dieting off body fat.

I honestly can't fault anyone for following these „lean mass“ programs. Being bloated and
fat in the off-season isn't any fun. If any of you have had the chance to see Lee Priest in the

228
ÉNORME ET SEC

off-season, you'll know what I mean. The man is nearly unrecognizable from the contest
and ad pictures we constantly see in the various publications. Lee doesn't get just a little
heavy, he gets fat. It don't think he would be offended if I say he looks like a lop of shit.
However, when the fat comes off, and it surely does every year, Lee's physique is amazing.
If you talk to Lee, and ask him what his secret to success is, he'll tell you. It's food.

So, why all the secrecy and smoke and mirrors surrounding the nutritional profiles of these
athletes? One simple reason. Money. Money from endorsements, contracts, and ad work.
Say I'm an up and coming national level bodybuilder. I'm eating over 7,000 calories a day.
In order to do this, I'm consuming a lot of fatty foods, hell, I'm eating McDonalds and ice
cream as much as possible. Why? Because I cannot physically consume that level of caloric
intake in clean, low-fat foods. It cannot be done. However, do the supplement companies
want their customers to know this? Of course not. Look, it's an accepted premise that all
national and professional level bodybuilders take steroids, right? However, it's something
that's never discussed in the supplement industry, and bodybuilders get paid to endorse
products. So, they lie. My success is based largely on the fact that I use XYZ Protein. I was
able to compete 20 lb heavier at this year's Mr. O because I was taking Sportgear
prohormones. Whatever. My point isn't that nutritional supplements don't have their place,
they certainly do. (We'll discuss that in a feature article in next month's issue of Anabolic
Extreme) My point is that professional bodybuilders are used because there is a large
segment of the population that would like to emulate that look. If they can be made to
believe that look is obtained through clean eating and sports supplements, who's hurt,
right?

I've seen so many genetically gifted bodybuilders fail in the quest to achieve greatness. 9
times out of 10 the culprit is nutrition. Specifically, the problem is not consuming enough
calories. I can't tell you how many times I've had an athlete come to me who has hit a
plateau. I modify their nutrition slightly and they are growing again. People, you are not
going to achieve brutal muscle size on 3,500 kcal a day!! I don't care what anyone else tells
you, I've seen it fail and I know it doesn't work. All successful national and professional
level bodybuilders eat all day long. In the off-season their only concern is getting those
meals in and eating enough protein. Anyone can train intensely given the right
circumstances and knowledge. Any fool can jab themselves with steroids. However, there
are very few people in the sport of bodybuilding that are consistently able, day in and day
out, to eat their 6-8 meals a day and consume enough calories to reach anabolic extreme.
(Please refer to the Ian Harrison interview in this month's issue for Ian's thoughts on off-
season bodybuilding nutrition)

What are your goals as a bodybuilder? Is it your goal to have an aesthetically pleasing
physique, staying relatively lean year round? Or is it to carry as much muscle as your genetic
potential will allow? One goal is not nobler than the other, but they certainly require
different strategies. While it is possible to stay relatively lean year round once a desired level

229
ÉNORME ET SEC

of muscle has been achieved, it is not possible to do this while trying to gain the muscle
initially. Unless extraordinary circumstances are present, muscle cannot be added and fat
lost at the same time!! The conditions necessary for this to happen are so rare and require
so many drugs that it's not worthy of discussion in this article. Muscle is gained by eating
over and above what is required for maintenance. Fat is lost by eating less than what is
required for maintenance. It's virtually impossible to gain muscle without adding some
concomitant fat, conversely, it's almost impossible to lose fat without losing concomitant
muscle tissue. These are the irrefutable facts.

We see a lot of huge professional bodybuilders in the off-season that would not be
characterized as „fat“ in the normal sense of the word. They are fat only by bodybuilding
standards. As I'm writing this, it's Wednesday, November 17, 1999. Last Saturday I was
lucky enough to see Ronnie Coleman in Sacramento, CA. Ronnie competes close to 260
lbs at a height of about 5'10". When I saw him, he was weighing in at about 305 lb still
appearing to be fairly lean, just weeks after his wins at some major European shows. The
whole time I was at this event, Ronnie was eating. Burgers, fries, you name it, he ate it. In a
few months, he should well over 320, eating everything in site in his attempt to add more
muscle. This is 60+ lb over his competition bodyweight. It's also what is necessary to
continue to grow.

Dorian is one of the people responsible for the new era of freakiness seen in bodybuilding
today. I was fortunate enough to see Dorian a few times in the off-season during his
competitive heyday. I was able to sit and have lunch with Dorian through a friend of mine
immediately after he announced his retirement from competition. Among the myriad of
subjects that were discussed, off-season nutrition certainly was one of the most interesting.
Does anyone remember the 1995 Night of Champions when Dorian guest-posed at
roughly 300 lbs? That was nearly unheard of at the time. Many said that he was too fat and
out of shape and that would never come be able to come down for the O. Not only did
Dorian lose the weight, he crushed his competition. Dorian's philosophy was that his off-
season appearance was inconsequential. What mattered was what he looked like when he
stepped on stage. During the off-season, his nutrition centered around two simple factors:
total caloric intake and total protein intake. Nothing else mattered.

The Role of Drugs in Diet Before we continue on, I'd like to make it clear that the
nutritional strategies that are discussed in this article are not designed with the health of the
athlete in mind. Additionally, the plan we will outline will be of benefit only to
bodybuilders using significant amounts of growth promoting drugs, specifically heavy
androgens. In a future issue of Anabolic Extreme, we will examine the various high-fat,
low-carb diets, which I feel are particularly effective for natural athletes. Please bear in
mind that any numbers or figures discussed in this article would apply only to bodybuilders
that are fairly advanced and using a significant amount of steroid. Nutritional strategies
would vary for beginners or natural athletes. I can always be contacted via the site and try

230
ÉNORME ET SEC

and answer as many emails as possible. I'm also available for consultations and on-line
training.

Obviously, something is going on here that is allowing these guys to consume an enormous
amount of calories and not have it go straight to their ass and gut. If a natural athlete were
to eat in this fashion, he'd soon be getting a visit from a sobbing Richard Simmons. The
drugs these athletes take not only have an anabolic effect, but have some effect on adipose
tissue as well. So, out of the myriad of drugs these athletes use, which are responsible for
keeping for them both large and lean (relatively!) at the same time?

Hopefully everyone is aware of the amazing effect HGH has on reducing body fat. This is
one of the few real world effects of growth that has been proven through scientific
research. Its effects on lean body mass, at least according to all of the studies I've read, are
less than impressive. This isn't what I've witnessed with my own eyes, but I don't even
want to open up that can of worms here! However, all of the studies on growth show that
it burns fat, with some subjects losing as much as 15% of their fat tissue.

Testosterone has a proven effect on lipolysis (fat release) in adipose tissue. To my


knowledge, there has never been a study done using young, healthy males and large doses
of testosterone to determine its effects on body composition. For the most part, studies
done on growth hormone and testosterone are performed on aging populations and
geriatrics, or severely ill individuals suffering from wasting conditions. However, there have
been a few studies on younger males using very low doses of testosterone that have clearly
demonstrated its effectiveness at reducing body fat.

Meal Planning, Frequency, and Consistency We've all heard we should eat 4-6 meals a day.
I try and have most of my clients shoot for 6-8 meals a day. Why? Well, let's say your
caloric intake on any given day needs to be 7500 kcal per day. If you consume this over
three meals, each meal will contain approximately 2500 kcal. Realistically, your body is not
going to be able to digest this many calories and much of the nutrient value of the food is
lost. By spreading these meals over 7 sittings, you're able to effectively digest the food and
maximize the benefits of eating at this level. Additionally, your metabolism is going to
speed up since every time you consume food, your body has to expend energy to digest it.

Eating more frequent smaller meals has been proven to have positive effects on cholesterol
and body fat levels. Now, I'm not telling you that eating 7,500 kcals is unhealthy when
consumed in three meals but healthy when spread out over seven. Eating calories at that
level is unhealthy, PERIOD!! However, bodybuilding is about achieving a certain cosmetic
effect, and the extremes of bodybuilding are only reached through extreme measures. If
this frightens you, you need to reevaluate your goals. Again, we are discussing what it takes
to succeed in the upper echelons of the sport.

231
ÉNORME ET SEC

When it becomes necessary to consume calories at this level, life becomes a constant
stream of eating, cooking, cleaning, and eating again. Most pro bodybuilders don't have a
job outside the sport, the daily regimen that's required to be successful precludes outside
work. Meals should be consumed every 2-3 hours with clockwork precision. This ensures a
constant supply of nutrients and protein in the bloodstream. Obviously it's nearly
impossible to consume 6-8 solid food meals a day, most athletes will take 3-4 or their meals
in liquid form. Since these liquid meals are more easily digested than whole foods, it allows
the bodybuilder a respite if 7-8 meals are required to get the necessary caloric intake.

So, how many calories are necessary for growth? Every athlete has a different caloric need,
based on a variety of factors. At the elite level, athletes have been known to consume 25-30
kcal per lb of bodyweight per day. What's important to understand is that the level of
caloric consumption should be based on the weight you are striving for, not your current
weight. Let's take Joe Bodybuilder. Joe weighs 260 lbs at 6' and has been lifting seriously
for several years now. His friends keep telling him to compete at the State level so he's
decided to get up to 300 lbs and diet back. However, no matter how hard he tries, he can't
add any more muscle. The problem probably lies with Joe's nutrition program. Since he
wants to weigh 300 lbs, he might have to eat somewhere in the range of 8,000-9,000 kcal
per day to achieve that weight. Most bodybuilders are unable to do this.

If Joe does have the willpower to do this, what should he eat? I've known many elite
bodybuilders that eat whatever they want in the off season. Certainly they focus on protein
consumption, but after that, everything is fair game. It is possible to eat in a fashion that is
conducive to both fat loss and muscular gain but that requires constant monitoring of the
athlete and is beyond the scope of this article.

The bodybuilding media has perpetrated the myth that we should be in shape all year long.
Realistically, this is ultimately a recipe for disaster in your quest to add muscular size.
Staying lean year round is the domain of male models and endurance athletes. If you're
serious about packing on as much muscle as possible, go buy that baggy T-shirt and start
loading up on the groceries. When you diet off that extra flab, you'll find that you've taken
your physique to a whole new level.

Anabolic Extreme, November 1999, Issue #4

EXTREME KETOGENIC DIETING —

Perhaps one of the most effective ways to lose body fat is through low carbohydrate
dieting. Once considered a fad diet, this way of eating is gaining tremendous popularity in

232
ÉNORME ET SEC

mainstream culture. Championed by Dr. Robert Atkins, this type of diet is being used by
millions of Americans to lose weight. Atkins’ diet greatly restricted carbohydrates and
appears to be successful for more sedentary lifestyles. However, athletes and bodybuilders
will find that Atkins’ diet is not ideal; without carbohydrates performance deteriorates and
ultimately muscle mass is lost. This does not mean that these diets are not useful to
bodybuilders, it simply means that the standard low carbohydrate diet had to be revised to
suit the needs of athletes.

Bodybuilders have long been aware of this somewhat radical concept of low carbohydrate
dieting, more technically known as ketogenic dieting. Daniel Duchaine, in his seminal work
BodyOpus, outlines the evolution of the diet. Essentially, research established that the
body could switch metabolic pathways and use fats for energy. Athletes discovered, mostly
through trial and error, that eating extremely low amounts of carbohydrates allowed them
to drop a great deal of weight and water. They combined with this carbohydrate loading, a
period of eating almost exclusively carbohydrates. The end result was astonishing, a diet
that facilitates fat-loss without any appreciable loss of lean body mass.

Duchaine, DiPasquali (author of The Anabolic Diet), and Macdonald (author of The
Ketogenic Diet) all present a similar dietary approach. Carbohydrates are restricted to the
point where the body enters a state of ketosis where fat is burned as the prime energy
source. To understand the biochemistry of ketogenic dieting we will start with a discussion
of ketones. A ketone is simply a fractured fat and has a very unique advantage over normal
fats. The brain will not use fats for fuel, but will readily accept ketones. In fact, once your
body reaches a ketogenic state (when there are more ketones than glucose in the blood),
ketones become the body’s primary source of energy. For the body to switch into a state of
ketosis blood glucose levels must drop to around 50-60 mg/dl and insulin must drop
almost to zero.

This drop to ketosis is accomplished by restricting intake of carbohydrates (and using


drugs) that result in a drop of blood sugar and a depletion of liver stores of glycogen. After
a period (usually five to seven days) of ketosis, the body is shocked with a carbohydrate
loading phase. This influx of carbohydrates causes muscles starved and depleted of
glycogen to respond by storing far more glycogen than they would normally. This process
is known as glycogen super compensation. The average athlete will sustain about 85
millimoles of glycogen per kilogram of skeletal muscle. It's been proven that trained
athletes can achieve levels of at least 175 millimoles through glycogen super compensation.
This period of glycogen super compensation will result in muscle growth and is the reason
why this diet is so well suited for bodybuilders. Almost any other kind of diet will result in
some loss of lean body mass.

Within this particular camp, there are different philosophies as how to properly eat.
Duchaine advocates a low fat carbohydrate loading phase, while DiPasquali makes an

233
ÉNORME ET SEC

argument for a higher fat loading phase. Each method has its merits. Ketogenic diets are
very adaptable, easily tailored to the individual. In the mainstream diet culture, the
restraints on Ketogenic diets become relaxed as more and more weight is lost, until a
maintenance level is reached. This is not the sort of dieting that suits bodybuilders who
have more exactly requirements.

The purpose of this article is not to rehash the information already widely published. The
introduction has the sole purpose of briefing someone on the basics of the diet. If you
need to know more, read the books mentioned in the introduction. If you are already
familiar with the diet (as most bodybuilders are) then go on to the next section.

KETOSIS AND DRUGS

To enter ketosis blood sugar must decline. This can be accomplished through simple
carbohydrate depravation. But keeping carbohydrate intake under 15 grams per day the
body will enter (in about 3 days on average) the desired state. This is too long for our
purposes. Heavy exercise, which depletes blood sugar and stored glycogen, will speed up
this process. However, the addition of insulin or insulin like drugs will assist in driving
down blood-sugar levels and will allow the athlete to enter a state of ketosis much more
rapidly.

Using insulin is perhaps the most effective way to quickly enter ketosis, but involves using
insulin in the most dangerous of ways, in the complete absence of carbohydrates. The risk
is that your body will enter hypoglycemic shock, which leads to coma and death.
Consequently, the information in this section should only be utilized by the most advanced
athlete, someone who‘s intelligent and responsible enough not to end up killing themselves.

As mentioned previously levels below 50-60 mg/dl are indicative of ketosis. Knowing this,
select the most rapid acting insulin (refer to Insulin: The Most Anabolic Hormone), which
is Humalog insulin. This drug begins to act in 15 minutes and is out of your system in
about 2-4 hours. After your last meal of carbohydrates, begin injections of 2 iu's of
Humalog insulin every 2 hours. Before each injection monitor your blood sugar levels. This
will require the purchase of a glucometer and the associated strips. It's imperative that you
are constantly monitoring your blood sugar; this isn't a process that can be learned through
trial and error. When you have reached the blood sugar range we are shooting for, stop
your injections. Remember to stay awake for at least 3 hours after you last shot to monitor
yourself for signs of hypoglycemia. Anyone attempting this method should read the Insulin
article in the back issues of Anabolic Extreme so that they understand more about insulin.
Do not attempt to use insulin without a blood sugar monitor.

For those of you unsure about using injectable insulin, oral insulin agonists are another
excellent choice to get into ketosis quickly. Metformin Hydrochloride (trade name
Glucophage) is the preferred drug. Oral Metformin hydrochloride belongs to a class of

234
ÉNORME ET SEC

antidiabetic agents called biguanides. It is used to treat type-2 diabetes (previously known
as non-insulin dependent diabetes mellitus). Metformin lowers blood glucose levels by
decreasing glucose production by the liver and increasing tissue responsiveness to insulin.
Phenformin can also be used and is technically a more potent drug. For our purposes
Metformin is ideal. In addition to dropping your blood sugar into a level that will start
ketosis, Metformin has other ancillary benefits. By controlling insulin levels, it limits
hunger. Additionally, Metformin increases insulin sensitivity, which is good considering
that most people are insulin insensitive. This insulin insensitivity causes their bodies to
over-produce insulin, which causes weight gain and can eventually lead into a host of
health problems. That makes the use of Metformin all the more potent a dieting resource;
dosages of 2000 to 3000 mg per day taken in divided dosages with each meal are sufficient
to rapidly induce ketosis. Oral insulin antagonists should be used until ketosis is reached,
but may be continued to assist with controlling hunger and keeping insulin sensitivity high.
For those people unwilling or unable to obtain Metformin, vanadyl sulfate may be used in
its place. Vanadyl sulfate, along with chromium, serve as weaker forms of insulin
antagonists. They will help in dropping blood sugar and may control hunger pangs,
however, as should be expected, they are nowhere near as powerful of glucose disposal
agents.

Active thyroid hormone (T3) is a useful addition to almost any diet. Ketogenic diets have a
method of preserving thyroid function using reverse T3 so you will have less metabolic
shutdown of the thyroid axis from a ketogenic diet. An advantage to using T3 with such a
diet is that you are already going to be consuming more protein, which will help offset the
potential catabolism of the T3. Clenbuterol, or ephedrine, is also useful on this diet for its
thermogenic effects. The only diet drug that should not be used with a ketogenic diet, if it's
used at all, is DNP. The method of action of DNP makes it extremely dangerous to a low-
carbohydrate dieter that has already depleted stores of glycogen.

GLYCOGEN SUPER COMPENSATION AND DRUGS

Just as can benefit from using pharmaceuticals to speed up the descent into ketosis, we can
also use them to more effectively glycogen load. We can do this through two methods,
either through the direct use of exogenous insulin, or through the use of the insulin
agonists we've previously discussed. Maximum glucose disposal is only achieved in the
presence of large amounts of insulin, something we can obviously facilitate through
controlled insulin injections.

The danger of using insulin during glycogen super compensation is far less than during the
ketogenic phase, simply because of the enormous amounts of carbohydrates that are being
consumed. However, if insulin is going to be used during this phase, it's imperative that the
athletes follow Duchaine's recommendations for a low-fat carb loading phase. This will
ensure that the fat lost during the previous week will not be regained during this period.

235
ÉNORME ET SEC

Assuming that loading is started Friday evening, insulin use should begin early Saturday
morning (around 7 am). It's difficult to make specific recommendations as to how much
insulin one should take during this period, but since you're eating plenty of carbs, you can
experiment a bit. Start the morning off with 5 iu's of Humalin-R and keep track of your
blood sugar for the next 4 hours. You should take a shot of Humalog around noon (5 iu's)
and another 5 iu's of Humalog around 5 pm. It's imperative that you keep track of your
blood sugar following the period following each injection and write it down. This will allow
you to track how you personally respond and give you an idea of how much to take the
following loading period. The initial amounts are very low, simply because it's impossible to
know how each individual will respond. Many athletes find that they can tolerate 15 iu's of
Humalin in the morning and two 10 iu injections of Humalog on Saturday but this doesn't
mean you can! Find what works and is safe for you and stick to it!

Sunday should consist of two insulin injections, one of Humalin-R in the morning and one
of Humalog around noon. Again, start low and measure your blood sugar for future
reference. Athletes using insulin to deplete will simply start their 2 IU injections as normal
Sunday evening.

Glucophage will also help maximize your glycogen super compensation phase by increasing
sensitivity to endogenous insulin. While this isn't nearly as effective as using insulin
injections, it's safer and will still make a noticeable difference. Remember, use either insulin
or an insulin-agonist, and do not combine the two.

So that's extreme ketogenic dieting. This is about as radical as it gets, certainly not for the
bodybuilding neophyte or the faint of hear. However, this permutation of the normal
ketogenic diet can and will cause your body to shed body fat at an incredible rate, much
faster than any other system of dieting. It's certainly not the most pleasant diet in the
world, but extreme looks call for extreme measure. Good luck.

Anabolic Extreme, October 2000, Issue #15

DNP AND INSULIN PART 1 —

THE ERFECT “OFF” CYCLE

I’m sure by now that everyone is familiar with the use of insulin of bodybuilding circles.
Without a doubt, insulin use is the greatest advance in the sport since GH in the early 80’s.
I would say that the massive size increases you have seen in the sport over the past five
years have been a direct result of insulin use, more so than anything else. Insulin can also
kill you.

236
ÉNORME ET SEC

Most of you are probably aware of DNP’s use in bodybuilding. For those of you who
aren’t familiar with DNP, which by the way stands for 2,4-Dinitrophenol, it is an
unbelievable fat burning drug. If you’ve ever wondered how a pro bodybuilder drops down
from say, 280 to 225-230 in a very short period of time, it’s probably because that particular
individual is using DNP with a host of other drugs like thyroid, clenbuterol, etc. In fact,
this bodybuilder might develop thyroid problems and balloon up and down in weight, even
missing shows or looking horrible at others. Man, good thing this isn’t a real person we’re
talking about. Anyway, I digress. DNP is the greatest thing to come along in dieting since,
well, I guess it’s about the only good thing to come along that I can think of. And, DNP
will kill you quicker than insulin.

Before we continue on, let’s get real for a moment. Please do not use either insulin or
DNP. I’m not joking that either of them can kill you, in fact the bottle of DNP I’m looking
at right now lists the many horrible consequences of just touching the stuff. Be warned that
you are taking your life in your hands by using either insulin or DNP. DNP is used in bug
sprays for Christ’s sake. Now that I got that off my chest, we can continue.

I’m really not going to bore you with long and complicated explanations of how both DNP
and insulin work in the body, but I do need to touch on the subject. Many of the articles
written about DNP refer to it’s abilities to block the actions of insulin. This is true only in a
limited sense. Insulin is released by pancreatic beta cells in response to elevated ATP/ADP
ratios. Briefly, when your blood sugar levels rise, your ATP/ADP levels become elevated,
inhibiting ATP sensitive potassium ion channels (KATP), altering the membrane potential
of the pancreatic cells and causing insulin release. The key point here is that insulin will not
be released unless ATP levels within the cells increase. DNP interferes with the protein
complex ATP synthase, which allows for the synthesis of ATP from ADP and Pi
(inorganic phosphate). Since DNP interferes with a key step in ATP production, obviously
ATP levels never elevate within any cell, including pancreatic beta cells. Hence, the
feedback system through the KATP channels (at least in regards to insulin release), is
disabled, and you effectively make yourself a diabetic while on DNP.

The primary action of insulin in the body is to drive glucose into muscle and liver cells
(stored as glycogen) which is converted into ATP. ATP again? Since DNP reduces ATP
production significantly, it again interferes with insulin by preventing a significant amount
of the glucose that is pushed into cells by insulin from ever being used as energy (at least by
the cell). So, what is happening to all of this energy that is being expended through the
electron transport chain to turn ADP and Pi into ATP? It’s thrown off as heat, and lots of
it. In fact, because the amount of heat produced is a direct correlation of how much DNP
is consumed, taking too much DNP will cook you from the inside out. Let me repeat this.
Taking too much DNP will fry you like an egg. It doesn’t sound like a pleasant way to die,
does it? DNP is not one of those, hey a little did me good, more will do me better kind of
substances. A little will do you good and more will burn your ass up.

237
ÉNORME ET SEC

So, now we understand the ways in which DNP interferes with some of the actions of
insulin. Another action of insulin (thank you God) is that it promotes transport of amino
acids from the bloodstream into muscles and other cells. Insulin also increases the rate at
which amino acids are incorporated into protein. Although DNP does block the release of
insulin and prevents a key component of the electron transport chain (ATP synthase,
remember?), it does nothing to prevent the aforementioned extremely anabolic affect of
insulin. Therefore, when you use DNP, you should be administering insulin at the same
time. The exogenous insulin will still work its anabolic magic while the DNP burns off
reams of body fat through the resultant metabolic increase.

Many so called Gurus are recommending incorporating DNP as a component to any


steroid cycle to ensure that weight gained is purely muscle and not fat. While this certainly
works great on paper, application is a little different. I am a firm believer in training and
eating to grow while on a heavy cycle (and what other kind is there?) Anyone who has any
kind of contact with any professional bodybuilder in the off season will see that the
chicken and rice thing has been thrown out of the window and that junk food rules the
day. Their drug use is of such magnitude that eating clean would simply not supply the
necessary calories for growth. Have you ever tried to consume 5000+ calories while on a
low fat diet? Good luck. So, while they are certainly growing like a weed in the off season,
they also tend to put on a bit of fat. Big deal. I’m going to let you in on a little secret. The
only time those guys look like that is when they are on stage. Many people assume that the
top guys are in shape all year round because they never see any pictures of them in the off
season. And with good reason. Most (not all, but most) bodybuilders look like a chipmunk
with a walnut in each cheek in the off season. These fellow tend to get a bit fat and bloated
from their diets and heavy drug use. Now taking DNP while cycling will certainly help keep
you leaner. It will also make you weaker, uncomfortable, and more quick to tire from a
workout. Obviously not a good combination for consuming mass quantities while kicking
ass in the gym is it? Therefore, we need a schedule for DNP administration. I’m a firm
believer in down time from cycles (another article me thinks?), not because of receptor
down regulation but from other factors. I propose a system where the athlete uses AS for
10 weeks, similar to the system advocated by Paul Borreson, followed by three weeks of
down time. During this down time, 24 days actually, the athlete uses DNP in conjunction
with insulin and T3, losing body fat while maintaining lean body mass. The dosing schedule
would be as follows:

Last day of AS administration Days 1-8 DNP with insulin and T3 Days 9-16 DNP is not
used, insulin use continues, T3 continues for days 9-12 Days 17-24 DNP with insulin and
T3 BACK ON THE JUICE!!

Psychologically this isn’t the easiest system to use. Most guys who take AS never want to
come off because they can’t deal with the trauma of not feeling “juiced”. You know that
feeling you have that if your car were flip over twenty times in a horrible flaming wreck it

238
ÉNORME ET SEC

wouldn’t matter because you’re on and you wouldn’t get hurt. That’s the feeling I’m
referring to, the feeling that I’m strong, I’m invincible and on top of the world. However,
are you taking gear to give yourself some false sense of security or because you want to take
your body to previously unseen levels? Every person I’ve seen who takes time off between
cycles (we’re talking three weeks here people) is healthier, bigger, and in better shape than
those who don’t. Additionally, by staying leaner in the off season, you have less fat to lose
before a show, which will result is less muscle catabolism while dieting. I think we’ll see the
day soon where bodybuilders are staying much leaner in the off season by incorporating a
system like the one I’ve described above, and getting on stage much bigger.

STAY TUNED FOR NEXT ISSUE WHERE WE DISCUSS HOW MUCH INSULIN
AND DNP TO USE, WHERE TO OBTAIN DNP, AND REAL WORLD EXAMPLES
OF DNP’S AMAZING AFFECTS!!! IF YOU’RE PLANNING ON USING DNP AND
INSULIN, AND AGAIN PLEASE DON’T, YOU MUST WAIT UNTIL OUR NEXT
ISSUE!!!

Anabolic Extreme, August 1999, Issue #1

2,4-Dinitrophenol, Merck Schuchardt OHG, Germany

239
ÉNORME ET SEC

DNP AND INSULIN PART 2 —

In the last issue of Anabolic Extreme, we introduced the concept of using DNP and insulin
in between steroid cycles to maintain size and reduce body fat. In Part II of this series, we'll
further examine the use of these drugs and attempt to give you answers to the questions
left unanswered in Part I.

Without a doubt, the biggest question people had after the first article was, "Where do I
obtain DNP?" I know when people ask this question they are basically asking for an
address or phone number they can call an order DNP like a pizza. I'm sorry if that's what
you wanted, because it doesn't work that way. DNP is not a chemical that is very widely
used, and the industries that use it are very specialized. For example, DNP is used in bug
sprays. DNP is also used as a wood treatment. Railroad ties have DNP applied to them to
help preserve them. Not very many companies sell DNP because it is considered a
hazardous material and companies have to apply to the Department of Transportation to
become exempt from certain regulations regarding the shipping and transport of these
materials. So, what we are left with is a situation where there exists a very small need for
DNP and it can only be obtained from a few companies. Understand that when you call
these companies, you're usually dealing with someone who has a background in chemistry
and are not easily conned into selling a dangerous substance to Joe Bodybuilder. However,
that doesn't mean it can't be done!

The first thing I would do if I were a person seeking DNP is find out what companies
actually sell this substance. There are a couple of different ways to do this. One, you can
search the chemical companies on the net. There are several different chemical sites that
will actually locate companies that sell given chemicals. This takes time and perseverance
but is a fairly good way to locate any substance you might be seeking. The other way is to
find out what companies can even ship hazardous materials through carriers like UPS.
Again, these companies have to file with the Department of Transportation and be granted
an exemption from certain regulations. Since this is public information, it's possible to get
the list of exempt companies from the Department of Transportation. The regulations
from which these companies are exempted are 49 CFR Parts 172 Subparts E and F,
173.25(a) (1) - (4), 174.3, 174.81, 175.3, 177.801, 177.848 and Part 173, Subpart E. What
does this mean? How the hell should I know? What I do know is that if you write to the
following address, you can get a list of companies that can ship these materials through
normal carriers. Associate Administrator for Hazardous Materials Safety, Research and
Special Programs Administration Department of Transportation Washington D.C., 20590
Attention DHM-31.

240
ÉNORME ET SEC

Now the great thing about a substance like DNP is that it's very hard to get. Which means
that the average guy probably won't be able to obtain it. My feelings on DNP are that if
you are smart enough to obtain it, you are smart enough to use it properly. However, I
have noticed that some boards have posts from individuals offering to sell DNP capsules.
DO NOT BUY DNP FROM THESE INDIVIDUALS!!!

Let's get real for a moment. The dosage of DNP that can kill you is not significantly higher
than that which is used to lose body fat. Since we are dealing with very small amounts of
material, it's vitally important that the utmost care is taken when measuring DNP.
Personally, my life is worth enough to me that I'm not going to trust some strangers skill in
very precise measuring, unless that person has gone to school for years like a pharmacist.
Once you've obtained the DNP, what's next? DNP is packed wet, moistened to about 20-
25% H20 by weight. Because it is considered a volatile substance, it's packed wet to keep it
exploding in transport. Before we can encapsulate the DNP, we have to remove as much
of the water as possible. For the purposes of this article, I tested a small sample of DNP to
determine its volatility. I took a very amount and tried to ignite it under a flame. No dice, it
simply melted. I also took a small amount and subjected it to forceful compression, which
is a fancy way of saying I hit it with a hammer. Still nothing. So, I assume that DNP is
relatively stable. At the same time, I wouldn't try and dry it out in my oven. The most
effective way I've found is to simply leave it out in the sun for a day. I've also used a desk
lamp when the sun wasn't an option. Despite the results of my two simple tests, I still
respect DNP and take great care in drying it out. You should too.

In order for the DNP to be measured out properly, you'll need to obtain a very accurate
scale. The scale I use is accurate to 0.1 g. You can obtain scales that are more precise but
they are tremendously expensive and are unnecessary for our purposes. The easiest way to
find an acceptable scale is visit a smoke shop. Hopefully, everyone reading this article is
familiar with the metric system. DNP is best used at a ratio of 4-5 mg per kg of
bodyweight. Slightly higher dosages are more effective at burning fat, but come at the
expense of an increase in discomfort and are generally impractical for most people.
Knowing that 1 lb equals 2.2 kg, a 220 lb bodybuilders weighs 100 kg. Therefore, this
bodybuilder would want to consume approximately 400-500 mg of DNP per day. Ideally
this is consumed in two equally divided doses, one taken at about 5 p.m., the other
immediately before bed. Since most of you will be using a scale that is similar to the one
mentioned above, it's impossible to measure DNP with precision accuracy. Realistically
capsules will range in potency from 150-300 mg per capsules. However, this is accurate
enough for our purposes.

When handling DNP, the utmost in care must be taken not to destroy you house. DNP
stains like nothing I've ever seen before. Its fumes will also stain just as bad as the actual
powder, so you must store dried DNP in a fashion that does not allow the fumes to escape.
Just to give you an example, when I first starting using DNP, I stored my dried out powder

241
ÉNORME ET SEC

on the far corner of my kitchen counter in a flat Pyrex dish sealed in two hefty trash bags.
It wasn't before very long that the entire corner of my kitchen started taking on a yellowish
hue from the escaping fumes. It's best to store DNP inside a sealed Ziploc bag inside a
sealed Tupperware container. When handling the actual powder, cover everything in the
immediate vicinity with plastic! Wear gloves and immediately throw them away outside
along with any other protective material. If you are lax in your handling of DNP, everyone
will notice because your home will be stained a nice urine yellow.

Once you start taking DNP, the side effects begin. What follows is a listing of the joys of
taking DNP.

The first time you take DNP, you prepare yourself for some excessive sweating. Believe me
when I tell you that no amount of hyperbole can prepare you for the actual ordeal you are
beginning. By the second day of your DNP cycle, you should be feeling fairly moist. By day
three, it's as if someone is twisting you like a wet washcloth, squeezing all of the water out
of you. During my first cycle of DNP, I was working in a job that required formal attire. I
had to lie to everyone at work and tell them I was very sick and feverish for five days while
I was drenched in sweat. Fortunately now I work at home and am able to sweat like a pig in
the comfort of my own house.

It's vitally important to drink copious amounts of water while on DNP to avoid
dehydration from the excessive sweating induced by DNP. It's also important to stay as
cool as possible at night while sleeping. Keep your house as cold as possible and aim at a
fan at yourself at night.

From the anecdotal reports we've received, everyone experiences this side effect to one
degree or another. Urine becomes a dark yellow, sweat secretions stain clothes yellow, and
semen takes on a yellowish tinge. Although the discoloration of bodily fluids is not harmful
in and of itself, it can be quite irritating when you've managed to ruin half your shirts and
stain your carpet. When I take DNP, I take care not to wear light colored clothing,
especially whites. During my first DNP cycle, I ruined several white shirts by staining the
collars and armpits of the shirts yellow. Additionally I managed to ruin brand new carpet in
my home by laying on it while I was sweating. Unbelievably, it left yellow stains on the
carpet that I cannot get out. Finally, I have carpeted bathrooms that are now stained with
yellow dots from the shower water bouncing off my skin and onto the floor. DNP users
should take care around any fabrics and take necessary precautions to avoid ruining them
by allowing them to come into contact with bodily secretions. Once you've stained any
material yellow, it's probably not coming out.

Lack of Energy/Lethargy Obviously, any substance that interferes with your normal
production of ATP is going to cause extreme lethargy. Please refer to Article I in the
archives section for a detailed explanation of how DNP works in the body. By day three of

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ÉNORME ET SEC

a DNP cycle it becomes difficult to make it through a normal days activities. Most users
will find it difficult to continue on their normal workout schedule due to the extreme
lethargy experienced while using DNP. This is one of the primary reasons why DNP cycles
are kept very short.

DNP cycles are created out of a need to balance the benefits of DNP with the many
unpleasant side effects of the drug. For the dosing schedule of DNP, please refer to Part I
of this article in the archives section. The eight-day cycles allow for significant fat loss to
occur while allowing the user to recover from the trauma of using the drug. Most
individuals find themselves at the end of their rope, so to speak, at the end of the eight
days. Additionally, longer cycles might result in muscle catabolism as a result of decreased
ATP levels within the muscle cell and an inability for the user to effectively train with
weights. The dosing schedule advocated in Part I of this article allows for two brief DNP
cycles during a "cleaning out" period from anabolics. Not only does this help keep bodyfat
levels low, but the anabolic rebound effect experienced after a DNP cycle helps maintain
lean body mass while off steroids.

Insulin therapy is crucial to achieve the massive size exhibited by today's professional
bodybuilders. However, extreme caution must be exercised when using insulin to avoid a
dangerous drop in blood sugars. Compounding this problem is the fact that significant
amounts of insulin must be used to achieve the desired effect. In my research, I've seen
very few articles accurately state the amount of insulin that should be used to induce
anabolism. Most articles quote figures that are next to useless, in the range of 1-3 iu's a few
times a day. Realistically, insulin is most effective when used in the 30-40 iu's a day range,
with some professional bodybuilders using 3 times that amount!

Carbohydrates must be consumed every time a dose of insulin is administered. A good rule
of thumb is to consume 10 grams of carbohydrates for every 1 iu of insulin that is used.
Since most doses should be in the 10 iu range, you must consume 100 grams of
carbohydrate to protect yourself from hypoglycemia. These carbs should consist of a
combination of simple and complex carbs. A few examples of this would be eating a
banana with rice or drinking fruit juice with a baked potato. It's imperative that you always
have an emergency source of simple carbohydrates on you at all times, whether it be a soft
drink, candy bar, or tube of glucose paste. It's also a good idea to inform the people around
you that you are using insulin so they know what to do if you start acting funny. Simply tell
people that you have been diagnosed as a diabetic and go over the symptoms of getting
"low" with them. I go so far as to wear a medic alert bracelet stating I'm a diabetic. Lastly,
you should obtain a glucagon pen in case you really get in trouble. Glucagon has the
opposite effect of insulin and will cause a massive release of glycogen from your liver and
muscle cells.

243
ÉNORME ET SEC

While insulin will certainly cause anabolism, it also has a tendency to make you fat. The
dosing schedule described in Part I of this article solves that dilemma. When insulin is used
during a steroid cycle, the fat burning properties of the steroids keeps fat gain to a
minimum. When it's used during the cleaning out period, the simultaneous use of DNP will
actually cause a reduction in bodyfat while the insulin keeps the loss of lean body mass at a
minimum.

While using DNP and insulin, some accessory drugs and supplements are required to
ensure the safety and effectiveness of these substances. What follows is a list of these
supplements and drugs, along with a brief explanation of each.

Anti-oxidants are of particular importance when taking DNP. In the early 1900's when
DNP was used as a dieting drug in this country, a very small percentage of women talking
the drug ended up with cataracts. Taking anti-oxidants like vitamin C and vitamin E are
vitally important to reduce any risk of developing cataracts and to reduce the damage
caused by the increased production of free radicals. Vitamin C can also be beneficial due to
its cortisol suppressing abilities when taken in high dosages so consume about 10 grams a
day in divided dosages. Vitamin E should be supplemented at a rate of about a 1000 iu's
per day.

Glycerol has been shown in some studies to aid in muscle hydration. Dehydration is always
an issue when using DNP due to the extreme sweating it causes. Even slight dehydration
can cause catabolism in muscle cells, so staying properly hydrated becomes vitally
important when using an agent like DNP. Use 3 tbsp a day in divided dosages and try to
consume a gallon of water per day.

As stated earlier, bodybuilders using insulin to induce anabolism always run the risk of
dropping blood glucose to dangerous levels. Carbohydrate drinks or supplements like
Carboplex are quick, efficient ways to ensure you are getting the necessary carbohydrates
you need every time you administer insulin. Shoot for 10 grams of carbs for every iu of
insulin used.

DNP use will cause a significant decrease in the production of thyroid hormones as your
body attempts to counter its significant increase in temperature. As such, supplemental
doses of T3 thyroid become crucial to maximize the effectiveness of DNP's fat burning
characteristics. T3, available as Cynomel in Mexico, should be used at a rate of 25-50 mcg
per day. It's also possible to use triatricol, available over the counter as a dietary
supplement here in the US, failing acquisition of Cytomel or Cynomel. Triatricol should be
supplemented at a rate of 1000-2000 mcg per day.

Chromium Picolinate is a chelated form of chromium, an essential co-factor for the proper
function of insulin in the body. Chromium increases the absorbability of insulin, helping to
reduce body fat and build lean muscle. Most people suffer from deficient levels of this

244
ÉNORME ET SEC

mineral since most foods do not contain chromium. Athletes should supplement
chromium picolinate at 200 mcg per day.

DNP and insulin can be combined synergistically for a powerful anabolic/lipotropic


combination. Athletes considering the use of these substances must be made aware of all
the potential side effects and dangers associated with these drugs. If you are considering
using either of these substances, please carefully consider the information presented in this
two part series. Hopefully we will help you minimize the risks and enjoy more of the
benefits of these powerful drugs.

Anabolic Extreme, September 1999, Issue #2

MANUEL D’INJECTION DE L'UTILISATEUR DE STÉROÏDES —

I. TYPES D'INJECTION

* AAS (stéroïdes androgènes anabolisants)


* Peptides (GH, insuline, IGF-l, etc.)

Il existe deux catégories prédominantes de médicaments injectables utilisés pour


l'amélioration des performances, qui sont les stéroïdes (AAS) et les peptides. Les stéroïdes
sont des composés anaboliques et androgéniques qui ont été synthétisés en faisant des
modifications à la molécule de testostérone, y compris la testostérone elle-même. Les
exemples comprennent des médicaments tels que la testostérone, Deca, Dianabol et
Winstrol.

Les peptides comprennent une vaste gamme de substances différentes, responsables de


l'induction de nombreux effets différents dans le corps. Tous les peptides utilisés dans les
performances sportives sont utilisées à des fins de plus en plus de renforcement musculaire
ou de force. Quelques exemptes de peptides comprennent GH (hormone de croissance),
l'IGF-1, l'insuline, le Melanotan, etc.

Dans ce guide de référence, en raison de la grande quantité d'informations nécessaire pour


couvrir les pratiques d'injection à la fois des AAS et des différents peptides, nous allons
nous concentrer uniquement sur les AAS dans ce guide. Les injections pratiques de
peptides seront couvertes dans leur propre guide de référence.

II. MÉTHODES D’INJECTION

* L'injection intramusculaire: Une injection dans le tissu musculaire.

245
ÉNORME ET SEC

* Injection sous-cutanée: Une injection dans la région entre la peau et le muscle, également
connue comme une injection sous-Q.

En ce qui concerne l'amélioration des performances, il existe deux méthodes d'injection


primaires. Ce sont le procédé d'injection par voie intramusculaire et le procédé d'injection
sous-cutanée. Le mot à lui seul décrit bien ce qu'est une injection intramusculaire, c'est une
injection donnée directement dans un muscle. Une injection sous-cutanée est une injection
qui est placé dans la région entre la peau et le muscle. La méthode utilisée dépendra du
produit administré, du dosage, ainsi que des objectifs et préférences de l'utilisateur.

L’écrasante majorité des personnes choisissent d'administrer leurs AAS par voie IM
(intramusculaire), même si les injections sous-cutanées peuvent être utiles pour
l'administration des AAS qui nécessitent des injections quotidiennes. Les injections
intramusculaires quotidiennes peuvent devenir fastidieuses, c'est le moins qu'on puisse dire,
et dans des circonstances comme celle-ci l'injection sous-cutanée peut être la méthode
préférée.

III. TECHNIQUES D’INJECTION

* Technique en Z: Une technique utilisée pour empêcher la fuite en post-injection suite à


l'injection d’une substance.
* Technique de la bulle d'air: Une autre technique utilisée pour empêcher la fuite en post-
injection suite à l'injection d’une substance.

En appliquant les techniques d'injection ci-dessus, le but est de sceller le composé injecté
dans le muscle profond, éliminant ainsi tout chemin de sortie à travers lequel le
médicament peut fuir au delà du site d'injection. Ces techniques sont pour les injections IM
seulement bien que ces techniques ne soient pas indispensables afin d'effectuer une
injection correcte, elles permettent à l'utilisateur de minimiser la perte d'huile en post-
injection.

La première technique que nous allons examiner est la méthode en Z. La méthode en Z


nécessite le déplacement temporaire de la peau et du tissu sous-cutané avant injection et
son relâchement immédiatement après l’injection. Afin d’effectuer la méthode en Z,
préparez votre seringue et soyez prêt à injecter. Une fois la seringue dans la main, utilisez
votre main libre pour tirer la peau au site d'injection à 1-2 cm de son emplacement
d’origine. Tout en continuant à maintenir la peau dans cette position étirée, administrez
l’injection dans l'emplacement d'origine. Immédiatement après avoir retiré la seringue à
partir du site d'injection, relâchez la peau qui a été maintenu en place. La méthode en Z
fonctionne le mieux dans des endroits où il y a une plus grande quantité de peau lâche.
L'utilisation pour des endroits où la peau est plus tendue sera plus difficile.

La technique de la bulle d’air consiste à injecter une petite quantité d’air à la fin de
l'injection. Afin d'effectuer cette technique, préparez votre seringue et soyez prêt à injecter.
Lorsque la seringue est dans votre main, tirer 1/4 cc d'air dans la seringue. Juste avant et

246
ÉNORME ET SEC

pendant l'injection, assurez-vous que l’aiguille pointe vers le bas, de sorte que l’air flotte au
dessus du cylindre (près du piston) et soit la dernière chose à être injectée dans le muscle,
c'est cette petite bulle d'air qui permettra de sceller l'ouverture et éviter les fuites.

IV. ASPIRATION : QU'EST-CE QUE C‘EST ET POURQUOI EST-CE


IMPORTANT ?

L’acte d'aspiration est réalisée en tant que mesure de sécurité, et ce afin d'empêcher une
injection accidentelle directement dans un vaisseau sanguin. L'acte de l'aspiration doit être
effectué avant chaque injection IM. Ce n'est pas nécessaire lors de l'exécution sous-cutanée
car il n'y a pas de vaisseaux sanguins dans cette région.

Pour effectuer cette procédure simple, il faut avoir complètement insérée l'aiguille dans le
site d'injection. Une fois l’aiguille insérée à fond, mais avant d'appuyer sur le piston, tirez
doucement sur le piston de quelques millimètres. Si aucun sang n’entre dans le cylindre,
vous pouvez procéder à l'injection en toute sécurité. Si le sang entre dans le cylindre, vous
êtes entré dans un vaisseau sanguin et il faut déplacer la seringue. Voir des traces ou des
taches de sang n’est pas indicatif que vous avez entré dans un vaisseau sanguin.
Généralement quand une veine (vaisseau sanguin) a été percée, le sang coulera dans le
cylindre en tirant le piston. Si vous percez un vaisseau sanguin, vous n'avez pas
nécessairement besoin d’enlever complètement la seringue et tout recommencer. Tout
d’abord, essayez de tirer sur l’aiguille de 5 mm à 10 mm et puis essayez d'aspirer de
nouveau. Si le sang ne coule pas dans le cylindre après cette 2ème tentative, alors vous avez
quitté le vaisseau sanguin et vous pouvez continuer sans danger. Si le sang continue à entrer
dans le cylindre, vous devrez retirer l'aiguille et trouver un nouveau site d'injection.

L’aspiration n'est pas nécessaire lorsque vous faites une injection sous-cutanée, cela est
uniquement pour les injections en IM.

V. POURQUOI Y-A-T-IL TANT DE SORTES DE SERINGUES ?

Pour un débutant les différents types de seringues et leur terminologie associée peuvent
être source de confusion. Penchons-nous sur ces différences qui définissent les différents
types de seringues. En général les seringues sont définies par les trois éléments suivants:
taille de l'aiguille (calibre), le nombre de CC qu'une seringue peut contenir, et la longueur de
l'aiguille. En apprenant ce que ces choses signifient vous n'aurez aucun problème à choisir
la seringue adaptée à vos besoins.

Vous avez peut être entendu parler d'un type de seringue connue comme « seringue à
insuline ». Peu importe si une seringue est classée comme une seringue à insuline ou pas,
toutes les seringues, y compris les seringues à insuline, sont classées par les trois variables
énumérées ci-dessus. Les seringues à insuline sont désignées comme telles en raison de
l'utilisation pour laquelle elles ont été produites, ce qui est d'administrer de l'insuline aux
diabétiques. Parce que les diabétiques ont souvent besoin d’effectuer de multiples injections

247
ÉNORME ET SEC

quotidiennes dans la région sous-cutanée, une aiguille plus petite et plus courte est
nécessaire, afin d'accroître l'observance du patient au moyen d'injections plus tolérables et
relativement indolores.

Regardons plus précisément les trois variables ci-dessous:

* Calibre (identifié par la lettre G): Le calibre de la seringue se réfère uniquement à


l'épaisseur de l'aiguille elle-même. Plus le numéro du calibre est bas, plus grosse est
l'aiguille. Plus le numéro de calibre est haut plus mince est l’aiguille.

* CC: Un CC se réfère à la quantité de volume d'huile qu'une seringue peut contenir. La


seringue moyenne tiendra entre 1-3 cc. Plus une seringue contient de CC, plus le cylindre
sera large.

* Longueur de l'aiguille: La longueur de l'aiguille se réfère simplement à la longueur de


l'aiguille. Ce n'est pas une mesure de l'ensemble de la seringue, mais seulement de l’aiguille
elle-même. L'aiguille moyenne mesurera entre 10mm et 40mm de longueur.

En règle générale, les seringues utilisées normalement pour injecter les AAS (les seringues
non insuline) sont emballées individuellement et peuvent être achetés une à la fois. Les
seringues d'insuline sont dans un sac en plastique transparent en paquets de 10.

VI. QUEL TYPE DE SERINGUE DOIS-JE UTILISER ?

* Partie 1 : Spécifications de seringues standard


* Partie 2 : Numéro de calibre
* Partie 3 : Longueur d'aiguille standard pour injection
* Partie 4 : CC et ML

SPÉCIFICATIONS DE SERINGUE STANDARD

Aiguilles les plus communes pour injection de stéroïdes en IM: calibre 23 (bleu), calibre 25
(orange), 16mm à 40mm, seringue 3cc.
Seringues les plus communes pour les injections de peptides en sous-cutané : calibre 28 à
31, 8mm à 12.7mm de longueur, seringue de 1cc (également connues comme les aiguilles à
insuline).

248
ÉNORME ET SEC

NUMÉROS DE CALIBRE

En tant que personne qui cherche a gagné en taille et / ou en force, vous aurez
probablement seulement besoin de vous préoccuper de l'injection des AAS et des peptides.
Comme les AAS demeurent la catégorie la plus fondamentale de drogues améliorant la
performance, nous allons commencer là.

La plupart des produits de stéroïdes sur le marché sont à base d'huile. En tant que stéroïde
à base huileuse, la molécule de stéroïde a été mise en suspension dans l'huile, l'huile étant
utilisée en tant que support. Puisque les AAS sont mesurés en mg et sont un solide dans
leur forme naturelle, ils nécessitent un support pour être délivrés de manière efficace dans
le corps par injection. Etant donné que l’huile est nettement plus résistante à la
prolifération des bactéries que l'eau et est également peu coûteuse, elle est un choix logique.
Cependant, l’huile a également une viscosité supérieure à celle de l'eau, ce qui signifie
qu'elle va résister à l'écoulement lors de l'application d'une force à un degré plus élevé que
l'eau. Plus la viscosité d’un produit injectable est grande, plus épaisse aura besoin d’être
l’aiguille afin de pouvoir pousser le fluide au travers.

Quand on parle de l'épaisseur de l'aiguille, de laquelle des trois variables mentionnées


précédemment parlons-nous? Si vous pensiez à « calibre ». Vous pensiez correctement. Le
calibre d'une seringue se rapporte uniquement à l'épaisseur de l'aiguille. Choisir le calibre
correct est le facteur le plus important dans la sélection parce que si vous choisissez un
numéro de calibre qui est trop élevé, l’huile ne passera pas au travers. Et si vous choisissez
un numéro de calibre trop petit, vous percerez votre peau et tissu avec une grosse aiguille
inutilement. La règle la plus élémentaire à suivre quand vient le temps de faire la sélection
du calibre est de choisir le numéro de calibre le plus élevé possible, qui permettra tout de
même à l'huile de circuler à travers l'aiguille. Cela rendra l'injection peu invasive, tout en
réduisant l'inconfort et minimisant l’accumulation de tissu cicatriciel. II n'y a pas de
bravoure dans le fait d’utiliser une aiguille qui est plus épaisse que nécessaire, juste de la
stupidité.

Aujourd'hui, presque tous les stéroïdes passeront facilement dans une seringue de calibre
25, de sorte que la taille de ce calibre devrait être votre choix automatique lorsque la
viscosité d'un stéroïde est inconnue. Ce calibre est relativement mince par rapport aux
seringues utilisées dans le passé. Il n’y a quand même pas si longtemps la viscosité de
nombreux stéroïdes à base d'huile était beaucoup plus élevée qu'elle ne l'est aujourd'hui,
exigeant l'utilisation de calibre 21 ou 22 pour pratiquement toutes les sortes d’injections…

249
ÉNORME ET SEC

et même parfois, comme lors de l'injection de formules grossières de suspension de


testostérone ou de Winstrol injectable, une seringue de calibre 18 était nécessaire juste pour
être en mesure d’adapter les cristaux de stéroïdes a travers l'aiguille sans l'obstruer. Pour
ceux d’entre vous qui cherchent à se représenter mentalement une aiguille de calibre 18
sans point de référence, pensez plus à un clou de petite taille plutôt qu'à une aiguille. Les
AAS dans leur ensemble sont assez simple à comprendre dans leur application et sont assez
uniformes au sein de leur classe.

Le mot « peptide » est juste un terme général utilisé pour définir de nombreuses catégories
différentes de médicaments. Tous les peptides sont capables de passer à travers la seringue
à insuline standard. Les seringues à insuline sont vendues en paquets de 10 et sont
enfermées dans une enveloppe de plastique. Elles varient en calibre de 28 à 31 et elles
peuvent toutes injecter n'importe quel peptide.

LONGUEURS D’AIGUILLE STANDARD POUR LES INJECTIONS DE


STÉROÏDES EN IM ET LES PEPTIDES

AAS
Fessiers : 25 mm à 40 mm.
Deltoïdes : 25 mm.
Quads : 25 mm (certaines personnes peuvent utiliser aussi petit que 12mm pour injecter
dans les quads et les deltoïdes, dépendamment de leur taus de gras).
Biceps : 12 mm à 25 mm.
Triceps : 12 mm à 25 mm.
Mollets : 12 mm à 25 mm.
Trapèzes : 12 mm à 25 mm.
Lats : 12 mm à 25 mm.

Peptides
Injection sous-cutanée: 8 mm à 12 mm.
Injection IM: 12 mm.

Lorsque l'on regarde la colonne AAS ci-dessus, vous pourrez voir des longueurs d'aiguille
recommandés indiquées pour chaque partie du corps. Les seringues de calibre 23 et 25 en
longueur de 12 mm à 40 mm sont largement disponibles. Il suffit simplement de choisir la
longueur de l'aiguille selon la partie du corps où vous désirez faire l'injection.

Lorsque l'on regarde la colonne de peptide ci-dessus, vous pourrez voir des longueurs
d’aiguille indiqués pour chaque méthode d'injection. Les injections de peptides n'ont pas
été répertoriées selon les parties du corps car, comme pour toutes les injections sous-
cutanées, il faudra une longueur d'aiguille de 8 mm à 12 mm, quel que soit le site
d’injection.

Il est important de noter que lors de l'exécution d'une injection IM avec une seringue à
insuline, une de 12 mm doit être utilisée, les aiguilles de longueur 8 mm sont trop courtes
pour pénétrer suffisamment profondément dans le muscle, et en fonction du niveau de

250
ÉNORME ET SEC

graisse corporelle de la personne, il se peut même qu’elle ne puisse pas du tout entrer dans
le muscle. En général je préfère la longueur de 12 mm pour toutes les injections de
peptides. IM ou sous-cutanée.

CC&ML

Le terme « cc » représente centimètres cubes et est une unité de mesure pour déterminer le
volume d’injection. Il est important de noter que les termes cc et ml (millilitre) sont
identiques et interchangeables l'un avec l'autre. 1 cc = 1 ml. Alors que les seringues
indiqueront la mesure en cc, les produits de stéroïdes injectables
(fioles/bouteilles/ampoules) utiliseront presque toujours le ml comme unité de mesure.
Donc, si votre produit stéroïde indique qu'il contient 10 ml par fiole à 250 mg/ml, vous
savez qu'il contient également 10 cc par bouteille à 250 mg/cc. Par conséquent, si vous
voulez injecter 500 mg de ce stéroïde, vous aurez besoin d’injecter 2 cc (2 ml) de ce
produit.

La plupart des seringues de calibre 23 et 25 viennent avec un cylindre de 3 ce lorsqu'on


achète les deux ensemble (seringue avec aiguille). Il se peut parfois que le cylindre soit plus
petit, il est donc important de vérifier lors de l'achat que le cylindre puisse effectivement
contenir 3 cc puisque les utilisateurs de stéroïdes injectent souvent plus d'un cc à la fois.
Quand il s'agit de peptides, la plupart des seringues à insuline contiendront entre 1/2 et 1
cc.

Les deux tailles différentes sont adaptées à la moyenne des injections de peptide.

Remarque sur les injectables à base d’eau: de moins en moins de stéroïdes utilisent
aujourd'hui l’eau comme support, ce en raison d'une plus grande propension de l'eau pour
former des bactéries par rapport aux stéroïdes huileux. Pourtant, les injectables à base d'eau
forment un petit segment du marché, principalement sous la forme de différentes marques
de suspensions de testostérone et de préparations de Winstrol injectables. Bien que les
variables de longueur d’aiguille et de cc soient semblables que l'on parle de stéroïde à base
d’huile ou à base d'eau, les numéros de calibre eux peuvent varier énormément en fonction
de la marque. Heureusement, la plupart des fabricants actuels s'orientent vers des versions
ultra-micronisées de ces produits. Quand un produit à base d'eau est ultra-micronisée, cela
signifie que les particules de stéroïdes dans l'eau sont très fines et peuvent passer à travers
un certain nombre de calibre supérieurs. Les produits qui ne sont pas ultra-micronisés
contiennent des particules qui sont beaucoup plus épaisses et par conséquent, ils
nécessitent un numéro de calibre inférieur pour que les particules puissent passer à travers
l'aiguille. Les produits en suspension peuvent nécessiter une taille de calibre qui varie entre
18 (généralement avec des produits plus grossiers et anciens, ceux-ci n'existent presque plus
aujourd'hui) et 25, ou au-dessus.

VII. OÙ FAIRE L'INJECTION ?

251
ÉNORME ET SEC

Inévitablement, l’une des premières questions que beaucoup de personnes vont se poser
peu de temps avant leur première injection de stéroïdes est « où dois-je injecter »? Bien qu'il
n'existe pas de réponse juste ou fausse, les muscles les plus souvent injectées chez les
utilisateurs lors des premières fois sont les fessiers et les deltoïdes. Les deux groupes
musculaires sont relativement indolores (potentiellement), n’ont pas de grandes
veines/artères près de la surface, et contiennent une faible densité de nerfs. Les quads
(quadriceps) sont une autre partie du corps populaire utilisée pour les injections, bien qu'il
faille être un peu plus prudent lors d’injection dans cette partie du corps, car il y a plus de
nerfs, plus de veines, et plus d'artères dans cette région.

Fondamentalement, n’importe quel muscle peut être injecté, bien qu'il soit toujours mieux
d'injecter dans les muscles plus grand et plus épais par rapports aux groupes de muscles
plus petits. Un exemple d'une partie du corps qui se situe dans cette dernière catégorie est
l'avant-bras. Cette partie du corps est rarement injectée et est un mauvais choix de toute
façon, donc à éviter. Ne jamais injecter dans les mains, les pieds, ou le cou.

Tout aussi important que le choix du muscle à injecter est le choix de l’endroit exact où
vous injecterez dans ce muscle. En général lorsqu'il s'agit de décider où faire votre
injection, gravitez vers la partie la plus épaisse, la plus charnue du muscle ciblé. Cependant,
cet avis ne vous conduira pas toujours dans la bonne direction, alors voici quelques conseils
de base pour les groupes musculaires les plus courants (delts, fessiers et quads). Lors de
l'injection dans les deltoïdes, les 3 côtés sont adéquats, bien que les côtés latéraux et arrière
soient habituellement un peu plus confortables. Vous pouvez injecter à peu près n'importe
où sur les fessiers, mais il faut éviter l'injection trop loin sur le côté, le nerf sciatique (un
nerf important qui descend tout le long de la jambe et des fessiers) se situe à cet endroit.
L’injection dans les quads est un peu plus compliquée. N’injecter jamais à l'intérieur des
cuisses, injectez uniquement dans les muscles du quadriceps réels eux-mêmes, en particulier
le vaste externe, et dans le droit antérieur. Le vaste interne peut également être utilisé pour
l'injection, même si ce n'est pas la meilleure zone pour un débutant.

Avec l'expérience, vous pourrez développer vos propres préférences concernant le choix
du site d’injection et serez plus compétent dans l’ensemble du processus.

VIII. COMBIEN DE CC PUIS-JE INJECTER DANS CHAQUE MUSCLE EN


UNE FOIS ?

SITES D'INJECTION PRIMAIRES POUR LES STÉROÏDES

Fessiers : limite de 3 cc.


Delts : limite de 2 cc (3 cc est faisable dans les deltoïdes si vous utilisez une aiguille de 25
mm, mais il est préférable d'utiliser les quads ou les fessiers pour les volumes d'injection
supérieure à 2 cc).
Quads : limite de 3 cc (lors de l'injection de plus de 2 cc dans les quads. vous devez utiliser
une aiguille de 25 mm. avec des volumes d'injection de 2 cc et moins. une aiguille de 12
mm est bien, en supposant que vous soyez relativement maigre).

252
ÉNORME ET SEC

Sites d’injection secondaires des stéroïdes


Biceps : limite de 1.5 cc.
Triceps : limite de 1.5 cc.
Mollets: limite de 1.5 cc.
Traps: limite de 2 cc.
Lats : limite de 2 cc.

INJECTION DE PEPTIDE EN SOUS-CUTANÉE

Ensemble de la région sous-cutanée : limite de 1/2 cc (les volumes d'injection au-dessus de


1/2 cc peuvent causer des irritations ou des bosses disgracieuses).

Il est recommandé que le débutant se limite aux sites d'injections primaires des stéroïdes
jusqu’à ce qu'il ait bien développé sa technique et soit plus compétent dans le processus
d'injection. Les sites d'injection secondaires ont une marge d'erreur plus élevée (plus de
nerfs, plus de vaisseaux sanguins, et parfois ces muscles sont moins développés) et peuvent
être aussi plus douloureux. Souvent, les utilisateurs avancés commencent à utiliser ces sites
d'injection secondaires à cause d’un calendrier d'injections fréquentes et/ou ils ont déjà
administré une grande quantité d'injections dans les sites d'injection primaires. L’injection
fréquente dans la même zone et/ou avoir administré un grand nombre total d'injections
dans la même zone peut provoquer l'accumulation d’un excès de tissu cicatriciel.

IX. ROTATION DES SITES D’INJECTION

Une situation qui peut éventuellement survenir si la personne continue à s'injecter des AAS
assez longtemps est l'accumulation de tissu cicatriciel. Le tissu cicatriciel est un tissu
conjonctif, fibreux et dense, qui se forme sur une plaie ou une coupure, interne ou externe.
Dans le cas d'une injection, le tissu cicatriciel formé est interne. Le tissu cicatriciel peut
empêcher la contraction (rendre le muscle plus faible), empêcher la croissance musculaire
locale, diminuer la flexibilité, et accroître la possibilité d'une nouvelle blessure.

Une certaine formation de tissu cicatriciel est inévitable, car à chaque fois que l'injection est
administrée, un tissu cicatriciel se forme. Le fait est qu'un tissu cicatriciel en excès et
problématique n'est pas quelque chose à laquelle vous voulez être confronté.
Heureusement, nous pouvons prendre des mesures pour minimiser l'apparition de tissu
cicatriciel en faisant la rotation des sites d'injection. Le tissu cicatriciel est beaucoup plus
susceptible de se former à un degré plus élevé si vous utilisez le même site d’injection de
façon répétée et fréquente. Pour cette raison, il est judicieux de commencer une rotation
dans laquelle les sites d'injections sont systématiquement transférés d'une zone à l'autre de
manière systématique. En général, l'individu sélectionne au moins trois parties de corps à
inclure dans cette rotation, tout en modifiant les zones pour chaque partie du corps, c’afin
de diminuer le nombre de fois où la même zone sera injecté par rotation.

Ce qui suit est un exemple d'une rotation efficace au site d'injection:

253
ÉNORME ET SEC

Injection # 1 : fessier supérieur gauche


Injection # 2 : fessier supérieur droit
Injection # 3 : delt supérieur droit
Injection # 4 : delt supérieur gauche
Injection # 5 : quad supérieur droit
Injection # 6 : quad supérieur gauche.
Injection # 7 : fessier inférieur droit.
Injection # 8 : fessier inférieur gauche.
Injection # 9 : delt inférieur droit.
Injection # 10 : delt inférieur gauche.
Injection # 11 : quad inférieur droit.
Injection # 12 : quad inférieur gauche.
Injection # 13 : Répétez.

Cette rotation de 12 sites particuliers utilise plusieurs sites d'injection les plus communs et
les plus sûrs. Ce n'est là qu'un exemple de la façon dont vous voudrez peut-être structurer
votre rotation d’injection, selon vos préférences personnelles. Le nombre de sites
d'injection possibles est extrêmement grand, car même de petits ajustements dans le
placement de l’aiguille sont efficaces pour minimiser l'excès d’accumulation de tissu
cicatriciel. Le type de modèle suivi n’est pas ce qui est important. Ce qui importe est que
vous changiez vos sites d’injection fréquemment.

Mis à part les conséquences mentionnées précédemment associée à une accumulation


excessive de tissu cicatriciel les injections à répétition dans une zone unique augmentent
considérablement le risque d’abcès et d'infection. Dans le cas d'une infection sévère et/ou
d’un abcès, une intervention chirurgicale peut devenir une exigence potentielle. Dans les
cas où la chirurgie est nécessaire, le retrait de tissu maigre peut être nécessaire (le retrait du
tissu musculaire infecté). Il peut en résulter une déformation visuelle externe du muscle,
endommageant de manière permanente son aspect. La mise en œuvre de pratiques
d’injection appropriées peut réduire considérablement la probabilité de l'apparition de ces
problèmes de santé.

Bien que les injections sous-cutanées puissent initier le développement de tissu cicatriciel
dans la région sous-cutanée, il n'est généralement pas aussi problématique que le
développement de tissu cicatriciel en intramusculaire. Il n'est pas nécessaire pour moi de
donner un exemple de rotation avec des injections sous-cutanées comme je l'ai fait avec les
injections IM de stéroïdes, mais l'utilisateur doit rester conscient de ce fait et faire une
rotation de ses sites d'injection en conséquence.

X. STÉRILISATION

La stérilisation est une part cruciale du processus d'injection, car les pratiques d'injection
non hygiéniques posent le plus grand risque en termes de développement d'infections
graves ou d'abcès. Comme décrit ci-dessus, ce sont des problèmes de santé que vous

254
ÉNORME ET SEC

voulez éviter à tout prix et investir un peu de temps et de considération dans cet aspect de
votre programme peut vous éviter des problèmes sur le long terme.

Vous avez le contrôle sur 3 éléments clés qui ont besoin de demeurer stériles en tout
temps. Ils sont la ou les aiguilles utilisées, le site d'injection, et le bouchon de caoutchouc de
chaque fiole de laquelle vous tirerez votre produit. Il est de votre devoir de faire en sorte
que ces composants ne viennent pas en contact avec autre chose que ce à quoi ils sont
supposés toucher. Quand il s'agit de garantir la stérilité, l'alcool est votre arme de choix.
L'alcool tue plus de germes et bactéries de façon sécuritaire que tout autre produit ménager.

La stérilisation d'un site d'injection ou d'un objet est un processus simple. Avant la
stérilisation, nettoyez la zone de tout débris de sorte qu’elle apparaît visuellement propre.
Ensuite, mouillez un coton avec de l'alcool et essuyez la zone prévue. Après que la
zone/objet a été stérilisé, il ne devrait pas entrer en contact avec tout autre objet non
stérilisé. Selon le corps médical, un site d'injection doit être recouvert d'un bandage
approprié suite à l'injection. Bien que cela permette d'aider à prévenir que des bactéries ne
pénètrent dans le site d’injection et entraînent une infection, cette pratique est rarement
utilisée chez les utilisateurs d'AAS, avec généralement peu ou pas de conséquences
négatives.

XI. CHARGEMENT D'UNE SERINGUE

Le terme « chargement d'une seringue » désigne le remplissage de la seringue avec le


stéroïde avant l'injection. Afin d'effectuer correctement cette partie du processus
d'injection, il faudra deux seringues différentes ou, plus précisément, deux têtes d'aiguilles
différentes. Une tête d'aiguille sera nécessaire pour mettre le stéroïde dans le cylindre,
tandis que l'autre tète d'aiguille sera utilisée pour injecter le stéroïde.

La principale raison de l'utilisation de deux têtes d'aiguilles différentes est due à la fragilité
des aiguilles en général Pousser une aiguille au travers d'un bouchon en caoutchouc ou d'un
tissu musculaire juste une seule fois émoussera la tête de l'aiguille considérablement. En
fait, lors de la visualisation d'images agrandies d'aiguilles qui ont déjà percé le tissu
musculaire de l'homme, on peut clairement voir que la pointe de l'aiguille a été pliée. L'acte
d’injection est déjà un processus invasif et afin de réduire à la fois l'inconfort, ainsi que
l'accumulation de tissu cicatriciel une tête d'aiguille neuve devrait être utilisée à chaque fois
pour faire une injection IM.

Une raison secondaire pour utiliser une aiguille pour charger, et une autre pour injecter est
que cela peut prendre beaucoup de temps pour soutirer quelques cc d'huile à travers une
aiguille de calibre 25 ou plus petit. En utilisant un numéro de calibre inférieur pour soutirer
les liquides (généralement 21 ou 22), cela permet de réduire le temps nécessaire pour tirer
l'huile dans le cylindre. La raison pour laquelle je ne recommande pas l'utilisation d'un
calibre inférieur à 21 ou 22 g est que des aiguilles plus épaisses peuvent endommager le
bouchon de caoutchouc après un usage répété, permettant potentiellement à de petits
morceaux de caoutchouc de rompre avec le bouchon et de tomber dans la fiole. Une

255
ÉNORME ET SEC

aiguille de calibres 21 ou 22 est suffisante pour charger rapidement le cylindre de la


seringue tout en maintenant l'intégrité du bouchon en caoutchouc.

Voici donc, étape par étape, comment quelqu’un pourrait charger sa seringue. Commencez
par tenir à l'envers la fiole dans une main, tout en tenant la seringue avec l'aiguille 21 ou 22
dans l'autre. Insérer directement l'aiguille dans le bouchon en caoutchouc jusqu'à ce qu'il
entre dans l'huile. Tout en continuant à tenir le flacon et la seringue dans cette position,
tirez sur le piston jusqu'à ce que la quantité prédéterminée d'huile ait rempli le cylindre. A
ce stade, retirez l'aiguille de la fiole, déposez la fiole sur une surface plane, et replacez le
couvert de plastique sur l'aiguille dans sa position originale. Tout en tenant la seringue
verticalement, enlevez l'aiguille de calibre 21-22 et remplacez-là par l'aiguille que vous allez
utiliser pour l'injection. La seringue est maintenant correctement chargée et prête pour
l'injection.

Une note sur la réutilisation de l'aiguille qui sert à remplir le cylindre de la seringue: Alors
que certains choisiront d'utiliser une nouvelle aiguille de prélèvement et d'injection à
chaque fois, si l'aiguille de prélèvement est maintenue stérile, elle peut être réutilisée
plusieurs fois avant de devoir être jetée. Contrairement à la tête de l'aiguille utilisée pour
l’injection, l'aiguille de remplissage ne doit pas venir en contact avec les tissus humains ou
des objets non stérilisés. Lorsque les procédures de chargement appropriées sont
respectées, l'aiguille de remplissage ne doit jamais entrer en contact avec un objet autre que
le bouchon de caoutchouc, et celui-ci devrait être stérilisé avant chaque aspiration de
liquide. Si vous réutilisez la seringue d’aspiration, il serait judicieux de la garder dans
quelque chose comme un petit sac en plastique après chaque utilisation, afin que la
poussière ne puisse entrer dans le fond de la tête de l'aiguille.

Une note sur le chargement par l'arrière: Lors de l'exécution d'une injection sous- cutanée
avec une aiguille à insuline de calibre 30 à la pointe émoussée, l'injection ne sera pas aussi
déplaisante qu'une injection IM avec une aiguille de calibre 23 à la pointe émoussée,
l'utilisateur doit quand même prendre des mesures pour veiller à ce que chaque injection
soit réalisée avec une aiguille neuve. Puisque les seringues à insuline sont beaucoup plus
petites et plus fragiles que celles de calibre 23 ou 25, elles s'émoussent beaucoup plus
rapidement. Le fait de pousser une aiguille d'insuline par un bouchon en caoutchouc même
une seule fois émoussera considérablement la tête de l'aiguille.

Cependant, puisse que la tête de l'aiguille d'une seringue d'insuline peut rarement être
retirée comme pour les autres, la seule façon d'injecter avec une tête d'aiguille neuve est en
chargeant la seringue d'injection par l'arrière. La pratique du chargement par l'arrière est
évidente. Il vous suffit de charger le cylindre par l'arrière au lieu de charger en aspirant le
liquide. Ceci est facilement accompli en utilisant une seringue d'insuline pour aspirer et une
autre pour l'injection. Comme avec les injections de stéroïdes, vous pouvez réutiliser la
seringue de remplissage plusieurs fois, tant qu'elle est maintenue stérile.

Afin de charger par l'arrière, commencez par sortir deux seringues à insuline et les mettre
en face de vous. Choisissez-en une comme votre seringue pour aspirer et une autre comme
seringue d'injection. Chargez votre seringue de remplissage en aspirant le liquide comme

256
ÉNORME ET SEC

vous le feriez normalement, puis posez-là sur une table. Prenez votre seringue à injection et
retirez le piston. Injectez maintenant doucement le liquide dans le cylindre de la seringue
tout en faisant attention que rien ne déborde par l’arrière. Prenez ensuite le piston, et
appuyez doucement pour le replacer dans le cylindre et vous avez terminé. Il est important
de se rappeler que lorsque vous injecter le liquide dans la deuxième seringue il ne faut pas
que le liquide se rende complètement à l’avant de la seringue proche de l'aiguille. Si vous
faites cela, tout le contenu de votre seringue giclera par la tête de l'aiguille en remettant le
piston en place à cause de la pression d'air, et vos peptides se retrouveront à terre.

XII. ÉLIMINATION DES SERINGUES USAGÉES

Lors de l'élimination des seringues usagées, il est primordial que le revêtement de


protection d’origine soit replacé sur la seringue avant de la jeter. Cela empêchera quiconque
d’accidentellement entrer en contact avec la seringue et de se piquer. Personne ne veut être
obligé de se retirer une aiguille usagée de la main à cause que l'utilisateur de cette aiguille a
été irresponsable.

En outre, de nombreuses personnes déposent leurs seringues usagées dans un sac ou un


contenu de stockage fait spécialement pour les seringues, afin de minimiser le risque d’une
personne entrant en contact avec une aiguille perdue. Des gens utilisent des contenants
vides de lait en plastique, contenants de jus, etc. pour la disposition de leurs seringues
usagées. Quelle que soit la méthode que vous employez, la considération des autres devrait
être votre principe directeur.

XIII. L’INJECTION

Le processus d’injection lui-même est relativement simple. Peut-être que peu de choses ne
cause autant d'anxiété pour les utilisateurs d'AAS que leur première injection. Cette crainte
est beaucoup plus psychologique que physique, puisque le fait de réaliser une injection,
particulièrement lors de l’utilisation d'une bonne technique et de l'utilisation d'une aiguille
de taille appropriée, peut être relativement indolore. Certains groupes musculaires sont plus
enclins à causer de l'inconfort que d’autres et la possibilité de toucher un nerf, du tissu
cicatriciel ou un point sensible est une réalité, mais en général, une injection ne doit pas être
considérée comme une expérience douloureuse. Avec les informations présentées dans ce
document, vous avez accès à tout ce que vous devez savoir afin d'effectuer correctement
une injection. Pour le processus abrégé étape par étape voyez ci-dessous.

Après s'être préparé pour l'injection par le choix de la seringue proprement dite, le
chargement du cylindre et la complétion du processus de stérilisation, l'individu est prêt à
commencer. Placez la pointe de l’aiguille au centre du site d'injection et appuyez lentement
l'aiguille vers le bas dans le muscle. Ne donnez-pas d'angle à l'aiguille. Après avoir atteint la
profondeur requise, assurez-vous d’aspirer (voir la section sur l’aspiration ci-dessus). Après
aspiration, maintenez l'aiguille stable et commencez en appuyant doucement sur le piston
jusqu’à ce que tout le contenu du cylindre soit entré dans le muscle. Ensuite, retirez

257
ÉNORME ET SEC

l’aiguille lentement du site d’injection et replacez le couvert de protection en plastique sur


l'aiguille.

Une fois que l'aiguille a été retirée, la personne peut ou non avoir des saignements au point
d’injection. La quantité de sang expulsé peut varier d'une seule petite goutte à un filet très
léger pendant quelques instants. C'est une partie normale du processus d’injection. En post-
injection, il est facultatif d'appliquer un bandage au site d'injection.

Dans ce résumé du processus, je n'ai pas inclus la technique en Z ou de la bulle d'air car
leur emploi est optionnel et la technique utilisée est selon le choix de l'utilisateur.

XIV. INJECTIONS SOUS-CUTANÉES D’AAS

Tandis que l'injection intramusculaire est la méthode la plus populaire pour l'administration
des AAS, l'injection sous-cutanée offre une alternative viable et, dans certains cas, peut
même être la méthode préférable de l'administration. Comme indiqué précédemment, si oui
ou non une personne est susceptible de bénéficier d’injections sous-cutanées pour les AAS
dépendra essentiellement du dosage et du type de stéroïde administré.

Les stéroïdes à action prolongée, comme la testostérone cypionate, la nandrolone ou la


boldénone undecyclenate ne demande seulement que deux injections par semaine, même si
elles peuvent être faites plus fréquemment si nécessaire. Ces stéroïdes sont plus adaptés aux
injections IM, comme leurs longues demi-vies exigent un calendrier d’injection moins
fréquent. En outre, beaucoup de ces stéroïdes nécessitent souvent l'injection d’un grand
volume d'huile sur une base hebdomadaire. Puisque les injections sous cutanées sont
généralement limitées à environ 1/2 cc par injection (certains utilisateurs peuvent tolérer de
plus grandes doses), le volume d'huile total hebdomadaire peut rendre les injections sous-
cutanées impraticables. Avec des médicaments à action plus rapide, comme la testostérone
en suspension, les injections quotidiennes sous-cutanées peuvent être la meilleure méthode,
car ce médicament doit être injecté sur une base quotidienne de toute façon. Non
seulement les injections sous-cutanées sont plus tolérables, elles conduisent aussi à moins
d'accumulation de tissu cicatriciel ce qui en fait le choix logique dans de telles
circonstances. En fin de compte, le choix d’utiliser ou non les injections sous-cutanées
dépend des préférences de l’utilisateur.

XV. COMBIEN DE FOIS DOIS-JE INJECTER ?

Combien de fois un stéroïde particulier doit être administré dépendra de quelques facteurs,
et la fréquence d'injection est régie principalement par la demi-vie de chaque stéroïde.
Évidemment, les AAS à longue durée d'action exigeront un calendrier d'injection moins
fréquent, alors que l'inverse est vrai pour les versions à durée plus courte. Avec un stéroïde
injectable, la longueur de temps où il va rester actif dans l'organisme dépend du type d'ester
qui a été attaché au stéroïde. Les esters sont des modifications moléculaires à une hormone
stéroïde, qui ont été ajoutés uniquement afin de prolonger la durée de vie du médicament

258
ÉNORME ET SEC

dans le corps. Ainsi, lorsque l'on tente de déterminer la fréquence d'injection d’un stéroïde
particulier, trouvez l'ester et vous trouverez votre réponse. Bien qu'il y ait un différend au
sujet de la fréquence d'injection appropriée nécessaire entre les différents esters, les
divergences d’opinion sont minimes.

Voici une liste de certains des esters utilisés aujourd'hui, avec les fréquences d'injection les
plus souvent recommandées pour chacun d'eux:

* Acétate : Quotidienne (ED) à 3X par semaine.


* Propionate : Tous les deux jours (EOD) à 3X par semaine.
* Phenylpropionate : Tous les deux jours (EOD) à 3X par semaine.
* Caproate : 3X par semaine.
* Isocaproate : 3X par semaine.
* Énanthate : 2X à 3X par semaine.
* Cypionate : 2X à 3X par semaine.
* Décanoate : 2X par semaine.
* Undecanoate : 2X par semaine.
* Undecyclenate : 2X par semaine.

Certains AAS injectables n'ont pas d'ester, tel les différentes suspensions et bases, par
exemple le Winstrol en suspension ou les bases de testostérone. Ces médicaments doivent
être injectés sur une base quotidienne afin d'obtenir les meilleurs résultats. Bien qu'un
calendrier d'injection à tous les deux jours (EOD) puisse être utilisé, il n'est pas idéal et doit
être évité. Il est important de noter qu'il existe des circonstances dans lesquelles les
stéroïdes non estérifiés peuvent être utilisés à une fréquence réduite ou seulement au
besoin. Le plus commun de ceux-ci est la testostérone. La testostérone en sa forme de
suspension ou de base est parfois administrée immédiatement avant un entraînement, avant
une compétition de lifting, avant un combat sanctionné, ou à tout autre moment où un
boost de testostérone pourrait s'avérer utile.

XVI. QUESTIONS ET RÉPONSES

Q : » Comment puis-je ouvrir des ampoules ? »

R : Les ampoules peuvent être ouvertes en marquant (quelques ampoules sont pré-
marquées), en utilisant un ouvre- ampoule, ou en utilisant la méthode du ruban adhésif. Le
marquage est un processus dans lequel une ligne fine est éliminée par meulage autour du
cou de l'ampoule. Marquer rend l'ampoule beaucoup plus facile à casser pour éviter qu'elle
ne casse n'importe comment et déverse tout son contenu. Normalement un outil est utilisé
pour ce procédé, bien que parfois des couteaux ou d'autres objets puissent être utilisés.

Un ouvre- ampoule peut également être utilisé, ce qui est la plus rapide et la plus facile des
trois méthodes.

259
ÉNORME ET SEC

Enfin, la méthode du ruban adhésif peut être utilisée elle aussi. La méthode du ruban
adhésif implique l'application de ruban adhésif sur toute l'ampoule jusqu'à la ligne du cou.
Plusieurs couches de ruban devraient entourer l'ampoule, de sorte que tout soit bien fixé.
Couvrir l’ampoule de ruban adhésif a deux buts. L'un des objectifs est d'empêcher le
contenu de l'ampoule de se répandre, advenant le cas où l'ampoule casserait ailleurs qu'à
l'encolure. L'autre objectif est de renforcer l'ampoule de sorte qu'elle soit plus susceptible
de se briser à l'encolure. On peut combiner à la fois la méthode du marquage et la méthode
du ruban adhésif, qui est la meilleure façon de s'assurer que l'huile contenue dans l'ampoule
ne sera pas renversée.

Q : » Est-ce dangereux s'il y a de petites bulles d'air à l'intérieur de la seringue avant


l'injection ? »

R : Non, une petite quantité d'air ne fera pas de mal Les bulles d'air injectées dans le tissu
musculaire sont sans impact. Même si l'individu devait percer une veine et injecter la
totalité du contenu de la seringue dans la veine, les petites bulles d'air serait dans ce cas le
moindre des maux de cet individu pas vrai? En réalité, plusieurs cc d'air devraient être
injectés directement dans une veine afin de provoquer un arrêt cardiaque. Même l'injection
de 2-3 ce d'air directement dans le muscle serait largement sans conséquence. Bien sûr, une
telle action n'est pas recommandée, mais vous saisissez le point.

Q : » Mon stéroïde liquide a crashé (cristallisé), comment puis-je résoudre ce problème ? »

R : Un stéroïde peut crasher à cause de la conservation du produit à une température plus


froide que recommandée ou parce que le ratio d'AAS par rapport à l'huile est déséquilibré
(ceci peut être une erreur du fabricant ou une erreur personnelle si fait par soi-même). Cela
n'endommage pas le stéroïde. Pour corriger le problème, il suffit de placer le contenant
sous l'eau chaude jusqu'à ce que le produit revienne à son état normal.

Q : » Il y a des particules qui flottent dans ma fiole, que dois-je faire ? »

R : Vous pouvez choisir de jeter le produit ou vous pouvez le ré-filtrer à l'aide d'un filtre
Whatman. Bien que les opinions divergent sur ce sujet, je suis d'avis que le ré-filtrage est
une solution adaptée dans de nombreux cas, en supposant que le produit ne soit pas très
pollué. Dans les cas où il est clair que le produit est de très mauvaise qualité et contient une
grande quantité de matériaux étrangers, il serait sage de se débarrasser du produit. Cela ne
devrait pas se produire avec un labo underground de bonne réputation et ne se produira
jamais avec des versions de qualité pharmaceutique, même si un événement occasionnelle
peut se produire avec des produits underground ici et là et n’est généralement pas
important.

Q : » Puis-je réutiliser mes seringues ? »

R : Absolument pas. Vous ne devez jamais prendre une aiguille qui a pénétré dans le corps
et la ré- insérer à nouveau dans une fiole, car cela peut entraîner l'accumulation de bactéries
et peut potentiellement causer des infections dans le futur. Il est possible de réutiliser votre

260
ÉNORME ET SEC

seringue de remplissage, tant que l'aiguille ne pénètre pas dans la peau et est maintenue
stérile.

Q : » À quelle vitesse dois-je injecter le stéroïde dans le site d'injection ? »

A : Tant que vous n'êtes pas familier avec la marque et le type de stéroïde que vous
injectez, appuyez doucement sur le piston. Certains produits de stéroïdes, selon les solvants
et l'huile utilisés, peuvent causer des degrés de douleur variable lors de l'injection, et plus
rapidement entre le mélange huile/solvant, plus de douleur ils peuvent causer. D'autres
produits sont totalement indolores. Donc, jusqu'à ce que vous ayez assez d'expérience pour
l'injection d'une marque et d'un type particulier d'AAS, injectez lentement.

Q : » Est-il normal de saigner après une injection ? »

A: Oui, il est courant d'entailler à l'occasion une veine proche de la surface du site
d'injection, ce qui entraînera une fuite de sang de la surface. La quantité de sang qui peut
s'infiltrer à partir d'un site d'injection peut varier d'une goutte ou deux, à un filet très léger.
Même dans le cas où une veine plus grande est touchée lors d'une injection, ce type de
saignement est relativement facile à arrêter et ne causera aucun préjudice à l'individu.
Heureusement, il n'y a pas de grandes artères à proximité de la surface des sites d'injection
les plus communs.

Même en prenant en considération l'ensemble du corps, il y a très peu d'artères proches de


la surface, atteindre ainsi une artère au cours d'une injection est très peu probable, surtout
si on s'en tient aux sites d'injection recommandés.

Mike Arnold and Iron Magazine, 2013

261
ÉNORME ET SEC

Ian Harrison, FLEX Magazine May 1997 UK Issue

INTERVIEW WITH IAN HARRISON PART 1 —

A lot of things I get to do with this job get me jazzed, but I was particularly excited to do
this interview. You see, I've talk to several pro bodybuilders that will answer my questions
off the record. However, as soon as you want them to go on record, the lies come fast and
furious. I had been told that Ian was willing to talk about anything, and that I wasn't going
to get the typical runaround. I wasn't disappointed.

Hopefully you've all seen pictures of Ian in the magazines or on the web. He hasn't
competed since the '98 Arnold's Classic, but he was freaky huge, and plans to be that way
again. If anyone can do it, Ian can. God help the IFBB when he makes his return to
competition. Let's begin.

AE: So, how have you been keeping yourself busy since you last stepped onstage at the '98
Arnold's Classic?

262
ÉNORME ET SEC

IAN: Let me think, where do I start? First, well the first thing I did was set-up and
equipment manufacturing business. I manufacture my own gym equipment and I've been
trying to set it up for the past year. It's just starting to go now.

AE: Is that going to be sold in the UK only, or is that going to be sold in the States as well?

IAN: UK at the moment only, you never know what's going to happen. There's a lot of
people manufacturing gym equipment. If things take off, then yeah, I'll manufacture and
sell in the States. Basically, I've always used different types of equipment and I'm impressed
with a lot of the stuff, but I also think every piece of equipment can be improved on. So,
I've got the basic principals from all of the other types of equipment that are available, I've
just played with the angles a bit and adjusted them, I've spent a lot of time just changing
each piece and trying to make the whole lot better for bodybuilders. I think if it's better for
bodybuilders, it's better for everybody, because the angles are better, they sort of stop you
cheating as much, so I've been putting a lot of effort into that… and also I've started
wrestling, I know it sounds daft, but I've been all over the Island, Whales, Scotland,
learning wrestling really. So, I've been very busy with that over the last three or four
months.

AE: Is that something you plan on pursuing in the future?

IAN: I don't know, I really don't know. At the moment, the way I feel about the whole
bodybuilding thing and the whole wresting things is, if wrestling takes off, and I get really
good at it, then yeah, it might take me off down another road. But deep down I'm a
bodybuilder, and I always see myself being a bodybuilder….and I've got unfinished
business.

AE: Well, you know the opportunities for wresting over here in the States, with the WWF
and WCW, are absolutely phenomenal.

IAN: I know, I know. I want to be in the States. I honestly feel I can walk in, I mean, in the
off season I can walk around at like 22-23 stone (308-322 lbs!) and be in condition. I don't
feel like I've ever competed and got it right, I've never walked onstage and go me condition
and me size (Remember, Ian's from England!) perfect, I've never done it once.

AE: You were one of the first guys in the sport to compete at the bodyweights we see pros
competing at now. I remember seeing you at the San Jose in '95 and you were on that day,
you looked great. You are one of the bigger guys in the sport, your physique has a ton of
potential, you know, one of the things I liked about the video (Referring to the seminar
video he made with Paul Borreson) was the fact that you said you were going to make a
comeback.

263
ÉNORME ET SEC

IAN: Oh yeah, I will definitely compete again, there's no two ways about that. I'll be honest
with you, one of the main reasons I decided to step out of bodybuilding was that the
politics were getting me down. When you get ready for a show it affects your family.
You've got to be so self-centered and so into what your what doing that me wife was
suffering and me daughter was suffering, and if your not getting the rewards at the end of
it, it's like a real kick in the nuts. You can only take so many kicks in the nuts before you
want to turn away and rub 'them for a while if you get me drift (laughing). I just got fed up
with the whole political side of it because even though I never competed at me best, I still
felt at 80% of me best I was still better than a lot of the guys that were beating me.

AE: I would say there were a lot of times that you got hosed in placings.

IAN: I don't think it's just me, especially some of the people like Aaron Baker, I think he
got shafted so many times. I'm certainly not the only got in the sport that was being
shafted. But you know, it's like, why am I doing this, why am I putting all of this money,
effort, and heartache into competing and doing something I love, when you look back on
the show and your only a number.

AE: When you look back on that and tell me you never got any of the political breaks, was
their any reason why that was happening?

IAN: Uhmm. (considering answer)

AE: Was there any bad blood between you and anybody in the IFBB?

IAN: No, not really, I mean I never fell out with anybody. I never kissed anybody's ass
either. Whether that's required or not…

AE: Do you think that's necessary?

IAN: I don't know, I mean with some people it probably is. With other bodybuilders it's
probably that they're in the right place at the right time. I think a lot of it, to be honest with
you, was down to the fact that they didn't want another English white bodybuilder up
there. I know that might sound really, really political but that's honestly how I felt. I don't
think Charles Clairemont ever got a lot of his just rewards, even though Charlie got a lot
better placings than I did, he was also a bigger name before he got into the IFBB from
winning all the NABBA shows, you know the pro NABBA Universe and stuff. But I really
don't think they wanted another English guy up there, plus I was very young, and they
could see a lot of mileage in me. You know? They knew I was like, when I first started
competing as a pro I was like 24, 25. I got my pro card when I was still a junior when I was
20, and I took four years off before I did my first pro show. I think Wayne DeMelia and
several of the other powers that be saw that there was an awful lot of mileage in me and
that I would be around for a lot longer. I think they also realized that I hadn't reached me

264
ÉNORME ET SEC

potential, which I never did, I never reached my potential. That's really why I want to
compete again, because in my mind, there's unfinished business.

AE: Ian, how old are you now?

IAN: I'm 30, so yeah, so I've still got eight years on people like Flex and Dorian. I know
Dorians retired but that's due to injury. I feel I'll hit my peak between 35 and 40, that's
when I'll be at my best. That's why I decided to take my break now. I last competed in '98.
I feel I'll be competing again in 2001. The first shows in 2001 I'll be ready. This time next
year I'll be about 320-330 and looking at getting myself ready for a contest.

AE: That's pretty damn big! That's a good segue into the next question. You were one of
the competitors that ushered in the new era of mass and freakiness that we now see on
stage. What are your thoughts on the direction bodybuilding is currently headed?

IAN: Hmmmm. I think it's inevitable that bodybuilding is going to grow off in sort of
different vogues and different styles. The only thing that sort of pisses me off is that
Nasser never got a shout. You know? In my opinion, Nasser doesn't have the best genetics
in the world, but neither did Dorian. When Dorian started winning his first Mr. Olympia's,
he was winning the Olympia's because he was the biggest, freakiest man anybody had ever
seen. Now, if we carried on with this same judging criteria, why didn't Nasser take over
from Dorian?

Now, I don't disagree with Ronnie Coleman, I'm so pleased for Ronnie because as I was
competing as a pro, I was always sort of hanging about Ronnie and all the guys like Ronnie
and stuff were getting 5th, 6th, 7th, 8th, they were getting all of these low placings. I think
it's great that someone like Ronnie Coleman who's been in the sport for a long time and
didn't come in and start winning shows, he started from the bottom and worked his way
up. It was hard a few years ago because when Lee Haney first came in he got second in his
first Olympia, or something like that, and won every one after that. Dorian did the same. It
was almost, if you didn't get second in your first Olympia then win it the year after, you
were never going to win it. But now that's gone out the window. Basically there's hope for
everybody who's placed low or made mistakes that you can carry on and get better and
eventually you will get your just rewards. I like Ronnie's physique, he's freaky big and to me
that's what bodybuilding is about, but he's also got tons of shape to go with it. Ronnie's got
both of those things. Did you go to the Olympia?

For the next few minutes Ian and I discussed the Olympia and what I observed at the
show.

AE: I know bodybuilding is just like any other sport and it's always bigger, faster, better
and everything has to make progression. But do you guys as a group ever just say, "This is

265
ÉNORME ET SEC

fucking crazy" with everything you have to do to compete in the sport? Do you ever say
that to yourself?

IAN: Hmmm, you mean to the bodybuilders or personally, to myself?

AE: Amongst yourselves and personally.

IAN: Personally I do, yeah. Actually that's one of the reasons why….there were a lot of
reasons why I decided to take a break from the sport, but it scared me what I might be
doing to myself. You know, the things I had to use in order to compete against the other
guys, I mean, you don't know what you're doing to yourself, you really don't. You can have
all the medicals and blood tests you want but you really don't know what's going to happen
next. I think the thing is, you know, you've seen people like Rich Gaspari and how he was
so great for so many years and then suddenly his body seemed to age, and I think you can
burn out really easy. You know, I don't think guys can continually compete at the top level
taking what they need to take to compete without burning your body out.

AE: I think that's true now, I think it's gotten to the point where it's so intense and so
much is required to compete at that level that guys don't have the same longevity that they
once had in the sport.

IAN: Exactly.

AE: I was surprised that Dorian was able to compete at the top for as many years as he did.

IAN: Yes, exactly put. Now the reason he had to retire is that his body basically couldn't
take anymore. Now that's probably the main reason why I've taken the time out, cause I
know I have nowhere reached me genetic potential and I probably wouldn't get the muscle
maturity I needed until my mid-30's. I figured that if I kept hammering away at the pro-
scene sort of between '98 right up until I was 35-36, I don't know if me body would take
anymore. So, I had to step aside and let me body recoup and, basically I haven't taken
anything in two years, not anything, not a thing.

AE: What are you weighing right now?

IAN: I'm 19 stone, which is about 265-270 lb.

AE: What bodyfat percentage would you estimate you're at?

IAN: Probably about 10%, just normal average off-season bodyfat. Not super lean but not
carrying excess either. I don't really put bodyfat on easily anyway. When I first started
bodybuilding I was like 9 stone, which is like 130 lb. I'm not exactly a fat person anyway,
I'm actually thin, so whenever I stop anything I just get leaner. Me training is still the same,

266
ÉNORME ET SEC

I don't train any different, I'm just not taking the drugs I needed to take when I was
competing. So that's the main thing.

AE: So basically you're shooting for a comeback show early 2001?

IAN: Yeah, I think so, it will probably be the Arnold Classic, it's my favorite show. In my
opinion if you can place top 5 in the Arnold Classic you can place top 5 in the Mr.
Olympia. But I have no intention in placing in the top 5, I intend to win it.

AE: So your first show back will definitely be the Arnold's Classic?

IAN: Yeah, I'd like to do it, that's if I can get an invite. You've got to be invited by Wayne
DeMelia and Jim Lorimer to compete in that show, so if my names still worth anything and
they think I'll be a good attribute to the show then hopefully I'll get an invite. If they won't
give me an invite, I'll have to do something like the Night of Champions or one of the
smaller shows, but to be honest with you, I really don't want to compete in New York ever
again.

AE: Why's that?

IAN: I've had some bad experiences in New York. It's bad luck for me.

AE: I've never been so I couldn't comment on New York.

IAN: I don't want to go again, ever!

AE: We've seen a lot of huge competitors coming out of England, yourself, Dorian, Eddie
Ellwood. I know Dorian's often said he feels American bodybuilders are lazy and don't
train properly. Do you share his opinion and think the massive size seen on some English
bodybuilders is a result of a stronger work ethic in the gym?

IAN: I think it's a combination of a few things. I don't ever think you can categorize a
whole country, a whole nation and say that they're all lazy. You can't do that. You're
upbringing comes into that, where you were brought up, how you were brought up. So, I
don't think you can say all American bodybuilders are lazy. A lot of American bodybuilders
do train in a lazy fashion. But I think a lot of that depends on how they were brought into
the sport, and I think a lot of them have such ridiculously good genetics that they maybe
don't have to train as hard. But I also think a lot of it comes down to the diet aspect. I
mean, I know for a fact that most European bodybuilders, and Australian bodybuilders
seem to have the same sort of mental attitude towards bodybuilding. They train very, very
hard. But they also eat enormous amounts of food. They don't care what they look like in
the off season. Whereas in my opinion, American bodybuilders want to have abs and look
good year round. Now European bodybuilders don't give a shit. European bodybuilders

267
ÉNORME ET SEC

just get as freaky as they possibly can. And as long as they get it right for the day of the
show, they don't care.

AE: So you guys are all just running around like Lee Priest in the off season?

IAN: Yeah, exactly. Exactly. You know in the off season, I'll eat like 3 liters of ice cream a
day. I just eat everything. If I can eat it without spewing it back up, I'll eat it. The more
food I can eat, the bigger I can get.

AE: (Me laughing) I had to laugh when you told that story in that seminar video, eating
those things, then you threw them up, dusted them off, and ate them again.

I'm referring to Ian's videotape with Paul Borresen where he related a story from his
younger days as a bodybuilder. Having eaten about 30 desiccated liver tablets, he suddenly
got sick and projectile vomited them across the room. He proceeded to wash them off and
swallowed them again since he had no more in the house.

IAN: That's the sort of mentality I think you've got to have in order to be successful,
you've got to be able to take things to the extreme.

AE: At the level your trying to aspire to, you definitely have to. It's all or nothing. You
can't half-ass it and hope that you're going to place well.

IAN: Exactly. If you want to compete in the Olympia, and compete against the sort of guys
that are around now, you can't just say I'll eat when I'm hungry, I'll just eat this, or I'm full,
I can't eat that. You've got to just eat it. You're not eating cause you like it, you're eating to
grow. I just think it's a different mentality. American bodybuilders are constantly worried
about how they look, are constantly wanting to be in shape or in reasonable shape. But
European bodybuilders just want to get as big as possible. I think that's the difference. The
American magazines like Flex and Muscle and Fitness, they tell everybody so
much…bullshit really. All these years people have said top competitive bodybuilders stay
within 10 lbs of contest weight. Well that's a load of shit. You know, I mean I believed it
until the first time I came over to Gold's Gym in California. I saw Gary Strydom the day
after the Olympia in 1988, I came out about again four months later and he was about 100
lbs heavier. It was like, these guys don't stay within 10 lbs of contest weight. I think the
magazines mislead a lot of people.

AE: Well, I believe that myself. Like you as a kid growing up, I bought into all the bullshit
and would go out and buy Flex and Muscle and Fitness. You know, when I did finally
make my way down to Venice and saw the reality of the situation, it's kind of like an eye-
opener you know?

IAN: Yeah definitely. It's quite disappointing actually sometimes because those guys are
not exactly what you imagined them to be. They're not these… you know the only reason

268
ÉNORME ET SEC

why I buy magazines now is for the pictures. I don't read anything because any information
I need to get, I get from other sources, I don't get it from magazines. I basically look at the
pictures for inspiration, it gets me fired up, the guys always look better in the magazines
then they do up close.

AE: What's an average day consist of for Ian Harrison?

IAN: When I'm competing as a bodybuilder or at the moment?

AE: At the moment.

IAN: At the moment, every day is different. I try and get me food in every three to four
hours and maintain as much mass as I can. Me training is pretty consistent, I train four days
a week, each bodypart once a week. Really every day is different because I've got so many
different business things going on. I could be wrestling for five days, then I could be sitting
installing a gym for another three days, then I'll be at home for four days, it really is hit and
miss at the moment.

AE: We've all read the magazines and interviews detailing the pristine diets of
bodybuilders, both off season and precontest. Obviously that's bullshit. How is someone
like yourself eating in the off season and how is someone like yourself eating precontest?

IAN: Off season is very, very simple and basic. I try to get 50 g of good quality protein in
me body at least every three hours. That's off season so that I've got a life. If I tried to have
the perfect scenario, I would have about 25 g of protein every hour. That would be the
perfect scenario but in the off season normally I would have about 50 g of protein every
three hours, usually consisting of protein drinks because they're more convenient. I would
probably start the day of with eggs, eight eggs. Then me next four meals would be protein
drinks every three hours. Then I would have me evening meal before I trained, then I'd
finish me workout, have another protein drink, then me last meal of the evening would be
mainly… pizza or Chinese (laughing).

AE: When you say protein drink, your not just talking about protein by itself, right? Are
you taking a weight gain powder along with the protein?

IAN: No, just protein. Yeah, I just have protein by itself, because basically I eat an awful
low of shit. The way I look at me diet off season is, as long as I'm giving me body the
protein it needs every three hours to gain muscle, anything else I want to eat is a bonus. So
I will literally eat anything.

AE: How many calories would you estimate you are consuming in the off season per day?

IAN: Probably about 7,000-8,000. I'll eat fast food and everything.

269
ÉNORME ET SEC

AE: You know, I haven't used myself for over a year, but back when I used to train and
was involved pretty heavily, we'd go to the gym and be eating fast food in the gym, because
that was the only way to put on size.

IAN: That's one thing that used to freak me out when I first came to the States and got
involved with American bodybuilders, I couldn't believe they used to eat egg whites for
breakfast and boiled rice, and it's like, why are you throwing yolks away, there's like this
protein and if there's fat I'll eat it, I don't care. You know? I just eat everything basically. As
long as me proteins in there, I will eat as much food as humanly possible. I'm big on
chocolate and ice cream, I'm big on McDonalds and burgers, I eat pizzas, I eat everything.
As long as me bodyfat don't get out of control, it don't bother me.

AE: This is what I used to do, and I'm always curious if guys at your level have to do this
too. I would eat like shit and I got fairly damn big, I was 300+ lbs and fairly lean, but you
know, it was a situation where I would force myself to eat every 2 1/2 - 3 hours but I was
never hungry and I was just cramming shit down my throat.

IAN: Yep, you've got to force feed yourself.

AE: It that how it is for you? I mean, you're not hungry when you're eating, right?

IAN: No, not at all. I could go… I mean literally, the first six months that I stopped… that
I decided I didn't want to compete again, I bet you I only ate one meal a day because I was
rebelling against it. I mean since I was 15 I force fed myself constantly, and you get to hate
the idea of eating. It's only in the last 6-8 months that I've started to enjoy me food again.
You know? But definitely, every meal that was put in front of me, I didn't want it. The only
time I get hungry is when I diet for a show, pre-contest, because you clean everything up so
much.

AE: What are you eating pre-contest?

IAN: Pre-contest. Basically I'd start of for the first six weeks, I'd just start cutting out all
the crap, I'd cut out me fatty foods, I'd cut out me chocolates, and just by doing that alone
I'd lose 20 lb of bodyfat. When I got down to that point, then I'd start counting me
calories. Basically me diet would consist of about 6 ounces of oatmeal with about 12-14 egg
whites and maybe two yolks. That would be me first meal. Three hours later would be a
protein drink with maybe a small baked potato. Three hours later would probably be 8-10
ounces of chicken breast with boiled rice and broccoli. Three hours later would be a
protein drink by itself. Three hours after that would be me pre-workout meal, which would
consist of potatoes, broccoli, and some kind of red meat. I would say after I trained I
would have a protein drink, and then I would come home and have my… At this point
Ian's wife is heard in the background, telling him what he would eat pre-contest… yeah, me
wife used to make most of me meals, so she knows better than I do (laughing).

270
ÉNORME ET SEC

AE: Thank God for that!

IAN: Pardon?

AE: I said thank God for that, that's nice to have!

IAN: Yeah! I use to have oatmeal, about six ounces of oatmeal, about 12-14 egg whites
with strawberries in it. Then my very last meal would be just egg whites by themselves, or
just chicken by itself, just protein to go to bed on.

AE: Jesus! Thank God she's cooking for you.

IAN: Yeah.

AE: Are there any supplements you consider essential to your success as a bodybuilder?

IAN: Good quality protein powders and aminos, that's it.

AE: You know, Trevor (Trevor Smith from Biohazard USA) had told me about Ravager 5.
Do you feel that had any kind of special properties as far as a protein is concerned?

IAN: The original Ravager 5?

AE: Yes.

IAN: Yes I do, because it helped me maintain a hell of a lot of muscle when I really wasn't
being very active in the gym. To be honest with you, I really wasn't eating any food at all, I
was living on protein drinks, I had no time to prepare meals. So, as a non-bodybuilder I
can say yes, as a competing bodybuilder I can't really comment because I've never used it
for a show. The theory behind it is sound. A lot of the things that Paul says, if you actually
look at it, are right, and I've seen a lot of people gain a lot of muscle off of it. But the
quality of the stuff that's being knocked out at the moment over here…

AE: Crap?

IAN: Yeah, I think so. I can't say that for definite because I haven't analyzed it or anything,
but just by looking at it I'm not stupid and I can tell. You can taste what's in things.

AE: Last issue you touched briefly on your theory of anabolic use, stating that you didn't
agree with the excessive dosages advocated by Paul Borresen. You're obviously in a
position to know what happens at the professional level. Realistically, what is required for a
pro to compete nowadays?

Well, this is what we like to refer to as a cliffhanger. The interview with Ian lasted for about
90 minutes so we had to break it up into two parts. Unfortunately, you'll have to wait until

271
ÉNORME ET SEC

our January issue to read the rest. Be sure and come back, in the second installment Ian
give us an insider's look at the drug programs of professional bodybuilders. Stay tuned!

Anabolic Extreme, November 1999, Issue #4

INTERVIEW WITH IAN HARRISON PART 2 —

AE: Last issue you touched briefly on your theory of anabolic use, stating that you didn't
agree with the excessive dosages advocated by Paul Borreson. You're obviously in a
position to know what happens at the professional level. Realistically, what is required for a
pro to compete nowadays?

IAN: I think people, I really, really honestly do, I mean Paul Borreson stated that Lee Priest
took 2000 mg a day and Jean-Pierre Fux took this and that, you really cannot say what
anybody takes, because only the person who's self-administering can say that. Most of the
guys will not really discuss dosages, it's not really a talked about subject. We talk about how
we stack things and things like that. But I think everybody is so different you can't really
say what works for Nasser or what works for Ronnie Coleman will definitely work for me.
I really don't think everybody is the same. I can tell you exactly how I've used gear for the
last four years, it's never varied. I've always done six-week cycles, I've always androgen
loaded for two weeks, and then used a fast-acting androgen for the last four weeks. Then
I've got three weeks to clean out.

AE: So, do most guys cycle, or are most guys constantly on?

IAN: I think it depends what situation they're in, if they're guest posing on a regular basis
and they're in the limelight and they've got to be seen by people and they've got business
commitments as far as bodybuilding, guest posing, and seminars go, I would probably say
they very rarely come off. If they're able to leave the limelight, if for instance, if they're the
sort of guys like Nasser or some of the European guys who maybe leave America, or just
go in hiding for a couple of months, I think 9 times out of 10 you can guarantee that those
guys are the guys who are taking time off to recover and get their bodies right again for the
next course. Like I said, you can never really say what anybody does, but just knowing
personally the people in the sport… you can tell, I mean you go to Gold's certain times of
the year when people aren't competing and you can look at certain guys and they look
really, really small. They're not necessarily taking a break, they're being intelligent. It doesn't
get them any good press from the general public who's seen them looking small, but they
don't really give a shit because they know once they start back on the gear and start training
properly and eating properly, they're going to be back exactly where they were before, and

272
ÉNORME ET SEC

even better. The guys who want to look good all the time end up being on gear all the time
and end up burning themselves out that much quicker.

AE: We've talked about this on the site before, but you've got all of these people who claim
to know what the pro bodybuilders take, and it's like, how do you know? They're not with
them 24 hours a day, seven days a week, so how do they possibly know? The other thing is,
most of those guys would never be honest about their use anyway. Why are they going to
be honest with someone about what they take?

IAN: They never will. I've seen a lot of this, right. You'll get a normal guy, we'll guy him a
punter, you? A normal punter will come in and ask you what you use. And some of the
guys will deny using anything. Some of the other guys who've got more of a sense of
humor will come out with these ridiculously huge dosages, just to shock the people. And
the people really think they are being serious. You really do it as a joke. I remember being
told a story years ago about John Brown. I don't know a John Brown but apparently it was
set in a Cinema-Q, this guy walks up to him and says, "Do you use anabolic steroids?" So
John Brown turns around and says, "Do you masturbate?" I mean, it's a personal question,
mind your own business. At the end of the day it's got nothing to with anybody else. I
think bodybuilders should be open about things, which they never have been. In years past
when American bodybuilders would come to England to do seminars, they would actually
deny using steroids at all. Well, the English people aren't stupid, English bodybuilders
aren't daft. They would just get up and walk out. I just don't see any point in lying to
anybody or giving anybody false truths. At the end of the day, all the guys who are going to
use gear are going to use it anyway, and if you can use it without hurting yourself, it's much
better for everybody. Then it comes down to the man who's willing to work hardest in the
gym, and be more dedicated with his training, eating and sleeping.

AE: Yes, all steroids are doing is leveling out the playing field.

IAN: Exactly, Exactly.

AE: Everybody is doing it, everybody has to do it. The thing that bothers me about
bodybuilding and the whole steroid issue is that people outside of the sport think that
bodybuilders look that way totally because of steroids, they don't see what else goes into
achieving that kind of cosmetic effect.

IAN: Yes, and the athletes who compete in the Olympics don't use them.

AE: Yes, (laughing) and football players in the NFL… the average weight of linemen has
increased by 40 lbs in the last thirty years simply because of what reason? It's kind of
ridiculous, but people don't want to accept that.

IAN: Exactly, because it's a more publicly accepted sport.

273
ÉNORME ET SEC

AE: What kind of total gram dosages are you using per week when you're doing your
androgen loading?

IAN: During androgen loading, me maximum would be 4 sostenon a week and 4 dura's a
week, so that's 8, probably about 2000 mg a week for the loading phase, then I'd be looking
at 100 mg of propionate every other day. If I got close to a show, I'd probably increase that
slightly to 100 mg a day to make sure I didn't lose any mass while calories are restricted. I
think people assume that pro bodybuilders take more dosages than normal bodybuilders
and I really don't think that's the case. From the guys who I've talked to on a personal level,
they don't use huge amounts. They really don't. The one thing they do differently than
other bodybuilders is they eat religiously, perfect all the time. I don't mean perfect as in
clean food, I mean perfect as in amounts of food.

AE: I think food is your best anabolic.

IAN: (Very excited) Oh without a doubt, without a doubt. I've seen guys take 3-4 times the
dosages I've taken, but I've put on maybe 20 lbs more muscle because I've eaten correctly.
I really think training is a big thing, but I don't think it's the main thing. I think the eating
and the sleeping are the two main things in bodybuilding.

AE: What is your opinion of GH?

IAN: I think growth hormone is fantastic, but I don't believe in the huge dosages. When I
first started using GH which was the first year I did the English Grand Prix which was…
(asks wife what year he did the English Grand Prix)… I was 24 years old the first time I
took GH, which was 1993. I was using 4 iu's on training days only, which was 4 iu's four
days a week. It freaked me out, I put 2 lbs a day on for 9 days.

AE: 2 lbs a day?

IAN: Yes, and this was six weeks out from my first pro show. It freaked me out.

AE: This was six weeks out so you're on caloric restriction at this point, right?

IAN: Very much so. My physique changed overnight, I couldn't believe what was
happening.

AE: I personally have never used growth. I've got a prescription for it, waiting for it to get
filled, but I've never tried it before.

IAN: Use it man, use it!

AE: (Laughing) Some people say it's not that great for mass, it's only good for its lipotropic
properties. Your saying it's a great mass builder, huh?

274
ÉNORME ET SEC

IAN: I believe it's a great mass builder, but only under the right conditions. I've tried to use
it in the off-season once, and it didn't do anything for me at all. It didn't work for me, I
couldn't eat enough calories to sustain the GH. It sounds very contradictory, I was using it
on a calorie restricted diet and I gained a lot of weight, but the thing is, I had been in such
great condition for 4 weeks prior to using the growth, and my digestive system was so
efficient because my intake of fats so low, I was hungry literally within 30-40 minutes of my
last meal. I was digesting food at a rapid rate. If your fat intake is higher, you digest food
much slower. I don't honestly feel that growth hormone works when you've got a high fat
intake, I think it only works when your protein is very high. You know it's very effective on
a pre-contest diet where your metabolism is working at a very good rate and you're
digesting food very quickly.

AE: When you're taking the growth, are you using it with insulin?

IAN: I used insulin from 97-98. I don't like it, I think it's vastly overrated.

AE: How many iu's were you using a day?

IAN: 10 iu's after training. I didn't like it, I went hypo a couple of times on it, scared my
wife to death. I don't think I'll be using insulin again. You've got to evaluate the pros and
cons of taking anything. If it gives you a 10% increase in your physique, is it worth the
downsides to it? I've seen a lot of guys mess up on insulin, a lot of guys. I think maybe in
the off-season it can be of benefit, but I certainly wouldn't use it for a show. I would
probably say from my own experience that I would use GH when I'm on sort of a pre-
contest diet and in the off-season I would use insulin. GH doesn't work for me effectively
in the off-season so I would use insulin, but only in small amounts. I don't advocate the
huge amounts that some people claim, and I don't think you should stay on it long-term
either. I would maybe use it for 4 weeks of my 6 week cycle and then again after my three
weeks clean.

AE: Question of the day: IGF-1.

IAN: Crap. I've used it once, I got no results whatsoever. I thought maybe what I used
wasn't IGF-1, but I tracked it down and found out that it was. Maybe when I transported
it, it didn't transport well or I don't know. But from my experience, I've used it once and it
didn't do anything for me whatsoever. However, I have heard some amazing stories about
it.

AE: Yes, I've never personally talked to anyone who's every gotten anything out of it, yet I
always hear these stories about how so-and-so has taken it and put on all of this weight.
Everyone I've talked to who's really tried it doesn't get shit out of it.

275
ÉNORME ET SEC

IAN: You know I really think the people who have taken IGF-1 and grown were not really
taking IGF-1, they were taking growth hormone. We all know that GH works, but I've
never seen any proof that IGF-1 is stable enough to be used, and be used in a way that you
can gain huge amounts of mass. I can't see it happening. But, I'm not a doctor and I don't
know everything, this is just from my personal experience. I'd say IGF-1 is a no-go at the
moment, in another 3 or 4 years they might bring out another version of IGF that can be
used more readily in the body and people will gain huge amounts of muscle. But, the stuff
I've been offered and the stuff I've used before definitely didn't work.

AE: Unfortunately, anecdotal reports and personal experience is all we have to go by,
there's not too many doctors running around shooting bodybuilders full of IGF-1 to see
what happens

IAN: That's true!

AE: In the video of your seminar, you advocate pre-exhaustion training. Why do you feel
this type of training is so effective?

IAN: Basically, I stumbled across pre-exhaustion training at the age of 17 when I shattered
both of my knees. I injured both of my knees very badly squatting heavy at a young age. I
was squatting like 620 for 12 reps at the age of 17. I ended up shattering both my knees
and I had to find away around training my legs so I didn't put stress on the joint. That's
how I stumbled across pre-exhaustion training. For 4 years I did leg extensions first, very,
very high repetitions to warm the knee-joint up. I then finish up with one compound
movement like hack squats or leg press, very high reps again. I just found that by doing
that, I was able to take the muscle to failure without putting the weight stress on the joint.
So by pre-exhausting, your taking the muscle to failure, then going to a compound
movement, and your able to take the muscle past the failure you normally would achieve
on that movement, but you not putting the stress on the joints because you don't have the
huge weights. That really came by accident by being injured but then as I started competing
as junior and got me pro card, I started realizing that my quads were one of me best
bodyparts, everybody used to freak out about me quads. So, I started using the principal on
my other bodyparts and they started coming up, honestly it's only been like '96-'97 that I
started incorporating that style of training into my upper body movements.

Anabolic Extreme, December 1999, Issue #5

276
ÉNORME ET SEC

INTERVIEW WITH IAN HARRISON PART 3 —

AE: In the video of your seminar, you advocate pre-exhaustion training. Why do you feel
this type of training is so effective?

IAN: Basically, I stumbled across pre-exhaustion training at the age of 17 when I shattered
both of my knees. I injured both of my knees very badly squatting heavy at a young age. I
was squatting like 620 for 12 reps at the age of 17. I ended up shattering both my knees
and I had to find away around training my legs so I didn't put stress on the joint. That's
how I stumbled across pre-exhaustion training. For 4 years I did leg extensions first, very,
very high repetitions to warm the knee-joint up. I then finish up with one compound
movement like hack squats or leg press, very high reps again. I just found that by doing
that, I was able to take the muscle to failure without putting the weight stress on the joint.
So by pre-exhausting, your taking the muscle to failure, then going to a compound
movement, and your able to take the muscle past the failure you normally would achieve
on that movement, but you not putting the stress on the joints because you don't have the
huge weights. That really came by accident by being injured but then as I started competing
as junior and got me pro card, I started realizing that my quads were one of me best body
parts, everybody used to freak out about me quads. So, I started using the principal on my
other body parts and they started coming up, honestly it's only been like '96-'97 that I
started incorporating that style of training into my upper body movements. That's when I
started making drastic gains. Before I started dieting for the '93 Arnold Classic, I was up to
23 stone (about 322 lbs!). I was 23 stone and ended up competing at around 18 stone, I
obviously lost a lot of muscle during my diet. I feel if I hadn't gone on such a drastic diet, I
could have stepped on stage at around 21 stone (293 lbs!) which would have been the
biggest man on stage that year. That weight-gain all came down to using pre-exhaustion
training. It's a very intense form of training, because you're doing 3-4 sets within one set,
doing a lot of triple drop sets and quadruple drop sets, your isolation movement before
your compound movement, your taking the muscle past the point where you would
normally take it. Let's say for instance you're training legs and you start with leg press or
squats. 9 times out of 10 with big guys who are very heavy and lifting lots of weight, it's not
your legs that give out first, it's your lungs. If you pre-exhaust first, your lungs are nowhere
near failure, but your legs are because they're already tired.

AE: I'd have to totally agree with you. If you've ever taken a look at the AE site, you'll see
that the training articles are written about a philosophy very similar to what you've just
described. I find that you've got a lot of people in the gyms that are lifting with their egos
and not with their head. That is, they could go in the gym and train smarter, using less
weight and risking less injury, and make better gains.

277
ÉNORME ET SEC

IAN: The thing I've found that your body adapts to pre-exhaustion training and you can
actually become stronger than you were before. When I first started training that way with
different body parts, I did have to use lighter weights. But within 3,4,5 months, I found
that I was able to use the maximum weights I had used before at the end of my pre-
exhaustion workouts. So technically I became a lot stronger.

AE: I remember watching the tape of the seminar you did with Paul Borreson and you
we're talking about how you used the 200 lb dumbbells for shoulder presses. You went on
to say that when you started pre-exhaustion training you couldn't use that much weight but
quickly worked your way back up to them.

IAN: Yes, within 5 months I was using 200 lbs for like 14 reps.

AE: That is unbelievable.

IAN: I've actually had some new dumbbells made for my comeback. They're 242 lbs.

AE: You're going to be the only guy touching those.

IAN: As soon as I do, I'll send you a photo of my using them.

AE: Sounds good. You're obviously one of the stronger pro bodybuilders, what are some
of your best lifts?

IAN: As we've discussed, I've used the 200 lb dumbbells for shoulder presses but could
have gone heavier. I think the sickest thing ever is a photo shoot I did with Nasser for
Flex. We got the 200 lb dumbbells out for Chris Lund. We passed them to Nasser and he
did one rep and had to put them down. I'm thinking this is going to be great, I'm going to
get like 10 reps. One guy let go of one of the dumbbells too early and I ended up tearing
my rear delts. I ended up not being able to do one rep and they actually printed in the
magazine that I couldn't do them. I was so pissed because I knew I'd be able to do 10 easy
reps under normal circumstances. My best weights are shoulder presses for 14 reps with
200 lbs. I've done stiff-legged deadlifts I've done between 12-14 reps with 7-8 20-kilo plates
per side. I've done bent over rows with 6 plates per side, incline bench I've done 7 plates
per side for a single. As a rule I stopped going for singles or doubles a long time ago,
although there are times when I'm mad or wound up I'll stick go for the big weights to get
the aggression out of me.

AE: I don't think you ever realized your potential as bodybuilder. Although you were
always one of the biggest men onstage, it seems that you would often miss your peak. On
the few occasions you hit your peak, you were incredible yet never seemed to get the
placing your physique warranted. What mistakes do you think you made in your pre-
contest prep and what have you learned from them?

278
ÉNORME ET SEC

IAN: I know exactly what mistakes I made. For the first pro show I ever did, the English
Grand Prix, I made two mistakes. The first mistake is that I over-dieted drastically and
ended up losing a lot of muscle in the process. Even though my body fat was very low, I
ended up coming in looking soft and flat because I was so depleted. The same thing
happened at the Chicago Pro and Night of Champions in '94, I over-dieted for both shows.
Basically I'm my own worst enemy, when I do a show I want to be super ripped. However,
no matter how lean I get, in my head I'm not lean enough. Consequently, I end up losing a
lot of muscle mass. You'd see a lot of comments about my physique, people saying I didn't
know how to diet properly and didn't have the necessary will power to stick to a diet. These
things were very detrimental to my preparation; if someone said I needed to lose 6 lbs I'd
lose 12. Basically the main mistake I've made is taking things to the extreme. Now I've
realized what I need to do for my body to come in the best shape. I think I looked very
good at the San Jose in '97, but I still wasn't full enough, I was very depleted. The best I
ever looked onstage was at the prejudging for the '95 Olympia. I was about 19 1/2 stone
for prejudging and that was the closest I'd ever been to my optimum fullness and
condition. By the time the night show came around I looked terrible because I'd gone to
the hotel and eaten the hugest pizza you'd ever seen. I knew they weren't going to place me
in the top 10 and really didn't give a shit at that point. That's the God's honest truth; I just
filled up with water for the night show. If you can get the pictures from the pre-judging,
that's the best I've ever looked onstage. Even so, I've looked so much better than that.
That's one of the reasons I want to come back, I want to show the world exactly how good
I can be.

AE: What's it like being a bodybuilder in England? Does it receive the same kind of
support that bodybuilders get in the US?

IAN: Not at all, you're considered a freak and weirdo.

AE: I'm assuming most of the guest posing gigs you got were in the US and not over in
Europe, correct?

IAN: Mainly in the US. It's just not supported the same way in Europe. I did get some
work in Holland and Germany. Believe it or not, I was the youngest person to win the
British Championships and they never asked me to guest pose after I won. Every other guy
that's won his pro card in England has guest posed at the British Championships and they
never asked me to do it. I got a lot of support in England when I was a junior, because I
won a lot of titles as a junior. Once I turned pro, that all changed. The general public
frowns on you. It's very difficult being a bodybuilder in England; you can't find anything
low fat. I used to have to buy Equal in the States and bring it over. You can't get anything
like that over here. It's a bit backwards over here at times. When I'm in California, I can go
to the grocery store in a pair of Lycra shorts and a vest. Not because I'm trying to show off
my muscle but because it's hot. In England if you went to the grocery store in a pair of

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ÉNORME ET SEC

lycras and a vest, the whole place would stand still. They would just stare at you at it gets to
the point where you just have to stay covered up.

AE: Is there anything you want to say to people who are reading this interview?

IAN: Just that I am going to compete again. Bodybuilding is one of those sports where
you're only as good as your last show, and I know there's a lot of rumors about me being
washed up and never competing again. When I do, it will be under my terms, I'll compete
based on how I want to look, not how I think the judges want to see me. I will be the
biggest freak that anyone has ever seen and whether that brings me first or tenth I really
don't give a shit as long as I can realize my potential.

Editors note: In my opinion, Ian Harrison falls into the same category of bodybuilder as
Aaron Baker and Lee Priest, athletes who have never been properly recognized in
competition. He has the genetic potential to be the freakiest of freaks, and I look forward
to seeing his return to the competitive side of the sport. I know we're all going to be
amazed at his condition when he returns. Good luck Ian.

Anabolic Extreme, August 2000, Issue #13

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ÉNORME ET SEC

THE BIG SECRET OF BODYBUILDING

Paperback: 228 pages

Publisher: Lulu.com (7 Aug. 2014)

Language: English

ISBN-10: 1291976841

ISBN-13: 978-1291976847

Paul Borresen was considered the master of masters when it came to effective, easy to
understand information regarding the more extreme side of bodybuilding. The secrets revealed
within these pages will propel your gains into orbit but are not for the fient hearted. From
Nutrition to supplements, training to beyond extreme steroid stacks this book with transform the
potential of even the least genetically gifted bodybuilder and turn them into a Mass monster that
cracks the pavements when they walk. The keys to your ultimate bodybuilding potential await
those that walk up to the door and unlock it. This book is that key and the door it unlocks is
mega mass gains, super strength, freaky lean muscles whilst staying at peak health and
performance.

281
ÉNORME ET SEC

INTERVIEW WITH PAUL BORRESEN PART 1 —

When the opportunity arose for me to interview Paul Borresen, I had mixed emotions. For
personal reasons, I did want to talk to the man. Having heard so much about him, I wanted
to hear the devil speak for myself. Many people that I respect do not like Paul Borresen.
Trevor Smith, Ian Harrison, even Dorian Yates himself have told me less than flattering
stories about this man.

Paul is certainly no stranger to controversy. His educational background has been


questioned. His methods have been called irresponsible and unsafe. I don't know what I
expected to hear when I spoke to Paul Borresen, but I can tell you I was pleasantly
surprised by the time I got off the phone.

I don't know if Paul has any of the degrees he claims. I don't know if he has an ongoing
drug habit like many claim. I do know that the man I talked to seem lucid, intelligent, and
very passionate about the sport of bodybuilding.

The fact that I'm even printing this is going to piss some people off. Oh well. Quite
frankly, my responsibility to my readers far outweighs any ties of friendship I have with
people who might feel offended that I'm giving Paul a forum. I'm not endorsing Paul
Borresen by printing this article, however, I'm not going to condemn the man until he does
something to me personally that warrants such an attitude. You can read the interview and
make up your own mind about Paul Borresen. Without further ado, here we go!

AE: Paul, how are you?

PB: I'm well actually, I just got back from training. I got my photos back from my photo
shoot with Simon Cohen.

AE: You did get them back?

PB: Yeah, I got them back. There going to go on my web page tomorrow, it will probably
be Wednesday by the time Richard gets them, he'll email the shots of Simon and I training,
it will put to rest the rumors that I'm weighing 220 lbs.

AE: I look forward to getting them. How's training going?

PB: It's good, it's the best it's ever been. Remember, I did break my back two years ago and
I've got this titanium implant called a Moss Cage. Basically it's a metal vertebrate. So to be
back up at this weight without my back aching is great.

AE: How does that affect your training?

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ÉNORME ET SEC

PB: I have to be lifted on and off the bench. When I'm laying flat on my back I can't really
sit up so my training partner picks me up and he hands me the dumbbells. I just have to be
cautious. I train with very high intensity, so I always do a first set of 50-60 repetitions. If
I'm doing chest for example, I'll do 60 repetitions of flyes, if I'm doing legs I'll do 60 reps
on the leg extension to pre-exhaust the muscle. That way the weight I end up using is more
manageable. I find I get better results training in that fashion anyway.

AE: That's the way I train too.

PB: You train doing an isolation movement first?

AE: I train using pre-exhaustion with an isolation movement and then move on to a rest-
pause type workout after that.

PB: I find that's a much better way of doing it.

AE: So, are you ready to get started?

PB: You go for it!

AE: First question, why do you recommend such high doses of gear?

PB: Right, you must put what I say in perspective. Firstly, I just wrote a new book called
the Stack Book and it explains my logic. I don't advocate high dosages all the time, I
advocate high dose, short duration courses from time to time. Now that is very different
than what people are getting by taking what I say out of context. I believe that when you
get stuck, your body hits a set point, and the support systems can't handle you getting any
higher. You only have so much vascular supply, so much nervous tissue supply to the
muscle. The way to get through that is to do a short duration, high dose course, as high as
1,000 mg/day. Maybe even slightly beyond that, but for 18, maximum 24 days.

AE: So this is something you recommend on an intermittent basis, when you hit a sticking
point you would advocate a course of this nature. Normally the kind of courses you
recommend are not as high?

PB: If you read my book, the Anabolic Edge, I generally advocate 1 mg per kilo or
bodyweight per day. So, a 100 kilo man, that would be 700 mg per week. That's a very
general stack that I recommended in my book. Now, I wrote my book, so I can quote
myself on that (laughing). Unfortunately, things are taken out of context. You see, I know
people who use high dose stack courses for short periods. So I looked into them, I tried
them, and it was very successful. You can gain a lot of muscle in very short periods, but
you can't sustain that kind of growth, otherwise we'd all be 400 lbs. You can go up a lb a
day for 10 days, but it's harder to do it for 20 days, and almost impossible for 30 days.
However, by doing this, you break through new weight barriers. If I strapped a lb of steak

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ÉNORME ET SEC

to your back, you'd have a lb more muscle, but it wouldn't last. There's no way of
communicating with it via the nervous system, no way to feed it in terms of a blood supply.
The way to do it too is rapidly take your weight up which forces the support systems to rise
to meet it. That's the idea behind high dose, short-term courses. I advocate someone use a
cycle like this once, twice, maybe three times a year. If you stay on that dose all the time,
your body will try to adapt to it, try to detoxify it and you'll get sick.

AE: So two, three times a year you're using incredibly high dosages, for the rest of the year
using…

PB: Moderate dosages and having rest periods. So if I was coaching you and you were
stuck, we do blood work and everything is healthy, I would put you on a high dose, short
duration course for about 18 days. Your weight would climb, everything would climb.
Then we would deal with that situation afterwards. It's like you've been there, now we're
trying to keep you there or get you back there. We take you off, and then resume low dose
courses. It's just part of a strategy.

AE: You've stated that DNP is an up-regulator of androgen receptors. What is the
mechanism behind this?

PB: Increased metabolic rate. Anything that increases metabolic rate will increase the
performance of anything in the body. Very simple. Increased protein synthesis, increased
enzyme construction, increased metabolism, the speed at which the factory works is
accelerated.

AE: How widely do you think DNP is being used at the professional level?

PB: A lot of people are experimenting with it. I can only talk about its use in the UK. I say
I talk about everyday to somebody. I'm asked for it every day, obviously I don't supply it.
It's usually used for very short period, again. I think it only works that way. People start
turning yellow and feeling sick. I used DNP when I did my first video, I was big and
sweating all the time. That's the first time I ever tried it and I found after about 10-12 days
I just felt too ill.

AE: I've used it myself, you feel pretty miserable on it.

PB: I actually felt like I had a fever. If I was dieting someone for a contest and they were
well behind, I would use DNP one week on, 2 weeks off just to try and accelerate the
process. Again, you've got to be careful. I believe there is some metabolic uncoupling that
it does. I believe there is the potential to permanently cause damage. A lot of people I've
seen use it for shows tend to have much faster metabolisms afterwards. I think there's been
some serious permanent metabolic uncoupling. It's a poison isn't it, like a heavy metal
poison where damage can be permanent, it can be cumulative.

284
ÉNORME ET SEC

AE: I've read a lot where you talk about your use of Triple-X caps where one of the
components is DNP.

PB: Intellectual property, but one of the components is DNP. A very, very low dose and a
bit of T3. The point of the Triple-X, in crude terms it's everything chucked into a blender
and put into a capsule that I think will make you grow. But remember, Triple-X is a once a
year thing. If you read the literature that comes with Triple-X, it's another one of these
frontier things you use when your stuck, it isn't something you take all the time. It's only a
thirty day program. You take a couple of capsules and you blast through a point. This stuff
is for people right on the edge that are taking risks with their health anyway. It's an
informed decision, like this is what it does, here it is, you're going to do it anyway so let's
do it as safely as possible. I think it's ignorance that kills us, so let's kill ignorance.
Obviously the controversial stuff I do is the stuff that's on the edge, everybody forgets the
nutrition…

AE: They totally discount all the work with nutrition and training that you do.

PB: Most of the time all I talk about is nutrition and training. Every once and a while some
guy comes along at 260 lbs who'll do anything to get to 280 and we talk about this.

AE: I'm sure you'd agree that bodybuilding is all about nutrition and training and a very
small percentage of success is due to drugs.

PB: Everybody is natural up to a point. No matter what you take you have to eat right. You
have to train right. And these things are built on layers, and the final layer is the
pharmacology. My primary market is supplements and my magazine. That's where I make
money. I don't make money off of extreme pharmacological advice. But when someone
asks me a direct question, I try and give them my answer as I believe it. I know there are
people using high doses for short periods successfully so when someone asks me how do
to it, I say this is how you do it.

AE: You seem to be a tremendous fan of cytadren, why is that?

PB: You're referring to aminoglutethiamide, yes? Basically I like it because of the short-
term suppression of cortical. I'm a firm believer that anti-catabolism is a much better way
to produce results than anabolism. As soon as you try to make yourself more anabolic, you
get a negative feedback, your body fights it. By lifting the controls that stop you growing
faster, you grow better. So like a chain, you strengthen the weakest link. I use the analogy
of two fish, you've got one in a big bowl and one in a little bowl. The one in the big bowl
got bigger. When I was a kid I won two fish at the fair and my dad wouldn't let me put
them together. So, one was in a big tank, one was in a little bowl and the one in the big
tank grew a lot bigger. I think that's bodybuilding. If you can suppress cortical, if you can
remove the limiting factors, you're more likely to grow than by just driving forward with

285
ÉNORME ET SEC

the anabolic factors. Steroids are more anti-catabolic in the nature than anabolic in my
opinion. The primary anabolic hormones in the body are insulin and growth hormone
aren't they. The anti-catabolic strategies work faster.

AE: Let's say I'm a 20 year old bodybuilder with excellent genetics, and you take me under
your wing. What do the next few years hold for me, and when will I be stepping on stage to
turn pro?

PB: So, the example is a 20 year old bodybuilder with good genetics, yeah? How long has
this person been training?

AE: Let's say four years and he has a very good base, excellent genetics. We are talking
about someone who is very genetically gifted.

PB: And is this person using anything, or is he coming to me considering using something
and seeking my advice?

AE: This is a hypothetical situation where this person is coming to you, and is going to
follow your advice to a T, what are you going to tell him to do?

PB: Ok, my decision whether this person should go on performance-enhancing drugs or


not, obviously you have to take the persons health into interest but let's remove that, I'm
not trying to cover my ass and I want to give you a straight answer to the question. Once
you cannot progress at an adequate pace naturally, at that time you should move on. I
actually believe that if you are progressing at an adequate pace naturally on you go on the
pharmaceuticals, you lose that, whatever you were going to get, I call it a natural platform.

AE: And why is that?

PB: Very, very simply, if you can get there on your own without altering your biochemistry,
your biochemistry must already be appropriate. You must be producing enough
testosterone, have low enough cortical, so why augment it? If you're going to gain 10 or 15
lbs before you're 21, I'm not going to put you on testosterone. All that will do is inhibit
your natural growth. At 20, chances are you've been through puberty, chances are you're at
the right age to make an informed decision for yourself, and I will run by you the options.
You are not going to become a professional without performance-enhancing drugs. You're
not! That's the harsh truth. If you want to be a pro, you're going to go out and take
something from someone, some dealer is going to put you on a load of sustanon and you're
going to ruin everything. So, I would put you on a correct diet, we would get your training
right, and then put you on a very simple gear program, which would be something like half
a mg per kilo of bodyweight per day. Something like 300-400 mg of deca for a few weeks
to see how you would respond. If I had the opportunity of having someone that fresh with

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ÉNORME ET SEC

those genetics, I would add products to their program one at a time, slowly. I would build
up a portfolio of what works for them and what didn't.

AE: So rather than stacking everything at once, your going to…

PB: Start with just one thing, just a bit of deca or something. See how you progress, as
soon as you stop moving and hit a plateau I'd pull back. This would be heaven if it were
me. If I were 20 years old again, knowing what I know now, I would enter it one step at
time. Say I added a product, some testosterone cypionate in there, and I felt sick and
depressed, I'd withdraw it. I would know that's not for me. I would slowly build up a
picture of this person, if they were paying me or I was coaching them, I would build up a
pharmaceutical portfolio of what worked for them and didn't. I'd understand their reaction
to these drugs. So, the answer to you is a little vague, I would build it up one step at time,
but that's how I work with everybody. I strip it all back down to the basic level. Let's say
you were to come to me, you're 40 years old and you come to me and say, "Paul, I want
help." I would take you off of everything, I'd take you off your supplements and everything
else and build up nutritional layers. I'd start with a cytotoxic test and find out what food
you're allergic to and remove them. Every food you eat that you're allergic to is producing
cortical. So I always start with a blood test. I find out thyroid level, if you've got an under
active thyroid, we would need to put it to normal. I just always start with a blood test and a
cytotoxic test. I get your diet right and get all the allergic foods out. When your nutrition is
right, I get your training right. When the training is right, we put the supplements in, we
add the proteins, all the supplements we know that work, I'm not here to talk about
supplements. When all that's right, I mean even Simon Cohen, who's hopefully going to
win his pro card this year, we took him down on everything. First we'll build up his diet,
then his supplements, then his pharmacology, and he's as genetically gifted as anyone I've
seen.

AE: What's Simon weighing in at right now?

PB: At the moment 285 lbs when we did the photo shoot. Very low bodyfat.

AE: How tall is he?

PB: 5'11". You'll see from the photographs that he's a very good 285. He's a real 285, a lot
of people enhance their bodyweight now don't they.

AE: In the past you've recommended using GH and propionate in a synergistic


combination to increase IGF-1, can you detail the process for our readers and explain the
mechanism behind it?

PB: There was a research paper published 5 years ago and I'd have to look up the name.
But basically it dealt with the effects of testosterone propionate on IGF-1 production. I

287
ÉNORME ET SEC

read that paper, and I realized then that propionate would greatly promote the production
of IGF-1. I cannot recall the mechanism, I'm not going to pretend that I do. The paper
should be fairly easy to check on.

AE: But you distinctly remember it being propionate?

PB: Yes, most definitely. The relationship between IGF-1 and growth hormone we're all
aware of, yeah? So basically it's two separate mechanism for increasing IGF-1. My basis is
that IGF-1 is a very simple molecule, which is two disulfide bridges. Do you know what I
mean when I refer to the secondary structure of a protein? Well it's secondary structure,
basically it's folding, it's just two disulfide bridges holding it, which means anything will
break that secondary structure. Then it will not adhere to its receptor site, yeah? You've
denatured it. It no longer is folded right, the secondary structure will break just by picking
it up out of the container, this is why it's such a pharmaceutical nightmare. Even if you've
got real product, you're spending thousands of dollars to get it, and then I don't believe you
can even get the molecule effectively out of the container it's in. The solution is, you mix it
with plasma and all kinds of buffer solutions to draw it out, you put it in all the little
pipettes and freeze it. But even freeze thawing is likely to denature the disulfide bridges and
destroy the secondary structure, so I think the only way around it is to generate IGF-1
production in your body. Even if you could do it and get it right, the cost is massive. So,
the best way to do it is with growth hormone and testosterone propionate. That's not my
research, that's independent research.

AE: I've personally never talked to anyone that's used IGF-1 who feels they got anything
out of it.

PB: Me neither. I don't believe they ever got it into themselves, I always try not to insult
people, but if you ask me truthfully, I don't believe they've ever had it stable, or someone
has sold them an empty bottle. "Yeah, there's 100 mcg in there." How could you know?

AE: The real stuff is almost impossible to get anyway. I think people are using HCG or
growth if anything.

PB: Even if they had the real stuff, I cannot be convinced that they could get it into the
bloodstream in a stable form. The pharmaceutical people I've spoken to, their answer is, we
haven't perfected it. I don't believe anyone has put it into a stack with everything else and
they've grown, this is the people that feel they've grown from it and it's something else
entirely.

AE: What's going to be the next big revelation in sports pharmacology for bodybuilders?

DAMN! On that note, we've got to end this months interview. Stay tuned next month for
the second installment of the Paul Borresen interview!

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ÉNORME ET SEC

INTERVIEW WITH PAUL BORRESEN PART 2 —

AE: What's going to be the next big revelation is sports pharmacology for bodybuilders?

PB: Histamine suppression maybe. I don't know if it's a big revelation, but it's an exciting
new development. Asking me the "big revelation" is like asking me the cure for cancer
(laughing). This is one of the most interesting new things I know of. I also think short
duration big doses of gear occasionally is another new development. But whenever you've
got a new development, people certainly do try to shoot you down, don't they? But it is
going on and it does work at the right times.

AE: Let's explore histamine suppression for a moment. How does this work?

PB: Well, I'm a very strong believer that allergies are the primary reason why we don't grow
or why we age. Because our bodies become more and more unable to recognize itself, or
starts to think itself is an enemy. A lot of diseases like senility are examples of this, as we
get older we start to attack our own brain, Graves disease where we attack our own
endocrine system, these diseases develop as we get older and develop as our bodies start to
slip. That's really why we age.

I always look at what's stopping this person from growing, not what will make this person
grow. The first most important thing for any bodybuilder is to have a cytotoxic test to find
out every food he's allergic to and remove it. That's just simple logic. Allergies occur in
times of excess. Bodybuilders live for excess, we force-feed, we overeat, we create more of
these reactions in our bodies. The mechanism is histamine, the body creates histamine in
an allergic response to try to fight any change in the body. People with allergic reactions
take anti-histamines, or histamine suppression. Now, I'm saying that histamine is a control,
it's something that holds us back as bodybuilders. It's a defense mechanism that can go
wrong. So when you push the gear up or when you push the food up, I find that if you do
a cytotoxic test on someone when they're dieting and then you do one on them when
they're force feeding they'll end up allergic to a whole host of things when they're force
feeding. So I would then use histamine suppression. At times of excess, when you're
pushing the course, when you're eating hard, when you're trying to grow, you hit a sticking
point, by incorporating an anti-histamine you'll find that growth comes easier.

AE: That's interesting.

PB: It works. But I'm sure when this interview goes out, I'm sure everyone will tell me how
suicidal it is. You have an idea, and it automatically gets attacked. And I'm not always right.
However, when I am right, everyone else had the idea first. That's why I like people like
Dan Duchaine, I admire the guy because he speaks his mind. And he's not always right, but

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ÉNORME ET SEC

he's been right enough times that he deserves a lot of credit. He thought of things like
DNP, he came up with the idea of using Cytradren, not me. I'd never even heard of it until
one day I saw it in one of his articles and I decided to try it out on my people. You know, I
coach a lot of people, and if someone says something works, I see if it works. I often try it
out on myself first, or I've got a bodybuilder that I'll go to and say to him, "I don't know if
this stuff works, do you want to try it with me?" And you'd be surprised how many people
are out there just stupid enough to say yes! (laughing)

AE: Dan also knows when to admit that he's wrong. [Editors note: Remember, when this
interview was conducted, Dan Duchaine was still alive]

PB: He does, and I like that. How can he be right all the time, how can anyone? But people
seem to forget when he's right and remember when he's wrong. That's not fair, that's not
seeing the whole picture and the contributions he's made. If I ever made a contribution in
my life to bodybuilding as much as the Underground Steroid Handbook made, that is the
biggest single contribution to our sport because it brought knowledge to everyday people.
All of a sudden it wasn't a few elite people in the world that knew what to do, everyone did!

AE: I know you've worked with a lot of elite level bodybuilders. Generally what kind of
dosages have you seen being used at that level?

PB: I get accused of naming names all the time, but that's basically a case of people naming
names on my behalf. I never coached Dorian, he used to phone me up and ask for my
advice, but I never coached him. I certainly never coached Ernie [Taylor] either, or Lee
Priest for that matter. I met Lee for the first time at my seminar, he did me the honor of
turning up. But, I see some individuals, top amateurs and pros, using very high dosages for
a long time. And it concerns me, because whether people like it or not, I'm doing a
research study with the University of Glamorgan here in the UK. You'd better get the
name of that University right! Anyway, I'm working with a Professor Bruce Davis, he's
heading up the team with myself, and we are simply taking subjects than have been on
steroids for 20 years or more and looking at them, echogram, cardiogram, testing their
fitness, blood tests, everything. It takes a full day for the protocol.

AE: What are you finding?

PB: The first 14 people we looked at had cardiac damage. Now that frightened the shit out
of me. I can quote this because this is accurate and anyone can check this with Glamorgan,
4 of the subject are probably going to need operations within the next 10 years. Now I did
not expect the damage to come out in the cardiac area, I expected it to come out in the
liver and the kidneys. Now we're going to produce a paper and I was expecting it to prove
that after 20 years of steroid use, everyone was alright. And that isn't the case. After 20
years, 50% of the people were perfectly health, 40% had damage that was repairable, and
10% had irreversible cardiac damage. That's the results so far. That's a bit scary, isn't it?

290
ÉNORME ET SEC

AE: It is.

PB: There's no arguing it either. I know lots of bodybuilders, and I'll take the people I talk
to or coach and ask them if they'd like to go along. They get a complete check over, blood
test for free. One of the members of my staff, Bill Bingham, he's only 22, and he has
elevated cardiac enzyme at age 22. He's now come off everything under my advice. In 10
years time, he would have been one of those 10%. We've got a 27-year old who will need a
heart bypass operation before he's 30. It frightened the life out of me because it's hardcore
evidence. It's the first quality research into this that I know about.

AE: How many subjects have been tested so far?

PB: I've only seen the results from 30 subjects, they've actually tested more. The full study
will be 200 subjects by the time the paper is written.

AE: When do you expect that to be out?

PB: The paper should be out in 16 weeks. I don't want thousands of people emailing the
University of Glamorgan asking for this reseach, but as a magazine you could. They'd
happily provide it to you. They'll happily tell you about it. I don't think they'll want to go
into exacting details with you because as scientists they need to complete the study, but
they will at least confirm the study is ongoing and that the indications are not what we
expected. We actually intended to prove that anabolic steroid use was perfectly healthy and
all this cardiac stuff has come up. [Editors note: After I transcribed this portion of the tape,
I contacted the University to inquire about the test Paul is referring too. Nothing has been
confirmed as of yet]

AE: I look forward to seeing that study. Let's talk about training and nutrition for a bit, I
don't believe anyone that interviews you ever takes the time to get your views on those
subjects. They always focus on drugs with you.

PB: They always do when I get interviewed, and it quite honestly annoys me. Drugs are not
really what matters, they're not everything are they.

AE: Well, you know why that is, most people would rather read about drugs.

PB: I don't know about the people reading the magazines, but publishers definitely like the
more controversial stuff.

AE: For training, I know you really advocate pre-exhaustion and rest-pause style systems.
What are the advantages of training in this fashion?

PB: I go back to the science. Were trying to make muscle fibers thicker to make our bodies
bigger. Right? That's what we're doing. The body recruits muscle fibers, and this is in the

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scientific literature for everyone to see, in reverse order. It recruits the small ones first,
they're shorter and stronger. So when we train a 6 to 8 rep set, we only train about 30% of
our fibers, and these are going to be the shortest and smallest ones. Therefore, even if we
doubled their thickness, we're not going to see huge increases in size. We need to get down
to the big, thick, weak fibers, which are only worked in the latter stages of a set or workout.
So, it's pure science. When I, or you, are doing a set, we're initially only using the small,
strong fibers. As you get weaker, you start to bring into play the larger fibers. So, as you put
the weight down and pick another weight up, you're getting deeper. The reason why I like
drop-setting, is because by the time you get down to the bar, or using no weight at all,
that's when the weakest fibers in your body, which happen to be the largest, are getting hit.
And therefore, you're gaining the most size. You have to work down through the muscle
fibers, I actually take a workout as a way to recruit all the muscle fibers in a given area, not
as an objective to lift weight. The weights immaterial, I don't care if I have to lift egg boxes
to get big, I simply want to get big.

AE: One of the biggest problems I face is convincing people that the weights they use are
not as important as the fashion in which they are lifting and the intensity while doing so.

PB: As you know, I have a back injury, I can no longer do a 400-500 lb bench press. So, I'll
do 50-60 reps on flyes, perhaps a triple-drop set of flyes, and then do a 200-300 lb bench
press. By then, I'm tired and pre-exhausted. And yes, the guy next to me in the gym is
probably looking at me saying, "I can do that", but he couldn't do it after doing what I did.
Even Simon, [Cohen] and this man is big and massive, called me up to day to tell me that
his chest has been sore for the last 5 days. It told me, "Paul, it's awesome!!!" And this is Mr.
Universe getting really excited. He's telling me that he's got a whole new way to train and
that he loves it. Now we're planning on putting another 20 lbs on Simon just by improving
his training. Here I am at 260-ish, my training partner is 240-ish, and by the end of the
workout, we're picking Simon up off the floor. We only did 4 sets, and by the last set,
Simon's ready to die. But he loved it, he loved it. He's my star of tomorrow.

AE: You take a Simon Cohen. How do you advocate someone the size of a Simon Cohen
eat during the offseason?

PB: Macronutrients. I'm concerned with Simon getting 400 g of quality protein down. I'm
concerned that Simon doesn't get too fat, within the confines of that, it really doesn't
matter what he does. If Simon wants a pizza, I say Simon, have a pizza. I'm more
concerned that if his diet is too clean, he cannot eat enough. Also, what the hell are we
going to do to clean it up? What are we going to take out if he's living on turkey breasts?
My answer is, when you're trying to eat more than you need, which you have to do to get
bigger, you've got to use whatever food you can eat. There's only fat, protein, and carbs,
there's only fuel. So, as long as their enough protein, and we supplement his diet with 200 g
of protein a day, and he eat plenty of steak, turkey, chicken, lean red meat, things like this.

292
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He's consuming some source of protein every 2.5 hours, and in between meals, he's having
small protein shakes, 10-15 grams of protein. We're trying to keep a constant blood supply
of all the amino acids needed for muscle growth. I start my seminars with, "Close your
eyes, and imagine a sphere floating in space. It's spinning like the earth, and outside that
sphere is the ocean. Running through that ocean are tubes of liquid. Well, that sphere is the
muscle cell, and the ocean is the lymph that surrounds it and the tubes are the blood. To
build muscle, you've got to get all the amino acids into the muscle cell. To do that, you've
got to get them into the lymph, to do that you've got to get them into the blood. And to do
that, you've got to get them into the stomach, and to do that you've got to them into the
stomach you've got to eat. There are 22 amino acids that you should be eating every 3
hours."

AE: Do you often find that people stop making progress because they're not consuming
enough calories?

PB: Definitely. It's definitely more that than simply not enough protein. It's not enough
calories, therefore, the nutrition that's required to build muscle is going to be diverted to
providing basic energy needs which is always going to be a priority over muscle growth.

AE: The reason why I ask is simply because that's what I see every day. When I evaluate
people's diets their simply not consuming enough calories.

PB: Right, they're living on turkey breasts.

AE: The whole thing has been created by the supplement companies which would have
you believe that these athletes live on rice and chicken and eat clean year round. In addition
to that, they consume copious amounts of supplements. In reality, this simply isn't
hapening.

PB: You know I own a supplement company. The word supplement is the key here. You
should eat lots of food, a diet rich in protein, fats, and carbs and then add supplements on
top. People who replace their meals with MRP's and things, they're never going to grow.
Eat the MRP as well as the meal. That's what an MRP is for, to drink with your steak and
eggs. I'm going to be hit for saying this, but all my people have steak and eggs before bed
every night. The reason for that is this. In the wild, when a lion eats a zebra, it doesn't only
absorb 30 grams of that food, I mean, it only eats once a week. You can extrapolate this to
man, we didn't eat every three hours. When we eat, we don't only absorb 30 grams, if we
did, we be the size of mice. The fact is that the amount of nutrients we absorb from our
food is largely dependent on the kind of food we eat. If you eat red meat and eggs, it's very
slowly absorbed. You can eat 150 grams of protein in this fashion and it's going to take all
night to be absorbed. That way you're covering yourself throughout the night and you
always sleep deep on proteins and fats. It's natural to eat and sleep. So, all my clients will
have a big steak and eggs before going to bed, that way I know their muscle cells are

293
ÉNORME ET SEC

getting a constant infusion of amino acids throughout the night. I used to advocate that my
clients wake up and eat in the middle of the night. Now I prefer to have them simply eat a
high protein moderate fat meal before going to bed.

Anabolic Extreme, January 2000, Issue #6

INTERVIEW WITH PAUL BORRESEN PART 3 —

AE: I am assuming that you train both natural and enhanced athletes?

PB: Of course

AE: when you have a natural athlete, how much is the program going to differ for a natural
athlete versus a guy who is on a lot of gear?

PB: The guy on a lot of gear is going to absorb a lot more nutrients. He is going to train in
a short cycle and basically progress faster. But a natural guy no matter how big he is will
make progress. The différence is natural guys tend to work on 9 to 10 day cycles with me.
Those on gear will work 6-7 day cycles. I like to do 1 day on 2 days off if a guy is strictly
natural, we rely more heavily on supplementation with a natural which may sound strange,
cuz you think the guy will need more protein and such things, but I tend to find that
naturals really pay attention to supplementation, they're also much more réceptive, they feel
things. When a bodybuilder is sticking a 1000mg of sustanon a day, he doesn't know shit,
he doesn't know anything. When you got a natural, that's where you learn your nutrition
from, because you can make fine adjustments and get results. In some ways I personally
envy a good natural, I know some naturals on a very good level, I don't like throwing
names but l'il mention one name, because he is so incredible. His name is Ramsford Smith.
And he is a natural and he has won the Brit and has been second and third in the "BLAA"
universe. I mean that is the most successful natural l've ever met and he really is a natural. I
mean the man is a legend; he has got gifted genetics, and would probably have beaten
Ronnie Coleman if he had gone the other route. But he hasn't. I tell you what Ramsford
knows more about nutrition, stage présentation, and every aspect there is to know about,
but knows nothing about pharmacology. I find that a lot of people jump into
pharmacology and they do not learn their basics. So my answer to you is that I would really
concentrate on the nutrition, the diet would be stricter than the natural. Still not strict off-
season but more strict. Because when you eat a meal, if your gonna absorb more of it, then
the quantity doesn't have to be so high. The main limiting factor on a natural is the amount
of protein you can absorb, so therefore I try to make proteins a natural eats the highest
quality, in terms of the amino acid composition. I believe the amino acid composition

294
ÉNORME ET SEC

should be the same as a human muscle tissue. So if you're eating human muscle tissue
équivalent, of course you can't eat your training partner, but if you are eating the équivalent
then ail the amino acids are there in the right ratios. With naturals as they approach sort of
difficult points I make the diet very accurate. Balancing out proteins. Likeyouknow if you
take rice and beans or fishes are incomplète. Amino acids balances on its own, but you mix
with a bit of red meat, so I try to make several différent protein sources for each meal.

AE: I know that's one thing your big on is food combining where you have them combine
several différent sources of protein in each meal.

PB: It's an amino acid pool from which we must build muscle; if there is an amino acid
missing you either has to make it from another amino acid if you can 8 or 10 depending on
what you agree is essential. Things like history may vary on whose research your reading
you can make the other 12 from. You still have to do it, or you have to find it in the blood
or you have to break down some tissues somewhere why even ask that question, just make
sure that your stomach has got ail 22 in it, therefore the blood with, and then the tissue
will.

AE: What suppléments do you feel are absolutely essential for any bodybuilder to use?

PB: A protein blend containing ail 22 amino acids, not just whey isolate or a soy isolate, a
blend that has a combination of protein sources which is what you say I am big on. That is
essential. Nothing else is essential.

AE: You're not a big fan of creatine or glutamine?

PB: I think glutamine is the second most important. Glutamine has good immunological
boosting effects. It helps you fight BLAA, it helps you repair your gut lining, the trouble is
glutamine being the most important amino acid is scavenged out of any protein you eat and
used for gut lining repair, cuz your gut lining repairs itself every 72 hours to stop large
protein modules from getting to the blood. So by supplementing glutamine you keep the
gut lining occupied, and the glutamine in your foods and suppléments then can be used in
muscle tissue construction. Otherwise you're putting these perfect amino acids in and
you're getting compromised because the glutamine is being rude. First most important
essential is a protein blend, next most important is glutamine, I do not like creatine.

AE: DO NOT? Why is that?

PB: Local site déhydration, muscle tears. Creatine makes the muscle fibre more résistant.
It's basically a unit from which ATP is manufactured eventually. You understand the
mechanism too?

AE: Yes

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PB: ATP goes to ADP and gives off gives off a phosphate. And that's where energy cornes
from. Well creatine is furnishing this phosphate, it's a simple reaction, so what I am saying
is it makes the muscle fibre more résilient and stronger, therefore its harder to exhaust it,
therefore you have to train harder to recruit where the muscle fibres are at, see so creatine
is a négative things for bodybuilders. It's a positive thing for a strength athlete, a power
lifter. But for bodybuilding it's a pain in the ass. You actually have to go longer and harder
for the same results. I take ail the people I coach off creatine. Creatine is about the world's
most popular supplément and somehow it became more important than protein.

AE: Laughing, yeah I think if you look at the numbers it's the top selling supplément.

PB: What the hell happened, how did it get to be the top selling supplément? It's just a fuel.
They say you shouldn't have it with your protein and you should they should have it in fruit
juice and that you should stack it in coffee, but you mustn't have caffeine cuz it affects it.
Its absorbed slowly and taken up in the body, its like saying you shouldn't mix
carbohydrates with protein. The body just takes up the creatine it can store. It doesn't care
if it's taken before bed or first thing in the morning. I have read a study by a doctor Roger
Haristen at Chitzen University and he has proven if you take it in a warm solution it slows
down its absorption, by slowing down the absorption less appears in the urine about %
hour later. In a cold solution anything over three grams was coming out in the urine of the
subject. With the warm solution or actually body température or higher has to cool down
or its having some slowing down effect before being released into the urine. He can't
explain the mechanism he can only produce the results. Anyone can get his studies, in fact
if you write to him he will probably give you ali his results on his studied of creatine, he has
devoted his life to it.

AE: I read on your site that you're trying to develop a clinic specifically for bodybuilders?

PB: With a Dr. Mike Graham.

AE: How is progress on that?

PB: It's in a micro version of itself. l've got two people, I have a six-bedroom house we are
converting the second largest room into this clinic. This is ali we've got right now, an ultra
centrifuge, an x-ray machine, a great big thing that looks in your eye, looks at retinal looks
at concussions things like that, about a 10,000 pound machine. We've got those machines
and people corne and see Mike and he does blood tests, toxin tests, so it exists in a small
form, but it is my ambition to have that as a proper licensed facility. Where bodybuilders
go to have an opération. I tend to make my ambitions corne true one step at a time. Now
we've got a doctor that they can phone up from Biohazard and talk to him, or they can pay
to corne and see him. He just charges for his time, and the private tests are done at the labs
and obviously we've got this research study going on at the University of Glamorgan. l'm
just trying to do something ya know, I love bodybuilding, and I don't care what people say

296
ÉNORME ET SEC

about me, or think about me, I do have a lot of people who believe in me and l'd work for
them, and I don't get everything right but I try. If someone says to me, "Hey Paul what
about this?" And if I don't know l'il say, "I don't know, but give me a day or two and l'il
find out. And I just ya know will look into it, and this facility one day will be a proper
facility doing research and study, just at the moment it's a fragmented concept in my mind,
ail l've got now is a good doctor and a university study. And to make this into a hospital for
bodybuilders, now that's a hell of a dream.

AE: Right.

PB: But I can't see why that's impossible, I dunno about you.

AE: I think it'd be a great idea

PB: I mean everything that's needed from a gyno opération to implants; I mean you know
what's going on, so do I. People are into implants, yeah. I mean if its gonna be done, I
want it to be done by a cosmetic surgeon who knows how to do remove gyno or do calf
implants and by someone who has done it more than once or twice, plus I want it to be
discreet. If a bodybuilder cornes to me and says that he wants a calf implant we don't want
everyone else to know, at the moment ail I can do is recommend a really good plastic
surgeon, in BLAA, so a facility does exist. If a bodybuilder cornes to me and he genuinely
needs a pec implant because he has damaged his pec or he really wants calves I will point
him that way and tell nobody.

AE: Speaking of implants, I know you have your Capristan40 product. How widely used do
you think products like that are being utilized now?

PB: I sold several hundred bottles this week; they are just simple oils that occupy space. I
look in the magazines now and everyone's arm change shape and if you study you can see
the injection sites of the oils.

AE: Well you look at somebody like Milos Sarcev for example. I was at the Mr… Olympia
contest this year.

PB: And his arms suddenly turned into balloons. Did you see Mike Matarazzo in this
month Flex?

AE: No I haven't why?

PB: Well he has great big swellings by his triceps, and if you look you can see ail the site
injections, they didn't even paint over them for the photo. 40 The best Site Enhancement
Oil I havefound, and personally recommend is Alien SEO from alien-nutrition.com.

AE: Really?

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PB: And he has got two peaks, one at the top and one at the bottom where the oil sank due
to gravity, suddenly the arms are bigger than the delts.

AE: When you're using something like this, generally how long is the duration of the
cosmetic effect you get from oil like this?

PB: If you build up like 2 Zi ml into a site over 4-5 days, it will peak, and you can sustain
that cosmetic effect by doing it once a weekthere after, you go beyond that and it just looks
swollen. You go beyond that and you do damage. I actually believe there's a logical
argument, for very small use. By increasing the size of the muscle you do promote the
growth of more vascular tissue, more blood to feed that larger area. That more vascular
tissue will enable more muscle. There is a sort of absurd logic to it. But I don't know. So
what I do is I put a shot in after I train a group. So after I train biceps, l'il corne back and
put 2-Zi ml in each bicep. But I think people who put 30-40 ml in a night are idiots.

AE: And you're putting 2-Yi ml on a weekly basis?

PB: In each group, so it could add up to be a total of 15 ml a week. Now I will speak
openly, cuz this is Chris Clark in Germany, he created this whole idea or basically made it
popular with synthol.

AE: Yeah I actually used to be in contact with Chris.

PB: Yeah well I know Chris was in the hospital with an embolism. He had a lung
embolism. Now I mean no disrespect to Chris I admire the guy, he actually stood up and
did it himself. But he knows the danger and he is the pioneer of this, I know it was around
in Arnold's day, but he actually worked out with it.

AE: I used to fax Chris back and forth when he was developing that product and he would
tell me how he was cooking various oils in a pressure cooker and then inject them into his
body to see what would happen.

PB: Yes, Chris certainly is a bit eccentric, isn't he? He makes me look like an innocent
schoolboy.

AE: Well Paul, I appreciate your time, hopefully we'll be able to collaborate on some
projects in the future.

PB: l'd love to, I really would. Thanks for the opportunity.

Anabolic Extreme, January 2000, Issue #6

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ÉNORME ET SEC

EAT. TRAIN. SLEEP. REPEAT.

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ÉNORME ET SEC

ÉNORME ET SEC, PAR TOUS LES


MOYENS NÉCESSAIRES

Ce livre d'instructions et de motivation est destiné à être un guide pour


construire une masse musculaire maximale. Les informations qu'il contient et
les principes d'entraînement qu'il recommande sont intenses. En aucun cas
(explicite ou implicite) ce livre ne doit être utilisé pour remplacer un avis médical
professionnel. Consultez toujours votre médecin avant de commencer un
quelconque programme d'exercice. Ajustez correctement les poids et l'intensité.
Les bodybuilders débutants et intermédiaires ne devraient jamais tenter de
reproduire le programme d'entraînement d'un professionnel.

300 p g u ’ î m , p g , u b bu g
années 1990.

300

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