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La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la propagation du mal en Europe depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par Mgr Gaume,... 1856.
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LE RATIONALISME.
VIII.
P~H'S–TVPOtiH/tPH)K)tEHENmPLOM
¡.PIU.IOK 08' L'I.
8, r.IO«II\
@
LA
RÉVOLUTION,
RECHERCHES HISTORIQUES
Jl" GAUME,
PralDiM<ur« «pMlnliqw ticurf gtaml d* ReiMi.deHuBUiilun rt d-iqnil».
docUar ttoologi*. cfctnlicf à* Y<#4rt à» Simt-Sjheilr»-
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I,1\RAISO\
LE RATIONALISME.
1857
RATIONALISME.
CHAPITRE PREMIER.
LE RATIONALISME EN LUI-MÊME.
1 Dansl'admirable
chapitredesSoliloques intitulé Cequec'est
que devenirnéant,quid$it nihit fieri, saint Augustinexplique
avecsa lucidité
ordinairecefunestetravaildel'anéantissementdo
l'hommepar lui-même.
CHAPITRE PREMIER.
LE RATIONALISME ET LA RENAISSANCE.
1
C'est, en d'autres termes, ce que disait Erasme, le grand apôtre
do la Renaissance Ego peperi mum; Luthtrut exclusif.
3.
LE RATIONALISME.
RENAISSANCE.
1Aristotdesautem. e~istimatanimamsimulcum
corporedn-
solvi.Reliquideincepshocomnesagunt,ut aïna!iorum MnteûLiaB
destruantatqueconvellant;quofitut et ahiaet sibi ipsiscontra-
riasopinionesprodant. ln ytmpAftML
2 Destructua est Platoet Aristotelcsper mortemChristi,et
eorumsapientiainEcclesia pronihitoducitur.-In cap.o Fpu<.)1
ad Corinth.
CHAPITRE CIKQU!ÈME.
la misdiebuslegebanturPariiiiuslibelliquidamde Arictoteio.
ut dicebantur,compositi,qui docebantMctaphysicam, qui quo-
niamnonsolumbsercsi(Amatrid) sontentiissubtilibusoccasionem
prmbebant,immoet a!ib nonduminventispraobere poterant,jusF)
suntomnescomburi;et BubpeemMeommunicationiB cautumen
in eodemcoocilio,ne quiaecedeceteroMfibereet kgerepra'su-
meretvelquocumque modohabere. Rigordus, tn ft<. fAOtp~.
CHAPITRE OKQUtÈME.
In sdontiisphilosophorum
modicumdebemus morari,in theo-
togiaomnibusdiebus. Quidamsemperstant in ostio,et donmm
theo~ogimnunquamintrant. artes suntquasiancilla theologia
domina.Sicpleriqueadutterantarcumsais ancillis,dedominapa-
nim curantes,sedcontrapraescmentessupravires. S<rm.d<t-
min.Il pM</e<<Mm rnnt<.
LE RATIOXAUSME.
ainsi que dans son enseignement il opposait le chris-
tianisme au paganisme ))
Parmi ces grands hommes également fidèles à
conserver les antiques traditions et à respecter les
décisions de Rome et des conciles, il faut, à n'en
pas douter, compter les illustres docteurs Albert le
Grand et saint Thomas, son disciple. Toutefois, il est
certain que l'un et l'autre commentèrent Aristote, ou
du moins firent un fréquent usage do ses écrits, et
cela peu de temps après la défense du concile de
Paris et la butte de Grégoire !X. Comment expliquer
ce fait singulier? Plusieurs savants, entre autres
Campanella, pensent que SAINT TnoMASAVAtT OBTENU
DUPAPELApEttMfssfON DELIREARISTOTE, afin decom-
battro par Aristote lui-même le mal qu'il faisait
Suivant quelques-uns, la défense du pape et du con-
cile n'était que locale; et ils supposent qu'Albert le
Grand et saint Thomas n'étaient pas à Paris lors-
qu'ils lisaient les ouvrages d'Aristote, ou qu'ils ne
1
~(o~e historique <i< ft/htM~M~, p. 3!.
CHAPITRE VI.
ttENAÎSSAXCE.
1 ~(~e historique
d<r~tt~r~ p. 32.
Shtuimusauctoritate quodscholares
(apottolica) antequam ad
determinandumin artibusadmittantur.audiverintveteremartem
totam. Itemlibrumde generatione et corruptione,de cœ)oet
mundo,librummetaphysiea},etc.–J~M. ~M<t.fart:.
LE RATIONALISME.
Relig. Polit.
DanielClassan,
CHAPITRE SEPTIÈME.
PierreMathieu,//<:<.de/Ymr) )iv.Y)).§8.
Si athéesqu;Bris,nuaquamplurcsquamin Italia invc-nies,
quibMLcUiusexHomeroaut Virgiliopurgatorium pentuaierit
mortuorum.-ApudSpiz.,t. I, p. t2.
quamre3urrectionem
CHAPITRE SEPTIÈME.
QuigiacelAretinopoetatoeco
Ched'ognun'dissemal, chediDio
S<MMndMi coldir Iononjoccnoaco.
ApudGiusep.Pazzi,Cm<<nu<t:<oHe dellamon)<roM
farina.
Edit.VeMt.,<609.
Homonulliusralibionisac Sdciet inter c)aacu)<rio<ttheot
eecundiordinistcvoBuofacileprincaps. 1heoph.Reginald.Efo-
t<m,IV.Detonu ae maht f'&rt<, n. «.4.
CHAPITRE SEPTIÈME.
en proférant ce dernier Masphemc a Que le plus
fort m'emporte, cAtptu puo, ptu h'rt o
Et, s'il faut en croire plusieurs historiens. Côme
do Médicis, le père de la Renaissanco? Averti au
moment do la mort de craindre le jugement, il se
mit à rire aux éclats en disant « ImbécHes, retirez-
vous. !t n'y a d'autres diables que nos ennemis, ni
d'autres dieux que les rois et les princes. Des pre-
miers vient le mal que nous souffrons; les seconds
seuls peuvent nous faire du bien
Et Machiavel, qui, après avoir donné l'athéisme
politique comme base gouvernementale, disait en
mourant qu'il aimait mieux aller en enfer avec les
philosophes, les orateurs et les capitaines de l'anti-
quité, qui furent tous de grands hommes, que d'être
au ciel avec les saints du christianisme, dont la
plupart n'eurent ni génie ni talent'?
Et Pomponius Lœtus qui, à Rome même, au pied
du Quirinal, élevait un autel à Romulus; qui célé-
brait par des cérémonies religieuses la fête do la
fondation de Rome païenne, comme les chrétiens
célèbrent la icto de Noël qui instituait une académie
de Rationalistes, où l'on mettait en discussion les
dogmes les plus sacrés; qui déclarait que le chris-
Jo. Batt.Ge))o,dial.Il, Chimer.det.Botajo.
Jo. Leti,/i<cf.ttotuer)o<p. '7)6;id., TAtMO.mpphm.
ThomM,~ut. <tiA<«m., p.~t.
LËMATIONAUSME.
ym. fi
CHAPITRE VIII.
LE HiTtONAUSME DEPUIS LA RENAtSSAKCE. tTAHE.
pures
1 As~eris me habere
fi)JM,quod cterico non Ucet, sine more, quod
hicum non decet. Possum rMpondere habere 6!iû3 me, quod laicis
eipedit; et sine uiore, quode~t moi dencorum ab orbis elordio
ob~ervatus; sed no]o errata mea ulla excusa'tone tueri.
LE RAT!ONALÏSME.
monie sans exemple, les mêmes désordres dont il est
coupable
Marié à l'Age do cinquante-quatre ans, fut-il plus
rcg)é dans ses mœurs? L'histoire no le dit pas. Co
qu'elle dit, c'est que les grossières obscénités répan-
dues à profusion dans sos Facéties et dans ses Lellres
sont une preuve tristement incontestablo quo sa
plume n'était pas plus chaste que sa vie do céliba-
tairo. nous en coûte da faire connaitro ]o premier
de ces ouvrages; mais s'il est un temps de se taire,
il est aussi un temps de parler. La question vitale do
l'origine du mal actuel et surtout du Rationalisme,
qui ravage aujourd'hui les croyances et les nMCurs
dans l'Europe entière, commande do dire toute lu
vérité.
On sait que les Propos de table ou facéties do
Luther furent pour l'Occident un immense scandale.
Mais on ignore peut-être qu'en ce genre Luther n'a
pas le mérite de l'invention. Renaissant lui-même
et rien que renaissant, Luther a trouvé en fait de li-
bertinage de conduite et de paroles des modèles
qu'il n'a pas surpassés dans ses maîtres les Ilenais-
sants d'Italie. Avec le Décaemeron et la Généa-
/oy!e des Dieux, les facéties de Pogge sont le pre-
mier ouvrage crûment obscène qui ait affligé l'Eu-
rope depuis l'étaMisscment de l'Évangile. C'est un
souvenir et une imitation de Lucien et de quelques-uns
CHAPITRE KEUVtËME.
~An.deMc<r.,t.IX,p. <6i. 1.
Quidmirum Facetiasmeas,exquibustiberconstat,nonptaeere
hominiinhumano, stupido,agresti,dementi,barbaro,rusticano?
Atab reliquisaliquanto quamtudoctioribus probantur,teguntur,
et inoroet inmanibushabentur,utvêtisnolisrumpantor licethbi
Italiamet ad GaHos,usqueUis-
cottroilia. diffusaperuniversam
pmos, Germanos,Bhtannos.ceterasfjueMtionei transmigrarmt
quisciantloquilatine. At~ourcnL~a~am.
LE RATtONAUSMB.
elles furent encore imitées. « Les FdtJhM de Pogge,
dit Nicéron, ont plus contribué à le faire connaître
que tout ce qu'il a écrit d'ailleurs. Il /u( premier
qui publia quelque choso dans ce goùt-)à. Il a été
suivi d'une M/~ttJ d'autres qui ont piHé ses contes,
sans lui en faire seulement honneur. C'est ainsi qu'on
trouve dans Rabelais, dans les Cent Nouvelles, dans
l'Arioste, dans les DucenfoA'M'eMe deCetioMatcs-
pini, dans la Fontaine, et dans divers auteurs, le
conte de l'Anneau de .Ha?MCarvel, dont l'invention
est due à Poggo, qui le donne dans la 133' de ses
facéties sous le nom de Philelphe o.
Nous avons montré dans le Césarisme que les Ré-
volutionnaires et les Mazziniens ne font que répéter
mot à mot les enseignements do Machiavel, et dans
le Pro<M&M<<Mtc que Luther n'a été que l'écho des
libres penseurs d'Italie. Ici nous découvrons la pre-
mière source de ce torrent d'obscénités qui, depuis
quatre siècles, allant toujours grossissant et se répan-
dant par mille canaux divers, inonde l'Europe chré-
tienne et semble aujourd'hui menacer d'une souil-
luro universelle les hameaux les plus obscurs, aussi
bien que les bourgs et les cités. Commencé à Pogge,
il descend à Rabelais; de Rabelais à Chorier; do
Chorier à la Fontaine; de la Fontaine à Yottaire, à
Piron, à Parny, à Pigautt-Lebrun, pour déborder au
Mm., art. Pogge.
CHAPITRE NEUVIÈME.
theronymumquemh~reticum
fenmt.sitamenverasuntqu:B
ubiobjiciuntur.
!ncruJibi)e
estdictuquemcalhdere~ponderot,
quibussetue-
returargumccL's.
KittU
unquamprotutit bonoviro.
mdignum
LE RATIONALISME.
1 Dch,(ornaisterracolflagello
uaato!
Chepermande' pittorientrelechioie
CHAPITRE DIXIÈME.
9.
CHAPITRE XII.
VIII. \00
CHAPITRE XIII.
sur !« mN'Mft,
J?<M) t. Il, p. 301.
CHAPITRE TREIZIEME.
–
Livre c. LY). LivreIf, c. Ht.
CHAPITRE TREIZIÈME.
AUNOMDUPEUPLE
FtAXCAtS,
Li COXtEXTtON NATIONALE
À MKÉDESCÀMM.
1793. L'AN SECOND DE LA RÉPUBLIQUE.
LE XATiONÀUSME
DEPUIS
LARENAISSANCE.FRANCE.
Audin,<«(!<C<ttt;t'n,
t. ), p. 83à M; éditionin-S".
CHAPtTRB QUATORZIÈME.
VoirJHmMfM
deNicéron,art. Jtfaftfrh,etc., etc.
CHAPITRE QUATORZIÈME.
Lavued'unemauvaiseimage,toute-puissante pourexciterles
passionsdanslesadultes,choquemêmedanslesplusjeunesen-
fantsle sentimentnaturelde la pudeur.Lefaitsuivantestnotre
connaissance personnelle.Unepetitefillede troisou quatreans
regardaitun jour une imagede l'enfantJésus.Par la fureurde
fairedunu, ou plutôtpar unabussacritegeégalement contraireà
ladécenceet a la méritéhistorique,le peintreavait représenté
l'Enfant-Dieu sans aucunvétemeilt,deboutsur le gironde sa
mère. Maman,demandala petitefilleen apportantl'imageà
LE RATtÛNALISMB.
~Mtot're.tiv.XXU,année<SS9.
y/t'atture
deFrance,année<S77.
3 Sully,J)ftmotf<livreXXV;Journalde flotte, p. <3). –
Siondésiredenouvellespreuves,on lestrouveradansnotreVfx-
fOt'redMPro~sfan~sme,p. 2~5.270.
CHAPtTRE QUATORZIEME.
Scntttn.alheism.,p. ï!.
LE RATIONALISME.
Histoiredesdoctrinesmora!e!et politiques
de. troisderniers
«ecte<,par M.M.J. Matter,inspecteur généraldesétudM,cor-
respondautde ('Institut.–Paris,<536,3vol.in-8't.t. p. 3t-tt
et suiv.– /J.. p. 0.
CHAPITRE QUISZIËME.
1 InterBatavosautemquantaAristotelisexistimatiofuerit,car-
teaianooconlroversia;
salisloquuntur,cumnonminussegretule-
rint ejusregionisphilosophicontemniAristotelem, quamquod
credebanl viminferreScripturm.- Lib.II, c. m, p.Î27,
LE RATIONALISME.
1 QuernadmodumJoannesBaptisla fuitin
Christiprajeursor
ita Aristoteles
theologicalibus, fuitprascursor
Christiinphygicali-
bus. Michael.,In Notisad. lac. Ga/farell. curiosit.maudit.,
p. (09. – Cornélius
Agrippa,Devamt. scient.,c. liv; Bufi-
gny,t. H,p. 23i. – » «., id. Lib.XVII,c. «IV.
CHAPITRE QUINZIÈME.
1 UtquiAristotelem eiislimarent
reprehenderet, eumomno
artesconlurbarejura humanaet divinapervertere,deniquee
mundoquasimundisolemtollere;atqueAristolelico
apirituaillati,
tantumscelusignéeipiandum
exclamarent e»se.– Talœus,ul/i
supra.
CHAPITRE QUINZIÈME.
Visillum(Deum)vocaremuodum? Nonfat!erta.
ïpaeenimest
totumquod vides,totussuispartibu&indi'us,acM6usLinen3vivisua.
Quideat autemcur nonexistimes in codivinum aliquidelislere,
quiDeiparses?Totumhocquocontinemur, et unumestptDeus,
et sociiejussumuset mrmbra.ptMMt. lib.)!, c. M.
tiafMf.,
Eat-neDeiaedcsnisiterraet pontusetaeretccetum etvirtus?
Superosquidquaerimus ultra? Juppiterest quodcumque vides,
quocumqBemoteris.BMor<ctc.
CHAPITRE DIX-mjinËME.
YU'. 17
CHAPITRE XIX.
~Va<tOfM!M~e, 21 novembre
tH6. aux
s Quinot,préfRce
ÛEufr«deMarnir.
CHAPITRE DtX-KEUVIËME.
Quinet,préfaceaux ÛFttm'M
<~~amt'j:. – M.id.
LE RATtONAUSME.
vieille Église, vous, M< femmes, vos <'n/<M< tor<e.s
par toutes les portes ouvertes, sor<e. ') »
Comment les peuplessortiront-ilsdu Catholicisme?
Par l'abandon de tous les devoirs qu'il impose. « Il
faut, pour commencer, que des hommes éclairés,
fermement convaincus des maux aureux causes par
la religion catholique et des périls incessants dontolle
menace l'humanité, prennent l'engagement, à tou-
jours, de se borner, eux et leur famille, à )'obscr-
vation do la loi civile, en ce qui touche la naissance,
le mariage, le décès, conséquemment à repousser
tous les sacrements re~~MU~)*.x
Une fois sortis du Catholicisme, quelle religion
donnerez-vous aux peuples; car l'homme ne peut
pas plus se passer de religion, qu'il ne peut se passer
de pain? Nous leur donnerons la religion du natio-
nalisme. « L'tCÉAL DOITCmELERAT)ONAHS!tE fm'. »
Voi~à qui est clair. Mais entre le Catholicisme et
le Rationalismepur, la distance est longue les peu-
ples peuvent-ils la franchir en un clin d'ocit? Cela,
disent-ils, serait assurément très-logique, très-dési-
rable; malheureusement la chose n'est pas possibte.
En attendant, il faut leur donner une religion tran.
sitoire. Or, parmi les formes les plus modernes du
Christianisme, il y en a une qui semble toute pré-
auxŒtft~M .)~nt)~,et Ott«h<Mt
Quinet,préface rettjteMe,
p. 93. p. 97. /<i. p. 70.
CHAPITRE D!X-XEUY!ËME.
Fm DC
FtN no TOtIE
raus nt!)HE)iE. \)t~
'L.
TABLE DES MATIÈRES.
ATAMT-PMF06. 1
CHAPITRE PREMIER.
LE RATtOMADSXEEN LOt-MÉME.
Le Rationalisme, grand danger de notre époque. Comme la Révolu-
tion dont il est Pâme, il est destruction et reconatruction. – Tableau.
Trois degrés dans Ferrcur l'hérésie, le scepticisme, le Rationa*
]isme.– D~nnitions. -Le Rationalisme en lui-même. -Dans l'ordre
religieux. Dans l'ordre social. Dans l'ordre philosophique.
Dans les faits. Deux manifestations matérielles du Rationalisme
l'antiquité paienne et la Révolution française. 7
CHAPITRE II.
ET LAKE~AÏSSAKCE.
LE RATtOXAUXUE
CHAPITRE III.
LE ttATtOHAUSME
ATAttTLAREKAtSaANCE.
CHAPITRE IV.
CACSf-S
DESTEXTATiTU
DE RATtOK\UhHË
AY~~TLAM~UM~CE.
CHAPtTnE V.
CAtSESDM TEVTtTtTES
DERATiO'.AUaMË
AVAM'L4 ïtt'fAIS~CE.
CHAPITRE Yf.
CALSE
Dt~ TEXTATiTES
DE RAT)OSAH=ME
AVAhTLAR~A!MAKCE.
CHAPITRE VII.
LE RATIONALISME FT~DE.
MPCtSLAREXAfSSASCE.–
CIIAPITRE VUL
DErCMLAREKAtMA'<CE.ITALIE.
t.E tjLHOMAUSNE
RationaH~medans les mœur&ou émancipation de la chair. Ses ra-
vages. -Le prince de Parme et sa cour. Niphus. Pohtien, Atexandre
Piccolomini, Bembo, Heroald, Gregorio Leti, Bolzanio, Pogge. 82
CHAPITRE IX.
t.E RATtOtAHSWE
DEPUSLARE*tAtS9AME. ÎTAHE.
CHAPtTRE X.
LE RATHMAH5MË
DEP~tSLA)tE'iA)5SANCB.)TALtE.
A la suite de la politique, de la philosophie et de la poésie, tes beaux-
aria ~émancipent.–* Ce que font les peintres, les graveurs, les
TABLE DES MATIÈRES.
statuaires devenus libres penseurs. Ils chantent la chair avec
toutes Ma convoitises. Critique vigoureuse de leurs ouvrages par
Stator Rosa. Par Érasme. Par Propfrce. Aboninationsde
l'art devenu paten. Profanation dca égli&ca. – Offcnsea conti-
nuelles à la piété et à la pudeur. Critique du /M~em<~)< tf<*rn<fr
de Michel Ange. La musique devenue patenno et sensualiste.
Ses funestes effet*. Profanation du culte chrétien. MemM ff-
fctsdnnsien~teder~urope. toi
CHAPITRE XI.
LE BAT)OfA)JSM
DEPLtSLARESAISSAKCE.ALLMÀCKE.
CHAPITRE XII.
LS ntTtOKAUSME
DEPCtSLARr\A)S9ASC)t. A~CLETUtRE,
MPAC~E,BELeIQUE.
CHAPITRE XIII.
LE <tAT)O~USMDEFLJSLARE~SSAtCE. F&A!fCE.
CHAPITRE XIV.
LE RATÏ<MtL)SM
MPfJMH BEtAtSS~CE. FHAKCE.
CHAPITRE XV.
OUtCfSE DOR~TÏOMAUSME
l'mMEOPtHQCB MODCRXE.
La Renaissance vraie m~re du RatioMHsme. Les Rationalistes mo-
dernes tous ëlevés à l'écote de Fantiquité palenne. Tous admira-
teurs srdeata de l'antiquité paienne. Tous ont puisé leur phi!o-
Mphie à l'école de J'antiquité paienne. TéMoignagcsnon suspects.
La philosophie palenne seule admirée, seule acclamée parles He-
naissants. L'Europe dtfhéc en dcut camps hostiJes Je camp
d'Aristote et Ïo camp de Platoa. – Enthousiasme Incroyable pour
Ariatota. Faits cùriect t82
CHAPITRE XVL
MOENSE.
DUR~TiOfAUSME
ORMt~EPaiLOSOPn)QtJE
Enthousiasme pour Platon. Témoignages. IIistotre de ~hreUe Fi-
cin. – Il prépare à ta mort Corne de Médias en lui lisant Platon.
Il professe le platonisme à Florence. Ses disciples. Ficin adore
Platon. Il le loue partout. Ses hyperboles. Abus de l'Écri-
ture sainte. – Il instilue la fête de Platon. Fonde une Académie
TABLE DES MATIÈRES.
OïAPtTKE XYH.
MiLOMf'ttt~LËDD BATiOKAD~ME
ORIGINE HnMHKE.
Les perea du Rationalisme moderne, tous disciples des phitoaopho!
p4')CM. La phitoaophie pa'enne n'est pas autre choM que le Jtatio-
nalisme en action. Prcu\c&. – Ilistoire des erreurs et dca bt;~ca
de la philosophie patenne. Rcsscmbtance parfaite de la phitosophic
moderne avec la phUoMphiepaïenne. Preuves. 223
CHAPITRE XYIH.
OR)Ct\EM)LOSOPtttQLE
t)URATtOKAUSME
ttOPEnfE.
CHAPITRE XIX.
))MS[ERMOTDURATtONAUME
MO!)!C.
Dans le passé, trom effets du Rationalisme: le Protestantisme, ïe
rhitoMptnsme du dix-huitiëme siècle, la Révolution françaiM. –
Menacée pour l'avenir. Destruction de la retigion temoi~naget-~
Association formée dans ce but. – Destruction det~~ejet-j;
témoignages. AMOciationformée dans ce but. Coa~u~on. 2~t
r
FI~ DE LA TABLE.DES 1