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148 Chapitre IV Séries de Fourier vé A>O tel que (VEEN) [Ag] = , et en outre que la A Fal suite (Ly) converge vers une limite L ¢ C. Démontrer que la co série }> A, converge et que > Ax = L (Cesaro). k=0 6) Soit f : RR, 2x-périodique, continue et telle que f\jo,2 x) soit de la forme f = g—h avec g et h croissantes sur [0,27]. Prouver qu'il existe A> 0 tel que (Vk EN*) jag(f)| < A/k et |bx(f)| < A/k (cf. exercice 1 du § IV.1). En déduire que la série de Fourier de f converge vers f en tout point «€ R, et prouver que cette convergence est uniforme sur R. a) Soit (Un)nen une suite réelle décroissante de limite nulle, telle que pour tout ne N |L,—L| < u,. Pour tout n > 0 et k > 0 entiers, on a Pégalité : (n +k) Lnge-i-nLn-1 = An t+... + Ante-a = = kAn + (K— WAnsi + (K— 2) Anda +... + Anshan» doll: k (An —L) = (n-+h) (Enge—-1—L) Sew So ap 1) x sin at kend1] Toutes les intégrales écrites ci-dessus sont des intégrales de fonctions intégra- bles bornées, ou des intégrales absolument convergentes de fonctions locale- ment intégrables. I] nous suffit donc de démontrer : [ #0) > one 0. ae keon¢] Pour t € ]0,27[, notons: ca sin kt elt)= So. ken41 IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 151 D’aprés l’exercice 3 du § IV.1 (dont on trouve une généralisation dans |’ex- ercice 4 du § IV.1), il existe une constante M telle que pour tout x € R, et pour tout n sin kx k k=1 0. noe Pour a € ]0,7[ fixé, on peut écrire : 2 [revert a= [: fOvat rare [Fe entnaes f "HO onltae, d’ou la majoration : 2 Oe 24H 20 | A en(tae| < af Lil Maya ifm f fl - o oO a 2r-a Qn Soit ¢ >0,comme f |f| est convergente, il existe a € J0,7{ tel que: 0 Qn mf lea f lf] 0, ce qu'il fallait démontrer. Exercice 20 : Soit (An)nene une suite de R, telleque A, | 0. no00 a) Si nAn —— 0, montrer que la série TT Aq sin nf converge n—00 uniformément sur IR vers une fonction f :R — R, 2a-périodi- que, continue, et dont la série de Fourier est 37 A, sin né. 6) On revient 4 l’hypothése du départ: An | 0. Soit f(@) = n-00 oo DY An sin n@. Justifier Pexistence de f pour tout @€R et le = fait que f est continue sur 0,27. b1) Démontrer que si f est continue sur R, alors n\n — 0. inne 62) Que dire si la série de fonctions 37, sin n@ converge uni- formément sur R ? a) Pour ER et nN, posons: on(t) = >sin ka (done ao( k=0 On sait que pour tout « ¢2mZ, et tout neN: 1 lon()| <= Jan (2/21 : Pour tout n€N, pour tout m>n ct tout «€R, ona légalité: > Ag sin kx = > Ak (G4 (2) — oK-1(x}) = kant] kent] m = Anti on(Z) + SO ola) (Ae — Acti) + om(2) Amat - k=ntl Comme la suite (Ax) est positive et décroissante, on en déduit que pour tout ond: Ang (1) isin (x /2)] * > Ax sin ka] = kent] IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 153 Comme Ay, —+ 0, on voit que pour tout x ¢ 27Z la série >A, sin kr n—09 B est convergente (critere de Cauchy). Cette série est évidemment convergente pour <€2aZ, En faisant tendre m vers l’infini dans l’inégalité (1) , on voit que pour tout a¢2nrZ ettoutneN: 2 Ant sin (x/2)| ° (2) 5 SS Ag sin ka} < =nt1 Posons pour tout k >0, ¢, = sup nA, ; par hypothese, e, c= 0, la suite nek 00 (ex) est décroissante, et pour tout k EN", kAy < ex. Soit c € J0,7], on aalors sin(x/2) = z/m, donc pour tout nEN: s Ax sin kr} = kent] Ani — 2m Ant 27 Eeny1 | (3) Sin (2/2) ~ z (ntijz' . 1 si x > ——, alors: n+l oo k | ys Ae sin ka| < Qrepya 5 nt 1 n,et: +1 > p > Ag sin kx k=nth sinon, soit p entier tel que p k=pel co Se Ag sin ka] = kent en utilisant Pinégalité (3) apres avoir remplacé n par p, et le fait que pour tout y ER, |sin y| = |y|, on obtient : > De sin kl < z bye +e < k=ntd | kent (p+ hr » €| 2m, = > . +s Pent + 2mepy < (27+ Veni - kent On voit donc que pour tout x € ]0,7], et pour tout ne N : 20 s Ax sin ka kent] (204+) enyis 154 Chapitre IV Séries de Fourier Cette inégalité est vraie pour « = 0, pour « € [—7,7] par parité, et fi- nalement pour tout z € R par périodicité. La convergence de la série An sin nz est donc uniforme sur R. co L’application f : 2+ 3° Ax sin kw est donc continue sur R ; c'est évidem- k=1 ment une fonction 2 7-périodique, impaire et & valeurs réelles. On sait que pour tout n€N, an(f) =0, et que pour tout ne N*: oy" oe pt bn (f) = =f F(t) sin meat == >a f sin kt sin ntdt , fat 0 puisque la série dont lasomme est f est uniformément convergente sur [0,7]. Un calcul simple donne pour tout n € Nt: ba(f) = An. La série de Fourier de la fonction f est donc la série }> An sin nx. nel b) Le fait que la série J> An sin nz est convergente pour tout 7 € R a été démontré dans la question précédente (majoration (1) ). La majoration (2) montre que la convergence de la série est uniforme sur tout intervalle de la forme [a,27—a], o1 0< a <7. La restriction de f & tout intervalle de cette forme est donc continue. Nous en déduisons que f est continue sur Vintervalle ]0,27[. Montrons d’abord que pour tout v € N*, 6,(f) = Av. En reprenant Vinégalité (2) du a), nous obtenons, pour tout n € N et tout 2 ¢ 27Z Pinégalité = oo in ve ys Ax sin kz sin vt} 2An4g1 an(@a/D|* yea sin (a/2) sin va La fonction t+ définie pour z ¢ 27Z, est la restriction d’une sin(x/2)” fonction continue R — R ; elle est donc bornée. Nous en déduisons que la série de fonctions }> Ax sin kr sin vx est uniformément convergente sur R B vers la fonction f(x) sin ve. En intégrant sur Vintervalle [0,7] on trouve (f est impaire) : 2 re 2 oO 7 nity= = f F(é) sin vat =2 9) [ Ag sin kt sin vtdt =A, , 0 m £1 to ce qu’il fallait démontrer. On remarquera qu’on utilise ici seulement le fait que Vintégrale {|f| est convergente. IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 155 sas , An D'aprés l'exercice 194), nous pouvons en déduire que la série Dest Xi convergente. La série de fonctions y el —cos kx) est donc normalement convergente sur R. La série des fonctions dérivées est la série }> A, sin kx, c'est une série uniformément convergente vers f sur tout intervalle de la forme [,27—a]. Nous en déduisons que la fonction continue G, 2 4 oo x y Fil —coskx), est dérivable et de dérivée f sur lintervalle ]0,27[. k=1 On voit par périodicité que la fonction G est dérivable en tout x ¢ 27Z, de dérivée f. La fonction f étant continue par hypothése en 0, nous en déduisons que G est aussi dérivable en 0, de dérivée G’(0) = f(0) =0. Soit k € N*, on obtient les minorations : & 6 (f) =o (100 (RE) = (1-008 (HE)) » moe Sot (1 (22) . Or: On a done pour tout k N*, Pinégalité: \, < G (z) . Comme G(0) = 0 G(x) et G’(0) = f(0) = 0, on voit que a ar Nous pouvons en déduire : eo k Ak —> 01, ce quill fallait démontrer. 00 Si la série de fonctions >>, sin kx est uniformément convergente sur R, alors la fonction f est continue, et nous avons démontré qu’alors n An —> 0. n—00 Inversement nous avons démontré dans le a) que si 2A, —> 0, alors la n—00 série de fonctions 57> A, sin nx est uniformément. convergente sur R. Ces propriétés sont donc équivalentes. Exercice 21 : Soit (An)Jnew une suite de R, telle que Ay» | O. On con- n-+00 1 sidére les deux séries trigonométriques = 5.49 + So An cos nd nel 156 Chapitre IV Séries de Fourier et JT = Y Ap sin nf dont on sait qu’elles convergent respec- nel tivement pour 9 €R\27Z et pour @€R vers des fonctions f et gy Ba-périodiques. Les fonctions f et g aon continues en. tout point de R\2xZ (cf. proposition IV.1.2). a a) On suppose l’intégrale / {g| convergente. Montrer 4 laide An —" de lexercice 195) que la série S* —* converge, et montrer que I est la série de Fourier de g. 6) On suppose que les intégrales / {f| et / |g| convergent. Montrer que ¥ et J sont les séries de Fourier de f et g res- pectivement. By c) Réciproquement, on suppose que la série s = converge. a Démontrer que les intégrales { If et f |g| convergent. = a) On démontre d’abord comme dans l’exercice 208), en utilisant unique- ment le fait que l’intégrale f |g] est convergente, que pour tout v < N*, on a l’égalité by(g) = Av. La série de Fourier de g est donc la série de fonctions 52 Ay sin n@ (g est impaire), c’est-a-dire la série trigonométrique nel FT. Comme Vintégrale / 6 |g| est convergente, d’aprés l’exercice 19d), nous bn An pouvons en déduire que la série s bala) = s a est. convergente. dn 6) Nous savons que la série de Fourier de g est J et que la série x 7 est convergente. Montrons maintenant que pour tout v EN, a,(f) = Av. Pour tout a € J0, 7[, la série trigonométrique ¥ converge uniformément vers f sur Pintervalle [a,2m—a]. Nous pouvons en déduire l’égalité: 2e-a oo. va f cos nt cos vt-dt. 2n—a do 23a [ F(t) cosutdt = 99 [ cos vtdt-+ « 2 te n=l ve Le membre de gauche de cette égalité dépend continiiment de a, pour a € Qn [0,7], car Pintégrale ff] est convergente. Sion prouve que le membre de oO droite de légalité dépend aussi continfiment de a pour a € [0,m], alors il y IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 157 aura égalité pour a = 0, ce qui implique a,(f) = A, - Il suffit de démontrer la continuité en 0 de application: 21a as x anf cos nt cos védt . n=vt1 Pour tout a € J0,z[, et tout n >, on trouve: 21a an f cos nt cos vidt = —Ay, ( a in (n+ v)a 4 sin(n-v)a nt n-v , ? An 5, s Comme la série y — (a termes = 0) est convergente, on voit que la série n de fonctions de a : son pM +mave) n+p n-v n=vt1 est normalement convergente sur et converge donc vers unc fonction con- tinue de a, ce qu'il fallait démontrer. La fonction f étant paire, la série F est sa séric de Fourier. ©) Posons pour tout k € N* : 1 Ay = gro ta t..ctdAp. Pour tout N ¢ N* ona Pégalité: N N An 1 ot 2m 2 (Fe) ke Az - Ay Ay -An-1 _An =A, 4 ot a as) Nei da An __Aw = ptt ee. NONHI fared levi An Comme dn = 0, d’aprés le théoreéme de Cesaro, Wa wots 0. Nous en Ax déduisons que la série ah «Kk +1) est convergente et que: 158 Chapitre IV Séries de Fourier Posons pour tout xe R, h(x) = f(z) +ig(a) = ~ a ae n=l Pour tout n €N et tout « ¢2Z on pose: tin(2) = ye SEAL incor) Sin(n + 1)(@/2) " ag Fa] sin(x/2) On a donc, pour tout r¢2rZ: 1 lun(a)] = jane * Soit ke N* donné, et m>k, on a pour tout x ¢ 2rZ légalité: Yo net = So An (une) ~ ena) = n=k+) n=k+l m = Apr tele) + S72 nl) (An Anti) + tm(2) Amst » n=k+1 dot, puisque la suite (A,,) est positive décroissante : > rmeine| x 2Abb1 ea [sin(x /2)] et en faisant tendre m vers Pinfini: > nett] < A et [sin(2/2)| Nous obtenons alors pour tout x ¢ 27Z, et tout ke N* la majoration: | 9 [nz] < MHA bt et So ancl] < Ay + n=k+1 ii Supposons x € ]0,7], comme sin(x/2) = 2/7, on a la majoration: |h(a)| < Ay + 27 Abe Aes . IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 159 Soit N € N*, on a done: [. m= fe lal = Seamer) (J --5)- 3 (gty+ 2) " |f| et fg |g| sont convergentes, de méme que les intégrales {7_|f| et f7, Igl, puisque les fonctions |f| et |g| sont paires, ce qu’il fallait démontrer. Exercice 25 : (Exemple de Fejér d’une fonction continue f : R + C, 2x- périodique, dont la série de Fourier diverge en 0). a) Soit f : R—-+€ paire, 2n-périodique, telle que (vx € [0,7]) ae 3 x - : ? xz ai sys F(x) = y sin [(2 +1) I. Vérifier que f est définie et continuc sur R. 7 7 6) Soit do = 2 fF et pour n=1: An = = fF) cos neat. 0 Oo 1 f* t Pour v € N on pose any = sf sin(2v + 1) 5 dt et pour 0 nel: aay = [ cos nt sin(2v + 1) Sat ; pour g EN, on 0 Q note Squ = > ai» (v © N). Montrer que, si v est fixé, i=0 Sav —?.0. Calculer explicitement les an,,. Bn déduire que n—00 (¥q) (WV) 89 > 0, et prouver que Max(s,v) = Sup - ©) Montrer: 3B >0| (Wy > 1) sy» = BLogy. 251 @ Montrer: (Wn EN) An = = L5 Q, yxtor p= e) Pour nEN*, soit T, = Ac . Vérifier : k=0 2A T= > x pe onan Montrer: JD > 0| (vp € N*) Ty,s_1 = Dp, et constater que la série de Fourier de f diverge au point 0. ™ 160 Chapitre IV Séries de Fourier a) La fonction f est sur Pintervalle [0,7] somme d’une série de fonctions normalement convergente ; sa restriction 4 [0,x] est donc continue. On peut prolonger f de maniére unique en une application paire définie sur l’intervalle [-,] ; cette application est continue. Enfin comme f(—a) = f(z), on peut prolonger f de maniére unique en une application 2 7-périodique ; cette application est continue. b) On obtient pour tout n € N* et tout vEN: 2 _ PSS cee nena) _ ° 1 7 t t Ov = 5 [ (sin2v + 2n+1)5 +sin(2v —2n4 »5) dt = 0 Qv+2n41 + Qv-In4F1 1 1 =3yy2n41 | Qv—In41~ On trouve aussi: 17. t cos(2u + 1)$]" 1 aw =5 f sin@ov +1)4 dt =| eet |, 7 Ieet On voit done que pour tout gE N et tout vEN: v+q 2 1 1 tov = Doo = D0 oy payad 2s EFT i=0 q k=v-g9 On remarque que si v 2 q, alors ag, > 0. Supposons g > v, on peut alors écrire: ame atu > Teri + Dal +2 aI" -don kav—q On voit donc que dans ce cas aussi ay, > 0, et comme ag, est pour v fixé somme de 2 +1 termes tous de limite nulle quand q tend vers l'infini, Squ — 0. qo00 Il est clair que pour v fixé, la suite q ++ 5,,, est croissante si g = v et décroissante si g = v. On voit donc que la valeur maximale de s., est: 1 ers wl 8 =14 Suu =F IV.3 Premiére étude de la convergence ponctuelle 161 e . * see 1 ¢) Draprés V'égalité cidessus, sy ~ 5 Logy. Diautre part pour tout Li SEY __, 2. Mexiste donc un réel Suyy Yoo v EN, spy > 0. Nous en déduisons: K = 2 tel que pour tout v Ee N*: Logy 1 —— ZLogy . Soe Pod suy > zz Logy 1 @ La fonction f est par définition paire, on voit que Ap = 5 aa(f) , que pour tout ne N*, 4, = a,(f), et pour tout ne N*, b(f) = 0. Pour tout x € [0,7] ona: 1 f(2=)> p= sin [(2" +1) 5] . La convergence de la série de fonctions dont la somme est. f étant uniforme sur Vintervalle [0,7], on a pour tout né€N : 7 1 7" 2 t +) cos ntdé = af sin] (2" +1 ;] cos nt dt . fo Le [" sin |(2" +1) 5 On voit done que pour tout n € N*, et aussi pour n =0 : Pp’ oo 2 1 An = 7 phone . e) Soit n ¢ N* fixé on a l’égalité: 2481 241 281 y= BS ogo = 23 (Sonos) <2 aw pao pal P mom TP On a donc pour tout ge N*; 2h1 21 Tyan = = > FE tape za Free 2 pal . 28 1 tog (2) _ 2BLog2 mq T 162 Chapitre IV Séries de Fourier La n-iéme somme partielle de la série de Fourier de f en 0 est: ain 1 Sn (0)(0) =P 4 anf) = Ae = Ta k=l k=0 Cette suite n’est pas convergente car T,,3_, ae +00. gIv.4 OPERATI ONS SUR CERTAINES SERIES DE FOURIER Exercice 1 : Soit f et g éléments de €M1(U). Montrer directement que Cefg> =Cef>*Cey> de la manidre suivante: pour n € Z écrire alfa) = ge fe FO althat, y vemplacer f(t) g(t) pat 2 eplfea(ghel?*?! et justifier 2" = fC". m Po Pq (p.qez? Comme f et g sont continues et de classe @! par morceaux, pour tout tER fixé, les familles (cx(f)el™)gez et (ce(g)e'*)gez sont sommables de somme respectivement f(t) et g(t). D’aprés la proposition IV.4.1, la famille (ep(F) eq(g) ei #9 *) (pqvez St sommable et : Flt) alt) = Sl elt) calayell”t* . (p.q)ea? Pour tout n €Z et tout t € R on a done légalité: Lge i™ = SP epltheg(ghe' Pt" (pq)ed? Soit ¢ > 0, comme la famille (|ep(f)| |cq(9)|)(p,qez2 est sommable, il existe une partie finie J de Z? telle que: dX levlA) teal) < (pae(Z*\ J) On voit alors que pour tout te R: col F)calg)hPH-™"| <= > Jegl PI leat) ses (p,a)e(2\ J) (page) Iv.4 Opérations sur certaines séries de Fourier 163 cest-a-dire : F()g(the™* — S™ epl fF) ca(gh el Pt- 4] se 5 (ges dot en intégrant sur l’intervalle (—7, 7], en intervertissant. l’intégration et la sommation finie : 7 eal Fo) ~ go s / col f) Cola) et PH-™) * dt (paves °~™ | eel Fecal) - pta=n,(p.q)ez? Ceci étant vrai pour tout _n € Z, on en déduit cejgs = Caps * Ceg> « Exercice 2 : rentielle y" + (a + be*i*)y =0, ob (a,b) € C? est donné. On | Trouver les solutions 27-périodiques sur R_ de l’équation diffé- discutera suivant la valeur de a. @ Nous supposerons 6 #0. Soit f une solution 27-périodique, et non identiquement nulle, de cette équation différentielle. C'est une fonction de classe €%. Pour tout n € Z, on @ en(f") = —n?en(f) (cf. démonstration du théoréme IV.4.1) et en((a + be?!*) f) = a@en(f) + ben—2(f), on voit donc que: (1) (Yn €Z) bep-2(f) =(n? - a) en(f) - 164 Chapitre IV Séries de Fourier Supposons que @ ne soit pas le carré d’un entier. Soit no tel que cay(f) #0 (f #0). Posons pour tout k EN, ue = Cnp-2e- On voit que pour tout kEN ux 40, et comme: Uge1 _ Cno—2k-2(f) _ (no — 2h)? Uk ny—ae(f) b il est clair que la série }7 |u,| n’est pas convergente, ce qui est contradictoire. Nous en déduisons que pour que l’équation différentielle de l’énoncé ait une solution 27-périodique non identiquement nulle, il est nécessaire que a soit le carré d’un entier. Supposons que a = p*, ot p € N, cherchons des conditions nécessaires que doit vérifier une solution 27-périodique f. Posons pour tout & € Z Uk = Cp-1-2e(f). Pour tout ke Z ona: _ = 12k Uk+1 = b On vérifie que pour tout k € Z, (p-1—2k)?—p* 4 0 car les entiers p-1-2k et p n'ont pas la méme parité. Si up n’est pas nul, pour tout ke Z uy, #0, et la série $> |ug| n’est pas convergente, ce qui est contradictoire. On voit. ken donc que nécessairement ug = 0, et par conséquent que pour tout ke Z, Cp_1ak = te = 0. On voit facilement que nécessairement cp_2(f) = 0, et aussi que pour tout KEN", cp-24(f) =0- En résumé, en posant A = cp(f), on voit que si f est une solution 2x- périodique de l’équation différentielle, pour tout k € Z, cpyorsi(f) = 0, pour tout k € N* cyox(f) = 0, et en posant pour tout kEN yH = Cpr2k(f), la suite (vg)cen est la seule suite telle que vp = A et pour tout ken: UR = b », eS prekp apt L’application f > (er(f)nez étant injective, on voit que le sous-C-espace yectoriel des solutions 27-périodiques de l’équation différentielle est. au plus de dimension 1. Montrons maintenant que ce sous-C-espace n’est pas nul. Considérons la suite (tx)zen telle que up =1 et pour tout ke Nt: b Uk = g Uk-1 + (p+ 2k)? — p’ Le rayon de convergence de la série entiére > uz X* est. too , et a fortiori la série S>|u4| est convergente. La série de fonctions > uz e'!?+?*)* est donc kEN normalement convergente sur I , vers une fonction continue et 2 7-périodique Iv.4 Opérations sur certaines séries de Fourier 165 f. Pour tout k €N, la fonction c++ up e424)? 4 pour dérivée seconde la fonction x ++ —ug (p+ 2k)? PH? Orsi k>O: (p+ 2k)? ug = pup t bua - La série des dérivées secondes est donc normalement convergente. Nous en déduisons que l’application f est de classe ‘6? et que pour tout ER: F'(@) =p? f(@) — b Yuga PP = ka oo = —p f(x) — beri= So ug rel 2 A) 2 = -p? f(x) — be!* f(a). k=l L’application f est donc une solution 2 7-périodique de l’équation différen- tielle. Cette fonction n’est pas identiquement nulle: on prouve facilement que cp(f) = up = 1. La fonction f trouvée ici est done une base du sous- C-espace vectoriel des solutions 2 7-périodiques de ’équation différentielle. Exercice 3 : On rappelle (cf. exemple 8 du § [V.3) que: 20 : 5 SEM = Log l2 sin 5| pour BER\IrZ. a 8 2 Soit f: R— C, 21-périodique, telle que f|j-x,x] soit de classe €!. Montrer ; an(f) cos n+ bn(f) sin nz xu n ~ "F(t + x) Log n=l Il | 1 2 sin 5 5| at. . Pour n€ N* fixé: an (f) cos nc + b,(f) sin ne = ih = fiw (cos nt cos ne +sin nt sin nx) dt = 7 fie cos n(x —t) dt i ff 1 f* 1 f* =f f(z-t) cos ntat =~ f f(x+t) cos ntdt . m Jon a Enfin, en intégrant par parties on trouve: = (an(f) cos na + ba(f) sin nx) = sin | . 1 sin ita = [nev [" ses = sin nt 2 dt. " He40) 166 Chapitre IV Séries de Fourier sin nt n2 La série de fonctions s étant normalement convergente sur R, on en déduit V’égalité : oo an(f) cosnzt+bn(f)sinnz 1 f* , ype aT | rernena, ow pour tout te R: eS g(t) = SS sin nt : 2 an © cos nt La série des dérivées est la série S~ , qui est, uniformément conver- gente sur tout ensemble de la forme [—7,7]\]-a,a[, ot a € ]0,[. La fonction continue y est donc dérivable en tout t € [-m,1]\ {0} , de dérivée: cos nt t re) = eo in = g(t) = S 7 Log 2 sin 5 n=l Pour tout a € J0,a[ on a l’égalité: -2 f resnenar=—rye+ovoe+; [re roe we. Comme g(r) = 0 et que f(x +a) (a) — 0, nous en déduisons : =f a _— -2f resneme=* [rerneoer, m So m Jo Vintégrale de droite étant convergente. On prouverait de maniére analogue Pégalité: ° f(x +t yl(tde . 0 -7f fernewa=> Nous en déduisons : srt) cos nz + ba(f) sin na _ = ts re a" xe +t) p(t) dt = n=l “* dt . t 2 sin — sins =2 [ serne@ma=-2 f" sto. IV.5 Un théoréme de Jordan 167 §IV.5 UN THEOREME DE JORDAN Exercice 2 : Soit f : [a,b] + R continue telle que flja,5) soit de classe @? (a, b réels et @ R de classe @', alors f est & variation bornée, et Var (f,[a,6]) = J? [f']. Soit o = (a9,a1,-..,@p) une subdivision de lintervalle [a,b], en utilisant le théoréme des accroissement finis on obtient : pol P=. past b Vare() = lrlens) flags Of srelae= fre ae. 7=0 1=0 2% Jo On en déduit que f est & variation bornée, et que: b var (toe) < fF , Pour tout 2x € [a,b], posons v(x) = Var (f,[a,z]). Pour tout 29 € [a, b[ et tout 2 € ]zo,6], on a (§ IV.5 formule (2)): 0 = ye) — leo) = Var (feo) . En appliquant le résultat précédent & Pintervalle [29,2], on trouve: 2 [f() — F(x0)| < 9(2) ~ p(to) = [ If] de. z0 En divisant l'égalité ci-dessus par a— ap et en faisant tendre x vers zp par valeurs supérieures, on voit que pour tout r» € [a,b[, y est dérivable & droite en xo de dérivée |f’(x9)|. On démontrerait de maniére analogue que ¢ est dérivable & gauche en tout zo € Ja,b] , de dérivée |f"(xo)|. L’application ¢ est donc de classe €! sur [a,6], de fonction dérivée |f’]. On en déduit en particulier (g(a) =0): b Var (yla.b)) = (6) = fis". Fin du lemme. 168 Chapitre IV Séries de Fourier Supposons que f soit variation bornée sur l’intervalle [a,], alors pour tout x € |a,], f est de classe €' sur Vintervalle [zx, 6], donc d’aprés le lemme: b ff lst = Var Slave) < Var (flat) - Liintégrale f? |f’| est done convergente et : b [isl svar flat) « Supposons que lintégrale [’ ? |f’| soit convergente, on démontrerait. comme dans le lemme que f est, & variation bornée ef que: b Var(fla.t)) = [If La fonction f est donc a variation bornée si, et seulement si, l’intégrale p |f'| est convergente, et dans ce cas: b var (fsla8)) = fl - Le lecteur pourra remarquer que f est 4 variation bornée si, et seulement si, en considérant que R est un espace euclidien, elle est rectifiable. Le lemme est un cas particulier de la proposition : si f est de classe 6! ses abscisses curvilignes sont les primitives de ||f’|| - Exercice 3: —— sin Logs x pour tout « € 0,1/2]. Montrer que f est, dérivable mais n’est Soit f: [0.1/2] + R telle que f(0) = 0 et f(x) = pas a variation bornée. Rappelons que si f est de classe ! sur un intervalle, elle est A variation bornée sur cet intervalle (cf. exercice précédent). Il est clair ici que f est dérivable en tout « € ]0,1/2]. Et comme: f@)__1 a) a Logr a, M5 Un théoréme de Jordan 169 on voit que f est dérivable en 0 et que f(0) =0. 1 = Posons pour tout k € N* ap = Rranp’ La suite (e)xens est stricte- ment, décroissante et a valeurs dans Vintervalle [0,1/2]. Pour tout ke N*, -1)*z, Flay) =< DV" | Pour tout n= 2, soit on = (dnytyaiy+eyts), subdivi- Log 2% sion de Pintervalle [x,,24]. On a l’égalité: Varn, (B= Yo Wenn) = Sloayl = > (pHs k=l far \E0s te+1 Log ze rk Log xx On voit que si la série $~ ke n'est pas a variation bornée. n'est pas convergente, alors la fonction f Or on prouve facilement que: rk 1 1 Logi, | (kn +/2)Log(ka+ 1/2) k>00 kaLbogk © ok Sette série de Bertrand étant divergente, la série }~ : 08 Tk kel est divergente, et f n’est pas a variation bornée. Exercice 4: Montrer que le produit de deux fonctions 4 variation bornée [a,b] > R lest encore. m Soient f et g des fonctions 4 variation bornée, [a,b] + R. Ce sont des fonctions bornées ; soit A € R, tel que (Vz € [a,b}) |f(z)| < A, et BER, tel que (Vx € [@,6]) |g(x)| = B. Soit o = (20, n) une subdivision de Vintervalle [a,6]. Pour tout k € [1,n] on a l’inégalité : \F(ax) g(a) — f(zk—-1) g(k-1)| = < |f (xe) (g(x) — g(ae-1))| + |(F (ee) — F(@e-1)) 9(ze-1)] - Nous en déduisons : Vare (fg) <= A Vare(g) + BVare(f) - Cette inégalité étant vraie pour toute subdivision o de lintervalle [a, 4], la fonction fg est & variation bornée et : Var (f g) < AVar(g) + BVar(f) « 170 Chapitre IV Séries de Fourier Exercice 5 : On donne f ¢ £4(U) dont on note comme d’habitude (an(f)) et (b,(f)) les coefficients de Fourier trigonométriques. On suppose ap(f) = 0 et on définit F: RC, xr Je f(t)dt. a) Vérifier que F € £1(U) et que (¥(u,v) € R?) (u + fan(f) sin nz + bn(f) (I~ cos ns)] n=1 a) L’application f étant intégrable et bornée, l’application F est continue. Pour tout 2 €R, ona Pégalité: E20 2m Ple+2n)- F(a) = f foar= f f(t)dt , puisque f est 27-périodique. Mais: 1 20 aot = = f f(t)dt =0. L’application F est donc aussi 2 7-périodique. Soit (u,v) €R?, (u0 et 8 >0 sont donnés. Pour quels couples (a,/) la fonction f est-elle de classe €' dans la base canonique ? m Etudions les fonctions partielles & partir de (0,0). Pour tout z €R*,ona (2,0) = sin (|x|?) , et f(0,0) = 0. Cette application partielle est done continue si, et seulement si, a > 2. Cette condition étant vérifiée, pour tout reR: £(2,0) = £(0,0) _ sin (le|"77) fal"? xz—-0 xz sO oF L’application partielle par rapport 4 la premiére variable est donc dérivable en 0 si, et seulement si, @ > 3 (si a =3 les dérivées a droite et & gauche sont différentes). On voit donc que si Papplication f est de classe @?, alors a> 3 et §>3. Montrons maintenant la réciproque. Supposons a > 3 et § > 3. Remarquons d’abord que comme a > 3, application ga : R > R, t + |t|*, est de classe @! sur R. Nous en déduisons que les applications (x,y) + |x|" et (x,y) + |yl sont de classe } sur R?. L’application f est donc de classe €! sur R? \ {(0,0)}. Pour tout (z,y) €R, posons: fol + del® ul? re +y? Pty Pty HEY) = Comme l’application sin est de classe ‘6! , pour montrer que f est de classe <€! il suffit de démontrer que g est de classe ©! (on voit facilement qu'il y 172 Chapitre V Dérivées partielles, différentielles a équivalence en utilisant la fonction Arcsin). Il suffit donc de démontrer que les applications p et y, définies par (0,0) =0, (0,0) = 0, et pour tout (x,y) # (0,0) : _ _lel" __ll? g(a,y) = Prep v(2,4) = Pay? sont de classe @1. Remarquons que pour tout t > 0 et tout (x,y) # (0,0) : pltn,ty) = t°-? gay) et w(te,ty) = 0? Y(e,y) . On dit que gy et # sont positivement homogénes de degré a —2 > 1 et respectivement @—2> 1. Montrons que ¢ et p sont €!. Lemme 1: Soit f une application définie sur un convexe ouvert U C R? contenant (0,0), positivement homogéne de degré a > 0, telle que (0,0) = 0 et f continue sur U \ {(0,0)}, alors f est continue. Soit r > 0 tel que la boule fermée de centre (0,0) et de rayon r soit incluse dans U. Pour tout (z,y) € U \ {(0,0)}, on peut écrire : la “ rz ry fle) = (“vere (aa Vere 45) Comme f est bornée sur le cercle de centre (0,0) ct de rayon r, il est clair que f(x,y) —+ 0, et par conséquent que f est continue en (0,0). (x.y) (0,0) Lemme 2: Soit f une application définie sur un convexe ouvert U c R? contenant (0,0), positivement homogéne de degré a > 1, telle que (0,0) = 0, et de classe €! sur U\{(0,0)}, alors f est de classe €! sur U. a Soit r > 0 tel que la boule fermée de centre (0,0) et de rayon r soit incluse dans U. Montrons d’abord que f est dérivable en (0,0) dans la base canonique, et que les deux dérivées partielles sont nulles. Pour tout 0, en dérivant par rapport & a Végalité: f(tx,ty) = t* f(x,y), on trouve que pour tout (x,y) € U \ {(0,0)} : of af See ty) = 1% A (2 . tay (tasty) =e 5 (xu) Il en est de méme par rapport 4 la deuxiéme variable. Les dérivées partielles étant continues sur U \ {(0,0)}, nulles en (0,0), et positivement homogénes de degré a — 1 > 0, d’aprés le lemme 1, elles sont continues. L’application f est donc bien de classe €!. Fin du lemme 2. Les applications y et y sont donc de classe €1, ce qu'il fallait démontrer. §V.2 DIFFERENTIABILITE Exercice 1: Soit U un ouvert connexe de R” et f : U 4 F admettant a. dans la base canonique des dérivées gb (1 0 n tel que [J Ja; -a,a; + a[ C U. Nous pouvons donc aussi supposer que U get est un produit cartésien d’intervalles ouverts. Enfin, en retranchant de f Vapplication affine: #2 (yey tm) Flay ost) + SE (a) (a4 a) nous pouvons nous ramener au cas ot f(a) = 0 et ott toutes les déri partielles de f en a sont nulles. Pour tout (11,-..,2,) dans U , nous pouvons écrire: nol J (14000 5tn) — fdr) ++) @n-15n) = D> gilt1,---52n) 5 i=] (T+ + +52) = f(41,---) Fn) — far, 22,---52n) 5 et pour tout i € [2,n—1]: GALA, +6) En) = f(A1y 6+ +, @i-1, Liye Bn) — fli, --- Ge, Sip1,---, En) - Soit ¢ > 0, comme les dérivées partielles ie ot i € [1,n-1], sont i continues en a et de valeur nulle, il existe un réel 7 > 0 (7 < a), tel que nm pour tout (f1,...,tn) © [] Ja; —n,a; +n], et tout i¢ [1,n—1] = jet > [ei ail, ‘=i ceci étant vrai pour tout (21 n stn) © FT Jay — naj +01. qm Ce qui précéde prouve que l’application : (21-65 2n) OF F(t1, 6-6, 2n) — f(A. An—152n) 5 est. négligeable devant || — al) au voisinage de a, ie. qu'elle est différen- tiable en a de différentielle nulle. On voit facilement d’autre part, que Papplication (21,--.,2n) + f(ai,---,@n-1,2n) est différentiable en a: cest la composée de l’application de variable réelle t ++ f(a1,---,@n-1,t) définie au voisinage de a, , dérivable en a, et par conséquent différentiable en a,, et de Vapplication linéaire (x1,...,2,) 4 t_ (Théoreme V.3.1). L’application f est donc différentiable en a. Remarquons que nous n’avons utilisé la dérivabilité partielle par rapport & x, qu’en a. Exercice 6 : Pour chacune des fonctions suivantes, étudier la différentiabilité et: préciser les plus grands ouverts oii elle est de classe @! : a) f: R? +R, telle que pour tout « €R, f(x,0) = 0, et pour tout (z,y), y#0, f(r.y) =y? sin. cos? x 6) f: R? +R, telle que f(x,y) = TT =éPour tout cos? x + y? sin? x (a,y) tel que cos? x + y? sin?2 #0, et sinon f(z,y) =0. six #0 et f(y) =y pour tout ye R.a 176 Chapitre V Dérivées partielles, différentielles Nous considérerons comme connu que la somme et le produit de deux applica- tions de classe “€! est de classe 6! (propositions V.2.3), et que la composée de deux applications composables de classe €! est de classe } (proposition V.3.2). Enfin une application de variable réelle, définie sur un ouvert, est de classe @} si, et seulement si, elle est contintiment dérivable. a) En dérivant partiellement par rapport A y en (x,y), ot y #0, on trouve: of _ x =-(2,y) = 2y sin — — a cos — . ay ) y gy a Pour x fixé non nul, Papplication y+ 2L(2,y), définie sur RY, n'a donc 6 pas de limite quand y tend vers 0, y # 0 . Un ouvert: U sur lequel f est de classe 1, ne peut done contenir aucun couple (2,0), ot « #0; il ne peut non plus contenir le couple (0,0), puisque c’est un ouvert. Un ouvert sur lequel f est de classe 1 est donc nécessairement inclus dans R x R*. Comme il est clair que f est de classe €' sur R x R* , cet ouvert est le plus grand ouvert sur lequel f soit 6! . 6) Remarquons que cos*x + 4” sin?x = 0 si, et seulement si, y = 0 et x2en/24+nZ. Pourtout x ¢x/2+aZ, f(x,0) =1; pourtout ke Z fixé, f(m/2+kx,0) =0. L’application f n’est donc continue en aucun élément de l'ensemble (1/2 + Z) x {0}. Comme d’autre part il est clair qu'elle est de classe €! sur lensemble ouvert R? \ (7/2 + 7 Z) x {0}) , cet ouvert est le plus grand ouvert sur lequel f soit de classe @1. e) Soit g: R—R telle que pour tout t € R*, y(t) = et y(0)=1. t On sait que y est de classe €1 (et méme de classe €%). Pour tout 2 € }-1, +00] \ {(0)}, et pour tout y ER, ona: exp (y Log(1 + Log (1 + fay)= yLog(1 + x) o(y Log(1 +z) = POSE EAM ORL TT Log(1 . Log(l +2) yp(yLog(1 + 2)) Cette égalité est vraie aussi par définition si x = 0, pour tout y € RB. L'application f est donc de classe 1 sur ]—1, +00 xR (et méme de classe e*), V2 Différentiabilité 17 BExercice 7 : Soit EZ et F deux R-ev normés. On note U =B(0z,1)\ {Oz}. Soit f : U— F différentiable. On suppose dim (E) = 2. a) Si df est bornée sur U, montrer que f se prolonge par continuité 4 B(Og,1). 6) Si df admet une limite { en Op, alors f se prolonge par continuité en f & B(Ogz,1), f étant différentiable en Og de différentielle |. m a) L’application f étant différentiable sur ouvert B(0z,1) \ {Og}, elle est continue sur cet ouvert. Nous supposerons seulement. qu’il existe a > 0 (a <1) tel que df soit majorée sur B(Og,a)\ {Oz}. Soit M un majorant de {Jdfll sur BOOz, a) \ {0g}. D’apres Vinégalité des accroissements finis, pour tout (w,y) € (B(Oz,a))* tel que Og ¢ [x,y] on a: IF) - f@)le = M lly alle - Pour z € B(0p,a) \ {On} fixé, cette inégalité est vraie pour tout y € B(0g,a)\{Oe} qui n’est pas colinéaire & x ; comme l'ensemble BOO, a)\Rz est partout dense dans B(0g,@) \ {Og} (ici intervient dim(E) > 2) cotte inégalité est vraie pour tout. y € B(0z, a) \ {Oz}. L’application f est done M-lipschitzienne sur B(0g,a@) \ {Oz}. Il est alors clair que l’application f vérifie au voisinage de Og le critére de Cauchy des fonctions; l’espace vectoriel normé F étant complet, application f a une limite au voisinage de Og (cours tome 2, corollaire 2 du Théoréme XI.2.4). L’application f est par conséquent prolongeable en une application B(0,,1) + F continue. b) Il existe un réel a > 0 (@ <1) tel que Papplication df soit bornée sur Vensemble B(Oz,@) \ {Oz} ; d’aprés a), on peut prolonger f par continuité en 0g. Enretranchant & f l’application affine : ars f(Oe) + U(x), nous pouvons nous ramener au cas oi la limite | de df est nulle, et ot la limite de f est nulle (au voisinage épointé de Og). Nous supposerons désormais ces conditions réalisées. Soit ¢ > 0, ilexiste a > 0 (a@ <1) tel que pour tout 2 € B(On,a)\ {Or}, lldfl F, t+ f(tz). Cette application est continue, dérivable en tout ¢ € ]0, 1), et pour tout ¢ € JO, 1] : le" (Oll = Idee F@)Il = Wea fil el] se [lil - 178 Chapitre V Dérivées partielles, différentielles En appliquant le théoréme des accroissements finis pour les fonctions de varia- ble réelle, on obtient : |Fa)]] = te) - eOI se II - L’application f est donc négligeable devant l’application x + |x|] , au voisi- nage de 0g ; elle est donc différentiable, et de différentielle nulle en Of, ce quil fallait démontrer. Le lecteur remarquera que ces propriétés ne sont pas vérifiées si dim (EZ) = 1 ; il suffit pour s’en convaincre de considérer la fonction caractéristique de Vintervalle {0, +o[. Exercice 8 : On donne a et 6 réels (a F (n> 2) admettant dans la base canonique des dérivées par- tielles bornées sur Ja,b[". Montrer que f est continue. m Démontrons par récurrence sur n >= 1, que si f : Ja,8[" + F est une application admettant dans la base canonique des dérivées partielles bornées par B sur ja,b[" alors f est B-lipschitzienne. La distance utilise dans Ja,o[" est: a(n) (t.---4)) = Daa i=l Cette proposition est évidemment vraie pour n = 1. Supposons cette propo- sition vraie pour n et soit f : Ja,b["*! — F une application admettant dans la base canonique des dérivées partielles bornées par B sur Ja, ant? . Pour tout 2 = (21,..-,an41) eb Y= (Y1y---,Yngi) dans Ja,6["*", on peut écrire : F(Yts +s Ymea) — F(t. engi) = = Fry Yas Mngt) — fy Yny Eng )+ FF (Yt)---5 Yn Ens) ~ f(B1y-- +) Ens Tn41) - En utilisant l’hypothése de récurrence pour le deuxiéme terme (p41 fixé), et le théoréme des accroissements finis pour les fonctions de variable réelle, pour le premier, on trouve : WF(gi,--+; nti) — F(t1,---stntidllp <= n atl = B lynsa-tngilt+ BS lai) = BD i ail, i=l isl

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