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Usinage conventionnel :

mise en position statique (isostatisme).

M. HOSAYN Mohamed

Génie Mécanique 2022/2023


La mise en position isostatique
Afin d’être usinée, la pièce doit être positionnée par rapport à la machine dans une
situation telle que l’on obtienne une bonne répétitivité. On rechercher donc le
nombre des contacts nécessaires et suffisant au positionnement.
✓ La Mise en position MIP
✓ Le Maintien en Position MAP
1) Degré de liberté : principe de kelvin
Tout solides dans l’espace possèdent 6 degrés de libertés, dont 3 translations
suivant les axes X, Y, Z et 3 rotations suivant ces même axes. En fabrication,
l’isostatisme, c’est l’étude de la suppression des degrés de liberté d’un solide. Il
est en effet préférable que la pièce soit bien mise en place pendant les
opérations d’usinage.

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2) Elimination des degrés de liberté :
Pour définir une position unique de la pièce dans l’espace machine, il est
nécessaire et suffisant de supprimer sur chacun des 3 axes une rotation et une
translation soit 6 degrés de liberté.
NOTA : La pièce doit être positionnée par rapport à la machine dans une situation
telle que l’on puisse réaliser plusieurs pièces identiques.
3) Symbole de base :
Chaque contact est représenté par un vecteur normal perpendiculaire à la
surface référentielle considérée. On appelle ce vecteur normal de repérage.
Chaque normale de repérage élimine 1 degré de liberté.


Surface référentielle

Vue de coté Vue de face


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4) Représentation :
Les normales de repérages sont installées :
• Du coté libre de la matière, directement sur la surface du référentiel et
éventuellement sur une ligne de rappel en cas de manque de place.
•Eloignées au maximum pour une meilleure stabilité (voir schéma ci-dessus).
•Sur les vues où leurs positions facilitent leur compréhension.
•Affectées d’un indice numérique de 1à 6.

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1

2 3 2-3

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5) Les liaisons isostatiques élémentaires :
surface plane ( pièce prismatique )
Appui ponctuelle (APo)
La liaison ponctuelle est une liaison permettant d’enlever à un solide un degré de
liberté (1 translation).

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Appui linéaire rectiligne (AL)
Ce type de liaison permet de supprimer à un solide deux degrés de liberté :
une translation et une rotation.

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Appui plan (AP)
La liaison appui plan permet de supprimer sur une surface une translation et deux
rotations.

Trois degrés de liberté éliminés : Tz , Rx et Ry

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→ Donc pour mettre une pièce prismatique en position isostatique. Il
suffit de supprimer 6 degrés de liberté :

Appui plan - Appui linéaire - Appui ponctuelle

NOM DE LIAISON Tx Ty Tz Rx Ry Rz
AP X X X
LR X X
L Ponc X

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Surface cylindrique ( pièce cylindrique ):

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→ Donc pour mettre une pièce cylindrique en position isostatique. Il
suffit de supprimer :
5 degrés de liberté on garde la rotation autour de Z
1- Montage en air : centrage court

- un APPUI PLAN (Normale 1, 2, 3) sur l’arrière de la


pièce (fond des mors doux sur le mandrin)
- un CENTRAGE COURT (Normale 4, 5) sur le diamètre
(ici extérieure) de la pièce. 10
1- Montage en air : centrage long

-un CENTRAGE LONG (Normales 1, 2, 3, 4) sur le diamètre (ici


extérieure) de la pièce.
-un APPUI PONCTUEL (Normale 5) sur l’arrière de la pièce
(butée de mandrin)

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2- Montage en mixte :

1-2 : centrage court.


3-4 : pointe tournante.
5 : appui ponctuelle.
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3- Montage entre pointe :

1-2 : pointe fixe.


3-4 : pointe tournante.
5 : appui ponctuel.

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6) Le choix des surfaces de mise en position :
➢ Règle n° 01 :

La surface choisie doit être suffisamment importante pour recevoir


le nombre de normales choisi.

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➢ Règle n° 02 :
Une cote relie la surface usinée à la surface de mise en position.
→ Placer les appuis sur les surfaces d’où partent les cotes (on appelle ces
surfaces : surfaces de références).

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➢ Règle n° 03 :
Le nombre de normales sur chaque surface est en fonction de
la précision de la cote. plus la cote est précise, plus le nombre
de normales est important.

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2 // 0.4 3

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➢ D’autres Règles :

• Placer, chaque fois que cela est possible, le maximum d’appuis sur la plus
grande surface de référence.
• Ne jamais opposer deux appuis sinon le positionnement est hyperstatique.
• Chaque fois que cela est possible, placer le plus grands nombres d’appuis
opposés à l’effort de coupe.

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7) Symbolisation des éléments technologiques : (2eme norme )
« La deuxième partie de a norme NFE 04 - 013 définit les symboles
représentant sur la partie graphique des contrats de phases, les éléments
d’appui et de maintien des pièces pendant les opérations d’usinage de contrôle
ou de manutention. »
On retrouve cette symbolisation dans les contrats de phase. Cette
symbolisation est destinée à définir les types de solutions technologiques à
utiliser pour mettre et maintenir en position une pièce au cours de sa
fabrication. Chaque symbole (voir figure suivante) est construit à l'aide d'un
certain nombre d'éléments additifs dont le rôle est de préciser :
• la fonction de l'élément technologique ;
• la nature du contact avec la surface ;
• la nature de la surface de la pièce ;
• le type de technologie de l'élément.
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Exemples de symboles composés :

• Désignation :
Touche plate fixe, en appui sur une surface
usinée.

• Désignation :
Touche plate éclipsable en appui sur surface
usinée.

• Désignation :
Touche bombée fixe , sur une surface brute.

• Désignation :
Mors striés à serrage concentrique qui assurent
le centrage et le serrage simultanément.
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• Désignation :
Vé fixe servant de point, sur surface brute.

• Désignation :
Pointe fixe axiale sur une surface usinée.

• Désignation :
Palonnier de bridage muni de touches plates
pour serrer sur une surface brute.

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