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RESUME : Cet article décrit la problématique autour de la sécurité des ouvriers sur le chantier de bâtiment de la ville
de Butembo, analyse les défaillances y relatives et préconise des remèdes. Les résultats indiquent que sur trente-deux
chantiers enquêtés, constituant notre échantillon représentatif, il ressort des anomalies ci-après : les ouvriers ne sont
pas couverts d’un contrat de travail, aucun plan de gestion et d’évaluation des impacts environnemental n’est élaboré
ni avant le début des travaux au chantier, ni après l’installation des ouvrages. Quant aux questions de prise en
charge médico-sanitaire des ouvriers au chantier, concernant la prévention ou le traitement des maladies courantes,
inclut l’occurrence des Infections sexuellement transmissibles, les maladies transmissibles, aucune mesure sécuritaire
n’est envisagée. Quant aux remèdes, il nous a été utile de proposer la signature d’un contrat de travail (CT) ; une
supervision objective des services compétents de l’Etat ; la publication d’un plan de gestion environnemental incluant,
dans l’élaboration, les questions d’hygiène et de sécurité, la sensibilisation sur les MST/SIDA…Il convient donc de
rappeler le maitre d’œuvre, au maitre d’ouvrage et aux services compétents de l’Etat, leurs obligations en matière de
sécurité afin de protéger les ouvriers et augmenter ainsi le rendement.
Mots clés : Sécurité, ouvrier, chantier, accident, fatigue.
ABSTRACT: This article describes the problems around the safety of the workmen on the building site of building of
the town of Butembo, analyzes the relating to it failures and recommends remedies. The results indicate that on
thirty-two surveyed building sites, constituting our representative sample, it arises from the anomalies hereafter: The
employed people are neither covered with a contract of employment, nor by a management plan; and of evaluation of
the impacts environmental is elaborate neither before the beginning of work with the building site, nor after the
installation of the works. As for the questions of health states assumption of responsibility of the workmen to the
building site, concerning the prevention or the treatment of the current diseases, includes the occurrence of the
Infections sexually transmissible, the transmissible diseases, no sedentary measurement is not considered. As for the
remedies, it was useful to us to propose the signing of a contract of employment (CoE); a supervision objectifies
qualified services of the State; publication of an environmental plan of management including, in the development,
the questions of hygiene and safety, sensitizing on the MST/SIDA... It is enclosed while recalling to the Job
manager, and the qualified public services, their obligations as regards safety in order to protect the workmen and to
thus increase the output.
Key words Safety, workman, building site, accident, tiredness.
INTRODUCTION
La ville de Butembo, notre milieu d‟étude, est une des villes de la province du Nord-Kivu, en
République Démocratique du Congo. Elle se trouve à 17 km de l‟équateur, respectivement à 54km et 280km de
la ville de Béni et de Goma. Elle est située entre 0o 05‟ et 0o 10‟de latitude Nord, 29o 17‟ et 29o 18‟ de longitude
Est et elle a une altitude moyenne de 1800m (MAPENDO, 2015).
II.2. MATERIELS
La réussite de notre étude a nécessité les matériels ci Ŕ dessous :
- Le Global Positionning System (GPS) pour donner les coordonnées géographiques des points de différents
chantiers.
- L‟appareil photographique pour visualiser les éléments de quelques chantiers,
- Le cahier de questionnaire pour faciliter l‟entretien avec quelques ouvriers au chantier.
II.3. METHODES
Les résultats de nos recherches ont été obtenus grâce à la démarche suivante :
- Descente sur terrain pour prélever les coordonnées géographiques et pour enquêter sur les données de la
sécurité des ouvriers sur les chantiers de bâtiment de la cité de Butembo,
- Analyse des problèmes liés à la sécurité de ces ouvriers,
- Solutions envisageables.
II.3.1. L’homme en milieu de travail
L‟homme est l‟acteur principal en tout milieu de travail, il constitue le facteur du travail et active les
autres facteurs de production pour une bonne rentabilité.
a) Le travail humain
Le travail est la principale activité de l‟homme. Il s‟agit d‟un dénominateur commun et une
condition de vie de l‟homme parce que l‟homme est essentiellement occupé à travailler.
Le travail n‟est cependant pas une spécialité exclusive de l‟homme. L‟animal travaille également
mais son travail est dû à des conditions de stimulation et du milieu (Demarche ISO, 2004). En dehors de ces
conditions, le même animal n‟est pas capable de travailler pour ainsi dire que son travail est lié à l‟instinct.
Au contraire, chez l‟homme, le travail est conditionné par la raison. Pour agir, l‟homme élabore un
plan, il transforme la nature par la volonté.
b) Les principales fonctions d’une entreprise
Du point de vue fonctionnement d‟une entreprise, on a :
- La fonction administrative - La fonction commerciale
- La fonction comptabilité - La fonction technique
- La fonction financière - La fonction de sécurité (BERNARD, 1998).
C‟est la fonction technique et celle de sécurité qui intéressent notre article.
La première est au cœur de l‟entreprise et s‟occupe essentiellement de la production. Ici, on sous-
entend la main d‟œuvre et les matériels. Quant à la deuxième, elle a pour mission de protéger les personnes et
les biens contre divers risques auxquels ils sont exposés.
Adapter le travail à l‟homme consiste à accommoder les conditions de travail, les outils de travail à
l‟homme qui doit effectuer ce travail (PERRETTI, 2011).
Il faut donc connaître et examiner ces conditions et au besoin les améliorer de manière à permettre
à l‟homme d‟accomplir ce travail avec beaucoup de chance d‟aboutir physiquement, intellectuellement ou
moralement.
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Pour ce faire, il faut examiner la machine, les matières à utiliser, l‟environnement de travail, la durée et le rythme
de travail.
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On peut classer les déchets, selon les dangers qu‟ils présentent en « déchets inertes, déchets
ménagers et assimilés et déchets dangereux ».
- Déchets inertes : ils ne se décomposent pas, ne se brulent pas, ne produisent aucune réaction physique,
chimique ou biologique de nature à nuire à l‟environnement.
Ex : brique, carrelage, tuile,…
- Déchets ménagers et assimilés : ils comprennent les déchets des ménages et des activités de toute nature, dès
lors qu‟ils ne sont ni inertes ni dangereux. Quand ils proviennent des entreprises, ils sont également
appelés : « déchets industriels banals (D.I.B) ».
Ex : Plastiques, métaux,…
- Déchets dangereux : il s‟agit de déchets contenant de substances dangereuses pour l‟homme et
l‟environnement.
- Ils sont directement nocifs ou toxiques, corrosifs, explosifs ou inflammables. Ils comprennent notamment les
déchets industriels spéciaux (DIS).
Ex : amiante, peinture, huile de décoffrage,…
L‟exposition prolongée ou fréquente de l‟ouvrier au déchet peut lui créer une maladie
professionnelle.
II.3.6. Pollution ou nuisances
a) Définition
La pollution consiste dans une dégradation d‟un milieu par l‟introduction d‟agents polluants.
Cependant, la nuisance est l‟ensemble de facteurs d'origine technique (bruits, dégradations, pollutions, etc.) ou
sociale (encombrements, promiscuité) qui rendent la vie malsaine ou pénible.
b) Types de pollutions
Les pollutions, si elles ne sont pas prises en compte, elles peuvent être générées par un chantier.
On peut citer :
- La pollution induite par les déchets mal gérées
- La pollution du sol par des rejets de produits dangereux pour l‟environnement
- La pollution de l‟eau de surface ou de l‟eau souterraine
- La pollution de l‟air par des poussières générées et autres émanations de produits volatils tel que le ciment, la
sciure.
- La pollution sonore pour les riverains et les personnes du chantier liée à l‟utilisation d‟équipements mal
insonorisés
- Nuisance visuelle pour les riverains et le personnel suite à la poussière, à la lumière très forte
- Nuisances diverses liées aux difficultés de circulation générées par le chantier (THUAU, 2007).
II.3.7. Intervention au chantier du bâtiment
La sécurité des ouvriers au chantier étant une intervention contre les dangers, elle nécessite la
prévention et la réparation.
A. Prévention d’accidents au chantier
1. Prévention technique
Tous les chefs devraient savoir que le risque est fonction :
- De la manière dont a été préparé le chantier et la façon dont les travaux s‟exécutent
- De l‟importance et de la qualité du matériel mis en œuvre
- De la mise en place des dispositifs de sécurité et la connaissance du danger à tous les échelons (B.I.T, 1992).
Le chef doit :
Etudier les règlements de sécurité et les règles de prudence codifiés par les usages
Vider et signaler les zones dangereuses
Veiller à ce que le chantier soit toujours en ordre
Obliger le port de ceinture de sécurité, lunettes, casques ou vêtements spéciaux necessaires
Vérifier et soigner le matériel
Installer les dispositifs de protection réglementaire et les faire respecter.
Intégrer les problématiques environnementales dans l‟organisation générale du chantier (gestion des déchets,
protection des sols, réduction des nuisances sonore,…)
Assurer une bonne relation avec le personnel (bon salaire, stabilité de l‟emploi, chef juste et compréhensif,
possibilité de promotion, bonnes conditions matérielles de travail).
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Assurer la tenue régulière du journal de chantier. Ce dernier, sert de document de base à tous réclamations ou
litiges pouvant opposer l‟entrepreneur au maître de l‟œuvre (SOGREAH, Mars 1974).
2. Prévention psychologique
Dans la plupart des cas, les causes initiales du malheur vient de l‟ignorance et de l‟inexpérience.
Ensuite vient le mépris du danger et dans le même ordre d‟idée, l‟habitude, la paresse ou loi du moindre effort,
l‟étourdie et la distraction, la croyance à la fatalité, l‟inobservation des consignes et la fatigue.
Pour lutter efficacement contre toutes ces causes d‟accidents qui relèvent du facteur humain, le
chef de chantier doit faire acquérir aux membres de son équipe l‟esprit de sécurité.
Pour cela, il doit utiliser les moyens suivants :
- Observer lui Ŕ même, strictement, les consignes pour donner l‟exemple,
- Eduquer le personnel et lui montrer les dangers,
- Encourager ouvertement l‟ouvrier prudent,
- Rester vigilant et relever toujours les infractions,
- Choisir le personnel adapté à la tâche à accomplir,
- Veiller toujours à ce que le personnel porte les vêtements de protection, etc.
B. Réparation en cas d’accidents au chantier
- Accident bénin : boîte à pansements suffire.
- Accident grave : alerter immédiatement le médecin.
- L‟hémorragie : ne pas faire de garrot, tamponner la blessure avec des compresses stériles.
- Apoplexie : ne pas administrer de prétendus cardinaux
- Congestion : ne pas administrer de prétendus cardinaux.
- Submersion : ne pas faire boire avant rétablissement de la respiration.
- Electrocution : ne pas toucher la victime avant coupure du courant.
- Empoisonnement : ne pas administrer l‟antidote sans intervention du médecin.
- Syncope : ne pas asseoir la victime ; Ne pas la faire boire avant rétablissement de la respiration.
- Crachement de sang : ne pas affoler la victime ; Eviter de la faire parler.
- Brulure : ne pas mettre le corps gras.
- Fracture : ne pas remuer la victime.
- Corps étranger : ne pas frotter l‟œil, ne pas essayer de retirer dans l‟œil le corps étranger avec une feuille de
papier à la cigarette, ou tout autre procédé, ne pas toucher avec des mains sales, ne pas faire de pansement
avec du linge mal propre.
III.RESULTATS
Les résultats ci-dessous découlent de 32 chantiers mis en observation, en raison de 8 par commune.
Tous les chantiers enquêtés faisant ressortir presque les mêmes anomalies, nous présentons avec précision
ceux démontrant une particularité (9 chantiers).
Latitude Longitude
1 Bulamba Institut Kambali 0° 8'28.91"N 29°17'5.80"E Echafaudages à risque (un ouvrier est
tombé du chantier)
2 Bulamba ISEAB (MIRADOR) 0° 8'5.50"N 29°15'36.95"E Engins et machines sans équipements
3 Mususa Etablissement 0° 6'5.77"N 29°18'3.74"E de sécurité
KABEDE à Vitchai Absence d‟équipements de protection
contre les bruits et vibrations
4 Kimemi Permanence SION 0° 7'16.04"N 29°17'5.85"E Pas de respect du temps de travail et
de repos
5 Bulengera IBTP/ 0° 8'20.68"N 29°18'56.28"E Toilettes mal propre
Butembo
6 Kimemi Eglise du secteur 0° 6'42.40"N 29°16'55.09"E Consommation d‟alcool sur le chantier
Catholique Katsya
7 Kimemi Hôpital la Lumière 0° 7'50.14"N 29°17'24.26"E Encombrement (un ouvrier a piétiné un
clou)
8 Bulengera Maison d‟habitation 0° 8'19.05"N 29°18'9.10"E Explications insuffisantes des
au Quartier de opérations à accomplir
L‟Evêché Absence de toilettes
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Mélange et transport du béton au Secteur Katsya (à gauche), à l’Institut Kambali (au milieu) et au site MIRADOR
(à droite) sans Equipement de Protection Individuelle (EPI)
Menuisiers exposés à la poussière Encombrement au chantier La LUMIERE Charpentiers perchés, sans ceintures
du bois au chantier IBTP/Bbo de sécurité, au chantier de Kyavuyiri
Enduisage de peinture et carrelage sans Equipement de Protection Ouvrier blessé à la jambe droite (par
Individuel, au chantier de Vutetse et à la Lumière un clou) au chantier la Lumière
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Ouvriers grimpants la toiture et perchés au mur sans ceintures de sécurité au chantier de l’IBTP/Bbo
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La négligence de la sécurité des ouvriers au chantier de bâtiment peut provoquer non seulement les handicapés
physiques ou psychologiques, l‟écroulement des immeubles qui conduit à son tour à la perte des capitaux sans
oublier les pertes en vies humaines. L‟exposition à des substances toxiques, à la poussière de ciment,… risque
de lui créer des malades professionnelles.
Pour être clair, par un tableau nous énumérons les nuisances ou polluants auxquels les ouvriers sont
régulièrement exposés et les effets négatifs identifiés, révélés par un échantillon de 120 ouvriers enquêtés sur les
32 chantiers, en raison d‟au plus 4 ouvriers par chantier.
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A la fin des résultats obtenus dans le tableau 4, 5, 6, 7, 8 et 9, il a été constaté, dans l‟ensemble, que :
les ouvriers ne sont pas couverts d‟un contrat de travail, aucun plan de gestion environnemental n‟est élaboré
avant le début des travaux, les matériaux et déchets jonchent le sol, les Equipements de Protection Individuelle
(EPI) sont insuffisant, les chantiers ne sont pas dotés d‟un service médical propre et équipé… quelques chantiers
ont présenté une particularité : non-respect du temps de travail et de repos, toilettes mal propre ou absentes,
consommation d‟alcool,…
Ces anomalies résultent de : l‟ignorance des ouvriers, la crainte de perdre sa place, l‟inspection subjective des
services compétents de l‟Etat, l‟insouciance du maitre d‟œuvre et d‟ouvrage, travail sous pression, l‟irrégularité du
maitre d‟œuvre…
Dans ces conditions, les ouvriers sont exposés aux vapeurs d‟adhésifs et de solvants ; poussières de
bois, du ciment, de plâtre et d‟amiante ; bruits ; métaux lourds dans les fumées de soudage… Ces derniers sont
à la base des effets négatifs comme : la dermite du ciment, la fatigue généralisée, la lombalgie, les rhumes
chroniques…
Comme mesures à prendre, nous envisageons la signature d‟un contrat de travail, la supervision objective des
services compétents de l‟Etat, l‟exigence d‟un plan de gestion environnementale, l‟installation d‟assurage, la
sensibilisation sur les notions d‟hygiènes, la formation aux gestes de soin d‟urgence…
Sous ce même angle, dans ECO-GUIDE PROFESSIONNEL, chantiers du Bâtiment, Charles BAUR et Christian
FABRY, précisent que prendre en compte la protection de l‟environnement et la santé sur le chantier nécessite
de garantir la qualité du travail, le respect de délais, prévoir un ensemble d‟action avant même les débuts des
travaux.
Nous voici à la fin de notre article intitulé « Problématique de la sécurité des ouvriers au chantier des
bâtiments en ville de Butembo ».
Les informations que nous venons de relever montrent que les anomalies constatés pendant l‟exécution des
travaux aux chantiers de bâtiment sont concomitamment partagés entre maître d‟œuvre, maitre d‟ouvrage,
services de l‟Etat et ouvriers. L‟examen minutieux des pistes de solution nécessite une prise de conscience
commune du rôle que chacun a à jouer pour offrir à l‟ouvrier un bon climat de travail.
Ainsi, pour que l‟ouvrier soit sécurisé, nous suggérons ce qui suit :
- Que le maitre d‟ouvrage et d‟œuvre rendent disponible les contrats de travail, en conformité avec le Code du
Travail (CT).
- Que les services compétents de l‟Etat, le maitre d‟ouvrage et le maitre d‟œuvre fassent respecter le plan de
gestion environnementale lors de l‟installation du chantier incluant, dans l‟élaboration, les questions d‟hygiène
et de sécurité.
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