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3 A.C
Guide de l’Enseignant
3ème
année du cycle secondaire collégial
Ce guide pédagogique a été conçu pour aider les enseignants du collège dans leur
tâche et pour leur permettre de mettre en œuvre les programmes marocains en langue
française avec justesse et efficacité.
Le guide fournit des repères didactiques pour aider l’enseignant à conduire son action
pédagogique avec le maximum d’efficacité. Il présente des outils permettant la mise en
œuvre des situations d’apprentissage, que ce soient les situations de construction de
nouvelles notions ou l’entrainement et le réinvestissement de ce qui est construit.
Ce guide pédagogique a été élaboré en s’appuyant sur les travaux des chercheurs
en didactique des mathématiques et en psychologie cognitive, les orientations
pédagogiques générales sur l’enseignement des mathématiques au cycle secondaire
collégial au Maroc, les documents et les ressources d’accompagnement des programmes
de mathématiques.
Vue l’importance de l’évaluation formative, le guide donne aussi des indications sur le
QCM au début de chaque leçon visant à diagnostiquer les prérequis chez les apprenants
ainsi que sur le QCM de fin de leçon qui permet à l’élève de s’autoévaluer et de se rendre
compte de ce qu’il a appris et des aspects de la leçon qui restent à approfondir ou à
consolider.
De ce fait, beaucoup d’élèves ne saisissaient pas le sens des notions qu’on leur inculquait. Quels
liens entre addition et multiplication par exemple, pourquoi la technique de la division usuelle
marchait…
De par le monde, depuis quelques années déjà, et sous l’impulsion des théories piagétiennes
et des sciences cognitives, il y a consensus sur le fait que l’apprentissage (développement
intellectuel et acquisition des savoirs) est de nature constructiviste. L’acquisition des concepts est
mieux assurée par des situations d’apprentissage de type adaptatif que par simple transmission
ou entrainement répétitif et intensif.
Cela consiste à affirmer que l’on apprend essentiellement, non pas par simple imprégnation,
ni par imitation passive ; mais à travers des actions finalisées menées dans le but d’apporter
une réponse ou une solution à un problème à une tâche signifiante (c’est-à-dire que l’on s’est
approprié) à laquelle le sujet fait face.
C’est dans ce processus de résolution de problèmes que les connaissances sont construites,
d’abord comme outils fonctionnels avant de devenir des objets de savoirs avec un statut reconnu
(concepts, méthodes, techniques, formules…).A titre d’exemple, l’apprenant construit la notion
de soustraction en traitant des situations où cette notion fonctionne, avant que la soustraction
devienne une notion mathématique avec des techniques, un champ de validité...
Le phénomène d’apprentissage est aussi éclairé par les apports de la psychologie cognitive.
L’élève traite aussi les informations cognitives, il met les nouvelles informations en relation avec ses
connaissances antérieures, choisit la stratégie la plus appropriée pour réussir la tâche… En effet,
les cognitivistes considèrent que le sujet apprenant est un sujet actif et constructif qui acquiert,
intègre et réutilise des connaissances. Ces connaissances se construisent graduellement.
Les principes fondamentaux de l’approche cognitive de l’apprentissage selon le professeur
Jacques TARDIF (1992) sont les suivants :
• l’apprentissage est un processus actif et constructif : ici, l’élève est au cœur de
l’apprentissage, il doit être actif et conscient de ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de
lui. Il construit lui-même ses connaissances même si ces connaissances ne sont pas totalement
correctes. Il les corrigera progressivement.
• les connaissances antérieures exercent un rôle primordial dans l’apprentissage et les
connaissances sont essentiellement cumulatives : ce principe stipule que dans le processus
d’acquisition et d’intégration de nouvelles connaissances, les connaissances antérieures stockées
dans la mémoire à long terme déterminent non seulement ce que l’apprenant peut apprendre mais
aussi ce qu’il apprendra effectivement et la façon dont les nouvelles connaissances seront apprises.
C’est ainsi que le professeur Jacques Tardif (1992) affirme « L’apprentissage est l’établissement de
liens entre les nouvelles informations et les connaissances antérieures. » De plus, l’apprentissage
consiste en l’accumulation de connaissances. Les nouvelles informations s’associent aux anciennes
soit pour les confirmer, soit pour s’y intégrer ou pour les nier.
• l’apprentissage signifiant est étroitement lié à la représentation et à l’organisation
des connaissances: L’apprentissage requiert l’organisation constante des connaissances. Les
connaissances doivent être bien organisées dans la structure cognitive de l’apprenant.
• l’apprentissage est fondamentalement l’acquisition d’un répertoire de connaissances
et de stratégies cognitives et métacognitives : ici, les cognitivistes stipulent que le système
cognitif de l’apprenant comporte des connaissances statiques, dynamiques et des stratégies
cognitives et métacognitives qui lui permettent d’agir sur son environnement, d’utiliser les
informations qu’il acquiert dans la résolution des problèmes. Il importe aussi de rendre l’élève
conscient de ces stratégies, de leur économie et de leurs efficacités.
• il existe des catégories de connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances
procédurales et les connaissances conditionnelles.
■ Les connaissances déclaratives correspondent aux connaissances théoriques ou qui
sont reconnues comme savoirs au cours de l’évolution d’une société. Ces connaissances
sont constituées de faits, de règles, de lois et de principes.
■ Les connaissances procédurales correspondent au comment faire, aux étapes d’une
action, aux procédures, en fait ce sont les savoir-faire. Il faut savoir effectuer l’addition
suivante 45+39 par exemple.
La psychologie cognitive qui étudie les stratégies mentales des individus dans l’interprétation
d’une situation donnée et la résolution de problèmes rencontrés affirme que les connaissances
sont acquises selon un processus de résolution de problèmes mettant en oeuvre une dynamique
de questionnement. Confronté à un obstacle, l’individu convoque ses connaissances et capacités
pour sortir de l’impasse. Par l’exercice de ses potentialités, mais aussi par l’échange avec d’autres
sur la complexité de la situation, il se construit de nouvelles compétences.
Les situations-problèmes sont des situations qui dans un premier temps, permettent à l’élève
d’investir son ancien savoir. Dans un deuxième temps, permettent à l’élève de prendre conscience
de l’insuffisance de ce savoir. Mais attention ! lui seul peut prendre conscience de l’insuffisance
de ce savoir (inutile de le lui dire... !). Il faut donc que la situation donne la possibilité à l’élève
de vérifier l’insuffisance de ses connaissances. Dans un troisième temps permettent à l’élève de
construire de nouvelles procédures.
Les didacticiens, se basant sur ces théories (par exemple Douady Régine. 1986. Jeux de cadres
et dialectique outil-objet, Recherches en didactique des mathématiques, vol. 7, no. 2.) donnent
les caractéristiques d’une situation problème pour en faire un moyen didactique de construction
de savoir chez les apprenants (sources : https://gpc-maths.org/data/images/situationpbdef.pdf ) :
caractéristique Commentaires
1. L’élève doit pouvoir s’engager dans 1) Si non il ne mobilisera pas ses connaissances et
la résolution du problème. L’élève ne pourra s’apercevoir qu’elles sont insuffisantes.
peut envisager ce qu’est une réponse
possible du problème.
2. Les connaissances de l’élève sont en 2) Si non il n’y a pas d’acquisition nouvelle. Il y a
principe insuffisantes pour qu’il résolve réinvestissement des connaissances.
immédiatement le problème.
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Au cours de cette phase, l’enseignant laisse les élèves chercher en s’assurant qu’ils ont bien
compris ce qui leur est demandé. Son rôle est alors très important. Il consiste à solliciter les
élèves, à veiller à ce qu’ils se sentent concernés, à relancer la recherche. Il consiste aussi à recueillir
des informations sur les procédures des élèves qu’il est en train d’observer et éventuellement
à les prendre en note. Ces informations lui permettent d’avoir une meilleure connaissance des
compétences de ses élèves et d’organiser ainsi plus facilement la phase de mise en commun.
□ La phase de mise en commun ou la «correction»
Après un certain temps de recherche, les élèves doivent être informés sur la validité du travail
qu’ils ont effectué. Une mise en commun des productions des élèves est nécessaire.
Pour que ces moments puissent fonctionner, l’enseignant doit veiller, dès le début de l’année,
à mettre en place la communication entre l’élève qui fait sa proposition et le groupe classe. Cela
nécessite beaucoup d’attention, d’implication et d’écoute de la part de tous. Les élèves doivent
apprendre à argumenter lorsqu’on leur pose la question « Pourquoi... ? » sans craindre d’avoir fait
une erreur, à considérer les erreurs non comme des « fautes » mais comme des propositions qui ne
sont pas valides, à respecter les arguments de leurs camarades.
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Pour que les connaissances construites par ce travail de confrontation à des situations
d’apprentissage puissent devenir des savoirs partagés, les moments où le professeur officialise
certains éléments sont fondamentaux. Ces moments sont collectifs : le professeur formule ce qui
a été découvert, ce que l’on a appris. Avant de pouvoir être évaluées, les connaissances doivent
faire l’objet d’une longue phase d’entraînement, pour que les élèves puissent se les approprier et
les mobiliser spontanément dans de nouveaux contextes. Chaque étape comporte des exercices
ayant cette fonction d’entraînement.
□ L’évaluation des connaissances des élèves
L’évaluation est avant tout un outil permettant au professeur de réguler son enseignement
au jour le jour et tout au long de l’année. Cette évaluation des compétences se fait, en cours
d’apprentissage, lorsque le professeur observe chaque élève devant une tâche. L’évaluation se fait
également au travers d’activités spécifiques permettant à l’enseignant d’évaluer les performances
des élèves à un moment donné sur un sujet précis.
Jalons de nos choix pédagogiques
La Collection «l’Univers des Maths » a été conçue dans uneoptique socioconstructiviste et
cognitiviste de l’apprentissage et e l’enseignement : L’enfant développe ses connaissances
à travers son activité sur son environnement. C’est une activité sociale dont le langage est le
médiateur principal. L’échange avec les pairs d’une part, le rôle de l’adulte d’autre part, prennent
une part déterminante dans le processus d’apprentissage. Les méthodes pédagogiques que
nous proposons reposent sur les principes constructivistes, socioconstructivistes et cognitivistes
présentés ci-avant.
Faire des mathématiques, c’est résoudre des problèmes : l’enfant construit ses connaissances
face à des situations qui lui imposent d’élaborer et de verbaliser les images mentales, les outils et
les concepts logiques et mathématiques.
Enseigner des mathématiques c’est aménager d’un environnement d’apprentissage
autour de situations problèmes et d’activités et gérer cet environnement da manière à ce que
les élèves cherchent, collaborent, échangent de façon autonome.
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26
2 a a
7 2−4 2 =3 2 2 +1 ( ) =2 2+3 3
7 2−4 2 =3 2 ( )
ab =2 +a 1 b = 2 2 + 3 =
Guide 3 ème AC l'univers des Maths.indd 27 b2 b
3 2+5 2
2
3 2+5 3
2 22/10/18 15:39
2
• La signification
36 d’exister
17 ou−4 − 3 ≥de
ne paspexister a pour25
36 nombre
un a17
2
=: ( )
a n’existe
−4 17
p −(a
3pasb)
+∉ = aa 5+ b25 a + ba 2== a
≥mais (
existe et pourtant, on ne peut l’écrire (écriture décimale ou rationnelle).
2 2 2
• La confusion36
entre x²17= 2536possède
−4 − 36
3 −4solutions
17p deux ≥ 17pa − 3:−4 25
≥ =p5
a−et ( a= -5a) eta =25
a3 - = ≥
25 ( +50
(a )× a= 2=a=((a10+ a+ bb))
a=b)
5; 2 2 2
= a(a++ b
16 x = 81 50 × 2 = 10 16 50 + x2 = 281 6
2 2
2 50 + 2
• On dit que la racine carrée
36 est17la réciproque
−4 p −du3 carré
≥ mais 25
a l’égalité a = ( a ) n’est (a pas + b) = 2
a + b
toujours vraie.
16 x 16
2
= 81 x16
2
=5081×2 2 x=210 =50
81× 250 = 10+50 2× = 2 50 =610+ 2 = 2 5026 + 2 = 2 6
7 2
• Une des erreurs fréquentes chez
− 4 2 =
16
3 2 17 ∉ les 2
élèves
x = 81
2
(
+ 15 est )
= 2 2a ++7 3b 2=− 4a 32+ =2b3+ ,52due
502 × 2 = 102
32 +21+ 5=de23 la2 + 3
2 à « l’obstacle
50 + 2 = 2 6
(
3 2 )
36
linéarité »17
: −4 p−3 ≥ a 25
2
a = a
2
( )
(a + b) = a + b
2
7 2 − 4 2 =7 3 2 2− 4 2 =7 32 2−
Difficultés en rapport avec le calcul a a ( )
+ 14 2= =2 3 222++ 3
3621 ( = 2
17 32 2
+ 3
1+) ( )
−45= 2 pa32−+233+3a5≥2 2+ 35a 23 + 352522+ 5 a32 =3 2 (
ab = a 7 b 2 − 4 2 = = 2 + 1 ab= = 2 2a + b3
• 16 = -4!; x = 81 2 2 50 × 2 22 = 10
2 b
3 2
b (
50 + 2 = 2 6
) 3 2 =+ 5 2
b b
3 2+5 3
1717 −4 −4 pp−−33 ≥≥ aa
• Résolution d’équations
2525
ab = a b: x²
aa == aaa
ab= =-49 a; x²=
(( ))
a (a(a+2+b)
ab)25
b=ab25=; x a= 100
== aaa ++2 bab
b= ; 25x 16 =81= ; ax 2 = 81 50 × 2 = 10 50 + 2
b2 b a b b
a (entiers b b
• 7il y2 a− des4 2opérations
=3 2 qui=donnent
ab 2 +a 1 b = 2des2 résultats
( ) +3= 3 2 + 5 ou 2 décimaux) 3 2 +et5 d’autres
3 non :
xx ==81
22
81 5050×× 22==10 10 mais 50 50++ 22==22 66 36 b
est-il vraiment b 2
17 7 −4un résultat ?
2 − 4 p2− =3 3 ≥2 225 3 (a2 ++ ( )
2
a + 1 =a2 =2 + 3a
2
( )
• Pourquoi n’écrit-on pas toujours une approximation 36 décimale
17 puisque
−4 3 ≥
pla− calculatrice a donne 25 a = a
2
( )
2 a a 2
25 un résultat
22ab
précis alors qu’avec
==a2p2 ba−223++33≥ (a
)) ( ) la aracine
+ ab carrée= a on ne sait
( (apas
)+ b)combien
= a + vaut b le résultat?
2 2
−−−443 22=≥=33 36
2a2 17 +1a1= = = b) =25
a+
2 2
(( +−4 b 33 2b2++55 22 16 33 22++5x52 3=3 81 50 × 2 a= 10 a 50 + 2 = 2 6
• On peut multiplier ou diviser sous la racine mais pas ajouter ab = aou 2 b
soustraire ; =
2 16 x = 81 b 50 b× 2 = 10 50 + 2 = 2
a 25 a 2 •=Pour
2 a( )
ajouter ou (a +soustraire
b) = a on + neb doit pas « mélanger » les nombres et les racines, on doit faire
50 × 16 2 = 10aa xaa50 = 81 + 2 = 2 50 6 × 2 = 10 50 + 2 = 2 6 2
== aa bb ==comme dans le cas du calcul littéral : 7 2 − 4 2 = 3 2 (comme27x
bb développe
( + 3 quand
+ 1- 4x==23x)2 mais ) 3 on2+5 2 3
bb
2
on perd (apparemment) des termes : 7(x +2 1) − 4= x²
2
2 += 2x
3 +2 1 mais 2 + 1 = 2 2 + 3; ( 3 2+5 )
2 = 10 2 50 + 2 = 2 6 2
( 2 + 1 7 = 22 − 24 + 23• =Pour
) 3 2 3 2 + 5 2 +j’ai ( )
= 32 22 ++5mais
1 compris 3 3 si vous 3 2 +me 5 donnez
2 3 2 + 5 3 qu’est-ce que je devrai
a a
répondre? Cette réponse d’un élève montre ab = lesadifficultés
b que =la racine carrée pose aux élèves.
b b a a
2
=2 2+3 3 • 2on+ écrit
5 2 dans l’ordre 3 2 + 25 3 pour exprimer le double ab =de laa racine
b carrée =de 3 mais avec une
a a a b b
= ab = a bcalculatrice de = type « collège », cet ordre dans la séquence de frappe donne le triple de la
b b b
racine de 2. 2
36 17 p 3 a 25 a a
( () )
(a += b)a=+ ab + b
2 2
36 17 −4 −4 p−3 ≥ − ≥a 25 a = a
2 = (a + b)
L’approche des racines carrées doit donc être prudente et l’enseignant doit être vigilant quant
aux diverses difficultés et erreurs de ses élèves.
16 16 = x81 = 81 × 502les 2 = 10 50 + 2 = 2 6
2
50sont ×= 10
x 2 de
Les objectifs d’apprentissage cette leçon suivants :50 + 2 = 2 6
2
• Connaître que36si a désigne 17 un −4nombre 3 ≥
p − positif, a est le25
nombre = ( a dont
a positif ) le carré
2 (a + b)
est=a ; a + b
2
36 36 17 • −4
17 Connaître
7
−≥37 2≥ales
3 putiliser
−4 p − et
2 − 4
− 4égalités
a2 25
2
= 3 25= 3
2 a = 2
= a(a(et
( =a2) +où
2
2 1
a=2() + a1 ) ) =(a
+ 2
=
2b)2
(a
2 +
3est
+a+
=
2 3
b)aun
2
=+ nombre
3 2 + 5
3ab +2 +b5 positif
2
2 2 3 2+5
; 3 2+5 3
3
28
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30
31
32
34
A la suite de la leçon 11, qui a introduit des éléments de géométrie analytique, cette leçon porte
sur la caractérisation algébrique et analytique des droites du plan. Il s’agit en effet de déterminer
une droite du plan par une formule algébrique, son équation.
Cette notion d’équation d’une droite est un outil performant pour résoudre des problèmes
géométriques.
Les objectifs d’apprentissage de cette leçon sont les suivants :
• Connaître et utiliser l’équation d’une droite ;
• Connaître et utiliser la condition analytique de parallélisme de deux droites ;
• Connaître et utiliser la condition analytique de perpendicularité de deux droites.
Leçon 13 : Fonctions linéaires et fonctions affines
L’un des objectifs de l’étude des fonctions est de faire émerger progressivement, sur des
exemples, la notion de fonction en tant que processus faisant correspondre, à un nombre, un
autre nombre. Les exemples mettant en jeu des fonctions sont issus de situations concrètes ou
de thèmes interdisciplinaires. Les fonctions linéaires et affines apparaissent alors comme des
exemples particuliers de tels processus. L’utilisation des expressions « est fonction de » ou « varie en
fonction de », amorcée dans les classes précédentes, est poursuivie et est associée à l’introduction
de la notation f(x).
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38
Repères didactiques
Cette année, il s’agit d’enrichir et de faire fonctionner dans diverses situations les notions
d’identités remarquables et de puissances qui ont été traitées dans les années précédentes.
Les techniques et habiletés de factorisation, développement et réduction d’expressions
algébriques doivent être bien exercées à ce stade des études. Les élèves doivent être ainsi capables
de retrouver les formules des puissances par exemple amxap = a m+p en revenant à la définition de
la puissance d’un nombre
Objectifs d’apprentissage
• Développer et factoriser ;
• Connaître et utiliser les identités remarquables ;
• Connaître et utiliser les règles de calcul sur les puissances.
• Connaître et utiliser la puissance positive d’un nombre relatif ;
• Connaître et utiliser la puissance négative d’un nombre relatif ;
• Connaître et utiliser la puissance positive d’un nombre rationnel ;
• Connaître et utiliser la puissance négative d’un nombre rationnel ;
• Connaître et utiliser l’écriture scientifique.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie la maîtrise des élèves de notions acquises relativement au calcul numérique:
valeur d’une expression algébrique pour une valeur particulière de la variable, expression réduite
d’une expression algébrique; l’expression développée réduite d’une expression algébrique
Activités de découverte
Activité 1
Cette activité porte sur la forme d’expressions algébriques : produit ou somme d’autres
expressions algébriques et comment les factoriser en utilisant les règles algébriques k(a+b) = ka+kb
ou la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition.
Activité 2
Dans cette activité on découvre la première identité remarquable (a+b)2 = a2 + 2ab +b2 dans un
contexte de géométrie et de calcul d’aires.
41
2
Dans la figure 2 cette aire est égale à (a +b)(a –b)
2
Activité 7
Dans cette activité on travaille les égalités développées dans les activités précédentes à savoir
les identités remarquables.
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La signification de « factoriser » et « développer » une expression algébrique ;
2. La définition de la puissance d’un nombre relatif et les formules des puissances et les
opérations sur les puissances;
3. L’écriture scientifique d’un nombre décimal ;
4. La règle de double distributivité de la multiplication par rapport à l’addition ;
5. Les trois identités remarquables.
Exercices résolus
Exercice 1
Il s’agit de faire des calculs sur la réduction des puissances :
75x76 = 7 5+6= 711 etc.
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Exercices et problèmes
Exercice 2
A= 3x2 + 8x = x(3x+8)
B= (2x-1)(x-2)+4(2x-1) = (2x-1)(x-2+4) = (2x-1)(x+2)
C= (2-x)(x+5)+(3+x)(x+5)= (x+5)(2-x+3+x) = (x+5)(5)= 5(x+5)
Exercice 28
Dans cet exercice on applique les régles des signes pour trouver le signe d’un produit :
a) 24x32 = 24x4x8 = 24x22x23 = 24+2+3 = 211 = 2048
b) 16x47= 42x47= 49
c) 16x81= 24x34= (2x3)4= 64
d) 3-7x81 = 3-7x34= 3-7+4 = 3-3
43
44
Repères didactiques
La notion de racine carrée, comme beaucoup de notions mathématiques, est au carrefour de
plusieurs domaines: algèbre, géométrie, analyse. Elle pose beaucoup de problèmes aux élèves.
Voici quelques exemples où les élèves rencontrent des difficultés et commettent des erreurs.
• la racine d’un nombre positif ne donne pas toujours un résultat (entier ou décimal ou rationnel): 2
17 17
36 = 6 mais −4 ∉ .p − 3 5 ≥ aa + b =25 a + ab2 = ( a ) (a + b) = a + b
• l’extraction de la racine carrée d’un négatif est impossible, mais il y a une différence entre le
cas où ce nombre est « visiblement » négatif 36 l’est pas
et le cas où il ne 17 : −4 n’existe p − 3pas≥maisa 25 a
16 x 2 = 81 502 × 2 = 10 2 50 + 2 = 2 6
36 17 −4 p−3 ? ≥ a 25 a = a
2
(
(a + b) = a + b ) 2 2
36 17• confusion
−4 3 a ≥ 036
pentre
− 36 17a 1725d’existence
condition
−4 − a3 a ≥ 0 par
p −a3 =p≥et
−4 2
(adéfinition
a25 + b) 25 2
(
a= 2 =a; +aa b= a (a + b) (a )
= + ab) += b a + b ( )( )
2 16 2 x22 = 81 50 × 2 = 10 50
• 7 2 − 4 236
signification 3 2 17 ou −4
=d’exister ne2pas
+ 1pexister (
≥ + 3 a pour325
−=32 2de ) + 5 a 217= : a−43 n’existe
2 nombre
36
un − 17
2 +p5(a 33+pas
b) = a +5 b 25 a + ab2 == a
≥mais
∉ ( ) (
16 x = 81
2
50 × 2 = 10 50 + 2 = 2 6
existe et pourtant, on ne peut en2 écrire (écriture décimale) aucun des deux;
16 2
x = 81 2
16 50 ×162 =x 10= 81x = 50
81 +502×= 2250=6×10 2 = 10 50 + 250= +22 226 = 2 6 2 2 2
• confusion entre
36 x² = 36−4
1725 possède p − 36
17deux 3 −4 ≥ =7p5
≥ 17pa −et3−4 25
solutions 2a3−- =4 ≥
a−et 25
2
( +a=50b)(5;) ×2a= +2=1a=)((a+10=a+2bb)) 2=+ 350
( 2a==-5a)3 eta2 =25
(a b 3
a(a++ b) 2
( ( ) )( ) ( ) ( )
b 4 2 b=7 32 2−
17
17 −4 −4 pp−−33 ≥≥ aa 25
25 aa == aa a (a(a++b)b)== aa +2+ bb a a
• Résolutionab = a b7 : 2x²−=4- 49
d’équations 2 ;==x²3 =225 ; x2 = 25 2 + ab
16=2==2 81
; 125x a2 ;+b3x 2 = 81 3 2= + 5 502 × 2 =3102 + 5 350 + 2
( )
b b 100 b b
• 7l y 2a−des opérations
4 2 =3 2 qui donnent 2
2 + 1a = 2a 2 + 3a( des résultats
) (entiers
a 3 2 a+ 5 2a
ou décimaux) 3 2+5 3 et d’autres non :
xx ==81
22
81 50 ab
50×× 22==10 a
10 mais 50
= b ab a b ab a b
50++ 22==22 66 est-il vraiment un résultat?
= = = = = 2
b b ab ab 7 2b − 4 b2 = 32 2 2 22 + 1 = 2 2 + 3 3 2 ( )
36 17 p 3 a 25 a a (a += b)a=+ ab + b
( () )
2
36 carréesab 17 doit
= a b −4
−4 doncpêtre −
− 3 prudente
=≥ ≥ 25
a et l’enseignant =
a =doitaêtre vigilant (a +quant
b)
L’approche des racines b b
a a
aux ab
diverses 22
a b
difficultés et erreurs de ses élèves.
−−44 22==33 22 =
((
22++11 ==22 22++33 )) b 3
= 3 2 2
b
+ +5 5 2 2 3 3 22 + +5 5 33
a a
Objectifs d’apprentissage
16 16 x = 81
2 x 2
= 81 50
50 × 2 = 10 × 2
ab =
= 10 a 50 + 2 = b2 6 b 6
b 50 + 2 == 2
2
aa aa
• Connaître que36 17 un
si a désigne −4nombre 3 ≥
p − positif, a est le25 nombre = ( a dont
a positif ) le carré
(a + b)
est=a ; a + b 2
== aa bb == 2
36
bb
36 17 17
bb
• −4
Connaître 3 putiliser
−4 p − et
7− 42 −2 4= 32 =
−≥37 2≥ales a 25 25
égalités 2 3a 2== a(a(et
( 2 + =a 12) =2 2+ 32 + 3 3 2 +
a=2() + a1 ) ) =(a
2
+où(aa+
b) b)aun
=est 2
=+ nombre
3 2 +2 5 2 3 2 +
2
ab + b5 positif ;
3 52 +3 5
2
2 3
46
Exercices
( )résolus1 + 2 2
1+ 2 ( ) ( 1+ 2 1+ 2 )
( ) 1 + 2 21
2 ( ) 22 2
Exercice
( )
1+ 2 (( ( )) ( ) ) 11++ 22 1 + 2 2
21 +
( )( ) (
2 = 1 + 2 × 1 × 2 + 2 1=
2
+ 3+
2
)
2
( )
2 2 =21 +12+× 12× =21++ 2 ×2 1 ×= 32++2 22 = 3 + 2
2
( )
2
( )
1+ 2
2
( )( )
1) On développe 1 + 2
2 ( )
2
1 + 2 2= 1 + 2 × 1 × 2 + 2 = 3 + 2 2
2
( ) 1 + 2 2 = 1 + 2 × 1 × 2 2+ ( )
(( ()) ( ) ( ) ) (( )) ( ) (
2 2 =2 3 + 2 2 22
11++2 +22 2=1=12+1+=+2232×+×121=××12+222+×+ 1 ×22 2==+33++22 22= 3 + 2 2 2
2
( )
1 + 2
2) D’après = 1 + 2 ×
la question 1 × 1) 32 + 2 22 = 1 + 2 donc2 1la+racine 23 +carrée 2 2 =de ) (
1 +3 +22 2 =est1 1++ 2 2 . )
2
1+ 2
( )
2
( ) ( ) ( )( ) 1 + 2 = 1 + 2 × 1 × 2 +2 2 = 3 + 2 2
1 + 2 = 1 + 2 × 1 × 2 2 +3 + 22 2==3 +1 +2 22 1+ 2
Exercice ( )
3 + 2 22 = 1 + 2 2 1 + 2 22 2
( ( )(( ) )) ( )
33++221 2+2 ==322 1+1+2+ 22= 1 + 121++ 22 1 + 2 2
( ) ( )
3Cet
1++2exercice
22 = 1 +porte 2 sur
2 2
des
32 + 2 2 = 1 +2 2
7
calculs ( )
2 7
avec (
une racine
1+ 2
carrée et 7 la factorisation )7 7 7
d’une expression
( () ) ( )
3écrite
1+ 2
+ 2 22où=
7
1 + 2 ( )
2 il faut écrire 7 =
7
1
22
+ 7 2
2
7
( ) )
2
(( )) ( (( ) ) ) ( 77 = (2x-2777 )(2x+ 7 )
1 +7 22 = 12 +7 2 × 1 × 22 + 2 2 =3 3++1 2 2 22 22 3 + 1 2 6 +
B(x) = 4x2 2- 7 =(2x)2-
) ( ) 2 32 + 1 (( )) (
22 23 +31+ 1 22 26 + )
3 + 12 2 6 +
( ) 7 A 7 A A
( ( ()) ( ) ) ( ( ) ( ) (( ) )) (
71 + 23 7
1 + 2 = 21 +32+×11 × 22 +2 A32=+ 1=2533+2+21 2= 52 22 × 3 + ) 11++ 22 2 1 2 10
= = = = == = = =
6 +5 22
2 2
Exercice 5 52 ×2 2 5 2 10 × 2 10
2 6+ 2 =
3
A=+ ( ( ) ) ( (( ) ))( (( ) ))(
Dans
2
A2=
2 3= +11+ 32 on
l’exercice
5 2 A
2 3 1+2la
22 traite
=
A5 2 +
33++115= 22 322de
21 technique
A
22
)
2= 6==+ 10
+212rendre
2 =
353++2121×rationnel
2 2223 6+61++le22dénominateur
210 6 + 2 d’une expression.
( ( ( ) ) ) ( ( ) () ) ( (( )() ) ) 2 3 1 2 2 2 3 +21
== × = = =
11++2+2122×6××1+110 ×22 +22++2 210
2×10
= =
2 32+ 1= 1 +2 22 ×21 3 +2155+ 22 2 105=1513+ 52+2+222×22×2=22=5=
+
3 +AA=
1+
2
= 2 × 22 2 + 1 10=B =
22
= 2=+B =2
(
22 ==33+2+22222+ 1 ) ( ) 2 2 +2 +21
= 2= + 2
2+ 2
2 5 2
27 ( ) ( )( )B=
( )
5 22 × 22+ 1 2 −2 110 2 − 1 2 + 1
2 =+ 2 ( 2 +1 22− 1 2 −1
)( ( ) )( )
= 2 + 22 − 1 2 + 1 2 − 1 2 + 1
= =
1 1
( ) 7B =
23 + 22 ( ) )( ) ) (( )) (
(( ))) )
= 2 22 + 1 22 2 =− 1 222 22=+−+211+2 22+2+21+12+2 22 12 + 2
2 2+ 323+1+2=2 22== 11++== 22
=
( )BB=
7 = ( (2 =−= 11 + 2BB
7 −=1= 21+B
( 22 )
2
( +
=
11
1=== 222−−−1=
212
212+ 1+222+2+−11.1 2 + 2 1+ 211
==1221++ 22 = 2 + 2
1
B = 2 3 +=1 ( ( )( ) ) ( ()( ))((( )))( ) ( )
2 2− 1 2
2 −B1= 2 A 2 + 1+ 1== 27 + =2 2 × 6 2 = =6 2
2 −1
−− 1
2 2 1 A= =2 + 722 = A2=× 6 2 7=26= 2 2 × 6 2 = 6 2
( )
(
Exercice
A=
)( ()( )) (( ) )( )
2 −2 14 2 2 −2 12 32 ++A11= 2 72612−+=1 2222×2 +6 21 = 6 2
= = +
(( ( )() ) ) ( (() )) ( ( () ) )
= =
=35+2127 = 27 522×263×+=126 222
2A 7cet 10 277 77
2
AA = = 7 = = 2 × 62 A
Dans exercice on manipule
=A= 6= B 2 72=7 2Ades
===6 racines
22×7×26622==carrées
+ =662 ×226 2pour = 6 développer
22 et simplifier des expressions
= 12 − 227 + 5 48 = 3 × 2 B += 3
12× − 3 2
+27B5 +
=3 5 ×124
482
− =
= 2
2733+×−5232 48+3 +=35××332× 4 +2325 +=319×3 4×3
5 2
algébriques. 2
( ) 5 A 22 =× 27 = 210 ×6 =6 2
( ()
A = 7 = 2 × 6 = 6 2B = 12 −2 27 + 5 2 48 = 3 × 22 + 3 × 3 + 5 3 × 4 = 2 3 − 3 3 + 5 × 4 3 = 19
B = 2212
Exercice ) ( ) )
(
5 3−+ 1272 + 52 +48 21 =
(( )) ((
3 + 13 ×2 2+2 +26 +3 × ))
2 2
B =A = B B 1212 B
=2=27 27 12 A5A
5 ==4822
4827 +=+ 5233××48
3 ×2=42=2=++ =55523323×2×3×2×3−3 23++2+5735=
32= 335×3××44+4 5==3223=2×19
334−−333= 233++3255−××3424 333+=2=519
19
× 24 333 = 1
=
B = 12 −15 27 +225− 1248 3a1×22 + 113 3 ×103 += 517
= = = −− = ++ −= 2 ×
( ) a +×
13 a (−8)17 ( )
13 5 (−4)
17 ( )7 5 (−8
B=
2 ( ( )( ) )2
Ici on2factorise ouBon= simplifie
− 5+ 1
=2 +×
12 − = 27 2des
2 + 5 =
2 48 117
+ expressions
2 =
5 5 22
3× ×algébriques
2 2522
+=2 3117 × 32 ×contenant
2
52
+ 5 3× 2 4
des
2 1010
= racines
2 3 −2 3carrées.
−7
3 + 5 × 4 32 = 19 3
B = 12 − 27 + 5 48 = 3a× 2 + 213
2 a−
Exercice
=
ab1 =6 a213
( )( ) ( ) ×− 1b 2 17 +1 ( )
15
3 × 3 + 52 173 × 4 = 522 3 − 3 37+ 5 ×2 4 (−8)
+2
7 2(−8)
2 2 −7 (−4)
3 = 19 3 −7 (−4)
a 2 13
2 ( ()) 2172 aa 2 + 1 513 (( )) ( (( ) ) )
13
a 2
2 713
1717
2
2 2 2
17
55 2 22 22−7
(−8) 5+77+11(−4)2 (−8)
22
2
7(−8)
2
2 22
2 2
(−8)
−72 (−4)
−7 (−4)22−7 (−4)2
A ( )
Dans
a
7 = 2=6×on
=B =l’exercice
2 213
6 aécrit
( )
17
= 6 des 2 13 ( )( ( )()( ) )
nombre
5
2=
+
BB17==(ab)
sous
7 2 = la2forme
2
=+=5=a2 ×a 2 b . 7 2 a ≥ =0(−8)
(−8) (−4)
+ +
=2 2 b ≥==0−7 22++(−4) 22 2
( −1 ) ( 2 −1 2 +1 1 22−−11 22−−11 22++11 −7 11
A= A= 772 = 2 × 6 2 = 6 2
( )
= 12 − 27 + 5 48 = 3 × 2 2 + 3 × 3a2 +=5 a3 × 4 2 = 2 3 − 3 3 + 5 × 4 3 = 19 3
BB=
2 22
36 7 = 2 × 6 2 = 6 22
( ) b (( ))
B= A 12=− 27 + 5 48 = 3 × 2 + 3 ×AA ==4 222=××2662 23==−663 223 + 5 × 4 3 = 19 3
3=2 =+ 5773 b×
Exercices et problèmes 2
a 13 17 5 72
64 12 −8 27 + 5 48 = 32 × 2 2 +BB=2=336
( )
(−8)2
+ 64 2
−7 (−4)2
100 2 2 36 + 64
a B = 13 7 ×12 32−+
12 527
273+×+5452 48
=482==(−4)
33−3×2×
3223++ 53×3××4332 23++=551933×3×442 2 ==22 33−−33 33++55××
Exercice
17 5 ( )
−(−8) −7
a 36 144 -10 13 17 0,81
2 22
a 613 1217 ( )
5 pas
N’existe aa 7 2 13
13 (−8)17
2
17 (( ))
−70,95(−4)
5 2 772 2 (−8)
(−8)2 2 −7 (−4)
−7 (−4)2 2
47
12
B =− 12
27
B−=+ 512
27B48
+=5=27
− 12 3+×+=2532 ×+348
483+−×=52 227
48 3×2 32=
+2×5+332 3×+3×25×42 32+32 =×+2345×2 3=
3−
2
×2+345233=323×5 4×324+
−+ −=5332×3=43+
19
−533×=3419
3 +353=×19
4 3 = 19 3
Exercice 12
2 2 2 2
a 13 a 13 17a13a)
17 13
5 17
= 55 ( ) ( ) (177b)5 ) 7 ( =(−8)
57)7 (−8)
2 2
7 (−8)
c) −7 (−4)
−7= 8(−8)
(−4)
2
−7 2 2 2 2 22
(−4) 2
d) −7 (−4)2 = -7x4= -28
Exercice 16
Si a est le côté de ce carré, alors A=4 a2 = 16. 7− Cette8 28 + 700
égalité 4 7 − 16
est=vérifiée 7 + 10nombres
par deux 7 = −2 opposés
7 -4
et 4. Et puisqu’il s’agit d’une longueur alors a = 4.
A=4 7 − 8 28 A=4 + A=4 700 7 − 8 28 + 7 700
7 − 8= 4287+− 16 700 =+410 7 7− 16
= 4 =7−2 − 167 7 + 10 7 = −2 7
7 + 10 72 = −2 7
A=4 7 − 8 A=4 Exercice
28 + 7 700 30 16A=4 77 − 78 =28 648 7 700972 4 77− 16 7 +310
2 18 2
× 187 = 18 −2 27 + 18 3 = 18( 2 + 3)
− 8 =284 +7 −700 =74+ 10
+ = × +
− 16 7+
−2
A=4
+ 10
7 7 8== −2 28 700 4 7 16 77+ 10 7 = −2 7
A=4A=47 7− − 8 82828+ +A=4 700 700=7 648 =4− 4827+7− 2816 +167700
−972 7+2 10−
+2= 10 47187=72 =−2
+
−−21637 ×7718 + 210= 18
= 7 =2−2
−
18 3 = 18( 2 + 3)
648 + 972 = 648 2 ×+18 972 + =3 ×218× 18= 18 = 2 ×
+ 23 +× 18
+
18 3= =1818(2 +218
2 + 33)= 18(
+
2 + 3)
A=4
Exercice A=4 7 3278 − 8
28 28 A=4
700 700 74 7
84 20 7
2816 1647 7007
5
10 10
2
74 5 7
7 167 7
18 2=2+18 3)2 + 182 3 = 18( 25 + 3)
80 10 716 5 7 4
18 =648
+ +972
= 3 =218(
−
2+ 18 2 ++ 3 3=3)×18(
648 + 972 648= 2+× 18 + = −2
972+= 32××18 +1823+2× 18 18==18
2 − + 2 = − − = + ×+ 2 = = = −2 − 2 + = = ×
−2 =
2 2
648
× +2 18
972 2 18 + 3 × 18 = 18 2 2+ +18 3) 3 = 18( 2 + 3)
a648 972= 2=et2 972=2648× 18+3x18 +972 3=2×3 18 =418 2=5×18==18 18 25+2+×18 +318 × 3183=×2 18(
=18(18=2 2+16+×18 3)53)=3 4= 18(
2 =
On648 648
+20 +=972
=2x18 4 × 5 ×=18 2
2
5+20 × 2
×80 2 16 5 4
=80
5 5
20 =2 42 × 5 = 22 5 2 = 80 = 216 × 5 = 4 5
=
Donc 5 4 648
2= 648 +97280 972 =2 × 218×=× 518
648 +3972 500 3=×2=18
18 5×=×18 100
18 218 +1018 = 5 318( ×1825 +=2125
== 18( 5=3)3.5 =×18(
24++3)18 25 =25+ 5 3)
20 4 5 5 = 44 × 55 = 23 ×35=18
2
5 18 2
20 = 4 × 5 20 + = 16 + 4 × 5 = 2
++ = 80 16
= ×5 =2 5 = 80 = 1620× =
= × =
2020= =500 4× 438 × 5 = 2520 5 = 500 4 ×80 580 ==52=×16 516 5=10=4 4580 5× 525 = 16 125 × 5 ==80 4 5=5× 25 16 × 5 = 4 5
=5 =52× 100 5==
Exercice 100 ×× =5 5
10 5
500 = 5 × 100 = 210 5
= = 125 5 5 5
125 = 5 ×225 = 5 5
=
a) 10 =205 =4 × 45 ×=5125 = 2=205== ) ( 80( ) 165+×=b) 54×=15480 5=2 +=16 ×52 5× =
500 = 5 × 100500 ==20 5 × 100 = 102 55500 5 × 5425 1××80 =5=5=
+100 =2=255=1610=5×125 =2100 125 = 43=+52 52 = 3 + 8
25
2
125 500 × 5 5 5=×10 52 5 × 25 = 125 = 5 × 25 = 5 5
c) 500500= = 5 ×5 100 ×2 100=2 10
=500105=5 25 × 100 2
125 125
= 10 =
= 5 5
5××1 × 25 =2 5+ 25 2 = 3 + 2 25= 53 + 8
×
× 25
d) = 5
125 5 =
( ) ( () )( ) 1 2
( )( ) 1 2
2 =2
3+ 8 = 1+ 2 8=2 2
3 +3 + 8 8= 1= 54 +1 + 2 2 3 + 388+8=== 21282+=2 122+ 2 2 + 822 == 212 +2 2 2 2+ 2 2 2 = 1 +2 2 2
Exercice
3 8 = 1 +2 22deux
( ) ( ( ) )( () ( ) )
3 + 8 = 1 + 2 32+ + 28 == 11 ++22 22++2 = 21 +=2 12+ + 2 2 = 1 + 2
3+ 81=+8+=2 = 122+2222 2+2
2
1282+=221++22+des 32 +8= 8= 2 82 = 2 2
2 2
Soit x la ( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ( ) ) ( )
3 + 8 = 1 + 32+ 2 8+ 2= 1= +longueur
+ 3 2 1
côtés 2 2 3 2 1 13
= 1 + 2 2 2 + 23 + =82 1=2+21 +22 2 2+ 22 = 12 + 2 2 + 2 2 2 = 1 + 2 2
+ = + 2 2 + 2 = 1 + 2
On 3 + 8
3 +considère 1
8 = 1 +2 2l’un
= + 2
(
2 3+
2 +des 2+=
) ( ( ) ) ( ( ) )( ) ( )
2triangles
1=82 1+=
2
21 +2222rectangles
+
3
2+ 2+ +222==1=1++12+ 22 2+ 2 = 1 + 2
13 2 2
2
( )
Nous 2 3 2= 12+ 132 3 2 = 1+12=
3 +8 =81x+
32 +avons ( ) = 12 + 22 + 223+=
2
+ 212=8+1=21++2213
( () ) )( ( ( ) ) )( ) ( )
2
2+ 213 2+2+ 2 2=2 112=+ 12 +2 22 +
2 2
2 2 = 1+ 2
2 2
( ) ( )
2 3 213 3 x2=2 13
Donc ( ) 2 32 ( A =13 3 +2 3 = 3 + 2 × 3 3 + 3 = 3 + 6 3 + 9 = 12 + 6 3 2
(( )) 2 23 3 ( ) ( ( ) )( )
1313 2 2 3 2 132 23 2
13
Exercice A =2 56
( ) ) (( ( ) ) ) ( )
23 + 3
A= = 3A 3=2++ 233×2 +3=33 +3= 32 2 +=323×++362 3×3+3+3932 = 32 += 63 +36 3 + 9 = 12 + 6 3
+ 12
3 + 6 3 + 9 = 12 + 6 3
( ( 2 (
) ( ) ) ( ) ()2 232 32 132 132 2 3
) ( (( ) ) ( ) )
2 13 2 =
A = 3 + 3A = = 3 + 3 = 2 2 3 + 22 2× 3 3 + 23 A= =3 2+ 263 +3 3+ 9== 123+26+ 23 ×+3+6 33 3+2+3296===312+144
3 2 3 3 3A 3 3 6 3A' 9 2 123 72 6 2 323 3 6 3 = 23 2 = 72 3 + 6 +33 12 = 12 + 6 3
2
1) l’aire du
+ carré
× est
+ = + + 2=
+ = = + + + × +
( A( A
= )( ( ) ) ( ( ) )
= 3+ ) 3+(3 )(
3== A 3 )3= + + 2 3×2+× 3 333 = 3+
+ 3 2 33= =3 ++3 2+ 6 ×633+ 3 3+9 9 312
+= = 12 =+ 3+6 +636 3 3 + 9 = 12 + 66 33 + 9 = 12 + 6 3
2) l’aireA'du = rectangle
2 2 722 +A'
( 3=2 6A'22== 72
est
) 22 +72 72 + 3 226 6== 2144
2 3 +63 = 23 + 72
72 + 3 122 =612= + 61443 + 3 12 = 12 + 6 3
+3 3+ +923=2 12 6 = 144 33 ++ 39 =1212=+12 +6 3
)( ( ( ) ))( () )( ( ) ( ) ()
A A 3 33 3 3A 3 2 3 23 3 3
3 33 3 3 6 2 36 3 9 3 =+12 32 +=663=++366144 6 +36 3
2 2
= + = + × + =
(
A' = 2 72A'+3) 3 =
on6 remarque
= 2 + 72
= 2 72 + 3 6 = 2 72 + 3 2A' =
=
que
+ 3 A=A’
A'2 = =6+
. = 2 × +
72
144
)
+++ =
33 612
6 = 2 144
= = =+ +
12 2
72+72
+ ×72
6 +
+33+12
+3 3
6 =2=12
3 12 12
+ 6723 + 3 2 6 = 144 + 3 12 = 12 + 6 3
+ =
A'A'(( = 2 2 7272
= QCM )) (
pour
++ 3 3A' 6== =22 2 72
6s’évaluer. ) 72 72+++ 3332626= 6= =2 144 144 ++ 33 312 12=6212
==12 +144
6 63+33 12 = 12 + 6 3
+
=A' =2 ( 2aux
A' permet
Ce QCM ( +72élèves
72 3 +63A' 6=) =2vérifier
) =de 2 72+72
2 ( 72 +3 +323degré
leur 6 6)2==6d’acquisition
2= 144
14472 32 =12
+ +3 +312 126144
612==+
des + 36 + 3traitées
notions 3 12 = 12 + 6la 3leçon
dans
(concepts, techniques, règles, formules…) : définition de la racine carrée d’un nombre positif, les
formules des racines carrées, la réduction d’expression comprenant des racines carrées., les solu-
tions d’équations du type x2 = a.
Répondre correctement aux items du QCM est un indice de l’atteinte par les élèves des objectifs
de la leçon. Des erreurs ou des difficultés dans les réponses à ces items doivent inciter les élèves à
revoir leurs cours, approfondir leur compréhension. L’enseignant doit aussi tirer profit de ce QCM
pour réguler son enseignement et prévoir des activités de remédiation et de renforcement des
acquis de ses élèves.
48
Repères didactiques
L’ordre et les opérations constituent des notions omniprésentes dans les calculs et la manipulation
des nombres, que ce soit dans la résolution des problèmes ou dans la résolution des équations.
La maîtrise de ces deux notions doit être une priorité pour l’enseignant. En effet, leur disponibilité
et leur utilisation est un garant de la réussite de l’utilisation des nombres.
Les règles régissant l’ordre en rapport avec les opérations doivent être bien assimilées.
Des erreurs sont fréquentes dans l’utilisation de l’ordre et des opérations ; par exemple multiplier une
inégalité par un nombre négatif sans changement du sens de l’inégalité, ou « soustraire deux inégalités ».
Objectifs d’apprentissage
• Comparer deux nombres relatifs ;
• Maîtriser les propriétés de l’ordre et des opérations ;
• Ecrire un encadrement d’un nombre relatif ;
• Utiliser les propriétés de l’ordre dans la résolution de problèmes.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie la maîtrise des élèves des opérations et de l’ordre étudiés en deuxième année
2 3 2 3
par exemple si a<b alors a-b<0 ; > parce que 2x5>3x3 ; - >- ; si x<2 alors x+3<5 .
3 5 7 7
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on aborde le signe de la différence de deux nombres et différentes
techniques de comparaison des nombres.
1) a) b) c) on étudie la comparaison de deux nombres selon que la différence est positive ou
négative : a>2 donc a-2>0 ; b-4,5>0 donc b>4,5 ; c-1<0 donc c<1
Dans la question d) on étudie les cas généraux
2) dans cette question on aborde des techniques de comparaison des nombres : mentalement,
à la main ou à l’aide de la calculatrice.
Activité 2
Cette activité aborde la comparaison des nombres dans des situations concrètes.
1) Le nombre des élèves inscrits au brevet est supérieur au nombre des élèves qui ont passé
l’épreuve. Donc x<34247
Donc x-34247<0 ou aussi 34247-x>0.
2) on compare des nombres
3) on a x<3,2 donc x est différent de 3,2 et 7 mais il peut être égal à 3,19.
2
49
( 2 6donc
24<25 ) 2 6 <5 2
Exercice 13 1 1 1
a2 = = b2 = =
Ici on 14 (
cherche
2
9801
51 à encadrer ) 31) 1 9611algébriques. Par exemple 1 < a < 2 et -5 < b < -3
2
des2 (expressions
a2 = = b = =
2
(
Trouvons14un5encadrement 980 )
de a + b )2 961
( 31
En ajoutant les2 deux inégalités on trouve 1 + -5 < a + b < 2 + -3 donc -4 < a + b < -1
Pour (
x x + 1 ab,
a 2 = encadrer (x + 1)
= xil2faut
2
)= x 33<-b<5
écrire + x 2 (en multipliant -5<b<-3 par -1 et en changeant le signe
desa 2deux ( )
x + 1 = x 2 (x + 1) = x 3 + x 2
= x inégalités)
On a donc 1<a<2 2
b 2 =b<5
3<- (1 x = (x que
x +(remarquer
2
)
+ 1)2 –b (x 2positif
x =est + 2x +) 1)x = x 3 + 2x 2 + x
En bmultipliant
2
(
= x + 1 xles deux )
= (x +inégalités
1)2 x = (x 2membre
+ 2x + 1)x = x 3 + 2xon
à membre
2
x
+trouve : 3<- ab<10
On multiplie par -1 et on change le signe des deux inégalités on obtient : -10 < ab < -3
Exercices et problèmes
Exercice 2
2 2
(2 6 ) 2 6a - b (
2 =6 2 et
2 puisque
6 )
2 >0 alors a-b>0 donc a>b
Exercice 9
1 1 2 a-b =1 1x + 1y - 2
21 calcule
x21+y2-2xy1 (x-y)2
a2 = =a =
1) on b = = 2y = x b = 2 =
2xy = =
2xy
>0 donc a>b
(14 5 )
2
980 14 5 2 ( 31980
( ) 961 )( 31) 2
961
2 2 2
2) on calcule a-b = x + y − 2 xy = x + y − 2 x y = x − y ( ) ( ) ( ) > 0 donc a>b
Exercice 12 x2 y2 15
2 2
2
(
a = x x + 1 1)=
aonx=a(xx>3
2 2
)
x+ 1)+=1y>-2
xet x +
3
(
x (x +x+y>3+(-2)
22
= donc 1) = x 3 + x 2 )
D’où x+y> 1 donc x+y est positif
2)2 y>-2 donc 2y>-4 2
( )
b 2 = x + 1 x b=2(x= +x1)+2 1x =x(x 2=+(x(
D’où x+2y> 3+(-4) et alors x+2y+1>-1+1)
2x++1)1)x
2
x = (x x 32 ++2x2x2 ++1)xx = x 3 + 2x 2 + x
x+2y+1>0 Donc x +2y+1 est positif
Exercice 19
1) on a : a<b on multiplie par le nombre positif 1 alors on obtient 1 a< 1 b
2 3 3 3
2)2 on multiplie 2
2 maintenant
6 ( )
2 6 par – 2 qui est un nombre négatif alors le signe de l’inégalité
(2 6 change )(2 26 6 d’où
2
)
2 –6 2 a>- 2 b.
(
2 6
Exercice )
2622 6 1 2 1 1 1
a = = b2 = =
1 11 12 5 nombres
1 980 1 positifs 1 a )et b 961
= ( 31
2 2
(2 6 )
2 a 2 =1) pour a 2 = comparer
2 6 14 2 5 214 1980
=
(
2
()
6
14
=les2 bdeux
2 6
)
= b 22 ==
2
on peut comparer leurs carrés :
5 = 980 1 ( 31) (961 311) 961
1
2 2 2
(
a = )( ) et b 2 = =
14 5 2
2
( ) ( 980 2
( 31) 9613 2
2
1 2 12 )
a = 1 x 1x +11 = 1x (x + 1) = x + 2
1x 1
a2 = b a b
2 2 2
) ( () )(
22 2 2b
a 2= x a x =+ 1x =x +x 1(x +=21)x =(xx2+ +1)x= x + x
on a 961<980 donc > 3 donc >a
2 3 = 2 2 2
= = = = = =
(14 5 980 ( 31 ) 5961 9803 2 ( 31) 961
2 14
)
2
( )(
a 2 = x x +21 = x 2 (x + 1) 2 = x + x
)
b = x + 1 x = (x + 1)2 x = (x 2 +51 2x + 1)x = x 3 + 2x 2 + x
2 2
)( ( ) )(
b =2 x b+ 21= x x +=1(x
2 2
x+ 1)= 2x(x=+(x
2
1) 2 +
22
x=2x(x + 1)x
2
+ 2x = +x 1)x
3
+ 2x= 22x +
3
+x 2x 2 + x
2
(
a = x x + 1 = x2 (x + 1) =a x =2+ xx x + 1 2 = x (x
b = x + (
1
2 3
x) = (x + 1) x =) 2
(x 2 + 1) = x + x 3
3
+ 2x + 1)x = x + 2x 2 + x
Guide 3 ème AC l'univers des Maths.indd 51 22/10/18 15:40
2
(2 6 ) 2 6 2
1 1 1 1
a2 = = b2 = =
(
14 5 )
2
980 ( 31) 2
961
par conséquent b>a.
3) Là aussi on compare les carrés des deux nombres.
2 2
(
a2 = x x + 1 ) (
= x 2 (x + 1) = x 3 + x 2 et b 2 = (x + 1) x )
= (x + 1)2 x = (x 2 + 2x + 1)x = x 3 + 2x 2 + x
D’où a2-b2 =( x3+x2)- (x3+2x2+x)= x3+x2- x3-2x2-x=-x2-x = -(x2 +x)<0
Donc a2-b2<0 2et alors a2<b2
( )
b 2 = x + 1 x = (x + 1)2 x = (x 2 + 2x + 1)x = x 3 + 2x 2 + x
Par conséquent a<b.
Exercice 30
a) on a 3<x<1 donc 3-1<x-1<1-1 d’où 2<x-1<0
b) on a 3<x<1 donc 3+ 1 <x+ 1 <1+ 1
2 2 2
d’où 5 <x+ 1 < 3
2 2 2
Exercice 33
1) On réduit au même dénominateur les deux fractions : 5 = 35 et 6 = 36 en comparant les
6 42 7 42
numérateurs des deux fractions on en déduit 5 < 6
6 7
2) On détermine le signe de la différence
n n+1 n(n+2) - (n+1)2 (n2+2n-n2-2n-1) -1
– = = = <0
n+1 n+2 (n+1)(n+2) (n+1)(n+2) (n+1)(n+2)
n n+1
Donc < .
n+1 n+2
Exercice 39
x+1 (x2+1-2x) (x-1)2
On calcule A-B= x+ 1 -2= = >0 donc A>B
x-2 x x x
Exercice 40
1) On a 0<x<y
On multiplie par x (nombre positif ) donc 0<x2<xy
On multiplie par y (nombre positif donc 0<xy<y2 2 2 2 2 2 2 2
D’où x2<xy<y2 2 2
x + y − 2x +xyy =−x 2+ yxxy
2
− 2=
+ xyyx= − ( ) ( ) ( ( ) ) ( )(
+ 2x yx+ y− =2y x−x 2y− =x y yx> () ( )
=−0 yx −
( ) ( )
x + y − 2 xy = x + y − 2 x 2 y = 2x − 2 y > 02 2
2) si xy = 15 alors d’après 1) on obtient x <15<y etxalors yx < x15 y < y 215 15
2 2 ( )
x2
C’est-à-direy 2: x< 15 <y car x>0 et y>0.
4) Il suffit de comparer les carrés des nombres en jeu.
QCM pour s’évaluer.
Ce QCM permet aux élèves de vérifier leur degré d’acquisition des notions traitées dans la leçon:
la comparaison des nombres, les comparaisons et les opérations, l’encadrement de nombres.
Répondre correctement aux items du QCM est un indice de l’atteinte par les élèves des objectifs
de la leçon. Des erreurs ou des difficultés dans les réponses à ces items doivent inciter les élèves à
revoir leurs cours, approfondir leur compréhension. L’enseignant doit aussi tirer profit de ce QCM
pour réguler son enseignement et prévoir des activités de remédiation et de renforcement des
acquis de ses élèves.
52
Repères didactiques
Ce théorème est fondamental en géométrie et prend une place importante dans la géométrie
au collège et au-delà du collège.
Il est traité de façon approfondie, particulièrement pour caractériser ou identifier les triangles
rectangles et calculer des longueurs et aussi pour résoudre des problèmes divers.
Objectifs d’apprentissage
• Caractériser le triangle rectangle par le théorème de Pythagore ;
• Calculer la longueur d’un côté d’un triangle rectangle à partir de celles des deux autres, en
utilisant l’égalité de Pythagore.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on aborde l’égalité exprimant le théorème de Pythagore dans un contexte
géométrique.
1) La figure (en blanc) est un carré car elle a un angle égal à 90°et ses côtés sont égaux.
2) L’aire du carrée est A et elle est égale à l’aire du grand carré (de côté a+b) à laquelle il faut
retrancher les aires des quatre triangles.
Or l’aire des quatre triangles est égale à 2 fois l’aire du rectangle initial (découpé) qui est égale à 2ab.
Donc A = (a+b)2 -2ab = a2 +2ab +b2 -2ab = a2+ b2
3) On a c la diagonale du rectangle donc c est aussi le côté du carré en blanc. Donc on a aussi A = c2
D’où c2 = a2 +b2.
Activité 2
Cette activité porte sur la réciproque du théorème de Pythagore dans trois cas particuliers de
triangles de côtés donnés.
On trouve que le carré du grand côté est la somme des carrés des deux autres côtés. Et on
s’aperçoit que ces triangles sont rectangles.
Activité 3
Dans cette activité il s’agit d’établir la réciproque du théorème de Pythagore dans le cas général.
53
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. Le théorème direct de Pythagore et ses utilisations.
2. Le théorème réciproque de Pythagore et ses utilisations.
Exercices résolus
Exercice 1
Cet exercice est un entrainement à calculer la valeur approchée d’un nombre dont le carré est
donné à l’aide d’une calculatrice
Pour cacluler le nombre dont le carré est 8,73 on tape respectivement :
shift x2 8 . 7 3 ou 2nde x2 8 . 7 3
Exercice 2
Dans cet exercice on applique le théorème direct de Pythagore pour calculer la longueur du
troisième côté d’un triangle rectangle dont les longueurs des deux autres côtés sont données.
Le triangle ABC est rectangle en B d’après le théorème direct de Pythagore, AC2 = AB2 +BC2
Donc BC2 =AC2 –AB2,
BC2= (6,8)2 -(5,2)2 = 19,2
A l’aide de la calculatrice on trouve BC =4,38 cm arrondi au dixième.
54
Exercices et problèmes
Exercice 1
a) L’hypoténuse est le côté le plus long donc dans le triangle ABC c’est le côté BC
b) L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit, dans le triangle c’est le côté EG.
Exercice 8
a) L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit B, donc c’est AC et alors AC2 = AB2 +BC2
b) L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit F, donc c’est DE et alors DE2 = DF2 +FE2
Exercice 10
a) L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit D, donc c’est EC
b) D’après le théorème direct de Pythagore, CE2 = DE2 +DC2
c) CE2 = 242 + 322 = 576 + 1024= 1600
d’où CE = 40 cm.
Exercice 16
a) dans le triangle OPQ, le côté le plus long est OQ
OQ2 = (9,1)2 = 82,81
Et OP2 + PQ2 = (5,2)2 + (7,5)2 = 27,04 +56,25 = 83,29
Donc OQ2 est différent de OP2 + PQ2.
Le triangle OPQ n’est pas rectangle.
55
56
Repères didactiques
En deuxième année du collège il a été approché implicitement dans la leçon « triangle : milieux
et parallèles». Cette année le théorème de Thalès est traité de façon approfondie, particulièrement
pour caractériser ou identifier les triangles rectangles et calculer des longueurs et aussi pour
résoudre des problèmes divers.Ce théorème permet de faire une liaison entre le géométrique et
le numérique, mais plus précisément entre parallélisme et proportionnalité.
L’enseignant doit accompagner ses élèves à maîtriser progressivement l’utilisation du théorème
de Thalès (propriétés directe et réciproque).
Objectifs d’apprentissage
• Connaître et utiliser la proportionnalité des longueurs pour les côtés de deux triangles
déterminés par deux parallèles coupant deux droites sécantes (théorème de Thalès) ;
• Connaître et utiliser un énoncé réciproque du théorème de Thalès.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie la maîtrise des élèves de quelques notions utiles pour cette leçon :
proportionnalité ; rapport entre lignes dans un triangle vu en deuxième année.
Activités de découverte
Activité 1
Cette activité aborde le théorème de Thalès comme il a été étudié de façon implicite en
deuxième année du collège.
AM AN BC
1) Ainsi = =
AB Ac MN
2) dans cette question on établit le théorèmede Thalès dans une configuration “papillon».
OA OB AB
On a = =
OC OD CD
Etc.
Dans la question 2) on se ramène à la configuration« classique »en s’aidant des symétriques
de E et F par rapport au point R.
3) On a E’F’ // EF//PQ parce que la symétrie centrale conserve le parallélisme
RF’ RE’ E’F’
4) on a = =
RQ RP PQ
5) RF= RF’ et ER= E’R (vu que E’ et F’ sont les symétrique de E et F par rapport à P)
RF RE E’F’
6) D’où l’on tire à partir de 4) et de 5)que = =
RQ RP PQ
57
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. Le théorème direct de Thalès et ses utilisations (calculer des longueurs, montrer que deux
droites ne sont pas parallèles) ;
2. Une méthode de partage d’un segment ;
3. La réciproque du théorème de Thalès et ses utilisations (montrer que deux droites sont
parallèles).
58
61
Repères didactiques
La trigonométrie est un domaine mathématique de concepts et de méthodes qui permettent
la mesure des angles, non pas pour en donner les valeurs simples obtenues en géométrie plane en
se servant d’un rapporteur, mais pour effectuer des calculs à l’aide de fonctions spéciales basées
sur les angles que l’on appelle fonctions trigonométriques.
La notion de cosinus est approchée en deuxième année du collège. Cette année il s’agit
d’aborder les lignes trigonométriques d’un angle aigu (cosinus, sinus et tangente) dans un triangle
rectangle.
Dans cette leçon la difficulté des élèves réside dans la mémorisation des formules de lignes
trigonométriques et la confusion entre le sinus et cosinus.
Objectifs d’apprentissage
• Connaître et utiliser le cosinus, le sinus et la tangente d’un angle aigu dans un triangle
rectangle ;
• Calculer avec une calculatrice une valeur approchée d’un sinus, cosinus, tangente d’un
angle ou la valeur approchée d’un angle de sinus, cosinus, tangente connus ;
• Résoudre des problèmes faisant appel à ces lignes trigonométriques.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie la maîtrise des élèves de quelques notions préliminaires aux notions
trigonométriques : hypoténuse d’un triangle, mesures des angles d’un triangle, cosinus d’un angle.
Activités de découverte
Activité 1
Cette activité est une première approche empirique des lignes trigonométriques (cosinus, sinus
et tangente) dans des triangles rectangles, puis une démonstration des résultats constatés.
Les élèves calculent les rapports définissant ces lignes trigonométriques pour l’angle 30°dans
les trois triangles proposés et constatent que ces rapports sont constants.
Pour démontrer que ces rapports sont constants on travaille avec un seul triangle et à l’aide du
théorème de Thalès, on établit que ces rapports dépendent de la mesure de l’angle et non de la
dimension des côtés du triangle.
Ces rapports caractérisent l’angle. Il s’agit du cosinus, sinus et tangente.
Activité 2
Dans cette activité, l’apprenant s’entraine à utiliser une calculatrice pour calculer le cosinus d’un
angle donné ou déterminer un angle dont le cosinus est connu.
62
63
64
Exercice 43
1) Considérons C’ la projection de C sur AB.
CC’ CC’
SinBAC = = d’où CC’= b sinBAC
AC b
CC’ CC’
Sin ABC = = d’où CC’= a sinABC
BC a
Donc b sinBAC= a sinABC
D’où a = b
sinBAC sinABC
2) de la mêm façon on obtient :
a = c
sinBAC sinABC
et donc a = b = c
sinBAC sinABC sinABC
QCM pour s’évaluer.
Ce QCM permet aux élèves de vérifier leur degré d’acquisition des notions traitées dans la
leçon: lignes trigonométriques d’un angle aigu et les formules trigonométriques et leur utilisation.
Répondre correctement aux items du QCM est un indice de l’atteinte par les élèves des objectifs
de la leçon. Des erreurs ou des difficultés dans les réponses à ces items doivent inciter les élèves à
revoir leurs cours, approfondir leur compréhension. L’enseignant doit aussi tirer profit de ce QCM
pour réguler son enseignement et prévoir des activités de remédiation et de renforcement des
acquis de ses élèves.
65
Repères didactiques
Les angles au centre et les angles inscrits interviennent dans beaucoup de problèmes
géométriques, comme toutes les situations géométriques où il s’agit de déterminer la mesure
d’un angle inscrit connaissant celle de l’angle au centre ou d’un autre angle inscrit interceptant le
même arc, calculer la mesure d’un angle au centre connaissant celle d’un angle inscrit interceptant
le même arc, démontrer que deux angles ont la même mesure parce qu’ils sont deux angles inscrits
qui interceptent le même arc.
Les élèves doivent apprendre les notions nouvelles d’angle au centre et d’angle inscrit ainsi
qu’à repérer l’angle au centre interceptant le même arc qu’un angle inscrit donné.
Certains élèves ont une difficulté de reconnaissance de la configuration: lorsque l’angle inscrit
est obtus, l’arc intercepté est un grand arc, l’angle au centre associé est rentrant ; des élèves
considèrent pourtant l’angle au centre saillant qui intercepte le petit arc.
Objectifs d’apprentissage
• Connaître et utiliser les angles inscrits et les angles au centre qui interceptent un même arc
du cercle ;
• Connaître et utiliser la relation entre un angle inscrit et l’angle au centre qui intercepte le
même arc du cercle.
Activités de découverte
Activité 1
Cette activité aborde les deux notions de la leçon : angle inscrit et angle au centre. Elle
commence par définir, à l’aide de dessins, l’angle inscrit dans un cercle, ce que signifie qu’un
angle intercepte un arc de cercle ; l’angle au centre, le petit arc et le grand arc de cercle.
Activité 2
L’activité 2 approche la relation entre la mesure d’un angle inscrit et d’un angle au centre
interceptant le même arc de cercle, à savoir que l’angle au centre mesure le double de l’angle
inscrit.
66
67
3ème cas: les points B et C sont situés du même côté du diamètre AE du cercle
T intercepte le même arc de cercle BC que l’angle inscrit BAC.
1) L’angle au centre BOC T
T = 2 mesure BAE
2) Puisque [AE] est diamètre du cercle, selon le 1er cas on a mesure BOE T et
T = 2 mesure CAE.
aussi mesure EOC T
3) On a
T = mesureBOE-mesureEOC
mesureBOC T T = 2mesure BAE-2mesureCAE=
T T 2 (mesureBAE-mesureCAE)=2mesureBAC
T T T
T = 2mesureBAC
Donc mesureBOC T
Conclusion
T = 2mesureBAC.
Dans les trois cas étudiés nous avons toujoursmesureBOC T
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La définition d’un angle inscrit et d’un angle au centre dans un cercle ;
2. L’identification de l’arc intercepté par un angle inscrit ou un angle au centre dans un cercle ;
3. Le cas particulier de l’angle inscrit où l’un des deux côtés est tangent au cercle ;
4. La propriété « Si dans un cercle, un angle inscrit et un angle au centre interceptent le même
arc de cercle, alors l’angle au centre mesure le double de l’arc inscrit » ;
68
Exercice 3
JOK est l’angle au centre qui intercepte le même arc que l’angle inscrit JIK .
Donc mesure JIKT = 1 mesure JOK=
T 1 x132= 66°.
T 2et IJK
Les angles inscrits IMK
2
T interceptent le même arc IK.
T T
Donc mesure IJK = mesure IMK=28°.
T
La somme des mesures des angles du triangle IJK est égale à 180°.
T 180- (mesure JIK+mesure
Donc mesure IKJ= T T 180°-(66°+28°)= = 180°-94°= 86°.
IJK)=
Exercices et problèmes
Exercice 3
Seule la figure du cas 2) où l’angle est inscrit dans le triangle. Car pour les autres figures le
sommet de l’angle n’est pas sur le cercle.
Exercice 4
Dans les cas 2) et 4) l’angle est un angle au centre. Pour les deux autres cas non car le sommet
de l’angle est différent du centre du cercle.
Exercice 9
T T
L’angle BIC est un angle au centre qui intercepte le même arc de cercle BC que l’angle inscrit BAC.
T T 2x65= 130°.
Donc mesure BIC= 2 mesure BAC=
Exercice 11
T T
PNR et PMR sont deux angles inscrits dans le cercle et interceptent le même arc PR
Donc ils ont même mesure
T T
Par conséquent mesure PNR= mesurePMR=55°.
69
70
Repères didactiques
La méthode algébrique de résolution des équations du premier degré s’appuie sur les
propriétés de l’égalité, par exemple l’invariance des solutions d’une équation par l’ajout d’une
même expression à chacun de ses membres.
L’étude des équations doit s’inscrire dans la double rupture épistémologique tant sur le plan
outil, que sur le plan objet de l’algèbre.
Cette leçon consolide la notion d’équation acquise par les élèves en deuxième année, et qui fait
partie de la pensée algébrique. Il s’agit de renforcer les connaissances et les habiletés des élèves
dans ce domaine fondamental. Il s’agit aussi d’introduire cette année la notion d’inéquation.
La notion d’inéquation est plus délicate que celle d’équation, au moins pour deux raisons :
• résoudre une inéquation fait appel à l’ordre et aux opérations, parfois la résolution fait
appel à la factorisation et à l’étude de signe d’une expression algébrique. Alors que pour les
équations, on transforme des expressions contenant des égalités.
• L’ensemble des solutions est généralement infini.
Tout cela fait que la résolution des inéquations pose beaucoup plus de difficultés aux élèves et
conduit à des erreurs de signes, d’ensemble des solutions…
Notons enfin que les équations et les inéquations sont un outil puissant pour mathématiser,
modéliser et résoudre beaucoup de situations de la vie courante ou issues d’autres disciplines.
Cette leçon est ainsi une occasion de travailler sur la modélisation par les mathématiques.
Objectifs d’apprentissage
• Résoudre une équation du premier degré à une inconnue ;
• Résoudre des équations simples se ramenant à une équation du premier degré à une
inconnue ;
• Mettre en équation et résoudre un problème conduisant à une équation du premier degré
à une inconnue ;
• Résoudre une inéquation du premier degré à une inconnue et représenter ses solutions sur
une droite graduée.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie la maîtrise des élèves des acquis de l’année précédente concernant les
équations du premier degré, ainsi que la manipulation de l’ordre et des opérations.
71
72
73
74
Exercices et problèmes
Exercice 8
1) On remplace -2 dans les eux membres de l’équation on trouve pour le premier membre
5x2-1=9 et pour le deuxième membre 4x2+9 =17, donc -2 ne vérifie pas l’équation, alors -2
n’est pas une solution de cette équation.
76
77
79
Repères didactiques
Euclide définit les triangles semblables comme des triangles ayant à la fois trois angles de
même mesure et trois côtés proportionnels. Mais il suffit en réalité de deux angles respectivement
égaux pour obtenir la similitude des triangles. C’est ensuite à l’aide du théorème de Thalès que la
condition de similitude par la proportionnalité des côtés est introduite.
Objectifs d’apprentissage
• Connaître deux triangles isométriques ;
• Connaître deux triangles semblable ;
• Utiliser les cas d’isométrie pour résoudre des problèmes ;
• Utiliser les cas de similitude pour résoudre des problèmes.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves prérequises par rapport aux notions traitées
dans cette leçon. Ainsi on vérifie l’acquisition des notions comme les angles alternes internes, le
théorème de Thalès, les angles inscrits et les angles au centre dans un triangle.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on approche la notion de triangles isométriques dans une configuration du
parallélogramme.
1) Dans le parallélogramme, les triangles AOB et COD sont isométriques car leurs côtés
homologues sont de mêmes longueurs, et les triangles AOD et BOC sont isométriques car
leurs côtés homologues sont de mêmes longueurs.
2) a)Les triangles AMO et NOC sont isométriques car leurs côtés homologues sont de mêmes
longueurs (il suffit d’utiliser le théorème de Thalès dans la configuration « papillon » AMNC,
et de même les triangles MOB et OND sont isométriques car leurs côtés homologues sont
de mêmes longueurs.
b) De ce qui précède on déduit que AM=CN.
3) En utilisant la symétrie centrale de centre O, on a C est le symétrique de A et N est le
symétrique de M par cette symétrie et puisque une symétrie centrale conserve les distances
alors : AM=CN.
Activité 2
a) L’angle MCN est droit car c’est l’angle du carré ABCD.
80
Activité 3
Cette activité traite la notion de triangles semblables.
Dans les deux figures on a deux parallèles (BC)// et (MN) et deux sécantes (BM) et (CN) :
a) Dans la figure 1, les angles T
B et T
M sont alternes internes, donc ils sont égaux et aussi les
T T
angles C et N .
Dans la figure 2, les angles T
B et T
M sont correspondants, donc ils sont égaux et aussi les
T T
angles C et N .
Par conséquent les triangles ABC et AMN ont les mêmes angles. On dit qu’ils sont semblables.
AM AN MN
b) selon le théorème de Thalès : = =
AB AC BC
Les côtés des deux triangles sont proportionnels.
AB 3
c) Dans la figure 1 on a : = = 2,5. Donc le rapport d’agrandissement est 2,5
AM 1,2
BC 4,5
Dans la figure 2 on a : = = 3.Donc le rapport d’agrandissement est 3.
MN 1,5
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La signification de « triangles isométriques » : leurs côtés sont deux à deux de même longueur.
Et dans ce cas leurs angles sont deux à deux égaux.
2. Les trois cas d’isométrie de deux triangles (cas 1 : les trois côtés égaux ; cas 2 : deux côté égaux
et les angles compris entre les deux côtés sont égaux; cas 3 : un côté de même longueur et
adjacent à deux angles respectivement de même mesures)
3. La signification de « triangles semblables » : leurs angles homologues sont deux à deux
égaux;
4. La propriété de la proportionnalité des mesures des côtés homologues de deux triangles
semblables ; le coefficient de proportionnalité est appelé le rapport de similitude ;
5. Les trois cas de similitude de deux triangles (cas 1 : les trois côtés sont respectivement
proportionnels ; cas 2 : un angle égal entre deux côtés proportionnels; cas 3 : deux angles
d’un triangle ont même mesure que deux angle du deuxième triangle).
Exercices résolus
Exercice 1
Dans cet exercice on applique une propriété des cas d’isométrie de deux triangles.
T = mesure C’AC
a) on a mesure B’AB T et AB’=AC’ et AB=AC
81
82
Donc les trois angles homologues des deux triangles sont deux à deux égaux.
Alors d’après le troisième cas d’isométrie les deux triangles NOD et MOB sont isométriques.
Exercice 25
OL 24 OE 18 EL 15
On a = =3; = =3 et =
PI 8 NI 6 NP 3
OL OE EL
Donc = = =3
PI NI NP
Alors d’après le premier cas de similitudes les deux triangles PIL et OLE sont semblables.
Exercice 26
a) On a :l’angle T
A = l’angle T
E ; l’angleT
B = l’angleT
D ; l’angle T
C = l’angleT
F.
les trois angles de l’un sont égaux aux trois angles de l’autre, donc d’après le premier cas
d’isométrie, les deux triangles ABC et DEF sont semblables.
83
Alors ces deux triangles ont leurs angles deux à deux égaux ; donc ils sont semblables ;
BS 2,4
b) le rapport de similitude est égal à = = 2,4.
AR 1
c) le côté CS du triangle CBS est l’homologue du côté CR du triangle CAR.
Pour calculer CS on multiplie alors CR par le coefficient de similitude
Donc CS = 2,4 x 2=4,8cm.
De même CB= 2,4x 1,5 = 3,6 cm.
Exercice 30
La somme des angles du triangle ABC est égale à 180°
Donc mesure de l’angle T
A = 180° -(50°+110°)= 20°
La somme des angles du triangle ACD est égale à 180°
T = 180° -(20°+50°)= 110°
Donc mesure de l’angle ACD
Les deux triangles ont donc les trois angles deux à deux égaux, ils sont donc semblables.
Exercice 33
Dans le triangle ABC l’angle T
A est droit et l’angle T
A mesure 35°
Dans le triangle ACH l’angle H est droit et l’angle T
C mesure 35°
Donc les deux triangles ont deux angles égaux, d’où d’après le troisième cas de similitude, les
deux triangles sont semblables.
Exercice 41
1.a) ABCD est un parallélogramme donc la mesure de l’angle T
B est égal à la mesure de l’angle T
D
Et puisque on a deux droites parallèles (AB) et (DC) et la sécante (AN) alors l’angle N dans le
triangle ADN l’angle A dans le triangle MBA sont alternes interne donc mesure T N=mesure T A
84
85
Repères didactiques
La translation est une transformation géométrique importante en mathématiques ses usages
sont multiples en mathématiques et dans les autres sciences. Elle est conceptuellement liée à
la notion de vecteur. Cette dernière notion est aussi riche et reliée à d’autres notions comme le
parallélogramme.
Une des difficultés par rapport à la translation est de la confondre avec d’autres transformations
géométriques comme la symétrie ou la rotation. Quant aux difficultés en rapport avec la notion de
vecteurs c’est de les concevoir comme des bipoints équipollents.
L’enseignement des vecteurs vise à faire passer les élèves de la géométrie euclidienne du plan
et de l’espace à une géométrie vectorielle. Les vecteurs sont définis par leurs caractéristiques
géométriques de longueur, de direction et de sens. On traite ensuite la notion d’égalité de deux
vecteurs, la somme de deux vecteurs et puis on relie la notion de vecteur au parallélogramme.
Objectifs d’apprentissage
• Reconnaître un vecteur : direction, sens, longueur et le construire ;
• Construire la somme de deux vecteurs : parallélogramme, relation de Chasles.
• Utiliser les vecteurs pour résoudre un problème ;
• Construire l’image d’une figure géométrique par une translation ;
• Déterminer le vecteur d’une translation.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves et qui sont des préliminaires pour apprendre les
notions de vecteurs et de translation, comme la notion de parallélogramme, image d’un point par
une translation dans un contexte de papier quadrillé, translation, ou la capacité de reconnaître le
translaté d’une figure.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on rafraîchit les connaissances des élèves par rapport à la notion de
parallélogramme et de vecteur.
1) dans la configuration on reconnaît aisément trois parallélogrammes : ACLM ; CDHL ; BDHJ,
le quatrième peut être KACI (ses sommets sont alignés).
86
87
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La définition d’un vecteur par sa direction, son sens et sa longueur ;
2. Un vecteur a un nombre indéfini de représentants ;
3. L’égalité de deux vecteurs : s’ils ont même direction, même sens et même longueur ;
4. La somme et la différence de deux vecteurs ;
5. L’opposé d’un vecteur ;
6. Le produit d’un vecteur par un réel ;
7. La définition d’une translation par son vecteur, et l’égalité entre le vecteur de la translation
et un vecteur dont un représentant est un point et son image par la translation.
8. L’image d’une droite, d’un segment, d’un cercle par une droite et la conservation du
parallélisme, des distances, des angles.
88
89
Exercice 21
→ → → → 1→
D’après la relation de Casles : MA’ = MB + BA’ = MB + BC (car A’ milieu de [BC])
2
→ → → → 1→
D’où MA’ = MB + C’B’ (C’B’= BC car C’ et B’ sont milieux de [AB] et [AC] d’après le théorème
2
de Thalès).
On montre les deux autres égalités de la même façon.
Exercice 22
→ → → → → →
On utilise la relation de Chasles : AB + AC = AM + MB + AN + NC
→ →
Et selon les données MB = - AN
→ → → →
Par conséquent AB + AC = AM + AN
Exercice 28
→ → → → → →
a) On a MM’ = MB + MC c’est-à-dire que le vecteur MM’ est la somme des deux MB et MC
donc MBM’C est un parallélogramme. Et puisque I est le milieu de la diagonale BC, alors I est
le centre de ce parallélogramme et par conséquent M et M’ sont symétriques par rapport à I.
b) Le point M doit être sur la droite passant par I et le milieu du segment AC. Car dans ce cas
la droite (IM) qui est aussi la droite (MM’) passe par les milieux des deux côtés (BC) et (AC)
90
Exercice 36
→→ →→ → → → → → → → → → → → → → →
MA - MB + MC -MD =MA + BM + MC + DM = MA + BC + DM =DM +MA+ BC = DA + BC = DA - CB =0
→ →
car ABCD est un parallélogramme ( DA = CB )
Exercice 47
→ → → → →
AB = AC + AM donc AMBC est un parallélogramme et alors AM = CB
→ → → → →
AC = AB + AN donc ABCN est un parallélogramme et NA = CB
→ →
Par conséquent AM=NA
Donc A milieu de [MN].
91
Repères didactiques
Cette leçon introduit les notions de la géométrie analytique : repère dans le plan et coordonnées
de points du plan. Ces notions sont un outil puissant qui permet de résoudre des problèmes
géométriques par des techniques algébriques et de calcul.
Ces notions ne présentent pas de grandes difficultés pour les élèves. Néanmoins un effort de
mémorisation des formules est demandé.
Objectifs d’apprentissage
• Connaître un repère orthogonal ;
• Connaître l’abscisse et l’ordonnée d’un point ;
• Relier les coordonnées d’un vecteur aux coordonnées des deux points constituant un
représentant de ce vecteur ;
• Calculer les coordonnées du milieu d’un segment ;
• Calculer les coordonnées de la somme de deux vecteurs ;
• Calculer les coordonnées du produit d’un vecteur par un réel ;
• Calculer la distance de deux points ;
• Résoudre des problèmes géométriques en utilisant le repère et les coordonnées.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves par rapport aux notions de repère traitées dans
cette leçon : abscisse d’un point sur une droite graduée, coordonnées d’un point dans un
repère du plan, coordonnées du milieu d’un segment.
Activités de découverte
Activités1 et 2
Dans ces deux activités il s’agit d’introduire à l’aide de quadrillage la notion de coordonnées
d’un vecteur et d’un point à l’aide des codes et des déplacements selon ces codes.
Activité 3
→
Dans cette activité on établit les coordonnées du vecteur AB en fonction des coordonnées de
→
A et B : AB (xB-xA ; yB-yA)
Activité 4
Dans cette activité on établit les coordonnées du milieu du segment [AB] en fonction des
x +x y +y
coordonnées de A et B : I( A B ; A B ).
2 2
92
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir : x + y
2 2
1. La notion de repère du plan, son origine, l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées ;
AB = 52 = 2 13
2. Un point du plan peut être caractérisé par un couple de nombres appelés ses coordonnées
M(x , y) : x est l’abscisse et y l’ordonnée ; l’origine O du repère a pour coordonnées (0 , 0) ; les
3 ⎞ 0 et les points
⎛ 9 ⎞de l’axe 81 85
2 2
points de l’axe des abscisse ont tous pour2 ordonnée⎛ des ordonnées
MA = ⎜ −3 − ⎟ + ( 2-1) = ⎜ - ⎟ +12 = +1=
2
A A B B ( B A ) ( B A ) B A B A
→ →
6. La somme de deux vecteurs u (x,y) et v (x’,y’) a pour coordonnées (x+x’, y+y’)
85
→ MA=MB=
7. Si u est un vecteur de coordonnées (x,y) alors x 2sa y2
+ longueur est x + y
2 2
2
Exercices résolus
AB = 52 = 2 13 AB = 52 = 2 13
Exercices 1
Cet exercice est un entrainement sur la lecture des coordonnées de vecteurs 2dessinés sur
3 ⎞2 81 2 85 ⎛ 9⎞ 81
2
3⎞ 22 ⎛⎛ 9 ⎞
2 2
quadrillage ⎛ MA
MA = ⎜ −3 − ⎟ + ( 2-1
2
) ==⎜⎜⎝-−3⎟− +1⎟⎠ =+ ( 2-1) = ⎜⎝ - ⎟⎠ +12 = +1=
+1=
→ → → → ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 2 4 4 2 4
AB (3,2) ; CD(-2 ; 2,5) ; EF (-3, -1) GH (2,-4)
75⎞ − 3 2⎞ +49 7 49 49
2 2
Exercice 2 3⎞ )2 =49⎛⎜⎝ + ⎞⎟⎠36+385
2 2
2 2⎛ ⎛
MB = ⎜ 5 − ⎟ + ( 4-1) = ⎜ ⎜⎝ ⎟ +3⎟⎠= ( 4-1
MB = = = +9=
⎛ 2
2
+9=
2⎠
On démontre ici qu’un quadrilatère ABCD est un parallélogramme
⎝ en 2
⎝ 2 ⎠démontrant4 que 4 les 2 4 4 4 4
→ →
coordonnées des deux vecteurs AB et DC ont les mêmes coordonnées.
→ →
En effet, on a AB (2-(-3), 2-1) donc AB (5,1) 85 85
MA=MB= MA=MB=
→ →
DC(6-1, -1-(-2)) donc DC(5,1) 2 2
Exercice 3
→ →
Pour que ABCD soit un parallélogramme il suffit que AB = DC
Notons (xD, yD) les coordonnées de D
→ →
On a AB (-4-1,1,3-2) c’est-à-dire AB (-5,1)
→
et DC(1-xD, -2-yD)
Donc -5=1-xD et 1=-2-yD
D’où xD = 6 et yD =-3.
93
Exercices et problèmes
3⎞ ⎛ 9⎞ 81 85
2 2
⎛
MA =1⎜ −3 − ⎟ + ( 2-1) = ⎜ - ⎟ +1= +12 =
2 2
Exercice ⎝ ⎠ 2 ⎝ ⎠ 2 4 4
1) A est l’origine du repère donc A(0,0) ; B(1,0) ; C(1,1) ; D(0,1), O(1/2,1/2)
Exercice 2 4 3⎞ ⎛ 7⎞ 49 49 36 85
2 2
⎛
MB = ⎜ 5 − ⎟ + ( 4-1) = ⎜ ⎟ +32 = +9= + =
2
1+0 0+4 ⎝ 2 ⎠1 ⎝ 2⎠ 4 4 4 4
I( 2
;
2 )
donc I( , 2)
2
2+0 0+6
J( ;
2 MA=MB=
2 )
donc J(1,3)
85
Exercice 7 2
3+1 2+(-4)
I milieu de [AB] donc I
2
;
2 (
donc I(2,-1) )
3+(-1) 2+(-3) 1
J milieu de [AC] donc J
2
;
2 (
donc J(1,- )
2 )
2+(-1) -4+(-3) 7
K milieu de [BC] donc K
2
;
2 (
donc K(0, - )
2 )
Exercice 9
Puisque sur l’axe des abscisses 1 unité = 1 carreau et sur l’axe des ordonnées 1 unité = 1,5
4
carreau alors : on a A(2,4) B(-2, 8/3) C(1,- ) D(5,0)
3
→ 8 → 4
On a le vecteur AB (-2-2 ; -4) et DC(1-5 ; - - 0)
3 3
→ 4 → 4
Donc AB (-4 ;- ) et DC(-4, - ) donc les deux vecteurs sont égaux et alors le quadrilatère ABCD
3 3
est un parallélogramme.
Exercice 21
D est le quatrième sommet du parallélogramme D(x,y)
→ →
AB (2-(-2) ; 0-1) et DC(1-x ; -2-y)
→ →
AB (4 ;-1) et DC(1-x, 22-y)
AB = ( x B − x A ) + ( yB − yA )
2
Exercice 33
AB = 52 = 2 13
5+(-2) 4+(-2) 3
1) On a M
2 (;
2
donc M( , 1)
2 )
3⎞ ⎛ 9⎞ 81 85
2 2
⎛
2) MA 2 = ⎜ −3 − ⎟ + ( 2-1) = ⎜ - ⎟ +12 = +1=
2
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 4 4
94
3⎞ ⎛ 7⎞ 49 49 36 85
2 2
⎛
MB2 = ⎜ 5 − ⎟ + ( 4-1) = ⎜ ⎟ +32 = +9= + =
2
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 4 4 4 4
Guide 3 ème AC l'univers des Maths.indd 94 22/10/18 15:40
3⎞ ⎛ 9⎞ 81 85
2 2
⎛
MA 2 = ⎜ −32− ⎟ + ( 2-1) = 2⎜ - ⎟ +12 = +1=
2
⎛ ⎝ 3 ⎞ 2 ⎠ 2 ⎛ 9 ⎞ ⎝ 2 ⎠ 81 485 4
MA 2 = ⎜ −3 − ⎟ + ( 2-1) = ⎜ - ⎟ +12 = +1=
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 4 4
3⎞ ⎛ 7⎞ 49 49 36 85
2 2
⎛
MB2 = ⎜ 52− ⎟ + ( 4-1) =2 ⎜ ⎟ +32 = +9= + =
2
⎛ 3⎝ ⎞ 2 ⎠ 2 ⎛ 7 ⎞ ⎝ 2 ⎠ 49 4 49 36 4 85
4 4
MB2 = ⎜ 5 − ⎟ + ( 4-1) = ⎜ ⎟ +32 = +9= + =
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 4 4 4 4
85
Donc MA=MB=
85 2
MA=MB=
On a finalement
2 MA=MB=MC car M est le milieu du segment [BC].
Donc M est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.
Et puisque [BC] est un diamètre de ce cercle (car M est le milieu du segment [BC]) on en
déduit que le triangle ABC est rectangle en A.
95
Repères didactiques
A la suite de la leçon 11, qui a introduit des éléments de géométrie analytique, cette leçon porte
sur la caractérisation algébrique et analytique des droites du plan. Il s’agit en effet de déterminer
une droite du plan par une formule algébrique, son équation.
Cette notion d’équation d’une droite est un outil performant pour résoudre des problèmes
géométriques.
Objectifs d’apprentissage
• Connaitre et utiliser l’équation d’une droite ;
• Connaitre et utiliser la condition analytique de parallélisme de deux droites ;
• Connaitre et utiliser la condition analytique de perpendicularité de deux droites.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves par rapport à des notions préliminaires à la notion
d’équation analytique d’une droite : coordonnées d’un vecteur, parallélogramme et égalité de
vecteurs, théorème de Pythagore, les coordonnées des points de l’axe des abscisses ou de l’axe
des ordonnées…
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on demande de tracer une droite définie par deux points dont les
coordonnées sont relativement A(67 ; 41) et B(-23 ; -4).
Activité 2
Cette activitéest une première approche de la méthode pour vérifier qu’un point appartient à
une droite, en utilisant les coordonnées de ce point et l’équation de la droite.
1) Les points A(1 ;3) et C(1 ;1) ont pour abscisse 1 donc elles vérifient l’équation (E1) : x = 1 ;
Le point A(1 ;3)vérifie l’équation (E2): y=2x+1 (car 3=2x1+1) ;
Le point B(-2 ;3) av pour ordonnée 3 donc il vérifie l’équation (E3): y = 3 ;
Le points A(1 ;3) vérifie l’équation (E4): y= 3x (car 3 =3x1).
2) Les points du plan vérifiant (E1) se trouvent sur la droite parallèle à l’axe des ordonnées et
passant par x =1.
3) Les points du plan vérifiant (E2)se trouvent sur la droite passant par le point A et le point (0;1).
Les points du plan vérifiant (E3 ) se trouvent sur la droite parallèle à l’axe des abscisses et
passant par y=3.
Les points du plan vérifiant E4 se trouvent sur la droite passant par A et l’origine du repère O(0;0).
Activité 3
Dans cette activité on montre que si deux droites ont le même coefficient directeur alors ces
deux droites sont parallèles.
(D) : y = 2x+p (D a pour coefficient directeur 2)
(D’) : y= 2x +p’(D’ a pour coefficient directeur 2)
1) A(0 ; p) car si x=0 alors y = 2x0 +p
B(1, 2+p) car si x=1 y=2x1 +p
96
97
98
99
y -y 4-2 2
Le coefficient de la droite (AB) est m = xB-xA = = =1
B A 3 - 1) 2
Donc (AB) : y = x+p calculons p
QCM pour s’évaluer.
Ce QCM permet aux élèves de vérifier leur degré d’acquisition des notions traitées dans la leçon
(concepts, techniques, règles, formules…) : équation réduite d’une droite, coefficient directeur
d’une droite, liens entre parallélisme et perpendicularité de droites et coefficients directeurs….
Répondre correctement aux items du QCM est un indice de l’atteinte par les élèves des objectifs
de la leçon. Des erreurs ou des difficultés dans les réponses à ces items doivent inciter les élèves à
revoir leurs cours, approfondir leur compréhension. L’enseignant doit aussi tirer profit de ce QCM
pour réguler son enseignement et prévoir des activités de remédiation et de renforcement des
acquis de ses élèves.
100
Repères didactiques
L’un des objectifs de l’étude des fonctions est de faire émerger progressivement, sur des
exemples, la notion de fonction en tant que processus faisant correspondre, à un nombre, un
autre nombre. Les exemples mettant en jeu des fonctions sont issus de situations concrètes ou
de thèmes interdisciplinaires. Les fonctions linéaires et affines apparaissent alors comme des
exemples particuliers de tels processus. L’utilisation des expressions « est fonction de » ou « varie en
fonction de », amorcée dans les classes précédentes, est poursuivie et est associée à l’introduction
de la notation f(x).
L’étude des fonctions linéaires permet de compléter l’étude de la proportionnalité par une
synthèse d’un apprentissage commencé à l’école primaire.
L’utilisation de tableaux de proportionnalité permet de mettre en place le fait que le processus
de correspondance est décrit par une formulation du type « je multiplie par a ». Cette formulation
est reliée à x → ax.
Pour des pourcentages d’augmentation ou de diminution, le fait que, par exemple, augmenter
de 5% c’est multiplier par 1,05 et diminuer de 5 % c’es tmultiplier par 0,95 la correspondance est
établie. Certains traitements des situations de proportionnalité utilisés dans les classes précédentes
sont reliés aux propriétés d’additivité et d’homogénéité de la fonction linéaire.
Parmi les situations qui ne relèvent pas de la proportionnalité, certaines sont cependant
modélisables par une fonction dont la représentation graphique est une droite. Cette remarque
peut constituer un point de départ à l’étude des fonctions affines. Pour les fonctions affines, la
proportionnalité des accroissements de x et y est mise en évidence.
Objectifs d’apprentissage
• Connaître et traduire une situation proportionnelle par la formule f(x) = ax ;
• Déterminer l’image et l’antécédent d’un nombre par une fonction linéaire ;
• Représenter graphiquement une fonction linéaire ;
• Déterminer la formule d’une fonction linéaire à partir d’un nombre non nul et son image
par cette fonction ou à partir d’un point de son graphe, différent de l’origine du repère ;
• Déterminer l’image et l’antécédent d’un nombre par une fonction affine ;
• Traduire des situations par la formule f(x) = ax+b ;
• Représenter graphiquement une fonction affine ;
• Déterminer la formule d’une fonction affine à partir de deux nombres et leurs images par
cette fonction ou à partir de deux points de son graphe ;
• Lire la représentation graphique d’une fonction linéaire ou affine.
101
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on rappelle les connaissances des élèves sur la proportionnalité, et ce dans
un contexte de mouvement uniforme où la distance parcourue est proportionnelle au temps et
dont le coefficient de proportionnalité est la vitesse.
84 210 350
a) en effectuant les opérations on constate que : = = = 7.
12 30 50
b) c’est le coefficient 7.
Ce nombre représente la vitesse du vaisseau spatial.
Il est exprimé en km/seconde.
La relation entre la distance parcourue d et le temps t mis pour la parcourir est : d = 7t.
c) pour une durée d’une heure c’est-à-dire 3600 secondes, d= 7x3600 = 25200 km.
Activité 2
1.a) en divisant les nombres de la deuxième ligne par ceux de la première ligne on constate
que le quotient est constant = 1,852.
Donc il s’agit d’un tableau de proportionnalité.
b) le coefficient de proportionnalité est a =1,852.
2) f(x) = 1,852x
3) a) la fonction de la question 2 est une fonction linéaire de coefficient 1,852.
b) si a=0 alors la fonction prend la valeur nulle pour tout x. quel que soit x, f(x) = 0.
Activité 3
8
1) L’augmentation du volume du glaçon est 20x = 1,6 cm3
100
D’où le volume total du glaçon obtenu : 20 +1,6 = 21,6 cm3
8
2) si on prend x cm3, le volume total du glaçon obtenu est x + x = x+ 0,08x = 1,08x cm3.
100
3) la fonction est du type f(x) = ax donc elle est une fonction linéaire de coefficient 1,08.
a
4) il s’agit de la fonction de coefficient 1 +
100
a
Donc f(x) = (1+ )x.
100
102
103
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La notion de fonction linéaire et sa forme algébrique f(x) = ax ; a est son coefficient ;
2. Une situation de proportionnalité peut être exprimée par une fonction linéaire ;
3. L’image d’un nombre x par une fonction linéaire est proportionnelle à x;
4. La représentation graphique d’une fonction linéaire f(x) = ax est la droite d’équation y = ax
et qui passe par l’origine du repère ;
5. La représentation graphique d’une fonction affine f(x) = ax+b est la droite d’équation y = ax+b.
Exercices résolus
Exercice 1
On s’exerce dans cette exercice sur la manipulation d’une fonction linéaire : calculer l’image
d’un nombre, l’antécédent d’un nombre ;
F(x) = -7x
Donc f(3) = -7x3=-21
2 2
F(x) = -2 donc -7x=-2 d’où x= donc l’antécédent de -2 est .
7 7
Exercice 2
Ici on montre comment définir le coefficient d’une fonction linéaire et par conséquent son
expression algébrique en connaissant l’image d’un nombre non nul par cette fonction.
f(2) 3
f(2)=3 donc a= =
2 2
3x
Alors f(x) =
2
104
105
Exercice 5
1) En divisant les nombres de la deuxième ligne par les nombres de la première ligne, on
constate que le quotient est constant égal à 2.
Donc le tableau est un tableau de proportionnalité.
2) l’expression algébrique qui aux nombres de la première ligne associe les nombres de la
deuxième ligne est : f(x) = 2x
3) cette fonction est linéaire.
106
Exercice 8
1
Le volume de la pyramide est V(x) = Bx où B est l’aire de sa base et x sa hauteur.
3
1 625
1) Donc V(x) = x (25)2x = x
3 3
625
V est donc une fonction linéaire de coefficient .
3
625
2) V(12) = x12= 625x4= 2500
3
625 5500x3
3) V(x) = 5500 donc x = 5500 d’où x = = 26,4.
3 625
Exercice 10
3x6 18 9
1) f(6) = = =
4 4 2
2) soit x le nombre qui a pour image -9
3 4x(-9)
f(x) =-9 donc x = -9 d’où x = = -12.
4 3
Exercice 13
Seuls les graphiques a) et f ) sont des représentations graphiques d’une fonction linéaire. Car il
s’agit de droites passant par l’origine du repère.
Exercice 16
1) le coefficient de cette fonction linéaire est 1,75 donc f(x) = 1,75x
7 7
2) on a 1x 1,75 = donc A(1 ; ) appartient à la droite (d)
4 4
B(-4 ; 7) n’appartient pas à la droite (d) car 1,75x (-4) est différent de 7
C(2 ; 3, 25) n’appartient pas à la droite (d) car 1,75 x 2 = 3,5 qui est différent de 3,25.
4) E(8,e) appartient à (d) donc 1,75 x 8 = e d’où e=14 donc E(8,14)
2
5) F(k, -2)appartient à (d) donc 1,75k =-2 d’où k= - = -1,14 donc F(-1,14 ;-2)
1,75
Exercice 20
g(9) 6
On a g(9)=-6 donc son coefficient directeur est a= =-
9 9
2
Donc a= -
3
2
D’où g(x) = - x
3
107
Exercice 26
a) f est une fonction affine de coefficient directeur 5 et d’ordonnée à l’origine 2
b) g est une fonction linéaire donc c’est une fonction affine de coefficient directeur 2 et
d’ordonnée à l’origine 0
c) la fonction h n’est pas affine, elle n’est pas du type ax+b.
d) k(x) = (3x-1)-3x = 3x-1-3x= -1. Donc k est une fonction constante. C’est une fonction affine de
coefficient directeur 0 et d’ordonnée à l’origine -1
Exercice 28
a) g(5) = 5x5 +1 = 26
b) g(0) = 5x0 +1 = 1
g(-2,1) = 5x(-2,1)+1= -10,5 + 1= -9,5
g(7) = 5x7+1= 36
20
c) g(x) =21 donc 5x+1 = 21 d’où 5x= 21-1 donc 5x = 20 alors x= =4
5
Donc l’antécédent de 21 est 4
15
g(x) =-14 donc 5x+1 = -14 d’où 5x= -14-1 donc 5x=-15 alors x= - =-3
5
donc l’antécédent de -14 est -3
1
g(x) =0 donc 5x+1 = 0 d’où 5x= -1 donc x= -
1 5
Donc l’antécédent de 0 est - .
5
Exercice 36
108
Exercice 39
1) Le point M(3 ;3,5) ne semble pas appartenir à la représentation graphique de f
2) la droite passe par A(0 ;1) et B(5 ;5)
5-1 4
Donc le coefficient directeur est a = =
5-0 5
4
f(x) = x +b
5
Calculons b
0
A(0 ;1) appartient à la droite donc 1=4 x +b d’où b= 1
5
4
Finalement f(x) = x +1
5
3 12 17
3) f(3)= 4 x +1= +1= = 3,4.
5 5 5
Donc la droite passe par N(3 ; 3,4) et non par le point M(3 ; 3,5)
Exercice 42
g est une fonction affine telle que g(3) = 8 et g(-1) = -12
-12 - 8 -20
a) le coefficient directeur de g est a= = =5
-1 - 3 -4
Donc g(x) = 5x+b
Calculons b
On a g(3)=8 donc 8=5x3+b d’où b= 8-15=-7
Donc g(x) = 5x-7.
109
Repères didactiques
Les équations, inéquations et systèmes d’équations servent à résoudre une grande variété de
problèmes dans lesquels plusieurs conditions données sont exprimées par des relations entre des
nombres ou quantités connus et inconnus. Il s’agit de répondre à la question suivante: y a-t-il des
valeurs qui conviennent pour les inconnues, une seule ou plusieurs, et comment fait-on pour les
trouver quand c’est possible ?
Les systèmes d’équations sont une notion nouvelle. Elle met en jeu deux équations et deux
inconnues. Leur résolution peut s’opérer par la méthode de substitution ou la méthode de
combinaison linéaire.
L’enseignement doit mener de front le travail sur le sens et l’utilité des systèmes d’équation
dans la résolution de nombreux problèmes mathématiques ou concrets et aussi sur la maitrise
des techniques de résolution.
La modélisation des situations concrète constitue un contexte très favorable pour donner du
sens à cette notion.
Objectifs de la leçon
• Résoudre algébriquement un système de deux équations du premier degré à deux inconnues;
• Résoudre graphiquement un système de deux équations du premier degré à deux inconnues;
• Mettre en équation et résoudre un problème conduisant à un système de deux équations
du premier degré.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves par rapport aux expressions algébriques
comprenant deux variables.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité il convient de traduire une situation concrète par une équation à deux
inconnues.
a) 7 bouteilles de jus d’oranges valent 7x12 = 84 dh et 6 bouteilles de jus de pamplemousse
valent 6x15= 90 dh. Le total est 84 +90 =174 dh qui n’est pas les 120 dh payés par la cliente
servie.
2 bouteilles de jus d’oranges valent 2x12 = 24 dh et 8 bouteilles de jus de pamplemousse
valent 8x15= 120 dh. Le total est 24 +120 =144 dh qui n’est pas les 120 dh payés par la
cliente servie.
110
111
}
x+y=9 (1)
12x+15y=120 (2)
a) On multiplie les deux membres de l’équation (1) par -12 on obtient une nouvelle équation
(1’) : -12x-12y=-108
b) On a alors le système
}
-12x-12y=-108 (1’)
12x+15y=120 (2)
En ajoutant membre à membre (1’) et (2) on obtient : -12y+15y=-108+120
Donc 3y = 12 d’où y = 4.
c) On multiplie les deux membres de l’équation (1) par -15 on obtient une nouvelle équation
(1’’) : -15x-15y=-135
d) On a alors le système
}
-15x-15y=-135 (1’’)
12x+15y=120 (2)
En ajoutant membre à membre (1’’) et (2) on obtient : -15x+12x=-135+120
Donc -3x = -15 d’où x = 5.
La réponse du livreur est : 5 bouteilles de jus d’orange et 4 bouteilles de jus de pamplemousse.
Mise en équation et résolution graphique
Comme précédemment, soit x le nombre de bouteilles de jus d’oranges et y le nombre de
bouteilles de jus de pamplemousse. Le système qui traduit l’énoncé du problème est lesystème :
x+y=9 (1)
12x+15y=120 (2)
De (1) on tire y=9-x qui est une équation de droite (D1)
120 12x
De (2) on tire 15y =120 - 12x c’est-à-dire y= -
15 15
4
D’où y = 8 - x qui est une équation de droite (D2)
5
d) le couple solution du système est le point de concours des deux droites (D1) et (D2).sur le
graphique ce point est I(5 ;4).
La réponse du livreur est : 5 bouteilles de jus d’orange et 4 bouteilles de jus de pamplemousse
Activité 2
Cette activité porte la mise en système de deux équations à deux inconnues une situation
concrète.
Monsieur et Madame Slaoui pèsent ensemble 180 kg.
Madame Slaoui pèse 40 kg de plus que son mari.
a) il y a plusieurs possibilités des poids de chacun ; par exemple :
112
} x+40 =y
x+y=120
a) On utilise la méthode de substitution comme dans l’activité 1) ; on remplace dans la
deuxième équation y par x+40 on obtient :
x+x+40 = 180
b) D’où 2x+40 =180
c) donc 2x=180-40
2x=140 alors x= 70
d) D’où y = 70+40
y=110.
e) le couple solution est donc (70 ; 110).
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. La notion d’équation linéaire à deux inconnues ; ux+vy = w, et ses couples de solutions sont
les coordonnées de points de la droite D : ux+vy=w ;
2. La notion de système d’équation linéaire à deux inconnues ;
3. Les trois méthodes de résolution (méthode de substitution, méthode d’élimination par
combinaison et méthode graphique).
Exercices résolus
Exercice 1
Dans cet exercice on entraine l’élève à utiliser la méthode de substitution pour résoudre un
système d’équations linéaires à deux inconnues.
113
}x+y=14
0,5x +0,375y =9
En résolvant ce système par la méthode de substitution ou la méthode de combinaison, on
arrive à la solution ; x = 6 et y= 8.
Il y a donc 6 pots de 500 g et 8 pots de 375g.
Vérification
6+8 =14 pots
0,5x6 +0,375x8 = 3+3 =6 kg de confiture.
Exercice 6
Dans cet exercice on traite un autre système d’équations linéaires à deux inconnues, par la
méthode de substitution.
Exercice 7
Dans cet exercice on traite un autre système d’équations linéaires à deux inconnues, par la
méthode de combinaison.
114
} y=ax+b
y= cx+d
Considérons le système
} 4x+y=-5 (1)
5x-2y=-16 (2)
On peut écrire (1) comme y = -4x-5
5
Et écrire (2) comme y = x + 8
2
5
x est alors solution de -4x-5 = x +8
2
13
D’où - x = 13
2
Donc x=-2
Et alors y= 5-4(-2)= 3.
Le système a pour solution le couple (-2 ;3).
Exercices et problèmes
Exercice 2
1) Le couple (x,6) est solution de l’équation x-2y=5 signifie x-2x6=5 d’où x=5+12 d’où x= 17.
2) Le couple (1,y) est solution de l’équation x-2y=5 signifie 1-2y=5 d’où -2y= 5-1
Donc -2y= 4 et alors y= -2.
Exercice 4
Le couple (-2 ;1) est solution du système considéré s’il vérifie les deux équations, on remplace
alors x et y dans le système respectivement par -2 et 1 :
Dans la première équation : 2x(-2) +3x(1) = -4+3=-1
Dans la deuxième équation : -2 +5x1=3
On constate bien que le couple (-2 ;1) vérifie les deux équations.
115
Exercice 18
1) On multiplie par 2 la première équation du système, on obtient l’équation : 4x+6y=16
2) On ajoute membre à membre les équations du système obtenu, on obtient :
4x+6y+ (-4x) +y=16+(-2)
D’où 6y +y=14 c’est-à-dire 7y= 14 et donc y=2.
On remplace y par 2 dans la première équation du système on obtient 2x+3x2=8, d’où on
tire 2x=2 et donc x=1
La solution du système est donc le couple (1 ;2).
Exercice 21
a) Dans le graphe 1 le point d’intersection est le point I(1 ;2). Or ce couple vérifie le système :
}
2x+y=4
x+2y=5
Donc la représentation graphique 1 est celle qui semble permettre de résoudre le système a).
b) Dans le graphe 2 le point d’intersection est le point J(-1 ;2). Or ce couple vérifie le système:
}
3x-2y=-7
3x+6y=9
Donc la représentation graphique 2 est celle qui semble permettre de résoudre le système c).
c) Dans le graphe 3 le point d’intersection est le point K(1 ;-2). Or ce couple vérifie le système:
}
-5x-4y=3
-3x+2y=-7
Donc la représentation graphique 3 est celle qui semble permettre de résoudre le système b)
Exercice 27
On considère le système :
}
x2+y2+2y+1 =3
2x2+3(y+1)2=8
Puisque = y2+2y+1 = (y+1)2 (première identité remarquable) le système s’écrit ;
}x2+(y+1)2 =3
2x2+3(y+1)2=8
On pose a=x2 et b=(y+1)2
Alors le système s’écrit :
116
64 2 =7 3 2x2− =4 81
162
3 2 2+ 150
2 =( Donc y+1-
22
) 36=y+1+
)x =×=2(81222==++10031ou 2 3×250+17
50
2
=536
22+3+=0 10
2 −4=2 23 1762 p+3−36
50 53+2−42+2≥5 =1732pa−36336 2 +≥25
−4 5 173pa− 3a −4 ( a a)p a− 3=25((a≥ a+ )b)aa= = a((a25+a+ b))b =a a=(
=≥25 2 2 2 2
2 2 2
1627 = 23 − 24 x2 16
= 381 2
=50
(=2 281
+ 1 ) xy=-1+
( 22Donc ×2+ +12)3=ou =102y =
50 3+× 32 50
2-1- 2+ .=5+10232 =2 2+ 5650 3 22+ + 52 =332 a26 + 5 a 3
2 2 ab = a b =
+ 16 2x162+=+5 81 x163= 350
2812+×+5 52b2x)=3; 16
10
=5081 ×3 22 )50 1050
=+;x(-1 381
×2 =2250
)=et610
+(-150
;2-1-
×= 2 50
2 6).=+10 2 = 2 650 +
2 2 2 2
2 − 4 2 = 3 72 a2 − Le 4 a(système
2 2=+31a)2a=donc 2a 2pour ( + 1 ) =3 2quatre
32 solution 3couples
2 (1 ; 1+ (1 ;b-1- 5+ =;1+
a b ab = a = b = 2 2
2 − 4 2 = 73 a 2b − 4a b2 (=a 23 +b21a)32 =b2 ( 2 2+ +3 1 ) = 23 22++35 2 3 2 3+ 52 +25 3 3 2 + 5 3
a bab = a b = Exercice = 2 2 2 2
b ab ba b a 7 2a − 4 2 7= 32 −2 4 2 = 7 (3222−+41 ) 2 ==(273 222++−13)4 =2 2(= 233 +2213)+ 5= 22 ( 23 2+2+3+135) =22 2+3522+3+335 22+ 5 3 3
b = a b ab =1)=aNotons b x la longueur = et y la largeur du triangle.
ba ba ab ab
ab = a b ab = a Selon
=b les données
= on a :
b b b b a a a a a a a a
}
x+y=34
x-y=10
ab = a b ab = a b=ab =
b b
a b= ab = a = b
b b b b b
=
b
} 22+12=34
22-12=10.
Exercice 32
a) d’après les données des balances qui sont équilibrées :
} a+30=b
2b+30=3a
Ce système s’écrit aussi : -a+b=30
} 3a-2b=30
117
118
Repères didactiques
Dans cette leçon les notions d’espace étudiées dans les années précédentes sont consolidées
et enrichies, en particulier les positions relatives des droites et des plans dans l’espace sont traitées.
Objectifs de la leçon
• Développer la vision dans l’espace ;
• Reconnaître, manipuler, construire des objets de l’espace : solides, droites et plans ;
• Connaître les positions relatives des droites et des plans dans l’espace ;
• Connaître et calculer les aires et les volumes de solides usuels ;
• Agrandir ou réduire une figure et connaître les effets sur les aires et les volumes.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves par rapport aux notions qui vont être traitées dans
cette leçon, unités de mesures de volumes et leur conversion, Théorème de Thalès, théorème de
Pythagore, volume d’un cylindre.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on développe la vision dans l’espace et la lecture de solides représentés en
perspective cavalière.
1.a) le mur est représenté par le plan (Q)
b) le plan (Q) contient la face EFGH
2) a) la face ABCD est parallèle au plan (P)
b) ABFE est parallèle au plan (Q)
3.a) Oui le plan (P) est parallèle à la droite (AD), à la droite (AB), à la droite (AC), à la droite (EF).
Par contre il n’est pas parallèle à la droite (BF), à la droite (DF).
Le plan (Q) est parallèle à la droite (BF), à la droite (AB), à la droite (EF).
Par contre il n’est pas parallèle à la droite (DF), à la droite (AC).
Activité 2
Cette activité traite des positions relatives des droites et des plans.
A. Droites et plans
1.b) Oui tous les points de la droite (AB) appartiennent au plan (P).
La droite (AB) est incluse dans le plan (P).
2.b) oui la droite (d) est incluse dans le plan (P).
c) il y a un nombre indéfini de droites parallèles à la droite (AB). Les unes incluses dans le plan
(P) d’autres non.
d) oui il y a une infinité de droites passant par le point C et qui ne sont pas parallèles au plan
(P). Ce sont des droites qui coupent (P) au point C.
119
120
121
2
=3 3 (3 3) 108 = 6 3
Guide 3 ème AC l'univers des Maths.indd 122 22/10/18 15:40
Exercices et problèmes
Exercice 5
Notons a et b les dimensions de la base du pavé et h sa hauteur.
Puisque le triangle ABC est rectangle en B, alors d’après le théorème de Pythagore :
AC2= a2+b2
De même dans le triangle AA’B’ on a : AB’2= a2+h2et dans le triangle CB’C’ on a B’C2=b2+ h2
On a alors AB’2+B’C2= a2+h2+b2+ h2=a2+b2+ 2h2
Par conséquent dans le triangle AB’C on a AC2 est différent de AB’2+B’C2
Ce qui signifie d’après le théorème de Pythagore que le triangle AB’C n’est pas rectangle en B
et par conséquent les diagonales (AB’) et (B’C) ne sont pas orthogonales.
Exercice 6
On a ABCDEA’B’C’D’ est un prisme droit. Donc ses quatre faces latérales sont des rectangles
dont les diagonales se coupent en leurs milieux. Donc I est milieu du segment [AB’] et J milieu du
segment [AC’].
On considère le triangle (A’BC’) on a I milieu d du segment [A’B] et et J est milieu du segment
[BC’], donc d’après le théorème de Thalès (propriété des droites de milieu), (IJ) est parallèle au
troisième côté qui est (A’C’).On procède de la même façon pour montrer que (KL)// (A’C’) ; (JK) et
(IL) parallèles à (B’D’).
On a (IJ) et (KL) sont parallèles à la même droite (A’C’) donc elles sont parallèles : (IJ)//(KL)
Et on a (JK) et (IL) sont parallèles à la même droite (B’D’) donc elles sont parallèles : (IJ)//(KL)
Donc le quadrilatère (IJKL) est un parallélogramme.
Exercice 15
On applique le théorème de Pythagore dans chacun des trois triangles rectangles AOB , AOC
et BOC, on a alors :
AB2=AO2 + BO2
AC2=AO2 + CO2
BC2=BO2 + CO2
Considéronsle triangle ABC et calculons tous les cas de la somme des carrés de deux de ses
côtés :
On a AB2 + BC2= AO2 + BO2+ BO2 + CO2 = AO2 + CO2+2BO2
AB2 + AC2= AO2 + BO2+ AO2 + CO2 = BO2 + CO2+2AO2
AC2 + BC2= AO2 + CO2+ BO2 + CO2 = AO2 + BO2+2CO2
On constate que dans les trois cas le théorème de Pythagore n’est pas vérifié.
Donc le triangle ABC n‘est pas rectangle.
123
124
Par 72 = 6 3 4 2: SO = 4SA2=
conséquent 2 2
3 3= 9 + 3 3 =
+AO 2 2
( )
2
2 108. 108
72 = 6 3
2 4= 67 3 4 7 2
=3 3 ( 3 3 ) 1
6 3 32 = 42 232 =124 × 26 =3 2= 72 22 3= 228 2= 2 728 = 2 × 72 7 = ×2 7 =
=3 3 (
3 D’où
3 ) 2
SO= 108 = 6 3 . 2 3 3 3 3
2 12 × 6 3 = 72 3
Finalement le volume de la pyramide est égal à 12h = 12 × 6 3 = 72 3 .
12 × 6 3 = 72 3
6 3 6 3 SE 62 2 2
72 = 6rapport
2) Le 372 = de
6 réduction
3
2
= 3 est 3 K=
2
(SA 9 3 ) ( )
= 3 3 3=3 = 3. 3 108 = 6 108 3 =6 3
2 3
3) le volume de la pyramide réduite est P1 =
3 ( )
x volume de la grande pyramide
8 = 72
12 × =6 3 12
64
x × 6 3 3== 72 3 .
27 3
Exercice 26
1 1 1
1.a) le volume du cône de révolution V= x base x huateur = x π OM2 x 6= x 32 x 6 =18π.
3 3 3
Une valeur approchée de π est 3,14 donc V = 18x3,14 = 56,52 m3.
V= 56520 dm3
b) on sait que 1dm3 = 1 litre. Donc V= 56520 litres.
Donc V est plus que 10 000 litres.
2.a) pour trouver le temps nécessaire pour remplir le bassin à l’aire de la pompe qui débite 15
litres par seconde il suffit de diviser 56520 par 15.
On trouve : 3768 secondes
b) on sait qu’une heure de temps correspond à 60 minutes x 60 secondes = 3600 secondes.
Donc la durée nécessaire pour remplir le bassin est supérieure à 1 heure.
OE
3)a) le facteur de réduction est .
OS
OE
b) Le volume exacte d’eau contenu dans le bassin est V= x 56520 litres.
OS
QCM pour s’évaluer.
Ce QCM permet aux élèves de vérifier leur degré d’acquisition des notions traitées dans la
leçon (concepts, techniques, règles, formules…) : parallélisme de droites, de droites et plans,
orthogonalité droites, de droites et plans ; volumes des solides usuels ; effet de l’agrandissement
ou de la réduction de rapport k sur les longueurs, les aires et les volumes et des angles.
Répondre correctement aux items du QCM est un indice de l’atteinte par les élèves des objectifs
de la leçon. Des erreurs ou des difficultés dans les réponses à ces items doivent inciter les élèves à
revoir leurs cours, approfondir leur compréhension. L’enseignant doit aussi tirer profit de ce QCM
pour réguler son enseignement et prévoir des activités de remédiation et de renforcement des
acquis de ses élèves.
125
Repères didactiques
Les activités relatives au traitement de données permettent de développer des compétences
mathématiques, et plus particulièrement la capacité à communiquer, à représenter et à exercer
son esprit critique, participant ainsi à la formation de citoyens éclairés et responsables.
L’objectif est de fournir aux élèves des méthodes, d’une part pour comprendre les informations
qu’ils rencontrent dans différents contextes sous la forme de tableaux, de graphiques ou de
diagrammes, et d’autre part pour synthétiser et représenter sous une forme adaptée des données
chiffrées qu’ils sont amenés à recueillir ou consulter, et en donner des résumés en utilisant quelques
caractéristiques simples de statistique descriptive.
En première et deuxième années du collège ont été traitées les notions suivantes : pourcentage;
tableau ou d’une représentation graphique de données, diagramme ou d’un histogramme; effectifs
et fréquences ;classes d’égale amplitude ; effectifs cumulés, fréquences cumulées et moyenne.
Cette année, les notions de médiane, mode et étendues sont étudiées.
Objectifs de la leçon
• Exploiter des tableaux, des graphiques pour résoudre des problèmes ;
• Connaître, utiliser et calculer une moyenne, une médiane et un mode ;
• Connaître et utiliser l’étendue.
Je vérifie mes prérequis
Ce QCM vérifie les connaissances des élèves par rapport à des notions statistiques étudiées au
cours des deux années précédentes ; effectif, fréquence, diagramme en bâtons, moyenne d’une
série statistique.
Activités de découverte
Activité 1
Dans cette activité on introduit la notion de médiane d’une série statistique.
1) On dresse d’abord un tableau des notes avec leurs effectifs
Notes du groupe 1 (13 élèves)
Note 3 4 5 6 12 13 15 19
Effectif 1 3 1 1 1 1 4 1
126
Note 5 6 7 8 9 12 13 17 18
Effectif 1 2 4 1 1 1 1 1 2
((1x3)+(3x4)+(1x5)+(1x6)+(1x12)+(1x13)+(4x15)+(1x19))
La moyenne du groupe 1 est m1 =
13
130
m1 = = 10
13
((1x5)+(2x6)+(4x7)+(1x8)+(1x9)+ (1x12)+(1x13)+(1x17)+(2x18))
La moyenne du groupe 2 est m2 =
14
152
m2 = = 10,8
14
2.a) Notes du groupe 1 :
3 ; 4 ; 4 ; 4 ; 5 ; 6 ; 12 ; 13 ; 15 ; 15 ; 15 ; 15 ; 19
La note qui partage cette série en deux séries de même effectif est la note 12.
12 est appelée la médiane de la série des notes du groupe 1.
c) « Dans le groupe 1 il y a environ autant d’élèves qui ont obtenu une note inférieure ou égale
à 12 d’élèves qui ont obtenu une note supérieure ou égale à 12 ».
3.a) Notes du groupe 2 :
5 ; 6 ; 6 ; 7 ;7 ;7 ;7 ;8 ; 9 ;12 ; 13 ; 17 ; 18 ; 18.
b) Le nombre des élèves est pair donc il n’y a pas une note qui partage la série en deux séries
de même effectif.
c) On peut proposer une note fictive par exemple 7,5qui partage la série en deux séries de
même effectif.
Cette note est appelée la médiane de la série des notes du groupe 2.
4) les moyennes des deux groupes sont proches. Mais dans le groupe 2 il y plus d’élèves qui
ont obtenu des notes moyennes (moins de 12) que dans le groupe 1.
Activité 2
Dans cette activité on s’exerce sur les notions de moyenne et de médiane de séries statistiques
et leurs interprétations pour comparer des séries statistiques, et on introduit la notion d’étendue
d’une série statistique.
(8+3,5+7+4+2,5) 25
a) Durée moyenne pour le groupe 1 : m1= = =5
5 5
(0+6+2+7,5+10+6,5+3) 35
Durée moyenne pour le groupe 2 : m2= = =5
7 7
(8+3 ;5+7+4+2,5) 25
Durée moyenne pour le groupe 3 : m3= = =5
5 5
On constate que les moyennes des durées sont égales.
b) Groupe 1 : 2,5-3,5-4-7-8 l’étendue de la série est 8-2,5= 5,5
Groupe 2 : 0-2-3-6-6,5-7,5-10 l’étendue de la série est 10-0= 10
127
128
Classe B
Cours
Des activités traitées, l’élève doit retenir :
1. la moyenne, la médiane, le mode et l’étendue d’une série statistique
2. comment déterminer ces paramètres
3. Utiliser et interpréter ces paramètres.
Exercices résolus
Exercice 1
L’exercice est une activité sur la représentation graphique d’une série statistique à caractère
discret à l’aide d’un diagramme en bâton.
Lorsqu’on représente les effectifs de la série, la longueur d’un bâton est proportionnelle à
l’effectif correspondant.
Remarque : Ce diagramme nous permet de déterminer facilement le ou les modes de la série.
129
Nombre d’envois 0 2 5 6 7 8 11
Effectif 8 3 5 3 8 3 5
L’effectif maximum pour les valeurs 0 et 7 du caractère.
Cette série admet donc deux modes 0 et 7.
b) L’étendue de cette série est égale à la différence entre la plus grande valeur et la plus petite
valeur de la série, c’est à-dire 11-0 =11.
Exercice 4
L’exercice est une activité sur la moyenne d’une série statistique à caractère discret.
Les valeurs de la série sont 3-4-7-9-10
(3+4+7+9+10) 33
Donc sa moyenne est m= = =6,6.
5 5
Exercice 5
L’exercice est une activité sur la moyenne pondérée d’une série statistique à caractère discret.
Dépenses de Ghita pendant ses vacances
Dépenses en dh 25 30 35 40 50 70
Effectif 3 1 4 1 2 3
La moyenne des dépenses de Ghita est :
((25x3)+(60x1)+(35x4)+(40x1)+(50x2)+(70x3)) 595
m= = = 42,5 dh.
14 14
Cette moyenne peut être interprétée comme suit : si Ghita avait dépensé chaque jour la même
somme 42,5 dh elle aurait dépensé en tout la somme totale 595 dh qu’elle a dépensée de façon
variable pendant chacun des 14 jours.
Exercice 6
L’exercice est une activité sur la médiane d’une série statistique à caractère discret (cas impair).
Valeur 50 45 30 60
Effectif 2 3 2 2
130
131
Exercice 3
(10+14+9+16+5+x)
La moyenne de la série 10-14-9-16-5-x est 11 donc = 11
6
D’où 54+x =66 d’où x =66-54 alors x= 12.
Exercice 5
a) l’étendue de la série de notes est 20-6=14
b) la moyenne de la classe est :
((1x20)+((3x18)+(3x16)+(2x15)+(1x14)+(1x12)+(1x11)+(1x10)+(4x9)+(3x8)+(2x7)+(1x6))
23
= 12,1
c) on range les notes dans l’ordre croissant et en répétant chacune autant que son effectif, alors
la note 11 se trouve à la 12ème place donc c’est la médiane de la classe.
Cette médiane signifie qu’il y a au moins la moitié des 23 élèves qui ont obtenu une note
inférieure à 11 et au moins la moitié des 23 élèves qui ont obtenu une note supérieure à 11.
Exercice 6
a) la valeur la plus fréquente est 3
b) l’étendue de la série est 4-0 = 4
c) l’effectif de 0 est 2, celui de 1 est 4, celui de 2 est3, celui de 3 est 6 et celui de 4 est 5. Donc
l’effectif total de la série est 2+4+3+6+5= 20
5
d) la fréquence de la valeur 4 est : = 25%
20
e) On range les valeurs dans l’ordre croissanten répétant chacune autant que son effectif :
0-0-1-1-1-1-2-2-2-3-3-3-3-3-3-4-4-4-4-4
Le nombre est pair : 20 on aura donc un intervalle médian, (3,3) qui se réduit au point 3
La médiane de la série est donc égale à 3.
Exercice 10
1) L’étendue de la série est la différence entre le plus grands poids et le plus petit poids qui est
égale à 53-42,5=10,5.
2) On range les valeurs dans l’ordre croissant : 42,5-44-45-46,5-46,5-49-50-50-50-51,5-53
On constate que 49 occupe le milieu de la série (la 6ème place) donc c’est la médiane de cette
série.
132
Exercice 17
Notons x la plus petite valeur et y la plus grande valeur de la série.
L’étendue de la série = 13 signifie que y-x = 13
La moyenne de la série = 9 signifie que : (x+5+7+8+10+12+13+y)/8= 9
Donc x+55+y=72 d’où x+y =17
Donc on a le système :
} -x+y=13
x+y=17
on résout ce système par la méthode d’élimination par combinaison en ajoutant deux à deux
les membres de deux équations :
-x+y+x+y=13+17
2y=30 d’où y =15
Et alors x= y-13=15-13=2.
Finalement, la plus petite valeur de la série est 2 et la plus grande valeur est 15.
133
0,4
0,3
0,2
0,1
0
1 2 3 4 5 6
134