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Réseaux mobiles et sans fil

« RSX116 »

http://pierre.sweid1.free.fr/cnam
Pierre.sweid1@free.fr

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 1 Pierre SWEID
Références - Bibliographie
 RSX116 – réseaux mobiles et sans fils – cours cnam de paris – Madame Anne Wei
 Réseaux GSM, 5ième Edition. Auteurs : Xavier Lagrange, Philippe Godlewski et Sami
Tabbane. Edition Hermès
 Technologie des Télécoms, 2ième Edition, Auteur : Pierre Lecoy, Edition Hermès
 Téléphonie sur IP, 2ième Edition. Auteurs :Laurent Ouakil, Guy Pujolle. . Edition : Eyrolles
 Authentification avec Radius. Auteurs : Serge Bordères. Edition : Eyrolles
 WI-FI, déploiement et sécurité. Auteurs : Aurélien Géron. Edition : Dunod
 Télécommunications, principes, infrastructures et services. Auteurs : Daniel Battu. Edition :
Dunod
 GPRS, (LTE + ePC = EPS), PCC, IMS, Simon ZNATY, Société : EFORT
 Cours C2 - Radio Communications CDMA. CNAM Paris. Par Michel Terré
 Cours C4 - Radio Communications. CNAM Paris. Par Michel Terré
 Réseaux locaux WI-FI, principe et protocoles d’accès. Cours RSX101. Pierre SWEID, CNAM
Clichy
 Formation GSM [SAGEM] – Présentation Interne par Motorola
 ÉVOLUTION DES TÉLÉPHONES MOBILES VERS LE HAUT-DÉBIT : Étude d'une plateforme
électronique UMTS / HSDPA. Rapport mémoire ingénieur présenté par Christophe SUEUR.
Tuteur CNAM: Pierre SWEID
 Site internet : http://www.efort.com/

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Organisation de l’UE
 Introduction : Généralités sur les réseaux mobiles et réseaux sans fil

 Sujet 1 : Principes fondamentaux de réseaux sans fil


 Transmission sans fil (OFDM, CDMA/TDMA)
 Méthodes d'accès (coordonnées ou distribuées)
 Gestion de mobilité (roaming / itinérance/)
 Gestion de Qualité de Service (classes de QoS, allocation de ressource...)
 Sécurité (authentification, tunnel sécurisé...)

 Sujet 2 : Réseaux sans fil


 Rappel des principes des réseaux sans fil
 Les réseaux ad-hoc (routage, mobilité, sécurité, QoS...)
 Les réseaux sans fil IEEE 802.11 (WiFi)
 Les réseaux sans fil IEEE 802.15 (Zigbee et Bluetooth)

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Page 3 Pierre SWEID
Organisation de l’UE
 Sujet 3 : Réseaux mobile
 Réseaux GSM (Global System for Mobile communications) : les réseaux
commutés, l'architecture, le fonctionnement, la signalisation, la mobilité et les
protocoles de GSM.

 Réseaux GPRS (General Packet Radio Service) : les réseaux commutés de


paquets, l'architecture, le fonctionnement, la signalisation, la mobilité et les
protocoles de GPRS.

 Réseaux UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) : les réseaux


commutés de circuits et de paquets, l'architecture, le fonctionnement, la
signalisation, la mobilité et les protocoles d'UMTS.

 Réseaux WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access):


l'interopérabilité, la mobilité, la classe de services et la fonctionnalité.

 Réseaux LTE (Long Term Evolution) : les principes de LTE, des


comparaisons entre WiMax, UMTS et LTE.

 Réseaux mobiles du futur (NGN)

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Page 4 Pierre SWEID
Organisation de l’UE
 Sujet 4 : Intégration des réseaux mobiles et WI-FI dans l'architecture @
 L'architecture d'IMS (Internet Multimedia Subsystems) (fonctionnements en
couche, équipements, protocole SIP...)

 Les nouveaux services (VoIP, jeux en réseaux...)

 La programmation sur mobile – Android

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Page 5 Pierre SWEID
Plan
 Introduction
 Historique
 Classifications des réseaux

 Généralités

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Historique (1)
 Les découvertes théoriques des ondes radio
 En 1819, Augustin Jean Fresnel démontre la nature ondulatoire

 En 1865, Maxwell-Lorentz établit les formules unifiant phénomènes


électriques, magnétiques et lumineux

 En 1887, Heinrich Rudolf Hertz montre la possibilité d’émettre une onde


radio

 En 1897, Guglielmo Marconi réalise de nombreuses expérimentations


sur la propagation des ondes hertziennes

 Le développement des applications


 En 1899 : Guglielmo Marconi réalise la première liaison par radio

 Les domaines des applications entre 1900 et 1970: les stations radio
militaires, les services de télégraphie, la police, les pompiers…

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Historique (2)
 Les réseaux 1G : réseaux mobiles pour le grand public
 La téléphonie mobile est né dans les années 1950 aux états unis

 Les premiers réseaux nécessitaient l’allocation d’une fréquence par


communication, et les secteurs géographiques étaient larges (peu
d’abonné unité de surface)

 Par la suite, les réseaux cellulaires ont permis un usage plus rationnel des
fréquences, augmentant ainsi de façon considérable les capacités des
réseaux

 La première génération de téléphonie mobile (1G) possédait un


fonctionnement analogique et était constitué d’appareils relativement
volumineux.

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Historique (3)
 Quelques Standards des réseaux 1G
 En 1976, AMPS (Advanced Mobile Phone Service) : aux Etats-Unis,
 constitue le premier standard de réseaux cellulaire.
 Utilisé principalement outre-Atlantique, en Russie et en Asie,
 Réseau analogique
 Possède de faible mécanisme de sécurité rendant possible le piratage de lignes
téléphoniques.

 En 1980, HCMTS (High Capacity Mobile Telephone System) à Tokyo

 En 1985, Radiocom 2000 en France

 En 1986, TACS (Total Access Communications System) : la version européenne du


modèle AMPS,
 Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz,

 Ce système fut notamment utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et Japon)

 Les réseaux cellulaires de première génération ont été rendus obsolètes avec
l’apparition d’une seconde génération entièrement numérique

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Historique (4)
 Les réseaux 2G :génération de réseaux mobiles entre 1991 et 2001
 La seconde génération de réseaux mobiles (2G) a marqué une rupture avec la
première génération de téléphonie cellulaire : l’analogique => numérique

 Les systèmes 2G apportèrent également des gains appréciables dans la gestion


des ressources radio (notamment le multiplexage en temps en plus de la
fréquence)

 Grâce aux réseaux 2G, il est possible de


 Transmettre la voix

 Et des données numériques de faible volume : les messages textes (SMS : pour Short
Message Service) ou les messages multimédias (MMS : pour MultiMedia Message
Service)

 Le distinguo analogique/numérique concerne ici le codage de la parole,


transmise directement par simple modulation (en fréquence ou en phase) pour la
1G et après codage numérique pour le 2G.
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Historique (5)
 Remarques :
 Le système GSM (Global System for Mobile communication) est un réseau
cellulaire de seconde génération (2G) , totalement numérique.

 La norme GSM permet un débit maximal de 9,6 kbps.

 Le GSM : le standard le plus utilisé en Europe à la fin du XXème siècle, supporté


aux états unis.
 Utilise les bandes de fréquence 900 Mhz et 1800 Mhz en Europe.
 Aux états unis, par contre, la bande de fréquence utilisée est la bande 1900 Mhz
 On appelle tri-bande, le mobiles pouvant fonctionner en Europe et aux Etats unis.

 Le terme global n’est pas usurpé : GSM est une norme portant bien au delà de
l’interface radio (contrairement aux systèmes 1G) jusqu’à la structure fixe du
réseau (Core), rendant possible l’interconnexion au niveau mondial.

 Les contraintes d’un tel réseau et les solutions techniques :


 Limitation de la puissance des émetteurs : multiplicité des stations
 La rareté de la ressource radio : mécanismes de partage
 La sensibilité du médium (interférences) : mécanismes de codage
 Accès libre au médium : mécanismes de cryptage
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Historique (6)
 GPRS (2,5G), EDGE (2,75G) :
 Des extensions de la norme GSM ont été mises au point afin d’en améliorer le
débit :
1. Le standard GPRS (General Packet Radio System)
 Défini en 1999 est un nouveau service uniquement data qui s’appuie sur l’architecture
GSM et qui permet d’accroître fortement les débits et de mieux communiquer avec le
monde internet.

 Débits théoriques de l’ordre de 114 Kbits/s (plus proche de 40 kbit/s dans la réalité).

 Cette technologie a été baptisée 2.5G

2. La norme EDGE (Enhanced Data for GSM Environment)


 Défini en 2000 est une évolution du GPRS pour accroître encore les débits en utilisant une
modulation radio plus complexe (8PSK : Modulation par Changement de Phase).

 Quadruple les améliorations de débit de la norme GPRS en annonçant un débit théorique


de 384 Kbps, ouvrant ainsi la porte aux applications multimédias.

 En réalité, la norme EDGE permet d’atteindre des débits max théoriques de 473 Kbits/s,
mais elle a été limité afin de se conformer aux spécifications IMT-2000 (International
Mobile Telecommunications-2000) de l’IUT (International Telecommunication Union)
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Page 12 Pierre SWEID
Historique (7)
 Les systèmes de 3ième Génération : UMTS (3G)
 Les spécifications IMT-2000 de l’IUT, définissent les caractéristiques de la 3G, qui
sont :
 Un haut débit de transmission :
 144 Kbps avec couverture totale pour une utilisation mobile

 384 kbps avec une couverture moyenne pour une utilisation piétonne

 2 Mbps avec une zone de couverture réduite pour une utilisation fixe
 Compatibilité mondiale
 Compatibilité des services mobiles de 3ième génération avec les réseaux 2G

 Les débits atteints par la 3G ouvrent la porte à des usages multimédias tels que :
 La transmission de vidéo
 La visioconférence
 Ou l’accès à l’internet haut débit

 Bandes de fréquence différentes des réseaux précédents :


 1885-2025 Mhz et
 2110-2200 Mhz

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Historique (8)
 La principale norme 3G utilisée en Europe s’appelle UMTS (Universal
Mobile Telecommunications System), utilisant un codage W-CDMA
(Wideband Code Division Multiple Access).

 La technologie UMTS utilise la bande de fréquence de 5 Mhz pour le


transfert de la voix et de données avec des débits pouvant aller de 384
kbps à 2 Mbps.

 La technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet access)


 Protocole de téléphonie mobile de troisième génération baptisé 3.5G
 Permettant d’atteindre des débits de l’ordre de 8 à 10 Mbits/s.

 La technologie HSDPA utilise la bande de fréquence 5 GHz et utilise le


codage W-CDMA

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Historique (9)
 Téléphonie mobile 4G :
 Une situation où cohabitent plusieurs systèmes cellulaires dans une
optique de complémentarité
 Multiplicité des interfaces radio (GSM, GPRS, EDGE, UMTS)
 Multiplicité des réseaux d’accès (GSM/GPRS, UMTS, …)
 Multiplicité des réseaux cœurs … (IP versus circuit)

 Une exigence d’interopérabilité à plusieurs niveaux :


 Interopérabilité au niveau radio :
 Procédures de re-sélection et de handovers inter systèmes => conception de terminaux
multi modes/multi systèmes,

 Algorithme d’allocation de ressources inter systèmes,

 Gestion des handovers inter systèmes, …


 Interopérabilité au niveau du réseau fixe (par exemple passage d’un réseau d’accès
2G à un réseau d’accès 3G)
 Interopérabilité au niveau des services …

 En 2009, LTE (Long Term Evolution) /LTE Advanced


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Page 15 Pierre SWEID
Historique (10)
 Les réseaux sans fil pour le grand public
 En 1994, Bluetooth crée par Ericsson comme WPAN

 En 1997, Wifi (IEEE 802.11) est normalisé comme WLAN par IEEE

 En 2003, Zigbee (IEEE 802.15.4-2003) est normalisé comme WPAN par IEEE

 En 2004 WiMax - Worldwide Interoperability for Microwave Access (IEEE


802.16) est normalisé comme WAN par IEEE

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Comment classifier les réseaux?
 Définissez l'objectif de la discussion
 Il est difficile de classifier les réseaux mobiles et sans fil, car les critères sont
multiples

 Les critères :
 Taille: réseaux locaux, réseaux métropolitaines, réseaux nationaux et
réseaux internationaux

 Topologie: réseaux en maillé, réseaux en étoile et réseaux en arbre…

 Débit: réseaux bas débit et réseaux haut débit

 Mobilité: vitesse rapide et vitesse lente

 Mode de connexion: commutation de circuits et commutation de paquets

 Plage de fréquences: bases fréquences et hautes fréquences

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Classification des réseaux (1)
 Selon la distance :
 WPAN: Wireless Personal Area Networks
 WiMax: Worldwide Interoperability for Microwave Access
 MBWA: Mobile Broadband Wireless Access
 WRAN: Wireless Regional Area Network
 WRAN : Wireless Regional Area Networks

Figure : support de cours Anne Wei


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Page 18 Pierre SWEID
Classification des réseaux (2)
 Selon le débit

 WPAN: Wireless Personal Area Networks


 WiMax: Worldwide Interoperability for Microwave Access
 MBWA: Mobile Broadband Wireless Access
 WRAN: Wireless Regional Area Network
Figure : support de cours Anne Wei  WRAN : Wireless Regional Area Networks

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Page 19 Pierre SWEID
Plan
 Introduction
 Historique
 Classifications des réseaux
 Généralités
 Ressource Radio
 Concept cellulaire
 Caractéristiques de transmission radio

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Page 20 Pierre SWEID
Ressources radio
 Les caractéristiques de ressource radio consistent en 3 points
suivants:
 La propagation des ondes radio

 La portée du signal

 L’interférence de canaux

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Phénomènes de propagation (1)
 Transmission dans l’atmosphère
 trajets très mal dégagés
 terminaux essentiellement mobiles
 Affaiblissements de propagation très mal maîtrisés,
 Toujours variables
 Enormément de perturbations instables

diffraction
Réflexion et transmission diffraction

diffusion

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Phénomènes de propagation (2)
 Un trajet est dit direct lorsque l'émetteur et le récepteur sont en visibilité
radioélectrique.
 La plupart du temps le trajet direct n'existe pas : il est obstrué par des obstacles
(masques).
 La transmission est le phénomène qui permet aux ondes de traverser un
obstacle (mur, immeuble, végétation, …etc.).
 La réflexion se produit lorsque l'onde rencontre une surface dont les
dimensions sont grandes par rapport à la longueur d'onde (sol, mur,
façade d'immeuble, …, etc.).
 Les caractéristiques de réflexion d'une surface quelconque dépendent de
plusieurs facteurs :
1. La surface du matériau (lisse ou rugueux),
2. La longueur d'onde du rayonnement incident
3. Et l'angle d'incidence.
 La rugosité de la surface relativement à la longueur d'onde constitue un
paramètre important de la forme du diagramme de réflexion.
 Une surface lisse réfléchi le rayonnement incident dans une seule direction telle un
miroir (
 on parlera de réflexion spéculaire).
 Une surface rugueuse, au contraire réfléchira le rayonnement incident dans toutes
les directions.

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Phénomènes de propagation (3)
 La diffraction se produit lorsqu'une onde rencontre une arête (colline,
immeuble, végétation, toits, coins de bâtiments, structures routières, …, etc.)
dont les dimensions sont grandes devant la longueur d'onde.

 Elle constitue l'un des facteurs les plus importants intervenant dans la propagation
des ondes radioélectriques

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Page 24 Pierre SWEID
Phénomènes de propagation (4)
 Trajets Multiples
 Réponse impulsionnelle caractérisée
par le modèle
N

Réflexion double
hτ ( t ) = ∑ a δ (t − τ )
i =1
i i

Récepteur

Nombre de chemin Étalement

Diffraction |ai|2
Poids du chemin #i de
puissance moyenne |ai|2

Trajet direct
Retard associé au chemin #i
τi
Réflexion simple  Réflexion sur une surface comme le sol, la surface de l'eau
Emetteur ou un mur.
 Réfraction sur les arêtes grandes
 Diffraction par des grands obstacles de grande dimension
par rapport à la longueur d'onde
 Diffusion peut se produire quand une onde rencontre un
obstacle dont la surface n'est pas parfaitement plane et lisse
(feuillage, lampadaires,… )

 Multi-trajet (multipath) peut se produire par les réflexions multiples entre l’émetteur et le récepteur ( Absence fréquente du trajet direct)
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Page 25 Pierre SWEID
Phénomènes de propagation (5)
 Le canal de propagation radio est alors caractérisé par :
 Un nombre moyen (N) de chemins
 Un étalement temporel (Delay spread en anglais)
 Une amplitude moyenne pour chacun des retards
 Une loi statistique d’évolution pour chacune des amplitudes.

Milieu Nombre de Étalement (en s) Loi statistique Commentaires


chemins
Urbain 5 Faible (< 5) Rayleigh Absence de trajets directs

Montagneux 5 Important : Rayleigh Absence de trajets directs


jusqu’à 30
Rural 1à2 Très faible : < 1 Rice Trajet direct

 Multi-trajet (multipath) peut se produire par les réflexions multiples entre l’émetteur et le récepteur ( Absence fréquente du trajet direct)
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Page 26 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (1)
 Multi-trajet est généralement à l’origine de plusieurs problèmes :
 La dispersion des retards : les trajets réfléchis sont souvent plus longs que
le trajet direct. Les retards s’étendent de quelques dizaines de nanosecondes
à l’interne à quelques microsecondes à l’externe.
 Pour un signal à bande étroite, variations subites de l’amplitude du signal
 Phénomène d’Evanouissements à « petite échelle » ou Fading ou Fading de
Rayleigh, souvent appelé Fast Fading ou Fading rapide
 Du à la réception simultanée de signaux d’amplitudes et de phase aléatoire ( au
niveau du récepteur).

 Modélisation par une loi de Rayleigh (ou de Rice)


 Pour un signal à bande large,
 En fréquence, => modification du spectre du signal
 En temps => interférence inter symbole (L’interférence inter-symboles (ISI) à
large bande est causée par la dispersion des retards).
 On observe des affaiblissements d’un facteur compris entre 20 et 50 dB tous
les 2/λ en fonction de la distance
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Page 27 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (2)
 Exemple: 1 symbole = 1 signal modulé

 Un débit de 200 K Symboles/Sec ;

 Chaque symbole a une durée de 5 us.


 Un décalage en temps de 1 us entrainera un recouvrement entre symboles de
près de 20%

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Page 28 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (3)
 Exemple : ISI interférences inter symboles (retard entre les deux trajets)

 Trajet direct:

 Trajet réfléchi:

 Signal reçu résultant:

 Les symboles interfèrent mutuellement dans le signal reçu résultant (il faut
des traitements spécifiques pour récupérer les informations)

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Page 29 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (4)
 Remarque :
 Selon la durée des symboles, et donc selon le débit transporté, l’influence de
l’interférence inter symboles est plus ou moins grande.
 Exemple

 Forte interférence => inter symboles:

 Faible interférence => inter symboles (mais risque de fading, disparition du signal):

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 30 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (5)
 Le Fading ?
 Soient 2 trajets avec un faible retard en eux:
Trajet 1

Trajet 2

 Le signal reçu sur les deux trajets varie en amplitude et en phase. Le signal
résultant est donc:

R = C1*signal1+C2*signal2
 C1 et C2 sont les termes complexes représentant l’amplitude et la phase correspondant
aux trajets 1 et 2.

 signal1 et signal2 sont les signaux reçus sur les trajets 1 et 2.

 Le retard entre les trajets étant faible, signal1 et signal2 sont presque égaux. On
constate donc que si C1 + C2 est nul ou presque nul, alors le signal résultant
devient très faible ou disparaît.
 C’est le phénomène du fading (évanouissement).
 Si l’émetteur et/ou le récepteur bougent (radio mobile) les évanouissement
apparaissent et disparaissent à une fréquence croissante avec la vitesse du mobile.

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Page 31 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (6)
 Le phénomène de fading peut aller jusqu’à la disparition complète et
permanente du signal.
 On dit que l ’on est alors dans un trou de fading.

 Phénomène est aisément expérimenté dans la vie quotidienne:


 Il est fréquent que, en stoppant dans un embouteillage (ou à un feu), on ne reçoive plus
rien sur son autoradio.

 C’est simplement parce que l ’on est dans un trou de fading.

 Il suffit de déplacer le véhicule de quelques dizaines de centimètres (donc moins d ’une


longueur d’onde) pour sortir du trou de fading et recevoir à nouveau sur l ’autoradio.

 En se déplaçant le véhicule (ou le piéton) se déplace dans un réseau d’interférences


présentant des minima (les trous) et des maxima (les nœuds d ’interférence).

 Le mobile en se déplaçant dans ce réseau d ’interférence va successivement rencontrer


des maxima et des minima.

 C’est ainsi que l’on voit apparaître la notion de (pseudo) fréquence du fading

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 32 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (7)
 Si on regarde le spectre du fading (donc dans le domaine des
fréquences) on peut démontrer que :

⇔ La pseudo période du fading est de : 2. FDoppler


v
 Avec FDoppler qui est la fréquence Doppler : FDopler =  .Fp
c
 où v est la vitesse du mobile
 où c est la vitesse de la lumière
 où Fp est la fréquence porteuse (fréquence du signal radio)

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Page 33 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (8)
 Evolution du Fading Fréquence d’apparition des évanouissements − λ
d =
2
Deux trous successifs sont espacés d’une distance d’environ λ/2
Puissance pour un mobile se mouvant uniformément à une vitesse v.
reçue (en dB) c c v v
On a λ = et donc d= comme fd = f P alors d =
fP 2 fP c 2 fd

d 1 f = 2 fd
Et donc t= = 
v 2 fd

Durée moyenne de l’évanouissement

Remarque :
Il a été montré expérimentalement qu’en deux points distants
de dix à vingt longueurs d’ondes sur un même plan horizontal,
les réceptions d’un même signal sont corrélés avec un
coefficient (ρ
ρ) égal à 0.7

temps
Profondeur moyenne de l’évanouissement.
Fréquemment faibles (5 à 10 dB) et parfois important (jusqu’à 30dB)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 34 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (9)
 Le tableau ci après résume les caractéristiques principales des variations
du fading suivant différents cas :

 Conclusions :
1. Ce canal radio aux caractéristiques si étranges devra être maîtrisé afin de ne pas dégrader les
performances globales du système. Il conviendra d’ apprendre et de suivre le canal radio afin de
tirer partie de la diversité temporelle qu’apporte le phénomène de multitrajet.

2. Pour chacun des trajets il faudra veiller à suivre l’évolution du fading et pourquoi pas en
déduire la vitesse relative du mobile afin d’optimiser les traitements en fonction de cette
caractéristique

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Page 35 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (10)
 Conclusions – utilisation de la diversité:
 Le fading est très perturbant. Schématiquement on peut considérer que de l’information
émise durant un trou est perdue à jamais.

 La liaison montante (mobile vers base) est généralement plus difficile à assurer que la
liaison descendante, (La puissance des terminaux est limitée, l’évanouissement sélectif en
fréquence peut provoquer des affaiblissements très sévères).

 Il faudra « contrer » le fading en créant de la diversité supplémentaire. On jouera sur :


1. l’ajout d’antennes suffisamment espacées (une dizaine de λ pour les stations de base
et λ /2 pour les mobiles) pour créer des voies statistiquement indépendantes les unes
des autres.
2. La segmentation temporelle de l’émission des informations. Ceci afin que
l’intégralité de l’information transmise ne soit jamais entièrement émise pendant un trou
de fading .

 Exemple : Pour un système à 900 Mhz, on peut imaginer de placer l’information dans N
bursts [(8) consécutifs de tailles fixes (577 s)] émis périodiquement (toutes les 4.615
ms). Par ce biais un trou de fading durant 16 ms ( mobile à 3 km/h) ne perturbe
que la moitié des bursts (4*4.615 ~16 ms) transportant l’information. Par l’intermédiaire
du codage canal on peut imaginer de reconstituer l’intégralité de la trame émise.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 36 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (11)
 Diversités

Diversité d’Antennes. Deux voies radio décorrélées permettent


d’améliorer la qualité d’une communication

 On a un gain direct du au nombre d’antennes N en


Diversité Temporelle. On répartit l’envoi de
10log10(N) car alors il faut deux fois moins de puissance
l’information par petits paquets (bursts)
qu’avec une seule antenne pour avoir le même point de
 On a un gain du au fait qu’un trou de fading a fonctionnement.
une durée limité dans le temps.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 37 Pierre SWEID
Effets de multi-trajet (12)
 Bilan :
 En radiocommunications (radio mobile), on a:
 Soit des interférences inter symboles
 Soit du fading (dit aussi fading plat)
 Soit un mélange des deux

 Les traitements à appliquer sur les signaux en émission comme en réception


seront donc différents selon le cas

 De plus il faut aussi prendre en compte les caractéristiques des éléments radio
analogiques en émission comme en réception:
 Amplificateurs,
 Transposition de fréquence,
 Filtrage,
 Contrôle de fréquence,
 Contrôle de gain, ...
qui peuvent apporter aussi des distorsions (non linéarités par exemple)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 38 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (1)
 Affaiblissement en espace libre (cas d’antenne isotrope branché sur un
émetteur de puissance Pe)
 En espace libre, si un émetteur de la puissance d’émission Pe (watts) sans
antenne, L’émetteur crée une onde sphérique de puissance Pe. Cette puissance
se repartie équitablement sur une sphère centrée sur l’émetteur et de rayon d.
 La surface d’une sphère de rayon d est :
S = 4πd 2

 La densité surfacique de puissance (en W/m2) est alors :

 Au récepteur l’antenne recueille une puissance proportionnelle à sa surface A dite


« aire équivalente ». On a alors :

 Alors :
Ou encore

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 39 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (2)
 Affaiblissement en espace libre
 Comme Pe ≥ PR , le terme

Correspond à une atténuation dont la valeur dépend de la distance et de la


fréquence du signal
 Exemple
f = 900 MHz
Pr = - 48.5 dBm
Pe = 20 W = 43 dBm
~ 1.4 10-8 W
Pr = - 54.5 dBm
~ 3.5 10-9 W

Pr = - 68.5 dBm
~ 1.4 10-10 W

d= 1 km PL de -91.5 dB

d= 2 km PL de -97.5 dB

d= 10 km PL de -111.5 dB

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 40 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (3)
 Affaiblissement en espace libre
 Cette modélisation, théoriquement exacte pour un milieu dégagé est la pierre angulaire de
tous les modèles classiquement présentés dans la littérature et tentant de mathématiser
l’affaiblissement que tel ou tel milieu de propagation induit.

 Des améliorations continues ont été apportées afin d’affiner le modèle.

 Exemple : modèle issu des travaux de Hata-Okumura pour caractériser le milieu urbain en
tentant de considérer l’influence de nouveaux paramètres(hauteurs des antennes
notamment et paramètres correctifs caractérisant la taille de la ville considérée) :

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 41 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (4)
 Affaiblissement en espace libre
 On a cherché et l’on cherche encore, à utiliser ces modèles simples pour
caractériser les milieux micro cellulaires, les environnements indoor.

 L’exposant varie en général de 3 à 4, pour caractériser des modèles allant du


rural (~3.2) à l’urbain dense (~3.8).

 Le tableau suivant résume les modèles utilisés en GSM et DCS :

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 42 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (5)
 Conséquences de cette modélisation

La fréquence joue :

 Un système conçu à f0 est pénalisé d’un facteur 4 en puissance quand on


double la fréquence (GSM versus DCS) et que l’on garde les mêmes
puissances nominales.
 La distance maximale atteignable est divisée par 2
 La surface du site circulaire théoriquement couvert est divisée par 4

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 43 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (6)
 Le bilan de puissance entre émetteur et récepteur doit en plus de
l’atténuation due à la distance, tenir compte des gains et pertes
présents tout au long du chemin entre l’émetteur et le récepteur.
 En appelant Ge et Gr les contributions respectives de l’émetteur (antennes ) et
du récepteur, on peut démontrer que le bilan global devient

Pe .Ge .Gr
Pr = 2 PrdBm = PedBm + GrdB + GedB − L
 d
4π λ 

 Dans les contributions Gr et Ge, il faut distinguer suivant le sens de la


transmission (UL ou DL) :
1. Perte câbles / connectiques (0 dB au MS / - 5 dB à la BTS)
2. Gain d’antenne émission (0 dB au MS / + 12 dB à la BTS)
3. Masque du à l’environnement MS (- 3dB pour le corps humain)
4. Gain d’algorithme et/ou de diversité (plus souvent à la BTS qu’au MS)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 44 Pierre SWEID
Atténuation de parcours (7)
 Exemple : liaison GSM (900 MHz) :
PrdBm = PedBm + GrdB + GedB − L

 Ce bilan de liaison est équilibré  Les path loss montants et descendants sont les mêmes.
 En aucun cas il est évident à priori que les deux sens donnent les mêmes résultats.
 De même en GSM la sensibilité reste la même quel que soit le service considéré.
 On peut imaginer d’autres systèmes pour lesquels les sensibilités sont différentes selon les services.
• Dans ce cas la couverture serait obtenue pour le pire des services dans le pire des sens (UL ou DL).
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 45 Pierre SWEID
En résumé
 Le canal radio est un medium de transmission diffusif, de qualité
médiocre, fluctuant

 Nécessité du chiffrement pour assurer une confidentialité


 Importance du traitement de signal :
 transmission numérique
 codes correcteurs d'erreur
 Égalisation

 Difficulté de prévoir la qualité d'une liaison radio en un point donné


 qualité réseau mobile < qualité réseau fixe

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 46 Pierre SWEID
Plan
 Introduction
 Historique
 Classifications des réseaux
 Généralités
 Ressource Radio
 Concept cellulaire
 Caractéristiques de transmission radio

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 47 Pierre SWEID
La planification des ressources (1)
 La classification des réseaux est très difficile à cause des critères
multiples. Cependant, on peut distinguer les réseaux par
 Une mobilité « rapide » tels que GSM, GPRS, UMTS, 4G-LTE…
 Une mobilité « faible » tels que WiFi, Bluetooth, ZigBee…

 Choix du modèle
 Problématique :
 Théorique = espace libre = isotrope.
 Structure régulière = voisinage homogène
 1 cellule = k voisines équidistantes
 Solutions :

Positionnement de cercles
avec recouvrement minimal

3-connexité 4-connexité 6-connexité


> 12 voisines > 8 voisines > 6 voisines

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 48 Pierre SWEID
La planification des ressources (2)
 etLa
l' classification des réseaux est très difficile à cause des critères
 Le concept cellulaire permet de couvrir un large territoire avec des stations de
base. Cet concept permet de supporter une mobilités rapide.

 Le concept d’îlots est généralement la structure de réseaux sans fil

concept d’îlots concept cellulaire


∆f 2
∆f 3 ∆f 1
∆f 4
∆f 7 ∆f 5
∆f 1 ∆f 6

Remarque :
on considère une station de base servant une cellule. Si on néglige les évanouissements sélectifs et l’effet de
masque, un canal radio présente une atténuation du signal dépendant de la distance séparant l’émetteur du
récepteur. Avec ce modèle de propagation, une cellule est un cercle. On cherche à couvrir le territoire par
un ensemble de cellules. Une cellule est donc approximée par un hexagone qui est le polygone le plus proche
Figure : support
du cercle et quide cours Anne
permet Wei le plan
de paver
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 49 Pierre SWEID
La planification des ressources (3)
 La planification des ressources :
 Objectif : doter l’ensemble d’une zone géographique de ressources radio
(fréquences en FDMA / fréquence + TS en FDMA/TDMA et codes en CDMA)
afin de satisfaire les abonnés de la zone.

 En radio ce qui garantit la QOS c’est le rapport signal a bruit de la liaison (RSB) et
non la puissance minimum reçue ;
Puissance du signal utile
C transportant l’information
RSB =
Pbruit Puissance du bruit

 Ce bruit (Pbruit ) peut se décomposer en deux parties :


1. Le bruit thermique inhérent à tout récepteur :
Grandeurs principales
 C : Puissance du signal utile
 N : Bruit propre du récepteur
 R : rayon de couverture
 Seuil de fonctionnement : C/N minimum
Caractéristique fondamentale d'un récepteur : sensibilité S
Puissance d'émission + sensibilité (S) détermine le rayon R de couverture

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 50 Pierre SWEID
La planification des ressources (4)
2. Les interférences I (
 Interférence co-canal ):

o bruit du même type que le signal utile.

o C’est un bruit qui peut provenir des canaux adjacents ou bi adjacent ou bien
de ressources radio identiques à celles portant le signal utile mais réutilisées
(
 fréquences que l’on réutilise à une distance suffisamment grande pour
considérer que la contribution est devenu petite).

Grandeurs principales :
• C : Puissance du signal utile
• I : Ensemble des interférences (réduites souvent à l’interférence co-canal)
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 51 Pierre SWEID
La planification des ressources (5)
 La planification des ressources
3. Le rapport signal à bruit est alors : C
RSB =
N + I
 Planifier la ressource radio devient alors l’exercice qui tente à concilier :
 Servir le maximum d’usager en garantissant un nombre minimal d’insatisfaits
 Assurer une QOS minimum (un RSB) sur l’ensemble de la couverture

 En fonction de la densité de population de la zone à couvrir (de 1 à


10.000 abonnés par km2), on détermine le nombre de ressources radio
nécessaire simultanément pour rendre le service avec un taux de
blocage cible.
 Si ce nombre de ressources radios est supérieur au nombre de ressources radios
que permet le système , il convient de subdiviser en sous zones (les cellules) la
zone géographique que l’on cherche à couvrir.

 Rappel : Taux de blocage : Le taux de rejet des appels pour cause de congestion sur un SECTEUR d’une
BTS qui doit être inférieur à 2% (mesure mensuel)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 52 Pierre SWEID
Concept cellulaire (1)
 Concept cellulaire
Etendue géographique à ANALYSE

doter de suffisamment  Nombre de ressources radio


nécessaire pour contenter la
de ressources radio pour population de la zone considérée.

la population présente  Si le nombre de ressources radio


est insuffisantes ou si la portée
maximale naturelle du système ne
permet pas de couvrir la zone il faut
segmenter le territoire en sous
zones appelées Cellules.

La Cellule
Densité de la Zone • On la représente en forme d’hexagone pour des
raisons de simplicité. C’est la forme la plus proche
• Urbain Dense: > 8000 abonnés/km2
du cercle et permettant un pavage du plan simple.
• Urbain : de 3000 à 8000 abonnés/km2
• Il ne faudrait pas croire naïvement que les lois de
• Sub Urbain : de 10 à 3000 abonnés/km2 propagation suivent une logique hexagonale !!!
• Rural : < 10 abonnés/km2

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 53 Pierre SWEID
Concept cellulaire (2)
 Concept cellulaire : Définition
 Le territoire est divisé en "cellules", desservies chacune par une station de base,
l'ensemble de ces cellules formant un seul réseau.

 L’opérateur affecte une ou plusieurs fréquences à chaque station de base. Les


mêmes canaux de fréquence sont réutilisés dans plusieurs cellules selon la
capacité du système à résister aux interférences.

 Couverture d’une cellule isolée


 Dépend de la sensibilité (liée au rapport C/N tolérable)
 Dépend de la puissance d’émission

 Couverture d’un réseau


 Dépend du seuil C/I
 Dépend de la distance de réutilisation (plus petite distance entre deux cellules
de même fréquence

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 54 Pierre SWEID
Concept cellulaire (3)
 Concept cellulaire : Cellules: grandes ou petites?
Plus la cellule est grande:
 plus le nombre de connections est faible
 plus le trafic écoulé est faible
 plus les interférences sont faibles

 Couverture d’une cellule isolée


 le système travaille en C/N
 Dépend de la sensibilité (liée au
rapport C/N tolérable) ZONE RURALE
 Dépend de la puissance d’émission

Plus la cellule est petite:


 plus le nombre de connections de la zone à
couvrir est grand
 plus le trafic écoulé est élevé
 Couverture d’un réseau  plus les interférences sont importantes
 Dépend du seuil C/I
 Dépend de la distance de réutilisation  le système travaille en C/I
(plus petite distance entre deux cellules
ZONE URBAINE
de même fréquence
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 55 Pierre SWEID
Concept cellulaire (4)
 Concept cellulaire : Motif de réutilisation dans un « réseau régulier »
 On appelle "motif" le plus petit groupe de cellules contenant une et une seule fois
l'ensemble des canaux radio du système considéré.

 La taille du motif est induite par le trafic à écouler dans la surface considérée. Ce
motif est répété sur toute la surface à couvrir.
 Plus le motif est grand, plus la distance de réutilisation est grande

 Ce motif est constitué de K cellules hexagonales sur lequel NK fréquences sont


utilisées. Pour un trafic homogène chacune des cellules du motif possèdent
N ELL = NK /K fréquences.

 La taille du motif est un paramètre important. Il doit permettre :


 D’assurer le trafic présent sur la surface couverte par les K cellules à hauteur
du taux de blocage choisi (souvent 2%).
 De couvrir de manière équilibrée l’ensemble de la zone à couvrir
 De garantir au taux de probabilité de couverture désiré (95%) une QOS
minimum sur l’ensemble de la zone..

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 56 Pierre SWEID
Concept cellulaire (5)
 Concept cellulaire : Couverture / Capacité

Zone Limitée
par le TRAFIC
(10000 abonné/km2) Zone Limitée en Couverture

Zone Limitée en
Couverture

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 57 Pierre SWEID
Concept cellulaire (6)
 Concept cellulaire : taille du motif : modèle hexagonal
 On peut montrer que les motifs optimaux sont de taille K tel que

K = I 2 + I.J + J 2 I, J ∈ N

 Les valeurs de K possibles sont alors une suite infinie débutant par :
1, 3, 4, 7, 9, 12, 13, 16, 19, 21, 25, 27,...

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 58 Pierre SWEID
Concept cellulaire (7)
 Concept cellulaire : taille du motif : modèle hexagonal
 A l’intérieur du motif, l’ensemble des N ressources radio du système (fréquences +
TS en TDMA) est utilisé.

 Ces ressources sont équiréparties entre les K cellules à raison de NCell = N/K
ressources radio par cellules.

 Le pavage du plan avec des motifs de ce type garantit


 Qu’entre deux cellules de même rang utilisant le même groupe de NCell
fréquences il existera une distance de garde D = R. 3.K (R rayon de la cellule)

 et Que le nombre de cellules distantes de cette distance de sécurité est 6.

2
3 1
4
7 5
1 6

 Un motif constitué de K cellules couvre donc une surface de

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 59 Pierre SWEID
Concept cellulaire (8)
 Concept cellulaire : taille du motif
 Le « rayon de la cellule » est ajusté au « trafic à écouler » dans la zone à couvrir.

 Soit dabonnés le nombre d’abonnés par km2 et


 soit SK la surface du motif choisi

 Alors le trafic à écouler dans la zone doit être assuré par les N ressources
radio présentes dans le motif.

 Le rayon de la cellule doit s’adapter au trafic

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 60 Pierre SWEID
Concept cellulaire (9)
 Concept cellulaire : taille du motif
Dans la cellule centrale ( cas UL ):
 1 MS distant de R de la BTS émettant à une
puissance P0 traversant un milieu de propagation
tel que la puissance utile reçue à la BTS est:


C = P 0 γ γ ≈ 3 .5
R
 6 MS distant de D de la BTS située à une distance
R de leur propre BTS les obligeant ainsi à émettre la
puissance P0. Ainsi l’interférence globale de ces 6
Distance D Rayon R MS est:


I = 6P 0 γ
D
 Le RSB est donc

γ
C 1 D γ 1
= ( ) = (3 K ) 2
I 6 R 6

 Ainsi le (C/I) minimum requis pour assurer la QOS désirée induit directement la
taille du motif à utiliser.
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 61 Pierre SWEID
Concept cellulaire (10)
 Concept cellulaire : exemple
 Une utilisation directe de cette formule avec le cas numérique du GSM
donnerait un motif de taille K = 7
 C/I = 12dB = 10log10 (15.85)
→ 6*15.85 = 95.1 = (3K)1.75
→ 3K = 13.5
→ K = 4.5 induisant le motif à 7

 Un facteur correctif (assez compliqué à estimer) peut être adjoint à la formule


tenant compte des effets de masque.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 62 Pierre SWEID
Les avantages et inconvénient
 Le concept cellulaire permet
 De maintenir une connectivité sur un large territoire

 De réutiliser les fréquences

 De diminuer la puissance émise (qui ne couvre qu’une cellule)

 La planification est une tâche compliquée, car la taille de cellule peut


être variée en fonction du trafic. Quand le trafic est très dense,
l’opérateur doit implémenter les cellules de petite taille.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 63 Pierre SWEID
Plan
 Introduction
 Historique
 Classifications des réseaux
 Généralités
 Ressource Radio
 Concept cellulaire
 Caractéristiques de transmission radio

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 64 Pierre SWEID
Duplexage (1)
 La transmission peut être distinguée par le sens remontant et le sens
descendant.
 La technique de « duplexage» permet à la voie remontante et à la vois
descendante d’utiliser les plages de fréquences différentes ou le temps séparé

 FDD (Frequency Division Duplexing) utilise une plage de fréquences dans le


sens remontant et une autre plage de fréquences dans le sens descendant. Cette
technique s’adapte bien aux cellules de grande taille
Temps

Duplex FDD
UPLINK DOWNLINK

Fréquence

Écart Duplex

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 65 Pierre SWEID
Duplexage (2)
 TDD (Time-Division Duplex) est une technique permettant à un canal radio de
séparer dans le temps l'émission et la réception. Cette technique présente un
avantage certain dans le cas où les débits d'émission et de réception sont
variables et asymétriques . Cellules de petite taille.

Temps Duplex TDD


DOWNLINK
Temps de Garde
En mode TDD :
UPLINK  le duplex est réalisé en découpant la
Temps de Garde ressource fréquentielle
temporellement et en spécialisant
DOWNLINK
ces intervalles de temps (IT) suivant
Temps de Garde le sens (UL ou DL) désiré

UPLINK
Fréquence

 Exemples: UMTS, WiMax et LTE (FDD en Europe)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 66 Pierre SWEID
Techniques d’accès - Multiplexage (1)
FDMA : (Frequency Division Multiple Access )partage en fréquences
 Techniques d’Accès TDMA : (Time Division Multiple Access, partage en temps
CDMA : (Code Division Multiple Access, partage par les codes
OFDMA : (Orthogonal Frequency Division Multiple Access):

Puissance

Fréquence

Temps

Puissance

FDMA:
Fréquence
A chaque utilisateur est alloué Temps
un canal particulier limité en
fréquence
Puissance

Temps
TDMA: Fréquence
A chaque utilisateur est alloué un canal
particulier dont l’utilisation est limitée dans le
temps (TS)
CDMA:
Cette technique est utilisée par GSM/GPRS.
Chaque utilisateur possède un intervalle de A chaque utilisateur est alloué un code.
temps. L’ensemble du spectre valide est utilisé
simultanément par tous les utilisateurs.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 67 Pierre SWEID
FDMA
 L’ensemble des fréquences autorisées est divisé en n canaux

 Chaque canal physique (simplex) contient une bande de fréquences

 On distribue une bande de fréquences ou un couple de bandes à un


utilisateur. Une bande de fréquences est de quelques dizaines de kHz

 Le filtrage est utilisé afin de minimiser l’interférence de canaux


 Cette technique est souvent combinée avec FDD pour la transmission de
duplexage

Figure : support de cours Anne Wei


Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 68 Pierre SWEID
TDMA
 Le temps est divisé en slot (un intervalle de temps)
 On distribue un slot à la demande d’un utilisateur (débit dynamique)
 La modulation et les données numériques sont nécessaires
 TDMA a besoin d’une synchronisation « stricte » (- un inconvénient)
 TDMA est appliqué dans les réseaux GSM. Chaque utilisateur peut être reçu 8
slots (577 us par slot)
 La technique FDD est combinée avec TDMA (duplexage)

Figure : support de cours Anne Wei


Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 69 Pierre SWEID
CDMA (1)
 Chaque utilisateur utilise un code alloué (codes orthogonaux).
 Plusieurs utilisateurs envoient simultanément leurs trames sur la même bande
de fréquences.
 CDMA est une technique d’étalement de spectre (Spread-spectrum) :
 Séquence directe : chaque bit d'information est remplacé par une série de bits
(par un code).

 Saut de fréquence : N fréquences sont utilisés. Le choix des fréquences se fait


selon un modèle prédéfini à l'avance

Figure : support de cours Anne Wei


Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 70 Pierre SWEID
CDMA – Séquence directe (1)
 Séquence directe: chaque bit d'information est remplacé par une série de bits
(par un code). Par exemple, la méthode de « séquence de Barker » à 11 bit :
 Choix d’une séquence de 11 bit :
 1 est représenté par (10110111000)
 0 est représenté par (01001000111)
 Signal initial (010) -> signal étalé: (01001000111) (10110111000)
(01001000111)

Figure : support de cours Anne Wei


Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 71 Pierre SWEID
CDMA – Séquence directe (2)
 Puisque m bits d’information sont remplacés chacun par une série de code de
n bits, l’étalement de spectre utilise une large bande de m x n bits à la place
d’une bande initiale de m bits -> plus de bandes passantes

 Le gain d’étalement est définit comme le rapport du spectre étalé sur le


spectre initial (le rapport = n). Si on exprime le gain en dB (decibels), le rapport
est de 10 log10(n) dB. Autrement dit, l’étalement de séquence directe permet de
diminuer la puisse émise.

 Un exemple, IEEE 802.11b utilise DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum)


comme la technique de modulation à la couche Physique

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 72 Pierre SWEID
CDMA – Saut de fréquence
 Saut de fréquence (frequency hopping) consiste à changer la fréquence à un
rythme plus élevé que celui des bits d’information.

 FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum) est basé sur l’idée que l’on
n’utilise que les « bonnes » bandes passante.

 Un exemple, Bluetooth utilise une technique dite Adaptive Frequency-Hopping


Spread Spectrum

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 73 Pierre SWEID
CDMA exemple
Bit Bit
p
Données Utilisateur 1
1 0 1 0
(e.g. : 480 kb/s) -1
f

Chip Chip XOR ou exclusif complémenté :

(0 XOR 0) = 1
1
(0 XOR 1) = 0
Code d'étalement -1
(1 XOR 0) = 0
(1 XOR 1) = 1
(e.g. : SF = 8) 11000011 11000011

p
1

Signal étalé -1 f
(3.84 Mchip/s)

Transmis Transmis

1
Mauvais code
Bon code -1
11000011 11001100

+1+1+1+1-1-1-1-1
+1+1+1+1+1+1+1+1
1

Données Utilisateur +8 -8 Pas de décodage


-1

Σ / SF -1-1-1-1-1-1-1-1

Σ nulle
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 74 Pierre SWEID
OFDM – « Orthogonal Frequency Division
Modulation » rappel
 Orthogonal Frequency Division Modulation (OFDM ) est une modulation de
signaux numériques par répartition en fréquences orthogonales.

 Le principe de l'OFDM consiste à diviser sur un grand nombre de porteuses le


signal numérique que l'on veut transmettre. Comme si l'on combinait le signal à
transmettre sur un grand nombre de systèmes de transmission (exemple: des
émetteurs) indépendants et à des fréquences différentes.

 Pour que les fréquences des porteuses soient les plus proches possibles et ainsi
transmettre le maximum d'informations sur une portion de fréquences donnée,
l'OFDM utilise des porteuses orthogonales entre elles. Les signaux des différentes
porteuses se chevauchent mais grâce à l'orthogonalité n'interfèrent pas entre elles.
Chaque donnée est transmise pendant un intervalle de temps donné.

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 75 Pierre SWEID
OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple
Access)
 En allouant certaines sous-porteuses / sous-bande passantes à un utilisateur,
OFDMA est capable d’achever un débit variable comme CDMA

 WiMax, LTE et les autres « nouveaux » réseaux utilisent cet technique

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 76 Pierre SWEID
SDMA
 SDMA (Space-Division Multiple Access) repose sur le partage de
l’espace en plusieurs régions à l’aide d’antennes
 Cependant, en générale, une station de base ne connaît pas la position d’un
portable. Donc, il faut que la station de base maîtrise toutes les positions des
portables dans la même cellule.

 Une technique possible est la méthode « avance en temps » (la station de


base envoie un message/trame dans le but de synchroniser la transmission
de la même cellule) permettant la station de base connait la position du
mobile selon la réponse du mobile.

 SDMA permet d’économiser la consommation d’énergie, car la


transmission se focalise sur une espace précise (ne pas sur une
espace de 360 degrés)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 77 Pierre SWEID
Méthodes d’accès
 Comparaison des techniques de multiplexage
 En TDMA et CDMA, la gestion des ressources est plus complexe mais offre plus
de capacité
 En CDMA, le contrôle est dynamique

http://utbm2004.free.fr/
Date : 12/10/2013 Passer à la première page
Page 78 Pierre SWEID
Plan
 Introduction
 Historique
 Classifications des réseaux
 Généralités
 Ressource Radio
 Concept cellulaire
 Caractéristiques de transmission radio

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 79 Pierre SWEID
Conclusion
 Les réseaux mobiles et sans fil ont les caractéristiques de transmissions «
difficiles »

 Le but du concept cellulaire a pour réutiliser les bande de fréquences et


réduire la consommation d’énergie (les bandes passantes et l’énergie sont
limitées)

 Les méthodes d’accès multiples permettent à chaque utilisateur d’allouer une


bande de fréquences durant une communication
 OFDMA et CDMA sont plus efficaces

 SDMA (Space-Division Multiple Access) pourra être intéressant dans le but


d’économiser l’énergie d’émission

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Page 80 Pierre SWEID
acronymes
 BER : Bit Error Rate
 BSC : Base Station Controller (GSM)
 BTS : Base Transceiver Station (GSM)
 DECT : Digital Enhanced Cordless Telecommunications
 CDMA : Code Division Multiple Access
 FDMA : Frequency Division Multiple Access
 FER : Frame Error Rate
 GoS : Grade of Service
 GSM : Global System for Mobile Communications
 NMT : Nordic Mobile Telephone
 PAN : Personal Area Network
 PMR : Private Mobile Radio
 PSTN : Packet Switched Telephone Network
 RNC : Radio Network Controller (UMTS)
 SIR : Signal to Interference Ratio (ou CIR)
 SINR : Signal to Interference plus Noise ratio (ou CINR)
 TDMA : Time Division Multiple Access
 UMTS : Universal Mobile Telecommunications System
 WLAN : Wireless Area Network

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Page 81 Pierre SWEID
Annexe – 01 -

Rappels sur les différentes techniques de


modulation

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Page 82 Pierre SWEID
Modulations

•Modulation Analogiques :
•AM, FM, PM

• Modulations numériques
• FSK, MSK, PSK, BPSK, QPSK…
• QAM…
• OFDM, OFDMA

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Page 83 Pierre SWEID
Modulations Analogiques

PorteuseModulée(t) = A . cos(ω
ω.t + Φ)
ω=2π
π.f
AM FM ΦM

Modulation d’Amplitude (AM) Modulation de Fréquence (FM) Modulation de Phase (PM)

• A = A(t) : transporte l’ information • A = constante • A = constante


• ω = constante • ω = constante
• Φ = constante
•ω= ω(t) : transporte l’ information
• Φ = constante •Φ= Φ(t) : transporte l’
information

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Page 84 Pierre SWEID
Les Bases des Réseaux Hertziens
Modulations Analogiques

AM FM PM

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Page 85 Pierre SWEID
Modulation d'Amplitude

Modulation d’amplitude avec M= 50%

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Page 86 Pierre SWEID
Modulation d'Amplitude

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Page 87 Pierre SWEID
Modulation d'Amplitude

Domaine Fréquentiel: 3KHz & 90% Modulation

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Page 88 Pierre SWEID
Modulation de fréquence (phase)

Domaine Fréquentiel: 15KHz & 75KHz de déviation

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Page 89 Pierre SWEID
Modulation de fréquence (phase)

M= 0,2 M=∆F/f M= 0,95

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Page 90 Pierre SWEID
Modulation de fréquence (phase)
Domaine Frequentiel Station FM

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Page 91 Pierre SWEID
Evolution : Modulations Analogiques

AM FM PM
Amplitude Frequency Phase
Modulation Modulation Modulation

FSK PSK
QAM Frequency Phase
Quadrature AM Shift Keying Shift Keying

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Page 92 Pierre SWEID
Diagramme de Constellation

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Page 93 Pierre SWEID
Exemples de distorsions de modulation

Passer à la
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Page 94 Pierre SWEID
Exemples de distorsions

Glissement de IQ déséquilibré Décalage de


la fréquence porteuse quadrature

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Page 95 Pierre SWEID
Modulation ASK (Amplitude Shift Keying)

Données
Bande de
base

Signal modulé
en ASK

A sin(ω
ω.t) A sin(ω
ω.t)

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Page 96 Pierre SWEID
Modulation FSK

Transmission de 1 bit par symbole


(1bps/Hz)

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Page 97 Pierre SWEID
Modulation MSK:
 Minimum Frequency-Shift Keying ou Minimum-Shift Keying

Amplitude constante

En GMSK, plus la largeur de filtre est étroite plus les


Interférences Inter-Symboles (ISI) augmentent. Cela
signifie que la constellation n’a pas de points définis
avec précision mais plutôt qu’ils sont un petit peu
‘bruités’.

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Page 98 Pierre SWEID
GMSK  GSM
Gaussian Minimum Shift Keying

0.3 GSMK
– 0.3 définit la bande du
filtre Gaussien en

Puissance
relation avec le débit
binaire .
MSK
– Le spectre de
modulation est ainsi
réduit par un pré-
filtrage. Cela ralentit
les transitions de
fréquence rapides qui GMSK
dissipent de l’énergie
dans les canaux Fréquence
adjacents. En GSM, le débit symbole est de 270.833 ks/s.

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Page 99 Pierre SWEID
Modulation BPSK (Binary Phase Shift Keying)

0 1 0
Û Q

Φ = 180° Φ = 0°
I
U - fBit fC + f
Bit
fBit
TBit t

Dans le domaine temporel, nous pouvons La bande passante est


observer les phases données aux proportionnelle aux débit symbole,
différentes valeurs du bit. qui dans ce cas est le même que de
débit bit..

En BPSK, on peut transmettre 1 bit par seconde par hertz de bande = 1bit
par symbole

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PSK (Phase Shift Keying)

1 0 1 1 0 0 0 1

Message
Baseband
Signal

PSK

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Page 101 Pierre SWEID
DPSK (Differential Phase Shift Keying)

Data Phase Change


0 +90°
1 +270°

+90° +90° +270°

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Page 102 Pierre SWEID
Modulation QPSK (Quadrature Phase Shift Keying)

+45° +135° +225° +315°


Digit Phase Change
00 +45°
01 +135°
11 +225°
10 +315°

La combinaison de 2 bits pour un symbole conduit à réduire par un facteur 2 le débit


symbole par rapport au cas de la BPSK. Cela réduit aussi d’un facteur 2 la bande
passante requise pour le signal. La contrepartie est la tolérance au bruit qui est moins
bonne.

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Page 103 Pierre SWEID
Largeur de bande nécessaire en QPSK et BPSK

BPSK

• • I
- fBit fC + fBit
f
fBit

• • QPSK

I
1
- fBit fC +1 fBit f
2 2
• •

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8 PSK

3 bits par symbole

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Page 105 Pierre SWEID
Modulation QAM
(Quadrature Amplitude Modulation)

I-Channel
Q
Linear
0/180° Attenuator


RF-In RF-Out
Σ
I 90° Q-Channel

Linear
0/180° Attenuator

La modulation 16QAM peut transmettre 4 bits par symbole, ou 4 bps/Hz

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Page 106 Pierre SWEID
xx QAM

64QAM 256QAM
16QAM 
 6 bits par symbole  8 bits par symbole
4 bits par symbole

Les conséquences sont :


• d'augmenter le débit en bits par seconde sans augmenter pour
autant la largeur du canal de communication.
* de diminuer l'immunité au bruit du signal modulé.
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Page 107 Pierre SWEID
Débit Symbole et bande passante
Débit Symbole:
La vitesse avec laquelle la porteuse change entre 2 points de constellation est appelée
‘débit symbole’. Le débit symbole est important car il définit la largeur de bande à utiliser
pour transmettre le signal.
Bande passante:
Plus le débit symbole est petit, plus la bande passante de transmission requise est
étroite.

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Page 108 Pierre SWEID
Comparaison des différentes efficacités spectrales

Efficacités spectrales théoriques comparées

MSK, GMSK 1 bit/seconde/Hz

BPSK 1 bit/seconde/Hz

QPSK 2 bits/seconde/Hz

8PSK 3 bits/seconde/Hz

16 QAM 4 bits/seconde/Hz

32 QAM 5 bits/seconde/Hz

64 QAM 6 bits/seconde/Hz

256 QAM 8 bits/seconde/Hz

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Page 109 Pierre SWEID
Modulations et Applications associées
Types de Modulation et leurs Applications
MSK, GMSK GSM, CDPD

BPSK Télémétrie spatiale, cable modems, W-LAN

Satellite, CDMA, NADC, TETRA, PHS, PDC, LMDS, DVB-S, câble, câble
modems, TFTS, Bluetooth EDR, W-CDMA, HSDPA, HSUPA, LTE, W-LAN, DVB-
QPSK, DQPSK, π/4 DQPSK
T/H

CDMA, satellite * FSK, GFSK : DECT, paging, RAM mobile data, AMPS, CT2,
OQPSK
ERMES, land mobile, public safety

Satellite, avionique, telemetry pilots for monitoring broadband video systems ,


8PSK
EDGE, Bluetooth EDR

DECT, Paging, RAM mobile data, AMPS, CT2, ERMES, land mobile, public
GSF, GFSK
safety, Bluetooth

liaison numérique hyperfréquence, modems, DVB-C, DVB-T/H, W-LAN, HSDPA,


16 QAM
HSUPA, HSPA evo

32 QAM Liaison microonde terrestre

DVB-C, modems, broadband set top boxes, MMDS, DVB-T/H, W-LAN, HSPA
64 QAM
evo, LTE

256 QAM Modems, DVB-C (Europe), Video numérique (US)

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 110 Pierre SWEID
OFDM

Orthogonal Frequency Division Modulation (OFDM ) est une modulation de signaux


numériques par répartition en fréquences orthogonales.

Le principe de l'OFDM consiste à diviser sur un grand nombre de porteuses le signal


numérique que l'on veut transmettre. Comme si l'on combinait le signal à transmettre sur
un grand nombre de systèmes de transmission (exemple: des émetteurs) indépendants et
à des fréquences différentes. Pour que les fréquences des porteuses soient les plus
proches possibles et ainsi transmettre le maximum d'informations sur une portion de
fréquences donnée, l'OFDM utilise des porteuses orthogonales entre elles. Les signaux
des différentes porteuses se chevauchent mais grâce à l'orthogonalité n'interfèrent pas
entre elles. Chaque donnée est transmise pendant un intervalle de temps donné.

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Page 111 Pierre SWEID
OFDM: Orthogonalité
• Des fréquences séparées par le passage à la puissance nulle sont dites
orthogonales
• Pas d’interférence inter-fréquence
• Efficacité spectrale très élevée
• Chaque sous porteuse est modulée indépendamment
• L’orthogonalité fréquentielle est préservée par le contenu de l’intervalle de garde.

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Page 112 Pierre SWEID
Standards Wireless utilisant l’OFDM

 WiFi Wireless LANs


IEEE 802.11a,g,n définit 52 sous porteuses
 WiMAX (World Interoperability for Microwave Access )
 IEEE802.16e spécifie 2 048 sous porteuses
 WiMedia (UWB)
 IEEE 802.15.3a spécifie122 sous porteuses
 DVB (Digital Video Broadcast) – Television numerique
 Différents standards (DVB-T, DVB-H, T-DMB and ISDB-T) pour différentes
régions, mais tous en OFDM
 DAB (Digital Audio Broadcast) – Radio numérique
 Beaucoup de standards (EUREKA 147, Digital RadioMondiale, HD Radio,
T-DMB and ISDB-TSB pour applications fixes ou mobiles.
 1536 sous porteuses pour les standards Européens terrestres
 4G Systems : 3GPP UMTS & 3GPP@ LTE (Long-Term Evolution)
 Potentiellement des centaines de sous porteuses.

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Date : 12/10/2013 première page
Page 113 Pierre SWEID
OFDM / OFDMA

 En OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access), l’ensemble


des sous porteuses d’un symbole OFDM est divisé en sous canaux.
 Ces derniers peuvent être affectés à différents utilisateurs en vue de
supporter différents QoS et donc de contrôler les débits et la
probabilité d’erreur pour chaque utilisateur.

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Date : 12/10/2013 première page
Page 114 Pierre SWEID
Bandes de fréquences GSM

Systeme Bande Uplink (MHz) Downlink (MHz) Numéros de canaux


T-GSM 380 380 380.2 - 389.8 390.2 - 399.8 Dynamique
T-GSM 410 410 410.2 - 419.8 420.2 - 429.8 Dynamique
GSM 450 450 450.4 - 457.6 460.4 - 467.6 259 - 293
GSM 480 480 478.8 - 486.0 488.8 - 496.0 306 - 340
GSM 710 710 698.0 - 716.0 728.0 - 746.0 Dynamique
GSM 750 750 747.0 - 762.0 777.0 - 792.0 438 - 511
T-GSM 810 810 806.0 - 821.0 851.0 - 866.0 Dynamique
GSM 850 850 824.0 - 849.0 869.0 - 894.0 128 - 251
P-GSM 900 900 890.0 - 915.0 935.0 - 960.0 1 - 124

E-GSM 900 900 880.0 - 915.0 925.0 - 960.0 975 - 1023, 0-124
R-GSM 900 900 876.0 - 915.0 921.0 - 960.0 955 - 1023, 0-124
T-GSM 900 900 870.4 - 876.0 915.4 - 921.0 Dynamique
DCS 1800 1800 1710.0 - 1785.0 1805.0 - 1880.0 512 - 885
PCS 1900 1900 1850.0 - 1910.0 1930.0 - 1990.0 512 - 810

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Page 115 Pierre SWEID
Bandes de fréquences UMTS

Band Freq UL DL CH Number CH Number


Band (MHz) (MHz) (UARFCN) UL (UARFCN) DL
I 2100 1920 - 1980 2110 - 2170 9612 - 9888 10562 - 10838

II 1900 1850 - 1910 1930 - 1990 9262 - 9538 9662 - 9938

III 1800 1710 - 1785 1805 - 1880 937 - 1288 1162 - 1513

IV 1700 1710 - 1755 2110 - 2155 1312 - 1513 1537 - 1738

V 850 824 - 849 869 - 894 4132 - 4233 4357 - 4458

VI 800 830 - 840 875 - 885 4162 - 4188 4387 - 4413

VII 2600 2500 - 2570 2620 - 2690 2012 - 2338 2237 - 2563

VIII 900 880 - 915 925 - 960 2712 - 2863 2937 - 3088

IX 1800 1749.9 - 1784.9 1844.9 - 1879.9 8762 - 8912 9237 - 9387

X 1700 1710 - 1770 2110 - 2170 2887 - 3163 3112 - 3388

XI 1500 1427.9 - 1452.9 1475.9 - 1500.9 3487 - 3587 3712 - 3812

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Page 116 Pierre SWEID
Comparaison des débits
Standard Family Primary Radio Tech Downlin Uplink Notes
Use k (Mbps) (Mbps)

802.16e WiMAX Mobile MIMO- 70 70 Quoted speeds only achievable


Internet SOFDMA at very short ranges, more
practically 10 Mbps at 10 km.

EDGE Evolution GSM Mobile TDMA/FDD 1.9 0.9 3GPP Release 7


Internet

UMTS W-CDMA UMTS/3G Mobile CDMA/FDD 0.384 0.384 HSDPA Typical downlink rates
HSDPA+HSUPA phone 14.4 5.76 today 1–2 Mbps, ~200 kbps
HSPA+ uplink; future downlink up to
CDMA/FDD/ 42 11.5 28.8 Mbps.
MIMO

LTE UMTS UMTS/4G General 4G OFDMA/MIM >100 >50 Still in development


O/SC-
FDMA (HSOP
A)
1xRTT CDMA2000 Mobile CDMA 0.144 0.144 Obsoleted by EV-DO
phone

EV-DO 1x Rev. 0 CDMA2000 Mobile CDMA/FDD 2.45 0.15


EV-DO 1x Rev.A Internet 3.1 1.8
EV-DO Rev.B 4.9xN 1.8xN

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Page 117 Pierre SWEID
Annexe-2
 LES INDICATEURS DE QUALITE DE SERVICE POUR LE RESEAU MOBILE

http://www.artp.tg/index.php?page=indic_qos_mobile

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 118 Pierre SWEID
Annexe-2
LES INDICATEURS DE QUALITE DE SERVICE POUR LE RESEAU MOBILE

Date : 12/10/2013 Passer à la première page


Page 119 Pierre SWEID

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