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"ye — MILUTIN V. GARASANIN PROBLEMES FONDAMENTAUX DE LA PREHISTOIRE SERBE Dans I'état ectuel de notre science archéologique, il est déja possible de tr es questions de histoire de notre pays & T'epoque préhisto- rique. Cect est d@ en premier lieu 4 lessor particulier de notre science préhistorique au cours des derniéres années. En prenant tout d’abord comme point de départ l'étude de l'homme et de sa civilisation observée Gu point de vue des sciences naturelles, l'étude de homme comme aire physique, Varchtologie préhistorique en est venu petit petit a se développer sur une base véritablement historique: celle de etude de Yévolution humaine, des relations économiques et sociales, de 1a for- mation des premiers groupes humains, y compris ceux de caractére ethnique, La préhistoire ne différe done pas par son but de l'histoire, dont elle ne se distingue que par la méthode d’étude de ses sources, foncigrement différentes de celles historiques. Ici aussi, il existe toutefois certains points de contact, Ceux-ci se trouvent dans V'étude de Tépoque protohistorique, 8 les sources écrites de V'antiquité peuvent nous fournir aussi certaines données utiles sur Is population de notre pays et sa civilisation, surtout dans nos régions Sud. ‘Une conception telle de la préhistoire pose done devant nos archéo- Togues un certain nombre de problémes fondamentaux de caractére purement historique, dent Ja solution dapend en premier liew de Yetade approfondie et précise des matériaux archéologiques et de leur interprétation exacte, Mentionnons ici les problémes suivants: 1. Liétude de la civilisation psléolithique, dans le but de fixer et @’éclaircir la question de la premiére apparition de l'homme dans nos contrées et de son évolution ultérieure. L’étude de ce probléme n’en est encore qu’a ses débuts', 1 Fouilles executées par B, Gavela: & Gradac, prés de Krogujevae cf. Glasnik” Sirpske) adeademije) nauko), IIT, 2 (1951), 307-808, Cf, aussi M. Garaganin dans Arheoloski spomenict 1 nalazista w Srbijt, TT, (1956), 3. Outre & Gradac, Gavela a Ggalement exéeuté des fouilles et recherches & Risovata pris d'Arandjelovac (Arheoloski spomenici | nalaziita u Srbiji 1, 10—1) et dans un abri a Beograd-Cukarica, d’ot ne proviennent toutefois jusqu'iel que Swintowit t. xx /GGO 2. Etude des civilisations néolithiques et de leurs origines, repré- sentant la base sur laquelle se formérent aussi les premiéres ethniques attestées plus tard par les sources historiques, a savoir celles des Ilyriens et des Thraces. 3. Liétude de la formation de ces. groupes ethniques en Serbie, pouvant se subdiviser en l'étude de deux problémes principaux, a savoir: a, transition du néolithique 4 lage des métaux, et probléme de la formation des groupes ethniques de cette époque, ayant assurément servi de base a la formation des Illyriens et des Thraces. Liétude de cette question ne peut étre séparée du probléme trés important des Indo-Européens dans les Balkans; b. continuité de l'évolution culturelle Jusqu’ a l'époque de l'age du fer, of les groupes en question sont attestés aussi par les sources écrites, 4. Lretude des civilisations illyriennes et thraces a age du fer. 5. L’étude de Ja période des invasions celtiques, posant en premier lieu le probléme des relations entre Celtes et peuplades autochtones, vivant encore dans notre pays A V'époque de La Tene, Quoique l'étude systhématique de tous ces problemes n'ait commencé en réalité qu'aprés la seconde guerre mondiale, dans le cadre du plan dactivité de I'Institut Archéologique de Académie Serbe des Sciences, il est déja possible d'esquisser dans ses grands traits, !évolution histori- que sur le territoire de la Serbie actuelle, aux époques préhistoriques. Celle-ci dépend en premier lieu de la situation géographique du pays, Souvrant largement au Nord sur la vaste plaine de Pannonie, la Serbie est rattachée a "Europe centrale par la vallée du Danube. Vers le Sud, elle est reliée aux régions de l'Egée et de I’Anatolie, par les voies naturelles les plus importantes des Balkans: la vallée de la Morava, traversant tout le pays en direction Nord-Sud, de laquelle, par la région vallonnée de Zegligovo, on accéde sans difficulté 4 la vallée du Vardar, fleuve appartenant au bassin de l'Egée. De cette voie, coupant toute la Péninsule en direction Nord-Sud, on accéde facilement par la vallée de la NiSava, confluent de la Morava, au plateau de Sofia, et de 18 a Ia vallée de la Marica, menant vers les cdtes Est de la mer Egée et vers I'Asie Mineure. Aujourd'hui encore c'est par ces deux voies que l'Europe centrale est rattachée a la Gréce-Salonique non loin des bouches du Vardar, et Athénes, et a I'Asie Mineure par la vallée de la Marica et Constantinople’. les restes d'une faune quatemaire identique 4 calle de Gradae et de Risovaéa, Cf Gavela, Gtusnik Muzeja grade Beograda, 11, (1950), 9 et sulv. 2 Limportance de ia vole Moraya-Vardar a été d'abord reconnue par V. Fewkes dans Bulletin of American School of Prehistoric Research”, 12 (1090), des se Les t Starsey kulture Mme de Pour te (4957), 5 ethniques celles des x Serbie, ix, § savoir: tne is assurément Liétude de portant des a culturelle ont attestés du fer. en premier Crest & cette situation géographique que la Serbie doit le caractére de ses premiéres civilisations dépendant des civilisations anciennes baleano-anatoliennes, ainsi que son réle médiateur dans la transmission des éléments de ces civilisations plus évoluées vers le Nord, A V'époque néolithique nous distinguons en Serbie deux groupes de civilisation nettement différents: 1. celui de Staréevo, caractérisé par une céramique fine monochrome cu rude @ vases de forme globulaire ou semi-globulaire, possédant un pied massif ou creux, et ornés a lori gine d’ornements primitifs (coup dongle, empreintes digitales, incisions), plus tard aussi par une céramique fine, peinte, a ornements blancs ou de couleur foncée sur fond rouge ou jaune. La civilisation en question peut étre subdivisée en quatre phases, dont la derniére, représentant une période de déclin, correspond au groupe de Kérds de la Hongrie. Les habitats de cette période ne semblent en régle avoir été que de courte durée et ne possédent pas en général, le caractire de tell®. 2, Le groupe de Vina, caractérisé par une céramique absolument différente, riche en formes, qui plus ou moins toutes ont 4 leur base le type biconique, et richement décorée d’ornements cannelés, lustrés et, plus rarement, incisés, Cette civilisation connait également un art plastique extréme- ment riche, représenté par des statuettes, des vases anthropomorphes, des couvercles prosopomorphes. Bien que les porteurs de cette civilisation se soient souvent fixés aux mémes endroits oi avant eux habitafent ceux du groupe de Staréevo, les habitats du groupe de Vinta sont caractérisés par une longévité bien plus grande: ici, les couches se superposent souvent les unes aux autres, formant ainsi des stations de caractére semblablex aux tells. Le groupe de Vinéa, plus récent que celui 6 et siuv. La question a été reprise en détails par M. GaraSanin, Hronologije vinganske grupe (1951) et autres travaux, notemment dans ,Congrés international des sciences préhistoriques et protohistoriques", IlI-me session, 1950 (1953), 9. Les théses de Few kes sur Timportanee de eoite voie ont également ét€ accepties por V. G, Childe. Cl. Prehistoric Migrations tn Europe (1950), ® Les fouilles de Starfevo ont été commencées pir M. Grbié (ef. Ksiggs Pamigtkowa proj. dr Wi, Demetrykiewle=a, (1930), 1I—112), et continuées & plus gtande échelle par une mission amérieaine sous la condvite de Fewkes. Fewkes, H. Goldman, R. Ehrich, Bulletin of American School of Pre- Ihistorie Research”, 9 (1922, 99 i d Une monographie détoillée du groupe de Stardevo a été fournle par D. Arandjelovie-Garaianin, Starvevatee kultura (1954), La chronologic et 1a subdivision de cette civilisation proposée par Mme Arandjclovié-GaraSanin, correspond, sauf quelques dilferences de détails a celles de V. Milojeié, Reinecke Festschrift’, (1950), 100120. Pour le complexe de I'Asic antéricure ot des regions méditerranéennes di néolithiqu= ancien ef aussi M. GaraSanin Glasnik Zemaljskog. muszeje u Sarajeve, XI (1857), 202 et sule. de Startevo, peut étre subdivisé en deux phases principales, Vinta-Tordos et Vinéa-Plotnik, comprenant chacune deux périodest, Les deux groupes en question, celui de Staréevo et de Vinta, se rattachent tout particuligrement aux civilisations des régions égéennes et anatolicnnes. C'est ainsi que Ja civilisation de Starevo appirtient 4 un grand complexe de civilisation se propageant depuis I'Asie Antérieu- re (Hassuna), jusqu’a la Gréce (Présesklo) et au bas Danube (Staréevo- Glavanesti) ct vers l'Ouest par tout le bassin de la Méditerrannée, le long des cétes d'Afrique du Nord et par PItalie (Molfetta), jusqu’a VEspagne et au Sud de la France’. Cette premiére unité de civilisation dans tout le bassin de Ja Méditerranée, pris au sens large du mot, pourrait également étre mise en relation avec un substrat linguistique trés ancien, allant de l’Asie Antérieure jusqu’ a la Péninsule Ibérique®, Elle parait étre confirmée aussi par la propagation lente des premiéres céréales en Europe’. Il est 4 noter que les manifestations de cette civilisation sont bien plus anciennes a Est, et apparaissent tout d’abord en Asie Antéricure. On doit done admettre des liens trés étroits rat tachant entre eux tous les différents groupes locaux, fusse par migration, ou far transmission d’éléments de civilisation, ou enfin des deux facons, sous une forme qu'il nous est naturellement impossible de saisir dans tous ses détails. Tl parait toutefois certain qu'il s'agisse des migrations Pour les matériaux de Vinéa ef. M, M. Vasié, Preistoriska Vinga 1 (1932) — IV (1936), surtout les volumes IIT—IV représentant des catalogues de Ia eéramique et de la plastique. Une monographie du groupe de Vinga est fournie par M. Gara- Sanin, Hronologija vindanske orupe, Ljubljana (1951). Au sujet de la chronologic absolue of, aussi du mime auteur Archaeologia Tugoslavien I (1954), 1 et eulv. (avec tableau synchronique). V. aussi Mil0)&1é, Chronologie der jiingeren Steinzeit AMittet und Stidostewropas (1949), 70 et sulv. La différence entre notre subdivision en phases Vinta-Tordos WM et Vinéa-Plotnik WII, et celle de Milojéié en phases A-D, n'est en réslité qu'une question de nomenclature des phases. Sf M Garaganin, .Glasnik Zemaljskog muzeja", loc cit. Un groupe du méme complexe, somblant toutefois tro plus ratteché aux variantes do MMtalie du Sud et de Ia Méditerrannée occidentale a été recemment découvert par A. Benac dans des grottes dHerzégovine et du Monténegro cf ,Glasnike Zemaljskog muzeja”, XI, 20 ot suiv CE. aussi a ce sujet F. Schachermeyr, Dic tltosten Kulluron Griechen- ands (1955), 239 ot sulv., ot les cartes correspondantes. De méme — O. Menghin, Runa I (1948) dons un article sur les migrations méditerrannéennes et dans: Origines del pueblo Vasco (tirage a part de ,Buleten dol Instituto americano de studios vasces", V, 1954, passim). F Voir aussi entre autres W. Rothmalez, ,Ausgrabungen und Funde". 1, 2 (4950), 51 et sulv., avec des dates basées sur les résultats obtenues par 1a méthode C. 14, méthode dont Vineertitude a recemment ét@ relevée avec raison par Miloj&ié, Germania”, 35, 1-2, (195%), 102 et suv. trés lente: terres cult 1 paral a un gran néolithique Tiggyen Je nevlithi Lengyel aussi, les | Sud-Est, 0 dans le ca qu'il sagit récent ne cédent. Ce dagriculte de temps | particulier Cette rest maint tot déja, e ancien, Le démontré Sud Esp de con®. étre suive « aboutissant groupe de de l'Est et peut étre miére, rat d'aprés le & Yemboue lisation de se rattack BA IX (1959). 5 altacher & surtout 1A ce cit, Cf. sus Sa-Tordos Vinéa, se égeennes ppartient Antégeu- Startevo- année, le jusqu’a vilisation du mot, guistique bérique’. oremigres de cette t @abord roits rat- nigration, ix facons, uisir dans aigrations 1952) — jue shronologie suiv. (avec 1 Steinzeit nubdivision ojeié en Tn groupe Hlantes de découvert ft ,Glasnik Gricehen- Tenghin, et dans: ericano de 4 Funde’ aes par la PROALEMES' DE LA PREWISTOIRE SERBE 47 trés lentes des premiers agriculteurs néolithiques la recherche de terres cultivables. Il paraft également en ére de méme du groupe de Vinéa, appartenant un grand complexe désigné par moi du nom de baleano-anatolien du néolithique récent comprenant différents groupes locaux tels Kum Tepe, ‘Tigani en Samos, le néolithique crétois, le groupe de Larissa en Gréce, le néolithique récent de la Macédoine, Vinéa-méme et le groupe de Lengyel et ses variantes plus au Nord et a l'Ouest des Balkans, Ici aussi, les éléments de la civilisation nouvelle viennent assurément du Sud-Est, oi ils apparaissent 4 une époque ‘plus ancienne, Il est certain, dans le cas de ce groure, superposé en partie au complexe plus ancien, qu'il s‘agit d'une migration, le complexe balcano-anatolien du néolithique récent ne pouvant, génétiquement, tirer son origine du complexe pré- eédent. Cette fois aussi, nous devons compter avec Vexpansion lente agriculteurs primitifs, se fiant toutefois maintenant, pour une période de temps plus longue, aux endroits of les conditions de vie savéraient particuliérement propices. Cette civilisation du néolithique récent a T'intérieur de la Serbie, c'est maintenue bien plus longtemps qu’au Sud-Est et au Sud, oD, trds tot déja, elle semble avoir &8 remplacée par Ia civilisation du bronze ancien, Le parallélisme de Vinta avec les civilisations de cette époque est démontré par les impertations et les influences du bronze ancien du Sud-Est depuis la phase de Vinta-Tordos II®. Ce sont ces influences qui contribuérent & une évolution lente de la Civilisation de Vinéa, pouvant Gtre suive dans les matériaux des stations de la phase de Vinda-Ploénik et aboutissant, aux environs de I'an 2000 av. né, & la formation d'un groupe de civilisation nouveau, celui de Bubanj-Hum, dans Ja Serbie de T'Est et le cours de la Morava du Sud. Cette nouvelle civilisation, peut étre subdivisée en trois phases, Bubanj-Hum III, dont la pre~ miére, rattachée étroitement au groupe de Salcuta en Olténie, est daprés les objets d'importations découverts & Bubanj prés de Nis, a Vembouchure de Ja NiSava, en partie synchrone (phase Tb) de la clvi- sation de Baden. Les phases IIIf de la civilisation de Bubanj-Hum, se rattachent sans interruption a la phase I, comportant toutefois cer tains éléments nouveaux de civilisation, se rattachant en partie pour A co sujet v. surtout M. Garaganin, ,Glasnik Zemaljskog muuzeja”, IX (95H), 5 et suivs .Glasnik Zemaliskeg muzeja", XII, 205-206. Nous voudrions attaener également au mime complexe Je groupe de Gumelnija en Roumanic, surtout en sa phase I scion D. Rereiu (phase Petra Rares). A co sujet v. surtout M, Garasanin, ,Archacologia Iugoslavie: it, Cf, aussi Hronotogija vincanske grupe, M3 et suiv, Bubanj-Hum Il a la civilisation Cofofeni de Roumanie et @ I'helladique moyen de la Gréce, et pour Bubanj-Hum III, aux civilisations du type Periamos en Hongrie, et Glina Il[-Schneckenberg en Roumanie, done aux civilisations appartenantes déja au bronze AI selon la chronologie de Mr. Reinecke", Nous accédons ici déja a T'poque de transition du néolithique a Vage des métaux. Les faits fixés ci-dessus démontrent que la civili- sation de l'ige du bronze en Serbie se développe plus tét qu’en Europe Centrale, et représente une phase tardive du grand complexe baleano- anatolien du bronze ancien, auquel appartiennent les civilisations bien connues du troadique ancien, de méme que les phases anciennes de Vhelladique, du eycladique ou du minoen''. La civilisation de Bubanj- Hum pose toutefois aussi certains problémes importants se rapportant & Ja question de la formation des Hlyriens et Thraces de méme qu'au probléme indoeuropéen. Notons tout d’abord que la civilisation de Bubanj-Hum parait s'étre développée a la base d'une évolution lente de la civilisation de Vinéa, influencée par age du bronze balcano-anato- en, Il faut done admettre, qu’en partie du moins, les povteurs de cette nouvelle civilisation sont identiques 4 ceux de la civilisation de Vinta. Dfautre part, Ie peu que nous connaissons aujourd'hui du bronze moyen ou récent a V'intérieur de la Serbie, dans la vallée de la Morava, semble se trouver en continuité avec la civilisation de Bubanj-Hum, d’aprés certains traits caractéristiques.* Il en est de méme en pantie de la céramique des ,,Gradine” (fortification préhistoriques) de la Bosnie, dont la chronologie est malheureusement incertaine, mais dont la civill- sation comprend assurément I’age du bronze et l'époque de Hallstatt, aboutissant done aux périodes pouvant étre fixées historiquement comme illyriennes'?, Tl sen suivrait, que [élément de la civilisation de 1 Les premiers travaux sur Bubanj sont oeuvre de A. OrsLé-Slavetté, Mittetlungen der Prahistorischen Kommission der Akademie der Wissenschaften, 1V, 12 (1940), 1 et sulv, La subdivision de a civilisation de Bubanj-Hum a été rectitide par mol dans ,Congrés International”. etc, loc. elt Cest alnst que la phase Hac de Orsig-Slavetié correspond a notre phase T, et ses phases HI-IV & notre phase Il, Cette nouvelle subdivision a été confirmée par mes fouilles de Bubanj (en cours depuis 1954), Ce nest qu’ au cours de ees fouitles gui mya @té posible de distinguer une phase nouvelle, Bubsnj-Hum I, dont ‘A est question ici. Pour les possibilites de synchronisation avec Tes rugions égéennes cf, D. Garaganin, ,Archaeologia Iugosla 1, 19 et suiv OM. GaraSanin, Glasnik Zemaljskog muzeja", 1X, surtout 25—28; Zemaljskog muzeja", XI, 206-208, 2 Cette civilisation plus récente dans la vallée de la Morava nous est connie por les cscouvertes malheureusement non stratifiges de Slatina pris de Leslovae *al Bubanj-Hum Thraces. De ethnique des aussi d’émettre stique du grouy B, me @. ré. démonit De cc Etant donnée mire de ces Gress. D'autre savants (VI. G groupe indoeu celui-ei ne pot bronze ancien, Ce complexe +] @ la base des ci de songer mé tion de Vinéa. TI faut so des origines d La civilisation connue par le @ordinaire so ny fouilles snouve révision des di toutefois l'exis Les découvert Toin de ta vj sujet. On mit tumuli, co oullles de D. représentée par (foues inédite| relations avec international”. 1 uM, Gar Le groupe ind do PHastes, cf 1 Pour tee vy. aujord hut 1 (956), passi helladique s du type amie, done hronologie eol@mjque la tivili- en Europe 2 baleano- tions bien iennes de e Bubanj- rapportant ame qu’au isation de tion lente ano-anato- 's de cette de Vinéa. aze moyen va, semble m, d'aprés la Weenie, t la eivili- Hallstatt, ent comme isation de Slaveti¢ isenschaften, -Hum a été ainsi que Ja ‘ses phases ée par mes ‘ces foullles m MI, dont les régions tout 25—28; de Leskovae PROBLESIES DE La PREMSTOMNE sERAE 119 Bubanj-Hum ait en partie contribué @ la formation des Lllyriens et des Thraces. De méme, certaines observations récentes sur le caractére ethnique des porteurs des civilisations du bronze en Gréce, permettent aussi d’émettre des hypothéses nouvelles sur le caractére ethnique et lingui- stique du groupe de Bubanj-Hum. Le déchiffrement de I’écriture linéaire B, T'un des résultats les plus importants de Ja science du XX siécle, démontre le caractére grec des porteurs de la civilisation myeénienne. Etant donnée la continuité entre Vhelladique moyen et récent, la pre- miére de ces civilisations devrait done elle-aussi étre attribuée aux Grecs. D'autre part, daprés les observations linguistiques de centains savants (VI. Georgiev, M. Budimir), il existerait dans les Balkans un groupe indoeuropéen ayant prée&dé les Grecs'*, Archéologiquement, celui-ci ne pourrait étre rattaché qu’au complexe balcano-anatolien du bronze ancien, auquel appartient aussi notre groupe de Bubanj-Hum. Ce complexe tout entier, semblant s'étre développé en grande partie 4 la base des civilisations néolithiques le précédant, il serait done possible de songer méme au caractére indoeuropéen des porteurs de la civilisa- tion de Vinga, Il faut souligner toutefois, que les problémes se posant au sujet des origines des Illyriens et Thraces restent toujours trés compliqués. La civilisation illyrienne des Balkans nous est partioulitrement bien connue par les tombes sous tumuli de l'époque de Hallstatt, comprises dordinaire sous le nom du groupe de Glasinac, d'aprés les célébres nécropoles découvertes sur le plateau de ce nom en Bosnie de I'Est. Les fouilles nouvelles exécutées en Serbie de VOuest, de méme qu'une révision des découvertes anciennes en Serbie et en Bosnie, ont démontré toutefois Pexistence de ce genre d’inhumation depuis ie bronze ancien". Les découvertes des tumuli de Bela Criva, en Serbie occidentale, non Join de la ville de Loznica, sont particuliérement importantes & ce sujet, On mit au jour en cette nécropole des tombes familiales sous tumuli, comprenant les sépultures 4 squelettes accroupis de plusieurs (oultes de D. Garasanin en 1962) Une période encore plus récente est représentée par les matérlaux d'une néerepole 4 ures de Paracin sur Ia Morava (ouilles inédites de D, Garaganin et M. Garaianin en 1956). Pour les relations avee Ia céramique des Gradine v. M. GaraSanin dans ,Congris international”, lo. eit, surtout 103. MM. Garasanin, ,Glasnik Zemaljskog muzeja", XI, surtous 208-210. Le groupe indo-européen en question est désigné par. M. Budimiy du nom de Pélastes, ef, Budimir, Grici { Pelasti, Beograd (1950), passim. M Pour les découvertes de I'age du bronze sur la plateau de Glasinac, ¥. aujord’ hui le nouveau catalogue de A. Benac — B. Covié, .Glasinac” T 956), passim. Les découverte: des tumuli serbes, off les recherches doivent individus et ne contenant qu'un inventaire trés pauvre (fig. 1—2)'%, Des tombes & caisse, a squelette accroupi et céramique identique sont également connues en Serbie de 'Ouest'*, Le rite d'inhumation est semblable A celui des steppes russes, des tombes & ocre et des, tumuli I i 1 i ' s Fig, 1. Bela Crkva. Sépulture Fig. 2 Bela Crkva, Vase pro- contrales (ar 24-25) da temulus 1 venant de la sépullure centrale (ar 24) du tumulus 1 encore étre continuses nvont élé jusqu’ 4 présont traitées que ts briGvement dans un apercu de M. GaraSanin — D. Garaganin, ,Archaeologia Tuzo- Slavica’, IF (1956), 12 et suiv. V. aussi des mimes autcurs Bulletin de VAcadémie oe des sciences", XVII, 4 (1955), 3 ot suiv. 2M, GaraSanin — D. GaraSanin, ,Bulletin de Académie’ et fig. 2; yArchaeologia Tugoslaviea", 1, 11—13 et fig. 4. 8 Ct. surtout les aécouvertes du complexe Markoviea-Negrisori en Serble cccidentale, S. Trojanovié, ,Starinar”, IX, 1 (4892), 1 et suiv. Des vases Agcouverts fortuitement 4 Pribo} sur le Lim, la limite de In Serbie et de la Bosnie appartiennent également au méme complexe, D'aprés des données incertaines, les objets en question auraient été trouvés dans une tombe, auprés dun squelette, Peut-étre sagitell un tumulus détruit par te labourage. CE. toe. cit, de la Transy du groupe également a: gue Tes tomb Nauri@ 201 par une vag notre pays plus hautes, indoeuropéen. Nous ne j dans la civilis illyro-thrace. és plus haut que incrustée également re: u bronze m possible qu'il certains élém: notemment d 3. Kory tig. 14 ‘au bronze ane! traltés avee pl Garaganin¢ Pour les of Eastern Eur (1996), 70 et su tor, 22 Bericht est question at Roumanie et p si eercetart de logice privind Nous ne pews: ont été pris ¢ muzeja” loc, Schneckenberos tombes de ce: Gimby, 8 Pour ta 0 Bjelo Bro sdrement jusqu zbomnik Matice —2)'8, Des tique sont mation est des tumuli Vase pro- ce centrale is 1 brievement ologia Tugo- 2 VAcadémie jerble ct de des données mbe, auprés dourage. Cf. PRORLEMES DE LA PREHISTOIRE SERBE 121 de la Transylvanie, quant a la céramique, elle est trés proche de celle du groupe de Schneckenberg, o8, du reste, le rite d'inhumation est également analogue, quoique, en tombes plates!?. C'est & juste titre que les tombes des steppes russes sont rattachées aux Indo-Européens!™*, N'aurions nous pas ici, sous les yeux, les vestiges archéologiques laissés par une vague indoeuropéenne venant de l'Est, et se heurtant, dans notre pays 4 des pouplades en possession d'une civilisation sensiblement plus hautes, de longue tradition, et qui, elles aussi, étaient peut-étre indoeuropéennes? Nous ne pouvons encore, dans tous ses détails, suivre la continuité dans la civilisation de la Serbie, depuis le bronze ancien jusqu’a Tépoque illyro-thrace. Certains faits relatifs & ce problme ont déja été mention nés plus haut, Le groupe de Dubovac-Zuto Brdo, célébre par sa eéremi que incrustée et par les statuettes du type de l'idole de Klievac, paratt également représenter une civilisation de longue durée, allant peut-étre du bronze moyen jusqui la période des champs d’urnes'®, Il est trés possible qu'il doive étre mis en relation avec les Thraces. Le fait que certains éléments de cette civilisation se retrouvent également en Gréce, notemment dans les tombes du Céramique d’Athénes, of ils sont pro- J. Korofec, ,Glasnike brvatskth Zemaljsiin muzeja", LIV (942), 51 et sulv, fig. 1-2, Des tumuli A tombes & caisse, appartenant en partie certainement ‘au bronze ancien sont aussi connus de [a Bosnle et de l'Herzégovine. Il sont traites avec plus de, détalls dans un nouvel article de M, Garaganin et D. GaraSanin dans ,Glasnik Zemaljskog muzeja” XIII (1958), 5 et suiv. 1 Pour les kurgans des steppes de Ia Russie ef M. Gimbutas, Prehistory of Eastern Europe I, Bulletin of American Sehool of Prehistoric Research", 20 (2956), 10 et suivs pour ies tumuli de Transylvanie v. le bref apercu de I. Ness tor, 22 Bericht der rimisch-germanischen Kommission, (1999), 65 et suiv, ol i fest question aussi des tombes & ocres. Les matériaux nouveaux découverts en Roumanie et publiés en plusieurs rapports préliminalres dans la revue ,Studll $i cercetari de istorie veche” (paraissant depuls 1950) et dans ,Materiale arheo- Jogice privind istorie veche a RP.R.” T (1983), ne font que confirmer ces analogies, Nous ne pouvons insister sur eux avec plus de détails dans ce bref apercu. Us font & pris en considération dans notre article cité de ,Glasnik Zemaljskos muzeja” loc. cit. Pour les analogies de Schneckenberg ef. A. Prox, Dic Schneekenbergkultur (1941), surtout Pl, XXIV, 1, 2, 4-5; XXVL, 2-9. Pour les tombes de ce groupe ibid, 10 ot suiv. et Pl. XXVIIL Ma Gimbutas, op. cit, 79 et suv; 9, 38 Pour 1a ehronologie du groupe aparaissant dans la eélabre tombe no. 131 de Bjelo Brdo avee des objels de la phase B du bronze, et se continuant adrement jusqu’ A Ia période des champs d'umes ef, M. Garafanin, ,.Nautni zhornike Matice srpsko", II (1951), 83 et sulv. 122 MILUTIN V. GARASANI. bablement arrivés par migration, a déja été relevé par Miljotié et moi-méme!’, Nous ne savons également que peu sur la civilisation des Ilyriens et Thraces de l'époque de Hallstatt. Ce n'est qu’au cours des derniéres années que des travaux systhématiques ont été entrepris a ce ‘sujet. Les fouilles de tumuli a RaZana ct Kriva Reka en Serbie de Quest ont démontré Lidentité de la civilisation illyrienne en Serbie de l'Ouest et en Bosnie. Il appartient aux recherches ultérieures de fixer les differences eventuelles pouvant exister dans les détails et étre rat- tachées probablement aux différences dans l'evolution des tribus illy- riennes**, Un probléme trés important est posé également par la civilisation de La Téne, Nous savons des sources écrites que les Celtes sont mentionnés la premiére fois sur le bas Danube, a l'occasion de Yexpé~ dition d’ Alexandre contre les Triballes (335 av.n.e.), et qu’en 280—279 les Celtes descendirent jusqu’a Delphes, d’oti, aprés leur insuccés, un groupe, ultérieurement connu sous le nom de Scordisques, passa en Serbie, dans la région entre Save et Morava, pour y fonder Singidu- num-Beograd, Ces données correspondent en tous leurs détails @ ce que nous prouve aussi Parchéologie: les découvertes de La Téne n’apparais- sent que depuis la période La Téne II (La Tene C selon Mr. Reine- eke), et sont limitées pour le moment aux vallées du Danube et de la Morava’?, Au La Téne Ill, nous connaissons en Serbie plusieurs stations de l'époque, tel celle de Seraorei non Ioin de l'embouchure de la Morava, la nécropole de Rospi Cuprija prés de Beograd et les stations + Mil0j€46, ,Archdologiseher Anzeiger” (1949/1950), 13 et suiy. M. Ga- FaSanin, ,Rad vojvodjanskih muzeja”, II (1953), 67 et suiv. Le groupe cérami- que de Vatin-Vrsac est également apparente @ celui de Dubovac-Zuto Brdo TI fait son apparition dés Je bronze ancien (Reinecke A2), et se continue ensuite au cours de Tage du bronze, Cf. M, Garaanin, ,Rad vojvodjanskih muzeja" UII (1954), 87 et sui. Connu dans es régions de Ja Vojvodina, au Nord du Danube et de la Save, Ia céramique de ce groupe est également bien représentée sous forme de variantes locales dans les tumuli de la Sorbie occidentale ot centrale, notemment dans dos sépultures plus récentes de Bela Crkva, v. M. GaraSanin — D. GaraSanin, ,Archaoologia Tugoslaviea", TT, 13, fig. 5, et dans les deux tombes d'un tumulus de Dobrata pres de Kragujevae, ibid. 12-44, fig. 6—8; D. Garasanin, ,Rad vojvodjanskich mureja", IZ, 67 et sulv. fig. 1—S. Etant donnée son apparition dans cette réyion postérieurement purement illyrienne le groupe pouralt plutot étre rattaché aux Iyriens 5 Pour les découveries de Kriva Reka (fouilles de D. GaraSanin en 1952) et de Rafana (foullles de M. GaraSanin en 1933), ef, M. GaraSanin — D, GaraSanin, ,Archacologia Iugosiavica", 11, 14 et suiv, fig. 9-17. 2°Cf surtout notre apereu dans ,dstoriski Glasnik”, (1953, 3, 3 et suiv Miljo’ié et os Tilyniens 5 derniéres » sujet VOvect ont de Quest » fixer les : tre rat- iribus illy- civilisation Yeltes sont de Vexpé- 1 280-279 asuceés, un passa_en vw Singidu- s ace que nlapparais- . Reine ube et de lusteurs ©: de les stations Ww. Mt Gas upe cérami- -2uto Brdo. inue ensuite ‘ih muzeja", wu Nord du représentée cidentale et riva, v. MM 33, fig. 5, jevae, ibid. 87 et sulv, nt purement in en 1952) aSanin — ou. 18 ot sulv Fig. 9, Carte des principales localités mentionnées dans le texte: Bola Crkva (nr 4); Beograd (ar 18); Bubanj (nz 16; Dobraca (nt 10); Dubovae tor 7}; Gradac (nr 6); Kriva’ Reka (nr 17); Markovica (ur 13) Paraéin (ar 21}; Pirot (nr 18); Plotnik (nr 3); Priboj sur le Lim (nr 29); Razana (ar 9);' Risovaca (or’3); Slatina (ar 11): Siarcevo (nr I): Vatin (ar 13 Vinéa (nr 2); Vedae (nt 20); Zlokutani-Gradae (nr 15); Zidovar (ar 14); 2uto Brdo «nr ®. 124 MILUTIN V. GARASANIN de Hrtkovei et de Slankamen en Srem, ainsi que le bourg fortifié de Zidovar, non loin de Vréae, dans le Banat, a la limite des Carpathes?? Géographiquement cette derniére localité appartient au territoire dace. Quant aux autres, elles se trouvent toutes en territoire scordisque. Il n'est cependant que partiellement possible de distinguer dans la civilisation les éléments purement daces de ceux de earactére celtique, ce qui en partie doit étre expliqué par les relations trés étroites des Scordisques-celtes avec les populations indigénes illyriennes et thraces, relations attestées aussi par les sources écrites*®. Il est digne d'atten- tion de noter qu’d Vintérieur de la Serbie, sur le territoire des Dar- danes illyriens nous ne connaissons jusqu’iei que quelques découvertes isolées et fortuites du La Téne récent, dont le caracttre est cependant dace. II s'agit donc d’élucider, si ces élément sont di a une évolution semblable de T'élément autochtone en Dacie et a Vintérieur de la Péninsule balkanique, ou bien aux campagnes réitérées des Daces vers le Sud a différentes dates, notemment @ T'époque du régne de Boire- bista, contemporain de César?*. La aussi, ce n’est que par les recherches @avenir, que nous pourrons arriver @ une solution précise du probleme. A la fin de ce bref apercu nous voyons donc que, bien que déja aujourd’ hui il soit possible de fixer dans ses grands traits l'évolution et Vhistoire de notre territoire a 'époque préhistorique, il reste toujours & @lucider un grand nombre de questions. Les problémes existant Pour Rospi Cuprija ef, J. Todorowié, ,Godiinjok muzeja grada Beo- grada", TIT (1956, 27 et suiv.) Pour Urtkovei v, KR. RaSajski Red vojewodjanskin muzeja", IM, 187 et sulv, Pl, IV—VIE. Pour 2idovar, ef. B. Gavela, Keltski opidum 'Zidovar, Beograd (1952), passim. Les découvertes des autres stations mentionnées n’ont pas été publises jusqu’a ce jour, 8 Crest ainsi que Strobon (VI, 304), parle clairement des Celtes au, Sud du Danube, vivant mélangés aux Iilyriens et aux Thraees. I ne peut étre question ci que des Scordisques, désignés aussi comme ,les pits sauvages de tous les ‘Thraces" (Saevissimi omnium Thracum-Flor. 1, 38) H Pour les objets de caractére dace (objets métalliques) cf. M. Garaganin, nCongrés international”, ete. loc. wit, Pl. 8 15 (ffbule en arzent du type dace, Brovenant de Stol prés de NM); D. Garasanin, Katalog metale Norodnt muze) u Beograd, ,Praistorija” T (1954), Pl. LXIV (colliers en argent des environs de Pirot), I existe toulefols quelques fragments de eéramique La Téne, TIT de caractére plutdt celtique, provenant de Gradac-Zlokuéani, prés de Leskovae, Ggalement en pays dardanien, Cf. B, Stalio, Gradae, dans ,Katalori Narodnog muzeja, Praistorija”, If, PL. XXIT—XXIE, XXIX, TL se peut qu'il sugisse ict de traces des Scordisques, qui, au premier sidele encore, firent plusieurs incursions vers fe Sud. Le probléme de Vappartenance ethnique des dicouverts de La ‘Tene recent on Serdie a été traité par M. GaraSanin dans un nouvel article dons ,.Nautni 2bornite Matlce srpske" peuvent tout/ Nous avons j qu’ est le pi ‘en notre scic logiques et 1} ao Beograd, janvie ‘g fortifié de juer dans la tere celtique, et des 's et thraces, igne datten- ire des Dar- » découvertes: st cependant ne évolution seleur de la s Daces vers ne de Boire- 2s recherches: du probléme. en que déja ‘s l’évolution 2ste toujours nes existant .... ‘ojewodjanskth vela, Keltskt ures’ stations ‘eltes au Sud : ttre question s de tous les Garasanin, du type dace, Varodnt muse) des environs ‘Tene WI de ae Leskovac, Jozi Narodnog sagisse ict de urs incursions uverts de La nouvel article paopun DE LA Preiisrome Senne 125 peuvent toutelois, aujourd’ hui déja, étre formulés avec toute précision. Nous avons jugé opportun, d’offrir a cette occasion, au savant éminent qu’ est le professeur W. Antoniewicz, & un savant dont l'intérét en notre science embrasse toute Iétendu des grands problémes archéo- Jogiques et historiques, un apercu de ces preblémes et de leur solution acquises ou possible, dans I'état actuel de la préhistoire serbe. eograd, janvier 1958

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