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L’hépatite B

L’hépatite B est une maladie répandue qui touche des millions d’individus chaque année dans le monde
et qui se traduit par une nécrose d’une partie du foie due à l’attaque des cellules par un petit virus, le virus
de l’hépatite B. Ce virus est resté fort mal connu jusqu’en 1978-1980, du fait qu’il était fort difficile à purifier
à partir du sang de malades et qu’il n’existait pas de système cellulaires permettant de le cultiver en
laboratoire.
Le clonage dans E. coli du génome viral, effectué à partir d’un peu de virus partiellement purifié, a permis
de produire en quantité suffisantes l’ADN viral pur. La séquence complète des 3182 nucléotides constitutifs
a été déterminée en 1979.
L’identification des gènes viraux et la connaissance biologique générale du virus ont alors fait un bond
considérable, permettant d’envisager la préparation d’un nouveau type de vaccin.
Les tentatives des vaccins antérieures étaient fondées sur l’emploi de virus inactive ou dissocié, comme
il est classique pour les vaccins antiviraux.
Ces préparations inoffensives induisent une réponse antigénique du système immunitaire, de telle sorte
que, en cas d’infection subséquente par le virus actif, l’organisme est préparé à la défense.
Par génie génétique, il est en principe facile d’extraire du génome viral l’information génétique nécessaire
à la production des protéines d’enveloppe, qui sont seul antigénique, et de fabriquer ces dernières, et elles
seules, dans un microorganisme adéquat.
Nulle nécessité alors d’inactiver le virus puisque c’est une petite partie non infectieuse du génome viral
qui aura été manipulé. Quant aux prix de revient, ils devraient être beaucoup plus faibles.
Tous des arguments jouaient très favorablement dans le cas de l’hépatite B.

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