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Ce LES CLASSIQUES BIBLIQUES J. WEINGREEN HEBREU BIBLIQUE Méthode élémentire ‘Dominique de LA MAISONNEUVE HEBREU BIBLIQUE (Corigg des Exeries J:W, WENHAM INITIATION AU GREC DU NOUVEAU TESTAMENT Fr, ROSENTHAL GRAMMAIRE D’ARAMEEN BIBLIQUE Jean MARGAIN LE LIVRE DE DANIEL Commentaie philologique du texte araméen Pierre MIQUEL LES MOTS-CLES DE LA BIBLE Reévéation & seal LES CLASSIQUES BIBLIQUES COLLECTION DIRIGEE PAR JEAN MARGAIN J. W. WENHAM INITIATION AU GREC DU NOUVEAU TESTAMENT Grammaire - Bxercices - Vocabulaire Traduction et adaptation de Vanglais par CB. AMPHOUX, A. DESREUMAUX, J.C. INGELAERE sous la direction de P. PRIGENT et J. DUPLACY + “TROISIEME EDITION revue et corigte pat F. FRAIZY, JC. INGELAERE, P. PRIGENT. ‘CORRIGES DES EXERCICES z BEAUCHESNE PARIS 1997 INTRODUCTION GRAMMAIRE FRANCAISE {§)1. PHRASES ET PROPOSITIONS Une phrase est un groupe de mots qui exprime un sens complet. Les propositions et les groupes de mots expriment Ggalement un sens, mais celul-ci ne se suffit généralement pas a lui-méme. Une proposition est un groupe de mots qui comprend un verbe & un mode généralement personnel, mais qul est seulement une partie d'une phrase. Ex. ; «nous ne savons pas off ils ont laissé». §2. Ser ET PREDICAT ‘Toute phrase comprend deux parties : le sujet et le pr cat, Le sujet est I'étre ou la chose dont on parle. Le prédicat est tout ce qul est dit du sujet. sujet prédicat ‘je meurs La glorieux évangile est envoyé au monde entier. Le prédicat peut prendre la forme d'une question Ex. «dois-je mourir ? ou dun ordre, Ex. :«allez dans le monde». Dans ce dernier cas, le sujet est souvent sous-entendu, cest-& ~dire qu'il n'est pas exprimé. sujet prédicat Je dois mourir ? vous (sous-entendu) _allez dans le monde. 93. Lis PARTIES Du DIscouRS On appelle parties du discours ou « espéces de mots», les différentes catégories dans lesquelles on peut classer tous les mots utilisés pour parler ou pour écrire. Il y a neuf espéces de mots: (1) Le nom ou substantif désigne les étres ou les choses. Ex. «Jean», «fréren, «amour . Introduction (2) Le pronom est un mot utilisé & la place dun nom. Ex. re», «vous», «qui». (3) Ladjectif est un mot que l'on joint & un nom pour en Indiquer une qualité ou en préciser le sens. Ex. : «bon», enombreuxs, «son» (A) Le verbe est un mot grace auquel nous pouvons f: une affirmation, poser une question ou donner un ordre & propos de queiquun ou de quelque chose. Il exprime une action ou un état. Ex. : «j'écris», «voyez-vous ?», epartez». (5) Liadverbe est un mot qui modifie le sens d'un verbe, un adjectif ou d'un autre adverbe, Ex. :wje viens immédiatement», «trés bon», «bien avants. (6) La préposition est un mot qui introduit un nom ou un pronom pour en montrer le rapport avec le reste de la proposition Ex. : aden, «aves, «pare. (7 La conjonction relie ensemble des phrases, des propo- sitions ou des groupes de mots. Ex. «et», «mais», «parce que» (8) Linterjection est un mot jeté dans une phrase pour exprimer un sentiment ou un état de pensée. Ex.: «oh >, «hélas '» (9) article, qui est en fait une sorte d'adjectif, détermine Je nom et précise le genre et le nombre. En francais, nous avons un article défini (ule, la, les») et un article indefini (oun, une, des»). On peut aussi distinguer l'article partit gui indique une quantité indéterminge (je mange «du» pain, je prends «de I'» argent). Le grec ne connait que l'article défini, Lorsqu‘on veut déterminer Ia nature d'un mot, il faut con- sidérer sa fonction dans la phrase. Certains mots, qui ont exactement la méme forme, doivent étre considérés comme des esptces de mots différentes selon la place qu'ils occu- pent dans la phrase, et on doit parfois les traduire par des, mots différents, en grec. = Certains mots peuvent étre noms et adjectifs : «rose>, «afideles. Certains mots peuvent étre noms et verbes : «devoir», crepentir», shabitant = Certains mots peuvent étre verbes et prépositions lurant, «pendants. = Certains mots peuvent étre adjectifs et adverbes bon», ehauts Bb Introduction = Certains mots peuvent &tre adverbes et prépositions ayant», «apres» (On peut donner un exemple plus difficile : le mot «que wut étre Pout (i) un adverbe exclamatif : «que d'eau !» (2) une conjonction : «je dis que Pierre est li», G) un pronom interrogatif : «que dis-tu» (4) un pronom relatif : «c'est le livre que je veux». Pour déterminer la nature d'un mot, on peut s'alder des questions suivantes () Est-ce-que le mot désigne quelque chose ou quelquiun? Alors cest un nom. (2) Est-ce-qulun nom qui a été mentionné précédem~ ment peut tre substitué & ce mot sans changer le sens 7 ‘Alors c'est un pronom. (G) Est-ce-que le mot répond & une des questions : «de quelle sorte 2», scomment %, «combien 7», «lequel 2, se Fapportant & un nom ? Alors c'est un adjectif. (4) Est-ce-qu'il fait une affirmation, pose une question ou exprime un ordre ? Alors c'est un verbe. (5) Est-ce-quiil répond aux questions : «ol 2», quand ?», «comment 2», se rapportant & un verbe ou un adjectif ? Alors cest un adverbe, (6) Est-ce-que le mot est placé devant un nom ou un pronom pour montrer sa relation avec le reste de la propo- ition ? Alors c'est une préposition. (7) Eat-ce-quill relie deux phrases, deux propositions ou deux groupes de mots ? Alors c'est une conjonction Solt, la phrase suivante : «le gargon tomba lourdement du grand arbre et ne se réleva pas, hélas '» an ourdement neil w'neu pitet, nin cemat adverbe du al Seat “sb ge nin préposition grand Tuo gaa tw ute sonia, adjectll Beatie) el’ Se mtn ten cma Sdverbe Introduction “ Revenons, a présent, sur les principales catégories de mots. 94. Les Noms (On peut distinguer : () Le nom propre, qui désigne un @re ou une chose particulitre, Ex. : «Jeans, aJérusalemm, «Paques». (2) Le nom commun, qui est le nom que tous les étres ou toutes les choses Cune méme catégorie ont en commun. Ex. :«frére», «ville = Un nomcollectif, qui désigne un certain nombre de personnes ou de choses qui forment un ensemble. EX. + «troupeaus, «Bglise», «foule> = Un nom abstrait, qui désigne une qualité, un état ou tune action que Ion considére indépendamment de la personne ou de la chose dans laquelle elle s'incarne. Ex, : esagesses, «paix», «baptéme>, §5. Las Pronoms Ilya six sortes de pronoms (Les pronoms personnels, dont les formes peuvent étre toniques («moi», «euxe), ou atones (ujer, ate»). ~ Le pronom personnel est réfléchi, lorsqu'll renvoie au sujet. Ex. : «tu te regardes», «je prends cela pour mol», = Le francais ne posséde de forme spéciale que pour la 3e personne «Se», «#oh). Ex. : «chacun travaille pour soln = Le pronom personnel peut étre renforeé par «meme». Ex. : avous avez entendu vous-mémes», «j'ai vu Fhomme Jui meme» (2) Les pronoms démonstratifs : «ceci», «celui-ci», «ceux~ Is. (2) Les pronoms possessifs:: «le mien», «les vOtres». (4) Les pronoms Interrogatifs : «qui?» «que?» «quoi 2» slequel?» (5) Les pronoms indéfinis : «aucun», «autres, «chacun>, personne». L'expression «l'un autre» est employée comme pronom réciproque. (6) Les pronoms relatifs : «quin, «que», «quoi», «dont», soi. Ils servent & joindre une proposition subordonnée & un nom ou un pronom de la principale. Ex, : «Dieu promet esprit qui donne la vie» 1s Introduction Le nom ou le pronom représenté est appelé antécédent alrespri¢ qui.» §6. Las Apjucrirs ‘A.On compte sept sortes d'adjectifs : (1) Les adjectifs qualificatifs: ils indiquent une qualité et sépondent & la question «de quelle sorte ?» "Ex. : «une rue étroites, «des hommes bons» (2) Les adjectifs numéraux, = cardinaux (un, deux, trois...); ~ ou ordinaux (premier, deuxiéme, troisiéme.... (2) Les adjectifs démonstratifs : ils répondent & la ques~ tion «lequel?». Ex : «ces femmes-ci», «cette maison», (W) Les adjectifs possessifs (wzon», «ses», «notre» (S) Lesadjectifs Interrogatifs («de quelle ville est cet homme (6) Les adjectifs indéfinis : ils peuvent exprimer une Idée de qualité («certains, «quelque», «rimporte quel>), de quantité («chaque», «plusieurs», «tout»), ou Tidentité ou la difference («mémes, «autre. (7) Ladjectif relatif (clequels, «laquelle») : il est utili lorsque Tantécédent est repris dans Ia , proposition subordonnée relative. Ex. :won a entendu trois témoins, lesquels ont dit...» B Ilya trois degrés de l'adjectif qualificatif ( Le positif: c'est la forme simple. (2) Le comparatif, qui peut étre de supériorité («plus jus tes), d'égalité («aussi juste>) ou d'infériorieé («moins juste) (3) Le superlatif, qui peut étre relatif («le plus juste», «le ‘moins juste») ou absolu («trés juste») Le frangais posside trois comparatifs particuliers petit. —moindre te moindre mauvals pire Ie pire C. Un adjectif peut étre utilisé comme épithéte ou comme attribut (1) Epithéte : Vadjectif est placé c6té du nom, sans que cela constitue une phrase complete. Ex. : oun mendiant aveugler (2) Attribut: Vadjectif est joint au nom par Vintermédiaire un verbe. Cela constitue une phrase complete. Ex. : «le mendiant est aveugle», «je le crois aveuglev. 87. Las VeRBEs A lly a deux sortes de verbes (Les verbes transitifs expriment une action qui s'accom= plit sur une personne ou une chose différente du sujet. Ex. rae jetten, je prends». Ces affirmations ne sont pas complites : le nom de la personne ou de Ia chose affectée par l'action doit étre précisé, pour faire une phrase compléte. La personne ou la chose affectée par l'action du verbe s'appelle le complément objet, qui peut étre direct («je jette une pierre», aje prends lune pommes), ou indirect («jobéis & mon pere). (2) Les verbes intransitifs Indiquent une action qui reste limitée au sujet, sans toucher un objet ; ex. : «je resten, sil marches, «le soleil brille» Ces phrases sont complates en elles-mémes. B. On distingue aussi (1) Les verbes d'action (en un sens large). (2) Les verbes d'état, qui sont toujours intransitifs et qui Introduisent souvent un attribut du sujet. Cet attribut peut un nom (all est Je berger) Ze pronom {si tals vot) Tun ijectt Gil est bom On peut citer comme verbesIntrodulsant un atribut du sujet: stron, uparatne, aomblern,sdaventy, se fares Timporee de signaler aussi le cas de fatrbut de objet, introdult par un verbe comme scrlren, suger crendres “Chotsi» clin, falren sappelers, avoir es Ex. je Cappel Barve sta as fat chevalier, (2) Les adverbes de temps : lls répondent la question quand >. Ex. : je suis venu hier. (@) Les adverbes de lieu: ils répondent ala question «oi. Ex, : eelle est venue ici». (4) Les adverbes de quantité ou diintensité Ils modifient tun adjectif ou un autre adverbe. Ex.: «trop viteo, «trés lentements, «presque aussit6t», sil est assez grand» Certains de ces adverbes peuvent aussi modifier un verbe. Ex. sje V'aime beaucoupy. (5) Les adverbes interrogatifs («comment ?», pourquoi ?», «oii %, ccombien % etc.), ainsi que la locution adverbiale sest-ce que ?» (6) Les adverbes dopinion: ils indiquent Faffirmation («oui, certes») ou la négation : (anon, «ne..pas», «ne...jamaiss). B. Les adverbes ont également des degrés. Ex. swtagement», «plus sagement>, «le plus sagemento. ‘On notera les formes particuliéres beaucoup plus te plus ral Pls (plus mal te pis Ue plus mad §9. La FLEXION Les noms, les adjectifs, les pronoms et les verbes sont susceptibles de subir certains changements de forme. La partie fixe du mot s‘appelle le radical ou théme ; et la partie Variable, désinence ou terminaison. Il convient de distinguer Ie radical d'un mot de sa racine, élément irréductible, Introduction 18 obtenu aprés élimination de tout les éléments de formation (suffixes, préfixes) et altération de la prononciation, qui exprime le sens fondamental commun & plusieurs mots. Ex. : le verbe «aimer» a pour radical «-aim», et est de la iméme racine que les mots «amour», «amateur». ‘On appelle flexion l'ensemble des changements de termi- nalson que peut subir un mot. La flexion des noms, pronoms et adjectife s'appelle aussi déclinaison, et celle des verbes, conjugaison. Létude des formes des mots est 1a morphologie. L'étude de Tarrangement des mots dans la phrase sappelle la syntaxe. La flexion est importante en francais, surtout pour les verbes, Mais elle est beaucoup plus importante encore en grec. Lapprentissage de la flexion constitue, en effet, das le commencement la tache la plus importante pour quiconque apprend le grec. I reste en francais des traces de flexion pour exprimer le nombre et le genre, pour les noms, les pronoms et les adject (D) Le nombre singulier Sglias chs let peut te pluriel” églises chevaux Clow petits es (2) Le genre En francais, nous distinguons deux genres : le masculin et le Féminin; mals méme pour les étres animés la distinction ne correspond pas toujours & ladifférence des sexes. Parfois, Te féminin se forme sur le masculin par flexion mesculin petit nouveau prétre lecteur Féminin’ petite nouvelle prétrease lectrice Ta En grec, il existe trois genres : le masculin, le Féminin et le neutre. La relation entre le genre et le sexe est plus vague encore quien frangals. §10. Las cas Le cas d'un mot indique sa fonction, cest-a-dire sa rela~ tion avec les autres mots de la phrase. On peut distinguer cing cas : le nominatif, le vocatif, l'accusatif, le génitif et le datif ~ certaines langues en comptent davantage, comme le latin ou le russe. En francals, la distinction des cas adisparu. Elle survit dans quelques pronoms («tu», «te» ; «il»: nomi- natif; «le»: accusatif ; ul»: datif), Dans le grec du Nouveau ‘Testament, on trouve les cing cas précédents, Introduction Bien qu'en frangais les cas alent disparu, on peut distin- guer les fonctions correspondant aux cing cas grecs. (1) Le nominatif est le ca: a) du sujet du verbe ; ») de Tateribut du sujet. Note. Quand un nom en suit un autre pour 'expliquer ou pour le décrire plus complétement, on dit que ce nom est en ‘apposition, et les deux mots sont au méme cas. Ex. : «Jean le baptiste jeQnait» : «Jean», sujet, et «le bap- Liste», apposition, sont tous les deux des nominatifs, (2) Le vocatif est le cas de l'apostrophe. Ex, : «Maitre, je viens», «O Seigneur, sauuve-mol» (3) Laccusatif est le cas du complément dobjet d'un verbe transitif (A) Le génitifest le cas du complément du nom. Il indique Ia possession. Ex. rele livre de l'ap8tres. Note. Ces indications concernant laccusatif, le génitif et le datif devront étre complétées, quand nous étudierons leur utilisation en grec. (5) Le datif est le cas du complément attribution. Ex. :«le propriétaire Jui donna l'anes : «lui» est la person- ne & qui ou pour quiT'ane est donné. (Nous verrons également autres emplois du datif) 611. La FLEXION DES VERBES Les verbes grecs se conjuguent, selon ce schéma te délles hn Getie vous délles Bien entendu, les trois premiéres formes sont du singulier et les trois derniéres, du pluriel (1) «Je» et «nous» indiquent que Ia personne qui parle fait action : ce sont les pronoms de la premiére personne. (2) «Tus et «vous» indiquent que la personne 4 qui on parle fait Vaction : ce sont les pronoms de la deuxiéme personne. ) Ills)» ou «elle(s)» indiquent que la personne dont on parle fait laction : ce sont les pronoms de la troisiéme personne. Introduction 20 ‘Comme c'est presque le cas en frangals, les verbes grecs ont habituellement six formes distinctes. On appelle verbes impersonnels les verbes qui ne sont pas utilisés & la premiere et & la deuxitme personnes, mais seu- Tement a la troisiéme personne : «il faut», «il pleut» $12. Les TEMPS. Les temps d'un verbe peuvent indiquer deux choses (1) Le moment auquel une action a lieu dans Ie temps (au moment présent, dans le passé ou dans l'avenir). (2) Létat ou la nature de V'action (sa durée, son achéve- ment, son résultat, sa répétition, etc). Crest ce qu'on appelle Taspect. En général, les temps francais expriment action dans sa totalite et ont une valeur strictement temporelle. La notion Gaspect nintervient qu'au passé pour distinguer 'imparfait {action qui durait ou se répétait dans le passé) du passé simple (action quia eu lieu & un moment déterminé du passé). En grec, les temps se rapportent presque entigrement A aspect, et non au temps proprement dit (sau le futur) On remarquera que le systéme des temps en francais utilise les verbes «avoir» et «tre» comme verbes auxiliaires dans les temps composés. En grec, le verbe «étre» est utilisé, mais seulement dans les temps périphrastiques, qui sont proportionnellement peu fréquents (volr legon 37). Voici les temps de 1a conjugaison francaise Pl ae via pie at oe te aval ame (6 ct petite pe sunt on fous aime présent Jaime Futur hn fn 8 pr sat ame sary aural ale On se rappellera que le francais pratique une certaine con~ cordance des temps, qui peut étre nuancée selon le sens a Introduction PASSE TEMPS DE REFERENCE AVENIR Passi _TEMPS DE REFERENCE __AVENIR imperfait pared simple présent futur plus-que-parfel Futur de Le futur du passé a en fait les mémes formes que le conditionnel présent. § 13. Las vorx Les voix sont les formes que prend le verbe pour indiquer si le sujet fait V'action, si 1a subit ou sil est Lui-méme Fob- Jet de Faction. () Voix active: le sujet fait 'action. Ex. : «le maitre détache l'inon». (2) Voix passive : le sujet subit l'action. Ex. :«V'anon est détaché par le maitre, (On remarquera que, lorsqu‘une phrase active est mise au passif, le complément objet du verbe actif devient sujet du Yerbe passif, et que le sujet du verbe actif devient le com- plément dagent du verbe passif. Seuls les verbes transitif's peuvent avoir une forme passive. Il convient de ne pas Confondre avec des formes passives les temps composts avec I'auxiliaire «étre» de certains verbes intransitifs Ex. + ail est admiré» (passif = «on l'admire»), «ll est venu» (actif intransitif) (3) Voix pronominale : le sujet fait action sur ou pour lui-méme. Ex. :«l'Gnon se détache» Un verbe pronominal peut avoir un sens réciproque plusieurs personnes font 'action I'une sur l'autre. Ex. : «Pierre et Paul ne se sont jamais vus» Certains verbes pronominaux n'existent qu'a cette forme (es'emparer, «se repentit») ou ont un autre sens qu’a La voix active las'apercevoir», «se douters). Dans ces deux cas, le pro- ‘nom personnel réfléchi n'a aucune fonction grammaticale. $14. Los mopEs Les modes expriment diverses maniéres dont laction peut (D) Lindicatif exprime une affirmation dans sa réalité ou pose une question. Ex. : ail est parti», «le saviez-vous ?. (2) Limpératif présente l'action sous la forme d'un ordre, dune défense, d'un souhalt ou d'une pridre. "Ex. : adépéchez-vous !», «ne croyez pas cela !», «ayer pitié de mol !» (3) Le subjonctif exprime une volonté ou une pensée plutét quun fait réel Ex. : «que Dieu sauve le pécheur», «afin quil réussisse», ade sorte que tu puisses venir» (4) Le conditionnel présente 'action comme une éventua~ 1ité ou comme la conséquence possible ou Irréelle d'un fait supposé. Ex. : sil viendrait volontiers», «si Jétals vous, Je mirais pas (5) Linfinitif exprime Faction en général, sans référence A une personne ou a une chose particuliére. Cest un nom verbal. Comme verbe, ila des voix et des temps, il peut avoir des compléments ou étre modifié par un adverbe Ex. : saimer beaucoup les animaux. = Comme nom, il peut étre lui-méme le sujet ou le com- plément dun autre verbe. Ex. - «se tromper est humain» (sujet), «il désire manger» (complément dobjet. On peut obtenir ainsi des expressions nominales dune certaine longueur ‘ex: il desire vivre longtemps encore dans cette maison». (6) Le participe est un adjectif verbal (cf. ci-dessous). Lindicatif, Timpératif, le subjonctif et le conditionnel constituent les modes personnels du verbe, tandis que linfi- nitif et le participe en sont les modes Impersonnels. = Comme verbes, les participes ont des temps et des voix, et ils peuvent avoir des compléments = Comme adjectifs, ile peuvent qualifier des noms. existe en francais le participe présent (en «-ant») et le participe passé. Les participes peuvent également ére formés avec des auxiliaires : «ayant almé» (participe passé actif), «ayant été aimés (participe passé passif). Le participe passé sert principalement & former les temps composés de 2B Introduces Vactif et du passit: fal almés, Je suis simée Le partcipe préscnt est Invarltble dts lore quil a un complement ou quand il eat precede de le preposkion sexs Gn tappelieaussl dans ce dernier cas géroncidh i ee vase, ble loraqull ext uniquement adjectif ‘cure meute accourat tn burlantm, la meute hurlentesccourata Le gerondif, et parfos Ie partcipe présent ou pass est. Véquivalent d'une proposition subordonnee circonstancielle sendbarquan und ddbarquin ele romaraaes n grec les paticipes ont une vaste gemme fuiagey, q ‘seront étudiés en leur temps. ® usages, qt 15, Prmasns eines, MULTIPLIS Hr COMPLIES (Une pirase simple est ne phrase qul comprend un seul sujet et un seul prédicaty soit une seule proposition Independance, (2) Une phrase multpteest une ph est une phrase qui comprend deux ou plusieurs propositions indépendantes. ” Elles sont juxtaposées, elles sont simplement pla Tune & cété de l'autre. " pincées xcs sje sus ven, av, al vincus ~ Elles sont coordonnées si elles sont reliées par u conjonction. , par une asl sorte pleura. (2) Une phrase complexe est une phrase qui comprend une proposition principale et une ou plusieurs propositions Subgrdonnces gen dpendent. x. ail pleura» (proposition principale), «parce quil avait, manqué de foi» (proposition subordonnée) . * * On distingue trois sortes de propositions subordonnées les (propositions substantives. (Complétives. ou Interro- atives), les propositions adjectives (ou relatives), les Propositions circonstanclelles. $4 ts maorosrows suneracrvae (4) Comme apposition : «je n'avais pas idée que vous fassiex cola» Let propositions substantives. sont le plus souvent intredufes"par la conjonction «ques. On les appelle aussi complatives Tersquelies sont introdultes par un mot interrogatif, on les appelle propositions nterrogatives indirectes Teej ne ots pas comment cela est arrive» Le verbe dune proposition substantive peut étre & riafinitf. On parle alors d'une proposition Infinitive. Ets ajentends le coq chanterm [Avec les verbes affirmation, ce qui est dit peut tre rap- porte au style direct : les parcics exactes sont reproduites Ceimises entre gulllemets Bx sell leur dit: "je men Vaiss (On peut auss rapporter ce qut est dit au style indirect: te sena des paroles est conservé, mals leur forme est modifige ifaut'eh etter changer les pronoms personnels, les mots oscesaife et certains adverbes, et tenir compte de la Zoncordance des temps) x ail tour dt quit en alla On itera pour mémoire le style indirect libre, qui présente lesformes da style indirect et le ton du style direct. Ex. celle salua son oncle + comment allat-il 7 1 ne donnait plus de nouvelles» §17. Las PROPOSITIONS ADJECTIVES OU RELATIVES: Ce sont des propositions qui Jouent le rdle d'un adjectif par rapport a un nom ou & un pronom de la principale. Elles sont introduites par un pronom relatif ou par un ‘adverbe qui prend une valeur relative. Ex, + «la ville ol je suis né Les propositions relatives sans antécédent peuvent jouer le role de sujet (aqui aime bien chatle bien»), ou de complé- ‘ment («il disait cela & qui voulalt lentendre»). Les propositions relatives peuvent également prendre une valeur circonstancielle Ex. «Ihomme qui aurait Ja fol serait sauvé» (condition), ails demandent un miracle qui les fasse croire» (but) § 18, Las PROPOSITIONS CIRCONSTANCTELLES Les propositions circonstancielles sont des propositions qui fouent le role d'un adverbe ou dun complément circons- 2s Introduction tanciel par rapport & la proposition principale. Il y a huit sortes de propositions circonstancielles (1) Les propositions de but (ou finales). Ex, :«il court afin quill soit rentré plus t6t & la maisone. (2) Les propositions de temps (ou temporelles) Ex. :ail court quand il atteint la router. (3) Les propositions de lieu (ou locatives). Ex.: «il court oil Ia route est plate». (On classe aussi ces propositions parmis les relatives. (A) Les propositions de cause (ou causales). Ex. :uil court parce quill est en retard». (5) Les propositions de conséquence (ou consécutives) Ex. :ail court de sorte quiil rentre tot». (6) Les propositions de condition (ou conditionnelles). Ex. sail courrait sl était en retard (7) Les propositions de concession (ou concessives) Ex. : «il court bien quill soit en avance». (8) Les propositions de comparaison (ou comparatives). Ex. rll court aussi vite qu'll peut» 819. ANALYSE, Analyser un mot consiste & rendre compte de sa nature, de sa forme et de sa fonction. (® Pour un nom, il faut donner sa nature, son genre, son nombre, son cas, et éventuellement sa fonction. Ex. sil le donna aux femmes» : «femmes», nom commun, Féminin pluriel, datif (complément attribution) 2) Pour un adjectif, on ajoutera le mot auquel il se Fapporte. Ex, : «il le donna aux saintes femmes» : «saintes», adjectif qualificatif, féminin pluriel, datif (se rapporte ‘au nom femmes), (3) Pour un pronom, on ajoutera la personne et le mot quil remplace, sans oublier de préciser 1a catégorie de pronom. Ex. : «il le Jeur donna» : «leur», pronom personnel, 3e personne, féminin pluriel, datif, (remplace le nom «femmes», complément d'attribution) : ‘les hommes que jai vus» : «ques, pronom relatif, antécédent «les hommes», masculin pluriel, accusatif, (complément dobjet du verbe «ai vus»). Introduction % (W) Pour un verbe, il faut donner la nature du mot, la personne, le nombre, le temps, le mode et la voix. Ex. il le leur donna» : «donna», verbe «donner», trar tif, 3e personne du singulier, pessé simple de l'indicatif actif. Dans le cas du partictpe, qui est un adjectif verbal, i faut ajouter le genre et le cas aux caractéristiques du verbe. Ex. : hiwv adéllant» : verbe Adu, «je délies, nominatif masculin singulier du participe présent actif. LEGON 1 LA LANGUE GRECQUE ALPHABET, PRONONCIATION, ECRITURE LA LANGUE GRECQUE. Le grec est une langue vivante, qui a une trés longue histoire. Son surgissement du fonds commun des langues indo-européennes se perd dans la nuit des temps. Mais son histoire écrite peut tre retracée depuis le temps du linéaire Bo (vers le XIlle siécle av. J.-C), jusqu‘aux temps modernes, en passant par la période des’ grands écrivains classiques, comme Homére (vers le Ville siacle avant J.-C.), Platon (IVe sidcle) et beaucoup d'autres, par 'époque hellé- nistique durant laquelle Ancien Testament fut traduit en grec~ la version dite des «Septante» date probablement des Mile et lle sigcles av. J.-C. ~ et le NouveauTestament fut ré- digé, et enfin par Ia période byzantine qui commence vers le Vie siécle aprés J.-C. En dépit de beaucoup de changements, le grec est demeuré & peu prés a méme langue pendant plus de 3000 ans. A la période classique, divers dialectes, comme Tattique, Vionien et le dorien, se maintenaient céte a c6te. Mais l'attique devint le principal dialecte littéraire et i fut adopté comme langue officielle de l'empire macédonien & la suite des conquétes d'Alexandre le Grand. Alexandre lui- méme désirait vivement répandre a culture hellénistique dans ses possessions, et le grec devint alors la lingua franca du monde civilisé, Cette langue, quion appelle koiné («commune») ou grec hellénistique, utilisalt des formes un peu plus simples et parfois moins précises que lattique le plus pur et en avait emprunté quelques unes a d'autres dialectes. A l'époque de saint Paul, elle constituait en tout cas un moyen qui permettait & l'apétre de communiquer son message d'un bout & l'autre du monde méditerranéen. Ce Mest pas en latin, mals en grec koiné quil écrivit aux chrétiens de Rome. ALPHABET Lalphabet grec comprend 24 lettres, dont une bonne Lacon t 28 partie est identique aux lettres correspondantes de l'alph: Bet latin que nous employons encore. Les deux alphabets dérivent de alphabet phénicien, qui est aussi a V'origine de Falphabet hébreu. Les lettres indiquées dans la seconde colonne du tableau suivant ne sont aujourd'hui utilisées que comme majuscules dans les livres grecs imprimés. Mais 4 Torigine, des lettres analogues étaient les seules utilisées dans I'écriture grecque. On les appelle généralement des lettres onciales et ies plus anciens des manuscrits grecs sont dits «onciaux», parce Quils sont entigrement écrits avec ces lettres. ‘Au IXe sidcle aprés J.-C. un autre type d'écriture fut mis au point ; ses caractéres étaient analogues aux lettres de la trolsiéme colonne du tableau. Ces lettres ont été appelées cursives ou courantes, parce que, comme dans notre écriture moderne, on pouvait ies tracer sans que la plume quitte le papier. Ce type d'écriture minuscule est resté depuis lors en tsage, tant dans les manuscrits que dans les livres Imprimés. ‘Aujourd’hul le majuscules sont utilisées en grec pour les noms propres, pour la premiére lettre d'un paragraphe et pour marquer le début dun passage au style direct, Ia ott le Francais utilise les guillemets. Elles sont généralement Utilisées, mais pas toujours, au commencement des phrases. Les minuscules ont donc plus d'importance que les majuscu- les et devront étre apprises en premier lieu. Les majuscules seront réservées & la seconde lecon. Létudiant devra apprendre par coeur la liste des noms des lettres, dans lordre oit les indique la premiére colonne. I sera ainsi capable, le moment venu, de trouver rapidement Jes mots dans l'index grec de cet ouvrage ou dans un dictionnaire. nom de la majuscule minuscule équivalent prononciation lettre francais et notes Alpha a Beta ’ Gamma & dur (gare) Delta a Epsilonn & (mez, paté) (2) Zeta dz, 2 (Zeus) Fta @ long (fete) (2) Theta h © Iota i @ Kappa k © dur(car) 2» 1 estaxe) © bref (corps) 2) Lambda Mu Nu xi Omicronn PL Rho Sigma Tau Upsilonn Phi Khi Psi Omége P + francais 5 sourd (danse) (4) t u francais (but)(S) ph kh dur (Christ) (6) ps ps 8 o Long (drote)(2) Deena MUHOMZE> cexecaguaomeny Remarques. )) Devant un autre 7, se prononce comme 1: exis Erythog, «angen (ef. vocab. 8), shayyoov, eévangl (vocab. 7), Il est aussi prononcé n devant x, 1, © mals les mots de ce type sont rares. (@) Notez quil y « deux lettres pour représenter a lettre francaise e et deux pour la lettre o = eet 0 (omicronn = petit, o) sont bref,» et a (oméga = grand o) sont longs G)'Au début dun mot, devant une voyelle, « peut se pro- noncer y, comme dans Yonne; ex.: Inco, «Jésus» (Yesous) En réalité, ll était prononcé et comptait pour une syllabe (a) Ilya deux formes, pour le sigma est utilisé quand cette lettre est au début ou au au miliew du mot, ¢ quand Il fst en finale ex. = Xpwnde (En francais, dans les mots dérivés du grec, v est devenu y i gree): ex.» iroxptete devient «hypocrites (vocab. 5), (notre majuscule Y vient de la majuscule grecque Y par Tintermediaire du latin). Cependant, #0 devient parfols ev, comme dans sbayy2hov. (6) En France, on confond le plus souvent la prononciation de x et de x LA PRONONCIATION DES DIPHTONGUES Les diphtongues sont des sons résultant de la combi- naison de deux voyelles. Prononcez at, comme dans all Hy, comme dans commedans boy aw, ‘comme dans ‘comme dans 04, ou, commedans. route u, uy commedans Pully (Suisse). Note: n'essayez pas de distinguer la prononciation de cu et mu. Lecrrruns Des sanuscurss: On écrira les minuscules en s'aidant de deux lignes. La plupart des lettres seront écrites sans lever la plume du papier. Copiez les exemples suivants, en notant solgneuse- ment quelle partie de la lettre s'écrit au-dessus de la ligne fet quelle partie s'écrit au-dessous. L'astérisque (+) indique Fendroit par oi il faut commencer. rpgich iui, itt Distinguex bien le v, points & la base, et Ie v,arrondi a la base. Notez que le «n'a pas de point. EXERCICE 1 Apprene: d'abord le nom de tes Connaitre sane hesitation Bosalble. Gep_exercices seront répétés Jusqu'a co quille solent parfait ' LEGON 2 LES LETTRES MAJUSCULES, LES ESPRITS ET AUTRES SIGNES Las MayuscULES La plupart des majuscules sont trés semblables a leur équivalent minuscule ou a la majuscule francaise correspon dante. Quand on connait les minuscules, il ya seulement dix ‘majuscules qui appellent une remarqu On peut facilement se rappeler Ie 4, en pensant que le delta d'un fleuve est ainsi appelé & cause de sa resemblance avec la forme de cette lettre. P et X sont tris semblables aux minuscules 9 et x ; mais il ne faut pas les confondre avec les lettres francaises P et X. Het T sont les majuscules de 9 et v, et non les majuscules frangaises Het Y. TAS EQ neressemblent & aucune lettre francaise et leur forme est différente de la minuscule. Les majuscules ont toutes 1a méme hauteur et s'écrivent au-dessus de la ligne. Las asprin La'lettre francaise A n'a pas d'équivalent dans ‘alphabet grec. En début de mot, deux signes, quill ne faut pas confon- dre, correspondent en grec aux deux valeurs du f francais : Lesprit doux * (les cornes vers la gauche) correspond & notre h muet, Cest-i-dire quil nintervient jamais dans la prononciation. Lesprit rude ' (les cornes vers la droite) correspond au ‘h aspiré (sans éviter les élisions) ; on a intérét & le prononcer par une aspiration (comme fen anglais ou en allemand) pour retenir plus facilement les emplois de l'esprit rude et ceux de Fesprit doux. ‘Théoriquement aucun mot grec ne commence par une voyelle : chaque fois que le cas semble se présenter, la Yoyelle est surmontée (ou précédée, dans le cas de la majus~ ule) dun esprit, soit doux, soit rude ; ex. : &yyehos, «angen, ‘uog, «soleil». La voyelle v a toujours un esprit rude ; ex. ‘86up, eau. De méme, le p commencant un mot est surmonté Lecon 2 2 un esprit qui est toujours rude, mais qui ne se prononce pas ;ex dia, la parole dite ; ‘Pdyn, Rome. Les esprits ne se trouvent que sur une voyelle, une diphtongue ou un p en début de mot. Dans le cas de la diphtongue, Tesprit se met sur Ia deuxiéme voyelle, ex. = tipiona, sje trouver, aivia, Ia «cause». Lm 10TA souscarr Un tout petit iota se note souvent sous les lettres 1,0 ape reset Fane de ces lettres termine un mot. On TBppelle Ie ote souscrit i Cest la trace dune ancienne diph- Senge se pronnce pay mal om Suu Tene rr teouvers plusieurs exemples dans les premiers versets Se 'Evangile selon saint Jean, qui sont utilisés dans Vexer- ice 21 cedessous Ex cox ais xorg. LA PONCTUATION Les équivalences entre les ponctuations grecque et fran- «aise se font selon le tableau suivant grec francais, polnt-en-haut : point-virgul ou deux-points point dinterrogation + point interrogation L'RLISION BT LA DIRRESE Liepostrophe (’) est utilisée comme en francais pour indiquer qu’une voyelle a été élidée, c’est-A-dire supprimée & la fin dun mot, parce que le mot suivant commencait par une voyelle ou une diphtongue. Dans l'exercice 2.1 (extrait de Jn 1/1-14), on trouve les exemples suivants : 8° pour bud (v. 3) et Go)? pour dnd (v. 8), Si le mot suivant commence par un ‘esprit rude, certaines consonnes se modifient et deviennent aspirées ;ex. 9? dyaptlas pour dnd duapias, En grec comme en francais, le tréma (") est parfois placé sur la seconde de deux voyelles pour montrer qu‘elles ne Forment pas une diphtongue, mais doivent étre prononcées séparément. comme dans «naive». On trouve un exemple Gans Texercice 2.2, ol (dans Jn 1/23) le mot ‘Hoalas, 3 Legon 2 “cBsalen, apparait. Il y a quatre syllabes : "H-oa-t-as, et non trois ('H-oat-as), Las ACCENTS Dans les textes imprimés modernes, la grande majorité des mots ont au moins un accent : accent aigu (‘), accent grave (°), accent circonflexe (). Tl nen sera guére tenu srovtte, sauf en de rares occasions (que nous noterons le ‘moment venu). ‘Gomme en francais, Faccent_ grec ancien était plus un accent de hauteur qu'un accent dintensité. TI convient de prononcer également chaque syllabe. EXERCICE 2 suivant en minuscules grecaue: Mo" Reeoadtite ba chat commencement a Heese as Tineke elles apne braver. ie"iEttre grecaue cotrenronan Une apostraphe, qui note ne éliaion,o En arkh@li) én ho loges, kai ho logos én pros ton theon, kal thect én he logos. houtos én en arkh@(i) pros ton theon. panta di Mutou egeneto, kei Khéris autou egeneto oude hen. ho gegonen en TERSU 288 ny kal hé 208 Gn to phés tn anthrépén ; Kal to phos ‘ShetinG) phaine’ kal hd skotie auto ou katelaben. Egeneto Sithrdpes, apestalmenos para theou, onoma autO() Weannés Fouts then eis marturien, hina marturésé() peri tou phéto fine pantes pisteusGsin dautou. ouk &n ekeinos to phés, al! hin prartords&ti) peri tou ph3tos. En to phds to aléthinon, ho ph franteanthrépen, erkhomenon eis ton kosmon. en t3(0) Kesmé() Gn, kai ho Kosmos di autou ai ho kosmos auton oul ond. eis ta id dlthen, kai hoi Idiot auton ou parelabon. hosol von auton, edéken autois exousian tekna theou genesth Fistevousin eis to onoma autou, bel ouk ex haimatén oude, ek tk thelématos andros all” ek theou genndthesan. Kai ho logos sarx egeneto Kai eskEndsen on hémin sa ttneusemetha (an doxan autou, doxan hés monogenous pers = kal alatheias. Legon 2 34 Létudiant peut corriger son exercice en le comparant avec Jni/I-14, dans le texte du Novum Testamentum graece, é4. Nestle-Aland, 26e éd., Stuttgart 1979. Il y a quelques majus- cules dans ce texte. En corrigeant l'exercice, les minuscules correspondantes pourront facilement étre trouvées dans alphabet (p. 28-29). Il faudra faire cet exercice plusieurs fois, jusqu’a ce quil solt parfait. 2. Bcriver le texte grec de Jn 1/19-28 en caractéres francai Faites attention de bien donner I'équivalent frangais de* et des 3. Ecriver le texte suivant en minuscules grecques. (Vessayez pas de mettre les esprits). L'exercice sera corrigé avec le texte de Mt 6/21-24. (Notez aussi que les iotas souscrits en sont absents). ONOT TAP EZTIN © OHZATPOE ZOY, EKEI EETAI KAI H KAPAIA ZOY. 0 AYXNOZ TOY ZOMATOE ESTIN O O@AAMOZ. EAN OTN H 0 OOBAAMOZ ZOY ATIAOTE, OAON TO TOMA TOY OOTEINON EXTAI EAN GE 0 O@OAAMOE ZOY MONHPOE H, OAON TO Z0MA ZOY ZKOTEINON EXTAL EI OIN TO ONE TO EN EOI ZKOTOE EETIN, TO EKOTOE HOZON, OFAELE AYNATAI ATEI KIPIOIZ AOTAEYEIN: H TAP TON ENA MIEHZEI KAI TON ETEPON ATAMHEEL, H ENOZ ANOEEETAL KAI TOT ETEPOY KATA@PONHEEL OY ATNAZOE OFA AOTAETEIN KAI MAMONA. 4. Lisez aussi souvent que possible le Nouveau Testament grec a haute voix, en faisant attention aux esprits et & la Tongueur des voyelles. Les étudiants qui travaillent seuls et gui n'ont personne devant qui lire & haute volx ont intérét & transcrire des passages du grec en lettres francalses, puls & les retranscrire en lettres grecques (aprés quelques temps). est trés important d'étre capable de lire les caractéres couramment et rapidement avant d'aller plus loin. LEGON 3 LE PRESENT DE L'INDICATIF ACTIF DE Mo LES QUESTIONS La PRESENT DE INDICATIF ACTIF DE 260. Relisez lintroduction : Grammaire francaise, § 9 et 11-16 Le présent de lndicatif actif de Xiu, «je délien, se conju gue comme suit Je délie tu délles I (elle) détie nous délions yous déliez 2Goverts) Ils (elles) détient te personne du singull 2e personne du singull 20 personne du singulter te personne du pluriel 20 personne du plurtel Lev euphonique. Le v euphonique que Yon trouve a la fin de 1a 3e personne du pluriel termine facultativement plusieurs formes grec ‘ques ; on le notera, a chaque fois, le moment venu. L’étudiant devra toujours Técrire, bien qu'il solt parfois omis dans le Nouveau Testament. Laftexion. Chaque mot grec de la conjugsison ci-dessus peut étre diviat en deus parte 1) un radical, Xv, qui ne change jamais et qu contient le sens fondamental du verbe, Cest-ardireedélier» (2) une terminals -wy 85,“ ope, “86-00, a change 2 chaque personne. Comme presque tous les verbes rect ont les mémes terminalsons au temps présent, Il est Kicie de conjuguer Ace temps un grand nombre dautres verbes. Tl sufftde retirer Gabord le final dla fe personne Gu csinguller pour trouver le radical, puls ajouter les terminalsons des différentes personnes ce radical ‘Si Ton compare les mots de la conjugalaon qul précéde avec leur équivalents francais, on a un bon exemple dune es principales differences quil ya entre le gree et le fran~ Gals? un mot est suffisant, en grec pour exprimer un énonct, Lecon 3 36 alors quil en faut deux en francals. Car un changement de personne en grec est en général indiqué par un changement de terminaison, ce qui n'est pas toujours le cas en francais, fen particulier dans Ia prononciation, Ainsi, adélie» n'est pas suffisant pour indiquer la person- ne. 11 faut ajouter un pronom personnel, «je» ou sil, devant le verbe pour indiquer la personne, alors que cela nest pas nécessaire en grec : la personne et le nombre du sujet du verbe sont suffisamment clairs grace a la terminaison et il Rest pas nécessaire d'ajouter un pronom personnel, sauf pour marquer une insistance particuliére, Remarque : le avous» de politesse, qui s‘adresse en frangals & une seule personne, n'existe pas en grec. LA TRADUCTION DU PRESENT. Le présent grec marque la durée ou effort. On le traduira généralement par le présent francais, bien que celui-ct Insiste moins sur la durée ; dans quelques cas, on pourra recourir & une périphrase exprimant la nuance voulue : «je mrefforce de», «Je suis entrain de>, LA FORME INTERROGATIVE. En grec, il n'y a aucune différence entre la forme affirma- tive et Ia forme interrogative courante. Une phrase est @ la forme interrogative si elle se termine par un point interrogation (:). L’étudiant devra donc faire attention la présence éventuelle de ce signe de ponctuation & la fin dune phrase avant de traduire cette derniere. Remarque : le méme fait se produit en francais, dans la langue familiére : «tu as yu?», au lieu de «as-tu vu?» ou sest-ce que tu as vu?» EXERCICE 3 Apprener le vocabulaire 3 (p. 198). Dans ce vocabulaire. ot gana tous fos" suivante, le» mots qui sant doanes sone mots qui revicnnant (raquemment dane te Nouveau Tost appreximativement te nombre de fois ea Fen trouve comet RRS Ts Nouveau Testament aebtpsrona gue Vetudiane 37 Lecon 3-4 Srangalae, sont dea aide-mémoire. La plupart d'entre eux Sdrivantdes mote eres A Traduire en francais + diet. royev, Mover, Were, Mets, eiploxouey, Yoder, Baddece Prénerc, Eyeloovoty, dévouaty + xolvete, BadRoueV, dBi, néunoucry, RavBdvers, ofCouey, weve Eyes evan : Sepanedere B Traduire en grec: nous délions, ils délient, tu délies, vous Il délie, elle délie. Avez-vous 7 Il save, guérissent- ils ? Je jette ; elle Fait lever (éveille), nous jugeons, tu restes, vous Jugez ; envole-t-il ? Vous écrivez, tu manges, elle trouve, nous prenons, vous recevez, Ils voient, dis-tu ? LEGON 4 LES VERBES EN -£0 Ly a beaucoup de verbes dont le radical se termine par Quand on ajoute la terminaison ces radicaux, certaines contractions ont lie © combing As donne © combiné a odonne ov; devant voyelle longue ou diphtongue disparatt. Ainsi, le présent de Tindicatif actif de gow, «jaimes, se ‘conjugue comme suit ero CT nets pour gidéetg—tualmes poe pour gudéer i (elle) aime qAotuey pour gtAgouev nous aimons punetee pour pagers vous almez gota) — pour graf overly) Ils (elles) aiment Lacon ¢ 38 Ces régles de contraction des verbes en -éu sont trés Importantes. On peut les représenter par le tableau suivant theo e+ o> ov () + voyelle longue ou diphtongue. EXERCICE ¢ Apprenez le vocabulaire 4 isquet Mais, matureliement, Tar Notiveau Testament Traduire en francais : dadoiisev, artis, mmpotiow, nowt, ueravor! ; uaprupebotv, Cnette, nah: Sewpoduey, empele, uo Braoprust ; eDrovovory, prdotuey, Badd, Tboxn, tyepe Exovow ; Separeder, xpivere, uévouev, euovew. B Traduire en grec : ils cherchent, Il demande, tu appelles, nous témolgnons, je parle ; vous gardez, elle fait, regardez~ vous ? Nous aimons, Ils appellent, elle demande, ils font, nous cherchons, ils témoignent, il regarde, blasphément-ils ? Elle se repent, nous hai ‘ous bénissez, j'appelle, nous écrivons, ils mangent, elle trouve, il juge, tu envoies. LEGON 5 LA DEUXIEME DECLINAISON: LES NOMSEN -06 LES CAS: NOMINATIF, VOCATIF, ACCUSATIF LA DEUXIEME DECLINAISON : LES NOMS EN of, Relisez l'introduction : Grammaire francaise, § 2, 7, 9,10. En grec, contrairement au francais, les nome se déclinent. , «parole», est le type dune vaste ur la plupart masculins, qui constituent la singuiter nominatit 26705 une parole (sujet) wocatir éye 8 parole ! ccusstif \37ov une parole (objet) geniur gyou dune parole Gauf 267 A (pou une parole pluriet nominauif éyot des paroles (sujet) vocatié dyer B paroles! Secusatit X6y0ug des paroles (objet) genut ddyov des paroles (eph de nom) Gaur 24y0tG 8 (pour) des paroles Notez le iota souscrit que l'on trouve toujours au datif singulier de la premiére et de la deuxiéme déclinaisons. On ne le prononce pas. Il n'y a pas d'article indéfinl en grec. Ly NOMINATIF ET LACCUSATIF : CAS DU SUJET ET DU ‘COMPLEMENT DoajET En frangais, si nous voulons montrer qu'un mot est le sujet d'une phrase (ou d'une proposition), nous le placons généralement devant le verbe, alors que le complément objet est placé apras. Si on inverse ordre des mots, on inverse le sens de la phrase. Ainsi, dans la phrase : «un ange trouve un hommen, un ange» est le sujet de la phrase, et «un hommes est le complément d'objet direct. Mais dans la phrase : «Un homme trouve un ange», «un homme» est le sujet et «un ange» est le complément d'abjet direct. Lecon 5 40 Nous avons changé l'ordre des mots, et ce faisant, nous avons aussi changé le sens. La premiére des deux phrases serait, en grec : &yvthog hoioxte &eBounev. . “Nous montrons que &yyehog est le sujet en le mettant au cas nominatif. ~"Nous montrons que &vSpuxov est objet en le mettant au cas accusatif En grec, le sens de la phrase est le méme si, nous cghangeons Yordre des mots et écrivons : &Spunov eipioxtt Errehos. En effet, ce n'est pas Yordre des mots mais le cas qui détermine quel mot est sujet, quel mot est objet. Alnsi, Técrivain grec est plus libre que nous dans la disposition des mots. Il peut les écrire plus ou moins dans lordre oi ils se présentent dans sa téte, ‘Quand il veut insister sur un mot, Il peut 'écrire au début de la phrase ou bien & la fin. Avant de traduire une phrase grecque en francais, il faut abord regarder quel est le sujet, quel mot est Fobjet — sil yenaun Les verbes transitifs et les verbes intransitifs Beaucoup de verbes, comme fv, «je demeuren, «je reste», ne peuvent pas avoir de complément dobjet direct. On les appelle des verbes Intransitifs. Les verbes qui peuvent avoir un complément d'objet direct sont appelés verbes transits. Certains verbes emploient laccusatif pour désigner a ta fois Tobjet de action et la personne concernée par l'action Ainsi le verbe aisiw, «demanders, utilise 'accusatif et pour le chose demandée et pour la personne & qui on demande. Cest ce qu'on appelle le double accusatif. Quelques verbes, comme Aadiv, peuvent étre employés soit transitivement, soit sans complément objet (on dit alors absolument). Ex. : Acdotuew A470 hous disone des paroles (teansitiO ; dedoiuer, nous parlons (absolw). Remarque. Dans le vocabulaire, un seul équivatent francais, fest généralement donné pour chaque mot grec. Bx. hada, Jeparle, “4 Lecon 5 Mais en fait, entre deux langues différentes, il est rare (inon Impossible) de trouver une équivalence exacte entre deux mots. Un mot peut avoir plusieurs traductions. Agéu, par exemple, peut tre traduit par «je parle», «je dis, «je prononces... Lorsquil le faudra, 'étudiant devra apprendre & Utiliser son propre jugement pour choisir le mot qui rend le mieux le sens. Pour instant, i vaut mieux qu'il apprenne les traductions données par les vocabulaires afin d'enregistrer dans son esprit la traduction la plus courante. Le nombre Les verbes s'accordent en nombre avec leur sujet. Si le sujet dun verbe est un nom au singulier, le verbe sera a Ia 3e personne du singulier ; si c'est un nom au pluriel, ou silly a plusieurs noms coordonnés par «et», le verbe sera 2 la 3e personne du pluriel. Ex. : &v8punos éytipet XiBov, in homme drease une plerre x9purar byetgouaty i8ov, Gee hommes dreneent une pleere BvBpinoe nal Hryeros eyeipovaw riB0v, in homme et “un ange dreazent une pierre Remarque. Laccord peut aussi se faire selon le sens, Ex. #6 ypog Crrotany, ‘ou selon la proximité Ex. + Aéyet “Avipéac xat OOurnos, Le vocanF Le vocatif est le cas de l'interpellation. Comme en fran- sais, un nom au vocatif peut étre précédé par 6, «6 tn Ce peut étre placé devant le nom au gré de l'auteur zine, osess © Seigneur, tu sauves! Boxbete, osers Cou) Seigneur, tu sauves | EXERCICE $ 11a vocab. §, A,partr de maintenant. on ERATE, Weppredies dar arta trtig ia baton A 1.70 "loparhh, Sévarov Umrite 1 ~ 2.“AryeRog Nady ater. - B.Kiquos yodoet ASyove, — 4. Typtite vouovs, — 8. Oaproatin ‘erhovaws Xptotov ; ~ 6. Geupeice dypotc, ~ 7. "Eye Opdvov. — B.Muaet xdouov nat Tred gov. ~ 9.Aénoe, Bhaswnuels : — 10, Frvdexouey Sdvarov. — It. B&AW, NiBouG. — 2. Audbeovor uaprupetaw. — 13. Epovotuey sibaoxdhoug. ~ 14. ’Anéorohos, Sepanede nape dvexdy ;— 15. "loubaion xai Oapooian alotory gitous. ~ 16. 'OpBaryods Seoanede. — 17. O68o¢ daubdver GBerpods xal adv. — 18.Znceis npeoBirepov :— 19. Nowotuey rowaudy. ~ 20. "Exo bx8po%5, 4.Un ange appelle un homme. ~ 2. Un frére a un champ. — 3.Des maitres (seigneurs) envolent des messagers. ~ 4.Ils écrivent des paroles.— S.Trouvez-vous une pierre? ~ 6.Christ Juge des hommes et des anges. — 7. Gardes-tu des lols 7 — 8.Un homme et un ange cherchent une place. — 9.Nous rendons témoignage et le peuple se repent.~ 10. Seigneur, tu restes.~ il. Des apOtres parlent et des serviteurs ont peur. ~ 12.Fals-tu un trOne ?— 13. Ils haissent Christ et alment (la) mort. ~ 14. Un ancien parle. ~ 15. Il sauve des lépreux et des paralytiques et guérit des yeux. ~ 16. Les Pharisiens écrivent- ils des lois ? — 17. Juifs, nous connaissons Christ. — 18. Je regarde une rivigre. ~ 19. Elle délie un ami. ~ 20. Israél dit Christ sauve-t-il ? LEGON 6 LE GENITIF ET LE DATIF ~ L'ARTICLE DEFINI LA DECLINAISON DE’ Iq0%¢ La oenrne Le génitif peut étre généralement rendu en francais par usage de la préposition «de>. Crest le cas du complément du nom. Ex. :obkog dvSpcinou, La paTF Le sens le plus courant du datifest dindiquer la personne 4 qui ou pour qui quelque chose est fait. Il marque donc le complément d'attribution. Ex. : ypdipe véyous had, écrit des lols pour un peuple + pagrupdt dvBedx., Irend temoignage & un homme. ARTICLE DEFINI Larticle défini «le», «la», «les» se décline en grec comme un nom. Les formes qui accompagnent les noms masculins sont les suivantes, Il faut noter que les terminalsons, sauf au nominatif singuller, sont les mémes que celles de \éyo5. Il n'y a pas, bien sar, de vocatif. L'article défini est toujours au méme cas, au méme genre et au méme nombre que le nom auquel il se rapporte,, Ex. : 108 dvpdnou, ois dvBpdnors, As (pour lea) hommes, Remarque : «La maison de hommes s'écrit parfois dans cet ordre : § toi dvSpdnou ofkos. On dit alors que le génitif Lacon 6 est enclave. Remarques sur l'emploi de Varticle ( Les noms de personne peuvent prendre Tarticle en grec, mais celui-ci est facultatif: on dit indifféremment 9:65 ‘ou 69265 pour traduire Dieu (ces expressions peuvent aussi signifier respectivement «un dieu» ou «le diews). De méme, fondira pour Jésus : In00%% ou 6 "Inood _(2) Liarticle ne s‘emplole pas devant lattribut : 98s toy 6 éyos peut signifier «la Parole est un diew» ou «la Parole est Dieu (selon que le contexte indique que auteur croit en un ou plusieurs dies). arrive quelquefols que deux noms au ominatif sotent reliés par le verbe «tre» et alent chacun Trrticle. En ce cas, la phrase est double, chaque nom étant & la fois sujet (ot Farticle) et attribut. Ainsi : 6 Aeyog forty 6 3eég signifierait & la fois «la Parole est Dieu» et «Dieu est da) Parole. (G) Lrarticle est parfois répété aprés un nom pour indiquer que les mots qui suivent dépendent de ce nom on Vappelle frlcle enclave ei correspond souvent au francs «qui Ex. 2dbenpds § amends, ai boarolat ab Wtf Baxonoog, Tes églives. qu! sont dan la dispersion. LA DACLINAISON DE "Inco, "Incotig a une déclinaison un peu particuliére : le vocatif et le datif ont la méme forme que le génitif. N. ‘In 0ts, A Tnooby VGD. nooo EXERCICE 6 A 1 Todt tov véuoy tot xuplov. — 2. Of v8pumor Gyrotiany woe dryéovg, — 3,08 Sotrot nowotow é8Bv 1 ruply. — 4. Gedpdg 10H Bathov Binet cov olkov. — 5. Tapotaw tv AS yov 45 Levon 6-7 208 Stoi. — 6, ‘O"Incolig eWovet tv dprov xat cev clvov sob TyBeot, — 7. '0 BidBohog woe tov col Seat vadv. ~ 8. 'EoSiere sbvxagndy | 9. 0 xiptag a6ter dyuaprwhots. ~ 10. 04 “loubatoe Rowdat oraugev wi 'Incod, — Ml Tapdéver ywvdexovswv tos Revoue toU Exnov. ~ 12. ‘0 Frog xal 6 dveyos Sepaevovery. — 13." veyog 1 xéauyp doriv.— 14. Mics torey 6 otvos. B LL Reste-t-ildu temps 7 — 2.Cherchez-vous les cleux ? — 3.Jacques @ un salaire pour le fils. ~ 4.Nous yoyons un ‘Gésert. 5. Liange écrit des lols pour ie monde. ~ 6.Lesclave de Thomme fait du pain, — 7.Le dlable cherche une occasion {un moment) pour les tentations du Christ. ~ 8.Les pécheurs gardent les paroles des apOtres et se repentent. — Guyésus dit A la foule : aimez-vous Dieu ? — 10. Les ap6tres Connaissent le Seigneur. ~ il. Le fils de Dieu cherche-t-il les Cleux ? ~ 12. Ils halssent la tentation. — 13, As-tu une maison Gt des champs, du pain et du vin ? — 14,Nous trouvons un endreit pour le temple. — 15.Un homme et un serviteur prennent le fruit de (= qui appartient a) V'ancien. ~ 16. Dieu est la retribution, et la rétribution cest Dieu. LEGON 7 ee LE GENRE LA SECONDE DECLINAISON : NOMS NEUTRES ee Le GENRE Relisez Introduction : Grammaire francaise, § 9 (2). Le genre en grec est (encore) plus varié qu’en francais, pulsquon a trois possibilités : le masculin, le féminin et le neutre. En grec, presque tous les noms désignant des hommes ou des animaux males sont masculins, et presque tous les noms Sésignant des femmes ou des animaux femelles sont fémi- ins, mais les autres noms peuvent étre masculins, féminins ‘ou neutres.Généralement, on peut déduire le genre d'un nom de sa terminaison. Comme nous avons vu, la plupart des Legon 7 6 noms qui se terminent en -og& la seconde déclnaison son masculins. nai * Tous les noms qui se terminent par -ov sont neutres Aina dea mots tle que bio et thet, qu signfion toe deux senfants LA SECONDE DECLINAISON : NOMS NEUTRES “Epyov, «travail», se décline comme suit singutter N. ipyov —plusiel N. pra roy V. bre ipvov A ive ipveu G. fray fore D. Foros Notes que le nominatif,le vocatif et Faccusatif ont ta Larticle défnl qu se rapporte aux noms neutres se décline ainsi * ports “ singuller N. plurietN. x A G. ay D. wig, ,, Larticle défini suit done exactement la déclinaison de Yorov, sauf pour le nominatif et V'accusatif singuliers, qui sont <6 et non tv (t6v est I'accusatif masculin). Les sujets au neutre pluriel Selon la ragle générale, les verbes s'accordent en nombre avec leur sujet. Tl y a une exception : Jes sujets au neutre pluriel sont suivis par des verbes au singulier. En d'autres termes, les sujets au neutre pluriel sont traités comme des noms collectifs au singulier. os oh ala eiplont rd BPM, Cette rile nest pas appliquée tres strctement (en part- cali aun isle on gurton tnt de orogeny a tlle devea toujours étresulvie par Tétudiant quand il fra un théme grec. a lant quand if a Lecon 7 Remarque ; Cette régle est trés connue par I'exemple : ‘ui Ge toexet, ce qui signifie, «les animaux courent». EXERCICE 7 A 1.01, Oupioaion toi ouvedgiov yigotw, xbv "noo. ~ 2.Té Seaybua yonioxe vv Xpustby xt Eyer gSPov. ~ 3.0% dxdotodor Darovaw xo ebaryArov ruplorg nad SOUAOIG, — 4. Trpotyey va cddara. ~ 5.0L BBdoxahot hahovow cole toevors & wuattous Sav obpavidy. — 6, 01 dvBqumer Fyovery roéBaca xal Asiov. — 7, Oaupsis 23108 “Ineo¥ npéouroy ;~ 8. OL BoiThor RayBévoucty 14 Hivtoa t6 Taxibg. ~ 9.'0 abergac, Cred 18 toU, nanSiou tivmsioy. —10,Tlowtte «& Zeya cot Baonov, — 1.0% TouBator Yodgovaw (Biia. — 12 Brénopey xa omustar sv xaypdv. — 13. Eopiones deripioy. ~ 14.01 Bdxover engotew ed movipte 105, {ep00 TepocodGuanv. ~ 15. lagdévos, nouet ludiov "Thao 5 — 16. To wuorhpiov eberyénby ton. 1.Christ bénit la coupe de vin et le pain. — 2. Connais-tu les signes du fils de Thomme ?~ 3.Le Seigneur sauve des hommes et des enfants. — 4. Les enfants demandent des vé- tements aux anciens. ~ $. Voyez-vous les brebis ? — 6. Nous rendons témoignage a lEvangile de Dieu. — 7. Les Juifs fiment Jérusalem et le sabbat. — 8.Des anges regardent Ia face de Dieu. — 9. Les démons alment-ils ies tombes ? — 10. Le sanhédrin juge des pécheurs.~ 11. Les enfants connais~ sent les mysttres des cieux. ~ 12. Jésus envoie la barque. ~ 13. Nous aimons les livres du temple. — 14.Nous voyons le lieu des arbres, — 18. Dieu halt les oeuvres du diable et des pécheurs, — 16. Les apétres ont-ils de argent ? ~ 17. Le sabbat est le signe de Dieu. LEGON 8 LA PREMIERE DECLINAISON NOMS FEMININS EN -1 eee existe trois paradigmes trés voisins de noms féminins de Ia premiare déclinaison fe Le premier de ces paradigmes est doy, «commencement» since NY. dof doxty dons Sout Larticle défini des noms fémi singuller No 4 A fy plurtel G tig Dot suit donc exactement la déclinaison de doy, Nous avons maintenant vu des exemples de noms des trois genres et les articles qui les accompagnent. La décli- naison complete de l'article est la suivante = mesculin Céeinin 4 thy ue a pluriel al vg oy val ccorde en genre, en nombre et en cas avec le nom auquel il se rapporte. EXERCICE 8 A 1, Tevdoxougy of d8ereol shy derdmny t00 Seo — 2, "H dor toi eheryenion Ineod Xptroi, viou Goo! ~ 3. 0k dnboronoe 0d fpovaty td Entoronds, ~ 4. Of Gaptoaios cig cvverrerrig Cnxolary Thy Soeaoaivay. — 5. BbAoyotuey tiv Grojoviy tod Xewowod. — 6.Al roapal uaprupoow wi Xero. 7. Tres, sg Euro : 8,01 Bidoxador Seupataw thy vepéhmy. — 9. "0 ineois wdst is apafonds «hag tig xoung.— 10. Tovdoxouey civ guviy yoo Sydou. — iL. Ochotuev tov olyov tig. RoooeuatC., — 12H Sori 105 8100 weve. — 13.01 Soiree attobaew thy clofumy. — 15.0 Xprotds Soros tig Gulig Zon. — 15. EdEeg thy duyty :— 16. "Eodlouey tov xapnov tig Vig, ~ 17-01 dxdoroda Hou Thy tytly tv &vpanav; — 18.0 kyye0§ eboloxee cy uneort {Dieu juge Ia terre. ~ 2. Vous connaissez les commande ments. ~ 3. Les apétres aiment M'alliance de Dieu. ~ 4. IL a de argent, le prix dun champ. — S.Les anciens du village jettent des pierres. ~ 6. Dieu sauve ies ames des hommes. ~ 7. Jacques envoie une lettre & l'ami de l'apBtre. — 8. Je vols la coupe de la colére de Dieu. ~ 9. Dieu est amour et justice. — 10.Tu envoles les paroles de I'Evangile de paix. ~ 1l.Les ‘esclaves haissent la prison. ~ 12. Les enfants prennent-ils les livres de IEcriture ? — 13. Dieu connait les pritres des hommes. — 14. Le salaire de la persévérance est la vie. — 15. Israél connait l'enscignement des commandements, Grammaire Frangaise, 810 (rr uo™ TOF Finkreduction LEGON 9 ee LA PREMIERE DECLINAISON NOMS FEMININS EN -@ ——— les deux autres paradimes des noms fémining de premiére déclinaison sont aie z PO>k pope fulou jour 564 aploirer ‘gpa Sefav fudoas sdeng tog seep fuéoat agen judoas eee fuspay sotiv fadoans Sebarg Remarques. spi) Les terminaisons du pluriel sont Identiques & celle de oxi (2) Je singulier de iuéoa est semblable & celui de deyh, mais un « remplace le 9 fin (2) Aéta suit fuépa pour le nominatif, le vocatif et Yaccu- satif, et dovk pour le genitf et le datifsinguliers. (4) Les noms dont le radical se termine par Zune voyelle ou ung suivent fudoa : une consonne autre que p suivent Seba EXERCICE 9 A 1. 'H Baadeia tv olpaviy Goi xat dxfeud tor. ~ 2.'0 9486 weet thy divxiay xal viv duagriay. — 3. 'H yeved Quageanse Weravort ; = 4.°O Xpotdg xepadh tig dxxdnolag tet. — 5. dauiéwa Exes Roveiay ;~ 6. Geupotuey viv deviy ti Hudoas. 7. 10 Beds méunes sv Aéyov tg traryeNiag. ~ 8. Ol apes, root ws évrodds fp Quota. — 9, 'O xapndg. tol Seod drdmn, yapa xai elofvn doriv. — 10. 0 dvOpune Brénovaty 3 redounov xal § 805 Brénet hy xapllav. — 1.0L dpaptudal st Levon 9 ~ Test de révision 1 Frouy yeravolag rénov. ~ 12. Ab xfigat Bxovaw Korov tots rauiiog + ~ 13. Tiétpoe edhovet bv mipiov ig. Vis xal tie Baddeons. — 14.AL prizom tv dnocrodov hahabow \6v005 ‘ig coplas sof G:00 — 15. "H doa vig SéEng, rol Xptorol apd louy tig dyrAdorg, — 16. Tlowiuey obxday Nav. — 17."H ie drdnng waotupla dbdy novel ei 100 xuplou rapovala. ~ 18. "H Tanthala xt TovSala ywioxouoty 25 xeelag ev x19. 4.lls cherchent I'époque de 1a promesse. ~ 2. Les anges des cieux ont de la joie. — 3. Paul rend témoignage & la vérité de VEvangile et & la sagesse de Dieu. ~ 4. La repentance est la porte du salut. — S.Les enfants se repentent-ils ?— 6.La porte du tombeau est une pierre. ~ 7. Dieu fait les mers, les plerres de la terre et les nuées des cleux.~ 8. Le besoin de la Yeuve, c'est la jole. — 9. Christ a 'autorité de Dieu. — 10. LE- Blise est-elle le Royaume de Dieu 7 ~ ff. Dieu hait Injustice des hommes. ~ 12. Jésus guérit le fils de la veuve. — 13. La génération du diable blasphéme.~ 14, Connalssez-vous 'heu- re de la tentation? — 15, Paul mange-t-il les sacrifices? — 16.11 cherche un coeur de palx et de justice. ~ 17.La Jole de Paul, Cest la croix du Christ. ~ 18. Ils cherchent le jour du salut. ~ 19. Les langues des ap6tres disent au peuple des paroles de vérite. TEST DE REVISION 1 a ec aa 1. Donnez Vindicatif présent actif de woés. (1 point) 2. Déclinez Varticle défini en entler. (2 points) 3. Traduisez en grec : je fais!, je mange, je trouve, je garde, je léve, je prends. (3 points) 4. Traduisez en grec : colére, barque, commandement, alliance, face, champ, vétement, honneur, joi, peuple, place, prigre, promesse, récompense, sacrifice, signe, —plerre, temple, tombe, injustice, village, veuve, monde. (12 points) 1. Pour les verbes en iu, donnex Ia forme contracte. Test de révision 1 ~ Legon 10 2 5, Traduisez en grec: pour la mer, du désert, de l'amour, pour la coupe, de la langue, du chemin, pour Jésus. (7 points) LEGON 10 ee PREMIERE DECLINAISON : NOMS MASCULINS LES AUTRES EMPLOIS DE L‘ACCUSATIF, DU GENITIF ET DU DATIF ee LES NOMS MASCULINS DE LA PREMIERE DECLINAISON ‘Les noms de la premiére déclinaison se terminant en ~n¢ et ‘en “as au nominatif singulier sont masculins. It se déclinent comme suit singuller N. xpopiieng prophéte veaviag jeune homme xpoviea veanier reopeay veeviery mpopyrou veaniou pluriet npopicat veaviet neopiieat veaviat - Rpop has veaviars pop By vey N. v. A ¢ D. xpopien veavig N. v. A ¢ D. mpoparats weaning Remargue : Les terminaisons du pluriel sont identiques A celles des noms féminins ; au singuller, seule les vocatife et les génitifs sont & noter Les noms de Ia premiére déclinaison en -as sont presque tous des noms propres. Lorsque des noms de cette categorie font leur radical qui se termine par e, ou 9, ils se déclinent exactement comme veaviac, avet le génitif en 0. Bx. TAviodas, eu, Eas, -ov, Ceux dont le radical se termine par une autre lettre font leur génitif singuller en -a. Crest le génitif dorien que Ton 83 trouve dans des mots tels que: Earavi, ~@, osag, Satan? Jadas Remarque : Comme ces noms en -ng et en -ug sont m: cculins, ils sont accompagnés de l'article défini au masculin. Ex. : Une toi teddvas, Hcherche lea peagers. Inversement: spicxouery shy napdévev, AUTRES EMPLOIS DES CAS ~ Laceusatif (Ala econ S, nous avons vu que I'accusatif étalt utilisé pour le complément dobjet direct. (2) Il stemplole aussi pour indiquer le mouvement vers. Laccusatif est alors accompagné de deux prépositions : ~ x06, qu signifie «vere» (sans idée dentrer dans un lieu), = els, ql signifie «dans» (avec idée dentrer dans un liet). Lune et Tautre peuvent se traduire en frangais par Ex. : sje vals &T'écoles (= els); sje vais la rividres (8 = node). (On peut représenter leur emploi par le dlagramme suivant : = Le génitif (DA Ia Lecon 5, nous avons vu comment le génitif serv A traduire «de>. Il indique fréquemment la possession Ex. «le peuple de Dieu» clest-a-dire «le peuple qui appar tient & Dieu Mais la possession est seulement un cas particulier d'une dée plus générale. Le génitif exprime en fait une détermina- tion du nom. ‘Ainsi : dans ebaptéme de repentance» «fils de l'homme» avenue du Christ», Ie 2e mot mindique pas la possession, mais détermine le premier mot en précisant le genre du baptéme, le genre de fils, le genre de venue. Dans ce cas, nous sommes en présence dun génitif au sens propre. Dans f'expression «lequel des disciples», le complément exprime le tout dont on prend une partie : cest le génltif Legon 10 partitif. (2) Il est aussi utilisé pour exprimer une idée totalement différente, celle de séparation. Cela correspond a l'ablatif latin', Le génitif est alors accompagné de deux prépositions Gymétriques de celles que nous venons de voir) wan signifiant «venant dev, «depuis», «en x éloignant de»; = bx signifiant chors de», «issu de» «a partir de». Lune et Tautre peuvent, en francais, se traduire par «de» je viens de Técole» (de = bx) ; sje viens de la riviéres (de dné). Comme pour eis et 96s, on peut faire un diagramme + = Ledatif ( A Ia lecon 6, nous avons vu que le datif exprime le complément dattribution, ¢ ire 1a personne & qui ou pour qui quelque chose est fait. (2) Le datif peut aussi utiliser pour indiquer le lieu. Cest Yemploi Jocatif. Ainsi év sigaifiant «dans» est suivi du datif. (9) I peut aussi @tre utilisé pour exprimer I'instrument par lequel une chose est faite (complément de moyen). C'est Temploi instrumental du datif. Il ne requlert aucune préposition, Ex. : 8 dyyeros age 30 veaviaw Myo, daigentut Ly fon ‘isnt les fonctions ont Ste reprises digs a war le datif. Signalons un dtall jant: en grec moderne Pidmotiqued If du lulcmeme a maincenane daparu. EXERCICE 10 A 1, "Troxgerd, enpeig vag Svcodag AX’ 0b ornate tov Sebv, — 2.0% chy uadyrad yevoucty fv tf obxlg. — 3.'O ingot dye chy srapapohiv tls yadneais xal «@ teddvy, — 4. 'O don Xptords xtc tou tv avOpdnuy bv xh futoa tis doris, — $.01 toyd- Yar Badnovaty Ndoug tig ty BéAaaoedy ;— 6. "Hag 6 noowAEAS sad cov aby. ~ 7. 'Ev ef hudeg ig 86Eng Benepe Xouordy ocourcy pss xpSounoy. ~ 8.” Eouy naaiy: aiket 80 toy Jaby dy’ dqaptlag, — 9.0 88 Ryyedos diet Mexpov be vig gu~ Janie. — 10. 0 lodbag 0b pxhet voy "Incoty obs cols wands it iodvung nuvdoxet cov aBehpdv Todba. ~ 12, "0.88 Tnaots Eyeloes wv veavia tx Savitou. ~ 13. Micotuey obv v& Hoya tot Enxavds — 14, OL orpanrat emgotiaw alg XéyoUs,toU "Todwvou 100 Parotol at yeseryootaty, @AX’ of Oaptonion ob ueravoot ey, ‘ob vip Exovew thy dydmny x08 B08. 1.Done, Jésus dit ; le fils de "homme est dans les nuées des ieux. — 2. Les Juifs cherchent la voix du prophéte dans le Gésert. — 3. Les fils de Dieu gardent les commandements de tout leur coeur (tradulre : hors du coeur). — 4. Les péagers blasphement-lls ?~ 5. Les disciples ont amour de Dieu. — 6. Les ouvriers ne trouvent pas le chemin de (vers) la croix et is ne contemplent pas le sacrifice de Jésus. — 7. Les hypo~ crites ne connalssent pas la vie, mais lis demeurent dans le péché. ~ 8. Christ parle aux jeunes gens en paraboles, car ils Cherchent la vérité.— 9, Depuis le commencement du monde, Je Christ est Seigneur. — 10. Les soldats jettent André l'apotre ‘en prison. ~ Il. Vous voyez avec Ies yeux de Tamour (cavece ‘est ici instrumental). ~ 12. Le juge ne prend pas largent des fanciens de Tfglise, et il ne halt pas les apétres. — £3. Jean-Baptiste appelle le peuple a la repentance. ~ 14. Les Pharisiens cherchent des signes (venant) du ciel, ~ 15. Elle aime pas les sacrifices des pécheurs, oeuvres de Satan. LEGON tt LES ADJECTIFS DE LA PREMIERE CLASSE LES ADJECTIFS BPITHETES LES ADJECTIFS SUBSTANTIVES LBS ADJECTIPS DE LA PREMIERE CLASSE Relisez I'introduction : Grammaire francalse, § 6 C. Les adjectifs de 1a premiére classe ont des terminaisons qui sont déja connues. Ily en a trols types. 1) Ceux dont Ie radical se termine par une consonne autre que p se déclinent ainsi 0965, “bon” masculin féminin — neutre dradss — dradh daddy drade dyad} day dyadéy draday dyaddy HG yah dy00G Grado dyadal — dyadd Gradote dyadde — dyand daddy’ addy dyaddy D. dyadote — yabaty — dyadoty N. N. v. A G. dyad0 dyad dado D. v. A G. 1 faut remarquer que les terminaisons = du masculin sont celles de 5706, -duféminin sont celles de doxt, =duneutre sontcelles de tpyov. 2) Ceux dont le radical se termine par une voyelle ou un p cont les mémes terminaisons, sauf au féminin singulier qui sult fudea dos, «saints Jculin féminin singulier Nog dole Vv. dye aia A dnov dlav G droves Dd. arg aig 7 Legon i 3) Ceux dont le féminin est semblable au masculin. La plupart d'entre eux sont composés avec un &- privatif motos, sincroyants On ainsi / . dmorog —imorog—dmoxov La déclinaison est ensuite celle de dyaés (masc. et nt.) LES ADJECTIFS BPITHETES Les adjectifs, comme les articles, s‘accordent avec le nom quills qualifient en genre, en nombre et en cas. Quand iln'y a pas article défini, Yadjectif grec peut se placer soit aprés soit avant le nom auquel il se rapporte. Ex. (9 dyads n00@f 9) un ban prophater £2) wpohing dyaboe Qand ily aun article défini, adjectif épithéte est toujours précédé de l'article de deux maniéres possibles. Ex. (D6 dyadds npopiens ow : (2) 6 npogiitns 6 dyadic) On dit alors que Fadjectif est enclavé. Las ADJECTIFS SUBSTANTIVES En francais, on utilise parfois un article et un adjectif ‘sans nom exprimé. Par exemple : «Le mort» (homme mort) En grec, cest un usage tout-&-fait courant ex. : bxpditos, epremier homme : al aya, fea alntes femmes, ol whoseto, es riches, ca Goya, "a derniéres choses (= les derniers temps). EXERCICE {1 A 0% dmoror“ovbaiet of uszavootaw.~ 2. "Ev sae foxdeang fué- eras Bhiret Exouctw tiv dm. ~ 3.0 dxdcrodog b drenmdg roGtov yoda xawviy émotohiv eh boeknaiq. — 4. "0" Ino0te Lecon it~ 12 58 Seoaneser robs twphois, xal tos Aenpots. — $01 yadnrad doBlovary tov xapndv tov coedBaptov : — 6.'O Btde_xpivee Exastov veaviav. ~ 7, '0 napadvuxés foxy ¥v way to0 tepot xal eUdovet cd xed Foye tol 9x0i. — 8. Of ewe gedotowy 03 siarrénov, B 1. Les restants cherchent le seul jeune homme dans le désert. = 2. Les mauvais prophétes ne rendent pas témoignage a Ia vérité,~3. Les soldats commencent par faire (= font dabord) une nouvelle croix pour le fils de Dieu. ~ 4. De bonnes paroles ssauvent les hommes de la mort. ~ 5.Paul seul demetire-t-i fidéle? — 6. André est le premier disciple du Selgneur. — 7. Les sages ne connaissent pas Dieu par la sagesse, mais les pauvres cherchent le Royaume de Dieu. ~ 8. Jésus, homme puissant en paroles et en oeuvres. — 9. Le serviteur est un bon soldat pour Jésus-Christ. ~ 10. Les reste des enfants demande(nt) du pain aux (des) fréres de Jésus. — 11. Les am ont assez argent. ~ 12. Paul contemple le troisidme ciel. — 13. Le dernier enmemi, cest la mort LEGON 12 LES ADJECTIFS ATTRIBUTS L'INDICATIF PRESENT DU VERBE «£TRE» Las ADJECTIFS ATTRIBUTS Relisez lintroduction : Grammaire frangaise, § 7. Quand on utilise le verbe « tre », ily a plusieurs manléres de dire « le prophéte est bon » (W & xoophens tasty dyads : (3) 6xpoetins dass toe (2) deyades dotev 6 mpopieng ; (4) Kou dade & noophens Notez que, dans ces exemples, dyaSéc n'est pas un complément dbjet direct (qui serait & laccusatif, mais un attribut. Il est au nominatif. Quand ladjectif était’ épithéte, article précédait toujours Immédiatement Tadjectif: (enclave) (1) dyadig reopens ou (2) 6 xpopteng 6 dyad5e. 59 Lecon 12 yuand Kadjectif est attribut, il n'y a jamais darticle devant Tul fala signe il ext "possible en grec de Supprimer le verbe Stre sans risque de confusion. Nous obtenons le tableau suivant de l'emploi des adjectts Adjectif épithéte : enclavé Ex. #() 6 dyadig noophns, (2) 8 xoowheng 6 dB, Adjectifattribut : non enclave W xpagiens avad6e, (2) dyad8¢ 8 noophens, Dans ensemble, les auteurs du Nouveau Testament pré- ferent garder le verbe étre avec les adjectifs attributs, mais iL est important de salsir les différences quil y a entre la position attribut et la position épithéte pour les cas ot il n'y a pas de verbe permettant de les distinguer. le bon prophate. Le PRESENT DE LINDICATIF DU VERBE «ETRE> el jesuls z tues fol) iT (elle est pues ee vous tes dott) ils (elles) sont. Remarque : Dans les textes accentués, la 2e personne du ngulier est écrite avec un accent circonflexe, ce qui la nt «sin, qui est inaccentué (cf. Ge'Dieu (Me 4/3). EXERCICE 12 A 4.'0 dtd¢ dysignt x2v Ineoty bie xiv vexgiiv. ~ 2 Mandouot ob xadapcl tv dpidouy —geréourvy > dyrdoduev Epfrees > dpdang —— Epuntere > bpndatice ipbce’ > ApOer Bgicov > Apdouv Verbes commencant par une voyelle Si le verbe commence par une voyelle, iI n'est pas possible de lul ajouter le préfixe i=. On assiste alors & diverses Variations vocaliques. La régle de base est simple : 1a voyelle est allongée =e devient nj = odevient uf: = ee cependant, ne devient pas « long, mals 1 Le tableau suivant donne les régles pour les changements de Ja voyelle initiale dans Ia formation des temps du passé: a> ma, wm 5 f> 98> q2 eu> my (oureste cul oe are Exemples : présent imparfait doxais Frovoy Feigao yegov bento Gpeciov aio frow, dixofonie byotéyous agave mikavov Sopiene aipioxoy (ou elgroxovd Joc devient £ (elon lea apparences il reste inchangé). Ains! Li dodettene Wyse. ie tebe phepomane a'gbserve pour te HOR] fests Iu adssl inchangs | Guvco devient Guvouv. Bi Seas leaptante Sere ie ln aymetrie dui tableau. mu doit tre considérg edna Sten gas: Se fake Sse SS SRI Prequemmene Legon 13 a Limparfait de Zyw a une formation irrégulidre : Exo —> elyov. ‘Comme ces changements ont lieu au commencement des ‘mots, il faudra faire attention, sinon il sera impossible de trouver les mots dans un dictionnalre, ott les verbes sont donnés au présent. La SENS DE LTMPARFAIT Comme nous V'avons vu a la lecon 3, le présent grec correspond au présent francais et indique habituellement tune action continue ou répétée dans le présent. De méme, Timparfait indique une action continue ou répétée dans le passé et correspond & limparfait franga Le présent et Timparfalt sont quelquefols appelés des temps linéaires. Une action continue peut étre représentée par une ligne continue Une action répétée peut @tre représentée comme une ligne discontinue Nous verrons plus tard un autre type de temps qui pourra atre représenté par un slmple point. (voir leg. 24). Lus VERBES CoMPOsES En francais comme en grec, on compose un verbe en ajoutant au début un préfixe qui correspond généralement & tune préposition. Les verbes composés peuvent se répartir achématiquement en trois catégories (1) Ceux qui conservent Ie sens premier du verbe et du préverbe = tye, je méne, je conduls dx-dyu, jemméne (au loin); = Barbe, je jette bx-parte, je rejette (dehors); = loa, je porte roee-éeu, Fapporte Joffre. (2) Ceux dont le préverbe sert surtout & intensifier ou & compléter le sens du verbe (c'est ce qu'on appelle l'emploi perfectif du préverbe) = dig, je détie Gno-hivy, je délivre ; = Svjoxo, je meurs no-Bv fox, je meurs. I_y avait probablement & Vorigine une subtile distinction entre Svjoxu et drodvjoxe. 6 Lacon 13 (3) Ceux dont le préverbe semble avoir, en apparence au moins, complétement altéré le sens premier du verbe = ywdoxe, je connals —— dva-pudaxu, je lis (le sens premier de dva- est avers le haut»), Dans les verbes composés, augment se place entre le pré~ verbe et le verbe, Les préverbes comme dxo-, qui se terminent par une voyelle, perdent leur derniére voyelle quand une autre Noyelle suit immédiatement!; ix devient &, Ex. présent Imparfale dnodvjoxw dx-fOvpoxo beae ieigmhov dxdt seiov momar seperendcovy (voc. 18) EXERCICE 13 A 1.'0 "Inootig napehdufavey wrod naubia, xa ck yaxed rable He xouey tod Iyged.— 2.0 auagrarel aby imixovov 1% roowhen. ~ 3. Tathog iBibuoxey «6 ebayyédioy xai Emiotesere wois ABYOLS. — Li dveriowaxey &v 1G BiPAG tod aalou vouov. ~ $.'O Kouotds espe oemupsy xau neptagedt gv Aydin. ~ 6.°O arog Spree hvorrer Supay ay oie obpavels. — 7.'O oby veawias 8 mhovaiog inte ele tov Buoy ofxov. — 8. Kafeouey tv xupio, ye. “hp tiv boonolay aig thy dAABeiay. ~ 9. '0 Xprords eEeBadrev ous nevapoig be rob lepat) 1 — 10.01 Sbxaiot ob xeoséeepov Dualag Ev tcépy 1s9%. — Il. "Eradouey xat Expopneedouey viv Boriw a odpavod. — 12.TB yap guvédpiov Eneyivwoxey hv copia tic Bare vig Wioas. ~ 13, "udstov BF 8 Zpydeng évBiet SBnabiov wal neide tous nocoBurépous rapaBodf. ~ 14. Tpose- ‘plpouty 18 dpyioiov t@ tedavn, AA” EBaxey tole Movoiog Nal cole ntwyovg,~ 15.05 496i t00 Aaol dé Buncxoy iv gudae By. be nguthg dmdhvev BXLyous BoURoys.~ 16. Ob Bacay «ek diva 0088 dane ci ila yevedy dnd tv S86v ts dBvxia, B L.Ils enseignaient 'Evangile aux disciples. ~ 2. Les vierges sortaient de la maison, ~ 3. Ils portaient la barque de Iescla-~ ve A la mer. —4. Les prophétes enseignaient les enfants dans 1. Cela sappliaue,a dvd, Bul, Ext, need md, weed, nape, mala Legon 13-16 64 les maisons.— $. Vous rendiez (offriez) I'honneur au Seigneur, 6 anges. — 6. Hypocrites, tu obéissais & Ia foule. — 7. IIs ras gemblaient les brebis prés des arbres. ~ 8. enfant lisait les Ecritures dans le temple. — 9. Nous emmenions les soldats Ioin de la mer. ~ 10. Jean-Baptiste ne falsalt pas de signes. ~ il. Le Seigneur conduisait les disciples dans le désert. — 12. Vous persuadiez donc le peuple. ~ 13. Les saints se réjou- issalent, mais le péché abondait. ~ 14. Nous recevions la téte de Jacques, ~ 15. Chassait-il les démons ?~ 16. Vous délivriez les esclaves.— 17. ls pleuralent et mouraient, car ils n'écou- talent pas le Seigneur ni la promesse. ~ 18. Jésus ouvrait les yeux des aveugles et ils reconnaissaient leurs propres amis. 19.1 persécutait la veuve infidéle. LEGON 14 LES DEMONSTRATIFS ET 306 Las DEMONSTRATES Relisez l'introduction: Grammaire Francaise, §5, 6 A(3, 6. En grec, oitas, acelui-cin, et bxsTvog, ecelui-las, peuvent ‘tre utilisés soit comme pronoms démonstratife, soit comme adjectifs démonstratifs! Dans la phrase, «celul-cl rencontre celui-li», on a affaire & des pronoms. Dans la phrase «ce prophite-ci a Iu ce livre-las, on a affaire Ades adjectifs. ~ "Bxsivog, ecelui-li», se décline comme si singulier No & bulvy — batvo ixetvov— balvay — buttvo bulvou — butvag — dxstvou Beet bxelup” — dxciveg au contraire, distingue celul, toujours pronom, side, cetle, toujours adjeceif: Posr marquer in difference en ire'stian et Sesttog, itutiline es suffixes “ci et “Ih eelalze Seluria' cet hommercl, cet hommenIn pluriel N. bedvor duvet AL bxelvoug — betivarg G ixelvav) beivow D. — bxelvoug — Exelvatg Les terminalsons, il faut le remarquer, sont exactement celles de dyadéc, sauf au nominatif et & laccusatif neutres Singuliers, ot la terminaison est -o au lieu de -ov. ~ Oft06, «celul-eiv, se décline comme suit singulter N.otkog arn toro Koirey —tadeay wire folroy — tadeag—todtou sone taieg tou plusiel oirot —atean tata wires tairag toe Toirorg — tadtatg —todrons Les irvégularités de cette déclinalzon répondent & trois reeles (0) Les terminalsons sont les mémes que celles de éxsivos (2) Le son initial (cou esprit rude) est le meme que le son initial de Tarticle défini. OG) La premiresylabe peu eee en oy ou aI est pas vral, comme on poutrait le supposer & premiere vue, que oY Corvesponde au masculin et ail neutre, et au au féminin. La Fogle ent: quand ily uno dans la terminaison, ya un 0 ‘ens le radical. Anal le nominatif pluriel neutre est cata, Ste geniit pluriel féminin eat rove. En francais, nous n'employons pas Farticle avec un adjectif démonstratif. Nous disons:: «ce mouton», non «le ce mouton», ni «ce le mouton». En grec, le nom prend toujours l'article avec un démonstratif, mais oltog et ixtivog ne s’enclavent ‘pas (position d'attribut, ef. lecon 12). Ex. :ce mouton, (1) toUto to npdarov ‘ou (2) x8 mpbBatov toto. Pour dire : «c'est le mouton, «voici le mouton», on doit F ed cobs dotry v8 mpdBatov.

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