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Chapter 2: Culture
Multiple-Choice Questions
TB_Q2.1.1
The language, beliefs, values, norms, and behaviors passed from one generation
to the next make up a group’s
a. identity.
b. ethnocentrism.
c. culture.
d. material culture.
Answer: c. culture.
Learning Objective: LO 2.1 Explain what culture is, how culture provides
orientations to life, and what practicing cultural relativism means.
Topic/Concept: What Is Culture?
Difficulty Level: Easy
Skill Level: Remember the Facts
TB_Q2.1.2
_____ would be part of material culture.
a. Hairstyles
b. Language
c. Beliefs
d. Values
Answer: a. Hairstyles
Learning Objective: LO 2.1 Explain what culture is, how culture provides
orientations to life, and what practicing cultural relativism means.
Topic/Concept: What Is Culture?
Difficulty Level: Moderate
Skill Level: Understand the Concepts
TB_Q2.1.3
Nonmaterial culture refers to a group’s
a. art.
b. weapons.
c. ways of thinking and doing.
d. eating utensils.
TB_Q2.1.4
One thing that can be said about material culture is that
a. it is “natural.”
b. it includes gestures.
c. it includes a people’s language.
d. there is nothing “natural” about it.
TB_Q2.1.5
Who is ethnocentric?
a. Everyone
b. Westerners
c. Easterners
d. Older people
Answer: a. Everyone
Learning Objective: LO 2.1 Explain what culture is, how culture provides
orientations to life, and what practicing cultural relativism means.
Topic/Concept: What Is Culture?
Difficulty Level: Moderate
Skill Level: Understand the Concepts
TB_Q2.1.6
To try to understand a culture on its own terms is called
a. ethnocentrism.
b. cultural relativism.
c. folklore.
d. cultural education.
TB_Q2.1.7
Which of the following statements about cultural relativism is true?
a. It has not been criticized by social scientists.
b. Cultural relativism has come under attack because it can lead to acceptance of
practices like genital cutting and wife beating.
c. Sociologists accept all cultures, without judgment.
d. Cultural relativism encourages cultural smugness.
Answer: b. Cultural relativism has come under attack because it can lead to
acceptance of practices like genital cutting and wife beating.
Learning Objective: LO 2.1 Explain what culture is, how culture provides
orientations to life, and what practicing cultural relativism means.
Topic/Concept: What Is Culture?
Difficulty Level: Difficult
Skill Level: Analyze It
TB_Q2.1.8
After a fairly short plane ride from New York City, Irving found himself on a
dusty road with goats, chickens, and motor scooters, rather than cars. Food,
clothing, and carpets were being sold by street vendors, some of whom worked
from a cloth spread on the ground, in no order that he could recognize. Irving was
experiencing
a. ethnocentrism.
b. culture shock.
c. a step back into history.
d. contact with people who shared none of his values.
L’Adafer est une plaine de cailloux noirs qui prolonge le Tagant vers
le Nord-Est. Il faut le traverser rapidement, car on n’y trouve pas d’eau.
Le caractère de ce pays est d’être écrasé sous le ciel. Même une
chaîne entrevue le cinquième jour — la petite chaîne de Kahmeit,
qu’escaladent des vagues de sable blanc — donne mieux l’impression de
la platitude. Vers le Nord, le plateau se découpe en estuaires, en
promontoires où vient déferler le sable du Khât. Arrivé à cette lisière, le
voyageur doit s’arrêter à l’humble palmeraie de Talmeust. Doux nom,
douces syllabes — et tragiques pourtant, puisque c’est à Talmeust que se
livra, le 14 juin 1908, un des combats les plus meurtriers de la conquête.
Tandis que le capitaine Mangin se faisait massacrer avec tout son
détachement à quelques lieues d’ici, le vétérinaire Amiet recevait, en ce
jour mémorable, le choc d’une deuxième harka de dissidents, quatre fois
plus nombreuse que son détachement. Sa situation était désespérée,
lorsque surgit à l’horizon le sergent sénégalais Ouelo Coulibaly. Ouelo a
quatre hommes, mais il fonce sur la masse compacte des Maures, et il
fait si grand tapage que les assaillants croient avoir à faire à forte partie.
Impressionnés par les cris sauvages de ces furieux, ils se déconcertent,
lâchent pied, et finalement abandonnent le terrain. Je lis dans un rapport
de l’époque que les quelques hommes du détachement Amiet, tirèrent en
cette journée près de dix mille cartouches. Aujourd’hui, ce que nous
voyons à Talmeust, ce sont quelques palmiers resserrés entre des
rocailles en désordre, et aussi une vieille maison en ruines, où gîtent
quelques Kounta de la famille des Sidi el Ouafi.
Tandis qu’à l’heure de midi, j’errais dans le camp, je pensais au
brave Ouelo, aux bons Sénégalais de Mangin. Et d’un même
mouvement, j’abaissais mon regard vers mes Sénégalais à moi, vers mes
compagnons de route de tant de mois… Les voilà tous. Ils dorment. Ils
sont las, ils sont saouls de fatigue, ils sont sales, ils sont affreux. A
l’arrivée, ils ont dressé leurs misérables abris, carrés d’étoffes que fixent
au sol les baïonnettes, minces toiles de tente que transperce facilement
l’implacable soleil. La plupart ont la tête enfouie sous ces pauvres loques
multicolores, tandis que les jambes et la moitié du tronc restent en
dehors. Ils dorment, les bras en croix, le ventre sur le sable, crucifiés par
ces interminables routes du désert — ou bien encore sur le dos, les
genoux levés, la bouche ouverte, ou bien tassés en boule, tout pelotonnés
dans leur misère. Ils dorment de ce formidable sommeil de soldat, de ce
sommeil inoubliable pour ceux qui l’ont contemplé une seule fois, et qui
donne une si forte impression de tragique — sommeil non détendu, ni
facile, mais contracté, sombré net dans le néant, semblable à une mort
subite.
Pauvres gens ! Eux aussi sont des malheureux. Eux aussi sont des
exilés. Ils ont laissé leurs cases du Soudan, leurs femmes, la vie paisible,
facile des villages au bord des fleuves. Et les voici dans la grande
fournaise, suant et peinant pour leur nouvelle patrie, qu’ils ne verront
jamais… Ah ! vraiment, c’est une étrange existence que la nôtre ! Voici
des années que nos demeures sont ces toiles incertaines, des années que
nous avons perdu le goût des joies les plus humbles de la vie : le foyer,
les livres, l’abri moelleux d’une chambre — oui, des années déjà que
nous sommes dans la fièvre, dans le désordre, dans l’incertain.
Et je pense que peut-être, pour tant de tourments, beaucoup de choses
nous seront pardonnées. Oui, beaucoup de choses seront pardonnées aux
soldats. Le plus misérable d’entre nous n’est-il pas l’ouvrier magnifique
d’une œuvre de douleur, l’obscur artisan d’une œuvre qui ennoblirait le
cœur le plus souillé ? — Et s’il nous faut payer un jour, toutes ces années
peineuses ne nous compteront-elles point ?
« L’encre des savants est plus agréable à Dieu que le sang des
martyrs. » Malheureuse race qui n’a pas compris ce que valait la goutte
de sang d’un martyr, et combien elle pesait plus que tous les livres du
monde, et que l’encre s’effacera, mais que la goutte de sang ne s’effacera
pas !
Tous les parfums de l’Arabie n’effaceront pas une goutte de sang
d’un martyr, mais la moindre pluie effacera toute l’encre de tous les
livres.
Malheureuse race qui n’a pas reconnu le prix du Sacrifice, celui d’un
frère pour ses frères, celui d’un homme pour les hommes, celui d’un
Dieu pour les hommes ! Voilà ce qu’il en coûte de n’avoir point un Dieu
qui ait connu la souffrance et qui soit mort sur une croix de bois. Lui,
leur prophète, il n’est pas mort sur la Croix, mais ils savent ce que ça
leur coûte maintenant, les malheureux ! Il est monté au ciel sur un beau
cheval blanc qui s’appelait Bourak, et les Maures m’assurent que c’est sa
route qu’on voit là-haut, cette voie lactée… Il est monté au ciel dans un
grand piaffement, dans un envolement d’étoffes claires, comme un
chevalier casqué qui s’apprête au tournoi. Mais la moindre goutte de
sang aurait mieux valu. Toute cette envolée de rêve ne valait pas une
vraie goutte de sang qui aurait coulé. Les malheureux, ils savent ce qu’il
leur en coûte de n’avoir pas appris la valeur du Sacrifice, et de quel prix
ils l’ont payée, cette encre des savants. Abandonnés de leur Dieu dans
toute l’Afrique, bientôt, demain peut-être, dans toute l’Asie et dans
l’Europe, ils pourront mesurer l’intérêt que produit sur le marché du
monde la palme d’un martyr.
Nous valons mieux que ce que veulent faire de nous nos savants.
Seulement, il faut aller un peu loin pour savoir ce que nous valons. Nos
savants aussi voudraient que nous les préférions aux martyrs et aux
héros. Mais nous ne marchons pas, nous flairons la mauvaise aventure,
nous devinons la piperie. Pour moi, je préfère la goutte de sang de Violet
à toute leur encre — à tout ce malhonnête usage qu’ils en font…