DANS LA MEME COLLECTION, La Liturgie Le Mariage L’Education La Paix intérieure des nations Le Corps humain La Guctre moderne Le Laieat Notre Dame Consignes aux militants LES ENSEIGNEMENTS PONTIFICAUX ad LE. PROBLEME FEMININ a PRESENTATION ET TABLES PAR LES MOINES DE SOLESMES FOYER pu cariicuist: a ml HULL DESCLEE & C® EDITEURS PONTIFICAUXNinit onstar: Solesmis, die 22 octobris 1958 fr, Guoncivs Frénavo Censor deputats Iuerains vorest Solesmis, dio 26 ootobris 1958 Fi ir. Genwanus Cozten Abbas S. Petri de Solesmis Inpminaror : CCoucmani, die 27 octobris 1958 Pactus Crevanren ‘Episcopus Rhanden, Poe Bota suqsirn nse ‘es erg eI eure au sons mdrasie, Ly a gutless eve fs cronesh i gett ease ssf Sian Fo conan Encttels Priam, soars Probe fein ‘Le Sain-Poe prt commlesince ave uaa in coro {Stonert eat trepa cate plication et sake cee qrice 8 ei, ‘Ntatgsemen Sig Sign sie pl lege cee Tl te coe fonnttrowal areume par soce bony ne eae fan tera ct ser alt i eiliclane tree, se, zp Samet om cree an engin i at ‘reenteprcs cy et Sage eu birwelanc, lin ous accords une sp TRS Beets Apne samples gn sore me Snoe amnion eee comare ama benteau ane ieoraace demas sn ‘a Reveveniaime Pore ‘RATE lees t PresINTRODUCTION eevis le début du siele, le rythme foudroyant de évolution technique aussi bien que sociale @ ents la transformation compléte du caractive de Ia vie ffminine, La jeane file et la femme, jusquela eonfinges am foyer ot ‘données a des euvres d'édication ot de piété, se sont vues Drusquement jetées dans un monde olt Vafiablissement. de ls foi laisse Je champ libre aux séductions multiplies. par te progeds, mais oi le salut de la famille, comme celui de leurs propres compagnes, réclame, jusque sur le plan social et politique, leat intervention active ELLE doit étre, devant une paceile mise en demeure, attitude de ln femme chrétienne? Telle est la question sur laquelle les Souverains Pontifes, & maintes reprises, ont ddaigné se pencher, pour en scruter les données, en mesurcr Ia gravité et y apporter la tumiére "rst cet enseignement du Pasteur supréme que le présent volume a pris pour tiche de recueilir. Autaor des grandos alfocutions de Sa Sainteté Pie XII, ot le probléme est abordé de front, on y trouvera un grand nombre d'autres textes Discours reproduits en entior ou extraits rapides, ils vont été éunis ici que pour mieux Gelairer le théme central. s attirent, YYattention dela femme sur les dangers rauleipiés quill guettont ‘ans le monde moderne; ils Iai repellent sa glareuse mission Eepovse et de mare; ils Tui indiquent les conditions dune préparation efficace aux devoirs nouveaux qui sont devens les sions aujours"huivil sion cet Gargiaeot nics, Le Proms fons Mi'tetorde Gane qn donne’ rata” Set evden grande eign postions vari ole, fury probes e In poeson cy taal de Page de, Tiel et de pai vce estou en abeoane Yetde areca aster volumes de pete calection tne vy arte ibm que dae le este cl pu rcv ine letion spec paur in femme oot Jeane Yast done a elles, avant tout, qu'il est desting, ainsi quid ceux & gui revient la délicate mission de les éclairer et de les conduire. Tl voudraie constituer une sorte de marvel fot chacune aimera a recueilir, comme Ini étant personnel- Tement adressés, pour la guider aw milion de la confusion actuelle, les enseignements du Vicare du Christ. | 2 LEON XII (1878-1905) wsArcanum 3 LE PLAN DIVIN Ency. Areanum, 10 février 1880. [a restawration de toutes choses par te Christ, dont Uglise doit continuer ta mission. — La mariage] Tout le monde sait quelle est la véritable origine dda mariage (3) Quoique les détracteurs de la foi chrétienne refusent Gadmettre sur cette matitre Ia doctrine constante de Eglise ot sefforcont depuis longtemps dja de dttruire 1a tradition de vous les peuples et. de tous les sideles, ils n'ont pu toutefos ni éteindro, ni affablir I foroe et Velat de la véité. Nous rappelons ce qui est ‘conn de tous et qui ne saurat etre révogué en doute : Tesixide jour dela création, Diew ayant formé Phomme du limon de la terre, et ayant couflé sur sa face le souffle de vie, voulut Tui donner une eompagne, qu'il tire merveilleusement du flane de Maomme lui-méme, pendant quiil dormait. En cela, Dieu voulut providen’ tellement que ee couple épous fut le principe naturel Ge tous les hommes et la souche d’ob le gente human evait sortr, et, par une, sétie non interrompue de aénérations Se eanserver dans tous les temps. [Decadence due mariage chee les juifs eles paiens} Uno profonde perturbation s'introduisit aussi dans | 2 les droits et les devoirs réciproques des époux, le mari (2) ayant acquis la propriété de Pépouse, et souvent la répudiant sans aucun juste motif, tandis qu'il avait Te droit de donner libre couts & ses passions effrénées “en fréquentant les Iupanars et les esclaves, comme si clétait Ja dignité et on pas la yolonté qui fait la fate” (a). Aw miliew de ces dérdglements de Phomme, rien nlétat plas misérable que la condition de Mépouse, dont Vawilissement était si grand, qu’elle était presque St Jaco, Bpist. 77, P.L. 22, 6913 a a a Léon XIM ‘considérée comme un instrument acheté pour satisfaire J passion om pour donner une postérté, On n'eut ‘méme pas honte d'établir un trafic(b), & Vinstar de toutes les marchandises, sur les femmes & marier; ‘enméme temps on donnait au pire et ats mari le pouvoir infliger & la ferme le dernier supplic. [Restouration du mariage parle Christ) homme est lo chef de la famille et la tite de la femme; collect cependant, parce qu’elle est la chair de st chair et Vos de ses os, doit se soumettre et obsir 4 son mari, non comme une esclave, mais comme une ‘compagne, afin que Pabéissance quelle lui rend ne soit, ti sans digaité, ni ans honneur. Bt dans celui qui est le chef, aussi bien que dans celle qui obéit, tous deux ‘tant Fimage, Yon da Christ, Pautre de I'Eglise, il faut ‘que la charité divine soit toujours présente pout régler Te devoir, Car“ Phomme est le chef de la femme, comme Te Christ est le chef de V'Bglise. Mais comme Elise ‘est soumise au Christ, ains les femmes doivent étre ‘soumises& leurs maris en tontes choses ” (a) (Astin de PEplise en foveur du mariage | Liéglicé des droits a éé reoonnne entre "homme et Ja femme, eat asi que le dsae sine érdme paral ‘nous ce qui nest pas permis anx fernies et Galement jnerdit aux hommes, et dans une méme condition, dis subissnt le méme joug” (a; et cae mimes droits, parle fai de la niproité do Patfoction et des davai, Se sont trouvés solidement conGemés; ka dignité de la femme a été ufirmés ot revendiqué sila 6 défend as mnari de punic de mort sa fem adultre et de viler Ia {oi jure), en ee livrant A impudiitéet aux passions, [es ategues contre la saintté du mariage] (0). ‘Amobe, Adv. gon 4 f—Eeph 23,2 HOSP atime apis. 77, P. 1. 22,601. PoGad tnejeclres can, “Acbmenre, quest. 2 Lite les partes fei omises dans [oe Mariage] BENOIT XV (1914-1922)Natalis trecentesini AU PRINCIPE DU MAL Let, Natalis treeentesimi, 27 décembre roxy — Ja Supérieure générale de "Union Romaine des Ussulines, (Coincidence entre le roisiéme contenaire de Pinstitt tla guerre Depuis longtemps déja, mais surtout depuis a Révolution frangaise, on éravaillait assidiment & ce ‘que Vinfluence bienfaisante de I'Bylice, réduite & une sphére de plas en plus resteeinte, ne puisse plos enfin Stoxercer d'aueune manidre dans In socité humaine; ft, au premier chef, tout fut mis en avre poor que Ii femme échappat & Ia solliitude maternelle de 'Rglise ot & sa vigilance, Ba effet, i est mervelleux de voir oe que peut Ja femme pour le bonheur ov le malheur du, genre humain; sise généralisent ses faiblesses, tout ordre, tant domestique que civil et factement bouleversé. Ainsi on a ps voir, I religion une fois mise a ’écart, des femmes pourtant bion Slov6es, perdre, en méme temps que Ia piv, toute réserve: et le hombre est ‘trop 6lov6 de celles gui, pour se livre & des occupations reangéves 4 Jeur sexe, adopttront les fagons de faire es Hommes; ou qui, abandonnant les’ occupations foyer, pour lesquelle ellos étaient faites, se jetrent Inconsidérément en plein dans le combat de la vie. De IA vient cette déplorable perversion des marurs, ue le désordee, issu de la guerre elle-mme, a incroyar Diement renforeé et largement propagt. [Estortation a sir ses efforts ices de tous les gens de bien pour Pinstauration ten orive clvdicn. — Concession @ indulgences]Benoit XV Aus femmes italiennes 6 0 oe, 6) (43, 7 7) 668, 69, 79. bo, es, my) LES TOILETTES AL aux femmes ialiennes, 21 octobre x919 [Bienoerne)] Leévolution qui a amené U'éar de choses actul ‘po eonférer Ala femme des changes et des droits fqvon ne lut reconnaissit pas jadi. Mais nol thangement dans Vopinion des hones, aucun état de choses nouveau ni Te cours des. Evénements ne sauraient jamais auracher ln fomune consiente de $2 mission Aestte sphire natorlle quest pour ele le famille. Ces lle qui est la reine ea foyer demestiqne; mime quand elle ¥en trouve doignée, ees ce foyer ur doivent se conenet "non seule Yalleton json cceur de méte, mais encore tous se soucs de sage maltese de maion; de mime qin souversin git se trouve hors de son royatine loin de négliger fe bien do se sujet, Te met toujours a premier rang doses penstes et de'ses preoccupations. (On a razon de dire que les tanatormations de Vorde social ont Glargi le champ do Lactvits féminino; Tepostolat au milieu du tends sest ajouté pour ia femme bastion plus iotime ot pls restreine rxervée jucguici au foyer domestique Mais cot apostlat ‘xttrieur, il faut quale Vexerco de mani & bien ‘montrer que la forme, su dehorsaassi bion que chez alle, se souvient quile doit, méme demos jours, ontacer le melour dese soins fs famille. Cest bien dans co sens, Nous venons de Fentendre, aque veut soriontar Paotvis plus développée et chaque Jour plus iotense des Femmes catholique itlionns. ‘Ausiapplaulsons-Nous leur dessin "de se dévouet Vducation de Ta jeunesse, 2 PamSiration des conditions dela famille etd régime scalars". ‘Nows minastons pas surle dot qu'il faut reconattr a la'mere dlaseuver en toute liber education de ses ay enfants, II sorait barbare de w'edmetire Ie ble de Is inére que durant les années oi i s'agit de former chez les enfants la partie Ia plus grossiéxe et de Ia mettre a Véeare quand le moment est venu de sojgner ot de ddéveloppor en eux la parte la plus noble. Hatons-Nows, au_contraire, de Nous fGiciter de la résolution quron vient de formuler vous alle» veiller 4 ce que la femme catholique se sente tenue non seulement d'etre honnéte, mas encore de prouver son hhonnéteté par la fagon de zo v6ti, Pareillo résolution rappeltela nécessité pour la femme eatholiqne de donner Te bon exemple, Quel grave ef urgent dovoir de condamner les exagérations de Ta mode! Nées do la corruption de ceux qui les lancent, ces tolettes inoon- ‘venantes sont, hélast un des fermens Jes plus paissants e la corruption générale das meen. Les excis actuels ‘Nous croyons devoir insister d'une manidre parti- culiire sur co point, Nous savons, d'une part, que certaines tollettes aujourd’ but admises chez tes femmes sont fonestes au bion de la société, car elles sont une foneste provocation att mal ef, dautre part, None sommes rempli q'étonnement, de stupeur, on voyant que calles qui versent le poison semblent en méconnsiteo les fanestes effets, que Vincendiaire qui met le feu {la maison semble en ignorer la puissance de dévas- ‘tation. Lignorance peut seule expliquer Ia déplorable ‘extension prise de nos jours par une mode si contraire 4 Ia modestic, Ie plus bel omement de la forme ccétienne; mieux éclaieée, il Nous semble qu'une femme n’eit jamais pa arriver 4 cet excis de porter tune toilette indéconte jusque dans lo lew saint, sous Jes regards dos maltro3 naturels ot Tes plus autorisés ‘dela morale chrétionne.10 nu 03, on 07) 2 (9%. oe 96) Benoit XV Devir de rhagir. Aussi, aveo quelle satisfaction apprenonsnous que les achérentes de 'Union des Femames catholiques ont Jnserit dans leur programme la résolution de se montret hhonnétes méme dans leur mise, Par cet engagement elles remplissent le devoir strict de ne pas donner Je scandale et do ne pas éire pour antrui une pierre Gachoppement dans le chemin de la vertu; elles ‘témoignent, de plus, avoir compris que, lent mission ayant pris une lange élendue dans Ia société, il leur Jncombe de donner Te bon exemple non plus seulement ‘entre Tes murs du foyer domestiqns, mais encore dans Tes rues et sur les places publiques. 11 importe que les femmes cathoriques acceptent n toute logique cet important devoir: 1 leur impose, ute des obligations individuelles, une mission sociale, Aussi désirons-Nous que les nombreuses adhérentes de VUnion des Femmes catholiques aujourihui reunion en Notre présence forment entre elles tune ligue pour combattre les modes indécentes, non pas seulement fen ce qui les concerne, mais encore chez toutey les Fssenoes oy fails sr lsqulles leur infuence peut ‘Slexercerefficacoment, 1a mito chrétionne ne doit jamais, cela va de sci, ermetire & ses filles do ofder aux fausses exigences une mode sépréhensible; mais il ne sera pas superfia @ojouter que ta femme dan rang social plas élevé ‘est plus rigourcusement tonue de ne pas tolérer chez sts visiteuses des immodesties de tilette, Un avis donné & propos empéciuerait le retour de vette sada. cdeuse absence de réserve qui viole les droits de Thospitalité bien comprise. Et peut-dtre Pécho de ce ‘ikme, arcivant opportunément’ a dautres pergonnes. Aux femmes italiewnes joes eae coreg anoge ge ee ahamster ere le foo ot pls et ecetgan icc tae Was eee eee ee SIEGE At Sede ani ee eS sir a oe ts rt nin rnc ee eee Tne fant pas erie, da reste, que Te bon exemple teeters Fr St a vt a feme, dane a are comme ou dshor; Te enurage GSretica, qui donne ve na bon exemple de i femme fans Ie ultow coronas de note poque et ent ttre eu atbordernent des, moder indents, faite Son ond a et i ee oad le langage popslare luiméme expeime-tal un ‘Mage de bon sens quand il affrme que "la vertu impo Programme action Venons-en enfin, és chéres files, & Pexamen, qui ne peut etre qu'un dloge, de votre programme, Nous avons apps avec plac que TUnion des Femmes ‘eatholiques "stengage tout spéeialement &se consncrer 2 Véducation de la jeunesse, 8, Vaméioration des ‘conditions de la famillo et du régime scolaire ”. Crest sur ce termain surtout que Nous pouvons dire Note n 8 0% 98, a7) uu (05, 77)