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PFE – Groupe 5
FARES MHAMED
Professeur Encadrant
Nacer EL KADIRI
Introduction
On cherche à étudier l’évolution de la température dans une barre rectangulaire de longueur 𝐿 et de section
rectangulaire 𝐴, le matériau constituant la barre a une conductivité thermique 𝜆 .
A FAIRE :
On choisit ainsi le repère 𝑂𝑥, qui a comme origine 𝑂 l’extrémité gauche de la barre et
orientée positivement vers l’extrémité droite de la barre. On a ainsi :
Variables inconnues :
La variable inconnue est la température, fonction de la position 𝑥 : 𝑇(𝑥).
Lois de la physique :
Loi de conservation du flux thermique (loi de conservation de l’énergie) ;
Loi de comportement de transfert thermique par conduction : loi de Fourier.
Propriétés physiques :
Conductivité thermique .
Objectif
Le choix du domaine de calcul, des lois de la physique et des conditions aux limites, nous permettra d’obtenir
l’évolution de la température 𝑇(𝑥) le long de la barre.
2. Modèle mathématique
La construction du modèle mathématique de l’évolution de la température dans la barre repose donc sur :
Loi de conservation des flux thermiques : Il s’agit ici d’appliquée la loi de conservation des flux thermiques
à un problème stationnaire à une dimension
Loi de comportement : Il s’agit d’appliquer la loi de Fourier qui régit le transfert thermique par conduction
𝑞⃗(𝑥) = −𝜅 ∇⃗𝑇(𝑥)
𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇 = 30℃
𝑞⃗ ∙ 𝑛⃗ = ℎ(𝑇(𝑥 = 𝐿) − 𝑇 )
⎧∇⃗ ∙ −∇⃗𝑇
𝑥 (𝑥
∇⃗ ) −𝑓 =0 ∀𝑥 ∈ [0, 𝐿]
⎪
𝑇(𝑥 = 0) =𝑇 𝑥=0
⎨
⎪ 𝑑𝑇
−𝜅 = ℎ(𝑇(𝑥 = 𝐿) − 𝑇 𝑥=𝐿
⎩
𝑑𝑥 )
3. Modèle numérique
Le modèle numérique s'obtient du modèle mathématique en utilisant une méthode numérique : méthode de
discrétisation. On parle d'une équation discrète ou d'un domaine discret pour spécifier des entités en nombres
finis. La notion de « discret » (nombres finis) s'oppose à la notion de « continu » (nombres infinis) associée aussi
bien à un domaine ou un système d'équations définis en tout point du domaine (infinité de points géométriques et
de variables inconnues).
La discrétisation du modèle mathématique « équations continue » conduit, quelle que soit la méthode de
discrétisation (différences finies, volumes finis ou éléments finis) employée, au système d'équations discret :
[𝐾]{𝑈} = {𝐹}
où [𝐾] est la matrice de rigidité de dimensions ( 𝑁 × 𝑁), { 𝑈} le vecteur inconnu ( 𝑁 × 1) des températures en
chacun des noeuds du maillage et {𝐹} un vecteur (𝑁 × 1) de sollicitations.
La construction du modèle numérique de l’évolution de la température dans la barre repose donc sur :
⎧∇⃗ −𝜅
∇⃗𝑇 (𝑥 ) −𝑓 =0 ∀𝑥 ∈ [0, 𝐿]
∙ 𝑇(𝑥 = 0) =𝑇 𝑥=0
⎪ 𝑑𝑇
= ℎ(𝑇(𝑥 = 𝐿) − 𝑇 𝑥=𝐿
⎨ −𝜅
⎪ 𝑑𝑥
⎩
)
Hypothèse 3 : Pour le cas 𝜅 = 𝐶, le modèle mathématique régissant l'équilibre thermique de la barre s'écrit :
𝜅 ∆𝑇(𝑥) + 𝑓 =0 ∀𝑥 ∈ [0, 𝐿]
⎧ =𝑇 𝑥=0
𝑇(𝑥 = 0) = ℎ(𝑇(𝑥 = 𝐿) − 𝑇
𝑥=𝐿
)
⎨ −𝜅 𝑑𝑇
⎩ 𝑑𝑥
La méthode des éléments finis est une méthode de discrétisation spatiale du modèle mathématique
« problème continu » vers un problème discret à 𝑁 équations pour 𝑁 inconnues.
Equilibre thermique d'une barre 4 /
Modélisation et simulation par la méthode des différences finies
Discrétisation du domaine de calcul. La méthode des éléments finis nécessite, d’abord la
modification du domaine de calcul Ω « domaine continu ». Le domaine Ω est ainsi découpé
en petits domaines élémentaires Ω𝑒 dites éléments finis dont le regroupement constitue le
maillage.
Ω=∑Ω𝑒
Forme intégrale. Par la suite, la méthode des éléments finis nécessite la modification le
modèle mathématique. Les équations du modèle mathématique sont modifiées en une
forme appelée forme intégrale 𝑊 (dite aussi forme variationnelle, ou encore forme faible).
La forme intégrale est obtenue par la méthode des résidus pondérés.
Discrétisation de la forme intégrale. La forme intégrale est, par la suite, discrétisée par la
méthode des éléments finis. Les fonctions inconnues du problème étudié sont approximées
par éléments finis. La forme intégrale 𝑊 est découpée en une somme de termes
élémentaires 𝑊𝑒 associées à chaque élément, selon l'expression :
𝑊=∑𝑊𝑒 +𝑊𝐶.𝐿. =0
𝑒
[𝐾]{𝑈𝑛}={𝐹}
où : [𝐾] est la matrice de rigidité, {𝑈𝑛} est le vecteur des inconnues, et {𝐹} est vecteur
sollicitation.
Traitement des conditions aux limites. En passe par la suite au traitement des conditions
aux limites, la mise en place des conditions limites dans le système d'équations global.
Discrétisation des équations : La méthode des element finies consiste à réécrire sous forme discrète les termes de
dérivées tels que :
Les éléments finis sont des sous-domaines de forme généralement simple du domaine de calcul étudié et
qui forment une partition de celui-ci : les intersections entre éléments se limitent à leurs frontières
communes éventuelles. Leur union est le domaine complet étudié
NOMBRE DE NŒUDS 5
W =⟨ δ T
e e
⟩ ( [ k e ] {T e }− {f e })
AVEC [ k ] = L −1
K
(1 −1
1 ) { K } =f
L 1
2 1()
[ ] ()
1 −1 0 0 0 1
−1 2 −1 0 0 2
K L
0 −1 2 −1 0 = f 2
L 2
0 0 −1 2 −1 2
0 0 0 −1 1 1
L'ajout de ce terme (qui est la somme de deux contributions) dans le système matriciel se réalise en deux étapes.
1. Ajout de la première contribution dans la matrice [𝐾] en dernière ligne et dernière colonne
2. Ajout de la seconde contribution dans le vecteur {𝐹} en dernière ligne.
()
30
2
K L
¿=f 2
L 2
2
1+T
. Résolution
Pour les applications numériques, les valeurs des différents paramètres physiques sont données dans le tableau
suivants ,AVEC L=10
NOMBRE DE NŒUDS 7
La seconde condition limite est de type Dirichlet et revient à directement imposer la valeur de la température au
nœud 1, à savoir : T 1=30
NOMBRE DE NŒUDS 9
La seconde condition limite est de type Dirichlet et revient à directement imposer la valeur de la température au
nœud 1, à savoir : T 1=30
La construction du modèle informatique de l’évolution de la température dans la barre repose donc sur : nous donnons ci-
dessous le programme pour la résolution du problème d'équilibre thermique écrit dans le langage MatLab :
% k T,xx + f = 0
% T = T0 en x=0 et dT/dx = 0
%----------------------------------------------------------------------------
clear all
close
%%
L = 8; % Longueur m
npoints=N;
nelt=N-1;
%----- Assemblage
for ie=1:nelt
vkg(kloce,kloce)=vkg(kloce,kloce)+vke;
vfg(kloce)=vfg(kloce)+vfe;
end
vkg(1,1)=1;
vfg(1)=T0;
vsol = vkg\vfg
xlabel('abscisse x');ylabel('température');
. Simulation numérique
L'utilisation de l'outil informatique permet alors de généraliser la résolution de ce système d'équations pour un
nombre 𝑁 de nœuds donnés.
A faire :
Faire varier la longueur de la barre : trois longueurs différentes.
Faire varier les conditions aux limites : trois conditions aux limites.
Sortir les courbes et interprété les résultats.
Conclusion
Un calcul numérique de thermique stationnaire à une dimension par la méthode des différences finies vient d'être présenté.
Partant d'équations mathématiques, nous aboutissons à l'issue d'une phase de discrétisation à un système de N équations
pour N inconnues à résoudre. L'approche, bien que fortement simplifiée, reste néanmoins générale et applicable à d'autres
types de problèmes.