Clasa a X-a D Secțiunea Traducere in limba franceză Prof.indrumător: Cireașe Alina Génie solitaire « Un homme que je connaissais sans le connaître, un de ces personnages qui parait l’avoir vu une fois dans ta vie, sans jamais l’avoir vu, un phénomène qu’on peut expliquer seulement par supposer une affinité d’âme. J’avais commencé à le remarquer avec commodité. Il était beau, d’une beauté démoniaque. Sur son pâle, musclé, expressif visage s’est levé un front clair et froid comme une pensée du philosophe. Et sur le front s’ébouriffait avec un génie sauvage ses cheveux noir-brillants, qui tombaient sur ses épaules compactes et bien faits. Ses grands, marrons yeux brulâient comme un feu noir sous ses gros et fusionés sourcils, et ses lèvres bien collées, livides, étaient d’une rare dureté. Tu aurais cru qu’il est un poète athée, un des anges déchus, un Satan, pas comme les peintres l’imaginent: ridé, hideux, détestable, mais un beau Satan, d’une brillante beauté, un Satan fier de chute, sur le front de qui Dieu a écrit le génie, et l’enfer l’obstination, un Satan divin qui, réveillé au ciel, a bu à la lumière la plus sainte, ses yeux étaient ivrés des idéaux les plus sublimes, il a trempé son âme dans les rêves les plus chers, parce qu’en arrière, tombé au sol, qu’il ne reste que la déception et la tristesse, gravée aux lèvres, parce qu’il n’y a plus dans le ciel. Le vite gonflement des narines et la vivante lueur de ses yeux signalait une des fous cœurs, un caractère passionné. Sa taille mince et fine, et sa main blanche avec des doigts aristocrates cependant il semblait avoir un pouvoir de fer. Toute l’expression elle-même été d’un pouvoir généreux, bien que infernal. Il prit un journal roumain. À la page des annonces il lut avec une nuance sarcastique: — L’opéra italien... Les Huguenots. — Voudrais-toi être Roumain? j’avais dit indifférent. — Bien sûr. Ne pourrait-on pas avoir une musique... plus douce et plus belle que la musique italienne? — Tu n’es pas arrivé depuis longtemps. — Non. — Je comprends, j’avais dit. — Pourquoi? — Nos hommes, dis-je, sont d’un sec, amer, sceptique cosmopolitisme — et encore plus: ils ont la belle habitude d’aimer tout ce qui est étranger, de détester tout ce qui est roumain. Nous avons fini avec le passé, soit somme langue, soit comme idée, soit comme manière de voir et de penser; car sinon nous ne pourrons pas être considérés comme une nation civilisée aux yeux des Européens. »