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Chapitre 5: Hydrosphère

5.1 Le cycle hydrologique


5.2 Les réservoirs
5.3 Acidification
La planète bleue

“How inappropriate
to call this planet
Earth, when clearly
it is Ocean.”
Arthur C. Clarke
5.1 Le cycle hydrologique
70% de la terre est recouvert d’eau
10% de la terre est recouvert de glace
97.5% de l’eau se retrouve dans les
océans
2.5 % d’eaux douces
Abondance
Le cycle hydrologique simple
Le cycle revampé
Pools and Fluxes
atmospheric moisture
over ocean On Earth, water can be fresh , saline, or a mix of both.
Pools are places where water is stored, like the ocean.
atmospheric moisture Fluxes are the ways that water moves between pools, such
over land as evaporation , precipitation , discharge ,
precipitation over land recharge , or human use .

See www.usgs.gov/water-cycle for definitions.


transport of moisture
from ocean to land
precipitation over land
ice sheets snowpack
and glaciers snowmelt
evapotranspiration
streamflow to lakes permafrost
closed basins saline reservoirs
precipitation
over ocean groundwater
runoff
evapotranspiration recharge
wetlands
fresh

domestic lakes
water use fresh
grazing
wetlands water use
brackish
rivers
urban agricultural
runoff water use
ocean
evaporation municipal
water use
industrial
ocean water use
circulation groundwater
streamflow
to ocean
soil moisture
ocean groundwater
mixed zone

General
ocean overview of
deep water zone groundwater how water
discharge to ocean moves

The Water Cycle Pools store water. 96% of all water is stored in oceans and is
saline. On land, saline water is stored in saline lakes. Fresh
Fluxes move water between pools. As it moves, water can
change form between liquid, solid, and gas. Circulation
We alter the water cycle. We redirect rivers. We build dams
to store water. We drain water from wetlands for
We affect water quality. In agricultural and urban areas,
irrigation and precipitation wash fertilizers and pesticides
The water cycle describes where water is on Earth and how water is stored in liquid form in freshwater lakes, artificial mixes water in the oceans and transports water vapor in the development. We use water from rivers, lakes, reservoirs, into rivers and groundwater. Power plants and factories
it moves. Water is stored in the atmosphere, on the land reservoirs, rivers, and wetlands. Water is stored in solid, atmosphere. Water moves between the atmosphere and the and groundwater aquifers. We use that water to supply our return heated and contaminated water to rivers. Runoff
surface, and below the ground. It can be a liquid, a solid, or frozen form in ice sheets and glaciers, and in snowpack at surface through evaporation, evapotranspiration, and homes and communities. We use it for agricultural carries chemicals, sediment, and sewage into rivers and
a gas. Liquid water can be fresh, saline (salty), or a mix high elevations or near the Earth’s poles. Water vapor is a precipitation. Water moves across the surface through irrigation and grazing livestock. We use it in industrial lakes. Downstream from these sources, contaminated water
(brackish). Water moves between the places it is stored. gas and is stored as atmospheric moisture over the ocean snowmelt, runoff, and streamflow. Water moves into the activities like thermoelectric power generation, mining, and can cause harmful algal blooms, spread diseases, and harm
Water moves at large scales and at very small scales. Water and land. In the soil, frozen water is stored as permafrost ground through infiltration and groundwater recharge. aquaculture. The amount of water that is available depends habitats. Climate change is affecting the water cycle. It is
moves naturally and because of human actions. Human and liquid water is stored as soil moisture. Deeper below Underground, groundwater flows within aquifers. It can on how much water is in each pool (water quantity). It also affecting water quality, quantity, timing, and use. It is
water use affects where water is stored, how it moves, and ground, liquid water is stored as groundwater in aquifers, return to the surface through natural groundwater depends on when and how fast water moves (water timing), causing ocean acidification, sea level rise, and more
how clean it is. within cracks and pores in the rock. discharge into rivers, the ocean, and from springs. how much water we use (water use), and how clean the extreme weather. By understanding these impacts, we can
water is (water quality). work toward using water sustainably.
U.S. Department of the Interior
U.S. Geological Survey
L’eau, une ressource
• L’eau est une ressource renouvelable importante au
maintien de la vie sur terre
• Eaux de surface: les rivières, ruisseaux, lacs, etc.
peuvent être utilisés comme source d’eau potable,
pour l’irrigation, l’hydroélectricité, les industries et
les activités récréatives
• Les eaux souterraines: présentes dans les aquifères.
La recharge se fait par précipitation
• Les ressources d’eau sont fonction du climat, i.e.,
absence ou abondance de précipitations.
• Les eaux sont menacées par la pollution
Utilisation de l’eau à l’échelle mondiale

• Les régions du monde


avec les plus petites
réserves sont l’Asie,
l’Afrique et l’Europe,
alors que l’Amérique
du Nord a les plus
grandes ressources
• L’amérique du Nord
consomme le plus
d’eau par capita, et les
nations pauvres, le
moins par capita
• A l’échelle mondiale,
l’agriculture utilise 73%
de l’eau
Utilisation d’eau - Canada
• Au canada, l’eau est
principalement utilisée par
les industries (incluant les
centrales électriques), alors
qu’aux E.U., l’eau est utilisée
pour l’irrigation
• Les canadiens utilisent
environ 5.4 milliards m3/an
d’eau (de surface et
souterraine) =
• ~ 411L/personne/jour
• Seulement 4 % de l’eau est
souterraine
Eaux souterraines
• Les eaux souterraines sont utilisées en
regions rurales pour des fins domestiques

• La pollution peut être un problème:


– Walkerton, ON (Mai 2000)
• Des déchets animaux contaminent des
puits
• L’eau devient contaminée avec E. coli
0157:H7
• 7 personnes sont mortes, 2300 ont été
malades
• Mauvaise gestion des eauxà Safe Drinking
Water Act, ON (2002)
Utilisation et conservation de l’eau
• Le Canada se classe au 2ème rang
des pays industrialisés pour la
consommation d’eau
• Dans les prairies, 58% de l’eau est
utilisée pour l’agriculture
• Une amélioration des pratiques
d’irrigation pourrait diminuer la
consommation de 20-30%
• Taxer l’agriculture pour assurer une
meilleure utilisation de l’eau
• Utiliser des membranes pour
minimiser l’évaporation
• Irriguer pendant la nuit ou tôt le
matin
• Améliorer la qualité du sol pour
permettre une meilleure infiltration
• Utiliser des cultures qui requièrent
peu d’eau
5.2 Les réservoirs
• L’eau de pluie
- 83% des précipitations sont générées par
l’évaporation des océans
- La pluie contient des solides dissous
(Na, K, Ca, Cl, CO3, SO4, etc.)
TDS = 7.1 mg/L
- la pluie contient des poussières
Les lacs
• La composition de l’eau est déterminée par la
composition de l’eau des rivières qui y entrent
• Contient des solides dissous et des particules qui
proviennent du bassin versant
• L’eau dans les lacs est mélangée par l’action des
vents
• Les lacs sont souvent stratifiés:
-stratification thermique
densité max. de l’eau: 4 ˚C
-stratification chimique

Howard (1998) Aquatic Environmental Chemistry


Stratification des lacs

Printemps été automne hiver


Thermique Chimique
Température (o C) [O2] (mg/L)
4 20 0 15

épilimnion
Prof. Prof.
oxique
(m) (m)
métalimnion

anoxique
hypolimnion
Stratification des lacs
• Les lacs monomictiques et dimictiques se
mélangent une fois et deux fois par an,
respectivement
• Les lacs méromictiques ne se mélangent
pas
– Stratification permanente
– Lac Pink, Gatineau
– Lac Nyos, Cameroon
Les Grands Lacs et le fleuve St-Laurent

 Ils représentent 18% de la réserve d’eau douce mondiale


 L’ensemble de leurs bassins de drainage couvre 766 000
km2
 Le temps de séjour ou de rétention varie de 2.6 ans pour
le lac Erié à 191 ans pour le lac Supérieur
 La profondeur moyenne des Grands Lacs va de 19 m
pour le lac Érié à 147 m pour le lac Supérieur
 Le débit d’eau à la sortie du lac Ontario vers le fleuve St-
Laurent est de 6850 m3/sec
 A la hauteur de la rivière Saguenay, le débit du fleuve
atteint 10 000m3/sec
Rivières
• L’eau des rivières provient des précipitations ou des eaux
de ruissellement
• TDS ~ 118 mg/L
• le matériel soluble et les particules en suspension sont
transportés par gravité
• Caractéristiques physiques:
Débit (Q): volume total d’eau qui passe à un certain
endroit par unité de temps (m3/sec) ou (L/jour)
Q = AV
A: section transversale (m2)
V: vitesse moyenne (m/sec.)
• Rivière des Outaouais en février 2024: 1540 m3/sec.
(https://ottawariver.ca/location/britannia/?type=discharges)
Hydrographe
450
400
350
Débit (m3/sec)

300
250
200
150
100
50
0
hiver printemps été automne
Temps
Polluants dans les rivières et lacs

• Métaux: Cu, Zn, Pb, Cd, Cr, Al, Hg, As, etc.
• Composés organiques et organochlorés
• Fertilisants
• Sources: effluents industriels, mines,
agriculture, ruissellement de surface, etc
Source ponctuelle
“Logging” sur la rivière Fraser
L’agriculture
Rivière polluée par
l’activité minière:
Métaux lourds et
acidité
Eau potable
Métaux toxiques Concentration (mg/L)
As 0.010 (2006)
Pb 0.005 (2019)
Hg 0.001 (1986)
Composés organiques volatiles
Benzène 0.005 (2009)
CCl4 0.002 (2010)
Microorganismes
E. coli aucun / 100 mL
Océans
• contiennent du matériel
soluble et en suspension
• TDS = 35 g/L (33-37 g/L)
• le matériel soluble et en
suspension provient des
rivières, des précipitations,
des volcans sous-marins,
de la fonte des glaciers et
des courants sous-marins
• certains composés sont
perdus par précipitation et
évaporation
Précipitation chimique

Processus d’ évaporation:
Na+ + Cl- = NaCl
Ca2+ + SO42- = CaSO4

Précipitation de carbonates:
Ca2+ + 2HCO3- = CaCO3 + CO2 + H2O
Mg2+ + 2HCO3- = MgCO3 + H2O + CO2

Formation de silice:
H4SiO4 = SiO2 + H2O
Pollutants organiques
• HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques)

– Produits secondaires de la combustion incomplète


(charbon, huile, biomasse)
– Carcinogène, mutagène
– Lipophilique

– Baie de Hamilton et Sydney: HPA, métaux lourds,


BPC ...

• Le béluga du fleuve St-Laurent


Polluants organiques persistants (POP)
• BPC (biphényls polychlorés): organochlorés synthétiques
se retrouvant dans les sédiments et les rivières se
déversant dans les océans.
• Presque tous les BPC déversés dans l’environnement y
sont toujours
– Lipophile, carcinogène
• Les BPC sont présents sur la côte Atlantique
– Des centaines de ppm dans les bélugas, les crabes,
etc. La limite pour le saumon est 2 ppm (Santé
Canada)
• “Sydney Tar ponds”
– Déchets d’une usine d’acier
– 3.8 tonnes de BPC!
Métaux
• Les métaux existent naturellement dans le milieu
marin, mais leur présence est aussi attribuable aux
activités humaines
• Les sources anthropiques possibles de pollution:
– l'exploitation pétrolière et gazière extracôtière
– les effluents industriels
– les rejets d'eaux usées municipales
– le ruissellement urbain
– les installations minières
– l'immersion de déchets en mer
– les émissions de matières volatiles par les incinérateurs et la
combustion
L’histoire de Minamata
• Hg
– Lipophile
– Bio-concentration dans la
chaine trophique
– Cause des problèmes
neurologiques

• Minamata
– 1950 au Japan
– Du Hg inorganique et du
mercure méthylé (d’une
usine) sont rejetés dans la
baie de Minamata
– Les poissons sont
contaminés et les humains Le bain de Tomoko
Les déversements
• Le trafic maritime et les activités
industrielles le long des côtes sont à
l'origine de la plupart des
déversements.
• Les déversements d'hydrocarbures
se produisent le plus souvent dans
les ports; les accidents pendant le
transport en mer peuvent avoir des
conséquences désastreuses sur les
écosystèmes côtiers et extracôtiers.
• Dans l'Arctique, le ravitaillement
annuel par mer des collectivités et
industries en carburant et autres Consommation: tour de bateau,
approvisionnements représente l'une écoulement des rivières et
des plus grandes sources de communautés côtières, etc.
contamination par les hydrocarbures.
Les effluents des usines de pâtes et
papiers
• Les répercussions des rejets des usines de pâtes et papiers
incluent l'accumulation de fibre ligneuse dans les eaux
réceptrices.
• Selon le procédé de fabrication utilisé, les usines de pâtes et
papiers peuvent aussi constituer une source importante de
produits chimiques toxiques, notamment les dioxines et les
furanes.
• La présence de ces produits chimiques a été relevée dans le
tissu adipeux et musculaire de crabes et d'autres coquillages
et crustacés de la région du Pacifique, de sorte que
certaines pêches commerciales et non commerciales ont dû
être interdites à compter de la fin des années 1980.
Les éléments nutritifs et
l'eutrophisation
• Le ruissellement des engrais agricoles et des déchets
animaux, les activités aquicoles (écloseries et enclos) et les
eaux usées urbaines et industrielles (dont celles de
l'industrie de la transformation des aliments) sont les
principales sources des concentrations élevées d'éléments
nutritifs comme l'azote et le phosphore que l'on trouve dans
les océans.
• Cause l’eutrophisation des ecosystèmes: i.e., les eaux
deviennent très productives suite à l’apport d’éléments
nutritifs (phosphore est limitant dans les eaux douces, alors
que le nitrate est limitant dans les océans)
Pourcentage d’eaux usées
En moyenne au Canada, non-traitées rejetées dans
4% des eaux usées non-traitées les systèmes aquatiques
sont déversées dans
l’environnement

En 2018, 190 milliards de litres


d’eaux usées ont été déversés,
soit une augmentation de 44%
par rapport à 2013

Causé par les vieilles


infrastructures

La ville de Victoria (C-B) a


maintenant une usine de
traitement des eaux usées
(depuis 2021)
Eutrophisation
Lac Erié
Suite: eutrophisation
 Les eaux eutrophes peuvent contenir des quantités
énormes de cyanobactéries et d’algues, lesquelles
changent le goût de l’eau
 Aussi possibilité de développement de toxines
 La prolifération d’algues cause une diminution de la
concentration d’oxygène: anoxie
 L’anoxie crée un stress pour les espèces aquatiques et
peut aussi générer du H2S (toxique)
 Dégradation de la qualité de l’eau (potable et récréative),
diminution de la pêche
 Lacs expérimentaux de l’Ontario
Lacs expérimentaux

Lac 227 en 1994 (vert)


et lac 305 (bleu)

Lac 226 en 1973


Source de phosphore
• Les détergents ont longtemps été une source majeure de
phosphore dans les eaux de surface et souterraines
• Entre 1960 et 1970, les détergents contenaient 50-65% (en
poids) de Na-tripolyphosphate
• Utilisé comme surfactant pour adoucir l’eau (faire mousser)
• Entre 1960-et 1970, 3 millions de kg/an détergent
• Lacs et cours d’eau “verts”
• Les détergents actuels sont pratiquement dépourvus de
phosphore (baisse des concentrations en 1973)
• Exemple: lac Erié
Les toxines
• Certaines espèces phytoplanctoniques
produisent des toxines lorsqu'il y a
prolifération d'algues.
• généralement non toxiques pour la vie marine
elle-même, mais les toxines peuvent l'être
passablement pour les prédateurs des
maillons supérieurs de la chaîne alimentaire,
y compris les humains .
• Ex: l'intoxication paralysante par les
mollusques (IPM) en est un exemple.
Les eaux municipales
• Les eaux usées municipales demeurent l'une des
principales sources de la contamination marine au
Canada.
• Les eaux usées municipales (y compris les
égouts pluviaux) sont une source de substances
organiques et de métaux toxiques. De plus, les
eaux usées insuffisamment traitées contiennent
des bactéries, des virus et des protozoaires qui
finissent par se concentrer dans les coquillages
filtreurs, comme les palourdes et les huîtres, les
rendant impropres à la consommation humaine.
Les eaux souterraines
• une très faible proportion d’eau douce se retrouve
dans les aquifères
• Une source d’eau potable pour plusieurs
municipalités
• Aquifère: unité géologique qui permet le transport
de l’eau (unité perméable comme le sable)
• Aquiclude: unité géologique qui ne permet peu ou
pas le transport de l’eau (comme les argiles)
Aquifère
Non-confiné Confiné

argile
Nappe grès
lac phréatique
argile
Concept de bilan de masse
• 3 mécanismes possibles qui peuvent affecter la position
d’un polluant:
– peut demeurer sur place

– peut être transporté

– peut être dégradé ou éliminé

• Le concept de conservation de masse est le suivant:

Changement de masse = masse à l’entrée - masse à la sortie


= masse produite localement ou
masse éliminée

• État d’équilibre (steady state): taux d’entrée = taux de


sortie
Sources de contamination
• Sources diffuses:
- engrais, pesticides utilisés en agriculture
- polluants dans l’eau de pluie
- ruissellement de sel
• Sources ponctuelles:
- installations septiques
- épandage d’eaux usées ou de boues d’épuration
- déchets d’élevage
- déversements accidentels (gaz, pétrole, etc.) etc.
5.3 Acidification
• Caractérisée par une augmentation
de la concentration d’ions hydrogène
(H+)
• Causée par les pluies acides et le
drainage minier acide
• L’acidification peut dissoudre des
solides et relâcher des métaux
• Les pluies acides sont formées
lorsque les gaz SO2 et NOx (et leurs
produits d’oxydation) sont présents
dans l’atmosphère
• Les espèces acides sont H2SO3,
H2SO4 et HNO3. Elles retombent sur
terre suite à la déposition humide
(pluie, neige)
Transport des polluants
Pluies acides
• La pluie non-polluée est légèrement acide, son pH
est de 5.6. Ceci est du à l’équilibre chimique entre le
CO2 atmosphérique et H2O:

CO2 (g) + H2O (l) = H2CO3 (aq)


H2CO3 (aq) = H+ (aq) + HCO3- (aq)

• un cas extrême d’acidification est Dorset en Ontario,


une région soumise à des précipitations acides intenses:
pH = 4.1 (H+ , SO42-, et NOx)
Pluies acides
• La pluie est considérée acide lorsque le pH < 5.6

• La sensibililité des eaux de surface à devenir acide dépend


de leur capacité tampon, i.e., effet qui neutralise l’acidité.
Cette capacité dépend de la composition des roches
environnantes.
• les carbonates sont de bons tampons, alors que le
granite ne l’est pas.

H+ (aq) + HCO3- (aq) = H2CO3 (aq) = CO2 (g) + H2O (l)


Sources de SO2 et NOx
SO2 NOx
• Naturelles • Naturelles
– Feux de forêt – Feux de forêt
– Eruptions – Gaz des sols
volcaniques (ex.
– Éclairs
Mt. Pinatubo)

• Anthropiques • Anthropiques
– Centrales
– Centrales
électriques
électriques au
charbon – Émissions de
voitures
– Fonderies de
métaux
Dépositions sèches
• Ces épisodes de dépositions sèches se produisent
entre les périodes de pluies.
• La végétation, les sols et l’eau incorporent les gaz
SO2, et NOx et le matériel particulaire
• Une fois assimilés, ces composés sont transformés
en espèces acides (ex: SO2 en SO42- et NOx, en
NO3-)
• À 40 km de Sudbury, 55% de la déposition
atmosphérique du soufre provient de la déposition
sèche
La super cheminée de
Sudbury – Inco
– Pollution acide des chauffeaux
(depuis1969)
• Le gouvernement ontarien a dit a
INCO de réduire ses émissions
• INCO a construit le “Superstack”,
380 m
• Dilution? dispersion?
• Une plus grande superficie est
contaminée
• Maintenant, les emissions de SO2
sont réduites de 90%
– “scrubber” de SO2 avant les
émissions
Acidification au Canada
• Le nord-est du Canada (bouclier canadien) et une partie
des Appalaches et des Maritimes, lesquels sont
composés de roches granitiques et de sols minces, sont
sensibles à l’acidification, car leur capacité tampon est
faible (régions à l’ouest de Kénora en Ontario (pH 4.7),
la région de Kejimkujik en Nouvelle -Ecosse (pH 4.6)
• La déposition acide atmosphérique provient des usines
métallurgiques du nord du Manitoba, Ontario et Québec,
ainsi que les centrales thermiques des E.U., de l’Ontario
et des Maritimes
Tendences au Canada
 à Sudbury, les lacs montrent
des signes d'amélioration,
attribuables aux importantes
mesures de lutte contre les
émissions de SO2 (les niveaux
de NOx n’ont pas changé)
 L'acidité de la plupart des lacs
du reste de l'Ontario, du
Québec et de la région de
l'Atlantique montre peu de
changement, en raison du flux
transfrontalier continuel des
émissions acidifiantes
provenant des États-Unis.
Capacité tampon

Environment Canada
Bio-indicateurs d’acidité
• Certaines espèces de phytoplancton (diatomés) sont des
indicateurs d’acidité
– Eaux acides (Eunotia pectinatus, Fragilaria acidobionta,
Pinnularia subcatica, Tabellaria quadriseptata)
– Eaux acides avec métaux (Cu, Zn): Eunotia exiga, E.
tenella, Frustulina rhoboides saxonica, Pinnularia
bilseana
– Eaux non-acides: Cyclotella meneghiniana, Fragilaria
construens, F. crotonensis
• Les diatomés persistent dans les sédiments de lacs et
peuvent être utilisés comme indicateurs de pH
Impact de l’acididté sur les
organismes
• Changement des espèces d’algues,
mais non de la densité de population
• Certaines plantes aquatiques
(macrophytes) peuvent proliférer dans
les eaux acides (Sphagnum)
• Certaines espèces de zooplancton
peuvent être utilisées comme bio-
indicateurs
• Les invertébrés benthiques diminuent
en nombre à bas pH (les mollusques
sont grandement affectés)
• Les poissons (truites, saumon, etc.)
sont très sensibles au pH, ainsi que
certains amphibiens
Impact de l’acididté sur les
organismes
• Changement des espèces d’algues, mais non de la
densité de population
• Certaines plantes aquatiques (macrophytes) peuvent
proliférer dans les eaux acides (Sphagnum)
• Certaines espèces de zooplancton peuvent être utilisées
comme bio-indicateurs
• Les invertébrés benthiques diminuent en nombre à bas
pH (les mollusques sont grandement affectés)
• Les poissons (truites, saumon, etc.) sont très sensibles
au pH
• Certains amphibiens sont aussi susceptibles
Réduction de l’acidité
• L’acidification des eaux peut être éliminée ou
diminuée en ajoutant des carbonates (CaCO3) ou de
la chaux (Ca(OH)2)
• Neutralisation de l’acidité, précipitation des métaux
• Fertilisation: augmente la biomasse et la
photosynthèse
• Diminution des émissions de gaz de S et N
• Nécessite une entente entre les pays, le
gouvernement, les industries et un respect des
ententes….

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