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Thème
Promotion 2008
ﺣﻔﻄـﺎﺭﻱ ﻳﺰﻳـــﺪ
ﺯﺭﻓﺎﻭﻱ ﺳﻬﻴﻞ
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………....1
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
I.1) CADRE DE L'ETUDE…………………………………………………..2
I.2) DESCRIPTION DE L'EVITEMENT……………………………………2
I.3) OBJECTIF DU PROJET………..……………………………………….3
Chapitre II : ETUDE DE TRAFIC
II.1) INTRODUTION…………….. ………..………………………………4
II.2) ANALYSE DU TRAFIC…………….. ………..……………………...4
II.2.1) Les Comptages………………….. ………..………………………4
II.2.2) La Connaissance Des Flux……… ………………………………. 5
II.3) CALCUL DE LA CAPACITE………… …………….. …………………6
II.3.1) Définition De La Capacité……….. …………….. ……………….6
II.3.2) Calcul du TJMA horizon ……….…………….. …………………6
II.3.3) Calcul Des Trafics Effectifs …………..…………….. …………...6
II.3.4) Débit de point horaire normal……………………….. …………...6
II.3.5) Débit horaire admissible……….…………………….. ………….. 7
II.3.6) Détermination du nombre des voies…..………………………...... 7
II.4) APLICATION AU PROJRT………… …………….. ……………………8
II.4.1) Les données du trafic...……...……………………………………..8
II.4.2) Calcul du nombre des voies…………....…………………………..8
II.5) CONCLUSION.………… …………….. …………………………………9
Chapitre III : TRACE EN PLAN
III.1) GENERALITES………… …………….. ………………………………10
III.2) LES REGLES A RESPECTER POUR LE TRACE EN PLAN……...1 10
III.3) ELEMENTS DU TRACE EN PLAN…...…… …………….. ………….10
III.3.1) Les droits…......………… …………….. ………...…………….......10
III.3.2) Les arcs de cercl………...……….. ……...……………………...11
III.3.3) Combinaison des éléments du trace en plan……………….…….15
III.3.4) La vitesse de référence………….…...……...……………………17
III.4) LES BRETELLES...……… …………….. ………...……………....……18
III.4.1) Définition….....……… …………….. ………...……………....……18
III.4.2) Types des bretelles...…….....…….. ………...………...…....……18
III.4.3) Caractéristiques des bretelles…...…………..……………....……18
III.5) PRINICIPES GENERAUX…………….. ...……...……...……....…...18
III.6) DESCRIPTION DES AXES PAR LE LOGICIEL ……...……....……20
III.7) CALCUL D'AXE………..…………….. ...……...……...……....…….21
III.7.1) Exemple de calcul du trace en plan………………....……………22
III.7.2) Caractéristique de la rourbe de raccordement……………………22
A la fin de chaque cycle de formation, l’école nationale des travaux publics prévoit
dans son programme du deuxième semestre de la cinquième année un travail de fin
d’étude qui s’étale sur une durée de trois (03) mois environ dans les services du ministère
des travaux publics.
L’objectif de ce stage est d’étudier un projet réel qui permettra de :
v compléter les connaissances théoriques acquises durant son cycle de formation ;
v s’intégrer au monde du travail ;
v connaître les missions et les responsabilités d’un ingénieur d’état en travaux
publics.
De ce fait l’élève ingénieur est appelé à fournir beaucoup d’effort, faire
d’observation ; de remarques afin de présenter un travail qui est digne de son nom.
C’est dans ce cadre que l’école nous a proposer un projet de fin d’étude in titubé :
l’évitement de Kais sur 6+300km.avec l'échangeur est de l'intersection de la RN 88
Le projet consiste à contourner la ville de Kais, située sur l’axe reliant la willaya de
Batna à celle de Khenchela et qui est devenue le théâtre de plusieurs conflits routiers à
cause du tracé qui n’est pas aux normes et aussi dit par la présence d’un grand nombre
de poids qui transite cette ville ;alors tout au long de ce projet ,nous allons essayer
d’analyser et de proposer un travail rationnel et économiquement rentable afin qu’il
puisse répondre aux attentes de la population de la willaya de Khenchela.
PRESENTATION DU PROJET
Notre étude a pour but de concevoir en phase APD (avant projet détaillé) l’évitement
de la ville de KAIS située à 25km de la ville de KHENCHELA. Cet évitement est situé
sur la partie Nord de la ville de KAIS d’une longueur de 6,30Km.
Lors de la visite du site, nous n’avons pas manqué de faire les constations suivantes
et qui nous ont permis de déterminer les points d’intersections du début et fin de
l’évitement avec l’ancienne RN88 :
• Notre évitement se présente sous forme d’une succession d’alignement droit avec
des raccordements avec des rayons et clothoïdes.
• Notre évitement est implanté sur une assiette ne présentant pas d’d’obstacles
majeurs si ce n’est la traversée de petits talwegs.
Le but essentiel de notre projet est de créer une liaison assurant le transfert d'une
grande partie du trafic de la RN88 qui rallie la ville de BATNA vers KHENCHELA en
évitement l’agglomération de la ville de KAIS, décongestionnant ainsi cette dernière. Par
ailleurs, cet évitement aura des retombées certaines sur un aspect économique et
environnemental de la région. On citera à titre d’exemple les points suivants :
ETUDE DE TRAFIC
II.1) INTRODUCTION :
L’étude de trafic constitue un moyen important de saisie des grands flux à travers un
pays ou une région, elle représente une partie appréciable des études de transport, et
constitue parallèlement une approche essentielle de la conception des réseaux routiers.
Cette conception repose, pour partie « stratégie, planification » sur la prévision des
trafics sur les réseaux routiers, qui est nécessaire pour :
• Apprécier la valeur économique des projets.
• Estimer les coûts d’entretiens.
• Définir les caractéristiques techniques des différents tronçons.
II.2) ANALYSE DU TRAFIC :
Diverses méthodes permettant de recueillir des informations de nature et d’intérêt
variable en ce qui concerne les trafics, on veille cependant à adopter le niveau de
connaissance aux besoins. Le coût des investigations conduit à limiter celle-ci à ce qui est
nécessaire, mais on s’attache à disposer aussi de l’ensemble des éléments permettant de
décider en toute connaissance de cause. Enfin, on peut être amené à procéder en plusieurs
étapes et à affiner l’étude de trafic au fur et à mesure de l’avancement de l’étude de
l'ensemble du projet.
Ces méthodes peuvent être classées en deux catégories :
• Celles qui permettent de quantifier le trafic : les comptages.
• Celles qui en outre permettent d’obtenir des renseignements qualificatifs : les
enquêtes.
II.2.1) Les Comptages :
C’est l’élément essentiel de l’étude de trafic, on distingue deux types de comptage :
• Les comptages automatiques.
• Les comptages manuels.
II.2.1.1) Les comptages automatiques :
On distingue ceux qui sont permanents et ceux qui sont temporaires, en ce qui
concerne les comptages permanents, sont réalisés en certains points choisis pour leur
représentativité sur les routes les plus importantes : réseau autoroutier, réseau routier
national et le chemin de Wilaya les plus circulés.
Les comptages temporaires s’effectuent une fois par an durant un mois pendant la
période ou le trafic est intense sur les restes des réseaux routiers à l’aide de postes de
comptages tournant.
II.2.1.2) Les comptages manuels :
Ils sont réalisés par les agents qui relèvent la composition du trafic pour compléter
les indicateurs fournis par les comptages automatiques. Les comptages manuels
permettent de connaître le pourcentage de poids lourds et les transports en communs.
Les trafics sont exprimés en moyenne journalière annuelle (T.J.M.A).
Il est plus souvent opportun de compléter les informations recueillies à travers des
comptages par des données relatives à la nature du trafic et à l’orientation des flux, on
peut recourir en fonction du besoin, à diverse méthodes, lorsque l’enquête est effectuée
sur tous les accès à une zone prédéterminée (une agglomération entière, une ville ou
seulement un quartier) on parle d’enquête cordon.
Elle permet en particulier de distinguer les trafics de transit et d’échange.
II.2.2.1) Enquêtes papillons ou distributions :
Le principe consiste à délimiter le secteur d’enquête et à définir les différentes
entrées et sorties, un agent colle un papillon sur le pare-brise de chaque véhicule (ou on
distribue une carte automobiliste), sachant que ces papillons sont différents à chaque
entrée, un autre agent identifie l’origine des véhicules en repérant les papillons ou en
récupérant les cartes.
II.2.2.2) Relevé des plaques minéralogiques :
On relève, par enregistrement sur un magnétophone, en différents points (à choisir
avec soin) du réseau, les numéros minéralogiques des véhicules ou au moins une (de
l’ordre de quatre à chiffres ou lettres), la comparaison de l’ensemble des relevés permet
d’avoir une idée des flux.
II.2.2.3) Interview des conducteurs :
Cette méthode est lourde et onéreuse mais donne des renseignements précis.
On arrête (avec l’aide des forces de gendarmerie pour assurer la sécurité) un
échantillon de véhicules en différents points du réseau et on questionne (pendant un
temps très court qui ne doit pas dépasser quelques minutes sous peines d’irriter l’usager)
l’automobiliste pour recueillir les données souhaitées :
• Origine.
• Motif.
• Fréquence et durée.
• Trajet utilisé.
Ces informations s’ajoutent à celles que l’enquêteur peut relever directement tels que
le type de véhicule.
II.2.2.4) Les enquêteurs à domicile – Enquête ménage :
Un échantillon de ménages sélectionné à partir d’un fichier fait l’objet d’un
interview à son domicile par une personne qualifiée, le temps n’étant plus limité comme
dans le cas des interviews le long des routes, on peut poser un grand nombre de questions
et obtenir de nombreux renseignements, en général, ce type d’enquête n’est pas limité à
l’étude d’un projet particulier, mais porte sur l’ensemble des déplacements des ménages
dans une agglomération.
Environnement E1 E2 E3
Route à bonne caractéristique 3-6 6-12 16-24
Route étroite 3-6 6-12 16-24
Environnement E1 E2 E3
K1 0.75 0.85 0.90 à 0.95
Tableau 2 : coefficient lié à l’environnement
v Valeurs de K2 :
Catégorie de la route
environnement 1 2 3 4 5
E1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
Tableau 3 : coefficient de réduction de capacité
v Valeurs de Cth :
Capacité théorique du profil en travers en régime stable.
Nombre des voies de la route Capacité théorique
Route à 2 voies de 3,5 m 1500 à 2000 uvp/h
Route à 3 voies de 3,5 m 2400 à 3200 uvp/h
Route à chaussées séparées 1500 à 1800 uvp/h
Tableau 4 : Les capacités théoriques
II.3.6) Détermination du nombre des voies :
II.3.6.1) Cas D’une Chaussée Bidirectionnelle :
On compare Q à Qadm et on prend le profil permettant d’avoir : Qadm ≥ Q
II.3.6.2) Cas D’une Chaussée Unidirectionnelle :
Le nombre de voie par chaussée est le nombre le plus proche du rapport : n = S × Q/Qadm
Avec :
S : coefficient de dissymétrie en général égale à 2/3
Qadm : débit admissible par voie.
TRACE EN PLAN
III.1) GENERALITES :
L'élaboration du tracé en plan s'appuie sur les études préliminaires et en particulier les
données recueillies au cours des études d'environnement sous forme de contraintes.
Différentes considérations sont à prendre en compte.
Autrefois, le tracé d'une route n'était arrêté qu'en fonction des normes de l'époque et de
la topographie. Puis la recherche de l'équilibre des terres déblais remblais a été intégrée,
ensuite le trafic, et en fin l'économie.
Aujourd'hui, c'est l'environnement : faune, flore, sources, forêts, esthétique et bruit,
toutes ces considérations sont à prendre en compte dès le début de l'étude, ce qui conduit
à travailler par approches successives, en affinant les échelles au fur et à mesure
des dossiers, depuis l'inscription jusqu'au projet détaillé.
De ces éléments se dégagent 5 aspects essentiels :
• L'Aspect Génie Civil : c'est l'art du Volume.
• L'Aspect Fonctionnel : c’est l'art de la Surface.
• L'Aspect Economique : c’est l'art du Compromis.
• L'Aspect Environnement : c’est l'art de l'Ouverture.
• L'Aspect Politique : c’est l'art du Réalisme.
III.2) LES REGLES A RESPECTER POUR LE TRACE EN PLAN :
• Eviter de passer sur les terrains agricoles si possible.
• Eviter les franchissements des oueds afin d’éviter le maximum de constructions
des ouvrages d’art et cela pour des raisons économiques ; si on n’a pas le choix on
essaie de les franchir perpendiculairement.
• Adapter au maximum le terrain naturel.
• Appliquer les normes du B40 si c’est possible.
• Utiliser des grands rayons si l’état du terrain le permet.
• Respecter la cote des plus hautes eaux.
• Respecter la pente maximum, et s’inscrire au maximum dans une même courbe de
niveau.
• Respecter la longueur minimale des alignements droits si c’est possible.
• Se raccorder sur les réseaux existants.
• S’inscrire dans le couloir choisi.
III.3) ELEMENTS DU TRACE EN PLAN :
III.3.1) Les Droites :
La droite est l’élément géométrique le plus simple, mais les grands alignements droits
sont très déconseillés.
La longueur maximale d’un alignement ne dépasse pas la longueur parcourue par la
vitesse de base durant une minute.
v Longueur maximale :
Pour réduire les effets de monotonie et d’éblouissement, la longueur maximale d’un
alignement est prise égale à la distance parcourue pendant (01) minute à la vitesse V(m/s).
60 × V ( Km / h)
Lmax = = 60v (m/s)
3.6
v Longueur minimale :
Celle qui correspond à un chemin parcouru durant un temps t d’adaptation.
5 × V ( Km / h)
Lmin = = 5v (m/s)
3.6
III.3.2) Les arcs de cercle :
Trois éléments interviennent pour limiter les courbures :
• Stabilité des véhicules en courbe.
• Visibilité en courbe.
• Inscription des véhicules longs dans les courbes de rayon faible.
v La stabilité en courbe :
En passant un virage, un véhicule subit l’effet de la force centrifuge, c’est la raison
pour laquelle on incline la chaussée vers l’intérieur (pour éviter le phénomène de
dérapage) d’une pente exprimée par sa tangente.
à
α P2
PSin F'
à à
P1 P Pcos αF2=Pft
1=Pft
αF
devers=tgα
forces
Fig. agissantagissant
01 : Forces sur unsur
véhicule dans un
un véhicule virage
dans un virage
L’équilibre des forces agissant sur le véhicule nous amène à la conclusion suivante :
V2
R≥ pour g = 10 m/s2
130( ft + d )
VB 2
Rmin = pour g = 9.81 m/s2
127( f t + d )
NB : Devers, ne doit pas être trop grand (risque de glissement par temps pluvieux ou par
verglas), ni trop petit pour assurer un bon écoulement des eaux.
Ce ci nous conduit à la série de couples (R, d).
Au devers maximum correspond le rayon minimum absolu RHm avec :
dmax = 7% pour les catégories (1– 2)
dmax = 8% pour les catégories (3 – 4)
dmax = 9% pour la catégorie 5.
Conséquences :
v Rayon horizontal minimal absolu :
C’est le rayon minimum pour lequel la stabilité du véhicule est assurée, il ne faut
jamais descendre au-dessous de cette valeur, et il est défini comme étant le rayon de
devers maximal.
Vr 2
RH min =
127 ( ft + dmax )
Ainsi pour chaque Vr on définit une série de couple (R, d).
v Rayon minimal normal :
( Vr + 20 ) 2
RHN =
127 ( ft + d max )
Le rayon minimal normal (RHN ) doit permettre à des véhicules dépassant Vr de 20
km/h de rouler en sécurité.
v Rayon au dévers minimal :
C’est le rayon au dévers minimal, au-delà duquel les chaussées sont déversées vers
l’intérieur du virage et tel que l’accélération centrifuge résiduelle à la vitesse Vr serait
équivalente à celle subit par le véhicule circulant à la même vitesse en alignement droit..
Dévers associé dmin = 2.5%.
Vr 2
RHd =
127 × 2 × d min
v Rayon minimal non déversé :
Si le rayon est très grand, la route conserve son profil en toit et le devers est négatif
pour l’un des sens de circulation ; le rayon min qui permet cette disposition est le rayon
min non déversé (Rhnd).
Vr 2
RHnd =
127 × 0.035
Sur largeur :
Un long véhicule à deux (02) essieux, circulant dans un virage, balaie en plan une
bande de chaussée plus large que celle qui correspond à la largeur de son propre gabarit ;
et ceci généralement pour un rayon inférieur à 200m. Pour éviter qu’une partie de sa
carrosserie n’empiète sur la voie adjacente, on donne à la voie parcourue par ce véhicule
une sur largeur par rapport à sa largeur normale en alignement.
S = L2 / 2R
L : longueur du véhicule (valeur moyenne L = 10 m)
R : rayon de l’axe de la route.
Eléments de la clothoïde :
τ R
R
KE
ΥΜ
SL
TC
L
σ ΔR
KA τ
X
XM
TL
R : Rayon du cercle.
L : Longueur de la branche de clothoïde.
A : Paramètre de la clothoïde.
KA : origine de la clothoïde.
KE : extrémité de la clothoïde.
∆R : ripage.
τ : Angle des tangentes.
TC : tangente courte.
TL : tangente longue
σ : Angle polaire.
SL : corde KE –KA.
M : centre du cercle d’abscisse XM.
XM : abscisse du centre du cercle M a partir de KA.
YM : ordonnée du centre du cercle M à partir de KA.
R2
R1
Fig.03 : Courbe en S
v Courbe à sommet :
Une courbe constituée de deux arcs de clothoïde, de même concavité, tangents en un
point de même courbure et raccordant deux alignements.
P
o1 o2
R
v Courbe en C :
Une courbe constituée de deux (02) arcs de clothoïde, de même concavité, tangents
en un point de même courbure et raccordant deux arcs de cercles sécants ou extérieurs
l’un à l’autre.
O
R1 O1 O2 R2
R0
P0
Fig.05 : Courbe en C
v Ove:
Un arc de clothoïde raccordant deux arcs de cercles dont l’un est intérieur à l’autre,
sans lui être concentrique.
P1 O (R1)
O (R2)
P2
Fig.06: Ove
Catégorie 1-2 Vr 80 60 40
Vr (Km/h) 60 80 >80
Le (m) 200 300 500
Tableau 4 : valeur de (Le)
En ce qui concerne notre étude, on a choisi Le =180m pour (Vr =80Km/h) cette
longueur représente la distance minimale à respecter et au-delà de celle-ci, impliquerai
une augmentation d’emprise.
3m 1(m) 1.5m
1m
L (m)
Voie d’insertion – type parallèle
Clothoïde
Couloir de décélération 1m
AX E ECH ANGE UR
A XE 0 5
AXE 02
AXE 03
AXE 04
A XE 0 6
A XE RN 8 8
Fig.08: I M P L A N T A T I O N
R=600m
S2
S1
∆Y
D’ou: Gss10 = 300 + arctg ( ) = 367.158 grade
∆X
∆X 1
Gss21 = 200 – arctg ( ) = 187.668 grade
∆Y 1
s2s1 = ( ∆ X 2
1
+ ∆ Y 1)
2 = 1335.284m
v Calcul de l’angle γ :
γ = 200 + Gss21 - Gss10 = 20.510 grade ⇒ γ = 20.510 grade
v Condition optique :
1
τ> rad
18
v Calcul de l’angle de braquage (τ) :
τ= L .
200
⇒ τ = L . 200 =.
(104.167 × 200 ) = 5.529 grade
2R π 2R π (2 × 600 × 3.14)
Avec :
SL = (104.088) ² + (3.012) ² = 104.132m ⇒ SL = 104.132m
v Calcul de σ :
3.012
σ = arctg Y = arctg = 1.842 grade ⇒ σ = 1.842 grade
X 104.088
v Calcul de l’arc de cercle :
b = KE1 K E2
b=
[π ⋅ R(γ - 2τ )]
200
b=
[3.14 ⋅ 600(20.510 − 2 × 5.529)] = 89.04m ⇒ b = 89.04m
200
v Calcul des coordonnées des points singuliers :
XKA1 = XS1 − (T) × sin ( G SS01 )
KA1
YKA1 = YS1 − (T) × Cos ( G SS01 )
PROFIL EN LONG
IV.1) DEFINITION :
Le profil en long d’une route est la coupe longitudinale, par un plan vertical passant
par l’axe de la route.
Il est constitué généralement d’une succession d’alignement droits raccordés par des
courbes circulaires. Du fait que les rayons verticaux sont très grands, l’introduction de
courbes de raccordement progressif n’est pas nécessaire.
Le pourcentage de déclivité dans les rampes et pente est choisi de manière à :
• Assurer une circulation sans gène due au trafic de poids lourds en limitant les
valeurs des rampes si possible aux valeurs des normes, ou en créant des voies
supplémentaires pour les poids lourds.
• Assurer l’évacuation des eaux de la plateforme dans les sections longues en
déblais ou dans les zones de devers nul par la création des pentes longitudinales.
• Le passage d’une déclivité à une déclivité suivante est adouci par l’aménagement
de raccordement circulaire dont on distingue :
- Rayon en angle saillant (ou convexe).
- Rayon en angle rentrant (ou concave).
Pour le calcul des deux raccordements on tient compte du problème de visibilité
pour le premier et le problème de confort pour le deuxième.
IV.2) TRACE DE LA LIGNE ROUGE :
Le tracé de la ligne rouge qui constitue la ligne projet retenue n’est pas arbitraire,
mais elle doit répondre à certaines conditions concernant le confort, la visibilité, la
sécurité et l’évacuation des eaux pluviales. Parmi ces conditions il y a lieu :
• D’adapter au terrain naturel pour minimiser les travaux de terrassement qui
peuvent être coûteux.
• De rechercher l’équilibre adéquat entre le volume de remblais et de déblais.
• De ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les règlements.
• D’éviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance.
• D’éviter d’introduire un point bas du profil en long dans une partie en déblais
qui risque de créer de contraintes à savoir :
Celles qui sont liées aux difficultés de terrassement et à l’évacuation des eaux
pluviales.
Le remède est soit de relever ce point au dessus du terrain naturel soit d’atténuer les
déclivités arrivant de chaque côté de ce point bas.
• D’éviter les hauteurs excessives de remblais.
• Prévoir le raccordement avec les réseaux existants.
• Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements droits
par des courbes paraboliques.
• D’assurer une bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long.
• D’adapter une déclivité minimale de 0.5% qui permet d’éviter la stagnation des
eaux pluviales.
∆Z 940.539 − 942.620
p1 = = × 100 ⇒ P1 = −3.494%
∆X 59.559 − 0.00
∆Z 937.264 − 940.539
p2 = = × 100 ⇒ P2 = −1.795%
∆X 241.971 − 59.559
v Calcul de la bissectrice :
H=
T2
=
(21.237 ) ⇒ H = 0.0902m
2
2× R 2 × 2500
v Calcul des coordonnées des points de tangentes :
L = 2 × T = 2 × 21.237 ⇒ L = 42.474m
( X J/A )2 (87.35)2
ZJ/A = X J/A × P1 − = 87.35 × 0.03494 − ⇒ ZJ/A = 1.526m
2× R 2 × 2500
XJ = XB + XJ/A = 38.322 + 87.35 ⇒ XJ = 12994.206m
J
v Calcul de la bissectrice :
H = ' (T )
' 2
=
(45 .99 )2 ⇒ H ' = 0 . 235 m
2× R 2 × 4500
ZJ /A’ =
’
X '
×P −
' (X )
'
J/A
2
= 51.48 × 0.01144 −
(51.48)
2
⇒ ZJ’/A’ = 0.29m
2× R 2 × 4500
J/A 1
PROFIL EN TRAVERS
V.1) DEFINITION :
Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical perpendiculaire
à l’axe de la route projetée.
Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers, pour éviter
de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord un profil unique appelé
«profil en travers type» contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs
(largeurs des voies, chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions des
couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).
V.2) LES ELEMENTS DU PROFIL EN TRAVERS :
v La chaussée:
C’est la partie affectée à la circulation des véhicules.
v La largeur roulable:
Elle comprend les sur largeurs de la chaussée, la chaussée et la bande d’arrêt.
v Plate forme:
C’est la surface de la route située entre les fossés ou les crêtes des talus de remblais,
comprenant la chaussée et les accotements, éventuellement les terre-pleins et les bandes
d’arrêts.
v L’assiette:
C’est la surface de la route délimitée par les terrassements.
v L’emprise:
C’est la surface du terrain naturel affectée à la route et à ses dépendances (talus,
chemins de désenclavement, exutoires, etc.…) limitée par le domaine public.
v Les accotements:
En dehors des agglomérations, les accotements sont dérasés. Ils comportent
généralement les éléments suivants :
• Une bande de guidage.
• Une bande d’arrêt
• Une berme extérieure.
v Le terre-plein central:
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées. Il comprend :
• Les sur largeurs de la chaussée (bande de guidage).
• Une partie centrale engazonnée, stabilisée ou revêtue.
v Le fossé :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement provenant de
la route et des talus et les eaux de pluie.
La route qui passe sous l’ouvrage d’art a des bandes d’arrêts en section courante, elles
sont en générale maintenues sous l’ouvrage sans réduction de largeur.
D’après l’I.C.T.A.A.L, la distance de parement intérieur d’un appui latéral aux bords de
la chaussée la plus proche est fixée à 2m quelque soit la vitesse de référence.
2.00
D’après les normes ICTARN, la route doit comporter un dispositif de sécurité (glissière
de sécurité) dés que la hauteur de remblais dépasse les 4m.
Pour l’ouvrage d’art, il est conseillé de prévoir une sur largeur des deux cotés de la
route. Cette sur largeur est donnée dans le tableau ci-dessous en fonction de la vitesse de
référence sur l’itinéraire considéré.
L'étude du trafic a mentionné qu'il était seulement nécessaire d'avoir une voie pour
assurer les bonnes conditions aux mouvements des véhicules entre les différents itinéraires.
Le profil en travers des chaussées des bretelles est constitué de largeur prise égale à 4.50m,
avec des accotements de 1.5m, donc largeur totale est égale 6.00m
V.4) CONCLUSION
La Largeur des voies d’insertion est de 3.50 m pour la RN88 et 3.50 m pour
l'évitement.
CUBATURE
VI.1) INTRODUCTION :
La réalisation d’une infrastructure de travaux publics nécessite toujours une
modification du terrain naturel sur lequel sera implanté le projet.
Pour les voies de circulations celles ci sont très visibles sur les profils en longs et les
profils en travers.
Cette modification s'effectue soit par apport à la terre sur le sol du terrain naturel, qui
lui servira de support remblai, soit par excavation des terres existantes au dessus du
niveau de la ligne rouge déblai.
Pour réaliser ces voies il reste à déterminer le volume de terre se trouvant entre le tracé
du projet et celui du terrain naturel.
Ce calcul s'appelle ((les cubatures des terrassements)).
VI.2) DEFINITION :
Les cubatures de terrassement, c ‘est l’évolution des cubes de déblais que comporte le
projet à fin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la ligne
projet.
Les éléments qui permettent cette évolution sont :
• Les profils en long
• Les profils en travers
• Les distances entre les profils.
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de
points suffisamment proches pour que les lignes joignent ces points différents le moins
possible de la ligne du terrain qu’il représente.
VI.3) LA METHODE DE CALCUL DU CUBATURE :
Ayant dessiné le profil en travers du terrain au droit des section transversales de la
plate forme de voie (une fois tous les 25m et à chaque point de changement de déclivité)
de la ligne rouge ou du profil en long du terrain naturel)
Nous considérons (sur ce profil en travers du terrain naturel, le profil type lui
correspondant (profil en travers type en remblai, en alignement droit ou en courbe)
TN
SR
SD
S2
Smoy
S3 S4
S1
P1 P2 PF P3 P4
l1 l2 l3 l4
Ni+1
Méthode linéaire Ni
Méthode de GULDEN
Ni-1
ETUDE GEOTECHNIQUE
VII.1) INTRODUCTION :
L’ingénieur concepteur doit définir un programme de reconnaissance géotechnique
après avoir tracé son axe. Cette étude lui permettra d’avoir des descriptions lithologiques,
hydrogéologiques et hydrauliques de la région .Une interprétation physico- mécanique lui
permettra d’appréhender le comportement géotechnique du sol support.
L'étude géotechnique doit d’abord permettre de localiser les différentes couches et
donner les renseignements de chaque couche et les caractéristiques mécaniques et
physiques de ce sol.
VII.2) LES DIFFERENTS ESSAIS EN LABORATOIRE :
Les essais réalisés au laboratoire sont :
• Analyse granulométrique.
• Equivalent de sable.
• Limites d’Atterberg.
• Essai PROCTOR.
• Essai CBR.
• Essai Los Angeles.
• Assai Micro Deval.
L’indice CBR, issu de l’essai CBR permettra de calculer l’épaisseur de la chaussée
par la méthode dite CBR.
Les essais seront fait à différentes teneurs en eau énergies de compactage, afin
d’apprécier la stabilité du sol aux accidents lors des terrassements, ces essais seront
précédés d’essai PROCTOR.
La classification des sols rencontrés sera utile et nécessitera la détermination des
limites d’Atterberg.
VII.3) LES ESSAIS D’IDENTIFICATIONS :
VII.3.1) Analyses granulométriques :
Il s’agit du tamisage (soit au passant de 2mm, soit au passant de 80µm) qui permet par
exemple de distinguer sols fins, sols sableux (riches en fines) et sols graveleux (pauvres
en fines). C’est un essai qui a pour objetif de déterminer la répartition des grains suivant
leur dimension ou grosseur.
Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe
dite courbe granulométrique et construite emportant sur un graphique cette analyse se fait
en générale par un tamisage.
VII.3.2) Equivalent de sable :
C’est un essai qui permet de mesurer la propreté d’un sable. C’est-à-dire, déterminer
la quantité d’impureté soit des éléments argileux ultra fins ou des limons.
sondage Profondeur γd γh Wn Sr
N° (m) (%) (%) (%) (%)
SC1 4.10 — 4.60 1.89 2.12 12.26 81.06
SC2 6.40 — 6.80 1.79 2.08 16.27 89.08
SC3 2.00 — 2.30 1.82 2.07 13.84 80.69
5.00 — 5.40 1.88 2.13 13.34 85.72
VII.6.2.1) Granulométrie :
sondage Profondeur Wl Wp Ip
N° (m) (%) (%) (%)
SC1 4.10 — 4.60 45.29 19.31 25.98
SC2 6.40 — 6.80 47.88 21.11 26.77
SC3 2.00 — 2.30 46.42 23.04 23.38
5.00 — 5.40 44.73 15.61 29.11
• 44.73 % ≤ WL ≤ 47.88 %
• 23.38 % ≤ IP ≤ 29.11 %
Les valeurs de (Ip) indiquent un sol plastique.
VII.6.2.3) Essai à la boite de Casa grande UU saturés:
Les essais de cisaillement du type non consolidé non drainé saturés, réalisés sur des
échantillons d'argile marneuse nous ont permis d'obtenir les résultats suivants.
SC Profondeur Pc Cc Cg Observation
N° (m) (bar) % %
SC1 4.10 − 4.60 1.74 21.0 2.8 Sol fortement compressible, peu gonflant
SC2 6.40 − 6.80 2.74 17.8 3.0 Sol moyennement compressible, peu gonflant
SC3 5.00 − 5.40 2.48 20.9 2.6 Sol fortement compressible, peu gonflant
• Limites d'atterberg.
• Analyse granulométrique.
Les courbes granulométriques réalisées sur les échantillons, révèlent un sol fin.
SC Profondeur Pc Cc Cg Observation
N° (m) (bar) % %
SC1 4.10 − 4.60 1.74 21.0 2.8 Sol fortement compressible, peu gonflant
SC2 6.40 − 6.80 2.74 17.8 3.0 Sol moyennement compressible, peu gonflant
SC3 5.00 − 5.40 2.48 20.9 2.6 Sol fortement compressible, peu gonflant
3.5
Tuf argileux à concrétion calcaire rougeâtre.
75%
6.5
50%
15
Section 2 Profondeur 15m
m Récup Litho Description des couches
0.0 Remblais.
3.2 90%
7.0
90%
12
100%
3.0
Tuf argileux à concrétion calcaire rougeâtre.
7.0
15
VII.8) CONCLUSION :
VIII.1) INTRODUCTION :
Le corps de chaussée est dimensionné pour supporter la circulation du trafic pour
une durée bien déterminée. Il est défini comme étant l’épaisseur des différentes couches
et matériaux qui seront mis en place pour constituer le corps de chaussée.
On doit non seulement penser au trafic existant mais aussi au trafic futur, ce qui
nous amène à définir le taux d’accroissement de la circulation et le type de véhicules
empruntant cette route.
Le dimensionnement d’une chaussée est conditionné par trois familles de
paramètres, qui sont les suivants :
• Le trafic est l’importance de la circulation et surtout l’intensité du trafic en poids
lourds.
• La portance du sol support désignée par son indice C.B.R.
• La durée de service.
Du point de vue du comportement mécanique de la chaussée, on distingue
principalement trois (03) types de chaussées qui sont :
• Les chaussées souples.
• Les chaussées rigides.
• Les chaussées semi-rigides.
VIII.2) ROLES DES DIFFERENTES COUCHES D’UNE STRUCTURE DE CHAUSSEE :
VIII.2.1) Chaussée souple :
Dans une chaussée souple, on distingue, en partant du haut vers le bas, les couches
suivantes :
• La couche de surface ou couche de roulement.
• La couche de base.
• La couche de fondation.
• La couche de forme.
VIII.2.1.1) La couche de surface: (couche de roulement) :
Elle est constituée d’un matériau traité au liant hydrocarboné qui doit résister aux
efforts tangentiels des pneus et assurer l’adhérence et l’imperméabilisation de la
chaussée.
VIII.2.1.2) La couche de base :
Elle a pour objectif de résister aux efforts verticaux et de répartir sur le terrain les
pressions qui en résultent. Elle est constituée d’un matériau non traité (ou traité) de
bonnes caractéristiques mécaniques.
VIII.2.1.3) La couche de fondation :
La couche de fondation constitue avec la couche de base le corps de chaussée. Son rôle
est identique à celui de la couche de base, mais elle est constituée d’un matériau non
traité de moindre qualité et de coût.
100 + 150 P
e =
I CBR + 5
En tenant compte de l’influence du trafic, la formule est la suivante :
N
100 + P × 75 + 50 × log
10
e=
I CBR + 5
Remarque :
Pour le calcul de l’épaisseur réelle de la chaussée.
On fixe « e 1 » et «e2 » et on calcule « e 3 », généralement les épaisseurs adoptées sont :
BB =6 - 8 cm.
GB= 8 - 15 cm.
GC =15 - 25 cm.
TVO = 20cm et plus.
T1 T< 7.3×105
T2 3.7 × 105 < T < 2 × 106
T3 2 × 106 < T < 7.3 × 106
T4 7.3 × 106 < T < 4 × 107
T5 T > 4 × 107
(1 + τ )n+1 − (1 + τ )
TC = TPL × 1 + × 365
(1 + τ ) − 1
TPL : trafic poids lourds à l’année de mise en service
N
100 + P × 75 + 50 × log
10
On a : e =
I CBR + 5
Avec :
P : La charge maximale par roue (6.5 t).
N : Nombre moyen journalier des véhicules >1.5t à l’année horizon.
I : Indice CBR.
Log : Logarithme décimal.
Eeq : Epaisseur équivalente en (cm).
Avant le dimensionnement il faut faire le surclasse ment de notre sol pour améliorer
sa portance.
On a : ICBR = 7 ce sol appartient à la classe (S3)
Pour passer au sol d’une bonne portance (S2), on ajoute une couche de forme de
40cm de matériau non traité.
Alors on suppose que la nouvelle portance est de ICBR =12
On a :
Z = % PL = 15 % ; ICBR =12 ; TJMA2030 = 9858 V/j/sens ; P = 6.5.
N = %PL × TJMA2030 ⇒ N = 0.15 × 9858 ⇒ N = 1479 PL/j/sens
1479
100 + 6 .5 × 75 + 50 × log
10
Alors : E eq = ⇒ Eeq = 34 cm
12 + 5
Avec : Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3
e1 : épaisseur réelle de la couche de roulement.
e2 : épaisseur réelle de la couche de base.
e3 : épaisseur réelle de la couche de fondation.
a1,a2,a3 : Coefficients d’équivalence respectivement des matériaux des couches e1 , e2 , e3 .
Pour déterminer la structure définitive on fixe les épaisseurs e1, e2
On calcule l’épaisseur e3 :
e1 = 6 cm en béton bitumineux (BB) ⇒ a1 = 2.0
e2 = 10 cm en grave bitume (GB) ⇒ a2 = 1.5
e3 = épaisseur en grave non traité (GNT) ⇒ a3 = 1
Eeq − (a1 e1 + a 2 e2 )
Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3 ⇒ e3 = ;
a3
34 − (2 × 6 + 1.5 × 10)
e3 = D’où : e3 = 15 cm
1
Donc la structure proposée :
12 BB 06
15 GB 10
15 GNT 15
Couche de forme
40 cm
On a :
Z= % PL= 15 % ; ICBR =12 ; TJMA2030 = 3943 V/j/sens ; P = 6.5.
N = %PL × TJMA2030 ⇒ N =0.15 × 3943 ⇒ N =592 PL/j/sens
592
100 + 6.5 × 75 + 50 × log
10
Alors : Eeq = ⇒ Eeq = 31 cm
12 + 5
Avec : Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3
e1 : épaisseur réelle de la couche de roulement.
e2 : épaisseur réelle de la couche de base.
e3 : épaisseur réelle de la couche de fondation.
a1, a2, a3 : coefficients d’équivalence respectivement des matériaux des couches e1, e2, e3.
Pour déterminer la structure définitive on fixe les épaisseurs e1, e2
On calcule l’épaisseur e3 :
e1 = 6 cm en béton bitumineux (BB) ⇒ a1 = 2.0
e2 = 10 cm en grave bitume (GB) ⇒ a2 = 1.5
e3 = épaisseur en grave non traité (GNT) ⇒ a3 = 1
Eeq − (a1e1 + a 2 e2 )
Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3 ⇒ e3 =
a3
31 − (2 × 6 + 1.5 × 10)
e3 = D’où : e3 = 15 cm
1
Donc la structure proposée :
12 BB
BB 06
15 GB
GB 10
15 GNT 15
Couche de forme
40 cm
On a :
Z= % PL= 15 % ; ICBR =12 ; TJMA2030 = 2219 V/j/sens ; P = 6.5.
N = %PL × TJMA2030 ⇒ N =0.15 × 2219 ⇒ N =333 PL/j/sens
333
100 + 6.5 × 75 + 50 × log
10
Alors : Eeq = ⇒ Eeq = 29 cm
12 + 5
Avec : Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3
e1 : épaisseur réelle de la couche de roulement.
e2 : épaisseur réelle de la couche de base.
e3 : épaisseur réelle de la couche de fondation.
a1,a2,a3 : coefficients d’équivalence respectivement des matériaux des couches e1 , e2 , e3 .
Pour déterminer la structure définitive on fixe les épaisseurs e1, e2
On calcule l’épaisseur e3.
e1 = 6 cm en béton bitumineux (BB) ⇒ a1 = 2.0
e2 = 8 cm en grave bitume (GB) ⇒ a2 = 1.5
e3 = épaisseur en grave non traité (GNT) ⇒ a3 = 1
Eeq − (a1e1 + a 2 e2 )
Eeq= a1.e1+a2.e2+a3.e3 ⇒ e3 =
a3
29 − (2 × 6 + 1.5 × 8)
e3 = D’où : e3 = 15 cm
1
Donc la structure proposée :
12 BB 06
12 GB 08
15 GNT 15
Couche de forme
40 cm
Tableau récapitulatif :
TJMA2030 N
Epaisseur équivalente (cm) Epaisseur réelle (cm)
(v/j/s) (PL/j/s)
9858 1479 82 cm 71 cm
RN88
(12BB+15GB+15GNT+40CF) (6BB+10GB+15GNT+40CDF)
3943 592 82cm 71 cm
l'évitemet
(12BB+15GB+15GNT+40CF) (6BB+10GB+15GNT+40CDF)
2219 333 79 cm 69 cm
Rampes
(12BB+12GB+15GNT+40CF) (6BB+8GB+15GNT+40CDF)
Donc :
Avec :
BB : Béton bitumineux.
GB : grave bitume.
GNT : grave non traité.
Tableau récapitulatif :
Pour l'évitement et les rampes, on est la même étape de calcul, les résultats trouvés
sont récapitulés dans le tableau suivant:
PL (PL/j/s) RPi Classe Si Epaisseurs des couches (cm)
RN88 675 RP1 TPL5 S3 96 cm (6BB+20GB+30GNT+40Couche de forme)
l'évitemet 270 RP1 TPL4 S3 91 cm (6BB+15GB+30GNT+40Couche de former)
Rampes 152 RP1 TPL4 S3 91 cm (6BB+15GB+30GNT+40Couche de forme)
Résumé : l’application des deux méthodes nous donnes les résultats suivants :
VIII.5) CONCLUSION :
IX.1) INTRODUCTION :
Le bon fonctionnement d’un échangeur doit prendre en compte les points suivants :
L'adaptation au site (environnement, etc.), et aux conditions d’utilisation (trafic, etc.).
Sa configuration générale et sa conception de détail doit être correctes.
L’utilisation d’un échangeur comme solution aux problèmes des carrefours doit être
pleinement justifiée ; cependant certaines situations semblent l’exiger :
• Croisement de deux routes à un débit de trafic important, comme Autoroute-
Autoroute ou Autoroute- Route.
• Carrefour dont la capacité est insuffisante congestionne une ou toutes les
approches.
• Carrefour dont le taux d’accidents graves est disproportionné et pour lequel on ne
trouve aucune solution.
• Carrefour ou la topographie empêche un aménagement conforme aux normes de
tout autre type de carrefour.
IX.2) REGLES DE CONCEPTION :
La conception est l’étape la plus importante d’un projet puisqu’elle tient compte du
prix de revient comparativement aux avantages distribués à moyen et long terme.
Pour diminuer son prix de revient on évite :
• Le passage sur terrain agricole.
• Le passage au voisinage sur des habitations et des maisons publiques.
• Le passage sur les oueds ou leur voisinage pour ne pas avoir d’ouvrage d’art à
construire et de murs de soutènement.
• Les longs alignements droits.
• Les terrassements importants.
• Les sections à forte déclivité.
• Les sites en courbures à faibles rayons.
IX.3) DEFINITION ET ROLE D’UN ECHANGEUR :
L’échangeur est un ouvrage à croisement étagé « niveaux différents » ou un
carrefour dénivelé entre deux routes, avec raccordement de circulation entre les voies qui
se croisent.
En terme technique, un échangeur est un dispositif de raccordement entre plusieurs
voies de circulation sans croisement à niveau sur l’autoroute permettant d’accéder ou
d’en sortir.
Les croisements à niveau sont éliminés complètement aux conflits de virage, ils sont
supprimés ou minimisés selon le type d’échangeur à préconiser .On les désignera par :
§ Nœud : quand il raccorde une voie rapide à une autre voie rapide.
• Diffuseur : quand il raccorde une voie rapide au réseau de voies urbain classique.
• Mixte : quand il assure en plans des échanges avec voirie locale.
Son encombrement le fait exclure dans les sites de topographie difficile et pour les
niveaux de raccordement trop différent dans les zones urbaines.
Le carrefour en trèfle à l’inconvénient de présenter le long des trajets compliqués
pour les itinéraires des tournes à gauche sur des courbes à petit rayon réduit la vitesse et
en conséquence le débit horaire. Sa dépense ne peut être justifiée que pour le plus
important croisement de routes à très forte circulation.
Pour remédier aux défauts du trèfle le schéma directionnel ou semi directionnel le
permet « sous toute réserve », au moins il est intéressant d’y avoir recours pour les
liaisons les plus importantes particulièrement en site urbain.
IX.4.1.2) Type bifurcation « Y » :
Pour le raccordement à trois branches on utilise le type « Y » tel que la branche qui
présente le plus faible doit se détaché par la droite du tronc principal on rejoignant par la
droite le même tronc principal.
Ce type comporte un ouvrage biais qui fourni une excellente liaison avec les
caractéristiques autoroutières continues.
N.A : pour le raccordement de plus de quatre branches on a recours soit :
• Au giratoire qui comporte au moins un ouvrage d’art.
• Au directionnel qui comporte beaucoup d’ouvrage d’art
IX.4.2) Echangeur mineur :
Il est utilisé pour les raccordements d’une autoroute « route principale » et une route
ordinaire « route secondaire », les schéma concernent par le raccordement sont :
• Losange.
• Demi trèfle.
IX.4.2.1) Le losange:
Il permet une distribution symétrique des échanges, mais nécessite une emprise dans
les 4 quadrants et crée des cisaillements sur la route secondaire.
Avantages :
• Bretelles directes ce qui permet de pratiquer une grande vitesse
• Un schéma simple
• Construction moins coûteuse par rapport aux autres schémas.
• Permettre une déviation suivant les diagonal, pour le passage de convoie
exceptionnel par exemple.
Inconvénients :
• L’emprise « il occupe quatre quadrants »
• Subsistent des cisaillements sur la route secondaire qui exige un aménagement de
carrefour.
IX.4.2.2) Le demi trèfle :
Comporte deux boucles et deux diagonales, c'est un carrefour à niveau sur la route
secondaire, il est envisagé de préférence au schéma de type losange dans le cas particulier
d’une distribution nettement dissymétrique des trafics d’échange dans la mesure de
possible utilisation des boucles en voies d’entrée. Ce qui améliore les conditions de
visibilité et de sécurité.
Avantages :
• Emprise réduite « occupe deux quadrants ».
• Construction économique.
Inconvénients :
• Schéma moins directionnel.
• Ouvrage de franchissement très large.
• Circulation lente dans les boucles.
• Cisaillement sur la route secondaire.
Nota :
Généralement on a deux types de demi trèfle :
• Demi trèfle symétrique par rapport au centre (à quadrants opposés).
• Demi trèfle symétrique par rapport a la route principale (à quadrants contigus)
IX.4.2.3) La trempette :
D’usage exceptionnel par exemple raccordement à une route importante parallèle à
l’autoroute. Utilisé dans le cas de raccordement entre trois branches, il comporte :
• Un alignement droit commun à toutes les bretelles.
• Une boucle « entrée ou sortie ».
• Une diagonal de sortie.
Ce schéma est bien adapté pour les accès aux autoroutes à péage, par ce que toute
voiture roulant parcourra un sens à l’autre, doit obligatoirement passé par un alignement
droit où on implante la station de péage. Ce type est utilisé même pour les raccordements
à quatre branches.
Demi trèfle
Trèfle complet
OUVRAGE D’ART
X.1) INTRODUCTION :
Toute étude d'un ouvrage d'art, définie comme un passage supérieur, doit être
complétée par l'étude des échangeurs qui relient ce dernier avec la route traversée.
X.2) PRESENTATION DE L’OUVRAGE :
Notre ouvrage d’art est constitué d'un pont indépendant, c'est un passage supérieur par
rapport à la RN88.
X.2.1) Profil en long :
Le pont est constitué d’une travée isostatique de 25m de longueur, elle repose sur deux
culées.
X.2.2) Conception :
X.2.2.1) Tablier :
Le tablier est constitué des poutres en béton précontraint, surmontées d'une dalle en
béton armé d'épaisseur de 20cm.
X.2.2.2) Culée :
Les deux culées à envisager sont des culées remblayées identiques, constituées par un
mur garde grève, un mur de front, deux murs en retour, une dalle de transition, et un
corbeau arrière.
X.2.2.3) Type de fondation :
Sur la base du rapport du sol le type de fondation retenu étant des fondations
superficielles ; avec des semelles rectangulaires (BxH).
X.2.3) Caractéristique de l’ouvrage :
• Largeur rouable : Lr = 7.60m.
• Nombre de voies : 2×1 voie (3.50m chacune).
• Les trottoirs : Deux trottoirs de 1,50m de largeur chacun avec un devers de 2.5%,
chaque trottoir doit être équipé d’un garde – corps et d’une glissière de sécurité.
• Largeur totale du pont entre les garde corps est de : 10.00m.
• Longueur de la portée : 24m.
• Gabarit : (en Algérie il est réglementé que le passage sur une voie expresse doit
respecter un gabarit de 5.25m).
• Classe du pont : pont de 1ème Classe
Ce type de ponts est utilisé pour les franchissements des portées intermédiaires de
longueur de 25m. Leurs portées les plus économiques se situent entre 30 et 35m.
v Avantages :
• La possibilité d’assembler des éléments préfabriqués sans échafaudages.
• La possibilité de franchir de plus grandes portées.
v Inconvénients :
• La nécessité de fabriquer du béton plus résistant principalement à 28j.
• la nécessité de disposer d’un personnel qualifié pour la vérification de la pose des
gaines et câbles et pour la mise en tension des câbles.
X.3.2.2) Ponts dalles en béton précontraint :
Ce type de ponts n’est pas applicable dans notre cas parce qu’il est préférable
d’utiliser ce type pour une longueur de travée de 15 a 23m quoi la portée économique.
Par rapport au ponts à poutres, les ponts en dalles à travées indépendantes ne sont à
envisager que dans le cas des ouvertures modérés et lorsqu’ un grand élancement est
indispensable.
X.4) CONCLUSION :
Après avoir examiné tous les types d’ouvrages possibles, on a opté pour le pont à
poutres en béton précontraint et cela pour les avantages économiques et la facilité de sa
construction et de son entretien.
XI.1) INTRODUCTION :
Le terme "environnement" est à prendre ici au sens large. Ce domaine rassemblera
toutes les thématiques qui décrivent les lieux de vie des espèces animales et végétales.
Pour réaliser cette étude d'impact, il faut aborder l'ensemble des thématiques
directement liées à l'environnement (eau, air, faune, flore), mais aussi sur l'environnement
de l'être humain. Le code de l'environnement a été récemment introduit l'obligation d'y
ajouter l'évaluation de l'impact du projet sur la santé de l'homme.
Il sera alors nécessaire pour chaque thème étudié, de définir le périmètre pertinent.
Les effets spatiaux sont différents en fonction du paramètre affecté et des effets indirects
en raison des relations fonctionnelles entre les divers compartiments du milieu.
XI.2) CADRE JURIDIQUE :
L’étude d’impact d’un projet d’infrastructure en Algérie, se fait conformément au
décret n° 90-78 du 27 février 1978, stipulant qu’une telle étude doit comprendre :
• une analyse détaillée du projet.
• une analyse de l’état initial du site et de son environnement.
• une analyse des conséquences prévisibles, directes et indirectes, à court, moyen et
long termes du projet sur l’environnement.
• les raisons et les justifications techniques et environnementales du choix du projet
sur l’environnement, ainsi que l’estimation des coûts correspondants.
XI.3) IMPACT SUR L’AGRICULTURE :
Il est incontestable que l’agriculture est une activité économique principale et
inépuisable. De ce fait elle doit se faire octroyer un grand intérêt.
XI.3.1) Les impacts :
L’ensemble des impacts sur l’agriculture peut se regrouper en trois éléments qui sont :
• L’effet de la substitution du sol à vocation agricole, et la diminution des
superficies exploitées.
• L’effet de coupure, entraînant la destruction d’une tranche de la parcelle agricole,
et difficultés de travail et de circulation par des allongements de parcours (rupture
de cheminements).
• L’effet de modification du régime agricole.
XI.3.2) Les remèdes :
Les mesures visant à remédier à ces préjudices sont classées en deux catégories :
Mesures préventives :
Devant intervenir en amont, lors des choix du tracé et la détermination des
caractéristiques du projet, si non on aura recours aux mesures curratives.
Mesures curatives :
Comprenant la restriction des exploitations et des mesures techniques allant du
rétablissement des réseaux existants à la remise en état des terrains agricoles.
XI.6) CONCLUSION :
Le projet a une taille modérée certes, mais vu sa localisation dans une région très
sensible à l’environnement et les incidences environnementales difficilement
maîtrisables ; nous recommandons aux autorités concernées de mettre un accent
particulier sur l'évaluation des conditions environnementales menée pendant les visites
par la mise en œuvre des mesures appropriées afin d’atténuer les impacts négatifs sur
l’environnement.
ASSAINISSEMENT
XII.1) INTRODUCTION :
Les ouvrages de drainage sont une nécessité pour la stabilité de la chaussée pendant
les temps pluvieux, cela conduit à choisir un plan de drainage au bord de la chaussée par
la création d’ouvrages de drainage transversaux.
XII.2) OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT :
L’assainissement des routes doit remplir les objectifs suivants :
• Assurer l’évacuation rapide des eaux tombant et s’écoulant directement sur le
revêtement de la chaussée (danger d’aquaplaning).
• Le maintien de bonne condition de viabilité.
• Réduction du coût d’entretien.
• Eviter les problèmes d’érosions.
• La sauvegarde de l’ouvrage routier (car l’eau accélère la dégradation de la surface,
augmente la teneur en eau du sol support, entraînant par la suite des variations de
portance et diminue la qualité mécanique de la chaussée).
XII.3) ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSÉE :
L'emprise de l'évitement doit être assainie et ce conformément aux normes du B40 du
ministère de l'équipement.
Des ouvrages d'assainissement ont été projetés dans le but d'assainir la chaussée et
l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles et avec un moindre coût.
XII.3.1) Fossé de pied de talus de déblai :
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-forme et les
talus vers les exutoires.
Ces fossés sont en terre et de section trapézoïdale .ils seront bétonnés lorsque la pente
en profil en long dépasse les 3%.
XII.3.2) Fossé de crête de déblai :
Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le terrain naturel de crête
est penchée vers l’emprise de l’autoroute, afin de protéger les talus de déblais des érosions
dues au ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux d’atteindre la plate -forme.
XII.3.3) Fossé de pied du talus de remblai :
Le fossé est, soit en terre ou en béton (en fonction de leur vitesse d’écoulement).ils
sont prévus lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate- forme et aussi de
collecter les eaux de ruissellement de la chaussée, en remblai, par l’intermédiaire des
descentes d’eau.
Pour les ouvrages de drainage, nous adoptons une période de retour de 10 ans.
On a :
Pj u In(Cv2 +1)
Pj (%) = ×e
C v2 + 1
En général pour les routes principales on prends compte de la fréquence décimale
(10 ans), donc la variable de Gauss U = 1.28 et Cv = 0.37 donc :
La fréquence d’averse Pt(10%) pour une durée tc = 0.25 heures est donnée par la
formule :
u = 1.28 Cv = 0.37 Pj = 37mm
Pendant 10ans :
PJ (10%) =
37
×e
(
1.28 ln 0.37 2 + 1 ) ⇒ PJ (10%) =54.880mm
0.37 + 1
2
Pendant 50ans :
PJ (02%) =
37
×e
(
2.05 ln 0.37 2 + 1 ) ⇒ PJ (02%) =72.317mm
0.37 2 + 1
Pendant 100 ans :
PJ (01%) =
37
×e
(
2.327 ln 0.37 2 + 1 ) ⇒ PJ (01%) = 79.861mm
0.37 2 + 1
0.28
Pt (10%) = 54.880 ×
0.25
⇒ Pt (10%) = 15.29mm
24
Pour : PJ (02%) = 72.317 mm
0.28
Pt (02%) = 72.317 ×
0.25
⇒ Pt (02%) = 20.14mm
24
Pour : PJ (02%) = 79.861 mm
0.28
Pt (01%) = 79.861 ×
0.25
⇒ Pt (01%) = 22.24mm
24
It(10%) = 2.280 ×
0.25
⇒ It (10%) = 60.977mm/h
24
It(02%) = 3.013 ×
0.25
⇒ It (02%) = 80.581mm/h
24
It(02%) = 3.327 ×
0.25
⇒ It (01%) = 88.979mm/h
24
XII.6) DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DRAINAGE DES AXES :
Calcul du débit d'apport :
On a : Qa = 2.78×10-7 .C.I.A
Avec :
A : aire du bassin versant.
I : intensité de l'averse.
C : coefficient de ruissellement.
Les résultats du calcul de chaque axe sont donnés dans les tableaux suivants :
AXE DE LA RN88
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 3081.33 0.95 60.97 0.050
Accotement 660.285 0.4 60.97 0.004 0.076
Talus 4401.9 0.3 60.97 0.022
AXE DE L'EVITEMENT
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 6685.14 0.95 60.97 0.107
Accotement 1432.53 0.4 60.97 0.01 0.167
Talus 9550.2 0.3 60.97 0.05
AXE DE L'ECHANGEUR
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 1910.86 0.95 60.97 0.03
Accotement 409.47 0.4 60.97 0.003 0.047
Talus 2729.80 0.3 60.97 0.014
AXE 02
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 409.54 0.95 60.97 0.006
Accotement 136.51 0.4 60.97 0.001 0.012
Talus 910.1 0.3 60.97 0.005
AXE 03
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 314.505 0.95 60.97 0.005
Accotement 104.535 0.4 60.97 0.0007 0.0092
Talus 698.900 0.3 60.97 0.0035
AXE 04
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 438.916 0.95 60.97 0.007
Accotement 146.305 0.4 60.97 0.001 0.013
Talus 975.370 0.3 60.97 0.005
AXE 05
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 409.05 0.95 60.97 0.0066
Accotement 136.35 0.4 60.97 0.001 0.012
Talus 909 0.3 60.97 0.0046
AXE 06
Surface Surface Coefficient Intensité Débit
D’apport (m2) ‘c’ (mm/h) (m3/s) Total
Chaussée 250.09 0.95 60.97 0.004
Accotement 75.03 0.4 60.97 0.0005 0.007
Talus 500.2 0.3 60.97 0.0025
α
h B
e b e
Fig.01 : Un fossé
v La section mouillée :
eh
S m = bh + 2
2
h 1
Avec: tg α = = D’où e = n×h
e n
S m = bh + nh 2 ⇒ S m = h (b + nh )
v Le périmètre mouillé :
Pm = b + 2 . B
Avec: B = h2 + e2 = h2 + n2h2 = h 1 + n2
Pm = b + 2 h 1 + n 2
v Le Rayon hydraulique :
Sm h (b + nh )
Rh = =
Pm b + 2h 1 + n 2
h (b + nh )
2/3
Q a = Q s = K st . J 1 / 2 .[h (b + nh )].
b + 2h 1 + n
2
h[b + nh ]
2/3
hi = Qa ,max / (b + nhi −1 ).K st .J 1/ 2 . i −1
b + 2h 1 + n 2 / (i = 1,n)
i −1
0.35 m
0.50m
h[b + nh ]
2/3
hi = Qa ,max / (b + nhi −1 ).K st .J 1/ 2 . i −1
/ (i = 1,n)
b + 2 hi −1 1 + n
2
On prend b = 0.40m ; Qa, max = 0.167m3/s.
Prenons: h0 = 0.30m ⇒ h1 = 0.26m ⇒ h2 = 0.27m ⇒ h3 = 0.28m ... ... ⇒ hn = 0.30m
Après un calcul itératif on trouver: h = 0.30m
Donc : La fosse est de hauteur h = 30cm et de base b = 40cm.
0.30m
0.40m
QS = K ST + R 2 / 3 + J 1 / 2 + S
Q s: débit maximum (débit de la pénétrante).
Kst : coefficient de rugosité de canalisation.
J : pente de canalisation. (%).
S : section transversale de l’écoulement.
Rh : rayon hydraulique (RH = Sm/Pm).
Sm = π R2 / 2
Rh = Sm / Pm = R/2
Pm = πR
K = 80 (pour les buses).
Pour une pente moyenne de terrain naturel (2,5%).
Exemple :
100m 0.275m3/s
⇒ QS = 3.02 m3/s
1100m QS (m3/s)
H 0.8h
L
Fig.04 : Un Dalots
Avec: Périmètre mouillé : Pm = 2×0.8×h+L
Section mouillée : Sm = 0.8×h×L
Sm 0 ,8 .h.l
Rayon hydraulique : R h = =
Pm 1, 6 .h + l
Pente longitudinale de l’ouvrage i
QS = kst. S. Rh 2/3.i1/2
2 /3
0 ,8 .h . L
Q = K .i 1/ 2
. 0 , 8 . h .l .
1 , 6 .h + L
S st
TABLEAU RECAPITULATIF :
PK Q Diamètre
N° Type
(Km+m) (m3/s) φ
1 0+580 3.740 Buse 2Φ600
2 2+200 3.025 Buse 2Φ600
3 2+650 9.827 Dalot 2× 2
4 2+700 1.086 Buse Φ 800
SIGNALISATION
XIII.1) INTRODUCTION :
v Ligne STOP :
C’est une ligne continue qui oblige les usagers de marquer un arrêt.
Il est nécessaire de concevoir une bonne signalisation tout en respectant les critères
suivants :
• Cohérence entre la géométrie de la route et la signalisation (homogénéités).
• Cohérence avec les règle de circulation.
• Cohérence entre la signalisation verticale et horizontale.
• Simplicité : elle s’obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatigue
l’attention de l’usager.
Dans le cadre de notre étude, tout en respectant les critères énoncés précédemment
ainsi que la réglementation routière Algérienne « Signalisation routière 15/07/74 », on
mentionne sur le plan de signalisation que la codification des panneaux et l’unité de
largeur des lignes de marquage.
Les différents types de panneaux de signalisation sont :
XIII.5.1) Signalisation verticale :
• Panneau de signalisation d’avertissement de danger : (type A)
• Panneau de signalisation priorité : (type B) « B1 »
• Panneau de signalisation d’interdiction ou de restriction : (type C) « C11a »
• Panneau de signalisation d’obligation : (type D)
• Panneau de signalisation de pré signalisation : (type E) « E14, E15 »
• Panneau de signalisation de direction : (type E) « E1, E1’, E3 »
• Panneau de signalisation donnant des indication utiles pour la conduite des
véhicules : (type E)
• Panneau de signalisation spéciale (panneau de confirmation de direction des
échangeurs).
XIII.5.2) Signalisation horizontale :
En ce qui concerne l’unité de largeur des lignes de signalisation horizontale, elle est de :
Ø Pour la RN-88 U = 6cm.
Ø Pour l'évitement U = 6cm.
Ø Pour les bretelles U = 5cm.
FLECHES DE SELECTIONT
2m
4m
0.7m
2m
0.5 m
0.35 m
1m
1.40 m
0.15 m
0.15 m
1m
2.60 m
0.5m
STOP
6m
4.5
m 4.12 3.5
m m
R 21
R8
Axe de
0.36 m Référence
1.35
2
1
0.30 0.50
80 40 60
Vitesses limitées
(C11a)
Sens Sens
Interdit Obligatio
(C1)
KHENCHELA
ﺧﻨﺸــــــــــــــــــــﻠﺔ
BATNA
ﺑﺎﺗﻨـــــــــﺔ
اﻟﺤﺪود اﻟﺘﻮﻧﺴﯿﺔ
ﺗﺒﺴـــــــــــــــــﺔ
ﺧﻨﺸــــــــــــــﻠﺔ
Ce projet de fin d’études a été une opportunité pour nous pour concrétiser nos
connaissances théoriques et techniques acquises pendant notre cycle de formation a
l’école nationale des travaux publics.
En fin, l’élaboration de ce travail a étais bénéfique pour nous et elle nous a ouvert
les ports du monde professionnel.
v B40 (Normes techniques d’aménagement des routes et trafic et capacité des routes).
v B60 et B61 (Catalogue des structures, types des chaussées neuves).
v Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves (C.T.T.P).
v I.C.T.A.R.N (Instruction sur les Condition Techniques d’Aménagement des Routes
nationales avril1970).
v Assainissement (Recommandation).
v Signalisation routière.
v E.N.T.P anciennes mémoires de Fin d’étude.
v Cours de routes de 4éme année ENTP.
v Cours de routes de 5éme année ENTP.