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Regardez la vidéo qui donne une illustration de cet état des lieux.
Plus encore, il ne suffit plus de bien faire en évitant les erreurs, il faut faire mieux.
Cela peut s’expliquer entre autre par le fait que l’évolution ADN de l’homme n’a pas évolué par
rapport au changement. Nous ne sommes pas prêts : nous ne sommes pas bien équipés , nous
ne sommes pas habitués.
Et comme les technologies nous emmènent dans des changements plus rapides et fréquents,
=> c’est logique que nous n’aimions pas cela.
Si l’on prend l’exemple d’une migration vers le Cloud, on constate de nombreux changements qui
vont impacter les individus dans leur quotidien. C’est une grosse transformation, souvent
culturelle, où les enjeux individuels et collectifs sont importants. Cela bouleverse les habitudes
de travail notamment, car on va passer d’un processus souvent fait maison à un processus
standardisé, qui donne un cadre parfois vécu comme trop rigide par rapport à avant. On va donc
résister, et il est intéressant de mettre en avant les différents types de résistance que l’on peut
avoir en tant que collaborateur ou manager confronté à cette migration.
1. On a tous des profils différents : certains vont être des explorateurs, qui aiment sortir de
leur zone de confort, tester de nouvelles choses, et pour qui le changement est vécu comme
une opportunité. D’autres, plus réalistes, préfèrent garder l’existant, être dans la continuité,
et pour qui la rupture apportée par la migration Cloud va les mettre en situation de stress,
d’inconfort… bref, ils vont résister.
2. On a tous des enjeux dans le changement : personnels (ex: la migration Cloud va générer
une redéfinition de 40% de mon job actuel, j’aurai besoin de plus de formation…) et
organisationnels (ex: changement de manager hiérarchique, rattachement à une nouvelle
équipe…)
3. On a tous un contexte personnel au moment de la transformation qu’il faut prendre en
compte : obstacles liés à des pbs familiaux conjoncturels, un conjoint en transition de
carrière, notre expérience face à la crise sanitaire… Tout cela va affecter notre façon de
recevoir et d’accepter le changement.
4. Notre historique de carrière peut aussi jouer, si par exemple on a déjà vécu par le passé une
migration d’un système d’information qui s’est soldé par un échec.
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© Prosci. All Rights Reserved. 5
La saturation du changement
• Les changements composent une transformation. Ils ont un début et une fin bien définie, avec
des objectifs clairs, comme un train qui change de voie. Trois phases composent tout
changement: l’état actuel, qui correspond à ‘où nous sommes maintenant’, l’état de transition
qui correspond au laps de temps entre cet état actuel et l’état futur qui définit ‘où nous voulons
être’. A chaque changement devrait correspondre un projet avec ses livrables, ses objectifs, son
budget,…
• Prosci , N°1 mondial en R&D sur les transformations des organisations établit dans sa 11ème
étude longitudinale parue en avril 2020 que les changements vont s’accélérer. Le protocole
utilisé par Prosci pour le recueil et l’analyse de ces meilleures pratiques est très sérieux. Les
études mesurent l’évolution de la transformation, en suivant un même groupe d’individus
parmi des entreprises de toutes tailles à travers le monde durant une période de temps longue,
de l’ordre d’une année par la prise de mesures à des temps précis.
• Les résultats sont sans appel, nous allons vivre plus de changements, toujours plus grands, plus
rapides, plus complexes et plus transverses.
• Si l’on fait un arrêt sur image ou si l ‘on découpe cette image, on s’aperçoit que le quotidien des
entreprises est composé d’états actuels, de transitions et futurs en même temps. . Il n’y a plus
un moment où on atteint un ensemble d’états futurs. On est toujours en changement et on le
sent.
• On voit que les projets de changement se superposent, s’éternisent, s’arrêtent sans avoir
atteint les objectifs . Il n’y a plus un moment où on atteint un ensemble d’états futurs. Si bien
qu’un manager doit aujourd’hui pouvoir dire à son équipe, de manière paradoxale, nous avons
atteint un état futur cette semaine, et nous en atteindrons deux autres la semaine prochaine.
Ces transformations sont composées d’une multitude de changements qui se superposent, se
chevauchent tant dans le temps que pour les collaborateurs et les équipes qui sont
individuellement confrontés à plusieurs changements en même temps, cela devient difficile à
gérer.
• C’est ce que nous appelons la saturation du changement.
Il est maintenant nécessaire de considérer les transformations non seulement sous l’angle
‘nombre de projets’ mais également sous l’angle ‘quelles populations impactées à quel
moment.
Dans tout projet de transformation, comme la migration vers le Cloud, il est primordial de faire
une analyse d’impact humain du projet, en parallèle du déploiement technique du projet. En
effet, le changement ne va pas avoir la même importance ni le même degré d’impact en fonction
des différentes entités de l’organisation, comme on peut le voir sur l’exemple de l’organigramme.
Evaluer quelles sont les équipes qui vont être les plus impactées ou saturées par les projets de
transformation permettra de mieux cibler ensuite les communications et les formations à
apporter à ces équipes.
Il est aussi clé d’avoir en tête (3 slides suivants), que dans les entreprises, il y a des projets qui ne
s’arrêtent jamais (ex.: des applications qui ne sont jamais décommissionnées), des projets qui
sont abandonnés en cours de route (ex.: plus de sponsor, plus de budget…), ou des projets qui
s’empilent les uns sur les autres, mais que l’on ne peut pas gérer de la même manière.
Les études de Prosci montrent que lorsque l’on pose la question aux entreprises, elles répondent que 75% des résultats du projet dépendent de
l’adoption et de l’usage des hommes et des femmes de l’entreprise, alors que l’investissement accordé à la conduite du changement est souvent aux
alentours de 5% du budget du projet… quand il y en a !
Selon les études de Prosci, un projet de transformation a 6 fois plus de chance d’atteindre ou de
dépasser les objectifs fixés au départ avec une excellente conduite du changement. Bonne nouvelle, il a
3 fois plus de chance avec une conduite du changement considérée comme moyenne.
Awareness
(sensibilisation)
Desire
(volonté)
Knowledge
(connaissance)
Quelle est la nature
Ability du changement?
(capacité)
Pourquoi est-il nécessaire?
Awareness
(sensibilisation)
Desire
(volonté)
Knowledge
(connaissance)
Qu’est-ce que ça m’apporte? (WIIFM = What’s
Ability in it for me?
(capacité)
Un choix personnel
Reinforcement® Une décision de s’engager et de participer
(pérennisation)
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LES CINQ COMPOSANTES NÉCESSAIRES
POUR UN CHANGEMENT RÉUSSI
Pour changer, il faut savoir comment
Awareness
(sensibilisation)
Desire
(volonté)
Knowledge
(connaissance)
Comprendre la manière de changer
Ability
Formation relative aux nouveaux processus et
(capacité) outils
Reinforcement® Apprentissage
de nouvelles compétences
(pérennisation)
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LES CINQ COMPOSANTES NÉCESSAIRES
POUR UN CHANGEMENT RÉUSSI
Le changement exige des actions bien orientées
Awareness
(sensibilisation)
Desire
(volonté)
Knowledge
(connaissance)
Awareness
(sensibilisation)
Desire
(volonté)
Knowledge
(connaissance)
A
DR A D KA AD K
AD A
R
DA RR A KK KRAR RDK DR A D
4 4
Katrien N.
Michel K.
3 3
2 2
1 1
0 0
A D K A R A D K A R
5 5
4 4
Valérie S.
Julie M.
3 3
2 2
1 1
0 0
A D K A R A D K A R
Knowledge
Pour renforcer les compétences La DRH répond à tous les besoins en
managériales requises pour être acteur du formations nécessaires pour accélérer le
changement changement
Installation
contribution
ADKAR
Progression
Best Practice
Alignment
LES 3 PILIERS SONT AUSSI IMPORTANTS LES UNS QUE LES AUTRES (=tabouret à 3
pieds qui s’effondre si un des pieds est défaillant). TM
La méthodologie ADKAR est rigoureuse. Modèle PCT de Prosci
®
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