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What is Culture?

In addition to its intrinsic value, culture provides important social and economic benefits. With
improved learning and health, increased tolerance, and opportunities to come together with others,
culture enhances our quality of life and increases overall well-being for both individuals and
communities. Therefore, it can be stated that meaning and significance of cultures is regarded to
be of utmost significance in achieving personal and professional goals as well as in enhancing
one’s overall living standards and in maintaining sociable terms and relationships with others.

Some Definitions:

• Culture refers to the cumulative deposit of knowledge, experience, beliefs, values,


attitudes, meanings, hierarchies, religion, notions of time, roles, spatial relations,
concepts of the universe, and material objects and possessions acquired by a group of
people in the course of generations through individual and group striving.
• Culture is the systems of knowledge shared by a relatively large group of people.
• Culture is communication, communication is culture.
• Culture in its broadest sense is cultivated behavior; that is the totality of a person's
learned, accumulated experience which is socially transmitted, or more briefly, behavior
through social learning.
• A culture is a way of life of a group of people--the behaviors, beliefs, values, and
symbols that they accept, generally without thinking about them, and that are passed
along by communication and imitation from one generation to the next.
• Culture is symbolic communication. Some of its symbols include a group's skills,
knowledge, attitudes, values, and motives. The meanings of the symbols are learned and
deliberately perpetuated in a society through its institutions.
• Culture consists of patterns, explicit and implicit, of and for behavior acquired and
transmitted by symbols, constituting the distinctive achievement of human groups,
including their embodiments in artifacts; the essential core of culture consists of
traditional ideas and especially their attached values; culture systems may, on the one
hand, be considered as products of action, on the other hand, as conditioning influences
upon further action.

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• Culture is the sum of total of the learned behavior of a group of people that are generally
considered to be the tradition of that people and are transmitted from generation to
generation.
• Culture is a collective programming of the mind that distinguishes the members of one
group or category of people from another.2

What are the seven (7) elements of Culture?

Definition Element of Example


Culture
1 A particular system of faith, or Religion Judaism, Christianity and
worship. Islam, Hinduism, Buddhism
A persons belief system
2 The study or creation of beautiful or Art & Architecture Egyptian Pyramids,
unusual works that one enjoys when Parthenon, Roman Coliseum,
seen or heard Statute of David
3 An organized system of ruling a Government Democracy, Communism,
group of people. It includes laws and Dictatorship, Theocracy,
punishments Monarchy
4 The words and forms of expression Language English, Spanish, French,
used by a group of people or nation. German, Italian, Chinese,
Can include hand gestures Language Japanese
5 Ways of doing things, habits, beliefs Customs/Tradition Celebrating religious and
which are handed down from national holidays, birthdays, a
generation to generation handshake v bowing
Customs/Tradition
6 A connection by blood, marriage, Social How different groups of
adoption; a family relationship Organization people are treated: Social
Classes – social pyramid;
family structures
7 The way that money and goods are Economic Systems Traditional (farming) Market
used by people Economic Systems (capitalism), Command
(Communism), and Mixed

2
https://people.tamu.edu/~i-choudhury/culture.html

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Culture Shock: is the feeling of uncertainty, confusion or anxiety that people experience when
visiting, doing business in, or living in a society that is different from their own. ... Culture shock
can arise from an individual's unfamiliarity with local customs, language, and acceptable behavior.
Cultural Diffusion: is the spread of cultural beliefs, technologies and social activities from one
group of people to another. ... The mixing of world cultures through different ethnicities, religions,
and nationalities has only increased with advanced communication, transportation, and
technology.
Ethnocentrism: is the attitude that one's own group, ethnicity, or nationality is superior to others.3

1 Appearance How people look


2 Belief systems Their religion
3 Communication How they talk
4 Dates/ historical events Important dates to the
people
5 Entertainment How they have fun
6 Food people eat What they eat
7 Government How they run their region
8 Housing and type of How they live
agriculture
9 Information How are things learned
10 Jobs Majority of people have

3
https://www.commackschools.org/Downloads/Elements%20of%20Culture%20Worksheet%20KEY.pdf

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la philosophie

dès l’origine, la philosophie en grec, amour de la sagesse a puisé à plusieurs sources: d’Égypte
fut importé le goût des mathématiques, de l’astronomie, de la médecine ; de Mésopotamie, la
croyance au destin, ainsi que les rudiments d’une mentalité juridique, etc. Élevée au rang de
discipline de la connaissance par excellence par les philosophes de la Grèce antique, elle
s’épanouit ensuite dans tout le monde occidental, où les philosophes contribuent à faire évoluer,
parfois au péril de leur vie, les mentalités de leurs contemporains.
La philosophie antique
La philosophie antique pose les fondements de la philosophie jusqu’à nos jours. Par ses maîtres
tout d’abord (Socrate étant le plus connu), par ses efforts ensuite pour comprendre l’univers,
dresser les premières catégories de pensée hors du mythe, de la magie et de la religion. C’est à
une plongée dans l’origine même de notre réflexion qu’elle nous convie.

Pythagore (v. 580-v. 490 av. J.-C.),

Les atomistes
Loin d’Athè nes et loin d’E0 lé e, Leucippe et Dé mocrite tentent une conciliation des systè mes de pensé e
concurrents en fondant l’école atomiste. En expliquant les phé nomè nes naturels par la pré sence d’une
multitude d’atomes se mouvant dans le vide selon des lois mé caniques, cette derniè re s’efforce d’apporter
une solution au problè me de l’un et du multiple.

Leucippe

L’originalité du fondateur de l’é cole d’Abdè re, Leucippe (v. 460-370 av. J.-C.) est d’admettre l’existence du
non-être, du vide. Divisibles en particules infimes mais irré ductibles, les atomes, constitutifs de l’ê tre, se
meuvent dans le vide. Ce mouvement continuel est à la source de tout phé nomè ne qui se produit dans la
nature. Il ne peut en ê tre autrement. Dans la conception atomiste du monde, le hasard n’a en effet aucune
place. Seule la nécessité s’impose.

Dé mocrite

Reprenant et dé veloppant les principes de base de la philosophie atomiste, Démocrite (v. 470-370 av. J.-C.)
ré affirme la né cessité des mé canismes fondamentaux de la nature sans lui assigner de fin. Ainsi soumise,
comme toutes choses en ce monde, au principe maté rialiste, l’â me n’est-elle pour lui qu’un agré gat d’atomes

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Socrate
Athé nien de naissance, Socrate (470-399 av. J.-C.) est le fils d’un sculpteur et d’une sage-femme. L’oracle de
Delphes l’ayant proclamé le plus sage des hommes, il aurait ré pondu: «Je ne sais rien de plus que les autres
hommes
si ce n’est qu’ils croient savoir quelque chose et que je sais que je ne sais rien.» Dè s lors, il tente de faire
comprendre aux sophistes leur ignorance. AM leur diffé rence, Socrate ne se soucie pas de son apparence et de
sa lé gendaire laideur. En 399, il est accusé par le parti dé mocratique de vouloir introduire de nouveaux dieux
et de corrompre la jeunesse. Il est condamné à boire la ciguë .

Socrate n’ayant rien é crit, il est difficile de distinguer son é ventuelle mé thode de celle de Platon. Il fait sienne
la devise qu’il avait lue au fronton du temple de Delphes: «Connais-toi toi-mê me.» Contre les sophistes, il
emploie l’ironie. Avec ses disciples, il emploie la maïeutique, l’accouchement des esprits (par allusion à sa
mè re sage-femme). Il amè ne ainsi ses é lè ves à dé couvrir la vé rité par eux-mê mes, par l’induction socratique,
procé dé qui permet de la dé gager, à travers plusieurs choses dont on dé finit en quoi elles sont justes.

Sa mé thode est celle des sophistes: il croit à la vertu de la raison et en son influence pour transformer les
hommes de la cité . La particularité de Socrate est d’interroger, de questionner à travers le dialogue. La
dialectique est
son moyen d’action. Pas seulement pour interroger mais pour é duquer les citoyens, les mettre en garde
contre la politique des rhé teurs. Par rapport
aux autres sophistes, Socrate entreprend de dé montrer l’existence de Dieu. Il mé prise certes la mythologie,
mais point les dieux. Pourtant c’est pour le motif d’impié té qu’il fut condamné .

L’idé alisme platonicien


Né dans une famille de l’aristocratie, Platon (427-347 av. J.-C.) subit l’influence des sophistes et de Cratyle,
disciple d’Hé raclite. Grandissant dans le contexte de la ré volution et de la tyrannie des Trente qui hâ tent la
dé composition de la dé mocratie, il s’attache à la compagnie du seul homme qui tente alors d’é purer la
politique : Socrate. Grand voyageur, il se rend à Cyrè ne où il se familiarise avec les mathé matiques. En E0 gypte
et en Italie, il s’initie au pythagorisme ; en Sicile, il essaye de faire de Denys Ier un roi philosophe, mais sans
succè s. En 387, il fonde son é cole au gymnase de l’Académie. Il meurt en 347.

Le centre de son systè me philosophique repose sur la théorie des idées, qui fait la distinction entre le monde
sensible et le monde intelligible. Face à la puissance des sophistes qui relativisent morale et vé rité , le plus
cé lè bre des é lè ves de Socrate oppose ainsi l’idé e du bien. Par la vraie philosophie, il forge un moyen pour
combattre les lacunes et les faiblesses de la socié té .

Au-delà des apparences

La philosophie de Platon est dualiste : elle repose sur le monde des idées et celui des apparences sensibles, le
second é tant le reflet imparfait du premier. La vie sur terre est un é tat d’impureté : les formes ne peuvent ê tre
connues que par la pensé e et non par les sens. Les essences universelles que l’esprit saisit ne peuvent exister
dans les objets sensibles qui, eux, peuvent changer. Les idées sont donc des types éternels. Elles appartiennent
à un monde suprasensible. Dans ce monde invisible dominent vé rité et justice.

La progression qui doit se produire dans notre esprit pour nous amener à la connaissance des idé es est
appelé e par Platon ascension dialectique et comporte deux grandes é tapes:

• Se dé gager des opinions é tablies et donc mieux connaı̂tre le monde des apparences sensibles.

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• Accé der par une pensé e discursive à la connaissance de choses de plus en plus ré elles («c’est la
connaissance raisonné e»), puis s’é lever jusqu’à atteindre l’illumination en contemplant l’idé e du Bien
(«l’intelligence»).

La thé orie de l’â me

La philosophie platonicienne é nonce aussi une théorie de l’âme. L’â me aurait pé ché dans une vie
anté rieure et, punie, elle aurait é té pré cipité e dans un corps. Unie à lui, elle peut né anmoins lui
survivre car elle est é ternelle. C’est la thèse de la réminiscence. Pour Platon, toute connaissance est
ré miniscence, ainsi qu’il l’expose dans le Ménon ou dans le Phédon.

L’aristoté lisme
Originaire de Stagire en Macé doine, Aristote (384-322 av. J.-C.) est d’abord l’é lè ve de Platon à Athè nes. De
355 à 342, il demeure en Macé doine où le
roi Philippe lui confie l’é ducation de son fils Alexandre, â gé alors de 13 ans. Revenant à Athè nes, il fonde sa
propre é cole philosophique et lui donne le nom de Lycée d’aprè s un temple voisin consacré à Apollon Lycien
(tueur
de loups). Il donne ses leçons en se promenant, d’où le nom utilisé pour dé signer ses disciples de
péripatéticiens, c’est-à -dire « ceux qui se promè nent de long en large».

N’admettant pas la thé orie des idé es, Aristote rompt avec le platonisme. Si Platon tourne les yeux vers le ciel,
le ciel des idé es, Aristote regarde la terre et ré habilite l’expé rience du sensible. Il est le cré ateur de l’art du
raisonnement, la dialectique. Cependant, il ne s’agit plus de celle de son maı̂tre Platon, mais d’une conception
nouvelle qui rejette l’opposition existante entre opinion et vé rité . Sa mé thode, exposé e dans ses ouvrages de
logique, consiste en un filtrage é troit des opinions jusqu’au jaillissement de la vé rité .

Un esprit fé cond

Fort nombreux, ses ouvrages recoupent une classification des sciences qui distingue :

Les sciences théoriques (La Physique, Histoire des animaux, Traité de l’âme, Métaphysique), c’est-à -dire
toutes sciences dont le but est la connaissance pour la connaissance.

Les sciences pratiques (L’Éthique à Nicomaque, dé dié e à son fils,


La Politique, L’Économie), dont la finalité ré side dans la connaissance pour aboutir à l’action.

Les sciences poétiques (Rhétorique, Logique, ouvrage composé de plusieurs traité s, «Les Premiers
Analytiques», qui ont pour objet
le syllogisme, et «Les Seconds Analytiques», qui pré sentent la dé monstration) dont la finalité est de connaı̂tre
pour s’exprimer.

La mé taphysique ou «philosophie premiè re»

Aristote est aussi l’artisan de la métaphysique. Comparativement aux autres sciences, par exemple la physique
qui s’occupe de phé nomè nes changeants et maté riels, c’est-à -dire accidentels, la mé taphysique, science
suprê me, s’occupe d’objets immuables et immaté riels, autrement dit de leur substance. La place des ê tres
dans le monde dé pend de la perfection de leur forme. Aux é chelons supé rieurs de la hié rarchie se trouve
l’homme, dont l’â me est spirituelle. Celle des animaux est sensitive et celle des plantes, vé gé tative.

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FALSAFA AND THE ARABIC TRANSLATION MOVEMENT

Falsafa, which is derived from the Greek philosophia, was the standard term used by intel-
lectuals in the medieval Near East to describe the enterprise we today call “philosophy,”
although they sometimes used the Arabic translation of philosophia, h.ikma or “wisdom,” to
refer to this activity as well. The use of the Greek loan word falsafa as the primary description of
this intellectual movement suggests this activity’s initial origins and primary impetus, namely,
the Greek philosophical and scientific traditions to which thinkers in the Islamic world were
heirs.

The translation of Greek philosophical and scientific works into Arabic, the so-called “Graeco-
Arabic translation movement,” must be reckoned as one of the great human intellectual
achievements of all times.2 It certainly would be difficult to overstate its importance for the
history of Western philosophy. With this movement virtually the entire ancient Greek
philosophical and scientific corpora were translated into Arabic.4

With the possible exception of the translation of Arabic and Greek philosophical and scientific
works into Latin, there seems to be no other translation movement that approaches the Graeco-
Arabic translation movement in scale and magnitude.

The early seeds of the Arabic translation movement were sown in the middle of the fourth century
C.E. when the Roman emperor, Jovianus, ceded a large tract of land (which included modern-day
Syria) to the Sassanian, or Persian, Empire. Later, when Christian authorities in the Roman Empire
began to persecute various heterodox Christian sects, such as the Monophysites and Nestorians,
these groups were able to escape to these ceded lands, bringing with them books of Greek learning,
which were in turn translated into Syriac. These translations, together with Syrian Christian
transla- tors, gave rise to the Arabic translation movement and so ultimately made falsafa itself
possible. The movement may roughly be said to have begun with the accession of the Abba ̄sid
dynasty in 762 C.E. Among the first works translated were pieces on Aristo- telian logic, followed
shortly thereafter by works in the natural sciences, medicine, and metaphysics. The initial impetus
for the movement appears to have been to provide Muslims with the intellectual tools to engage
Christian theologians in religious debate; however, a general desire for knowledge seems to have
been what perpetuated it thereafter.

AL-KIND ̄I

Abu ̄ Yu ̄suf Ya qu ̄b Ibn Ish.a ̄q as.-S.abba ̄h. al-Kind ̄ı, also known as “the philosopher of the Arabs,”
was born around 801 and died in Baghdad around 866. Kind ̄ı’s scientific achievements are works
on mathe- matics, optics, medicine, and music. his work shows originality, especially in optics and
medicine.

4
https://www.umsl.edu/~philo/People/Faculty/McGinnis%20Works/Hackett%20Final%20proofs/CAP_complete.pdf

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AL-FARABI

The greater outflow of his works are dedicated to logic, and indeed his renown as a logician
earned him the moniker “Second Master” or “Second Teacher’” (al-mu allim ath-th ̄an ̄ı)—
second, that is, to Aristotle himself. His significance for the history of Arabic philosophy,
though, arguably comes as much if not more from his penchant for system-building rather than
from his logical works. Al-Fa ̄ra ̄b ̄ı was the first great systematic philosopher in the Arab-
speaking world.

IBN BA ̄JJA

The first of the great Andalusian philosophers. writ commentaries on Aristotle and Arabic-
speaking philosophers as well as independent philosophical treatises.

L’augustinisme
C’est parallè lement au né oplatonisme de Plotin que se dé veloppe en Occident un platonisme chrétien :
l’augustinisme. Ce terme dé signe non seulement la pensé e de son fondateur, mais aussi l’application que l’on
en fait pendant
les seize siè cles suivants. Né d’une famille assez modeste à Tagaste, saint Augustin (354-430) devient
é vê que d’Hippone, seconde ville d’Afrique, en 395. Nombre de ses premiers é crits sont orienté s vers la
philosophie, les autres sont thé ologiques. Mais ce sont ses œuvres autobiographiques, Les Confessions, qui
sont les plus connues. Il meurt le 28 aoû t 430 au moment où les Vandales assié gent sa cité é piscopale.

Influencé par la philosophie de Platon, saint Augustin é labore les fondements d’une philosophie chré tienne au
service d’un seul Dieu. Selon lui, raison et foi doivent s’unir. Dans son ouvrage La Cité de Dieu, il imagine deux
cité s distinctes: la cité cé leste, constitué e d’é lé ments é ternels, et celle des hommes, composé e d’é lé ments
pé rissables. En opposant ainsi les deux cité s, Saint Augustin n’obé it pas à un dé sir de maniché isme sé parant la
bonne de la mauvaise cité .

La philosophie au XXe siè cle


Le XXe siè cle s’ouvre sur une ré volution, celle de la psychanalyse. Dé sormais, les maux de l’â me sont objet de
science. Dans le mê me temps, l’ê tre est questionné par l’existentialisme, aprè s la remise en cause radicale de
son statut lors de la Premiè re, et surtout de la Seconde Guerre mondiale. L’é miettement du sujet humain
concerne é galement au premier chef l’é cole du structuralisme.

Freud
Né en Moravie, Sigmund Freud (1856-1939) fait des é tudes de mé decine à l’université de Vienne, puis un
stage à Paris dans le service du professeur Charcot, spé cialisé dans les maladies nerveuses. Il oriente ses
recherches vers l’aspect psychique de l’hysté rie et affirme l’origine sexuelle des né vroses. En 1899, paraı̂t
L’Interprétation des rêves, en 1904 Psychopathologie de la vie quotidienne et en 1905 Trois essais sur la théorie
de la sexualité. Le premier Congrè s international de psychanalyse se tient à Salzbourg en 1908. C’est en 1923
que Freud dé finit la notion du ça, du moi et du Surmoi. En 1938, une fois l’Autriche rattaché e à l’Allemagne
hitlé rienne, il doit s’exiler pour Londres, où il meurt un an plus tard.

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Parmi ses principales œuvres, on compte é galement Sur le rêve (1901), Cinq leçons sur la psychanalyse (1909)
; Totem et tabou (1913) ; Introduction à la psychanalyse (1917) ; Malaise dans la culture (1930) et L’homme
Moïse et la religion monothéiste (1939).

La psychanalyse se veut une thé orie de la mé connaissance et de l’illusion puisqu’elle part du principe que
chacun d’entre nous est ré gi par des processus dont il n’est pas l’agent conscient. Tout comme les
phé nomè nes naturels, les conduites humaines obé issent à des lois. Obscures, difficilement compré hensibles
et saisissables, elles sont en grande partie inconscientes. Mais Freud en dé montre les manifestations dans le
psychisme grâ ce à l’interpré tation des rê ves, des lapsus, des oublis ou des actes manqué s.

Deux pé riodes ont pré cé dé sa dé marche. Une premiè re, qui doit beaucoup à Joseph Breuer (1842-1925),
qui s’est inté ressé à l’hysté rie, notamment par le recours à la mé thode carthartique, consiste à mettre le
patient sous hypnose et à lui faire dé couvrir le pourquoi de ses symptô mes. Dans la seconde, Freud cherche à
pratiquer la catharsis sans hypnose et à favoriser une remé moration en invitant le malade à livrer ce qui lui
passe par la tê te.

Ses recherches dé montrent que les é vé nements survenus pendant l’enfance ont de grandes consé quences
dans l’inconscient. La personnalité se structure au contact du monde exté rieur: le ça é tant tout ce que la
naissance apporte, le moi se constitue, renforcé par le Surmoi, consé quence de l’é ducation. Freud est le
premier à mettre au point un systè me permettant au malade né vrosé de rendre conscients les conflits
inconscients.

Par son expé rience clinique, il complè te sa connaissance de l’inconscient et dé termine les rapports entre
celui-ci et le refoulement: en se conformant aux rè gles sociales, l’enfant ou l’adulte se heurte à une censure et
refoule sa libido, c’est-à -dire ses pulsions sexuelles.

Derrida
Ré cemment disparu, Jacques Derrida (1930-2004) a articulé l’ensemble de ses travaux autour de la notion
de déconstruction. Son œuvre a un retentissement considé rable aux E0 tats-Unis. Il reproche au structuralisme
de rester limité
à une problé matique du signe, elle-mê me rattaché e aux postulats les plus classiques de la mé taphysique
occidentale. Entre 1967 et 1979, il publie trois ouvrages qui le rendent cé lè bre et dans lesquels il expose sa
thé orie sur la dé construction, De la grammatologie (1967), La Voix et le Phénomène (1972) et L’Écriture et la
Différence (1979). Il y dé nonce l’importance de la parole depuis Platon dans la pensé e occidentale.

Dans des ouvrages tels La Carte postale, de Socrate à Freud et au-delà (1980), il s’oblige à trouver une
nouvelle façon d’appré hender le discours philosophique, en prenant appui sur la psychanalyse et la
linguistique. L’é criture, pour lui, appartient toujours au secondaire et a toujours é té dé valorisé e. La langue
orale mê me appartient à l’é criture et cela entraı̂ne l’irruption de la diffé rence au sein du logos. L’é criture
pourrait ê tre un autre nom de cet é cart.

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Dix opéras de rêve
1. « Orfeo »
2. «King Arthur»

3. «La Flû te enchanté e»

4. «Der Freischü tz»

5. «Le Barbier de Sé ville»

6. « Lohengrin »

7. « Rigoletto »

8. « Carmen »

9. «Boris Godounov»

10. « Wozzeck »

1.

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