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SOMMAIRE
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ϭ͘ϭ͘ ACTIVITES D’ORPAILLAGE DANS LES PHASES DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION : UN SUIVI
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UNE POLITIQUE VOUEE A L’ECHEC͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϬ
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ϯ͘ϭ͘ AUDIT DE LA GESTION DU BAC FIAVOTA PAR L’OPCI LIHEMIHA –dK>/Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ
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URBAINE D’IMERINTSIATOSIKA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ϯ͘ϰ͘ CONTROLE DES COMPTES ET DE L’EXECUTION DU BUDGET DE LA COMMUNE RURALE
D’ARIVONIMAMO II͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϬ
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 SYNTHESE
La présente synthèse du Rapport public 2022 de la Cour des Comptes met en exergue les
principales observations et recommandations relevées par les juridictions financières dans
l’exercice de leur fonction au cours de l’année 2022. Elle comporte cinq grandes parties :
❖ Audit du secteur extractif ;
❖ Mission d’assistance aux pouvoirs publics ;
❖ Contrôle des services publics locaux ;
❖ Activités juridictionnelles ;
❖ Autres activités.

TITRE I - AUDIT DU SECTEUR EXTRACTIF

1-1 Activités d’orpaillage dans les phases de production et de commercialisation : un suivi


insuffisant – cas de six communes de la Région de Betsiboka (gestions 2018 à 2021)

E n 2022, la Cour des Comptes a effectué un contrôle sur le suivi des activités de
production et de commercialisation de l’or, gestions de 2018 à 2021, en prenant le cas
de six (06) Communes de la Région du Betsiboka. Ci-après les résultats du contrôle :
A- Suivi de la production
La Cour a relevé un non-respect des dispositions prévues par la règlementation en vigueur. En
effet, des insuffisances sont observées dans le suivi des autorisations d’orpaillage : non-
respect des procédures de délivrance des autorisations, utilisation de cartes non uniformes,
problèmes dans la tenue et la gestion des registres spéciaux des orpailleurs.

En outre, les Communes n’ont pas délimité les zones réservées à l’exploitation dénommées
couloirs d’orpaillage, comme le prévoient les textes. Enfin, celles-ci n’arrivent pas à effectuer
le suivi de la production des orpailleurs.
De tout ce qui précède, la Cour conclut une non-traçabilité du circuit de la production de l’or.

B- Suivi de la commercialisation
Il a été soulevé qu’à bien des égards, le processus n’est pas conforme à la législation et la
règlementation en vigueur. Ni l’ANOR ni les autorités communales n’assurent le suivi de la
production des collecteurs, si bien que la collecte des recettes communales comme les Impôts
synthétiques et les ristournes minières n’est pas satisfaisante voire n’est pas effective.
Par ailleurs, les statistiques sur l’exportation de l’or produites par les différentes entités sont
divergentes. Cette non-maîtrise des données sur les quantités d’or collectées et exportées est
la preuve de la non-traçabilité du circuit, favorisant le risque d’activités illicites et entraînant
des manques à gagner en matière de revenus pour l’Etat central et les Collectivités
Territoriales Décentralisées.

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Rapport Public 2022




Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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C) Au Ministère chargé des mines et à l’ANOR, de :
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❖ A court terme, en matière de statistiques d’exportation d’or :

10- renforcer leur collaboration afin d’assurer le suivi de la commercialisation de l’or ;
11- renforcer la collaboration avec les autres acteurs notamment la Direction Générale
des Douanes ;
D) À l’ANOR de :
❖ A moyen terme :
12- doter l’ANOR régionale de plus de moyens et de latitudes pour lui permettre de jouer
pleinement son rôle au sein de la région ;
13- promouvoir le développement des comptoirs de l’or et sensibiliser tout travailleur d’or
à vendre ses produits auprès des comptoirs ;
❖ A court terme :
14- s’assurer de l’uniformisation des cartes d’orpailleurs distribuées dans les Communes
et ce, conformément aux dispositions en vigueur ;
15- renforcer les actions de sensibilisation, de formation et de relance auprès des autorités
communales, des orpailleurs et des collecteurs sur leurs droits et obligations respectifs;
16- inciter les groupes d’exploitants aurifères à devenir des groupements d’orpailleurs
formels ;
17- collecter les registres spéciaux des orpailleurs auprès de chaque Commune ;
18- transmettre les listes d’orpailleurs à la Direction Interrégionale ;
19- sensibiliser les collecteurs à déclarer au niveau du guichet unique la véritable
Commune d’origine des produits aurifères suivant les dispositions de l’article 30 du
décret sur le régime de l’or ;
E) A la Direction Interrégionale des mines avec les autres services administratifs miniers
régionaux (BCMM, BAM, Police des mines, ANOR) de :
20- A long terme, renforcer les capacités des Communes en matière de techniques de
délimitation des couloirs d’orpaillage et leur prêter assistance dans cette délimitation
ainsi que dans la confection de cartes géologiques ou physiques se rapportant à leur
territoire ;
F) Aux autorités communales de :
❖ A moyen terme :
- En matière de collecte des Impôts synthétiques :
21- renforcer la collaboration avec le Centre fiscal en adoptant une stratégie bien définie
non seulement en matière de paiement des Impôts Synthétiques mais également de
formalisation des activités des collecteurs ;
- En matière de collecte des ristournes liées aux produits aurifères :
22- effectuer des opérations de ratissage en vue d’identifier et de recenser les collecteurs ;
23- chercher avec les collecteurs des dispositifs adéquats permettant de contourner les
problèmes d’insécurité liés à la déclaration ;

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Rapport Public 2022




❖ A court terme :
- En matière d’octroi des cartes d’orpaillage :
24- veiller à la présentation des pièces prévues par les textes règlementaires ;
25- respecter le tarif prévu par les textes ;
- En matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs :
26- mettre en place un système ou procédure formelle de suivi des orpailleurs relative à la
tenue et remplissage des registres spéciaux ;
27- procéder à la mise à jour périodique des listes des orpailleurs ;
- En matière de délimitation des couloirs d’orpaillage :
28- s’informer sur cette délimitation et se faire assister par les administrations
compétentes afin de procéder sans tarder à la délimitation règlementaire des couloirs
d’orpaillage ;
29- ne pas viser les accords entre permissionnaires et orpailleurs en dehors de la
délimitation des couloirs d’orpaillage, voire interdire ces accords ;

- En matière de suivi de la production des orpailleurs :


30- remplir le registre de production avec l’appui des entités administratives ;
31- adopter des sanctions appropriées à l’endroit des orpailleurs récalcitrants ;
32- encourager la constitution de groupements d’orpailleurs ;
33- prendre un acte de nomination d’un responsable permanent chargé de la tenue à jour
des Registres spéciaux et de la consolidation des données relatives à la production des
orpailleurs, ainsi que de l’établissement et de la transmission desdits registres à
l’ANOR ;
34- s’assurer de la désignation par les Fokontany des agents responsables du suivi sur site
des productions des orpailleurs ;
- En matière de suivi de production des collecteurs :
35- user de leur pouvoir de police en vue d’obliger les collecteurs à formaliser leurs
activités et à déclarer leur production, ce, conformément à la règlementation en vigueur
(ex : expulsion des collecteurs informels, ratissage, …) ;
- En matière de collecte des Impôts synthétiques :
36- bien recenser les collecteurs d’or et exiger les pièces nécessaires ;
37- prendre des mesures à l’encontre des collecteurs défaillants voire réticents.

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Rapport Public 2022


  
 
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1-2 Utilisation des ristournes minières issues du projet Ambatovy au profit des collectivités
dterritoriales
>^Dd/décentralisées
Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘à͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘͘fins
͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘͘développement
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘durable
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͘͘͘͘͘͘inclusif
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭ: ϳϴune

 performance insuffisante

L
es collectivités territoriales décentralisées riches en produits miniers bénéficient d’une
ressource financière importante par le biais des ristournes issues de l’exploitation
minière sur leur territoire.

Cependant, à défaut d’une bonne utilisation par les autorités locales, cette manne financière ne
saurait contribuer au développement économique et social de la collectivité.
Le thème « Audit de l’utilisation des ristournes minières perçues par certaines collectivités
territoriales décentralisées à des fins de développement durable et inclusif » a été retenu par la
Cour afin d’apprécier l’utilisation des ristournes obtenues par certaines collectivités
bénéficiaires du projet Ambatovy.

L’objectif global est ainsi de « s’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, ont utilisé les ristournes minières dans un souci de développement
inclusif et durable ».

L’audit conclut que l’utilisation des ristournes par les autorités locales en ayant pour souci un
développement inclusif et durable n’est pas entièrement performante.

Cela a pour conséquence que les ressources financières ne contribuent pas pleinement au
développement économique et social des collectivités.

Cette conclusion s’appuie sur les faits constatés durant l’audit. Les observations ainsi que les
recommandations ressortant des analyses portant sur la performance de l’utilisation de ces
ristournes ont été développées autour des trois objectifs spécifiques suivants :

A- Objectif spécifique n°01 : S’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, disposent d’un plan local de développement inclusif et participatif
servant de base à l’élaboration du budget »

Dans cette optique, la Cour a relevé que certaines collectivités ne disposent pas de plan local
de développement (PLD) à jour, qui sont le Plan Régional de Développement (PRD) pour les
Régions ou le Plan Communal de Développement (PCD) pour les Communes.
En effet, la non mise en place d’un cadre de consultation citoyenne effective et opérationnelle
telle que préconisée par la règlementation en vigueur et les difficultés pour trouver les
financements nécessaires à la mise à jour du plan font que les PLD de certaines collectivités
soient désuets.

Par ailleurs, malgré l’existence de leur PLD, certaines collectivités ne s’y réfèrent pas pour
autant pour élaborer leur budget. Alors que le budget est le document qui doit traduire en des
termes financiers les projets à réaliser durant l’exercice conformément au PLD.

Ainsi, la Cour recommande en premier lieu à ce que soit mise en place la structure de
concertation au niveau des collectivités en vue de l’identification et de la collecte des
besoins des populations qui seront ensuite transcrits dans le plan local de développement.
En second lieu, il est préconisé à ce que l’élaboration du budget ne s’écarte pas du PLD
issu d’une approche participative et inclusive.
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Rapport Public 2022




B- Objectif spécifique n°02 : S’assurer que l’exécutif local a réalisé de façon efficace,
efficiente, économique et équitable les projets financés par les ristournes afin de contribuer
aux objectifs de développement fixés dans les documents référentiels
Sur cette question, la Cour constate que la réalisation des projets d’investissement financés
par les ristournes n’a pas obéi aux principes de performance d’utilisation de ces ressources.
En effet, la plupart des collectivités bénéficiaires de ces ristournes ne dispose pas d’outil de
priorisation garantissant l’équité.
La priorisation des projets ne repose pas sur des critères objectifs mais sur le choix personnel
des autorités locales.
Par ailleurs, des constats de négligence des autorités locales en matière d’exécution des
marchés publics d’une part, et le suivi des réalisations pour le respect des délais d’exécution
convenus d’autre part, font que les collectivités ne profitent pleinement des avantages
d’économie et d’efficience assurées par une optimisation des procédures règlementaires mises
en œuvre. A cela s’ajoute le défaut de synergie d’actions entre collectivités dans le cadre des
projets intercommunaux, lesquels engendrent des gaspillages énormes de ressources.
Au-delà de ces questions d’économie et de qualité, de grandes réalisations sont observables au
niveau des collectivités bénéficiaires telles que des écoles, des centres de santé, des routes,
des ponts, des marchés, des équipements, etc. Plusieurs travaux sont toutefois restés
inachevés. Cette inefficacité dans l’utilisation des ristournes est généralement imputable à la
mauvaise gestion de contrat par la collectivité : une rupture de contrat sans démarche
réparatrice des préjudices ou un rythme de déblocage de fonds sans considération des travaux
réellement réalisés.
Ainsi la Cour recommande aux autorités locales de :
- procéder à la priorisation des projets à réaliser sur la base des critères objectifs tout en
favorisant l’équité ;
-promouvoir les échanges et la coordination des actions entre les collectivités afin d’éviter
un double emploi de ressources pour un même projet ;
-prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer le respect des délais prévus dans
les cahiers de charges ;
- engager les procédures prévues en matière de marchés publics en cas de défaillance du
titulaire d’un marché ;
- prendre toutes les dispositions nécessaires pour finaliser les travaux objet de résiliation de
contrat.

C- Objectif spécifique n°03 : S’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, ont mis en œuvre les mécanismes de suivi, d’évaluation et de
reddition des comptes afin de garantir que les investissements réalisés ont fait profiter aux
populations d’un développement durable et inclusif

Sur ce sujet, la Cour a relevé des lacunes en matière de suivi de la réalisation des projets par
les autorités locales en raison de l’insuffisance de techniciens de suivi et leur non
déploiement.

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La revue a permis également de constater l’absence des conditions favorisant l’amélioration
ddu
>bien-être
^Dd/des Z^populations,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘or
͘͘͘͘͘il͘͘͘͘a͘͘͘été
͘͘͘͘͘͘remarqué
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͘͘͘ϭϳϴpas

 procuré aux populations les bénéfices attendus.
En effet, les raisons en sont diverses notamment l’absence de mesures d’accompagnement par
les autorités locales, la non utilisation des infrastructures au profit des populations, l’absence
de dotations en équipement en matériels des infrastructures, la sous-exploitation des
acquisitions, l’insuffisance des infrastructures et leur non durabilité.

Toutefois, la majorité des autorités locales communique aux populations les informations sur
l’utilisation des ristournes bien qu’elle ne soit effectuée distinctement des autres activités
réalisées par ces autorités au profit de leurs populations.
Ainsi, la Cour recommande en premier lieu aux autorités locales de prendre les mesures
nécessaires pour pallier aux insuffisances en matière de suivi de la réalisation des projets.
En second lieu, il est recommandé aux autorités locales d’adopter un processus de
communication distinct des informations sur toute la gestion des ristournes pour une
meilleure transparence et redevabilité des autorités locales envers les populations
bénéficiaires des infrastructures financées par celles-ci.
En dernier lieu, il est recommandé de communiquer de façon transparente avec la
population bénéficiaire toutes les informations relatives à l’utilisation des ristournes
minières.
De ce qui précède, eu égard à la suspension du versement des ristournes aux collectivités
depuis 2020, les résultats de cet audit permettront d’appréhender la performance de
l’utilisation des ristournes obtenues par quelques collectivités jusqu’à présent, et permettront
ainsi aux autorités locales de mieux se préparer pour la réalisation des projets futurs après la
levée de la suspension.
Cependant, d’autres facteurs externes aux collectivités doivent être pris en compte pour qu’il
y ait une meilleure performance de l’utilisation des ristournes par les autorités locales.
En effet, la prise de mesures au niveau de l’Etat central est également nécessaire.
Tel est le cas du défaut d’exercice du Contrôle Financier auprès des collectivités qui, aux
termes de l’article 177 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 susvisée, est chargé «
d’effectuer au niveau des collectivités territoriales décentralisées les vérifications et contrôles
des procédures d’exécution et de la matérialité des dépenses, dont les modalités seront
définies par voie réglementaire ».
Ce type de contrôle constitue en effet un dispositif destiné à réduire les risques de gaspillage
des ressources par les autorités locales.
Par ailleurs, la levée de la suspension de versement des ristournes minières prise par la
Présidence de la République depuis 2020 constitue une condition pour les autorités locales
pour la poursuite des projets d’investissement au profit des populations.
En effet, plusieurs travaux ont connu des arrêts suite à la suspension des versements des
ristournes, il en est de même du défaut de dotations en équipements en matériels et mobiliers
des infrastructures telles que les écoles, les centres de santé et les bureaux de Fokontany
réalisés.

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viii 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022





TITRE II- ASSISTANCE AUX POUVOIRS PUBLICS


2.1 Assistance au Gouvernement

2-1-1 Evaluation de la Politique et Stratégie Nationale de l’Assainissement (PSNA) : une


politique vouée à l’échec

L
’accès à l’assainissement, comme à l’eau potable, fait partie intégrante des droits
fondamentaux. Les services d’assainissement apportent de la valeur ajoutée à la
population telle que l'amélioration des conditions de vie et de productivité, la réduction
des coûts des soins de santé et la performance au travail. Le secteur de l’assainissement
reste un secteur important sur le plan économique et social, tant sur le plan national que
sur le plan international, mais les enjeux financiers qu’il présente ne sont pas toujours
lisibles et perçus.

C’est dans ce cadre que la Politique et Stratégie Nationale de l’Assainissement (PSNA) est
devenue le document de référence en matière d’assainissement pour la période 2008-2015.
Elle a été adoptée en 2008 et couvre l’aspect de l’assainissement dans sa globalité (gestion des
déchets solides, déchets liquides, gestion des eaux pluviales et des excrétas ; sauf les déchets
médicaux, déchets industriels et miniers).

Or, à Madagascar, les problèmes liés à l’assainissement persistent. Toutes les grandes villes se
sont rendues compte de la défaillance de la gestion de l’assainissement, et le constat reste
valable aussi bien dans les zones urbaines que dans les zones rurales. L’incivisme lié aux
problèmes de mentalité et de culture et l’insuffisance d’infrastructures d’assainissement
engendrent l’insalubrité. Ceci entraîne la dégradation de l’environnement, la propagation de
maladies et diverses nuisances se répercutant sur le développement socio-économique de la
population et du pays

C’est ainsi que sur saisine de l’Assemblée nationale, la Cour a entamé une première
évaluation des politiques publiques. L’objectif global en est d’offrir aux décideurs un outil
d’aide à l’élaboration d’une politique adéquate pour une meilleure mise en œuvre des actions
publiques et pour garantir une gestion saine des deniers publics.

A cet effet, cette évaluation consiste à :


• apprécier (i) la pertinence de la politique au regard des besoins et des attentes des décideurs et
des citoyens, (ii) sa cohérence intrinsèque et enfin (iii) l’effectivité de l’organisation de sa
mise en œuvre ;
• disposer d’éléments utiles pour réajuster la politique d’hygiène et assainissement en cours
d’élaboration auprès du ministère en charge de l’Assainissement.

Néanmoins, compte tenu des ressources humaines affectées à l’évaluation, de l’indisponibilité


et de l’insuffisance des données afférentes à la politique, la Cour s’est limitée à l’évaluation
du processus de conception de la politique jusqu’à son effectivité.

Cette évaluation s’est appuyée sur une analyse documentaire approfondie et des entretiens
avec les acteurs clés du secteur.
Les diverses informations recueillies et analysées ont permis de tirer les conclusions ci-après :

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ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
• Une politique pertinente malgré quelques défaillances : la PSNA prend en compte les besoins
dde>la
population
^Dd/Zmalgache
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘dans
͘͘͘͘͘͘͘͘le
͘͘͘͘cadre
͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘leur
͘͘͘͘͘͘͘accès
͘͘͘͘͘͘͘͘͘à͘͘͘un
͘͘͘͘͘service
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’assainissement
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘adéquat
ϭϳϴ
 ainsi que les enjeux auxquels le pays fait face en matière d’assainissement. Toutefois, le
diagnostic du secteur en 1991 sur lequel s’est appuyée la politique en 2008 présente un risque
majeur puisqu’il n’a fait l’objet de mise à jour avant la conception de la politique. En outre, la
PSNA est alignée avec les engagements internationaux en matière d’assainissement ratifiés
par le pays. Au niveau national, le Madagascar Action Plan (MAP) élaboré par le
gouvernement souligne la dimension économique de l’assainissement et son caractère
incontournable dans la lutte contre la pauvreté. En effet, le MAP souligne que l’accès aux
infrastructures d’assainissement a un impact direct sur les conditions de vie et sur l’état de
santé de la population. Toutefois, en matière d’orientation, la politique et le MAP divergent
étant donné que si la PSNA couvre l’assainissement en général (tant de base que collectif)
conformément aux engagements internationaux, le MAP quant à lui, traite uniquement
l’assainissement de base.

• Une politique avec des dispositions internes incohérentes mais plus ou moins alignées avec
les politiques transversales : la PSNA, conçue pour (i) permettre une gestion intégrée des
interventions des différents acteurs clés de l’assainissement et également (ii) pour améliorer la
performance des services d’assainissement, est un document ambitieux mais avec des failles
dans sa conception :
➢ Sur la forme, en tant que politique et stratégie, elle aurait dû comporter un plan
d’actions explicite pour chaque orientation stratégique permettant d’apprécier le changement
voulu par la mise en œuvre de la politique. En outre, étant le document cadre de référence en
matière d'assainissement, bien qu'elle formule des axes d’orientation stratégique clairs, les
activités permettant l’atteinte des objectifs ne sont ni organisées, ni cohérentes voire
insuffisamment explicites dans la politique. Enfin, le document n’expose guère les projections
de « résultats » à atteindre. En tout état de cause, l'absence de cadre logique n’a permis de
retracer la situation de départ et les cibles à atteindre n’ont pu être objectivement déterminées
et explicitées dans la politique ;
➢ Par rapport aux dispositions de la politique, des lacunes subsistent quant à la
répartition des responsabilités entre les deux acteurs leaders du secteur à savoir le ministère en
charge de l’eau potable et le ministère en charge de l’aménagement du territoire en ce qui
concerne la mise en place des services collectifs d’assainissement. Il en est de même entre les
communes et le ministère en charge de l’eau potable en ce qui concerne la maîtrise d’ouvrage
des services d’assainissement. Une implication insuffisante et lacunaire des structures de
proximité est également constatée alors que la gestion de l’assainissement requiert une
implication de tous surtout de la base, socle de développement local ;
➢ Par rapport à la véritable entité responsable de l’élaboration de la politique, il y a eu
confusion entre l’ANDEA (2003), la direction au sein du Ministère des Mines (2007), la
plateforme et le nouveau Ministère en charge de l’eau et de l’assainissement créé en 2008. La
PSNA n’en a pas tenu en compte.
➢ Par rapport aux autres politiques sectorielles transversales comme la politique de
l’environnement ou la politique portant code de la santé, la PSNA est cohérente. Néanmoins,
elle entre en contradiction avec la politique de décentralisation en ce qui concerne la tutelle
technique des services d’assainissement relevant de l’autorité de la commune qui est le maître
d’ouvrage.

• Une politique non effective due à une insuffisance de volonté de tous les acteurs impliqués :
un déficit de pilotage a impacté l’effectivité de la politique. Un comité interministériel de
concertation, chargé de la coordination de la mise en œuvre de la politique, a été prévu par la

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Rapport Public 2022




politique mais n’a pas été mis en place. Et l’absence d’un véritable dispositif de mise en
œuvre de la politique (organe et outil) a influé négativement sur l’effectivité de cette politique
malgré l’existence d’une plateforme de concertation. Ce faisant, les autres acteurs clés du
secteur ont continué à développer des actions disparates qui ont impacté l’opérationnalisation
de la vision commune incarnée par la politique.

De plus, la politique résulte des exigences internationales et l’effectivité de la politique a


souffert de l’insuffisance d’appropriation au niveau national, en politique générale.
En outre, l’instabilité institutionnelle avec des changements de rattachement du secteur ainsi
que de responsables, la sous-estimation des aspects techniques, l’absence de traduction
financière, ont fait que la politique n’a pu faire l’objet d’opérationnalisation.
Enfin, cette lacune budgétaire et absence d’outils de suivi-évaluation ont impacté sur la
planification pluri ou annuelle de la politique.

Il y a lieu de préciser que lors de l’élaboration de la Note de faisabilité, la Cour est bien
consciente qu’aucune évaluation n’aura lieu si l’on attend que tous les critères d’évaluabilité3
soient remplis et qu’il y a lieu de conclure positivement. Dans le cas d’espèce, il s’agit du
critère consistant à avoir des résultats mesurables qui n’a pas été respecté.

La Cour attire l’attention de tous qu’une politique publique doit répondre à un besoin national
et un problème public, soit une appropriation nationale d’abord et dépassant toutes contraintes
ou conditionnalités internationales. Pour qu’il y ait bonne gouvernance, l’analyse doit assurer
au préalable les cohérences des nouvelles politiques aux dispositions antérieures dans tous
leurs aspects (administratifs, organisationnels, juridiques, financiers etc.). Et en cas de
changements ultérieurs de dispositions (telles les fusion et scission de missions en
Ministères), des mesures d’accompagnements s’imposent.
La prise en compte des recommandations suivantes à l’endroit du Gouvernement et les
Ministères sectoriels concernés permettra de produire un document de Politique
Nationale d’Assainissement réaliste s’appuyant sur les évolutions présentes et futures
du secteur.
Aussi la Cour recommande de :
1. s’assurer du respect de toutes les dispositions internationales pour toute
nouvelle politique. L’élaboration de la PSNA, traduit les orientations internationales,
mondiales et africaines sur le plan national. Néanmoins, les indicateurs relatifs aux
nombres de personnes vivant dans des taudis ou bidonvilles ayant accès à une eau ou
à un assainissement amélioré n’a pas été traité de manière spécifique par la politique ;

2. s’assurer de la cohérence de toutes politiques sectorielles avec la politique


générale de l’État;

3. tenir compte, lors de la rédaction de toutes nouvelles politiques publiques




ϯ>ĞƐĐƌŝƚğƌĞƐd’évaluabilité habituellement retenues sont͗ƚƌĞĐůĂŝƌĞŵĞŶƚŝĚĞŶƚŝĨŝĂďůĞͲǀŽŝƌĚĞƐŽďũĞĐƚŝĨƐĐŽŶŶƵƐĞƚĚĠĨŝŶŝƐͲǀŽŝƌĚĞƐƌĠƐƵůƚĂƚƐŵĞƐƵƌĂďůĞƐͲǀŽŝƌĚĠďƵƚĠ


ĚĞƉƵŝƐ ƋƵĞůƋƵĞƐ ĂŶŶĠĞƐ Ğƚ ƐĞ ƉŽƵƌƐƵŝǀƌĞ ĞŶĐŽƌĞ Ͳ ƚƌĞ ĚĞ ƚĂŝůůĞ ƐƵĨĨŝƐĂŵŵĞŶƚ ŝŵƉŽƌƚĂŶƚĞ ŵĂŝƐ ĚĞ ĐŽŵƉůĞdžŝƚĠ ŐĠƌĂďůĞ Ͳ Contenir un potentiel d’améliorations
ŽƉĠƌĂƚŝŽŶŶĞůůĞƐ Ğƚ ƐƚƌĂƚĠŐŝƋƵĞƐ ŝŵƉŽƌƚĂŶƚĞƐ Ͳ Présenter un potentiel d’alimentation du débat public important Ͳ Ne pas faire l’objet de blocages institutionnels ou
ƉŽůŝƚŝƋƵĞƐŝŶƐƵƌŵŽŶƚĂďůĞƐͲKĨĨƌŝƌůĂƉŽƐƐŝďŝůŝƚĠĚĞĨĂŝƌĞƵŶƉĂƌĂŶŐŽŶŶĂŐĞŝŶƚĞƌŶĂƚŝŽŶĂůŵŝŶŝŵĂů;ŵĞŝůůĞƵƌƉƌĂƚŝƋƵĞĚĞƐŽƌŐĂŶŝƐĂƚŝŽŶƐĐŽŶĨƌŽŶƚĠĞƐăĚĞƐĞŶũĞƵdžƐŝŵŝůĂŝƌĞƐͿͲ
Ne pas faire l’objet d’évaluation similaires, en cours ou récentes, par d’autres institutions

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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
d’assainissement , des problèmes et besoins identifiés et persistants de la période ainsi
dque
>de^l’évolution
Dd/Z^du͘͘͘͘͘contexte
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘socio-économique,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘technologique
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘institutionnel.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘La
͘͘͘ϭϳϴ
 politique doit émaner d’une concertation à tous les niveaux ;

4. rédiger séparément la politique, la stratégie ainsi que de ses déclinaisons pour


que chaque acteur puisse se positionner dans les différentes activités. De plus,
l’articulation de l'intervention devrait faire l’objet d’un cadre logique ;

5. s’assurer de la cohérence du partage des responsabilités des acteurs pour une


meilleure mise en œuvre de la politique qui s’inscrit à moyen terme dans le temps ;

6. s’assurer de la stabilité de l’organisation institutionnelle de l’Etat ou de


disséquer les activités attribuées à chaque Ministère pour éviter d’impacter
négativement sur le partage de responsabilités initialement défini ;

7. faire intervenir en matière d’assainissement, les structures de base les plus


proches (les Fokontany) et ce, en vertu du principe de subsidiarité, afin d’atteindre
l’impact recherché (efficacité, efficience et effets) ;

8. budgétiser les activités afin d’allouer les ressources nécessaires pour assurer la
cohérence, l’effectivité, l’efficacité et l’efficience des interventions ;

9. adopter des modes de financement innovants pour s’assurer d’acquérir les


ressources suffisantes pour financer le service unique d’assainissement ;

10. se conformer aux dispositions légales et règlementaires régissant les modes de


gestion des services publics ;

11. prendre les mesures nécessaires de formations et de transfert de compétences


techniques pour que les communes puissent jouer effectivement leur rôle de maître
d’ouvrage en matière d’assainissement ;

12. s’assurer de la cohérence de l’intervention dans toute conception d’une


politique ;

13. s’assurer de la cohérence e n t r e les orientations stratégiques et la


répartition des tâches afin de garantir leur mise en œuvre effective ;

14. s’assurer de la cohérence des textes législatifs et règlementaires en termes


d’organisation et d’attributions de responsabilités afin de faciliter la mise en
application des dispositions ;

15. élaborer toutes politiques publiques sous le leadership des entités dédiées à cet
effet ;

16. capitaliser les bonnes pratiques notamment en matière d’anticipation ;

17. s’assurer de la cohérence de toutes politiques avec les textes législatifs et


règlementaires pour garantir leur effectivité ;
džŝǀ
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Rapport Public 2022





18. mettre en place et rendre pérenne une plateforme de concertation regroupant


tous les acteurs du secteur puisqu’elle garantit l’alignement des interventions des
ministères lead ainsi que des partenaires techniques financiers et permet la mise en
œuvre effective des interventions ;

19. prendre les mesures nécessaires pour impliquer les responsablesadministratifs,


techniques et financiers dans la conception de la politique ;

20. s’assurer de la cohérence de la politique avec la politique générale de l’Etat,


afin de garantir l’effectivité de sa mise en œuvre et faciliter sa déclinaison en
documents stratégiques et de planification ;

21. prendre en compte l’aspect technique dans les prises de décisions afin de
rendre effective la politique ;

22. privilégier l’archivage des données et informations ainsi que la constitution


d’une base de données au sein de chaque structure ;
23. concevoir l’aspect technique et financier de toute politique ;
24. accompagner l’allocation de moyens pour la mise en œuvre des activités ;
25. constituer des outils de suivi des réalisations afin d’assurer une évaluation
interne etexterne.


2.1.2 Contrôle de l’exécution des lois de Finances 2019 : un retard chronique de la


production du PLR
Les principales observations et recommandations émises par la Cour lors du contrôle de
l’exécution de lois de Finances 2019, et consignées dans son rapport sur le Projet de Loi de
Règlement (PLR) pour 2019 sont résumées comme suit :

A- Sur la transmission du PLR 2019 à la Cour des Comptes


La Cour des Comptes a souligné la détérioration du délai de production du Projet de loi de
Règlement. La production du PLR 2019 accuse un retard de 10 mois, alors que ce retard n’est
que 4 mois pour le PLR 2018.

B- Sur les opérations du Budget Général de l’Etat

La Cour a relevé un accroissement des modifications de crédits portant atteinte à


l’autorisation parlementaire. Les crédits autorisés par la loi de Finances rectificatives
s’élèvent à 8 948,24 milliards d’Ariary. Au cours de l’année sous revue, les 30 décrets de
transferts et de virement ont fait mouvementer 1 096 milliards d’Ariary au total, soit
12,25% des crédits rectifiés par la LFR. Ces crédits objet de modification ne cessent
d’augmenter par rapport à 2017 et 2018 lesquels ont été respectivement de 130,54 milliards
d’Ariary et de 233,76 milliards d’Ariary.
En outre, il a été également observé des mouvements de crédits (06 décrets de virement et 16
décrets de transfert) opérés au-delà du délai fixé par la circulaire d’exécution budgétaire 2019.

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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
En matière de recettes budgétaires, avec une structure constante, elles sont constituées
dprincipalement
>^Dd/Zde ^͘recettes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘fiscales
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘ont
͘͘͘͘͘͘connu
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘une
͘͘͘͘͘͘͘hausse
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘relative.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Le
͘͘͘͘͘͘montant
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘total
͘͘ϭϳϴdes

 recettes encaissées s’élève à 5 890,40 milliards d’Ariary pour 2019, soit un taux global de
réalisation de 76,97%. En termes de valeurs, les recettes ont augmenté de 465,32 milliards
d’Ariary par rapport à 2018. Toutefois, ce taux de réalisation est inférieur à celui de 2018 qui
est de 82,40%. Par ailleurs, l’intégralité des recettes fiscales n’est pas prise en charge, rendant
ainsi opaque la gestion des recettes.

S’agissant des dépenses, ůes dépenses budgétaires réalisées s’élèvent à 6 967,38 milliards
d’Ariary, contre 5 876,03 milliards d’Ariary en 2018, soit une augmentation de 19%.
Les dépenses afférentes au programme « Administration et Coordination », et au programme
de « l’Infrastructure » ainsi qu’au programme du « secteur croissance » ont connu une hausse
tandis que les dépenses des principaux services sociaux ont accusé une régression.
Les dépenses de solde connaissent une tendance haussière sur les 3 dernières années
consécutives allant de 1 800,75 milliards d’Ariary en 2017 à 2293,73 milliards d’Ariary en
2019, soit un taux de d’accroissement de 27%.
Des dépenses de solde de 195 158 731 549,86 Ariary ont été inscrites dans la catégorie 3 «
Dépenses courantes hors solde » en violation des articles 14 et 15 de la loi organique n° 2004-
997 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances .
Les dépenses hors soldes sont dominées par les « transferts et subventions » avec une
proportion de 61%.

Concernant l’appréciation de la performance des programmes, l’analyse de la Cour a porté sur


les programmes estimés avoir des effets potentiels sur la croissance et sur le bien-être de la
population :
- programme concernant l’électricité
- programme sur les infrastructures routières
- programme « Agriculture »
- programme « Education fondamentale de 9 ans »

En effet, le Programme « développement des infrastructures électriques et des ressources


d'énergie locales », lequel est un programme à 99 % sur financement extérieur avec des
risques budgétaires élevés présente une performance très insuffisante.

Pour le Programme « Développement des infrastructures routières », la performance est


insuffisante malgré la faible densité du réseau routier.

S’agissant du programme « agriculture », avec des indicateurs faiblement pertinents, la


performance n’est que modérée.

Concernant le programme « Education fondamentale de 9 ans », celui-ci affiche une


performance insuffisante avec des indicateurs redondants.

C- Sur les opérations des Comptes Particuliers du Trésor


Globalement, les Comptes Particuliers du Trésor, se sont améliorés pour l’année 2019 avec un
résultat excédentaire de 111, 43 milliards d’Ariary malgré le déficit enregistré au niveau des
comptes de prêts et de comptes de commerce. Les comptes de participation et les comptes
d’affectation spéciale se sont soldés par des résultats excédentaires.

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xiv 
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Rapport Public 2022




D- Sur les opérations en capital de la Dette Publique
Les Opérations en Capital de la Dette Publique dégagent un résultat excédentaire de 1 084,78
milliards d’Ariary.
Le taux d’endettement public4 avoisine les 30% au 31 décembre 2019. Ce taux ne dépasse pas
la valeur cible de 35% fixée dans la Stratégie Nationale de la Dette (2018-2020).
Entre fin 2017 et fin 2019, l’encours de la dette est passé de 9 006,46 milliards d’Ariary à
11 327,11 milliards d’Ariary.

De tout ce qui précède, la Cour recommande au Ministère de l’Economie et des Finances de :


- porter une attention particulière au recours de mouvements de crédits afin de veiller
au respect de l’autorisation parlementaire ;
- respecter les dispositions réglementaires en matière de délai sur les modifications de
crédits
- déployer plus d’efforts pour améliorer le recouvrement des recettes malgré la légère
progression du taux de pression fiscale ;
- renforcer la capacité de mobilisation des ressources fiscales intérieures tout en
élargissant l’assiette fiscale afin de garantir un espace budgétaire résilient ;
- multiplier les efforts pour réduire le déficit du compte de commerce « CRCM » ;
- poursuivre les efforts déjà entrepris pour maintenir la dette publique à un niveau
soutenable à long et moyen terme.

Pour la performance
Il est recommandé :
❖ au Ministère de l’Energie, de l’Eau et de l’hydrocarbure de :
- faire preuve de rigueur dans la détermination des indicateurs de performance
(indicateurs de résultats, valeur cible)
- communiquer plus d’informations sur la performance
- multiplier les efforts pour améliorer le secteur de l’énergie rechercher les ressources
alternatives en matière d’énergie

❖ au Ministère des Travaux Publics de :


- déployer plus d’effort pour la construction et la réhabilitation des routes tout en assurant
leur financement qui devrait être au moins 2% du PIB.
- D’améliorer la qualité des informations sur la performance.
- Ainsi la Cour recommande au Ministère de l’Agriculture le rendement agricole « tonne
par hectare » (t/ha) comme indicateur.

❖ au Ministère de l’Education Nationale de :


- veiller à l’amélioration de la qualité des informations sur la performance.

Par ailleurs, la Cour réitère au MEF de :


- respecter le délai légal de production du PLR ;
- veiller au respect du principe de non-compensation entre les recettes et les dépenses
prévu par l’article 5 de la LOLF ;
- faire apparaître dans le PLR tous les montants de dégrèvements, réduction ou remise
d’impôts ;

ŶĐŽƵƌƐĚĞůĂĚĞƚƚĞƌĂƉƉŽƌƚĠĂƵW/
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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
- inscrire toutes les dépenses de personnel, tout ce qui est du chapitre 60, dans la catégorie
d> ^dépenses
des Dd/Zcourantes
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘solde
͘͘͘͘͘͘͘͘͘«͘͘Catégorie
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘2͘͘͘»,
͘͘͘͘conformément
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘à͘͘͘l’article
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘14
͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘la
͘͘ϭϳϴ
 LOLF.

D
2-1-3 Avis

ans une vision de toujours vouloir apporter de la valeur ajoutée impactant sur la
vie des citoyens, la Cour des Comptes a la responsabilité de répondre à un
environnement changeant, aux défis des sociétés et aux besoins des différents
acteurs sans toutefois compromettre son indépendance.

Au cours de l’année 2022, six demandes reçues ont fait l’objet d’avis de la Cour :
- Demande d’avis sur la mise en place des fonds de concours à la suite de la saisine du
Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation;

- Demande d’avis sur le plan des comptes de l’ANALOGH;

- Demande d’avis sur le paiement relatif aux travaux de peinture et de finition de


l’Hôpital « Manara-penitra » de Morondava émanant du Ministre de la Santé
Publique;

- Demande d’avis sur l’application d’une délibération du Conseil d’Administration de


l’Autorité Sanitaire Halieutique;

- Demande d’avis sur le projet de décret portant règlementation des subventions


allouées aux établissements scolaires publics d’enseignement général suite à la
saisine du Ministre de l’Éducation Nationale;
- Demande d’avis relatif au projet de décret portant réorganisation de la
Farimbon’Ezaka ho Fahombiazan’ny Fanabeazana eny Ifotony (FEFFI) suite à la
saisine du Ministre de l’Education Nationale.

2.2 Assistance aux Collectivités Territoriales Décentralisées

L’assistance aux CTD ont essentiellement porté sur le contrôle des actes budgétaires et sur
des demandes d’avis

U
2-2-1 Contrôle des actes budgétaires
n défaut d’adoption du budget dans les délais légaux a été constaté pour les cas
suivants :
Ͳ Budget primitif 2022 de la Commune Urbaine de Manjakandriana ;
Ͳ Budget primitif 2022 de la Commune rurale de Tsihombe ;
Ͳ Budgets primitifs de l’exercice 2022 de la Commune de Mahajanga et du
Bureau d’Assistance Sociale de Mahajanga (BAS).

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xvi 
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Rapport Public 2022





P
2-2-2 Lettres du Président
ar lettres du Président, les Tribunaux Financiers ont émis des avis sur :
- la situation des subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par
l’Etat à la Commune urbaine de Miandrivazo ;
- l’encaissement du prix de vente de terrain du Faritany Toamasina dans le
compte de dépôt et consignation ;
- le paiement du solde d’un agent de la Commune à la fois, de sa qualité de
Directeur d’un département ministériel, bénéficiaire d’un solde supporté par le
Budget général.

TITRE III- CONTROLE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX POUR LA


REDEVABILITE LOCALE
3.1 Audit de la gestion du bac Fiavota par L’OPCI LIHEMIHA - Toliara
Le Tribunal Financier de Toliara a réalisé un audit de conformité de la gestion du Bac et un
audit de performance de sa structure organisationnelle. Ledit contrôle a été effectué de juin
2021 à juillet 2022.
L’audit de conformité a pour objectif global d’évaluer le respect des dispositions légales et
règlementaires ainsi que les clauses conventionnelles de la gestion du Bac FIAVOTA.
Tandis que, la mission d’audit de performance contribue à vérifier le fonctionnement effectif
de la structure organisationnelle du Bac au regard des objectifs qui lui sont assignés.
En effet, l’idée de projet d’un Bac à Saint-Augustin est ancienne. En 2005, les maires des
Communes rurales d’Androka, d’Itampolo, de Beheloka, d’Anakao, de Soalara Sud et de
Saint Augustin se sont convenu de formuler une demande de financement pour la mise en
place d’un Bac maritime reliant Saint Augustin et Soalara Sud. En avril 2011, un nouveau Bac
maritime nommé « FIAVOTA » a été remis officiellement par l’Union Européenne (UE) pour
résoudre le problème de désenclavement de la zone du littoral Sud-Ouest à l’OPCI
LIHEMIHA (LItoraly HEnane MItambatse HAndroso) qui est le propriétaire du Bac.
L’OPCI LIHEMIHA est un Organisme Public de Coopération Intercommunale se trouvant
dans la Région Atsimo Andrefana et régi par le décret n° 99-952 du 15 décembre 1999 portant
réglementation de la création, de l’organisation et du fonctionnement d’un Organisme Public
de Coopération Intercommunale.
Le bon fonctionnement de ce Bac présente ainsi des intérêts capitaux, en matière socio-
économique et touristique, à l’égard de la population locale et par la suite pour la Région
Atsimo Andrefana.
Toutefois, force est de constater que le contexte de la gestion du Bac a révélé différents
obstacles depuis sa première exploitation par la société AIGLE DU NORD jusqu’à l’heure
actuelle où la gestion est assurée par la Société SLT ROSO. Malgré les mesures prises par
toutes les parties prenantes dans la gestion du Bac, cette dernière n’est plus fonctionnelle
depuis 2018.
A l’issue de son contrôle, le Tribunal financier de Toliara émet les constats suivants :
▪ Par rapport à l’audit de la conformité :
- Absence de traçabilité des procédures de création de l’OPCI LIHEMIHA et
d’admission de nouvelles Communes membres ;

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xvii
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
- Défaillance de l’OPCI LIHEMIHA en matière de confection des documents
d>^Dbudgétaires
d/Z^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘ses
͘͘͘͘͘͘actes
͘͘͘͘͘͘͘͘subséquents
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘;͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 - Non-respect des règles de gestion financière et d’organisation comptable
répondant aux principes généraux de la comptabilité publique ;
- Confusions dans la détermination de la nature de chaque délégation de service
public ;
- Manquement manifeste à l’obligation d’entretiens par les anciens
concessionnaires durant les années 2014 à octobre 2017 ;
- Carénage du Bac non réalisé avant l’exploitation par la Société SLT ROSO ;
- Absence de traçabilité des éventuels paiements effectués par les exploitants du
BAC de FIAVOTA.

▪ Par rapport à l’audit de la performance organisationnelle de la gestion du BAC


FIAVOTA :
- Mauvaise performance de l’OPCI et de la Commission du Bac dans la gestion du
Bac FIAVOTA ;
- Déficits prévisionnels chroniques de l’exploitation du Bac FIAVOTA pour les
années 2022-2023-2024.
Pour pallier les défaillances soulevées, la juridiction financière recommande :
▪ En vue de se conformer aux dispositions des lois et règlements en vigueur :
- A l’OPCI :
- de régulariser sa création en suivant les prescriptions du décret n° 99-952 cité
précédemment et aussi les dispositions de la loi n° 2018-037 fixant les
principes régissant les établissements publics ainsi que les règles de la
création des catégories d’établissements publics ;

- de renforcer les capacités de ses membres à travers des formations spécifiées


au cadre juridique régissant l’organisation et le fonctionnement d’un OPCI et
d’un établissement public administratif local ;

- d’établir les documents budgétaires exigés par les lois et les règlements sous
peine de sanctions à son égard ;

- de prendre les dispositions nécessaires relatives à la nomination d’un agent


comptable conformément aux dispositions des articles 21, 22, 23 de la loi n°
2018-037 fixant les principes régissant les établissements publics ainsi que les
règles de la création des catégories d’établissements publics ;

- d’engager la responsabilité des exploitants défaillants auprès de la juridiction


compétente, vu les préjudices subis par l’autorité concédante et aux
interruptions fréquentes du service public de transport maritime ;

- de prendre les mesures adéquates pour trouver le financement nécessaire au


carénage entre autres auprès des Ministères de tutelle ou Partenaires
techniques et financiers.

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xviii
ϭϴϰ

Rapport Public 2022





- A l’OPCI et à l’exploitant :
- de réaliser des études préalables permettant d’établir un état des lieux de la
gestion du Bac afin de bien pouvoir définir le type de convention adéquat à
celle-ci ;

- de faire une révision de la convention actuelle en définissant bien les termes de


celle-ci conformément aux dispositions légales et réglementaires ;

- de bien déterminer les droits et obligations qui conviendraient aux deux parties
(respect de l’intérêt général et de l’équilibre financier).
- Au Chef de District de Toliara II :
- de prendre les dispositions nécessaires afin de régulariser la situation de
l’OPCI LIHEMIHA au regard des lois et règlements le régissant.
▪ Pour améliorer la performance organisationnelle de la gestion du BAC FIAVOTA :
- A l’OPCI :
- de prendre les mesures permettant de mettre en place une structure
administrative et technique permanente pour assurer le suivi de la gestion et de
l’exploitation du Bac afin de résoudre à temps tout obstacle menaçant la
continuité du service public ;

- de mettre en place un manuel de procédure relatif à la gestion du Bac ;

- d’appliquer les clauses conventionnelles concernant tout acte de la part de


l’exploitant entraînant l’interruption du service public assuré par le Bac ;

- de trouver des ressources exceptionnelles permettant le financement du


carénage dans un chantier naval agréé permettant au Bac d’être en état de
fonctionner régulièrement et d’une manière optimale ;

- de revoir les termes de la convention en ce qui concerne la nature de la


délégation de gestion appropriée, les droits et obligations de toutes les parties
prenantes ainsi que l’équilibre financier y afférent ;

- d’augmenter les tarifs actuels d’au moins 50%, à défaut d’un financement
extérieur, afin d’atteindre l’équilibre financier de l’exploitation du Bac.

3.2 Audit des subventions reçues par la commune urbaine de Mahabo.


Le Tribunal Financier de Toliara a effectué l’audit de conformité de la gestion et de
l’utilisation des subventions EPP, CSB et état civil la Commune urbaine de Mahabo pour ses
gestions allant du 2018 à 2020. Ledit contrôle a été réalisé de septembre 2021 à octobre 2022.
Afin de garantir une bonne affectation des subventions destinées aux Communes, la loi n°
2014-020 du 27 septembre 2014 prévoit en son article 149 que : « Les transferts au titre de
dotations octroyées par l’Etat au profit des Collectivités territoriales décentralisées doivent
être affectés par l’organe exécutif au Chapitre de dépenses de fonctionnement et
d’investissement de leur budget primitif. Les transferts au titre de dotations octroyées par un

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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
organisme au profit des Collectivités territoriales décentralisées doivent conserver, le cas
déchéant,
>^Dleur
d/Zaffectation.
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Dans
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘tous
͘͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘͘cas,
͘͘͘͘͘͘͘͘une
͘͘͘͘͘͘͘͘subvention
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘destinée
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘à͘͘͘͘la
͘͘͘͘͘section
ϭϳϴ
 d’investissement ne peut en aucune manière être affectée à la section de fonctionnement ».
En application de la disposition susmentionnée, les articles 5, 6 et 7 de l’arrêté n° 9483/2018
du 16 avril 2018 relatif à l’harmonisation de transfert des subventions liées au fonctionnement
allouée par l’Etat au profit des CTD précisent l’affectation respective des subventions EPP,
CSB et état civil.
Les constatations suivantes ont été soulevées à l’issue dudit contrôle :
- non-respect de la règle d’affectation de la subvention ;
- retard de la réception des subventions par la Commune de Mahabo
A cet égard, les recommandations suivantes ont été formulées :
▪ À l’ordonnateur de la Commune urbaine de Mahabo :
- de respecter les affectations des subventions prévues par les lois et règlements en
vigueur ;
- de consulter l’avis du Conseil municipal pour l’utilisation des fonds communaux ;
- de traduire les responsables devant les instances compétentes.
▪ aux Ministères concernés :
- l’envoi régulier et à temps des transferts afin d’éviter la perturbation du
fonctionnement normal de la Commune.

3.3. Contrôle des commandes publiques et de la comptabilité des matières de la


commune urbaine d’Imerintsiatosika
Dans le cadre de ses activités de contrôle, le Tribunal Financier est amené à examiner la
gestion des ordonnateurs des Collectivités Territoriales Décentralisées relevant de sa
compétence territoriale. Dans cette perspective, le Tribunal Financier d'Antananarivo a décidé
de réaliser une mission entrant dans le cadre de ses contrôles thématiques.
Les thèmes retenus sont : les commandes publiques et la comptabilité des matières. Les
exercices concernés par la vérification sont les exercices 2017 et 2018.
3.3.1 Sur les commandes publiques
À l’issue de son contrôle, le Tribunal Financier d’Antananarivo relève les constatations
suivantes :
- utilisation de procédures d’achat inappropriées ;
- procédure de choix des fournisseurs non conforme aux lois et règlements sur les
marchés publics ;
- inexistence de procédures formalisées pour les commandes et les réceptions.
Pour y remédier, la juridiction financière recommande aux responsables de la Commune :
- de se familiariser avec la procédure des marchés à commande qui permettra à la
Commune de s’approvisionner au fur et à mesure de la disponibilité des fonds, pour
les fournitures et consommables;

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xx 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




- de respecter les procédures préconisées par les lois et règlements sur les marchés
publics en l’occurrence le respect des procédures applicables selon les seuils en
vigueur Pour les travaux ;

- de faire effectuer les travaux des tâcherons sous la supervision de l’autorité chargée
de contrôle tel qu’il est prévu par le cahier de clauses administratives générales
(CCAG) applicables aux marchés publics de travaux ;

- de fixer les prix des articles achetés par la Commune par le biais d’un marché ou
d’une convention régulièrement constitué(e) suivant la procédure applicable ;

- d’utiliser la procédure d’achat direct pour les dépenses inscrites au budget en dessous
des seuils de mise en concurrence, conformément aux dispositions des lois et
règlements en vigueur ;

- de mettre en place une procédure interne formalisée pour les commandes et les
réceptions ;

- d’utiliser les documents requis par rapport aux responsabilités de chaque intervenant
conformément aux textes en vigueur.
En réponse, le Maire et le Trésorier Municipal affirment prendre acte de ces observations du
Tribunal et prévoient de mettre en œuvre les recommandations correspondantes.
3.3.2. Sur la gestion du patrimoine

La gestion du patrimoine est suivie à travers la comptabilité administrative et la comptabilité


des matières. A cet égard, suivant les termes de l’article 253 de l’instruction générale du 22
juillet 1955 sur la comptabilité des matières et des immeubles à Madagascar et dépendances :
« Donnent lieu à la tenue de comptabilités administratives les matières, denrées et objets
devant être mis en consommation ou devant servir ou être utilisés pour des transformations,
confections, réparations, travaux, etc (…)».
A contrario, la comptabilité des matières proprement dite comprend la comptabilité des
approvisionnements en magasin et la comptabilité des matériels en service.
Le Tribunal financier a relevé les observations suivantes :

▪ Sur la comptabilité administrative :


- défaillance dans la gestion des fournitures et consommables
- mode d’enregistrement utilisé ne donnant pas une image fidèle de la situation des
matériels
- absence de mécanisme de suivi sur l’efficience de l’allocation des fournitures aux
services utilisateurs
▪ Sur la comptabilité des matières :
- défaut de nomination des différents acteurs concernant la comptabilité des
matières
- défaut d’utilisation des documents comptables adéquats

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ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
- défaut d’application de la procédure de condamnation pour les matériels hors
d>^Dd’usage
d/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Pour y pallier, la juridiction financière recommande :
▪ Sur la comptabilité administrative :
- Au Maire de la Commune :
❖ de nommer une autre personne comme responsable des fournitures qui devra
tenir, conformément aux modèles prévus, des fiches de stocks par articles et un
journal des entrées et sorties en application des dispositions de la Circulaire
n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM du 14 juillet 2010 portant amélioration de la
gestion et renforcement du contrôle des matières, objets et denrées.
❖ de limiter le rôle du Secrétaire Général en matière de gestion des fournitures
en la centralisation des besoins et en tant que superviseur pour la conservation
et la comptabilisation de ces objets
❖ d’exiger l’apposition des références du journal d’enregistrement sur la facture
à payer
❖ de charger la personne responsable de la gestion des fournitures : (i) de tenir
les documents comptables prévus par les textes, (ii) de relever et de consolider
périodiquement (mensuellement par exemple) les consommations des différents
services de la Commune
- Au Secrétaire général de la Commune :
❖ d’effectuer un contrôle périodique des enregistrements dans le cahier ou les
documents faisant office de fiche de stock et de livre journal tenus par le
responsable nommé conformément à la recommandation précédente
❖ de convenir un plan d’achat périodique avec le Maire et le Trésorier
Communal, à partir du rapport établi par la personne responsable de la
gestion des fournitures.
▪ Sur la comptabilité des matières :
- de créer la commission ordinaire des recettes prévue par l’article 57 de
l’instruction générale du 22 juillet 1955 sur la comptabilité des matières et des
immeubles à Madagascar et dépendances ;
- de mettre en place la commission ordinaire de remise, assurant également le rôle
de la commission de condamnation, conformément à l’article 206 de l’instruction
générale du 22 juillet 1955 .
- de créer une commission de condamnation, pour permettre au dépositaire
comptable de transcrire les sorties dans le livre journal à partir des procès-
verbaux de ladite commission ;
- de mettre en place une organisation permettant au dépositaire comptable, avec le
soutien de l’ordonnateur en matières, outre l’inventaire annuel, de tenir un livre
journal des entrées et sorties en quantité et en valeurs ;
- d’établir des fiches de détenteurs effectifs pour les matériels.

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xxii
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Rapport Public 2022




Dans leurs réponses, le Maire et le Trésorier Municipal affirment prendre acte des
observations du Tribunal et s’engagent à prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre
des recommandations.
3.4 Contrôle des commandes publiques et la comptabilité des matières de la commune
rurale d’Arivonimamo II.
Depuis 2016, les Communes Rurales de Deuxième catégorie ont été dotées de Trésoriers
Communaux nommés par voie d’arrêté du Ministre des Finances et du Budget. Ils ont ensuite
procédé à leur prestation de serment devant les Tribunaux Financiers territorialement
compétents. Ces deux procédures, avec la constitution de cautionnement dont le montant
devra encore être fixé par voie de délibération des conseils communaux concernés (article 10
de l’arrêté n°21 149/2016 MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC fixant le régime comptable et financier
des Communes Rurales de deuxième catégorie), leur conféreront le statut de comptable public
à part entière.
Le Tribunal a alors jugé opportun de voir l’état de la gestion de ces communes et de proposer
les solutions qui s’imposent pour régler les éventuels dysfonctionnements. C’est ainsi que la
Commune rurale d’Arivonimamo II a été inscrite au programme de vérification du Tribunal.
3.4.1 Sur les commandes publiques

Consécutivement au contrôle susmentionné, le Tribunal Financier d’Antananarivo a relevé les


observations suivantes :
- cumul de fonctions incompatibles par le Trésorier ;
- et utilisation de procédures d’achat inadéquates.
Afin de remédier aux insuffisances constatées, la juridiction financière recommande aux
responsables de la Commune :
- de procéder au renforcement des capacités de son personnel en matière de
comptabilité publique afin d’éviter que des fonctions incompatibles ne soient
cumulées par une seule personne ;
- de respecter les attributions du Trésorier Communal qui ne devrait intervenir que
dans la phase comptable conformément à l’article 8 de l’arrêté
n°21 149/2016/MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC du 13 octobre 2016 ;

- d’abandonner les pratiques non conformes aux lois et règlementations sur les
marchés publics notamment le manquement au respect des seuils pour les achats
directs ;

- de recourir en tant que de besoin à la procédure des marchés à commande qui lui
permet de réaliser ses achats en tenant compte de la disponibilité des fonds.

3.4.2. Sur la comptabilité des matières

Le Tribunal Financier d’Antananarivo émet les constations suivantes :


- Suivi inadapté des matériels en service ;
- Absence de mise à jour régulière de la comptabilité administrative ;
- Inexistence de local de stockage sécurisé.

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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
A cet égard, la juridiction financière recommande :
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
▪ Au Maire de la Commune :

- de mettre en place un système de suivi rigoureux des matériels en service
permettant de connaître les responsables ;

- de prendre les mesures nécessaires pour faciliter la tenue de la comptabilité des


matières, notamment par la nomination d’un préposé à la comptabilité
administrative tel qu’il est prévu par la circulaire n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM
du 14 juillet 2010 ;

- d’aménager un local sécurisé pour mettre les fournitures ou tout autre


consommable et d’en nommer un responsable ;

- de veiller à ce que les fournitures et autres articles consommables soient mis dans
un endroit peu fréquenté par le public.
▪ Au dépositaire comptable :
- de tenir des comptabilités distinctes pour les immeubles et les matériels en service
▪ Aux responsables de la comptabilité administrative :
- d’adopter une méthode de travail permettant d’éviter les erreurs ou omissions
3.5 Contrôle des achats publics et de la gestion du patrimoine de la commune rurale
d’Ambatomirahavavy
Le Tribunal Financier d’Antananarivo a inscrit dans son programme de travail annuel, le
contrôle de la gestion de plusieurs communes rurales localisées à proximité de son siège.
Ainsi, la Commune Rurale d’Ambatomirahavavy a été retenue pour faire l’objet d’examen de
sa gestion afin de contribuer à améliorer sa performance, vu les enjeux économiques qu’elle
présente et le volume de son budget. Les exercices sous revue sont ceux de 2017 et 2018.
3.5.1. Sur les commandes publiques
A l’issue du contrôle, le Tribunal Financier d’Antananarivo a relevé les observations
suivantes :
▪ Concernant les achats directs :
- violation des seuils maximums prévus par les textes concernant les marchés
publics ;
- défaut de sincérité des inscriptions budgétaires en raison de l’absence d’évaluation
fiable des besoins ;
- défaut d’utilisation d’un bon de commande règlementaire ;
- risque d’achat auprès de fournisseurs en situation irrégulière vis-à-vis de leurs
obligations fiscales.
▪ Concernant les marchés publics :
- défaut de constitution des organes prévus pour la commande publique ;
- absence de garantie d’accomplissement des travaux convenus suivant les règles de
l’art.

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xxiv

Rapport Public 2022




Afin d’y remédier, la juridiction financière recommande :
▪ Concernant les achats directs :
- A la PRMP :
❖ de respecter les procédures prévues par le Code des marchés publics et,
éventuellement, de recourir au marché à commande conformément à l’article
30 dudit Code
- Au Maire de la Commune :
❖ de procéder à la nomination d’un GAC (Gestionnaire d’activité) chargé de
centraliser les besoins de chaque service ;
❖ de respecter les dispositions légales et règlementaires en vigueur, en
matérialisant la commande effectuée par l’établissement d’un bon de
commande règlementaire et d’un acte d’engagement ;
❖ d’exiger les photocopies de la carte statistique et la carte d’identité fiscale afin
de justifier la situation fiscale du fournisseur pour l’année en question ; et
❖ de vérifier si le fournisseur a honoré ses obligations en matière fiscale avant
de le retenir.
▪ Concernant les marchés publics :
- de procéder à la nomination des membres de ces organes en fonction de la
périodicité prévue par le texte, en formalisant par écrit les existants actuels ;
- de s’assurer de la disponibilité des fonds avant de contracter un investissement
important financé sur fonds propres ;
- d’appliquer les dispositions du CMP, notamment pour le remplacement d’un
prestataire défaillant ainsi que pour la résiliation du contrat ;
- de prévoir dans le DAO, les informations assurant le bon déroulement et
l’achèvement des travaux ;
- d’exiger éventuellement les garanties de parfait achèvement et de remboursement
d’avances ;
- d’opter pour des acomptes à la place des avances pour le règlement
correspondant à l’avancement des travaux.
- de matérialiser les engagements de chaque partie par un contrat et y inclure une
garantie de bonne exécution ;
- de respecter le modèle d’ordre de service pour les informations devant y figurer.

3.5.2. Sur la gestion du patrimoine

Les observations suivantes ont été soulevées, à la suite du contrôle effectué par le Tribunal
Financier d’Antananarivo :
▪ Sur la comptabilité administrative :
- absence de nomination d’un responsable pour la gestion des fournitures et
consommables ;
- mode d’enregistrement ne donnant pas une image fidèle de la situation des
matériels.

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Rapport Public 2022


  
 
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▪ Sur la comptabilité des matières :
d>^-Ddéfaut
d/Z^de
͘͘͘͘͘͘nomination
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘͘différents
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘acteurs
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘concernant
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘la͘͘͘͘͘comptabilité
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴdes

 matières
- non-utilisation des modèles de documents comptables prévus
▪ Sur la comptabilité des travaux : absence de nomination d’un préposé et
d’enregistrement de l’avancement des travaux réalisés en régie
Afin d’y remédier, la juridiction financière recommande :
▪ Sur la comptabilité administrative :
- Aux responsables de la Commune :
❖ de nommer un agent préposé pour la tenue de la comptabilité administrative
conformément aux textes en vigueur ;
❖ de limiter les activités du premier adjoint aux tâches de supervision et de
contrôle.
❖ d’organiser le cahier d’enregistrement de façon à pouvoir dégager les stocks
disponibles et les consommations de chaque service, en se conformant à la
circulaire n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM du 14 juillet 2010 ;
❖ de renforcer le rôle de supervision et de contrôle des enregistrements et ;
❖ de réaliser périodiquement des inventaires physiques

▪ Sur la comptabilité des matières :


- Aux responsables de la Commune :
❖ de procéder à la nomination du dépositaire comptable conformément à
l’article 417 du décret n°2005-003 du 4 janvier 2005 ;
❖ de créer les diverses commissions notamment : la commission ordinaire des
recettes et la commission ordinaire de remise assurant éventuellement les
fonctions de la commission de condamnation ;
❖ de tenir un livre journal des comptabilités-matières et de procéder à un
inventaire annuel des objets ;
❖ d’utiliser des états de détenteur effectif pour les matériels remis à une personne
autre que le dépositaire comptable ;
❖ d’utiliser des ordres d’entrées et de sorties établis par l’ordonnateur en
matières ainsi que les procès-verbaux des diverses commissions pour la
comptabilisation des mouvements de matériels.

▪ Sur la comptabilité des travaux, de nommer un préposé pour tenir la feuille


d’ouvrage pour les travaux à venir.

dždžǀŝŝŝ
ϭϴϰ
xxvi

Rapport Public 2022





TITRE IV- ACTIVITES JURIDICTIONNELLES

L
es principales irrégularités relevées par les juridictions financières lors de jugement
de comptes au cours de l’année 2022 sont regroupées en deux grandes catégories :

4.1 Défaut d’application des lois et règlements

MONTANT
CONSTATATION OBJET DE LA DEPENSE ENTITES DE DEBET en
Ariary
Trop perçu d’indemnité de Indemnités et avantages liés Région 527.932,80
responsabilité au profit du à la fonction Bongolava
régisseur de recettes
Défaut de respect de la Service extérieur à la Commune 226.221,32
procédure de passation de Commune Urbaine de
marché public Toamasina
Paiement irrégulier des Indemnités et avantages liés Commune 1.800.000,00
remises forfaitaires au à la fonction Rurale
régisseur de recettes et Antsalova
régisseur de dépenses
Paiement irrégulier des Indemnités et avantages liés Commune 6.002.600,00
indemnités aux intervenants au à la fonction Rurale
marché des bovidés Antsalova
Paiement d’indemnité de Indemnités et avantages liés Commune 150.000,00
caisse au profit d’un à la fonction Rurale
bénéficiaire autre que Nosifeno
percepteur principal

4.2 Défaut de la validité de la créance ;


MONTANT
CONSTATATION OBJET DE LA DEPENSE ENTITES DE DEBET
en Ariary
Paiement de dépenses sans - Salaire et accessoires de Commune 5.426.102,60
pièces justificatives à personnel permanent Urbaine de
l’appui - Indemnités et avantages liés à Ifanadiana
la fonction de personnel non
permanent
- Achat de fournitures de bureau
- Achat de consomptibles
informatiques
- Service extérieur
- Transfert aux organismes
publics
Paiement des dépenses de Location d’engins Commune 96.700.000,00
location d’engins en Urbaine de
absence de la carte grise et Toamasina
de patente professionnelle

dždžŝdž
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Rapport Public 2022



 Paiement des droits de Salaire et accessoires du   Commune 651.000, 00 
 vacation et des heures personnel non permanent  Urbaine de
Paiement des droits de Salaire et accessoires du Commune 651.000, 00
Esupplémentaires
Ey ϭϲϴ en Morondava
vacation etdes
Paiement
l’absence dedes heures
droits
pièces de personnel
Salaire non permanent
et accessoires du Urbaine de
Commune 651.000, 00
supplémentaires
dvacation
>^etDdes
justificatives en^͘͘le͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘personnel
dattestant
/heures
Z ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘non
͘͘͘͘͘͘permanent Morondava
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Urbaine
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
l’absence de pièces
 supplémentaires
service fait. en Morondava
justificatives
l’absence attestant le
de pièces
service fait. attestant le
justificatives
4.3 Unefait.
service amende pour gestion de fait pour un montant de 155.567,78 Ariary a été prononcée-
Commune Rurale de Tanjombato.
4.3 Une amende pour gestion de fait pour un montant de 155.567,78 Ariary a été prononcée-
Commune
4.3 Ruralepour
Une amende de Tanjombato.
gestion de fait pour un montant de 155.567,78 Ariary a été prononcée-
Commune Rurale de Tanjombato.
TITRE V- AUTRES ACTIVITES
TITRE V- AUTRES ACTIVITES
5-1 AUDIT
TITRE DE LAACTIVITES
V- AUTRES SADC CONCOURANT A LA VISIBILITE DE L’ISC DE
5-1 MADAGASCAR
AUDIT DE LA SADC CONCOURANT A LA VISIBILITE DE L’ISC DE

E
5-1 AUDIT n 2021,
MADAGASCAR
DE LA SADC
Madagascar a étéCONCOURANT
désigné membre duAcollège LA VISIBILITE
des auditeurs deDE L’ISC Pour
la SADC. DE

E
cette année 2022, il s’agit du deuxième mandat de l’ISC de Madagascar et trois
MADAGASCAR

E
nMagistrats
2021, Madagascar
de la Cour a été
ontdésigné membre
participé du collège
aux travaux des auditeurs
d’audit. L’audit de la SADC.
a porté, outrePour
sur
cette
nl’auditannée
2021, 2022,sur
Madagascar
financier, ila s’agit
étéCOVID
la du deuxième
désigné membre
19, mandat
du
notamment collège dedes
l’ISC de
des Madagascar
auditeurs
l'efficacité de la SADC.
stratégies et Pour
misestrois
en
Magistrats
place parcette annéede2022,
le Secrétariat ladeCour
lailSADCont participé
s’agit àdu effet.aux
cetdeuxième Destravaux
mandat d’audit.
de l’ISCL’audit
recommandations de a porté,
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été et trois
outre
ainsi émises sur
par
l’audit
l’équipeMagistrats de les
la Cour
financier,
pour atténuer sur laont
risques et participé
COVID 19, aux
améliorer travaux l'efficacité
notamment
les situations. d’audit. L’audit a porté, outre
des stratégies mises sur
en
place parl’audit
le Secrétariat
financier,de sur
la SADC
la COVIDà cet effet. Des recommandations
19, notamment ont stratégies
l'efficacité des été ainsi émises
mises par
en
l’équipe
place
5.2- parpour
ACTIVITES atténuer
DE les
le Secrétariat de risques
la SADC
FORMATION et améliorer
à cet DEles
ETeffet. situations.
Des recommandationsPOUR
SENSIBILISATION ont étéLA ainsi émises par
BONNE

D
l’équipe pour atténuer les risques et améliorer les situations.
5.2- ACTIVITES GOUVERNANCE
DE FORMATION LOCALE ET DE SENSIBILISATION POUR LA BONNE

D
5.2- ACTIVITES iverses DE FORMATION
activités de LOCALE ET DE
formation et SENSIBILISATION
de sensibilisation ontPOUR LA BONNE
été dispensées par les
GOUVERNANCE
Tribunaux FinanciersLOCALE
GOUVERNANCE de Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Mahajanga dont :
iverses activités de formation et de sensibilisation ont été dispensées par les
Tribunaux
iverses Financiers
activités
1- Sensibilisation deetFianarantsoa,
de formation Toamasina,
et de des
formation sensibilisation Toliara
responsables ontdeetlaMahajanga
été dispensées
Commune dont
par: les
Rurale
Tribunaux Financiers de Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Mahajanga dont :
d’Ikalalao;
2- Appui 1-à Sensibilisation
l’amélioration et de formation des responsables
la gouvernance de la Commune
financière des communes Rurale
d’Ikalalao; 1- Sensibilisation
Ambohimahamasina, Anjoma et et
formation
Soaindrana; des responsables de la Commune Rurale
2- Appui
d’Ikalalao; à l’amélioration de la gouvernance
3- Mission d’assistance sur la gestion des ressources propres financière des communes
dans les Régions Betsiboka
2- Appui à
Ambohimahamasina,
et Sofia; l’amélioration
Anjoma de
et la gouvernance
Soaindrana; financière des communes
Mission d’assistance sur
3- Ambohimahamasina, la gestion
Anjoma des ressources propres dans les Régions Betsiboka
et Soaindrana;
3- Mission
et Sofia; d’assistance sur la gestion
4- Campagne de sensibilisation des responsables des ressourcescommunaux
propres danssuite
les Régions Betsiboka
à l’institution au
et Sofia;des communes rurales de 2ème catégorie des Trésoriers communaux (Districts
niveau
4- Campagne
Andilamena,deAmparafaravola
sensibilisation etdes responsables communaux
Ambatondrazaka et Vavatenina); suite à l’institution au
4- Campagne de sensibilisation
niveau des communes rurales de des2ème
responsables
catégorie des communaux
Trésorierssuite à l’institution
communaux au
(Districts
Andilamena,
niveau Amparafaravola
des communes rurales etdeAmbatondrazaka
2ème catégorie des et Vavatenina);
Trésoriers communaux (Districts
5- Formation sur la production des comptes des Communes rurales de deuxième
Andilamena, Amparafaravola et Ambatondrazaka et Vavatenina);
catégorie (Trésoriers Communaux implantés dans les districts de Toliara II et Betioky,
5- Maires
FormationdessurCommunesla production de des comptes catégorie
deuxième des Communes
Soamanonga,ruralesSakamasay
de deuxième et
catégorie (Trésoriers
5- Formation Communaux
sur la production
Andranomangatsiaka); desimplantés
comptesdans des les districts derurales
Communes Toliara deII etdeuxième
Betioky,
Maires des
catégorie Communes
(Trésoriers Communaux de deuxième
implantés dans catégorie Soamanonga,
les districts de Toliara Sakamasay
II et Betioky,et
Andranomangatsiaka);
Maires des Communes de deuxième catégorie Soamanonga, Sakamasay et
6- Suivi des formations des trésoriers communaux issus des Districts se trouvant dans les
Andranomangatsiaka);
Régions d’Androy, d’Anosy et Atsimo Andrefana;
6- Suivi des formations des trésoriers communaux issus des Districts se trouvant dans les
Régions
6- Suivi desd’Androy,
formationsd’Anosy et Atsimo
des trésoriers Andrefana;
communaux issus des Districts se trouvant dans les
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana,
Régions d’Androy, d’Anosy et Atsimo Andrefana; 
Androy et Anosy;
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana,
Androy et Anosy;
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana, dždždž
8- Sensibilisation dans le cadre du projet FIA2M des jeunes universitaires dans la
Androy et Anosy;
Province de Toliara. dždždž
dždždž
ϭϴϰ
xxviii

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
INTRODUCTION
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Consacrées par la Constitution de la quatrième République, la bonne gouvernance et la
transparence dans la gestion constituent des conditions préalables au développement durable.
En effet, la Constitution dispose en son préambule que : « Considérant que l'épanouissement
de la personnalité et de l'identité de tout Malagasy, est le facteur essentiel du développement
durable et intégré dont les conditions sont, notamment […] - l'instauration d'un État de droit
en vertu duquel les gouvernants et les gouvernés sont soumis aux mêmes normes juridiques,
sous le contrôle d'une justice indépendante […] - la bonne gouvernance dans la conduite des
affaires publiques, grâce à la transparence dans la gestion et la responsabilisation des
dépositaires de la puissance publique […] »;

La Cour des Comptes, en tant qu’Institution Supérieure de Contrôle (ISC) des Finances
Publiques et de par ses missions, contribue à la promotion de la bonne gouvernance et de la
transparence.
Ladite Juridiction a pour mission de s’assurer du bon emploi des fonds publics et d’en
informer les autorités publiques et les citoyens, conformément aux dispositions des textes qui
l’ont instituée :

- La Constitution en son article 93 : « La Cour des Comptes assiste le Parlement dans le


contrôle de l'action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans
le contrôle de l'exécution des Lois de Finances ainsi que dans l'évaluation des politiques
publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens. ».

- la Loi Organique n° 2004-036 du 1er octobre 2004 relative à l’organisation, aux attributions,
au fonctionnement et la procédure applicable devant la Cour Suprême et les trois Cours la
composant, en article 424 : « La Cour des Comptes adresse au Président de la République et
présente au Parlement un rapport annuel dans lequel elle expose ses observations et dégage
les recommandations qui peuvent en être tirées. ».

Ainsi, à travers son rapport public, la Cour s’adresse à la fois :


- au Parlement à qui elle prête assistance en matière d’évaluation de politiques
publiques et de contrôle des finances publiques,
- aux pouvoirs publics qui doivent rendre compte de leur administration,
- et à l’ensemble des citoyens qui doit savoir comment est utilisé « l’argent public ».

Ledit rapport fait ressortir les principales observations et recommandations des Juridictions
Financières, la Cour des Comptes et les Tribunaux Financiers, sur la gestion des finances
publiques relevant de leur domaine de contrôle respectif. Les jugements, arrêts et rapports,
sources desdites observations revêtent un caractère définitif dans le respect du principe de
contradictoire exigé en matière de publication.

Le présent rapport public 2022 comporte 5 grands titres, à savoir :


- Titre I : Audit du secteur extractif ;
- Titre II : Mission d’assistance aux pouvoirs publics;
- Titre III : Contrôle des services publics locaux ;
- Titre IV : Activités juridictionnelles ;
- Titre V : Autres activités.

ϭ
Rapport Public 2022 1
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ


TITRE I. AUDIT DU SECTEUR EXTRACTIF

 Ϯ2 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
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d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 1.1. ACTIVITES D’ORPAILLAGE DANS LES PHASES DE PRODUCTION ET DE
COMMERCIALISATION : UN SUIVI INSUFFISANT - Cas de six Communes
de la région de Betsiboka. Gestions : 2018 à 2021

En 2022, la Cour des Comptes a effectué un contrôle sur le suivi des activités de production et
de commercialisation de l’or, gestions de 2018 à 2021, en prenant le cas de six (06)
Communes de la Région de Betsiboka5. Ci-après les résultats du contrôle :

1.1.1. SUIVI DES ACTIVITES DE PRODUCTION


Conformément à l’article 2 de la Loi n°2005-021 du 17 octobre 2005 portant modification de
certaines dispositions de la loi n°99-022 du 19 août 1999 portant Code Minier : « L’orpaillage
est l’exploitation des gîtes alluvionnaires d’or par des techniques artisanales, à l’exclusion
des travaux souterrains ».
La Commune et l’Agence Nationale de la filière Or (ANOR) sont chargées d’effectuer le
suivi des activités de production en matière d’orpaillage. La Commune tient un registre
contenant la liste des orpailleurs et un registre de suivi de production de ces derniers qu’elle
doit envoyer périodiquement à l’ANOR. En outre, elle est responsable de la délimitation du
couloir d’orpaillage.
1.1.1.1. Insuffisances dans le suivi des autorisations d’orpaillage

Ces insuffisances revêtent les aspects ci-après :


a. Non-respect des procédures en matière de délivrance des autorisations
d’orpaillage
La procédure de délivrance des autorisations d'orpaillage se trouve en amont de la mise en
œuvre du suivi administratif de l'activité d’orpaillage et permet de rendre possible le contrôle
de proximité nécessaire.6
Dossiers administratifs non exhaustifs sur les demandes d’autorisation d’orpaillage

Selon le Code minier en son article 68 (nouveau), « L’activité d’orpaillage est réservée au
titulaire d’autorisation d’orpaillage délivrée par les autorités des Communes (…). La carte
d’orpailleur, dont le modèle est défini dans les textes d'application du présent Code, constitue
la matérialisation de l'autorisation d'orpaillage. (…)».
A cet effet, l’article 3 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or détaille
la procédure d’octroi de la carte d’orpailleur : « Toute demande de carte d’orpailleur doit être
accompagnée de : Un certificat de résidence (…) ; Une copie certifiée de la Carte d’Identité
Nationale (CIN) ; (…) 2 photos d’identité format 4x4 à coller sur la carte d’orpailleur et sur
le registre spécial tenu par la Commune, le cas échéant, le formulaire de la lettre de
consentement du titulaire de permis minier pour or suivant le modèle fixé par Arrêté du
Ministère chargé des Mines. Le consentement du titulaire de permis minier est obligatoire
dans toute demande d’autorisation d’orpaillage à l’intérieur d’un périmètre minier (…) ».


5Rapport n°15/22-ADM/AUDIT/ROD/OR du 25 octobre 2022
6Article 70 du Code minier.

ϯ
 3
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




En plus, l’intéressé doit aussi produire un récépissé du paiement de l’impôt synthétique selon
la procédure de l’ANOR en matière de délivrance des cartes d’orpailleur.
Au vu des pratiques au niveau des Communes auditées, aucune n’a pu produire des dossiers
administratifs exhaustifs sur les demandes d’autorisation d’orpaillage. Les Communes ont
tendance à ne s’enquérir que des renseignements sur l’identité, le numéro de la CIN et la
résidence des orpailleurs.
En effet, la délivrance des cartes d’orpailleur est effectuée généralement sur les sites
d’orpaillage sans pour autant exiger expressément la production des pièces nécessaires à cet
effet, une fois les droits y afférents payés. La constitution des dossiers administratifs relatifs
aux orpailleurs s’avère, dans ce cas, incertaine voire inexistante. Trois Communes sur six
déclarent agir ainsi et travaillent en collaboration avec les forces militaires ou la gendarmerie.
Paiement de droit en dessous du tarif règlementaire

Selon l’article 3 de l’arrêté n°1453-2016 du 20 janvier 2016 définissant les matériels autorisés
et le modèle des différents documents relatifs à l'orpaillage, « (…) le droit de délivrance et de
renouvellement de l’autorisation d’orpaillage, incluant la cotisation environnementale de
l’orpailleur, est fixé en Conseil Communal à l’intérieur d’une fourchette variant entre six
mille Ariary (6 000 Ar) et dix mille Ariary (10 000 Ar) ».
Au vu des affichages et délibérations communales sur les divers frais et tarifs à payer au
niveau des Communes, deux sur six affichent un droit au-dessous du tarif règlementaire, soit
de 5000 Ariary et de 4 000 Ariary7.
La méconnaissance des textes ou des droits et obligations des Communes par les responsables
communaux fait partie des raisons de telles insuffisances. En effet, ce n’est qu’en 2021 que
certaines Communes d’extraction minière ont été sensibilisées ou ont reçu des formations par
l’ANOR Maevatanàna, mise en place le 14 juin 2021, sur les modalités d’octroi et de suivi
des autorisations d’orpaillage d’autant plus que la plupart des nouveaux élus communaux
n’ont pas reçu de formation en la matière.
De leur côté, les orpailleurs ne se soucient guère d’effectuer les démarches administratives
nécessaires au niveau des Communes sous prétexte d’analphabétisme et craignant de
fréquenter les bureaux administratifs, de méconnaissance de leurs obligations et de problème
de moyens financiers. Mais au-delà de tout cela, la Cour constate que l’inexistence de
sanction, dans les textes en vigueur, à l’encontre des orpailleurs informels non titulaires de
carte est la principale origine de ces défaillances.
Force est de constater qu’il n’y a pas d’homogénéité de procédure de délivrance des cartes
d’orpailleurs entre les différentes Communes. L’absence de dossiers administratifs complets
des demandeurs d’autorisation d’orpaillage reflète la non-maîtrise par les Communes de la
population d’orpailleurs, l’absence d’assurance que l’orpailleur exerçant sur le site soit le
titulaire réel de la carte d’orpailleur ou qu’il remplisse réellement les conditions à l’octroi
d’une carte d’orpailleur telle que la condition d’âge, que les droits collectés sur site soient
vraiment reversés dans les caisses de la Commune en cas de régularisation.
De telles situations favorisent l’existence d’orpailleurs informels et présentent des risques de
fraude et de corruption ainsi que des risques de sous-évaluation et de manque à gagner pour
les recettes des Communes.
Dans sa lettre n°167-2022/MMRS/SG/DGM en date du 14 octobre 2022, la Direction
Générale des Mines (DGM) déclare que les mesures administratives et les sanctions ne sont

7
Cas de la Commune Urbaine de Maevatanàna I et de la Commune rurale de Maevatanàna II

ϰ
4
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
pas les meilleures options et que l’éducation et la sensibilisation des citoyens sont
drecommandées
>^Dd/Zcar
^͘͘pour
͘͘͘͘͘͘͘͘͘pouvoir
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘appliquer
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘mesures
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘administratives,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘l’Administration
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 minière devrait être dotée des moyens humains, matériels et financiers nécessaires.
La Cour estime cependant qu’il y a lieu de prendre des mesures administratives plus
contraignantes étant donné qu’à ce jour les résultats des actions de sensibilisation entamées ne
sont pas palpables.

La Cour recommande dès lors :


- aux autorités communales de :
• veiller à la présentation des pièces prévues par les textes règlementaires en
matière d’octroi des cartes ;
• procéder à la constitution des dossiers et de leur archivage ;
• respecter le tarif relatif au droit des cartes d’orpailleurs prévu par les textes.
- à l’ANOR de sensibiliser davantage les Communes et les orpailleurs sur leurs droits et
obligations respectifs relatifs à la délivrance de l’autorisation d’orpaillage.
- au Ministère chargé des mines de prévoir des mesures administratives adéquates face
aux orpailleurs informels.

b. Absence d’uniformisation des cartes d’orpailleur utilisées


Suivant l’article 7 du décret sur le régime de l’or, « (…) la carte d’orpailleur est établie
suivant le modèle qui sera fixé par arrêté du Ministre chargé des Mines. Cette carte
d’orpailleur codifiée par l’ANOR est disponible auprès de tout bureau local de l’ANOR,
exclusivement pour les Communes. »
A cet effet, l’arrêté n°1453-2016 du 20 janvier 2016 définissant les matériels autorisés et le
modèle des différents documents relatifs à l'orpaillage présente le modèle de carte d’orpailleur
en son annexe III et précise en son article 2 que « la carte d’orpaillage est éditée et pré
numérotée par l’ANOR. Le modèle de la carte d’orpaillage est le même pour tous les
orpailleurs, qu’il soit ou non membre d’un groupement d’affiliation, ou qu’il travaille pour
son propre compte ou pour le compte d’un collecteur agréé ou d’un comptoir agréé ».
L’article 3 du décret sur le régime de l’or dispose également que : « La carte d’orpailleur est
rigoureusement personnelle et ne peut être ni cédée, ni mutée, ni amodiée (…) »
Il a été constaté que deux types de cartes d’orpailleur sont utilisés dont l’un édité par
l’Organisme Public de Coopération Intercommunal (OPCI) et l’autre par l’ANOR. Suivant le
rapport d’activités 2021 de l’ANOR Maevatanàna, 1049 cartes d’orpailleurs dont 649
provenant de l’ANOR8 et 400 provenant de l’OPCI9 ont été vendues dans les Communes de
Beanana et d’Antsiafabositra.
Par ailleurs, des différences sont constatées sur le contenu des cartes d’orpailleurs produites
par l’OPCI, l’ANOR et le modèle prévu dans l’arrêté n°1453-2016. Certaines cartes ne
comportent pas les informations sur le Fokontany de l’orpailleur ou la date d’expiration de la
carte alors que d’autres mentionnent la CIN de l’orpailleur bien que celle-ci ne figure pas dans
le modèle règlementaire.


ϴ
449 cartes ANOR pour la Commune de Beanana et 200 pour la Commune d’Antsiafabositra
ϵ
400 cartes OPCI pour la Commune de Beanana uniquement.
ϱ
 5
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Tableau 1 : Différences sur les informations inscrites dans les cartes d'orpailleurs
Informations Modèle de carte Carte Carte
ANOR OPCI
Vondrona iankinana (groupement) X
CIN (carte d’identité nationale) X
Adiresy (adresse) X
Miafara ny (expiré le) X X
Sources : Arrêté n°1453-2016, spécimens de cartes au niveau des Communes et de l’ANOR.

Les renseignements substantiels relatifs à l’identité de l’orpailleur (CIN) et à sa localisation


(adresse) font donc défaut dans les cartes d’orpailleurs éditées par l’ANOR contrairement à
celles de l’OPCI. Le modèle présenté par l’arrêté n°1453-2016 précité auquel se réfèrent les
cartes de l’ANOR ne prévoit pas ces renseignements.
Par conséquent, la Commune ne peut pas s’assurer de la qualité réelle de l’orpailleur en
activité conformément à l’article 3 du décret sur le régime de l’or sus cité.
Selon les Communes, en raison de l’insuffisance, de l’absence, du retard de l’édition ou de la
livraison des cartes d’orpailleurs par l’ANOR, elles ont recours aux cartes de l’OPCI.
Cette situation représente une défaillance dans le système de gestion et de suivi des cartes
d’orpailleurs notamment dans le recensement des orpailleurs. En effet, certaines données
risquent d’échapper à l’ANOR, structure chargée de produire les cartes et de publier des
statistiques relatives à la filière or, notamment les statistiques sur les cartes vendues et
incidemment sur les orpailleurs titulaires desdites cartes. Enfin, cela favorise l’informel et des
manques à gagner sur les recettes des Communes.
Dans son mail en date du 17 octobre 2022, l’ANOR explique que la mise à disposition des
cartes au profit des Communes aurifères requiert des actions préalables telles que l’état des
lieux, la sensibilisation, un recensement et surtout, la volonté de la commune à formaliser les
orpailleurs.
Par ailleurs, l’ANOR trouve que seulement 10 à 20 % des cartes remises aux communes sont
effectivement octroyées. De plus, le coût d’édition desdites cartes est à la charge de l’ANOR
qui ne bénéficie pas de part des recettes des droits d’orpaillage comme les Communes.
La Cour estime que ces réponses ne justifient pas l’absence d’uniformisation des cartes
d’orpailleur utilisées.
Au vu de ce qui précède, la Cour recommande :
- au Ministère chargé des mines de veiller à la mise à jour des textes en vigueur et à
leur cohérence notamment des renseignements relatifs à l’identification des
orpailleurs ;
- à l’ANOR de s’assurer de l’uniformisation des cartes d’orpailleurs distribuées dans
les Communes et ce, conformément aux dispositions en vigueur.

c. Insuffisance dans la tenue et la gestion des registres spéciaux des


orpailleurs
Dans le cadre du suivi des activités d’orpaillage, les textes miniers en vigueur imposent aux
Communes la tenue et la communication des registres spéciaux des orpailleurs à l’ANOR tous
les six mois en vue notamment de permettre à l’agence de publier les statistiques relatives à la

ϲ
6
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Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
filière or et de tenir à jour la liste des orpailleurs dans chaque Commune conformément à son
dstatut.
>L’ANOR
^Dd/Zcommunique
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ensuite
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘cette
͘͘͘͘͘͘͘͘liste
͘͘͘͘͘͘͘à͘͘la
͘͘͘͘DIR
͘͘͘͘͘͘10
͘͘͘.͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

La Cour a relevé que deux Communes sur six seulement utilisent des registres spéciaux
d’orpailleurs, à savoir les Communes rurales de Beanana et d’Antsiafabositra pour la gestion
de 2021. Toutefois, lesdits registres ne sont pas correctement renseignés notamment en ce qui
concerne les informations sur la CIN de l’orpailleur11. En outre, les renseignements inscrits
dans les cartes d’orpailleurs sont moindres par rapport à ceux inscrits sur les registres
spéciaux d’orpailleurs12 alors que ce sont les cartes qui devraient servir de documents de base
pour remplir les registres conformément aux dispositions de l’article 8 du décret sur le régime
de l’or.
Par ailleurs, malgré l’absence de tenue des registres spéciaux des orpailleurs au niveau de
quatre autres Communes, l’une d’entre elles tient un cahier d’enregistrement des orpailleurs
dans lequel on relève l’identité, le numéro de la CIN, le numéro de la carte de l’orpailleur
ainsi que sa photo d’identité et son émargement, et une autre a pu produire la liste des
orpailleurs formels exerçant sur son territoire.
En conséquence, n’ayant pas de statistiques précises sur le nombre des orpailleurs, les
Communes ont produit des nombres approximatifs comme le montre le tableau suivant :
Tableau 2: Statistique des orpailleurs formels et informels approximatifs

Communes Nombre d’orpailleurs 2018 2019 2020 2021


Enregistrés dans la Commune - 12 19 44
Maevatanàna I
Approximatif 1650 1790 1900 1900
Enregistrés dans la Commune - - 919 923
Beanana
Approximatif - - - -
Enregistrés dans la Commune - - -
Antsiafabositra Approximatif 400 400 400 400
Enregistrés dans la Commune - 97 34 207
Antanimbary
Approximatif 950 1200 500 670
Enregistrés dans la Commune - - - -
Andriba
Approximatif 300 300 300 300
Enregistrés dans la Commune - - - -
Maevatanàna II Approximatif - - - 128
Sources : Communes

Ainsi, certaines Communes reconnaissent l’existence de bon nombre d’orpailleurs informels.


Au niveau de l’ANOR, et ce conformément à l’article 8 du décret n°2015-1035 précité, il
s’avère que les Communes qui ont tenu des registres spéciaux lui ont effectivement
communiqué les souches et que les registres et statistiques concordent (gestion 2021).
Toutefois, l’agence ne dispose pas d’information sur le nombre approximatif des orpailleurs,
les données figurant dans les cahiers d’enregistrement et la liste d’orpailleurs d’une
Commune.
Enfin, il appartient à l’ANOR de communiquer à la DIR la liste des orpailleurs en sa
possession. Néanmoins, il a été relevé que la DIR Mahajanga ne dispose pas des listes

ϭϬ
Article 3 du décret n°2015-663 du 14 avril 2015 portant création et fixant les statuts de l’Agence Nationale de la filière Or
(ANOR), Article 8 du décret sur le régime de l’or, article 4 de l’arrêté n°1453-2016 du 20 janvier 2016, article 40 du décret
n°2006-910 du 19 août 2006 portant application du Code minier.
11 Cas du registre spécial des orpailleurs 2021 de la Commune rurale de Beanana.
12Absence de renseignements sur la demande d’autorisation d’orpaillage, la date de la demande, la quittance de paiement,

date de la décision, âge de l’orpailleur, CIN, date et délivrance de la CIN.

ϳ
 7
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




d’orpailleurs provenant des Communes visitées bien que certaines aient communiqué leur
registre d’orpailleurs à l’ANOR.
Selon les responsables des Communes qui n’ont pas tenu de registres spéciaux des orpailleurs,
ces lacunes sont dues au fait que lesdits documents n’ont été livrés par l’ANOR régionale que
depuis l’année en cours. La tenue desdits registres ne commencera dès lors que cette année
2022.
Par ailleurs, l’insuffisance de formations, d’informations, de moyens et de procédure formelle
sur la tenue et la communication des registres ou listes d’orpailleurs à l’ANOR limitent les
Communes dans leurs démarches.
De plus, certains orpailleurs travaillent sur les sites sans autorisation et ont tendance à se
constituer en équipe hors des groupements d’orpailleurs13 alors que les groupements
faciliteraient le suivi.
De leur côté, les responsables communaux arguent que les sites d’exploitation sont très
étendus et éparpillés, ce qui rend difficile le suivi des orpailleurs et leur recensement exact
d’autant plus qu’ils se déplacent souvent.
L’ANOR quant à elle estime que la procédure en place est basée sur un système déclaratif et
que les textes en vigueur ne prévoient pas de mesures contraignantes sur la non-
communication des listes et productions des orpailleurs par les Communes.
Au-delà de ces problèmes, la Cour a relevé une part de négligence aussi bien du côté des
Communes que du côté de l’agence dans la tenue et la gestion des registres ou listes
d’orpailleurs. D’une part, les Communes ne sont pas motivées dans cette démarche
administrative. D’autre part, une certaine passivité de l’agence est constatée du fait de ses
ressources réduites14 et du fait qu’elle n’effectue pas les diligences nécessaires pour avoir les
données collectées auprès des Communes mais se cantonne à la livraison des documents et à
l’attente de leur retour. D’ailleurs, l’ANOR dénonce, à cet effet, l’absence de moyen coercitif
dans les textes face aux Communes qui n’exécutent pas leurs obligations. Enfin, l’absence de
communication par l’ANOR des registres ou listes des orpailleurs à la DIR démontre aussi le
manque de rigueur de l’agence.
Qu’ainsi, le suivi des orpailleurs est incertain à tous les niveaux tant local, régional que
central.
L’ANOR est dès lors confrontée à des statistiques non fiables, non exhaustives et non à jour
tandis que l’existence d’innombrables orpailleurs informels présente des risques de sous-
estimation du nombre de cartes à distribuer et de manque à gagner pour les Communes.
Dans sa réponse en date du 17 octobre 2022, l’ANOR allègue qu’il s’agit plutôt de quelques
défaillances au lieu de négligence du fait que ses actions sont freinées par ses ressources
réduites et que la loi ne prévoit que des dispositifs de suivi administratif et non des collectes
physiques par l’ANOR.
Le défaut de communication est depuis la base et non au niveau de l’ANOR. Il est à souligner
que l’ANOR, même en travaillant étroitement avec les Communes, n’est pas à même de les
contraindre. Il est, dès lors, proposé d’intensifier sa déconcentration pour une gestion de
proximité plus efficiente.

13Article 6 du décret n°2006-910 du 19août 2006 portant application du code minier : « (…) Les membres d’un groupement
sont constitués d'individus exerçant respectivement l’activité de petites exploitations minières et l’activité d’orpaillage dans
la circonscription d’une Commune. (…) Le Groupement (d’orpailleurs) doit être déclaré par ses fondateurs auprès de la
Commune où il exerce l’activité (…) ».
14Moyen de déplacement et effectif réduit de ses agents au niveau local.

ϴ
8
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
Les Communes étant des structures décentralisées sont censées collaborer avec tous les
dorganes
>^D d/Z^Ainsi,
étatiques. ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘réponses
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘l’ANOR
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘évoquant
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘l’absence
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘hiérarchie
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳetϴ de
 moyens contraignants dans sa relation avec les Communes ne sont pas fondées.

Aussi, la Cour recommande-t-elle :


- aux autorités communales de :
• tenir et renseigner de manière rigoureuse les registres notamment en
matière d’identification des orpailleurs ;
• procéder à la mise à jour périodique des listes des orpailleurs ;
• mettre en place un dispositif formel de suivi des orpailleurs.

- à l’ANOR de :
• sensibiliser et relancer davantage les Communes en matière de tenue des
registres spéciaux des orpailleurs ;
• encadrer et former les différents acteurs de la filière or sur leurs obligations
respectives ;
• inciter les groupes d’exploitants à s’organiser en des groupements
d’orpailleurs formels et ce conformément aux textes en vigueur ;
• collecter les registres spéciaux des orpailleurs auprès de chaque Commune ;
• transmettre les listes d’orpailleurs à la DIR.
- au Ministère chargé des mines de mettre en place un système de gestion et de
communication des données statistiques fiables et pérennes entre les Communes,
l’ANOR et la DIR.


1.1.1.2. Non délimitation des couloirs d’orpaillage « lalam-bolamena »

L’octroi de l’autorisation d’exploitation est lié à la délimitation des zones d’exploitation.


Le décret fixant le régime de l’or définit en son article premier le couloir d’orpaillage comme
étant constitué par des « lits actifs des rivières et les alluvions récentes ; il constitue une
servitude d’orpaillage légale et permanente qui s’applique de plein droit à l’égard de tout
périmètre minier ».
En vertu des articles 11 à 13 dudit décret, le couloir d’orpaillage doit toujours être délimité
que ce soit à l’intérieur d’une zone faisant l’objet d’un permis minier ou en dehors de celle-ci
et en présence des autorités locales, régionales et des orpailleurs. Effectuée dans les
conditions décrites dans le texte, cette délimitation doit être transcrite dans une Note
communale. Le consentement ou le refus du ou des titulaires de permis doit aussi être
consigné par écrit. Enfin, il incombe à la Commune de procéder au contrôle du respect de la
limite de ces couloirs délimités.
Pourtant, aucune commune des six auditées n’a présenté à la Cour une note ou autre
document matérialisant ladite délimitation. Par ailleurs, aucune lettre écrite par les titulaires
de permis portant consentement ou refus de l’installation d’orpailleurs sur leurs périmètres
respectifs n’a été produite. La Cour conclut que les six Communes n’ont pas délimité de
couloir d’orpaillage.
Toutefois, il existe beaucoup d’exploitations artisanales revêtant différentes formes dans les
Communes : d’une part, des permissionnaires et des orpailleurs concluent un accord entre eux
sans une délimitation formelle des couloirs. Les permissionnaires financent les orpailleurs et
ϵ
 9
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




en contrepartie reçoivent un pourcentage de la production. D’autre part, des sites
d’exploitation sont créés spontanément soit à cause d’une rumeur sur l’existence d’un gîte, et
l’on parle dans ce cas de ruée, soit par des orpailleurs qui s’installent pour « chercher », sans
étude préalable et ne se référant ni à la Commune ni aux titulaires de permis miniers.
Ce manquement à la règlementation est dû premièrement au manque de connaissance des
responsables sur la délimitation des couloirs d’orpaillage. Deuxièmement, les responsables
évoquent l’éparpillement et l’éloignement des sites d’orpaillage, la mobilité des orpailleurs, le
manque de moyens humains, matériels et financiers permettant la délimitation,
Ce non-respect des textes a également pour origine l’absence de conviction et de volonté des
responsables locaux et centraux concernant la nécessité de cette formalité. En effet, les causes
évoquées par les responsables de l’ANOR centrale sont l’incohérence « entre les textes et la
réalité », trouvant que les activités d’orpaillage se font « en dehors de la notion de couloir
d’orpaillage » et constituent un « moyen de subsistance de la population, faite dans les zones
acceptées par les communes et suivant les matériels autorisés pour l’orpaillage ». Ces
réponses traduisent une normalisation de fait des zones d’orpaillage sans leur délimitation
formelle. Il s’avère en effet que le décret sur le régime de l’or définit le couloir d’orpaillage
comme étant « des lits de rivières, des alluvions récentes ». Cependant, les activités des
orpailleurs ne se cantonnent plus dans les rivières mais s’étendent sur les terrains fermes.
C’est l’une des raisons qui expliquent l’hésitation des responsables de l’ANOR à sensibiliser
les Communes à procéder à la délimitation.
Une quatrième cause, éventuelle, relève de l’absence de pouvoir des Communes à exercer leur
contrôle sur les zones aurifères qui, soit relèvent du domaine public de l’Etat15, soit font
l’objet de permis miniers.
Cette situation de non-conformité a un impact négatif sur le suivi de l’activité d’orpaillage par
les Communes : contrôle difficile voire impossible du nombre d’orpailleurs, respect de
l’hygiène et de la sécurité, respect de l’environnement, des matériels et modes d’exploitation,
accès aux sites et application des sanctions16.
De la non-maîtrise du nombre d’orpailleurs s’ensuit une sous-estimation du nombre de cartes
à vendre et entraînera un manque à gagner en matière de recettes issues des droits de cartes
d’orpailleur pour les Communes.
D’autres conséquences sont à noter entre autres, les disputes entre orpailleurs, entre ces
derniers et les titulaires de permis, dues à l’occupation illicite des « fatana17 ».
Par ailleurs, le permissionnaire qui retient une partie de la production des orpailleurs et la
revend n’est dans ce cas ni producteur ni collecteur. Ainsi, il ne se soumet pas aux obligations
des collecteurs telles que le paiement du droit de cartes. Le résultat de cette pratique est au
final un manque à gagner dans la caisse communale.
Dans sa lettre n°167-2022/MMRS/SG/DGM en date du 14 octobre 2022, la DGM a expliqué
que « les zones aurifères peuvent toucher les gisements primaires (non alluvionnaires), et ces
gisements contiennent aussi d’autres substances. Ainsi, la définition d’un couloir
d’exploitation artisanal à l’intérieur des périmètres miniers est déjà envisagée dans le projet

15Articles 3, 7 et 13 de la loi n°2008-013 du 23 juillet 2008 sur le domaine public
ϭϲ
Arrêté n°1453/2015 du 20 janvier 2016, article 15 du régime de l’or
ϭϳ
Site d’exploitation constitué par un trou de 30 à 50m de profondeur et réalisé par au moins 5 à 10 personnes. En moyenne,
le filon peut être atteint à 30m de profondeur, ce qui représente un temps de travail d’une semaine. La déviation de la
trajectoire d’une galerie vers celle d’une autre aux fins d’accaparer le « fatana » des autres peut survenir. Tiré de «
L’analyse de la corruption dans le secteur minier artisanal à Madagascar » de Transparency International-Initiative
Madagascar, Mars 2017.

ϭϬ
10
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
de nouveau Code minier. Toutefois, la gestion de ces couloirs se fera de manière conjointe
dentre
>les
^DCommunes
d/Z^͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘le͘͘͘͘Ministère
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘chargé
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘Mines
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘qui
͘͘͘͘͘͘sera
͘͘͘͘͘͘͘͘représenté
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘par
͘͘͘͘͘͘͘le
͘͘͘͘Bureau
ϭϳϴ
 d’Administration Minière (BAM) ».

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


- aux autorités communales de :
• s’informer sur la délimitation des couloirs d’orpaillage et de se faire assister par les
administrations compétentes afin de procéder sans tarder à la délimitation
règlementaire des couloirs d’orpaillage ;
• ne pas viser les accords entre permissionnaires et orpailleurs en dehors de la
délimitation des couloirs d’orpaillage, voire d’interdire ces accords ;

- à l’ANOR régionale d’intensifier les actions de sensibilisation et de formation auprès des


responsables communaux en insistant sur la nécessité du respect des textes en vigueur en
matière de délimitation de couloirs d’orpaillage.
- à l’ANOR centrale de doter l’ANOR régionale de plus de moyens et de latitudes pour lui
permettre de jouer pleinement son rôle au sein de la région ;
- à la Direction régionale des mines avec les autres services administratifs miniers
régionaux (BCMM, BAM, Police des mines, ANOR) de renforcer les capacités des
Communes en matière de techniques de délimitation des couloirs d’orpaillage et de leur
prêter assistance dans cette délimitation ainsi que dans la confection de cartes géologiques
ou physiques se rapportant à leur territoire ;
- à l’Etat de prendre un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères faisant
partie du domaine public naturel aux Communes. 


1.1.1.3. Insuffisances de suivi de la production des orpailleurs par les Communes

Le suivi de production des activités aurifères est déterminé par le contrôle et le suivi des
quantités d’or déclarées par les orpailleurs.
Aux termes de l’article 8 du décret fixant le régime de l’or : « (…) la Commune concernée
doit tenir un registre de suivi des productions des orpailleurs suivant le modèle qui est fixé
par arrêté du Ministre chargé des Mines, et le communique en même temps à l’ANOR avec
celui de la liste des orpailleurs ».
Hormis la Commune rurale de Beanana, les cinq (05) autres Communes n’ont pas rempli les
registres en leur possession. La Cour conclut que les Communes ont des difficultés à effectuer
le suivi de la production des orpailleurs.
Cette situation est due à l’absence de désignation d’un responsable permanent dédié à la tenue
du registre, au suivi des activités des orpailleurs et à la transmission à l’ANOR des
documents18. Ces missions sont assurées par défaut par le personnel de la Commune tel que
l’adjoint au Maire, le Trésorier Communal ou simplement un agent communal.

18 Article 6 de l’arrêté n°1453/2016 : « La Commune désigne un responsable permanent par site d’orpaillage pour le suivi
des activités des orpailleurs de sa circonscription. La personne responsable permanente est chargée, entre autres, de la
tenue à jour des Registres spéciaux et de la consolidation des données relatives à la production des orpailleurs, ainsi que de
l’établissement et de la transmission à l’ANOR des documents prévus aux articles précédents. Pour le suivi de la production
des orpailleurs, ce responsable au niveau de la Commune se relaie avec les agents des différents Fokontany comportant des
sites d’orpaillage, lesquels assureront la collecte journalière des données (…) ».

ϭϭ
 11 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Les responsables communaux imputent le non-remplissage des registres par une absence de
déclaration de production des orpailleurs due à l’insécurité, la réticence et la mauvaise foi
même des orpailleurs à procéder à la déclaration.
En outre, l’éparpillement des sites et la mobilité des orpailleurs d’un site à un autre
compliquent la tâche des Communes dans le suivi de la production de ces derniers compte
tenu des moyens (humains, matériels, financier) dont elles disposent.
Le problème réside aussi dans l’essence même du mode déclaratif caractérisé par l’absence de
mesures contraignantes afin d’exiger des orpailleurs la déclaration de leur production, les
actions et les diligences des Communes se limitant à la sensibilisation. La Commune ne
dispose pas de moyens pour vérifier et contrôler les dires des orpailleurs afin de s’assurer de
la véracité des quantités d’or déclarées.
De surcroît, les textes en vigueur ne précisent pas les procédures et modalités de déclaration
de production des orpailleurs individuels et encore moins leurs sanctions en cas de non
déclaration.
Par ailleurs, selon des responsables communaux, c’est au niveau des collecteurs que les
orpailleurs déclarent leur production au moment de la vente. A cet effet, les collecteurs
tiennent le registre de productions des orpailleurs dont dépend le remplissage de leurs propres
registres des entrées et sorties.
La réticence des orpailleurs à créer et à adhérer à un groupement constitue également une des
raisons ne permettant pas aux Communes et à l’ANOR19 d’assurer le suivi de la production.
En effet, le groupement constitue un cadre formel au sein duquel la déclaration de production
est faite communément.
Dans le même ordre d’idées, la non-opérationnalité des comptoirs de l’or dans la région
Betsiboka accentue la non-déclaration des productions par les orpailleurs. En effet, les
comptoirs de l’or sont tenus de produire périodiquement des informations relatives à la
production et la commercialisation d’or, entre autres la production des orpailleurs suivant
l’article 38 du décret sur le régime de l’or.
Par conséquent, ne disposant pas de base de données, les Communes ne peuvent pas faire
valoir leur droit en matière de ristournes.
Enfin, d’après la Commune, vu la nature de la substance aurifère tel qu’il est facile de
dissimuler la totalité ou une partie des quantités produites, il en résulte un risque de fausses
déclarations. Ces fausses déclarations entraînent une sous-évaluation de la production,
remettant en cause la crédibilité des statistiques de production de l’or comme l’illustre
l’extrait de registre de production des orpailleurs pour la Commune de Beanana :


19Article 9 du décret sur le régime de l’or : « (…) Le Groupement doit transmettre un extrait semestriel de sa production à la
Commune et à l’ANOR ».

ϭϮ
12
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
Figure 1 : Extrait du registre de production de la Commune de Beanana, année 2021
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ


Sources : ANOR

D’après ce registre, il est constaté que les quantités enregistrées sont anormalement identiques
horizontalement et verticalement. En effet, les mêmes quantités sont enregistrées d’une part,
de janvier à août et de septembre à décembre, et, d’autre part, de la 1ère ligne à la 18è c’est-à-
dire la dernière ligne du feuillet.
De ce qui précède, la Cour recommande :
- aux autorités communales de :
• renforcer leur capacité en matière de suivi de production avec l’assistance et
l’appui des entités administratives concernées telles que l’ANOR, la Police des
Mines ;
ϭϯ
 13 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022





• renforcer leur collaboration avec les entités administratives : forces de l’ordre et


représentant de l’État ;
• adopter des sanctions appropriées à l’endroit des orpailleurs récalcitrants ;
• encourager la constitution de groupements d’orpailleurs ;
• s’informer des réglementations en vigueur avec l’appui des autorités
administratives ;
• prendre un acte de nomination d’un responsable permanent chargé de la tenue à
jour des Registres spéciaux et de la consolidation des données relatives à la
production des orpailleurs, ainsi que de l’établissement et de la transmission
desdits registres à l’ANOR et procéder au remplissage du registre de production ;
• s’assurer de la désignation par les Fokontany des agents responsables du suivi
sur site des productions des orpailleurs.
- au Ministère chargé des mines de promouvoir les activités des comptoirs de l’or
conformément aux articles 33 à 39 du décret sur le régime de l’or.

Au regard de l’objectif spécifique n°1, la Cour conclut que le suivi des productions des
orpailleurs n’est pas conforme aux dispositions prévues par la règlementation en vigueur
étant donné que chaque intervenant, aussi bien les orpailleurs, la Commune que
l’Administration minière se heurtent à des difficultés d’ordre pratique, socio-économique et
politique. Ainsi, la traçabilité du circuit de la production n’est pas assurée.

1.1.2. SUIVI DE LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AURIFERES


La commercialisation des produits aurifères se réfère aux activités de collecte d’or. Suivant
l’article premier du régime de l’or, la collecte d’or est définie comme toutes activités d’achat
et de vente sous toutes ses formes. Les principaux acteurs responsables du suivi de la
commercialisation des produits aurifères sont les Communes et l’ANOR.
1.1.2.1. Défaut de suivi de la production des collecteurs par les Communes

Les collecteurs sont agréés lorsqu’ils sont titulaires de la carte de collecteur délivrée par
l’ANOR et signée par le Maire de la Commune concernée. Lesdits collecteurs sont redevables
sur les quantités d’or collectées et le système de contrôle de ces collecteurs est le système
déclaratif. De ce fait, un dispositif de suivi rigoureux devrait être en place au niveau des
Communes afin d’assurer le suivi de production des collecteurs. En effet, c’est l’étape
principale qui mène à l’évaluation et à la détermination des ristournes revenant à la Commune
concernée.
A ce titre, l’article 32 du décret sur le régime de l’or dispose que : « (…) le collecteur est tenu
de fournir avec le laissez-passer modèle III une facture mentionnant les objets de la vente, à
partir de laquelle se fera le calcul des redevances minières. A cet effet, la Commune tient un
registre de suivi des productions des collecteurs établis suivant le modèle qui sera fixé par un
arrêté du Ministre chargé des Mines ».
L’article 9 de l’arrêté n°1454/2016 dispose également que le registre des entrées et sorties
tenu par le collecteur doit être tenu au jour le jour par la Commune.
Pourtant, il a été constaté qu’aucun suivi formel de la collecte des produits aurifères n’est
effectué au niveau des Communes vu qu’aucune procédure n’existe à leur niveau.
En ce qui concerne les registres tenus par les Communes, seul un registre d’entrées et sorties
des collecteurs de catégorie 1 ou « Firaketana ny miditra sy mivoaka amin’ny volamena

ϭϰ
14
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
voaangona sokajy 1 », tel qu’il est présenté en annexe 1, a été trouvé mais aucune déclaration
ddes
>collecteurs
^Dd/Z ^͘est
n’y ͘͘͘͘͘enregistrée.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Toutefois,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘l’entretien
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘avec
͘͘͘͘͘͘͘͘l’ANOR
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘régionale
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘a͘͘͘révélé
͘͘͘͘ϭϳϴque

 ledit registre est celui devant être tenu par les collecteurs et doit être remis à ces derniers lors
de la délivrance des cartes. Par contre, il doit être visé par la Commune périodiquement et une
souche contenant les déclarations est archivée au niveau de celle-ci.
En ce qui concerne le registre de production des collecteurs, il a été constaté l’absence de sa
tenue au niveau des Communes, ce qui est non conforme à l’article 10 de l’arrêté n°1454-
2016 qui précise que ce registre est tenu au jour le jour par ces dernières. Or, ce registre
permet un suivi semestriel de chaque collecteur en matière d’entrées et sorties d’or comme il
est présenté dans le modèle ci-après :
Figure 2 : Modèle de registre des productions du collecteur suivant l'arrêté n°1454/2016 du 20
janvier 2016

Source : Arrêté n°1454/2016 du 20 janvier 2016

Cette absence de suivi des productions est due, dans un premier temps, à la non-maitrise du
nombre des collecteurs exerçant dans les Communes et qui ne sont pas inscrits par mauvaise
foi, par souci d’éloignement ou pour des raisons financières.
A titre d’illustration, le tableau suivant montre la comparaison entre les collecteurs
formellement inscrits au niveau des Communes et le nombre approximatif estimé dans cinq
(05) Communes, la Commune Rurale de Maevatanàna II ne disposant pas encore de données.

Tableau 3 : Statistique des collecteurs enregistrés formellement et des collecteurs approximatifs


Communes Nombre de Collecteurs 2018 2019 2020 2021
Maevatanana I Enregistrés Commune 22 08 07 06
Approximatif 35 35 35 35
Beanana Enregistrés Commune - - 3 3
Approximatif - - 40 à 60 40 à 60
Antsiafabositra Enregistrés Commune - - 10 10
Approximatif 100 100 100 100
Andriba Enregistrés Commune 0 0 0 0
Approximatif 8 à 10 14 17 17
Antanimbary Enregistrés Commune - 13 2 0
Approximatif 66 64 64 60
Sources : Registre tenu par la Commune, Liste des collecteurs venant des Communes,
Nombre approximatif annoncé par les Communes, Comptes administratifs Antanimbary, Calcul de la Cour

ϭϱ
 15 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




De ce tableau, il est constaté que :
- Pour Maevatanàna I, le nombre des collecteurs enregistrés diminue chaque année et

ce, pour des raisons fiscales20. En 2021, ces collecteurs formels sont au nombre de 6,
De représentant 17%
ce tableau, il est du nombre
constaté que : approximatif des collecteurs existants dans la Commune
qui sont de 35 ;
- Pour Maevatanàna I, le nombre des collecteurs enregistrés diminue chaque année et
- pource,lespourCommunes de Beanana
des raisons fiscales 20 et ces
. En 2021, Antsiafabositra, les sont
collecteurs formels collecteurs
au nombreenregistrés
de 6,
représentent, respectivement, 5% et 10% des collecteurs approximatifs
représentant 17% du nombre approximatif des collecteurs existants dans la Commune;
- pourquilessont
Communes
de 35 ; d’Andriba et d’Antanimbary, aucun collecteur n’est enregistré
dans le registre
- pour des collecteurs.
les Communes Toutefois,
de Beanana pour Antanimbary,
et Antsiafabositra, l’analyse de
les collecteurs ses comptes
enregistrés
représentent, respectivement, 5% et 10% des collecteurs approximatifs ;
administratifs a permis de faire ressortir le nombre de collecteurs ayant payé le droit
pour les
- cartes.
de DeCommunes
ce fait, ced’Andriba
nombre est et considéré
d’Antanimbary,
commeaucun collecteur
celui n’est enregistré
des collecteurs enregistrés
au niveau de la Commune. Cette proportion représente 3%dedes
dans le registre des collecteurs. Toutefois, pour Antanimbary, l’analyse ses comptes
collecteurs
administratifs a permis de faire ressortir le nombre de collecteurs ayant payé le droit
approximatifs en 2020.
de cartes. De ce fait, ce nombre est considéré comme celui des collecteurs enregistrés
au niveau
Diverses autres raisonsdepeuvent
la Commune. Cette
également être proportion représente
citées comme 3%ce des
cause de collecteurs
défaut de suivi de
production,approximatifs
entre autres :en 2020.
-Diverses autres
certaines raisons peuvent
Communes également
raisonnent que être citées comme
le système cause les
déclaratif de ce défaut de
dispense dusuivi
suivideet du
production, entre autres :
contrôle physique des collecteurs ;
- certaines
- certaines Communes
pensent que siraisonnent que le ne
les collecteurs système déclaratif
font pas les dispense
de déclaration et du
ne suivi et du
payent pas de
contrôle physique des collecteurs ;
ristournes à leur niveau, lesdites ristournes seront tout de même collectées au moment
- l'exportation
de certaines pensent que si les;collecteurs ne font pas de déclaration et ne payent pas de
des produits
ristournes à leur niveau, lesdites ristournes seront tout de même collectées au moment
- la difficulté de faire le suivi sur terrain car dès que les agents des Communes
de l'exportation des produits ;
descendent sur place,
- la difficulté de faireles lecollecteurs
suivi sur s’enfuient
terrain car ; dès que les agents des Communes
- l’insécurité qui existe dans ce secteur entraînant
descendent sur place, les collecteurs s’enfuient ; un grand risque pour les agents des
Communes
- l’insécuritéchargés de dans
qui existe fairece des descentes.
secteur entraînantAuncet effet,
grand lespour
risque agents doivent
les agents des être
accompagnés des forces de l’ordre ou des agents de la Police des
Communes chargés de faire des descentes. A cet effet, les agents doivent être mines pour effectuer
les descentes
accompagnés surdes
siteforces
; de l’ordre ou des agents de la Police des mines pour effectuer
les descentes
- la décision même surdes
site responsables
; communaux de ne pas faire de suivi pour assurer
- la décision même
leur réélection future. des responsables communaux de ne pas faire de suivi pour assurer
leur réélection future.
Par conséquent, la situation engendre une augmentation des collecteurs non enregistrés et
Par conséquent, la situation engendre une augmentation des collecteurs non enregistrés et
informels mais également l’absence de déclaration ou l’existence de fausses déclarations. Il
informels mais également l’absence de déclaration ou l’existence de fausses déclarations. Il
pourrait s’ensuivre
pourrait un un
s’ensuivre risque
risquededemanque
manque àà gagner pourles
gagner pour lesCommunes
Communesen en matière
matière de droit
de droit de de
cartes et de ristournes minières.
cartes et de ristournes minières.
En effet, rienrien
En effet, queque
pour leslesdroits
pour droitsdededélivrance de cartes
délivrance de cartesdedecollecteurs,
collecteurs,en en tenant
tenant compte
compte du du
nombre
nombre de collecteurs approximatifs déclaré pour l’exercice 2021, le manque à gagner ci- ci-
de collecteurs approximatifs déclaré pour l’exercice 2021, le manque à gagner
aprèsaprès
pourrait grever
pourrait lesles
grever recettes
recettesdes
desCommunes
Communes ::
Tableau
Tableau 4 : Manque
4 : Manque à gagnerenenmatière
à gagner matière de
de droit
droit de
decartes
cartesdedecollecteurs pour
collecteurs l'année
pour 20212021
l'année
Rubriques
Rubriques MaevatanànaI I
Maevatanàna Beanana
Beanana Antsiafabositra
Antsiafabositra Andriba
Andriba Antanimbary
Antanimbary
Droit cartes collecteurs, en MGA (A) 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00
Droit cartes collecteurs, en MGA (A)
Nombre collecteurs enregistrés (B)
200 000,00 6 200 000,00
3
200 000,00
10
200 0000,00 200
0
000,00
NombreNombre
collecteurs enregistrés (B)
approximatifs collecteurs (C)
635 40 à 60
3 100
10 17 0 60 0
NombreDroits
approximatifs en (C)
collecteurs
de cartes encaissés, MGA 35 40 à 60 100 17 60
1 200 000,00 600 000,00 2 000 000,00
Droits de(Dcartes
= A *encaissés,
B) en MGA 0,00 0,00
1 200 000,00 600 000,00 2 000 000,00
(D = A *Droits
B) de cartes devant être encaissés, en 7 000 000,00 8 000 000 à 12 000 000 20 000 000,00
0,00 0,00
Droits deMGA
cartes = A * C)
(Edevant être encaissés, en 3 400 000,00 12 000 000,00
7 000 000,00 8 000 000 à 12 000 000 20 000 000,00
= A * C)
MGA (EManque à gagner, en MGA (F = E - D) 5 800 000,00 7 400 000 à 11 400 000 18 000 000,00 3 400 000,00 12 000 000,00
3 400 000,00 12 000 000,00
Manque à gagner, enSources
MGA (F = E - D)
: Registre 5 800Liste
tenu par la Commune, 000,00 7 400
des collecteurs 000des
venant à 11 400 000 nombre approximatif
Communes, 18 000 000,00
annoncé par les Communes
3 400 000,00 12 000 000,00
Calcul de la Cour
Sources : Registre tenu par la Commune, Liste des collecteurs venant des Communes, nombre approximatif annoncé par les Communes
Calcul de la Cour

20 Suivant entretien avec les responsables de la Commune

20 Suivant entretien avec les responsables de la Commune ϭϲ

ϭϲ
16
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
Toutefois, il paraît important de préciser que la commune urbaine de Maevatanàna I déclare
davoir
>effectué
^Dd/depuis
Z^͘͘͘͘͘cette
͘͘͘͘͘͘͘͘͘année
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘2022
͘͘͘͘͘͘͘͘͘un
͘͘͘͘͘suivi
͘͘͘͘͘͘͘͘͘sur
͘͘͘͘͘͘terrain
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘lors
͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘jours
͘͘͘͘͘͘͘͘͘du
͘͘͘͘͘marché
͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳpour
ϴ
 identifier les collecteurs et ainsi, leur faire payer les ristournes. A cet effet, elle tient un
journal de recettes des ristournes minières où il est enregistré la quantité d’or déclarée par les
collecteurs et le montant des ristournes à payer par ces derniers. Il est, par contre, constaté que
les déclarations sont encore très minimes et ne se basent ni sur les registres des entrées et
sorties tenues par les collecteurs, ni sur des factures d’achat mais sur simple déclaration des
collecteurs.

De tout ce qui précède, la Cour recommande aux autorités communales de :


- user de leur pouvoir de police administrative en vue d’obliger les collecteurs à
formaliser leurs activités et à déclarer leur production, ce conformément à la
règlementation en vigueur (ex : expulsion des collecteurs informels, ratissage, …) ;
- collaborer avec l’ANOR pour faire la sensibilisation étant donné que celle-ci a
également l’obligation de tenir à jour la liste des collecteurs d’or dans chaque
commune ;
- collaborer avec la Police des mines dans le suivi des activités des collecteurs.

1.1.2.2. Insuffisance de suivi des activités de commercialisation d’or par l’ANOR

Selon l’article 3 du décret n°2015-663 du 14 avril 2015 portant création et fixant les statuts de
l’Agence Nationale de la filière Or (ANOR) : « (…) l’ANOR a pour objet la gestion de la
filière or : le suivi des activités d’exploitation artisanales ou industrielles, la transformation,
la collecte et la commercialisation ». Mais, l’ANOR est également chargée de tenir à jour la
liste des collecteurs de l’or dans chaque Commune.
De plus, l’article 31 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 sur le régime de l’or dispose que:
« Conformément aux dispositions de l’article 82 du Code minier, tout collecteur doit remettre
(…) à l’ANOR un rapport semestriel d’activités, suivant le modèle qui sera fixé par un arrêté
du Ministre chargé des Mines, comprenant : a) Un relevé semestriel du registre des entrées et
sorties ; b) Un relevé statistique semestriel, (…) ».

Pourtant, sur les six (06) Communes, seules deux (02) ont fait parvenir la liste des collecteurs
à l’ANOR mais les informations qui y sont contenues ne sont pas exhaustives. De plus,
l’envoi ne se fait pas semestriellement mais à chaque fois que les cartes sont toutes épuisées
au niveau des Communes.
De même, aucun rapport d’activités des collecteurs, ni de relevé semestriel du registre des
entrées et sorties ni de relevé statistique semestriel ne sont parvenus à l’ANOR.
La Cour conclut que l’ANOR a des difficultés pour effectuer le suivi des activités de collecte
et de commercialisation d’or.
De nombreuses causes sont à la source de cette situation :
- l’insuffisance de collaboration entre les Communes aurifères et l’ANOR étant donné
le faible effectif des agents de l’ANOR : seuls deux agents sont chargés d’effectuer le
suivi pour toute la région de Betsiboka;
- l’aspect dynamique et migratoire des activités d’orpaillage ainsi que la qualité
saisonnière des activités d’orpaillage ;

ϭϳ
 17 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Par conséquent, la situation entraîne la non-maîtrise du nombre des collecteurs et des
statistiques en matière de production des collecteurs.
Cette insuffisance de suivi de l’ANOR accentue surtout le manque de traçabilité des produits
aurifères depuis la production des orpailleurs jusqu’aux collecteurs mais engendre également
la perte des ristournes devant revenir aux Communes.
De tout ce qui précède, La Cour recommande à l’ANOR de renforcer la sensibilisation des
Communes et des collecteurs en insistant sur les avantages du suivi des activités aurifères
pour les Communes.


1.1.2.3. Manque à gagner en matière d’Impôt Synthétique revenant aux Communes

Conformément aux règlementations en vigueur sur le secteur aurifère, la commercialisation


de l’or ouvre droit aux Communes à des revenus, entre autres une part sur les impôts
synthétiques collectés.
Compte tenu de leurs activités et de leurs statuts, les collecteurs d’or payent des Impôts
Synthétiques (IS), dont 95% au profit des Collectivités Territoriales Décentralisées. Et ce,
conformément aux dispositions combinées des articles 01.02.01, 01.02.02 et 01.02.05 du
Code Général des Impôts 2021, selon lesquels il est institué un impôt unique, dénommé «
Impôt synthétique », représentatif et libératoire de l’impôt sur les revenus et des taxes sur les
chiffres d’affaires, perçu au profit des Collectivités Territoriales Décentralisées, du Fonds
National pour l’Insertion du Secteur Informel, et de la Chambre de commerce et de
l’industrie. Le taux dudit impôt est fixé à 5p.100 de la base imposable. Sont soumises à
l’impôt visé, les personnes physiques ou morales et entreprises individuelles exerçant une
activité indépendante lorsque leur chiffre d’affaires annuel, revenu brut ou gain reçu, est
inférieur à 200 000 000 Ariary, notamment les commerçants.
La loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources des Collectivités territoriales
décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation,
au fonctionnement et aux attributions de leurs organes dispose en son article 194 que : « La
répartition du produit de l’impôt synthétique prévu par le Code Général des
Impôts devant revenir aux Collectivités territoriales décentralisées se fait comme suit : 50%
au profit du budget de la Commune, 30% au profit du budget de la Région, 10% au profit du
budget de la Province, 10% au profit du Fonds national de péréquation ».
Il a été constaté que la Commune urbaine de Maevatanàna I et la Commune rurale
d’Antanimbary bénéficient d’une part d’impôt synthétique collecté auprès des collecteurs
œuvrant dans le secteur aurifère. Mais, vu le nombre approximatif des collecteurs émanant
des Communes, peu de ces derniers s’en acquittent et pour des montants relativement faibles.
Quant aux Communes rurales de Maevatanàna II, d’Andriba, d’Antsiafabositra et de Beanana,
elles ne bénéficient d’aucun versement d’Impôt Synthétique émanant des collecteurs d’or.

ϭϴ
18
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
A cet effet, la situation est présentée dans le tableau ci -après :
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Tableau 5 : Montants de l’IS payés par des opérateurs en or auprès du centre fiscal de

Maevatanàna
(en Ariary)

Année d'imposition 2018 2019 2020 2021


COMMUNES Orpailleurs collecteurs orpailleurs collecteurs orpailleurs collecteurs orpailleurs collecteurs
MAEVATANANA I 16 000,00 600 000,00 96 000,00 400 000,00 64 000,00 600 000,00 336 000,00 0,00
MAEVATANANA II - - - 16 000,00
ANTANIMBARY - 0 - 260 000,00 - 300 000,00 96 000,00
ANTSIAFABOSITRA - - - 16 000,00
ANDRIBA - - - 16 000,00
BEANANA - - - -
Source : Centre Fiscal Maevatanàna

Le montant minimum d’impôt synthétique à payer par les collecteurs est fixé à 100 000,00
Ariary. En divisant ainsi le montant d’impôt synthétique payé par les collecteurs dans le
tableau ci-dessus par le minimum d’impôt, le nombre des collecteurs payant ledit impôt se
présente comme suit :
Tableau 6 : Nombre de collecteurs payant l'impôt synthétique
(en Ariary)

Année d'imposition 2018 2019 2020 2021


Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
collecteurs collecteurs collecteurs collecteurs
Montant IS (2) = (1) /100 Montant IS (2) = (1) /100 Montant IS (2) = (1) /100 Montant IS (2) = (1) /100
COMMUNES (1) 000 (1) 000 (1) 000 (1) 000
MAEVATANANA I 600 000,00 6 400 000,00 4 600 000,00 6 0,00 0
MAEVATANANA II - 0 - 0 - 0 0
ANTANIMBARY - 0 260 000,00 2,6 300 000, 00 3 0
ANTSIAFABOSITRA - 0 - 0 - 0 0
ANDRIBA - 0 - 0 - 0 0
BEANANA - 0 - 0 - 0 - 0
Source : Centre Fiscal Maevatanàna, Cour des Comptes

A titre comparatif entre le nombre approximatif des collecteurs donné par les Communes (cf
tableau n°3) et le nombre des collecteurs payant les impôts synthétiques (cf tableau n°6), on
obtient le nombre des collecteurs ne s’acquittant pas de l’impôt supra.

ϭϵ
 19 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Tableau 7 : Nombre approximatif des collecteurs ne payant pas l'impôt synthétique
Communes Nombre de collecteurs 2018 2019 2020 2021
Maevatanàna I payant l’impôt synthétique (1) 06 04 06 0
Approximatif (2) 35 35 35 35
Ne payant pas l’impôt 29 31 29 35
synthétique (3) = (2) – (1)
Maevatanàna II payant l’impôt synthétique (1) - - - -
Approximatif (2) - - - -
Ne payant pas l’impôt - - - -
synthétique (3) = (2) – (1)
Antanimbary payant l’impôt synthétique (1) 0 3 3 0
Approximatif (2) 66 64 64 60
Ne payant pas l’impôt 66 61 61 60
synthétique (3) = (2) – (1)
Antsiafabositra payant l’impôt synthétique (1) 0 0 0 0
Approximatif (2) 100 100 100 100
Ne payant pas l’impôt 100 100 100 100
synthétique (3) = (2) – (1)
Andriba payant l’impôt synthétique (1) 0 0 0
Approximatif (2) 8 à 10 14 17 17
Ne payant pas l’impôt 8 à 10 14 17 17
synthétique (3) = (2) – (1)
Beanana payant l’impôt synthétique (1) 0 0 0 0
Approximatif (2) 40 50 40 à 60 40 à 60
Ne payant pas l’impôt 40 50 40 à 60 40 à 60
synthétique (3) = (2) – (1)
Sources : Communes, Cour des Comptes

L’entretien avec les responsables communaux fait ressortir que la situation est engendrée en
premier lieu, par l’absence de recensement exact des collecteurs, par la méconnaissance de la
commune de la règlementation en matière de paiement d’impôt synthétique et par la réticence
des collecteurs à se formaliser.
Par ailleurs, la collecte de l’IS ne relève pas de la compétence de la Commune mais du Centre
fiscal. De plus, aucune stratégie de coordination entre ces deux acteurs en matière de
régularisation de la situation fiscale des collecteurs n’est encore mise en place.
Une telle situation est de nature à entraîner un manque à gagner dans la caisse communale.
Ainsi, le nombre approximatif des collecteurs d’or fourni par les Communes dépasse
largement le nombre de ceux qui payent des impôts synthétiques auprès du centre fiscal.
Pour la période sous-revue, ci-après des tableaux estimant annuellement l’IS à percevoir par
le centre fiscal et les parts des Communes (50% sur les 95% du montant d’IS perçu) suivant le
nombre approximatif des collecteurs donné par les Communes tout en considérant qu’un
collecteur paye le minimum de 100 000,00 Ariary :

ϮϬ
20
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
Tableau 8 :8Estimation
Tableau : Estimationannuelle
annuelled'IS
d'ISperçus
perçus par le centre
par le centre fiscal
fiscaletetparts
partsdes
desCommunes
Communes (50%
(50% sursur
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘les
͘͘95%
͘͘95%
͘͘͘͘͘du
͘͘du
͘͘͘montant
͘montant
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d'IS
͘d'IS
͘͘͘͘͘͘perçu)
͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
perçu) ͘en
͘͘͘2018
͘2018
͘͘͘͘͘͘͘et͘et͘͘2019
͘2019
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 
(en(en  
Ariary)
Ariary)

Année
Année 2018
2018 2019
2019
Part
Part Part estimée
Part estimée
estimée des
estimée des des
des Montant
Montant PartPart PartPart
Nombre
Nombre MontantIS
Montant IS CTD
CTD Communes
Communes Nombre
Nombre ISISperçu
perçu estimée
estimée estimée
estimée des des
COMMUNES
COMMUNES approximatif
approximatif perçu
perçu (3) == (2)
(3) (2) (4)
(4) == (3)
(3)** approximatif
approximatif (2)(2)
= (1)
= (1) desdes
CTD CTDCommunes
Communes
(1)(1) (2)==(1)
(2) (1) *0,95
*0,95 0,50
0,50 (1)
(1) *100
*100000000 (3)(3)
= (2)
= (2) (4) =(4)(3)= *(3) *
*100000
*100 000 *0,95
*0,95 0,500,50

MAEVATANANA I 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
MAEVATANANA I 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
- - - -
MAEVATANANA II 0 - - - 0 - - -
MAEVATANANA II 0 - 0 -
ANTANIMBARY 66 6 600 000,00 6 270 000,00 3 135 000,00 64 6 400 000,00 6 080 000,00 3 040 000,00
ANTANIMBARY 66 6 600 000,00 6 270 000,00 3 135 000,00 64 6 400 000,00 6 080 000,00 3 040 000,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
ANDRIBA 10 1 000 000,00 950 000,00 475 000,00 14 1 400 000,00 1 330 000,00 665 000,00
ANDRIBA 10 1 000 000,00 950 000,00 475 000,00 14 1 400 000,00 1 330 000,00 665 000,00
BEANANA 40 4 000 000,00 3 800 000,00 1 900 000,00 50 5 000 000,00 4 750 000,00 2 375 000,00
BEANANA 40 4 000 000,00 3 800 000,00 1 900 000,00 50 5 000 000,00 4 750 000,00 2 375 000,00

Tableau 9 : Estimation annuelle d'IS perçus par le centre fiscal et parts des Communes (50% sur
Tableau 9 : Estimation annuelle
les 95%d'IS perçus par
du montant d'ISleperçu)
centreenfiscal
2020 et
et parts
2021 des Communes (50% sur
les 95% du montant d'IS perçu) en 2020 et 2021 (en Ariary)
(en Ariary)
Année 2020 2021
Année Part estimée
2020 Part estimée des 2021Part Part
desestimée
Part CTD Communes
Part estimée des Nombre Montant estimée
Part estiméePart
des
Nombre Montant IS (3)des
= (2)
CTD*0,95 (4) = (3) * 0,50
Communes approximatif
Nombre ISMontant
perçu des estimée
CTD Communes
estimée des
COMMUNES approximatif perçu (1) (2) = (1) (3) = (2) (4) = (3) *
Nombre Montant IS (3) = (2) *0,95 (4) = (3) * 0,50 approximatif IS perçu des CTD Communes 0,50
(1) (2) = (1) *100000 *0,95
COMMUNES approximatif perçu (1) (2) = (1) (3) = (2) (4) = (3) *
*100 000 0,50
(1) (2) = (1) *100000 *0,95
MAEVATANANA I 35 *100 000
3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
- -
MAEVATANANA
MAEVATANANA I II 35 0 3 500 000,00 - 3 325 000,00 1 662 500,00 035 -
3 500 000,00 -
3 325 000,00 -
1 662 500,00
- -
ANTANIMBARY
MAEVATANANA II 064 6 400 000,00
- 6 080 000,00 3 040 000,00 60 0 6 000 000,00 5- 700 000,00 - 2 850 000,00 -
10
ANTSIAFABOSITRA
ANTANIMBARY 100
64 610400
000000,00
000,00 69 080
500 000,00
000,00 43750
040000,00
000,00 10060 000 000,00
6 000 000,009 500 000,00
5 700 000,00 4 7502 000,00
850 000,00
10
ANDRIBA 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
BEANANA 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00
ANDRIBA 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00
Source : Calcul de la Cour
BEANANA 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00
Afin d’obtenir
Source : Calcul de le montant du manque à gagner des Communes en matière d’Impôt
la Cour
Synthétique payé par les collecteurs d’or, il se trouve indispensable de présenter la part
Afin d’obtenir
d’impôts le montant
synthétiques du manque
des Communes à le
suivant gagner des
montant Communes
collecté émanant en matière
du centre d’Impôt
fiscal.
Synthétique payé par les collecteurs d’or, il se trouve indispensable de présenter la part
Tableau 10 : Part d'IS des Communes suivant le montant collecté par le centre fiscal (50% sur les
d’impôts synthétiques des Communes suivant le montant collecté émanant du centre fiscal.
95% du montant collecté)
(en Ariary)
Tableau 10 : Part d'IS des Communes suivant le montant collecté par le centre fiscal (50% sur les
Année d'imposition 2018 95% du montant
2019 collecté) 2020 2021
Part réelle des Part réelle des Part réelle des (en Ariary)
Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Part réelle des
COMMUNES perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu Communes
Année d'imposition (1)
2018 0,50 (1)
2019 0,50 (1)
2020 0,50 (1)
2021
(2) = (1) * 0,95 * 0,50
Part réelle des Part réelle des Part réelle des
MAEVATANANA I 600 000,00 285 000,00 400 000,00 190 000,00 600 000,00 285 000,00 0,00 0
Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Part réelle des
COMMUNES perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu Communes
MAEVATANANA II (1) - 0,50 0 (1) - 0,50 - (1) - 0,50 - (1) (2) = (1) * 0,95 *0 0,50
ANTANIMBARY
MAEVATANANA I 600 000,00 - 285 000,000 260000,00
400 000,00 123
190 500,00
000,00 300
600000,00
000,00 142500,00
285 000,00 0,00 0 0
ANTSIAFABOSITRA - 0 - 0 - 0 0
ANDRIBA
MAEVATANANA II - - 00 -- 0- -- 0 - 0 0
BEANANA
ANTANIMBARY - - 00
260 000,00 - 0
123 500,00 -
300 000,00 0
142500,00 - 0
0
Source : Calcul de la Cour
ANTSIAFABOSITRA - 0 - 0 - 0 0
ANDRIBA - 0 - 0 - 0 0
Ϯϭ
BEANANA - 0 - 0 - 0 - 0
 : Calcul de la Cour
Source

Ϯϭ
 21 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022





Ainsi, le montant annuel des manques à gagner des Communes en matière d’IS payé par les
collecteurs d’or se résume dans les tableaux qui suivent :
Tableau 11 : Manque à gagner des Communes en matière d'IS payé par les collecteurs en 2018 et
2019
(en Ariary)

Année 2018 2019


Part réelle des Part réelle des
Part approximative communes Manque à gagner Part approximative communes Manque à gagner
COMMUNES (1) (2) (3) = (1) – (2) (1) (2) (3) = (1) – (2)

MAEVATANANA I 1 662 500,00 285 000,00 1 377 500,00 1 662 500,00 190 000,00 1 472 500,00
-
MAEVATANANA II - - - - -

ANTANIMBARY 3 135 000,00 0 3 135 000,00 3 040 000,00 123 500,00 2 916 500,00

ANTSIAFABOSITRA 4 750 000,00 0 4 750 000,00 4 750 000,00 0 4 750 000,00

ANDRIBA 475 000,00 0 475 000,00 665 000,00 0 665 000,00

BEANANA 1 900 000,00 0 1 900 000,00 2 375 000,00 0 2 375 000,00

TOTAL 11 637 500,00 12 179 000,00


Source : Calcul de la Cour

Tableau 12 : Manque à gagner des Communes en matière d'IS payé par les collecteurs en 2020 et
2021
(en Ariary)

Année 2020 2021


Part réelle des Part réelle des
Part approximative communes Manque à gagner Part approximative communes Manque à gagner
COMMUNES (1) (2) (3) = (1) – (2) (1) (2) (3) = (1) – (2)

MAEVATANANA I 1 662 500,00 285 000,00 1 377 500,00 1 662 500,00 0 1 662 500,00
-
MAEVATANANA II - - - 0 -

ANTANIMBARY 3 040 000,00 142 500,00 2 897 500,00 2 850 000,00 0 2 850 000,00

ANTSIAFABOSITRA 4 750 000,00 0 4 750 000,00 4 750 000,00 0 4 750 000,00

ANDRIBA 807 500,00 0 807 500,00 807 500,00 0 807 500,00

BEANANA 2 850 000,00 0 2 850 000,00 2 850 000,00 0 2 850 000,00


TOTAL 12 682 500,00 12 920 000,00
Source : Calcul de la Cour

Il en résulte que le montant total des manques à gagner pour les cinq Communes est estimé à
49 419 000,00 Ariary de 2018 à 2021.

De tout ce qui précède, la Cour recommande aux autorités communales de :


- procéder au recensement régulier des collecteurs d’or et d’exiger les pièces
nécessaires pour acquérir la qualité de collecteur ;
- prendre des mesures à l’encontre des collecteurs défaillants voire réticents ;
- collaborer avec l’ANOR, la Police des mines, et ce, afin de faciliter le contrôle des
collecteurs ;
- renforcer la collaboration avec le Centre fiscal en adoptant une stratégie bien
définie non seulement en matière de paiement d’IS mais également de
formalisation des activités des collecteurs.


ϮϮ

22
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
1.1.2.4. Non-effectivité de la collecte des ristournes issues de la commercialisation d’or
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 Conformément aux dispositions du Code minier, les ristournes minières doivent profiter aux
Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) où les substances ont été extraites.
Le prélèvement est de 2% de la valeur de la première vente dont 0,60% en redevance minière
et 1,40% en ristourne minière. En ce qui concerne cette dernière, elle est répartie entre les
budgets des Collectivités, selon les taux fixés à cet effet : 60% pour la Commune ; 30% pour
la Région et 10% pour la Province21. Toutefois, en 2020, ce taux de répartition a été modifié
par le Décret n°2020-1000 du 20 août 2020 modifiant certaines dispositions du Décret
modifié n°2006-910 du 19 décembre 2006 fixant les modalités d’application de la Loi
modifiée n°99-022 du 19 août 1999 portant Code Minier en 60% pour la Commune, 39%
pour la Région et 01% pour la Province.
La collecte des ristournes minières issues de la commercialisation de l’or peut se faire de deux
manières : soit au moment de la déclaration au niveau des Communes, soit au niveau central,
c’est-à-dire au moment de la déclaration effectuée par les exportateurs auprès du guichet
unique de la Direction Générale des Mines (DGM).
a. Faible collecte des ristournes issues des produits aurifères par les
Communes
Les collecteurs doivent payer des redevances et ristournes par rapport à la quantité d’or
collectée et les ristournes sont à payer auprès du Secrétaire Trésorier Comptable de la
Commune, conformément aux dispositions combinées des articles 82 et 117 du Code minier,
32 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or.
Or, il a été constaté que seule la Commune urbaine de Maevatanàna I et la Commune rurale
d’Antanimbary collectent les ristournes auprès des collecteurs, bien que les réalisations
restent faibles.
Pour la Commune urbaine de Maevatanàna I, le taux appliqué pour le calcul des ristournes à
collecter est de 1,4%. A cet effet, le tableau ci-après montre la situation de la réalisation de
2018 à 2020 :
Tableau 13 : Comparaison des réalisations en matière de collecte de ristournes par rapport aux
prévisions
(en Ariary)

Prévision Réalisation % réalisation par


rapport à la prévision
Rubriques (1) (2)
(3)= (2)/ (1)*100
2018 5 000 000,00 1 809 183,60 36,18%
2019 10 000 000,00 1 617 310,80 16,17%
2020 14 000 000,00 1 617 310,80 11,55%
Sources : Comptes administratifs de la Commune Urbaine de Maevatanàna 2018- 2020

Au vu de ce tableau, on peut déduire que le taux de réalisation de collecte des ristournes


minières a diminué de 68% de 2018 à 2020 avec un taux moyen de réalisation de 21,30%
pendant cette période. En effet, le taux était de 36,18% en 2018, 16,17% en 2019 et de
11,55% en 2020.


21 Article 119 du Code minier

Ϯϯ
 23 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Quant à la Commune rurale d’Antanimbary, le taux de 1,4% dicté par les textes en vigueur

n’est pas respecté en sorte que certains collecteurs payent mais avec un montant symbolique
de 5Quant à la10Commune
000 ou rurale d’Antanimbary, le taux de 1,4% dicté par les textes en vigueur
000 Ariary.
n’est pas respecté en sorte que certains collecteurs payent mais avec un montant symbolique
Lesdecauses de cette situation sont multiples. La collecte des ristournes est basée sur le système
5 000 ou 10 000 Ariary.
déclaratif, ce qui fait que la déclaration dépend du bon vouloir des collecteurs rendant ainsi
Les causes
difficile de cettepar
le contrôle situation sont multiples.
les Communes La collecte
et favorisant des ristournes
le risque est basée non
de déclarations sur lefiables.
systèmeDe
déclaratif, ce qui fait que la déclaration dépend du bon vouloir des collecteurs
plus, aucune sanction n’est prévue à l’encontre des collecteurs défaillants. Par ailleurs, rendant ainsila
difficile le contrôle
prédominance par les Communes
des collecteurs informels et favorisant
rend difficilele lerisque de déclarations
recensement. Citonsnon fiables.
entre Dele
autres
cas de la Commune urbaine de Maevatanàna I où seulement 7 collecteurs formels ont laété
plus, aucune sanction n’est prévue à l’encontre des collecteurs défaillants. Par ailleurs,
prédominance des collecteurs informels rend difficile le recensement. Citons entre autres le
recensés pour l’exercice 2020.
cas de la Commune urbaine de Maevatanàna I où seulement 7 collecteurs formels ont été
Cette situation
recensés pour est accentuée
l’exercice 2020.par l’absence de politique communale bien définie portant
formalisation des estcollecteurs,
Cette situation y compris
accentuée par l’absence lede système
politique de contrôle,bien
communale sansdéfinie
parlerportant
de la
méconnaissance par les Communes de la règlementation en matière de collecte
formalisation des collecteurs, y compris le système de contrôle, sans parler de la de ristournes
issues du secteur aurifère.
méconnaissance par les Communes de la règlementation en matière de collecte de ristournes
issues duet/ou
L’absence secteurlaaurifère.
faiblesse des réalisations des ristournes minières a un impact non
négligeable sur les revenus
L’absence et/ou la faiblesse des Communes.
des réalisations des ristournes minières a un impact non
négligeable sur les revenus des Communes.
A titre d’illustration, la quantité d’or collectée estimée par les Communes se différencie
largement
A titre de celle déclarée
d’illustration, par les collecteurs.
la quantité d’or collectéeL’entretien
estimée parréalisé
les auprès
Communesdes responsables
se différenciede
la Commune
largement deurbaine de Maevatanàna
celle déclarée I révèle que
par les collecteurs. la quantité
L’entretien d’orauprès
réalisé collectée
des par un collecteur
responsables de
I révèle que la quantité d’or collectée
est estimée à 20 grammes par mois. Contrairement à la déclaration des collecteurs dans le
la Commune urbaine de Maevatanàna par un collecteur
est estimée
cahier à 20où
de registre, grammes parnemois.
la plupart Contrairement
déclarent à la déclaration
que 3 grammes par mois.des
Encollecteurs dans le
outre, le document
est cahier de registre,
caractérisé par une oùsimilitude
la plupart entre
ne déclarent que 3 grammes
les quantités déclaréespar mois.
d’un En outre,
collecteur le document
à l’autre, ce qui
est caractérisé par une similitude entre les quantités
permet de conclure à la présence de déclarations non fiables. déclarées d’un collecteur à l’autre, ce qui
permet de conclure à la présence de déclarations non fiables.
Quant aux Communes ne collectant pas de ristournes, le défaut de déclaration est dû à la
Quant aux
réticence des Communes
collecteurs ne collectant les
à respecter pas règlementations
de ristournes, le défaut
en de déclaration
vigueur est dû à la
portant paiement des
réticence etdes
redevances descollecteurs
ristournes.à respecter les règlementations en vigueur portant paiement des
redevances et des ristournes.
Le même risque de manque à gagner dans la caisse des Communes reste toujours la principale
Le même risque de manque à gagner dans la caisse des Communes reste toujours la principale
conséquence de cette défaillance. En effet, en tenant compte du nombre de collecteurs
conséquence de cette défaillance. En effet, en tenant compte du nombre de collecteurs
approximatifs
approximatifsdéclaré
déclaréparparleslesCommunes,
Communes, en en prenant
prenant comme référence lele prix
comme référence prixannoncé
annoncédede
160160000,00 Ariary le gramme dans la Commune possédant la plus grande
000,00 Ariary le gramme dans la Commune possédant la plus grande commerce d’orcommerce d’ordede
la région et et
la région ununminimum
minimumdededéclaration
déclarationde
de20
20 grammes
grammes par mois par
par mois par collecteur,
collecteur,soit
soitenviron
environ
240240grammes par an, les Communes devraient collecter, comme ristournes,
grammes par an, les Communes devraient collecter, comme ristournes, les montants les montants
suivants, rien
suivants, queque
rien pour
pourl’exercice
l’exercice2020
2020: :
Tableau 14 14
Tableau : Estimation des
: Estimation desparts
partspotentiels
potentielsdes
desCommunes
Communes en matière de
en matière deristournes
ristournesenen2020
2020
(enAriary)
(en Ariary)
Part
Part desdes communes
communes (60%)
(60%)
Nombre approximatif
Nombre approximatif Quantité
Quantitéminimum
minimum Ristournescollectées
Ristournes collectéespar
par
Prix d'1d'1
Prix gg Taux
Taux 1,4% (6)(6) = (5)*0,6
= (5)*0,6
Communes
Communes de collecteurs
de collecteurs enenun
unan
an(en
(eng)g) lesCommunes
les Communes
(2)(2) (4)
(1) (1) (3)
(3) (5)
(5)==(1)
(1)*(2)
*(2)*(3)
*(3)*(4)
*(4)

MAEVATANANA
MAEVATANANA I I 35 35 160
160 000,00
000,00 240
240 0,014
0,014 18
18816
816000,00
000,00 11 11
289289
600,00
600,00
ANTANIMBARY
ANTANIMBARY 64 64 160
160 000,00
000,00 240
240 0,014
0,014 34
34406400,00
406400,00 20 20
643643
840,00
840,00
ANTSIAFABOSITRA
ANTSIAFABOSITRA 100100 160 000,00
160 000,00 240
240 0,014
0,014 53 760 000,00
53 760 000,00 32 256 000,00
32 256 000,00
ANDRIBA 17 160 000,00 240 0,014 9 139 200,00 5 483 520,00
ANDRIBA 17 160 000,00 240 0,014 9 139 200,00 5 483 520,00
BEANANA 60 160 000,00 240 0,014 32 256 000,00 19 353 600,00
BEANANA 60 160 000,00
Sources : Fiches d’entretien (nombre approximatif de 240
collecteurs, quantité d’or 0,014 32 256 000,00
approximatif), Base de calcul de ristournes 19 353 600,00
Sources : Fiches d’entretien
payées au niveau(nombre approximatif
de la Commune de collecteurs,
de Maevatanàna I quantité d’or approximatif), Base de calcul de ristournes
payées au niveau de la Commune de Maevatanàna I

Ϯϰ
Ϯϰ

24
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
En ce qui concerne la Commune urbaine de Maevatanàna I, le tableau ci-après présente une
destimation
>^Ddes
d/Zpertes
^͘͘͘͘͘͘͘potentielles
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘suivant
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘réalisations
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘enregistrées
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘dans
͘͘͘͘͘͘͘͘͘le͘͘͘͘͘Compte
ϭϳϴ
 administratif 2020 :
Tableau 15 : Comparaison des ristournes collectées réellement et ristournes potentielles en 2020
pour la Commune urbaine de Maevatanàna I
Libellés Montant (en
Ariary)
Ristournes collectées 1 617 310,80
enregistrées dans le Compte
Administratif 2020
Part des communes (60%) 11 289 600,00
Manque à gagner 9 672 289,20
Sources : Compte Administratif 2020, Calcul de la Cour

Le manque à gagner de la Commune est donc estimé à 9 672 289,20 Ariary pour l’exercice
2020.
La DGM a expliqué dans sa réponse en date du 14 octobre 2022 que « l’arrêté
interministériel n°21985/2007 du 20 décembre 2007 fixant les modalités de recouvrement des
redevances et ristournes minières (…) est en vigueur, (…). Toutefois, des contraintes d’ordre
techniques et sécuritaire ont empêché l’application de ce texte. Ainsi, l’Arrêté interministériel
14421/2008 du 03 juillet 2008 fixant les modalités de recouvrement à titre transitoire des
redevances et ristournes sur les substances minières destinées à l’exportation a été adopté
afin que tous les produits miniers destinés à l’exportation puissent faire l’objet de paiement
de redevances et ristournes minières ».
La Cour insiste sur l’importance de la vulgarisation de tous les textes en matière de paiement
des ristournes minières.

De ce qui précède, la Cour recommande :


- au Ministère chargé des mines de :
• vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et de porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
• sensibiliser les collecteurs à faire une déclaration et en prévoir des mesures persuasives ;
• promouvoir les activités des comptoirs de l’or tout en appliquant l’article 39 du décret
n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or.
- aux autorités communales de :
• sensibiliser les collecteurs à faire des déclarations et à s’acquitter des redevances et
ristournes minières dans la Commune de leur ressort et en prévoir des mesures
persuasives ;
• chercher avec les collecteurs des dispositifs adéquats permettant de contourner les
problèmes d’insécurité liés à la déclaration.

b. Faible ristourne collectée au niveau central revenant à certaines


Communes productrices d’or
Comme il a été évoqué ci-dessus, lorsque les ristournes minières n’ont pas été collectées au
niveau des Communes, une possibilité de collecte peut intervenir au niveau central et ces
ristournes doivent toujours être au bénéfice des Communes, lieux d’extraction.

Ϯϱ
 25 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




En effet, avant toute exportation des produits, l’existence de la quittance de paiement des
redevances et ristournes minières est obligatoire22. De ce fait, si les dossiers présentés pour
exportation ne contiennent pas cette quittance, les déclarants doivent payer lesdites recettes au
niveau central. D’où la mise en place d’un Guichet Unique chargé d’instruire tous les dossiers
d’exportation des produits aurifères suivant l’arrêté n°12506/2003 du 11 août 2000 portant
création d'un Guichet Unique d'exportation, à titre commercial, des pierres précieuses, pierres
fines, métaux précieux ainsi que des bijoux.
Ainsi, des procédures ont été instituées par l’arrêté interministériel n°14421/2008 du 03 juillet
2008 fixant les modalités de recouvrement à titre transitoire des redevances et ristournes sur
les substances minières destinées à l’exportation pour le recouvrement des redevances et
ristournes avant exportation. De ce fait, toute opération d'exportation de substances minières
est soumise à une vérification préalable du paiement des redevances et ristournes
correspondant aux substances à exporter. Le paiement se fait au niveau d’un guichet d’une
Trésorerie Générale ou Principale laquelle délivre une quittance réglementaire justifiant le
paiement23.
Pourtant, les données collectées auprès de la Recette Générale d’Antananarivo (RGA) ont
permis de constater que même au niveau central, certaines Communes ne bénéficient pas de
ristournes issues de la commercialisation de l’or chaque année ou que si elles en bénéficient,
les montants transférés sont très faibles. A titre d’illustration, ci-après un tableau récapitulant
les montants des ristournes transférées aux six (06) Communes de 2019 à 2021 :
Tableau 16 : Montant des ristournes transférées aux Communes de 2019 à 2021
(En Ariary)

Rubriques 2019 2020 2021 TOTAL %


Maevatanàna I - - -
- 0,00%
Maevatanàna II 53 376 019,20 20 432 986,56 - 73 809 005,76 3,46%
Antanimbary 1 169 930 979,00 241 474 251,06 282 312 823,80 1 693 718 053,86 79,43%
Antsiafabositra 30 811 536,00 296 000 792,64 13 558 209,00 340 370 537,64 15,96%
Andriba - 23 723 143,92 - 23 723 143,92 1,11%
Beanana 622 918,62 - - 622 918,62 0,03%
TOTAL 1 254 741 452,82 581 631 174,18 295 871 032,80 2 132 243 659,80 100,00%
Source : Recette Générale d’Antananarivo

Au vu de ce tableau, de 2019 à 2021, un montant total de 2 132 243 659,80 Ariary a été
transféré aux cinq (05) Communes dont :
- 79% envoyés à la Commune rurale d’Antanimbary, soit 1 693 718 053,86 Ariary ;
- 15% à la Commune rurale d’Antsiafabositra, soit 340 370 537,64 Ariary ;
- 3% à la Commune rurale de Maevatanàna II, soit 73 809 005,76 ;
- Les deux Communes (Andriba et Beanana) représentent au total 1,14% des transferts,
soit respectivement 23 723 143,92 Ariary et 622 918,62 Ariary ;
- Pour la Commune urbaine de Maevatanàna I, aucun transfert de la part de la RGA n’a
été effectué durant ces trois dernières années.


ϮϮ
Article 78 alinéa 3 du Décret sur le Régime de l’or : Toutes opérations minières en aval de la collecte ne peuvent se faire
sans la présentation de la quittance de paiement des redevances minières. Le cas échéant, le taux des redevances minières
sera calculé au prix à la première vente de l’opération en cours.
23 Articles 2 et 3 de l’arrêté n°14421/2008 du 03 juillet 2008 fixant les modalités de recouvrement à titre transitoire des

redevances et ristournes sur les substances minières destinées à l’exportation.



Ϯϲ
26
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
Bien que cinq (05) Communes sur six aient bénéficié de transferts de ristournes émanant du
dTrésor
>^de
D2019
d/Zà2021,
^͘͘͘͘͘͘ces
͘͘͘͘͘͘transferts
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ne
͘͘͘͘sont
͘͘͘͘͘͘͘pas
͘͘͘͘͘͘systématiques
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘chaque
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘année.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

En effet, seules les Communes d’Antanimbary et d’Antsiafabositra ont bénéficié de ristournes
issues des produits aurifères de 2019 à 2021. Par contre, aucun transfert n’a été effectué en
faveur de la Commune de Beanana en 2020 et 2021, si elle a reçu les 622 918,62 Ariary de
part de ristournes en 2019. De même, la Commune d’Andriba n’a bénéficié d’une part de
ristournes qu’en 2020 et celle de Maevatanàna II qu’en 2019 et 2020.
En outre, le montant des ristournes transférées laisse supposer que la Commune
d’Antanimbary est la plus productrice d’or parmi ces six Communes. En effet, l’importance
du montant de ces transferts justifie que ladite Commune a été déclarée comme origine de la
majorité des produits aurifères destinés à l’exportation. Or, chacune des six Communes
possède des sites exploités par de nombreux orpailleurs24, si l’on ne considère qu’en 2020, la
Commune de Maevatanàna I comptait approximativement 1900 orpailleurs et la Commune de
Beanana enregistrait 919 orpailleurs.
De plus, au vu des cartes présentant les sites aurifères existantes et potentielles de quatre
Communes (présentées ci-dessous), celles de Beanana, d’Andriba et d’Antsiafabositra sont
aussi riches en sites aurifères que celle d’Antanimbary.

Figure 3 : Sites aurifères des Communes d'Andriba et d'Antanimbary





24 Tableau n°2 : Statistique des orpailleurs formels et informels approximatifs

Ϯϳ
 27 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022




Figure 4- Sites aurifères des Communes d'Antsiafabositra et de Beanana

Sources : Rapport d’activités 2021 – ANOR Maevatanàna

La principale cause de cette situation est la déclaration faite par les exportateurs au moment
de la présentation des documents d’exportation. En effet, la majorité inscrit comme origine
des produits la Commune d’Antanimbary et de ce fait, celle-ci bénéficie des ristournes à
inscrire dans l’état de répartition. La DGM et le Guichet Unique ne font aucun contrôle sur
l’origine des produits mais se fient aux informations inscrites par les exportateurs.
De surcroît, tous les produits aurifères ne font pas en général l’objet d’exportation dans la
mesure où certains produits sont écoulés sur le marché local à des fins personnelles,
notamment leur transformation en bijoux ou autres. En tout cas, ces produits échappent au
paiement de redevances et ristournes. Et ce, sans parler de l’absence des dispositions relatives
au paiement des redevances et ristournes par les bijoutiers.
Une autre cause provient du fait que le prix de l’or est plus élevé à Antanimbary que dans les
autres Communes d’extraction. Ainsi, la plupart des transactions entre orpailleurs et
collecteurs y sont effectuées car les orpailleurs se trouvant dans les autres Communes
d’extraction s’y déplacent pour vendre leurs produits.
Une autre raison qui peut également être évoquée est que la Commune ignore les procédures à
suivre pour pouvoir jouir de son droit aux ristournes minières, notamment celles qui sont
recouvrées au niveau central.
Par conséquent, une perte chronique et cuisante des ristournes, en tant que recette potentielle,
est subie par les Communes d’extraction, contribuant à une faiblesse de leur capacité
budgétaire. Ces dernières pourraient également être démotivées à effectuer le suivi du secteur
en l’absence d’effet économique palpable.
A titre d’exemple, pour la Commune de Beanana qui détient un registre des déclarations de
productions des orpailleurs, en 2021, les déclarations de production faites par 69 orpailleurs
dans la Commune étaient au total de 1238 grammes. En considérant que ces quantités ont
toutes été vendues à des collecteurs à un prix unitaire de 160 000 Ariary et que ces collecteurs

Ϯϴ
28
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
ont fait des déclarations, ci-après un tableau présentant les ristournes potentielles qui
ddevraient
>^Drevenir
d/Zà^la
͘͘͘͘Commune
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘:͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Tableau 17 : Estimation des ristournes potentielles revenant à la Commune de Beanana
Libellées Valeur en
Ariary
Quantités d’or en gramme (1) 1238
Prix d'1 g en Ariary (2) 160 000,00
Valeur en Ariary (3) 198 080 000,00
Taux 1,4% (4) 0,014
Ristournes collectées par les Communes 2 773 120,00
(5) = (1) *(2) *(3) *(4)
Part des communes en Ariary (60%) 1 663 872,00
(6) = (5)*0,6
Source : Calcul de la Cour

Il découle de ce tableau que même en considérant des quantités d’or déclarées revues à la
baisse, la part de ristournes devant revenir à la Commune est largement supérieure à celles
effectivement transférées à son niveau (622 918,62 Ariary).
La Cour recommande :
- au Ministère chargé des mines de promouvoir les activités des comptoirs de l’or
dans chaque Commune afin que toutes les transactions s’effectuent à l’intérieur
même de la Commune d’extraction ;
- à l’ANOR d’inciter les collecteurs à déclarer au niveau du Guichet Unique la
véritable Commune d’origine des produits aurifères.

c. Non-maitrise des statistiques d’exportation d’or


Parmi les résultats attendus de la Politique générale de l’Etat en matière de mines à
Madagascar suivant le décret n°2015-996 du 23 juin 2015 se trouve la « Mise à disposition de
données statistiques fiables sur la mine artisanale et la filière or ».
Le décret sur l’ANOR dispose en son article 3 que l’agence :« est chargé notamment des
fonctions suivantes : (…) Gérer, valoriser et diffuser les informations concernant la filière or
(Base de données) et de publier les statistiques relatives à la filière or ». Ainsi, toutes les
informations ou statistiques sur la filière aurifère devrait être envoyées et disponibles au
niveau de l’ANOR.
Pourtant, les statistiques disponibles collectées auprès de différents acteurs du secteur
diffèrent suivant leurs sources.
A titre d’illustration, la consolidation des données obtenues, sur le plan national, a permis de
relever des écarts entre les différentes déclarations d’exportation faites par Madagascar et les
pays étrangers. Ces écarts sont récapitulés dans le tableau suivant :

Ϯϵ
 29 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022






Tableau 18 : Comparaison des quantités d'or exportées au niveau national de 2018 à 2021
Tableau 18 : Comparaison des quantités d'or exportées au niveau national de 2018 à 2021
(en kilogramme)
(en kilogramme)
Quantités Quantités
Quantités Quantités Quantités
Quantitésexportées par importées de Quantités importées Quantités
exportées par exportées parMadagascar
importées de Quantités
Madagascar
exportées par deQuantités importées
Madagascar selon Ecart (3 = 2- Quantités Quantités
Ecart(5) = 4- inscrites dans
Année Madagascar Madagascar Madagascar de Madagascar selon Ecart (3 = 2- déclarées parEcart(5) = 4- inscrites dans
Année Madagascarselonselon
site site
webwebselon site web site 1) déclarées par 1 le rapport
selon selon
la la selon site web site 1) ANOR
ANOR (4) (4) 1 le rapport
des Nations
des Nations desdesNations
Nations wits.worldbank.org
wits.worldbank.org ITIE (6)
ITIE (6)
Douane (1)
Douane (1) Unies
Unies Unies
Unies(2)(2)

2018 2018 3 058,53


3 058,53 3 013,00
3 013,00 3 393,00
3 393,00 3394.13
3394.13 334,47
334,47 3 051,00
3 051,00 -7,53 -7,53 - -
2019 2019 2 422,78
2 422,78 2 094,00
2 094,00 3 291,00
3 291,00 3291.29
3291.29 868,22
868,22 2 423,00
2 423,00 0,22 0,22 2 423,002 423,00

2020 2020 1 911,63


1 911,63 1 529,00
1 529,00 2 779,00
2 779,00 2779.73
2779.73 867,37
867,37 1 938,00
1 938,00 26,37 26,37 1 778,831 778,83
2021 -
2021 - - - 2 490,00
2 490,00 0.02
0.02 2 490,00
2 490,00 -
- -
- -
-
Sources : DGD, Site web UN Comtrade Database, wits.worldbank.org, données ANOR, rapport EITI 2019 et 2020
Sources : DGD, Site web UN Comtrade Database, wits.worldbank.org, données ANOR, rapport EITI 2019 et 2020
Au vu de ce tableau :
Au vu de ce tableau :
- les quantités importées de Madagascar déclarées par les autres pays sont supérieures
- les quantités
aux quantitésimportées
exportéesdedéclarées
Madagascar déclarées
par la Douane par les; autres pays sont supérieures
malagasy
aux quantités exportées déclarées par la Douane malagasy
- les quantités exportées par Madagascar déclarées par l’ANOR ; sont inférieures en 2018
- les quantités exportées
et supérieures en 2019par Madagascar
et 2020 déclarées
par rapport par l’ANOR
à celles déclarées par lasont inférieures
Douane en; 2018
malagasy
et les statistiques
- supérieures miroirs
en 2019 et provenant
2020 par de deux sources
rapport à cellesdifférentes
déclarées relatives
par la Douane malagasy ;
à l’exportation
sont à peu près
- les statistiques les mêmes
miroirs :
provenant de deux sources différentes relatives à l’exportation
- pour l’année 2020,
sont à peu près les mêmes : les quantités mentionnées dans le rapport ITIE 2019-2020, ayant
comme source l’ANOR, présentent
- pour l’année 2020, les quantités mentionnées des discordances
dans avec les données
le rapport ITIEobtenues auprèsayant
2019-2020,
de l’ANOR.
comme source l’ANOR, présentent des discordances avec les données obtenues auprès
Ainsi, de 2018 à 2021, l’écart s’élève à un total de 4560,06 kg, soit 4 560 060 g équivalent à
de l’ANOR. 25
779 770 260 000 ariary. Le manque à gagner en redevances, pour l’Etat, est de 4 678
Ainsi,
621de560
2018 à 2021,
ariary, et en l’écart s’élève
ristournes, pour àlesunCollectivités
total de 4560,06 kg, soit
Territoriales 4 560 060 gdeéquivalent
Décentralisées, 10 916 à
25
779 770 260ariary
783 640 dont 6 550Le
000 ariary. 070manque
184 ariaryà pour
gagner en redevances, pour l’Etat, est de 4 678
les Communes.
621 560 ariary, et en ristournes, pour les Collectivités
Par ailleurs, des écarts sont également constatés pour Territoriales Décentralisées,
les quantités de 10
d’or exportées en 916
783 640 ariary dont
provenance 6 550de
du District 070 184 ariary En
Maevatanàna. pour les leCommunes.
effet, tableau ci-après démontre des écarts entre
Par les donnéesdes
ailleurs, de l’ANOR et celles
écarts sont de la DGMconstatés
également : pour les quantités d’or exportées en
provenance
Tableaudu19District de Maevatanàna.
: Comparaison En effet,
des quantités d'or le tableau
exportées ci-après
au niveau démontredudes
de 04 Communes écarts
District de entre
Maevatanàna
les données de l’ANOR et celles de la DGM : de 2019 à 2020
(En gramme)
Tableau 19 : Comparaison 2019des quantités d'or exportées au niveau de 042020
Communes du District de
Quantités d’or Maevatanàna
Quantités d’or de 2019 à 2020
Quantités d’or Quantités d’or
Communes exportées exportées suivant Ecart exportées (En gramme)
exportées suivant Ecart
déclarées par déclaration faite (3 = 1 - 2) déclarées par déclaration faite (6 = 4-5)
2019 2020
ANOR (1) auprès de la DGM ANOR auprès de la DGM
Quantités d’or Quantités(2)d’or Quantités
(4) d’or Quantités
(5) d’or
Communes
Maevatanàna exportées
1 484 467,00 exportées suivant 0 Ecart
1 484 467,00 exportées
29 378,00 exportées suivant
29 378,00 Ecart
0.00
déclarées
Antsiafabositra 463par
606,00 déclaration faite 0 (3463
= 1606,00
- 2) déclarées par
398 357,00 déclaration
393 133.00 faite (6
5 224,00= 4-5)
Andriba ANOR (1) 0auprès de la DGM0 - ANOR
34 108,50 auprès de la
29 014,50 DGM 5 094,00
Antanimbary 0 1(2)
837 678,00 - 1 837 678,00 389(4)
258,00 274 (5)
818,00 114 440,00
Maevatanàna
TOTAL 1 484 467,00
1 948 073,00 1 837 678,000 1 484 467,00
110 395,00 85129 378,00
101,50 29 378,00124 758,00 0.00
726 343,50
Sources : ANOR
Antsiafabositra 463 Maevatanàna,
606,00 DGM 0 463 606,00 398 357,00 393 133.00 5 224,00
Andriba 0 0 - 34 108,50 29 014,50 5 094,00
Antanimbary 0 1 837 678,00 - 1 837 678,00 389 258,00 274 818,00 114 440,00

TOTAL 1 948
25Base de 073,00 1 837 678,00 110 395,00 851 101,50 726 343,50
calcul : prix d’1 g = 45 USD (sources : DGM) et en considérant le cours de change de 1 USD = 3800 ariary
124 758,00
Sources : ANOR Maevatanàna, DGM
ϯϬ


25Base de calcul : prix d’1 g = 45 USD (sources : DGM) et en considérant le cours de change de 1 USD = 3800 ariary

ϯϬ
30
ϭϴϰ 

Rapport Public 2022


  
 
EEy ϭϲϴ
En ce qui concerne l’année 2019, l’ANOR régionale a enregistré 1 484 467 grammes d’or
dexportées
>^Den
dprovenance
/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘Maevatanàna
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘alors
͘͘͘͘͘͘͘͘qu’aucune
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘déclaration
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘͘͘été
͘͘͘͘͘͘faite
͘͘͘͘͘͘͘͘au
͘͘͘ϭniveau
ϳϴ
 de la DGM ; même situation pour Antsiafabositra avec 463 606 grammes selon l’ANOR.
Une des explications de cette situation dans ces deux Communes pourrait être le fait qu’une
déclaration d’exportation effectuée par un exportateur concerne plusieurs Communes sans
distinction des quantités.
Par contre, pour Antanimbary, aucune quantité d’or exportée n’a été inscrite par l’ANOR
alors que la DGM a enregistré 1 837 678 grammes.
Pour l’exercice 2020, un écart de 124 758 grammes a été trouvé entre les quantités d’or
exportées. Pour les Communes d’Antsiafabositra, d’Andriba et d’Antanimbary, les quantités
déclarées au niveau de la DGM sont inférieures aux quantités d’or déclarées par l’ANOR.
Pour Maevatanàna, l’on observe que les statistiques sont identiques.
Ainsi, rien que pour l’année 2020, avec l’hypothèse que le prix d’un gramme d’or est de
171 000,00 Ariary comme calculé ci-dessus, cet écart équivaut à 21 333 618 000 Ariary.
Il est à faire observer que les données émanant de l’ANOR régionale sont obtenues auprès du
Guichet Unique de la DGM alors que les données des deux entités sont divergentes entre
elles. Ainsi, les données relatives aux quantités d’or exportées ne se concordent pas.
Par conséquent, la situation engendre un risque d’exportation illicite étant donné la non-
traçabilité de la commercialisation de l’or.
A titre d’illustration, des documents collectés auprès de la Direction Générale des Douanes
(DGD) révèlent l’importance des trafics illicites d’or pendant la période sous revue telle que
le montre le tableau ci-après :

ϯϭ
 31 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


ϭϴϰ
32
 
Tableau 20 : Statistiques d'affaires de trafics illicites d'or interceptés par la Douane Malagasy de 2018 à 2021
Quantité
DATE PARTANCE/DESTINATION (en gramme) FORME INFRACTION TRAITEMENT
2018
Bijoux Bracelet en or sommairement travaillé non
16.04.18 IVATO/NAIROBI/MUMBAI 90 poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Bijoux Bracelet en or sommairement travaillé non
02.08.18 IVATO/NAIROBI/MUMBAI 250 poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Bijoux Bracelet en or sommairement travaillé non
09.12.18 IVATO/NAIROBI/MUMBAI 80 poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Bijoux Bracelet en or sommairement travaillé non
17.05.18 IVATO/NAIROBI/MUMBAI 65 poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
2019
17.01.19 IVATO/MAURICE 25 500 Or Exportation illicite d'or (interceptés par Douane mauricienne 10.01.19°) PV de saisie et assignation TPI
Bijoux Collier et bracelet sommairement travaillé
10.09.19 IVATO/MUMBAI 475 non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
2020
Bijoux Collier et bracelet sommairement travaillé
07.02.20 IVATO/MAURICE 530 non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Bijoux Colliers cachés sommairement travaillé non
07.02.20 IVATO/MAURICE 530 poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
07.02.20 IVATO/MAURICE 495 2 Bracelets massifs non poinçonnés tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
03.03.20 IVATO/MAURICE 390 257 Lamelles d'or dans des bibelots tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
20.11.20 IVATO/DUBAI 15 245 Lamelles d’Or tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
2021

Rapport Public 2022


06.01.21 DE NOSY BE 3 600 Lingots d'or tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
IVATO/TOLIARA/ Lingots d'or Intercepté par la Brigade Sud-africaine,
07.01.21 JOHANNESBURG 73 499 par avion Contrebande par aéronef d'or PV de saisie et assignation TPI
17.01.21 DE NOSY BE 291 Or tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI

04.03.21 IVATO/DUBAI 191,63 Deux bâtonnets d’Or tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
14.05.21 IVATO/ADDIS ABEBA 5 Or sommairement travaillé non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Collier et bagues en or massif sommairement
24.06.21 IVATO/FRANCE/LIBAN 555 travaillé non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
Intercepté par Services de renseignements
25.10.21 NOSY BE/SEYCHELLES 23 500 seychellois, par bateau Exportation illicite d'or PV de saisie et assignation TPI
TOTAL 145 290,63

Source : Direction Générale des Douanes

 ϯϮ
  
 
Il
Edécoule
Ey de ce ϭϲϴtableau
 que :
d- >de
2018
^Dàd/2021,
Z^͘͘͘18
͘͘͘͘͘͘affaires
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘tentatives
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’exportation
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘illicite
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’or,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ou
͘͘͘͘͘d’exportation
͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ en
 contrebande d’or ont fait l’objet de saisie par les services des douanes malagasy, dont quatre (04)
en 2018, deux (02) en 2019, cinq (05) en 2020 et sept (07) en 2021. Il sied de rappeler que toute
activité relative à l’exportation de l’or est suspendue suite au Conseil des Ministres du 23
septembre 2020 ;
- au total, la quantité d’or ayant fait l’objet de ces infractions est de 145 290,63 grammes d’une
valeur de 6 538 078,35 dollars si le gramme est estimé à 45 dollars, soit 23 537 082 060 Ariary.
A noter que le montant de 45 dollars est pris dans la plupart des procès-verbaux de saisie ou des
soumissions de transaction de la douane ;
- quinze (15) parmi ces affaires ont été qualifiées par la douane de tentative d’exportation illicite
d’or et trois (03) sont qualifiées d’exportation illicite ou contrebande d’or ;
- l’or faisant l’objet de trafic est souvent sous forme de bijoux sommairement travaillés et non
poinçonnés, de lamelles, de bâtonnets ou de lingots. Le trafic est dans la plupart des cas
intercepté au niveau de l’aéroport d’Ivato, ou de Nosy Be. Les trafiquants cachent l’or dans des
bibelots ou dans leurs bagages à main. Les gros trafics s’opèrent par bateau ou par avion. Ces
derniers sont interceptés avec la collaboration des douanes étrangères ;
- les villes de destination ou de transaction des trafics sont, d’après les documents reçus de la
Douane, Mumbai, Dubai, Addis Abeba, Maurice, Nairobi, Seychelles.

Ces constats permettent de conclure que les trafics illicites des métaux précieux tels que l’or sont
nombreux, surtout après la décision de suspension de l’exportation de l’or. L’on est tenté d’imaginer
la quantité d’or sorti du pays si celle interceptée par les autorités s’élève à 145 kilogrammes en trois
ans.
En outre, un manque à gagner en matière de redevances et ristournes pourrait également être
engendré par la situation. A titre d’illustration pour le cas de la Commune d’Antanimbary, où l’on a
constaté un écart de 114 440 grammes pour 2020, des ristournes équivalentes à cette quantité auraient
dû revenir à la Commune. A cet effet, ci-après un tableau présentant cette hypothèse en considérant
toujours le prix de 171 000,00 Ariary par gramme :
Tableau 21 : Hypothèse de calcul des ristournes non perçues pour la Commune d'Antanimbary
Libellés Valeur
Quantités (en gramme) 114 440
Prix unitaire (en Ariary) 171 000,00
Valeur totale (en Ariary) 19 569 240 000,00
Ristournes totales en Ariary (1,4% de la 273 969 360,00
valeur)
Part Commune en Ariary (60%) 164 381 616,00
Source : Calcul de la Cour

Les ristournes potentielles non perçues par la Commune d’Antanimbary sont donc estimées à
164 381 616,00 Ariary.
Face aux exportations illicites, dans sa lettre en date du 14 octobre 2022, la DGM propose la
nécessité de responsabiliser les agents chargés de la sécurisation des frontières et les agents de la
douane, de renforcer les dispositifs de sécurité et de contrôle dans tous les aéroports, étant donné
que la Police minière n’est pas autorisée à agir au niveau des frontières et dans les zones sous
douane à cause des réglementations en vigueur.
Compte tenu de l’importance des exportations illicites constatées, la Cour approuve cette proposition.

 33 
ϭϴϰ

ϯϯ
Rapport Public 2022



De tout ce qui précède, il est recommandé :


- au Ministère chargé des mines et à l’ANOR de :
• renforcer leur collaboration afin d’assurer le suivi de la commercialisation de
l’or ;
• renforcer la collaboration avec les autres acteurs notamment la Direction
Générale des Douanes ;
- à l’Etat de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de la sécurisation
des frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de
sécurité et de contrôle dans tous les aéroports.

A travers l’objectif spécifique n°2, il a été constaté que le processus de suivi de la


commercialisation des produits aurifères n’est pas conforme aux dispositions prévues par la
législation et la règlementation en vigueur. Les autorités locales et centrales n’arrivent pas à
maîtriser les quantités d’or collectées. Il s’ensuit la non maîtrise des statistiques ainsi que des
manques à gagner en matière de revenus. En un mot, la traçabilité du circuit de la
commercialisation de l’or fait défaut.

1.1.3. OBSERVATIONS GENERALES SUR LA REGLEMENTATION


Au vu des lois et règlements ainsi que des procédures qui régissent les activités d’orpaillage, des
incohérences ont été relevées. Celles-ci concernent notamment :
1.1.3.1. Incohérence des textes sur le taux de répartition des ristournes minières

- L’article 119 nouveau du Code Minier dispose que « Les recettes des ristournes sont réparties
(…) selon les taux suivants : pour la Commune : 60% - pour la Région : 30% - pour la Province
Autonome : 10% ». Ces taux de répartition ont été repris par l’article 294 du Décret n°2006-910 du
19 décembre 2006 fixant les modalités d’application de la loi modifiée n°99-022 du 19 août 1999
portant Code Minier et l’article 197 de la loi n°2014-020 du 20 août 2014 relative aux ressources des
Collectivités Territoriales Décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions de leurs organes.
En 2020, une modification a été effectuée par le Décret n°2020-1000 du 20 août 2020 modifiant
certaines dispositions du décret modifié n°2006-910 précitée et dont la répartition est la suivante : 1%
pour la Province, 39% pour la Région et 60% pour la Commune.
De même, un autre décret a été pris : le décret n°2022-293 du 09 mars 2022 portant affectation
provisoire des ressources financières des provinces aux Communes et aux Régions a réaffecté aux
régions et aux Communes les parts revenant aux Provinces. Suivant l’article 7 de ce nouveau décret :
« la part de 10% sur le produit de ristourne minière au profit de la province, prévue par l’article 197
de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 susvisée, est répartie comme suit : 7% au profit de la
Commune ; 3% au profit de la Région ». Qu’ainsi, les nouveaux taux de répartition des produits de
ristourne minière sont de 67% pour la Commune et 33% pour la Région.
Il s’ensuit que la nouvelle répartition des taux des ristournes minières inscrite dans le décret n°2022-
293 précité a été élaborée sur la base des répartitions émises initialement par le Code minier, son
décret d’application et la loi n°2014-020 du 20 août 2014 sur les ressources des CTD. Cette nouvelle
répartition n’a pas pris en compte celles émises par le décret n°2020-1000 susmentionné lequel a,
cependant, été appliqué depuis son entrée en vigueur.
34
ϭϴϰ 
ϯϰ
Rapport Public 2022
  
 
En
 EEeffet,
y il s’avère
ϭϲϴ que le décret n°2022-293 du 09 mars 2022 a été pris sur proposition du Ministre
de l’Intérieur et de la Décentralisation tandis que le décret n°2020-1000 du 20 août 2020 a été pris sur
d>^D
proposition duMinistre
d/Z^͘͘͘chargé
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘Mines.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Qu’ainsi, les textes adoptés au niveau central en matière de taux de répartition des ristournes minières
présentent des incohérences et qu’il n’y a pas de synergie entre les autorités concernées. Cette
situation entraine des irrégularités puisqu’il a été relevé, en outre, que les prescriptions du décret
n°2020-1000 sur les taux de répartition des ristournes minières ne sont pas conformes aux
prescriptions des textes législatifs en vigueur tels que le Code minier et la loi n°2014-020 précitée.

1.1.3.2. Ambiguïté sur la catégorie de collecteur redevable

En matière de paiement de la redevance minière, le Code minier dispose en son article 82 que : « (…)
les collecteurs sont redevables de la redevance minière sur les quantités d’or collectées ». De même,
l’article 32 du décret sur le régime de l’or dispose que : « Les collecteurs agréés sont redevables sur
les quantités d’or collecté (…) ».
Or, l’article 78 du décret sur le régime de l’or précise que « Les redevances minières seront perçues
auprès des collecteurs de catégorie 2 c’est à dire au niveau de la Commune du ressort. (…) ».
Il est à noter que ce même décret distingue deux types de collecteurs dont celui de catégorie 1 qui est
un Collecteur résidant dans le Fokontany du lieu d’orpaillage, et le Collecteur de catégorie 2 qui est
autorisé à opérer dans la Commune définie par sa carte26.
Les dispositions ci-dessus citées prêtent à confusion dans la mesure où les deux premières parlent de
collecteurs sans distinction de catégorie tandis que la troisième précise que ce sont les collecteurs de
catégorie 2 qui sont redevables.
Il ressort de cette confusion que dans la pratique, ce sont les collecteurs de catégorie 1 qui paient les
ristournes auprès des Communes et que ces dernières ne s’enquièrent pas des ristournes auprès des
collecteurs de catégorie 2.

1.1.3.3. Dissemblance sur la périodicité de communication des listes d’orpailleurs à l’ANOR

Selon l’article 70 du Code minier, « (…) L’autorité chargée de l'octroi de l'autorisation d'orpaillage
adresse, chaque trimestre, une liste des orpailleurs en activité dans sa circonscription au bureau local
de l'Agence de l'Or ou, à défaut, au bureau du Cadastre Minier. Le cas échéant, ce dernier transmet
ladite liste au bureau central de l'Agence de l’Or ».
A la suite de la création de l’ANOR en 2015 suivant le décret n°2015-663 du 14 avril 2015 portant
création et fixant le statut de l’Agence Nationale de l’OR (ANOR), divers textes d’application ont été
élaborés notamment le décret n° 2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or ainsi que l’arrêté
n°1453/2016 du 20 janvier 2016 définissant les matériels autorisés et le modèle des différents
documents relatifs à l'orpaillage. Selon ces textes, cependant, le Maire doit transmettre à l’ANOR
tous les six (06) mois, la liste des orpailleurs, la copie ou la souche des registres spéciaux des
orpailleurs inscrits dans sa localité.27
D’ailleurs, les registres d’orpailleurs utilisés par les Communes précisent en bas de page que « Le
Registre est arrêté et signé par le Maire à la date du 30 juin et du 31 décembre de chaque année »,
soit tous les semestres.
Ainsi, il est constaté que les dispositions prévues par le régime de l’or et l’arrêté susmentionné sont
contraires aux dispositions prévues par le Code minier.


26Article premier du décret sur le régime de l’or.
27
Article 8 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or et article 4 de l’arrêté n°1453/2016 du 20 janvier 2016
définissant les matériels autorisés et le modèle des différents documents relatifs à l'orpaillage.

 35 
ϭϴϰ

ϯϱ
Rapport Public 2022


1.1.3.4. Ambiguïté sur le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs

L’article 30 du décret sur le régime de l’or dispose que : « Le collecteur agréé tient à jour : un
registre des entrées et sorties (…) ».
Or, l’arrêté n°1454/2016 du 20 janvier 2016 définissant le modèle des différents documents relatifs
aux activités de collecte d’or dispose en son article 9 que : « Les modèles du Registre d’entrées et
sorties à tenir par le collecteur sont définis en en Annexe I.3 pour le collecteur catégorie 1 et dans
l’Annexe 2.6 pour le collecteur catégorie 2 (…). Il est tenu au jour le jour par la Commune ».
La question se pose sur le véritable responsable de la tenue du registre d’entrées et sorties des
collecteurs.
En conséquence, le registre en question n’est jamais rempli et reste au niveau des Communes comme
il a été constaté lors des descentes.

1.1.3.5. Incohérence du texte sur le caractère légal et permanent de la servitude d’orpaillage et le


droit du titulaire de permis minier

Le décret sur le régime de l’or a défini le couloir d’orpaillage comme « une servitude d’orpaillage
légale et permanente qui s’applique de plein droit à l’égard de tout périmètre minier » alors qu’aux
articles 11 à 13 du même texte, le consentement du titulaire du permis minier est requis.

1.1.3.6. Caractère non obligatoire de l’existence de comptoirs de l’or dans le circuit de


commercialisation

Selon la Note de présentation de l’arrêté n°1455/2015 du 20 janvier 2016, « Dans la chaîne de la


filière or, les comptoirs de l’or représentent un maillon essentiel pour la formalisation de la filière.
La création des comptoirs de l’or a pour objectif de canaliser la production ».
Ainsi, la traçabilité du circuit aurifère peut être rendue possible par la création des comptoirs de l’or
dans la mesure où :
- dès leur agrément, ils doivent se présenter à la Commune28 ;
- ils peuvent acheter l'or auprès des orpailleurs, des collecteurs affiliés ou non, des titulaires de
permis minier, d’autres comptoirs agréés, ainsi qu’auprès de toute personne autorisée à
vendre l’or ;
- ils envoient périodiquement à l’ANOR la liste des collecteurs qui leur sont affiliés 29;
- ils tiennent des registres d’entrées et de sorties d’or correspondant à chaque type
d’approvisionnement en stocks d’or et visés mensuellement par le Maire de la Commune du
ressort : les relevés semestriels des entrées et sorties qu’ils doivent présenter à l’ANOR et à la
Direction Inter Régionale permettent de connaitre les quantités, les qualités, les valeurs d’or
collecté et l’identité des vendeurs ;
- ils assurent obligatoirement le paiement des redevances minières sur les quantités d’or
collectées.
Toutefois, selon les textes en vigueur, la commercialisation de l’or à travers les comptoirs de l’or
n’est pas obligatoire. Ainsi, l’article 83 nouveau de la loi n°2005-021 du 17 octobre 2005 portant
Code minier dispose que « Les comptoirs de l’or agréés, qui sont des personnes morales privées de
droit malagasy spécialisées dans le commerce de l’or, peuvent acheter l'or auprès des orpailleurs,
des collecteurs et des titulaires de permis minier sur toute l’étendue du territoire national ». Tous les
textes subséquents dont le décret portant régime de l’or ont repris ce caractère non obligatoire des
comptoirs de l’or, en ces termes : « Les orpailleurs, les collecteurs et les titulaires de permis minier
peuvent vendre l'or auprès du Comptoir de l’or » (article 37).

28
Arrêté 1455 article 7
29
Décret sur le régime de l’or, articles 37 à 62

36
ϭϴϰ 
ϯϲ
Rapport Public 2022
  
 
La
 EE conséquence
y ϭϲϴdirecte
 est que les travailleurs de l’or ne s’empressent pas de vendre leur or auprès
des comptoirs, les activités de ces derniers ne sont pas bien vulgarisées. Dans les six Communes
dvisitées,
>aucun
^Ddresponsable
/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘͘͘͘évoqué
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘relation
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘avec
͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘comptoirs.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Il en résulte que le paiement des ristournes minières par tout vendeur d’or n’est pas canalisé et assuré,
et les informations relatives aux quantités, qualités, valeurs et vendeurs de l’or en circulation dans les
Communes et sur le plan national ne sont pas consolidées.
En résumé, ces incohérences dans les textes sont de nature à mettre les intervenants dans le secteur
dans des situations d’ambiguïté et d’irrégularité.
Face aux incohérences entre les dispositions en vigueur en matière d’orpaillage, la Cour
recommande à l’Etat de veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des ristournes
minières, le redevable en matière de redevances issues de la commercialisation de l’or, la
périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à l’ANOR, le responsable de la tenue
des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la redéfinition du couloir d’orpaillage, le
caractère obligatoire de la commercialisation auprès des comptoirs de l’or.

Par rapport à l’importance et aux enjeux du secteur, il a été observé que les textes y afférents ne
sont pas encore maîtrisés par l’Administration en général et l’Administration minière en
particulier. Des arrêtés sont quelquefois en contradiction avec des décrets, des décrets ne sont pas
cohérents entre eux et des textes d’application ne sont pas conformes au Code minier.
En outre, certains responsables interprètent à leur manière certaines dispositions si bien que les
pratiques ne suivent pas la procédure règlementaire.

 37 
ϭϴϰ

ϯϳ
Rapport Public 2022



1.2. UTILISATION DES RISTOURNES MINIERES ISSUES DU PROJET AMBATOVY


AU PROFIT DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES A DES
FINS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INCLUSIF : UNE PERFORMANCE
INSUFFISANTE

1.2.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION


Ambatovy reste l’un des plus grands projets miniers d’envergure dont la significativité des ristournes
versées aux collectivités est importante.
Une vingtaine de communes et deux Régions (Alaotra Mangoro et Atsinanana) ont reçu près de 55
milliards d’Ariary30 de ristournes en 2018 suite au versement du cumul des ristournes depuis le début
de la phase d’exploitation du projet. Cette manne financière servait en grande partie au financement
du développement local de ces collectivités, en effet au moins 70%31 du montant total revenant à
chaque collectivité devrait être affecté en investissement.
La suspension du versement de ces ristournes intervenue au mois de septembre 2020 32 a freiné les
projets de développement réalisés par les collectivités.
Les localités retenues dans le présent audit sont les collectivités bénéficiaires du projet Ambatovy
ayant la part la plus significative en ristournes, à savoir les deux Régions Alaotra Mangoro et
Atsinanana, les communes rurales d’Ambohibary, d’Andasibe, d’Amboditandroroho et de Toamasina
suburbaine. La période concernée par l’audit est de 2018 à 2020.
La Commune rurale de Vohitranivona a toutefois été expressément retenue dans le cadre du présent
audit suite à la lettre de saisine du Maire enregistrée au Greffe du Tribunal Financier de Toamasina le
02 décembre 2020 faisant état de la non-réalisation des travaux financés par ses ristournes minières.
L’objectif global de l’audit est de s’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, ont utilisé les ristournes minières dans un souci de développement inclusif
et durable.
Trois objectifs spécifiques découlent de cet objectif.
Le premier consiste à s’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et responsabilités
respectifs, disposent d’un plan local de développement inclusif et participatif servant de base à
l’élaboration du budget.
Le second cherche à établir que l’exécutif local a réalisé de façon efficace, efficiente, économique et
équitable les projets financés par les ristournes afin de contribuer aux objectifs de développement
fixés dans les documents référentiels de développement
Le troisième consiste à déterminer si les autorités locales, dans leurs rôles et responsabilités
respectifs, ont mis en œuvre les mécanismes de suivi, d’évaluation et de reddition des comptes afin de
garantir que les investissements réalisés ont fait profiter aux populations d’un développement
durable et inclusif


ϯϬ
ZŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐŵďĂƚŽǀLJDŝŶĞƌĂůƐ͕dƌĠƐŽƌĞƌŝĞ'ĠŶĠƌĂůĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ
ϯϭ
Article 8 de l’arrêté interministériel n°30679/2017 du 12 décembre 2017 définissant les modalités de recouvrement,
ĚĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĞƚĚĞŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐŝƐƐƵĞƐĚĞĐĞƌƚĂŝŶƐƉƌŽũĞƚƐŵŝŶŝĞƌƐ͖
ϯϮ
>ĞƚƚƌĞŶΣϯϭϭͲWZDͬ^'WͲϮϬĚƵϬϴͬϬϵͬϮϬϮϬƉŽƌƚĂŶƚZŝƐƚŽƵƌŶĞƐĞƚƌĞĚĞǀĂŶĐĞƐǀĞƌƐĠĞƐƉĂƌůĂ^ŽĐŝĠƚĠŵďĂƚŽǀLJ
38
ϭϴϰ 
ϯϴ
Rapport Public 2022
  
 
Le
EEtableau
y jointϭϲϴen annexes (cf. Annexe n°4) montre la situation des ristournes perçues par les
collectivités auditées, le montant affecté en investissement et leur pourcentage y afférent.
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Pour les collectivités bénéficiaires de ristournes minières, le développement inclusif et durable résulte
en grande partie d’une bonne utilisation des ristournes minières par les autorités locales.
Les vérifications effectuées auprès de ces collectivités ont mis en exergue les observations suivantes
dans l’utilisation des ristournes minières par les autorités locales.

1.2.2. SUR L’EXISTENCE D’UN PLAN LOCAL DE DEVELOPPEMENT SERVANT DE


BASE D’ELABORATION DE BUDGET ET EMANANT D’UNE APPROCHE
PARTICIPATIVE ET INCLUSIVE

1.2.2.1. Absence de cadre de concertation réglementaire basé sur la Structure Locale de


Concertation représentative et opérationnelle

Aux termes de l’article 3 du décret n°2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de
concertation des collectivités territoriales décentralisées, « la structure locale de concertation est un
espace de dialogue et de consultation permettant la participation inclusive de tous les acteurs de
développement aussi bien publics que privés. Elle constitue un outil d’aide à la définition, à
l’orientation, aux modalités de mise en œuvre et de suivi-évaluation des politiques publiques de la
collectivité. Le principe de fonctionnement de la Structure Locale de Concertation est de favoriser la
liberté d’expression, la participation, l’engagement et la responsabilisation des citoyens. »
Par ailleurs, conformément à l’article 21 du décret n°2015-960 du 16 juin 2015 fixant les attributions
du chef de l’exécutif des collectivités territoriales décentralisées, la SLC est la structure par
excellence de redevabilité auprès de la collectivité.
En dépit de ces dispositions règlementaires encadrant les collectivités territoriales décentralisées, les
Régions Atsinanana, Alaotra-Mangoro et la commune rurale de Vohitranivona, ne disposent
d’aucune Structure Locale de concertation.
Cette absence est due à la méconnaissance des autorités locales et à la mauvaise interprétation de la
réglementation justifiant la mise en place d’une Structure Locale de Concertation.
Par conséquent, le principe d’inclusivité à travers un cadre de concertation réglementaire censé
favoriser l’adhésion des citoyens n’a pas été respecté par les collectivités locales.
En revanche, certaines collectivités comme les communes rurales d’Ambohibary et de Toamasina
suburbaine possèdent un cadre de consultation citoyenne à travers le Processus Budget Participatif
(PBP). Quoique limité dans le cadre purement budgétaire, il s’agit d’une approche destinée à
améliorer le processus budgétaire en impliquant directement les différentes couches de la population
dans l’identification et la collecte de leurs besoins, lesquels seront ensuite intégrés dans le budget, de
manière à promouvoir les valeurs de transparence, de redevabilité sociale et d’inclusion.
Pourtant, l’absence de cette structure au niveau de ces collectivités constitue un handicap au
processus participatif et inclusif servant de base à l’élaboration d’un plan local de développement. A
ce titre, l’article 7 du décret n°2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de concertation
des collectivités territoriales décentralisées dispose que « (…) la Structure Locale de Concertation
apporte des conseils en matière de (…) élaboration et mise à jour du plan de développement de la
collectivité ».
 39 
ϭϴϰ

ϯϵ
Rapport Public 2022


Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de mettre en place la Structure Locale de
Concertation en tant qu’espace d’information, de consultation, de participation favorisant
l’engagement et la responsabilisation citoyenne.

1.2.2.2. Absence d’un Plan local de développement à jour

Aux termes de l’article 58 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources des
collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élection, ainsi qu’à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions de leurs organes et de l’article 24 du décret n°2015-960 du 16 juin
2015 fixant les attributions du chef de l’exécutif des collectivités territoriales décentralisées, le chef
de l’exécutif de la collectivité doit disposer d’un plan local de développement répondant aux besoins
de la population.
Malgré cela, les collectivités comme la Région Alaotra Mangoro et la commune rurale de
Vohitranivona ne disposent pas d’un plan local de développement à jour, faute de moyens financiers
pour effectuer la mise à jour.
Pour la commune rurale de Vohitranivona, le dernier plan communal de développement date de
2009. En revanche, le Plan Régional de Développement de la Région Alaotra Mangoro est daté de
2005. Pour ce dernier, une mise à jour initiée par l'ONG FANAMBY en 2017 n’a pas abouti.
A défaut d’un plan local de développement ajusté, le choix et l’orientation de la politique de
développement mais aussi la priorisation des projets d’investissement appropriés aux besoins de la
population, au regard du montant des ristournes perçues par la collectivité, s’avère difficile.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de se doter d’un plan local de développement à
jour tout en tenant compte de l’approche participative et inclusive dans son élaboration

1.2.2.3. Non élaboration de budget basé sur le plan local de développement

Aux termes de l’article 37 du décret n°2015-959 du 16 juin 2015 relatif à la gestion budgétaire et
financière des collectivités territoriales décentralisées, « (…) le budget est élaboré sur la base du plan
de développement de la collectivité (…) »
Le budget doit en effet, présenter en des termes financiers l’ensemble des programmes
d’investissement concourant au développement économique ou social de la collectivité à réaliser
durant l’exercice, et ce, conformément au plan local de développement.
Il est évident qu’en l’absence des plans à jour, les collectivités parviennent difficilement à cadrer leur
budget et ce dans l’esprit de développement coordonné consacré par les plans locaux de
développement.
En revanche, bien que dotées de plan local de développement à jour, les communes rurales de
Toamasina suburbaine et d’Amboditandroroho n’utilisent pas ce document de développement comme
base d’élaboration du budget, dues aux mauvaises pratiques des autorités locales.
Cette situation résulte évidemment de la méconnaissance de l’intérêt pratique du plan de
développement en tant qu’outil de gouvernance et de prise de décision, indispensable pour tenir
compte de la réalité de la collectivité ainsi que de ses préoccupations les plus importantes.
Pourtant, cette situation impacte sur le développement harmonisé de la collectivité.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de se référer à un plan local de développement à
jour pour le cadrage budgétaire.

40
ϭϴϰ 
ϰϬ
Rapport Public 2022
  
 
EEy ϭϲϴ
d1.2.3.
>SUR
^DL’UTILISATION
d/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘DES
͘͘͘͘͘͘͘͘RISTOURNES
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘OBEISSANT
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘AUX
͘͘͘͘͘͘͘͘PRINCIPES
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘DE
ϭϳϴ

PERFORMANCE DE GESTION
1.2.3.1. Absence de critère de sélection inclusive des projets d’investissement

L’équité33 repose sur le principe selon lequel le traitement de plusieurs personnes doit nécessairement
tenir compte de leurs différences. Le processus de priorisation des projets doit ainsi en tenir compte.
Certaines collectivités comme la Région Alaotra Mangoro et la commune suburbaine de Toamasina
n’ont pas de réel mécanisme de priorisation des projets.
Cette situation s’explique par les absences de processus clairs d’identification des besoins, de critères
de priorisation et de plan local de développement.
Pour la Région Alaotra Mangoro, la priorisation des projets ne repose pas sur des critères objectifs.
En effet, les projets réalisés suivants ne reposent pas sur des critères objectifs mais sur le choix
personnel des autorités locales :
• construction d’un CSB I Tangorogna Fokontany Ambohimena – Commune Ampitatsimo,
• réhabilitation de l’EPP et du GEG Ambandrika,
• construction d’un stade de Foot-ball à Vohitsoa, Commune Imerimandroso, District
Ambatondrazaka,
• construction d’un réseau d’électricité dans la commune d’Imerimandroso, village d’origine du
chef de Région à l’époque.
Concernant la commune suburbaine de Toamasina, les fokontany sont financés d’une manière
égalitaire sans considération des priorités des bénéficiaires.
En ce sens, aucune considération particulière n’est accordée à l’endroit de la population vulnérable
réduisant l’égalité de chance à l’accès aux services publics.
Ce défaut de priorisation est de nature à porter atteinte au principe d’équité remettant de ce fait en
cause la recherche d’une efficacité objective des projets à financer sur ristournes minières.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de :
- mettre en place des critères objectifs pour permettre une priorisation des projets à financer sur
ristournes minières ;
- favoriser l’équité dans le cadre de la sélection des projets retenus dans le plan local de
développement;

1.2.3.2. Défaut de synergie entre les collectivités

La réalisation de projets d’investissements par les collectivités nécessite une coordination dans le but
de minimiser les coûts, notamment pour les infrastructures à vocation intercommunale.
En effet, il a été relevé des cas de chevauchement pour des travaux réalisés par des communes et
régions. Ces situations ont été notamment observées dans les travaux d’infrastructures routières
réalisés par les communes de Toamasina suburbaine et de Vohitranivona, repris par la Région
Atsinanana. Il s’agit de travaux de réhabilitation de la route By-pass RN5 et de la piste RN2
Manambato.

ŽŶĚƵŝƚĞĚĞƐĂƵĚŝƚƐĚĞĐŽŶĨŽƌŵŝƚĠĞƚĚĞƐĂƵĚŝƚƐĚĞƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƉŽƌƚĂŶƚƐƵƌůĞƐĞĐƚĞƵƌŵŝŶŝĞƌ͗hŶ'ƵŝĚĞƉŽƵƌůĞƐ/^
ϯϯ

ĚƵZ&/&

 41 
ϭϴϰ

ϰϭ
Rapport Public 2022


Les travaux de réhabilitation de la route By-Pass RN2-RN5 réalisés en 2019 par la Commune de
Toamasina Suburbaine pour un montant d’Ar 1 149 994 808,14 sont restés inachevés mais payés à
hauteur de 76%, et ont été repris en août 2020 par la Région Atsinanana pour un coût total d’Ar
3 250 000 000,00.
Particulièrement, pour la piste RN2 Manambato, les travaux ont été repris par la Région Atsinanana
en 2021 suite à la demande du Maire de la commune rurale de Vohitranivona, prétextant qu'aucuns
travaux n'ont été entrepris sur les lieux.
Par ailleurs, les travaux de réhabilitation de la piste RN2 Manambato pour un montant d’Ar 134 718
250,00 sont payés à 93,84 % par la Commune rurale de Vohitranivona mais demeurent inachevés.
Pour la reprise des travaux en 2021, la Région Atsinanana a alloué Ar 79 110 000,00 pour la
fourniture et livraison des matériaux de construction dans le cadre des travaux de construction des
routes réalisés par la Région Atsinanana pour les axes RN2 allant à Manambato et Ambilalemaintso
du district de Brickaville. En outre, un montant d’Ar 100 000 000,00 a été alloué par la Région
Atsinanana pour l’utilisation34 de carburants aux fins de réhabilitation de la piste RN2 Manambato.
La reprise par la Région des travaux ayant été initiés par une autre collectivité démontre ainsi un
manque de coordination d’actions entre les deux collectivités et engendre un gaspillage manifeste de
ressources. Or, les infrastructures routières sont toujours en dégradation continue.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de promouvoir les échanges et la coordination
des actions entre la Région et les communes de son ressort, afin d’éviter des déperditions de
moyens.

1.2.3.3. Travaux payés non réalisés

Plusieurs travaux ont fait l’objet de paiement non proportionnel à l’état d’avancement réel. Tels sont
les cas des travaux de construction de bâtiments scolaires (CEG et EPP), de réhabilitation de deux
pistes dans la commune rurale de Vohitranivona, ainsi que les travaux d’irrigation à Mandrota dans la
commune rurale de Bembary.
Pour le cas de la commune de Vohitranivona, les travaux sont loin d’être achevés alors que 97 % des
sommes allouées à la réalisation de ces projets, soit Ar 338 963 240,00, ont déjà fait l’objet de
décaissement. Le tableau suivant donne un large éventail du défaut de cohérence entre les
pourcentages des paiements et les niveaux d’exécution des travaux.


Décision n°82/21/REG/ATS/GOUV du 22 juillet 2021 autorisant l’utilisation de carburants et lubrifiants pour un
ϯϰ

montant de cent millions d’Ariary dans le cadre de la réhabilitation de la route RN2ͲDĂŶĂŵďĂƚŽ


42
ϭϴϰ 
ϰϮ
Rapport Public 2022
  
 
EEy Tableau
ϭϲϴ 22 : Projets non achevés de la Commune rurale de Vohitranivona
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘(En
͘͘͘͘͘͘Ariary)
͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
 Niveau d’exécution des
délai travaux (évalué par rapport à Travaux
Montant du Montant Pourcentage
Projets d'exécution : Base PV de passation de restes à
marché payé payé
du marché service/PV de réception/ réaliser
Reconnaissance de dettes)
CEG Vohitranivona
(Convention n°2019- 90 jours 68 045 175,00 67 609 000,00 99,35% 20,31% 79,68%
07/AOO/MID/Rats/DB/CRVoh
du 16/09/2019)

EPP Sarotriva et
Namahoaka
(Convention n°2019- 90 jours 96 359 760,00 95 421 950,00 99,02% 64,91% 35,08%
06/AOO/MID/Rats/DB/CRVoh
du 16/09/2019)

Piste Manambato
(dossier de marché au niveau 90 jours 134 718 250,00 126 432 290,00 93,84% 85,00% 15%
du Bianco)

Piste ex-RN2
(Convention n°2019- 90 jours 49 964 700,00 49 500 000,00 99,06% 83,39% 16,61%
05/ACP/MID/Rats/DB/CRVoh
non datée)
Total
349 087 885,00 338 963 240,00 97,10% 63,40% 36,59%

Sources : Dossiers de doléances du Maire, Ordres de dépenses rattachés aux attachements de travaux, factures relatives
aux attachements, nos propres calculs

Pour le cas de la construction de canal d’Analakininina – Fokontany MANDROTA de la Commune


Bembary, la Région Alaotra Mangoro a alloué un montant d’Ar 34 998 950,00 qui a été payé en
totalité alors que les travaux ne sont pas conformes aux cahiers des charges, en effet, au lieu de
construire un avant canal et un canal, l’entrepreneur a construit un barrage qui reste non opérationnel.
Le non achèvement de ces travaux résulte d’une mauvaise gestion des autorités locales et d’un
manque de suivi de l’exécution des travaux conformément aux cahiers des charges.
En l’état actuel des choses, un gaspillage d’un montant d’Ar 373 962 190,00 est constaté pour la
commune rurale de Vohitranivona et la Région Alaotra Mangoro en cas de non achèvement de ces
travaux.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de :
- prendre toutes les mesures nécessaires en vue de l’accomplissement des travaux non achevés ;
- saisir le comité d’éthique des marchés publics au niveau de l’Autorité de Régulation des
Marchés Publics pour la prise de mesures à l’encontre des titulaires des marchés défaillants ;
- renforcer le contrôle de service fait avant la réception des travaux

1.2.3.4. Travaux non exécutés pour rupture de contrat

Plusieurs arrêts de travaux ont été observés pour rupture de contrat des entrepreneurs par les autorités
locales. Tels sont les cas des travaux réalisés dans les communes rurales d’Ambohibary et
d’Amboditandroroho.
Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, la commune a alloué un montant d’Ar 119 404 874
,65 pour la construction de bâtiments scolaires avec latrines à Saharevo dans le Fokontany

 43 
ϭϴϰ

ϰϯ
Rapport Public 2022


Ankarahara. Les attachements de travaux d’un montant d’Ar 56 566 186,62 correspondant à 47,37 %
du montant du marché ont déjà été payés par la commune.
Concernant la commune rurale d’Amboditandroho, un montant d’Ar 119 429 540,00 a été alloué
pour la réalisation des travaux de réhabilitation de la piste reliant Ambatovy-Ambodisaina, et 77,39%
du montant du marché a déjà été payé correspondant à Ar 92 429 540,00.
Le non achèvement de ces travaux a entraîné les résiliations de ces marchés par les autorités locales
en vertu de l’article 76 du Code des marchés publics permettant la résiliation du marché à l’initiative
de la Personne Responsable des Marchés Publics en raison d’une faute grave du titulaire ou d’une
carence à exécuter son marché.
Cependant, en l’absence de mesures prises par les autorités locales pour la poursuite de ces travaux,
ces ruptures de contrat font obstacle à l’achèvement de ces travaux, et conduit à un gaspillage des
ressources minières affectées à leur financement.

Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de prendre les dispositions nécessaires qui
puissent garantir l’achèvement des travaux objet de résiliation de contrat en engageant les
procédures de passation de marchés y afférentes

1.2.4. SUR LA MISE EN ŒUVRE DES MECANISMES DE SUIVI, D’EVALUATION DES


IMPACTS ET DE COMMUNICATION

Ces mécanismes visent à garantir la réalisation de projets d’investissement à des fins de
développement durable et inclusif.
1.2.4.1. Insuffisance de techniciens de suivi des travaux

Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, seuls deux techniciens assurent le suivi des 52
projets d’investissement réalisés durant les années 2019 et 2020. Les visites sur site se font
uniquement avant toute validation d’attachement.
Pour la commune de Toamasina suburbaine, un technicien assure le suivi de l’exécution des 38
projets depuis 2019.
En effet, le nombre limité d’agents techniques destinés au suivi de tous les travaux impacte sur son
efficacité vu la pluralité des projets et leur éloignement géographique.
1.2.4.2. Non déploiement des techniciens de suivi

Pour le cas de la Région Alaotra Mangoro, en lieu et place de la construction d’ouvrages relatifs à des
travaux d’irrigation dans le Fokontany Mandrota de la commune rurale de Bembary, un barrage a été
construit par l’entrepreneur et qui demeure non opérationnel.
Il en est de même de la non réalisation des ouvrages tels que les lavabos en porcelaine, miroirs et
fenêtres pleines relatifs à la construction du CSB I Tangorogna de la commune rurale d’Ampitatsimo.
Le non déploiement de techniciens de suivi entraîne la réception de prestations non conformes aux
cahiers des charges.

44
ϭϴϰ 
ϰϰ
Rapport Public 2022
  
 
1.2.4.3.
EEyAbsence
 ϭϲϴdes
 conditions favorisant l’amélioration du bien-être des populations
dAucun
> ^Dd/Zd’évaluation
instrument ^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’impacts
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘͘͘͘été
͘͘͘͘͘déployé
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘par
͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘autorités
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘locales
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
͘͘͘͘͘͘͘͘la͘͘ϭ ϳϴ des
mesure
résultats des projets, or il est constaté que les infrastructures réalisées ne favorisent pas l’amélioration
du bien-être des populations dont les raisons sont diverses notamment l’absence de mesures
d’accompagnement par les autorités locales, la non utilisation des infrastructures au profit des
populations, l’absence de dotations en équipement en matériels des infrastructures, la sous-
exploitation des acquisitions, l’insuffisance des infrastructures et leur non durabilité.
a. Absence de mesures d’accompagnement
La non prise de décisions par les autorités locales pour assurer l’utilisation optimale des
infrastructures peut également constituer un frein au bien-être des populations bénéficiaires.
Certaines réalisations sont en effet laissées à l’abandon à défaut de mesures prises par les autorités
locales.
Tels sont les cas de la construction d’un bassin dans la commune rurale d’Andasibe, des
constructions de marché et de bureau de fokontany respectivement dans les fokontany
Ambalamanasy et Vohibolo de la commune suburbaine de Toamasina.
-Pour le bassin de la commune rurale d’Andasibe, il demeure non utilisé deux (02) ans après la
réception des travaux effectuée en novembre 2019. Les autorités locales ont affirmé la nécessité de
mettre en place un comité de gestion de l’infrastructure, lequel est en charge de son mode de
fonctionnement.
-Pour la commune de Toamasina suburbaine, le marché d’Ambalamanasy n’abrite qu’un seul
commerçant et est laissée à l’abandon. Les bénéficiaires directs déclinent leur utilisation.
En effet, la majorité des commerçants préfère continuer à exercer leurs activités au bord de route. Le
bureau de fokontany de Vohibolo reste également inexploité après 06 mois de réception provisoire,
dû à la réticence des bénéficiaires à utiliser l’infrastructure.
b. Non utilisation des infrastructures au profit des populations
Les infrastructures construites peuvent également ne pas profiter aux populations lorsque les autorités
locales prennent des décisions allant à l’encontre des intérêts communs de la collectivité.
Tel est le cas de la réalisation du « Tranompokonolona » de la commune rurale d’Andasibe qui a
pour vocation d’accueillir les différentes réunions et évènements organisés par la communauté. Les
autorités locales ont loué l’infrastructure pour une durée de huit (08) mois à une entreprise de
construction en charge d’effectuer des entretiens routiers sur la route nationale longeant la localité.
c. Absence de dotations en équipements en matériels des infrastructures
Le non-équipement en matériels des infrastructures empêche leur utilisation selon l’objet de leur
réalisation ou acquisition.
Tels sont les cas de la construction d’école primaire publique de la commune rurale d’Andasibe, les
constructions du bureau de fokontany et de dortoir des conseillers communaux de la commune rurale
d’Amboditandroroho.
L’école primaire publique du fokontany Mangarivotra de la commune rurale d’Andasibe n’est pas
encore utilisée faute de mobiliers scolaires. Les anciennes salles de classes en bois continuent à être
utilisées par la communauté.
Le bureau de fokontany de la commune rurale d’Amboditandroroho n’est pas encore équipé en
matériels et mobiliers de bureau et reste inutilisé pour sa fonction principale. Le chef de fokontany
assure ses responsabilités à son domicile. L’infrastructure est actuellement utilisée comme grenier.

 45 
ϭϴϰ

ϰϱ
Rapport Public 2022


Le dortoir des conseillers communaux de la commune rurale d’Amboditandroroho demeure inutilisé
faute de matériels acquis tels que les lits et les matelas.
d. Sous-exploitation des acquisitions
Les acquisitions faites par les autorités locales doivent être exploitées d’une manière optimale pour
en tirer le meilleur potentiel selon sa destination principale, cependant des cas de sous-exploitation
sont constatés au niveau des collectivités.
Des exemples illustratifs peuvent être tirés de l’acquisition de bac flottant par la commune rurale
d’Amboditandroroho et de camion benne par la commune de Toamasina suburbaine qui sont
opérationnels mais ne sont pas utilisés d’une manière optimale selon l’objet de leur acquisition.
Le bac flottant d’une valeur d’Ar 298 865 376,00 a été acquis par la commune rurale
d’Amboditandroroho pour le transport en commun destiné à relier la collectivité et une commune
limitrophe se situant à Ambilaninosy.
Pour des raisons de non fixation des frais de transport en commun par le conseil de la collectivité, le
déplacement de la population par le biais du bac flottant n’est pas encore effectif.
L’acquisition est actuellement utilisée pour des occasions rares comme l'évacuation sanitaire ou le
déplacement des visiteurs officiels.
-Le camion benne d’une valeur d’Ar 113 000 000,00 acquis par la commune de Toamasina
suburbaine destiné à la collecte des ordures ménagères au niveau du marché du fokontany
d’Ambalamanasy n’a encore effectué aucun ramassage selon les utilisateurs du marché.
Les autorités locales ont en effet affirmé que l’immobilisation sert plutôt au transport de sable et de
matériaux utilisés lors des évènements « asa tanamaro » organisés par la collectivité, dont la
fréquence est d’une journée par mois.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de prendre les mesures nécessaires pour :
- assurer une utilisation optimale des infrastructures par les populations ;
- faire bénéficier les populations des infrastructures construites en leur faveur ;
- équiper les infrastructures réalisées au profit des bénéficiaires ;
-exploiter d’une manière optimale les acquisitions selon leur destination initiale ;

e. Insuffisance d’infrastructures
L’insuffisance des infrastructures financées par les ristournes minières ne favorise pas l’amélioration
du bien-être des populations.
Tel est le cas de la construction de sept (07) écoles pour les préscolaires par la commune rurale
d’Amboditandroroho, dont la capacité d’accueil ne répond pas au nombre d’élèves à scolariser dans
chaque fokontany. En effet, une seule salle de classe par école héberge en moyenne une soixantaine
d’élèves et comprend les trois classes formant les préscolaires (Petite section, Moyenne section et
Grande section).
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de tenir compte des attentes des populations
avant toute réalisation de projets.


 

46
ϭϴϰ 
ϰϲ
Rapport Public 2022
  
 
EEy ϭϲϴ
d>^f.DNon
d/Zdurabilité
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘infrastructures
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ

Le caractère non pérenne des infrastructures limite dans le temps l’amélioration de bien-être des
populations bénéficiaires. En effet le développement à long terme ne saurait être acquis, et les
générations futures ne pourront pas jouir des retombées des réalisations financées par les ristournes.
Tels sont les cas de la réalisation des projets au niveau des collectivités d’Ambohibary, d’Andasibe et
de Toamasina suburbaine où le caractère intrinsèque de la durabilité des infrastructures fait défaut.
- Pour la commune rurale d’Ambohibary, la traverse d’un pont d’une valeur d’Ar 417 948 300,00
dans le fokontany Antsily est faite en bois. Les populations ont pourtant demandé à ce qu’un pont en
béton soit construit puisqu’auparavant un pont en bois a déjà été édifié sur place, lequel a cédé aux
intempéries climatiques. Une nouvelle demande de construction de pont en béton a été même faite
par le Fokontany après l’achèvement du nouveau pont en bois.
- Pour la commune rurale d’Andasibe, le pont flottant d’une valeur de199 991 256,00 Ariary dans
le fokontany Andasifahatelo a été faite dans un premier temps avec des flotteurs en bidons jaunes
pour le soutenir, et ont par la suite été changé en bidons bleus. Aucuns travaux de maçonnerie et de
bétonnage n’ont été effectués même s’ils étaient prévus dans le marché.
- Pour la Commune suburbaine de Toamasina, une école primaire publique en bambous d’un montant
de 19 994 245,20 Ariary a été construite dans le fokontany de Vohibolo alors que la localité est une
zone à forte pluviosité.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de réaliser des projets à caractère durable de
manière à en faire bénéficier les générations actuelles et futures d’une utilisation pérenne.

1.2.4.4. Communication incomplète sur l’utilisation des ristournes

Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, les informations35 sur les ristournes sont
communiquées lors des « réunions de redevabilité » consignées dans des procès-verbaux, et portant
sur le montant des ristournes obtenues, la part affectée en investissement et en fonctionnement et les
infrastructures à réaliser.
Concernant le cas de la commune rurale d’Andasibe, d’une part le montant des ristournes perçues est
communiqué aux chefs de fokontany, et d’autre part les projets à réaliser font l’objet d’affichage au
niveau de chaque fokontany bénéficiaire.
Cette pratique ne saurait être que bénéfique pour les populations dans la mesure où les principes de
transparence, de reddition de comptes et de redevabilité sont mis en exergue par les autorités locales.
Cependant, ce processus de communication peut encore être amélioré par les autorités locales dans la
mesure où aucune collectivité n’a procédé à l’affichage des montants des ristournes obtenues à leur
niveau, alors que l’article 16 de l’arrêté interministériel n°30679/2017 définissant les modalités de
recouvrement, de répartition, et de gestion des ristournes minières issues de certains projets miniers
stipule que « (…) les entités bénéficiaires ont l’obligation de publier les recettes de ristournes
minières encaissées à leur niveau dans les trente (30) jours qui suivent leur versement ».
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales :
a) d’œuvrer continuellement dans le processus de redevabilité ;
b) d’adopter un processus de communication distinct sur toute la gestion des ristournes ;
c) de procéder à l’affichage systématique des montants des ristournes perçues.


ϯϱ
WƌŽĐğƐͲǀĞƌďĂůĚĞƌĠƵŶŝŽŶĚĞƌĞĚĞǀĂďŝůŝƚĠƐŽĐŝĂůĞĚƵϬϲƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϭϴ͕&ŽŬŽƚĂŶLJ^ĂŚĂĨŝƚĂŚĂŶĂ͖

 47 
ϭϴϰ

ϰϳ
Rapport Public 2022


1.2.4.5. Absence de communication sur l’utilisation des ristournes
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
Pour des raisonsdede
devises et de
gestion de 15 595 405publique,
l’opinion 200 Ariarylesenautorités
termes delocales
redevances
de laminières
Région pour la
Atsinanana
période sous
s’abstiennent derevue.
communiquer sur l’utilisation des ristournes.
Le contrôle
Pourtant, aux atermes
aussi révélé des ambiguïtés,
de l’article 37 de la desloi dissemblances
n°2014-020 du et des
27 divergences en matière
septembre 2014 de aux
relative
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
ressources des Collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à
de la part desauacteurs
l’organisation, et même des
fonctionnement et pratiques irrégulières.
aux attributions de leurs organes, « en application du principe
de redevabilité et de la transparence dans la gestion des affaires locales (…), le chef de l’exécutif des
De tout ceterritoriales
collectivités qui précède, décentralisées
la Cour recommande : de rendre périodiquement de ses activités à la
est tenu
population locale
A) A l’État, de : par voie de presse, kabary, ou par tous autres moyens appropriés (…) ».
En effet,
1- Ala long terme2s’abstient
collectivité , prévoir deun communiquer
texte portant aux populations
transfert de la la suspension
gestion des versements
des zones aurifères des
ristournesfaisant
décidée par la
partie duPrésidence de la naturel
domaine public République en raison des
aux Communes ; méfaits que peuvent engendrer la
communication y afférente.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Cette décision de ne rien
procédures révéler ànotamment
en vigueur la populationen porte pourtant
ce qui atteinte
concerne aux principes
le taux de redevabilité
de répartition des
et de transparence dans la gestion des affaires locales.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Ainsi, laredéfinition
Cour recommande aux autorités
des couloirs localeset delepromouvoir
d’orpaillage caractère laobligatoire
communication
de laet la
transparence dans la gestion
commercialisation des ristournes
auprès en améliorant
des comptoirs de l’or; la communication avec la population .
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
48
ϭϴϰ 
ϰϴ
Rapport Public 2022
  
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
T ITRdans
contrôle E IItous
. ASSISTANCE
les aéroports ; AUX POUVOIRS PUBLICS
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 49 
ϭϴϰ

ϰϵ
Rapport Public 2022
  
 
EEy 2.1. ϭϲϴ EVALUATION DE LA POLITIQUE ET STRATEGIE NATIONALE
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^DD’ASSAINISSEMENT
drapatriementdde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘͘-͘405
͘͘͘͘͘595 ͘PÉRIODE
͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘2008-2015
͘͘͘͘͘͘͘Ariary͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes ͘͘:͘͘UNE
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘͘͘͘POLITIQUE
͘redevances ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘VOUEE
͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ϭϳϴ la A
͘pour
 période sousL’ECHEC
revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
2.1.1.
de la partCONTEXTE
des acteurs etDE mêmeLA desMISSION
pratiques irrégulières.
2.1.1.1. L’assainissement à Madagascar
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Selon le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH) de 201936, Madagascar figure
A) Ales
parmi l’État,
pays de les :moins développés du monde et se situe au 164ème rang sur 189.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Au niveau national,
faisant partiel’assainissement
du domaine public revêtnaturel
une importance
aux Communescapitale ; compte tenu de son impact socio-
sanitaire, économique et environnemental dans un contexte de réduction de la pauvreté tant au niveau
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
national que mondial. En effet, les malgaches ont une faible espérance de vie à cause des mauvaises
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
conditions d’hygiène. D’après le WATERAID Madagascar, environ 70% de la population n’ont pas
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
accès à un assainissement adéquat et 89% n’ont pas accès à des toilettes améliorées. D’ailleurs, une
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
enquête nationale effectuée au niveau des Fokontany en 2017 a fait ressortir une situation alarmante
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
que seulement 12% de la population ont accès à l’assainissement de base. Et chaque année, les pertes
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
liées à un mauvais assainissement sont considérables étant donné qu’elles sont à hauteur de 103
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
millions USD (United States Dollar), soit environ 5 USD par personne par an. Cela étant,
l’assainissement
3- A court est inséparable
terme, prendreavec l’eau
toutes les et l’hygiène,
mesures formant afin
nécessaires un triptyque
d’endiguerassurant une population
les exportations
saine, productive et résiliente.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Au niveau contrôleinternational,
dans tous les Madagascar
aéroports ;est classé parmi les derniers en matière d’accès aux
infrastructures WASH (Water Sanitation and Hygiène). Plus précisément, il figure parmi les deux
B) Au pays
derniers Ministère chargéundes
enregistrant mines,accès
moindre de : aux installations d’assainissement élémentaires37.
❖ A moyen terme :
2.1.1.2. 4- Choix
en matièredu thèmede délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
La Cour des Comptes a constaté l’entassement de déchets en milieu urbain, la montée des eaux dans
5- en matière
les grandes d’octroiendes
villes surtout cartespluvieuse.
période d’orpaillage, Et veiller à la mise àont
ces événements jour des textes
alimenté le en vigueur
débat dans les
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la
espaces publics, à cause de leurs conséquences sur le quotidien et la santé de la population en généralCIN et à l’adresse ;
et surtout
6- enles personnes
matière de tenuevulnérables dont spéciaux
des registres les enfants desdeorpailleurs,
moins de mettre
cinq (05 en ans).
place Les presses ont
un système
également et relayé cette préoccupation
une procédure pérennes de lagestion
population
et desur les mauvaises des
communication pratiques
données statistiques et
d’assainissement
d’hygiènefiables dont la propagation
entre les Communes,des maladies
l’ANOR épidémiques tel leInterrégionale
et la Direction choléra, la pollution
; de l’air entrainant
la conjonctivite et le problème respiratoire aigu des enfants, les Infections Respiratoires Aigües
(IRA)7-ouenlamatière de suivi delaladiarrhée38,
fièvre typhoïde, productionlades orpailleursde
propagation et la
de peste
la collecte des ristournes
jusqu’au la résurgenceliéesde la
poliomyélite. aux produitsLes canauxaurifères tant au niveau
d’évacuation des Communes
existants débordentqu’au par niveau central, de
l’insuffisance promouvoir
débit d’eau,
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune,
l’engorgement par des déchets solides, le manque de drainage des eaux de surface, l’insuffisance conformément aux articles
voire l’absence 33 à 39 de du latrine,
décret sur la le régime de
mauvaise l’or, et afin
évacuation desque toutes les transactions
excréments animaux, jusqu’à s’effectuent à la
entraîner
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
pollution des eaux potables. S’agissant d’une mission dans le cadre de l’assistance aux pouvoirs
publics aux ❖ termesA courtdeterme : 93 de la Constitution de 2010 39, la Cour a suggéré dans les échanges
l’article
préalables avec le Parlement de s’orienter vers l’évaluation de cette politique d’assainissement établie
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
pour couvrir la période de 2008-2015.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ; 
ϯϲ^ŽƵƌĐĞŝŶƚĞƌŶĞƚ͗Ϭ͕ϱϮϴ

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;


ϯϳ^ĞůŽŶůĞƌĂƉƉŽƌƚĚĞůĂƌĠƵŶŝŽŶĚĞƐŵŝŶŝƐƚğƌĞƐƐĞĐƚŽƌŝĞůƐĚĞϮϬϭϵŽƌŐĂŶŝƐĠƉĂƌůĞ^ĂŶŝƚĂƚŝŽŶĂŶĚtĂƚĞƌĨŽƌůů͕ƋƵŝĞƐƚůĞƉĂƌƚĞŶĂƌŝĂƚŵƵůƚŝƉĂƌƚŝƚĞŚĠďĞƌŐĠƉĂƌůĞƐEĂƚŝŽŶƐhŶŝĞƐĞŶƚƌĞůĞƐ
'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚƐĞƚůĞƵƌƐĚŝĨĨĠƌĞŶƚƐƉĂƌƚĞŶĂŝƌĞƐ͘

ϯϴůĂĚŝĂƌƌŚĠĞĞƐƚůĂƉƌŝŶĐŝƉĂůĞĐĂƵƐĞĚĞůĂŵŽƌƚĂůŝƚĠŝŶĨĂŶƚŝůĞĚĂŶƐůĞƉĂLJƐ͕ĠƚĂŶƚĚŽŶŶĠƋƵĞƐƵƌϱϭйĚĞƐĞŶĨĂŶƚƐĚĞŵŽŝŶƐĚĞĐŝŶƋĂŶƐƋƵŝĞŶƐŽŶƚĂĨĨĞĐƚĠƐ͕ϭϰϬϬϬĞŶĨĂŶƚƐĞŶŵĞƵƌĞŶƚ
ϭ Calcul de la Cour
 
ĐŚĂƋƵĞĂŶŶĠĞ͘ĞƚƚĞƐŝƚƵĂƚŝŽŶĞŶŐĞŶĚƌĞĠŐĂůĞŵĞŶƚƵŶĞƉĞƌƚĞĐŽŶƐŝĚĠƌĂďůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϳϳŵŝůůŝŽŶƐh^ĂŶŶƵĞůƉŽƵƌůĞƉĂLJƐ͘
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϯϵ>ĂŽŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶĞŶƐŽŶĂƌƚŝĐůĞϵϯĚŝƐƉŽƐĞƋƵĞ͗ͨ>ĂŽƵƌĚĞƐŽŵƉƚĞƐĂƐƐŝƐƚĞůĞWĂƌůĞŵĞŶƚĚĂŶƐůĞĐŽŶƚƌƀůĞĚĞůΖĂĐƚŝŽŶĚƵ'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚ͘ůůĞĂƐƐŝƐƚĞůĞWĂƌůĞŵĞŶƚĞƚůĞ
'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚĚĂŶƐůĞĐŽŶƚƌƀůĞĚĞůΖĞdžĠĐƵƚŝŽŶĚĞƐůŽŝƐĚĞĨŝŶĂŶĐĞƐĂŝŶƐŝƋƵĞĚĂŶƐůΖĠǀĂůƵĂƚŝŽŶĚĞƐƉŽůŝƚŝƋƵĞƐƉƵďůŝƋƵĞƐͩ

ǀ
 50 
ϭϴϰ

ϱϬ
Rapport Public 2022
   
 
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
L’objectif globaldeétant
rapatriement d’offrir
devises et deaux
15 décideurs
595 405 200un Ariary
outil d’aide à l’élaboration
en termes d’une
de redevances politique
minières adéquate
pour la
pour une meilleure
période sous revue.mise en œuvre des actions publiques et pour garantir une gestion saine des deniers
publics. En effet, depuis 2019, le Ministère en charge de l’assainissement a prévu de mettre à jour la
Le contrôle
politique a aussi
nationale révélé des ambiguïtés,
d’assainissement. des dissemblances
La capitalisation des bonnes et pratiques
des divergences en le
ainsi que matière de
réajustement
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
des aspects à améliorer dans les principaux constats de la Cour figurent donc parmi les bonneshésitations
de la part
approches desdeacteurs
afin et même
disposer des pratiques
d’une politique irrégulières.
publique adéquate pour le secteur.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A l’État,
A)2.1.2. de :
PRESENTATION DE LA POLITIQUE ET STRATEGIE NATIONALE
D’ASSAINISSEMENT
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant
2.1.2.1. Une partied’origine
politique du domaine public naturel aux Communes ;
ancienne
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
En 1991 à la fin de la deuxième république, une étude d’évaluation du secteur de l’eau et de
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
l’assainissement a été initiée, suivi d’une Stratégie Sectorielle et Plan d’Action (SSPA) qui a été
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
élaborée et adoptée en mai 1994. Ces documents retracent les principales caractéristiques du secteur
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
et ont fait ressortir les problèmes centraux que sont la raréfaction et l’épuisement des ressources en
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
eau disponibles. Ils font également état de la gestion non intégrée des ressources en eau ainsi que de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
son exploitation incontrôlée. En outre, il a également été relevé lors de ce diagnostic que le secteur
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
regroupait une multitude d’acteurs nationaux dont la coordination était insuffisante. Enfin, la
prédominance
3- A court de terme,
l’engagement
prendrede l’Etatles
toutes dans le secteur
mesures entrainait
nécessaires une
afin insuffisance
d’endiguer les d'implication
exportations des
autres acteurs. Sur la base de ces documents, une déclaration de politique sectorielle
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation de l’Eau
desa été
initiée parfrontières
le ministère desagents
et les Minesde en la
1997.
douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Pendant dix ans, cette déclaration de politique a été le document de base du développement du
B) Auassainissement.
secteur Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
À la suite d’un audit du secteur qui a dégagé les problématiques liés au secteur de l’assainissement
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
tels que le manque de coordination des acteurs et la mauvaise qualité des infrastructures entre autres,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
la politique et stratégie nationale de l’assainissement a vu le jour en 2008. Cette dernière a été
5- en
adoptée matière d’octroi
parallèlement à la des cartes d’orpaillage,
création du ministère veiller à la mise
de l’Eau. Des àdocuments
jour des textes en vigueuret de
stratégiques
et à leur
planification cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
ont suivi.
Cette6-politique,
en matière dedetenue
objet l’évaluation, a connu
des registres une évolution
spéciaux sur la même
des orpailleurs, mettreannée. La première
en place un systèmeversion
de la PSNAet unea été adoptéepérennes
procédure par le décret n°2008-319
de gestion du 28 février 2008
et de communication et la modification
des données statistiquesa été
constatéefiables
par leentre
décret n° 2008-1057 du 10 novembre 2008. Cette
les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;politique n’a pas fait l’objet de
mise à jour depuis ladite modification.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
2.1.2.2. Une
les politique visant
activités des à réduiredelal’or
comptoirs pauvreté
dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Les problématiques mises en avant par la PSNA ont été reconstituées et traduites par la figure ci-
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
après :
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
51
ϭϴϰ 
ϱϭ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ Figure 5- Arbre à problèmes
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
La PSNA a décrit les liens de causalité entre la persistance de la pauvreté et le mauvais
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
assainissement. En effet, elle a mis en exergue que l’insuffisance des mesures d’assainissement, les
contrôle dans tous les aéroports ;
mauvaises pratiques humaines ainsi que le manque de coordination des acteurs augmentent les
risques
B) Auépidémiologiques,
Ministère chargé des accentuent
mines, de la :dégradation du milieu naturel et ainsi impactent sur la
précarité de l’état de santé et la qualité de vie de la population. Toutes ces situations engendrent des
❖ A moyen terme :
pertes financières considérables pour chaque ménage qui peine à sortir de la pauvreté40.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
2.1.2.3. Une politique avec des grandes orientations stratégiques :
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
La politique et à leurs’articule
cohérence autour de deux objectifs
notamment globaux tendant
des renseignements relatifsà àcontribuer
la CIN et à l’adresse
l’atteinte ;des OMD
afin de réduire la pauvreté avant 2015 et de contribuer à améliorer la bonne gouvernance du secteur
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
de l’assainissement, la bonne gestion des ressources et l’entretien durable des installations. L’objectif
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
spécifique de la politique consiste à organiser et promouvoir les actions d’amélioration de
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
l’assainissement et de l’hygiène sur l’ensemble du territoire malgache. Pour ce faire, elle promeut (i)
7- end’un
l’adoption matièrecadre de règlementaire
suivi de la production des orpailleurs
et institutionnel clair, (ii) et de la collecte des
l’amélioration de ristournes
la performance liées des
services aux produits aurifères
d’assainissement, (iii) tant au niveau
les actions de des Communes qu’au
sensibilisation à l’hygiène, niveau etcentral,(iv) les promouvoir
opérations de
les activités
contrôle sanitaire des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
et environnemental.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
a. Clarification des responsabilités aux deux niveaux d’interventions : national et
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
local
❖ A court terme :
La gouvernance de l'assainissement est morcelée entre une trop grande multiplicité d’intervenants,
tant 8- au vulgariser
niveau desles textes en matière
collectivités locales de qu’au paiement
niveaudes ristournes
central. Ceci minières
a entraîné et notamment
porter à la une
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des

ristournes
ϰϬLe manque d’assainissement est ;
source de maladies épidémiologiques. Ces maladies ont des conséquences graves sur le travail de l’homme parce qu’il entraine un arrêt de travail, un

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;


ĂƌƌġƚƋƵŝimplique l’arrêt de toute entrée d’argent mais corollairement une sortie d’argent pour les dépenses de soins. 
Les pertes financières considérables concernent également le secteur touristique. En effet, les flambées d’épidémies diminuenƚůĞŶŽŵďƌĞĚĞƚŽƵƌŝstes impactant l’attractivité du
ƚĞƌƌŝƚŽŝƌĞĞƚůĂƌĞŶƚƌĠĞĚĞƐĚĞǀŝƐĞƐĠƚƌĂŶŐğƌĞƐ͘ 
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus


ǀ
 52 
ϭϴϰ

ϱϮ
Rapport Public 2022
   
 
dispersion des moyens, une difficulté d’interfaçage entre les autorités responsables, des problèmes
Ainsi, ces pour
d’articulation manques à gagner
les politiques sont estimés
publiques à 779
en lien avec 770 260 000
la politique Ariary1 en matière
d’assainissement. Ainsi, de la
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
politique a essayé de clarifier les responsabilités de chaque acteur pour pallier cette situation.
période sous revue.
L’assainissement
Le contrôle a aussidansrévélé
son ensemble est pris des
des ambiguïtés, en compte de façonetcomplète
dissemblances par la politique.
des divergences en matièreEndeeffet,
elletextes
délimite les compétences
régissant de chaque
le secteur aurifère et enacteur pour
matière del’assainissement
procédures. Ce quiliquide et solide
entraîne (eaux usées et
des hésitations
pluviales,
de la partdéchets solides
des acteurs dans des
et même sonpratiques
ensemble, c'est-à-dire ordures et excréta) et fait une nette
irrégulières.
distinction entre l’assainissement individuel (assainissement de base) qui relève du ministère en
charge de l’eau
De tout ce quipotable
précède, et lal’assainissement
Cour recommande collectif
: qui relève de la compétence du ministère de la
décentralisation et de l’aménagement du territoire. Les fonctions transversales de l’assainissement
A) A l’État, de :
que sont la veille sanitaire et l’environnement sont également prises en compte dans la répartition des
2
rôles.1-EnAeffet,
longla terme , prévoir
politique imposeunau texte portant
ministère de latransfert de laengestion
santé la mise œuvre des
de lazones
veilleaurifères
sanitaire et à
faisant
au ministère partie du domaineetpublic
de l’Environnement naturelleaux
à l’ANDEA Communes
suivi ; de l’impact environnemental de
et le contrôle
l’assainissement.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En outre,ristournes
la politiqueminières,
fait une nette
le distinction
redevable sur en lesmatière
responsabilités niveau local.
de redevances Les Collectivités
issues de la
territoriales décentralisées sont les premiers responsables de l’assainissement
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurssur leur territoire.
à En
effet, la l’ANOR,
politiqueleréitère commedeillaest
responsable prévu
tenue des dans les d’entrées
registres dispositions antérieures
et sorties telles que lala loi
des collecteurs,
du 20 janvierdes
n°98-029redéfinition 1999 couloirs
portant code d’orpaillage et le caractère obligatoired’ouvrage
de l’eau que les communes sont les maitres de la des
systèmescommercialisation
d'assainissement sur leur territoire respectif
auprès des comptoirs de l’or; et les régions ont la charge de la réalisation des
schémas régionaux d’assainissement conformément à la loi n°2004-001 relative aux Régions.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Toutefois,illicites
d’uneentre
part, autres la responsabilisation
la politique des agents
ne tient pas compte des chargés
déchets de et sécurisation des et
rejets industriels
frontières et
environnementaux les s’appuie
mais agents dedéjà
la douane, le renforcement
sur les dispositions des dispositifs
existantes dans cesdedeuxsécurité et de En
domaines.
effet, la contrôle
gestion dans tous les et
des déchets aéroports
des rejets; industriels et miniers fait déjà l’objet d’une Politique
Nationale pilotée par le Ministère chargé de l’Industrie et le Ministère chargé de l’Environnement
B) Au Ministère chargé des mines, de :
prévu par la loi n° 99-021 du 19 août 1999. Leur rejet est subordonné à un traitement approprié
A moyen
puisqu’ils❖doivent êtreterme
épurés: et ne doivent pas être mélangées aux eaux pluviales et eaux résiduaires
industrielles
4- en matière de être
qui peuvent réinjectéesdes
délivrance en milieu naturel sans
autorisations traitement. prévoir des mesures
d’orpaillage,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
D’autre part, la gestion des déchets des établissements de soins et de la sécurité des injections est
en matière
traitée5-dans d’octroi
la politique des cartes
nationale d’orpaillage,
de gestion veiller
des déchets desà établissements
la mise à jour des textesetendevigueur
de soins la sécurité
et à leur
des injections cohérence
de 2005 notamment
puisqu’elle des renseignements
constitue relatifs à la CIN
de véritables préoccupations et à l’adresse
de santé publique;du fait de
l’exposition des usagers
6- en matière du des
de tenue système de soins,
registres des des
spéciaux personnels de santé
orpailleurs, mettreetenplus généralement
place un système des
communautés à des risques sanitaires et environnementaux spécifiques.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- enb.matière de suivi dedelalaproduction
Amélioration performance des orpailleurs
des servicesetd’assainissement
de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
La politique propose des
les activités un service
comptoirs d’assainissement
de l’or dans chaque unique pour Commune,améliorer sa performance
conformément c’est à dire
aux articles
qu’un seul service assure l’assainissement solide et liquide dans sa
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuentglobalité. La politique, à travers
à
cette action, tente même
l’intérieur de s’assurer
de la Commune de l’efficacité
d’extraction des ; services d’assainissement en résolvant les
problèmes liés à l’insuffisance de ressources tant sur le plan humain, matériel que financier et aux
❖ A court
infrastructures délabréestermeet :mal entretenues.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En matière de gestion de
connaissance desservice,
Communes les communes sont les maitres
et des collecteurs l’utilité d’ouvrages desleinfrastructures
présentée par paiement des et la
définitionristournes
du choix; du mode de gestion relève alors de leur responsabilité. Il est important que le
mode choisi soit adapté aux enjeux économique et financière de la commune ainsi que de sa
9- sensibiliser
catégorie qu’il soit en par la suite,
milieu rural lesou
collecteurs à faire régulièrement
plus particulièrement en milieuleurs déclarations
urbain. ; à ce que
Il faut veiller
ce mode de gestion ne soit pas dissuasif  vis-à-vis des usagers et c’est pourquoi la politique promeut la
délégation
ϭ
 Calcul de de gestion
la Cour
 des services soit vers un organisme public, soit vers une société privée soit vers
une2 association ou entre
A court terme : jusqu’à les
12 mois ; à communes
moyen terme : dedans le ;cadre
1 à 3 ans d’un
à long terme : 3 OPCI.
ans et plus

ǀ
53
ϭϴϰ 
ϱϯ
Rapport Public 2022
   
 
Concernant
EEy leϭchoix ϲϴ du mode de financement des investissements d’exploitation, d’infrastructures et
desAinsi,
études,ces
il estmanques
lourd de àconséquences,
gagner sontnotamment estimés àfinancières
779 770 260 pour 000 Ariary1 en
la commune matière
et les de En
habitants.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
effet, le principal déterminant du coût est la qualité et la quantité des infrastructures à mettre en place
 période sous revue.
et la politique propose des modes de financement qui encourage la participation effective de la
population et toutes
Le contrôle lesrévélé
a aussi partiesdesprenantes.
ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la partc.des acteurs etetmême
Efficacité des pratiques
effectivité irrégulières.des coûts de financement du secteur
du recouvrement
Le De
mode
toutdecefinancement
qui précède,du la secteur de l’assainissement
Cour recommande : doit garantir un maximum d’efficacité quant
à la pérennité des infrastructures, l’amélioration du service et l’évolution des comportements
A) A l’État, de :
individuels.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
A cet égard, la politique
faisant partie du propose
domaineune répartition
public naturel claire du mode de
aux Communes ; financement du secteur entre les
différents acteurs. En effet, relève :
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
• de la responsabilité de la population bénéficiaire plus précisément des usagers les frais
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
relatives à l'exploitation ;
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
• decommercialisation
la responsabilité de de l’or,
la population
la périodicité bénéficiaire tout en tenant
de la communication de compte de leur capacité
la liste d’orpailleurs à à
payer, des collectivités territoriales (CTD) et services déconcentrés (STD)
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, laainsi que des partenaires
(PTF) enredéfinition
ce qui concerne desles couloirs
investissements d’exploitation
d’orpaillage et le et lescaractère
infrastructures ;
obligatoire de la
• decommercialisation
la responsabilité auprès
des CTD et STD, les
des comptoirs de l’or; financements des études de planification et des
actions de sensibilisation. En outre, les partenaires financiers et techniques peuvent apporter un
A appui
3- ou
soutien court tant
terme, prendre
financier et toutes
techniqueles mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
en la matière.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
En matièrefrontières et les agents
de redevances, de la douane,
la politique propose un le renforcement
large systèmedes dispositifs
de taxation de lesécurité
pour et de des
financement
services :contrôle dans tous les aéroports ;
• elle a maintenu la redevance sur les ordures ménagères (ROM) qui a été instituée par la Loi
B) Au Ministère chargé des mines, de :
n°95-035 du 3 octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de l’assainissement urbain
et fixant ❖les A moyen terme
redevances pour: l’assainissement urbain. Il s’agit d’un impôt communal direct ayant la
même4-assiette fiscale que
en matière de l’Impôt
délivrance Foncierdessurautorisations
les Propriétésd’orpaillage,
Bâties (IFPB) prévoir
; des mesures
• elle reprend également la redevance sur les
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ; eaux usées (REU) qui a été également instituée
par la loi n° 95-035 suscitée puis modifiée par le Code de l’eau et qui est due par tout abonné au
en matière
réseau5-d’eau potabled’octroi des cartes
de la JIRAMA d’orpaillage,
et payable en même veiller à laque
temps misela àfacture
jour des textes
d’eau ; en vigueur
• et à leur
enfin, elle cohérence
reprend la notamment
redevance pour des renseignements
le contrôle desrelatifs à la CIN
installations et à l’adresse ;autonome
d’assainissement
institué
6- par de tenuesuscitée
la loi n°95-035
en matière également
des registres mais des
spéciaux qui orpailleurs,
n’a pas été misemettre en en
place
placeparunlessystème
communes
jusqu’au etjour
unedeprocédure
la conception
pérennesde ladepolitique.
gestion etCette redevance est due
de communication des par les bénéficiaires
données statistiques des
services de vidanges.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxd. produits
Réalisation destant
aurifères études et des
au niveau des recherches
Communes qu’au afin niveau
d’argumenter les solutions
central, promouvoir
innovantes
les activités appropriées
des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à fait
La politique 39 du décret
état de lasur le régime
qualité des de l’or, et afin que
infrastructures qui toutes les transactions
sont généralement s’effectuent
inadaptées à ne
et qui
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
répondent plus aux besoins de la population et au contexte national ne serait–ce qu’au vu de
l’évolution
❖ démographique
A court terme :de la population.
vulgariser les mise
textesaux
en normes
matièredes
deinfrastructures
paiement des en ristournes
valorisantminières et porter à la
Aussi,8-elle propose une la recherche et les solutions
connaissance des de
Communes et des collecteursd’assainissement
l’utilité présentée par le paiement des
techniques innovantes afin disposer d’infrastructures performantes et efficientes.
ristournes ;
9-
A cetsensibiliser
effet, ellepar la suite,
promeut : les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
• les études de programmation  et de planification du secteur;
 •
ϭ Calcul l’adoption
de la Cour
 des normes et d’instructions techniques précisant les technologies les mieux
2 A courtadaptées aux problématiques de l’assainissement
terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3àans
Madagascar.
et plus
Enfin, elle favorise également le développement de nouvelles technologies adaptées via un protocole
ǀ
 54 
ϭϴϰ

ϱϰ
Rapport Public 2022
   
 
de Recherche et Développement associant les quatre Ministères assurant le leadership1 (Ministère en
Ainsi,
charge de ces manques
l’Eau, à gagner
Ministère en chargesont
de estimés
la santé, àMinistère
779 770 chargé
260 000deAriary en matière
l’environnement, de
Ministère
chargé de l’Aménagement du Territoire), le Ministère chargé de l’éducation, les Universités laet les
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
période
Centres desous revue. Nationaux (CNRE, CNRIT, etc.…) ainsi que les partenaires techniques
Recherches
internationaux
Le contrôle et privés.
a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la parte.des acteurs et même
Priorisation des des pratiques
actions de irrégulières.
sensibilisation à l’hygiène pour influencer le
comportement des usagers
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Le manque d’information constitue un blocage à la mise en œuvre d’une politique. A ce titre, la
A) A s’est
PSNA l’État, de : sur l’initiative de la plateforme DIORANO Wash pour assurer les campagnes
appuyé
d’information,
1- A longd’éducation et de mobilisation
terme2, prévoir (IEM).transfert
un texte portant Cette plateforme regroupe
de la gestion destous les aurifères
zones représentants
des parties prenantes
faisant partiedudu secteur
domaineetpublic
œuvrenaturel
pour l’éducation
aux Communes et la ;sensibilisation de la population en
matière d’hygiène et d’assainissement.

2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, desle interventions
f. Renforcement redevable en matière
relatives à la de
veilleredevances
sanitaire etissues de la
à la prévention
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La veillel’ANOR,
sanitaire lepeut être définie
responsable de comme
la tenueundesensemble
registresdes actions et
d’entrées visant à reconnaitre
sorties la survenue
des collecteurs, la
d’un évènement
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la La
inhabituel ou anormal pouvant représenter un risque pour la santé humaine.
politiquecommercialisation
réitère l’importance d’unedes
auprès veille sanitairedecompte
comptoirs l’or; tenu du lien prépondérant entre l’hygiène
et l’assainissement.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
En effet, illicites entre que
elle a constaté autres la responsabilisation
malgré les arrêtés municipaux des et
agents
la mise chargés
en placededesécurisation des
bureaux municipaux
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de
d’hygiène chargés de la police sanitaire, la prévention des situations de crise reste peu efficace. sécurité et de Les
contrôle dans tous les aéroports ;
contrôles sanitaires ne sont pas renforcés dans les zones à risques. Et la politique encourage leur
renforcement et leur optimisation.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
g. Maitrise et contrôle de l'impact environnemental :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
l’environnement
informelset; cela a été prévu par la politique.
L'assainissement présenteadéquates
un enjeu majeur
administratives face auxpour
orpailleurs
La politique effectue un partage clair des responsabilités en matière de contrôle et de suivi de la
en déchets
5- des
qualité matière etd’octroi
rejets des
entrecartes d’orpaillage,
le Ministère chargéveiller à la mise à jour et
de l’Environnement desl’ANDEA.
textes en vigueur
En effet, le
premier etestà leur cohérence
chargé notamment
de l’octroie les des renseignements
permis relatifs à tandis
environnementaux la CIN etqueà l’adresse
l’ANDEA ; octroie
l’autorisation des déversements
6- en matière de tenue despour une installation
registres spéciaux desclassée.
orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
En matière de sanction,
fiables entre lesleCommunes,
Ministère chargé
l’ANOR deetl’environnement peut signaler; les anomalies en termes
la Direction Interrégionale
de respect de l’environnement tandis que l’ANDEA est habilitée à infliger une sanction aux acteurs.
7- en matière
Les sanctions sontdedesuivi de ordres
trois la production des orpailleurs
: sanctions pénales, et de la collecte
sanctions des ristournes
administratives liées
et sanctions
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
pécuniaires.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
h. Misemême
l’intérieur en place
de lad’un comitéd’extraction
Commune interministériel
; de concertation

❖ A court terme :
La politique prévoit les
8- vulgariser la mise
textesenen
place, par un
matière dearrêté interministériel,
paiement d’unminières
des ristournes « comitéetinterministériel
porter à la de
concertation PSNA » qui aura pour principal objectif de coordonner la mise en
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement œuvre de la politique
des
pour qu’elle soit efficace
ristournes ; et rapide. Pour la composition de ce comité, il y a des membres permanents
qui sont les ministères assurant le leadership (Ministère en charge de l’Eau, Ministère en charge de la
sensibiliser
santé,9-Ministère parde
chargé la l’environnement,
suite, les collecteurs à faire régulièrement
Ministère leurs déclarations
chargé de l’Aménagement ;
du Territoire), des
membres consultatifs (CTD, PTF, autres ministères concernés etc..) et des membres associés (cabinet
de ϭconsultants,
Calcul de la Couruniversité
 et les Centres de Recherche).
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Afin de mieux appréhender le secteur de l’hygiène et de l’assainissement, ci-après un schéma global
ǀ
55
ϭϴϰ 
ϱϱ
Rapport Public 2022
   
 
pour
EEla ycommune
ϭϲϴ urbaine d’Antananarivo ainsi qu’une liste de mots clés liés à l’hygiène et à
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
l’assainissement
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de

textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 56 
ϭϴϰ

ϱϲ
Rapport Public 2022
   
 
Tableau 23- Mots clés liés à l’hygiène et à l’assainissement
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Termes Définitions
Assainissement Désigne toute mesure destinée à faire disparaître les causes d'insalubrité de
De tout ce qui précède, la Cour recommande
manière à satisfaire, à :la protection de la ressource en eau, la commodité du
A) A l’État, de : voisinage, la santé et la sécurité des populations, la salubrité publique,
l'agriculture, à la protection de la nature et de l'environnement, à la
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
conservation des sites et des monuments.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Assainissement Désigne un système d’assainissement principalement en milieu urbain et ses
2- A
collectif moyen terme, veiller à la mise
agglomérations, dansà jour
lequeletil àestlaindispensable
cohérence des textes, des
de réaliser règlements et
infrastructures
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne
et d’assurer un service d’assainissement régulier. le taux de répartition des
ristournes minières,
Assainissement de base Désigne le la redevable en matière
gestion des excrétas. Il inclutdetoutes
redevances
les actions deissues de la à
sensibilisation
commercialisationl’hygiène
de l’or, la périodicité de la communication de la
et d’appui au développement des équipements individuels.liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
En milieu rural, l’assainissement est exclusivement de type « assainissement de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
base » ; il n’y a pas d’assainissement collectif.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Déchets liquides Désignent (i)les eaux usées domestiques (eaux des toilettes, de la douche, de la
3- A court terme, prendre
cuisine,toutes
de la les mesures
lessive) ou nonnécessaires
(eaux usées afin d’endiguer
issues les exportations
des activités administratives,
illicites entre autres la responsabilisation
commerciales, des agents et
artisanales et industrielles) chargés
(ii) les de
eauxsécurisation des de
pluviales (eaux
frontières et les agents
pluie etde
dela douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ruissellement)
Déchetscontrôle
solides dans tousDésigne
les aéroports ; des déchets solides de type (i) domestique (ordures et
la gestion
B) Au Ministère chargéexcrétas)
des mines,et (ii)
deindustriels
: ou autres.
Hygiène Désigne toute une série d’aspects sanitaires et de protection de
❖ A moyen terme :
l’environnement. L’utilisation d’eau et d’assainissement par exemple, est un
4- en matière de délivrance des autorisations
moyen pour empêcher la transmission d’orpaillage, prévoir
de maladies liées des mesures
au manque d’hygiène,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
et pour améliorer la santé des populations. L’hygiène est une composante
5- en matière d’octroiessentielle
des cartesdes services d’eau
d’orpaillage, veilleret àd’assainissement,
la mise à jour des et textes
on neenpeut pas la
vigueur
et à leur cohérenceconsidérer
notamment comme un simple ajout, ni
des renseignements à l’échelle
relatifs des services
à la CIN d’eau, ni
et à l’adresse ; à celle
des services d’assainissement.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
57
ϭϴϰ 
ϱϳ
Rapport Public 2022
   
 
 EE y REPONSES
2.1.3. ϭϲϴ AUX QUESTIONS EVALUATIVES
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
2.1.3.1.
>Pertinence
drapatriement
^Ddde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
La pertinence est considérée comme « l’adéquation de l’intervention aux problèmes, aux besoins et
Le contrôle
priorités a aussi
réels des révélé des».ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
bénéficiaires
textes régissant le secteur
L’évaluation de la pertinence aurifère
de laetmise
en matière de procédures.
en œuvre Ce qui entraîne
de cette politique porterades
surhésitations
les questions
de la part
suivantes : des acteurs et même des pratiques irrégulières.
• Le contexte national et international a-t-il été pris en compte dans la conception de la politique ?
• La De tout ce quiavec
concertation précède, la Coura-t-elle
les usagers recommande
permis :une adéquation entre le besoin identifié et la réponse
apportée ?
A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
a. Valorisation
faisant partie du domaineet utilisation des orientations
public naturel aux Communes et chartes
; internationales :
Sur le2- plan international,
A moyen l'assainissement
terme, veiller à la mise constitue
à jour et uneà la priorité
cohérence internationale. Madagascarets’est
des textes, règlements
atteindre en
engagé àprocédures à 100%
vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartitionEndeseffet,
les OMD dont les aspects liés à l’assainissement.
l’assainissement
ristournes est retracé
minières,dans le l’objectif 7 des en
redevable OMDmatière
qui consiste
de àredevances
“Préserver l’environnement”
issues de la et
deux cibles y sont dédiées au volet notamment :
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
• La cible l’ANOR,
7.C qui consiste à « Réduire
le responsable de ladetenue
moitié,
des d’ici à 2015,
registres le pourcentage
d’entrées et sortiesdedesla collecteurs,
population quila n’a
pas accèsredéfinition
à un approvisionnement
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la sera
en eau potable ni à des services d’assainissement de base qui
apprécié commercialisation
à travers deux indicateurs
auprès »des : comptoirs de l’or;
Ͳ L'amélioration de la proportion de la population utilisant une source d'eau potable (7.8);
3- A courtdeterme,
Ͳ L’amélioration prendredetoutes
la proportion les mesures
la population nécessaires
utilisant afin d’endiguer
des infrastructures les exportations
d'assainissement (7.9) » ;
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
• La cible frontières et les agents
7.D qui consiste de la douane,
à « Améliorer le renforcement
sensiblement, d’ici à des
2020, dispositifs de sécurité
les conditions de vieet de
de 100
contrôle dans tous les aéroports ;
millions d’habitants des bidonvilles » qui sera mesuré par le nombre des personnes vivant dans des
taudis
B) Au ayant accès àchargé
Ministère une eaudesoumines,
à un deassainissement
: amélioré, ou à un logement durable ou à des
logements moins surpeuplés, ce qui signifie que la cible des OMD a été largement dépassé».
❖ A moyen terme :
En outre,
4- enla 11ème
matièresession de la Conférence
de délivrance de l’Union Africaine
des autorisations qui s’est
d’orpaillage, déroulée
prévoir desenmesures
juillet 2008
sur la « Réalisation
administratives des OMD pour face
adéquates l’eauaux
et l’assainissement
orpailleurs informels» a abouti
; à la Déclaration d’eThekwini
et le Plan d’action d’African dont ci-après les principaux défis :
en matièredu
Défi 15-: Définition d’octroi
rôle desdes cartes d’orpaillage,
différentes institutions;veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence
Défi 2 : Coordination notamment
du secteur H&A ; des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Défi 36-: Politique
en matière et stratégie
de tenue nationale
des registres pourspéciaux
l’Hygiène et orpailleurs,
des l’Assainissement mettre; en place un système
Défi 4 : Financement
et une procédure ; pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Défi 5 : fiables
Mise en cohérence
entre de l’offre
les Communes, et de la
l’ANOR et demande
la Directionpour le H&A ; Défi
Interrégionale ; 6 : Renforcement des
capacités ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Défi 7 : Décentralisation ;
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Défi 8 : Mesure d’impact et dispositif de suivi-évaluation ;
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Ces défis ont émergé à la suite des déficiences dans le secteur Hygiène et assainissement ci-dessous :
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
• Insuffisance voire inexistence de leadership ;
• Manque de A court terme
❖ coordination des: intervenants ;
• Absence de politiqueles
8- vulgariser et stratégie
textes enécrite avecdetoutes
matière ses déclinaisons
paiement des ristournes; minières et porter à la
• Inexistence de programme d’investissement et de système
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée de mobilisation despar
fonds
le paiement des
• Insuffisance de sensibilisation
ristournes ; et capacités limitées des ressources humaines ;
• Forte9-centralisation
sensibiliserdes pardécisions
la suite, leset des ressources
collecteurs matérielles,
à faire humaines
régulièrement leurset déclarations
financières ; ;
• Faible système de suivi-évaluation.
 
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 58 
ϭϴϰ

ϱϴ
Rapport Public 2022
   
 
L’élaboration de la PSNA, politique sectorielle, traduit les orientations internationales, mondiales et
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
africaines sur lede
rapatriement plan national.
devises et de Néanmoins, les indicateurs
15 595 405 200 relatifs
Ariary en termes deaux nombresminières
redevances de personnes
pour lavivant
dans des taudis
période ou bidonvilles ayant accès à une eau ou à un assainissement amélioré n’a pas été traité
sous revue.
de manière spécifique par la politique. Ainsi, pour s’assurer de l’atteinte des objectifs auxquels le pays a
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
adhéré,
texteslarégissant
Cour recommande au Gouvernement
le secteur aurifère et en matièrededes’assurer du respect
procédures. de toutesdes
Ce qui entraîne les hésitations
dispositions pour
toute
de nouvelle
la part despolitique.
acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État, de : pertinence de la PSNA par rapport aux priorités nationales
b. Non
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant
La politique partiede
générale dul’Etat,
domaine public naturel
le Madagascar aux Communes
Action Plan (MAP; 2007-2012), un plan sur cinq ans
2- A les
qui reflète moyenhuit terme, veiller à la
(8) engagements mise à jour
permettant et à sortir
de faire la cohérence
le pays de deslatextes, règlements
pauvreté et un
et de lancer
saut qualitatif dans leenmoyen
procédures terme,
vigueur n’a pas pris
notamment en compte
en ce l’assainissement
qui concerne le taux decollectif prônédes
répartition par les
OMD. Enristournes
effet, il est minières,
prévu dans le: redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
• Le deuxième engagement de dul’or,
MAP la périodicité de la reliée)
(Infrastructure communication
- défi 7de: la« liste d’orpailleurs
Améliorer à
de manière
l’ANOR,
significative le responsable
l’accès de la et
à l’eau potable tenue des registres
à l’hygiène. d’entréesestet de
L’objectif sorties des collecteurs,
permettre que 65% lade la
redéfinition
population des couloirs
accède facilement d’orpaillage
à l’eau propre et le
et potable ainsi caractère
qu’aux conditions obligatoire
sanitaires dedebaselad’ici
2012. » ;commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
• Le cinquième engagement (santé, planning familial et lutte contre le VIH/SIDA) - défi 8 : «
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Approvisionner la population en eau et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires. » Les
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
objectifs consistent à : (i) Assurer une éducation de tous les enfants malgaches sur les pratiques
contrôle dans tous les aéroports ;
hygiéniques et sanitaires, (ii) Assurer une réduction significative de la mortalité infantile due aux
maladies liées à l’insalubrité
B) Au Ministère chargé desde l’eau,deet: enfin (iii) assurer une réduction des pertes de jours de
mines,
productivité et d’école.
❖ A moyen terme :
en matière stratégiques
4- orientations
Or, les de délivrance de lades autorisations
PSNA ne traduisentd’orpaillage, prévoirinscrites
pas les priorités des mesures
dans le la
administratives adéquates face aux orpailleurs
politique générale de l’Etat de l’époque au niveau national . informels
41
41 ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En conséquence,
et à leur la mise en notamment
cohérence œuvre de lades PSNA s’est heurtéerelatifs
renseignements à des àdifficultés
la CIN etsuite à l’absence
à l’adresse ; de la
traduction financière de ladite politique.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
La Couret une procédure au
recommande pérennes de gestion
Gouvernement deets’assurer
de communication des données
de la cohérence statistiques
de toutes politiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et
sectorielles avec la politique générale de l’Etat. la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxc. produits aurifères tantdu
Non-identification aubesoin
niveaudedeslaCommunes qu’au niveau
période concernée central, promouvoir
(2008)
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
L’identification
33 à 3942 du décret
du besoinsura leeurégime
lieu lors de etl’étude
de l’or, afin qued’évaluation du secteurs’effectuent
toutes les transactions de l’eau et à de
l’assainissement 42 du secteur en 1991 puis des défis43 43 ont été formulés en 2002.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
En outre,❖uneA note courtde terme :
politique sectorielle eau et assainissement a été élaborée en 2006 mettant en
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes  et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ϰϭCf
ϰϭCf 3.
3. Effectivité
Effectivité a.
a. Défaillance
Défaillance de
de la
la conception
conception de
de la
la PSNA
PSNA se
se répercutant
répercutant sur
sur sa
sa mise
mise en
en œuvre
œuvre
ristournes ;

ϰϮNon
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϰϮNon disponible
disponible au
au moment
moment de
de l’évaluation
l’évaluation

ϰϯDocument
ϰϯDocument 11 «« Assainissement
Assainissement le
le défi,
défi, l’impact
l’impact du

du manque
manque d’assainissement
d’assainissement et
et d’hygiène
d’hygiène àà Madagascar
Madagascar »» établi
établi parůĞŽŵŝƚĠĚĞƉŝůŽƚĂŐĞĐŽŵƉŽƐĠƉĂƌůĞ'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚŵĂůŐĂĐŚĞĞƚ
parůĞŽŵŝƚĠĚĞƉŝůŽƚĂŐĞĐŽŵƉŽƐĠƉĂƌůĞ'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚŵĂůŐĂĐŚĞĞƚ
ϭ Calcul de la Cour

représenté par le Ministère 
représenté par le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM), le Minant, le MEN, l’UNICEF, l’OMS et le Waterwaid Madagascar avec
de l’Energie et des Mines (MEM), le Minant, le MEN, l’UNICEF, l’OMS et le Waterwaid Madagascar avec le
le concours
concours financier
financier de
de l’UNICEF
l’UNICEF et
et du
du Conseil
Conseil de
de
2 A court terme : jusqu’à 12 en
ŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƉour mois ;etàl’Assainissement
moyen terme : de 1 àdu3 2003
ans ; à long terme : 3 ans et plus
ŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƉour l’Approvisionnement
l’Approvisionnement en Eau
Eau et l’Assainissement (WSSCC)
(WSSCC) du 2003


ǀ
59
ϭϴϰ 
ϱϵ
ϱϵ
Rapport Public 2022
   
 
EEy(i)
exergue  lesϭϲéléments
ϴ de diagnostic sectoriel, (ii) les défis à relever, (iii) les 1impacts et limites des
Ainsi, les
réponses cespolitiques
manques du à gouvernement
gagner sont estimés à 779 770
et les différents 260 000 Ariary
programmes en cours, en (iv)
matière de
la nouvelle
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
stratégie et les actions prioritaires pour résoudre les principaux problèmes à court et à moyen termes.
 période sous revue.
Mais, étant donné que la méthodologie adoptée lors du diagnostic du secteur n’a pas été disponible,
un Le
risque subsiste
contrôle quant
a aussi à la des
révélé représentativité
ambiguïtés, des des dissemblances
parties prenantes concernées
et des divergences (usagers, PTF, de
en matière entités
publiques nationales
textes régissant ou locales
le secteur etc.)etaboutissant
aurifère en matière àdeune définitionCeexhaustive
procédures. qui entraîne desdesbesoins réels des
hésitations
bénéficiaires.
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

Cela
Deétant,
tout celesqui
problèmes deCour
précède, la leadership, de partage
recommande : de responsabilité (interinstitutionnel, par niveau
national et territorial), d’allocation de ressources etc. persistent.
A) A l’État, de :
2
1- A along
La PSNA terme
apporté des , réponses
prévoir un texte diagnostics
auxdits portant transfert deaula lieu
et défis gestion des zones
de répondre au aurifères
besoin de la
faisant
période de 2008partie du domaine
à 2015. public naturel
La déclaration aux Communes
de politique (DECLAPOL); n’a eu lieu qu’en 1997 et la
PSNA 2-n’a
A été validée
moyen qu’enveiller
terme, 2008. à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Ce décalage temporelminières,
ristournes fait état d’un
le problème
redevablede mise à jour présentant
en matière un risque dans
de redevances issuesla formulation
de la
de réponses en raccord avec l’évolution du contexte.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
De tout commercialisation
ce qui précède, laauprès
Courdes
recommande
comptoirs deau Gouvernement que la rédaction de toutes
l’or;
nouvelles politiques publiques d’assainissement tienne compte des problèmes et besoins identifiés
3- A court
et persistants terme,
de la prendre
période ainsitoutes
que delesl’évolution
mesures nécessaires
du contexteafin d’endiguer les exportations
socio-économique, technologique
illicites Elle
et institutionnel. entredoit
autres la responsabilisation
émaner d’une concertation des agents
à tous chargés de sécurisation des
les niveaux
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
2.1.3.2.
B) AuCohérence
Ministèreinterne
chargé des mines, de :
❖ A moyen
La cohérence interne terme :
est définie comme « la cohérence et la logique de l’intervention tout au
long de la chaine de production ».
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
L’évaluation de la cohérence interne de la politique reposera sur les questions ci-après :
5- en matière
sont–ilsd’octroi des cartes d’orpaillage, veillerde
à la mise à jour
de des textes en vigueur
Les objectifs conciliables tout au long de la chaine production l’intervention ?
et à leur cohérence notamment
attendusdes renseignements
permettrerelatifs à la CIN et à l’adresse
Les moyens, activités, résultats vont-ils d'atteindre les objectifs visés ;? Sont-ils
6- enlesmatière
cohérents deles
uns avec tenue des?registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
autres
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes,
a. Mauvaise articulationl’ANOR et la Direction Interrégionale ;
de l’intervention
en matière
Une 7-politique de suivisur
repose de launeproduction
vision des orpailleurs
concertée et de la d’une
assortie collectedéclaration
des ristournes liées
d’intention
explicite aux
pourproduits
deveniraurifères
la « ligne tantdeau niveau àdes
conduite Communes
tenir qu’au laniveau
». Elle relate central,
nécessité promouvoir
d’agir et définit les
grands domaines prioritaires. La stratégie fournit quant à elle une feuille de route précisearticles
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux et décrit «
comment33 » àla39 du décret
politique se sur le régimeetdeunl’or,
concrétisera et afin que
programme toutes
décrit la les
misetransactions
en œuvre de s’effectuent à Ce
la stratégie.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
dernier pouvant être réactualisé au fur et à mesure de l’avancement de la politique. Et un plan
opérationnel
❖ Adétaillé, définissant
court terme : les tâches principales, attribuant les responsabilités, identifiant les
différentes étapes et prenant en considération les aspects pratiques de la mise en œuvre doit être
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
adopté44.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Dans le cas d’espèce, la PSNA ne met pas en exergue la vision et intègre dans son contenu les
9- sensibiliser
orientations par laElle
stratégiques. suite,n’ales pas
collecteurs à faireenrégulièrement
été déclinée programme leurset lesdéclarations ;
plans d’actions ont été
 
ϭ Calcul de la Cour
  d’élaboration d’unepolitique et d’une stratégie nationales relatives à la qualité ͲApproche pratique de formulation d’une politique et d’une stratégie pour l’amélioration de la
ϰϰ Guide
A court
2 des
Ƌualité terme par
soins élaboré : jusqu’à 12 mois
l’organisation ; à moyen
mondiale terme
de la santé : de
(OMS) 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus


ǀ
 60 
ϭϴϰ

ϲϬ
Rapport Public 2022
   
 
présentés d’une manière générale et n’ont été assortis des éléments de 1suivi et d’évaluation
Ainsi, cesresponsables
(indicateurs, manques àetc.).
gagner sont estimésde àla 779
La structuration 770 260
politique ne 000 Ariary
permet en matière
pas d’identifier de
la logique
rapatriement
d’intervention. de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
DeLeplus, la PSNA
contrôle n’a révélé
a aussi pas étédes
accompagnée
ambiguïtés, dedescadre logique quiet est
dissemblances desun outil qui aurait
divergences facilitéde(i) la
en matière
hiérarchisation desleobjectifs
textes régissant poursuivis,
secteur aurifère et en(ii)matière
l’identification des liens
de procédures. de entraîne
Ce qui causalitédes
entre les objectifs
hésitations
poursuivis
de la partetdes
les acteurs
moyensetalloués,
même (iii) l’identification
des pratiques des critères de succès et les risques.
irrégulières.

DeDetout
tout ce qui
quiprécède,
précède,la la Cour
Cour recommande
recommande : au Gouvernement que dans la rédaction des
documents, la
A) A l’État, de :politique doit être séparée de la stratégie ainsi que de ses déclinaisons pour que
chaque acteur puisse2 se positionner dans les différentes activités. De plus, l’articulation de
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
l'intervention devrait faire l’objet d’un cadre logique.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
b. Ambiguïtés
ristournes dans le
minières, le partage des responsabilités
redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
Dans les grandes orientations, le partage des responsabilités au niveau de la listelad’orpailleurs
national, PSNA attribueà au
Ministèrel’ANOR,
chargé lederesponsable
l’eau potable de la
la mise
tenue en
desœuvre
registres
de d’entrées et sorties
l’assainissement dedes
basecollecteurs, la
et au Ministère
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire celle de l’assainissement collectif. de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Par définition,
3- A courtl’assainissement
terme, prendre de baselesinclut
toutes mesurestoutes les actions
nécessaires afinded’endiguer
sensibilisation à l’hygiène et
les exportations
d’appui illicites
au développement
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisationconcerne
des équipements individuels. Et l’assainissement collectif des
principalement le milieu
frontières et les urbain
agents etdeses
la agglomérations dans lequel
douane, le renforcement desil dispositifs
est indispensable de réaliser
de sécurité et de des
infrastructures et dans
contrôle d’assurer
tous un
les service
aéroports d’assainissement
; régulier. Or, dans les plans d’action, pour la
mise en place des services collectifs d’assainissement, relève de la responsabilité du Ministère en
charge
B) AudeMinistère
l’Eau Potable
chargéau des
lieumines,
du Ministère
de : en charge de la Décentralisation et de l’Aménagement
du Territoire.
❖ A moyen terme :
4- en lors
En outre, matière de délivrance
des deux des autorisations
dernières années d’orpaillage,
de la politique prévoir
(2014-2015), des mesures et
la décentralisation
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
l’aménagement du Territoire ont été scindés en deux ministères distincts : 45

Ͳ 5- LeenMinistère d’Etat en
matière d’octroi charge
des cartesdes Projets Présidentiels,
d’orpaillage, veiller à lade l’Aménagement
mise du Territoire
à jour des textes en vigueuret de
l’Equipement (MEPATE)
et à leur cohérence; notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ͳ Le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID)
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une
Par manque procédure
de synergie despérennes
acteurs, lederesponsable
gestion et de
del’assainissement
communication collectif
des données statistiques
est sujet à ambiguïté.
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
De tout ce
auxqui précède,
produits la Courtant
aurifères recommande au Communes
au niveau des Gouvernement qu’audeniveau
s’assurer de lapromouvoir
central, cohérence du
partage les
desactivités
responsabilités des acteurs.
des comptoirs de l’or En
dansoutre,
chaque pour une meilleure
Commune, mise enaux
conformément œuvre de la
articles
politique33qui s’inscrit
à 39 à moyen
du décret sur leterme
régimedans le temps,
de l’or, il est
et afin querecommandé de s’assurer
toutes les transactions de la stabilité
s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de l’organisation institutionnelle de l’Etat ou de disséquer les activités attribuées à chaque
Ministère❖ pour éviter
A court d’impacter
terme : négativement sur le partage de responsabilités initialement
défini.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
 connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
 9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
 
ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme
ϰϱƵŵŽŵĞŶƚĚĞůĂĐŽŶĐĞƉƚŝŽŶĚĞůĂƉŽůŝƚŝƋƵĞĐĞƐĚĞƵdžƐĞĐƚĞƵƌƐƐŽŶƚĨƵƐŝŽŶŶĠƐĞŶƵŶƐĞƵůŵŝŶŝƐƚğƌĞ : 3 ans et plus

ǀ
61
ϭϴϰ 
ϲϭ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^c.
DInsuffisance
dde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘d’implication
͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘des
͘200
͘͘͘͘͘͘structures
͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘de
͘͘͘͘proximité
͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
En matière d’assainissement de base ou collectif, pour être efficace, il appartient aux structures les
Le contrôle
plus proches ade aussi
la révélé des ambiguïtés,
population de s’en occuper des dissemblances
puisqu’on et des divergences
parle ici d’hygiène en individuelle
matière de et
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
d’assainissement dans la communauté. Dans le cas d’espèce, la politique ne tient compte que des qui entraîne des hésitations
de la partcentrales,
structures des acteurs et mêmeetdes
régionales pratiques irrégulières.
communales.

LesDeFokontany,
tout ce qui précède, la Cour
entre autres, recommande
ne sont :
pas impliqués. En effet, selon l’article 15 du décret 2004- 299
fixant l’organisation,
A) A l’État, de : le fonctionnement et les attributions du Fokontany du 03 mars 2004, les
Fokontany constituent2 les subdivisions administratives de base au niveau des Communes. Ils
1- A long
participent terme , prévoir
et contribuent un texte
de manière portant transfert
permanente et effective de aux
la gestion
activitésdes zones aurifères
de mobilisation sociale
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ou communautaire de développement en matière sanitaire et aux activités de préservation de
l’environnement
2- A moyen et de ses
terme, composantes.
veiller à la mise àC'estjour cet
et àaspect communautaire
la cohérence des textes,desrèglements
Fokontanyetqu’il
faudraitprocédures
optimiser pouren une meilleure
vigueur mise enen
notamment œuvre
ce quide l’assainissement.
concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
En outre, bien que différentes
commercialisation structures
de l’or, ou associations
la périodicité privées de base
de la communication telles
de la listeque les RF2 (Rafitra
d’orpailleurs à
46
Fikojana rano sy Fahadiovana) en charge d’assurer un service de pré-collecte
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la des déchets solides
dans lesredéfinition
quartiers existent,
des elles ne sontd’orpaillage
couloirs pas valorisées.et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
La Cour recommande
3- A court au Gouvernement,
terme, prendre toutes les mesures afinnécessaires
d’atteindreafinl’impact
d’endiguer recherché (efficacité,
les exportations
efficienceillicites
et effets) de faire
entre intervenir
autres les structures dedes
la responsabilisation base les plus
agents proches
chargés de(les Fokontany)des
sécurisation et ce,
en vertu frontières
du principe de subsidiarité.
et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
d. Absence de prévision budgétaire
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Comme il a été évoqué précédemment, la PSNA est à la fois une politique et une stratégie :
❖ A moyen terme :
- en tant que politique, l’absence de cadre logique (ou au moins son indisponibilité) n’a pu
4- en
permettre matièrelesdeactivités
de retracer délivrance
à menerdes afin
autorisations d’orpaillage,
d’atteindre l’impact prévoir
recherché ainsi des
que mesures
le niveau de
administratives
responsabilité de chaque acteur ;adéquates face aux orpailleurs informels ;
- 5- enentant que stratégie,
matière les moyens
d’octroi des nécessaires pour
cartes d’orpaillage, la réalisation
veiller à la mise à desdites
jour des activités
textes enn’ont pu être
vigueur
ni définis ni alloués.
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Par conséquent, l’absence de prévision budgétaire a impacté sur la défaillance dans la mise en œuvre
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
de la PSNA.
 et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
La Cour
7- en recommande au Gouvernement
matière de suivi de la production de budgétiser
des orpailleursles activités
et de la afin d’allouer
collecte les ressources
des ristournes liées
nécessaires pour assurer la cohérence, l’effectivité, l’efficacité et l’efficience
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir des interventions.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles

33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à

l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes  et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ϰϲWŽƵƌůĞƐƐƚƌƵĐƚƵƌĞƐĂƐƐŽĐŝĂƚŝǀĞƐ͕ůĞĨŝŶĂŶĐĞŵĞŶƚĚƵƐĞƌǀŝĐĞƉĞƵƚġƚƌĞƉŽƌƚĠƉĂƌƵŶĞĐŽƚŝƐĂƚŝŽŶŵĞŶƐƵĞůůĞĨŝdžĠĞĂƵƉƌĠĂůĂďůĞƉĂƌůĞƐĂĐƚĞƵƌƐĐŽŶĐĞƌŶĠƐ;ĚĞƚLJƉĞƌĞĚĞǀĂŶĐĞĚĞƉƌĠ
ristournes ;
ĐŽůůĞĐƚĞĚĞƐŽƌĚƵƌĞƐŵĠŶĂŐğƌĞƐͿĞƚƉĞƵƚġƚƌĞĂƉƉƵLJĠĞƉĂƌƵŶĞƐƵďǀĞŶƚŝŽŶĚĞůĂĐŽŵŵƵŶĞĂƵďĞƐŽŝŶ;ƌĠƚƌŝďƵƚŝŽŶĂŶŶƵĞůůĞăƉĂƌƚŝƌĚĞůĂZKDŽƵŝŶĚŝƌĞĐƚĞŵĞŶƚƐƵƌůĂƌĠĂĨĨĞĐƚĂƚŝŽŶĚĞ

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;


certaines taxes au bénéfice du service). Parallèlement la création d’une ou plusieurs activités génératrices de revenus ou lagestion d’infrastructures publiques (bornes fontaines, blocs
ƐĂŶŝƚĂŝƌĞƐͿƉĞƌŵĞƚĚĞƌĞŶĨŽƌĐĞƌůĞƵƌƐƚĂďŝůŝƚĠĨŝŶĂŶĐière. Ainsi, le concept d’opérationnalisation des RF2 sur la préͲcollecte au niveau des Fokontany se développe et s’étend dans les

quartiers de la CUA, afin de mettre en place un mécanisme d’autofinancement de la gestion intégrée des services d’eau, assainissement et hygiène à l’échelle locale. Le système est
ϭ Calcul de la Cour
 
ĨŝŶĂŶĐĠƉĂƌůĞďŝĂŝƐĚĞŵŽďŝůŝƐĂƚŝŽŶŽƉƚŝŵĂůĞĚĞƐƌĞƐƐŽƵƌĐĞƐůŽĐĂůĞƐ͗ĐŽƚŝƐĂƚŝŽŶƐĚĞƐďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞƐĚĞƐƐĞƌǀŝĐĞƐ͕ƵƚŝůŝƐĂƚŝŽn d’une partie des marges générées par la gestion des points
A court terme : jusqu’à 12 mois ; à
d’eau,2mobilisaƚŝŽŶĚĞƐŽƉƉŽƌƚƵŶŝƚĠƐĞdžŝƐƚĂŶƚĞƐ͘ moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus


ǀ
 62 
ϭϴϰ

ϲϮ
Rapport Public 2022
   
 
e. Maintien des modes de financement non performants des services
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, ces d’assainissement
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
La période
délégation
sousdurevue.
service d’assainissement à un service indépendant est une solution adéquate puisque
cela permet une affectation directe des ressources aux dépenses d’assainissement et une autonomie de
Le contrôle
l’entité qu’elle asoit
aussi
unerévélé des ambiguïtés,
structure privée ou ONGdes dissemblances
ou associative.etEndes divergences
effet, en matière
« La délégation de
de gestion
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
est largement préférable à la régie directe communale pour garantir que les recettes dédiées à hésitations
de la part des acteurs
l’assainissement serventetbien
mêmeau des pratiques irrégulières.
financement du service, avec obligation de respecter les résultats
stipulés par le contrat de délégation ».
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Toutefois,
A) A l’État, dans
de l’objectif
: 3, la politique constate déjà le non-reversement des ROM et des REU
par les structures de collecte. Cependant, elle maintient dans ses orientations le même mécanisme
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
de collecte. Et par conséquent, l’on peut s’attendre à la persistance du problème sans mesures
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
d’accompagnement. Dans ce cas, comme la délégation de gestion est recommandée, comment va-
A moyen
t-on2-assurer terme, veiller
le financement à la mise
du service uniqueà jour et à la cohérence
d’assainissement ? des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En outre,ristournes
la politiqueminières, le (03)
prévoit trois redevable
types de en matièrepour
redevances de chaque
redevances issues : de la
type de service
• La Redevances sur les Ordures Ménagères (ROM) pour financer la collecte, le stockageà et
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
l’ANOR,
l’élimination desledéchets
responsable
solidesde la tenue des; registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
domestiques
redéfinition des couloirs
• La Redevance sur les Eaux Usées (REU) d’orpaillage et lel’entretien
pour financer caractèreet leobligatoire
développementde dela la
totalité commercialisation
des réseaux usées etauprès des ;comptoirs de l’or;
pluviales
• La Redevance
3- A courtpour terme,le contrôle
prendre des installations
toutes les mesuresautonomes (RCIA)
nécessaires pour financer
afin d’endiguer les le contrôle et la
exportations
des installations
vidangeillicites individuelles ainsi que le stockage et l’élimination des
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des excrétas.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Et constate quedans
contrôle la majorité des communes
tous les aéroports ; n’utilisent pas les RCIA et propose, pour pallier
l’insuffisance de ressources d’utiliser les REU pour financer les installations individuelles. Cet
B) Aumasque
aspect Ministère chargé des
le véritable mines,etdetente
problème : de l’esquiver au lieu de chercher la solution idoine et
risque d’engendrer
❖ A moyendetermenouveaux
: problèmes.

La4-Cour en recommande
matière de au délivrance
Gouvernement des autorisations
d’adopter desd’orpaillage,
modes de financementprévoir des mesures
innovants
administratives adéquates face aux orpailleurs informels
pour s’assurer d’acquérir les ressources suffisantes pour financer le service unique ;
d’assainissement.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- enf.matière Disposition
de tenue inappropriée
des registressur la « délégation
spéciaux des orpailleurs,à un organisme publicun» système
mettre en place
La PSNAetdans une son procédure
deuxième pérennes
objectif,deprône gestion et de communication
la délégation de gestion qui desestdonnées statistiques
un des trois modes de
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale
gestion des services publics outre la régie et la création d’établissement public. Elle a écarté la régie ;
mais 7-
offre enlamatière
possibilité de délégation
de suivi à un organisme
de la production public. et de la collecte des ristournes liées
des orpailleurs
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Donc, une les incohérence
activités des en matière de
comptoirs de l’or
terminologie
dans chaque subsiste
Commune,par rapport à la délimitation
conformément de la
aux articles
délégation 33de la gestion
à 39 du décretdu sur
service qui relève
le régime généralement
de l’or, et afin quedu domaine
toutes privé.
les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
La Cour ❖ A recommande
court terme :au Gouvernement de se conformer aux dispositions légales et
règlementaires régissant les modes de gestion des services publics.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
g. Discordance
ristournes ; dans la maitrise d’ouvrage de l’assainissement
Selon9-la fiche 1.1 de par
sensibiliser la politique
la suite, décrivant les responsabilités
les collecteurs :
à faire régulièrement leurs déclarations ;
• Au niveau local, les communes sont les « maîtres d’ouvrage » de l’assainissement avec une période
intermédiaire pendant laquelle on confie cette responsabilité aux régions en tant que circonscriptions
ϭ Calcul de la Cour

administratives représentant les ministères chargés de l’assainissement jusqu’à l’habilitation des
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
communes ;
ǀ
63
ϭϴϰ 
ϲϯ
Rapport Public 2022
   
 
EEministères
• Les y ϭϲϴcentraux
 ont pour mission d’assurer le renforcement des capacités techniques,
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
financières et humaines des communes afin que ces dernières puissent prendre cette responsabilité.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
LesLecommunes
contrôle an’ont
aussi pas encore
révélé été habilitées
des ambiguïtés, desà dissemblances
devenir les maitres
et desd’ouvrage compte
divergences tenu de
en matière de leur
textes régissant
capacité. le secteur aurifère
Et le renforcement de leurset capacités
en matièreest
de encore
procédures. Ce qui entraîne
un processus des selon
en cours hésitations
la PSNA
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
(2008).

DesDe tout ce qui


problèmes seprécède, la Cour
posent alors : recommande :
i. L'incohérence de la politique avec la politique de décentralisation écrite en 1994 qui prévoit déjà à
A) A l’État, de :
cette période le transfert de compétence à la Commune (en tant que maître d’ouvrage) ;
2
1- A longdes
ii. L'impossibilité terme , prévoir
communes de un texteen
prendre portant
chargetransfert de la
des contrats de gestion desdezones
délégation aurifères
gestion du service
faisant partie
de l’assainissement, du que
telle domaine
prévuepublic
par lanaturel
PSNA;aux Communes ;
iii. Le réalisme de la politique
2- A moyen tant queà ce
terme, veiller la cercle
mise àvicieux
jour etn’est
à lapas rompu ainsi
cohérence des que la volonté
textes, réelleetde la
règlements
politiqueprocédures
à s’en sortir.en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Aussi, del’ANOR,
tout ce lequi précède, ladeCour
responsable recommande
la tenue aud’entrées
des registres Gouvernement de des
et sorties prendre les mesures
collecteurs, la
nécessaires
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire communes
de formations et de transfert de compétences techniques pour que les de la
puissent commercialisation
jouer effectivementauprèsleur rôle
des de maître d’ouvrage.
comptoirs de l’or;
3- Adecourt
L'analyse terme, prendre
la conciliabilité toutes lesetmesures
des objectifs nécessaires
des actions afinded’endiguer
ont permis les exportations
détecter certaines anomalies.
illicites
D’une part, entre autres
les orientations la responsabilisation
stratégiques des agents
ne sont pas traduites chargésetde
en actions ne sécurisation des à
sont pas attribuées
frontièresAettitre
l'acteur concerné. les d’illustrations,
agents de la douane, le renforcement
les orientations des stratégique
de l’objectif dispositifs de sécurité
2 dans et de
la fiche 1.2 de
contrôle dans tous les aéroports ;
la PSNA ont prévu de « renforcer la formation de généralistes de l’assainissement (à la fois
techniciens et ingénieurs sanitaires, hydrauliciens et hygiénistes) dont les profils seraient mieux
B) Au Ministère chargé des mines, de :
adaptés aux problématiques des agglomérations de taille moyenne à grande échelle », alors
qu’aucune A moyen
❖action n’ait terme :
été prévue à cet effet dans le plan d’action.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
D’autre administratives
part, les responsabilités de chaque
adéquates face acteur ne
aux orpailleurs sont pas
informels ; clairement identifiées. A titre
d’illustration, la politique cite l’ANDEA, le MINFOP, le BNGRC et les forces armées parmi les
5- etenparties
acteurs matière d’octroi de
prenantes deslacartes d’orpaillage,
politique. veiller
Toutefois, il n’yà aucune
la mise mention
à jour des
detextes en vigueur
l’implication de ces
et àleleur
entités dans cohérence
plan d’action. notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Enfin, certaines
et une actions ne sont
procédure pas classées
pérennes dans l’objectif
de gestion correspondant.
et de communication desA données
titre d’illustration :
statistiques
• L’action fiables
« Élaboration
entre lesdes normes de
Communes, conception
l’ANOR et d'entretien
et la Direction » a été insérée
Interrégionale ; dans l’objectif 1 «
Clarification des rôles et responsabilité des acteurs” au lieu d'être dans l’objectif spécifique 4 «
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Adaptation des technologies et réduction des coûts d’investissement » ;
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
• L'action «Règlementation sur le mode de financement de l’assainissement» a été insérée dans
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
l’objectif 1 «Clarification des rôles et responsabilité des acteurs» au lieu de figurer dans l’objectif 3
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
« Mode de financement conciliant le recouvrement des coûts et la capacité à payer » ;
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
• L'action « Réglementation sur les procédures de délégation de gestion » a été insérée dans l’objectif 1
❖ A court
« Clarification terme
des rôles :
et responsabilité des acteurs » au lieu d’être dans l’objectif 2 « Améliorer la
performance de service d’assainissement ».
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
De toutristournes ;
ce qui précède, la Cour recommande au Gouvernement de s’assurer de la cohérence de
l’intervention dans par
9- sensibiliser toute
la conception d’une politique.
suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ h.CourAmbiguïté
Calcul de la  de la tutelle technique du service d’assainissement
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Selon l’objectif 2 de la PSNA : « le service unique d’assainissement relève de la compétence
ǀ
 64 
ϭϴϰ

ϲϰ
Rapport Public 2022
   
 
communale soit en tant que maitre d’ouvrage d’une délégation ou par la création d’un établissement
Ainsi,
public ces» Par
local. manques à gagner
conséquent, sontdevrait
la tutelle estimésêtreàexercée
779 770 par260 000 Ariary1 en matière de
la Commune.
rapatriement
Cependant, dansdeladevises et dedes
répartition 15 595 405 ladite
tâches, 200 Ariary
tutelleena termes de redevances
été transférée minières pour
aux Ministères la de
chargés
période
l’eau et desous revue.
la Décentralisation œuvrant en cotutelle pour appuyer la commune47. Une incohérence
subsiste en termes
Le contrôle de tutelle.
a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
LadeCour
la part des acteurs et
recommande a umême
G o udes
v e rpratiques
n e m e nirrégulières.
t de s’assurer de la cohérence e n t r e les
orientations stratégiques et la répartition des tâches afin de garantir leur mise en œuvre.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
effective.

A) A l’État, de :
2.1.3.3.
1- Cohérence
A long termeexterne
2
, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
L’évaluation de la cohérence externe est l’appréciation de la complémentarité de la politique avec
A moyen
2- types
d’autres terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
d’interventions.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
L’analyseristournes minières,
de ce critère le redevable
permettra d’apprécier en matière
si les de deredevances
objectifs la politiqueissues de pas
n’entrent la en
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
contradiction avec les objectifs des politiques sectorielles concomitantes. de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
a. Confusion deauprès
commercialisation leadership dans l’élaboration
des comptoirs de l’or; de la PSNA
En 2003, le décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement de
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) en son article 4 lui confie la
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
préparation des documents de politique et de stratégie de gestion des ressources en eau et
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
d’assainissement.
contrôle dans tous les aéroports ;
EnB)2007, la Direction
Au Ministère de l’Eau
chargé Potabledeet: de l’Assainissement (DEPA)48 a été créée au sein de la
des mines,
Direction Générale de l‘Eau (décret n°2007-986 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des
❖ A moyen terme :
Mines ainsi que l’organisation générale de son Ministère en son article 9) et l’amélioration du cadre
légal 4- en matière du
et institutionnel de secteur
délivrance des autorisations
de l’assainissement a été d’orpaillage, prévoir
confiée à la DEPA sansdes mesures soit
qu’ANDEA
dénuée de administratives adéquates
son attribution face aux
consistant orpailleurs
à préparer lesinformels ;
documents de politique et de stratégie
d’assainissement.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
En 2008, à la création du ministère de l’Eau, l’élaboration de la PSNA a été conduite par un
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
groupement d’acteurs du secteur notamment la plateforme de concertation nationale « DIORANO
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
WASH » qui ne relèvent pas des deux (2) entités prévues.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Cela 7- enàmatière
prête de sur
confusion suivil’entité
de la production
responsabledesde orpailleurs
l’élaborationetde
delalaPSNA.
collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
La Cour les activités des
recommande aucomptoirs
Gouvernement de l’or
dedans chaque
s’assurer : Commune, conformément aux articles
33 à 39 du
-de la cohérence desdécret
textessur le régime
législatifs et de l’or, et afin que
règlementaires en toutes
termesles transactions s’effectuent
d’organisation à
et d’attributions
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de responsabilités afin de faciliter la mise en application des dispositions ;
-Que toutes
❖ politiques publiques
A court terme : soient élaborées sous le leadership des entités dédiées à cet effet.

8- vulgariser les textes  en matière de paiement des ristournes minières et porter à la


ϰϳͨϸAu niveau national, les principaux intervenants sont les Ministères chargés de l’eau et de la Décentralisation, qui intervienŶĞŶƚĞŶĂƉƉƵŝĂƵdžŽŵŵƵŶĞƐƉŽƵƌůĂŵŝƐĞĞŶƉůĂĐĞĚƵ
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ƐĞƌǀŝĐĞĞƚƐŝŶĠĐĞƐƐĂŝƌĞƉŽƵƌĞŶĞdžĞƌĐĞƌůĂĐŽͲtutelle technique comme c’est le cas de services d’assainissement de grande taille. »
ristournes ;
ϰϴĚĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϳͲ986 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des Mines ainsi que l’organisation générale de son Ministère en son aƌƚŝĐůĞϵƋƵŝƉƌĠǀŽŝƚƋƵĞ͗
“[…]
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭͲLa Direction de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DEPA)

La DEPA est chargée de la mise en œuvre de la politique du Ministre dans le domaine de l’Eau Potable et de l’Assainissement de base et d’Hygiène, notamment l’amélioration et
ϭ Calcul de la Cour
 du cadre légal etinstitutionnel du secteur de l’eau potable et de l’assainissement, la promotion et le développement des activités du secteur, l’appui technique des
l’application
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans
ĞdžƉůŽŝƚĂŶƚƐĚƵƐĞĐƚĞƵƌĂŝŶƐŝƋƵĞůĂĐŽůůĞĐƚĞĞƚůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐĚŽŶŶĠĞƐĚĞďĂƐĞ͘͘.” ; à long terme : 3 ans et plus


ǀ
65
ϭϴϰ 
ϲϱ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^b.DPrévision
drapatriement dde ^͘͘͘͘͘et
/Zdevises ͘͘͘anticipation
͘͘et ͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595 ͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘risques
͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘Ariary ͘͘͘͘défaillances
͘en ͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘͘redevances ͘͘͘͘͘mise
͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘͘œuvre
͘͘minières ϭϳϴ lade la
͘pour
 période souspolitique
revue.
D’une part, la
Le contrôle PSNA
a aussi a été
révélé desélaborée
ambiguïtés, dansdesledissemblances
but de réguler le secteur
et des divergencesde l’assainissement,
en matière de à
l’exception des (i)ledéchets
textes régissant secteur médicaux
aurifère etetensécurité
matièredes injections, ainsi
de procédures. Ce qui queentraîne
(ii) la gestion des déchets
des hésitations
etdedes rejets industriels et miniers. Pour
la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.y pallier, cet aspect fait déjà l’objet d’une Politique
Nationale pilotée par le Ministère chargé de l’Industrie et le Ministère chargé de l’Environnement
prévu parce
De tout la qui
loi n° 99-021ladu
précède, 19 août
Cour 1999. :
recommande
A) A l’État,
D’autre depolitique
part, la : couvre l’assainissement de base et l’assainissement collectif. Cela étant, si
la mise en œuvre de 2ladite politique présente des défaillances, elle a déjà anticipé dans son 6ème
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
orientation
faisant partie du49domaine
stratégique la veillepublic
sanitaire et la
naturel auxgestion
Communesdes éventuelles
; crises en collaboration
avec le Ministère de la Santé Publique.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
La Cour encourage la capitalisation des bonnes pratiques notamment en matière d’anticipation.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
c. Incohérence
l’ANOR, de de
le responsable la laPSNA par registres
tenue des rapport d’entrées
aux textes relatifs
et sorties des aux Collectivités
collecteurs, la
Territoriales
redéfinition des Décentralisées
couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Selon la commercialisation auprès des comptoirs
PSNA, le service d’assainissement de l’or;
(i) relève de l’autorité de la commune qui est le maitre
d’ouvrage
3- A court et (ii)terme,
est sous la toutes
prendre co–tutelle technique
les mesures des Ministères
nécessaires chargés les
afin d’endiguer de exportations
l’eau et de la
Décentralisation.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Or, l'article 36 dedans
contrôle la loi
tousn°94-008 du 26; avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
les aéroports
fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées prévoit la création de
B) Au Ministère
services, d’organismes chargé des mines, de : régionaux ou locaux par le biais de la délibération du
et d’établissement
Conseil. ❖ Et l’article
A moyen333 terme du :décret 2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics précise que : “ Lorsqu’ils relèvent de
l’État,4-lesenétablissements
matière de publics
délivrance des autorisations
sont placés sous la tutelled’orpaillage,
technique d’unprévoir des mesures
ou plusieurs Ministres et
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
sous la tutelle financière des Ministres chargés des Finances et du Budget. Lorsqu’ils relèvent d’une
collectivité territoriale,
5- en matière ils sont
d’octroi desplacés
cartes sous la tutelleveiller
d’orpaillage, technique
à la de
misecette collectivité
à jour des texteseten
sous la tutelle
vigueur
financièreetdes Responsables chargés des Finances et du Budget de cette collectivité.”
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière
En conséquence, la de tenueendesconfiant
PSNA, registres
la spéciaux
tutelle dudes orpailleurs,
service mettre en place
d’assainissement local àununsystème
organisme
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
central, est incohérente par rapport aux dispositions légales et règlementaires régissant la tutelle des
organismes fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
publics.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
La Cour auxrecommande au Gouvernement
produits aurifères de s’assurer
tant au niveau des Communesdequ’au la cohérence de toutes
niveau central, promouvoir
politiquesles avec les textes
activités législatifs de
des comptoirs et réglementaires
l’or dans chaque pour garantir leur
Commune, effectivité.aux articles
conformément
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d. Plateforme de concertation opérationnelle
❖ A court terme :
Conformément à la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU50, l’initiative DIORANO-WASH
lancée8- à vulgariser
Madagascarlesdepuis
textes 2002,
en matière de paiement pardes ristournesd’une
minières et porter à la
a été officialisée la création plate-forme régie par la
connaissance des 51
Charte DIORANO-WASH Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϰϵ
Orientation stratégique 6 :le renforcement des actions de veille sanitaire, de prévention et d’assistance en cas de crise

ϭ Calcul de la Cour
 21 Décembre 1990, de
ϱϬAG du  la conférence internationale de l’eau douce à Bonn en 2001, et pour renforcer l’intégration des actions pour l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène
2 A court terme : jusqu’à 12 mois
ĚĂŶƐůĞͨDĂĚĂŐĂƐĐĂƌĐƚŝŽŶWůĂŶͩ;DWͿ ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϱϭŚĂƌƚĞĂĚŽƉƚĠĞƉĂƌĚĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϴ–ϬϵϰƉŽƌƚĂŶƚĂƉƉƌŽďĂƚŝŽŶĞƚĂĚŽƉƚŝŽŶĚĞůĂĐŚĂƌƚĞŝŽƌĂŶŽ–t^,͘
ǀ
 66 
ϭϴϰ

ϲϲ
Rapport Public 2022
   
 
1
La Ainsi, ces amanques
plateforme été mise en à place
gagnerau sont estimés
sein du à 779
ministère 770 260 000
de l’Energie et desAriary en était
Mines qui matière de à
en charge
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
l’époque de l’eau et de l’assainissement afin de garantir l’harmonisation des interventions dans pour la le
période sous revue.
secteur.
Conformément
Le contrôle aàaussi
l’article 4 dudit
révélé décret, cettedes
des ambiguïtés, plateforme a regroupé
dissemblances et des les trois principaux
divergences Ministères
en matière de
concernés par le secteur
textes régissant assainissement
le secteur à savoir
aurifère et en matière lesdeministères charge
en Ce
procédures. de l’EAU
qui entraîne desPOTABLE
hésitationset de
l’ASSAINISSEMENT,
de la part des acteurs de l’HYGIENE
et même et de la
des pratiques SANTE, et de l’EDUCATION ainsi que les ONG
irrégulières.
nationales et internationales, coopérations bilatérales et multilatérales, le secteur privé, la société
civile, les partenaires
De tout techniques
ce qui précède, la Couretrecommande
financiers, le: mass média.
A) A l’État, de :
La stratégie nationale DIORANO Wash prévoit que la plateforme effectue les opérations de
1- A de
promotion long terme2,etprévoir
l’hygiène un texte
les opérations de portant transfert
sensibilisation de lail gestion
comme des
est décrit zones aurifères
à l’objectif stratégique
faisantEn
5 de la PSNA. partie dudans
effet, domaine publiclanaturel
ce cadre, aux Communes
plateforme effectue la ;promotion des pratiques d’hygiène
des populations
2- A moyen malgaches en axant
terme, veiller à l'intervention
la mise à jour surettrois
à lathèmes :
cohérence des textes, règlements et
(i) lavageprocédures
des mains avec du savon ;
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
(ii) utilisation effective
ristournes de latrineslehygiéniques
minières, redevable ; en matière de redevances issues de la
(iii) Et enfin la préservation de la potabilité
commercialisation de l’or, la périodicitéde l'eau
dedula point de puisage de
communication jusqu'à la consommation.
la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Toutefois, depuis 2016
redéfinition des cette plateforme
couloirs a été et
d’orpaillage dissoute en raison obligatoire
le caractère d’une désorganisation
de la
institutionnelle.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
De tout illicites entre autres
ce qui précède, la responsabilisation
la Cour des agents
réitère l’importance chargés
d’une telle de sécurisation
plateforme des
puisqu’elle
garantit frontières et lesdes
l’alignement agents de la douane,
interventions des leministères
renforcement
leaddesainsi
dispositifs
que desde sécurité et de
partenaires
techniquescontrôle dans tous
financiers les aéroports
agissant ;
dans le secteur assainissement et permet la mise en œuvre
effective des interventions.

B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
2.1.3.4. Effectivité
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
L’analyseadministratives
de l’effectivitéadéquates face aux orpailleurs
permet d’apprécier les actions informels
réellement; conduites.
La politique n’a pasd’octroi
5- en matière été traduite en action
des cartes concrète de
d’orpaillage, mise àenlaœuvre.
veiller mise à A ce des
jour titre, l’ineffectivité
textes en vigueurde la
politiqueeta été constatée et les principales raisons sont les suivantes :
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et a.
uneInsuffisance d’appropriation
procédure pérennes nationale
de gestion et de communication des données statistiques
Fréquemment, les politiques publiques exigent des Direction
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Interrégionale
investissements ;
et constituent des contraintes pour
des pays
7- en en matière
développement,
de suivi dedont
la le financement
production des dépend des et
orpailleurs partenaires étrangers.
de la collecte Il en est de
des ristournes même
liées
pour les grandes
aux produitsorientations
aurifèresnotamment en matière
tant au niveau d’assainissement.
des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ainsi, s’agissant
33 à 39 du de décret
conditions
sur led’octroi
régime dede l’or,
financement, telle
et afin que politique
toutes publique n’émerge
les transactions s’effectuentque
à sur
l’impulsion et orientations
l’intérieur même de internationales, jusqu’à se poser
la Commune d’extraction ; la question de souveraineté.
Certes, des entités publiques et privées nationales prennent conscience que le volet assainissement
❖ A court terme :
revêt d’une importance capitale dans la réduction de la pauvreté même si elles ne peuvent les intégrer
8- vulgariser
en premier ordre delesleurs
textesdegrés
en matière de paiement
de priorités. des ristournes
Mais, perçue comme minières et porter
une contrainte, à la
la politique
n’obtientconnaissance des Communes
guère l’appropriation et desune
requise pour collecteurs l’utilité
mise en œuvre présentée par le paiement des
effective.
ristournes ;
A titre
9- d’illustration,
sensibiliser par aulacours
suite,des entretiens, les
les collecteurs différents
à faire responsables
régulièrement de différentes
leurs déclarations ; entités ne
disposent pas des documents de politique et n’ont pas eu connaissance de son existence. Par
conséquent, les activités financées  par les PTF dans le cadre de la politique ont été considérées
ϭ Calcul de la Cour
 
comme une initiative des partenaires.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
67
ϭϴϰ 
ϲϳ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ariary1 pour
LaAinsi, ces manques auà Gouvernement
gagner sont estimés à 779 les770 260 000 en matière de
Cour recommande de prendre mesures nécessaires impliquer
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 lespériode
responsables administratifs, techniques et financiers dans la conception de la politique.
sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
b. Fracture
textes régissant en amont
le secteur aurifèreetetenenaval
matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Aude la partnational,
niveau des acteurs et même
la PSNA en des
tantpratiques irrégulières.
que politique sectorielle ne résulte pas de la déclinaison de la
Politique Générale de l’Etat (MAP), en amont. Pour être effective, la politique devait se traduire en
avalDeentout
documents stratégiques
ce qui précède, la Cour jusqu’à un niveau
recommande : opérationnel. Toutefois, la PSNA a fait office à la
fois de politique,
A) A l’État, de : de stratégie et de plans d’action sans en faire une distinction claire et nette dans le
document. Tous ces facteurs ont limité la traduction de la politique en actions concrètes.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie
En conséquence, tous dules domaine
documents public naturel aux
stratégiques Communes
et de ; 52 subséquents ont été élaborés
planification
indépendamment
2- A moyende la PSNA
terme, veillermaisà laenmise
conformité
à jour etavecà lalescohérence
orientations
des du MAP,
textes, essentiellement
règlements et
axées surprocédures
le volet hygiène et assainissement de base.
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
A cet effet, les documents suivants
commercialisation de l’or,ont encadré lesde
la périodicité actions du secteur : de la liste d’orpailleurs à
la communication
En 2008 l’ANOR,
: le Programme Nationalde
le responsable d’Accès à l’Eau
la tenue Potable et
des registres l’Assainissement
d’entrées (PNAEPA);
et sorties des collecteurs, la
En 2012 redéfinition
: Une note d'orientation stratégique du secteur de l'Eau
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoireet Potable, de l'Assainissement
de laet de
l'hygiène;commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
En 2013 : Stratégie Nationale de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (SNEAH);
En 20133- A: court terme,de
Document prendre toutes les
planification du mesures
secteur nécessaires
de l'Eau et afin d’endiguer
Potable, les exportationset de
de l'Assainissement
l'hygiène;illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
En 2015 frontières et les agents
: Lignes directrices de la douane,
du secteur EAH le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Ces documents se sont déclinés en 6 axes stratégiques notamment :
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Axe 1 : développement de l’accès à l’eau potable
❖ A moyen terme
Axe 2 : développement :
de l’accès à l’assainissement
Axe 34-: développement
en matière dede l’accès délivrance à l’hygiène
des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Axe 4 : développement de la GIRE
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Axe 5 : développement du Partenariat Public Privé
en matière d’octroi
Axe 65-: développement des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
du secteur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Des projets d’assainissement
6- en matière de tenue ont des été mis enspéciaux
registres œuvre sur tout
des le territoiremettre
orpailleurs, mais ceux-ci
en placerestent ponctuels
un système
et éparpillés
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques et
sur tout le territoire avec comme conséquences immédiates la dispersion des efforts,
des dépenses
fiablesirrationnelles qui aboutissent
entre les Communes, l’ANORauxetrésultats sans impact
la Direction réel. ;
Interrégionale
7- ena matière
La PSNA de suivi
été adoptée dedécret
par le la production
n°2008-319 des orpailleurs
du 28 févrieret 2008
de la et
collecte
modifiédes
parristournes
le décret liées
n° 2008-
1057 du aux
10 produits
novembreaurifères tant aucesniveau
2008. Entre deux des Communes
périodes, qu’au niveau
un Programme central,d’Accès
National promouvoirà l’Eau
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
Potable et l’Assainissement (PNAEPA) pour la période 2008 – 2012 a été mis en place en juin 2008 aux articles
33 à 39
tenant compte de du décret
la note desur le régime
politique de l’or,eau
sectorielle et afin que toutes les pour
et assainissement transactions
la périodes’effectuent
2006-2012. à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Afin de❖ garantir l’effectivité
A court terme : de la mise en œuvre de la politique et de faciliter sa déclinaison en
documents stratégiques et de planification, la Cour recommande au Gouvernement de s’assurer
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
de la cohérence de la politique avec la politique générale de l’État.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long
ϱϮ^E,͕ŽĐƵŵĞŶƚĚĞƉůĂŶŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚƵƐĞĐƚĞƵƌ,͕>ŝŐŶĞƐĚŝƌĞĐƚƌŝĐĞƐĚƵƐĞĐƚĞƵƌ, terme : 3 ans et plus


ǀ
 68 
ϭϴϰ

ϲϴ
Rapport Public 2022
   
 
c. Sous-estimation du volet technique
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Il résulte des entretiens
rapatriement queetles
de devises deavis des 405
15 595 techniciens n’ont
200 Ariary en pas été valorisés
termes à juste
de redevances titre. Enpour
minières effet,
la tout
au période
long dusousprocessus
revue. d’élaboration jusqu’à la mise en œuvre, l’aspect politique prime sur l’aspect
technique ne serait – ce qu’en matière d’axes d’intervention. Ne citons que le cas de la non prise en
Le contrôle
compte de la asolution
aussi révélé
qui des ambiguïtés,
a été avancée des
pardissemblances
un expert pouret des divergences
lutter de façonenpérenne
matière decontre
textes régissant
l’inondation. le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
En effet, il a été avancé par les techniciens que pour résoudre le problème des inondations à
De tout ce ilqui
Madagascar, y précède,
a lieu delaprocéder
Cour recommande :
à la destruction du « haram-bato » qui s’étend sur 7km afin de
faciliter l’écoulement
A) A l’État, de : des eaux dans le chenal de Bevomanga. Il suffira ainsi de maîtriser l’eau à
travers une station de 2 pompage qui récupérera toutes les eaux stockées dans les rizières. Cette
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
maîtrise de l’eau se fera à travers l’utilisation d’une nouvelle technologie. Toutefois, le blocage à la
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
réalisation de ce projet reste la volonté du gouvernement d’investir dans cet axe.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Afin deprocédures en vigueur
rendre effective notamment
la politique, en recommande
la Cour ce qui concerne le taux de répartition
au Gouvernement de prendredes
ristournes
en compte l’aspectminières,
technique le dansredevable
les prises de endécisions.
matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
d. Instabilité institutionnelle avec changement de rattachement et de responsable
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
L’organisation administrative
commercialisation de l’État
auprès évolue avec
des comptoirs des fusion et scission, ainsi que de changement
de l’or;
d’attributions. Or, la politique confie la mise en œuvre à l’organisation existante à la période
3- A court
d’élaboration terme, prendre
et d’adoption. Ce quitoutes
rendles mesures
difficile nécessaires
la mise afin d’endiguer
en application les exportations
des politiques déjà adoptées.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières
Pour le cas et les elle
de la PSNA, agents
a étédeadoptée
la douane, le renforcement
la même année que lades dispositifs
création de sécurité
du Ministère et de de
en charge
contrôle dans tous les aéroports ;
l’Eau Potable. Autant en termes d’ancienneté, de ressources et de compétences, ledit Ministère peine
à B)
asseoir sa notoriétéchargé
Au Ministère face aux
desautres
mines,principaux
de : acteurs du secteur notamment le Ministère en charge
de la décentralisation et le Ministère en charge de l’Aménagement du Territoire.
❖ A moyen terme :
Des changements
4- en matière de rattachement
de délivrance des des
structures s’opèrentd’orpaillage,
autorisations tant au niveauprévoir
nationaldes
(interministériel)
mesures
ou au niveau local (collectivité
administratives adéquateset structures de proximité)
face aux orpailleurs entrainant
informels ; le désengagement de certains
acteurs et constituant l’un des blocages de son effectivité. A titre d’illustration, l’APIPA a été
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
rattaché53 auparavant au ministère de l’Aménagement du Territoire pour être ensuite rattachée au
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
ministère de l’Eau et revenir actuellement au ministère de l’Aménagement. C’est également le cas de
6- en
la tutelle du matière
SAMVAdequi tenue des registres
est rattaché spéciaux urbaine
à la commune des orpailleurs, mettre en place un système
d’Antananarivo.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre
A cela s’ajoute les Communes,
le changement l’ANOR etàlalaDirection
de responsable tête d’uneInterrégionale
structure. Ces; nouvelles responsables
peuvent en pas
7- ne matière de suivi
partager de la production
les visions des orpailleurs
et orientations et de la collecte
de leurs prédécesseurs des ristournes
entrainant liéesdans
une rupture
auxou
la stratégie produits aurifères
orientation tant au niveau
du ministère. desces
Toutes Communes
pratiques qu’au niveau
rendent central,les
ineffectives promouvoir
planifications
les activités
pluriannuelles des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
voire annuelles.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Outre cesl’intérieur
changements
mêmededestructures et ded’extraction
la Commune responsables,; la mémoire institutionnelle ne s’appuie pas
sur le système mais sur les individus. L'historique de la politique n’a pu être retracée (problème
❖ A court terme :
d’archivage, problème de système de documentation et de base de données depuis la description du
8- vulgariser
problème les textes
de la société en matière
en passant par les de paiement
actions et en des ristournespar
se terminant minières et porter(Baseline).
les indicateurs à la
Sans nul connaissance des Communes
doute, les données de mise en et des font
œuvre collecteurs l’utilité
également présentée par le paiement des
défaut.
ristournes ;
 les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
9- sensibiliser par la suite,
ϱϯ
ĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϳͲϵϴϲĨŝdžĂŶƚůĞƐĂƚƚƌŝďƵƚŝŽŶƐĚƵDŝŶŝƐƚğƌĞĚĞů’EŶĞƌŐŝĞĞƚĚĞƐDŝŶĞƐainsi
 que l’organisation générale de son ministère͖
ĚĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϴͲϴϮϵĚƵϬϮƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϬϴĨŝdžĂŶƚůĞƐĂƚƚƌŝďƵƚŝŽŶƐĚƵŵŝŶŝstère de l’Eau ainsi que son organisation générale͖ĚĠĐƌĞƚŶΣ
ϭ
CalculϮϬϬϵͲ529
de la Cour

du 08 mai 2009 fixant les attributions du Ministère de l’au ainsi que l’organisation générale. 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus


ǀ
69
ϭϴϰ 
ϲϵ
Rapport Public 2022
   
 
ELa
EyCour
 encourage
ϭϲϴ l’archivage des données et informations ainsi que la1 constitution d’une
Ainsi,de ces
base manques
données au seinà degagner
chaque sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
structure.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélédedes
e. Défaillance la ambiguïtés,
conceptiondes dissemblances
de la et des divergences
PSNA se répercutant en matière
sur sa mise de
en œuvre
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Le decadre logique
la part n’a pas
des acteurs été retracé
et même dans le document
des pratiques irrégulières.de politique et de stratégie et les données
disponibles n’ont pas permis sa reconstitution. Lors de l’évaluation, il a été difficile de comprendre le
lienDeentre
tout le
ceproblème central
qui précède, de «recommande
la Cour pauvreté accrue
: » ; ainsi que la suite logique des objectifs fixés
jusqu’aux actions dans la Politique d’assainissement. De surcroit, les actions prévues n’ont pas été
A) A l’État, de
accompagnées de :quantification technique ou d’indicateurs objectivement vérifiables. La traduction
1- A était
financière longabsente.
terme2, Les effetsunet texte
prévoir les impacts
portantn’étaient
transfertpas
deexplicités
la gestionclairement.
des zonesEtaurifères
l’évaluateur
estime que les lacunes
faisant dans
partie du les prévisions
domaine techniques
public naturel des activités
aux Communes ; seraient la cause probable de la
non-budgétisation. Cette situation se comprend compte tenu de ces problèmes techniques et
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
financiers suscités.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Les dispositifs de suivi et évaluation interne manquaient dans la conception de cette politique. Et
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
toute évaluation externe qui en dépend reste très difficile à réaliser.
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
De tout ce qui précède, la PSNA n’a pas été effective et sa réalisation était compromise dès le départ.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Ainsi,
3- laACour
courtrecommande
terme, prendreau toutes
Gouvernement de :nécessaires afin d’endiguer les exportations
les mesures
- Concevoir
illicites entre autres la responsabilisation politique
l’aspect technique et financier de toute ; chargés de sécurisation des
des agents
-Accompagner
frontièresl’allocation de moyens
et les agents pour lalemise
de la douane, en œuvre des
renforcement desactivités ; de sécurité et de
dispositifs
-Constituer des outils
contrôle de suivi
dans tous des réalisations
les aéroports ; afin d’assurer une évaluation interne et externe.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
2.1.4.❖ CONCLUSIONS
A moyen terme : DE L’EVALUATION
Les différentes analyses dégagées lors de cette évaluation ont démontré que les interventions en
en matièreet de
4- d’hygiène
matière délivrance des
d’assainissement sontautorisations
sujets à des d’orpaillage,
goulots prévoir des que
d’étranglement mesures
sont: (i)
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
l’insuffisance d’intérêt et de mobilisation des parties prenantes, (ii) le manque de cohérence et de
stabilité
5- institutionnelle et (iii)
en matière d’octroi desetcartes
enfind’orpaillage,
la faible mobilisation
veiller à lades
misestructures de textes
à jour des proximité. Tout cela
en vigueur
conduit àetl’ineffectivité de lanotamment
à leur cohérence politique. des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Ladite évaluation permettra d’étoffer et d’orienter la nouvelle Politique Nationale de
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
l’Assainissement qui est en cours d’élaboration actuellement au niveau du ministère en charge de
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
l’eau potable. En outre, l’élaboration de cette politique doit tenir compte des défis ci-dessous
7- en
identifiés matière
tant en matièrede suivi de la production
organisationnelle des matière
qu’en orpailleurs et de la collecte
opérationnelle des restent
mais qui ristournes liées
d’actualité.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En général, les leactivités des comptoirs
défi à relever dans ce de l’or dans
secteur chaque Commune,
est d’encourager conformément
une meilleure expressionauxdearticles
la volonté
politique33 ceàqui 39 du décret sur
permettra (i) dele régime
dégagerdeune l’or,vision
et afinnationale
que toutes les transactions
partagée s’effectuent
par tous et qui résulteà des
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
besoins réels de la population, et (ii) de garantir la mise en cohérence des actions disparates initiées
par chaque ❖ intervenant
A court terme tout: en (iii) gardant la proximité par la subsidiarité pour être en contact avec
la population.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En matière connaissance
organisationnelle,des Communes
le secteuretsedes collecteurs
heurte encore à l’utilité
plusieursprésentée
problèmespar: le paiement des
➢ ristournes ;
faible appropriation et d’implication des acteurs, des changements multiples de responsables,
et comme si la politique
9- sensibiliser par devait
la suite, répondre uniquement
les collecteurs à faire à des exigences internationales
régulièrement ; ;
leurs déclarations
➢ multiplicité des acteurs nationaux et foisonnement d'institutions, d'où fragmentation et

chevauchement
ϭ Calcul de la Cour
d’activités, ayant entraîné la dispersion des efforts ;
 
cadre
➢2 A court termeinstitutionnel
: jusqu’à 12 mois ; àetmoyen
juridique
terme : dedisparate et ne
1 à 3 ans ; à long découlant
terme pas d’un cadre général ;
: 3 ans et plus
➢ persistance des barrières culturelles et de l’incivisme rendant difficiles les changements de
ǀ
 70 
ϭϴϰ

ϳϬ
Rapport Public 2022
   
 
comportement en matière d’hygiène et assainissement.
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Surrapatriement de devises etladequestion
le plan opérationnel, 15 595 405
de 200 Ariary endes
la gestion termes
eauxdeusées
redevances minières
et excrétas pour la une
demeure
période sous importante
préoccupation revue. qui attend d’être prise en charge sérieusement. La situation de
l’assainissement liquide
Le contrôle a aussi ne connaît
révélé pas un grand
des ambiguïtés, desessor et fait faceetà des
dissemblances de nombreux défis
divergences en :matière de
Faible
➢textes taux le
régissant d'accès
secteur aux installations
aurifère d'assainissement
et en matière ;
de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
➢de laVétusté
part desdes canaux
acteurs ainsi que
et même desl’emprise
pratiques sur les canaux ;
irrégulières.
➢ Persistance des problèmes systémiques des réseaux d’assainissement ;
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Concernant la gestion des eaux pluviales, les caniveaux conçus pour le drainage des eaux de pluies
A) A l’État, de :
sont utilisés comme un système d’évacuation des toutes sortes de déchets, eaux grises, ordures
2
1- A long
ménagères, etc. terme , prévoirla un
Aujourd’hui, textefonction
vraie portant des
transfert de la est
caniveaux gestion desrendant
déviée zones aurifères
par voie de
faisant
conséquence le partie
curagedu domaine
difficile, public
voire naturel aux
impossible. LesCommunes ;
eaux pluviales n’étant pas évacuées, les rues
sont inondées
2- A moyenen période
terme,d’inondation.
veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
La gestion des déchets
ristournes solides estlecaractérisée
minières, redevable parenunematière
insuffisance
de d’infrastructures
redevances issues de collecte
de laet de
déchargescommercialisation
finales suffisantes de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à le
équipées et sécurisées. D'une manière générale, la surveillance,
traitement et l’élimination
l’ANOR, des déchets
le responsable de la solides
tenue desrestent aléatoires
registres car les
d’entrées et équipements nécessaireslaà leur
sorties des collecteurs,
meilleureredéfinition
gestion sont des
rares. couloirs
Le seul site de décharge d’Andralanitra est
d’orpaillage et le caractère obligatoire entassé et ne doit
de plus
la être
opérationnel. La recherche de nouveaux sites
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;de décharges est une priorité et doit tenir compte des
différents blocages tels que la réticence des communes abritant les sites mais encore les coûts
3- A par
engendrés court terme, prendre
l’aménagement de toutes lesetmesures
ces sites nécessaires
qui doivent afin d’endiguer
être appréhendés lesglobalité.
dans leur exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Enfin, lesfrontières
projets deetrecherche
les agentsetdedéveloppement
la douane, le ne renforcement des dispositifs
sont pas valorisés de sécurité
et pourtant et de
face à l’évolution
contrôle dans tous les aéroports ;
constante de la nouvelle technologie ainsi que l’impact du changement climatique, cette partie doit
jouer un rôle majeur dans le secteur de l’assainissement pour espérer trouver une solution pérenne et
B) Au Ministère chargé des mines, de :
évolutive.
❖ Agénéraux
Les constats moyen terme : et révélés dans cette première évaluation de politiques publiques
relevés
menée par la Cour des Comptes
4- en matière de délivrance soulèvent
des laautorisations
question suivante : « qu’en est-il
d’orpaillage, des des
prévoir autres politiques
mesures
publiques »?
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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71
ϭϴϰ 
ϳϭ
Rapport Public 2022
   
 
EEy 2.2. ϭϲϴ CONTROLE DE L’EXECUTION DES LOIS DE FINANCES 2019 : UN
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^DRETARD
drapatriement dde ^͘͘͘͘͘͘CHRONIQUE
/Zdevises ͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595 ͘͘DE
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘LA
͘͘͘͘200 ͘PRODUCTION
͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes ͘͘DU
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘PLR
͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle de l’exécution des lois de Finances rentre dans le cadre de la mission d’assistance de la
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Cour des Comptes, conformément aux :
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
• article 93 de la Constitution lequel consacre cette mission de la Cour au Parlement et au
Gouvernement dans le cadre du contrôle de l’exécution des Lois de Finances ainsi que
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
dans l’évaluation des politiques publiques ;
A) A l’État, de :
1- • Aarticle
long 128 de2,laprévoir
terme Constitution
un texte lequel fixe les
portant attributions
transfert de ladegestion
ladite Cour des ;zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
• article 62 de la Loi Organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances
2- A(LOLF)
moyen selon
terme,lequel
veiller à la La
« (…) mise à jour
Cour et à la cohérence
des Comptes des textes,etrèglements
assiste le Parlement et
le Gouvernement
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
dans le contrôle de l’exécution des Lois de Finances conformément à la Constitution et à la des
ristournes
loi organiqueminières, le Suprême.
sur la Cour redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR,
Pour ce faire, le responsable
conformément de la tenue
à l’article deslaregistres
278 de d’entrées
loi organique et sorties du
n°2004-036 des1er
collecteurs, la la
octobre 2004,
Cour : apprécie: 1. la régularité et la sincérité des comptes consolidés des ordonnateurs la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de et des
commercialisation
comptables; 2. la qualité deauprès des dans
la gestion comptoirs de l’or;
l'exécution des lois de Finances. Elle établit à l'attention
du Parlement
3- A courtunterme,rapport et une
prendre déclaration
toutes les mesuresgénérale de conformité
nécessaires entrelesles
afin d’endiguer écritures des
exportations
ordonnateurs et celles des comptables de l'Etat».
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Le rapport de la dans
contrôle Courtous
surles
l’exécution
aéroports des; lois de Finances vise à éclairer le Parlement dans
l’examen des actions du Gouvernement en matière de gestion des opérations financières de l’Etat.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
La présente partie récapitule les observations de la Cour sur l’exécution des lois de Finances pour
❖ A moyen terme :
l’année budgétaire 2019.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
2.2.1. OBSERVATION
administratives adéquates face aux D’ORDRE GENERAL
orpailleurs informels ;
2.2.1.1.
5- Détérioration du délai
en matière d’octroi desdecartes
production du PLRveiller
d’orpaillage, à la Cour
à la des
miseComptes
à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Conformément à la Loi organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les Lois de Finances en son
article6-46en- matière
alinéa 3de« tenue des registres
le Projet de Loi despéciaux
Règlementdes est
orpailleurs,
déposé en mettre en place
premier un système
lieu sur le bureau de
l’Assembléeet une procédure
Nationale pérennes
et distribué au de gestion
cours de la et de communication
première session de la des
2èmedonnées
année quistatistiques
suit l’exécution
du Budget fiables entre».les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
concerné
er
En outre,
7- enaux termes
matière dede l’article
suivi 377 de la Loi
de la production des Organique
orpailleurs sur la laCour
et de Suprême
collecte n° 2004-036
des ristournes liéesdu 1
octobre 2004 : « Le Ministère
aux produits aurifèreschargé
tant audes Finances
niveau et du Budget
des Communes transmet
qu’au niveauàcentral,
la Cour,promouvoir
le Projet de Loi
de Règlement appuyé des documents budgétaires et comptables prévus en la
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles matière, au plus tard
quatre mois33 àavant
39 duladécret
date fixée pour
sur le le dépôt
régime duditetprojet
de l’or, surtoutes
afin que les bureaux du Parlement
les transactions ».
s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Ainsi, pour le PLR 2019, il devrait être transmis à la Cour au plus tard le mois de janvier de la
A court
deuxième❖année, soitterme
janvier: 2021.
54
Cependant, il n’a étéles
8- vulgariser déposé
textesauengreffe de ladeCour
matière que le 23
paiement desnovembre
ristournes2021 , et accuse
minières ainsiàun
et porter la retard
presque de 10 mois, alors
connaissance desque pour le PLR
Communes 2018,
et des le retard l’utilité
collecteurs enregistré est déjà par
présentée de 4 lemois.
paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϱϰ
ordereau d’envoi n°161 ͲϮϬϮϭͬD&ͬ^'ͬ'&'ͬͬ^^͘ϱĚƵϮϯŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϭ
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 72 
ϭϴϰ

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Rapport Public 2022
   
 
1
Ainsi, ces manques à Tableau
gagner sont estimésdeàProduction
24- Retard 779 770 260du000
PLRAriary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue. DATE DE
DATE DE
DEPÔT LEGAL RETARD DE NOTIFICATION DELAI DE
ANNEELe contrôle a aussi révélé des ambiguïtés,
PRODUCTION A des dissemblances et des divergences en matière de
A LA COUR PRODUCTION DU RAPPORT TRAITEMENT
textes régissant le secteurLA
aurifère
COURet en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
AU MEF
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
2017 Janvier 2019 10 janvier 2019 Aucun retard 19 juillet 2019 6 mois et 3 jours
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
2018 Janvier 2020 26 mai 2020 3 mois et 26 jours 26 octobre 2020 5 mois
A) A l’État, de :
2019 1- AJanvier terme2, 23
long2021 prévoir un2021
novembre texte portant
9 mois ettransfert
23 jours de la
24 gestion
juin 2022 des zones
7 moisaurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2020 2- AJanvier
moyen2022terme,Non encoreàproduit
veiller la mise à9 mois
jour àet
ce à
jour.
la cohérence -des textes,- règlements et

procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Par ailleurs, de l’or, lades
la Cour attire l’attention périodicité de laque
responsables communication de la listedes
le délai de production d’orpailleurs
PLR commenceà à
l’ANOR, le responsable de la
se détériorer depuis l’exercice précédent. tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Aussi , lacommercialisation
Cour réitère t-elleauprès des comptoirs
de respecter le délaide l’or;
légal de production du PLR .
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
2.2.1.2. Suivi des recommandations
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Les recommandations formulées par la Cour lors de son contrôle de l’exécution de lois de Finances
deB)l’exercice
Au Ministère chargé
2017 ont des mines,
fait l’objet de pendant
de suivi : l’examen du PLR 2019.
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
73
ϭϴϰ 
ϳϯ
Rapport Public 2022

  


EAinsi,
Ey cesϭϲmanques
ϴ à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de

ϳϰ
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
période sous revue.

Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de

document annexe « recettes du PLR » s’élèvent à


Les recettes budgétaires brutes inscrites dans le

Cependant le montant des recettes budgétaires du cadre

C’est plutôt un document de synthèse d’indicateurs mais


Le seul document produit afférent à la performance et le

Finances, dans le but d’étudier les aspects techniques et


Ce document ne donne aucune explication sur les écarts
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations

premier lieu de mettre en place un comité de réflexion,


dans la catégorie 3 « Dépenses courantes hors solde »

Télécommunications a fait part que « il est sollicité en


Des dépenses de solde restent encore comptabilisées
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

non pas de performance dans l’optique de la LOLF.


I dans le PLR est de 5 890 397 448 944,45 Ariary.

accompagné par le Ministère de l’Economie et des


Le Ministère du Développement Numérique, de la
De tout ce qui précède, la Cour recommande :

financiers liés à la mise en œuvre de ladite


Transformation Digitale des Postes et des
A) A l’État, de :
En 2017, taux de recouvrement : 85,28%

en cas de non atteinte des valeurs cibles.


En 2019, taux de recouvrement 76,97%:

1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;

Rapport annuel de performance.




2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et


5 928 744 741 955,67 Ariary

procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des


ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
OBSERVATIONS

commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à


Tableau 25-Suivi des recommandations sur le PLR

l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la


redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
DE SUIVI EN
SITUATION

contrôle dans tous les aéroports ;


Non suivi

Non suivi

Non suivi

Non suivi

En cours
B) Au Ministère chargé des mines, de :

d’étude
2019

❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
réductions »
Faire apparaître dans le PLR tous Les montants de « dégrèvements,

Ces montants sont déduits

l’État alors qu’ils doivent figurer


directement des recettes brutes de
n’apparaissent pas dans le PLR.

Des dépenses de solde « Chap.60 » Comptabiliser toutes les dépenses

dépenses de solde, conformément

administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;


Supprimer le Budget Annexe des
chapitre 60, dans la catégorie des

Cour toutes les données estimées


nécessaires à l’appréciation de la
déployés pour l’amélioration des

Produire systématiquement à la
de personnel, tout ce qui est du

Postes et Télécommunications

5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
RECOMMANDATIONS

recouvrements des recettes

à l’article 14 de la LOLF ;
Poursuivre les efforts déjà

et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;




6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
en tant que dépenses.

et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques


fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
performance
(PLR 2017)

budgétaires

7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées


les montants de dégrèvements, remises,

aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Télécommunication n’exerce plus à

prestation de services donnant lieu


catégorie « 3- Dépenses courantes

❖ A court terme :
Le Budget Annexe des Postes et
réduction ou remise d’impôts.

concernant la performance des


Insuffisance des informations
Hausse relative des recettes

redevances conformément à

8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la


enregistrées au niveau de la

titre principal d’activité de

au paiement de prix ou de
production de biens ou de
Institutions et Ministères.

connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
l’article 28 de la LOLF
CONSTATATIONS

ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

(PLR 2017)

hors solde »

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ





74 
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


  


ϭϴϰ
Tableau

75
  25-Suivi des recommandations sur le PLR 

SITUATION

ϭ

CONSTATATIONS RECOMMANDATIONS recommandation.
DE SUIVI EN OBSERVATIONS
(PLR 2017) (PLR 2017)
2019
Hausse relative des recettes Poursuivre les efforts déjà Non suivi En
En effet,
2017, étant donné
taux de recouvrement
que « plus: de 60 % du montant
85,28%
déployés pour l’amélioration des global du BA sont alloués aux dépenses annuelles de la
recouvrements des recettes solde de trois cent soixante-sept agents du Ministère,
En 2019, taux de recouvrement 76,97%:

Calcul de la Cour
budgétaires comprenant les droits et avantages liés à la solde, les

A) A l’État, de :
gratifications que les indemnités

ristournes ;
Faire apparaître dans le PLR tous Les montants de « dégrèvements, Non suivi Les recettes annuelles
budgétaires
ainsi brutes inscrites dans le
période sous revue.

les montants de dégrèvements, remises, réductions » spécifiques fixées par de texte


document annexe « recettes réglementaire, la
du PLR » s’élèvent à
réduction ou remise d’impôts. n’apparaissent pas dans le PLR. suppression du Budget Annexe-
5 928 744 741 955,67 Ariary Poste et
Télécommunication- se traduit par le basculement de

❖ A court terme :
Ces montants sont déduits

❖ A moyen terme :
directement des recettes brutes de toutes les dépenses à caractère obligatoire et
Cependant le montant des recettes budgétaires du cadre
incompressible vers le budget Général. Ainsi le


l’État alors qu’ils doivent figurer I dans le PLR est de 5 890 397 448 944,45 Ariary.
en tant que dépenses. Ministère (MNDPT) demande l’accompagnement du
Ministère en charge des Finances dans la réalisation de
Des dépenses de solde « Chap.60 » Comptabiliser toutes les dépenses Non suivi Des
cettedépenses
transitionde» solde restent encore comptabilisées

contrôle dans tous les aéroports ;


enregistrées au niveau de la de personnel, tout ce qui est du dans la catégorie 3 « Dépenses courantes hors solde »

B) Au Ministère chargé des mines, de :


catégorie « 3- Dépenses courantes chapitre 60, dans la catégorie des
Référence :
hors solde » dépenses de solde, conformément
De tout ce qui précède, la Cour recommande :

à l’article 14 de la LOLF ;
- Lettre n° 040- MNDPT /SG/DAF du 01 avril 2022
Insuffisance des informations Produire systématiquement à la Non suivi Le seul document produit afférent à la performance et le
- Lettre n° 072-2022/MNPDT/Min du 12 avril 2022

l’intérieur même de la Commune d’extraction ;


concernant la performance des Cour toutes les données estimées Rapport annuel de performance.


Institutions et Ministères. nécessaires à l’appréciation de la commercialisation auprès des comptoirs de l’or;

Rapport Public 2022


de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

Des Comptes de Prendre les mesures nécessaires


performance Non Suivi Les caisses de retraites CRCM /CPR restent
Ce document ne donne aucune explication sur les écarts
Commerce « Caisse de retraite » pour la maîtrise du déficit des déficitaires.
en cas de non atteinte des valeurs cibles.
toujours déficitaires caisses de retraite

2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;

administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;


- Déficit 2017 : 275 milliards d’Ariary
C’est plutôt un document de synthèse d’indicateurs mais
- Déficit 2018 : 284 milliards d’Ariary
non pas de performance dans l’optique de la LOLF.
- Déficit 2019 : 254 milliards d’Ariary
Le Budget Annexe des Postes et Supprimer le Budget Annexe des En cours Le Ministère du Développement Numérique, de la

fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;


Télécommunication n’exerce plus à Postes et Télécommunications d’étude Transformation Digitale des Postes et des
Insuffisance
titre principaldans la
d’activité de Retracer au cadre IV toutes les Suivi Les dépenses d’Investissement
Télécommunications a fait part financées FCV sont
que « il estsursollicité en
comptabilisation des
production de biens ou opérations
de sur opérations relatives au FCV tant enregistrées au niveau du cadre IV conformément
premier lieu de mettre en place un comité de réflexion, à
FCV
prestation de services donnant lieu en dépenses qu’en recettes l’article
accompagné la LOLF
35 depar le Ministère de l’Economie et des
au paiement de prix ou de Finances, dans le but d’étudier les aspects techniques et

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;


redevances conformément à financiers liés à la mise en œuvre de ladite
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
l’article 28 de la LOLF
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures

connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations

frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de

8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la


Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de

6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système

33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères

5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la

procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des


2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et

et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques

les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à

aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de

ǀ
ϳϰ


ϳϱ
  
   
  

 EAinsi,
Ey ϭϲϴ
ces 2.2.2.
manques à gagner sont
OPERATIONS estimés à 779DU
BUDGETAIRES 260 000 I Ariary1 en matière de
770CADRE
dAurapatriement
>de
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^l’année dde ^OPERATIONS
/Zdevises
2019, ͘͘͘͘͘le
͘͘et
͘Budget
͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘͘BUDGETAIRES
͘͘͘͘͘595
Général͘405
͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘l’Etat
200 ͘͘͘Ariary ͘͘͘DU
͘͘͘͘͘͘s’est
͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘CADRE
͘soldé
͘termes ͘͘͘avec
͘͘de ͘͘͘I͘͘déficit
͘͘͘͘͘redevances
un ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘minières
͘͘͘1͘͘͘076,98
͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳmilliards
ϴ la
Aupériode
titre de sous
l’année revue.
2019, le Budget Général
d’Ariary contre 450,94 milliards d’Ariary ende l’Etat s’est soldé avec un déficit de 1 076,98 milliards
2018.
d’Ariary
Le contrôlecontrea450,94 milliards
aussi révélé des d’Ariary
ambiguïtés, en 2018.
des dissemblances et des divergences en matière de
2.2.2.1.
textes Sur la gestion
régissant des autorisations
le secteur aurifère et en budgétaires
matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
2.2.2.1.
de laSur partlades gestion
acteurs desetautorisations
même des pratiques budgétairesirrégulières.
a. Accroissement des modifications de crédits portant atteinte à l’autorisation
a. parlementaire
Accroissement des modifications de crédits portant atteinte à l’autorisation
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
parlementaire
A) A l’État, de :
Les crédits autorisés par2 la loi de Finances rectificatives s’élèvent à 8 948,24 milliards d’Ariary.
1- Ade
crédits
Les cours
Au long
autorisés terme
l’année par , laprévoir
sous loi un
les texte
de Finances
revue, portant detransfert
rectificatives
30 décrets s’élèvent
transferts deet laàde8gestion
948,24des
virement ontzones
milliards aurifères
fait d’Ariary.
mouvementer
Au cours faisant
de partie
l’année du
sous domaine
revue, public
les 30 naturel
décrets
1 096 milliards d’Ariary au total, soit 12,25% des crédits rectifiés par la LFR. aux
de Communes
transferts et ; de virement ont fait mouvementer
1 0962-milliards
Selon Al’article
moyen d’Ariary
19 au
terme, total, àsoit
alinéa
veiller 3la12,25%
de àlajour
mise des LOLF,
crédits
et à la«rectifiés
les
cohérence par lades
virements LFR. et règlements
textes, transferts et sont
Selon l’article
effectués procédures
par décret (…), 19 alinéa 3
après information
en vigueur de
notamment des la LOLF,
en commissions «
ce qui concerne les virements
le taux deet
de l'Assemblée Nationale transferts
répartition et du sont
desSénat
effectués ristournes
chargées par décret (…),
des finances et des
minières,après
autresinformation
redevabledesconcernées
le commissions commissions
en matière». de de l'Assemblée
redevancesNationale issues et dedulaSénat
chargées
Or aucune des finances et des
pièce attestant l’information
commercialisation autres commissions concernées
de ces mouvements
de l’or, la périodicité ».
de crédit au de
de la communication Parlement n’est parvenue
la liste d’orpailleurs à à la
Or aucune
Cour. l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la à la
pièce attestant l’information de ces mouvements de crédit au Parlement n’est parvenue
Cour. redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Par ailleurs, les crédits objet
commercialisation de modification
auprès des comptoirs nede l’or; d’augmenter par rapport à 2017 et 2018
cessent
lesquels ont été respectivement de 130,54 milliards d’Ariaryd’augmenter
Par ailleurs, les crédits objet de modification ne cessent et de 233,76par rapportd’Ariary.
milliards à 2017 et 2018
lesquels A court
3- ont terme, prendredetoutes
été respectivement 130,54 lesmilliards
mesuresd’Ariary
nécessaires et de afin d’endiguer
233,76 milliards lesd’Ariary.
exportations
Ainsi, laillicites entre autresaulaMinistère
Cour recommande responsabilisation
de l’Economie des agents chargés de
et des Finances de sécurisation
porter une attention des
Ainsi, lafrontières
Cour et
recommandeles agentsau de la
Ministère douane, de le renforcement
l’Economie
particulière au recours de mouvements de crédits afin de veiller au respect de l’autorisation et des des dispositifs
Finances de de
portersécurité
une et de
attention
contrôle dans tous les aéroports ;
particulière au recours de mouvements de crédits afin de veiller au respect de l’autorisation
parlementaire.
parlementaire.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
b. Des mouvements de crédits hors délai
❖b.A Des moyen terme :
mouvements de crédits hors délai
Selon la circulaire d’exécution budgétaire n°114- MFB/SG/DGB/DS du 31 Décembre 2018, au point
Selon
2.3, les en matière
4-lamodifications
circulaire de crédits
d’exécution
de délivrance
peuventdes
budgétaire autorisations
n°114-
être opéréesMFB/SG/DGB/DS
jusqu’à d’orpaillage,
fin septembre du 31prévoir
Décembre
de l’exercicedes 2018,
mesures
au point
en cours.
2.3, illes
Or, administratives
modifications
a été observé quede06crédits adéquates
décrets face
peuvent aux
de virement orpailleurs
être opérées
et 16 décrets informels
jusqu’àdefintransfert ;
septembre ont de
étél’exercice
pris au-delà en de
cours.
cette
Or, il a
date limite. été observé que 06 décrets de virement et 16 décrets de transfert
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur ont été pris au-delà de cette
date limite. et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ainsi, la Cour recommande au MEF de respecter les dispositions réglementaires en matière de
Ainsi,6-
délai la en
sur Courmatière de tenue au
recommande
les modifications
desMEFregistres
de crédits
spéciauxlesdes
de respecter orpailleurs,
dispositions mettre en place
réglementaires en un système
matière de
et une procédure
délai sur les modifications de crédits pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
2.2.2.2. Sur les recettes budgétaires
2.2.2.2. 7- Sur
en les recettes
matière budgétaires
de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux a. produits
Une réalisation
aurifères tant desaurecettes
niveau des budgétaires
Communesenqu’au hausse niveau relative
central, dominée
promouvoir par les
lesa.activités
Une réalisation
recettes des fiscales
comptoirs desderecettes
l’or dans budgétaires
chaque Commune, en hausse relative dominée
conformément aux articlespar les
33 àdu 39recettes
du décret fiscales
sur leserégime de l’or, et
Les recettes Budget Général décomposent enafin
deuxque toutes lescatégories
principales transactions : les s’effectuent à
recettes fiscales
Lesdouanières
et l’intérieur
recettes duainsi Budget même de
que Général la
les autresCommune
se recettes
décomposentd’extraction ;
en deuxAu
budgétaires. principales catégories budgétaire
titre de l’exercice : les recettes2019, fiscales
les
et douanières
recettes réalisées
❖ A courtainsi que
au terme les
titre du : Budget Général de l’Etat s’élèvent à 5 890,40 milliards d’Ariary les
autres recettes budgétaires. Au titre de l’exercice budgétaire 2019, se
recettes réalisées au
répartissant en recettes internes titre du Budget
pour Général
un montant de l’Etat s’élèvent
de 5 670,80 à 5 890,40
milliards d’Ariarymilliards
et en d’Ariary
recettes sur se
8- vulgariser
répartissant en les textes
recettes internes en matière
pour un de
montantpaiement des
de 5 670,80 ristournes
milliards minières et porter à la
subventions d’équipement de 219,59 milliards d’Ariary. Le taux global d’Ariary
de réalisation et en estrecettes
ainsi sur
de
subventions connaissance
d’équipement des Communes
de 219,59 et des collecteurs
milliards d’Ariary. l’utilité
Le taux présentée
global depar le paiement
réalisation est des de
ainsi
76,97% sur les prévisions de recettes définitives de 7 652,45 milliards d’Ariary.
76,97% sur ristournes ;
les prévisions de recettes définitives de 7 652,45 milliards d’Ariary.
Le tableau
9- sensibiliser par la la
ci-après retrace situation
suite, desdites recettes
les collecteurs à faire pour 2019:
régulièrement leurs déclarations ;
Le tableau ci-après retrace la situation desdites recettes pour 2019:

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
76 
ϭϴϰ


Rapport Public 2022 ϳϲ
ϳϲ
   
 
Ainsi, ces manques Tableau
à gagner26-Ssont estimés
ituation à 779 770
des recettes Ariary1 en matière de
260 000 2019
budgétaires
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue. (En milliards d’Ariary)
Rubrique Prévisions finales Réalisations Taux de réalisations (%)
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
RECETTES FISCALES ET DOUANIERES
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Impôts sur les revenus, bénéfices et gains 1 367,01 1 328,73 97,20%
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Impôts sur le patrimoine 41,28 30,84 74,71%
Impôts sur les
De tout cebiens et services la
qui précède, Cour recommande : 2 024,11 1 406,64 69,49%
Impôts sur le commerce extérieur 2 350,79 2 372,88 100,94%
A) A l’État, de :
Autres Recettes fiscales 22,44 25,76 114,80%
1- A long terme2, prévoir TOTAL
un texte portant transfert
5 805,63 de 5la164,85
gestion des zones aurifères
88,96%
faisant partie du domaine
AUTRES RECETTES BUDGETAIRES public naturel aux Communes ;
2- A d'équipement
Subventions moyen terme, veiller à la mise à jour et994,41
à la cohérence
219,59des textes, règlements
22,08%et
procédures
Contributions reçues des en
tiersvigueur notamment en ce 750,06 qui concerne357,16
le taux de répartition des
47,62%
ristournes minières, le redevable en matière
Produits financiers 84,98 de 115,91
redevances issues 136,40%
de la
commercialisation
Recettes non fiscales de l’or, la périodicité de la communication
17,37 32,89de la liste d’orpailleurs
189,35%à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres
TOTAL 1 846,82d’entrées et sorties des collecteurs,
725,55 la
39,29%
redéfinition des couloirs
TOTAL GENERAL d’orpaillage et
7 652,45 le caractère
5 890,40 obligatoire de la
76,97%
Source : PLRcommercialisation
2019 auprès des comptoirs de l’or;
3- A court
En termes terme, prendre
d’évolution, les prévisions de recettes
toutes les mesures budgétaires pourd’endiguer
nécessaires afin l’année 2019 ont été fixées à
les exportations
7 652,45illicites
milliardsentre
d’Ariary,
autressi la responsabilisation
elles se sont chiffrées des agents milliards
à 6 584,07 chargés de d’Ariary
sécurisation
pour 2018,des soit
une haussefrontières et lesCette
de 16,23%. agents de la douane,
augmentation estleobservée
renforcement des dispositifs
au niveau des recettes defiscales
sécuritépassant
et de de
5 102,12contrôle
milliards d’Ariary
dans tous lesenaéroports
2018 à 5; 805,63 milliards d’Ariary en 2019 soit une variation de
13,79%. Par ailleurs, lesdites recettes fiscales occupent une place prépondérante sur l’ensemble des
B) Aubudgétaires
recettes Ministère chargé
avec unedes mines, dede: 75,87%.
proportion
❖ A moyen terme :
S’agissant des réalisations, le montant total des recettes encaissées s’élève à 5 890,40 milliards
4- en
d’Ariary pourmatière de un
2019, soit délivrance
taux globaldes autorisations
de réalisation d’orpaillage,
de 76,97%. prévoir
En termes des mesures
de valeurs, les recettes
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ont augmenté de 465,32 milliards d’Ariary par rapport à 2018. Toutefois, ce taux de réalisation est
inférieur
5- enà celui de 2018
matière quides
d’octroi est cartes
de 82,40%. Une régression
d’orpaillage, veiller àdu
la taux
mise de réalisation
à jour est en
des textes ainsi constatée
vigueur
malgré laethausse en volume des recettes budgétaires, de 2017 à 2019 tel que le
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;présente le graphique
suivant :
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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77
ϭϴϰ 
ϳϳ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘Figure
͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘6-
͘͘15
͘͘Réalisations
͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘globales
͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘en
͘͘͘͘recettes
͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘budgétaires
͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
(En milliards d’Ariary)
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la partZ>/^d/KE^
des acteurs et même des pratiques irrégulières. dhyZ>/^d/KE
ϴϱй
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État, de : ϱ ϴϵϬ͕ϰϬ
ϴϮй
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen ϱterme,
ϰϮϱ͕Ϭϵ veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la ϳϳй
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
ϱ ϬϮϱ͕ϳϰ l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϮϬϭϳ redéfinitionϮϬϭϴdes couloirs d’orpaillage
ϮϬϭϵ ϮϬϭϳle caractère obligatoire
et ϮϬϭϴ de la ϮϬϭϵ
Sources : PLRcommercialisation
2017 -2019… auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Les mesures préconisées pour l’amélioration des recettes ont amené les responsables à viser plus que
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
les années précédentes et il résulte une hausse de 465,32 milliards d’Ariary en valeur absolue en
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
matière de réalisation pour 2019. Toutefois, malgré le taux de réalisation qui se décroît, le taux de
contrôle dans tous les aéroports ;
pression fiscale net est en légère augmentation étant de 10,5% en 2019 contre 10,2% en 2018.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
b. Structure fiscale constante ou transition fiscale hésitante
❖ A moyen terme :
Depuis 2016, la structure de la fiscalité à Madagascar reste la même. En effet, sur la période 2016 –
2019,4-lesen matière
impôts sur lede délivrance
commerce des demeurent
extérieur autorisations d’orpaillage,
la principale recetteprévoir des mesures
et constituent en moyenne
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
46,77% des réalisations. L’importance des impôts sur le commerce extérieur signifie que les
ressources
5- en de l’Etatd’octroi
matière sont tributaires
des cartesdes opérations veiller
d’orpaillage, avec l’extérieur,
à la mise à notamment
jour des textesl’importation.
en vigueur Or,
plus les importations abondent, plus les termes de l’échange du pays se
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse détériorent et les externalités
;
négatives sur l’économie ne sont pas négligeables, ceci conjugué avec les chocs exogènes des cours
6- en matière
internationaux de tenue agricoles
des produits des registres spéciauxpremières.
et matières des orpailleurs, mettrelaenpart
Toutefois, placedesunimpôts
systèmesur le
et une procédure pérennes de gestion et de communication
commerce extérieur accuse une légère diminution passant de 48,47% en 2016 à 44,67% en 2019, des données statistiques
tandis quefiables
celle entre les Communes,
des impôts sur les biens l’ANOR et la Direction
et services et celle desInterrégionale
impôts sur le ;revenu oscille autour des
25%.7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
lesc.activités
Non prise en charge de
des comptoirs de l’or
l’intégralité
dans chaque des recettes
Commune, fiscales
conformément aux articles
Comme 33 à 39 du
évoqué décret
supra, sur le lerégime
suivant PLR,delesl’or, et afinencaissées
recettes que toutesse lestotalisent
transactions
à 5 s’effectuent à
890,40 milliards
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d’Ariary pour 2019. Or, au vu du document annexe « Etat des recettes fiscales », le montant des
recettes réalisées
❖ A court se terme
chiffre: à 5 928,74 milliards d’Ariary. L’écart de 38,34 milliards d’Ariary est
constitué des « dégrèvements et des remises » enregistrées au niveau des comptes 709 (Impôts sur les
8- vulgariser
revenus, bénéfices etles textes– 719
gains) en matière
(Impôts de sur paiement des ristournes
le patrimoine) – 729 (Impôtsminières
sur lesetbiens
porter à la
et services)
connaissance
– 739 (Impôts des Communes
sur le commerce extérieur) et des collecteurs
et 749 l’utilité fiscales).
(Autres recettes présentéeDe parplus,
le paiement
au vu du desCGAF,
ristournes ;
ces « dégrèvements et remises » sont comptabilisées dans les « opérations de fin de gestion ». Ce
mode9-desensibiliser
comptabilisation rend opaque
par la suite, la gestion
les collecteurs desrégulièrement
à faire recettes. La leurs
Cour déclarations
a déjà soulevé ; une telle
anomalie dans son rapport sur le PLR 2017.

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϴϰ

ϳϴ
Rapport Public 2022
   
 
De tout ce qui précède, la Cour recommande au MEF de:
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
- déployerde devises
plus et de pour
d’efforts 15 595 405 200 Ariary
améliorer en termes de
le recouvrement redevances
malgré minières
la légère pour la du
progression
période
tauxsous revue. fiscale ;
de pression
renforcer
- contrôle
Le la capacité
a aussi de mobilisation
révélé des desdissemblances
ambiguïtés, des ressources fiscales
et desintérieures
divergencestout
en en élargissant
matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
l’assiette fiscale afin de garantir un espace budgétaire résilient. qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
En outre elle réitère de :
De
- tout ce qui précède,
respecter la Cour
le principe recommande :
de non-compensation entre les recettes et les dépenses prévu par
A) A l’article
l’État, de : la LOLF ;
5 de
- 1- faire
A long terme2, dans
apparaître le PLR
prévoir tousportant
un texte les montants
transfertdededégrèvements,
la gestion desréduction ou remise
zones aurifères
d’impôts.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
2.2.2.3. Sur les dépenses
ristournes budgétaires
minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Au coursl’ANOR,
de l’année
le 2019, le totalde
responsable desladépenses
tenue desbudgétaires réalisées et
registres d’entrées s’élève
sortiesà 6des
967,38 milliards
collecteurs, la
d’Ariary,redéfinition
contre 5 876,03 milliards d’Ariary
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire prévision
en 2018, soit une hausse de 19%. Avec une de la de
milliards d’Ariary,
8 948 237commercialisation le tauxdes
auprès decomptoirs
consommation est de 77,86%.
de l’or;
Lors 3-
du contrôle
A court de l’exécution
terme, prendredes lois les
toutes de Finances 2019, l’analyse
mesures nécessaires afindes dépensesles
d’endiguer parexportations
programme et
par catégorie fait ressortir les points développés ci-après.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
a. Analyse
contrôle par les
dans tous programme
aéroports ;
Croissance continue des dépenses pour le programme « administration et Coordination»
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Le programme«
❖ A moyen Administration
terme : et Coordination » totalise 2 588,40 milliards d’Ariary au titre de
l’année 2019. C’est un programme transversal à toutes institutions et ministères et représente à lui
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
seul 37,15% des dépenses budgétaires.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Au cours
5- endematière
l’annéed’octroi
2017 ce
desprogramme 2 070àmilliards
atteignaitveiller
cartes d’orpaillage, la mise à tandis qu’en
jour des textes2018, il était de
en vigueur
2 447,80etmilliards d’Ariary. notamment
à leur cohérence Une augmentation de 25,04% est
des renseignements ainsiàobservée
relatifs la CIN etpour les dépenses
à l’adresse ; liées
à ce programme depuis 2017. Les dépenses de solde du compte « 6011 », correspondent au 68% du
6- en
total des matièrerelatives
dépenses de tenueà ce
desprogramme.
registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiablesaux
Par rapport entrerecettes
les Communes, l’ANOR
budgétaires horset lasubvention,
Direction Interrégionale
le programme ; « Administration et
coordination » requiert
7- en matière 50% de
de suivi desdites recettes. des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
la production
aux produits
Dépenses aurifères tantporteurs
des Programmes au niveau des Communes
de croissance qu’au niveau
légèrement central, promouvoir
en hausse
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à afférentes
Les dépenses 39 du décret
auxsur le régime de
programmes l’or, et afin
regroupés que toutes
au niveau les transactions
des missions vecteurss’effectuent à
de croissance
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
restent faibles, avec un montant total de 302,37 milliards d’Ariary, ce qui équivaut au 11,68%.
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
 
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
79
ϭϴϰ 
ϳϵ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴTableau 27- Dépenses pour les missions vecteurs de croissance
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
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͘milliards
͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
MISSION
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des 2dissemblances
017 et2018 2019
des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne 264,85
AGRICULTURE ET ELEVAGE 290,92 248,94 des hésitations
MINES 8,20 9,92 8,15
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
PECHE 13,21 19,81 19,3

De tout ce TOURISME
qui précède, la Cour recommande : 9,66 11,64 10,07

A) A l’État,TOTAL
de : 290,31 302,37
321,99
2
1- A long terme , prévoir un
texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Sources : PLR 2017-2019
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Par rapport à l’année précédente, ces dépenses sont légèrement en hausse mais n’atteignant pas son
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
niveau de 2017.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
De 2017 commercialisation de l’or,
à 2019, si les dépenses la périodicité
réalisées pour lesde la communication
missions « mines », «dePêche
la liste d’orpailleurs
» et « Tourisme à» ont
connu desl’ANOR, le responsable
variations de la tenue
positives, celles de lades registres
mission d’entrées et
« agriculture et sorties des collecteurs,
de l’élevage la de
» régressent
redéfinition des couloirs d’orpaillage
8,96%, alors que le pays est un pays à vocation agricole. et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Des principales dépenses sociales en baisse
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Globalement, les entre
dépensesautres la responsabilisation
sociales des agents
demeurent encore minimes, chargés
pour de sécurisation
un montant des
de 349, 69 milliards
frontières
d’Ariary, soit 13,51%.et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Concernant le programme «Education fondamentale de 9 ans», les dépenses réalisées se chiffrent à
B) 30
149, Aumilliards
Ministère chargésoit
d’Ariary des 2,14%.
mines, de Par: rapport à 2018, lesdites dépenses d’un montant de 153,90
milliards❖sontAainsi
moyen en terme
baisse.:
Il en 4-estende matière
même pourde les
délivrance
dépensesdesdes autorisations
deux principaux d’orpaillage,
programmesprévoir des mesures
de la Santé à savoir, le
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
programme « Fourniture des soins de santé de qualité » et le programme « Lutte contre les
maladies
5- en », matière
elles accusent
d’octroiune
desbaisse
cartesde l’ordre de veiller
d’orpaillage, 25%, passant
à la mise respectivement de90,14
à jour des textes milliards
en vigueur
d’Ariary età à71,12 milliards d’Ariary
leur cohérence notammentet de
des28,51 milliards d’Ariary
renseignements relatifsàà 17,87
la CINmilliards d’Ariary.
et à l’adresse ;
en matière
6- Légère haussededes
tenue des registres
programmes spéciaux
essentiels des orpailleurs, mettre en place un système
de l’infrastructure
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Une hausse est observée
fiables pour certains
entre les Communes, programmes
l’ANOR du secteur
et la Direction par rapport ;à l’année précédente. En
Interrégionale
effet, le programme « Développement des infrastructures routières » d’un montant de 170,60
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
milliards d’Ariary constitue 2,45% des dépenses budgétaires. Ce programme enregistre une
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
augmentation comparée à l’année précédente. Les dépenses correspondantes en 2018 s’élèvent à 131,
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
05 milliards d’Ariary.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
b. Analyse par grandes catégories de dépenses
❖ A court terme :
vulgariser
8- Dépenses de les textes
solde en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
en hausse
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Les dépenses de solde
ristournes ; connaissent une tendance haussière sur les trois dernières années allant de
1 800,75 milliards d’Ariary en 2017 à 2293,73 milliards d’Ariary en 2019, soit un taux de
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
d’accroissement de 27%.

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 80 
ϭϴϰ

ϴϬ
Rapport Public 2022
   
 
Par contre, le taux de réalisation desdites dépenses de 97,18% a baissé par1 rapport aux années
Ainsi, cesEnmanques
précédentes. à gagner
effet, si ce sontlesestimés
taux, pour à 779et770
années 2017 260était
2018, 000 respectivement
Ariary en matière de et
de 99,67%
rapatriement de devises et de
99,57%, il se situe à 97,18% en 2019.15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période
Les sousderevue.
dépenses soldes occupent 44% des recettes fiscales en 2019, manifestant ainsi une tendance
générale à la baisse
Le contrôle de révélé
a aussi l’évolution du ratio soldes
des ambiguïtés, sur recettes fiscales
des dissemblances et desdepuis 2014 en matière de
divergences
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Dépenses de solde enregistrées dans la catégorie 3 « Dépenses courantes hors solde » en
De tout ce quides
violation articles
précède, la 14 et 15
Cour de la LOLF:
recommande
IlA) A observé
a été l’État, de : des dépenses de solde de 195 158 731 549,86 Ariary ont été inscrites dans la
que
catégorie
1- A long terme2, courantes
3 « Dépenses hors
prévoir un solde
texte ».
portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Le MEF a fait part dans le PLR 2019, page 63 que « des charges de personnel de catégorie 3 ont été
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
rassemblées au sein des opérations courantes -Solde car selon les recommandations de la Cour des
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Comptes ristournes
toutes les opérations
minières, afférentes
le redevableau chap.60 en doivent
matièrey êtrede regroupées
redevances». issues de la
En effet, commercialisation
c’est seulement pour la présentation
de l’or, la périodicité du PLR
de la 2019 que les dépenses
communication de solde
de la liste « issuesàde la
d’orpailleurs
catégoriel’ANOR,
3 » en sont dissociées mais au vu du SIIGFP elles sont encore exécutées
le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, au niveaulade la
Catégorieredéfinition
3 « dépenses des courantes hors solde
couloirs ».
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Ces « charges de Personnel dans la catégorie
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; 3 » connaissent une tendance à la hausse depuis 2017,
lesquelles étaient de 161,20 milliards, passent à de 176,40 milliards en 2018 et enfin à 195,20
3- Ad’Ariary
milliards court terme,
en 2019. prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Or, l’article 15 deentre
la Loiautres
Organiquela responsabilisation
n° 2004 -007 du 24des agents
juillet 2004chargés de de
sur les Lois sécurisation
Finances des
frontières et les agents de la douane, le
(LOLF) dispose que : « Les dépenses courantes hors solde comprennent :renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports
- Les achats de biens et services ; ;
B) Au-Les chargeschargé
Ministère permanentes ;
des mines, de :
- Les impôts, droits et taxes ;
❖ A
- Les moyen terme
transferts :
et les subventions ;
- Les charges financières. »
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Et le Plan Comptable des Opérations Publiques (PCOP) précise les chapitres respectifs pour ces
5- :en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
charges
et à leur cohérence
- Chapitre 61: Les achats notamment
de biens; des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- - Chapitre
en matière 62:deLes achats
tenue desde servicesspéciaux
registres et chargesdespermanentes
orpailleurs,; mettre en place un système
- Chapitre 64: Les impôts,
et une procédure pérennes droitsde etgestion
taxes ; et de communication des données statistiques
- Chapitre 65: Les
fiables entre transferts etl’ANOR
les Communes, les subventions ;
et la Direction Interrégionale ;
- Chapitre 66: Les charges financières. »
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En outre, l’article 14 de ladite loi organique préconise que : « les dépenses courantes de solde
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
comprennent : les rémunérations d'activité des fonctionnaires civils et militaires, composées
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
principalement du traitement, du supplément familial de traitement ainsi que de diverses indemnités
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
liées à la fonction ou à la solde, les cotisations et contributions sociales, les prestations sociales et
allocations❖ de A court
solde terme
». Ainsi,: ces dépenses de personnel de 195,16 milliards d’Ariary doivent être
comptabilisées
8- vulgariser danslesla catégorie
textes en des dépenses
matière de solde «des
de paiement Catégorie 2 » minières
ristournes conformément à l’article
et porter à la 14
de la LOLF connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Ainsi, la Cour réitère et précise que toutes les dépenses de personnel, tout ce qui est du chapitre 60,
sensibiliser
9- être
doivent dans lapar la suite,des
catégorie les dépenses
collecteurscourantes
à faire régulièrement leurs déclarations
de solde « Catégorie ;
2 », conformément à
l’article 14 de la LOLF. 
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
81
ϭϴϰ 
ϴϭ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>Dépenses
^Ddde/hors
Zdevises
^͘soldes
͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘dominées
͘͘͘͘15
de ͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘par
͘405
͘͘͘͘͘les
͘200
͘͘͘͘«͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
transferts ͘͘͘͘͘termes
͘͘͘subventions
et ͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘»͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Pour
Lel’année
contrôle2019,
a aussilesrévélé
créditsdes définitifs
ambiguïtés, en matière de dépensesethors
des dissemblances des soldes
divergencesont étéenfixés
matièreà 2 de
228,93
milliards d’Ariary. Les dépenses effectuées totalisent 2 114,55 milliards
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations hors d’Ariary. Les dépenses
soldes
de lasont
partàdes
hauteur
acteursde 30,35%
et mêmedu desCadre
pratiquesI. irrégulières.

Avec
De un
toutmontant de 1 290,
ce qui précède, 27 milliards
la Cour recommande d’Ariary,
: les dépenses de transfert occupent une place
prépondérante au niveau des dépenses hors soldes, soit 61%.
Les A l’État,de
A) dépenses de transfert
: au secteur privé enregistrées au compte «6565 » d’un montant de 487,68
milliards
1- Ad’Ariary accaparent
long terme 2 les 37%
, prévoir des dépenses
un texte portant de subventions.
transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Parmi les bénéficiaires de transfert, la JIRAMA est celle qui a reçu le plus important transfert. Ces
2- Aconcernent
dépenses moyen terme,surtoutveiller à la mise
le paiement à jour etdeà groupe
de location la cohérence des textes,
et la fourniture de règlements
carburant pouret un
procédures en vigueur
montant de 289,39 milliards d’Ariary. notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
2.2.2.4. Performance
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition
a. Présentationdes générale
couloirs de d’orpaillage
la performance et 2019
le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Suite aux élections présidentielles de 2018, les actions gouvernementales seront axées sur l’objectif
3- A court
d’Emergence. Lesterme, prendred’activités
programmes toutes les des
mesures nécessaires
Institutions et desafin d’endiguer
Ministères les exportations
s’aligneront ainsi sur le
illicites
respect des entre autres
« velirano, serments la responsabilisation
faits par le Président des lors
agents
de lachargés de sécurisation
campagne électorale » des
qui est
devenue frontières
une ligne etdirectrice
les agents de lapar
établie douane, le renforcement
le Président des dispositifs
de la République et quideestsécurité
traduiteet dans
de la
contrôle dans tous les aéroports ;
Politique Générale de l’Etat (PGE) en termes d’axes prioritaires.
B) Au
Dans Ministère
cette chargé
perspective, des mines, de :organisé en 32 ministères et institutions, se voit confier 54
le Gouvernement,
missions ❖repartis en 142
A moyen programmes.
terme : Il s’est fixé de 453 d’objectifs (globaux et spécifiques) assortis
de 1216 valeurs cibles comme indicateurs de résultats.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Tableauadministratives adéquates
28-Récapitulation face auxdeorpailleurs
de la situation informels
la performance et de ;la situation budgétaire pour 2016 à
2019veiller à la mise à jour des textes en vigueur
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage,
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
RUBRIQUES 2016 2017 2018 2019
en matièreetde
6- d'Institutions
Nombre tenue des registres spéciaux des38orpailleurs,
Ministères 38 mettre en 37place un32système
et une
Nombre de missionsprocédure pérennes de gestion et de communication
55 55 des données
50 statistiques
54
fiables entre
Nombre de programmes les Communes, l’ANOR et la Direction
146 Interrégionale
148 ;138 142
Nombre
7- d'objectifs
en matière 448
de suivi de la production des orpailleurs 426la collecte530
et de 453 liées
des ristournes
aux finales
Valeurs cibles produits aurifères tant au niveau des Communes
1035 qu’au
1007 niveau 708central, promouvoir
1216
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Valeurs réalisées
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin540 577les transactions
que toutes 405 555
s’effectuent à
l’intérieur
Valeurs non atteintes même de la Commune d’extraction ;
410 368 261 504
A court terme
❖ disponibles
Valeurs non : 27 11 26 49

Autres8-vulgariser les textes en matière de paiement 58des ristournes


51 minières
16 et porter
108 à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Taux de performance
ristournes ;global 52,17 57,3 57,2 45,64

Crédits
9-définitifs (en Milliards
sensibiliser par lad'Ariary)
suite, les 7 123,32
collecteurs à faire 7 370,14 leurs
régulièrement 7 294,39 8 948,24
déclarations ;
Dépenses réalisées (en Milliards d'Ariary)  6 200,01 5 653,09 5 876,03 6 967,38
ϭ Calcul de la Cour
 
Taux
2 A d'absorption budgétaire
court terme : jusqu’à 87,04
12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme 76,7
: 3 ans et plus 80,56 77,86
Sources : PLR 2016-2019
ǀ
 82 
ϭϴϰ

ϴϮ
Rapport Public 2022
   
 
Pour l’année 2019, globalement le taux de performance est de 45%, ce qui est 1 insuffisant d’après la
Ainsi, d’appréciation
méthode ces manquesadoptée
à gagner sont
par la Courestimés
55
. à 779 770 260 000 Ariary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary
Ce taux est relativement en baisse par rapport aux exercices en termes de redevances
précédents minières
étant donné pour
que les la -
valeurs
période
cibles sont sous revue.
en augmentation.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
La textes
présente analyselen’est
régissant pasaurifère
secteur exhaustive
et endumatière
fait desdelimites évoquées
procédures. infra
Ce qui et portera
entraîne des essentiellement
hésitations
surdelesla programmes estimés avoir des effets potentiels
part des acteurs et même des pratiques irrégulières. sur la croissance et sur le bien-être de la
population.
De tout ce
b. qui précède, la Cour
Performance recommande :
par programme
A) A l’État,
Quatre de : sont retenus pour l’analyse compte tenu des leurs impacts tangibles sur le
programmes
1- Ades
quotidien long termeà2,savoir
citoyens prévoir
: un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
-le programme concernant l’électricité
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
- le programme sur les infrastructures routières
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
- le programme « Agriculture »
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
- le programme « Education fondamentale
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Programme « développement des infrastructures électriques et des ressources d'énergie
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
locales » - Programme à 99 % sur financement extérieur avec des risques budgétaires élevés
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
mais à performance très insuffisante
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Ce programme
illicites est rattaché
entre autresà la
la responsabilisation Ministère
mission « Energie »desduagents de l’Energie,
chargés de l’Eaudeset de
de sécurisation
l’Hydrocarbure. Selon le document cadre à moyen terme 2019, la mission « Energie
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité » consiste
et deen la
conception et la mise en œuvre de
contrôle dans tous les aéroports ; la politique nationale de l’Energie ainsi que celle des
Hydrocarbures du Gouvernement, afin d'assurer un approvisionnement en énergie satisfaisant la
B) Au Ministère
demande, de meilleurechargé desetmines,
qualité de : coût.
à moindre
❖ A moyen terme :
Les principaux défis à relever consistent à fournir de l’énergie au moindre coût pour soutenir la
4- enéconomique
croissance matière deainsidélivrance des autorisations
que le développement durable d’orpaillage,
et inclusif. prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
L’objectif
5- englobal
matière«Développer les infrastructures
d’octroi des cartes d’orpaillage, électriques et ressources
veiller à la mise à jour desd'énergie locale » est
textes en vigueur
décliné en
et 2à objectifs spécifiques,
leur cohérence à savoir
notamment des: renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;

-6- -en203-1-1
OS matièreSatisfaire
de tenuelades registres
demande spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
intérieure
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
-
OS- 203-1-2 Gérer durablement les ressources d'énergies locales
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Pour 7-
atteindre ces objectifs,
en matière de suivi delesla activités mises
production en œuvre ont
des orpailleurs coûté
et de 57,23 milliards
la collecte d’Ariary
des ristournes liéesdont
99,57% sont
aux financés
produits par des emprunts
aurifères tant au extérieurs.
niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Les structures publiques
33 à 39 lessur
du décret plus
le importantes œuvrant
régime de l’or, dans
et afin queletoutes
secteurlessont :
transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
- La JIRAMA
❖ A de
- L’Agence court terme :
Développement de l'Electrification Rurale (ADER)
- L’Autorité
8- vulgariserde Régulation
les textes de
enl'Electricité
matière de(ARELEC)
paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Ainsi, laristournes
performance
; du secteur revient notamment auxdites structures. Or les trois structures
constituent un risque budgétaire avec l’accroissement sans cesse des subventions pour la JIRAMA et
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϱϱ 
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞƐŽƵĠŐĂůĞƐăϴϬй͗WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƐĂƚŝƐĨĂŝƐĂŶƚĞ
ϭ Calcul de la Cour
 
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐĞŶƚƌĞϴϬĞƚϱϬй;ŝŶĐůƵƐͿ͗ WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞŵŽĚĠƌĠĞ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐĞŶƚƌĞϱϬĞƚϮϱй;ŝŶĐůƵƐͿ͗ WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞŝŶƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞ
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐ/ŶĨĠƌŝĞƵƌĞƐăϮϱй͗WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƚƌğƐŝŶƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞ
ǀ
83
ϭϴϰ 
ϴϯ
Rapport Public 2022
   
 
l’insuffisance
EEy ϭdes
ϲϴ informations sur les réalisations aussi bien financières que physiques pour les deux
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, ces publics.
établissements
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
Pourtant, l’ADER, un établissement public 200 à caractère en administratif, de par sa mission joue un rôle
 période sous revue.
crucial dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière de développement de
l’électrification aussi56révélé
Le contrôle arurale . des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Pardeailleurs,
la part elle
des vise à : et même des pratiques irrégulières.
acteurs
-Promouvoir et encourager la soumission des projets en matière d’électrification rurale,
De tout ce qui
d’énergies précède, la Cour
renouvelables recommande
et d’efficacité :
énergétique ;
-A) Recenser toutes
A l’État, de : les informations relatives à l’électrification rurale en vue de l’établissement des
statistiques y afférentes et d’établir officiellement les indicateurs de l’électrification rurale;
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
- Suivre et évaluer les activités relatives à l’électrification rurale dans tous ses aspects, notamment
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
techniques, sociaux, économiques, financiers et environnementaux.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
S’agissantprocédures
de l’ARELEC, en vigueur notamment
elle assure en ce lequicontrôle
la régulation, concerneet lelesuivi
tauxdes
de activités
répartition des au
relatives
secteur deristournes
l’électricité.minières, le estredevable
Ainsi, elle chargée57, en entrematière
autres, dede: redevances issues de la
- contribuer, en soutien au Ministère en charge de communication
commercialisation de l’or, la périodicité de la de la liste d’orpailleurs
l’énergie, à la conception de la politiqueà du
l’ANOR,
Secteur le responsable
de l'Electricité de la tenue des
et à l’élaboration des stratégies,
registres d’entrées et sorties
à la surveillance et des
à la collecteurs, la de
bonne conduite
redéfinition
sa mise en œuvre ;(…) des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
- fixercommercialisation auprès des
et publier, conformément auxcomptoirs de l’or;
dispositions tarifaires de la Loi et des textes pris pour son
application,
3- A courtles prix prendre
terme, réglementéstoutesapplicables
les mesures auxnécessaires
activités menées par les Exploitants(…)
afin d’endiguer ;
les exportations
- publierillicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des et
annuellement une cartographie spatiale, selon l’énergie concernée, le volume d’énergie
toutes autres spécificités
frontières techniques
et les agents jugées le
de la douane, pertinentes,
renforcement des prix d’achat et de
des dispositifs de sécurité
vente d’électricité
et de
pratiqués sur l’ensemble du territoire
contrôle dans tous les aéroports ; entre les Clients et leur fournisseur d’électricité ainsi que
de l’électricité revendue par les autoproducteurs (…);
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Il convient
❖ de A signaler
moyen termeque pour
: l’OS 2 « Gérer durablement les ressources d'énergies locales »,
même les valeurs cibles ne sont pas fixées.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϱϲ
ĠĐƌĞƚŶΣϮϬϭϴͲ384

du 24 avril 2018 fixant les missions, les attributions, l’organisation et les modalités de
ϭ Calcul de la Cour

fonctionnement de l’Agence de Développement de l'Electrification Rurale (ADER)
ϱϳ 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ZdEΣϮϬϭϴͲ383 du 24 Avril 2018 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’Autorité de
Régulation de l’Electricité (ARELEC). 
ǀ
 84 
ϭϴϰ

ϴϰ
Rapport Public 2022
   
 
Tableau 29- Programme «-développement des infrastructures électriques et des1 ressources d'énergie
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
locales
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
OGpériode sous revue.
: Développer les infrastructures électriques et ressources d'énergie locale
OS 203-1-1 Satisfaire la demande intérieure
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
203-1-2 Gérer durablement les ressources d'énergies locales
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
RESULTATS 1- Les ressources locales disponibles sont utilisées efficacement
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ESCOMPTES 2 Accès à l'énergie durable pour tous
INTITULE VALEUR CIBLE VALEUR SITUATION
De tout ce qui précède, la Cour recommande : REALISEE
A) A l’État, de203-1-1-1-R1
: Economie de bois 20000 M3 0 Non atteint
203-1-1-1-R2 Taux d'accès en 18% 14% Non atteint
terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
1- A long électricité
INDICATEURS
faisant partie
DE RESULTAT du domaine
203-1-1-1-R3 public
Réduction naturel aux Communes
des heures 40% ; 35% Non atteint
de délestages
2- A moyen terme, veiller
203-1-1-2-R1 à la mise
Taux d'accès en à jour et à la cohérence
18% des textes,
14% Non règlements
atteint et
procédures en
électricité vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières,
203-1-1-2-R2 Kits le redevable
solaires distribués en matière de redevances
110 000 issues
75 000 Non atteintde la
Source : RAPcommercialisation
2019 de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Au vu du tableau ci-dessus, aucun des résultats escomptés n’est réalisé.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Par ailleurs, une redondance de l’indicateur « Taux d'accès en électricité » est constatée.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Pour le résultat « Accès à l'énergie durable pour tous », les valeurs cibles finales ne sont même pas
58
fixées3- . A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Ainsi, malgré l’accroissement
frontières et les agentsexponentiel des subventions
de la douane, allouées
le renforcement à la JIRAMA,
des dispositifs le taux et
de sécurité d’accès
de à
contrôle dans tous les aéroports ;
l’électricité n’est que de 14%, les heures de délestages ne sont pas réduites comme prévues et les kits
solaires distribués sont insuffisants. De ce fait, la performance du programme « Développement des
B) Au Ministère chargé des mines, de :
infrastructures électriques et des ressources d'énergie locales » est insuffisante.
❖ A moyen terme :

De 4-toutencematière de délivrance
qui précède, la Cour des autorisations
recommande d’orpaillage,
au Ministère prévoir des
de l’Energie, de mesures
l’Eau et de
administratives
l’hydrocarbure de : adéquates face aux orpailleurs informels ;
-faire
5- enpreuve de d’octroi
matière rigueur des
danscartes
la détermination
d’orpaillage, des indicateurs
veiller à la mise de performance
à jour des textes (indicateurs
en vigueur de
résultats,
et à valeur cible) notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
leur cohérence
-communiquer plus d’informations sur la performance
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
-multiplier les efforts pour améliorer le secteur de l’énergie
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
- rechercher les ressources alternatives en matière d’énergie.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
en matière «deDéveloppement
7- Programme suivi de la production des orpailleurs
des infrastructures et de la
routières » -collecte des ristournes
Performance liées
insuffisante
aux produits
malgré la faibleaurifères
densité dutantréseau
au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
routier
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
À Madagascar,
33 à 39 du ladécretroute
sur leestrégime
une de expédition à la
l’or, et afin que fois
toutes tumultueuse s’effectuent
les transactions et captivante.
à
Ce paradoxe se traduit
l’intérieur même d’une
de lapart, par l’état
Commune obsolète d’un
d’extraction ; réseau routier peu sécurisé, mais d’autre
part, il offre aussi la possibilité de parcourir une terre pleine de richesse tout en profitant d’un
véritable ❖ A court
spectacle terme
à ciel : 59.
ouvert
Les principaux
8- vulgariseraxes les
du réseau routier
textes en sont de
matière un vecteur
paiementessentiel du pays et
des ristournes jouent un
minières et rôle déterminant
porter à la
pour le développement du pays et pour assurer la mobilité de tous.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Le programme « Développement des infrastructures routières » du Ministère des Tavaux Publics vise
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
comme objectif global à contribuer au développement socio-économique en desservant les pôles
économiques et les zones de production. 
ϭ
Calcul de la Cour 
ϱϴ 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ŶŶĞdžĞW>ZͲZĂƉƉŽƌƚŶŶƵĞůĚĞƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞϮϬϭϵ
ϱϵ
ŚƚƚƉƐ͗ͬͬŵĂĚĂŵĂŐ͘ŵŐͬƉƌŝŶĐŝƉĂůĞƐͲƌŽƵƚĞƐͲŵĂĚĂŐĂƐĐĂƌ
ǀ
85
ϭϴϰ 
ϴϱ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, ces
L’objectif manques
global comprend à quatre
gagnerobjectifs
sont estimésspécifiquesà 779 : 770 260 000 Ariary en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
-Construire et réhabiliter le réseau routier
-Assurer l'intégration
Le contrôle a aussides dimensions
révélé socialesdes
des ambiguïtés, et environnementales
dissemblances et des divergences en matière de
-Réhabiliter et/ou construire
textes régissant le secteur le réseau et
aurifère desenroutes nationales
matière (RN) Ce qui entraîne des hésitations
de procédures.
-Maintenir
de la partledes
réseau des et
acteurs routes
même nationales (RN) irrégulières.
des pratiques et structurantes en bon état

Pour
Deréaliser
tout ce ces
qui objectifs,
précède, lalaCour
somme de 170,55 :milliards d’Ariary est mobilisée , constitués à 77%
recommande
de financements extérieurs.
A) A l’État, de :
Ramenés, au PIB, ces 170 milliards d’Ariary ne correspondent qu’à 1% du PIB. Or, selon le
1- A CDMT,
document en 2tenant
long terme , prévoir un texte
compte portant
de l’état du transfert de la gestion
réseau routier, le coût des zones
global des aurifères
programmes
routiers faisant partiedans
est cadré du domaine public naturel
la fourchette de 4 aux à Communes
5% du PIB ; ; la référence étant de 2%
du PIB2- pour les pays
A moyen en voie
terme, de développement
veiller pouretunàréseau
à la mise à jour en bon etdes
la cohérence moyen état.
textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Par ailleurs la réalisation
ristournes de cesleobjectifs
minières, voit la
redevable encontribution
matière de des redevances
deux établissements
issues notamment
de la
l’Agencecommercialisation
Routière et le Fonds routier.
de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La performance
l’ANOR,duleprogramme
responsableestderésumée
la tenuedans
des le tableau d’entrées
registres ci-après : et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Tableau 30- Développement des infrastructures routières
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
OG Contribuer
frontières au développement
et les agents de la douane, socio-économique en desservant
le renforcement les pôles de
des dispositifs économiques et les
sécurité et de
zones de production
OS contrôle dans tous les aéroports ;
Construire et réhabiliter le réseau routier
Assurer
B) Au Ministère l'intégration
chargé des dimensions
des mines, de : sociales et environnementales
Réhabiliter et/ou construire le réseau des routes nationales (RN)
❖ A moyen terme
Maintenir :
le réseau des routes nationales (RN) et structurantes en bon état
4- en matière de et délivrance
Efficacité la qualité de lades autorisations
circulation des biens et d’orpaillage, prévoir des mesures
des personnes améliorés
administratives adéquates
Zones déprimées face aux
et reculées orpailleurs informels ;
désenclavées
Les projets routiers sont réalisés avec des mesures de sauvegarde environnementales et sociales
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
appropriées
et à leurProgression
cohérencedunotamment des renseignements
linéaire de routes nationales et unités relatifs à la
d'ouvrages CIN
d'art et à l’adresse ;
réhabilitées
RESULTATS
ATTENDUS
6- en matière de tenue
Linéaire desnationales
de routes registres spéciaux
et unités des orpailleurs,
d'ouvrages mettre
d'art réhabilités en place
un système
en progression
et une procédure pérennes de gestion
Linéaire de pont métallique installé et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes,
Progression l’ANOR
du linéaire Km de routeseten
labon
Direction
état Interrégionale ;
7- en matière de suividuderéseau
Pourcentage la production des orpailleurs
des routes nationales et de
(RN) bitumé en la
boncollecte
état des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes
INTITULE CIBLE qu’auREALISATION
niveau central, SITUATION
promouvoir
les activités des comptoirs de l’or
% des ouvrages d'art en bon état dans chaque
0 Commune, conformément Autresarticles
aux
33 à 39 Longueur
du décret dessur le régime
routes de et/ou
réhabilitées l’or, et afin
0 que toutes les 0 transactions s’effectuent
Autres à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
reconstruites
Taux d'évolution de trafic sur les routes 110% 110% Atteint
❖ A court terme
nationales :
revêtues
Tauxles
8- vulgariser
INDICATEURS d'évolution
textes ende trafic sur lesde
matière routes 110%
paiement 110%minières et Atteint
des ristournes porter à la
DE nationales non revêtues
connaissance des Communes et des collecteurs
Routes rétablies après passage de 100%
l’utilité présentée
100%
par le paiement
Atteint
des
RESULTAT
ristournes ;
catastrophes naturelles
% des communes désenclavées
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire50%
régulièrement50% Atteint
leurs déclarations ;
Proportion des Programmes d'engagement 60% 60% Atteint
environnementaux PrEE)  relatifs aux
ϭ Calcul de la Cour travaux
 
d'entretien
2 A court terme : jusqu’à 12 mois routier
; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Proportion des études d'impacts 60% 60% Atteint
ǀ
 86 
ϭϴϰ

ϴϲ
Rapport Public 2022
   
 
environnementaux (EIE) relatifs aux
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
projets routiers
rapatriement de devises et
Pourcentage desde 15 595d'art
ouvrages 405réhabilités
200 Ariary 60%en termes de60%
redevances minières
Atteintpour la
et/ou
période sous revue. construits
Grand Dalots RNS5 0 Autres
Le contrôle a Nombre
aussi révélé desréhabilitées
de digues ambiguïtés, des dissemblances
0 et des divergences enAutres
matière de
textes régissant le secteur
Nombre aurifère
d'ouvrages et en matière
d'art construits (Pontsde 0procédures. Ce qui entraîne desAutres
hésitations
de la part des et grands et
acteurs dalots)
même des pratiques irrégulières.
Km de routes réhabilitées et/ou construites 500 352 Non atteint
Linéaires d'ouvrage d’arts réhabilités sur 120Ml 200Ml Atteint
De tout ce quiles
précède,
RN la Cour recommande :
A) A l’État, deLongueur
: de digues réhabilitées sur les 100Ml 1000 Ml Atteint
RN
2 métallique modulaire installé
1- A long Ml terme , prévoir un texte portant transfert
de pont 150 Ml de la 0gestion des zones Nonaurifères
atteint
Pourcentage des routes nationales non-
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
revêtues en bon état
2- A moyen terme, veiller
Pourcentage à la
des Routes mise à jour et65%
nationales à la cohérence
50%des textes, règlements
Non atteint et
structurantes
procédures en bon état
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Pourcentage
ristournes des Routes
minières, le nationales
redevable en 35% 0
matière de redevances Non atteint
issues de la
revêtues non structurantes en bon état
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Sur 18 indicateurs, 9 sont atteints, au vu du tableau de la grille d’évaluation supra, ce résultat montre
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ainsi une performance insuffisante pour un taux de performance de 50%.
Cette3- performance de 50%
A court terme, concerne
prendre : les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
toutes
- Tauxillicites
d’évolution de trafic sur les routes nationalesdes
entre autres la responsabilisation revêtues
agents ; chargés de sécurisation des
- Tauxfrontières
d’évolution de trafic
et les agentssurdeleslaroutes
douane, nationales non revêtues
le renforcement des ;dispositifs de sécurité et de
- Les routes
contrôlerétablies
dans tous aprèslespassage
aéroports de ;catastrophes naturelles ;
- Pourcentage des communes désenclavées ;
-B) Proportion
Au Ministère deschargé des mines,
Programmes de :
d’engagement environnementaux (PrEE) relatifs aux travaux
d’entretien routier
❖ A moyen terme : ;
- Proportion des études d’impacts environnementaux (EIE) relatifs aux projets routiers ;
4- en matière
- Pourcentage de délivrance
des ouvrages des autorisations
d’art réhabilités d’orpaillage,
et/ou construits ; prévoir des mesures
administratives adéquates face
- Linéaires d’ouvrage d’arts réhabilités sur les RN.aux orpailleurs informels ;
5- en matière
- Longueur d’octroi
de digues des cartes
réhabilitées surd’orpaillage,
les RN. veiller à la mise à jour des textes en vigueur
 et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Par contre, les indicateurs pertinents liés à la réhabilitation et/ou construction des routes ne sont pas
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
atteints. . Sur la cible « 500 km de routes » seulement 352 km ont été faits.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Il en est de même pour le maintien en bon état du réseau des routes nationales et structurantes dont la
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
valeur cible n’est pas atteinte.
envaleur
7- la
Or, déjà matière de suivi
cible de la production
ne représente que 1,6%des desorpailleurs et de la60collecte
routes nationales des ristournes
, et la densité du réseauliées
routier
aux produits
à Madagascar aurifères
figure parmi tantfaibles
les plus au niveaudansdes Communes
l’Afrique qu’au niveau
Subsaharienne, central,dupromouvoir
la densité réseau routier
du pays estles environ
activités5,3deskmcomptoirs
pour 100km de 2l’or dans chaque
de superficie Commune,
contre 6,8km pour conformément
100km2 pouraux lesarticles
autres
pays. 33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
 l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Par ailleurs,
❖ certains
A court indicateurs
terme : devront être revus afin d’éviter les répétitions tel qu’il suit :

206-1-1-3-R1
;ŝͿ - - 8- vulgariser «les
Longueur desmatière
textes en routes réhabilitées
de paiementet/ou
desreconstruites »
ristournes minières et porter à la
- 206-connaissance
1- 3-2 R3 « Km
des de routes réhabilitées
Communes et/ou construites
et des collecteurs l’utilité »présentée par le paiement des
ristournes ;
;ŝŝͿ - 206-1-3-1-R2 « Pourcentage des ouvrages d'art réhabilités et/ou construits »
9- sensibiliser par la suite,
- 206-1-3-2-R3 « Nombre les collecteurs
d’ouvrage à faire ͩ
d’art construits régulièrement leurs déclarations ;
 
ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϲϬ
ŚƚƚƉƐ͗ͬͬǁǁǁ͘ĚŽŶŶĞĞƐŵŽŶĚŝĂůĞƐ͘ĐŽŵͬĂĨƌŝƋƵĞͬŵĂĚĂŐĂƐĐĂƌͬƚƌĂĨŝĐ͘ƉŚƉͬ͗>ĞƌĠƐĞĂƵĚĞƌŽƵƚĞƐĞƚĚΖĂƵƚŽƌŽƵƚĞƐĂƵŶĞ
ůŽŶŐƵĞƵƌƚŽƚĂůĞĚĞϯϭ͘ϲϰϬŬŵ͘
ǀ
87
ϭϴϰ 
ϴϳ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi,
Ainsi, ces recommande
la Cour manques à gagner sont estimés
au Ministère des Travaux à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Publics:
drapatriement
>^Dd/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
- De déployerdeplus d’effortdepour la construction et la réhabilitation des routes tout en assurant
 période sous revue.
leur financement qui devrait être au moins 2% du PIB.
- LeD’améliorer la qualité
contrôle a aussi révélédesdesinformations
ambiguïtés, des sur dissemblances
la performance. et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de laProgramme « agriculture
part des acteurs et même des » performance modérée mais des indicateurs faiblement pertinents.
pratiques irrégulières.
L’objectif
De tout global de ce programme
ce qui précède, est de « Développer
la Cour recommande : l'agriculture tournée vers le marché national
et international ». Il comprend deux objectifs spécifiques :
A) A l’État, de :
- Promouvoir
1- A long destermesystèmes
2 de production
, prévoir agricoles
un texte portant améliorés
transfert de etlacompétitifs
gestion des zones aurifères
- Structurer le monde rural et faire des aménagements intégrés.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
 procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, Tableau
le redevable en matière
31- Programme de redevances issues de la
-Agriculture
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
OG l’ANOR,Développer
le responsable de la tournée
l'agriculture tenue desversregistres
le marchéd’entrées
national etet sorties des collecteurs, la
international
OS redéfinition des des
Promouvoir couloirs
systèmes ded’orpaillage et leaméliorés
production agricoles caractère obligatoire de la
et compétitifs
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Structurer le monde rural et faire des aménagements intégrés
Conditions de vie des ménages producteurs améliorées
RESULTATS
3- A courtInfrastructures
terme, prendre toutes les mesures nécessaires
rurales viabilisées et mécanisation agricoleafin d’endiguer les exportations
promue
illicites Services
entre autres la producteurs
d'appui aux responsabilisation
améliorés des agents chargés de sécurisation des
frontières
INDICATEURS et les agents de la douane, le renforcement
INTITULE CIBLE des dispositifs de sécurité
REALISATION et de
SITUATION
DE contrôleNombre d'organisations
dans tous paysannes
les aéroports ; et 60 000 99 872 Atteint
RESULTAT ménages bénéficiaires
B) Au Ministère chargéhydro-agricoles
Superficies des mines, de :
irriguées 20 000 46 987 Atteint
Montant de subvention allouée aux 34 918 000 31 987 000 Non Atteint
❖ A moyen terme :
producteurs
^ŽƵƌĐĞ͗ZWͲ^//'&WϮϬϭϵ

4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates facede
aux
cesorpailleurs informels
Les activités entreprises pour l’atteinte objectifs coûtent 235; milliards d’Ariary dont 85% sur
5- en matière
financements d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
extérieurs.
et à leur cohérence
Avec 2 indicateurs atteints notamment
sur les troisdesciblés,
renseignements relatifsduà programme
la performance la CIN et à l’adresse ;
« Agriculture » est
modérée soit 67%.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Toutefois,
et laune
Cour tient à signaler
procédure pérennes qu’au
de vu de l’objectif
gestion global, ces indicateurs
et de communication sont insuffisants
des données statistiquesà
savoir : fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
- Nombre d’organisations Paysannes et ménages bénéficiaires ;
7- en matière
- Superficies de suivi de lairriguées
hydro-agricoles production
; des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits
- Montant aurifères
de subvention tantaux
allouée au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
producteurs.
 les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
En effet,33onà 39nedupeut
décret
passurassurer
le régime
unedeagriculture
l’or, et afintournée
que toutes
verslesletransactions
marché aussis’effectuent à
bien national
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
qu’international tant qu’on ne fait pas un suivi sur le rendement agricole.
❖ A court terme :
Ainsi la Cour recommande au Ministère de l’Agriculture le rendement agricole « tonne par
8- »vulgariser
hectare les textes
(t/ha) comme en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
indicateur.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 88 
ϭϴϰ

ϴϴ
Rapport Public 2022
   
 
Programme « Education fondamentale de 9 ans » performance insuffisante avec des
Ainsi, ces manques
indicateurs à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
redondants.
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
Ce période sousarevue.
programme pour objectif global « Permettre à chaque enfant malgache d'âge scolaire, sans
exclusion, de bénéficier
Le contrôle d'unedes
a aussi révélé éducation fondamentale
ambiguïtés, de 9 ans ».etLes
des dissemblances desobjectifs spécifiques
divergences rattachés
en matière de
à cetextes
programme sont
régissant :
le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
- Améliorer l'accès, l'équité et la rétention dans l'enseignement fondamental
- De Promouvoir
tout ce quilaprécède,
qualité la
deCour
l'enseignement
recommande fondamental
:
A) A l’État, deTableau
: 32- Programme « Education fondamentale de 9 ans »
2
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
OG Education fondamentale de 9 ans
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
OS Améliorer l'accès, l'équité et la rétention dans l'enseignement fondamental
2- A moyen terme, veiller
Promouvoir à lademise
la qualité à jour etfondamental
l'enseignement à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes Structures
RESULTATS
minières, le liées
d'accueil redevable en matière de redevances issues de la
à l'EF fonctionnelles
commercialisation de l’or, relatives
Charges parentales la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
à l'EF allégées
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres
Enseignants et encadreurs de l'EF certifiés d’entrées et sorties des collecteurs, la
et opérationnels
redéfinitionRendement scolaire de l'EF
des couloirs amélioré
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
INDICATEURS INTITULE
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; CIBLE REALISATION SITUATION
DE RESULTAT Nombre de salles de classe nouvellement 900 12 NA
3- A court terme, prendre
construites toutes les
et réhabilitées au mesures nécessaires
niveau classe du afin d’endiguer les exportations
fondamental fonctionnelles (Etat et
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
communautés)
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs
Pourcentage de salles de classe fonctionnelles 35
de sécurité20et de NA
contrôle dans tous les aéroports ;
nouvellement construites et réhabilitées au
niveau du fondamental (Etat)
B) Au Ministère Pourcentage
chargé desdes
mines, de :
EF dotés des enseignants 26 0 NA
recrutés
❖ A moyen terme :
Pourcentage des élèves de l'éducation 100 0 NA
4- en matièrefondamentale
de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates
bénéficiant de frais face aux orpailleurs informels ;
d'inscription
Nombre d'ENF subventionnés formés 4 208 43 803 A
5- en matière Nombre
d’octroid'enseignants
des cartesnon d’orpaillage,
fonctionnairesveiller à la mise à 4jour
208 des textes 43
en 803
vigueur A
et à leur cohérence notamment
subventionnés formés des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Pourcentage des enseignants formés 4 208 43 803 A
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Pourcentage des enseignants formés 35 0 NA
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Pourcentage des enseignants non 40 0 NA
fiables entre les Communes,
fonctionnaires l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
de l'Enseignement
7- en matière fondamental
de suivi deformés
la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir A
Pourcentage des admis au BEPC (admis/3ème) 45 46 ,60
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Sur un total
33 àde399 du
indicateurs
décret surrelatifs à cede
le régime programme,
l’or, et afin3 que
ont toutes
été atteint soit 44,44 % s’effectuent
les transactions ce qui traduit
à une
performance insuffisante.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ Aatteints
Ces objectifs court terme :
concernent :
Nombre d’Enseignants Non Fonctionnaires
8- vulgariser les textes en matière de (ENF) subventionnés
paiement formésminières et porter à la
des ristournes
Nombre d'Enseignants
connaissance desNonCommunes
Fonctionnaires subventionnés
et des formés présentée par le paiement des
collecteurs l’utilité
Pourcentage des enseignants
ristournes ; formés
Pourcentage des admis au BEPC (admis/3ème)
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

Concernant le  résultat attendu «charges parentales relatives à l'Enseignement Fondamentale
ϭ Calcul de la Cour

allégées», aucune
2 A court terme : jusqu’à réalisation n’a
12 mois ; à moyen termeété
: de effectuée.
1 à 3 ans ; à longAinsi,
terme : 3 aucun
ans et plusenseignant n’a été recruté pour le

compte de l’enseignement fondamental. En outre, aucun élève de l’éducation fondamentale n’a


ǀ
89
ϭϴϰ 
ϴϵ
Rapport Public 2022
   
 
bénéficié
EEy de ϭfrais
ϲϴ d’inscription. En conséquence, malgré son importance, l’atteinte 1 de l’objectif
Ainsi, ces
spécifique manquesl'accès,
« améliorer à gagner sontet estimés
l'équité la rétention à 779 dans 770 260 000 Ariary
l'enseignement en matière
fondamental » se de
trouve
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
compromis.
 période sous revue.
S’agissant du 2ème
Le contrôle a aussiobjectif
révélé spécifique
des ambiguïtés, « promouvoir la qualité etdedes
des dissemblances l'enseignement
divergences en fondamental
matière de», si
l’ontextes
se réfère au précédent tableau, certains indicateurs de résultat
régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations sont redondants. En effet,
l’indicateur
de la part«Nombre d'Enseignants
des acteurs et même desNon Fonctionnaires
pratiques irrégulières. subventionnés formés » y figure 2 fois. Une
répétition de l’indicateur « pourcentage des enseignants formés » est également notée dans le même
tableau.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Les A l’État,
A) valeurs de de
certains
: indicateurs apparaissent également plusieurs fois dans le même tableau.
Ainsi,1-la ACour terme2, prévoir
longrecommande un texte de
au Ministère portant transfert
l’Education de la gestion
Nationale desà l’amélioration
de veiller zones aurifèresde la
faisant partie du domaine public
qualité des informations sur la performance. naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
2.2.3. LES OPERATIONS
commercialisation DES de
de l’or, la périodicité COMPTES PARTICULIERS
la communication DU TRESORà
de la liste d’orpailleurs
Les Comptes Particuliers
l’ANOR, du Trésor,
le responsable pour
de la l’année
tenue 2019 enregistrent
des registres d’entréesun et résultat excédentaire
sorties des à hauteur
collecteurs, la
de 111, 43 milliards d’Ariary.
redéfinition Ainsi, le total
des couloirs des dépenses
d’orpaillage et est
le arrêté à 848, 35obligatoire
caractère milliards Ariary
de etlacelui
des recettes à 959,78 milliards
commercialisation Ariary.
auprès des comptoirs de l’or;
2.2.3.1.
3- Amélioration
A court terme, du prendre
résultat général des
toutes les Comptes
mesures Particuliers
nécessaires afindud’endiguer
Trésor les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Contrairement aux exercices
frontières 2016deà la
et les agents 2018 au cours
douane, desquels les CPT
le renforcement des ont enregistré
dispositifs de un déficitet de
sécurité
chronique, le résultat
contrôle dansdes CPT
tous les pour l’année
aéroports ; 2019 est excédentaire, comme il est relaté dans le tableau
ci-dessous.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Tableau
❖ A moyen terme33-
: Résultats des opérations des CPT du 2016 à 2019
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
(En Ariary)
Libellé administratives
2016 adéquates face aux
2017 orpailleurs informels
2018 ; 2019
5- en matière d’octroi
Compte de Prêt des
55 326 092 cartes d’orpaillage,
300,57 veiller à la- mise
- 32 203 521 281,99 38 785à684
jour des textes- en
884,85 vigueur
56 466 367 188,96
Compte de et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- 807 468 714 302,97 - 415 760 552 180,47 - 75 095 988 543,69 395 900 509 310,59
Participation
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Compte de Commerce - 159 395 500
et une procédure 208,15 de - gestion
pérennes 273 992 072
et 659,69 - 313 013 003
de communication des851,99
données- 233 799 083 880,75
statistiques
Compte d'Affectation
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
- - 659 173 495,83 5 797 415 360,58
Spéciale
RESULTAT
7- en matière de suivi de la production
- 911 538 122 210,55
des orpailleurs et- 426
- 721 956 146 122,15
de la collecte des ristournes
235 503 784,70
liées
111 432 473 601,46
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Sources : Lois de règlement 2016, 2017, 2018 et le PLR 2019
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Il ressort33
de àce39tableau
du décret
que sur le régimedes
les résultats deCPT
l’or, du
et afin
2016que toutes
à 2019 les transactions
continuent s’effectuent
de s’améliorer, allantà
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d’un déficit de 911 milliards d’Ariary à un excédent de 111 milliards d’Ariary.
❖ A court terme :
La situation de chaque catégorie de CPT au titre de l’année 2019 est récapitulée dans le tableau ci-
: vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
après8-
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Tableau 34- Operations des Comptes Particuliers de Tresor 2019
ǀ
 90 
ϭϴϰ

ϵϬ
Rapport Public 2022

  

Tableau 34-
Ainsi, ces manques Operations
à gagner sont des Comptes
estimés à 779Particuliers de Tresor
770 260 000 Ariary12019
en matière ;ŶƌŝĂƌLJͿ
de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour;ŶƌŝĂƌLJͿ
RECETTES DEPENSES la RESULTATS
Nomenclature
 période
RECETTES
sous revue. DEPENSES RESULTATS
Nomenclature Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Réalisations
Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Réalisations
Comptes de Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière ϵϬ de
Comptes 2 040 552 000,00
de textes régissant 22 604 473 985,31 183 600 000 000,00 79 070 841 174,27 - 56 466 367 188,96
Prêt le secteur
2 040 552 000,00 aurifère et en matière
22 604 473 985,31 de procédures.
183 600 000 000,00 Ce qui entraîne des
79 070 841 174,27 hésitations
- 56 466 367 188,96
Prêt
Comptes de de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Comptes de 500 988 088 000,00 500 988 088 000,00 199 439 206 000,00 105 087 578 689,41 395 900 509 310,59
Participation 500 988 088 000,00 500 988 088 000,00 199 439 206 000,00 105 087 578 689,41 395 900 509 310,59
Participation
Comptes de De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Comptes de 765 016 233 000,00 411 837 460 192,77 765 016 233 000,00 645 636 544 073,52 - 233 799 083 880,75
Commerce 765 016 233 000,00 411 837 460 192,77 765 016 233 000,00 645 636 544 073,52 - 233 799 083 880,75
CommerceA) A l’État, de :
Comptes
Comptes
d'Affectation 1- A23long terme
504 256 2
, prévoir
000,00 un660texte
24 351 portant23transfert
664,98 de la gestion
504 256 000,00 des304,40
18 554 245 zones aurifères
5 797 415 360,58
d'Affectation 23 504 256 000,00 24 351 660 664,98 23 504 256 000,00
Spéciale faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; 18 554 245 304,40 5 797 415 360,58
Spéciale
TOTAL
TOTAL 2- 11A291
291 549 129 000,00 959 781 682 843,06 1 171 559 695 000,00 848 349 209 241,60
moyen
549 129terme,
000,00 veiller à 682
959 781 la mise
843,06à jour
1 171et
559à 695
la 000,00
cohérence848 des textes,
349 209
111 432 473 601,46
règlements
241,60 111 432et473 601,46
Sources: PLR 2019,procédures
BCSE 2019, CGAF
en 2019
vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Sources: PLR 2019, BCSE 2019, CGAF 2019
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Pour l’année de l’or, la périodicité
2019, les prévisions des CPT sont de laéstimées
communicationà 1 291,55de lamilliards
liste d’orpailleurs
d’Ariary pourà les
Pour
recettes l’année
l’ANOR, 2019,
et 1 171,56 les
le responsableprévisions
milliardsded’Ariary des CPT
la tenue pour sont
des registres éstimées
les dépenses à
d’entrées 1 291,55
et sorties
; tandis milliards
que des d’Ariary
les collecteurs, pour
réalisationslaont été les
recettes
respectivement et 1 171,56
redéfinition des
de 959,78milliards
couloirs d’Ariary
milliards pouret les
d’orpaillage
d’Ariary dépenses
et ; tandis
le caractère
de 848,35milliards que lesceréalisations
obligatoire
d’Ariary, laont été
qui adeengendré un
respectivement
résultatcommercialisation
excédentaire de 959,78 milliards
auprès
de 111,43 d’Ariary
des comptoirs
milliards d’Ariary.etdede 848,35milliards d’Ariary, ce qui a engendré un
l’or;
résultat excédentaire de 111,43 milliards d’Ariary.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Concernant la réalisation des CPT pour l’année 2019, les taux de réalisation sont de :
Concernant illicites entre autres
la réalisation des laCPT responsabilisation
pour l’année 2019,des les agents
taux de chargés
réalisation desontsécurisation
de : des
- 74,31% pour les recettes,
frontières
-- 74,31% et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
72,41% pour pour lesles recettes,
dépense
contrôle
- 72,41% dans tous les aéroports ;
Malgré la haussepour des les dépense
dépenses réalisées, les CPT s’affichent un résultat excédentaire grâce :
Malgré la hausse des dépenses réalisées, les CPT s’affichent un résultat excédentaire grâce :
B) Au - Ministère
au recouvrement chargé des des recettes
mines, de des: comptes de prêt, 10 fois plus que prévue ;
-- au recouvrement
à laAdécroissance des recettes des
du: déficit des comptes comptes dede prêt, 10 fois
commerce ; plus que prévue ;
❖ moyen
-- àaularésultat
décroissance terme du déficit
excédentaire des des comptes
comptes de commerce
d’afféctation ;
spéciale
- au résultat excédentaire des comptes d’afféctation
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures spéciale
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
2.2.3.2.
5- en Comptes
matièrede de prêt déficitaires
d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
2.2.3.2. Comptes prêt déficitaires
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
L’article 34 alinéa 8 de la LOLF précise que « Les comptes de prêt retracent les prêts d’une durée
L’article
6- en 34
supérieure àalinéa
matièredeuxdeans8 tenue
deconsentis
la LOLF précise
des registres
par quedans
spéciaux
l’Etat « Les comptes
deslimite
la desdecrédits
orpailleurs, prêt retracent
mettre en place
ouverts àles prêts
cetun d’une
soit àdurée
système
effet, titre
supérieure à deux
et une nouvelles,
d’opérations ans
procédure soitconsentis
pérennes par
à titrede l’Etat
de gestion dans la limite
et de communication
consolidation. des crédits
Le montant de des ouverts à cet effet,
données statistiques
l’amortissement soit à titre
en capital des
d’opérations
fiables nouvelles,
entre les soit
Communes, à titre de
l’ANOR consolidation.
et
prêts de l’Etat est prise en recette au compte de prêt de l’intéressé. » la DirectionLe montant de
Interrégionale l’amortissement
; en capital des
prêts
De7-2017 de l’Etat est prise en recette au compte de prêt de l’intéressé. »
De 2017 en ààmatière
2019, les
2019, les
comptes
de suivi
comptes de ladeproduction
de
prêt demeurent
prêt demeurent
toujours déficitaires.
des orpailleurs
toujours déficitaires.
Le recouvrement
et de la collecte
Le des ristournes
recouvrement
desliées
des
recettes en
recettes en
2019 est aux 22,60 milliards
deproduits aurifères d’Ariary,
tant au tandisdes
niveau queCommunes
les dépenses effectuées
qu’au niveau s’élèventpromouvoir
central, à 79,07 milliards
2019
d’Ariary, est de 22,60 milliards
engendrant ainsi d’Ariary,
un déficit tandis56,47
de dans que milliards
les dépenses effectuées
d’Ariary. s’élèvent
Ce déficit ànotamment
estaux 79,07 milliardsdu à
d’Ariary, les activités
engendrant desainsi
comptoirs
un de l’or
déficit de 56,47 chaque
milliards Commune,
d’Ariary. conformément
Ce déficit est articles du
notamment à
l’importance
33 à 39 des
du dépenses
décret sur d’un
le montant
régime de de
l’or,79,07
et milliards
afin que toutesd’Ariary
les accordés à s’effectuent
transactions titre de rétrocession
à
l’importance
du prêt Japonais desàdépenses
la Société d’un montant
du Port de 79,07
à Gestion milliards
Autonome ded’Ariary
Toamasina accordés
(SPAT). à titre de rétrocession
du prêtl’intérieur
Japonais àmême de la Commune
la Société du Port à Gestiond’extractionAutonome ; de Toamasina (SPAT).
2.2.3.3.❖ A courtdeterme
Comptes :
participation excédentaires
2.2.3.3. Comptes de participation excédentaires
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
D’après l’article 34 alinéa
connaissance 9 de la LOLF
des Communes et des : « collecteurs
Les comptes de participation
l’utilité présentée par décrivent les participations
le paiement des
D’après
financières l’article
de 34 alinéa
l’Etat au 9 de la
capital de LOLF
sociétés : «ouLes comptes
d’organismes de nationaux
participationou décrivent
étrangers…». les participations
ristournes ;
financières de l’Etat au capital de sociétés ou d’organismes nationaux ou étrangers…».
9- sensibiliser
Concernant l’année par la suite,
2019, les collecteurs
les dépenses réaliséesà faire régulièrement
au titre des comptes leurs
de déclarations
participation ;sont de l’ordre
Concernant l’année 2019,
de 105,09 milliards d’Ariary, quant les dépenses aux recettes, elles ont été recouvréesparticipation
réalisées au titre des comptes de en totalité pour sontundemontant
l’ordre

de
de 105,09 milliards d’Ariary, quant aux recettes, elles ont été recouvrées en totalité pour un montant
 500,99
ϭ Calcul milliards
de la Cour
 d’Ariary. Il en résulte un excédent de 395,90 milliards d’Ariary.
de
2 A 500,99
Les recettes
court termemilliards
proviennent
: jusqu’à d’Ariary.
12 mois ; àdes Ilterme
en :résulte
moyenEntreprises un; àexcédent
de 1 à 3 non
ans long terme : de
financières, 3 ans395,90
plus milliards
laet réduction d’Ariary.
en capital de l’Air Madagascar
Les recettes proviennent des Entreprises
en assure la grande partie à hauteur de 488,54 milliards d’Ariary. non financières, la réduction en capital de l’Air Madagascar
en assure la grande partie à hauteur de 488,54 milliards d’Ariary. ǀ
91
ϭϴϰ


Rapport Public 2022 ϵϭ
ϵϭ
  
  

Tandis
EEyque  lesϭϲdépenses
ϴ sont constituées par l’augmentation de capital de plusieurs organismes ainsi
queAinsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
de la BFM.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la

 période sous revue.
2.2.3.4. Comptesa de
Le contrôle commerce
aussi révélé des déficitaires
ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Auxdetermes
la partde
desl’article
acteurs34 et alinéa
même 3des depratiques « Les commerce retracent des opérations à caractère
la LOLF,irrégulières.
industriel ou commercial effectuées à titre accessoire par des services publics de l’Etat non dotée de
la personnalité
De tout ce qui morale …..la».Cour recommande :
précède,
A) A
Pour l’État,2019,
l’année de : les opérations des comptes de commerce se sont soldées par un résultat déficitaire
de 233,80
1- A long milliards
termed’Ariary.
2
, prévoir unLestexte
réalisations en matière
portant transfert de ladegestion
dépenses et de aurifères
des zones recettes ont
respectivement été de 645, 64 milliards d’Ariary et de
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; 411, 84 milliards d’Ariary. Ce déficit est dû
principalement à celui du Ministère de l’Economie et des Finances, en l’occurrence, à la Caisse de
2- A
Retraite moyen
Civile terme, veiller
et Militaire (CRCM)à la et
mise
à laà Caisse
jour et deà laPrévoyance
cohérence etdesdetextes, règlements
Retraite (CPR) qui et ont
procédures en vigueur notamment
enregistré un déficit de 253,75 milliards d’Ariary. en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
2.2.3.5. Comptes d’affectation de spéciale
l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
excédentaires
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
L’article redéfinition
34 alinéa premierdes de couloirs
la LOLFd’orpaillage
dispose que «etLeslecomptescaractère obligatoire
d’affectation deretracent
spéciale la
commercialisation
des opérations auprèsaudes
qui sont financées comptoirs
moyen de l’or; particulières… ».
de ressources
L’excédent
3- A court des comptes d’affectation
terme, prendre spéciale
toutes les mesuresreprésente
nécessaires5,80
afinmilliards
d’endiguerd’Ariary. Les recettes
les exportations
encaissées s’élèvent à 24,35 milliards d’Ariary
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation milliards
et les dépenses réalisées sont 18,55 des
d’Ariary.frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Deux ministères ont eu recours aux comptes d’affectation spéciale au cours de l’année sous revue à
B) Au
savoir Ministèredechargé
: Ministère desetmines,
la Justice de : de l’Economie et des Finances.
le Ministère
❖ A moyen terme :
Pour le Ministère de l’Economie, les recettes du compte d’affectation spéciale s’élève à
en matière
24,344-milliards et les de délivrance
dépenses 18,55des autorisations
milliards d’Ariary.d’orpaillage,
Les dépenses prévoir des mesures
d’indemnités réalisées au
administratives adéquates face aux orpailleurs informels
niveau du Programme « Douanes » constituent les 97% des dépenses totales. ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En ce qui concerne le Ministère de la Justice, les recettes découlent des amendes et des
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
condamnations prononcées. Aucune dépense n’a été enregistrée.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables
De tout ce entre leslaCommunes,
qui précède, l’ANOR et
Cour recommande aulaMEF
Direction
de : Interrégionale ;
- Déployer plus d’efforts
7- en matière de suivipour
de laréduire le déficit
production du compteetdedecommerce
des orpailleurs la collecte«des
CRCM » du Ministère
ristournes liées
de l’Economie et des Finances ;
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
- Reclasser les dépenses
les activités 6741 « Frais
des comptoirs de dans
de l’or Justice » du Commune,
chaque compte de conformément
commerce du aux Ministère
articlesde la
Justice
33 dans
à 39 du le décret
comptesur d’affectation spéciale
le régime de l’or, et afin«que
Frais de les
toutes Justice » dudits’effectuent
transactions Ministère,
à ce
conformément au décret n° 2014 - 1254 du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ; 13 Aout 2014 portant régime général des frais de
justice pénale et assimilés͘
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2.2.4. LES OPERATIONS EN CAPITAL DE LA DETTE PUBLIQUE
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
2.2.4.1. Un résultat excédentaire
ǀ
 92 
ϭϴϰ

ϵϮ
Rapport Public 2022
   
 
Les Opérations en Capital de la Dette Publique dégagent un résultat excédentaire de 1 084,78
Ainsi, d’Ariary
milliards ces manques à gagner
dont 420,59 sontd’Ariary
milliards estimésconcernent
à 779 770les 260 Ariary1 en
000 intérieures
dettes matièremilliards
et 664,19 de
rapatriement de devises
2.2.4. les
d’Ariary représentent LES et de 15 595
OPERATIONS
dettes 405 200 Ariary en termes de redevances
extérieures. EN CAPITAL DE LA DETTE PUBLIQUE minières pour la
 période sous revue.  
2.2.4.1. Un résultat excédentaire

2.2.4.2. Des indicateurs
Le contrôle d’endettement
a aussi révélé soutenable
des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Les
 textes régissant le secteur aurifère et en Publique
Opérations en Capital de la Dette matière dedégagent un Ce
procédures. résultat excédentaire
qui61entraîne de 1 084,78
des hésitations
Le taux d’endettement
milliards d’Ariary dont public milliards
420,59 (encoursd’Ariary
de la dette rapporté
concernent les au PIBintérieures
dettes ) avoisine
et les 30%
664,19 au 31
milliards
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. ϵϮ
d’Ariary
décembrereprésentent
2019, répartilesentre
dettesla dette extérieure pour 23% et la dette intérieure à hauteur de 7%.
extérieures.
De tout
Toutefois,
2.2.4.2. ce
Desce qui précède,
taux ne dépasse
indicateurs la Cour recommande
pas la
d’endettement valeur cible: de 35% fixée dans la Stratégie Nationale de la Dette
soutenable
ϲϮ.
(2018-2020)
A) A l’État, de D’après
: le rapport de mise en œuvre de la Stratégie de la Dette à Moyen Terme
Le
(SDMT) durant l’année2 public
taux d’endettement (encours
2019, ceci peut sede justifier
la dette parrapporté au PIB 61) du
la maximisation avoisine
recourslesaux30% au 31
emprunts
1-
décembre A long
extérieurs 2019, terme , prévoir
réparticoncessionnels
hautement un texte
entre la dette extérieureportant
à maturitépour transfert
23% combinée
longue de la gestion
et la dette intérieuredes zones
à un taux àd’intérêt aurifères
hauteur de 7%.
relativement
faible. faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Toutefois,
2- A ce taux ne
moyen dépasse
terme, pas la
veiller valeur
à la misecible de 35%
à jour et à fixée dans la Stratégie
la cohérence Nationale
des textes, de laetDette
règlements
ϲϮ.
(2018-2020)
2.2.4.3. Dette D’après
extérieure le rapport
multilatérale de mise en
privilégiée œuvre de la Stratégie
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des de la Dette à Moyen Terme
(SDMT) ristournes
durant l’année 2019, ceci
minières, le peut se justifier
redevable par la maximisation
en matière de redevances du recours
issuesauxdeemprunts
la
L’International
extérieurs Development
hautement concessionnels à
Association maturité
(IDA longue
Banque combinée à
Mondiale), un letaux d’intérêt
Fonds
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs relativement
Africain pour
à le
Développement
faible. l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la les
(FAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) occupent
trois premiers rangs des créanciers
redéfinition de Madagascar.
2.2.4.3. Dette extérieuredes couloirs
multilatérale d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
privilégiée
commercialisation
La représentation graphiqueauprès des comptoirs
des dettes accordées de parl’or;
chaque bailleur de 2017 à 2019 confirme cette
L’International
situation. Development Association (IDA
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires Banque Mondiale), le Fonds
afin d’endiguer lesAfricain pour le
exportations
Développement
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des les
(FAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) occupent
En outre, il apparaît
trois premiers rangsetdesqu’entre fin de 2017 et fin 2019, l’encours de la dette est passé de 9 006,46
frontières lescréanciers
agents de laMadagascar.
douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
milliards d’Ariary à 11 327,11 milliards d’Ariary soit une hausse de 25,77%.
contrôle dans tous les aéroports
La représentation graphique des dettes accordées ; par chaque bailleur de 2017 à 2019 confirme cette
situation.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
En outre,❖il Aapparaît
moyen terme : fin 2017 et fin 2019, l’encours de la dette est passé de 9 006,46
qu’entre
milliards
4- end’Ariary
matière 327,11
à 11de milliardsdes
délivrance d’Ariary soit une hausse
autorisations de 25,77%.
d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
 33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
 l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
 ristournes ;
9- sensibiliser par la suite,
 les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
W>ZϮϬϭϵƉĂŐĞϰ͕ůĞW/͗ϱϭϬϯϱ͕ϮϬŵĚƐƌŝĂƌLJ͘
ϲϭ
ϲϮ 
^EϮϬϭϴͲϮϬϮϬ͕ƋƵĂƚƌĞŽďũĞĐƚŝĨƐƐŽŶƚĠƚĂďůŝƐ͕ăƐĂǀŽŝƌ͗
ϭ Calcul de la Cour
 
ͲůĂŵĂŠƚƌŝƐĞĚƵĐŽƸƚĚĞůĂĚĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞ͗ůĞƌĂƚŝŽsĚĞůĂĞƚƚĞͬW/ŶĞĚŽŝƚƉĂƐĚĠƉĂƐƐĞƌƵŶĐĞƌƚĂŝŶŶŝǀĞĂƵ;ϯϱйͿĂĨŝŶ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
d’assurer la soutenabilité de laĚĞƚƚĞăŵŽLJĞŶĞƚůŽŶŐƚĞƌŵĞ͘ĞƉůĂĨŽŶĚĚĞϯϱйĠƋƵŝǀĂƵƚĂƵƐĞƵŝůĚĞ
ƐŽƵƚĞŶĂďŝůŝƚĠĨdžĠƉĂƌůĞŶŽƵǀĞĂƵĂĚƌĞĚĞsŝĂďŝůŝƚĠĚĞůĂĞƚƚĞƉŽƵƌůĞƐWĂLJƐă&ĂŝďůĞZĞǀĞŶƵ͘
 ǀ
ϲϭ
93 ϲϮ W>ZϮϬϭϵƉĂŐĞϰ͕ůĞW/͗ϱϭϬϯϱ͕ϮϬŵĚƐƌŝĂƌLJ͘
ϭϴϰ 
^EϮϬϭϴͲϮϬϮϬ͕ƋƵĂƚƌĞŽďũĞĐƚŝĨƐƐŽŶƚĠƚĂďůŝƐ͕ăƐĂǀŽŝƌ͗
ͲůĂŵĂŠƚƌŝƐĞĚƵĐŽƸƚĚĞůĂĚĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞ͗ůĞƌĂƚŝŽsĚĞůĂĞƚƚĞͬW/ŶĞĚŽŝƚƉĂƐĚĠƉĂƐƐĞƌƵŶĐĞƌƚĂŝŶŶŝǀĞĂƵ;ϯϱйͿĂĨŝŶ
ϵϯ
Rapport Public 2022
d’assurer la soutenabilité de laĚĞƚƚĞăŵŽLJĞŶĞƚůŽŶŐƚĞƌŵĞ͘ĞƉůĂĨŽŶĚĚĞϯϱйĠƋƵŝǀĂƵƚĂƵƐĞƵŝůĚĞ
   
 
EEy ϭϲϴ Figure 7- Encours de la dette extérieure 2017-2019
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘(En
͘͘redevances
͘͘͘͘milliards
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘d’Ariary)
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
  période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
ϳϬϬϬ͕ϬϬ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ϲϬϬϬ͕ϬϬ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
ϱϬϬϬ͕ϬϬ
A) A l’État, de :
1- A
ϰϬϬϬ͕ϬϬ long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϯϬϬϬ͕ϬϬ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
ϮϬϬϬ͕ϬϬ procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
ϭϬϬϬ͕ϬϬ commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Ͳ redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϮϬϭϳ ϮϬϭϴ ϮϬϭϵ
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Source : PLR 2017-2018-2019
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
La Cour encourage les responsables à poursuivre les efforts déjà entrepris pour maintenir la dette
B) Au Ministère
publique à un niveau chargé des mines,
soutenable deet: moyen terme.
à long
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 94 
ϭϴϰ

ϵϰ
Rapport Public 2022
   
 
2.3. AVIS AU GOUVERNEMENT
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
En période
application
sous de l’Article 284 de la loi organique n° 2004-036 du 1er Octobre 2004 relative à
revue.
l’organisation, aux attributions et à la procédure applicable devant la Cour Suprême et les trois Cours
Le contrôlelaa aussi
la composant, révélé
Cour des des ambiguïtés,
Comptes assiste lesdes dissemblances
Assemblées et des divergences
parlementaires en matière de
et le Gouvernement.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
Sur saisine de ces derniers, elle peut effectuer des études d'ordre économique et financierhésitations
ou donner
sondeavis
la part des projets
sur des acteursde
et textes
même relatifs
des pratiques irrégulières.
aux Finances publiques.

AuDe toutdecel’année
cours qui précède,
2022, la
sixCour recommande
demandes reçues :ont fait l’objet d’avis de la Cour tel qu’il est présenté
dans
A) le
A tableau
l’État, deci-après.
:
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Tableau 35- Liste des avis de la Cour des Comptes
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
AUTORITE
2- A moyen terme, REFERENCE DE à jour et à laOBJET
veiller à la mise cohérence des textes, REFERENCE
règlements et
SAISINE REPONSE DE LA
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition COUR
des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Ministre commercialisation
de Lettreden°10-22/MICC/Min
l’or, la périodicitéDemande
de la communication
d’avis sur la misedeenla liste
Lettred’orpailleurs à du
n°28/22/CS/CC
l’Industrialisation, du du 19/01/2022 place des fonds de concours 28/02/2022
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Commerce et de la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Consommation
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Directeur Général de Lettre n° 022/22- du Demande d’avis sur le plan des Lettre n°
A court terme,27/01/2022
3- Nationale
l’Agence prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer
comptes les exportations du
015/22/CS/CC/CAB
d’Appui auillicites
Logemententre
et autres la responsabilisation des agents chargés de08/02/2022
sécurisation des
à l’Habitatfrontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
(ANALOGH) contrôle dans tous les aéroports ;
Ministre
B) Au de la Santé
Ministère lettre des mines, de
chargé n°147-
: Demande d’ avis sur le Avis n° 07/22-
Publique MSANP/SG/DGFS/DHRD paiement relatif aux travaux de ADM/APP/AVIS/HMP du
❖ A moyen terme : 2022
du 10 mars peinture et de finition de 06/05/2022 pour le
l’Hôpital « Manara-penitra » de paiement relatif aux
4- en matière de délivrance des autorisations
Morondava d’orpaillage, prévoir
travauxdes mesureset de
de peinture
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ; finition de l’Hôpital
Manara-penitra de
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Morondava
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ministre de la Pêche et lettre n° 057/22-MPEB/Mi Demande d’avis sur Avis n° 08/22-ADM/
6- en matière
de l’Economie Bleue de du tenue des 2022
30 Mars registres spéciaux des orpailleurs,
l’application mettre en
de la délibération place un système
APP/AVIS/ASH du 06
et une procédure pérennes de gestionn°et06/2010/MPRH/ASH
de communicationdudes 13 Mai 2022statistiques
données sur les taux
fiables entre les Communes, l’ANOR et avrilla Direction
2010 Interrégionale
du Conseil ; d’indemnités des missions
d’Administration de l’ASH des agents de l’Autorité
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte Sanitaire
des ristournesHalieutique
liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, (ASH) promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ministre de
33l’Education -Lettre
à 39 du décret surn°le2022-123/MEN
régime de l’or,-Demande d’avis
et afin que sur leles
toutes projet de Lettre s’effectuent à
transactions
Nationale du 12 Aout 2022 décret portant règlementation n°141/CS/CC/CAB/L du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
des subventions allouées aux 03/10/2022
❖ A court terme : établissements scolaires publics
d’enseignement général
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Ministre de l’Education des
connaissance -Lettre n° 2022-125/MEN
Communes Demande d’avis
et des collecteurs relatif
l’utilité au projet par
présentée Lettre
le paiement des
Nationale du 12 Aout 2022 de décret portant réorganisation n°141/CS/CC/CAB/L du
ristournes ; de la farimbon’Ezaka ho 03/10/2022 Lettre
Fahombiazan’ny Fanabeazana n°141/CS/CC/CAB/L
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ; du
eny Ifotony (FEFFI) 03/10/2022

ϭ Calcul
Source de lades
Courcomptes
 : Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
95
ϭϴϰ 
ϵϱ
Rapport Public 2022
   
 
E 2.3.1.
Ey Surϭϲl’avisϴ relatif à la mise en place des fonds de concours-MICC
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Suite >àla^demande
drapatriement Ddde du
^͘Ministre
/Zdevises
͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘de
͘͘͘͘de ͘͘͘͘l’Industrialisation,
͘15 ͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘du
͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘Commerce
͘͘͘en͘͘͘termes ͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘de
͘͘͘͘la
͘͘͘͘Consommation
͘redevances ͘͘͘͘͘͘minières ϭϳpar
ϴ lalettre
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
sus-période
mentionnée, la Cour des Comptes a souligné, dans son avis, la nécessité du respect des
sous revue.
dispositions de l’article 25 de la LOLF notamment en termes de procédure et l’utilisation des fonds
de Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
concours.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
A cet
de laeffet,
partles
desfonds
acteursdeetconcours
même des doivent
pratiques être irrégulières.
acceptés par décret, pris en Conseil des Ministres ou
en Conseil de Gouvernement sur proposition des Ministres chargés des Finances et du Budget. Ils
seront régularisés
De tout par une loi
ce qui précède, de Finances.
la Cour recommande :
En A l’État,
A)outre, aux de :
termes de l’alinéa in fine dudit article, l’emploi du fonds doit être conforme à
l’intention
1- A de la partie
long termeversante.
2
, prévoirAun cette fin,portant
texte le décret susmentionné
transfert pris en Conseil
de la gestion des zonesdesaurifères
Ministres ou
en Conseil de Gouvernement définit également les règles
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; d'utilisation des crédits ouverts au titre de
ces fonds de concours.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
2.3.2. procédures
Sur l’avisen vigueur
relatif notamment
au plan en ce quideconcerne
des comptes l’ANALOGH le taux de répartition des
En vertu ristournes
du décret n°minières,
2021-1285ledu redevable
17 novembreen2021 matière
portantde redevances
refonte issues
du statut et de la de
réorganisation
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
l’Agence Nationale d’Appui au Logement et à l’Habitat ou ANALOGH, l’Agence est de la liste d’orpailleurs à un
l’ANOR,
établissement le responsable
public de la tenue
à caractère industriel des registres(EPIC)
et commercial d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation
En application auprès
des dispositions du des comptoirs
décret de l’or;
n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général
sur la comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics notamment en son article 405,
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
en tant que EPIC, le plan comptable de ladite agence devrait être approuvé par la Direction de la
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Comptabilité Publique après avis respectifs du Conseil Supérieur de la Comptabilité et de la Cour des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Comptes.
contrôle dans tous les aéroports ;
AB)cetAu
effet, suite à chargé
Ministère la demande du Directeur
des mines, de : Général de l’Agence par lettre sus- mentionnée que la
Cour a émis son avis sur la conformité des comptes de ladite entité aux PCG 2005.
❖ A moyen terme :
2.3.3.
4- enSur l’avis relatif
matière au le paiement
de délivrance des travaux
des autorisations de peinture
d’orpaillage, et de
prévoir desfinition
mesuresde
l’Hôpital « Manara-penitra
administratives adéquates face aux»orpailleurs
de Morondava
informels ;
Par lettre
5- endumatière
Ministre de la des
d’octroi Santé Publique
cartes sus-référencé,
d’orpaillage, veiller àlalaCour
mise aà été
joursaisie par ce
des textes endernier
vigueurpour
demanderetun à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse «; Manara-
avis sur le paiement relatif aux travaux de peinture et de finition de l’Hôpital
penitra » de Morondava.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En effet, etsuivant le TEF, lesdites
une procédure dépenses
pérennes ont étéetcomptabilisées
de gestion de communication au compte 2433 « Construction
des données statistiques ou
réhabilitation
fiables: bâtiment
entre lesde centres del’ANOR
Communes, soins deetsanté ».
la Direction Interrégionale ;
7- en correspondant
Le mandat matière de suivia de
étélaainsi
production
rejeté pardesleorpailleurs et de la collecte
Trésorier ministériel chargédes
deristournes liées
la Santé Publique,
aux motifs auxque
produits aurifères
« les travaux de tant au niveau
peinture desêtre
doivent Communes qu’auauniveau
comptabilisés compte central, promouvoir
6211 mais non pas au
les
compte 2433 » activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Conformément aux même
l’intérieur dispositions de l’arrêté
de la Commune n°6459/25; du 08 juin 2005 portant guide d’application
d’extraction
du plan comptable des opérations publiques (P.C.O.P.) 2006, sur les immobilisations et les charges
❖ A court terme :
au Titre 3, Chapitre 3, Section 3 « (…), s’agissant des immobilisations corporelles, sont considérées
comme vulgariser les textes
8- immobilisations en matière
les dépenses de paiement
ultérieures des ristournes
correspondant à desminières
dépenseset porter à la ou
de sécurité
connaissance
environnementales qui des Communes
n’ont et des collecteurs
pas nécessairement un lienl’utilité présentée
direct avec l’actifpar le paiement
mais des
qui conditionnent
son utilitéristournes ;
et sans lesquelles l’actif ne pourrait fonctionner. Dans ce cas, elles seront enregistrées à la
classe9-2. sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
(…), sont considérées comme charges  les dépenses ultérieures tels que les dépenses de réparation ou
ϭ Calcul de lades
d’entretien Cour
immobilisations corporelles qui sont encourues afin de restaurer ou de maintenir le
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
potentiel de service rendu que l’Etat peut attendre du niveau de performance défini à l’origine de
l’actif. De ce fait, ces dépenses seront comptabilisées en charges, soit à la classe 6.
ǀ
 96 
ϭϴϰ

ϵϲ
Rapport Public 2022
   
 
Sur la base des dispositions ci-dessus, la Cour a émis son avis et a pu conclure 1 que les dépenses
Ainsi, aux
relatives cestravaux
manques à gagner
de peinture et desont estimés
finition à 779 770
de l’hôpital 260 000
Manara- Ariary
Penitra sont àen matière
imputer de
au compte
rapatriement
6211. de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
2.3.4. Sur al’avis
Le contrôle aussi relatif à l’application
révélé des ambiguïtés, desde la délibération
dissemblances n° 06/2010/MPRH/ASH
et des divergences en matière de
du 13 avril
textes régissant 2010
le secteur du Conseil
aurifère d’Administration
et en matière de qui
de procédures. Ce l’ASH
entraîne des hésitations
Pardelettre
la part
dudes acteursde
Ministre et même
la Pêche desetpratiques irrégulières.
de l’Economie BleueĐŝͲĚĞƐƐƵƐ͕ ůĂ ŽƵƌ Ă ĠƚĠ ƐĂŝƐŝĞ ƉĂƌ ĐĞ
ĚĞƌŶŝĞƌ ƐƵƌ l’application de la délibération n° 06/2010/MPRH/ASH du 13 avril 2010 du Conseil
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
d’Administration de l’ASH.
A) A l’État, de :
En effet,
1- A longpar délibération
terme2, prévoir n°06/2010/MPRH/ASH
un texte portant transfert en date
de ladugestion
13 avril 2010,aurifères
des zones le Conseil
d’Administration de l’Autorité
faisant partie du domaine Sanitaire
public Halieutique a adopté à; l’unanimité des membres présents
naturel aux «Communes
la modalité et taux des indemnités de missions des Agents de l’ASH à partir de l’année 2010.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Ces taux procédures
justifiables paren ordre
vigueur notamment
de route en àce
sont fixés : qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Indemnité journalière de l’or,
: la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable
. Ar 40.000 de latechniques,
pour les cadres tenue des registres
et ceux de d’entrées et sorties
l’administratif des collecteurs, la
et financier,
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
. Ar 30.000 pour auprès
commercialisation les agentsdestechniques,
comptoirs de et ceux
l’or; de l’administratif et financier,
. Ar 30.000 pour les chauffeurs et autres personnels d’appui.
3- AHébergement
court terme, (nuitée)
prendre :toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
. Ar 70.000 pour les cadres techniques, et ceux de l’administratif et financier,
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
. Ar 60.000
contrôle dans pour les aéroports
tous les agents techniques,
; et ceux de l’administratif et financier,
. Ar 30.000 pour les chauffeurs et autres personnels d’appui »
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Ces taux ❖ ne sont pas toutefois
A moyen terme : conformes au décret n° 2008-668 du 21 juillet 2008 suscité notamment
en son article 22 qui dispose que « Les indemnités journalières pour frais de tournée ou d'intérim
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
dues aux personnels régis par le présent décret sont fixées selon les tarifs ci-après, établis en monnaie
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
nationale :
-5- en matière
Groupe I……………….d’octroi des36cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
000 Ariary
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- Groupe II……………… 30 000 Ariary ».
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Outre, laetCouruneestime
procédureque l’Autorité
pérennes Sanitaire
de gestion Halieutique qui est un établissement
et de communication des donnéespublic ne doit pas
statistiques
se soustraire desentre
fiables dispositions du décretl’ANOR
les Communes, n° 2008-668 du 21 juillet
et la Direction 2008 portant
Interrégionale ; régime de déplacement
des fonctionnaires et agents employés par l’Etat, les Collectivités et Organismes Publics, texte de
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
portée générale, suivant le principe de parallélisme de forme
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Les tauxlesprévus
activitéspardeslacomptoirs de l’or
délibération n° dans chaque Commune,duconformément
06/2010/MPRH/ASH 13 avril 2010 aux articles
du Conseil
33 à 39 du décret sur le régime
d’Administration de l’ASH sont ainsi irréguliers. de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
97
ϭϴϰ 
ϵϳ
Rapport Public 2022
   
 
E2.3.5.
Ey Surϭϲl’avis
ϴ relatif au projet de décret portant règlementation des
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^subventions
drapatriement
Ddde ^͘͘͘͘͘͘allouées
/Zdevises ͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘aux
͘͘͘͘͘595 ͘͘͘établissements
͘͘͘͘͘405 ͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘scolaires
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘͘publics
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 périoded’enseignement
sous revue. général et au projet de décret portant réorganisation de
la farimbon’Ezaka
Le contrôle ho Fahombiazan’ny
a aussi révélé des ambiguïtés, Fanabeazana
des dissemblances eny Ifotony
et des divergences (FEFFI).
en matière de
Partextes
deux régissant référencées,
le secteur
lettres sus- la et
aurifère Cour des Comptes
en matière a été saisie
de procédures. par entraîne
Ce qui le Ministre de l’Education
des hésitations
de la part
Nationale surdes
lesacteurs et de
2 projets même des ci-dessus.
décrets pratiques irrégulières.

Suite
De àtout
cette
ce demande,
qui précède,la la
Cour
Coura recommande
émis son avis: et a souligné l’importance du contrôle tant interne
qu’externe dans le suivi de la gestion des subventions allouées du fait que conformément aux articles
8 A) A de
et 15 l’État, de : les subventions sont des charges budgétaires de l’Etat faisant partie des dépenses
la LOLF,
courantes
1- Ahorslongsolde.
terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
En outre, l’article 1. 24 de l’ordonnance n°60-133 du 03 octobre 1960 portant régime général des
2- A moyen
associations stipuleterme, veiller
que « Les à la misedéclarées
associations à jour etouà reconnues
la cohérence des textes,
d'utilité règlements
publique et à
sont soumises
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de
un contrôle particulier lorsqu'elles bénéficient de subventions de l'Etat, des provinces ou desrépartition des
communes. ristournes
» minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Des observations
l’ANOR, sur la cohérencede
le responsable delaces deuxdes
tenue projets de décrets
registres ont été
d’entrées ainsi émises
et sorties égalementlapar la
des collecteurs,
Cour et cette dernière ades
redéfinition recommandé
couloirsleurd’orpaillage
harmonisationetpour le éviter des différentes
caractère interprétations.
obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϴϰ

ϵϴ
Rapport Public 2022
   
 
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
2.4. de devises et de 15 595
ASSISTANCE 405COLLECTIVITES
AUX 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
DECENTRALISEES
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
2.4.1. Défaut le
textes régissant d’adoption du Budget
secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de laCas
2.4.1.1. partde
des
laacteurs
Communeet même des pratiques
Urbaine irrégulières.- Gestion 2022
de Manjakandriana

Le De toutdeceBudget
projet qui précède, la Cour
primitif recommande
pour l’année 2022 :de la Commune Urbaine de Manjakandriana établi le
30A)Août 2021 par
A l’État, de : le Chef de l’Exécutif n’a pas été adopté lors de la session ordinaire du Conseil
Municipal du mois d’Août 2021, contrairement aux dispositions de l’article 75 de la Loi modifiée
2
1- A long
n°2014-020 du terme , prévoir un
27 septembre 2014texterelative
portant aux
transfert de la gestion
ressources des zones aurifères
des Collectivités Territoriales
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Décentralisées, aux modalités d’élection, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux
attributions de leurs
2- A moyen organes,
terme, veillerquià stipule
la miseque : « La
à jour et àsession budgétaire
la cohérence des pour
textes,chaque Collectivité
règlements et
Territoriale
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition du
Décentralisée est fixée comme suit : (…) au cours de la deuxième quinzaine desmois
d’août, pour la Commune
ristournes ».
minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or,
En effet, la lettre du Président du Conseilla périodicité
en datededu
la 02
communication
Septembre 2021,de la annexée
liste d’orpailleurs à du
à la requête
l’ANOR,expose
Chef de District, le responsable de lad’une
qu’à la suite tenuemésentente
des registres d’entrées
à propos de laetnomination
sorties des d’un
collecteurs, la et
Rapporteur
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
d’un Vice-Président durant ladite session, des Conseillers ont réclamé la démission du Président de la du
Conseil encommercialisation
fonction ; Qu’ainsi auprès des sur
le point comptoirs de l’or;
le vote du Budget n’a pas pu se tenir.
3- Aactuel
En l’état court de
terme, prendre toutes
la procédure, les mesures
il s’avère nécessaires
nécessaire afin d’endiguer
de rappeler lesinexportations
l’article 166 fine de la Loi
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation
modifiée n°2001-025 du 09 avril 2003 relative au Tribunal administratif et au Tribunal financier des qui
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité
dispose que : « (…) à compter de la saisine du Tribunal financier et jusqu’au règlement du budget et de de
contrôle dans tous les aéroports ;
la Collectivité Territoriale Décentralisée par le représentant de la Province Autonome, l’organe
délibérant ne peut adopter
B) Au Ministère chargéde délibération
des mines, de sur: le budget de l’exercice en cours ».
A moyen
Qu’ayant❖ pris terme : du projet de Budget primitif 2022, le Tribunal, par Avis
connaissance
n°02/TFA/CAB/22 du
4- en matière de07 Mars 2022, émet
délivrance des les observationsd’orpaillage,
autorisations suivantes : prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et a. Surcohérence
à leur l’équilibre budgétaire
notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;

6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Conformément à l’article 14 du Décret n°2015-959 du 16 juin 2015 relatif à la gestion budgétaire et
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
financière des Collectivités territoriales décentralisées, le projet de Budget est présenté en équilibre
réel. 7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En effet, les sections fonctionnement et investissement sont équilibrées tant en recettes qu’en
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
dépenses, tel que relaté dans le tableau ci-dessous :
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϴϰ 
ϵϵ
Rapport Public 2022
   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>Tableau
^Dd36-
drapatriement Projet
^͘͘͘͘͘͘de
/Zdevises
de ͘et Budget
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘primitif
͘͘͘͘͘595͘͘͘͘405 ͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘200 ͘l’exercice
͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘2022
͘͘͘͘͘termes de
͘͘͘͘͘͘͘͘de la
͘͘͘͘Commune
͘͘͘͘͘redevances ͘͘͘͘Urbaine
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ϭϳϴde
͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour la
 période sous revue. Manjakandriana

Le COMPTE
contrôle a aussi révélé des ambiguïtés,
INTITULES des (Ar)
Montant dissemblances
COMPTE et des divergences enMontant
INTITULES matière
(Ar)de

textes régissantSECTION
le secteur aurifère et en matière de procédures.
FONCTIONNEMENT Ce quiFONCTIONNEMENT
SECTION entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. IMPOTS SUR LES
60 CHARGES DE PERSONNEL 200 495 065 70 REVENUS, BENEFICES 125 023 492
ET GAINS
De tout
61 ce qui précède,
ACHAT la Cour recommande
DE BIENS 44 065: 700 71
IMPÔTS SUR LE
123 884 156
PATRIMOINE
A) A l’État, de : DE SERVICES ET
ACHAT IMPOTS SUR LES
62 68 054 300 72 46 453 231
CHARGES2PERMANENTES BIENS ET SERVICES
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
AUTRES RECETTES
faisantDEPENSES
63 partie duD'INTERVENTION
domaine public naturel aux Communes
2 420 000 74 ;
FISCALES
399 300
CONTRIBUTIONS
A moyen
2- 64 terme,
IMPOTS veiller à la mise à1 815
ET TAXES jour
000 et à la
75 cohérence des textes, règlements
RECUES DES TIERS
24 623 500 et
procédures
67 en vigueur
CHARGES DIVERSES notamment en ce
1 210 000 qui concerne
77 le
RECETTES taux
NON de répartition des
117 207 860
FISCALES
ristournes minières,
TOTAL DEPENSES REELLES DE
le redevable en matière de redevances
TOTAL DEPENSES REELLES DE
issues de la
318 060 065 437 591 539
commercialisation
FONCTIONNEMENT de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
FONCTIONNEMENT à
EXCEDENT DE
l’ANOR,
12 le responsable de la tenue
FONCTIONNEMENT
119des registres d’entrées et sorties des collecteurs,
531 474 ----- la
redéfinition
TOTAL DEPENSESdes couloirs
D'ORDRE DE d’orpaillage
119 531 474
et le
TOTAL caractère
DEPENSES obligatoire
D'ORDRE DE de
-----
la
commercialisation
FONCTIONNEMENT auprès des comptoirs de l’or; TOTAL RECETTES DE
TOTAL DES DEPENSES DE
FONCTIONNEMENT
437 591 539 437 591 539
FONCTIONNEMENT FONCTIONNEMENT
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires SECTION
SECTION INVESTISSEMENT
afin d’endiguer les exportations
INVESTISSEMENT
illicitesIMMOBILISATIONS
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
SUBVENTION
20 13 19 965 000
frontières et les agents de la douane,
CORPORELLES le renforcement
80 431 300
des dispositifs de sécurité
D'EQUIPEMENT et de
contrôle
21 dans tous les
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
aéroports ;
TOTAL DEPENSES REELLES TOTAL RECETTES REELLES
B) Au Ministère chargé des mines, de : 80 431 300
D'INVESTISSEMENT D'INVESTISSEMENT
19 965 000
EXCEDENT DE
❖ A moyen terme : 1064 FONCTIONNEMENT 119 531 474
DEPENSES D'ORDRE D'INVESTISSEMENT 59 065 174 CAPITALISE
4- en matière de délivrance des autorisationsTOTAL d’orpaillage, prévoir des mesures
RECETTES D'ORDRE
119 531 474
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
D'INVESTISSEMENT
TOTAL RECETTES
TOTAL DEPENSES D'INVESTISSEMENT 139 496 474 139 496 474
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller àD'INVESTISSEMENT
la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence
TOTAL DEPENSESnotamment des577
renseignements
088 013 relatifs à la CIN et à l’adresse
TOTAL RECETTES ;
577 088 013
Source : Projet de Budget primitif de l’exercice 2022
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En outre,et une procédure d’investissement
les dépenses pérennes de gestion d’unet montant
de communication
d’Ariary 80 des431
données
300,00statistiques
respectent la
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
proportion fixée par l’article 22 du Décret visé précédemment, selon lequel « la section
investissement
7- en matièredu budget
de suivid’une Collectivitédes
de la production territoriale
orpailleursdécentralisée doitdes
et de la collecte représenter
ristournesau moins
liées
quinze pour
auxcent (15%)aurifères
produits des recettes
tant budgétaires
au niveau des propres ».
Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune,
A partir des classes 70, 71, 72, 74 et 77, les 15% des recettes budgétaires conformément aux articles
propres s’élèvent à
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
61 945 205,85Ariary.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖b.A Surcourtles prévisions
terme : de recettes et de dépenses
Au regard du document
8- vulgariser sous-revue,
les textes il est constaté
en matière de paiement que d’unedes manière générale,
ristournes lesetbases
minières d’évaluation
porter à la
tant des recettes que des dépenses ne sont pas apparentes.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
A titre d’illustration, concernant les recettes, l’annexe A2. « Tableau synthétique des droits et taxes
9- etsensibiliser
fiscaux parafiscauxpar », la
quisuite, les collecteurs
est supposé donneràles faire régulièrement
détails leurs déclarations
de l’estimation, notamment le; nombre de
taxation ou de prestation selon le Manuel de procédures budgétaires à l’usage des Communes
Urbaines, la Couren Août 2018 (cf. page 32 – Annexe 2), se limite à présenter le taux applicable pour
ϭ Calcul deédité
 
chaque compte.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
100
ϭϬϬ
Rapport Public 2022
   
 
Ainsi, les montants prévisionnels figurant dans le document de recettes (1.1) 1 sont difficilement
Ainsi, ces; Qu’il
appréciables manques
en està de
gagner
mêmesontpourestimés à 779à770
les dépenses, 260 000 des
l’exception Ariary en matière
dépenses de
du Programme
rapatriement de devises et de 15 595 405
003 : « CSB » qui sont assorties de détails. 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
En Le
effet, « Lesaprévisions
contrôle aussi révéléinscrites dans le budget
des ambiguïtés, doivent êtreetexhaustives,
des dissemblances sincères
des divergences et réalistes
en matière de »
selon l’article
textes 11 du
régissant le Décret
secteur n°2015-959
aurifère et endumatière
16 Juinde2015 relatif à Ce
procédures. la gestion budgétaire
qui entraîne et financière
des hésitations
desde
Collectivités territoriales
la part des acteurs décentralisées.
et même des pratiques irrégulières.

En De
outre,
toutl’article 41 du même
ce qui précède, la CourDécret prévoit :que : « L’évaluation des recettes à inscrire dans le
recommande
budget est effectuée sur la base des réalisations des trois dernières années. Les droits et taxes divers
A) A l’État, de :
sont évalués par le produit du nombre de taxation estimé et du montant de la taxe votée. Le nombre
1- A long
de taxation terme2,sur
est évalué prévoir un des
la base texteréalisations
portant transfert de dernières
des trois la gestion années.
des zones
Lesaurifères
revenus des
services faisant partie dusont
et du domaine domaine public
évalués par naturel auxdu
le produit Communes
nombre de ; prestation estimé et du tarif voté
pour 2-
chaque prestation.
A moyen terme,Leveiller
nombre desmise
à la prestations estàévalué
à jour et sur la base
la cohérence des des réalisations
textes, desettrois
règlements
dernièresprocédures
années ». en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Par conséquent, le Tribunal de
commercialisation invite
l’or,lalaCommune
périodicitéà de
se la
conformer à l’annexe
communication de la2liste
: « Tableau synthétique
d’orpailleurs à
des droitsl’ANOR,
et taxesle» responsable
tel que prévudeparla tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, laou à
ledit Manuel de procédures budgétaires, en sa page 32,
défaut seredéfinition
conformer à l’article 41 sus-citée,
des couloirs d’orpaillagealinéa premier.
et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A c.court terme,
Sur prendred’investissement
les recettes toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Une prévision de subvention
frontières d’équipement
et les agents de la douane,provenant du F.D.Ldes(Fonds
le renforcement de Développement
dispositifs Local)
de sécurité et de
d’un montant de 19 965 000 Ariary figure
contrôle dans tous les aéroports ; dans la section recettes d’investissement.
Concernant l’évaluation
B) Au Ministère de ce
chargé destype de recettes,
mines, de : selon le Manuel de procédures budgétaires, en sa page
21, les recettes d’investissements qui ne sont pas dotées de manière périodique telle que la
A moyen terme(…)
❖ d’équipement,
subvention : ne peuvent pas être extrapolées à partir des exercices antérieurs.
L’inscription est effectuée
4- en matière sur la base des
de délivrance (…) des conventionsd’orpaillage,
autorisations de financement (…) signées
prévoir ou à signer
des mesures
durant l’exercice.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en
Puisque le matière d’octroi
projet de Budgetdesnecartes d’orpaillage,
mentionne ni dansveiller à lade
la note mise à jour des textes
présentation en l’Annexe
ni dans vigueur 5.
et àdes
« Prévision leursubventions
cohérence notamment
» l’existencedes d’un
renseignements
accord de relatifs à la CINleetTribunal
financement, à l’adresse ;
suggère à la
Commune
6- ende ne prévoir
matière des des
de tenue subventions
registresd’équipement que sur la base
spéciaux des orpailleurs, des en
mettre Conventions signées ou
place un système
des engagements concrets de la part de ses partenaires financiers.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
d. Sur les dépenses obligatoires
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
« Les crédits de paiements nécessaires au paiement des factures sur des marchés pluriannuels
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
passés dans le cadre d’autorisations d’engagement votées dans un budget antérieur » font partie des
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
dépenses obligatoires énumérées par l’article 166 de la Loi n° 2014-020 du 20 Août 2014.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur6même
L’Annexe de la Commune
« Projets prioritairesd’extraction
à réaliser ;durant l’exercice » illustre les autorisations
d’engagement
❖ A et les crédits
court terme :de paiement correspondants à chaque projet.
vulgariser
8- Des les textes
incohérences en informations
sur les matière de paiement desont
budgétaires ristournes minières
été observées suiteetà porter à la
la confrontation
de cetteconnaissance
annexe 6 avecdes Communes
le Documentet desdecollecteurs
dépenses l’utilité présentée par ledes
et la Récapitulation paiement des par
dépenses
ristournes
programme, pour le;Programme 901 : « Développement social, économique et culturel ».
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
101
ϭϴϰ 
ϭϬϭ
Rapport Public 2022
   
 
EEyTableau
 ϭϲ37-Incohérence
ϴ des informations budgétaires relatives au Programme 901
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘(en
͘͘͘͘Ariary)
͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Documents
Le contrôle a aussi révélé des
Compte ambiguïtés, des dissemblances
Libellé et des divergences
Dépenses par
en matière de
Récapitulatif des
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui dépenses par
entraîne des ANNEXE 6
hésitations
programme
programme
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Dépenses programme 901: Développement social, économique et culturel
2138 Autres constructions ou réhabilitations - Bâtiment 12 100 000 12 100 000 11 000 000
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
2148 Autres constructions ou réhabilitations - voies 14 900 000 16 500 000 15 000 000
A) A l’État, de :
2155 Réseau électricité - 3 300 000 3 000 000
2
2157AInstallation,
1- long terme , prévoir
agencement, un texte
aménagement portant transfert de -la gestion
réseau des000zones aurifères
4 400 4 000 000
faisantTotal
partie du domaine public
dépenses programme 901 naturel aux Communes
50 431 300; 75 231 300
2- ATOTAL
moyen terme, D'INVESTISSEMENT
DEPENSES veiller à la mise à jour et à 80 la 431
cohérence
300 des textes,
89 509 300 règlements et
procédures
Source : Projet deenBudget
vigueur notamment
primitif de l’exerciceen
2022ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Ces incohérences mettent en
commercialisation de doute
l’or, lalapériodicité
sincérité des prévisions
de la contrairement
communication à ce
de la liste qui est stipulé
d’orpailleurs à à
l’article 11 du Décret
l’ANOR, n° 2015-959dedula16
le responsable Juin des
tenue 2015 susmentionné.
registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage
Par conséquent, le Tribunal suggère que les informations et le caractère
transcritesobligatoire de la
dans le budget soient
cohérentescommercialisation
pour assurer auprès des comptoirs
la sincérité budgétairede l’or;
et l’inscription des crédits suffisants pour
s’acquitter des dépenses
3- A court obligatoires.
terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle
2.4.1.2. Cas dans tous les
de la Commune aéroports
Rurale ;
de Tsihombe, - gestion : 2022
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Par lettre n° 88/22/DIST/TSIH/AG en date du 15 mars 2022, reçue au greffe du TF de Toliara le 18
mai 2022, ❖ leA Chef
moyendeterme : de Tsihombe en tant que Représentant de l’État territorialement
district
compétent,
4- en amatière
saisi le Tribunal de céansdessuite
de délivrance à la non adoption
autorisations du budget
d’orpaillage, dans ledes
prévoir délai légal pour
mesures
défaut deadministratives
l’organe délibérant de la Commune rurale de Tsihombe.
adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière
Conformément aux d’octroi des cartes
articles 115, 166 etd’orpaillage,
170 de la loi veiller à lan°mise
modifiée à jour des
2001-025 du 09textes
avrilen2003
vigueur
relative
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse
au Tribunal Administratif et au Tribunal Financier, le Tribunal s’est déclaré compétent pour statuer ;
sur l’objet
6- endematière
la requête et sur des
de tenue la recevabilité de la saisine.
registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Après examen
fiables du projet
entre de budget primitif
les Communes, l’ANOR 2022, le TF deInterrégionale
et la Direction Toliara a constaté
; que l’équilibre par
section dudit projet ne respecte pas les dispositions de l’article 14 du décret n° 2015-959 du 16 juin
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
2015 relatif à la gestion budgétaire et financière des Collectivités Territoriales Décentralisés qui
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
dispose que : « le budget de la Collectivité Territoriale Décentralisée doit être présenté et voté en
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
équilibre réel ».
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
En l’espèce, la section fonctionnement et la section investissement révèlent un déséquilibre s’élevant
❖ A court
respectivement à 54 terme
600 000: Ariary. En effet, le Tribunal met en doute la sincérité des prévisions
budgétaires 2022 au les
8- vulgariser vu du déséquilibre
textes en matièreobservé.
de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Par avis n°04/22/AV/TF/TOL
ristournes ; du 20 mai 2022, le TF de Toliara a proposé au Représentant de l’Etat
de rétablir l’équilibre de la section fonctionnement par la rectification de la valeur inexacte du
compte 9- 12sensibiliser
« excédentpar delafonctionnement
suite, les collecteurs
» à 60à000 faire régulièrement
000 Ariary au lieu leurs
de 5déclarations ;
400 000 Ariary. Pour la
section investissement, le rétablissement  de l’équilibre passe par le report de la valeur du compte 12 «
excédent
ϭ Calcul dedu
 fonctionnement
la Cour
 » à 60 000 000 Ariary au niveau du compte 1064 « excédent de
fonctionnement capitalisé » de la section investissement.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
102
ϭϬϮ
Rapport Public 2022
   
 
En vue de ce rétablissement, le Tribunal a suggéré au Chef de District d’arrêter1 l’équilibre du Projet
de Ainsi,
budget ces manques
primitif à la
2022 de gagner sont rurale
Commune estimésde àTsihombe
779 770 à260 000
669 400Ariary en matière
000 Ariary de
tant en recettes
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
qu’en dépenses et invite de régler et rendre exécutoire ledit projet de budget primitif 2022.pour la
période sous revue.
2.4.1.3. Cas de la
Le contrôle Commune
a aussi révéléUrbaine de Mahajanga
des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Suite à la lettre de notification du Président de la Délégation Spéciale de la Commune urbaine de
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Mahajanga, le Préfet de Mahajanga, a saisi le Tribunal Financier de Mahajanga, pour le règlement
des budgets primitifs de l’exercice 2022 de la Commune de Mahajanga et du Bureau d’Assistance
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Sociale de Mahajanga (BAS).
A) A l’État, de :
En règlement
1- A long desterme
budgets,
2 le Tribunal
, prévoir Financier
un texte de Mahajanga
portant transfert dea la
émis l’Avisdes
gestion n°01-TFM/CAB/22
zones aurifères par
lequel : faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;

2- - ALemoyen
préfet terme, veiller àa la
de Mahajanga étémise à jour
invité et à provisoirement,
à établir la cohérence des partextes, règlements
voie d’arrêté, et
le budget
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
principal primitif et le budget annexe primitif de la CU de Mahajanga pour l’exercice 2022, des
ristournes
sur la base desminières,
observationsle contenues
redevabledans enl’avis.
matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable
-L’Ordonnateur de la invité
a été, ensuite, tenue des registres
à procéder auxd’entrées et sorties
redressements des collecteurs,
nécessaires la
sur le budget
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
principal primitif et le budget annexe primitif 2022, conformément aux observations de la du
commercialisation
Tribunal auprès
et sur la base des comptoirs
de l’arrêté du Préfetdedel’or;
Mahajanga.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicitesl’Ordonnateur
-Enfin, entre autresa la étéresponsabilisation
invité à convoquerdes le Conseil
agents municipal
chargés de de sécurisation
Mahajanga pour des une
session extraordinaire
frontières ne dépassant
et les agents pas laledurée
de la douane, de 05 jours,
renforcement despour délibérer
dispositifs de le projet de
sécurité et budget
de
principal primitif et le projet de
contrôle dans tous les aéroports ; budget annexe primitif.

B) Au- Ministère chargé


Si, à l’issue des mines,
de cette dele: budget n’est pas voté, il est définitivement établi par
session,
l’Ordonnateur
❖ A moyen par arrêté.
terme :
4- - en matièrede de
Le préfet délivrance
Mahajanga a étédesinvité
autorisations
à renvoyer,d’orpaillage, prévoir
par voie d’arrêté, des mesures
le budget primitif du
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Bureau d’Assistance sociale, Exercice 2022, à la Commission Administrative de cet
5- organisme
en matièrepour délibération.
d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
En attendant le règlement
6- en matière de tenuededes
tous ces Budgets
registres primitifs,
spéciaux il a été accordé
des orpailleurs, au place
mettre en Préfetundesystème
Mahajanga
d’autoriser l’Ordonnateur de la Commune urbaine de Mahajanga à ordonnancer
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques des recettes et des
dépensesfiables
de soldes
entreuniquement la limiteetdula douzième
dans l’ANOR
les Communes, Direction (12ème) du crédit
Interrégionale ; du budget de l’année
précédente pour une durée maximum de trois mois, à concurrence des disponibilités de fonds, et ce
7- en matière
conformément de suivi
aux textes de laetproduction
légaux des orpailleurs
aux observations formulées et par
de lale collecte
Tribunaldes ristournes liées
ci-dessus.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
2.4.2. 33Autres
à 39 du avis
décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
2.4.2.1. Sur la situation des subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par
l’Etat à lacourt
❖ A terme :urbaine de Miandrivazo.
Commune
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Par la lettre n° N°025/CUMzo/2022
connaissance des Communesenetdate desdu 25 juillet l’utilité
collecteurs 2022, leprésentée
Maire de parla Commune
le paiementurbaine
des de
Miandrivazo a saisi; le Tribunal Financier de Toliara pour demander un avis sur la situation des
ristournes
subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par l’Etat à la Commune urbaine de
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
Miandrivazo.

ϭ
Calcul de la Cour
Suivant lettre
2 A court terme n° 04/PTF/TOL/2022/LP
: jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de du
1 à 310
ansaoût
; à long2022,
terme : le Tribunal
3 ans et plus Financier de Toliara :
ǀ
103
ϭϴϰ 
ϭϬϯ
Rapport Public 2022
Miandrivazo a saisi le Tribunal Financier de Toliara pour demander un avis sur la situation des
subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par l’Etat à la Commune urbaine de
Miandrivazo.
   
 
 -ESuggère
Eylettre
 à ϭlaϲϴCommune
 urbaine de du
Miandrivazo  payer les arriérés de salaires relatifs aux
de 
Suivant n° 04/PTF/TOL/2022/LP 10 août 2022, le Tribunal Financier de Toliara :
 Ainsi, cesdumanques
subventions à gagner
dispensateur de CSBsont estimés à 779
II conformément 770 260 5000
à l’article Ariary1 n°
de l’arrêté en9483/2018
matière de
du 16
d- Suggère
rapatriement
>^àD ladde
/Commune
Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘urbaine
͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘de
͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
Miandrivazo ͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘en
͘͘͘payer
͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘relatifs
pour
ϭϳϴ la aux
avril 2018 relatif à l’harmonisation de transfert des subventions liéesarriérés salaires
au fonctionnement alloués par
subventions à l’article 5« de
 période
l’Etat sous
du revue.
au profit dispensateur
des Collectivitésde CSBTerritoriales
II conformément Décentralisées: la l’arrêté
subvention n° 9483/2018
transféréeduaux 16
avril
Communes 2018 relatif
pour
Le contrôle à l’harmonisation
les Centres
a aussi révélé des de Santé de transfert
de Base
ambiguïtés, des
desest subventions
affectée uniquement
dissemblances liées au fonctionnement
au paiement
et des divergences en des alloués par
indemnités
matière de
ϭϬϯ
l’Etat
des aurégissant
agents
textes profit des
dispensateurs Collectivités
aurifère Territoriales
et gardiens
le secteur des
et en CSB […] Décentralisées:
matière ».
de procédures. Ce « quila entraîne
subvention des transférée
hésitations aux
Communes
de la partpour les Centres
des acteurs et même de Santé de Baseirrégulières.
des pratiques est affectée uniquement au paiement des indemnités
-des agents que
Constate dispensateurs
l’état pouretservir
gardiens des CSB des
au paiement […]arriérés
». relatifs aux salaires des secrétaires de l’état
civilDedetoutla ce
Commune
qui précède, urbaine la Courde Miandrivazo
recommanderespecte : les dispositions de l’article 06 de l’arrêté n°
Constate que
-9483/2018 susmentionné : « la subvention transférée aux relatifs
l’état pour servir au paiement des arriérés Communes aux salaires
pour lesdes secrétaires
Secrétaires de l’état
d’état civil
A) A
civil de l’État,
la Commune de : urbaine de Miandrivazo respecte les dispositions de l’article 06 de l’arrêté n°
est affectée entièrement au paiement de leurs salaires et des charges annexes y afférentes, notamment
9483/2018
la 1- A susmentionné
cotisation long
versée terme « la subvention
:prévoir
à la2,Caisse un textede
Nationale transférée
portant
Prévoyance auxSociale
Communes
transfert de (CNaPS)pour »lesdes
la gestion ; Secrétaires d’état civil
zones aurifères
est affectée entièrement au paiement de
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; leurs salaires et des charges annexes y afférentes, notamment
la cotisation
- Constate versée àdes la dispositions
Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) » suscité,
;
2- A qu’au moyenvuterme, veiller à la de mise
l’articleà jour07 de et l’arrêté n° 9483/2018
à la cohérence la proposition
des textes, règlements et au
programme d’emploi
procédures pour le
en dispositions compte
vigueur notamment « 6121 : Fournitures
en07cedequi scolaires
concerne » d’un montant
le taux suscité, de 2
de répartition 500 000,00
des au
- Constate
Ariary n’est qu’aupas vu des
éligible pour être de l’article
financée par la l’arrêté
subvention n° EPP.
9483/2018
Les fournitures la proposition
scolaires
programme ristournes
d’emploi minières, le redevable en matière de redevances issues la sont
de 000,00
prises encommercialisation
charge parpour le compte
le budgetde l’or, dula
«Ministère
6121 : Fournitures
périodicité chargé
de la descolaires
communication
» d’unNationale
l’Education montant
de lafournitures ;deet2 suggère
500
liste d’orpailleurs en
à sont
Ariary
conséquencen’est pas éligible
à la Commune pour être financée
d’utiliser letenue montant par la subvention EPP. Les scolaires
prises enl’ANOR,charge lepar responsable
le budgetdedula Ministère des susdit
registres conformément
chargé ded’entrées et aux
l’Education
ditesdes
sorties dispositions.
Nationale collecteurs,
; et suggère la en
conséquence à la Commune d’utiliser le montant susdit conformément aux dites dispositions. la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
2.4.2.2. Sur l’encaissement du prix de vente de terrain du Faritany Toamasina dans le
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
compte de dépôt et consignation
2.4.2.2.illicites Surentre l’encaissement du prix de vente de des
autres la responsabilisation terrain
agentsdu Faritany
chargés Toamasina
de sécurisationdans ledes
frontières
compte
Par lettre de dépôt et les agents de la douane, le16.10
et consignation
n°587-2021-MEF/SG/DGT/DCP/TG renforcement
du 05 Mai des 2021,
dispositifs de sécurité
le Tribunal et de de
Financier
contrôle dans tous les aéroports ;
Toamasina a été saisi par le Trésorier général de Toamasina pour donner son avis sur la régularité de
Par lettre n°587-2021-MEF/SG/DGT/DCP/TG
l’encaissement danschargé le compte de dépôt de 16.10 du 05 Mai 2021, ledeTribunal Financier de
B) Au Ministère
Toamasina a été saisi par le des mines,
Trésorier de : et de
général
consignation
Toamasina pour
des recettes
donner son avis
vente du
sur la
terrain du
régularité de
Faritany Toamasina sur la base d’un ordre de recette du Préfet de Toamasina et d’une ordonnance du
l’encaissement
Tribunal ❖ dans instance.
A moyen
de première leterme
compte : de dépôt et de consignation des recettes de vente du terrain du
Faritany Toamasina sur la base d’un ordre de recette du Préfet de Toamasina et d’une ordonnance du
En 4- en
effet, suivantmatière de
lettreinstance. délivrance des autorisations
n°01/2021/PDT/TF/TOA, le Tribunal d’orpaillage,
a émis l’avis prévoir des mesures
dont la teneur suit :
Tribunal de première
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Les formalités
En effet, suivant lettre comptables en matière de recettes
n°01/2021/PDT/TF/TOA, le Tribunal publiques peuvent
a émis l’avis dont être catégorisées
la teneur suit : en
deux 5- en matière
procédures : lad’octroi
procédure desau cartes d’orpaillage,
comptant veiller àenladroits
et la procédure mise àconstatés.
jour des textes en vigueur
La première consiste
àLes formalités
encaisser leur comptables
et àdirectement cohérence en matière
notamment
les recettes par des de recettessans
renseignements
le comptable, publiques
relatifs à peuvent
interventionla CIN et être decatégorisées
à l’adresse
préalable ;
l’ordonnateur. en
deux procédures
Quant6- àenlamatière :
seconde, la procédure
le comptable au comptant
procède et la procédure
au des en
recouvrement droits constatés. La première consiste
de tenue des registres spéciaux orpailleurs,sur ordre
mettre de recette
en place émis par
un système
àl’ordonnateur.
encaisser directement les recettes par le comptable, sans intervention préalable de l’ordonnateur.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Quant à la seconde, le comptable procède au recouvrement sur ordre de recette émis par
Compte fiables
tenu deentre cettelescatégorisation,
Communes, l’ANOR pour leetcas la Direction
d’espèce, Interrégionale
la procédure en ; droits constatés a été
l’ordonnateur.
engagée 7- en étant donné
matière dequ’un
suivi de ordre de recettedes
la production a été émis et etqui
orpailleurs de devrait permettre
la collecte normalement
des ristournes liées au
Compte
comptable tenu de
deproduits cette
mettre enaurifères catégorisation,
recouvrement pour le cas d’espèce, la procédure en droits constatés a été
aux tant aulaniveau
créance. des Communes qu’au niveau central, promouvoir
engagée étant donné qu’un ordre de recette a été émis et qui devrait permettre normalement au
En ce sens,les auxactivités
termes des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
comptable de mettre en de l’article 13-a
recouvrement la du décret
créance. n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant Règlement
Général sur la Comptabilité de l’Exécution Budgétaire des Organismes Publics, le comptable àavant
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent
En ce sens,
d’encaisser aux
l’intérieur termes
la recette, même dede
est l’article
la Commune
tenu 13-a dud’extraction
d’exercer ledécret
contrôle,n°2005-003
;
entre du 04dejanvier
autres, 2005 portant
l’autorisation Règlement
de percevoir la
Général
recette danssur la Comptabilité
lescourt
conditions de l’Exécution Budgétaire des Organismes Publics, le comptable avant
❖ A terme :prévues par les lois et règlements. Ainsi, il s’assure que l’autorisation de
d’encaisserde
perception la larecette,
recetteest est tenu d’exercer le contrôle, entre autres, de l’autorisation de percevoir la
justifiée.
recette dans les conditions prévuesmatière
8- vulgariser les textes en par les de loispaiement
et règlements.des ristournes minièresque
Ainsi, il s’assure et l’autorisation
porter à la de
A ce titre,
perception en premier
connaissance
de la recettedes lieu, un budget en bonne et due forme doit prévoir
Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement
est justifiée. cette recette qui permettra
des au
comptable de l’imputer
ristournes ; définitivement à travers un ordre de recette. Or, ce budget n’existe pas. Par
A ce titre, enl’ordre
conséquent, premier delieu,
recette un budget
établi àen cetbonne
effet n’aet due forme
aucune doitbudgétaire.
base prévoir cette recette qui permettra au
9- sensibiliser
comptable de l’imputer par définitivement
la suite, les collecteurs à traversàun faire régulièrement
ordre de recette. Or, leurscedéclarations
budget n’existe ; pas. Par
En second lieu, compte
conséquent, l’ordre de recette établi tenu des attributions dévolues à la Commission ad hoc du Faritany, l’acte
 à cet effet n’a aucune base budgétaire.
établissant
Calcul de lalaCour
réalité de la créance est mis en cause, notamment sur la compétence du Préfet de
En ϭsecond lieu,
Toamasina,

sacompte
en: jusqu’à qualité tenuPrésident
des attributions dévolues à lade Commission advente
hoc dudu Faritany, l’acte
2 A court terme 12 moisde ; à moyen terme : de de1 àladite
3 ans ; àcommission procéder à la
long terme : 3 ans et plus terrain. Sans se
établissant la réalité de la créance est mis en cause, notamment
prononcer sur la légalité de l’acte, compte tenu des dispositions du décret 2008-008 du 15 Janvier sur la compétence du Préfet de
Toamasina, en sa qualité de Président de ladite commission de procéder à la vente du terrain. Sans se ǀ
prononcer sur la légalité de l’acte, compte tenu des dispositions du décret 2008-008 du 15 Janvier ϭϴϰ
104

 ϭϬϰ
Rapport Public 2022
   
 
2008 instituant la Commission nationale chargé de la dévolution du patrimoine, de la répartition des
Ainsi, ces
ressources, manques età des
du personnel gagner sont estimés
attributions à 779Provinces
des anciennes 770 260 000 Ariary1 leen
autonomes, matière est
comptable de tenu
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
de veiller à la régularité de la créance, en appréciant, entre autres, si l’acte en question est pris la par
unepériode
autoritésous revue.
habilitée.
DeLe contrôle
plus, a aussi
la qualité de révélé des ambiguïtés,
l’ordonnateur desjustifiée.
n’est pas dissemblances et des divergences
Or, découlant du principeendematière de de
séparation
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
l’ordonnateur et du comptable, seul un ordonnateur accrédité peut donner ordre à un comptable. En
de la
effet, part des
aucune acteursdeetnomination
décision même des pratiques irrégulières.
du signataire de l’ordre de recette, en sa qualité d’ordonnateur
du Faritany, n’a été notifiée au comptable assignataire.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Par rapport à ces observations, l’ordre de recette émis par le Président Commission ad hoc du
A) A l’État,
Faritany de :
est irrégulier, donc l’encaissement correspondant ne doit pas intervenir.
2
Quant1-à A long termesur
l’ordonnance , prévoir
requêteun
du texte portant
tribunal transfertinstance
de première de la gestion des zones
de Toamasina aurifères en
n°496-AG/21
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
date du 30 mars 2021, en vue d’encaissement de ladite recette, dont la base est manifestement
contraire
2- Aaux dispositions
moyen règlementaires
terme, veiller à la miseenà la matière,
jour et à lades difficultés
cohérence dessont rencontrées
textes, pour
règlements et son
exécution. Ainsi, par rapport
procédures aux dispositions
en vigueur notamment de enladite concerne illeesttaux
ordonnance,
ce qui recommandé d’en référer
de répartition des au
juge. ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Le Tribunal a recommandé de au l’or, la périodicité
Trésorier général dedes’abstenir
la communication
d’encaisserde la
la recette
liste d’orpailleurs
en questionàet de
demanderl’ANOR, le responsable
la rétractation de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
de l’ordonnance.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
2.4.2.3.
3- A court Surterme,
le paiement
prendredutoutes
soldeles
d’un agent de
mesures la Commune
nécessaires afin urbaine
d’endiguerde Toamasina qui est
les exportations
à laillicites entre autres
fois Directeur la responsabilisation
d’un département ministériel,des agents chargés
bénéficiaire de sécurisation
d’un solde supporté par desle
frontières
Budget général et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Par lettre n°587-2021-MEF/SG/DGT/DCP/TG 16.10 du 05 Mai 2021, le Trésorier général de
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Toamasina a saisi le Tribunal financier en demandant un avis sur le droit de perception de solde d’un
employé ❖ A moyen
(EFA) termevis-à-vis
contractuel : de la Commune urbaine de Toamasina alors qu’il bénéficie déjà
d’un 4-
solde du Budget général après
en matière de délivrance des sa nomination aux fonctions
autorisations de haut emploi
d’orpaillage, prévoirdedesl’Etat, en qualité
mesures
de Directeur au sein d’unadéquates
administratives départementfaceministériel.
aux orpailleurs informels ;
En effet,
5- enparmatière
lettre n°02/2021/PDT/TF/TOA, le Tribunal
d’octroi des cartes d’orpaillage, a apporté
veiller les àprécisions
à la mise suivantes
jour des textes :
en vigueur
Primo, enetsa
à leur cohérence
qualité notamment
de contractuel, des renseignements
conformément à l’articlerelatifs
31 de àlalaloiCIN et à l’adresse
n°94-025 ;
du 17 Novembre
1994 6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système non
relative au statut général des agents non encadrés de l'Etat qui dispose que : « L’Agent
encadré et
de une
l’Etat a droit, pérennes
procédure après service fait, à et
de gestion unedejuste rémunération
communication des[…] », l’employé
données ne peut
statistiques
prétendrefiables
à une rémunération sans service fait.
entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Secundo,
7- enenmatière
vertu de
del’article
suivi de6ladeproduction
la même loi,
des l’employé
orpailleursen
et question est tenu
de la collecte des àristournes
l’obligation,
liéesentre
autres, d’assiduité
aux produitsdeaurifères
plein emploi. En effet,
tant au niveau il doit exercer
des Communes qu’au de plein
niveau tempspromouvoir
central, ses fonctions
contractuelles au sein de la commune.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Tertio, au33vuà du 39 contrat
du décret sur le régime
et compte tenu desde dispositions
l’or, et afin que toutes les
de l’article 45 transactions s’effectuent
de loi n°94-025, à de
la position
l’agent est l’intérieur
en activitémême
malgréde la
saCommune
nominationd’extraction
en tant que;Directeur. Par conséquent, il est toujours tenu
d’honorer❖toutes sesterme
A court obligations
: vis-à-vis de la Commune. A souligner qu’aucune position de
détachement ni de disponibilité n’a été prévu dans la loi n°94-025, donc sa nomination au poste de
8- vulgariser
Directeur ne peut êtrelesliétextes en matière
en aucune manièredeaupaiement
contrat dedes ristournes
travail avec laminières
commune. et De
porter
plus,à comme
la
connaissance
il s’agit d’un des Communes
poste de hauts emplois de et des prévu
l’Etat collecteurs l’utilité
à l’article 55 deprésentée par le paiement
la Constitution et du décretdesn°76-
ristournes ;
132 - annexe II du 31 Mars 1976 portant réglementation des hauts emplois de l’Etat, sa nomination,
tout en9- n’étant pas fonctionnaires,
sensibiliser garantit aucunement,
par la suite, lesnecollecteurs à son terme,
à faire régulièrement undéclarations
leurs droit à l’exercice
; d’autre
emploi public tel qu’en dispose l’article 05 de l’Ordonnance n°93-027 du 13 Mai 1993 relative à la
règlementation 
sur les hauts emplois de l’Etat.
ϭ Calcul de la Cour
 
Quarto,
2 A courtl’agent bénéficie
terme : jusqu’à 12 mois ; déjà
à moyend’un
terme :solde
de 1 à 3 correspondant à sa
ans ; à long terme : 3 ans fonction de Directeur dont il assure
et plus
pleinement l’exercice.
ǀ
105
ϭϴϰ 
ϭϬϱ
Rapport Public 2022
   
 
De
EEtout
yce quiϭϲprécède,
ϴ l’employé en question est en activité au sein de la Commune 1 et en même
Ainsi,
temps ces manques
au niveau de l’Etat àcentral.
gagnerOr,sont en vertuestimés à 779 770de
de l’obligation 260 000emploi
plein Ariaryd’agenten matière
non encadréde de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
l’Etat, l’agent ne peut exercer deux fonctions de manière permanente au sein de deux administrations
 période sous revue.
différentes.
Le contrôle
Ainsi, malgré laa aussi révélé desdu
non résiliation ambiguïtés,
contrat de des dissemblances
travail, étant donnéetque des le divergences
service faitenn’est matière de
pas justifié
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
pour la Commune, donc les conditions de jouissance d’une rémunération ne sont pas remplies. En ce qui entraîne des hésitations
de en
sens, la part des de
qualité acteurs et même
payeur, des pratiques
le comptable devrait irrégulières.
s’abstenir d’acquitter le mandat relatif au paiement
du salaire de cet agent sur le budget de la commune au risque d’engager sa responsabilité pour défaut
de De tout cede
contrôle quil’application
précède, la Cour
des recommande :
lois et règlements concernant la dépense considérée, prévu par
l’article 13 du Décret
A) A l’État, de : 2005-003.
Le Tribunal
1- A longa toutefois
terme2rappelé
, prévoirà l’intéressé de réclamer
un texte portant ses droits
transfert de ladevant la juridiction
gestion des zones compétente
aurifères au
cas où la faisant
portée de cet avis
partie lui portepublic
du domaine préjudice.
naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
106
ϭϬϲ
Rapport Public 2022
  
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
etTune
ITprocédure
RE III. pérennes
CONTROLEde gestion etDES
de communication
SERVICES des données
PUBLICSstatistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
LOCAUX
7- en matière POUR
de suivi de la LA
production des REDEVABILITE LOCALE
orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
107
ϭϬϳ
Rapport Public 2022
  
 
 

EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, 3.1.
ces manques
AUDIT àDEgagner LA GESTIONsont estimés DU BAC à 779 770 260 PAR
FIAVOTA 000 Ariary
L’OPCI en matière de
LIHEMIHA –
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
TOLIARA
 période sous revue.
Le contrôle
3.1.1. a aussi
AUDIT DErévélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
CONFORMITE
textes régissant
L’idée de projetled’un
secteur
Bacaurifère et en matière
à Saint-Augustin est de procédures.
ancienne. Ce quilesentraîne
En 2005, maires des
des hésitations
Communes
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
rurales d’Androka, d’Itampolo, de Beheloka, d’Anakao, de Soalara Sud et de Saint Augustin se
sont convenus
De tout de formuler
ce qui précède, unerecommande
la Cour demande de : financement pour la mise en place d’un Bac
maritime reliant Saint Augustin et Soalara Sud. En avril 2011, un nouveau Bac maritime
A) A l’État, de :
nommé « FIAVOTA » a été remis officiellement par l’UE pour résoudre le désenclavement de
2
1- Adulong
la zone terme
littoral , prévoir
Sud-Ouest un texteLIHEMIHA
à l’OPCI portant transfert depropriétaire
qui est le la gestion dudesBac.
zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
L’OPCI LIHEMIHA (LItoraly HEnane MItambatse HAndroso) est un organisme de
2- A moyen
coopération terme, veillerse àtrouvant
intercommunale la misedans
à jour et à laAtsimo
la Région cohérence des textes,
Andrefana règlements
et régi et
par le décret
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
n° 99-952 du 15 décembre 1999 portant réglementation de la création, de l’organisation et du
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
fonctionnement d’un Organisme
commercialisation de l’or, Public de Coopération
la périodicité Intercommunale.
de la communication de la liste d’orpailleurs à
Le bon l’ANOR, le responsable
fonctionnement de cedeBac
la tenue des registres
présente ainsi desd’entrées
intérêts etcapitaux,
sorties des
en collecteurs, la
matière socio-
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
économique et touristique, à l’égard de la population locale et par la suite pour la Région de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Atsimo Andrefana.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Il est cependant nécessaire de signaler que le Bac FIAVOTA n’a jamais été géré directement
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
par l’OPCI LIHEMIHA
frontières c’estdeà la
et les agents dire « en régie».
douane, Après lades
le renforcement réception officielle
dispositifs du Bac
de sécurité par
et de
l’OPCI, l’affermage
contrôle a étéles
dans tous au aéroports
début le mode; de délégation de service public exigé par l’UE. Face
aux difficultés majeures impactant la continuité du service et de l’état du Bac FIAVOTA, ce
B)
modeAu Ministère chargé
de délégation de des mines,
service de : a été successivement remplacé par des contrats de
public
❖ Aselon
concession moyen terme : ci-après :
l’historique
4- en Tableau
matière 38-
de Historique
délivrance des
desdélégations
autorisations
de lad’orpaillage, prévoir
gestion du Bac des mesures
FIAVOTA
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
DATE MODE DE GESTION OPÉRATEUR PRIVÉ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Août 2012 à décembre 2012 Contrat d’affermage Société AIGLE DU NORD
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Décembre 2012 à avril 2014 Convention de concession Société ALM GUANO
en matière
Mai6-2015 de tenue des registres
à août 2017 spéciaux
Convention de desconcession
orpailleurs,
Mrmettre en place unZakamana
MAMODALY système
et une procédure pérennes provisoire
de gestion et de communication Arcadius
des données statistiques
Octobrefiables
2017 jusqu’à ce Communes,
entre les jour Convention
l’ANOR etde la
concession Société SLT
Direction Interrégionale ; ROSO
Sources : Les différentes conventions passées entre l’OPCI LIHEMIHA et les gérants successifs
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités
Toutefois, force est desdecomptoirs
constaterdeque
l’orledans chaque
contexte de Commune,
la gestion conformément aux différents
du Bac a révélé articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
obstacles depuis sa première exploitation par la société AIGLE DU NORD jusqu’à l’heure
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
actuelle où la gestion est assurée par la Société SLT ROSO. Malgré les mesures prises par
toutes ❖ A courtprenantes
les parties terme : dans la gestion du Bac, cette dernière peine à être fonctionnelle.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
A cet effet, il est apparu judicieux, pour le Tribunal Financier de Toliara, de réaliser un audit de
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
conformité de la gestion
ristournes ; du Bac et un audit de performance de sa structure organisationnelle.
L’audit de conformité a pour objectif global d’évaluer le respect des dispositions légales et
9- sensibiliserainsi
règlementaires par laque
suite,
lesles collecteurs
clauses à faire régulièrement
conventionnelles leurs déclarations
de la gestion ;
du Bac FIAVOTA.

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϬϴ

 ǀ
ϭϴϰ
108

Rapport Public 2022



 


1
Ainsi, que,
Tandis ces lamanques
mission àd’audit gagnerde sont estimés contribue
performance à 779 770 260 000leAriary
à vérifier en matière
fonctionnement de
effectif
de la structure organisationnelle du Bac au regard des objectifs qui lui sont assignés. la
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
période
Les sousderevue.
travaux planification de l’audit ont conduit à l’examen des domaines suivants :
Le contrôle
• laa conformité
aussi révéléde desla ambiguïtés,
gestion du Bac des FIAVOTA
dissemblances par et des divergences
rapport en matière
aux dispositions légales deet
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
réglementaires ainsi qu’aux clauses conventionnelles au niveau de l’ OPCI qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
LIHEMIHA;
• la conformité des différentes délégations de services par rapport aux modes de
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
gestion du Bac;
A) A l’État,
• le derespect
: des clauses conventionnelles par l’exploitant;
2
1- A •long la terme
performance, prévoir un texte portantdetransfert
organisationnelle de la administrative
la structure gestion des zones gérantaurifères
le Bac
faisantFIAVOTA.
partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A •moyen La situation financière
terme, veiller à laprévisionnelle
mise à jour de et la gestion
à la du Bacdes
cohérence partextes,
l’exploitant
règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
3.1.1.1. Absence dedetraçabilité
commercialisation des procédures
l’or, la périodicité de création de l’OPCI
de la communication LIHEMIHA
de la liste d’orpailleurset à
l’ANOR, le de
d’admission responsable de la tenue des
nouvelles Communes registres
membres : d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation
Les articles 05 et 06 du auprès décret n° des99-952
comptoirsdu 15de l’or;
décembre 1999 portant réglementation de la
création, de l’organisation
3- A court terme, prendreettoutes du fonctionnement d’un Organisme
les mesures nécessaires Public les
afin d’endiguer deexportations
Coopération
Intercommunale
illicites entre précisent
autreslesla modalités de créationdes
responsabilisation d’un OPCI.
agents Ce dernier
chargés est tout d’abord
de sécurisation des
créé par des délibérations
frontières et les agents concordantes
de la douane, des conseils communaux
le renforcement des Communes
des dispositifs intéressées
de sécurité et deet
ensuitecontrôle dans d’un
par la prise tous arrêté
les aéroports
conjoint; des maires desdites Communes. Cet arrêté conjoint, en
tant
B) Auque décisionchargé
Ministère institutive, doit être
des mines, desoumis
: au contrôle de légalité du représentant de l’État
territorialement compétent. Par ailleurs, ladite décision détermine le siège, les compétences et
❖ A moyen terme :
les transferts éventuels de patrimoine et de services, les règles de calcul des contributions des
4- en matière
Communes membres, del’énumération
délivrance des autorisations
des Communes d’orpaillage,
intéressées et la duréeprévoir des mesures
de l’OPCI.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
En matière d’admission de nouvelle Commune au niveau de l’OPCI, l’article 30 dudit décret
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
dispose qu’une nouvelle délibération du Conseil est requise suivie d’une prise d’un arrêté
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
conjoint des maires modifiant la décision institutive.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Au vu etdesune
travaux
procédurede vérification
pérennesmenés par le et
de gestion Tribunal, les faits suivants
de communication des ont été constatés
données :
statistiques
fiables
- Aucun entredes les Communes,
responsablesl’ANOR et la Direction
de l’OPCI Interrégionale
n’a confirmé l’existence; d’une quelconque
délibération
7- en matière de suiviet arrêté portant institution
de la production de l’OPCI
des orpailleurs et LIHEMIHA
de la collecte; des ristournes liées
aux produits
- Seules lesaurifères tant au
délibérations et niveau des Communes
les décisions relatives auqu’au niveau central,
renouvellement despromouvoir
nominations
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
des membres de l’exécutif et du conseil de l’OPCI suites aux élections communales aux articles
33 àen 392017
du décret
ont étésur le régime
données ; de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
- Une augmentation des membres de l’OPCI allant de 06 à 08 Communes a été
❖ A court terme
observée alors: qu’aucune décision prévue par l’article 30 du décret 99-952 cité ci-
dessus n’a
8- vulgariser les été prise.
textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Cette absence de traçabilité résulte tout d’abord de la non-valorisation de l’importance des
ristournes ;
formalités administratives par les responsables successifs en rejetant la responsabilité à
9- sensibiliser
l’Association RENALA par la suite,
qui ales étécollecteurs
chargée auà faire
débutrégulièrement leurs déclarations
du projet d’accompagner l’OPCI; sur sa
formalisation. 
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϬϵ

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EEy ϭϲϴ
Ainsi,
Par ces l’absence
ailleurs, manques d’un à gagner
système sont estimés au
d’archivage à 779sein 770 260 000
du Siège Ariary1constitue
de l’OPCI en matière l’une de
des
dcauses
rapatriement
>^principales
Ddde /Zdevises
^͘de
͘͘͘͘͘cette
͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘absence
͘͘͘͘͘595
15 ͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘de
͘͘͘͘200
͘traçabilité
͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘car
͘͘͘͘termes
͘͘la
͘͘͘͘͘plupart
͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘documents
͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘relatifs
͘pour
ϭϳϴ la à
 période sous revue.
l’historique de l’OPCI ont été obtenues auprès d’autres personnes qui n’y faisaient pas partie
Le contrôle
mais a aussi
en faisaient desrévélé des ambiguïtés,
photocopies des dissemblances et des divergences en matière de
à titre personnel.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Adecet effet,des
la part l’OPCI LIHEMIHA
acteurs et même des nepratiques
dispose pas d’un acte constitutif constatant son existence et
irrégulières.
régissant son organisation et son fonctionnement. Il serait ainsi considéré comme un organisme
public
De toutdecefait
quifaute de base
précède, juridique.
la Cour recommande :
A) A l’État, de :
De tout ce qui précède, le Tribunal financier recommande :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
à l’OPCI faisant
de : partie du domaine public naturel aux Communes ;
A moyen terme,
- 2-Régulariser veiller àenla suivant
sa création mise à jour
les et à la cohérence
prescriptions du des textes,
décret n° règlements et
99-952 cité
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
précédemment et aussi les dispositions de la loi n° 2018-037 fixant les principes
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
régissant les établissements publics ainsi deque les règles de ladecréation des catégories
commercialisation de l’or, la périodicité la communication la liste d’orpailleurs à
d’établissements publics.
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
- Renforcer les capacités
redéfinition des couloirsde ses membres
d’orpaillage à travers
et ledes caractère
formations obligatoire
spécifiées audecadrela
juridique régissant l’organisation
commercialisation et le fonctionnement
auprès des comptoirs de l’or; d’un OPCI et d’un établissement
public administratif local.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
au Chefillicites entre de
de District autres
Toliarala II
responsabilisation des agentsnécessaires
de prendre les dispositions chargés deafin sécurisation des
de régulariser
frontières et les agents de la douane, le renforcement des
la situation de l’OPCI LIHEMIHA au regard des lois et règlements le régissant.dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
3.1.1.2. Défaillance de l’OPCI LIHEMIHA en matière de confection des documents
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
budgétaires et ses actes
administratives subséquents
adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en
Selon lesmatière d’octroi
dispositions des cartes
de l’article 04 d’orpaillage, veiller à l’OPCI
du décret n° 99-952, la mise est
à jour des textes en vigueur
un établissement public à
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et
caractère administratif. Et selon l’article 25 dudit décret : « le Conseil de l’OPCI est compétent à l’adresse ;
pour6- :en Lematière
vote du de tenueetdes
budget de registres
ses actes spéciaux
subséquents,des orpailleurs,
notamment le mettre
compteen administratif
place un système». En
et une procédure pérennes de gestion et de communication des
outre, l’instruction N°08 - 10 - G1 du 27 février 2008 relative aux modalités d’établissement etdonnées statistiques
procéduresfiablesdeentre les Communes,
présentation l’ANOR
des comptes et et la Direction
documents Interrégionale
définitifs de gestion; des comptables du
7- en
trésor matière
précise de suivi de la production
exhaustivement les documentsdes orpailleurs
budgétaireset àdefournir
la collecte des ristournespar
obligatoirement liéesun
aux produits
Établissement public.aurifères
Ce sonttant
entreauautres
niveauledes Communes
budget primitif,qu’au niveau
le budget central, promouvoir
additionnel et le compte
les activités des comptoirs de
administratif approuvés par le Conseil de l’OPCI. l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
La loi l’intérieur
n° 2018-037 mêmesus-decitée constitue d’extraction
la Commune actuellement; le cadre juridique permettant de définir le
régime❖budgétaire et comptable
A court terme : d’un établissement public dont les dispositions s’appliquent à
tous les actes de l’OPCI postérieurs à sa promulgation. Ainsi, l’OPCI est dans l’obligation de
8- vulgariser
confectionner les les textes enbudgétaires
documents matière decitéspaiement des ristournes
précédemment vu que minières
ces lois etetrèglements
porter à lalui
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
sont aussi applicables.
ristournes ;
Cependant, les travaux
9- sensibiliser par laeffectués
suite, lespar le Tribunal
collecteurs financier
à faire ont permis
régulièrement de constater
leurs qu’aucun
déclarations ; des
documents budgétaires cités précédemment n’a été établi par l’OPCI depuis sa création. Or,

divers documents
ϭ Calcul de
 la Cour

à la disposition du Tribunal retracent différentes recettes versées à l’OPCI et
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϬ

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1
Ainsi, ces
diverses manquesde àdépenses
opérations gagner réalisées
sont estimés
par lesà responsables
779 770 260 dans
000 leAriary en lamatière
cadre de gestiondedu
rapatriement
Bac. de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
Ce manquement résulte tout d’abord de l’impossibilité du Conseil de l’OPCI à réunir le quorum
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
requis pour le vote du budget puisque des Communes membres se trouvent géographiquement
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
éloignées du Siège.
de la part des acteursEnsuite,
et mêmel’absence de prise
des pratiques de mesures nécessaires par les autres parties
irrégulières.
prenantes de la gestion du Bac est aussi à soulever face aux difficultés financières de l’OPCI
évoquées
De tout ceprécédemment
qui précède, lapour
Courétablir ces documents
recommande : budgétaires dans les délais légaux.
EnAconséquence,
A) l’État, de : toutes les opérations de dépenses et de recettes effectuées pour le compte de
l’OPCI
1- A ne sontterme
long pas 2soumises
, prévoir àunaucune autorisation
texte portant du Conseil.
transfert En outre,
de la gestion desune telleaurifères
zones situation
porterait atteinte
faisant au respect
partie des différents
du domaine principes
public naturel budgétaires;qui sont obligatoires pour toutes
aux Communes
entités
2- Apubliques.
moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Ainsi, procédures
le Tribunal en vigueurestime
Financier notamment en ce qui
que le Conseil concerne
et les membresledetaux de répartition
l’exécutif de l’OPCIdes
ont
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues
failli à leurs obligations légales et règlementaires en matière d’établissement des documents de la
commercialisation
budgétaires de l’or,
ainsi que les actes la périodicité
subséquents de la communication de la liste d’orpailleurs à
le concernant.
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
A cet effet, le Tribunal préconise à l’OPCI d’établir les documents budgétaires exigés par les
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
lois et les règlements sous peine de sanctions à son égard.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
 illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
3.1.1.3. Non-respect des règles de gestion financière et d’organisation comptable répondant
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
auxcontrôle
principes généraux
dans tous lesde la comptabilité
aéroports ; publique

B)
AuAuvuMinistère
de l’articlechargé
04 dudes mines,
décret de :
n° 2005-003 portant règlement général sur la comptabilité de
l’exécution budgétaire
❖ A moyen terme : des organismes publics, les opérations financières et comptables
résultant
4- en de l’exécution
matière du budget d’un
de délivrance des organisme public
autorisations incombent aux
d’orpaillage, ordonnateurs
prévoir des mesureset au
comptable public. Paradéquates
administratives ailleurs, face
l’article 03 du décret
aux orpailleurs n°99-935
informels ; cité ci-dessus prescrit la
nomination d’un agent comptable pour gérer les deniers publics appartenant à l’OPCI.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Cette et
disposition est confirmée
à leur cohérence notamment par des
l’article 21 de la relatifs
renseignements loi n° à2018-037
la CIN et sus référencée
à l’adresse ; qui
consacre le principe de la séparation de fonction de l’ordonnateur et de comptable
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système par la mise
en place
et d’un agent comptable,
une procédure pérennesnommé par le Ministère
de gestion des Finances des
et de communication et dudonnées
Budget.statistiques
fiables
De plus, entre les Communes,
les dispositions l’ANOR
des articles 331 àet374la Direction
du décret Interrégionale ;
n°2005-003 relative aux procédures
7- en matière
d’exécution de suivi
régissant lesdeopérations
la production des orpailleurs
financières et de la collecte
et comptables des ristournes public
d’un établissement liées
aux les
précisent produits
piècesaurifères tant auetniveau
justificatives des Communes
les documents qu’auàniveau
incombant central, promouvoir
l’ordonnateur et à l’agent
les
comptable.activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Outre l’intérieur
l’absence des
même documents budgétaires
de la Commune relevée ;ci-haut, les travaux menés par le Tribunal
d’extraction
ont permis
❖ Adecourt
relever les :anomalies suivantes :
terme
- Avant 2017,
8- vulgariser aucun
les textes en document
matière de relatif à la nomination
paiement d’unminières
des ristournes agent comptable
et portern’a été
à la
donné ; des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
connaissance
- le comptable
ristournes ; en poste à l’époque n’a pas pris les diligences d’établir les documents
générauxparetlales
9- sensibiliser pièces
suite, justificatives
les collecteurs d’un
à faire établissement
régulièrement à caractère
leurs administratif
déclarations ;
exigées par le décret n° 2005-003 sus- cité, même constat pour les présidents de

l’OPCI
ϭ Calcul de la Cour
 
successifs ;
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϭ

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Rapport Public 2022


  
  
 

EEy ϭϲϴ
Ainsi, - ceslesmanques à gagner des
règles d’exécutions sontopérations
estimés de à 779 770 260
dépenses Ariary1 en
000opérations
et des matièren’ont
de recettes de
drapatriement
>^Dpas dde
/été
Zdevises
respectées
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘car
͘15
͘͘͘͘͘aucun
͘͘͘͘͘͘͘405
595 ͘͘͘document
͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘comptable
͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘de
͘͘͘été
͘͘redevances
͘͘͘fourni
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ni
͘͘͘͘minières
͘par
͘͘͘͘͘l’ordonnateur
͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
ni par le comptable.
Le contrôle
- Para aussi
ailleurs,révélé
aprèsdeslaambiguïtés,
démission du destrésorier
dissemblances
communal et des
de divergences
Soalara Sud en pourmatière
raisondede
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures.
santé en mai 2017, c’était le (feu) maire de la Commune rurale d’Androimpano qui a Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et
été nommé enmême
tant que des«pratiques
trésorier irrégulières.
» suivant un arrêté intercommunal contrairement à
l’article 4 du décret du 21 juin 1961 fixant les règles de gestion financière applicable
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
aux EPA.
A) A l’État,
- Aucunde : agent comptable de l’OPCI n’a été nommé jusqu’à ce jour.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Ces anomalies découlent en effet de la non-maîtrise des dispositions légales et règlementaires
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
régissant l’OPCI en matière de gestion financière et comptable. Quant à la nomination du Maire
2- A moyen en
d’Androimpano terme, veiller
tant que à la mise
comptable de àl’OPCI,
jour etcetteà ladécision
cohérence a étédes textes,seulement
motivée règlements paretla
confiance des membres de l’OPCI envers lui selon l’ex-maire de Beheloka (Présidentdesde
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
l’OPCI à cette époque) mais non pas selon les textes en vigueur.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
De ce l’ANOR, le responsablede
fait, ces manquements delalaparttenue desdes registres d’entrées
responsables de l’OPCI et sorties
impactent des tout
collecteurs,
d’abord la sur
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère
la transparence et la traçabilité ainsi que la régularité de la gestion des deniers publics du Bac obligatoire de la
commercialisation
FIAVOTA. La décision prise auprès pourdeslacomptoirs
nomination de l’or;
du Maire d’Androimpano ne pourrait pas lui
attribuer la qualité
3- A court terme, d’un comptable
prendre toutespublic.
les mesures Selonnécessaires
la règlementation en vigueur,
afin d’endiguer les seul un arrêté
exportations
émanantillicites entre autres
du Ministère la responsabilisation
des Finances et du Budget des agents chargés
accompagnée de sécurisation
d’une prestation des
de serment
frontières et les agents de la douane, le renforcement
devant le Tribunal Financier de Toliara ainsi que la constitution d’un cautionnement au niveaudes dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
de la caisse d’épargne de Madagascar, peuvent lui donner la qualité de comptable public.
B) Au Ministère
Ensuite, chargé des
les responsables de mines,
l’OPCIde :
s’exposent à des sanctions administratives et financières.
D’un côté,
❖ Ales ordonnateurs
moyen terme : pourraient s’exposer à des sanctions suite à des fautes de gestion
relative
4- enà leurs obligations.
matière D’un autre
de délivrance descôté, des sanctions
autorisations consécutivesprévoir
d’orpaillage, relativesdes
à une gestion
mesures
de faitadministratives
pourraient êtreadéquates
prononcées
faceà aux
l’encontre de toute
orpailleurs personne
informels ; non habilitée à manier les
deniers publics telle que le Maire d’Androimpano nommé à l’époque par une délibération en
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
tant que
et trésorier de l’OPCI.
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ainsi,
6- en le Tribunal
matière Financier
de tenue recommande
des registres spéciauxà l’OPCI, après avoir
des orpailleurs, régularisé
mettre lesun
en place procédures
système
relatives à son institution, de prendre les dispositions nécessaires relatives aux
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques articles 21,
22, fiables
23 de laentre
loi n°
les2018-037
Communes,citéel’ANOR
ci hautetenlamatière de Interrégionale
Direction nomination d’un ; agent comptable.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
3.1.1.4.les activités des
Confusions dans comptoirs de l’or dans
la détermination de lachaque Commune,
nature de conformément
chaque délégation aux articles
de service public
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur de
Les dispositions même de la 2Commune
l’article d’extraction du
de la loi n°2015-039 ; 03 février 2016 sur le Partenariat Public
Privé, ❖ainsi que terme
A court la jurisprudence,
: permettent de faire la distinction entre concession et
affermage. Ainsi, est concession le fait pour la personne publique (concédant) de confier à une
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
personne privée (concessionnaire)
connaissance des Communes et la des
gestion du service
collecteurs public,
l’utilité moyennant
présentée par le le droit de
paiement desse
rémunérer sur les; usagers du service. Est affermage, le fait pour le fermier d’assurer le service
ristournes
public par contrat, à charge de verser à la personne publique une redevance (sa rémunération
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
est constituée par la différence entre celle-ci et les recettes).

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϮ

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112

Rapport Public 2022



 


1
Ainsi, cesdes
L’examen manques
pièces par à legagner
TribunalsontFinancier
estimésdémontre
à 779 770 une260 000 Ariary
confusion. En effet,en selon
matière de
l’article
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de
premier de la convention n° 01/CON/LIHEMIHA du 17 décembre 2012 : « le concessionnaire redevances minières pour la
période
est tenu sous revue.la gestion et l’exploitation du Bac automoteur FIAVOTA afin d’assurer le
d’assurer
Le contrôle
service publica aussi révéléentre
de liaison des ambiguïtés,
Saint Augustin des dissemblances
et Soalara Sudet» des divergences
(Critère en matière de
de la concession). Or,
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui
dans l’article 5 de la même convention, il est dit que le concessionnaire acquitte chaque annéeentraîne des hésitations
de la part
auprès du des acteurs
budget et même concédante,
de l’autorité des pratiquesune irrégulières.
redevance d’exploitation annuelle de 10 000 000
Ariary (dix millions d’Ariary) par an hors taxe (critère de l’affermage : paiement d’une
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
redevance à l’autorité concédante). Il en est de même pour la convention passée en 2017 entre
A) A l’État,
l’OPCI et ladeSociété
: SLT ROSO. Les clauses du contrat comportent en même temps des
2
1- A de
critères long terme , prévoir
la concession et de launqualification
texte portant de transfert
l’affermage.de Le
la flou
gestion des en
résulte zones aurifères
lui-même dans
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
la rédaction des conventions qui s’est inspirée d’une convention type inadéquate au contexte de
gestion.
2- A L’idée
moyen au départveiller
terme, était d’une convention
à la mise à jourde et type
à laaffermage.
cohérenceMais avec l’évolution
des textes, règlementset etles
difficultés techniques
procédures en rencontrées par le Bac,
vigueur notamment enl’OPCI
ce quivoulait mettre
concerne le àtaux
la charge de la Société
de répartition desle
ristournes leminières,
soin d’entretenir Bac. D’oùle l’idéeredevable en matière
de la concession. Maisdeil yredevances issuesvolonté
a toujours cette de lade
l’entité publique de tirer une part de revenu aux exploitants. L’OPCI voulait tout mettre dansàla
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
l’ANOR,
convention le responsable
au point de mettredeenlabrouille
tenue des registres
voire d’entrées
en hybride et sorties des de
la détermination collecteurs,
la nature ladu
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
contrat.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
En conséquence, quand des problèmes de grande envergure apparaissent, les deux contractants
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
pourraient se rejeter
illicites entre laautres
responsabilité étant donné la des
la responsabilisation confusion
agentsdans la nature
chargés de de la délégation
sécurisation desde
servicefrontières
public. D’autant plus que
et les agents lesdouane,
de la droits etleobligations
renforcement des des
parties diffèrentdeselon
dispositifs qu’ilets’agit
sécurité de
d’une contrôle
concession dans outous
d’unlesaffermage.
aéroports Toujours
; est-il qu’en tout état de cause la situation n’en
profite pas ni à l’OPCI ni aux usagers.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
Le Tribunal Financier recommande à l’OPCI LIHEMIHA et à l’exploitant :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
- De réaliser adéquates
administratives des étudesface
préalables permettant
aux orpailleurs d’établir
informels ; un état des lieux de la gestion
du Bac afin de bien pouvoir définir le type de convention adéquat à celle-ci ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
De faire une révision de lades
convention actuellerelatifs
en définissant
à la CIN bien les termes; de celle-
et- à leur cohérence notamment renseignements et à l’adresse
ci conformément aux dispositions légales et réglementaires ;
6- en matière
- De bien de déterminer
tenue des registres spéciaux
les droits des orpailleurs,
et obligations mettre en place
qui conviendraient auxundeux
système
parties
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
(respect de l’intérêt général et de l’équilibre financier).
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
 7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
3.1.1.5.33
Manquement manifeste
à 39 du décret à l’obligation
sur le régime d’entretiens
de l’or, et par les
afin que toutes lesanciens concessionnaires
transactions s’effectuent à
l’intérieur
durant même2014
les années de laà Commune d’extraction ;
octobre 2017
❖ A court terme :
Sur la période de 2014 à 2017, la gestion et l’exploitation du Bac automoteur FIAVOTA ont été
8- vulgariser
assurées les textes
successivement paren matière ALM
la Société de paiement
GUANOdes du ristournes minières
décembre 2012 au 21etmai
porter
2015à puis
la
par la connaissance
Société CANIA, desduCommunes et des
22 mai 2015 collecteurs
au 04 l’utilité présentée par le paiement des
octobre 2017.
ristournes ;
En matière d’entretien minimum et réparation du Bac automoteur FIAVOTA, les clauses de
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
l’article 02 de la convention n° 01/CON/LIHEMIHA du 17 décembre 2012 portant gestion et

exploitation du Bac par la Société ALM GUANO les prévoient. D’ailleurs, l’article 05 de son
ϭ Calcul de la Cour
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
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113
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EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, des
cahier ces charges
manquesprécise
à gagner sont estimés
les différents aspectsà 779des 770 260 000et Ariary
entretiens réparations.en matière
Pourtant,dela
dconvention
rapatriement
>^Dde dde
/concession
Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘provisoire
͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘n°
͘͘͘͘͘01/CON/LEHIM/15
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
200 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘du
͘de
͘͘͘͘22
͘redevances
͘͘͘͘mai
͘͘͘͘͘͘͘2015
͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘avec
͘͘͘͘͘͘͘͘la
͘͘pour
ϭSociété
ϳϴ la
 période sous revue.
CANIA ne prévoit aucune clause concernant les entretiens et réparations du Bac FIAVOTA.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
A ces exigences, l’examen de la lettre des Maires des Communes membres de l’OPCI adressée
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
àdeson Excellence
la part Monsieur
des acteurs et même l’Ambassadeur
des pratiques de l’Union Européenne à Antananarivo en date du
irrégulières.
19 mars 2019 a mis en lumière le manque manifeste d’entretiens de la part des deux
concessionnaires sus-cités
De tout ce qui précède, pendant
la Cour leur gestion
recommande : et exploitation respective.
LeAmanque
A) l’État, d’entretien
de : du Bac à cette époque résulte : d’une part, de la carence du contrôle de
l’OPCI
1- A sur l’application
long 2 des clauses
terme , prévoir sur les
un texte entretiens
portant et réparations
transfert et d’autre
de la gestion des part,
zonesl’absence
aurifèresde
clausesfaisant
sur lespartie
entretiens et réparations
du domaine au niveau
public naturel de la convention
aux Communes ; provisoire conclue avec la
Société
2- A CANIA. Il en veiller
moyen terme, découleà lademise
cetteà observation
jour et à la que les moteurs
cohérence et lesrèglements
des textes, équipements
et
hydrauliques du Bac FIAVOTA s’essoufflaient en novembre 2017.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Suite aux préjudices subis de par
l’or,l’autorité
la périodicité de la communication
concédante de la liste
et aux interruptions d’orpailleurs
fréquentes à
du service
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
public de transport maritime durant ces périodes, le Tribunal financier recommande à l’OPCI
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
LIHEMIHA d’engager auprès
commercialisation la responsabilité
des comptoirsdesdeexploitants
l’or; défaillants auprès de la juridiction
compétente.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
 illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
3.1.1.6. Carénage du Bac non réalisé avant l’exploitation par la Société SLT ROSO
contrôle dans tous les aéroports ;
Aux
B) Autermes du dernier
Ministère chargéalinéa de l’article
des mines, de : 02 de la convention n° 001-2017/OPCI/RAA suscitée,
il était exigé au concessionnaire d’assurer le carénage du navire avant l’exploitation.
❖ A moyen terme :
L’examen des rapports
4- en matière de visite technique
de délivrance et de sécurité
des autorisations de l’APMF
d’orpaillage, prévoir Toliara
des ainsi
mesuresque
l’observation directe du Bac lors de la descente du Tribunal
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ; en date du 20 Septembre 2021 à
Saint-Augustin font état que le concessionnaire SLT ROSO n’a pas réalisé le carénage du Bac
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
FIAVOTA avant
et à leur l’exploitation.
cohérence notamment Par des
ailleurs, la coque relatifs
renseignements du Bacàest touchée
la CIN par la rouille
et à l’adresse ; à
certains endroits et particulièrement à l’arrière de celui-ci.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Selon etla une
déclaration du représentant
procédure pérennes de de la Société
gestion et deSLT ROSO à Toliara,
communication le carénage
des données selon la
statistiques
normefiables
du Bacentre
n’a pas été réalisé pour
les Communes, deuxetraisons
l’ANOR : « l’insuffisance
la Direction de ressources
Interrégionale ; financières
nécessaires au carénage
7- en matière et,lal’impossibilité
de suivi de production despour le Bac automoteur
orpailleurs de rejoindre
et de la collecte le chantier
des ristournes liées
naval aux
agrééproduits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir».
(à Mahajanga ou à Antsiranana) à cause de la diminution de la force du moteur
les activités
Il en découle que lades comptoirs dedul’or
non-réalisation dans chaque
carénage Commune, par
avant exploitation conformément aux articles
le concessionnaire actuel
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
réduit la durée de vie de la coque et accélère les corrosions de celle-ci.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Vu les
❖ difficultés financières
A court terme : rencontrées par l’exploitant actuel, le Tribunal recommande à
l’OPCI LIHEMIHA
8- vulgariser de prendre
les textes les mesures
en matière adéquates
de paiement pour trouver
des ristournes le financement
minières et porter nécessaire
à la
au carénage entre autres auprès des Ministères de tutelle ou Partenaires techniques
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des et
financiers
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ .
Calcul de la Cour

2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
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Rapport Public 2022



 


1
Ainsi, Absence
3.1.1.7. ces manques à gagner
de traçabilité dessont estimés
éventuels à 779 770
paiements 260 000
effectués Ariary
par les en matière
exploitants de
du BAC
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
de FIAVOTA
période sous revue.
Le convention
La contrôle a aussi révélé des
n° 01/CON ambiguïtés,en
/ LIHEMIHA desdate
dissemblances et des2012
du 17 décembre divergences
relative en matière
à la gestiondeet
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui
l’exploitation du Bac automoteur FIAVOTA sous la gérance de ALM GUANO prévoit en son entraîne des hésitations
de la part
article 05 des
queacteurs
: « leetconcessionnaire
même des pratiques irrégulières.
acquitte chaque année auprès du budget de l’autorité
concédante, une redevance d’exploitation annuelle de dix millions d’Ariary (Ar 10 000 000) par
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
an (hors taxe) (...) ».
A) A l’État, de :
L’audition des membres 2
de l’OPCI n’a pas permis au Tribunal de collecter des pièces ou
1- A long terme , prévoir
éléments permettant de constater unl’acquittement
texte portant d’éventuelle
transfert de redevance
la gestiond’exploitation
des zones aurifères
annuelle
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
durant la gestion de la Société ALM GUANO allant du décembre 2012 au 21 mai 2015.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
De même, aucun contrat
procédures en vigueurliant notamment
l’OPCI avecenAigle ce quidu Nord n’a été
concerne produit
le taux de par les parties
répartition desau
cours de l’instruction
ristournes menée par
minières, le leredevable
Tribunal Financier de Toliara.
en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
Par ailleurs, malgré l’existence de conventions, aucune trace de paiements de la listen’a
d’orpailleurs
été relevée àni
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
auprès de l’OPCI, ni auprès des opérateurs autres que SLT ROSO qui a versé un droit d’entrée
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
d’un montant de 20 millions
commercialisation d’Ariary.
auprès des comptoirs de l’or;
Il 3-
en résulte
A courtqu’aucun
terme, prendredocumenttoutesnelespermet de nécessaires
mesures retracer le afin
versement d’éventuelles
d’endiguer recettes
les exportations
auprèsillicites
de l’OPCI,
entrenotamment
autres la àresponsabilisation
travers la production des deagents
comptes financiers
chargés ou administratifs
de sécurisation des
ainsi que des justificatifs
frontières y afférents.
et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Selon contrôle
l’article dans
04 tous les aéroports
du décret ;
n° 99-952 du 15 décembre 1999 sus-cité, l’OPCI est un
B)établissement
Au Ministère public
chargélocal
desà mines,
caractère
de :administratif regroupant plusieurs Communes. Ce qui
rentre ❖dansA le de la :disposition de l’article 02 du décret n° 2005-003 du 04 janvier 2005
cadreterme
moyen
sur l’application des règles de la comptabilité publique.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Par conséquent, l’article
administratives 370 duface
adéquates mêmeaux décret sur la
orpailleurs transmission
informels ; du compte financier à la
Juridiction financière,
5- en matière s’applique
d’octroi à l’OPCI
des cartes LIHEMIHA.
d’orpaillage, veiller Sur
à lacette
misesituation,
à jour desiltextes
est à signaler que
en vigueur
l’OPCIet en question
à leur n’a pas
cohérence encore produit
notamment ses comptesrelatifs
des renseignements de gestion au Tribunal
à la CIN financier
et à l’adresse ; de
Toliara jusqu’à ce jour. Ce qui ne permettait pas au Tribunal de constater d’éventuels paiements
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
de la redevance en question.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
3.1.2.auxAUDIT DE
produits LA PERFORMANCE
aurifères DECommunes
tant au niveau des LA STRUCTURE
qu’au niveau central, promouvoir
lesORGANISATIONNELLE
activités des comptoirs de DE
l’orLA
dans chaque Commune, conformément aux articles
GESTION DU BAC FIAVOTA
3.1.2.1.33 à 39 du décret
Mauvaise sur le régime
performance de l’or,
de l’OPCI et deetlaafin que toutes du
Commission lesBac
transactions s’effectuent
dans la gestion à
du Bac
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
FIAVOTA
❖ A court terme :
Parmi les objectifslesspécifiques
8- vulgariser textes en de ladite résolution,
matière de paiement l’OPCI a aussi l’obligation
des ristournes minièresde et prendre
porter toutes
à la
les dispositions nécessaires afin d’assurer la continuité du service maritime assuré
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des par le Bac
ristournes
FIAVOTA. C’est; d’ailleurs dans cette perspective que la commission du Bac a été mise en
place
9- au sein de l’OPCI
sensibiliser afin d’assurer
par la suite, le suivi
les collecteurs de l’exploitation
à faire régulièrementainsi quedéclarations
leurs l’entretien courant
; et
périodique du Bac.

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϱ

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EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, les
Après cesinvestigations
manques à menées gagnerpar sont estimés ilà ressort
le Tribunal, 779 770 que260 : 000 Ariary en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période - sousle service
revue. public maritime assuré par le Bac fait l’objet de plusieurs interruptions
dues principalement à des grosses pannes, depuis la première gestion de la société
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
AIGLE DU NORD en 2012 jusqu’à ce jour. Nonobstant les clauses conventionnelles
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
permettant
de la part des acteurs età l’OPCI
même des de pratiques
prévenir irrégulières.
toute situation portant atteinte au fonctionnement
régulier et normal du Bac, aucune mesure concrète suite à des interruptions totale ou
partielle
De tout ce qui précède, du service
la Cour durecommande
fait du concessionnaire
: n’a été prise par les responsables ;
- Quant
A) A l’État, de : à la commission du Bac, aucun document ne relate l’effectivité du suivi de
l’exploitation et de l’entretien du Bac par ladite Commission. De plus, malgré
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
l’existence de cette Commission, l’exploitation du Bac a connu des diverses
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
difficultés et son état ne cesse de se dégrader.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Ces défaillances
procéduresrésultent
en vigueur tout notamment
d’abord du manque en ce qui de compétence
concerne le juridique, taux de administrative
répartition deset
technique des membres
ristournes de l’OPCI
minières, et ceux de la
le redevable encommission
matière de du Bac en matièreissues
redevances de gestion de etlade
suivi des activités liées àdel’exploitation
commercialisation l’or, la périodicité de celui-ci ; et de l’absence
de la communication de ladeliste
contrôle régulier àde
d’orpailleurs
l’ANOR,
l’entretien du Bacle responsable
incombant àde la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
l’OPCI.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
il y a aussi l’absence
Enfin, commercialisation de manuel
auprès de procédure,
des comptoirs de l’or;un outil essentiel pour formaliser les rôles
de chaque responsable et pour assurer l’atteinte des objectifs fixés par l’OPCI.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Une telle situation
illicites entres’est traduite
autres la par de fréquentes et des
responsabilisation longuesagentsinterruptions
chargés de du service.
sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le
De tout ce qui précède, le Tribunal estime que l’OPCI et la commission renforcement des dispositifs de sécurité
du Bac et dene
contrôle dans tous les aéroports ;
fonctionneraient pas d’une manière efficace au regard de leurs obligations d’assurer la
B)continuité
Au Ministère chargé
du service du Bacdes FIAVOTA.
mines, de :
❖ A moyen terme :
Ainsi, le Tribunal Financier recommande à l’OPCI, outre les mesures relatives à sa
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
formalisation évoquée
administratives auparavant,
adéquates de :orpailleurs informels ;
face aux
5- - en Prendre les mesures
matière d’octroi permettant
des cartes de mettre
d’orpaillage, en àplace
veiller une
la mise structure
à jour administrative
des textes en vigueur et
et àtechnique permanente
leur cohérence pourdes
notamment assurer le suivi derelatifs
renseignements la gestion
à la et
CINdeetl’exploitation
à l’adresse ; du Bac
afin de résoudre à temps tout obstacle menaçant la continuité
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un du service public.
système
- et Mettre en place pérennes
une procédure un manuel dedegestion
procédure
et derelatif à la gestiondes
communication du Bac.
données statistiques
Appliquer
- fiables lesCommunes,
entre les clauses conventionnelles pour tout
l’ANOR et la Direction acte de l’exploitant
Interrégionale ; susceptible
7- en d’entrainer l’interruption
matière de suivi du service
de la production des public assuré
orpailleurs et par
de lalecollecte
Bac. des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir

les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
3.1.2.2.l’intérieur
Déficits prévisionnels chroniques
même de la Commune de l’exploitation
d’extraction ; du Bac FIAVOTA pour les années
2022-2023-2024
❖ A court terme :

A 8- vulgariser
partir les textes
des recettes en matière
moyennes de paiement
mensuelles desdépenses
et l’état des ristournes minières de
mensuelles et l’exploitation
porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
du Bac, le compte d’exploitation prévisionnel pour les trois prochains exercices 2022-2023-
ristournes ;
2024 pourrait se présenter comme suit :
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϲ

 ǀ
ϭϴϰ
116

Rapport Public 2022




Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de

264 832 927


50 727 989

18 367 030

26 724 029

1 293 170
153 058 587

36 4425
6 594 639

364 425

1 214 265

2 915 402

2 915 402
291 540

ϭϭϳ
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.

2024
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

248 203 432


47 542 632

17 213 712

25 045 951
143 447 598

6 180 542

1 138 018
341 542

2 732 335

341 542
2 732 335
273 234

1 211 968
DEPENSES ACTUALISÉES DU TAUX D'INFLATION

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


2023

A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères

233 493 469


44 724 960

16 193 520

23 561 572
134 946 000

5 814 245

1 070 572
321 300

2 570 400

321 300
2 570 400
257 040

1 140 139
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Tableau 39ͲBudget prévisionnel de l’exploitation du Bac FIAVOTA pour les années 2022-2023-2024

2022

2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et




ANNEE

procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des


ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la

2024 : Taux d’inflation 6,7% obtenu à partir de la moyenne des taux d’inflation de l’année 2022 et de l’année 2023
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Cotisation sociale part patronale CNAPS (13%)

redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la


commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations Visite annuelle de sécurité APMF
RUBRIQUE

TOTAL DES DEPENSES (B)


illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Contrôle de l'agent APMF

contrôle dans tous les aéroports ;


Droit de stationnement
Gaz oil (100l par jour)

B) Au Ministère chargé des mines, de :


Salaire personnel

Médicaments

Désinfection

❖ A moyen terme :
Fournitures

Imprévues

4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures


Vivre

Huile

administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;


5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
28 320 000
114 240 000

144 120 000


960 000

600 000

- 120 712 927

et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;


2024

6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système


et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques


fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
28 320 000
114 240 000

144 120 000


960 000

600 000

- 104 083 432

7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées


2023

aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
2022 : Taux d’inflation 7,1% selon L’INSTAT
2023 : Taux d’inflation 6,3 % selon l’INSTAT

les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
RECETTES

28 320 000
114 240 000

144 120 000


960 000

600 000

- 89 373 469

l’intérieur même de la Commune d’extraction ;


ANNEE

2022

❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
TOTAL DES RECETTES (A)

Déficit prévisionnel (A) - (B)

ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
RUBRIQUE


ϭ
Calcul de la Cour
Voiture 4X4

2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
CAMION

MOTO
QUAD

ǀ
117


ϭϴϰ


Rapport Public 2022


  
 
EEéléments
Les y ϭdes
ϲϴ prévisions de dépenses pour les trois prochaines années ont 1été faits compte tenu
desAinsi, ces manques
taux d’inflation fournisà par
gagner sont estimés
l’INSTAT. Pour lesàprévisions
779 770 260 000 Ariary
de recettes, il seraitenprudent
matièrede degarder
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
les recettes moyennes annuelles faute d’éléments pouvant conduire à leurs éventuelles augmentations

ou période sous revue.
diminutions.
Le contrôle
Ainsi, au vu duatableau
aussi révélé des ambiguïtés,
ci-dessus, il en ressortdes quedissemblances
l’exploitation et dudesBacdivergences
au cours des entrois
matière de
prochaines
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui
années, de 2022 à 2024 indique un déficit chronique avec les tarifs et le faible taux de remplissage entraîne des hésitations
de la partdurant
enregistré des acteurs et même des
les derniers mois pratiques irrégulières. De plus, le tiers des dépenses de
de fonctionnement.
fonctionnement du Bac ne seront pas couvertes par les recettes prévisionnelles à encaisser.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Le Tribunal constate ainsi que sans le carénage et la réalisation des travaux de réparation
A) A l’État, de :
permettant au Bac d’être en état et d’avoir une puissance maximale, il serait difficile pour le
1- A long
gestionnaire terme2, prévoir
d’atteindre un financier
l’équilibre texte portant transfert de la
de l’exploitation du gestion
Bac et des zones aurifères
d’assurer la continuité
faisant partie
régulière du service. du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
De tout ce qui précède,
procédures enlevigueur
Tribunal recommande
notamment en àcel’OPCI :
qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
- de trouver en premier
commercialisation lieu des
de l’or, ressourcesdeexceptionnelles
la périodicité la communication permettant le financement
de la liste d’orpailleurs du
à
carénage dans un chantier naval agrée permettant au Bac d’être en état
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la pour
fonctionner
redéfinition régulièrement
des couloirset d’une manière optimale,
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
- decommercialisation
revoir ensuite lesauprès
termesdesdecomptoirs de l’or;
la convention en ce qui concerne la nature de la
3- délégation
A court terme, de gestion
prendreappropriée,
toutes les les droits nécessaires
mesures et obligations
afinded’endiguer
toutes les parties prenantes
les exportations
ainsi queentre
illicites l’équilibre
autresfinancier y afférent.
la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement
En outre, le Tribunal attire l’attention de l’OPCI qu’à défaut d’un des financement
dispositifs deextérieur,
sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
l’équilibre financier de l’exploitation du Bac ne serait atteint qu’en augmentant les tarifs
B) AuauMinistère
actuels moins 50%. chargé
 des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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 ϭϴϰ
118
ϭϭϴ

Rapport Public 2022


   
 
3.2.ces AUDIT
Ainsi, manquesDES SUBVENTIONS
à gagner REÇUES
sont estimés à 779PAR LA COMMUNE
770 260 000 Ariary1 URBAINE
en matièreDE de
MAHABO.
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.

ParLele contrôle
rapport ad’observations
aussi révélé des ambiguïtés,
définitives des dissemblances et des
n° 06/2022/RD/TF/TOL du divergences
04 Octobre en matière
2022, de
le Tribunal
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Financier de Toliara a effectué l’audit de conformité de la gestion et de l’utilisation des subventions
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
EPP, CSB et état civil la Commune urbaine de Mahabo pour ses gestions allant de 2018 à 2020.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
3.2.1. Non-respect de la règle d’affectation de la subvention
A) A
Afin del’État,
garantirdeune: bonne affectation des subventions destinées aux Communes, la loi n° 2014-020
du 271-septembre
A long 2014termeprévoit
2
, prévoir en son
un article : « Les transferts
149 quetransfert
texte portant au titre
de la gestion dezones
des dotations octroyées
aurifères
par l’Etat au profit
faisant partiedes
duCollectivités
domaine public territoriales
naturel aux décentralisées
Communes ; doivent être affectés par l’organe
exécutif au Chapitre de dépenses de fonctionnement et d’investissement de leur budget primitif. Les
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
transferts au titre de dotations octroyées par un organisme au profit des Collectivités territoriales
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
décentralisées doivent conserver, le cas échéant, leur affectation. Dans tous les cas, une subvention
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
destinée à la section d’investissement ne peut en aucune manière être affectée à la section de
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
fonctionnement ».
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
De surcroît, en application
redéfinition des decouloirs
ladite disposition,
d’orpaillageles articles
et le5, 6caractère
et 7 de l’arrêté n° 9483/2018
obligatoire de la du 16
avril 2018 relatif à l’harmonisation de transfert
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; des subventions liées au fonctionnement allouée par
l’Etat au profit des CTD précisent l’affectation respective de ces subventions aux EPP, CSB et état
civil. 3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Lors de la descenteetsurlesplace
frontières agents du Tribunal,
de la douane,l’examen de l’état détaillé
le renforcement des dépenses
des dispositifs supportées
de sécurité par les
et de
subventions reçues
contrôle partous
dans la Commune
les aéroports urbaine
; de Mahabo, fourni par le Percepteur principal de la
Commune a permis de relever les cas de mauvaise affectation desdites subventions pour la gestion
B) Au
2018 : Ministère chargé des mines, de :
- ❖LeArestemoyen determe :
la subvention EPP pour les années 2018 et antérieures, d’un montant de
384 020 Ariary a servi au paiement
4- en matière de délivrance des autorisations des dépensesd’orpaillage,
de salaires de prévoir
personneldesde la Commune
mesures
urbaine de Mahabo
administratives ;
adéquates face aux orpailleurs informels ;
- Le solde restant de 1 210 000,00 Ariary de la subvention CSB pour les années 2018 et
5- enantérieures
matière d’octroi
a servidesaucartes d’orpaillage,
paiement veiller de
des dépenses à lasalaires
mise à jour
des des textes
autres en vigueurde la
personnels
etCommune
à leur cohérence
urbainenotamment
de Mahabodes ; renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6-- enLematière
reliquatded’un
tenue montant de 7 025spéciaux
des registres 947,40 Ariary de la subvention
des orpailleurs, étatplace
mettre en civil un
pour les années
système
et2018 et antérieures
une procédure a été de
pérennes utilisé pouretledepaiement
gestion des dépenses
communication de salaires
des données des autres
statistiques
personnels
fiables entre de
leslaCommunes,
Commune l’ANORurbaine de Mahabo
et la ; Interrégionale ;
Direction
- Un paiement des dépenses d’entretien du marché de la Commune urbaine de Mahabo
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
s’élevant à 12 000 000,00 Ariary a été prélevé sur la subvention destinée à l’EPP de
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
l’année 2018.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Devant ces cas de même
l’intérieur non-respect de la règle
de la Commune d’affectation
d’extraction ; des subventions reçues par la Commune
urbaine de Mahabo, le Tribunal Financier de Toliara recommande :
❖ A court terme :
- à l’ordonnateur de la Commune urbaine de Mahabo de respecter les affectations des
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
subventions prévues par les lois et règlements en vigueur ;
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
- auristournes
Maire de;la Commune de consulter l’avis du Conseil municipal dans de tel cas.
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϴϰ  ϭϭϵ

Rapport Public 2022


   
 
3.2.2.
EEy RETARD ϭϲϴ DE LA RECEPTION DES SUBVENTIONS PAR LA COMMUNE DE
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>MAHABO
drapatriement
^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
L’arrêté
période n°sous
9483/2018
revue. du 16 avril 2018 relatif à l’harmonisation de transfert des subventions liées au
fonctionnement allouée par l’Etat au profit des Collectivités Territoriales Décentralisées ne fixe
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
aucune date d’arrivée prévisionnelle du versement de chaque subvention, sauf pour la dotation CSB.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
En de
effet, le Tribunal
la part Financier
des acteurs et même dedes
Toliara considère,
pratiques en se référant au rapport de vérification effectué
irrégulières.
par la Cour des Comptes dans le cadre du projet PAPSP63 sur les subventions, que les dates
d’arrivées
De tout ce prévisionnelles
qui précède, lapermettant
Cour recommande une utilisation
: convenable de chaque subvention sont les
suivantes :
A) A l’État, de :
- Subvention EPP : entre mois de mars au juillet de l’exercice en cours
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
- Subvention CSB : entre mois de juin au juillet de l’exercice en cours
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
- Subvention des secrétaires d’état civil : entre mois de mai au juillet de l’exercice en
2- Acoursmoyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures
- Subventions en devigueur notamment: entre
fonctionnement en cemois quideconcerne
mai au juilletle taux de répartition
de l’exercice en cours des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Les comparaisons menées par le Tribunal entre les dates de réception des subventions au niveau des
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
relevés des bordereaux d’avis de règlement fourni par le Percepteur principal de Mahabo et les dates
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
d’arrivée prévisionnelles révèlent que l’arrivée ou la réception par la Commune urbaine de Mahabo
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
accuse beaucoup de retard, comme le montre le tableau qui suit :
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Tableau
Tableau40- 40-Nombre
Nombre de de mois
mois de de retard
retard des dessubventions
subventions
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre
Nature autres
de la la responsabilisation
subvention Exercicedes 2019agents chargés de sécurisation
Exercice 2020 des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Subvention
contrôle dansFonctionnement
tous les aéroports ;1èmetranche : 15 mois
ère
3 mois
2 tranche : 18 mois
B) Au Ministère
Subventionchargé
CSB des mines, de : 17 mois 5 mois
Subvention
❖ A moyenétat civil:
terme 3 mois 4 mois
Source : Rapport d’observations définitifs n° 06/2022/RD/TF/TOL du 04 Octobre 2022 du Tribunal Financier de
4- en Toliara
matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Les retards constatés par le Tribunal sont imputables aux Ministères concernés par les subventions.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
De surcroît, la décision de transfert d’une subvention dépend toutefois de l’ouverture des crédits, du
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
niveau du taux de régulation ainsi que de la disponibilité du crédit en question.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Compte tenu des conditions de transfert des subventions sus-évoquées, le Tribunal financier conclut
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
que la réception desdites subventions reste imprévisible et pourrait accuser beaucoup de retard ne
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
permettant pas à la Commune de Mahabo de mener une utilisation convenable et à temps
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Eu égardlesà activités
l’importance des subventions,
des comptoirs le Tribunal
de l’or dans Financier conformément
chaque Commune, recommande aux articles
Ministères
concernés33 àl’envoi régulier
39 du décret et régime
sur le à temps deset transferts
de l’or, afinlesd’éviter
afin que toutes la perturbation
transactions s’effectuent à du
fonctionnement normal
l’intérieur mêmededelalaCommune.
Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϲϯ
WW^W: Projet d’Appui pour la Performance du Secteur Public –ĂŶƋƵĞŵŽŶĚŝĂůĞ
ǀ
 ϭϴϰ
120
ϭϮϬ

Rapport Public 2022


  

 3.3. CONTROLE DES COMMANDES PUBLIQUES  ET DE LA COMPTABILITE 
 DES MATIERES DE LA COMMUNE URBAINE  D’IMERINTSIATOSIKA
3.3. CONTROLE DES COMMANDES PUBLIQUES ET DE LA COMPTABILITE
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
DES MATIERES
rapatriement de devises et DE LA595
de 15 COMMUNE URBAINE
405 200 Ariary D’IMERINTSIATOSIKA
en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
3.3.1. SUR LES
Le contrôle COMMANDES
a aussi PUBLIQUES
révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
3.3.1.1. Utilisation
textes régissant de procédures
le secteur d’achat
aurifère et eninappropriées
matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
3.3.1. SURdes
de la part LES COMMANDES
acteurs et même desPUBLIQUES
pratiques irrégulières.
Il est important de rappeler que tous les achats des organismes publics doivent s’effectuer suivant les
3.3.1.1. Utilisation
procédures prévues depar
procédures
le la
Code d’achat inappropriées
De tout ce qui précède, Courdes marchés
recommande publics
: car les dispositions de ce dernier s’appliquent
également aux « Collectivités Territoriales Décentralisées et leurs établissements publics » (Article
IlA)
est importantde de: rappeler que tous les achats des organismes publics doivent s’effectuer suivant les
4.I deAlal’État,
loi n°2016-055 du 25 janvier 2017 portant Code des marchés publics). En outre, le choix des
procédures prévues par le Code des marchés publics car les dispositions de ce dernier s’appliquent
procédures
1- A aux doit
long«s’effectuer
terme 2 suivantun
, prévoir le montant de l’estimation
texte portant transfertet des
de besoins
la gestion de des
la Commune
zones par rapport
aurifères
également Collectivités Territoriales Décentralisées leurs établissements publics » (Article
aux seuilsfaisant
prévuspartie
par les du règlements.
domaine public naturel aux Communes ;
4.I de la loi n°2016-055 du 25 janvier 2017 portant Code des marchés publics). En outre, le choix des
La Commune
procédures doiturbaine
2- A moyen s’effectuerd’Imerintsiatosika
terme, utilise
suivantàlelamontant
veiller mise à de abusivement
l’estimation
jour la
desprocédure
et à la cohérence besoins desdedes
la achats
Commune
textes, directs
parpour
règlements et les
rapport
achats financés
aux seuils prévuspar
procédures parseslesressources
en règlements. propres sansenconsidération
vigueur notamment ce qui concerne des procédures
le taux de applicables
répartitionsuivant
des les
seuils fixés par la
ristournes règlementation sur les marchés publics.
La Commune urbaineminières, le redevable
d’Imerintsiatosika en matière la de
utilise abusivement redevances
procédure des achatsissues de pour
directs la les
Le
achats commercialisation
8 janvier 2018,
financés parlases Commune de
ressourcesl’or, la périodicité
a effectué
propres des de
sansachats la communication
de moellons
considération des au de la liste
titre du compte
procédures d’orpailleurs à les
– « Route,
2141 suivant
applicables
pont l’ANOR,
seuilsetfixés
chaussée »le pour
responsable
par la règlementation de
surla
un montant tenue
total
les dedes7 registres
marchés 000 d’entrées
000 Ariary.
publics. Leet13sorties
janvierdesde collecteurs, la
la même année,
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le
300 000 Ariary ont été payés aux tâcherons qui ont effectué les travaux de constructioncaractère obligatoire de la s’y
Le 8 janvier 2018, la Commune a effectué
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;des achats de moellons au titre du compte 2141 – « Route,
rapportant.
pont et chaussée » pour un montant total de 7 000 000 Ariary. Le 13 janvier de la même année,
Ces 3- AAriary
deux
300 000 court ont
terme,
opérations été prendre
n’ont toutes
fait l’objet
payés les mesures
d’aucune
aux tâcherons nécessaires
procédure
qui afinles
de passation
ont effectué d’endiguer les exportations
de marché
travaux de particulière s’y
construction en
dehors duillicites
rapportant. choix de entre autres laen responsabilisation
fournisseurs début d’année relatif des agents chargés
à l’acquisition de sécurisation
des matériaux des
de construction
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
et des fournitures.
Ces deux opérations n’ont fait l’objet d’aucune procédure de passation de marché particulière en
contrôle dans tous les aéroports ;
Trois
dehorsprincipales
du choix de causes sont souvent
fournisseurs évoquées
en début d’année pour être àà l’acquisition
relatif l’origine de ces despratiques
matériaux: de construction
etB)
desAufournitures.
- Ministère
Nombre de chargé des mines,
Communes fontde : à un problème de carence de fournisseurs éligibles en
face
❖matière
Trois principales de marchés
causes
A moyen sont:souvent
terme publics évoquées
dans leurspour
circonscriptions,
être à l’origine de ces pratiques :
- En outre, interrogés sur la question, les responsables soutiennent que beaucoup de travaux
4-- enNombre
matièrede deCommunes fontdes
délivrance face autorisations
à un problèmed’orpaillage,
de carence deprévoir
fournisseurs éligibles en
des mesures
et/ou achats ont pour origine des demandes ponctuelles émanant de la population ce qui
matière de marchés
administratives publics
adéquates dans
face auxleurs circonscriptions,
orpailleurs informels ;
rend difficile leur prévision au niveau du budget,
- En outre, interrogés sur la question, les responsables soutiennent que beaucoup de travaux
5-- enL’indisponibilité
matière d’octroidesdes fonds
cartesetd’orpaillage, veiller àdes
la méconnaissance la mise à jour des
mécanismes textespar
prévus en le
vigueur
Code des
et/ou achats ont pour origine des demandes ponctuelles émanant de la population ce qui
etmarchés
à leur cohérence
publics notamment des renseignements
poussent souvent les Communesrelatifs àà la
seCIN et à l’adresse
procurer ;
des fournitures,
rend difficile leur prévision au niveau du budget,
consommables
6-- enL’indisponibilité ou
matière de tenuedesmatériaux
desfonds au
registres fur et à mesure des besoins et de la disponibilité des fonds.
et la spéciaux des orpailleurs,
méconnaissance mettre enprévus
des mécanismes place par
un système
le Code des
etmarchés
une procédure
En conséquence : publicspérennes
poussentdesouvent
gestion et lesdeCommunes
communication à sedesprocurer
donnéesdes statistiques
fournitures,
fiables entre
consommables les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
▪ Pour les travaux :ou matériaux au fur à mesure des besoins et de la disponibilité des fonds.
7-- enLamatière
En conséquence : de suivi
Commune de la immédiatement
procède production des orpailleurs
à l’achat deset matériaux
de la collecte des ristournesdont
de construction liéeselle a
aux produits
besoin aurifères
et engage tant au les
également niveau des Communes
tâcherons qui vont qu’au niveau
effectuer les central,
travaux promouvoir
proprement dits
▪ Pour les travaux :
les
sansactivités desaitcomptoirs
qu’il n’y une procédure de l’or
dedans
mise chaque Commune,
en concurrence conformément aux articles
effectuée.
- La Commune procède immédiatement à l’achat des matériaux de construction dont elle a
- 33L’exécution
à 39 du décret sur le régime
des travaux de l’or, et
n’est soumise afin quegarantie
à aucune toutes les
quitransactions s’effectuent
puisse protéger à de
les intérêts
besoin et engage également les tâcherons qui vont effectuer les travaux proprement dits
l’intérieur
la Commune mêmeendecas la Commune d’extraction
de non-conformité ; achèvement des travaux effectués par les
ou non
sans qu’il n’y ait une procédure de mise en concurrence effectuée.
tâcherons.
A court terme :
- ❖L’exécution des travaux n’est soumise à aucune garantie qui puisse protéger les intérêts de
▪ 8- Pour les fournitures
la Commune
vulgariser en cas
les textes : en
de matière
non-conformité ou non
de paiement desachèvement
ristournes des travaux
minières et effectués
porter à parla les
- connaissance
La consultation
tâcherons. des fournisseurs effectuée par la Commune ne garantit
des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des ni la transparence
des procédures
ristournes ; ni l’égalité de traitement des fournisseurs dans la mesure où les critères de
▪ Pour les fournitures :
choix des fournisseurs à consulter dès le début ne sont pas bien définis.
9-- sensibiliser
La consultation
par lades fournisseurs
suite, effectuée
les collecteurs à fairepar la Communeleurs
régulièrement ne garantit ni la ;transparence
déclarations
En réponse des àprocédures
ces constats, le Maire
ni l’égalité et le Trésorier
de traitement Municipal
des fournisseurs dans de la Commune
la mesure Urbaine
où les critères de
d’Imerintsiatosika
choix dessoulignent
fournisseurs 
qu’ils sont conscients
à consulter quene
dès le début lessont
achats des organismes
pas bien définis. publics doivent
Calcul de la Cour

ϭ

En
 réponse
2A court terme :àjusqu’à
ces 12constats,
mois ; à moyenle Maire
terme : de 1 à 3 et
ans ;le Trésorier
à long Municipal
terme : 3 ans et plus de la Commune Urbaine ϭϮϭ
d’Imerintsiatosika soulignent qu’ils sont conscients que les achats des organismes publics doivent
ǀ
121
ϭϴϰ  ϭϮϭ

Rapport Public 2022




   
 
s’effectuer
EEy selon ϭϲϴles procédures prévues par le Code des Marchés Publics. Cependant, 1 ils tiennent à
Ainsi,que
préciser ceslesmanques
contraintes à budgétaires,
gagner sontnotamment estimés àl’indisponibilité
779 770 260 000 des Ariary
fonds allouésen matière de et
aux travaux
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
aux différents achats font que la Commune consulte des fournisseurs ou prestataires avec lesquels

ellepériode sous une
entretient revue.
relation de confiance mutuelle et qui peuvent s’adapter aux contraintes des
paiements tardifs
Le contrôle ou par
a aussi tranche.
révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
En ce qui concerne les travaux, ils etsoulignent
textes régissant le secteur aurifère en matièreque de procédures.
leur contrôle Cesequimanifestait
entraîne des hésitations
toujours par une
de la part des
constatation sur acteurs et même
les lieux des pratiques irrégulières.
par l’ordonnateur et les techniciens des travaux effectués avant les
paiements.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Néanmoins, ils affirment tenir compte des recommandations du rapport sur ces points et s’engagent à
A) A l’État,
poursuivre dansdela:mesure du possible, les efforts déjà entrepris.
2
A longlieu
Il y a1-toutefois terme , prévoir
de préciser queunlatexte portant
procédure destransfert
marchés de la gestion des
à commandes zones
prévues paraurifères
le Code des
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Marchés Publics permet de régler le souci de la Commune sur l’approvisionnement en fonction de la
disponibilité
2- A moyen des fonds. La procédure
terme, veiller à la misetient compte
à jour et à lad’une quantité
cohérence desminimale (à commander
textes, règlements et
obligatoirement par laenCommune)
procédures et une quantité
vigueur notamment en maximale (à livrer le
ce qui concerne partaux
le fournisseur) et permet
de répartition des à la
Commune de s’approvisionner
ristournes minières, aulefurredevable
et à mesureende leurs besoins
matière de et redevances
de la disponibilité
issuesdesdefonds.
la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Ainsi, le commercialisation
Tribunal recommande auprès
auxdes comptoirs de
responsables del’or;
la Commune :
A court
- 3- Pour terme, prendre
les fournitures toutes les mesures
et consommables, de senécessaires afin
familiariser d’endiguer
avec les exportations
la procédure des marchés à
commande qui permettra à la Commune de s’approvisionner au fur et à mesuredes
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation de la
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
disponibilité des fonds ;
contrôle dans tous les aéroports ;
- Pour les travaux, de respecter les procédures préconisées par les lois et règlements sur les
B) Aumarchés
Ministère chargé
publics endes mines, de le
l’occurrence : respect des procédures applicables selon les seuils en
vigueur
❖ A moyen; terme :
- 4- Pour les travaux
en matière de des tâcherons,des
délivrance de confier la supervision
autorisations des travaux
d’orpaillage, à l’autorité
prévoir chargée
des mesures
deadministratives
contrôle tel qu’il est prévu
adéquates facepar
auxleorpailleurs
cahier de informels
clauses administratives
; générales (CCAG)
5- applicables
en matière aux marchés
d’octroi publics
des cartes de travaux. veiller à la mise à jour des textes en vigueur
d’orpaillage,
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;

3.3.1.2. en matièrededechoix
7- Procédure suivi des
de la production non
fournisseurs des orpailleurs
conforme aux et delois
la et
collecte des ristournes
règlements liées
sur les marchés
publics aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39par
Il est préconisé du les
décret
loissur le régime de
et règlements surl’or,
les et afin que
marchés toutesque
publics les transactions s’effectuent àde la
le choix des fournisseurs
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Commune se fasse à l’issue d’une procédure de passation de marchés transparente et garantissant le
traitement❖égal des candidats.
A court terme : Suivant le montant des crédits définitifs des dépenses en question, la
procédure applicable peut être un appel d’offre ouvert avec publicité par voie de presse de 30 jours au
moins, 8- unevulgariser
consultationles textes en matièrepardevoie
de fournisseurs paiement des ristournes
d’affichage de 10 joursminières
au moins, et ou
porter à ladirect
l’achat
(ce sont connaissance
les procéduresdesprévues Communes et des collecteurs
par l’arrêté n°7275/2016/MFB l’utilité présentée
du 31 mars par 2016
le paiement
applicabledes aux
ristournes
exercices sous revue). ;
Dans9- sensibiliser
la pratique, par la suite,
cependant, les collecteurs
la sélection à faire régulièrement
des fournisseurs se fait en début leursd’année
déclarations ;
par consultation de
quelques fournisseurs concernant  les articles dont la Commune aura besoin pendant l’année. Le
fournisseur
ϭ Calcul de laretenu,
 Cour
 par le bureau exécutif et le Trésorier Municipal, sera celui qui aura proposé le prix
le plus bas.
2 A court termeToutefois, le choix
: jusqu’à 12 mois ; à moyendes
termefournisseurs à consulter
: de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans ne fait l’objet d’aucune procédure fixée
et plus

préalablement et on observe par ailleurs que la Commune a considérablement recours à la procédure


ǀ
 ϭϴϰ
122
ϭϮϮ

Rapport Public 2022


   
 
d’achat direct.
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, chaque année,
rapatriement de devisescomme et deen152017595 405et 2018, la Commune
200 Ariary en termes envoie la liste des
de redevances fournitures
minières pour laet des
matériaux de construction
période sous revue. dont elle aura besoin durant l’année à des fournisseurs préalablement
sélectionnés. Ces derniers sont alors invités à préciser les prix unitaires de leurs articles sur la liste
Le contrôle
envoyée par la aCommune
aussi révélé des ambiguïtés,
suivant la forme d’une des facture
dissemblances
proforma. et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Il est
de àlarappeler
part des que les et
acteurs Communes
même desont une contrainte
pratiques qui leur est propre : elles ne peuvent engager
irrégulières.
des dépenses que dans la limite des fonds dont elles disposent. En d’autres termes, les Communes ne
peuvent
De touts’approvisionner
ce qui précède,qu’au la Cour furrecommande
et à mesure de : la disponibilité des fonds. En effet, conformément
à l’article 144 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014, le budget de la Commune « ne peut être
A l’État,
enA)aucun de :
cas déficitaire en trésorerie comme en engagement ».
2
Cette1- A long
pratique terme , aprévoir
irrégulière cependant un texte portant transfert
des inconvénients majeurs de :la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
a) Il n’est pas garanti que la Commune s’approvisionnera aux prix mentionnés par le fournisseur
A moyen
2- retenu dans terme,
la mesure veiller
où ce à la mise n’est
dernier à jourpas et tenu
à la parcohérence des textes,
une quelconque règlements
obligation et
de fournir
procédures en vigueur notamment en
une certaine quantité (minimale ou maximale) à la Commune ; ce qui concerne le taux de répartition des
b) Ilristournes
n’est pas rare minières, le redevable
pour la Commune en matière auprès
de s’approvisionner de redevances
d’un autre issues
fournisseurde lorsque
la
commercialisation de l’or, la périodicité de la
l’article commandé n’est plus en stock auprès du fournisseur retenu ; communication de la liste d’orpailleurs à
c) Ill’ANOR,
n’est paslegaranti,
responsable
non plus, de laquetenue des registres
la Commune d’entrées
bénéficie et sorties prix
des meilleurs des collecteurs,
du marché dans la la
redéfinition des couloirs d’orpaillage
mesure où il n’y a pas eu de réelle mise en concurrence. et le caractère obligatoire de la
d) La commercialisation
Commune est tentée auprès des comptoirs
de procéder de l’or;
à un fractionnement de ses achats.
3- A court
En réponse terme, prendre
à l’observation, toutes etleslemesures
le Maire Trésorier nécessaires
Municipalafin d’endiguer
soulignent quelesdesexportations
efforts ont été
accomplis illicites
en ce quientre autres lalaprocédure
concerne responsabilisation
de choix dedes agents chargés
fournisseurs de sécurisation
par l’adoption des facturesdes pro-
frontières et les agents de la douane, le renforcement des
forma. Ils précisent toutefois que des circonstances inattendues obligent la Commune à recourir dispositifs de sécurité et de à
contrôle dans tous les aéroports ;
d’autres fournisseurs bien que les prix de ceux-ci dépassent souvent ceux du fournisseur déjà retenu.
IlB)
s’agit entre autres
Au Ministère des variations
chargé des mines,dedeprix : en fonction des saisons, c’est le cas notamment des
moellons dont les prix augmentent lors des périodes estivales car les travaux de carrière sont
considérés A moyen
❖ comme terme :» durant ces périodes. En conséquence, la Commune s’approvisionne
« tabous
auprès 4-d’autres fournisseurs
en matière à prix élevé.
de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Le Tribunal tient toutefois à préciser queaux
administratives adéquates face lesorpailleurs
circonstances informels ;
inattendues évoquées par les responsables
ne sauraient justifier les recours récurrents à des procédures
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des non-conformes aux prescriptions
textes en vigueurde la
loi n°2016-055
et à leurducohérence
25 janviernotamment
2017 portant desCode des marchésrelatifs
renseignements publics.à En effet,etcomme
la CIN il a été
à l’adresse ; évoqué
ci-dessus, la procédure de consultation restreinte de fournisseurs a été remplacée par la consultation
6- en
par voie matière de
d’affichage detenue
10 joursdes64registres
. A cet effet,spéciaux des 41
l’article orpailleurs, mettre en
du Code précise queplace
« la un système de
consultation
et une procédure pérennes de gestion et de communication
fournisseurs consiste à solliciter des offres auprès de fournisseurs par affichage de l’avis public des données statistiques
d’appel àfiables entre les
concurrence dixCommunes,
jours au moins l’ANOR avantet la
lesDirection Interrégionale
date et heures limites de; remise des offres (…). »
Et, nonobstant
7- en matière les difficultés
de suivi dedela laproduction
Communedes à trouver
orpailleursdes etfournisseurs
de la collecte éligibles, il est constaté,
des ristournes liées à
travers les auxobservations
produits aurifères formuléestant au parniveau
les responsables
des Communes que,qu’au
d’unniveau
côté, central,
la Commune n’est pas
promouvoir
protégée les contre les aléas
activités des prix ; de
des comptoirs et de
l’orl’autre, que le Commune,
dans chaque fournisseurconformément
retenu n’est pas auxtenu par une
articles
quelconque 33 àobligation
39 du décret de sur
livrer des biens
le régime de l’or,à la Commune.
et afin que toutes Enles outre, la relation
transactions de confiance
s’effectuent à
qu’entretient la Commune
l’intérieur même de avec la Communeses fournisseurs
d’extraction ne ; peut pas remplacer la protection juridique
qu’offre une convention légalement constituée entre les parties ; et les différences des prix auxquels
❖ A court terme :
la Commune fait face pourraient représenter des enjeux financiers assez importants sur le long terme.
Enfin,8-le vulgariser les textes en
choix de fournisseurs sans matière
mise endeconcurrence,
paiement des ristournes
lorsque cela est minières et porterconduire
requis, pourrait à la à
un risqueconnaissance
de favoritismedes Communes
punissable par et des collecteurs
l’article 172.2 du Code l’utilité présentée par le paiement des
pénal.
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϲϰ
Ĩ͘l’arrġƚĠŶΣϳϮϳϱͬϮϬϭϲͬD&ĚƵϯϭŵĂƌƐϮϬϭϲ
ǀ
123
ϭϴϰ  ϭϮϯ

Rapport Public 2022


   
 
Ainsi,
EEyleTribunal ϭϲϴ recommande aux responsables de la Commune que :
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
-drapatriement
>la^fixation
Ddde/Zdes
^͘prix ͘des
͘͘͘͘͘͘et
devises ͘͘͘articles
͘͘͘de ͘15 ͘͘͘͘͘͘achetés
͘͘͘͘͘595 ͘405 ͘͘͘͘͘͘par
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘la
͘Ariary͘͘͘͘Commune
͘en
͘͘͘͘͘termes ͘se
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de fasse
͘͘͘͘͘͘͘͘͘par
͘͘͘͘redevances͘͘͘͘͘͘le ͘͘biais
͘͘͘͘͘͘͘͘d’un
͘͘minières ϭϳϴmarché
͘͘͘pour la
ou période
d’une convention
sous revue. régulièrement constitué(e) suivant la procédure applicable;
- Le contrôle
la procédure
a aussid’achat
révélé des direct ne soit utilisée
ambiguïtés, que pour les
des dissemblances dépenses
et des inscrites
divergences au budget
en matière de en
dessous
textesdes seuils de
régissant mise enaurifère
le secteur concurrence
et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
3.3.1.3. Inexistence
De tout de procédures
ce qui précède, formalisées pour
la Cour recommande : les commandes et les réceptions

A) A
Tout l’État, de :
approvisionnement de la Commune devrait être effectué suivant un bon de commande ou tout
autre 1-
document en tenant
2 lieu dûment signé par l’autorité habilitée. Sauf existence d’une délégation
A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
de pouvoir en lapartie
faisant matière, la seulepublic
du domaine autorité habilitée
naturel à engager la
aux Communes ; Commune envers un tiers est le
Maire ; il est l’ordonnateur principal du budget municipal suivant l’article 247 du décret précité
2- A moyen
n°2005-003 du 4 terme,
janvierveiller
2005.à Illa en
miseestà jour et à la lacohérence
également Personnedes textes, règlements
Responsable et
des Marchés
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
Publics selon l’article 3 du décret 2015-1094 du 7 juillet 2015 portant détermination du statut et du des
mode deristournes
désignation minières, le redevable
de la Personne Responsable endesmatière
Marchésdepublics.
redevances
En outre,issues de lalivrés
les articles
devraient être réceptionnés par les personnes habilitées et leur conformité aux commandes doità être
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
consignéel’ANOR, le responsable
sur un document de la
formel. Entenue des registres
l’occurrence, d’entrées
il s’agit et sorties des collecteurs,
d’un procès-verbal de réceptionlasigné
redéfinition des couloirs d’orpaillage et
par les membres d’une commission de réception dûment nommée par le Maire. le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Cependant, il est constaté que pour les achats directs, les commandes sont effectuées verbalement par
3- A court
le Secrétaire terme,
Général prendre
auprès toutes les mesures
du fournisseur nécessaires
et lors de afinune
la livraison, d’endiguer les exportations
simple comparaison entre la
facture etillicites entre
les articles autres
livrés la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
est effectuée.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
D’ailleurs, lors de l’examen des pièces justificatives des opérations de dépense de la Commune,
contrôle dans tous les aéroports ;
aucun document matérialisant les commandes (cas des achats directs) n’a été trouvé.
EnB)ceAuquiMinistère
concernechargé des mines,
la réception de : issus des achats directs, il n’existe aucune procédure
des articles
formelle ❖pourA réceptionner
moyen termeles : livraisons reçues des fournisseurs de la Commune. Seuls le Secrétaire
Général et le Trésorier Municipal vérifient la conformité des livraisons aux factures délivrées par les
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
fournisseurs.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
En effet, lors de la consultation des pièces relatives aux achats auprès de la Commune et après les
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
entretiens avec les divers responsables de la Commune, il a été établi que les livraisons ne sont
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
consignées dans aucun document formel et seul le contrôle de la conformité des articles livrés par
en matière
6- aux
rapport factures de
esttenue des D’ailleurs,
effectué. registres spéciaux desdeorpailleurs,
le résultat ce contrôle,mettre en place
par rapport à launconformité
système ou
et une livrés,
non des articles procédure
n’estpérennes de gestion et de communication des données statistiques
pas documenté.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
L’inexistence d’une procédure officielle et écrite est à l’origine d’un tel mode de travail de façon à ce
en matière
7- agents
que les de ladeCommune
suivi de laadoptent
production
des des orpailleurs
pratiques et de laleur
informelles collecte des ristournes
permettant liéesleurs
d’atteindre
objectifs aux
pourproduits aurifères tant au
le bon fonctionnement desniveau desdeCommunes
services la Commune. qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Il existe ainsi un risque que les articles livrés ne correspondent pas à ceux commandés par la
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Commune. Si un tel cas se produisait, la Commune serait dans l’impossibilité de procéder à une
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
réclamation auprès du fournisseur. Il existe également un risque de dépassement de crédit en
violation❖de Al’article
court terme
449 du : décret 2005-003 du 3 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité de l’exécution
8- vulgariser les textesbudgétaire
en matièredesde
organismes
paiement publics car les procédures
des ristournes minières etprévues
porter n’ont
à la pas
été respectées. A l’inverse, il pourrait arriver que les articles livrés dépassent ceux
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des effectivement
commandés par la Commune.
ristournes ; Dans un tel cas, la Commune payerait plus que ce qu’elle a commandé.
Enfin,9- l’inexistence de la
sensibiliser par toute trace
suite, écrite en matière
les collecteurs de commandes
à faire régulièrement et/ou
leurs de livraisons
déclarations ; pourrait
conduire des personnes mal intentionnées à en abuser au détriment du patrimoine de la Commune car
on ne pourra établir avec certitude la réalité des commandes et la matérialité des livraisons.
Calcul de la Cour
ϭ
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
124
ϭϮϰ

Rapport Public 2022


   
 
Le Tribunal recommande alors aux responsables de la Commune :
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
- de mettredeendevises
rapatriement place une
et deprocédure
15 595 405interne formalisée
200 Ariary pourde
en termes lesredevances
commandes et les réceptions,
minières pour la
période sous revue.
- d’utiliser les documents requis par rapport aux responsabilités de chaque intervenant
conformément
Le contrôle aux textes
a aussi révélé en vigueur.des dissemblances et des divergences en matière de
des ambiguïtés,
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
En réponse, le Maire et le Trésorier Municipal affirment prendre acte de ces observations du
De toutetce
Tribunal qui précède,
prévoient la Cour
de mettre en recommande :
œuvre les recommandations correspondantes.
A) A l’État, de :
3.3.2. SUR LA GESTION
2
DU PATRIMOINE
Pour 1- A long terme
la Commune , prévoir
Urbaine un texte portant
d’Imerintsiatosika, transfertdudepatrimoine
la gestion la gestionest desconfiée
zones au aurifères
Secrétaire
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Général, qui assure également la fonction du dépositaire comptable. En effet, nommé par décision
2- A moyen terme, veiller
n°39/COM/IM/DEC.PERS/15 du à08la octobre
mise à 2015,jour etleà Secrétaire
la cohérence des textes,
Général règlements
est chargé et
des relations
internes procédures
et externes, en desvigueur notamment
infrastructures et deenlaceconservation
qui concerne et lale délivrance
taux de répartition des et
des fournitures
matériels.ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
De plus,commercialisation
conformément àdelal’or, la périodicité
décision de la communication de
n°15/CU/IM/DEC.PERS/16 dula4liste d’orpailleurs
janvier à
2016 portant
nominationl’ANOR, le responsable
de dépositaire de la tenue
comptable, des registres
ce dernier d’entrées
devra aussi tenir etunsorties
livre des collecteurs,
journal la et
des entrées
redéfinition
sorties des fournitures. des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3.3.2.1. Sur la comptabilité administrative :
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Suivant les termesentre autres 253
de l’article la responsabilisation
de l’instruction générale des agents chargés
du 22 juillet 1955 desursécurisation
la comptabilitédes des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs
matières et des immeubles à Madagascar et dépendances : « Donnent lieu à la tenue de comptabilités de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
administratives les matières, denrées et objets devant être mis en consommation ou devant servir ou
être
B) utilisés pour des
Au Ministère transformations,
chargé des mines, de confections,
: réparations, travaux, etc (…)». Les observations
qui suivent auront donc trait à la gestion de cette catégorie de matières et la tenue de la comptabilité
❖ A moyen
correspondante par lesterme :
responsables au niveau de la Commune Urbaine d’Imerintsiatosika.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives
a. Défaillance adéquates
dans laface aux orpailleurs
gestion des fournituresinformels ;
et consommables
5- en matière
Les normes de bonne d’octroi
gestiondes cartes d’orpaillage,
imposent une séparation veiller à la mise
des tâches, à jour desentre
notamment textesl’exécution
en vigueuret le
contrôle.etOrà comme
leur cohérence notamment
avancé plus haut, lades renseignements
gestion relatifs
des fournitures à la CIN et à l’adresse
et consommables est assurée; par une
seule6-personne,
en matièreen l’occurrence,
de tenue des leregistres
Secrétaire Général.
spéciaux desLors de l’entretien,
orpailleurs, mettre ceendernier
place un affirme
systèmene pas
pouvoir assurer
et une pleinement ce rôle en de
procédure pérennes raison des autres
gestion et de obligations
communication qui luidesincombent.
données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale
Conformément à sa nomination en tant que Secrétaire Général, il est chargé de la conservation et la ;
délivrance des fournitures
7- en matière de suivi deetlamatériels.
productionParticulièrement
des orpailleurs etpour la gestion
de la collecte des fournitures
des ristournes liées et
consommables, le Secrétaire Général reçoit les besoins de chaque service
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir et déclenche l’achat auprès
du Maireles si le stock disponible
activités des comptoirs atteintdeun niveau
l’or dans qu’il
chaquejugeCommune,
insuffisant. Il enregistre les
conformément auxentrées
articleset les
sorties dans le cahier de « décharge » qu’il devrait vérifier systématiquement
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent afin de déceler
à les
éventuelles erreurs même
l’intérieur et omissions. Il conserve
de la Commune les objets
d’extraction ; acquis dans son armoire et les délivre aux
utilisateurs moyennant émargement de ces derniers dans le cahier d’enregistrement. Habituellement,
❖ A sont
les fournitures courtimmédiatement
terme : remises aux services utilisateurs.
Cependant, puisqu’aucune autre personne de
8- vulgariser les textes en matière paiement
ne le supplée des
dansristournes minières et
l’accomplissement de porter à la des
cette tâche,
entrées etconnaissance
sorties lui des Communes
échappent et des
parfois, collecteurs
lorsqu’il l’utilitédu
est absent présentée
bureau par le paiement
ou lorsque des
les services
ristournes ;
éprouvent un besoin urgent de certains articles. Dans ce cas, les fournitures sont achetées et
9- sensibiliser
directement remis auxparutilisateurs
la suite, les collecteurs
sans à faire
passer par régulièrement
le Secrétaire leurs
Général, tel déclarations
est le cas de ;factures non
retracées dans le cahier selon les explications du Secrétaire Général.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϴϰ  ϭϮϱ

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EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
A dtitre
>de recommandation,
rapatriement
^Ddde/Zdevises ͘͘pour
^͘͘͘͘͘͘͘et͘͘de ͘͘une
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘meilleure
͘͘͘595 ͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200 gestion
͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘fournitures,
͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘͘͘͘le
͘͘͘͘͘redevances͘͘͘͘Tribunal
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘propose
͘͘͘͘͘minières ϭϳϴ laau
͘͘͘pour
Maire :
 période sous revue.
- Lede nommer
contrôle unerévélé
a aussi autredes personne
ambiguïtés, comme responsable des
des dissemblances et des fournitures
divergencesqui en devra
matièretenir,
de
conformément aux modèles
textes régissant le secteurprévus,
aurifèredes et enfiches
matièrede stocks par articles
de procédures. Ce qui et un journal
entraîne desdes entrées et
hésitations
sorties
de en application
la part des etdispositions
des acteurs de la Circulaire
même des pratiques n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM du 14 juillet
irrégulières.
2010 portant amélioration de la gestion et renforcement du contrôle des matières, objets et
denrées.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
- A) A del’État,
limiterdele: rôle du Secrétaire Général en matière de gestion des fournitures à la
centralisation des besoins 2 et en tant que superviseur pour la conservation et la comptabilisation
1-
de ces objets. A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
 ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
b. Mode d’enregistrement
redéfinition utilisé ne donnant
des couloirs d’orpaillage et le pas une image
caractère fidèle de ladesituation
obligatoire la
des matériels
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
En principe, toute comptabilité doit donner une image fidèle de la situation d’une entité à un moment
donné.3- OrA pour
courtleterme,
cas deprendre toutes lesadministrative
la comptabilité mesures nécessaires afin d’endiguer
de la Commune Urbainelesd’Imerintsiatosika,
exportations
illicites
des ruptures dansentre autres la responsabilisation
les enregistrements des entrées ont des agents chargés
été constatées dans ledecahier
sécurisation des
d’enregistrement
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs
des fournitures. En d’autres termes, des fournitures acquis par la Commune ne figurent pas dansde sécurité et de ce
cahier. contrôle dans tous les aéroports ;

EnB)effet,
Au Ministère chargé des mines,
le cahier d’enregistrement est de
tenu: par article et affiche les entrées et sorties, la situation du
stock ainsi❖ que l’émargement
A moyen terme : du service demandeur. Toutefois, des factures d’achats de fournitures
n’ont pas été retrouvées dans le cahier d’enregistrement. Il s’agit notamment des factures datées au
cours4-desenmois matière de délivrance
de novembre des autorisations
et de décembre 2018, car au d’orpaillage, prévoir
vu du cahier, les des mesures
enregistrements ont été
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
arrêtés en octobre 2018 et repris en 2019. En outre des fournitures acquis par la Commune ne
figurent
5- pas dans le d’octroi
en matière cahier, car
desvisiblement aucune partie
cartes d’orpaillage, veillerduà cahier
la misen’est prévue
à jour pour en
des textes quelques
vigueurtypes
d’articles,ettel est lecohérence
à leur cas de « l’attache
notamment lettre
desou du tampon encreur
renseignements ». à la CIN et à l’adresse ;
relatifs
Cette6-situation s’explique
en matière de tenuepar
desleregistres
fait quespéciaux
les travaux de vérification
des orpailleurs, desenéventuelles
mettre erreurs de
place un système
comptabilisation ne sont pas
et une procédure systématiquement
pérennes de gestion et réalisés par le Secrétaire
de communication Général.
des données De même,
statistiques
l’inventaire des entre
fiables existants en stocks, prévu
les Communes, l’ANOR mensuellement
et la Directiona Interrégionale
parfois été différé
; et la situation réelle
n’est pas confrontée aux stocks théoriques figurant dans le cahier d’enregistrement. En conséquence,
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
les stocks donnés par le cahier d’enregistrement ne sont pas fiables, le Secrétaire Général est donc
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
obligé de s’appuyer sur les inventaires physiques pour le déclenchement de la procédure d’achat. Le
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
risque de rupture des stocks est alors élevé car l’inventaire mensuel n’est pas réalisé à temps.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Le Tribunal recommande
❖ A court terme : au Secrétaire Général d’effectuer un contrôle périodique des
enregistrements dans le cahier ou les documents faisant office de fiche de stock et de livre journal
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
tenus par le responsable nommé conformément à la recommandation précédente.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Il est aussi recommandé
ristournes ; au Maire d’exiger l’apposition des références du journal
d’enregistrement sur la facture à payer.
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϮϲ

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c. Absence de mécanisme de suivi sur l’efficience de l’allocation des fournitures
Ainsi, ces aux manques à gagner
services sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
utilisateurs
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
Comme
périodeaucun revue.de l’utilisation des fournitures par les services n’est opéré et que le rythme de
sous suivi
consommation réelle des utilisateurs n’est pas connu, il a été relevé que des achats portant sur un
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
même objet
textes ont étéleréalisés
régissant secteuràaurifère
un intervalle d’une journée.
et en matière Toutefois,
de procédures. les critères
Ce qui entraîned’efficience exigent
des hésitations
quedeles fournitures
la part allouées
des acteurs soient
et même des utilisées
pratiques àirrégulières.
bon escient et que la connaissance du rythme de
consommation de chaque service permette une meilleure programmation des achats. Il a déjà été
De tout
soulevé ce qui
qu’au précède,
niveau de lalaCommune
Cour recommande :
Urbaine d’Imerintsiatosika, la commande est déclenchée par la
confrontation
A) A l’État,des de :besoins aux stocks disponibles. Cependant, un autre paramètre doit être considéré,
il s’agit
1- deA la disponibilité
long des fonds
terme2, prévoir un au moment
texte portantde latransfert
constatation
de ladugestion
besoin des
qui peut
zonesentraver l’achat
aurifères
entraînantfaisant
des dysfonctionnements du service.
partie du domaine public naturel aux Communes ;
Comme 2- Ale moyen
cahier sert
terme,uniquement
veiller à pourla misel’enregistrement
à jour et à lades mouvements
cohérence d’entrée
des textes, et de sortie
règlements et des
procédures
fournitures, mais n’est en pas
vigueur
exploiténotamment
à des finsen ce de qui
suiviconcerne le taux de larépartition
de consommation, des des
budgétisation
dépensesristournes
se base surminières, le redevable
une majoration en matière
des réalisations de redevances
des exercices issuesentraînant
antérieurs (N-2), de la un
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
défaut de sincérité des prévisions. Par ailleurs, en termes de réalisation, les achats fractionnés peuvent à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
générer une majoration des couts (frais de déplacement, temps alloués…).
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
La Communecommercialisation auprèsgrouper
doit par conséquent des comptoirs de l’or;
ses achats à intervalle régulier en conciliant les possibilités
financières et les terme,
3- A court besoinsprendre
périodiques,
toutespour éviter lesnécessaires
les mesures besoins urgents et la rupturelesdes
afin d’endiguer stocks voire le
exportations
dysfonctionnement des services
illicites entre autres la faute de moyens.
responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
A titre de recommandation,
contrôle dans tousleles Tribunal
aéroports suggère
; au Maire de charger la personne responsable
de la gestion des fournitures :
B) Au Ministère chargé des mines, de :
- de tenir les documents comptables prévus par les textes,
❖ A moyen terme :
- de relever et de consolider périodiquement (mensuellement par exemple) les

4- en matière des
consommations de différents
délivrance des de
services autorisations
la Commune. d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Il est également
 recommandé au Secrétaire Général de convenir un plan d’achat périodique
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
avec le Maire et le Trésorier Communal, à partir du rapport établi par la personne responsable
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
de la gestion
 des fournitures.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
 et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Dans7-leurs
en réponses,
matière delesuiviMaire et production
de la le Trésorierdes Municipal affirment
orpailleurs et de laprendre
collecteacte
des des observations
ristournes liées du
Tribunal aux
et s’engagent à prendretant
produits aurifères les au
mesures
niveaunécessaires
des Communes à la mise
qu’auenniveau
œuvre central,
des recommandations.
promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles

33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur
3.3.2.2. Sur même dedes
la comptabilité la matières
Commune: d’extraction ;
❖ A court terme :
La comptabilité des matières proprement dite, par opposition à la comptabilité administrative,
8- vulgariser
comprend les textes
la comptabilité des en matière de paiement
approvisionnements des ristournes
en magasin minières et des
et la comptabilité porter à la en
matériels
service. Pourconnaissance
le cas de des CommunesUrbaine
la Commune et des d’Imerintsiatosika,
collecteurs l’utilité les
présentée par le paiement
approvisionnements des
en magasin
ristournes
sont inexistants, ; les observations formulées se limiteront aux matériels en service. A titre de
alors
rappel,9- conformément
sensibiliser parà la
la circulaire n°01 du 14àjuillet
suite, les collecteurs 2010 citée plus
faire régulièrement haut,
leurs « les matières
déclarations ; et objets
rentrant dans la catégorie des matériels en service d’une valeur unitaire supérieure à 50.000 Ariary
sontϭ Calcul
pris deenlacharge en comptabilité matières. »
Cour
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϴϰ  ϭϮϳ

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EEy a. ϭϲDéfaut
ϴ de nomination des différents acteurs concernant la comptabilité des
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, ces matières
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
En période
comptabilité matière,
sous revue. plusieurs acteurs doivent être mis en place pour en assurer la bonne tenue.
Outre le dépositaire comptable aucun autre acteur n’intervient dans la comptabilité-matières de la
Le contrôle
Commune. a aussi révélé
Normalement des ambiguïtés,
un dépositaire des dissemblances
comptable s’occupe de la et gestion
des divergences
des matériels en matière de et
en services
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
des différentes commissions doivent être mises en place. Il s’agit notamment de la commission qui entraîne des hésitations
de la part
ordinaire desdes acteurs
recettes, la et même des ordinaire
commission pratiques de irrégulières.
remise et la commission de condamnation.
En De
pratique, le Secrétaire
tout ce qui précède, la Général, nommé dépositaire
Cour recommande : comptable de la Commune effectue un
inventaire annuel des matériels en service qu’il consigne dans un cahier. Cette procédure ne requiert
A) Aautre
aucun l’État, de :que le dépositaire comptable.
acteur
Toutefois, long terme2, prévoir
1- A conformément un texte portant
aux dispositions transfert de
de l’Instruction la gestion
générale du 22desjuillet
zones1955
aurifères
et de la
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Circulaire n°01/MFB/SG/DGBDPE/SM du 14 juillet 2010, les entrées doivent être réceptionnées par
la commission
2- A moyen ordinaire
terme, de recette.
veiller à laEn outre,
mise les etpropositions
à jour de matériel
à la cohérence pourrèglements
des textes, réparation,etpour
démolition, destruction,
procédures en vente
vigueurpour perte, pourenréévaluation
notamment – revalorisation
ce qui concerne le taux sont examinées des
de répartition par une
commission ordinaireminières,
ristournes redevable lesenpertes
de remise.leFinalement, de matières,
matière objets, denrées
de redevances etc, de
issues …détruits,
la
démolis, commercialisation
changés de valeur de oul’or,
classés à vendre par
la périodicité de lasuite de condamnation
communication doivent
de la liste être soumises
d’orpailleurs à à
une commission
l’ANOR,delecondamnation.
responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition
L’absence de nomination des decouloirs d’orpaillage
ces responsables témoigneet le
de lacaractère obligatoire
faible importance de la
accordée par la
Commune commercialisation
à la comptabilitéauprès des comptoirs
des matières. de l’or;
En conséquence, la responsabilisation des acteurs est
impossible en casterme,
3- A court de perte ou detoutes
prendre détérioration du matériel.
les mesures De afin
nécessaires même, l’inexistence
d’endiguer de ces diverses
les exportations
commissions ne permet
illicites pas unela
entre autres comptabilisation régulière
responsabilisation des tant pourchargés
agents les entrées
de que pour les sorties.
sécurisation des
 frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Le Tribunalcontrôle
proposedans
au Maire deaéroports
tous les procéder ;à la création de ces diverses commissions :
-B) la
Aucommission ordinaire
Ministère chargé desdes recettes
mines, de :prévue par l’article 57 de l’instruction générale du 22
juillet 1955 sur la comptabilité des matières et des immeubles à Madagascar et
❖ A moyen terme :
dépendances
 et ;
4- en matière
- la commission ordinairede délivrance des autorisations
de remise, d’orpaillage,
assurant également le rôleprévoir des mesuresde
de la commission
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
condamnation,
 conformément à l’article 206 de l’instruction générale du 22 juillet 1955.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et b. Défaut
à leur d’utilisation
cohérence des des
notamment documents comptables
renseignements adéquats
relatifs à la CIN et à l’adresse ;
La comptabilisation
6- en matière de destenue
matières consiste en
des registres un inventaire
spéciaux annuel desmettre
des orpailleurs, matériels existants
en place par bureau
un système
et un étatetdes matériels
une procédure achetés durantdele gestion
pérennes mandat du Maire
et de entrant. Cependant,
communication les documents
des données utilisés
statistiques
devraientfiables
permettre
entreunlesenregistrement
Communes, l’ANOR des mouvements desInterrégionale
et la Direction matériels et donner
; leurs situations et
leurs affectations.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Pour la Commune
aux produits Urbaine d’Imerintsiatosika,
aurifères tant au niveau des le cahier ne contient
Communes qu’au que les central,
niveau informations suivantes :
promouvoir
bureaux etlessalles, désignation,
activités nombre,
des comptoirs étatsdans
de l’or et observations et l’inventaire
chaque Commune, est signé aux
conformément uniquement
articles par
le Secrétaire
33 à Général,
39 du décreten tant querégime
sur le dépositaire
de l’or,comptable.
et afin queLes entrées
toutes (durant le mandat
les transactions du Maire)
s’effectuent à
sont seulement établies
l’intérieur même pardeunlaétat signé par
Commune le Maire. Les
d’extraction ; matériels hérités des prédécesseurs ne sont
pas enregistrés dans les documents comptables adéquats.
❖ A court terme :
La tenue d’autres documents n’est pas prévue, ce qui constitue une insuffisance. En effet, la
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Commune ne tient pas un livre journal des entrées et sorties des matériels en quantité et en valeur. Ce
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
document ainsi que l’inventaire annuel ne sont pas approuvés par l’ordonnateur en matières. En
ristournes ;
outre, les matériels ne sont pas affectés aux détenteurs effectifs de façon formalisée, c’est-à-dire par
9- desensibiliser
un état par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
détenteur effectif.
En l’absence de ce document, la responsabilité des matières, même ceux qui sont utilisés par d’autres
ϭ Calcul de la Cour
membres
 du personnel
 incombe au dépositaire comptable.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Le Tribunal suggère au Maire :
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
- rapatriement
de mettredeendevises
place et
unede organisation
15 595 405 200 permettant
Ariary enau dépositaire
termes comptable,
de redevances avec pour
minières le soutien
la
de période
l’ordonnateur en
sous revue. matières, outre l’inventaire annuel, de tenir un livre journal des entrées et
sorties en quantité et en valeurs.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
- textesd’établir deslefiches
régissant secteurdeaurifère
détenteurs
et eneffectifs
matièrepour les matériels.
de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


c. de
A) A l’État, Défaut
: d’application de la procédure de condamnation pour les matériels hors
d’usage2
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
constaté
Il a été faisant qu’aucun
partie traitement
du domaine publicn’est réservé
naturel au matériel
aux Communes ; en mauvais état, bien que les
responsables affirment que plusieurs matériels non utilisables sont encore conservés au bureau de la
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Commune.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En outre,ristournes
une moto appartenant redevable aen
minières, àlela Commune fait matière
l’objet d’un
de vol, alors qu’aucune
redevances issuesprocédure
de la n’a
été mise commercialisation
en œuvre pour sortir de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à ne
cet élément de l’inventaire. En principe, le contenu de l’inventaire
doit pas être alourdi
l’ANOR, le par des matériels
responsable de laentenue
mauvais état ou disparus.
des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage
L’entretien avec les responsables révèle que la procédure de et le condamnation
caractère obligatoire de n’a
est connue mais la pas
commercialisation
encore été mise en œuvre au auprès
niveaudesdecomptoirs de l’or; Ce qui présente un risque élevé pour ses
cette Commune.
biens mobiliers. En effet, des matériels peuvent disparaître de l’inventaire sans aucune écriture, ou au
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
contraire des matériels hors services qui doivent sortir de la comptabilité y figurent toujours.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle
Le Tribunal dans tous aux
recommande les aéroports ;
responsables de la Commune de mettre en place une commission
deB)condamnation,
Au Ministère pour
chargépermettre au de
des mines, dépositaire
: comptable de transcrire les sorties dans le livre
journal à❖partir des procès-verbaux
A moyen terme : de ladite commission.

4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures


administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5-  en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϴϰ  ϭϮϵ

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EEy3.4.
 ϭCONTROLE
ϲϴ DES COMPTES ET DE L’EXECUTION DU BUDGET DE LA
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^COMMUNE
drapatriement
Ddde ^͘͘͘RURALE
/Zdevises
͘͘͘͘et
͘͘͘͘de ͘͘͘͘D’ARIVONIMAMO
͘͘͘͘15 ͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘II
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue. 

Le contrôle
3.4.1. SUR LES a aussi révélé des ambiguïtés,
COMMANDES PUBLIQUES des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
3.4.1.1. Cumul de fonctions incompatibles par le Trésorier
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Les principes généraux de bonne gestion interdisent à certaines fonctions d’être cumulées par une
Depersonne
seule tout ce qui
auprécède, la Cour
sein d’une entité.recommande
Il s’agit en :l’occurrence des fonctions opérationnelle, financière,
deA)sauvegarde
A l’État, et
dede
: protection du patrimoine, d’enregistrement, et de contrôle.
1- Ail long
En outre, est à terme
rappeler
2 que la règle de séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable est
, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
applicable aux Communes
faisant rurales de
partie du domaine deuxième
public catégorie
naturel tel qu’il ;est précisé par l’article 3 de l’arrêté
aux Communes
n°21 149/2016/MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC du 13 octobre 2016 fixant le régime comptable et
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
financier des Communes rurales de deuxième catégorie. De plus, l’article 8 du même arrêté précise
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
que le «Trésorier Communal est responsable: de la garde et de la conservation des fonds et valeurs
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
appartenant à la Commune, du maniement des fonds et des mouvements des comptes de
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
disponibilités, du contrôle et ou paiement des dépenses, du recouvrement des recettes, de la
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
conservation des pièces justificatives des opérations et des documents de comptabilité, de la tenue de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
la comptabilité de la Commune. » ; et l’article 24, premier alinéa, rappelle également que « Le
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Trésorier Communal tient la comptabilité de la Commune ».
3- A court
Le Trésorier terme, prendre
Communal de la toutes
Communeles mesures
Rurale nécessaires
d’Arivonimamoafin d’endiguer les exportations
II a été nommée par l’arrêté
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de
n°28156/2016-MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC du 22 décembre 2016 portant nomination des Trésoriers sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de
Communaux implantés dans le District d’Arivonimamo, Région Itasy ; et a prêté serment devantsécurité et de le
contrôle dans tous les aéroports ;
Tribunal Financier d’Antananarivo suivant le procès-verbal de prestation de serment
n°03/19/TFA/PS
B) Au Ministère duchargé
4 avril 2019.
des mines, de :
Il a été constaté que le terme
❖ A moyen Trésorier
: Communal cumule à la fois une fonction opérationnelle (achats), une
fonction de sauvegarde (dépositaire comptable) et une fonction d’enregistrement (comptabilisation
4- en matière
des opérations). de délivrance
En effet, des effectue
c’est elle qui autorisations d’orpaillage,
les achats prévoir elle
de la Commune, des estmesures
également
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
responsable de la conservation des fournitures et du suivi des matériels en service, elle est aussi
chargée
5- de
en la comptabilisation
matière d’octroi desdecartes
toutesd’orpaillage,
les opérations de la àCommune.
veiller la mise à jour des textes en vigueur
et à leur
Cette situation cohérence
a été observéenotamment
à l’issue des
des renseignements
entrevues avec relatifs à la CIN etdeà la
les responsables l’adresse
Commune ; et des
descentes
6- ensur terrain.deLetenue
matière Trésorier Communal
des registres a été également
spéciaux officiellement
des orpailleurs, mettre ennommé
place àunlasystème
fonction de
dépositaire comptable
et une procédure parpérennes
le Maire. A cet eteffet,
de gestion elle intervient des
de communication également dans la phase
données statistiques
administrative,
fiables par
entrelales
mention
Communes,de la l’ANOR
prise enetcharge des matériels
la Direction achetés; par la Commune, alors
Interrégionale
qu’elle ne devrait s’occuper que de la phase comptable (articles 3 et 24 de l’arrêté précité).
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Outre le aux
manque de personnel
produits aurifèresau sein
tant au de la Commune
niveau dû à l’insuffisance
des Communes qu’au niveaudes ressources
central, financières
promouvoir
pour en recruter davantage,
les activités la Commune
des comptoirs de l’ormanque également
dans chaque de compétences
Commune, dans leaux
conformément domaine
articlesde la
comptabilité
33 àpublique, d’oùsur
39 du décret le cumul de fonctions
le régime de l’or, etpar le que
afin Trésorier
toutesCommunal.
les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Hormis la violation des dispositions des textes règlementaires, ce cumul de fonctions engendre une
surcharge❖deAtravail pour la: personne concernée. Elle risque, à cet effet, de ne pas pouvoir assurer
court terme
correctement toutes les tâches qui lui sont confiées.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Finalement, il y a des risques
connaissance d’abus importants
des Communes dans la mesure
et des collecteurs oùprésentée
l’utilité la personne
parconcernée est àdes
le paiement la fois
chargée des achats, ;du paiement et de la comptabilisation des opérations.
ristournes
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϯϬ

Rapport Public 2022


   
 
Il est recommandé à la Commune de procéder au renforcement des capacités1de son personnel en
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
matière de comptabilité publique afin d’éviter que des fonctions incompatibles ne soient cumulées
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
parpériode
une seule
souspersonne.
revue.
Il est
Le également
contrôle a préconisé à la
aussi révélé desCommune de des
ambiguïtés, respecter les attributions
dissemblances du TrésorierenCommunal
et des divergences matière de qui
ne textes
devrait intervenir
régissant que aurifère
le secteur dans laetphase comptable
en matière conformément
de procédures. à l’article
Ce qui entraîne 8 de l’arrêté
des hésitations
n°21de 149/2016/MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC
la part des acteurs et même des pratiquesduirrégulières.
13 octobre 2016.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
3.4.1.2.
1- Utilisation
A long termede procédures
2
, prévoir d’achat
un texteinadéquates
portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Les achats des organismes publics doivent se conformer aux procédures prévues par le Code des
2- Apublics
marchés moyenlesquelles
terme, veiller à la miseaux
s’appliquent à jour et à la cohérence
« Collectivités des textes,
Territoriales règlementsetetleurs
Décentralisées
procédures
établissements publicsen» vigueur
(Article notamment
4.I de la loienn°2016-055
ce qui concerne
du 25 le taux 2017
janvier de répartition des des
portant Code
marchés ristournes
publics). En minières,
outre, lele choix
redevable en matière
des procédures doit des’effectuer
redevances issues
suivant de la de
le montant
commercialisation
l’estimation des besoins de la deCommune
l’or, la périodicité
par rapportde aux
la communication
seuils prévus par de le
larèglement.
liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Il a été constaté par le Tribunal que la Commune utilise abusivement la procédure d’achats directs
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
pour les achats de fournitures, de services et de matériels sauf pour les dépenses financées par des
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
partenaires et les achats considérés comme ayant un « gros montant » dont le seuil est laissé à la libre
appréciation du Maire.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Il n’y a donc pas entre autres la du
de considération responsabilisation
montant total estimédes des
agents chargés
besoins de sécurisation
de l’année des
pour l’appréciation
des procédures d’achat, en violation de la computation des seuils prévue par l’article 6 de de
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et la Loi
contrôle dans tous les aéroports
n°2016-055 du portant Code des marchés publics. ;

EnB)2018,
Au Ministère
pour le caschargé des mines, de
des consommables :
informatiques (compte 6113), le montant des besoins estimés
inscrits au budget s’élève
❖ A moyen terme : à 2 500 000 Ariary. Cependant, l’acquisition de ces articles a été faite
suivant la procédure de l’achat direct alors qu’elle aurait dû faire l’objet d’une consultation de
4- en par
fournisseurs matière de délivrance
voie d’affichage pendantdes10autorisations
jours, tel qu’ild’orpaillage,
est prévu par prévoir des mesures
l’arrêté n°7275/2016/MFB
précité. administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
enentretiens
Au vu5-des matière d’octroi
avec lesdes cartes d’orpaillage,
responsables, veillerpour
il est difficile à la les
miseCommunes
à jour des rurales,
textes enenvigueur
particulier
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse
celles de la deuxième catégorie de trouver dans leurs circonscriptions des fournisseurs ou prestataires ;
qui ne
6- soient pas réticents
en matière de tenueface aux procédures
des registres spéciauxadministratives
des orpailleurs, et/ou qui en
mettre ontplace
la capacité de leur
un système
fournir les
et articles et les services
une procédure pérennes dontdeelles ont et
gestion besoin. A cela s’ajoutedes
de communication le fait que les
données responsables
statistiques
communaux ne entre
fiables maîtrisent pas nécessairement
les Communes, l’ANOR etles procéduresInterrégionale
la Direction de passation ;de marchés et les outils
prévus par le Code des marchés publics.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
La Commune se trouve
aux produits dans l’obligation
aurifères de chercher,
tant au niveau à chaque
des Communes commande,
qu’au des fournisseurs
niveau central, promouvoir auprès
de qui s’approvisionner. Elle n’est pas
les activités des comptoirs protégée
de l’or contre les
dans chaque aléas desconformément
Commune, prix du marché auxetarticles
surtout ce
genre de 33
pratique encourage le favoritisme. De plus, le fournisseur retenu pour
à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuentles achats n’est
à pas
forcément celui dontmême
l’intérieur les prix sont
de la les plus favorables
Commune d’extraction pour
; la Commune.
❖ A court terme :
Le Tribunal recommande
8- vulgariser à la en
les textes Commune
matière dede : paiement des ristournes minières et porter à la
connaissancelesdes
- abandonner Communes
pratiques nonetconformes
des collecteurs
aux l’utilité présentée par le sur
lois et règlementations paiement des
les marchés
ristournes ;
publics notamment le manquement au respect des seuils pour les achats directs ;
- 9- recourir en tant
sensibiliser par que de besoin
la suite, à la procédure
les collecteurs à faire des marchés àleurs
régulièrement commande qui lui; permet de
déclarations
réaliser ses achats en tenant compte de la disponibilité des fonds.

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2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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3.4.2.
EEySUR
 LA
ϭϲϴCOMPTABILITE
 DES MATIERES
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
3.4.2.1.
>Suivi
^Dinadapté
drapatriement dde ^͘des
͘͘͘͘͘͘matériels
/Zdevises ͘͘͘͘de
et ͘͘͘͘15 ͘͘en
͘͘͘͘͘595͘͘͘͘service
͘405 ͘͘͘͘͘:͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Une fiche de détenteur effectif devrait être dressée pour chaque agent de la Commune faisant état des
Le contrôle
matériels a aussi
qui lui révélé
ont été des ambiguïtés,
affectés conformément des auxdissemblances
modalités prévueset des divergences
à l’article 24 en matière
premier de alinéa
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
de l’instruction générale du 22 juillet 1955 sur la comptabilité des matières ; ce dernier en devientqui entraîne des hésitations
de responsable.
alors la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Suivant les pièces produites au Tribunal Financier, il a été observé que le dépositaire comptable n’a
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
été nommé que le 26 mars 2018. Cette même personne a officieusement assuré cette fonction depuis
A) A l’État, de :
2017.
2
desAentretiens
Lors 1- long terme
avec , les
prévoir un texte le
responsables, portant transfert
Tribunal de laque
a constaté gestion des zones
les matériels de aurifères
la Commune
faisant partie duIIdomaine
Rurale d’Arivonimamo ne sontpublic naturel aux
pas affectés Communes
à des ; effectifs tel qu’il est prévu par
détenteurs
l’instruction générale
2- A moyen du 22veiller
terme, juilletà1955 sur la
la mise comptabilité
à jour des matières.
et à la cohérence desLes matériels
textes, sont affectés
règlements et
par bureau sans qu’il y ait d’agent responsable. Seuls les inventaires en
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartitiondébut d’année, au mois
des de
janvier, permettent
ristournes deminières,
recenser leslematériels en service
redevable au sein dedela Commune.
en matière redevances issues de la
En cas de commercialisation de l’or,
perte d’un matériel, la périodicité
il est impossibleded’en
la communication de la liste d’orpailleurs
imputer la responsabilité à un agent àde la
Commune l’ANOR,
dans la le responsable
mesure de la tenue
où les matériels despas
n’ont registres d’entrées
été affectés à desetdétenteurs
sorties deseffectifs.
collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Il convient de noter que, conformément aux dispositions de l’article 23 de l’instruction générale du
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
22 juillet 1955 susmentionnée, la responsabilité des dépositaires comptables ne s'étend qu'au matériel
dont ils
3- sont réellement
A court terme,détenteurs.
prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre
Il a été également autres
constaté la immeubles
que les responsabilisation
(terrains,des agents …)
bâtiments, chargés
et les de sécurisation
matériels des sont
en service
frontières et les agents de la
également comptabilisés dans un même document.douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Le Tribunal recommande à la Commune de mettre en place un système de suivi rigoureux des
B) Au Ministère
matériels en servicechargé des mines,
permettant de : les responsables.
de connaître
❖ A moyen terme :
Le Tribunal recommande également au dépositaire comptable de tenir des comptabilités distinctes
pour 4-les en matièreet de
immeubles délivranceen des
les matériels autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
service.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
3.4.2.2. Journal
et à leurdecohérence
comptabilité administrative
notamment non mis à jour
des renseignements régulièrement
relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Il est 6- en matière
de bonne gestionde que
tenuele des registres
journal spéciaux des
des fournitures orpailleurs, mettre
et consommables en place
soit tenu à jourun système
pour permettre
et une procédure pérennes de gestion et de communication des
un suivi régulier de leur rythme de consommation, pour prévoir les approvisionnements et pour données statistiques
fiables entre
pouvoir comparer les Communes,
en temps réel l’étatl’ANOR
des stockset la DirectionetInterrégionale
physiques théoriques en vue; d’éviter les éventuels
pertes7-et en
vols.
matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
La mise àaux jourproduits
du journalaurifères tant au niveau
des fournitures, desoffice
faisant Communes qu’au
de journal pourniveau central, promouvoir
la comptabilité administrative
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune,
des matières consommables n’est pas régulière et systématique. Lors des entretiens, conformément auxlearticles
dépositaire
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions
comptable, également Trésorier Communal, a avoué que dans certains cas, il est impossible pour s’effectuent à elle
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de mettre à jour de manière systématique le journal des fournitures et consommables. À partir des
consultations
❖ Ades documents
court terme : concernés, il a été également relevé que certains retraits de fournitures
par des services ne sont pas mentionnés dans le journal.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Lorsque connaissance
la comptabilitédes administrative
Communes etn’est des pas à jour, elle
collecteurs ne représente
l’utilité présentéepas parlalesituation
paiementréelle
des des
consommables de la; Commune. De plus, il y a un risque d’abus dans la mesure où des opérations de
ristournes
retrait de consommables ne sont pas retracées dans le journal. Des personnes malintentionnées
9- sensibiliser
pourraient profiter depar la faille
cette suite, et
lesexploiter
collecteurs à fairederégulièrement
les biens la Commune leursà des déclarations ;
fins personnelles.

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2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϯϮ

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Le Tribunal recommande à la Commune de prendre les mesures nécessaires pour faciliter la
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
tenue de la comptabilité des matières, notamment par la nomination d’un préposé à la
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
comptabilité
période sousadministrative
revue. tel qu’il est prévu par la circulaire n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM du
14 juillet 2010.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Il est également
textes régissantrecommandé aux responsables
le secteur aurifère et en matière de
de la comptabilité
procédures. administrative
Ce qui entraîne des d’adopter
hésitationsune
de la part
méthode des acteurs
de travail et même
permettant des pratiques
d’éviter irrégulières.
les erreurs ou omissions.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


3.4.2.3.
A) A Inexistence
l’État, de : de local de stockage sécurisé
2
1- A longdoit
La Commune terme , prévoir
disposer d’un un texte portant
emplacement transfert
sécurisé pourdeconserver
la gestionlesdes zones aurifères
consommables et tout
faisant partie du domaine public naturel aux Communes
autre matériel conformément à l’article 8 de l’instruction générale de 1955. ;
2- A ilmoyen
Toutefois, terme, veiller
a été constaté que la àCommune
la mise àn’a jourpasetdeà local
la cohérence des textes,
faisant office règlements
de magasin et
de stockage.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de
En cas de besoin, le logement du gardien du Centre de Santé de Base II est utilisé à cet effet car répartition des
ristournes
l’ancien magasin minières,sertlede redevable
de stockage logement pour en lematière
gardien dedela Commune.
redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La raisonl’ANOR,
évoquéele est le manque
responsable de tenue
de la local des
disponible
registrespour le magasin.
d’entrées Dedes
et sorties même, la Commune
collecteurs, la
n’achète redéfinition
que les articles et fournitures dont elle a vraiment besoin
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de souvent,
lesquels sont, le plus la
directement utilisés par les services bénéficiaires.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; Ainsi, il n’y a pas lieu de les stocker dans un
magasin.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Cependant, dans entre
illicites le casautres
où la la
Commune achète des des
responsabilisation matériaux
agents ou fournitures
chargés en grande quantité,
de sécurisation des
aucun local sécurisé
frontières ne agents
et les serait disponible
de la douane,pourle les stocker et des
renforcement les dispositifs
mettre à l’abri des risques
de sécurité et de de
détérioration ou dedans
contrôle vol.tous les aéroports ;
En outre, l’inexistence de magasin pour le stockage des biens achetés pourrait servir de motif de
B) Au Ministère chargé des mines, de :
fractionnement des dépenses de la collectivité.
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Ainsi, il est recommandé à la Commune :
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
- 5- d’aménager un localdes
en matière d’octroi sécurisé pour mettre les
cartes d’orpaillage, fournitures
veiller à la miseou toutdes
à jour autre consommable
textes en vigueur et
d’en
et à nommer un responsable.
leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- de veiller à ce que les fournitures et autres articles consommables soient mis dans un
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
endroit
et une peu fréquenté
procédure par le public.
pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Rapport Public 2022


   
 
EEy3.5.
 ϭϲϴ
Ainsi, ces CONTROLE
manques à gagner DES ACHATS sont estimés PUBLICS à 779 ET770 DE260 LA000 GESTION Ariary1DU enPATRIMOINE
matière de
drapatriement
>^DE
DLA
dde
/COMMUNE
Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘RURALE
͘͘͘͘͘595
15 ͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘D’AMBATOMIRAHAVAVY
͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle aau
Conformément aussi révélé
tableau desdesemplois,
ambiguïtés, despar
fourni dissemblances et des
les responsables dedivergences
la Commune, en matière de
les attributions
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
administratives et financières relèvent de la compétence du Premier Adjoint, sous la supervision du
de laEntre
Maire. part des acteurs
autres, et mêmefinancières
les affaires des pratiques
et lairrégulières.
gestion du patrimoine lui incombent avec l’appui de
subordonnées. Le Secrétaire Trésorier Comptable ou Trésorier de la Commune et de ses auxiliaires
lui De
sonttout ce qui précède,
notamment la Cour
rattachés, recommande
conformément :
à l’organigramme.
A) A l’État,budgétaire,
L’exécution de : notamment en matière d’achat public fait intervenir le Maire (à la fois
ordonnateur et PRMP
1- A long terme(Personne
2
, prévoirResponsable des Marchés
un texte portant Publics),
transfert le Premier
de la gestion desadjoint
zones etaurifères
le Trésorier
de la Commune. Deux du
faisant partie types de procédures
domaine sont couramment
public naturel aux Communesutilisés
; au niveau de la Commune :
2-- AL’achat
moyen direct
terme,sans miseà en
veiller la concurrence
mise à jourformelle pour les acquisitions
et à la cohérence des textes,financées suretfonds
règlements
propres ; en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
procédures
La mise enminières,
- ristournes œuvre des le procédures
redevableprévues
en par le codededesredevances
matière marchés publics,
issuesen fonction
de la du
seuil, pour les achats
commercialisation ou la
de l’or, travaux financés
périodicité de lapar des partenaires
communication de tels qued’orpailleurs
la liste le FDL (Fonds à de
Développement
l’ANOR, ou la
Local) de
le responsable l’ARSF
tenue (Appui à la Réforme
des registres et la
d’entrées et Sécurisation Foncière). la
sorties des collecteurs,
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
En outre, concernant la gestion du patrimoine, le Premier Adjoint fait office de responsable de la des
matières commercialisation
et matériels. A cet auprès
effet, il des comptoirs
assure de l’or; des fournitures et matériaux acquis tout en
la conservation
tenant3-des cahiersterme,
A court d’entrée et sorties
prendre toutesenlesguise d’enregistrements
mesures comptables.
nécessaires afin d’endiguerPour les matériels en
les exportations
service, un inventaire
illicites entreannuel
autresestladressé par ce dernier. des agents chargés de sécurisation des
responsabilisation
frontières
Par ailleurs, et les agents
la Commune disposeded’un
la douane, le renforcement
inventaire des dispositifs
des terrains, propriétés de lade sécurité et
Commune de leur
avec
contrôle
situation juridique. dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
3.5.1. SUR LES COMMANDES PUBLIQUES
Selon4-lesendispositions
matière de délivrance
de l’article des deautorisations
premier la loi n°2016-055 d’orpaillage, prévoir
du 25 janvier 2017 des mesures
portant Code des
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Marchés Publics, le terme « Achat public » se définit comme suit : « Quel que soit l’origine du
financement, ensemble
5- en matière des achats
d’octroi réalisés
des cartes par les services
d’orpaillage, veiller àdelal’Etat,
mise àles collectivités
jour territoriales
des textes en vigueur et
leurs établissements
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adressemajoritaire
publics, les organismes de droit public, les sociétés à participation ;
publique, pour la satisfaction de leurs besoins et ceux des destinataires de l’action ou des politiques
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
publiques. Ces achats sont conclus par des contrats, des marchés ou des conventions. Les marchés
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
publics sont ainsi des achats publics. »
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
L’examen des pratiques en vigueur au niveau de la Commune Rurale d’Ambatomirahavavy montre
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
deux types de procédures auxquelles les responsables font appel pour les achats en vue de la
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
satisfaction des besoins de ladite Commune :
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ͳ d’une part,
33 à 39 dules acquisitions
décret financées
sur le régime par etlesafin
de l’or, ressources
que toutespropres de l’entité s’effectuent
les transactions sont réalisées
à par
achat direct,même
l’intérieur sans considération
de la Commune dud’extraction
montant. Cette ; procédure concerne à la fois les achats de
biens et services et les dépenses d’investissement.
❖ A court terme :
Ͳ d’autre part, les travaux ou acquisitions financés par des partenaires de la Commune suivent
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
les procédures prévues par le Code des marchés publics en raison des exigences du bailleur.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
3.5.1.1. Concernant les achats directs
ǀ
 ϭϴϰ
134
ϭϯϰ

Rapport Public 2022


   
 
Conformément à l’article 4 – V de la loi n°2016-055 du 25 janvier 2017 portant 1 Code des marchés
Ainsi,: «ces
publics Les manques
fournitures,à prestations
gagner sontde estimés
services àet 779 770 260
travaux ayant000
un Ariary en matière
coût estimatif deà un
inférieur
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
montant hors toutes taxes fixé par voie réglementaire, après application du mode de computation pour la des
période
seuils sous
prévus à revue.
l’article 6 du présent Code, sont dispensés de mise en concurrence formelle et sont
exécutés directement
Le contrôle par bon
a aussi révélé desdeambiguïtés,
commande. desÀdissemblances
cet effet, la Personne Responsable
et des divergences des Marchés
en matière de
Publics
textesconsulte
régissantdirectement et sans et
le secteur aurifère formalités
en matièrede de
mise en concurrence
procédures. Ce qui préalables
entraîne deslehésitations
prestataire de
sondechoix,
la partsous
des réserve dumême
acteurs et respectdesdepratiques
l’articleirrégulières.
21 du présent Code. » Ainsi, les achats directs sans
formalités de mise en concurrence sont soumis à plusieurs conditions.
De tout cea. qui précède,des
Violation la Cour
seuilsrecommande
maximums:prévus par les textes
A l’État,
A) achats
Les de : sur fonds propres de la Commune sont réalisés suivant la procédure d’achat
financés
direct.1-Cependant, en application
A long terme 2
, prévoir de
un l’article 4 – V de
texte portant la loi n°2016-055
transfert du 25
de la gestion desjanvier
zones 2017 cité plus
aurifères
haut, les faisant
seuils sont, conformément
partie à l’arrêté
du domaine public n°7275
naturel aux/2016/MFB
Communes du ; 31 mars 2016 :
2-- APour les travaux
moyen routiersà: la
terme, veiller 7 millions Ariary,
mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
- procédures
Pour les travaux autres que
en vigueur routiers :en
notamment 5 millions
ce qui Ariary,
concerne le taux de répartition des
- ristournes
Pour les fournitures/Prestations
minières, le redevable de services
en :matière
1 millionde
Ariary.
redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
Selon les termes de l’article 2 du même arrêté, la méthode d’évaluation de laouliste
de d’orpailleurs
computation «à (…)
prend enl’ANOR, le responsable
considération la valeur de la tenue
globale desderegistres
issue d’entrées
l'estimation sincèreet etsorties des collecteurs,
raisonnable effectuée la
par la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
Personne Responsable des Marchés Publics, et fait abstraction du montant des taxes ainsi que des de la
commercialisation
crédits budgétaires alloués àauprès
l'achatdes
(…) comptoirs
». de l’or;

Au vu A court
3- des terme,administratifs
comptes prendre toutes les mesures
2017 et 2018 nécessaires afin d’endiguer
certaines dépenses, opéréesles par
exportations
achat direct,
dépassentillicites entre
les seuils autrestant
prévus, la pour
responsabilisation des pour
les prévisions que agents
leschargés de sécurisation
réalisations comme le montredes le
frontières
tableau suivant : et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
135
ϭϴϰ  ϭϯϱ

Rapport Public 2022


   
 
Tableau
EEy 41-ϭConfrontation
ϲϴ du montant de certaines dépenses passées par achat direct au seuil
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘(en
͘͘pour
ϭϳAriary)
ϴ la
Exercice
période sous revue.
Chapitre Libellé Prévisions Réalisations Seuil maximal
/Compte définitives consultation
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière directe de
textes
2017 régissant
VI-02-04le secteur aurifère et en
Fournitures de bureau matière de procédures.
7 795 000,00 Ce qui entraîne
5 506 900,00 des hésitations
1 000 000,00
de la partVII-02-01
des acteursRéception
et même des pratiques irrégulières.
6 218 000,00 2 717 800,00 1 000 000,00
XIII-01-01 Entretien route et ponts 10 000 000,00 7 879 300,00 7 000 000,00
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Total 2017 24 013 000,00 16 104 000,00
A) A l’État,2141
2018 de : Routes 14 307 180,00 14 092 154,00 7 000 000,00

1- A 2148terme2Voies
long : Autresun
, prévoir constructions
texte portant 10 560 495,00
transfert de la 7 001 300,00
gestion des zones 7aurifères
000 000,00
6111
faisant Fournitures
partie du domaineet public
articles de 4 925 000,00 ;
naturel aux Communes 3 907 200,00 1 000 000,00
bureau
2- A moyen
6215 terme, veiller
Entretien à la mise
et réparation de à jour et5à600
la000,00
cohérence2 830
des625,00
textes, règlements et
1 000 000,00
procédures enmatériels
vigueur notamment
et mobiliers de en ce qui concerne le taux de répartition des
bureau
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
6221 Fête et cérémonies officielles 10 800 000,00 10 641 100,00 1 000 000,00
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
6224 le responsable
l’ANOR, Impression, reliures, 1 850d’entrées
de la tenue des registres 000,00 et1 sorties
818 600,00 1 000 000,00
des collecteurs, la
insertions, publicité et
redéfinition des couloirs
promotion
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Total 2018commercialisation auprès des comptoirs de l’or; 48 042 675,00 40 290 979,00
Source
3- :AComptes Administratifs
court terme, prendre2017 et 2018
toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Lors de l’entrevue, les responsables de la Commune (Maire et Trésor de la Commune) affirment
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
connaître la règlementation des marchés publics. Cependant, ils ne les appliquent que pour les achats
contrôle dans tous les aéroports ;
ou les travaux financés par subvention, sans avoir donné de raisons.
B) Au Ministère
Conformément chargéfixant
à l’arrêté des mines, de : ces achats publics auraient dû être exécutés suivant la
les seuils,
procédure❖deAconsultation
moyen termede: fournisseurs ou prestataires par affichage de l’avis public d’appel à
concurrence d’au moins dix (10) jours, comme prévu à l’article 41 de la Loi n°2016-055 du 25
en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
4- 2017.
janvier
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
En outre, l’article 30 du même Code prévoit que la PRMP « peut avoir recours à un marché à
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
commandes pour une durée qui ne peut excéder trois ans. A cet effet, elle effectue des achats à
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
caractère répétitif en organisant une seule procédure complète de mise en concurrence », procédure
qui sera
6- fonction
en matière du de
seuil prévu
tenue despar l’arrêté spéciaux
registres n°7275 /2016/MFB du 31 mettre
des orpailleurs, mars 2016.
en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Le même article dispose que « Le marché doit déterminer les spécifications, la consistance et le prix
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
des prestations ou ses modalités de détermination et en fixe le minimum et le maximum en quantité. Il
7- enavec
est conclu matière de suivi de launproduction
un fournisseur, des orpailleurs
entrepreneur et de lade
ou un prestataire collecte
servicedes
et ristournes
exécuté auliées
fur et à
mesure de aux produits de
l’émission aurifères
bons detant au niveau
commande ». des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
L’analyse des pratiques au niveau de la Commune a permis de soulever que malgré le montant de
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
certains crédits alloués qui dépassent les seuils fixés, la Commune s’approvisionne en fonction du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
fonds disponible au moment du ressenti des besoins. En conséquence, des achats devant faire l’objet
d’appel à❖concurrence y échappent
A court terme : et font l’objet d’un achat direct dont le choix du fournisseur est à
la discrétion de la PRMP.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance
Cette pratique est en des Communes
violation et des collecteurs
des principes généraux l’utilité présentée
garantissant par le paiement
l'efficience des
de la commande
et la bonne; utilisation des deniers publics préconisés par l’article 565 du CMP lequel prescrit
publique ristournes
l’observation des principes
9- sensibiliser de liberté
par la suite, d'accès ààlafaire
les collecteurs commande publique,
régulièrement leursd'égalité de traitement
déclarations ; des
candidats et de transparence des procédures.
 
ϲϱ Calcul de la Cour
ϭ
ƌƚŝĐůĞϱĚƵDW͗ͨ(…) Ces principes (les principes de liberté d’accès à la commande publique, d’égalité de
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
traitement des candidats et de transparences des procédures) permettent d’assurer l’efficience de la commandĞ
publique et la bonne utilisation des deniers publics. (…)»
ǀ
 ϭϴϰ
136
ϭϯϲ

Rapport Public 2022


   
 
Ainsi, le Tribunal propose à la PRMP de la commune de respecter les procédures prévues par le
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Code des marchés publics et, éventuellement, de recourir au marché à commande conformément
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
à l’article
période 30 dudit
sous Code.
revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur
b. Défaut aurifère et des
de sincérité en matière de procédures.
inscriptions Ce qui en
budgétaires entraîne des hésitations
raison de l’absence
de la part des acteurs et même des pratiques
d’évaluation fiable des besoins irrégulières.
Il aDeététout
constaté que les crédits
ce qui précède, la Courinscrits au budget
recommande : de l’année en cours, sont fixés sur la base des
réalisations des exercices antérieurs. Pour ce faire, la Commune applique une majoration dont le taux
est A l’État,
A)établi après de :
concertation entre le bureau exécutif et le Trésorier de la Commune.
2
1- A long
Cependant, terme , prévoir
les inscriptions un textedoivent
budgétaires portantêtretransfert de laavec
cohérentes gestion des zonesdes
l’évaluation aurifères
besoins de
faisant partie du domaine
façon sincère et raisonnable par la PRMP. public naturel aux Communes ;
2- A moyen
De même, pour avoirterme,desveiller à la mise
informations à jour
fiables et à lapour
et utiles cohérence
une bonne des textes,
gestion,règlements et
il est nécessaire
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de
d’établir les prévisions en respect du principe de sincérité prévu par l’article 42 de la loi organique répartition des
n°2004-007 ristournes minières,
du 26 juillet 2004 sur le lesredevable en matière
lois des finances de redevances
qui dispose que les budgets issues de la de
« présentent
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la
façon sincère l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat. Leur sincérité s’apprécie compteliste d’orpailleurs à
tenu des l’ANOR,
informations le responsable
disponiblesde et la
destenue des registres
prévisions d’entrées
qui peuvent et sorties desencollecteurs,
raisonnablement découler ».la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Lors de l’entretien avec les responsables,
commercialisation ces derniers
auprès des comptoirs affirment qu’aucune personne n’est chargée de
de l’or;
centraliser les besoins de chaque service et qu’en outre, l’achat est déclenché au vu du niveau du
A court terme,
stock3-disponible. Il peut prendre toutes que
en être conclu les mesures nécessaires
les responsables afin
n’ont pasd’endiguer
consciencelesdeexportations
l’importance de
illicites
l’évaluation entre autres
des besoins annuelslanotamment
responsabilisation
en ce qui des agentsle chargés
concerne choix de de sécurisation
la procédure des en
à mettre
frontières
œuvre, d’autant plusetqu’ils
les agents de lacouramment
recourent douane, le àrenforcement
l’achat direct.des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
En conséquence, en l’absence d’informations fiables sur les besoins annuels de chaque service :
B) Au - Ministère
Les besoins chargé des être
peuvent mines, de :
sous-évalués entraînant une souffrance des services utilisateurs à
❖cause de l’insuffisance
A moyen terme : des matériels ou fournitures ;
- Ou au contraire surévalués causant une mauvaise allocation des ressources financières qui
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
auraient pu être attribuées à d’autres dépenses.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Cependant, conformément au décret n°2005-003 du 4 janvier 2005 portant règlement général sur la
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics, en ses articles 416 : « Chaque activité
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
est gérée par un gestionnaire d’activités qui coordonne les activités dont les Services Opérationnels
6- ensematière
d’Activité chargentde de
tenue des registres
la réalisation spéciaux
de ces des »orpailleurs,
activités. mettre
et 419 : « Au débutende
place un système
chaque exercice, la
et une
répartition procédure
de ses pérennes de
besoins mensuels, gestion etet de
trimestriels communication
semestriels destransmise
doit être données àstatistiques
l’ordonnateur
fiables
secondaire pourentre les Communes,
lui permettre l’ANOR et
de programmer leslacommandes
Direction Interrégionale ;
auprès des fournisseurs. »
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
A titre de recommandation, le Tribunal suggère au Maire de procéder à la nomination d’un GAC
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
(Gestionnaire
33 à 39d’activité)
du décretchargé
sur le de centraliser
régime de l’or,les
et besoins
afin quedetoutes
chaque
les service.
transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖c.A Défaut
court terme :
d’utilisation d’un bon de commande règlementaire
vulgariser lesréalisées
Les 8-investigations textes en ont matière
ausside paiement
relevé qu’au des ristournes
niveau minières et porter à Rurale
de la Commune la
connaissance des
d’Ambatomirahavavy, aucunCommunes
document et des ne collecteurs
matérialisel’utilité présentéedeparcommande.
la passation le paiementPourtant,
des
ristournes ;
conformément à l’article 4-V du CMP, confirmé par l’article 18 de l’arrêté n°7274/2016 du
31 mars
9- 2016 précisant
sensibiliser parles conditions
la suite, de mise en
les collecteurs œuvre
à faire des procédures
régulièrement leursapplicables en ;passation de
déclarations
marchés publics, pour l’achat direct non soumis à des règles formelles de mise à la concurrence, « le

marché est exécuté par simple bon de commande réglementaire accompagné d’un acte
ϭ Calcul de la Cour
 
d’engagement
2 A court terme : ».
jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
137
ϭϴϰ  ϭϯϳ

Rapport Public 2022


   
 
EEylaprocédure
Selon ϭϲϴ utilisée par la Commune, la commande se fait par appel téléphonique 1 du Maire à
Ainsi, du
l’endroit cesfournisseur
manques qu’il à gagner
a choisisont pourestimés
certainsàarticles.
779 770 260 d’autres
Dans 000 Ariary cas, leenMaire matière de un
mandate
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
agent de la Commune (généralement le Trésorier de la Commune) pour acheter ces articles auprès du
 période sous revue.
fournisseur habituel. Ce mandataire commande verbalement les articles à acquérir.
Le pratique
Cette contrôle peut
a aussi révélé des
engendrer troisambiguïtés,
conséquences des dissemblances
majeures : et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
L’engagement
de la- part des acteurs etdemêmela Commune
des pratiques enversirrégulières.
le fournisseur n’est pas matérialisé.
- Aucun document ne permet de vérifier la conformité des articles reçus ou livrés par le
De toutfournisseur par rapport
ce qui précède, la Couràrecommande
la commande: de la Commune.
- Il y a également un risque de favoritisme qui est une infraction prévue à l’article 175.2 du
A) A l’État,
Codede :
pénal.
1- A long
Or, selon terme2, prévoir
les dispositions de un texte portant
l’article 449 dutransfertdécret de la gestion du
n°2005-003 des 4zones
janvieraurifères
2005 cité
faisant partie du domaine public naturel aux
précédemment : « L'engagement financier (…) se traduit obligatoirement par :Communes ;
2-- ASoit
moyen terme,
un titre veiller à la; mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
d'engagement
procédures en vigueur
- Soit un bon de commande notamment en ce par
visé pour crédit quiunconcerne
comptable le public
taux de ; répartition des
- ristournes minières,
Soit un paiement le redevable
au comptant en matière
dans le cadre de redevances
d'une procédure issues de la
de caisse d'avances.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Tout engagement
l’ANOR, contraire à ces dispositions
le responsable de la tenue des est nul et nond’entrées
registres avenu. » et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation
De ce fait, il est recommandé auprès des comptoirs
à la Commune de l’or; les dispositions légales et règlementaires
de respecter
en vigueur,
3- A courten matérialisant
terme, prendre la commande effectuée
toutes les mesures par l’établissement
nécessaires d’un les
afin d’endiguer bonexportations
de commande
règlementaire
illiciteset d’un
entre acte d’engagement
autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
d. Risque d’achat auprès de fournisseurs en situation irrégulière vis-à-vis de leurs
B) Au Ministère chargé des mines, de :
obligations fiscales
❖ A moyen terme :
Selon les responsables, la Commune exige de ses fournisseurs de disposer d’un Numéro
4- en matière
d’Identification Fiscalede(NIF)délivrance des autorisations
et d’un Numéro Statistique (N° d’orpaillage,
STAT). Ainsi, prévoir des mesures
les factures fournies par
administratives adéquates face aux orpailleurs informels
ces derniers, en appui aux dépenses doivent être revêtues de leur NIF et n° STAT. ;
5- en conformément
De même, matière d’octroi aux desdispositions
cartes d’orpaillage,
de l’article veiller
21 du à la misedes
Code à jour des textes
marchés en vigueur
publics, qui dispose
que « Neetsontà leur cohérence
pas admis à notamment
concourir aux des renseignements
marchés publicsrelatifs: (…)à c)
la Les
CIN personnes
et à l’adresse ;
physiques ou
morales
6- qui n’ont pas
en matière desouscrit
tenue des à leurs obligations
registres spéciaux fiscales ou para fiscales
des orpailleurs, mettreàen la place
date limite fixée pour
un système
le dépôt et
desuneoffres (…). » Dès lors, le fournisseur retenu devra également
procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques être en situation régulière
vis-à-vis fiables
de ses obligations fiscales, sous peine d’être non admis
entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ; à concourir à un marché public.
L’analyse
7- endes procédures
matière de suivirévèle,
de la toutefois,
productionque desmalgré l’application
orpailleurs et de la de cette des
collecte procédure,
ristournestournée
liées vers
l’exigenceauxdeproduits
NIF et aurifères
de N° STAT, tant auaucune
niveau pièce ne justifiequ’au
des Communes qu’auniveau
moment de lapromouvoir
central, transaction, le
fournisseur est en règle vis-à-vis du fisc. En effet, les pièces justificatives
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles requises pour le paiement
sont seulement
33 à 39composées
du décret d’un
sur leétat de paiement
régime de l’or, établi
et afinpar
queletoutes
Maireleset de la facture. s’effectuent à
transactions
l’intérieur
Il en résulte une absencemêmede depièces
la Commune
attestantd’extraction ; fiscale du fournisseur.
de la situation
❖ A court
Cette pratique terme
présente des: risques notamment le fait que le fournisseur pourrait ne plus avoir
souscrit
8- àvulgariser
ses obligations fiscales
les textes pour l’exercice
en matière de paiementauqueldesil est retenu par
ristournes la Commune
minières et porter puisque
à la les
NIF et N°connaissance
STAT montrent des seulement
Communesson et recensement
des collecteurs en tant que présentée
l’utilité contribuable.par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
138
ϭϯϴ

Rapport Public 2022


   
 
Il est alors recommandé au Maire de la Commune :
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
- d’exiger de
rapatriement lesdevises
photocopies de 595
et de 15 la carte statistique
405 200 Ariary et
enla cartede
termes d’identité fiscale
redevances afin de
minières justifier
pour la
période sous revue.
la situation fiscale du fournisseur pour l’année en question ; et
de vérifier
- contrôle
Le si lerévélé
a aussi fournisseur a honoré des
des ambiguïtés, ses obligations
dissemblancesen la
et matière avant deen
des divergences le matière
retenir. de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

3.5.1.2. Concernant
De tout les marchés
ce qui précède, la Courpublics
recommande :
A l’État, applique
LaA)Commune de : les procédures prévues par le Code des marchés publics, en se conformant
aux procédures prévues 2 pour les seuils, pour l’acquisition de fournitures ou travaux financés par des
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
subventions venant
faisant généralement
partie du domaine du FDLnaturel
public ou de aux
l’ARSF. Le Maire
Communes ; assure tacitement le rôle de la
PRMP.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
La procédure est conduite
procédures suivantnotamment
en vigueur les exigencesen de
celaqui
source de financement.
concerne le taux deLarépartition
PRMP est des
assistée
par une ristournes
UGPM (Unité de Gestion de la Passation de Marché), mais
minières, le redevable en matière de redevances issues de la il n’y a pas de nomination
formelle.commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, letechniques
Les spécifications responsable sontdeélaborées
la tenue des
avecregistres d’entréesde
la collaboration et divers
sortiesagents
des collecteurs, la
de la Commune
(technicien en bâtiment, agent du BIF pour les matériels informatiques, autres responsableslapour
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de
l’achat decommercialisation
moto). auprès des comptoirs de l’or;
A courtgénérale,
D’une3-manière terme, prendre
ces typestoutes les mesures
d’achats nécessaires
sont conformes au afin
Coded’endiguer les exportations
des marchés publics car cette
conformitéillicites entre le
conditionne autres la responsabilisation
déblocage des sources
des fonds venant des agents de chargés de sécurisation des
financement.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
a. Défaut
contrôle dans de
tousconstitution
les aéroports des
; organes prévus pour la commande publique
Au vu des échanges avec les responsables de la Commune et des examens des documents, les
B) Au Ministère chargé des mines, de :
membres de la CAO sont nommés par arrêté par la PRMP pour chaque marché.
❖ A moyen terme :
Concernant l’UGPM et la commission de réception, aucun document de nomination n’a été produit.
4- en matière aux
Or, conformément, de articles
délivrance 11, des autorisations
12 et 13 du CMP, d’orpaillage,
ces organesprévoir des mesures
constituent des acteurs
pour laadéquates
administratives
incontournables bonne conduite des procédures
face aux orpailleurs du lancement
informels ; jusqu’à exécution des
prestations.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Le Maireetagissant en tant que
à leur cohérence PRMP affirme
notamment être assisté parrelatifs
des renseignements une UGPM mais
à la CIN et àcette unité n’a
l’adresse ; pas de
nomination formelle. De plus, le rapport d’évaluation des offres concernant
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système de les travaux
construction
et unedu procédure
Tranompokonolona,
pérennes établi le 04 et
de gestion décembre 2017, montre
de communication desque ladite évaluation
données statistiquesa été
effectuéefiables
par unentre
Sous-Comité Technique d’Evaluation, dont la nomination
les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ; n’a pas été fournie. Quant
à la réception des travaux, la Commune n’a pas de commission de réception prévue à cet effet.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Cette pratique subsisteaurifères
aux produits au niveau deau
tant la niveau
Commune des car le recours
Communes aux niveau
qu’au procédures d’appel
central, d’offres est
promouvoir
généralement dicté pardes
les activités la comptoirs
source de financement
de l’or dans (FDL,
chaqueARSF…).
Commune, Lesdites procédures
conformément auxvisent alors à
articles
satisfaire33leurs
à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à En
exigences qui peuvent être une application partielle des prescriptions du CMP.
conséquence, des organes
l’intérieur même de peuvent agir sansd’extraction
la Commune nomination; formelle, ou au contraire ne pas exister.

❖ A court terme :
Pour8-pallier à cettelesinsuffisance, il est recommandé
de paiement audesMaire de procéder à la
vulgariser textes en matière ristournes minières et nomination
porter à la des
membresconnaissance
de ces organes des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiementpar
en fonction de la périodicité prévue par le texte, en formalisant desécrit
les existants actuels.
ristournes ;

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;



ϭ Calcul de la Cour
 
 terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
2 A court

ǀ
139
ϭϴϰ  ϭϯϵ

Rapport Public 2022


   
 
EEy b. ϭAbsenceϲϴ de garantie d’accomplissement des travaux convenus 1 suivant les règles
Ainsi, ces de manques
l’art à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
D’une manière générale,
période sous revue. l’autorité contractante doit exiger des garanties de la part des prestataires
pour assurer la bonne exécution des prestations convenues.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Pour le régissant
textes cas de lale Commune
secteur aurifère Ruraleet end’Ambatomirahavavy,
matière de procédures.les Ce responsables
qui entraîne des affirment ne pas
hésitations
demander ce type de garantie de la part du
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.fournisseur. Cependant, le cas du contrat de construction
d’un lycée public conclu en 2017 entre la Commune et l’entreprise KAMA mérite une attention
particulière.
De tout ceEn quieffet, ce contrat
précède, la Cour a été rompu en :cours d’exécution en raison de différends concernant
recommande
les modalités de paiement.
A) A l’État, de :
En conséquence, c’est la 2 Commune qui se retrouve dans des difficultés car la construction n’a pas été
A long terme
achevée par l’entreprise., prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
1-
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Conformément aux règles de bonne gestion, intégrant les notions d’efficacité et d’efficience, la non-
A moyen
2- des
atteinte résultats,terme, veiller
constatée dansà la mise à jour
ce contrat, et à une
constitue la cohérence
insuffisance desnontextes, règlements et
négligeable.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
De plus,ristournes
la recherche de solution
minières, autre que celle
le redevable prévue initialement
en matière de redevances peut alourdir
issues les de coûts
la à
supportercommercialisation
par la Commune. de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR,
Il est à noter que lela responsable
construction de delacetenue
lycéedes parregistres d’entréesde
autofinancement et lasorties
Communedes collecteurs,
a été lancée la par
appel à manifestation d’intérêt le 20 avril 2017. Cet appel d’offres concernait des tâcherons etlaa été
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de
conclu aveccommercialisation
l’entreprise KAMA auprès des pourcomptoirs
un montant de l’or;
de 73.431.777,60 Ariary avec comme délai
d’exécution 150 jours, conformément à l’ordre
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires de service en dateafin du 9d’endiguer
mai 2017. les exportations
L’équipeillicites
d’audit aentre autres
constaté la responsabilisation
les irrégularités ci-après : des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
a) Des mentions obligatoires du marché, prévues à l’article 60 du CMP n’ont pas été claires
contrôle dans tous les aéroports ;
dans le DAO (Dossier d’Appel d’Offres).
B) Au Ministère
Il s’agit chargé: des mines, de :
entre autres
❖ A moyen
- Du terme
prix, :
4- - Du de
en matière délaidélivrance
et sanction,des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
- Des conditions
administratives adéquatesde règlement,
face aux orpailleurs informels ;
- Des conditions de résiliation.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
b) etSur demande
à leur de l’équipe
cohérence d’audit,
notamment le TC affirme relatifs
des renseignements qu’aucun à lacontrat
CIN et n’a été signé
à l’adresse ; entre le
prestataire retenu et l’autorité contractante, malgré le fait que l’ordre de service
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
mentionne le contrat n°001/CR/A/VAVY/17.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
c) L’ordre
fiables de service
entre n°1 prévoit
les Communes, deux et
l’ANOR tranches pour Interrégionale
la Direction le règlement du; montant total, mais les
montants présentent des incohérences : Tranche fixe : 23.032.002,00 Ariary et Tranche
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
conditionnelle : 27.665.076,00 Ariary alors que le montant total des travaux est de
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
73.431.777,60 Ariary.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
d) Leàdélai
33 39 dud’exécution
décret sur lederégime
150 jours n’a et
de l’or, pasafin
étéque
respecté
toutesetlesil transactions
y a eu également un manque
s’effectuent à
de fonds disponibles.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A des
S’agissant courtinvestissements
terme : financés sur fonds propres, il y a lieu de considérer que
conformément à l’article 144 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
des Collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation,
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
au fonctionnement et aux attributions de leurs organes précisant que « Les budgets des
ristournes ;
Collectivités territoriales décentralisées doivent être votés en équilibre. Il ne doit en aucun
9- sensibiliser
moment par laen
être déficitaire suite, les collecteurs
trésorerie comme enà faire régulièrement
engagement. ». leurs déclarations ;
 été réalisés conformément aux prescriptions du DAO. Les délais
Les travaux convenus n’ont pas
Calcul de la Cour
 
d’exécution, même partielle, ont dépassé les 150 jours (11 mai au 13 juillet: 63 jours, 22
ϭ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
140
ϭϰϬ

Rapport Public 2022


   
 
septembre au 29 décembre : 98 jours). Les fonds consentis au prestataire en1 tant qu’avance n’ont
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
pas été remboursés.
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
e) Les
période états
sous de paiement fournis par le comptable montrent que 3 tranches à titre d’avances
revue.
ont été payées au fournisseur dont les montants sont, comme suit :
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant- le 16secteur
mai 2017 : 7.000.000
aurifère Ariary de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
et en matière
- 13 juillet 2017 : 14.000.000 Ariary
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
- 29 décembre 2017 : 12.976.000 Ariary
De
Soittout
un ce qui précède,
montant la Cour
total de recommande
33.976.000 Ariary: (≈ 46%) alors que l’article 72.II du CMP dispose
A «l’État,
A)que (…) Le demontant
: des avances accordées au titulaire du marché ne peut dépasser le vingt
pour cent du montant2 du marché. »
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Il aurait été plus
faisant judicieux
partie d’opter
du domaine pournaturel
public des acomptes conformément
aux Communes ; à l’article 73 ϲϲ du CMP. Le
dernier paiement effectué le 29 décembre 2017 a marqué l’arrêt des travaux réalisés par le
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
prestataire.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En cas de minières,
f) ristournes désaccord, lesi les torts entraînant
redevable la résiliation
en matière du contrat
de redevances proviennent
issues de la de
l’autorité contractante,
commercialisation le la
de l’or, titulaire peut de
périodicité demander une indemnisation
la communication de la listequi peut devenir
d’orpailleurs à des
surplus de charges pour la Commune. Cependant, l’autorité contractante
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la peut remplacer
un prestatairedes
redéfinition défaillant ainsi d’orpaillage
couloirs que la résiliation
et dule contrat conformément
caractère à l’article
obligatoire de la 76 du
CMP.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Pour éviterillicites
qu’uneentre autres
pareille la responsabilisation
situation ne se reproduise,des agents
il est chargés au
recommandé deMaire
sécurisation
de : des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
- S’assurer de latous
contrôle dans disponibilité des; fonds avant de contracter un investissement important
les aéroports
financé sur fonds propres ;
B)- AuAppliquer
Ministèreles chargé des mines,
du de : notamment pour le remplacement d’un prestataire
dispositions CMP,
❖ A moyen
défaillant ainsiterme : la résiliation du contrat ;
que pour
- 4- Prévoir dans ledeDAO,
en matière les informations
délivrance assurant led’orpaillage,
des autorisations bon déroulement
prévoir et l’achèvement
des mesures des
administratives
travaux ; adéquates face aux orpailleurs informels ;
- 5- Exiger
en matièreéventuellement les garanties
d’octroi des cartes de veiller
d’orpaillage, parfaità laachèvement
mise à jour deset textes
de remboursement
en vigueur
d’avances ;
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- 6- Opter pour de
en matière destenue
acomptes à la place
des registres des des
spéciaux avances pour lemettre
orpailleurs, règlement
en place correspondant
un système à
l’avancement
et une procédure des travaux.
pérennes de gestion et de communication des données statistiques
- Matérialiser
fiables entreles lesengagements
Communes, l’ANORde chaqueet lapartie par un
Direction contrat et y ;inclure une garantie de
Interrégionale
7- bonne exécution
en matière ; de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
de suivi
- Respecter
aux produitsle modèle d’ordre
aurifères de service
tant au pourCommunes
niveau des les informations devantcentral,
qu’au niveau y figurer.
promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
I. SUR l’intérieur
LA GESTION mêmeDU de la Commune d’extraction ;
PATRIMOINE
❖ A court terme :
Au sein
8- de la Commune
vulgariser rurale en
les textes d’Ambatomirahavavy,
matière de paiement le rôle de responsable
des ristournes des matières
minières et matériels
et porter à la
est assuréconnaissance
par le Premier des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement desdans
Adjoint au Maire sans nomination formelle. Il dispose d’une armoire
son bureau pour
ristournes ; ranger les fournitures achetées et d’un débarras qui fait office de magasin de
stockage pour les autres matériaux tels que les sacs de ciment. Un gardien qui en tient la clef,
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϲϲ
 L’article

73.I du CMP dispose que «Les prestations qui ont donné lieu à un commencement d’exécution du marché
ϭ Calcul de la Cour

ouvrent droit à des acomptes, à l’exception des marchés prévoyant un délai d’exécution inférieur à trois mois pour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
lesquels le versement d’acomptes est facultatif». Il s’agit ici d’un paiement au fur et à mesure de l’avancement des
ƚƌĂǀĂƵdž͘
ǀ
141
ϭϴϰ  ϭϰϭ

Rapport Public 2022


   
 
s’occupe
EEy de ce ϭϲdébarras
ϴ mais le premier Adjoint demeure le premier responsable. Ce dernier dresse
Ainsi, ces un
annuellement manques
inventaireà gagner
quantitatifsontdes estimés
matériels à 779 en 770
service 000 Ariary1leur
260 comportant en désignation,
matière de leur
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ
nombre, leur état ainsi que d’éventuelles observations. Les matériels sont inventoriés par bureaulaavec
 période sous revue.
un numéro d’identification.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
2.1.Sur
de la la comptabilité
part des acteurs et même administrative
des pratiques irrégulières.
Suivant lescetermes
De tout de l’article
qui précède, 253recommande
la Cour de l’instruction
: générale du 22 juillet 1955 : « Donnent lieu à la
tenue de comptabilités administratives, les matières, denrées et objets devant être mis en
A) A l’État, de
consommation ou :devant servir ou être utilisés pour des transformations, confections, réparations,
travaux,
1- Aetc.long
(…) terme
». 2
, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant
a. Défaut dedomaine
partie du publicd’un
nomination naturel aux Communes
responsable pour; la gestion des fournitures et
2- A moyen consommables
terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures
La gestion des fournituresen vigueur notamment en est
et consommables ce qui concerne
confiée le tauxAdjoint
au Premier de répartition des sans
au Maire,
nominationristournes
formelle enminières, le redevable
tant que comptable en matière de redevances issues de la
des matières.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Or, pour l’ANOR,
une bonne le gestion,
responsable de la tenued’un
la nomination des responsable
registres d’entrées et sorties
est essentielle des collecteurs,
notamment la de
en matière
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
redevabilité. En effet, les textes en vigueur, à savoir l’instruction générale de 1955 et la circulaire de la
commercialisation auprès
n°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM desjuillet
du 14 comptoirs
2010deayant
l’or; pour objet l’amélioration de la gestion et
renforcement
3- A court du terme,
contrôleprendre
des matières, objets
toutes les et denrées,
mesures prescrivent
nécessaires de nommer
afin d’endiguer les un agent préposé
exportations
chargé de illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation despetits
la comptabilité administrative et de la conservation matérielle des fournitures,
outillagesfrontières
et matériels de la
et les Commune.
agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Les entretiens avec les différents responsables ont révélé que le Premier Adjoint réceptionne les
B) Au Ministère
fournitures chargé des
et consommables mines,etde
achetés les: conserve dans une armoire installée dans son bureau. Les
autres matériaux
❖ A moyen tels que les :sacs de ciment sont rangés dans un autre endroit dont la clé est tenue par
terme
un gardien.
4- en Adjoint
Le premier matière s’occupe
de délivrance
seul de des autorisations
la gestion et de lad’orpaillage,
conservation prévoir des mesures
de ces fournitures, ce qui
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
entraîne un décalage des enregistrements dans les livres par rapport aux mouvements réels. En effet,
ces enregistrements comptables
5- en matière d’octroi des incombent aussi au premier
cartes d’orpaillage, veiller àAdjoint.
la mise Ils consistent
à jour en la
des textes entranscription
vigueur
des opérations
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresseenregistrées
dans un cahier « d’entrée/sortie ». Or, les sorties ne sont pas ;
systématiquement dans le cahier d’entrée/sortie tandis que l’autocontrôle des écritures prévu
6- en matière
mensuellement n’estdepastenue
assuré.des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En cas, d’absence du premier Adjoint,dele gestion
et une procédure pérennes deuxième et Adjoint,
de communication des données
voire les membres statistiques
du personnel peuvent
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
sortir des fournitures de l’armoire de stockage, sans qu’un compte rendu ne soit fait au premier
responsable.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités
Il en résulte des organisation
que cette comptoirs deprésente
l’or dansdes chaque Commune,
défaillances. De conformément aux articles à la
même, les informations
33 du
disposition à 39 du décret
premier sur le
Adjoint nerégime
sont pasdefiables.
l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
Il est alors recommandé au Maire de la Commune rurale d’Ambatomirahavavy de :
8- vulgariser
- nommer, les textes
conformément auxentextes
matière de paiement
en vigueur, des ristournes
un agent préposé à minières et la
la tenue de porter à la
comptabilité
connaissance
administrative ; des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
- limiter les activités du premier adjoint aux tâches de supervision et de contrôle.
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
142
ϭϰϮ

Rapport Public 2022


   
 
b. Mode d’enregistrement ne reflétant pas l’image fidèle 1de la situation des
Ainsi, ces matériels
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
En période
principe,sous
toute comptabilité doit donner une image fidèle de la situation d’une entité à un moment
revue.
donné. Or pour le cas de la comptabilité administrative de la Commune rurale d’Ambatomirahavavy,
Le contrôle a aussi
l’enregistrement révélé etdes
des entrées ambiguïtés,
sorties despas
ne donne dissemblances et desdedivergences
une image fidèle la situationen
desmatière de En
matériels.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
effet, le cahier des entrées/sorties ne permet pas d’identifier la situation des stocks et les informations
quide la part
y sont des acteurs
inscrites et même
ne sont des pratiques irrégulières.
pas fiables.
Lors
Dedetout
la revue
ce qui documentaire,
précède, la Cour été constaté :que le cahier d’enregistrement distingue simplement
il arecommande
les entrées et les sorties sans regroupement par article. De plus, quelques achats sélectionnés
A) A l’État,dans
aléatoirement de : les pièces de dépenses présentées par le Trésorier de la Commune n’ont pas été
67
retrouvés
1- Adanslongle terme
cahier2,d’enregistrement
prévoir un texteenportant
tant qu’entrée
transfert . de la gestion des zones aurifères
faisants’explique
Cette situation partie du domaine
par le faitpublic
que naturel
le modeauxde Communes
présentation; du cahier n’est pas adéquat et ne
permet2- pas
A d’établir la situation
moyen terme, veillerréelle
à lades
misematériels.
à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment
Les travaux de vérification des éventuelles erreurs en cede qui concerne le ne
comptabilisation taux
sontdepasrépartition des
systématiquement
ristournes
réalisés par le premierminières,
Adjoint. De le plus,
redevable en matière
aucun inventaire de redevances
des existants en stocks n’estissues de la
prévu.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
De ce fait, le responsable
l’ANOR, est obligé
le responsable de ladetenue
se fier
desaux existants
registres physiques
d’entrées pour ledes
et sorties déclenchement
collecteurs, lade la
procédureredéfinition
d’achat. Le risque de rupture d’orpaillage
des couloirs des stocks est élevé
et lecar caractère
l’achat, même déclenché àdetemps,
obligatoire la est
tributairecommercialisation
des fonds disponibles.
auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
A titre deillicites entre autres
recommandation, il ylaa lieu
responsabilisation
: des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
- d’organiser le cahier
contrôle dans tous lesd’enregistrement
aéroports ; de façon à pouvoir dégager les stocks disponibles et
les consommations de chaque service, en se conformant à la circulaire
B) Aun°01/MFB/SG/DGB/DPE/SM
Ministère chargé des mines, du de 14
: juillet 2010 ;
A moyenleterme
- de❖renforcer : supervision et de contrôle des enregistrements et ;
rôle de
- 4- deenréaliser périodiquement
matière de délivrance des des
inventaires physiques.
autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur
2.2.Sur cohérence notamment
la comptabilité des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
des matières
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
La comptabilité des matières,
et une procédure par deopposition
pérennes gestion età delacommunication
comptabilité administrative, comprend la
des données statistiques
comptabilité desentre
fiables approvisionnements en magasin
les Communes, l’ANOR et laetDirection
la comptabilité des matériels
Interrégionale ; en service. Pour le
cas de la Commune rurale d’Ambatomirahavavy, les approvisionnements en magasin sont
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
inexistants, alors les observations formulées se limiteront aux matériels en service.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
A titre deles
rappel, conformément
activités à lade
des comptoirs circulaire n°01
l’or dans du 14Commune,
chaque juillet 2010conformément aux« les
citée plus haut, matières
articles
et objets33 rentrant
à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à à
dans la catégorie des matériels en service d’une valeur unitaire supérieure
50.000 Ariary sont pris
l’intérieur mêmeendecharge en comptabilité
la Commune matières.
d’extraction ; »
❖a.A Défaut de nomination
court terme : des différents acteurs concernant la comptabilité des
matières
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En comptabilité
connaissancematières,
des plusieurs
Communes acteurs
et desdoivent être mis
collecteurs en place
l’utilité pour par
présentée assurer sa bonnedes
le paiement tenue.
Pour la Commune
ristournes en ; cause, la gestion des matériels et mobiliers se limitent à un inventaire annuel
fait par le Premier Adjoint, alors que normalement un dépositaire comptable s’occupe de la gestion
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
des matériels en services et différentes commissions doivent être mises en place. Il s’agit notamment
de la commission ordinaire des  recettes, la commission ordinaire de remise et la commission de
ϭ Calcul de la Cour
condamnation.
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϲϳ
ĂƐĚĞƐĨĂĐƚƵƌĞƐƉƌĠƐĞŶƚĠĞƐĞŶĂŶŶĞdžĞs//
ǀ
143
ϭϴϰ  ϭϰϯ

Rapport Public 2022


  

   

L’absence de nomination de ces responsables témoigne de la faible importance accordée par la

Commune à la comptabilité des matières. En conséquence, la responsabilisation des acteurs est
L’absence
EEy deϭnomination
ϲϴ de ces responsables témoigne de la faible importance accordée par la
impossible en cas de perteà ou
Ainsi, ces de détérioration du matériel et l’absence000 de ces 1diverses commissions
Commune à lamanques
comptabilitégagner sont estimés
des matières. à 779 770
En conséquence, 260 Ariary
la responsabilisation en matière
des acteursde est
dnerapatriement
>^pas
permet Dune
dde
/Zcomptabilisation
^͘͘͘͘͘͘͘et
devises ͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
régulière ͘tant
͘͘͘͘͘͘Ariary
͘pour
͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘en
͘͘͘͘entrées
͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘que
͘͘͘͘͘redevances
de ͘pour
͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘sorties.
͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
impossible en cas de perte ou de détérioration du matériel et l’absence de ces diverses commissions
 période sous revue.
ne permet pas une comptabilisation régulière tant pour les entrées que pour les sorties.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Le Tribunal recommande :
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Le de
Tribunal
- lade
part recommande
des acteurs
procéder :
à laetnomination
même des pratiques irrégulières.
du dépositaire comptable conformément à l’article 417 du
- dedécret n°2005-003
procéder du 4 janvierdu
à la nomination 2005 et,
dépositaire comptable conformément à l’article 417 du
De tout ce qui
de créer
- décret précède,
les diversesla Cour recommande
commissions :
notamment : la commission ordinaire des recettes et la
n°2005-003 du 4 janvier 2005 et,
A)- A de
l’État,
créerdeles
commission : diverses
ordinairecommissions
de remise assurant éventuellement
notamment les fonctions
: la commission de la
ordinaire descommission
recettes et de
la
condamnation.
A long terme
1- commission 2
, prévoir
ordinaire un texte
de remise portantéventuellement
assurant transfert de lalesgestion desdezones
fonctions aurifères de
la commission
faisant partie
condamnation. du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes
b. Défautminières,d’utilisation le desredevable
modèlesen matière decomptables
de documents redevances issues de la
prévus
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La gestion b.
des Défaut
l’ANOR, matériels d’utilisation
et mobiliers
le responsable de lades modèles
setenue
limitent de
un documents
desàregistres inventaire
d’entrées comptables
annuel et fait parprévus
sorties le premier
des Adjoint.
collecteurs, la Or
pour matérialiser
redéfinition la bonne gestion, des documents comptables
et le concernant laobligatoire
gestion des matériels en
La gestion des matérielsdes couloirs
et mobiliers se d’orpaillage
limitent à un inventaire caractère
annuel fait par de la Or
le premier Adjoint.
services doivent être
commercialisation tenus et doivent représenter
auprès des comptoirs le patrimoine mobilier de la Commune.
pour matérialiser la bonne gestion, documentsdecomptables l’or; concernant la gestion des matériels en
Les responsables
services doivent être de tenus
la Commune
et doiventont fourni pour
représenter les exercices
le patrimoine 2017 de
mobilier et la2018, comme documents
Commune.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
comptables, deux états identiques qui découlent de l’inventaire des matériels de la Commune.
Les responsables de la autres
illicites entre Commune ont fourni pour lesdes
la responsabilisation exercices
agents 2017 chargés et 2018, comme documents
de sécurisation des
Cependant,
comptables, des
deuxmatériels
frontières états
et les acquis de
identiques
agents en cours
quila d’exercice
découlent
douane, ne sont pas
de renforcement
le l’inventaire des mentionnés
des matériels
dispositifsdedans
la cet inventaire.
deCommune.
sécurité et de De
plus, un contrôle
matériel dansacquis tousenles cours d’exercice n’a été retrouvé ni dans les bureaux de la Commune
Cependant, des matériels acquisaéroports
en cours; d’exercice ne sont pas mentionnés dans cet inventaire. De
malgré les demandes faites aux responsables ni dans l’inventaire annuel. Tel est le cas d’une «
plus,
B) Au un Ministère
matériel acquis en cours d’exercice n’a été retrouvé ni dans les bureaux de la Commune
bibliothèque à deux chargé
portes »des mines,
acquis le 18demai : 2018 pour un montant de 300.000 Ariary.
malgré les demandes faites aux responsables ni dans l’inventaire annuel. Tel est le cas d’une «
De même, une
❖ Aà deuxmoto
moyen acquise
terme» :acquis le 18 mai 2018 pourdans
en 2008 n’est pas retracée l’inventaire.
bibliothèque portes un montant de 300.000 Ariary.
De même,
4- enune moto acquise
matière en 2008 n’est
de délivrance des pas retracée dansd’orpaillage,
autorisations l’inventaire. prévoir des mesures
Le Tribunal administratives
recommande adéquates
au Maireface aux orpailleurs
de charger informels
le dépositaire ;
comptable de :
- 5- tenir un livred’octroi
en matière journal descartes comptabilités-matières
Le Tribunal recommande audes Maire ded’orpaillage,
charger le dépositaireveiller à lacomptable
mise à jour dedes: textes en vigueur
- procéder
et à un à un
leurlivre inventaire
cohérence annuel des objets ;
- tenir journalnotamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
des comptabilités-matières
- utiliser des fiches de détenteur effectif pour les matériels remis à une personne autre que le
- 6- procéder
en matière à undeinventaire
tenue des annuelregistres desspéciaux
objets ; des orpailleurs, mettre en place un système
dépositaire comptable ;
- utiliser
et unedes fiches depérennes
procédure détenteurdeeffectif
gestion pour et deles matériels
communication remis àdes une personne
données autre que le
statistiques
- utiliser les ordres d’entrées et de sorties établis par l’ordonnateur en matières ainsi que les
dépositaire comptable
fiables entre les ; Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
procès-verbaux des diverses commissions pour la comptabilisation des mouvements de matériels.
- utiliser les ordres d’entrées et de sorties établis par l’ordonnateur en matières ainsi que les
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
procès-verbaux des diverses commissions pour la comptabilisation des mouvements de matériels.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
2.3. Sur les laactivités
comptabilité des travaux
des comptoirs de :l’or
Défaut
dansdechaque nominationCommune, d’un conformément
préposé et absence aux articles
33 la
d’enregistrement
2.3. Sur à 39 dude décret
comptabilité sur
des le
l’avancement régime
travaux de l’or, de
des: travaux
Défaut et afin
réalisés queen toutes
nomination régie d’unlespréposé
transactions s’effectuent à
et absence
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d’enregistrement de l’avancement des travaux réalisés en régie
Conformément aux articles 256 et 257 de l’instruction générale de 1955, « (…) les travaux ne
❖ A court terme :
peuvent être exécutés en régie sans donner lieu à l’établissement de documents et notamment de
Conformément aux articles 256 et 257 de l’instruction générale de 1955, « (…) les travaux ne
vulgariseroules
feuille8-d’ouvrage textesdeen
carnet matière
compte de paiement
permettant des ristournes
de suivre l’emploi des minières
matièreset nécessaires
porter à lapour
peuvent être exécutés en régie sans donner lieu à l’établissement de documents et notamment de
ces travaux connaissance
et la main des d’œuvreCommunes
affectéeet àdes leurcollecteurs
mise en œuvre. l’utilitéLaprésentée par le paiement
feuille d’ouvrage des de
ou le carnet
feuille d’ouvrage ou carnet de compte permettant de suivre l’emploi des matières nécessaires pour
compte fait ristournes
ressortir; pour chaque travail entrepris : 1° l’ordre en vertu duquel le travail est effectué
ces travaux et la main d’œuvre affectée à leur mise en œuvre. La feuille d’ouvrage ou le carnet de
et les9-crédits alloués pourlacesuite,
sensibiliser travail ;collecteurs
2° les matières, denrées et objetsleurs ou matériaux de toute natures
compte fait ressortir parpour chaqueles travail entrepris à faire
: 1°régulièrement
l’ordre en vertu duquel déclarations
le travail; est effectué
utilisés avec indication des quantités et valeurs ; 3° la main d’œuvre et l’encadrement utilisés avec
et les crédits alloués pour ce travail  ; 2° les matières, denrées et objets ou matériaux de toute natures
indication des salaires et leur montant. En fin d’exécution, la feuille d’ouvrage ou le carnet de
utilisés
ϭ Calculavec
 indication
de la Cour des quantités et valeurs ; 3° la main d’œuvre et l’encadrement utilisés avec
compte est arrêté pour faire apparaître les prix de revient total du travail. »
indication des: jusqu’à
2 A court terme salaires
12 moiset; àleur
moyen montant.
terme : de 1 à En
3 ans fin d’exécution,
; à long la feuille d’ouvrage ou le carnet de
terme : 3 ans et plus
compte

est arrêté pour faire apparaître les prix de revient total du travail. » ϭϰϰ
ǀ
 ϭϴϰ
144
ϭϰϰ

Rapport Public 2022


   
 
L’entretien avec les responsables de la Commune révèle qu’aucun enregistrement n’est fait
Ainsi, ces
concernant manques àde gagner
les matériaux sont achetés
construction estiméspourà 779 770 260
certains travaux Ariary1par
000 assurés enlamatière
Commune. de Or,
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
normalement, un responsable doit être nommé pour les travaux en régie afin de tenir cette feuille pour la
période sous revue.
d’ouvrage.
Le contrôle
A l’instar de laa construction
aussi révélé des
du ambiguïtés,
lycée public,des
la dissemblances
Commune s’est et chargée
des divergences
de l’achaten des
matière de
fournitures
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
nécessaires et a confié au prestataire la fourniture de tâcheron. Mais après la rupture du contrat avec
de la part des
le prestataire, la acteurs
Communeet même des pratiques
a réalisé elle-même irrégulières.
les travaux. Les travaux ne font l’objet d’aucune
comptabilisation. De ce fait, la Commune ne dispose pas d’informations concernant les immeubles
lui De tout ce quinotamment
appartenant, précède, laconcernant
Cour recommande : vénale, utile notamment pour l’établissement des
leur valeur
sommiers des immeubles.
A) A l’État, de :
A titre
1-deArecommandation, le Tribunal
long terme2, prévoir suggère
un texte autransfert
portant Maire dede
nommer un préposé
la gestion pouraurifères
des zones tenir la
feuille d’ouvrage pourdu
faisant partie lesdomaine
travaux public
à venir.
naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
145
ϭϴϰ  ϭϰϱ

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EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
TITRE IV. ACTIVITES JURIDICTIONNELLES
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
146
ϭϰϲ

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EEobservations
Les y ϭϲϴci-dessous seront regroupées selon les sept (07) points de contrôle prévus par le
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
décret
>n°
^2005-003
drapatriement
Ddde du
^͘͘͘4͘͘͘janvier
/Zdevises ͘et
͘͘͘͘de ͘͘͘2005
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘͘portant
͘͘595 ͘405 ͘͘͘͘͘règlement
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘Ariary ͘͘͘͘général
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘termes ͘͘sur
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘la
͘͘͘͘comptabilité
͘͘͘redevances ͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières l’exécution
͘͘͘͘pour
ϭ ϳϴ la
budgétaire des organismes
 période sous revue. publics et les amendes prévues par la loi n°2001-025 du 09 avril 2003
relative au Tribunal Administratif et au Tribunal Financier.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes4.1. DEFAUT
régissant D’APPLICATION
le secteur aurifère et en matière DES de LOIS ET REGLEMENTS
procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
4.1.1. Trop perçu d’indemnité de responsabilité au profit du régisseur des
De tout ce qui précède,
recettes– Gestionla Cour
2019recommande :
Cas de la Région de Bongolava
Par A l’État,
A) arrêté de :
n°02-RGBL/SG/PERS/18 du 29 janvier 2018, la Région de Bongolava a nommé un
régisseur de recettes. Aussi,
2 suivant l’article
1- A long terme , prévoir un texte portant 2 dudittransfert
arrêté, le
derégisseur a droit
la gestion à une aurifères
des zones indemnité de
responsabilité
faisantconformément à l’article
partie du domaine public11naturel
du décret
auxn°2004-319
Communes ;du 9 mars 2004 de 1%. Cependant,
constat est fait que contrairement aux dispositions de l’article 2 précité, la région Bongolava a
A régisseur
2- au
octroyé moyen terme, veiller
concerné des àremises
la mise à jour et à àla1%
correspondant cohérence des des
des produits textes, règlements
ristournes et
recouvrées,
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de
objet du mandat n°2019000000054183 du 06 juin 2019 d’un montant d’Ar 627 932,80, imputées au répartition des
ristournes
compte 6031 minières,
« Indemnité le redevable
et avantage en matière
liées à la fonction de permanent
: personnel redevances». issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
De ce fait, le Tribunal
l’ANOR, a enjoint ledecomptable
le responsable la tenue desde fournir
registreslad’entrées
preuve duetreversement de la sommelamise
sorties des collecteurs,
en cause redéfinition
ou produire toutedes autre justification
couloirs à sa décharge.
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation
Dans sa lettre de réponses à auprès des comptoirs
l’injonction susdite, ledecomptable
l’or; a soulevé les arguments suivants :
3- A court
« -L’Arrêté a reçuterme,
un avis prendre toutes
favorable de les mesures
contrôle nécessaires
de légalité par afin d’endiguer les
le Représentant exportations
de l’Etat compétent,
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de
(…) ; - Les régisseurs précédents en fonction auprès de la région ont déjà jouit de leurs remises,sécurisation des du
temps de l’utilisation du compte de dépôt, et que les dispositions du décret n°94-509 du 31 aoûtde1994
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et
fixant lescontrôle
modalitésdans tous les aéroports
d’attribution ;
des remises au titre d’impôt direct et taxes assimilées ont été alors
adaptées faute d’imprécision de
B) Au Ministère chargé des mines, de : la règlementation actuelle ; -L’Arrêté n’a pas fait expressément
mention de la limitation fixée par l’Arrêté n°8781/2004, ni dans ses articles, ni dans ses considérants
et se limite A moyen terme
❖ seulement :
à préciser que le régisseur a droit à une indemnité de responsabilité prévue à
l’article
4- 11
en du décret n°2004-319
matière de délivrance du 09desmars 2004 ;-Une considération
autorisations d’orpaillage, identique
prévoir entre les termes «
des mesures
remises »administratives
et « indemnités de responsabilité
adéquates » est observée
face aux orpailleurs sur les
informels ; pièces justificatives mais sur le
fond, le Chef de région qui a lui-même établi l’arrêté portant l’octroi de l’indemnité (faute d’organe
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
délibérant) et parallèlement mandaté ledit avantage au-delà de la limitation citée supra avait
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
logiquement l’intention de se conformer aux prescriptions de son propre acte ;-Et aucun
6- en matière
chevauchement entredel’octroi
tenue des registreset spéciaux
de remises des orpailleurs,
d’indemnités mettren’a
de responsabilité en d’ailleurs
place un système
été constaté
au cours etdeune procédure
l’exercice pérennes
considéré. » de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
A l’égard de ces éléments de réponses, il importe de soulever les points ci-après :
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
-Les paiements effectués
aux produits demeurent
aurifères tant au contraires aux Communes
niveau des dispositionsqu’au
de l’article
niveau11 du Décret
central, n°2004-319
promouvoir
du 09 marsles 2004, objetdes
activités decomptoirs
l’article 2 de de l’arrêté
l’or dansn°02-RGBL/SG/PERS/18 du 29 janvier
chaque Commune, conformément aux2018 suscité.
articles
-En effet,33enàvertu
39 dududit
décret sur le
article 11régime de l’or, etmaximum
: « Le montant afin que detoutes les transactions
l’indemnité annuelles’effectuent à
de responsabilité
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
susceptible d’être alloué aux régisseurs de recettes est fixé à un pour cent du montant maximum des
fonds susceptibles
❖ A courtd’être termedétenus
: par le régisseur, tel que défini par l’arrêté constitutif de la régie. Il
ne peut excéder une somme dont le montant est fixé périodiquement par arrêté des ministres chargés
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
des finances et du budget ».
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
-Considérantristournes
que ;cette disposition est explicitée par l’article 2 de l’arrêté n°8781/2004-
MEFB/SG/DGDP/DB/DF
9- sensibiliser par ladu 12 mai
suite, 2004, en ceà faire
les collecteurs qui concerne
régulièrement le montant
leurs plafond, en ces
déclarations ; termes : «
L’indemnité de responsabilité à allouer (…) aux régisseurs de recettes est fixée au taux annuel de 1%
du montant maximum des fonds susceptibles d’être détenus par le régisseur tel que prévu par l’arrêté
ϭ Calcul de la Cour

constitutif de la régie, sans toutefois dépasser la somme de 500.000fmg ».
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
147
ϭϰϳ

Rapport Public 2022


   
 
En considérant le mandat mis en cause, il a été observé que l’indemnité de responsabilité
1 octroyée au
Ainsi, d’Ar
régisseur, ces manques à dépasse
627 932,80, gagner lesont estimés
montant à 779 sus-évoqué.
maximum 770 260 000Par
Ariary en matière
conséquent, de
en retranchant
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
la somme de 100 000,00Ariary (soit 500 000Fmg), le comptable a commis un trop payé de pour la 527
périodeau
932,80Ar sous revue.
régisseur.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
En vertu de l’article 13.b du Décret n°2005-003 du 04 janvier 2005, « Les comptables sont tenus
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
d’exercer : en matière de dépenses, le contrôle (…) de l’application des lois et règlements concernant
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
la dépense considérée ».
De tout
Ainsi, ayantce failli
qui précède, la Cour recommande
à cette obligation : le comptable est mis en débet 68 de la somme de
de contrôle,
527.932,80
A) A l’État, de : correspondant au trop perçu d’indemnité de responsabilité du régisseur des
Ariary
recettes de la Région Bongolava
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
4.1.2. Défaut de respect
faisant partie de lapublic
du domaine procédure de passation
naturel aux Communes ;de marché public – Gestion
2- 2013
A moyenCas de la Commune
terme, veiller à la Urbaine
mise à jourdeetToamasina
à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Après vérification des pièces accompagnant les mandats énumérés ci-après, de la Commune urbaine
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
de Toamasina, il a été constaté que les attributions de marchés ont été effectuées par de simples
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
consultations de prix de trois fournisseurs et qu’aucune des pièces produites ne justifie la consultation
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
par voie d’affichage.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
En effet,commercialisation
tel qu’il a été prévu desdispositions
par les
auprès comptoirs dedel’or;
l’Arrêté n° 13 838/2008/MFB du 18 juin 2008
portant application du mode de computation des seuils et fixant les seuils de passation des marchés
3- et
publics A court terme, prendre
de contrôle toutes les mesures
des Commissions nécessaires
des Marchés, les afin d’endiguer
marchés les exportations
de services au-dessus de
10 000 000 Ariary et les marchés de fournitures au-dessus de 15 000 000 Ariary doivent êtredes
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation passés
suivant lafrontières
procédureetdelesconsultation
agents de la pardouane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
voie d’affichage.
contrôle dans tous les aéroports ;
Tableau 42-Dépenses réalisées ne faisant pas l’objet de consultation par voie d’affichage
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Compte Mandat Date Objet dépense Montant
❖ A moyen terme : Mandat dépense
6211 4- en
MAN201301068508
matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir 36des
24/06/13 Entretien caserne sapeur-pompier 060 mesures
320
6221 MAN201301123490
administratives 09/10/13
adéquates Achat snackinformels
face aux orpailleurs et boissons
; pour Fête 10 900 000
nouvel an destinée les employés
6111 5- en matière d’octroi des15/07/13
MAN201301079371 cartes d’orpaillage, veiller à la mise
Achat fournitures à jour des
et articles de textes en 000
15 040 vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements
bureau (divers) relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6212 6- en MAN201301103158
matière de tenue des22/08/13 Achat remblais
registres spéciaux et gravillon
des orpailleurs, mettrepour 20 000
en place un 000
système
entretien
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
6275 MAN201301008099 08/03/13
fiables entre les Communes, l’ANORLocations de deux tractopelle en juin 20 700 000
et la Direction Interrégionale ;
2012
6275 7- en matière de suivi de la
MAN201301057136 production Location
07/06/13 des orpailleurs et de la collecte des ristournes
tractopelle 29 000 000 liées
6275 aux produits aurifères tant
MAN201301121086 02/10/13au niveauLocation
des Communes qu’au cylindrique
: - Compacteur niveau central, promouvoir
26 000 000
les activités des comptoirs de l’or dans -Tractopelle
chaque Commune, conformément aux articles
6275 33MAN201301155313
à 39 du décret sur le06/12/13 Location
régime de l’or, de que
et afin deuxtoutes
Tractopelles
les transactions24s’effectuent
000 000 à
6221 MAN201301007144
l’intérieur 06/03/13 d’extraction
même de la Commune Achat oies ;vivantes 45 500 000
6221 MAN201301000464 17/01/13 Achat riz blanc et poulet de chair 16 500 000
6221 A court terme :
❖MAN201301041618 14/05/13 Achat oies vivantes 42 000 000
6221 8- vulgariser
MAN201301073882
les textes en matière de paiement des ristournes minières 21
05/07/13 Achat riz blanc et poulet de chair et 210 000 à la
porter
6213 MAN201301122780
connaissance 07/10/13et desAchat
des Communes pièces véhicules
collecteurs pompier par le29paiement
l’utilité présentée 911 000 des
6213 MAN201301101319
ristournes ; 20/08/13 Achat pneu et batterie Mercedes pour 12 800 000
entretien
6213 9- sensibiliser par la suite,03/09/13
MAN201301106400 les collecteurs à faire
Achat régulièrement
pièces divers pourleurs déclarations
entretien 11 600 ;000
 véhicule
Total
ϭ Calcul de la Cour
 
361 221 320
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϲϴ
:ƵŐĞŵĞŶƚĚĞĚĠďĞƚŶΣϯϲͬ'WͬϮϮͬ:ͬ>/ͬĚƵϮϵͬϬϳͬϮϮ
ǀ
148
ϭϴϰ  ϭϰϴ

Rapport Public 2022


   
 
De
EEceyfait,
 parϭϲleϴjugement provisoire n°19/2017/JP/TF/TOA, le Tribunal a prononcé 1 à l’encontre du
Ainsi, ces
comptable de lamanques
Commune à urbaine
gagner de sont estimés pour
Toamasina à 779 sa 770
gestion2602013,
000 Ariary en matière
une injonction de
qui consistait
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
à apporter la preuve de reversement de la somme indûment payée de 361 221 320 Ariary, mentionnée
 période sous revue.
dans le tableau ci-dessus, relative aux règlements de diverses dépenses dont les procédures de
passation adoptées
Le contrôle enfreignent
a aussi révélé des lesambiguïtés,
textes relatifs desaux marchés publics.
dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière
En guise de réponse à l’injonction, le comptable a avancé les de procédures. Ce justifications
qui entraîne des hésitations
suivantes : « 1-
de la part la
Concernant desvérification
acteurs et même des pratiques
de procédure : Puisqueirrégulières.
la CU Toamasina n’avait pas encore appliqué le
budget programme en 2013, la détermination des coûts, l’estimation sincère des besoins et le
De tout de
lancement ce qui précède, ladeCour
la procédure recommande
passation : appartient à l’ordonnateur (…). En se référant à
de marché
l’article 05 du de
A) A l’État, code
: des marchés publics, les circulaires d’exécution budgétaire de 2007 à 2013, ont
bien précisé la délimitation des responsabilités des intervenants en matière de l’exécution des
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
dépenses publiques (…). En effet, dans leur chapitre « marché public », paragraphe « Procédure », il
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
a été rappelé que l’Ordsec, l’autorité contractante est entièrement responsable du choix de la
2- A de
procédure moyen terme, veiller
la commande à la Amise
publique. à jour
charge pouret lui
à la
de cohérence
conserver les des informations
textes, règlements et ses
justifiant
procédures
actions (…). en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Il a été également souligné que le contrôle de régularité de la passation de marché n’incombe pas au
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
comptable public. Par contre, selon toujours ces circulaires, le contrôle de régularité de la dépense
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
lui appartient. Si l’estimation censée sincère de l’Ordonnateur exige un affichage, la conclusion du
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
contrat avec le soumissionnaire retenu se matérialise par une convention sous forme de marché. Ce
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
document d’engagement juridique constitue donc pour le comptable une pièce maitresse à contrôler
en application
3- A court duterme,
Décretprendre
n°2005-089
toutesdules15mesures
février 2005 fixant les
nécessaires afinpièces justificatives
d’endiguer des dépenses
les exportations
publiques. Toutefois, pour satisfaire à votre exigence, la Commune a été saisie
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation à cet effet. Nous
desvous
transmettrions les justifications
frontières et les agentsde del’affichage
la douane,dele2013 une fois transmises
renforcement à notre
des dispositifs de niveau.
sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
2-Concernant la computation de seuil : Il importe de souligner que, hormis l’estimation préalable de
l’ordonnateur
B) Au Ministèreou de la PRMP,
chargé la de
des mines, computation
: de seuil dépend de la nature de dépense.
Effectivement, certaines dépenses sont attribuées par de simple comparaison de prix entre 3
❖ A
fournisseurs moyenleterme
malgré : d’imputation. C’est le cas du compte 62. Les mandats ci-après ont été
compte
catégorisés
4- en dans le seuil
matière de du marché de
délivrance desfournitures en raison
autorisations de leur nature.
d’orpaillage, Lesdes
prévoir conventions,
mesures qui
sous entendent un affichage,
administratives ne sontface
adéquates requises car il s’agit
aux orpailleurs d’achat ;de biens mais non de prestation de
informels
service. »
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Compte Mandat
6- en matière Objetspéciaux
de tenue des registres de dépensedes orpailleurs, mettre en Montant
place un système
6221 et uneMAN201301123490
procédure pérennes de Achat de snack
gestion et boissons
et de 10 900 statistiques
communication des données 000
6213 fiablesMAN201301101319 Achat deet pneu
entre les Communes, l’ANOR et batterie
la Direction Mercedes et; 12 800 000
Interrégionale
entretien
6213 7- en matière de suivi de la production
MAN201301106400 des orpailleurs
Achat pièces divers pour et de la collecte des
entretien 11 ristournes
600 000 liées
Total aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, 35 300promouvoir
000
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Sur le premier
33 à 39élément du décretde réponse du comptable,
sur le régime de l’or, etcertes,
afin que l’ordonnateur est responsable
toutes les transactions du lancement
s’effectuent à
de la procédure de la commande publique.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ; Toutefois, cette procédure ne devrait pas être contraire aux
lois et règlements, notamment celle prévue par l’Arrêté n° 13 838/2008/ MFB suscité. Ainsi, comme
prévu dans ❖ leA premier
court terme :
jugement, le décret n° 2005-003 indique clairement en son article 13-b qu’il
appartient au comptable de
8- vulgariser les textes en matièrevérifier l’application des lois et
de paiement desrèglements
ristournesconcernant
minières les dépenses.
et porter à la
Quant à la connaissance
deuxième réponse des Communes
concernant et ladescomputation
collecteurs de l’utilité
seuil, présentée par le
en se référant au paiement
PCOP, lesdes achats
ristournes ;
de biens doivent être passés suivant les comptes 61XX et les marchés de prestation de service suivant
les comptes 62XX, donc
9- sensibiliser par ladevraient
suite, lesrespecter
collecteurs le àmode
faire et le seuil de passation
régulièrement de marché; de service.
leurs déclarations
Toutefois, compte tenu du partage de responsabilité entre le comptable et l’ordonnateur dans le

présent cas, il convient de lever l’injonction
ϭ Calcul de la Cour
sur les trois marchés soulevés par le comptable de la liste
 
des2 mandats
A court termeirrégulièrement payés,
: jusqu’à 12 mois ; à moyen soit
terme : de du
1 à 3montant
ans ; à long total
terme :de 35et plus
3 ans 300 000 Ariary ;

ǀ
 ϭϴϰ
149
ϭϰϵ

Rapport Public 2022


   
 
Le comptable a reconnu, hormis les trois marchés sus cités, que la procédure de1 passation devrait être
la Ainsi, ces manques
consultation par voie àd’affichage.
gagner sont De estimés
plus, lesà justifications
779 770 260 000 Ariary enenmatière
des affichages 2013 ne de sont
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
toujours pas transmises par le comptable au tribunal lors de l’instruction des éléments de réponses. la
période
Ainsi, sous revue.
la réponse du comptable a été jugée non satisfaisante.
Le contrôle
Etant a aussi révélé
donné cependant que des ambiguïtés,
certaines des dissemblances
des dépenses et desnotamment
sus évoquées, divergences en matière
celles de aux
relatives
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
locations d’engins, ont fait déjà l’objet de débet pour défaut de la validité de la créance de l’ordre de
96 de
700la000
partAriary,
des acteurs et même
et compte tenudes pratiques
des irrégulières.
explications supra, le montant des dépenses mises en cause a
été ramené à 226 221 320 Ariary.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
De ce qui précède, le Tribunal a confirmé les charges qu’il avait retenues en prononçant un débet69
A l’État,de
A) montant
d’un de226
: 221 320 Ariary à l’encontre du comptable payeur au profit de la Commune
urbaine
1- de
A Toamasina.
long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
A moyen terme,
4.1.3.2- Paiement veiller à la forfaitaires
des indemnités mise à jour etaux
à larégisseurs
cohérence des
destextes,
recettesrèglements
et auxet
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
régisseurs
ristournes des dépenses-
minières, Gestion :en2011,
le redevable 2012deet 2014
matière - Cas de
redevances la Commune
issues de la
urbaine d’Antsalova
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
La commune urbaine d’Antsalova,
redéfinition des couloirspar d’orpaillage
voie de délibération,
et le a caractère
accordé desobligatoire
remises forfaitaires
de la aux
régisseurscommercialisation
des recettes et aux régisseurs des dépenses.
auprès des comptoirs de l’or;Des réquisitions de paiement du Maire de la
Commune ont été jointes aux pièces de mandatement.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicitesaux
Conformément entre autres laduresponsabilisation
dispositions décret n°2005-003des agents chargés
sus-mentionné, de sécurisation
l’ordonnateur des
ne doit requérir
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité
le comptable de payer les dépenses que lorsque ce dernier a rejeté les dépenses mandatées. et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère
Toutefois, chargé
aucune note des mines,
de rejet n’a étédeétablie
: étant donné que la réquisition a été émise en même
temps que❖leAmandatement.
moyen termeEn : conséquence, les réquisitions de l’ordonnateur ne sont pas valables et
le comptable ne devait pas s’y conformer. De plus, les dispositions en vigueur ne prévoient pas des
en matièreà allouer
4- forfaitaires
remises de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
aux régisseurs.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
en matière
Ainsi,5-ayant failli à d’octroi des cartes
son obligation d’orpaillage,
de contrôle veiller à la mise
sur l’application à jour
des lois des textes enconcernant
et règlements vigueur la
et à leur cohérence
dépense considérée, notamment
le comptable des renseignements
est constitué en débet de 600relatifs
000 àAriary
la CINannuel
et à l’adresse ; 2012 et
pour 2011,
2014,6-soitenunmatière
montant detotal
tenuededes
1 800 000 Ariary.
registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
4.1.4. Paiement des indemnités des intervenants au marché des bovidés” -
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Gestions : 2011
aux produits et 2012
aurifères - Cas
tant au de la
niveau descommune
Communes urbaine d’Antsalova
qu’au niveau central, promouvoir
La commune urbainedesd’Antsalova,
les activités comptoirs depar l’orvoie
dansdechaque
délibération,
Commune, a octroyé des « aux
conformément indemnités
articles aux
intervenants des bovidés » au profit du Chef de District d’Antsalova, du Commissaire
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent de Police
à
d’Antsalova et du Percepteur
l’intérieur même de la principal
Communed’Antsalova.
d’extraction Une
; réquisition de paiement a été également
jointe aux pièces de mandatement.
❖ A court terme :
L’attribution desdites indemnités n’est toutefois prévue par aucune disposition légale et
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
règlementaire.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournesétant
En conséquence, ; donné que le comptable a failli à son obligation de contrôle sur l’application
des lois et règlements
9- sensibiliser parconcernant
la suite, leslacollecteurs
dépense considérée, le Tribunal
à faire régulièrement lui déclarations
leurs a constitué en
; débet de
4 370 000 Ariary en 2011 et de 1 632 600 Ariary en 2012.

ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϲϵ
Jugement définitif n°2/2021/JD/TF/TOA du 12/03/21
ǀ
150
ϭϴϰ  ϭϱϬ

Rapport Public 2022


   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>Paiement
4.1.5. ^Ddde
/Zdevises
d’indemnité
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘caisse
595 ͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘au
͘͘͘Ariary
͘͘profit
͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘d’un
͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘bénéficiaire
͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘autre
͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘que
͘͘͘pour
ϭϳle
ϴ la
 période sous revue.
percepteur principal : Gestion 2019 Cas de la commune rurale de Nosifeno
Le Le contrôle de
comptable a aussi révélé desrurale
la Commune ambiguïtés, des dissemblances
de Nosifeno et des divergences
a payé des indemnités en matière
de responsabilité dedecaisse
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne
d’un montant de 150 000 Ariary au secrétaire trésorier comptable de ladite collectivité. des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Or, selon les dispositions de l’article 10 du décret n° 96-170 du 6 mars 1996 fixant les taux des
indemnités
De tout ceetquilesprécède,
avantages alloués
la Cour aux élus : et aux membres de bureau exécutif ainsi qu’aux
recommande
trésoriers des collectivités territoriales, seul le trésorier de la commune, à savoir le Percepteur
A) A l’État,
principal de :
de la commune est le bénéficiaire de l’indemnité de responsabilité de caisse.
2
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Le secrétaire trésorier comptable, n’ayant pas la qualité de trésorier de la commune, n’aurait donc pas
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
dû percevoir les indemnités de responsabilité de caisse correspondantes.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
En procédant ainsi, leencomptable
procédures a failli à sonenobligation
vigueur notamment de vérification
ce qui concerne de l’application
le taux de répartition desdes
lois et
règlements concernantminières,
ristournes la dépenseleconsidérée
redevableen vertu des dispositions
en matière 11 de l’ordonnance
de l’article issues
de redevances de la
n° 62-081 du 29 septembre
modifiéecommercialisation 1962 et de l’article 13 du décret n° 2005-003
de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleursdu 04 janvier
à
2005. l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition
C’est ainsi des couloirs
que le jugement provisoire d’orpaillage et le caractère
n°20/JP/TF/FIA/2021 obligatoire
du 21 octobre 2021 adeenjoint
la le
comptable commercialisation auprès des sur
d’apporter des explications comptoirs de l’or;
le paiement des indemnités de responsabilité de caisse de
150 000,00
3- A courtAriaryterme,
ou à défaut
prendrelestoutes
preuves de reversement
les mesures de ladite
nécessaires afin somme sousles
d’endiguer peine d’engager sa
exportations
responsabilité personnelle et pécuniaire.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Dans sesfrontières
réponses, etle les agents de
comptable la douane,
a reconnu quelecette
renforcement des dispositifs
dépense irrégulière de pas
n’aurait sécurité et de
dû être payée.
contrôle dans tous les aéroports ;
Ainsi, le tribunal a constitué le comptable débiteur envers la commune rurale de Nosifeno de la
somme
B) AudeMinistère
150 000,00
chargéAriary.
des mines, de :
4.2.
❖ A DEFAUT DE:LA VALIDITE DE LA CREANCE
moyen terme
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
4.2.1. administratives
Ecritures comptables de dépenses
adéquates face sansinformels
aux orpailleurs pièces justificatives
; produites à
l’appui - Gestions 2018 et 2019- Cas de la commune urbaine d’Ifanadiana
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Il a été ressorti
et à leurducohérence
rapprochement entredes
notamment lesrenseignements
écritures comptables
relatifsdans
à la la
CINbalance des opérations
et à l’adresse ; en
deniers et les pièces justificatives produites, que des dépenses ont été effectuées sans que les
6- en matière
justifications de tenue
y afférentes des été
n’aient registres spéciaux
produites, comme desleorpailleurs, mettresuivant
montre le tableau en place: un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
 fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
 7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
 les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
 l’intérieur même de la Commune d’extraction ;

 ❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
 connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
 
ϭ
Calcul de la Cour
 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
151
ϭϱϭ

Rapport Public 2022


   
 
Tableau 43- Dépenses réalisées enregistrées en balance sans pièces justificatives à l’appui
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
(En Ariary)
période sous revue. Montants inscrits Montant du total des Montants non
Compte Nature de la dépense en balance pièces justificatives justifiés
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances Exercice et des divergences
2018 en matière de
textes régissant
6011 le secteur
salaires et accessoires aurifère
personnel et en matière19de224
permanent procédures.
043,00 Ce 18
qui283entraîne
502,60 des hésitations
940 540,40
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
6032
indemnités et avantages liés à la fonction
15 897 152,80 14 979 152,80 918 000,00
personnel non permanent
6111 achats de fournitures et articles de bureau 1 350 000,00 - 1 350 000,00
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
6113 achats de consomptibles informatiques 850 000,00 - 850 000,00
A)
6218 A l’État, de : du matériel informatique
maintenance 650 000,00 - 650 000,00
6263 redevances téléphoniques
2 mobiles 1 800 000,00 - 1 800 000,00
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
6550 transferts aux organismes publics 3 960 000,00 1 320 000,00 2 640 000,00
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
6561 hospitalisation, traitement et soins 812 000,00 - 812 000,00
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Exercice 2019
6011 procédures en vigueur notamment
salaires et accessoires personnel permanent en ce qui concerne
18 344 618,20 le taux
16 633 de répartition
680,20 des
1 710 938,00
6032
ristournes minières,liés le
indemnités et avantages à la redevable
fonction en19 768
matière
667,20
de redevances
18 853 105,00
issues de la
915 562,20
personnel non permanentde l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
commercialisation
6550 transferts aux organismes publics 2 112 000,00
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et1sorties
320 000,00 792 000,00
des collecteurs, la
Montant total des dépenses non justifiées 13 379 040,60
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Sources : balances des opérations en deniers et pièces justificatives 2018 et 2019
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;

Ainsi,3-desA dépenses
court terme,
d’unprendre
montanttoutes les13
total de mesures nécessaires
379 040,60 afinété
ariary ont d’endiguer
payées enles exportations
l’absence de pièces
illicites
justificatives. De entre autres
ce fait, la responsabilisation
la responsabilité desetagents
personnelle chargés
pécuniaire des de sécurisation
comptables des de
titulaires
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité
compte peut être mise en jeu selon les dispositions des articles 5 et 11 de l’ordonnance modifiée et de n°
contrôle dans tous les aéroports ;
62-081 du 29 septembre 1962 ainsi que des articles 13 et 15 du décret n° 2005-003 du 04 janvier
2005.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Le jugement
❖ Aprovisoire n° 07/JP/TF/FIA/21
moyen terme : du 8 juillet 2021 a alors enjoint les comptables, chacun
en ce qui le concerne, de produire des explications sur les dépenses concernées.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
En réponse, les comptables
administratives ont produit
adéquates face auxles pièces justificatives
orpailleurs informels ; correspondant à une partie des
dépenses énumérées dans le tableau ci-dessus.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En vérifiant
et à les
leurpièces produites,
cohérence l’injonction
notamment ferme prononcée
des renseignements a étéà la
relatifs partiellement satisfaite
CIN et à l’adresse ; pour un
montant total de 7 952 938, 00 Ariary. D’autres, présentées dans le tableau ci- dessous, pour un
6- en
montant matière
total d’Ar 5de426tenue des sont
102,60, registres spéciaux
par contre des orpailleurs,
insuffisantes au regardmettre en place
de l’arrêté n° un système du
2017-31979
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données
28 décembre 2017 fixant la nomenclature des pièces justificatives des dépenses budgétaires et des statistiques
dépensesfiables entre lestelCommunes,
de trésorerie, l’ANOR
que l’absence et ladeDirection
de bon commande,Interrégionale ;
de procès-verbal de réception et de
mention
7- du service fait
en matière dans de
de suivi lesla
factures, et endes
production conséquence
orpailleursneetjustifient pas les
de la collecte dépenses
des en question.
ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
 l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
 ❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
 connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;

9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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152
ϭϴϰ  ϭϱϮ

Rapport Public 2022


   
 
ϭϲϴ 44- Dépenses réalisées demeurant insuffisamment ou non justifiées
EEy Tableau
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ(En
 laAriary)
 période sous revue. montant total montant total des montants demeurant
Nature de la dépense selon balance pièces justificatives non justifiés
Le contrôle a aussi révélé des
compte ambiguïtés, des dissemblances etexercice
des divergences
2018 en matière de
textes régissant le secteur aurifère et
salaires et accessoires personnel en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
6011
de la part 19 224 043.00
des acteurs et même des pratiques irrégulières. 18 283 502.60 940 540.40
permanent
indemnités et avantages liés à la
De tout ce qui précède, la Cour recommande15: 897 152.80
6032 14 979 152.80 918 000.00
fonction personnel non-permanent
A) A l’État, de :
achats de consomptibles
6113 2 850 000.00 - 850 000.00
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la
informatiques gestion des zones aurifères
6218 faisant partie du du
maintenance domaine public naturel 650
matériel aux000.00
Communes ; - 650 000.00
informatique
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
6263 redevances téléphoniques
procédures en vigueurmobiles
notamment en1 800 ce 000.00
qui concerne le taux de - répartition1 800
des000.00
ristournes minières, le redevable en matière deexercice redevances
2019 issues de la
commercialisation de l’or, la
indemnités et avantages liés à la
périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
6032 l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la562.20
19 768 667.20 18 853 105.00 267
fonction personnel non-permanent
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Montantcommercialisation
total des dépenses nonauprès
justifiées
desoucomptoirs
insuffisamment justifiées
de l’or; 5 426 102.60

Montant
3- Acorrespondant
court terme,à laprendre
gestion du comptable
toutes 1
les mesures 5 158 540.40
nécessaires afin d’endiguer les exportations
Montantillicites entreà la
correspondant autres
gestionladuresponsabilisation
comptable 2 des agents chargés de sécurisation 267des562.20
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
sources: balances des opérations en deniers et pièces justificatives 2018 et 2019
contrôle dans tous les aéroports ;
Ainsi, l’injonction ferme correspondant au montant précité de 7 952 938, 00 Ariary sur les
13B)379
Au 040, 60 Ariary
Ministère chargéestdeslevée,
mines,tandis
de : que les 5 426 102, 60 Ariary restants susmentionnés
correspondent à des charges à l’endroit des comptables.
❖ A moyen terme :
en précède,
De ce4-qui matièrele de délivrance
Tribunal des autorisations
a constitué les comptablesd’orpaillage, prévoir
débiteurs70 envers des mesures
la commune urbaine
administratives
d’Ifanadiana, adéquates
respectivement face aux
des sommes deorpailleurs
5 158 540, informels
40 Ariary ;et de 267 562, 20 Ariary.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
4.2.2. et
Paiement des dépenses
une procédure pérennes derelatives à la
gestion et delocation d’engins
communication des en l’absence
données des
statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
cartes grises et des patentes professionnelles- Gestion 2013 -Cas de la
7- en matière deurbaine
commune suivi de la
deproduction
Toamasina des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits
Lors du contrôle aurifèresdetant
des comptes au niveau
gestion 2013 dedeslaCommunes qu’au niveau
Commune urbaine central, promouvoir
de Toamasina, il a été constaté
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
que les pièces justifiant les paiements de dépenses relatives à des locations d’engins au aux articles
profit de trois
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions
prestataires différents, mentionnées dans le tableau ci- dessous ne sont pas suffisantes : s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

Calcul de la Cour 
ϳϬ  
ϭ
 Jugement définitif
2 A court terme de12débet
: jusqu’à mois ; n° 71-JD/DB/TF/FIA/2021
à moyen duterme
terme : de 1 à 3 ans ; à long 7 décembre 2021 et jugement définitif de débet n° 72-
: 3 ans et plus
JD/DB/TF/FIA/2021 du 7 décembre 2021
ǀ
 ϭϴϰ
153
ϭϱϯ

Rapport Public 2022


   
 
Tableau 45- Dépenses de location d’engins payées malgré l’insuffisance des1 pièces justificatives
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
En Ariary
période sous revue.
N° mandat Date Objet mandat Prix unitaire Nombre de Montant total
Le contrôle a mandat
aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des joursdivergences en matière de
paiement
textes
MAN20130 régissant le secteur
08/03/2013 aurifère
Locations et en
de matière
deux de procédures.
1 150 000 Ce qui
9 entraîne des hésitations
20 700 000
de la part des acteurs et même
1008099 des pratiques
tractopelles en juin 2012irrégulières.
MAN20130 07/06/2013 Location tractopelle 1 000 000 29 29 000 000
1057136
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
MAN20130 02/10/2013 Location : 10 23 000 000
A) A l’État, de :
1121086 -Compacteur cylindrique 1 150 000
-Tractopelle 1 150 000
1- A long
MAN20130 terme2, prévoir
06/12/2013 Locationun texte
de portant
deux transfert de la gestion
1 000 000 12 des zones aurifères
24 000 000
1155313 faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Tractopelles
Total 96 700 000
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
En effet,procédures en vigueurdesnotamment
suite à la vérification en ce quiaccompagnant
pièces justificatives concerne le lestauxmandats
de répartition des le
sus énumérés,
tribunal aristournes minières,
constaté que le redevable
les photocopies en des
certifiées matière de redevances
cartes grises issues ainsi
des engins loués de que
la les
commercialisation de l’or, la périodicité
patentes professionnelles ne sont pas produites. de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Toutefois,redéfinition
s’agissant dedes couloirs
location d’orpaillage
d’engins et aux
et en se référant le dispositions
caractère obligatoire de la du
du décret n°2005-089
15 févriercommercialisation auprès des comptoirs
2005 fixant la nomenclature de l’or;
des pièces justificatives des dépenses publiques, lesdites
pièces3-sont requises
A court dansprendre
terme, le cadretoutes
de lales
vérification de la réalitéafin
mesures nécessaires desd’endiguer
prestationsleset exportations
de la qualité des
prestataires.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Par ailleurs, les pièces
contrôle justifiant
dans tous la capacité
les aéroports ; technique des prestataires, telles que prévues par l’article
8 du code des marchés publics et l’article 4 du décret n° 2006-346 du 30 mai 2006, ne sont pas
B) Au Ministère
également fournis. chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
Conformément à l’article 11 de de l’ordonnance modifiée n°62-081 du 29 septembre 1962, le fait de
4- en
procéder matière de
au paiement délivrance
de ces dépensesdes sansautorisations
avoir contrôléd’orpaillage,
la validité deprévoir des notamment
la créance, mesures la
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
production de ces pièces justificatives constitue des irrégularités susceptibles d’engager les
responsabilités du comptable.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
A ce titre, par jugement provisoire n°19/2017/JP/TF/TOA du 06 décembre 2017, le Tribunal a
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
prononcé à l’encontre du comptable payeur une injonction de produire les pièces manquantes ou, à
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
défaut, d’apporter la preuve de reversement de la somme de Ar 96 700 000 dans la caisse de la
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Commune.
7- en àmatière
En réponse de suivi de le
ladite injonction, la comptable
productionadesfaitorpailleurs
valoir que :et«de
unelalettre
collecte
dontdes
la ristournes
photocopieliées
jointe a
aux produits
été adressée à Monsieuraurifères tant au
le Maire pourniveau des Communes
la fourniture qu’augrises
des cartes niveauetcentral, promouvoir
des cartes fiscales des
les activités
transporteurs au titredes de
comptoirs
l’annéede2013.
l’or dans
Ces chaque
pièces Commune,
recommandéesconformément
vous serontaux articles
transmises
33 à 39dès
ultérieurement duréception
décret surà le régime
notre de l’or,
niveau ». et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Pourtant,❖ les Apièces
courtexigées
terme :n’ont jamais été transmises au Tribunal malgré la relance.
Faute8-d’éléments
vulgarisernouveaux,
les textesle71en
tribunal a jugé
matière la réponsedes
de paiement du comptable
ristournes non satisfaisante,
minières et aà déclaré
et porter la
le comptable payeur débiteur envers la Commune urbaine de Toamasina à hauteur
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des de la somme
totale mise en cause,; soit 96 700 000 Ariary.
ristournes
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϳϭ
Jugement définitif n°2/2021/JD/TF/TOA du 12/03/21
ǀ
154
ϭϴϰ  ϭϱϰ

Rapport Public 2022


   
 
4.2.3.
EEy Défaut ϭϲϴ de production des pièces justificatives attestant le service fait en
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>matière
drapatriement
^Ddde de
^͘paiement
/Zdevises
͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de ͘͘͘͘des
͘͘͘͘15 ͘595 droits
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘vacation
͘Ariary
͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘termes ͘͘͘͘des ͘͘heures
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘supplémentaires
͘͘͘͘͘redevances
de ͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période – Gestion
sous revue. 2014- Cas de la Commune Urbaine de Morondava
AuLecours de l’exercice
contrôle 2014, des
a aussi révélé le comptable
ambiguïtés, public a payé des dépenses
des dissemblances et des relatives
divergences aux endroits de vacation
matière de
et heures supplémentaires des personnels non permanents au titre
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitationsdu mois de Mars 2014. Lesdites
dépenses, s’élevant
de la part à 651
des acteurs 000 Ariary
et même ont été imputées
des pratiques irrégulières. au compte «6012- salaires et accessoires du
personnel non permanent ».
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Au vu des pièces justificatives produites, il a été constaté l’absence de fiches de présence journalières
A) A l’État,
émargées, de : au Tribunal d’apprécier la réalité des créances basées sur le nombre de jours
permettant
réellement
1- A travaillés
long terme par2,les vacataires,
prévoir un texte selonportant
leur contrat respectif.
transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Cependant, selon les dispositions du décret n° 2005-003 du 04 janvier 2005 en son article 13-b : « les
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
comptables publics sont tenus d’exercer, en matière de dépenses, le contrôle : [....] de la validité de la
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
créance dans les conditions prévues par l’article 15 ci-après [...] : « en ce qui concerne la validité de
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
la créance, le contrôle porte sur : [...] L’existence des certifications de service fait apposées aux
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
pièces justificatives, [....] la production des pièces justificatives [...] ».
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
De ce fait, suivant le jugement provisoire n° 04/19/JP/P du 05 Avril 2019, le Tribunal Financier de
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Toliara a enjoint au comptable public de produire lesdites fiches de présence pour le mois de mars
2014 3-
afinAdecourt
justifier la validité
terme, prendredes rémunérations
toutes les mesuresjournalières
nécessairesdeafin ces d’endiguer
derniers. les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
En réponse à cette et
frontières injonction,
les agentsledecomptable la douane, a produit des fichesdes
le renforcement dedispositifs
pointages de individuelles
sécurité et pourde le
mois de contrôle
janvier 2014dansettoussignées conjointement
les aéroports ; par le Président de la Délégation Spéciale et chaque
vacataire concerné.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Au vu des ❖réponses
A moyenduterme comptable,
: il y a lieu de souligner que les pièces justificatives réclamées par
le Tribunal concernent les paiements durant le mois de Mars et non ceux du mois de Janvier.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
De tout ceadministratives adéquates
qui précède, puisque face aux orpailleurs
le comptable n’a pas produit informels ;
les pièces requises par le Tribunal et que
la validité
5- en de la créance
matière n’est
d’octroi des pas prouvée,
cartes il siedveiller
d’orpaillage, de constater que
à la mise les réponses
à jour des textes fournies par le
en vigueur
comptableet ne
à leur
sontcohérence notamment
pas satisfaisantes ; des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En conséquence, le Tribunal a prononcé à l’encontre du comptable un débet d’un montant de 651 000
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Ariary, au profit du budget de la Commune Urbaine de Morondava.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- 4.3. AMENDES
en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxGestion
produitsdeaurifères tant
fait - Cas deaula niveau
Commune des Communes
Rurale de qu’au niveau -central,
Tanjombato Gestionpromouvoir
2016
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Le rapport de la Direction Générale de l’Inspection Générale de l’Etat en 2016 sur la vérification de
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
la gestion administrative, financière et comptable de la Commune Rurale de Tanjombato, transmis
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
par le Commissariat Général du Trésor Public au Commissariat Financier, mentionne des retentions
❖ Aetcourt
de versement termeconstatés
de déficit : dans la caisse du Régisseur de recettes.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En effet,connaissance
la vérificationdeseffectuée
Communes par les agents
et des vérificateurs
collecteurs a permis
l’utilité de constater
présentée que d’après
par le paiement des les
quittances et le livre-journal,
ristournes ; des recettes en numéraires de 15 833 278 Ariary ont été perçues par ce
Régisseur et auraient dû être versées au Trésor entre le 1er mars et le 14 juin 2016. Cependant, la
9- sensibiliser
vérification par tenue
de la caisse la suite,
parles
le collecteurs à faire
Régisseur des régulièrement
recettes en date duleurs déclarations
14 juin ; état d’une
2016 a fait
encaisse en numéraires de 276 500  Ariary. La caisse de la Commune accuse donc un déficit de
15 556
ϭ
 778 Ariary.
Calcul de la Cour

2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

Par rapport à cette situation, le Maire et le Régisseur de recettes ont expliqué, selon toujours le
ǀ
 ϭϴϰ
155
ϭϱϱ

Rapport Public 2022


   
 
rapport précité, que la rétention de versement et le déficit ont pour cause l’exécution 1 des dépenses
Ainsi, qui
urgentes cesnemanques
pouvaientà pasgagner sont l’accomplissement
attendre estimés à 779 770 260
des 000 Ariary
procédures en d’exécution
légales matière de des
rapatriement
dépenses. de devises
Le Maire et deque
a évoqué 15 595
ces 405 200 Ariary
irrégularités en termes de
s’expliquent redevances
d’une part parminières pour la
l’accomplissement
période
d’une sous extérieure
mission revue. considérée comme urgente et d’autre part à cause de l’exécution des
dépenses courantes
Le contrôle notamment
a aussi révélé desenambiguïtés,
carburant. des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Dedecela fait, par acteurs
part des le jugement
et même provisoire n° 10/GF/20/JP
des pratiques irrégulières.du 7 octobre 2020, le Tribunal financier
d’Antananarivo a déclaré les responsables concernés conjointement et solidairement comptables de
faitDe 1er mars
dutout ce quiauprécède,
14 juin la
2016,
Courpour un montant
recommande : d’Ar 15 556 778, conformément à l’article 150 de
la loi modifiée n° 2001-025.
A) A l’État, de :
Dans1- A long
le cas termele2,Régisseur
d’espèce, prévoir unde texte portant
recettes transfert
n’a pas versé audeTrésor
la gestion desenzones
les fonds aurifères
numéraires qu’il a
faisant
détenus et partie du
il a accepté lesdomaine
bons de public naturel aux
décaissement Communes
provenant ;
du Maire pour pouvoir payer d’une part
les dépenses
2- A moyenliées àterme,
la mission extérieure
veiller à la misede àcejour
dernier,
et à etlad’autre part des
cohérence les dépenses en carburant
textes, règlements et ; le
Régisseurprocédures
a donc manié des deniers publics, en les décaissant, sans autorisation
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des légale.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Il est à rappeler que d’aprèsde
commercialisation l’article
l’or, la16 du décretde
périodicité n°la2004-319 du 09 mars
communication de la2004
liste instituant le régime
d’orpailleurs à
des régies d’avances et des régies de recettes des organismes publics : « - Sont considérés
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la comme
comptables de fait : (…)
redéfinition des tout régisseur
couloirs d’avances ouet tout
d’orpaillage le régisseur
caractèrede recettes qui effectue
obligatoire de la des
opérations autres que celles pour lesquelles il est habilité
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; ».

En ce3-quiAconcerne
court terme, prendre
le Maire, il atoutes
ordonné leslamesures nécessaires
rétention afin d’endiguer
des versements pour pouvoirles exportations
utiliser les fonds
en dehorsillicites entre autres
des procédures la responsabilisation
prévues des agents
par les lois et règlements. chargés etdeensécurisation
En recevant utilisant les des
fonds à
partir de frontières et les agentsmême
bons de décaissement, de la sidouane, le renforcement
lesdits fonds des dispositifs
ont été utilisés de des
dans le cadre sécurité et de du
attributions
contrôle dans
Chef de l’exécutif, tous les
le Maire aéroports
s’est ;
ingéré dans les opérations de recettes et de dépenses sans avoir la
qualité pour le faire.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A 188
Selon l’article moyen terme
de la :
loi modifiée n°2001-025 du 9 avril 2003 : « Dans le cas où la gestion de fait
n’a pas
4- en matière de délivrance des par
fait l’objet des poursuites prévues l’article 258 d’orpaillage,
autorisations du Code Pénal,prévoir
le comptable de fait peut
des mesures
être condamné par le Tribunal
administratives adéquatesfinancier à une
face aux amende informels
orpailleurs calculée suivant
; l’importance et la durée de
maniement des deniers et le montant ne peut dépasser le total des sommes indûment maniées ».
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Bien queetlaàsituation
leur cohérence notamment
soit rétablie desversement
suite au renseignements relatifs
du reliquat de à15la556
CIN778et àAriary
l’adresse
dans; la caisse
de la6-Commune
en matièrerurale de Tanjombato,
de tenue des registres la qualitédes
spéciaux de orpailleurs,
gestionnaires de fait
mettre a été un
en place définitivement
système
er
reconnueetaux concernés pour la gestion du 1 mars au 14 juin 2016.
une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
En conséquence, en application des dispositions de l’article 188 précité, une amende72, d’un montant
en matière
7- 567,78
de 155 de suivi
Ariary pourde la production
immixtion dans desles orpailleurs
fonctions d’unet decomptable
la collectepublic,
des ristournes liées
a été prononcée
aux des
pour chacun produits
deux aurifères tant de
gestionnaires aufait.
niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ϳϮ
Jugement de déclaration définitive de gestion de fait : N°26/GF/22/JD du 22 mars 2022
ǀ
156
ϭϴϰ  ϭϱϲ

Rapport Public 2022


   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
  
 De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Tdes
B) Au Ministère chargé ITmines,
RE Vde. :AUTRES ACTIVITES
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
ϭϴϰ
157

Rapport Public 2022


  
 
EE5.1.
y ϭAUDIT
ϲϴ DE LA SOUTHERN AFRICAN DEVELOPMENT COMMUNITY-SADC
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>CONCOURANT
drapatriement
^Ddde ^͘͘͘͘͘͘͘A
/Zdevises ͘͘͘͘LA
et de ͘VISIBILITE
͘͘͘͘15
͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘DE
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘L’ISC
͘͘͘Ariary ͘͘͘DE
͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘MADAGASCAR
͘͘termes
͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle
5.1.1. Contextea aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
LesdeEtats financiers
la part de laetSADC
des acteurs mêmearrêtés au 31 mars
des pratiques annuellement, sont soumis à l’audit par le collège
irrégulières.
des Auditeurs (Board of Auditors) en application de l’article 29 du traité73 de la SADC. Ce collège a
étéDe
composé
tout ce des auditeurs des Institutions Supérieures de Contrôle de trois pays, par rotation, parmi
74 qui précède, la Cour recommande :
les 16 pays membres, pour 3 exercices successifs.
A) A l’État, de :
En 2021, Madagascar a2été désigné membre dudit collège pour la première fois suite à la décision du
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Conseil lors de leur réunion tenue virtuellement les 12 et 13 mars 2021. Pour l’année 2021, deux
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Magistrats de la Cour des Comptes ont participé à cette mission.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Pour cetteprocédures
année 2022, enil vigueur
s’agit du notamment
deuxième mandat
en ce de l’ISC
qui de Madagascar
concerne le taux et detrois Magistrats
répartition desde la
Cour ontristournes
participé auxminières,
travaux d’audit.
le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
5.1.2. Objectifs de l’audit
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
L’audit annuel a pour objectifs
redéfinition de :
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
✓ Exprimer une opinion sur les états financiers établis conformément aux normes comptables
A court terme,duprendre
3- internationales secteur toutes
public les mesures
(IPSAS 75
) ; nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre
✓ Présenter toutesautres la responsabilisation
les constatations importantes des concernant
agents chargés de financier,
l'audit sécurisationl'audit
des de
performance, l'audit des technologies de l'information et l'audit des marchés publics ; de
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et
✓ Fairecontrôle danssur
rapport tousleslesconstatations
aéroports ; relatives aux cas de non-conformité avec la législation
B) Auspécifique
Ministèrerelatifs
chargéaux dessujets sélectionnés,
mines, de : le cas échéant ;
✓ Signaler les déficiences du contrôle interne.
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5.1.3. Méthodologie
Les audits
5- enont été réalisés
matière d’octroisuivant les normes
des cartes des Institutions
d’orpaillage, veiller à laSupérieures
mise à jour de
desContrôle
textes endes Finances
vigueur
76
Publiqueset(Normes ISSAI ).
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière
Les différentes de d’audit
phases tenue des telsregistres spéciauxlades
la planification, orpailleurs,
réalisation, mettre ende
la rédaction place un système
rapport ainsi que le
et une procédure pérennes de gestion et de communication
suivi des recommandations ont été ainsi effectués suivant les exigences desdites normes.des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Les membres de l’équipe ont été répartis entre les quatre thèmes objet d’audit. Deux représentants de
en matière
Comptesdesesuivi de laàproduction
l’équipe dedes orpailleurs
financieretetdeune
la collecte
à l’auditdes
7- des ristournes liées
la Cour joignent l’audit de performance.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Compte tenules activités des comptoirs
des restrictions sanitairesde et
l’or dans chaque
limitation Commune, suite
de déplacement conformément
à la COVID aux19,
articles
la plupart
33 à et
des réunions 39des
du entrevues
décret suront le régime de l’or,
été tenues et afin queToutefois,
virtuellement. toutes les transactions s’effectuent
cela n’a pas empêché à
l’équipe
l’intérieur même de
d’audit à atteindre les objectifs. la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
Les chefs des ISC de trois pays, y compris le Président de la Cour des Comptes pour Madagascar, ont
validé8-lesvulgariser
travaux d’audit et ontenprésenté
les textes matièrelederapport
paiement des ristournes
y afférent à la SADC. Ledit rapport
minières a fait
et porter à l’objet
la
d’une présentation
connaissanceau comité d’audit deetla des
des Communes SADC ainsi qu’au
collecteurs Conseil
l’utilité des Ministres
présentée par le de ce dernier.
paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite,
 les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϳϯ
ĞĐůĂƌĂƚŝŽŶĂŶĚƚƌĞĂƚLJŽĨ^ϭϵϵϮ
ϳϰ 
ϭϲƉĂLJƐĚĞůĂ^͗ŶŐŽůĂ͕ŽƚƐǁĂŶĂ͕ŽŵŽƌŽƐ͕ĞŵŽĐƌĂƚŝĐZĞƉƵďůŝĐŽĨŽŶŐŽ͕ƐǁĂƚŝŶŝ͕>ĞƐŽƚŚŽ͕DĂĚĂŐĂƐĐĂƌ͕
ϭ Calcul de la Cour
 
DĂůĂǁŝ͕DĂƵƌŝƚŝƵƐ͕DŽnjĂŵďŝƋƵĞ͕EĂŵŝďŝĂ͕^ĞLJĐŚĞůůĞƐ͕^ŽƵƚŚĨƌŝĐĂ͕hŶŝƚĞĚZĞƉƵďůŝĐdĂŶnjĂŶŝĂ͕ĂŵďŝĂĂŶĚŝŵďĂďǁĞ
ϳϱ 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
/W^^͗/ŶƚĞƌŶĂƚŝŽŶĂůWƵďůŝĐ^ĞĐƚŽƌĐĐŽƵŶƚŝŶŐ^ƚĂŶĚĂƌĚƐ
ϳϲ
/^^/͗/ŶƚĞƌŶĂƚŝŽŶĂů^ƚĂŶĚĂƌĚƐŽĨ^ƵƉƌĞŵĞƵĚŝƚŝŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶƐ
ǀ
 ϭϴϰ
158
ϭϱϴ

Rapport Public 2022


   
 
5.1.4. Résultats de l’audit
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
A l’issue de l’audit,
rapatriement le collège
de devises et dedes auditeurs
15 595 (Board
405 200 of en
Ariary Auditors) a pu
termes de formuler minières
redevances des opinions
pour sur
la les
états financiers
période de la SADC et ceux de ses antennes, entre autres les deux Centres (Regional
sous revue.
Peacekeeping Training Centre ou RPTC et SADC Plant Genetic Resource Centre, ou SPGRC),
Le contrôle
arrêtés a aussi
au 31 mars 2021 révélé
pour des ambiguïtés,
l’exercice 2021 des
et audissemblances
31 mars 2022etpour
des celui
divergences
de 2022.en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Parderapport
la part àdes
l’audit
acteurs deetperformance, pour l’année
même des pratiques 2021, l’objectif était d’évaluer l'efficacité des
irrégulières.
stratégies mises en place par le Secrétariat de la SADC dans le cadre de gestion des risques de
catastrophes
De tout ce (Disaster
qui précède,risklamanagement).
Cour recommandeEn 2022,
: l’audit a porté sur la COVID 19, notamment
l'efficacité des
A) A l’État, de : stratégies mises en place par le Secrétariat de la SADC à cet effet. Des
recommandations ont été ainsi émises par l’équipe pour atténuer les risques et améliorer les
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
situations.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
5.2. FORMATION ET SENSIBILISATION DES AUTORITES LOCALES POUR LA
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
BONNE GOUVERNANCE
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
5.2.1. Sensibilisation
commercialisationetdeformation des responsables
l’or, la périodicité de la Commune
de la communication Rurale à
de la liste d’orpailleurs
d’Ikalalao
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Le 21 etcommercialisation
22 juillet 2022,auprès
le Tribunal Financier
des comptoirs de Fianarantsoa a effectué une mission de
de l’or;
sensibilisation et de formation au niveau de la Commune rurale d’Ikalalao, District
3- A court terme,
d’Ambohimahasoa, Régionprendre
Hautetoutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Matsiatra.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Ont été présents durant ces séances :
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
• Le contrôle
maire,dans
les tous les aéroports
adjoints au maire,; le président du conseil communal, les conseillers, le
personnel de la Commune ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
• Le chef de poste de la gendarmerie ;
• Le❖chef A moyen
CSB IIterme
; :
• 4- Leenchef Zap et les
matière de directeurs
délivrancedesdes
EPPautorisations
et des CEG ; d’orpaillage, prévoir des mesures
• Les chefs fokontany
administratives et leursface
adéquates adjoints ;
aux orpailleurs informels ;
• Les membres de l’Association «Soa Maray Dia».
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence
La sensibilisation notamment
a notamment portédes
surrenseignements
: relatifs à la CIN et à l’adresse ;
en attributions
• 6- Les matière de tenue des registres
du Tribunal spéciaux
Financier ; des orpailleurs, mettre en place un système
• La préparation et le vote du budget communal ; communication des données statistiques
et une procédure pérennes de gestion et de
• La fiables entre
gestion, les Communes,
l’exécution l’ANORbudgétaire
et le contrôle et la Direction Interrégionale
des recettes ;
et des dépenses ;
• 7- La
entransparence de l’exécution
matière de suivi budgétaire.
de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
5.2.2. Appui
33 à 39à du
l’amélioration de ladegouvernance
décret sur le régime l’or, et afin quefinancière des communes
toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
L’appui a été réalisé en partenariat avec la société civile, MSIS-TATAO dans le cadre du projet «
❖ A court
Fampandrosoana terme :
Ifarimbonana sy Anaty Mangarahara an’i Madagasikara », du 30 juin au 14 juillet
2022.8-Les communes
vulgariser lesayant
textesbénéficié
en matièrede l’appui sont Ambohimahamasina,
de paiement des ristournes minières Anjoma et Soaindrana.
et porter à la
Les principaux
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des les
bénéficiaires sont les maires, les adjoints au maire, les trésoriers communaux,
présidents du conseil
ristournes ; communal et les conseillers communaux.
Les
9- objectifs
sensibilisersontpar
: la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
• l’amélioration de la transparence, la redevabilité et la participation au processus
 budgétaire
ϭ Calcul de la Cour
 au niveau des communes.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
159
ϭϴϰ  ϭϱϵ

Rapport Public 2022


   
 
EEy• le ϭrelevé
ϲϴ des principaux problèmes budgétaires et l’octroi des recommandations
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
correspondantes.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
Parmi les
 période principaux
sous revue. problèmes relevés, il est noté :
• l’absence
Le contrôle a aussiderévélé
Maires
desélus et de Trésorier
ambiguïtés, Communal régulièrement
des dissemblances nommés
et des divergences dans certaines
en matière de
communes
textes régissant ;
le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
• le défaut d’institution des différents acteurs budgétaires prévus par les textes en vigueur
(Ordonnateur secondaire, Trésorier communal, Coordonnateur de programmes,
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Responsables de programmes, Gestionnaire d’activités, dépositaire comptable).
A) A l’État, de :
5.2.3. Sensibilisation sur la gestion des ressources propres des CTD au niveau des
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Régions Betsiboka
faisant partie et Sofia
du domaine public naturel aux Communes ;
Dans le but d’appuyer les collectivités à optimiser l’exploitation les recettes propres, le Tribunal
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
financier de Mahajanga a effectué une mission de sensibilisation dans les collectivités issues des
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
régions Betsiboka
ristourneset minières,
Sofia sous lele thème de « Assistance
redevable en matière sur ladegestion des ressources
redevances issues propres
de la des
Collectivités Territoriales Décentralisées.
commercialisation »
de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
La sensibilisation a notamment porté sur :
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
- Les recettes propres cibles (ristournes sur la collecte des produits locaux, recettes issues
A courtminières,
3- produits terme, prendre
recettestoutes les mesures
des marchés nécessaires afin d’endiguer les exportations
de bovidés...)
- La illicites entrelesautres
production comptesla de
responsabilisation des agents
gestion depuis l’année 2018 chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement
- les opérations d’encaissement et de versement dans un journal des dispositifs
formel ; de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
- la nécessité de contrôle régulier effectué par le Maire des documents comptables du Trésorier
B) Aucommunal,
Ministèrecontrôle inopiné
chargé des mines,surde
le marché
: afin d’identifier les faux tickets.
❖ A moyen terme :
5.2.4.4- Campagne
en matière dede sensibilisation
délivrance des des responsables
autorisations communaux
d’orpaillage, prévoirsuite
des àmesures
l’institution auadéquates
administratives niveau desface communes rurales
aux orpailleurs informelsde; 2ème catégorie des
5- Trésoriers communaux
en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur
Courant 2021, cohérencefinancier
le Tribunal notamment des renseignements
de Toamasina relatifs
a organisé, à la CIN et avec
en collaboration à l’adresse ;
les représentants
77 78
de l’Etat et le Trésor , des rencontres d’échange avec les responsables
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système communaux (Maires,
Présidents
et de
uneConseils, Trésoriers
procédure pérennes communaux)
de gestion issus
et dedes Districts dansdes
communication la Région
donnéesAlaotra Mangoro
statistiques
dont Andilamena, Amparafaravola et Ambatondrazaka et dans
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ; la Région Analanjirofo, District
Vavatenina.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxcommunes
En tout, 62 produits aurifères tantàau
ont pris part niveau des réparties
l’événement, Communes surqu’au niveau
ces quatre central, promouvoir
Districts.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
L’objectif de ces échanges était de sensibiliser les responsables locaux de la nouvelle aux organisation
articles
comptable33 àdes39 du décret surrurales
communes le régime
de de2 l’or,catégorie,
ème et afin quenotamment
toutes les transactions
l’institutions’effectuent à
des Trésoriers
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
communaux, pour que chacun soit conscient des responsabilités qui en découlent.
❖ A court terme :
Par la même occasion, l’équipe du Tribunal a partagé aux participants les attributions de la juridiction
8- vulgariser
en matière les textes
de jugement en matière
de comptes des de paiementetdes
communes les ristournes
points de minières
contrôle et porter
dont à la
les trésoriers
communauxconnaissance des Communes
doivent veiller et despour
scrupuleusement collecteurs l’utilité
éviter les présentée par le paiement des
sanctions.
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϳϳ
Préfet d’Ambatondrazaka et Chefs de Districts (Andilamena, Amparafaravola, Vavatenina)
ϳϴ
Trésorier Général d’Ambatondrazaka et Percepteurs principaux (Andilamena, Amparafaravola, Vavatenina)
ǀ
 ϭϴϰ
160
ϭϲϬ

Rapport Public 2022


   
 
5.2.5. Formation sur la production des comptes des Communes rurales de
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
deuxième
rapatriement catégorie
de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
Toujours dans
période le but
sous d’instaurer la bonne gouvernance locale et de solliciter la production de comptes
revue.
des Communes rurales de deuxième catégorie auprès du Tribunal de Toliara, l’équipe du
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Commissariat Financier de Toliara a depuis 2020 pris l’initiative d’encadrer les Trésoriers
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Communaux nouvellement nommés. Une telle mesure a été également adoptée afin d’accompagner
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
les autorités locales et améliorer la qualité des comptes produits.
PourDe tout ce
l’année qui précède,
2022, des élus la Courauprès
locaux recommande :
de 30 Communes implantées dans les districts de Toliara II
Et de
A) Betioky
A l’État,ontdebénéficié
: de cette formation portant notamment sur :
- Les principes de finances 2
publiques et les acteurs budgétaires
1- A long terme , prévoir
- La Préparation du Budget de Programme un texteet portant transfert
du document de la gestion des zones aurifères
de performance
faisant partie du domaine public naturel aux Communes
- La Confection et adoption des budgets (primitif, additionnel, rectificatif) ; et du Compte administratif
-La comptabilité
2- A moyen publique,
terme,leveiller
PCOPà2006 et la àcomptabilité
la mise jour et à lamatière
cohérence des textes, règlements et
- Les dispositions
procéduresrelatives à la Trésorerie
en vigueur notammentCommunale
en ce qui concerne le taux de répartition des
-Organisation comptable
ristournes de la Commune
minières, rurale de en
le redevable 2èmematière
catégoriede redevances issues de la
-Notion surcommercialisation
les différents documentsde l’or, comptables
la périodicité : Pièces justificatives de de
de la communication recettes
la listeetd’orpailleurs
dépenses à
-Enregistrement dans les livres comptables
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
-Confection de Grand Livre
redéfinition des et couloirs
de fasciculed’orpaillage
compte de gestion
et le caractère obligatoire de la
-Relation entre le TF, l’Ordonnateur et le Trésorier
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; Communal
A court
5.2.6.3- Suivi desterme, prendre des
formations toutestrésoriers
les mesurescommunaux
nécessaires afin d’endiguer les exportations
En 2022,illicites entre autres
après 2 années la responsabilisation
d’accompagnement des agents
des Trésoriers chargés
Communaux, de sécurisation
le Commissariat des
Financier
de Toliara se voit assigner d’une nouvelle mission qui consiste à réaliser le contrôle des acquis de
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de ces
derniers. contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
L’objectif principal est d’apporter des améliorations concrètes sur la gestion des Communes rurales
❖ Acatégorie
de deuxième moyen terme
et des:comptes produits auprès du Tribunal Financier.
4- aenporté
Le suivi matière de délivrance
essentiellement sur : des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5-- La
en production de documents
matière d’octroi budgétaires : veiller
des cartes d’orpaillage, Budgetà la
Primitif, Budget
mise à jour Rectificatif,
des textes Compte
en vigueur
administratif
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- La production de Pièces Justificatives
enrecouvrement
6-- Le matière de tenue
et la des registres spéciaux
comptabilisation des orpailleurs, mettre en place un système
de recette
et une procédure pérennes
- La procédure de paiement de dépensesde gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction
- Le respect des textes en matière d’indemnités et de cotisation Interrégionale
sociale ;CNAPS
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
5.2.7. Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Le ProjetlesMIONJO (« secomptoirs
activités des lever » dans le dialecte
de l’or du Sud
dans chaque de Madagascar),
Commune, conformément financé
aux par la Banque
articles
Mondiale33etàqui 39 couvre trois
du décret surrégions dontdeAtsimo
le régime l’or, et Andrefana, Androy
afin que toutes et Anosy apporte
les transactions un soutien
s’effectuent à aux
moyens de subsistance résilients dans le sud
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;de Madagascar. Il permet l’accès aux infrastructures de
base et aux moyens de subsistance et le renforcement de la gouvernance locale, en mettant l’accent sur
les jeunes❖et A lescourt terme :
femmes.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
A la phase du lancement
connaissance ce Projet, et
desdeCommunes l’équipe du Projet l’utilité
des collecteurs MIONJO a sollicité
présentée parl’assistance
le paiement technique
des du
Tribunal ristournes
Financier ;de Toliara pour l’accompagner dans la sensibilisation des Communes bénéficiaires
sur la bonne gouvernance locale notamment sur la transparence de la gestion. Mais également, cette
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
mission d’information a permis au Commissariat Financier de Toliara de sensibiliser les Communes
bénéficiaires sur leur obligation de  production de compte.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Elle s’est déroulée du 22 au 28 mars 2022, avec comme objectifs:
ǀ
161
ϭϴϰ  ϭϲϭ

Rapport Public 2022


   
 
- faire
EEconnaitre
y ϭϲles
ϴ rôles et attributions du Tribunal financier et sa relation avec 1les acteurs budgétaires ;
Ainsi, ceschaque
- sensibiliser manques
Commune à gagnersur son sont estimésdeàproduire
obligation 779 770les 260 000 Ariary
comptes de gestion en ;matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
- conscientiser les acteurs budgétaires sur leurs rôles respectifs dans la gestion financière et budgétaire de
 période sous revue.
la Commune ;
- soutenir l’équipe
Le contrôle du Projet
a aussi révéléMIONJO dans la des
des ambiguïtés, thématique « la transparence
dissemblances et la bonne
et des divergences en gouvernance
matière de ».
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Lesdebénéficiaires de cetteetmission
la part des acteurs même des d’assistance sont : la Région Androy et Anosy, la Commune Urbaine
pratiques irrégulières.
d’Ambovombe et de Taolagnaro ainsi que 22 Communes rurales de deuxième catégorie.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État,
5.2.8. de :
Sensibilisation dans le cadre du projet FIA2M
Du 211- auA 22
long terme
juillet, le2,Commissariat
prévoir un texte portantdetransfert
Financier Toliara adeétéla sollicité
gestion pardes MSIS
zones TATAO
aurifèrespour
faisantdans
l’accompagner partieladu domainedes
sélection public naturel
jeunes aux Communes
universitaires ;
qui représenteront la Province de Toliara
dans 2-
le cadre d’un concours
A moyen de débat
terme, veiller à labudgétaire interuniversitaire
mise à jour portant
et à la cohérence dessurtextes,
le thème : « gestion
règlements et des
fonds et des affaires locaux ». Après la mission de sélection, un encadrement
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des des meilleurs candidats
a été réalisé pour mieux
ristournes les accompagner.
minières, le redevableCette en
initiative vise de
matière notamment
redevances de sensibiliser
issues deles lajeunes
universitaires
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à des
sur les enjeux locaux en matière budgétaire et de les familiariser dans le domaine
Financesl’ANOR,
Publiques. le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Telles sont les observations de la Juridiction Financière relevées dans l’exercice de sa mission de
B) Au effectuée
contrôle Ministèreauchargé desl’année
cours de mines,2022,
de : ainsi que les recommandations y afférentes.
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
 ϭϴϰ
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ϭϲϮ

Rapport Public 2022


  
 
Ainsi, ces manques à gagner sont DELIBERE
EEy ϭϲϴ
estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
ͲVu le Rapport
 période n° 15/22-
sous revue. RI/RP du 27 Octobre 2022 sur le Rapport Public 2022 et entendu en leurs
observations les Magistrats Rapporteurs : Madame RASAMIMANANA Solotiana Malala Patricia, Président
de LeChambre
contrôle ap.i,
aussiMonsieur
révélé des RAZAFITSILEVONANOSY
ambiguïtés, des dissemblancesDestin
et des divergences en matièreMadame
Espoir, Conseiller, de
textes régissant le secteurNirina
ANDRIANAMAROTSARA aurifère et en matière deMadame
Solohanitriniaina, procédures. Ce qui entraîne desHaja,
RAMANANDRAIBE hésitations
Conseiller,
de la part
Madame des acteurs et même
RAKOTONDRAJAO des pratiques
Onisoa, irrégulières.
Conseiller, et Madame RAMIANDRISOA Lalaina Domoina,
Conseiller,
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
- Vu les Conclusions n°29/2022 du 28 Octobre 2022 du Commissariat Général du Trésor Public et ouï en
A) A
leurs l’État, de Monsieur
observations : HERISON Olivier Ernest Andriantsoa, Commissaire Général du Trésor Public,
Monsieur RABEAFARA 2 Gosteur, Commissaire du Trésor Public, Monsieur RASAMOEL Jean-Jacques,
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Commissaire du Trésor Public et Madame RAKOTOMALALA Mbolanoronambinina Nathalie, Substitut
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Général ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Le présent Rapport a été arrêté après délibération de la Cour des Comptes, en formation toutes chambres
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
réunies, en son audience du vingt-huit octobre deux mil vingt deux;
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Conformément à l’Ordonnanceden°61/22-FJ
l’or, la périodicité de la2022
du 27 Octobre communication
du Président de
de la liste
Cour d’orpailleurs à
des Comptes portant
désignation des membres de la Commission d’examen,
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Ont siégé :
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
▪ Président
3- A court
▪ Monsieur terme, prendre toutes lesJean
RAKOTONDRAMIHAMINA de Dieu,
mesures Président de
nécessaires la d’endiguer
afin Cour des Comptes, PRESIDENT
les exportations
Membres :
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des

▪ Madame RAHARIMALALA
frontières et les agentsLydia
de laCléménce,
douane, lePrésident de Chambre,
renforcement membre, de sécurité et de
des dispositifs
▪ Monsieur RADO
contrôle dansMilijaona,
tous les Président
aéroportsde; Chambre, membre,
▪ Madame EMILISOA Lalaniaina Caroline, Président de Chambre p.i, membre,
B) Au Ministère
▪ Monsieur chargé des mines, Ratsihosena,
ANDRIANANDRASANA de : Président de Chambre p.i, membre
▪ Madame RAZANAMPARANY
❖ A moyen terme : Domoina Raymonde Patricia, Conseiller, membre,
▪ Madame RAKOTOALISON Bernardine, Conseiller, membre,
4- en RAHARISOA
▪ Madame matière de délivrance
FARANIAINA desTantely
autorisations d’orpaillage,
Patricia, Conseiller, membre,prévoir des mesures
administratives adéquates face aux
▪ Monsieur SAMIMAMY Aina, Conseiller, membre, orpailleurs informels ;
5- en matière
▪ Monsieur d’octroiAnriambelonirina
RASAMISON des cartes d’orpaillage, veiller
Veloharison à laConseiller,
Niavo, mise à jour des textes en vigueur
membre
▪ Monsieur RANDRIANARISON Harifidy Hasina, Conseiller, membre,
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
▪ Madame RAMANANTSOA Misa, Conseiller, membre,
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
▪ Madame RAKOTOARISOA Soahary, Conseiller, Conseiller membre,
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
▪ Monsieur RAFIDIMANANTSOA Herizo Stephan, membre,
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
▪ Madame RAOTOSON Dinamalala Felana, Conseiller, membre,
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Assistés de Maître
RAHARINORO Angelina, Greffier en Chef, Greffier tenant la plume.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de
LE PRESIDENT PO.l’or
LESdans chaque Commune, conformément
RAPPORTEURS aux articles
LE GREFFIER EN CHEF
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
SUIVENT
l’intérieur même de la Commune LES SIGNATURES
d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement
 des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
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ϭϲϯ

Rapport Public 2022


    
  
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à LISTE gagner sont DES ABREVIATIONS
estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
ACRONYMES DEVELOPPEMENT
ACCTDP
Le contrôle a aussi révélé Agent desComptable
ambiguïtés, Central
desdudissemblances
Trésor et de la Dette Publique
et des divergences en matière de
ADEMA Aéroports de Madagascar
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
ADER Agence de Développement de l'Electrification Rurale
de la part des acteurs etAdduction
AEP
même des pratiques irrégulières.
d'Eau Potable
AFD Agence Française pour le Développement
De tout ce qui précède, Assemblée
AN la Cour recommande
Nationale :
ANDEA Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement
A) A l’État, de :
ARELEC Autorité de Régulation de l'Electricité
2 Autorité de Régulation des Technologies de Communications
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
ARTEC
BA faisant partie du domaine Budgets Annexespublic naturel aux Communes ;
BAD Banque Africaine de Développement
BCSE2- A moyen terme, Bordereau veiller àdes la Crédits
mise àsans jour et à la cohérence des textes, règlements et
Emploi
BFM procédures en vigueur Banky Foiben’inotamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Madagasikara
BGE ristournes minières, Budget Général de l`Etat en matière de redevances issues de la
le redevable
BNGRC Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
BTA Bon de Trésor par Adjudication
CEPP
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Commission de l'Evaluation des Politiques Publiques
CBMT redéfinition des Cadre Budgétaired’orpaillage
couloirs à Moyen Terme et le caractère obligatoire de la
CDMT commercialisation auprès
Cadre des comptoirs
des Dépenses à Moyende l’or;
Terme
CGAF Compte Général de l’Administration des Finances
CNEA3- A court terme, prendre toutes les
Comité National mesures
de l'Eau nécessaires afin d’endiguer les exportations
et de l'Assainissement
CPR illicites entre autres Caisse la responsabilisation
de Prévoyance et de Retraite des agents chargés de sécurisation des
CPT frontières et les agents Comptesde la douane,
Particuliers le renforcement des dispositifs de sécurité et de
du Trésor
CRCM contrôle dans tous les aéroports
Caisse des Retraites ; Civiles et Militaires
CTD Collectivités Territoriales Décentralisées
B)DDAu Ministère chargéDroit desde mines,
Douanede :
EPA Établissement Public Administratif
EPIC ❖ A moyen terme :
Etablissement Public Industriel et Commercial
DTI4- en matière de délivrance des Droits et Taxes à l’Importation
autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
EPN Etablissement Public National
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
IDI INTOSAI Development Initiative
5- en matière d’octroi
INTOSAI des cartes
International d’orpaillage,
Organization veillerAudit
of Supreme à la Institutions
mise à jour des textes en vigueur
IPVI et à leur cohérence Impôt sur les Plus-Values Immobilières
notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
IR Impôts sur les Revenus
IRCM6- en matière de tenue Impôts dessurregistres
les Revenus spéciaux des orpailleurs,
des Capitaux Mobiliers mettre en place un système
IRSA et une procédureImpôts pérennes
sur lesde gestion
Revenus et deetcommunication
Salariaux Assimilés des données statistiques
ISSAI fiables entre les Communes, l’ANOR of
International Standards et Supreme
la Direction
Audit Interrégionale
Institutions ;
JIRAMA Jiro sy Rano Malagasy
LFI7- en matière de suivi Loide dela production
Finances Initialedes orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
LFR aux produits aurifères Loi de tant
Finances au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Rectificative
LOCS les activités des comptoirs Loi Organique desurl’or dansSuprême
la Cour chaque Commune, conformément aux articles
LOLF 33 à 39 du décretLoi sur le régime de l’or, et Finances
Organique sur les Lois de afin que toutes les transactions s’effectuent à
LR Loi de Règlement
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
MECIE Mise en Compatibilité des Investissements avec l'Environnement
OCDP ❖ A court termeOpérations : en Capital de la Dette Publique
ODD Objectif de Développement Durable
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
OG Objectif Global
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
OS Objectif Spécifique
ristournes ;
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS 9- sensibiliser par laOrganisation suite, les collecteurs
Mondiale de à la faire
Santé régulièrement leurs déclarations ;
PCOP Plan Comptable
 des Opérations Publiques
PGA
ϭ Calcul de la Cour Paierie Générale d’Antananarivo
 
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ;Politique
PGE Générale
à moyen terme : de 1 àde l’Etat
3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ 
ϭϲϰ
ϭϴϰ
164

Rapport Public 2022


  
 
Ainsi, ces manques àProgramme
PIAA gagner Intégré
sont estimés 770 260 000 Ariary1 en matière de
à 779d'Antananarivo
d'Assainissement
PIB
rapatriement de devisesProduit Intérieur
et de 15 595 405 Brut 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
PIP
période sous revue. Programme d’Investissement Public
PLR Projet de Loi de Règlement
Le contrôle a aussi révélé
PNAEPA des ambiguïtés,
Programme des dissemblances
National d'Accès à l'Eau Potable etetl'Assainissement
des divergences en matière de
PRM Président
textes régissant le secteur aurifèrede laetRépublique
en matière de de
Madagascar
procédures. Ce qui entraîne des hésitations
PRODUIR
de la part des acteurs etProjet
même dedes
Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo
pratiques irrégulières.
PSNA Politique et Stratégie Nationale de l'Assainissement
PTT Postes et Télécommunications
De tout ce qui précède, Postes,
PTNT la Cour recommande : et Nouvelles Technologies
Télécommunications
PUDI
A) A l’État, de : Plan d'Urbanisme Directeur de l'Agglomération
RAP Rapport Annuel de Performance
1- A long terme2, prévoir
RCIA Redevanceunpour texte portantdestransfert
le Contrôle ded'Assainissement
Installations la gestion des zones aurifères
REU faisant partie du domaine
Redevancepublic naturel
sur les Eaux aux Communes ;
Usées
RGA Recette Générale d’Antananarivo
2- A moyen terme, Règlement
RGCEBOP veiller à Général
la misesuràlajour et à la d’Exécution
Comptabilité cohérencedesdes textes,
Budgets desrèglements et
Organismes Publics
ROM procédures en vigueur notamment en ce
Redevance sur les Ordures Ménagères qui concerne le taux de répartition des
SAMVA ristournes minières,
Service le redevable
Autonome en matière
de Maintenance de la Villeded'Antananarivo
redevances issues de la
SDMT commercialisationStratégie
de l’or,delala périodicité
Dette à Moyen deTerme
la communication de la liste d’orpailleurs à
SIIGFPl’ANOR, le responsable
Système de d’Information
la tenue des Intégré de la Gestion
registres des Finances
d’entrées Publiques
et sorties des collecteurs, la
SMA Société Municipale d'Antananarivo
SNEAH
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère
Stratégie Nationale de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène
obligatoire de la
SWA commercialisation auprès and
Sanitation desWater
comptoirs
for All de l’or;
WASH Water, Sanitation and Hygiène
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
WSSCC Water Supply and Sanitation Collaborative Council
WSUP illicites entre autres
Water la
and responsabilisation
Sanitation for the Urbandes Pooragents chargés de sécurisation des
 frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ 
ϭϲϱ
165
ϭϴϰ

Rapport Public 2022


   
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner LISTE DES TABLEAUX
sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
dĂďůĞĂƵϭ͗ŝĨĨĠƌĞŶĐĞƐƐƵƌůĞƐŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐŝŶƐĐƌŝƚĞƐĚĂŶƐůĞƐĐĂƌƚĞƐĚΖŽƌƉĂŝůůĞƵƌƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
 période sous revue. ϲ
dĂďůĞĂƵϮ͗^ƚĂƚŝƐƚŝƋƵĞĚĞƐŽƌƉĂŝůůĞƵƌƐĨŽƌŵĞůƐĞƚŝŶĨŽƌŵĞůƐĂƉƉƌŽdžŝŵĂƚŝĨƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳ
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière
dĂďůĞĂƵϯ͗^ƚĂƚŝƐƚŝƋƵĞĚĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠƐĨŽƌŵĞůůĞŵĞŶƚĞƚĚĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐĂƉƉƌŽdžŝŵĂƚŝĨƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϭϱ de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
dĂďůĞĂƵϰ͗DĂŶƋƵĞăŐĂŐŶĞƌĞŶŵĂƚŝğƌĞĚĞĚƌŽŝƚĚĞĐĂƌƚĞƐĚĞĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐƉŽƵƌůΖĂŶŶĠĞϮϬϮϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲ qui entraîne des hésitations
de la5part
Tableau des acteurs
: Montants et même
de l’IS payés par des desopérateurs
pratiquesenirrégulières.
or auprès du centre fiscal de DĂĞǀĂƚĂŶăŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϵ
dĂďůĞĂƵϲ͗EŽŵďƌĞĚĞĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐƉĂLJĂŶƚůΖŝŵƉƀƚƐLJŶƚŚĠƚŝƋƵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϵ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
dĂďůĞĂƵϳ͗EŽŵďƌĞĂƉƉƌŽdžŝŵĂƚŝĨĚĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐŶĞƉĂLJĂŶƚƉĂƐůΖŝŵƉƀƚƐLJŶƚŚĠƚŝƋƵĞ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϮϬ
A) A l’État, de :
dĂďůĞĂƵϴ͗ƐƚŝŵĂƚŝŽŶĂŶŶƵĞůůĞĚΖ/^ƉĞƌĕƵƐƉĂƌůĞĐĞŶƚƌĞĨŝƐĐĂůĞƚƉĂƌƚƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐ;ϱϬйƐƵƌůĞƐϵϱйĚƵŵŽŶƚĂŶƚĚΖ/^
ƉĞƌĕƵͿĞŶϮϬϭϴĞƚϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϭ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
dĂďůĞĂƵϵ͗ƐƚŝŵĂƚŝŽŶĂŶŶƵĞůůĞĚΖ/^ƉĞƌĕƵƐƉĂƌůĞĐĞŶƚƌĞĨŝƐĐĂůĞƚƉĂƌƚƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐ;ϱϬйƐƵƌůĞƐϵϱйĚƵŵŽŶƚĂŶƚĚΖ/^
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ƉĞƌĕƵͿĞŶϮϬϮϬĞƚϮϬϮϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϭ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
dĂďůĞĂƵϭϬ͗WĂƌƚĚΖ/^ĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐƐƵŝǀĂŶƚůĞŵŽŶƚĂŶƚĐŽůůĞĐƚĠƉĂƌůĞĐĞŶƚƌĞĨŝƐĐĂů;ϱϬйƐƵƌůĞƐϵϱйĚƵŵŽŶƚĂŶƚ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartitionϮϭdes
ĐŽůůĞĐƚĠͿ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues deϮϮ la
dĂďůĞĂƵϭϭ͗DĂŶƋƵĞăŐĂŐŶĞƌĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐĞŶŵĂƚŝğƌĞĚΖ/^ƉĂLJĠƉĂƌůĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐĞŶϮϬϭϴĞƚϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
dĂďůĞĂƵϭϮ͗DĂŶƋƵĞăŐĂŐŶĞƌĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐĞŶŵĂƚŝğƌĞĚΖ/^ƉĂLJĠƉĂƌůĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐĞŶϮϬϮϬĞƚϮϬϮϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϮϮ à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs,
dĂďůĞĂƵϭϯ͗ŽŵƉĂƌĂŝƐŽŶĚĞƐƌĠĂůŝƐĂƚŝŽŶƐĞŶŵĂƚŝğƌĞĚĞĐŽůůĞĐƚĞĚĞƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚĂƵdžƉƌĠǀŝƐŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘ Ϯϯ la
dĂďůĞĂƵϭϰ͗ƐƚŝŵĂƚŝŽŶĚĞƐƉĂƌƚƐƉŽƚĞŶƚŝĞůƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐĞŶŵĂƚŝğƌĞĚĞƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐĞŶϮϬϮϬ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϰ la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
dĂďůĞĂƵϭϱ͗ŽŵƉĂƌĂŝƐŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐĐŽůůĞĐƚĠĞƐƌĠĞůůĞŵĞŶƚĞƚƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐƉŽƚĞŶƚŝĞůůĞƐĞŶϮϬϮϬƉŽƵƌůĂŽŵŵƵŶĞ
3- AƵƌďĂŝŶĞĚĞDĂĞǀĂƚĂŶăŶĂ/
court terme, prendre ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations Ϯϱ
dĂďůĞĂƵϭϲ͗DŽŶƚĂŶƚĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐƚƌĂŶƐĨĠƌĠĞƐĂƵdžŽŵŵƵŶĞƐĚĞϮϬϭϵăϮϬϮϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϲ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
dĂďůĞĂƵϭϳ͗ƐƚŝŵĂƚŝŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐƉŽƚĞŶƚŝĞůůĞƐƌĞǀĞŶĂŶƚăůĂŽŵŵƵŶĞĚĞĞĂŶĂŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϵ
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
dĂďůĞĂƵϭϴ͗ŽŵƉĂƌĂŝƐŽŶĚĞƐƋƵĂŶƚŝƚĠƐĚΖŽƌĞdžƉŽƌƚĠĞƐĂƵŶŝǀĞĂƵŶĂƚŝŽŶĂůĚĞϮϬϭϴăϮϬϮϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
contrôle dans tous les aéroports ; ϯϬ
dĂďůĞĂƵϭϵ͗ŽŵƉĂƌĂŝƐŽŶĚĞƐƋƵĂŶƚŝƚĠƐĚΖŽƌĞdžƉŽƌƚĠĞƐĂƵŶŝǀĞĂƵĚĞϬϰŽŵŵƵŶĞƐĚƵŝƐƚƌŝĐƚĚĞDĂĞǀĂƚĂŶăŶĂĚĞϮϬϭϵ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
ăϮϬϮϬ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϯϬ
dĂďůĞĂƵϮϬ͗^ƚĂƚŝƐƚŝƋƵĞƐĚΖĂĨĨĂŝƌĞƐĚĞƚƌĂĨŝĐƐŝůůŝĐŝƚĞƐĚΖŽƌŝŶƚĞƌĐĞƉƚĠƐƉĂƌůĂŽƵĂŶĞDĂůĂŐĂƐLJĚĞϮϬϭϴăϮϬϮϭϯϮ
❖ A moyen terme :
dĂďůĞĂƵϮϭ͗,LJƉŽƚŚğƐĞĚĞĐĂůĐƵůĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐŶŽŶƉĞƌĕƵĞƐƉŽƵƌůĂŽŵŵƵŶĞĚΖŶƚĂŶŝŵďĂƌLJ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϯ
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
dĂďůĞĂƵϮϮ͗WƌŽũĞƚƐŶŽŶĂĐŚĞǀĠƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞƌƵƌĂůĞĚĞsŽŚŝƚƌĂŶŝǀŽŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϰϯ
administratives
dĂďůĞĂƵϮϯͲMots adéquates
clés liés à l’hygiène face aux orpailleurs informels ;
et à l’assainissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϱϳ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
dĂďůĞĂƵϮϰͲZĞƚĂƌĚĚĞWƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚƵW>Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϳϯ
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ; ϰ
dĂďůĞĂƵϮϱͲ^ƵŝǀŝĚĞƐƌĞĐŽŵŵĂŶĚĂƚŝŽŶƐƐƵƌůĞW>Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϳ
dĂďůĞĂƵϮϲͲ^ŝƚƵĂƚŝŽŶĚĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϳ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
dĂďůĞĂƵϮϳͲĠƉĞŶƐĞƐƉŽƵƌůĞƐŵŝƐƐŝŽŶƐǀĞĐƚĞƵƌƐĚĞĐƌŽŝƐƐĂŶĐĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϴϬ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
dĂďůĞĂƵϮϴͲZĠĐĂƉŝƚƵůĂƚŝŽŶĚĞůĂƐŝƚƵĂƚŝŽŶĚĞůĂƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞĞƚĚĞůĂƐŝƚƵĂƚŝŽŶďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƉŽƵƌϮϬϭϲăϮϬϭϵ͘͘͘ϴϮ
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
dĂďůĞĂƵϮϵͲWƌŽŐƌĂŵŵĞͨͲĚĠǀĞůŽƉƉĞŵĞŶƚĚĞƐŝŶĨƌĂƐƚƌƵĐƚƵƌĞƐĠůĞĐƚƌŝƋƵĞƐĞƚĚĞƐƌĞƐƐŽƵƌĐĞƐĚΖĠŶĞƌŐŝĞůŽĐĂůĞƐϴϱ
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes ϴliées
dĂďůĞĂƵϯϬͲĠǀĞůŽƉƉĞŵĞŶƚĚĞƐŝŶĨƌĂƐƚƌƵĐƚƵƌĞƐƌŽƵƚŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϲ
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
dĂďůĞĂƵϯϭͲWƌŽŐƌĂŵŵĞͲŐƌŝĐƵůƚƵƌĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϴϴ
les activités des comptoirs de l’or dans chaque
dĂďůĞĂƵϯϮͲWƌŽŐƌĂŵŵĞͨĚƵĐĂƚŝŽŶĨŽŶĚĂŵĞŶƚĂůĞĚĞϵĂŶƐͩ Commune, conformément aux articles
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϴϵ
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent
dĂďůĞĂƵϯϯͲZĠƐƵůƚĂƚƐĚĞƐŽƉĠƌĂƚŝŽŶƐĚĞƐWdĚƵϮϬϭϲăϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϵϬ à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
dĂďůĞĂƵϯϰͲKƉĞƌĂƚŝŽŶƐĚĞƐŽŵƉƚĞƐWĂƌƚŝĐƵůŝĞƌƐĚĞdƌĞƐŽƌϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϵ91
Ϭ
dĂďůĞĂƵϯϱͲ>ŝƐƚĞĚĞƐĂǀŝƐĚĞůĂŽƵƌĚĞƐŽŵƉƚĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
❖ A court terme : ϵ ϱ
dĂďůĞĂƵϯϲͲProjet de Budget primitif de l’exercice 2022 de la Commune Urbaine de Manjakandriana͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϬ
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
dĂďůĞĂƵϯϳͲ/ŶĐŽŚĠƌĞŶĐĞĚĞƐŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐƌĞůĂƚŝǀĞƐĂƵWƌŽŐƌĂŵŵĞϵϬϭ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϮ
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
dĂďůĞĂƵϯϴͲ,ŝƐƚŽƌŝƋƵĞĚĞƐĚĠůĠŐĂƚŝŽŶƐĚĞůĂŐĞƐƚŝŽŶĚƵĂĐ&/sKd͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ
ristournes ;
dĂďůĞĂƵϯϵͲBudget prévisionnel de l’exploitation du Bac FIAVOTA pour les années 2022ͲϮϬϮϯͲϮϬϮϰ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϳ
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ; ϭϮϬ
dĂďůĞĂƵϰϬͲEŽŵďƌĞĚĞŵŽŝƐĚĞƌĞƚĂƌĚĚĞƐƐƵďǀĞŶƚŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
dĂďůĞĂƵϰϭͲŽŶĨƌŽŶƚĂƚŝŽŶĚƵŵŽŶƚĂŶƚĚĞĐĞƌƚĂŝŶĞƐĚĠƉĞŶƐĞƐƉĂƐƐĠĞƐƉĂƌĂĐŚĂƚĚŝƌĞĐƚĂƵƐĞƵŝů
 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϲ
dĂďůĞĂƵϰϮͲDépenses
ϭ Calcul de la Cour
  réalisées ne faisant pas l’objet de consultation par voie d’affichage͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϴ
dĂďůĞĂƵϰϯͲDépenses réalisées
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; enregistrées
à moyen terme :en de 1balance
à 3 ans ;sans
à longpièces 3 ans et plus à l’appui͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϮ
terme : justificatives
dĂďůĞĂƵϰϰͲĠƉĞŶƐĞƐƌĠĂůŝƐĠĞƐĚĞŵĞƵƌĂŶƚŝŶƐƵĨĨŝƐĂŵŵĞŶƚŽƵŶŽŶũƵƐƚŝĨŝĠĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϯ
ǀ
ϭϴϰ
166
ϭϲϲ

Rapport Public 2022


   
 
dĂďůĞĂƵϰϱͲDépenses de location d’engins payées malgré l’insuffisance des pièces justificatives͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϰ
1
 Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
LISTE DES FIGURES
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui
&ŝŐƵƌĞϭ͗džƚƌĂŝƚĚƵƌĞŐŝƐƚƌĞĚĞƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞůĂŽŵŵƵŶĞĚĞĞĂŶĂŶĂ͕ĂŶŶĠĞϮϬϮϭ entraîne des hésitations
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
&ŝŐƵƌĞϮ͗DŽĚğůĞĚĞƌĞŐŝƐƚƌĞĚĞƐƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶƐĚƵĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐƵŝǀĂŶƚůΖĂƌƌġƚĠŶΣϭϰϱϰͬϮϬϭϲĚƵϮϬũĂŶǀŝĞƌϮϬϭϲ ͘͘ϭϱ
&ŝŐƵƌĞϯ͗^ŝƚĞƐĂƵƌŝĨğƌĞƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐĚΖŶĚƌŝďĂĞƚĚΖŶƚĂŶŝŵďĂƌLJ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϳ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
&ŝŐƵƌĞϰͲ^ŝƚĞƐĂƵƌŝĨğƌĞƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐĚΖŶƚƐŝĂĨĂďŽƐŝƚƌĂĞƚĚĞĞĂŶĂŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ Ϯϴ
&ŝŐƵƌĞϱͲƌďƌĞăƉƌŽďůğŵĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϮ
A) A l’État, de :
&ŝŐƵƌĞϲͲZĠĂůŝƐĂƚŝŽŶƐŐůŽďĂůĞƐĚĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϴ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
&ŝŐƵƌĞϳͲŶĐŽƵƌƐĚĞůĂĚĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞϮϬϭϳͲϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϵϰ
 faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
ANNEXE
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de : ANNEXES
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue. ANNEXE. 1
Extrait
Le contrôle du registre
a aussi des ambiguïtés,
révélé des entrées et sorties des collecteurs
des dissemblances et tenu par les Communes
des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
 de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue. ANNEXE . 2
Réponses
Le contrôle a aussi révélé des de l’ANOR suivant
ambiguïtés, mail du 17 et
des dissemblances octobre 2022°
des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de : 

1- A long terme2, prévoir'EEd/KE>>&/>/ZKZ


un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
A L’ATTENTION DE LA COUR DES COMPTES
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
K^Zsd/KE^^hZ>ZWWKZdWZKs/^K/ZEΣϬϯͬϮϮͲDͬh/dͬZKWͬKZhϮϬ^WdDZϮϬϮϮ
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
1. commercialisation
SUR de l’or, la périodicité
LA MISE A DISPOSITION de la communication
DES CARTES D’ORPAILLAGE de laPAR
liste L’ANOR
d’orpailleurs à 12
– Page
l’ANOR, le responsable
… Or selon les Communes,de la en
tenue des registres
raison d’entréesdeetl’absence,
de l’insuffisance, sorties desducollecteurs,
retard de la
redéfinition
l’édition ou livraison des cartes d’orpailleurs par l’ANOR, elles ont recoursdeau la
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
commercialisation
service de l’OPCIauprès pour des comptoirs
produire de l’or;
lesdites cartes et même bien avant l’installation
de l’antenne locale ANOR Maevatanàna,
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires le 14 juin afin
2021,d’endiguer
en vue deles faciliter les
exportations
activités
illicites de suivi
entre autreset de
la sensibilisation des orpailleurs
responsabilisation des agents dont la livraison
chargés des cartesdes
de sécurisation
d’orpailleurs. Cette situation représente une défaillance dans le système
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité de gestion
et de
et de suivi
contrôle dansdes cartes
tous d’orpailleurs
les aéroports ; notamment dans le recensement des orpailleurs.
En effet, certaines données risquent d’échapper à l’ANOR, structure chargée de
B) Au Ministère
produire chargé desetmines,
les cartes de : des statistiques relatives à la filière or, notamment
de publier
❖lesAstatistiques
moyen terme sur: les cartes vendues et incidemment sur les orpailleurs titulaires
desdites cartes.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
AVIS DE L’ANOR :
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
La mise à disposition des cartes au profit des Communes aurifères requiert des préalables
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
incontournables dont notamment l’état des lieux, la réalisation des actions de sensibilisation,
6- unenrecensement
matière de tenue
mêmedes registres et
superficiel, spéciaux des orpailleurs,
par-dessus mettre
tout, la volonté en place
manifeste deun
la système
commune à
et une procédure
formaliser pérennes
les orpailleurs de sade gestion et de communication des données statistiques
circonscription.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Par ailleurs, l’ANOR doit toujours veiller à ce que les cartes distribuées soient utilisées à bon
en matière
7- escient. de suivi dedémontre
L’expérience la production des orpailleurs
jusqu’ici que seulementet de10
la collecte
à 20 % desdes ristournes liées aux
cartes remises
aux produits
communes sontaurifères tant auoctroyées
effectivement niveau des
auxCommunes
orpailleurs.qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Un autre point à soulever est que le coût de l’édition des cartes d’orpaillage n’est pas moindre
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
et que cela demande à ce que les communes s’impliquent fermement pour générer des recettes
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de par la gestion des activités aurifères de leurs circonscription. Car il faut noter que l’ANOR
❖ Apas
n’est court terme : de part des recettes des droits d’orpaillage lesquelles reviennent
bénéficiaire
8- intégralement
vulgariser lesaux Communes.
textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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EE2.ySUR
 LA
ϭϲϴRIGUEUR
 OU NON DE L’ANOR ET DES COMMUNES – Page 14
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>Au-delà
drapatriement
^Ddde /de ces
^͘͘͘͘problèmes,
Zdevises ͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘la
͘͘͘͘Cour
͘͘͘͘͘595 ͘͘405 ͘a͘͘relevé
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘une
͘͘͘͘Ariary ͘͘͘part
͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘de
͘͘termes ͘͘͘͘͘négligence
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘aussi
͘͘͘͘͘redevances
de ͘͘͘bien
͘͘͘͘͘͘͘͘du
͘͘͘͘͘minières ϭcôté
ϳϴ lades
͘͘pour
 période Communes
sous revue. que du côté de l’agence de l’or dans la tenue et gestion des registres ou listes
d’orpailleurs. En effet, d’une part, les Communes ne sont pas motivées dans cette
Le contrôle
démarche a aussi révélé des ambiguïtés,
administrative. D’autre part, des dissemblances
une certaine passivité et des divergences
de l’agence en est
matière de
constatée
textes du
régissant le secteur aurifère et en matière de procédures.
fait de ses ressources réduites12 et du fait qu’elle n’effectue pas les diligences Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs
nécessaires pour et même
avoir lesdesdonnées
pratiquescollectées
irrégulières.auprès des Communes mais se cantonne à
la livraison des documents et à l’attente de leur retour. D’ailleurs, l’ANOR dénonce, à cet
De touteffet,
ce qui précède,delamoyen
l’absence Cour recommande
coercitif dans: les textes face aux Communes qui n’exécutent pas
A) A l’État,
leurs deobligations.
: Enfin, l’absence de communication par l’ANOR des registres ou listes
des orpailleurs2 à la DIR démontre aussi le manque de rigueur de l’agence.
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
AVIS DE L’ANOR :
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
▪ Nous proposons la réformulation suivante :
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
« Au-delà de ces problèmes, la Cour a relevé quelques défaillances aussi bien du côté des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Communes que du côté de
commercialisation l’Agence
de l’or, de l’or dans
la périodicité de la la tenue et la gestion
communication de la listedesd’orpailleurs
registres ou àlistes
d’orpailleurs.
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
En effet, d’une part,des
redéfinition les Communes ne sont pas motivées
couloirs d’orpaillage et le caractère dans cette démarche obligatoireadministrative.
de la
D’autrecommercialisation
part, les actions de auprès des comptoirs
l’Agence sont freinées de l’or; du fait de ses ressources réduites et du fait
qu’elle
3- Aestcourt
à cetterme,
effet, limitée
prendredans toutes lesles opérations
mesures de collecte de
nécessaires afindonnées.
d’endiguer A noter à cet égard que
les exportations
jusqu’ici la Loientre
illicites a prévu autresdes dispositifs de suivi administratifs
la responsabilisation des agents etchargés non desdecollectes physiques
sécurisation des par
l’ANOR. frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
SurAu
B) ce point,
Ministèrel’ANOR chargé évoque que si une
des mines, de : grande part de la mission de formalisation des orpailleurs
est attribuée aux Communes, l’ANOR n’a cependant pas un lien hiérarchique avec celles-ci pour les
❖ A moyen terme :
y contraindre.
4- ilenestmatière
Enfin, à soulever deégalement
délivrance quedes autorisations d’orpaillage,
la non-communication par l’ANORprévoir des mesures
des registres ou listes des
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
orpailleurs aux DIR peut causer une faille dans la traçabilité des acteurs.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
▪ SUR et à LA
leurDERNIERE
cohérence notamment PHRASE DANS des renseignements
L’ENCADRErelatifs : à la CIN et à l’adresse ;
Il6-
fautenremarquer
matière deque les Registres
tenue et listes
des registres des orpailleurs
spéciaux que l’ANOR
des orpailleurs, est place
mettre en censéeuncommuniquer
système
et une
aux DIR sontprocédure pérennes dedes
ceux qui proviennent gestion et de communication des données statistiques
Communes.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Le défaut de communication est dès lors depuis la base et non au niveau de l’ANOR. Et encore
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
une fois,
aux ilproduits
est à souligner que
aurifères l’ANOR,
tant au niveaumêmedes en travaillantqu’au
Communes étroitement
niveau avec les Communes,
central, promouvoir n’et
pas à les
même des lesdes
activités contraindre.
comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
D’où l’intérieur
la recommandation
même de laque nous proposons
Commune : Intensifier
d’extraction ; la déconcentration de l’ANOR pour
une gestion de proximité plus efficiente.
❖ A court terme :
3.8- SUR LE TABLEAU
vulgariser les textes20en
: COMPARAISON
matière de paiementDES des ristournes D’OR
QUANTITES EXPORTEES
minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Rectification : Les 1003 kg d’or de 2021 représentent la totalité de l’achat effectué par la
BFM et non
9- sensibiliser pardes exportations.
la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
ANNEXE . 3
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteursde
Réponses et la
même des pratiques
Direction irrégulières.
Générale des mines en date du 14 octobre 2022

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

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Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

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ϭϴϰ ϭϳϮ

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EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue. ANNEXE . 4
Situation des ristournes
Le contrôle a aussiminières versées
révélé des par Ambatovy
ambiguïtés, par collectivité
des dissemblances et des et pourcentage
divergences affecté de
en matière en
investissement (en Ariary)
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


Montant perçu Montant utilisé en Pourcentage
A) A
EXERCICES l’État, de
2018: 2019 2020 réalisations de projets utilisé en
d'investissement investissement
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
(2018-2019-2020)
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Région Alaotra
10 890 485 873,00 2 472 308 181,00
Mangoro 2- A moyen terme, veiller à la mise à2 jour
206 448 036,00 15 569 242 090,00
et à la cohérence 1 499 552 598,76
des textes, règlements et 9,63%

procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des


Région Atsinanana 7 092 779 823,00 1 610 170 361,00 1 437 020 376,00 10 139 970 560,00 4 361 923 683,64 43,02%
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Commune commercialisation
11 565 117 217,00
de2 625
l’or, la périodicité
459 896,00
de la communication
2 096 572 174,00
de la liste8 885
16 287 149 287,00
d’orpailleurs
982 658,73
à 54,56%
Ambohibary l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Commune Andasibe
redéfinition des couloirs
8 166 920 283,00 1 854 016 808,00
d’orpaillage et le 11 501
1 480 533 013,00
caractère
470 104,00
obligatoire de la
5 972 822 910,60 51,93%
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Commune 3- A court terme,
4 142 206 135,00prendre
940 toutes
344 648,00les mesures
750 916nécessaires
222,00 afin
5 833 467d’endiguer
005,00 4les exportations
591 693 856,17 78,71%
Amboditandroho
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Commune
Toamasina contrôle dans
4 001 770 tous les908
663,00 aéroports
463 631,00 ; 725 457 499,00 5 635 691 793,00 2 600 183 065,57 46,14%
Suburbaine
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Commune
Vohitranivona
❖ A 445
moyen terme :
210 326,00 101 069 607,00 80 709 565,00 626 989 498,00 422 890 089,00 67,45%

4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures


TOTAL 46 304 490 320,00 10 511 833 132,00 8 777 656 885,00 65 593 980 337,00 28 335 048 862,47 43,20%
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Sources : Trésorerie Générale de Toamasina et calcul par la Cour
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
ϭϴϰ
ϭϳϯ 173

Rapport Public 2022


   


174
ϭϴϰ ϭϳϰ
   
 
EELISTE
y DESϭϲϴMAGISTRATS EN ACTIVITE AU SEIN DES JURIDICTIONS FINANCIERES
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘ANNEE
͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘2022
͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
COURdes
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, DES COMPTES et des divergences en matière de
dissemblances
textes régissant le secteurNOMS
aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne
FONCTION
des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
RAKOTONDRAMIHAMINA Jean de Dieu PRESIDENT DE LA COUR
De tout ceOlivier
qui précède, la Cour recommande : COMMISSAIRE GENERAL DU
HERISON Ernest Andriantsoa
TRESOR PUBLIC
A) A l’État, de :
RAHARIMALALA Lydia Clémence PRESIDENT DE CHAMBRE
2
RADO1- A long terme , prévoir un texte portant transfert PRESIDENT
Milijaona de la gestion DEdes zones aurifères
CHAMBRE
faisant partie du domaine
RASAMIMANANA Solotiana Malala Patricia public naturel aux Communes ;
PRESIDENT DE CHAMBRE
2- A moyen terme, veiller
ANDRIANANDRASANA Ratsihosenaà la mise à jour et à la cohérence PRESIDENT desDEtextes, règlements et
CHAMBRE
procédures
EMILISOA Lalaniaina Carolineen vigueur notamment en ce qui concerne le taux
PRESIDENT DE CHAMBRE de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
RALAIMAROLAHY Haja PRESIDENT DE CHAMBRE
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
RAZAFITSILEVONANOSY
l’ANOR, le responsable Destinde Espoir
la tenue des registres d’entrées CONSEILLER et sorties des collecteurs, la
ANDRIANAMAROTSARA
redéfinition des couloirs Nirina Solohanitriniaina
d’orpaillage et leCONSEILLER caractère obligatoire de la
commercialisation
RAZANAMPARANY Domoinaauprès des comptoirs
Patricia Raymondede l’or; CONSEILLER
RAKOTOALISON
3- A court terme, SOLOMAMPIONONA
prendre toutes les Bernardine
mesures nécessaires CONSEILLER
afin d’endiguer les exportations
RANDRIANASOLO RANDRASANA Ange Sandro CONSEILLER
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
RANALISON frontières et les agents
Domohina Anja Tiana de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
CONSEILLER
contrôle
BOTOVOLANJARA Reagan dans tous les aéroports ; CONSEILLER
RAHARISOA
B) Au Ministère FARANIAINA
chargé desTantelymines,Patricia
de : CONSEILLER
ANDRIANARIVONY Ravo Alfred CONSEILLER
❖ A moyen terme :
SAMIMAMY Aina CONSEILLER
4- en matière
RAMANANDRAIBE Haja de délivrance des autorisations d’orpaillage,
CONSEILLERprévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
RASAMISON ANDRIAMBELONIRINA Veloharison Niavo CONSEILLER
5- en matière d’octroi
RASOLOFONARIVO Rija des cartes d’orpaillage, veiller àCONSEILLER la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
RAKOTONDRAJAO Onisoa CONSEILLER
6- en matière de
RAMANANTSOA Misatenue des registres spéciaux des orpailleurs, CONSEILLER mettre en place un système
et une procédure
RANDRIANARISON Harifidy Hasina
pérennes de gestion et de communication
CONSEILLER
des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
RAMANALINARIVO Andriantiana Michel CONSEILLER
7- en matière
RAKOTOARISOA Soahary de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
CONSEILLER
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
HARIMALALA RALAIMAMOA Henintsoa Sy Fitahiana CONSEILLER
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
RAMIANDRISOA
33 à 39 du décretLalainasur Domoina
le régime de l’or, et afin que toutes CONSEILLERles transactions s’effectuent à
RAOTOSON Dinamalala
l’intérieur même de Felanala Commune d’extraction ; CONSEILLER
RAFIDIMANANTSOA
❖ A court terme Herizo
: Stephan CONSEILLER
RANAIVOARIVELO BAKO Mavoharilala CONSEILLER
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
RAJAONARIVONY Hery Mamy AUDITEUR
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
NARINDRANANAHARY
ristournes ; Dinaharinala AUDITEUR
ANTENAINA Olivier AUDITEUR
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ANDRIANTOMPONIERA Miasa Lazamanantsoa AUDITEUR

ZITANA Kassam
ϭ Calcul de la Cour
AUDITEUR
 
RAOELISON Mavo12Ramesy
2 A court terme : jusqu’à mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans AUDITEUR
et plus
RANAIVOSOA Lalaina Bertille AUDITEUR
ǀ
ϭϴϰ
175
ϭϳϱ

Rapport Public 2022


   
 
RAJONHSON Adolphe COMMISSAIRE DU TRESOR PUBLIC
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
RABEAFARA Gosteur COMMISSAIRE DU TRESOR PUBLIC
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
RASAMOEL Jean Jacques
période sous revue. COMMISSAIRE DU TRESOR PUBLIC
KOERA Ravelonarivo Natanaël SUBSTITUT GENERAL
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
RAZAFIMANANTSOA Tafita
textes régissant le secteur SUBSTITUT
aurifère et en matière de procédures. GENERAL
Ce qui entraîne des hésitations
RAKOTOMALALA Mbolanoronambinina Nathalie
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. SUBSTITUT GENERAL
RABENANTOANDRO Malalanirina Holisoa SUBSTITUT GENERAL
De tout ce qui précède,
RAHERIMANANA Romainla Cour recommande : SUBSTITUT GENERAL
A) A l’État, de :
TRIBUNAL FINANCIER D'ANTANANARIVO
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
NOMS FONCTION
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
RATSIMANDRAVA Solonirina Richard PRESIDENT
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
RAHARISON Ando en
procédures Harilalaina
vigueur notamment en ce qui concerne CONSEILLER le taux de répartition des
RANDRIANARIVELO HarintsoaleAndrianina
ristournes minières, redevable en matière de CONSEILLER
redevances issues de la
commercialisation
VOLATSARA Nirina Deloda de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
CONSEILLER
l’ANOR, le responsable
RANDRIANAMBININY Jacquis de la tenue des registres d’entrées CONSEILLER
Gabriel et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
RANDRIANARIVELO Mamy Fetra COMMISSAIRE FINANCIER
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
RANDRIANANTENAINA Solofotiana SUBSTITUT
3- A court terme, prendre
RATIA RAHAMAHAVONJY Henintsoa toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
SUBSTITUT
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane,
TRIBUNAL le renforcement
FINANCIER des dispositifs de sécurité et de
D'ANTSIRANANA
contrôle dans tous les NOMS
aéroports ; FONCTION
B) Au Ministère chargé
RASOAMALALA Sereine des mines, de : PRESIDENT
❖ A moyen Laingo
RANJAHARIVONY terme :Nirina Monique CONSEILLER
LAURENT
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, CONSEILLER
prévoir des mesures
NALINIRINA Andriantsilavo
administratives Joharimalala
adéquates face aux orpailleurs informels ; CONSEILLER
RAHANTARIVONY Solomampionona Sarah
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la miseCONSEILLER
à jour des textes en vigueur
ANTONNELLA Louisano COMMISSAIRE FINANCIER
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
RANDRIANOMANANA Clairmond Hubert SUBSTITUT
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
TRIBUNAL FINANCIER DE FIANARANTSOA
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
NOMS FONCTION
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
RANDRIANARIVAHINY Dinatant
aux produits aurifères Herimalala
au niveau des Communes qu’auPRESIDENT
niveau central, promouvoir
RASOLONDRAIBE Maxcomptoirs
les activités des Félicial de l’or dans chaque Commune,CONSEILLER
conformément aux articles
33 à 39 du décret
RAHANTANIRINA sur le régime deOnjaniaina
RAZAFINDRAHASA l’or, et afin que toutes les
Marie transactions s’effectuent à
CONSEILLER
Stéphanie
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
ANDRIAMIARISOA Ranjarinelina CONSEILLER
❖ A court terme :
RAZAFINDRABE RATRIMOSON Bodo Riana Miora Miangaly CONSEILLER
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
RARIVOMANANTSOA Harivelo Tantely CONSEILLER
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
RABEARISOA Rochel
ristournes ; COMMISSAIRE FINANCIER
ANDRIATSIVALIANA Oelinjaka SUBSTITUT
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
TRIBUNAL
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1FINANCIER DE
à 3 ans ; à long terme : 3MAHAJANGA
ans et plus

ǀ
176
ϭϴϰ ϭϳϲ

Rapport Public 2022


RABEARISOA Rochel COMMISSAIRE FINANCIER
ANDRIATSIVALIANA Oelinjaka SUBSTITUT
   
 
  
EEy ϭϲϴ
 Ainsi, ces manques à TRIBUNALgagner sontFINANCIER estimés à 779 DE MAHAJANGA
770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘NOMS
͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘FONCTION
͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
 période sous revue.
RAKOTOARIVELO Daudet PRESIDENT ϭϳϲ
Le contrôle
SIMON Alberta aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
CONSEILLER
textes régissant le secteur
RAHAJAHARIVELO Faratiana Liva aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
CONSEILLER
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
RAKOTOSALAMA Narindranjanahary Sandratriniaina CONSEILLER
TSARAHAFANA Hajatiana
De tout ce qui précède, la Jocelyne
Cour recommande : COMMISSAIRE FINANCIER

A) A l’État, de : TRIBUNAL FINANCIER DE TOAMASINA


2
1- A long terme , prévoir
NOMS un texte portant transfert de la gestionFONCTION
des zones aurifères
faisant partie du domaine
RAZAFINARIMALALA Eddy Diwallon public naturel aux Communes ;
PRESIDENT
2- A moyen terme,
RAZAFINDRAKOTO veiller à la
Vahatriniaina mise à jour et à la cohérence
Ranjalalaina des textes, règlements et
CONSEILLER
procédures en vigueur notamment
HERITSITONTANARIVO Tsino Lalaina Isaia en ce qui concerne le taux de répartition des
CONSEILLER
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
RIVOHARINJAKA Donah CONSEILLER
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
RANAIVOARISOA Florianà Christophère
l’ANOR, le responsable COMMISSAIRE
de la tenue des registres d’entrées FINANCIER
et sorties des collecteurs, la
RAMANJATOVO
redéfinitionMaminirina Eric
des couloirs SUBSTITUTobligatoire de la
d’orpaillage et le caractère
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
TRIBUNAL FINANCIER DE TOLIARA
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
NOMS FONCTION
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
RAMAROSON
frontièresHeriniaina Veloson
et les agents de la douane, le renforcement des PRESIDENT
dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les
RATSIMBAZAFY Jean Narinoely aéroports ; CONSEILLER
RAFANOMEZANTSOA
B) Au Ministère chargéRAKOTOVAO
des mines, deMiangola
: Ravaka CONSEILLER
ANDRIAMADIHARISON Eric Tiana CONSEILLER
❖ A moyen terme :
NAMEHANIAINA Mihoby Zo CONSEILLER
4- en matière de délivrance
RAMAMIARIJAONA Jacquie Abel des autorisations d’orpaillage, prévoir des
COMMISSAIRE mesures
FINANCIER
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
RAHARIMIHAJA Hagatiana Sariaka SUBSTITUT
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus

ǀ
ϭϴϰ
177
ϭϳϳ
Rapport Public 2022
  
 
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner TABLE sont estimés DES àMATIERES 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises^͘͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘͘de ͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘595 ͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour ϭϳϴ la
^zE d , ^  
͘ ͘ ͘ ͘
période sous revue. ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘͘/sII
/EdLe
ZKcontrôle
hd/KE a ͘aussi
͘͘͘͘͘͘͘͘révélé ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘͘ambiguïtés,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘dissemblances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘divergences
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘matière
͘͘͘͘͘͘͘͘ϭde
TIT textes
RE Irégissant
. AUDle ITsecteur DU SEaurifère CTEUR et E enXmatièreTRACTde IFprocédures.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ce ͘͘͘͘͘qui ͘͘͘͘͘͘entraîne
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘͘hésitations
͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ϭ͘ϭ͘ ACTIVITES D’ORPAILLAGE DANS LES PHASES DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION : UN SUIVI
De tout ce qui précède, la Cour recommande : ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯ
/E^h&&/^EdͲĂƐĚĞƐŝdžŽŵŵƵŶĞƐĚĞůĂƌĠŐŝŽŶĚĞĞƚƐŝďŽŬĂ͘'ĞƐƚŝŽŶƐ͗ϮϬϭϴăϮϬϮϭ
A) A l’État, de :
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ ^h/s/^d/s/d^WZKhd/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯ
2
1- A Insuffisances
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ϭ͘ long termedans , prévoir un autorisations
le suivi des texte portant transfert de la gestion des zones aurifères ϯ
d’orpaillage͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϭ͘ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ Non délimitation des couloirs d’orpaillage «ůĂůĂŵͲďŽůĂŵĞŶĂͩ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϵ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et ϭ
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ϯ͘  /ŶƐƵĨĨŝƐĂŶĐĞƐĚĞƐƵŝǀŝĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐŽƌƉĂŝůůĞƵƌƐƉĂƌůĞƐŽŵŵƵŶĞƐ ͘ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ ^h/s/>KDDZ/>/^d/KE^WZKh/d^hZ/&Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰ
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϭ͘commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à ϭϰ
ĠĨĂƵƚĚĞƐƵŝǀŝĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐƉĂƌůĞƐŽŵŵƵŶĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘l’ANOR,
Insuffisance de suivi des activités
le responsable de commercialisation
de la tenue des registres d’or et sorties des collecteurs, la ϭϳ
par l’ANOR͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
d’entrées
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϯ͘redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la ϭϴ
Manque à gagner en matière d’Impôt Synthétique revenant aux Communes͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϰ͘commercialisation
EŽŶͲeffectivité de laauprès
collectedes
des comptoirs
ristournes issues de la commercialisation d’or͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϯ
de l’or;
ϭ͘ϭ͘ϯ͘3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
K^Zsd/KE^'EZ>^^hZ>Z'>DEdd/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϰ 
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϭ͘illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des ϯϰ
/ŶĐŽŚĠƌĞŶĐĞĚĞƐƚĞdžƚĞƐƐƵƌůĞƚĂƵdžĚĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘ϯ͘Ϯ͘frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de ϯϱ
ŵďŝŐƵŢƚĠƐƵƌůĂĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞĐŽůůĞĐƚĞƵƌƌĞĚĞǀĂďůĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϯ͘ Dissemblancetous
contrôle dans sur lales aéroports
périodicité ;
de communication des listes d’orpailleurs à l’ANOR͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϱ
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϰ͘ Ambiguïté sur le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϲ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϱ͘ Incohérence du texte sur le caractère légal et permanent de la servitude d’orpaillage et le droit du titulaire
❖ A moyen terme : ϯϲ
ĚĞƉĞƌŵŝƐŵŝŶŝĞƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
4- en Caractère
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϲ͘ matièrenondeobligatoire
délivrance de l’existence de comptoirs de d’orpaillage,
des autorisations l’or dans le circuitprévoir des mesures ϯϲ
de commercialisation͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϭ͘Ϯ͘ hd/>/^d/KE^Z/^dKhZE^D/E/Z^/^^h^hWZK:dDdKszhWZK&/d^K>>d/s/d^
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
dZZ/dKZ/>^EdZ>/^^^&/E^s>KWWDEdhZ>d/E>h^/&͗hEWZ&KZDE
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
/E^h&&/^Ed͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϴ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϭ͘Ϯ͘ϭ͘ KEdydd:h^d/&/d/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϴ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ SUR L’EXISTENCE D’UN PLAN LOCAL DE DEVELOPPEMENT SERVANT DE BASE D’ELABORATION DE BUDGET
ET EMANANT matière
7- en de suivi PARTICIPATIVE
D’UNE APPROCHE de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
ET INCLUSIVE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϵ 
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘auxďƐĞŶĐĞĚĞĐĂĚƌĞĚĞĐŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƌĠŐůĞŵĞŶƚĂŝƌĞďĂƐĠƐƵƌůĂ^ƚƌƵĐƚƵƌĞ>ŽĐĂůĞĚĞŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶ
produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles ϯϵ
ƌĞƉƌĠƐĞŶƚĂƚŝǀĞĞƚŽƉĠƌĂƚŝŽŶŶĞůůĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘33 Absence
à 39 dud’un
décret
Plan sur
localle
derégime
développementde l’or,à et afin
jour que toutes les transactions s’effectuent à ϰϬ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ EŽŶĠůĂďŽƌĂƚŝŽŶĚĞďƵĚŐĞƚďĂƐĠƐƵƌůĞƉůĂŶůŽĐĂůĚĞĚĠǀĞůŽƉƉĞŵĞŶƚ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϬ
❖ A court terme :
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ ^UR L’UTILISATION DES RISTOURNES OBEISSANT AUX PRINCIPES DE PERFORMANCE DE GESTION͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϭ
8- vulgariser les textes en matière de des
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϭ͘ ďƐĞŶĐĞĚĞĐƌŝƚğƌĞĚĞƐĠůĞĐƚŝŽŶŝŶĐůƵƐive paiement des ristournes minières et porter à la ϰϭ
projets d’investissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘Ϯ͘connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des ϰϭ
ĠĨĂƵƚĚĞƐLJŶĞƌŐŝĞĞŶƚƌĞůĞƐĐŽůůĞĐƚŝǀŝƚĠƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ristournes ;
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϯ͘ dƌĂǀĂƵdžƉĂLJĠƐŶŽŶƌĠĂůŝƐĠƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϮ
9- sensibiliser
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϰ͘ dƌĂǀĂƵdžŶŽŶĞdžĠĐƵƚĠƐƉŽƵƌƌƵƉƚƵƌĞĚĞĐŽŶƚƌĂƚ
par la suite, les collecteurs à faire ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
régulièrement leurs déclarations ; ϰϯ


ϭ͘Ϯ͘ϰ͘Calcul SUR LA MISE EN ŒUVRE DES MECANISMES DE SUIVI, D’EVALUATION DES IMPACd^d
de la Cour
ϭ

KDDhE/d/KE ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϰ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘ϭ͘ /ŶƐƵĨĨŝƐĂŶĐĞĚĞƚĞĐŚŶŝĐŝĞŶƐĚĞƐƵŝǀŝĚĞƐƚƌĂǀĂƵdž͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϰ
ǀ
ϭϴϰ
178
ϭϳϴ

Rapport Public 2022


   
 
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ EŽŶĚĠƉůŽŝĞŵĞŶƚĚĞƐƚĞĐŚŶŝĐŝĞŶƐĚĞƐƵŝǀŝ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϰ
Ainsi, ces
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘ϯ͘ manques
Absence à gagner
des conditions sontl’amélioration
favorisant estimés àdu779 770 260 000 Ariary1 en matière de ϰϱ
bienͲġƚƌĞĚĞƐƉŽƉƵůĂƚŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
rapatriement
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘ϰ͘ de devisesincomplète
 Communication et de 15 sur
595l’utilisation
405 200des Ariary en termes de redevances minières pour la ϰϳ
ristournes͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
période
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘ϱ͘  sous revue.
Absence de communication sur l’utilisation des ristournes͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϴ
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
TITRE II. ASSISTANCE AUX POUVOIRS PUBLICS͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϵ
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Ϯ͘ϭ͘de
 laEVALUATION
part des acteurs et même des
DE LA POLITIQUE pratiquesNATIONALE
ET STRATEGIE irrégulières.
D’ASSAINISSEMENT ͲWZ/KϮϬϬϴͲϮϬϭϱ͗hE
POLITIQUE VOUEE A L’ECHEC͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϬ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État,
Ϯ͘ϭ͘ϭ͘ KEdyd>D/^^/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϬ
de : 
Ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϭ͘ L’assainissement
2
à Madagascar ͘ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϱ Ϭ 
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Ϯ͘ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ ŚŽŝdžĚƵƚŚğŵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϬ
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Ϯ͘ϭ͘Ϯ͘2- A PRESENTATION
moyen terme, DE LA POLITIQUE
veiller à laETmise
STRATEGIE
à jourNATIONALE D’ASSAINISSEMENT
et à la cohérence des textes, ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϭ
règlements et 
Ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ϭ͘procédures
Une politique end’origine
vigueurancienne en ce qui concerne le taux de répartition des ϱϭ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
notamment
Ϯ͘ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la ϱϭ
hŶĞƉŽůŝƚŝƋƵĞǀŝƐĂŶƚăƌĠĚƵŝƌĞůĂƉĂƵǀƌĞƚĠ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ϯ͘commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à ϱϮ
hŶĞƉŽůŝƚŝƋƵĞĂǀĞĐĚĞƐŐƌĂŶĚĞƐŽƌŝĞŶƚĂƚŝŽŶƐƐƚƌĂƚĠŐŝƋƵĞƐ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ă͘ l’ANOR,
Clarificationledes
responsable de aux
responsabilités la tenue des registres
deux niveaux d’entrées
d’interventions et sorties
: national et localdes collecteurs, la ϱϮ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ď͘ redéfinition
Amélioration de des couloirsdes services
la performance d’orpaillage et le caractère obligatoire de la ϱϯ
d’assainissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Đ͘ commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ĨĨŝĐĂĐŝƚĠĞƚĞĨĨĞĐƚŝǀŝƚĠĚƵƌĞĐŽƵǀƌĞŵĞŶƚĚĞƐĐŽƸƚƐĚĞĨŝŶĂŶĐĞŵĞŶƚĚƵƐĞĐƚĞƵƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϱϰ
Ě͘ ZĠĂůŝƐĂƚŝŽŶĚĞƐĠƚƵĚĞƐĞt des recherches afin d’argumenter les solutions innovantes appropriées͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϰ
 A
Ğ͘3- court terme,
Priorisation prendre
des actions toutes les mesures
de sensibilisation à l’hygiènenécessaires
pour influencer afin le d’endiguer
comportement lesdesexportations
usagers͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϱ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation
Ĩ͘ ZĞŶĨŽƌĐĞŵĞŶƚĚĞƐŝŶƚĞƌǀĞŶƚŝŽŶƐƌĞůĂƚŝǀĞƐăůĂǀĞŝůůĞƐĂŶŝƚĂŝƌĞĞƚăůĂƉƌĠǀĞŶƚŝŽŶ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϱ
des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et
Ő͘ DĂŝƚƌŝƐĞĞƚĐŽŶƚƌƀůĞĚĞůΖŝŵƉĂĐƚĞŶǀŝƌŽŶŶĞŵĞŶƚĂů͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϱ
de
contrôle dans tous les aéroports ;
Ś͘ Mise en place d’un comité interministériel de concertation͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϱ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Ϯ͘ϭ͘ϯ͘ ZWKE^^hyYh^d/KE^s>hd/s^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϴ
❖ A moyen͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ϯ͘ϭ͘ϯ͘ϭ͘ WĞƌƚŝŶĞŶĐĞ terme : ϱϴ
 en
Ă͘4- matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures ϴ
sĂůŽƌŝƐĂƚŝŽŶĞƚƵƚŝůŝƐĂƚŝŽŶĚĞƐŽƌŝĞŶƚĂƚŝŽŶƐĞƚĐŚĂƌƚĞƐŝŶƚĞƌŶĂƚŝŽŶĂůĞƐ͗ ͘ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱ
ď͘ administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
EŽŶƉĞƌƚŝŶĞŶĐĞĚĞůĂW^EƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚĂƵdžƉƌŝŽƌŝƚĠƐŶĂƚŝŽŶĂůĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϱϵ
Đ͘ EŽŶͲŝĚĞŶƚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚƵďĞƐŽŝŶĚĞůĂƉĠƌŝŽĚĞĐŽŶĐĞƌŶĠĞ;ϮϬϬϴͿ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϱϵ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Ϯ͘ϭ͘ϯ͘Ϯ͘ ŽŚĠƌĞŶĐĞŝŶƚĞƌŶĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϬ
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ă͘ Mauvaise articulation de l’intervention͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϬ
6- en
ď͘ matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système ϲϭ
ŵďŝŐƵŢƚĠƐĚĂŶƐůĞƉĂƌƚĂŐĞĚĞƐƌĞƐƉŽŶƐĂďŝůŝƚĠƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Đ͘ et une procédure
Insuffisance d’implication pérennes de gestion
des structures et de communication des données statistiques ϲϮ
de proximité͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Ě͘ ďƐĞŶĐĞĚĞƉƌĠǀŝƐŝŽŶďƵĚŐĠƚĂŝƌĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϲϮ
 en
Ğ͘7- matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées ϲϯ
DĂŝŶƚŝĞŶĚĞƐŵŽĚĞƐĚe financement non performants des services d’assainissement ͘ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ĩ͘ aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir ϲϯ
ŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶŝŶĂƉƉƌŽƉƌŝĠĞƐƵƌůĂͨĚĠůĠŐĂƚŝŽŶăƵŶŽƌŐĂŶŝƐŵĞƉƵďůŝĐͩ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ő͘ les
Discordance
activitésdansdeslacomptoirs
maitrise d’ouvrage de l’ordedans chaque Commune, conformément aux articles ϲϯ
l’assainissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ś͘ 33Ambiguïté
à 39 du dedécret
la tutelle surtechnique
le régime du service
de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à ϲϰ
d’assainissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ϯ͘ϭ͘ϯ͘ϯ͘l’intérieur
ŽŚĠƌĞŶĐĞĞdžƚĞƌŶĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
même de la Commune d’extraction ; ϲϱ
Ă͘ ŽŶĨƵƐŝŽŶĚĞůĞĂĚĞƌƐŚŝƉĚĂŶƐl’élaboration de la PSNA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϱ
❖ A court terme :
ď͘ Prévision et anticipation des risques de défaillances de la mise en œuvre de la politique͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϲ
 vulgariser
Đ͘8- les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la ϲϲ
/ŶĐŽŚĠƌĞŶĐĞĚĞůĂW^EƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚĂƵdžƚĞdžƚĞƐƌĞůĂƚŝĨƐĂƵdžŽůůĞĐƚŝǀŝƚĠƐdĞƌƌŝƚŽƌŝĂůĞƐĠĐĞŶƚƌĂůŝƐĠĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ě͘ connaissance des Communes et des͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
WůĂƚĞĨŽƌŵĞĚĞĐŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶŽƉĠƌĂƚŝŽŶŶĞůůĞ collecteurs l’utilité présentée par le paiement des ϲϲ
Ϯ͘ϭ͘ϯ͘ϰ͘ristournes ;
ĨĨĞĐƚŝǀŝƚĠ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϲϳ
Ă͘ Insuffisance d’appropriation nationale͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϳ
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ď͘ &ƌĂĐƚƵƌĞĞŶĂŵŽŶƚĞƚĞŶĂǀĂů͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϲϴ

Đ͘ ^ŽƵƐͲĞƐƚŝŵĂƚŝŽŶĚƵǀŽůĞƚƚĞĐŚŶŝƋƵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϲϵ
ϭ Calcul de la Cour
 Ě͘ /ŶƐƚĂďŝůŝƚĠŝŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶŶĞůůĞĂǀĞĐĐŚĂŶŐĞŵĞŶƚĚĞƌĂƚƚĂĐŚĞŵĞŶƚĞƚĚĞƌĞƐƉŽŶƐĂďůĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
 ϲϵ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Ğ͘ ĠĨĂŝůůĂŶĐĞĚĞůĂĐŽŶĐĞƉƚŝŽŶĚĞůĂW^EƐĞƌĠƉĞƌĐƵƚĂŶƚƐƵƌƐĂmise en œuvre͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϬ
ǀ
179
ϭϴϰ ϭϳϵ

Rapport Public 2022


   
 
EEyCONCLUSIONS
Ϯ͘ϭ͘ϰ͘ ϭϲϴ DE L’EVALUATION͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϬ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
dϮ͘Ϯ͘
rapatriement
 >CONTROLE
^Ddde /DE
Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
L’EXECUTION ͘͘͘͘de
͘͘͘DES
͘15
͘͘͘͘LOIS
͘595
͘͘͘͘͘DE
͘͘405
͘͘͘FINANCES
͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘2019͗hEZdZ,ZKE/Yh>WZKhd/KEh
͘͘͘͘͘͘͘en͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
W>Zpériode sous revue.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϮ
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ D’ORDRE GENERAL͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϮ
textes OBSERVATION
régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ϭ͘  ĠƚĠƌŝŽƌĂƚŝŽŶĚƵĚĠůĂŝĚĞƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚƵW>ZăůĂŽƵƌĚĞƐŽŵƉƚĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. ϳϮ
Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ ^ƵŝǀŝĚĞƐƌĞĐŽŵŵĂŶĚĂƚŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϯ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ KWZd/KE^h'd/Z^hZ/͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϲ
A) A l’État,
Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ de :
 ^ƵƌůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐĂƵƚŽƌŝƐĂƚŝŽŶƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϲ
 A
Ă͘1- Accroissement
long termedes 2 modifications
, prévoir un de textecrédits portanttransfert
portant atteinte àde l’autorisation
la gestion des zones aurifères ϳϲ
parlementaire͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ď͘ faisant
ĞƐŵŽƵǀĞŵĞŶƚƐĚĞĐƌĠĚŝƚƐŚŽƌƐĚĠůĂŝ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
partie du domaine public naturel aux Communes ; ϳϲ
Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ ^ƵƌůĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϲ
 A
Ă͘2- moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements
hŶĞƌĠĂůŝƐĂƚŝŽŶĚĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐĞŶŚĂƵƐƐĞƌĞůĂƚŝǀĞĚŽŵŝŶĠĞƉĂƌůĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐĨŝƐĐĂůĞƐ et ϳϲ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
ď͘ ^ƚƌƵĐƚƵƌĞĨŝƐĐĂůĞĐŽŶƐƚĂŶƚĞŽƵƚƌĂŶƐŝƚŝŽŶĨŝƐĐĂůĞŚĠƐŝƚĂŶƚĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϴ des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Đ͘ EŽŶƉƌŝƐĞĞŶĐŚĂƌŐĞĚĞů’intégralité des recettes fiscales͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϴ
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ ^ƵƌůĞƐĚĠƉĞŶƐĞƐďƵĚŐĠƚĂŝƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϵ
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Ă͘ ŶĂůLJƐĞƉĂƌƉƌŽŐƌĂŵŵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϳϵ
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ď͘ ŶĂůLJƐĞƉĂƌŐƌĂŶĚĞƐĐĂƚĠŐŽƌŝĞƐĚĞĚĠƉĞŶƐĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϴϬ
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ϰ͘ WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϴϮ
 A
Ă͘3- court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations ϴϮ
WƌĠƐĞŶƚĂƚŝŽŶŐĠŶĠƌĂůĞĚĞůĂƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞϮϬϭϵ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ď͘ illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des ϴϯ
WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƉĂƌƉƌŽŐƌĂŵŵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ >^KWZd/KE^^KDWd^WZd/h>/Z^hdZ^KZ
contrôle dans tous les aéroports ; ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϬ
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ϭ͘ ŵĠůŝŽƌĂƚŝŽŶĚƵƌĠƐƵůƚĂƚŐĠŶĠƌĂůĚĞƐŽŵƉƚĞƐWĂƌƚŝĐƵůŝĞƌƐĚƵdƌĠƐŽƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϬ
B) Au Ministère
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘Ϯ͘ chargé des mines,
ŽŵƉƚĞƐĚĞƉƌġƚĚĠĨŝĐŝƚĂŝƌĞƐ de : ϵϭ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ϯ͘❖ ŽŵƉƚĞƐĚĞƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĞdžĐĠĚĞŶƚĂŝƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
A moyen terme : ϵ ϭ
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ϰ͘ ŽŵƉƚĞƐĚĞĐŽŵŵĞƌĐĞĚĠĨŝĐŝƚĂŝƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϮ
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ϱ͘ Comptes d’affectation spéciale excédentaires͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϮ
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Ϯ͘Ϯ͘ϰ͘5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur 93
>^KWZd/KE^EW/d>>ddWh>/Yh͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϮ
Ϯ͘Ϯ͘ϰ͘ϭ͘et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ; ϵϮ
hŶƌĠƐƵůƚĂƚĞdžĐĠĚĞŶƚĂŝƌĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
93
Ϯ͘Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ Des indicateurs d’endettement soutenable͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϯ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Ϯ͘Ϯ͘ϰ͘ϯ͘ ĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞŵƵůƚŝůĂƚĠƌĂůĞƉƌŝǀŝůĠŐŝĠĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϯ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Ϯ͘ϯ͘
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
s/^h'KhsZEDEd͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϱ
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Ϯ͘ϯ͘ϭ͘ Sur l’avis
aux relatifaurifères
produits à la mise en place
tant audes fonds des
niveau de concoursͲD/͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϲ
Communes qu’au niveau central, promouvoir 
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ϯ͘ϯ͘Ϯ͘ Suràl’avis
33 39 durelatif au plan
décret surdes
le comptes
régime de
de l’ANALOGH͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϲ
l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à 
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Ϯ͘ϯ͘ϯ͘ Sur l’avis relatif au le paiement des travaux de peinture et de finition de l’Hôpital «DĂŶĂƌĂͲƉĞŶŝƚƌĂͩĚĞ
❖ A court terme :
DŽƌŽŶĚĂǀĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϲ
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Ϯ͘ϯ͘ϰ͘ Sur l’avis relatif à l’application de la délibération n° 06/2010/MPRH/ASH du 13 avril 2010 du Conseil
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
d’Administration de l’ASH͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϳ
ristournes ; 

Ϯ͘ϯ͘ϱ͘9- sensibiliser par


Sur l’avis relatif aula suite,
projet deles collecteurs
décret à faire régulièrement
portant règlementation des subventions leurs allouées
déclarations ;
aux établissements
scolaires publics d’enseignement général  et au projet de décret portant réorganisation de la farimbon’Ezaka ho
Fahombiazan’ny Fanabeazana
ϭ Calcul de la Cour
  ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϴ
ĞŶLJ/ĨŽƚŽŶLJ;&&&/Ϳ͘
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Ϯ͘ϰ͘ ^^/^dEhyK>>d/s/d^EdZ>/^^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϵ
ǀ
ϭϴϰ
180
ϭϴϬ

Rapport Public 2022


   
 
Ϯ͘ϰ͘ϭ͘ Défaut d’adoption du Budget͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϵϵ
Ϯ͘ϰ͘ϭ͘ϭ͘ ces
Ainsi, manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de ϵϵ
ĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞhƌďĂŝŶĞĚĞDĂŶũĂŬĂŶĚƌŝĂŶĂͲ'ĞƐƚŝŽŶϮϬϮϮ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
rapatriement de devises
Ă͘ Sur l’équilibre et de
budgétaire 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la ϵϵ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
période sous revue.
ď͘ ^ƵƌůĞƐƉƌĠǀŝƐŝŽŶƐĚĞƌĞĐĞƚƚĞƐĞƚĚĞĚĠƉĞŶƐĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϭϬϬ
LeĐ͘contrôle
Sur les arecettes
aussi révélé des ambiguïtés,
d’investissement des dissemblances et des divergences en matière de ϭϬϭ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ě͘ ^ƵƌůĞƐĚĠƉĞŶƐĞƐŽďůŝŐĂƚŽŝƌĞƐ
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations ϭϬϭ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
 ĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞZƵƌĂůĞĚĞdƐŝŚŽŵďĞ͕ͲŐĞƐƚŝŽŶ͗ϮϬϮϮ
de la part
Ϯ͘ϰ͘ϭ͘Ϯ͘ des acteurs et même des pratiques irrégulières. ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϮ
Ϯ͘ϰ͘ϭ͘ϯ͘ ĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞhƌďĂŝŶĞĚĞDĂŚĂũĂŶŐĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϯ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ ƵƚƌĞƐĂǀŝƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϯ
A) A l’État, de :
Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϭ͘ Sur la situation des subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par l’Etat à la Commune
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères ϭϬϯ
ƵƌďĂŝŶĞĚĞDŝĂŶĚƌŝǀĂnjŽ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘Ϯ͘faisant partie du domaine
Sur l’encaissement du prix de public
vente de naturel
terrainaux Communes
du Faritany Toamasina ; dans le compte de dépôt et
ĐŽŶƐŝŐŶĂƚŝŽŶ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϰ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϯ͘ Sur le paiement du solde d’un agent de la Commune urbaine de Toamasina qui est à la fois Directeur d’un
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
département ministériel,
ristournes bénéficiaireled’unredevable
minières, solde supporté enparmatière
le Budget ŐĠŶĠƌĂů issues de la ϭϬϱ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
de redevances
d/dZ///͘commercialisation
 CONTROLE de DEl’or,
S SElaRpériodicité
VICES PUde BLla ICcommunication
S LOCAUX PO deUlaR liste
LA Rd’orpailleurs
EDEVABILIàTE
LOCALE l’ANOR,
͘͘͘͘͘͘͘le
͘͘͘͘responsable
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘la
͘͘͘͘tenue
͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘registres
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’entrées
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘sorties
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘collecteurs,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϳ la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ϯ͘ϭ͘ commercialisation
AUDIT DE LA GESTION DUauprès des comptoirs
BAC FIAVOTA PAR L’OPCI deLIHEMIHA
l’or; –dK>/Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ

ϯ͘ϭ͘ϭ͘
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
h/dKE&KZD/d͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϭ͘ Absence de traçabilité des procédures de création de l’OPCI LIHEMIHA et d’admission de nouvelles
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ŽŵŵƵŶĞƐŵĞŵďƌĞƐ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϵ
contrôle dans tous les aéroports ;
ϯ͘ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ ĠĨĂillance de l’OPCI LIHEMIHA en matière de confection des documents budgétaires et ses actes
B) Au Ministère chargé des mines, de : ϭϭϬ
ƐƵďƐĠƋƵĞŶƚƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϯ͘ EŽŶͲƌĞƐƉĞĐƚĚĞƐrègles de gestion financière et d’organisation comptable répondant aux principes
❖ A moyen terme :
ŐĠŶĠƌĂƵdžĚĞůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠƉƵďůŝƋƵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϭ
4- en ŽŶĨƵƐŝŽŶƐĚĂŶƐůĂĚĠƚĞƌŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞůĂŶĂƚƵƌĞĚĞĐŚĂƋƵĞĚĠůĠŐĂƚŝŽŶĚĞƐĞƌǀŝĐĞƉƵďůŝĐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϰ͘ matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures ϭϭϮ
administratives
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϱ͘ Manquement manifeste adéquates face auxd’entretiens
à l’obligation orpailleursparinformels les anciens; concessionnaires durant les années
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur ϭϭϯ
ϮϬϭϰăŽĐƚŽďƌĞϮϬϭϳ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϲ͘et àĂƌĠŶĂŐĞĚƵĂĐŶŽŶƌĠĂůŝƐé
leur cohérence notamment avantdes l’exploitation
renseignements par la Société SLT ROSO͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
relatifs à la CIN et à l’adresse ; ϭϭϰ
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϳ͘ ďƐĞŶĐĞĚĞƚƌĂĕĂďŝůŝƚĠĚĞƐĠǀĞŶƚƵĞůƐƉĂŝĞŵĞŶƚƐĞĨĨĞĐƚƵĠƐƉĂƌůĞƐĞdžƉůŽŝƚĂŶƚƐĚƵĚĞ&/sKd͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϱ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques ϭϭϱ
h/d>WZ&KZDE>^dZhdhZKZ'E/^d/KEE>>>'^d/KEh&/sKd
fiables entreperformance
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ϭ͘ Mauvaise les Communes, l’ANOR
de l’OPCI et de la et la Direction
Commission Interrégionale
du Bac ; Bac FIAVOTA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϱ
dans la gestion du
7- en Déficits
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ matière prévisionnels
de suivi dechroniques de l’exploitation
la production du Bac FIAVOTA
des orpailleurs et de lapour les années
collecte ristournes liées ϭϭϲ
des 2022ͲϮϬϮϯͲϮϬϮϰ͘͘͘͘
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
ϯ͘Ϯ͘ h/d^^hsEd/KE^Zh^WZ>KDDhEhZ/ED,K͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϵ
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles 
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ EŽŶͲrespect de la règle d’affectatŝŽŶĚĞůĂƐƵďǀĞŶƚŝŽŶ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϵ
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ ❖ A court terme :
ZdZ>ZWd/KE^^hsEd/KE^WZ>KDDhED,K͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϬ 
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
ϯ͘ϯ͘ KEdZK>^KDDE^Wh>/Yh^d>KDWd/>/d^Dd/Z^>KDDhEhZ/E
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
D’IMERINTSIATOSIKA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ristournes ;
ϯ͘ϯ͘ϭ͘9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ 
ϯ͘ϯ͘ϭ͘ϭ͘ Utilisation de procédures d’ĂĐŚĂƚŝŶĂƉƉƌŽƉƌŝĠĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ

ϭ Calcul de la
ϯ͘ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ WƌŽĐĠĚƵƌĞĚĞĐŚŽŝdžĚĞƐĨŽƵƌŶŝƐƐĞƵƌƐŶŽŶĐŽŶĨŽƌŵĞĂƵdžůŽŝƐĞƚƌğŐůĞŵĞŶƚƐƐƵƌůĞƐŵĂƌĐŚĠƐƉƵďůŝĐƐ
Cour ͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϮ
 
2 A court terme
ϯ͘ϯ͘ϭ͘ϯ͘ /ŶĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚĞƉƌŽĐĠĚƵƌĞƐĨŽƌŵĂůŝƐĠĞƐƉŽƵƌůĞƐĐŽŵŵĂŶĚĞƐĞƚůĞƐƌĠĐĞƉƚŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
: jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus ϭϮϰ

ǀ
181
ϭϴϰ ϭϴϭ

Rapport Public 2022


   
 
EEy^hZ>'^d/KEhWdZ/DK/E͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϱ
ϯ͘ϯ͘Ϯ͘ ϭϲϴ 1

Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
ϯ͘ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ ^ƵƌůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝǀĞ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϱ
drapatriement
>Ă͘ĠĨĂŝůůĂŶĐĞĚĂŶƐůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐĨŽƵƌŶŝƚƵƌĞƐĞƚĐŽŶƐŽŵŵĂďůĞƐ
^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
͘͘͘͘͘͘͘de͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pourϭϳϴ la ϭϮϱ
 période sous revue.
ď͘ Mode d’enregistrement utilisé ne donnant pas une image fŝĚğůĞĚĞůĂƐŝƚƵĂƚŝŽŶĚĞƐŵĂƚĠƌŝĞůƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϲ
LeĐ͘contrôle
Absence a de
aussi révélé des
mécanisme ambiguïtés,
de suivi des de
sur l’efficience dissemblances
l’allocation des et des divergences
fournitures en matière de ϭϮϳ
aux serviceƐƵƚŝůŝƐĂƚĞƵƌƐ͘͘͘͘͘͘
textes régissant
ϯ͘ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations ϭϮϳ
^ƵƌůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĚĞƐŵĂƚŝğƌĞƐ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
 part
deĂ͘la des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ĠĨĂƵƚĚĞŶŽŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞƐĚŝĨĨĠƌĞŶƚƐĂĐƚĞƵƌƐĐŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĚĞƐŵĂƚŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϭϮϴ
ď͘ Défaut d’utilisation des documents comptables adéquats͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϴ
DeĐ͘tout ce qui
Défaut précède, la
d’application de Cour recommande
la procédure :
de condamnation pour les matériels hors d’usage͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϵ

A) ACONTROLE
ϯ͘ϰ͘
l’État, deDES
: COMPTES ET DE L’EXECUTION DU BUDGET DE LA COMMUNE RURALE D’ARIVONIMAMO IIϭϯϬ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
ϯ͘ϰ͘ϭ͘ faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϬ 
ϯ͘ϰ͘ϭ͘ϭ͘ ƵŵƵůĚĞĨŽŶĐƚŝŽŶƐŝŶĐŽŵƉĂƚŝďůĞƐƉĂƌůĞdƌĠƐŽƌŝĞƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϬ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
ϯ͘ϰ͘ϭ͘Ϯ͘ Utilisation de procédures d’achat inadéquates͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϭ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
^hZ>KDWd/>/d^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϭ͘ ^ƵŝǀŝŝŶĂĚĂƉƚĠĚĞƐŵĂƚĠƌŝĞůƐĞŶƐĞƌǀŝĐĞ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘Ϯ͘ :ŽƵƌŶĂůĚĞĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝǀĞŶŽŶŵŝƐăũŽƵƌƌĠŐƵůŝğƌĞŵĞŶƚ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϯ͘ /ŶĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚĞůŽĐĂůĚĞƐƚŽĐŬĂŐĞƐĠĐƵƌŝƐĠ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϯ
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϯ͘ϱ͘ 3-KEdZK>^,d^Wh>/^d>'^d/KEhWdZ/DK/E>KDDhEZhZ>
A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
D’AMBATOMIRAHAVAVY͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des 
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ϯ͘ϱ͘ϭ͘ ^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
contrôle dans tous les aéroports ;
ϯ͘ϱ͘ϭ͘ϭ͘ ŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐĂĐŚĂƚƐĚŝƌĞĐƚƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
B) Ă͘Au Ministère chargé des mines, de :
sŝŽůĂƚŝŽŶĚĞƐƐĞƵŝůƐŵĂdžŝŵƵŵƐƉƌĠǀƵƐƉĂƌůĞƐƚĞdžƚĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϭϯϱ
ď͘ ❖ ĠĨĂƵƚde
A moyensincérité
termedes :inscriptions budgétaires en raison de l’absence d’évaluation fiable des besoins͘͘͘͘͘͘ϭϯϳ
Đ͘ Défaut d’utilisation d’un bon de commande règlementaire͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϳ
4- en
Ě͘ matière
Risque de délivrance
d’achat auprès de fournisseursdesen situation
autorisations irrégulière d’orpaillage, prévoir des mesures
visͲăͲǀŝƐĚĞůĞƵƌƐŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĨŝƐĐĂůĞƐ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϴ
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϯ͘ϱ͘ϭ͘Ϯ͘ ŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐŵĂƌĐŚĠƐƉƵďůŝĐƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϵ
 en
Ă͘5- jour des textes en vigueur ϭϯϵ
matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise ͘à͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ĠĨĂƵƚĚĞĐŽŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶĚĞƐŽƌŐĂŶĞƐƉƌĠǀƵƐƉŽƵƌůĂĐŽŵŵĂŶĚĞƉƵďůŝƋƵĞ
ď͘ et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à larègles
Absence de garantie d’accomplissement des travaux convenus suivant les CIN de et l’art͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
à l’adresse ; ϭϰϬ
Ă͘ Défaut de nomination d’un responsable pour la gestion des fournitures et consommables͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϮ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ď͘ Mode d’enregistrement ne reflétant pas l’image fidèle de la situation des matériels͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϯ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Ă͘ ĠĨĂƵƚĚĞŶŽŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞƐĚŝĨĨĠƌĞŶƚƐĂĐƚĞƵƌƐĐŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĚĞƐŵĂƚŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϯ
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ď͘ Défaut d’utilisation des modèles de documents comptables prévus͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϰ
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
d/dZ/s͘aux
 produits
ACTIVIaurifères
TES JURtantIDIau
CTniveau
IONNE ES͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘qu’au
LLCommunes
des ͘͘͘͘͘͘͘͘͘niveau
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘central,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘promouvoir
͘͘͘͘͘͘ϭϰϲ
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
ϰ͘ϭ͘ DEFAUT D’APPLICATION DES LOIS ET REGLEMENTS͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϳ
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϰ͘ϭ͘ϭ͘ l’intérieur même de ladeCommune
Trop perçu d’indemnité d’extraction
responsabilité au profit du;régisseur des recettes–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϵĂƐĚĞůĂ
❖ A court terme :
ZĠŐŝŽŶĚĞŽŶŐŽůĂǀĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϳ 

ϰ͘ϭ͘Ϯ͘
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
ĠĨĂƵƚĚĞƌĞƐƉĞĐƚĚĞůĂƉƌŽĐĠĚƵƌĞĚĞƉĂƐƐĂƚŝŽŶĚĞŵĂƌĐŚĠƉƵďůŝĐ–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϯĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞ
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
hƌďĂŝŶĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϴ
ristournes ;
ϰ͘ϭ͘ϯ͘9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
WĂŝĞŵĞŶƚĚĞƐŝŶĚĞŵŶŝƚĠƐĨŽƌĨĂŝƚĂŝƌĞƐĂƵdžƌĠŐŝƐƐĞƵƌƐĚĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐĞƚĂƵdžƌĠŐŝƐƐĞƵƌƐĚĞƐĚĠƉĞŶƐĞƐͲ'ĞƐƚŝŽŶ͗
ϮϬϭϭ͕ϮϬϭϮĞƚϮϬϭϰͲCas de la Commune urbaine d’Antsalova͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϬ

Calcul de la Cour
ϭ
2 A courtPaiement
ϰ͘ϭ͘ϰ͘ des12indemnités
terme : jusqu’à mois ; à moyendes intervenants
terme : de 1 à 3 ans ;au marché
à long terme des bovidés”
: 3 ans et plus Ͳ'ĞƐƚŝŽŶƐ͗ϮϬϭϭĞƚϮϬϭϮͲĂƐĚĞůĂ
commune urbaine d’Antsalova͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϬ
ǀ
ϭϴϰ
182
ϭϴϮ

Rapport Public 2022


   
 
ϰ͘ϭ͘ϱ͘ Paiement d’indemnité de caisse au profit d’un bénéficiaire autre que le percepteur principal͗'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϵ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
ĂƐĚĞůĂĐŽŵŵƵŶĞƌƵƌĂůĞĚĞEŽƐŝĨĞŶŽ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϭ 
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
ϰ͘Ϯ͘période sous revue.
 &hd>s>//d>ZE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϭ
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
ϰ͘Ϯ͘ϭ͘
textes Ecritures
régissantcomptables
le secteurdeaurifère
dépenses sans pièces justificatives produites à l’appuiͲ'ĞƐƚŝŽŶƐϮϬϭϴĞƚϮϬϭϵͲĂƐ
et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la commune urbaine d’Ifanadiana͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϭ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. 

ϰ͘Ϯ͘Ϯ͘ Paiement des dépenses relatives à la location d’engins en l’absence des cartes grises et des patentes
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
ƉƌŽĨĞƐƐŝŽŶŶĞůůĞƐͲ'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϯͲĂƐĚĞůĂĐŽŵŵƵŶĞƵƌďĂŝŶĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϯ
A) A l’État, de :
ϰ͘Ϯ͘ϯ͘ ĠĨĂƵƚĚĞƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐƉŝğĐĞƐũƵƐƚŝĨŝĐĂƚŝǀĞƐĂƚƚĞƐƚĂŶƚůĞƐĞƌǀŝĐĞĨĂŝƚĞŶŵĂƚŝğƌĞĚĞƉĂŝĞŵĞŶƚĚĞƐĚƌŽŝƚƐĚĞ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
ǀĂĐĂƚŝŽŶĞƚĚĞƐŚĞƵƌĞƐƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞƐ–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϰͲĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞhƌďĂŝŶĞĚĞDŽƌŽŶĚĂǀĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϰ͘ϯ͘ A moyen
2-DE^ terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ 
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
'ĞƐƚŝŽŶĚĞĨĂŝƚͲĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞZƵƌĂůĞĚĞdĂŶũŽŵďĂƚŽͲ'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϲ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
TITRE V . AUTRES ACT
commercialisation deIV ITElaSpériodicité
l’or, ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘communication
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘liste
͘͘͘͘͘͘͘d’orpailleurs
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϳ à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϱ͘ϭ͘ h/d>^Khd,ZE&Z/Es>KWDEdKDDhE/dzͲ^KEKhZEd>s/^//>/dDE L’ISC
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
D'^Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϱ͘ϭ͘ϭ͘3- A
ŽŶƚĞdžƚĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations 
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
ϱ͘ϭ͘Ϯ͘ Objectifs deet
frontières l’audit
les ͘agents
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de 
contrôle dans tous les aéroports ;
ϱ͘ϭ͘ϯ͘ DĠƚŚŽĚŽůŽŐŝĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
ϱ͘ϭ͘ϰ͘ Résultats de l’audit͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
❖ A moyen terme :
ϱ͘Ϯ͘ 4-&KZDd/KEd^E^//>/^d/KE^hdKZ/d^>K>^WKhZ>KEE'KhsZEE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures 
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϱ͘Ϯ͘ϭ͘ Sensibilisation et formation des responsables de la Commune Rurale d’Ikalalao͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
ϱ͘Ϯ͘Ϯ͘ et à leur
Appui cohérence notamment
à l’amélioration des renseignements
de la gouvernance relatifs͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
financière des communes à la CIN et à l’adresse ; 
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϱ͘Ϯ͘ϯ͘ une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques͘͘ϭϲϬ
^ĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶƐƵƌůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐƌĞƐƐŽƵƌĐĞƐƉƌŽƉƌĞƐĚĞƐdĂƵŶŝǀĞĂƵĚĞƐZĠŐŝŽŶƐĞƚƐŝďŽŬĂĞƚ^ŽĨŝĂ
et
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ϱ͘Ϯ͘ϰ͘ ĂŵƉĂŐŶĞĚĞƐĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶĚĞƐƌĞƐƉŽŶƐĂbles communaux suite à l’institution au niveau des communes
7- en matière de suivi de la production des
ƌƵƌĂůĞƐĚĞϮğŵĞĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞƐdƌĠƐŽƌŝĞƌƐĐŽŵŵƵŶĂƵdž orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϬ 
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
ϱ͘Ϯ͘ϱ͘ les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
&ŽƌŵĂƚŝŽŶƐƵƌůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐĐŽŵƉƚĞƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐƌƵƌĂůĞƐĚĞĚĞƵdžŝğŵĞĐĂƚĠŐŽƌŝĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϭ 
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϱ͘Ϯ͘ϲ͘ l’intérieur même de la Commune d’extraction
^ƵŝǀŝĚĞƐĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐĚĞƐƚƌĠƐŽƌŝĞƌƐĐŽŵŵƵŶĂƵdž ;
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϭ 

ϱ͘Ϯ͘ϳ͘ ❖ A court terme : ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϭ


^ĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶĚĂŶƐůĞĐĂĚƌĞĚƵWƌŽũĞƚDŝŽŶũŽ
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
ϱ͘Ϯ͘ϴ͘ ^ĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶĚĂŶƐůĞĐĂĚƌĞĚƵƉƌŽũĞƚ&/ϮD
connaissance des Communes et des collecteurs ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϮ
l’utilité présentée par le paiement des 
>/Zristournes
 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘;͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϯ
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
>/^d^Zs/d/KE^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϰ

>/^dϭCalcul > hy͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϲ
^dedlaCour
>/^d2 Acourt
^terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
&/'h Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϳ
ǀ
183
ϭϴϰ ϭϴϯ

Rapport Public 2022


    

    
EEy ϭEϲEϴ y ϭϲϴ
  
>^D
dE
dE
/>Zy^^͘͘͘D
͘͘͘͘ϭ͘d͘ϲ͘/͘ϴ͘͘Z͘͘͘͘^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭ͘E͘ϳ͘1E
͘ϴ͘͘͘͘y͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϳϲϴϴ
 Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
drapatriement
>^Ddde ^͘͘͘͘͘͘͘et
/Zdevises ͘͘͘͘de ͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘595 ͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘termes ͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d͘͘ ͘͘͘͘͘>minières
͘͘͘͘͘͘͘͘^͘͘͘D
͘͘
ϭdϳ/ϴZla^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
pour
 période sous revue. 
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.

De tout ce qui précède, la Cour recommande :


A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;

ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϴϰ ϭϴϰ
ǀ
ϭϴϰ
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Rapport Public 2022

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