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SOMMAIRE
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ϯ͘ϭ͘ AUDIT DE LA GESTION DU BAC FIAVOTA PAR L’OPCI LIHEMIHA –dK>/Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ
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URBAINE D’IMERINTSIATOSIKA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ϯ͘ϰ͘ CONTROLE DES COMPTES ET DE L’EXECUTION DU BUDGET DE LA COMMUNE RURALE
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E n 2022, la Cour des Comptes a effectué un contrôle sur le suivi des activités de
production et de commercialisation de l’or, gestions de 2018 à 2021, en prenant le cas
de six (06) Communes de la Région du Betsiboka. Ci-après les résultats du contrôle :
A- Suivi de la production
La Cour a relevé un non-respect des dispositions prévues par la règlementation en vigueur. En
effet, des insuffisances sont observées dans le suivi des autorisations d’orpaillage : non-
respect des procédures de délivrance des autorisations, utilisation de cartes non uniformes,
problèmes dans la tenue et la gestion des registres spéciaux des orpailleurs.
En outre, les Communes n’ont pas délimité les zones réservées à l’exploitation dénommées
couloirs d’orpaillage, comme le prévoient les textes. Enfin, celles-ci n’arrivent pas à effectuer
le suivi de la production des orpailleurs.
De tout ce qui précède, la Cour conclut une non-traçabilité du circuit de la production de l’or.
B- Suivi de la commercialisation
Il a été soulevé qu’à bien des égards, le processus n’est pas conforme à la législation et la
règlementation en vigueur. Ni l’ANOR ni les autorités communales n’assurent le suivi de la
production des collecteurs, si bien que la collecte des recettes communales comme les Impôts
synthétiques et les ristournes minières n’est pas satisfaisante voire n’est pas effective.
Par ailleurs, les statistiques sur l’exportation de l’or produites par les différentes entités sont
divergentes. Cette non-maîtrise des données sur les quantités d’or collectées et exportées est
la preuve de la non-traçabilité du circuit, favorisant le risque d’activités illicites et entraînant
des manques à gagner en matière de revenus pour l’Etat central et les Collectivités
Territoriales Décentralisées.
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es collectivités territoriales décentralisées riches en produits miniers bénéficient d’une
ressource financière importante par le biais des ristournes issues de l’exploitation
minière sur leur territoire.
Cependant, à défaut d’une bonne utilisation par les autorités locales, cette manne financière ne
saurait contribuer au développement économique et social de la collectivité.
Le thème « Audit de l’utilisation des ristournes minières perçues par certaines collectivités
territoriales décentralisées à des fins de développement durable et inclusif » a été retenu par la
Cour afin d’apprécier l’utilisation des ristournes obtenues par certaines collectivités
bénéficiaires du projet Ambatovy.
L’objectif global est ainsi de « s’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, ont utilisé les ristournes minières dans un souci de développement
inclusif et durable ».
L’audit conclut que l’utilisation des ristournes par les autorités locales en ayant pour souci un
développement inclusif et durable n’est pas entièrement performante.
Cela a pour conséquence que les ressources financières ne contribuent pas pleinement au
développement économique et social des collectivités.
Cette conclusion s’appuie sur les faits constatés durant l’audit. Les observations ainsi que les
recommandations ressortant des analyses portant sur la performance de l’utilisation de ces
ristournes ont été développées autour des trois objectifs spécifiques suivants :
A- Objectif spécifique n°01 : S’assurer que les autorités locales, dans leurs rôles et
responsabilités respectifs, disposent d’un plan local de développement inclusif et participatif
servant de base à l’élaboration du budget »
Dans cette optique, la Cour a relevé que certaines collectivités ne disposent pas de plan local
de développement (PLD) à jour, qui sont le Plan Régional de Développement (PRD) pour les
Régions ou le Plan Communal de Développement (PCD) pour les Communes.
En effet, la non mise en place d’un cadre de consultation citoyenne effective et opérationnelle
telle que préconisée par la règlementation en vigueur et les difficultés pour trouver les
financements nécessaires à la mise à jour du plan font que les PLD de certaines collectivités
soient désuets.
Par ailleurs, malgré l’existence de leur PLD, certaines collectivités ne s’y réfèrent pas pour
autant pour élaborer leur budget. Alors que le budget est le document qui doit traduire en des
termes financiers les projets à réaliser durant l’exercice conformément au PLD.
Ainsi, la Cour recommande en premier lieu à ce que soit mise en place la structure de
concertation au niveau des collectivités en vue de l’identification et de la collecte des
besoins des populations qui seront ensuite transcrits dans le plan local de développement.
En second lieu, il est préconisé à ce que l’élaboration du budget ne s’écarte pas du PLD
issu d’une approche participative et inclusive.
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Sur ce sujet, la Cour a relevé des lacunes en matière de suivi de la réalisation des projets par
les autorités locales en raison de l’insuffisance de techniciens de suivi et leur non
déploiement.
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Toutefois, la majorité des autorités locales communique aux populations les informations sur
l’utilisation des ristournes bien qu’elle ne soit effectuée distinctement des autres activités
réalisées par ces autorités au profit de leurs populations.
Ainsi, la Cour recommande en premier lieu aux autorités locales de prendre les mesures
nécessaires pour pallier aux insuffisances en matière de suivi de la réalisation des projets.
En second lieu, il est recommandé aux autorités locales d’adopter un processus de
communication distinct des informations sur toute la gestion des ristournes pour une
meilleure transparence et redevabilité des autorités locales envers les populations
bénéficiaires des infrastructures financées par celles-ci.
En dernier lieu, il est recommandé de communiquer de façon transparente avec la
population bénéficiaire toutes les informations relatives à l’utilisation des ristournes
minières.
De ce qui précède, eu égard à la suspension du versement des ristournes aux collectivités
depuis 2020, les résultats de cet audit permettront d’appréhender la performance de
l’utilisation des ristournes obtenues par quelques collectivités jusqu’à présent, et permettront
ainsi aux autorités locales de mieux se préparer pour la réalisation des projets futurs après la
levée de la suspension.
Cependant, d’autres facteurs externes aux collectivités doivent être pris en compte pour qu’il
y ait une meilleure performance de l’utilisation des ristournes par les autorités locales.
En effet, la prise de mesures au niveau de l’Etat central est également nécessaire.
Tel est le cas du défaut d’exercice du Contrôle Financier auprès des collectivités qui, aux
termes de l’article 177 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 susvisée, est chargé «
d’effectuer au niveau des collectivités territoriales décentralisées les vérifications et contrôles
des procédures d’exécution et de la matérialité des dépenses, dont les modalités seront
définies par voie réglementaire ».
Ce type de contrôle constitue en effet un dispositif destiné à réduire les risques de gaspillage
des ressources par les autorités locales.
Par ailleurs, la levée de la suspension de versement des ristournes minières prise par la
Présidence de la République depuis 2020 constitue une condition pour les autorités locales
pour la poursuite des projets d’investissement au profit des populations.
En effet, plusieurs travaux ont connu des arrêts suite à la suspension des versements des
ristournes, il en est de même du défaut de dotations en équipements en matériels et mobiliers
des infrastructures telles que les écoles, les centres de santé et les bureaux de Fokontany
réalisés.
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’accès à l’assainissement, comme à l’eau potable, fait partie intégrante des droits
fondamentaux. Les services d’assainissement apportent de la valeur ajoutée à la
population telle que l'amélioration des conditions de vie et de productivité, la réduction
des coûts des soins de santé et la performance au travail. Le secteur de l’assainissement
reste un secteur important sur le plan économique et social, tant sur le plan national que
sur le plan international, mais les enjeux financiers qu’il présente ne sont pas toujours
lisibles et perçus.
C’est dans ce cadre que la Politique et Stratégie Nationale de l’Assainissement (PSNA) est
devenue le document de référence en matière d’assainissement pour la période 2008-2015.
Elle a été adoptée en 2008 et couvre l’aspect de l’assainissement dans sa globalité (gestion des
déchets solides, déchets liquides, gestion des eaux pluviales et des excrétas ; sauf les déchets
médicaux, déchets industriels et miniers).
Or, à Madagascar, les problèmes liés à l’assainissement persistent. Toutes les grandes villes se
sont rendues compte de la défaillance de la gestion de l’assainissement, et le constat reste
valable aussi bien dans les zones urbaines que dans les zones rurales. L’incivisme lié aux
problèmes de mentalité et de culture et l’insuffisance d’infrastructures d’assainissement
engendrent l’insalubrité. Ceci entraîne la dégradation de l’environnement, la propagation de
maladies et diverses nuisances se répercutant sur le développement socio-économique de la
population et du pays
C’est ainsi que sur saisine de l’Assemblée nationale, la Cour a entamé une première
évaluation des politiques publiques. L’objectif global en est d’offrir aux décideurs un outil
d’aide à l’élaboration d’une politique adéquate pour une meilleure mise en œuvre des actions
publiques et pour garantir une gestion saine des deniers publics.
Cette évaluation s’est appuyée sur une analyse documentaire approfondie et des entretiens
avec les acteurs clés du secteur.
Les diverses informations recueillies et analysées ont permis de tirer les conclusions ci-après :
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• Une politique avec des dispositions internes incohérentes mais plus ou moins alignées avec
les politiques transversales : la PSNA, conçue pour (i) permettre une gestion intégrée des
interventions des différents acteurs clés de l’assainissement et également (ii) pour améliorer la
performance des services d’assainissement, est un document ambitieux mais avec des failles
dans sa conception :
➢ Sur la forme, en tant que politique et stratégie, elle aurait dû comporter un plan
d’actions explicite pour chaque orientation stratégique permettant d’apprécier le changement
voulu par la mise en œuvre de la politique. En outre, étant le document cadre de référence en
matière d'assainissement, bien qu'elle formule des axes d’orientation stratégique clairs, les
activités permettant l’atteinte des objectifs ne sont ni organisées, ni cohérentes voire
insuffisamment explicites dans la politique. Enfin, le document n’expose guère les projections
de « résultats » à atteindre. En tout état de cause, l'absence de cadre logique n’a permis de
retracer la situation de départ et les cibles à atteindre n’ont pu être objectivement déterminées
et explicitées dans la politique ;
➢ Par rapport aux dispositions de la politique, des lacunes subsistent quant à la
répartition des responsabilités entre les deux acteurs leaders du secteur à savoir le ministère en
charge de l’eau potable et le ministère en charge de l’aménagement du territoire en ce qui
concerne la mise en place des services collectifs d’assainissement. Il en est de même entre les
communes et le ministère en charge de l’eau potable en ce qui concerne la maîtrise d’ouvrage
des services d’assainissement. Une implication insuffisante et lacunaire des structures de
proximité est également constatée alors que la gestion de l’assainissement requiert une
implication de tous surtout de la base, socle de développement local ;
➢ Par rapport à la véritable entité responsable de l’élaboration de la politique, il y a eu
confusion entre l’ANDEA (2003), la direction au sein du Ministère des Mines (2007), la
plateforme et le nouveau Ministère en charge de l’eau et de l’assainissement créé en 2008. La
PSNA n’en a pas tenu en compte.
➢ Par rapport aux autres politiques sectorielles transversales comme la politique de
l’environnement ou la politique portant code de la santé, la PSNA est cohérente. Néanmoins,
elle entre en contradiction avec la politique de décentralisation en ce qui concerne la tutelle
technique des services d’assainissement relevant de l’autorité de la commune qui est le maître
d’ouvrage.
• Une politique non effective due à une insuffisance de volonté de tous les acteurs impliqués :
un déficit de pilotage a impacté l’effectivité de la politique. Un comité interministériel de
concertation, chargé de la coordination de la mise en œuvre de la politique, a été prévu par la
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Il y a lieu de préciser que lors de l’élaboration de la Note de faisabilité, la Cour est bien
consciente qu’aucune évaluation n’aura lieu si l’on attend que tous les critères d’évaluabilité3
soient remplis et qu’il y a lieu de conclure positivement. Dans le cas d’espèce, il s’agit du
critère consistant à avoir des résultats mesurables qui n’a pas été respecté.
La Cour attire l’attention de tous qu’une politique publique doit répondre à un besoin national
et un problème public, soit une appropriation nationale d’abord et dépassant toutes contraintes
ou conditionnalités internationales. Pour qu’il y ait bonne gouvernance, l’analyse doit assurer
au préalable les cohérences des nouvelles politiques aux dispositions antérieures dans tous
leurs aspects (administratifs, organisationnels, juridiques, financiers etc.). Et en cas de
changements ultérieurs de dispositions (telles les fusion et scission de missions en
Ministères), des mesures d’accompagnements s’imposent.
La prise en compte des recommandations suivantes à l’endroit du Gouvernement et les
Ministères sectoriels concernés permettra de produire un document de Politique
Nationale d’Assainissement réaliste s’appuyant sur les évolutions présentes et futures
du secteur.
Aussi la Cour recommande de :
1. s’assurer du respect de toutes les dispositions internationales pour toute
nouvelle politique. L’élaboration de la PSNA, traduit les orientations internationales,
mondiales et africaines sur le plan national. Néanmoins, les indicateurs relatifs aux
nombres de personnes vivant dans des taudis ou bidonvilles ayant accès à une eau ou
à un assainissement amélioré n’a pas été traité de manière spécifique par la politique ;
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8. budgétiser les activités afin d’allouer les ressources nécessaires pour assurer la
cohérence, l’effectivité, l’efficacité et l’efficience des interventions ;
15. élaborer toutes politiques publiques sous le leadership des entités dédiées à cet
effet ;
21. prendre en compte l’aspect technique dans les prises de décisions afin de
rendre effective la politique ;
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xiii
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S’agissant des dépenses, ůes dépenses budgétaires réalisées s’élèvent à 6 967,38 milliards
d’Ariary, contre 5 876,03 milliards d’Ariary en 2018, soit une augmentation de 19%.
Les dépenses afférentes au programme « Administration et Coordination », et au programme
de « l’Infrastructure » ainsi qu’au programme du « secteur croissance » ont connu une hausse
tandis que les dépenses des principaux services sociaux ont accusé une régression.
Les dépenses de solde connaissent une tendance haussière sur les 3 dernières années
consécutives allant de 1 800,75 milliards d’Ariary en 2017 à 2293,73 milliards d’Ariary en
2019, soit un taux de d’accroissement de 27%.
Des dépenses de solde de 195 158 731 549,86 Ariary ont été inscrites dans la catégorie 3 «
Dépenses courantes hors solde » en violation des articles 14 et 15 de la loi organique n° 2004-
997 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances .
Les dépenses hors soldes sont dominées par les « transferts et subventions » avec une
proportion de 61%.
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Pour la performance
Il est recommandé :
❖ au Ministère de l’Energie, de l’Eau et de l’hydrocarbure de :
- faire preuve de rigueur dans la détermination des indicateurs de performance
(indicateurs de résultats, valeur cible)
- communiquer plus d’informations sur la performance
- multiplier les efforts pour améliorer le secteur de l’énergie rechercher les ressources
alternatives en matière d’énergie
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D
2-1-3 Avis
ans une vision de toujours vouloir apporter de la valeur ajoutée impactant sur la
vie des citoyens, la Cour des Comptes a la responsabilité de répondre à un
environnement changeant, aux défis des sociétés et aux besoins des différents
acteurs sans toutefois compromettre son indépendance.
Au cours de l’année 2022, six demandes reçues ont fait l’objet d’avis de la Cour :
- Demande d’avis sur la mise en place des fonds de concours à la suite de la saisine du
Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation;
L’assistance aux CTD ont essentiellement porté sur le contrôle des actes budgétaires et sur
des demandes d’avis
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2-2-1 Contrôle des actes budgétaires
n défaut d’adoption du budget dans les délais légaux a été constaté pour les cas
suivants :
Ͳ Budget primitif 2022 de la Commune Urbaine de Manjakandriana ;
Ͳ Budget primitif 2022 de la Commune rurale de Tsihombe ;
Ͳ Budgets primitifs de l’exercice 2022 de la Commune de Mahajanga et du
Bureau d’Assistance Sociale de Mahajanga (BAS).
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P
2-2-2 Lettres du Président
ar lettres du Président, les Tribunaux Financiers ont émis des avis sur :
- la situation des subventions de l’état civil, de CSBII et de l’EPP octroyées par
l’Etat à la Commune urbaine de Miandrivazo ;
- l’encaissement du prix de vente de terrain du Faritany Toamasina dans le
compte de dépôt et consignation ;
- le paiement du solde d’un agent de la Commune à la fois, de sa qualité de
Directeur d’un département ministériel, bénéficiaire d’un solde supporté par le
Budget général.
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- d’établir les documents budgétaires exigés par les lois et les règlements sous
peine de sanctions à son égard ;
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- A l’OPCI et à l’exploitant :
- de réaliser des études préalables permettant d’établir un état des lieux de la
gestion du Bac afin de bien pouvoir définir le type de convention adéquat à
celle-ci ;
- de bien déterminer les droits et obligations qui conviendraient aux deux parties
(respect de l’intérêt général et de l’équilibre financier).
- Au Chef de District de Toliara II :
- de prendre les dispositions nécessaires afin de régulariser la situation de
l’OPCI LIHEMIHA au regard des lois et règlements le régissant.
▪ Pour améliorer la performance organisationnelle de la gestion du BAC FIAVOTA :
- A l’OPCI :
- de prendre les mesures permettant de mettre en place une structure
administrative et technique permanente pour assurer le suivi de la gestion et de
l’exploitation du Bac afin de résoudre à temps tout obstacle menaçant la
continuité du service public ;
- d’augmenter les tarifs actuels d’au moins 50%, à défaut d’un financement
extérieur, afin d’atteindre l’équilibre financier de l’exploitation du Bac.
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- de faire effectuer les travaux des tâcherons sous la supervision de l’autorité chargée
de contrôle tel qu’il est prévu par le cahier de clauses administratives générales
(CCAG) applicables aux marchés publics de travaux ;
- de fixer les prix des articles achetés par la Commune par le biais d’un marché ou
d’une convention régulièrement constitué(e) suivant la procédure applicable ;
- d’utiliser la procédure d’achat direct pour les dépenses inscrites au budget en dessous
des seuils de mise en concurrence, conformément aux dispositions des lois et
règlements en vigueur ;
- de mettre en place une procédure interne formalisée pour les commandes et les
réceptions ;
- d’utiliser les documents requis par rapport aux responsabilités de chaque intervenant
conformément aux textes en vigueur.
En réponse, le Maire et le Trésorier Municipal affirment prendre acte de ces observations du
Tribunal et prévoient de mettre en œuvre les recommandations correspondantes.
3.3.2. Sur la gestion du patrimoine
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- d’abandonner les pratiques non conformes aux lois et règlementations sur les
marchés publics notamment le manquement au respect des seuils pour les achats
directs ;
- de recourir en tant que de besoin à la procédure des marchés à commande qui lui
permet de réaliser ses achats en tenant compte de la disponibilité des fonds.
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- de veiller à ce que les fournitures et autres articles consommables soient mis dans
un endroit peu fréquenté par le public.
▪ Au dépositaire comptable :
- de tenir des comptabilités distinctes pour les immeubles et les matériels en service
▪ Aux responsables de la comptabilité administrative :
- d’adopter une méthode de travail permettant d’éviter les erreurs ou omissions
3.5 Contrôle des achats publics et de la gestion du patrimoine de la commune rurale
d’Ambatomirahavavy
Le Tribunal Financier d’Antananarivo a inscrit dans son programme de travail annuel, le
contrôle de la gestion de plusieurs communes rurales localisées à proximité de son siège.
Ainsi, la Commune Rurale d’Ambatomirahavavy a été retenue pour faire l’objet d’examen de
sa gestion afin de contribuer à améliorer sa performance, vu les enjeux économiques qu’elle
présente et le volume de son budget. Les exercices sous revue sont ceux de 2017 et 2018.
3.5.1. Sur les commandes publiques
A l’issue du contrôle, le Tribunal Financier d’Antananarivo a relevé les observations
suivantes :
▪ Concernant les achats directs :
- violation des seuils maximums prévus par les textes concernant les marchés
publics ;
- défaut de sincérité des inscriptions budgétaires en raison de l’absence d’évaluation
fiable des besoins ;
- défaut d’utilisation d’un bon de commande règlementaire ;
- risque d’achat auprès de fournisseurs en situation irrégulière vis-à-vis de leurs
obligations fiscales.
▪ Concernant les marchés publics :
- défaut de constitution des organes prévus pour la commande publique ;
- absence de garantie d’accomplissement des travaux convenus suivant les règles de
l’art.
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Les observations suivantes ont été soulevées, à la suite du contrôle effectué par le Tribunal
Financier d’Antananarivo :
▪ Sur la comptabilité administrative :
- absence de nomination d’un responsable pour la gestion des fournitures et
consommables ;
- mode d’enregistrement ne donnant pas une image fidèle de la situation des
matériels.
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L
es principales irrégularités relevées par les juridictions financières lors de jugement
de comptes au cours de l’année 2022 sont regroupées en deux grandes catégories :
MONTANT
CONSTATATION OBJET DE LA DEPENSE ENTITES DE DEBET en
Ariary
Trop perçu d’indemnité de Indemnités et avantages liés Région 527.932,80
responsabilité au profit du à la fonction Bongolava
régisseur de recettes
Défaut de respect de la Service extérieur à la Commune 226.221,32
procédure de passation de Commune Urbaine de
marché public Toamasina
Paiement irrégulier des Indemnités et avantages liés Commune 1.800.000,00
remises forfaitaires au à la fonction Rurale
régisseur de recettes et Antsalova
régisseur de dépenses
Paiement irrégulier des Indemnités et avantages liés Commune 6.002.600,00
indemnités aux intervenants au à la fonction Rurale
marché des bovidés Antsalova
Paiement d’indemnité de Indemnités et avantages liés Commune 150.000,00
caisse au profit d’un à la fonction Rurale
bénéficiaire autre que Nosifeno
percepteur principal
dždžŝdž
ϭϴϰ
xxvii
E
5-1 AUDIT n 2021,
MADAGASCAR
DE LA SADC
Madagascar a étéCONCOURANT
désigné membre duAcollège LA VISIBILITE
des auditeurs deDE L’ISC Pour
la SADC. DE
E
cette année 2022, il s’agit du deuxième mandat de l’ISC de Madagascar et trois
MADAGASCAR
E
nMagistrats
2021, Madagascar
de la Cour a été
ontdésigné membre
participé du collège
aux travaux des auditeurs
d’audit. L’audit de la SADC.
a porté, outrePour
sur
cette
nl’auditannée
2021, 2022,sur
Madagascar
financier, ila s’agit
étéCOVID
la du deuxième
désigné membre
19, mandat
du
notamment collège dedes
l’ISC de
des Madagascar
auditeurs
l'efficacité de la SADC.
stratégies et Pour
misestrois
en
Magistrats
place parcette annéede2022,
le Secrétariat ladeCour
lailSADCont participé
s’agit àdu effet.aux
cetdeuxième Destravaux
mandat d’audit.
de l’ISCL’audit
recommandations de a porté,
ontMadagascar
été et trois
outre
ainsi émises sur
par
l’audit
l’équipeMagistrats de les
la Cour
financier,
pour atténuer sur laont
risques et participé
COVID 19, aux
améliorer travaux l'efficacité
notamment
les situations. d’audit. L’audit a porté, outre
des stratégies mises sur
en
place parl’audit
le Secrétariat
financier,de sur
la SADC
la COVIDà cet effet. Des recommandations
19, notamment ont stratégies
l'efficacité des été ainsi émises
mises par
en
l’équipe
place
5.2- parpour
ACTIVITES atténuer
DE les
le Secrétariat de risques
la SADC
FORMATION et améliorer
à cet DEles
ETeffet. situations.
Des recommandationsPOUR
SENSIBILISATION ont étéLA ainsi émises par
BONNE
D
l’équipe pour atténuer les risques et améliorer les situations.
5.2- ACTIVITES GOUVERNANCE
DE FORMATION LOCALE ET DE SENSIBILISATION POUR LA BONNE
D
5.2- ACTIVITES iverses DE FORMATION
activités de LOCALE ET DE
formation et SENSIBILISATION
de sensibilisation ontPOUR LA BONNE
été dispensées par les
GOUVERNANCE
Tribunaux FinanciersLOCALE
GOUVERNANCE de Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Mahajanga dont :
iverses activités de formation et de sensibilisation ont été dispensées par les
Tribunaux
iverses Financiers
activités
1- Sensibilisation deetFianarantsoa,
de formation Toamasina,
et de des
formation sensibilisation Toliara
responsables ontdeetlaMahajanga
été dispensées
Commune dont
par: les
Rurale
Tribunaux Financiers de Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Mahajanga dont :
d’Ikalalao;
2- Appui 1-à Sensibilisation
l’amélioration et de formation des responsables
la gouvernance de la Commune
financière des communes Rurale
d’Ikalalao; 1- Sensibilisation
Ambohimahamasina, Anjoma et et
formation
Soaindrana; des responsables de la Commune Rurale
2- Appui
d’Ikalalao; à l’amélioration de la gouvernance
3- Mission d’assistance sur la gestion des ressources propres financière des communes
dans les Régions Betsiboka
2- Appui à
Ambohimahamasina,
et Sofia; l’amélioration
Anjoma de
et la gouvernance
Soaindrana; financière des communes
Mission d’assistance sur
3- Ambohimahamasina, la gestion
Anjoma des ressources propres dans les Régions Betsiboka
et Soaindrana;
3- Mission
et Sofia; d’assistance sur la gestion
4- Campagne de sensibilisation des responsables des ressourcescommunaux
propres danssuite
les Régions Betsiboka
à l’institution au
et Sofia;des communes rurales de 2ème catégorie des Trésoriers communaux (Districts
niveau
4- Campagne
Andilamena,deAmparafaravola
sensibilisation etdes responsables communaux
Ambatondrazaka et Vavatenina); suite à l’institution au
4- Campagne de sensibilisation
niveau des communes rurales de des2ème
responsables
catégorie des communaux
Trésorierssuite à l’institution
communaux au
(Districts
Andilamena,
niveau Amparafaravola
des communes rurales etdeAmbatondrazaka
2ème catégorie des et Vavatenina);
Trésoriers communaux (Districts
5- Formation sur la production des comptes des Communes rurales de deuxième
Andilamena, Amparafaravola et Ambatondrazaka et Vavatenina);
catégorie (Trésoriers Communaux implantés dans les districts de Toliara II et Betioky,
5- Maires
FormationdessurCommunesla production de des comptes catégorie
deuxième des Communes
Soamanonga,ruralesSakamasay
de deuxième et
catégorie (Trésoriers
5- Formation Communaux
sur la production
Andranomangatsiaka); desimplantés
comptesdans des les districts derurales
Communes Toliara deII etdeuxième
Betioky,
Maires des
catégorie Communes
(Trésoriers Communaux de deuxième
implantés dans catégorie Soamanonga,
les districts de Toliara Sakamasay
II et Betioky,et
Andranomangatsiaka);
Maires des Communes de deuxième catégorie Soamanonga, Sakamasay et
6- Suivi des formations des trésoriers communaux issus des Districts se trouvant dans les
Andranomangatsiaka);
Régions d’Androy, d’Anosy et Atsimo Andrefana;
6- Suivi des formations des trésoriers communaux issus des Districts se trouvant dans les
Régions
6- Suivi desd’Androy,
formationsd’Anosy et Atsimo
des trésoriers Andrefana;
communaux issus des Districts se trouvant dans les
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana,
Régions d’Androy, d’Anosy et Atsimo Andrefana;
Androy et Anosy;
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana,
Androy et Anosy;
7- Sensibilisation dans le cadre du Projet Mionjo dans les Régions Atsimo Andrefana, dždždž
8- Sensibilisation dans le cadre du projet FIA2M des jeunes universitaires dans la
Androy et Anosy;
Province de Toliara. dždždž
dždždž
ϭϴϰ
xxviii
La Cour des Comptes, en tant qu’Institution Supérieure de Contrôle (ISC) des Finances
Publiques et de par ses missions, contribue à la promotion de la bonne gouvernance et de la
transparence.
Ladite Juridiction a pour mission de s’assurer du bon emploi des fonds publics et d’en
informer les autorités publiques et les citoyens, conformément aux dispositions des textes qui
l’ont instituée :
- la Loi Organique n° 2004-036 du 1er octobre 2004 relative à l’organisation, aux attributions,
au fonctionnement et la procédure applicable devant la Cour Suprême et les trois Cours la
composant, en article 424 : « La Cour des Comptes adresse au Président de la République et
présente au Parlement un rapport annuel dans lequel elle expose ses observations et dégage
les recommandations qui peuvent en être tirées. ».
Ledit rapport fait ressortir les principales observations et recommandations des Juridictions
Financières, la Cour des Comptes et les Tribunaux Financiers, sur la gestion des finances
publiques relevant de leur domaine de contrôle respectif. Les jugements, arrêts et rapports,
sources desdites observations revêtent un caractère définitif dans le respect du principe de
contradictoire exigé en matière de publication.
ϭ
Rapport Public 2022 1
ϭϴϰ
Ϯ2
ϭϴϰ
En 2022, la Cour des Comptes a effectué un contrôle sur le suivi des activités de production et
de commercialisation de l’or, gestions de 2018 à 2021, en prenant le cas de six (06)
Communes de la Région de Betsiboka5. Ci-après les résultats du contrôle :
Selon le Code minier en son article 68 (nouveau), « L’activité d’orpaillage est réservée au
titulaire d’autorisation d’orpaillage délivrée par les autorités des Communes (…). La carte
d’orpailleur, dont le modèle est défini dans les textes d'application du présent Code, constitue
la matérialisation de l'autorisation d'orpaillage. (…)».
A cet effet, l’article 3 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or détaille
la procédure d’octroi de la carte d’orpailleur : « Toute demande de carte d’orpailleur doit être
accompagnée de : Un certificat de résidence (…) ; Une copie certifiée de la Carte d’Identité
Nationale (CIN) ; (…) 2 photos d’identité format 4x4 à coller sur la carte d’orpailleur et sur
le registre spécial tenu par la Commune, le cas échéant, le formulaire de la lettre de
consentement du titulaire de permis minier pour or suivant le modèle fixé par Arrêté du
Ministère chargé des Mines. Le consentement du titulaire de permis minier est obligatoire
dans toute demande d’autorisation d’orpaillage à l’intérieur d’un périmètre minier (…) ».
5Rapport n°15/22-ADM/AUDIT/ROD/OR du 25 octobre 2022
6Article 70 du Code minier.
ϯ
3
ϭϴϰ
Selon l’article 3 de l’arrêté n°1453-2016 du 20 janvier 2016 définissant les matériels autorisés
et le modèle des différents documents relatifs à l'orpaillage, « (…) le droit de délivrance et de
renouvellement de l’autorisation d’orpaillage, incluant la cotisation environnementale de
l’orpailleur, est fixé en Conseil Communal à l’intérieur d’une fourchette variant entre six
mille Ariary (6 000 Ar) et dix mille Ariary (10 000 Ar) ».
Au vu des affichages et délibérations communales sur les divers frais et tarifs à payer au
niveau des Communes, deux sur six affichent un droit au-dessous du tarif règlementaire, soit
de 5000 Ariary et de 4 000 Ariary7.
La méconnaissance des textes ou des droits et obligations des Communes par les responsables
communaux fait partie des raisons de telles insuffisances. En effet, ce n’est qu’en 2021 que
certaines Communes d’extraction minière ont été sensibilisées ou ont reçu des formations par
l’ANOR Maevatanàna, mise en place le 14 juin 2021, sur les modalités d’octroi et de suivi
des autorisations d’orpaillage d’autant plus que la plupart des nouveaux élus communaux
n’ont pas reçu de formation en la matière.
De leur côté, les orpailleurs ne se soucient guère d’effectuer les démarches administratives
nécessaires au niveau des Communes sous prétexte d’analphabétisme et craignant de
fréquenter les bureaux administratifs, de méconnaissance de leurs obligations et de problème
de moyens financiers. Mais au-delà de tout cela, la Cour constate que l’inexistence de
sanction, dans les textes en vigueur, à l’encontre des orpailleurs informels non titulaires de
carte est la principale origine de ces défaillances.
Force est de constater qu’il n’y a pas d’homogénéité de procédure de délivrance des cartes
d’orpailleurs entre les différentes Communes. L’absence de dossiers administratifs complets
des demandeurs d’autorisation d’orpaillage reflète la non-maîtrise par les Communes de la
population d’orpailleurs, l’absence d’assurance que l’orpailleur exerçant sur le site soit le
titulaire réel de la carte d’orpailleur ou qu’il remplisse réellement les conditions à l’octroi
d’une carte d’orpailleur telle que la condition d’âge, que les droits collectés sur site soient
vraiment reversés dans les caisses de la Commune en cas de régularisation.
De telles situations favorisent l’existence d’orpailleurs informels et présentent des risques de
fraude et de corruption ainsi que des risques de sous-évaluation et de manque à gagner pour
les recettes des Communes.
Dans sa lettre n°167-2022/MMRS/SG/DGM en date du 14 octobre 2022, la Direction
Générale des Mines (DGM) déclare que les mesures administratives et les sanctions ne sont
7
Cas de la Commune Urbaine de Maevatanàna I et de la Commune rurale de Maevatanàna II
ϰ
4
ϭϴϰ
ϴ
449 cartes ANOR pour la Commune de Beanana et 200 pour la Commune d’Antsiafabositra
ϵ
400 cartes OPCI pour la Commune de Beanana uniquement.
ϱ
5
ϭϴϰ
ϲ
6
ϭϴϰ
ϳ
7
ϭϴϰ
ϴ
8
ϭϴϰ
- à l’ANOR de :
• sensibiliser et relancer davantage les Communes en matière de tenue des
registres spéciaux des orpailleurs ;
• encadrer et former les différents acteurs de la filière or sur leurs obligations
respectives ;
• inciter les groupes d’exploitants à s’organiser en des groupements
d’orpailleurs formels et ce conformément aux textes en vigueur ;
• collecter les registres spéciaux des orpailleurs auprès de chaque Commune ;
• transmettre les listes d’orpailleurs à la DIR.
- au Ministère chargé des mines de mettre en place un système de gestion et de
communication des données statistiques fiables et pérennes entre les Communes,
l’ANOR et la DIR.
ϭϬ
10
ϭϴϰ
Le suivi de production des activités aurifères est déterminé par le contrôle et le suivi des
quantités d’or déclarées par les orpailleurs.
Aux termes de l’article 8 du décret fixant le régime de l’or : « (…) la Commune concernée
doit tenir un registre de suivi des productions des orpailleurs suivant le modèle qui est fixé
par arrêté du Ministre chargé des Mines, et le communique en même temps à l’ANOR avec
celui de la liste des orpailleurs ».
Hormis la Commune rurale de Beanana, les cinq (05) autres Communes n’ont pas rempli les
registres en leur possession. La Cour conclut que les Communes ont des difficultés à effectuer
le suivi de la production des orpailleurs.
Cette situation est due à l’absence de désignation d’un responsable permanent dédié à la tenue
du registre, au suivi des activités des orpailleurs et à la transmission à l’ANOR des
documents18. Ces missions sont assurées par défaut par le personnel de la Commune tel que
l’adjoint au Maire, le Trésorier Communal ou simplement un agent communal.
18 Article 6 de l’arrêté n°1453/2016 : « La Commune désigne un responsable permanent par site d’orpaillage pour le suivi
des activités des orpailleurs de sa circonscription. La personne responsable permanente est chargée, entre autres, de la
tenue à jour des Registres spéciaux et de la consolidation des données relatives à la production des orpailleurs, ainsi que de
l’établissement et de la transmission à l’ANOR des documents prévus aux articles précédents. Pour le suivi de la production
des orpailleurs, ce responsable au niveau de la Commune se relaie avec les agents des différents Fokontany comportant des
sites d’orpaillage, lesquels assureront la collecte journalière des données (…) ».
ϭϭ
11
ϭϴϰ
19Article 9 du décret sur le régime de l’or : « (…) Le Groupement doit transmettre un extrait semestriel de sa production à la
Commune et à l’ANOR ».
ϭϮ
12
ϭϴϰ
Sources : ANOR
D’après ce registre, il est constaté que les quantités enregistrées sont anormalement identiques
horizontalement et verticalement. En effet, les mêmes quantités sont enregistrées d’une part,
de janvier à août et de septembre à décembre, et, d’autre part, de la 1ère ligne à la 18è c’est-à-
dire la dernière ligne du feuillet.
De ce qui précède, la Cour recommande :
- aux autorités communales de :
• renforcer leur capacité en matière de suivi de production avec l’assistance et
l’appui des entités administratives concernées telles que l’ANOR, la Police des
Mines ;
ϭϯ
13
ϭϴϰ
Au regard de l’objectif spécifique n°1, la Cour conclut que le suivi des productions des
orpailleurs n’est pas conforme aux dispositions prévues par la règlementation en vigueur
étant donné que chaque intervenant, aussi bien les orpailleurs, la Commune que
l’Administration minière se heurtent à des difficultés d’ordre pratique, socio-économique et
politique. Ainsi, la traçabilité du circuit de la production n’est pas assurée.
Les collecteurs sont agréés lorsqu’ils sont titulaires de la carte de collecteur délivrée par
l’ANOR et signée par le Maire de la Commune concernée. Lesdits collecteurs sont redevables
sur les quantités d’or collectées et le système de contrôle de ces collecteurs est le système
déclaratif. De ce fait, un dispositif de suivi rigoureux devrait être en place au niveau des
Communes afin d’assurer le suivi de production des collecteurs. En effet, c’est l’étape
principale qui mène à l’évaluation et à la détermination des ristournes revenant à la Commune
concernée.
A ce titre, l’article 32 du décret sur le régime de l’or dispose que : « (…) le collecteur est tenu
de fournir avec le laissez-passer modèle III une facture mentionnant les objets de la vente, à
partir de laquelle se fera le calcul des redevances minières. A cet effet, la Commune tient un
registre de suivi des productions des collecteurs établis suivant le modèle qui sera fixé par un
arrêté du Ministre chargé des Mines ».
L’article 9 de l’arrêté n°1454/2016 dispose également que le registre des entrées et sorties
tenu par le collecteur doit être tenu au jour le jour par la Commune.
Pourtant, il a été constaté qu’aucun suivi formel de la collecte des produits aurifères n’est
effectué au niveau des Communes vu qu’aucune procédure n’existe à leur niveau.
En ce qui concerne les registres tenus par les Communes, seul un registre d’entrées et sorties
des collecteurs de catégorie 1 ou « Firaketana ny miditra sy mivoaka amin’ny volamena
ϭϰ
14
ϭϴϰ
Cette absence de suivi des productions est due, dans un premier temps, à la non-maitrise du
nombre des collecteurs exerçant dans les Communes et qui ne sont pas inscrits par mauvaise
foi, par souci d’éloignement ou pour des raisons financières.
A titre d’illustration, le tableau suivant montre la comparaison entre les collecteurs
formellement inscrits au niveau des Communes et le nombre approximatif estimé dans cinq
(05) Communes, la Commune Rurale de Maevatanàna II ne disposant pas encore de données.
ϭϱ
15
ϭϴϰ
Selon l’article 3 du décret n°2015-663 du 14 avril 2015 portant création et fixant les statuts de
l’Agence Nationale de la filière Or (ANOR) : « (…) l’ANOR a pour objet la gestion de la
filière or : le suivi des activités d’exploitation artisanales ou industrielles, la transformation,
la collecte et la commercialisation ». Mais, l’ANOR est également chargée de tenir à jour la
liste des collecteurs de l’or dans chaque Commune.
De plus, l’article 31 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 sur le régime de l’or dispose que:
« Conformément aux dispositions de l’article 82 du Code minier, tout collecteur doit remettre
(…) à l’ANOR un rapport semestriel d’activités, suivant le modèle qui sera fixé par un arrêté
du Ministre chargé des Mines, comprenant : a) Un relevé semestriel du registre des entrées et
sorties ; b) Un relevé statistique semestriel, (…) ».
Pourtant, sur les six (06) Communes, seules deux (02) ont fait parvenir la liste des collecteurs
à l’ANOR mais les informations qui y sont contenues ne sont pas exhaustives. De plus,
l’envoi ne se fait pas semestriellement mais à chaque fois que les cartes sont toutes épuisées
au niveau des Communes.
De même, aucun rapport d’activités des collecteurs, ni de relevé semestriel du registre des
entrées et sorties ni de relevé statistique semestriel ne sont parvenus à l’ANOR.
La Cour conclut que l’ANOR a des difficultés pour effectuer le suivi des activités de collecte
et de commercialisation d’or.
De nombreuses causes sont à la source de cette situation :
- l’insuffisance de collaboration entre les Communes aurifères et l’ANOR étant donné
le faible effectif des agents de l’ANOR : seuls deux agents sont chargés d’effectuer le
suivi pour toute la région de Betsiboka;
- l’aspect dynamique et migratoire des activités d’orpaillage ainsi que la qualité
saisonnière des activités d’orpaillage ;
ϭϳ
17
ϭϴϰ
ϭϴ
18
ϭϴϰ
Le montant minimum d’impôt synthétique à payer par les collecteurs est fixé à 100 000,00
Ariary. En divisant ainsi le montant d’impôt synthétique payé par les collecteurs dans le
tableau ci-dessus par le minimum d’impôt, le nombre des collecteurs payant ledit impôt se
présente comme suit :
Tableau 6 : Nombre de collecteurs payant l'impôt synthétique
(en Ariary)
A titre comparatif entre le nombre approximatif des collecteurs donné par les Communes (cf
tableau n°3) et le nombre des collecteurs payant les impôts synthétiques (cf tableau n°6), on
obtient le nombre des collecteurs ne s’acquittant pas de l’impôt supra.
ϭϵ
19
ϭϴϰ
L’entretien avec les responsables communaux fait ressortir que la situation est engendrée en
premier lieu, par l’absence de recensement exact des collecteurs, par la méconnaissance de la
commune de la règlementation en matière de paiement d’impôt synthétique et par la réticence
des collecteurs à se formaliser.
Par ailleurs, la collecte de l’IS ne relève pas de la compétence de la Commune mais du Centre
fiscal. De plus, aucune stratégie de coordination entre ces deux acteurs en matière de
régularisation de la situation fiscale des collecteurs n’est encore mise en place.
Une telle situation est de nature à entraîner un manque à gagner dans la caisse communale.
Ainsi, le nombre approximatif des collecteurs d’or fourni par les Communes dépasse
largement le nombre de ceux qui payent des impôts synthétiques auprès du centre fiscal.
Pour la période sous-revue, ci-après des tableaux estimant annuellement l’IS à percevoir par
le centre fiscal et les parts des Communes (50% sur les 95% du montant d’IS perçu) suivant le
nombre approximatif des collecteurs donné par les Communes tout en considérant qu’un
collecteur paye le minimum de 100 000,00 Ariary :
ϮϬ
20
ϭϴϰ
Année
Année 2018
2018 2019
2019
Part
Part Part estimée
Part estimée
estimée des
estimée des des
des Montant
Montant PartPart PartPart
Nombre
Nombre MontantIS
Montant IS CTD
CTD Communes
Communes Nombre
Nombre ISISperçu
perçu estimée
estimée estimée
estimée des des
COMMUNES
COMMUNES approximatif
approximatif perçu
perçu (3) == (2)
(3) (2) (4)
(4) == (3)
(3)** approximatif
approximatif (2)(2)
= (1)
= (1) desdes
CTD CTDCommunes
Communes
(1)(1) (2)==(1)
(2) (1) *0,95
*0,95 0,50
0,50 (1)
(1) *100
*100000000 (3)(3)
= (2)
= (2) (4) =(4)(3)= *(3) *
*100000
*100 000 *0,95
*0,95 0,500,50
MAEVATANANA I 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
MAEVATANANA I 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
- - - -
MAEVATANANA II 0 - - - 0 - - -
MAEVATANANA II 0 - 0 -
ANTANIMBARY 66 6 600 000,00 6 270 000,00 3 135 000,00 64 6 400 000,00 6 080 000,00 3 040 000,00
ANTANIMBARY 66 6 600 000,00 6 270 000,00 3 135 000,00 64 6 400 000,00 6 080 000,00 3 040 000,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
ANDRIBA 10 1 000 000,00 950 000,00 475 000,00 14 1 400 000,00 1 330 000,00 665 000,00
ANDRIBA 10 1 000 000,00 950 000,00 475 000,00 14 1 400 000,00 1 330 000,00 665 000,00
BEANANA 40 4 000 000,00 3 800 000,00 1 900 000,00 50 5 000 000,00 4 750 000,00 2 375 000,00
BEANANA 40 4 000 000,00 3 800 000,00 1 900 000,00 50 5 000 000,00 4 750 000,00 2 375 000,00
Tableau 9 : Estimation annuelle d'IS perçus par le centre fiscal et parts des Communes (50% sur
Tableau 9 : Estimation annuelle
les 95%d'IS perçus par
du montant d'ISleperçu)
centreenfiscal
2020 et
et parts
2021 des Communes (50% sur
les 95% du montant d'IS perçu) en 2020 et 2021 (en Ariary)
(en Ariary)
Année 2020 2021
Année Part estimée
2020 Part estimée des 2021Part Part
desestimée
Part CTD Communes
Part estimée des Nombre Montant estimée
Part estiméePart
des
Nombre Montant IS (3)des
= (2)
CTD*0,95 (4) = (3) * 0,50
Communes approximatif
Nombre ISMontant
perçu des estimée
CTD Communes
estimée des
COMMUNES approximatif perçu (1) (2) = (1) (3) = (2) (4) = (3) *
Nombre Montant IS (3) = (2) *0,95 (4) = (3) * 0,50 approximatif IS perçu des CTD Communes 0,50
(1) (2) = (1) *100000 *0,95
COMMUNES approximatif perçu (1) (2) = (1) (3) = (2) (4) = (3) *
*100 000 0,50
(1) (2) = (1) *100000 *0,95
MAEVATANANA I 35 *100 000
3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00 35 3 500 000,00 3 325 000,00 1 662 500,00
- -
MAEVATANANA
MAEVATANANA I II 35 0 3 500 000,00 - 3 325 000,00 1 662 500,00 035 -
3 500 000,00 -
3 325 000,00 -
1 662 500,00
- -
ANTANIMBARY
MAEVATANANA II 064 6 400 000,00
- 6 080 000,00 3 040 000,00 60 0 6 000 000,00 5- 700 000,00 - 2 850 000,00 -
10
ANTSIAFABOSITRA
ANTANIMBARY 100
64 610400
000000,00
000,00 69 080
500 000,00
000,00 43750
040000,00
000,00 10060 000 000,00
6 000 000,009 500 000,00
5 700 000,00 4 7502 000,00
850 000,00
10
ANDRIBA 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00
ANTSIAFABOSITRA 100 10 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00 100 000 000,00 9 500 000,00 4 750 000,00
BEANANA 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00
ANDRIBA 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00 17 1 700 000,00 1 615 000,00 807 500,00
Source : Calcul de la Cour
BEANANA 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00 60 6 000 000,00 5 700 000,00 2 850 000,00
Afin d’obtenir
Source : Calcul de le montant du manque à gagner des Communes en matière d’Impôt
la Cour
Synthétique payé par les collecteurs d’or, il se trouve indispensable de présenter la part
Afin d’obtenir
d’impôts le montant
synthétiques du manque
des Communes à le
suivant gagner des
montant Communes
collecté émanant en matière
du centre d’Impôt
fiscal.
Synthétique payé par les collecteurs d’or, il se trouve indispensable de présenter la part
Tableau 10 : Part d'IS des Communes suivant le montant collecté par le centre fiscal (50% sur les
d’impôts synthétiques des Communes suivant le montant collecté émanant du centre fiscal.
95% du montant collecté)
(en Ariary)
Tableau 10 : Part d'IS des Communes suivant le montant collecté par le centre fiscal (50% sur les
Année d'imposition 2018 95% du montant
2019 collecté) 2020 2021
Part réelle des Part réelle des Part réelle des (en Ariary)
Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Part réelle des
COMMUNES perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu Communes
Année d'imposition (1)
2018 0,50 (1)
2019 0,50 (1)
2020 0,50 (1)
2021
(2) = (1) * 0,95 * 0,50
Part réelle des Part réelle des Part réelle des
MAEVATANANA I 600 000,00 285 000,00 400 000,00 190 000,00 600 000,00 285 000,00 0,00 0
Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Communes Montant IS Part réelle des
COMMUNES perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu (2) = (1) * 0,95 * perçu Communes
MAEVATANANA II (1) - 0,50 0 (1) - 0,50 - (1) - 0,50 - (1) (2) = (1) * 0,95 *0 0,50
ANTANIMBARY
MAEVATANANA I 600 000,00 - 285 000,000 260000,00
400 000,00 123
190 500,00
000,00 300
600000,00
000,00 142500,00
285 000,00 0,00 0 0
ANTSIAFABOSITRA - 0 - 0 - 0 0
ANDRIBA
MAEVATANANA II - - 00 -- 0- -- 0 - 0 0
BEANANA
ANTANIMBARY - - 00
260 000,00 - 0
123 500,00 -
300 000,00 0
142500,00 - 0
0
Source : Calcul de la Cour
ANTSIAFABOSITRA - 0 - 0 - 0 0
ANDRIBA - 0 - 0 - 0 0
Ϯϭ
BEANANA - 0 - 0 - 0 - 0
: Calcul de la Cour
Source
Ϯϭ
21
ϭϴϰ
Ainsi, le montant annuel des manques à gagner des Communes en matière d’IS payé par les
collecteurs d’or se résume dans les tableaux qui suivent :
Tableau 11 : Manque à gagner des Communes en matière d'IS payé par les collecteurs en 2018 et
2019
(en Ariary)
MAEVATANANA I 1 662 500,00 285 000,00 1 377 500,00 1 662 500,00 190 000,00 1 472 500,00
-
MAEVATANANA II - - - - -
ANTANIMBARY 3 135 000,00 0 3 135 000,00 3 040 000,00 123 500,00 2 916 500,00
Tableau 12 : Manque à gagner des Communes en matière d'IS payé par les collecteurs en 2020 et
2021
(en Ariary)
MAEVATANANA I 1 662 500,00 285 000,00 1 377 500,00 1 662 500,00 0 1 662 500,00
-
MAEVATANANA II - - - 0 -
ANTANIMBARY 3 040 000,00 142 500,00 2 897 500,00 2 850 000,00 0 2 850 000,00
Il en résulte que le montant total des manques à gagner pour les cinq Communes est estimé à
49 419 000,00 Ariary de 2018 à 2021.
ϮϮ
22
ϭϴϰ
21 Article 119 du Code minier
Ϯϯ
23
ϭϴϰ
MAEVATANANA
MAEVATANANA I I 35 35 160
160 000,00
000,00 240
240 0,014
0,014 18
18816
816000,00
000,00 11 11
289289
600,00
600,00
ANTANIMBARY
ANTANIMBARY 64 64 160
160 000,00
000,00 240
240 0,014
0,014 34
34406400,00
406400,00 20 20
643643
840,00
840,00
ANTSIAFABOSITRA
ANTSIAFABOSITRA 100100 160 000,00
160 000,00 240
240 0,014
0,014 53 760 000,00
53 760 000,00 32 256 000,00
32 256 000,00
ANDRIBA 17 160 000,00 240 0,014 9 139 200,00 5 483 520,00
ANDRIBA 17 160 000,00 240 0,014 9 139 200,00 5 483 520,00
BEANANA 60 160 000,00 240 0,014 32 256 000,00 19 353 600,00
BEANANA 60 160 000,00
Sources : Fiches d’entretien (nombre approximatif de 240
collecteurs, quantité d’or 0,014 32 256 000,00
approximatif), Base de calcul de ristournes 19 353 600,00
Sources : Fiches d’entretien
payées au niveau(nombre approximatif
de la Commune de collecteurs,
de Maevatanàna I quantité d’or approximatif), Base de calcul de ristournes
payées au niveau de la Commune de Maevatanàna I
Ϯϰ
Ϯϰ
24
ϭϴϰ
Le manque à gagner de la Commune est donc estimé à 9 672 289,20 Ariary pour l’exercice
2020.
La DGM a expliqué dans sa réponse en date du 14 octobre 2022 que « l’arrêté
interministériel n°21985/2007 du 20 décembre 2007 fixant les modalités de recouvrement des
redevances et ristournes minières (…) est en vigueur, (…). Toutefois, des contraintes d’ordre
techniques et sécuritaire ont empêché l’application de ce texte. Ainsi, l’Arrêté interministériel
14421/2008 du 03 juillet 2008 fixant les modalités de recouvrement à titre transitoire des
redevances et ristournes sur les substances minières destinées à l’exportation a été adopté
afin que tous les produits miniers destinés à l’exportation puissent faire l’objet de paiement
de redevances et ristournes minières ».
La Cour insiste sur l’importance de la vulgarisation de tous les textes en matière de paiement
des ristournes minières.
Ϯϱ
25
ϭϴϰ
Au vu de ce tableau, de 2019 à 2021, un montant total de 2 132 243 659,80 Ariary a été
transféré aux cinq (05) Communes dont :
- 79% envoyés à la Commune rurale d’Antanimbary, soit 1 693 718 053,86 Ariary ;
- 15% à la Commune rurale d’Antsiafabositra, soit 340 370 537,64 Ariary ;
- 3% à la Commune rurale de Maevatanàna II, soit 73 809 005,76 ;
- Les deux Communes (Andriba et Beanana) représentent au total 1,14% des transferts,
soit respectivement 23 723 143,92 Ariary et 622 918,62 Ariary ;
- Pour la Commune urbaine de Maevatanàna I, aucun transfert de la part de la RGA n’a
été effectué durant ces trois dernières années.
ϮϮ
Article 78 alinéa 3 du Décret sur le Régime de l’or : Toutes opérations minières en aval de la collecte ne peuvent se faire
sans la présentation de la quittance de paiement des redevances minières. Le cas échéant, le taux des redevances minières
sera calculé au prix à la première vente de l’opération en cours.
23 Articles 2 et 3 de l’arrêté n°14421/2008 du 03 juillet 2008 fixant les modalités de recouvrement à titre transitoire des
24 Tableau n°2 : Statistique des orpailleurs formels et informels approximatifs
Ϯϳ
27
ϭϴϰ
La principale cause de cette situation est la déclaration faite par les exportateurs au moment
de la présentation des documents d’exportation. En effet, la majorité inscrit comme origine
des produits la Commune d’Antanimbary et de ce fait, celle-ci bénéficie des ristournes à
inscrire dans l’état de répartition. La DGM et le Guichet Unique ne font aucun contrôle sur
l’origine des produits mais se fient aux informations inscrites par les exportateurs.
De surcroît, tous les produits aurifères ne font pas en général l’objet d’exportation dans la
mesure où certains produits sont écoulés sur le marché local à des fins personnelles,
notamment leur transformation en bijoux ou autres. En tout cas, ces produits échappent au
paiement de redevances et ristournes. Et ce, sans parler de l’absence des dispositions relatives
au paiement des redevances et ristournes par les bijoutiers.
Une autre cause provient du fait que le prix de l’or est plus élevé à Antanimbary que dans les
autres Communes d’extraction. Ainsi, la plupart des transactions entre orpailleurs et
collecteurs y sont effectuées car les orpailleurs se trouvant dans les autres Communes
d’extraction s’y déplacent pour vendre leurs produits.
Une autre raison qui peut également être évoquée est que la Commune ignore les procédures à
suivre pour pouvoir jouir de son droit aux ristournes minières, notamment celles qui sont
recouvrées au niveau central.
Par conséquent, une perte chronique et cuisante des ristournes, en tant que recette potentielle,
est subie par les Communes d’extraction, contribuant à une faiblesse de leur capacité
budgétaire. Ces dernières pourraient également être démotivées à effectuer le suivi du secteur
en l’absence d’effet économique palpable.
A titre d’exemple, pour la Commune de Beanana qui détient un registre des déclarations de
productions des orpailleurs, en 2021, les déclarations de production faites par 69 orpailleurs
dans la Commune étaient au total de 1238 grammes. En considérant que ces quantités ont
toutes été vendues à des collecteurs à un prix unitaire de 160 000 Ariary et que ces collecteurs
Ϯϴ
28
ϭϴϰ
Il découle de ce tableau que même en considérant des quantités d’or déclarées revues à la
baisse, la part de ristournes devant revenir à la Commune est largement supérieure à celles
effectivement transférées à son niveau (622 918,62 Ariary).
La Cour recommande :
- au Ministère chargé des mines de promouvoir les activités des comptoirs de l’or
dans chaque Commune afin que toutes les transactions s’effectuent à l’intérieur
même de la Commune d’extraction ;
- à l’ANOR d’inciter les collecteurs à déclarer au niveau du Guichet Unique la
véritable Commune d’origine des produits aurifères.
Ϯϵ
29
ϭϴϰ
Tableau 18 : Comparaison des quantités d'or exportées au niveau national de 2018 à 2021
Tableau 18 : Comparaison des quantités d'or exportées au niveau national de 2018 à 2021
(en kilogramme)
(en kilogramme)
Quantités Quantités
Quantités Quantités Quantités
Quantitésexportées par importées de Quantités importées Quantités
exportées par exportées parMadagascar
importées de Quantités
Madagascar
exportées par deQuantités importées
Madagascar selon Ecart (3 = 2- Quantités Quantités
Ecart(5) = 4- inscrites dans
Année Madagascar Madagascar Madagascar de Madagascar selon Ecart (3 = 2- déclarées parEcart(5) = 4- inscrites dans
Année Madagascarselonselon
site site
webwebselon site web site 1) déclarées par 1 le rapport
selon selon
la la selon site web site 1) ANOR
ANOR (4) (4) 1 le rapport
des Nations
des Nations desdesNations
Nations wits.worldbank.org
wits.worldbank.org ITIE (6)
ITIE (6)
Douane (1)
Douane (1) Unies
Unies Unies
Unies(2)(2)
ϯϬ
30
ϭϴϰ
ϯϭ
31
ϭϴϰ
04.03.21 IVATO/DUBAI 191,63 Deux bâtonnets d’Or tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
14.05.21 IVATO/ADDIS ABEBA 5 Or sommairement travaillé non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées Soumission - Transaction
Collier et bagues en or massif sommairement
24.06.21 IVATO/FRANCE/LIBAN 555 travaillé non poinçonné tentative d'exportation sans déclaration de marchandises prohibées PV de saisie et assignation TPI
Intercepté par Services de renseignements
25.10.21 NOSY BE/SEYCHELLES 23 500 seychellois, par bateau Exportation illicite d'or PV de saisie et assignation TPI
TOTAL 145 290,63
ϯϮ
Il
Edécoule
Ey de ce ϭϲϴtableau
que :
d- >de
2018
^Dàd/2021,
Z^͘͘͘18
͘͘͘͘͘͘affaires
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘tentatives
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’exportation
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘illicite
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’or,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ou
͘͘͘͘͘d’exportation
͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ en
contrebande d’or ont fait l’objet de saisie par les services des douanes malagasy, dont quatre (04)
en 2018, deux (02) en 2019, cinq (05) en 2020 et sept (07) en 2021. Il sied de rappeler que toute
activité relative à l’exportation de l’or est suspendue suite au Conseil des Ministres du 23
septembre 2020 ;
- au total, la quantité d’or ayant fait l’objet de ces infractions est de 145 290,63 grammes d’une
valeur de 6 538 078,35 dollars si le gramme est estimé à 45 dollars, soit 23 537 082 060 Ariary.
A noter que le montant de 45 dollars est pris dans la plupart des procès-verbaux de saisie ou des
soumissions de transaction de la douane ;
- quinze (15) parmi ces affaires ont été qualifiées par la douane de tentative d’exportation illicite
d’or et trois (03) sont qualifiées d’exportation illicite ou contrebande d’or ;
- l’or faisant l’objet de trafic est souvent sous forme de bijoux sommairement travaillés et non
poinçonnés, de lamelles, de bâtonnets ou de lingots. Le trafic est dans la plupart des cas
intercepté au niveau de l’aéroport d’Ivato, ou de Nosy Be. Les trafiquants cachent l’or dans des
bibelots ou dans leurs bagages à main. Les gros trafics s’opèrent par bateau ou par avion. Ces
derniers sont interceptés avec la collaboration des douanes étrangères ;
- les villes de destination ou de transaction des trafics sont, d’après les documents reçus de la
Douane, Mumbai, Dubai, Addis Abeba, Maurice, Nairobi, Seychelles.
Ces constats permettent de conclure que les trafics illicites des métaux précieux tels que l’or sont
nombreux, surtout après la décision de suspension de l’exportation de l’or. L’on est tenté d’imaginer
la quantité d’or sorti du pays si celle interceptée par les autorités s’élève à 145 kilogrammes en trois
ans.
En outre, un manque à gagner en matière de redevances et ristournes pourrait également être
engendré par la situation. A titre d’illustration pour le cas de la Commune d’Antanimbary, où l’on a
constaté un écart de 114 440 grammes pour 2020, des ristournes équivalentes à cette quantité auraient
dû revenir à la Commune. A cet effet, ci-après un tableau présentant cette hypothèse en considérant
toujours le prix de 171 000,00 Ariary par gramme :
Tableau 21 : Hypothèse de calcul des ristournes non perçues pour la Commune d'Antanimbary
Libellés Valeur
Quantités (en gramme) 114 440
Prix unitaire (en Ariary) 171 000,00
Valeur totale (en Ariary) 19 569 240 000,00
Ristournes totales en Ariary (1,4% de la 273 969 360,00
valeur)
Part Commune en Ariary (60%) 164 381 616,00
Source : Calcul de la Cour
Les ristournes potentielles non perçues par la Commune d’Antanimbary sont donc estimées à
164 381 616,00 Ariary.
Face aux exportations illicites, dans sa lettre en date du 14 octobre 2022, la DGM propose la
nécessité de responsabiliser les agents chargés de la sécurisation des frontières et les agents de la
douane, de renforcer les dispositifs de sécurité et de contrôle dans tous les aéroports, étant donné
que la Police minière n’est pas autorisée à agir au niveau des frontières et dans les zones sous
douane à cause des réglementations en vigueur.
Compte tenu de l’importance des exportations illicites constatées, la Cour approuve cette proposition.
33
ϭϴϰ
ϯϯ
Rapport Public 2022
- L’article 119 nouveau du Code Minier dispose que « Les recettes des ristournes sont réparties
(…) selon les taux suivants : pour la Commune : 60% - pour la Région : 30% - pour la Province
Autonome : 10% ». Ces taux de répartition ont été repris par l’article 294 du Décret n°2006-910 du
19 décembre 2006 fixant les modalités d’application de la loi modifiée n°99-022 du 19 août 1999
portant Code Minier et l’article 197 de la loi n°2014-020 du 20 août 2014 relative aux ressources des
Collectivités Territoriales Décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions de leurs organes.
En 2020, une modification a été effectuée par le Décret n°2020-1000 du 20 août 2020 modifiant
certaines dispositions du décret modifié n°2006-910 précitée et dont la répartition est la suivante : 1%
pour la Province, 39% pour la Région et 60% pour la Commune.
De même, un autre décret a été pris : le décret n°2022-293 du 09 mars 2022 portant affectation
provisoire des ressources financières des provinces aux Communes et aux Régions a réaffecté aux
régions et aux Communes les parts revenant aux Provinces. Suivant l’article 7 de ce nouveau décret :
« la part de 10% sur le produit de ristourne minière au profit de la province, prévue par l’article 197
de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 susvisée, est répartie comme suit : 7% au profit de la
Commune ; 3% au profit de la Région ». Qu’ainsi, les nouveaux taux de répartition des produits de
ristourne minière sont de 67% pour la Commune et 33% pour la Région.
Il s’ensuit que la nouvelle répartition des taux des ristournes minières inscrite dans le décret n°2022-
293 précité a été élaborée sur la base des répartitions émises initialement par le Code minier, son
décret d’application et la loi n°2014-020 du 20 août 2014 sur les ressources des CTD. Cette nouvelle
répartition n’a pas pris en compte celles émises par le décret n°2020-1000 susmentionné lequel a,
cependant, été appliqué depuis son entrée en vigueur.
34
ϭϴϰ
ϯϰ
Rapport Public 2022
En
EEeffet,
y il s’avère
ϭϲϴ que le décret n°2022-293 du 09 mars 2022 a été pris sur proposition du Ministre
de l’Intérieur et de la Décentralisation tandis que le décret n°2020-1000 du 20 août 2020 a été pris sur
d>^D
proposition duMinistre
d/Z^͘͘͘chargé
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘Mines.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Qu’ainsi, les textes adoptés au niveau central en matière de taux de répartition des ristournes minières
présentent des incohérences et qu’il n’y a pas de synergie entre les autorités concernées. Cette
situation entraine des irrégularités puisqu’il a été relevé, en outre, que les prescriptions du décret
n°2020-1000 sur les taux de répartition des ristournes minières ne sont pas conformes aux
prescriptions des textes législatifs en vigueur tels que le Code minier et la loi n°2014-020 précitée.
En matière de paiement de la redevance minière, le Code minier dispose en son article 82 que : « (…)
les collecteurs sont redevables de la redevance minière sur les quantités d’or collectées ». De même,
l’article 32 du décret sur le régime de l’or dispose que : « Les collecteurs agréés sont redevables sur
les quantités d’or collecté (…) ».
Or, l’article 78 du décret sur le régime de l’or précise que « Les redevances minières seront perçues
auprès des collecteurs de catégorie 2 c’est à dire au niveau de la Commune du ressort. (…) ».
Il est à noter que ce même décret distingue deux types de collecteurs dont celui de catégorie 1 qui est
un Collecteur résidant dans le Fokontany du lieu d’orpaillage, et le Collecteur de catégorie 2 qui est
autorisé à opérer dans la Commune définie par sa carte26.
Les dispositions ci-dessus citées prêtent à confusion dans la mesure où les deux premières parlent de
collecteurs sans distinction de catégorie tandis que la troisième précise que ce sont les collecteurs de
catégorie 2 qui sont redevables.
Il ressort de cette confusion que dans la pratique, ce sont les collecteurs de catégorie 1 qui paient les
ristournes auprès des Communes et que ces dernières ne s’enquièrent pas des ristournes auprès des
collecteurs de catégorie 2.
Selon l’article 70 du Code minier, « (…) L’autorité chargée de l'octroi de l'autorisation d'orpaillage
adresse, chaque trimestre, une liste des orpailleurs en activité dans sa circonscription au bureau local
de l'Agence de l'Or ou, à défaut, au bureau du Cadastre Minier. Le cas échéant, ce dernier transmet
ladite liste au bureau central de l'Agence de l’Or ».
A la suite de la création de l’ANOR en 2015 suivant le décret n°2015-663 du 14 avril 2015 portant
création et fixant le statut de l’Agence Nationale de l’OR (ANOR), divers textes d’application ont été
élaborés notamment le décret n° 2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or ainsi que l’arrêté
n°1453/2016 du 20 janvier 2016 définissant les matériels autorisés et le modèle des différents
documents relatifs à l'orpaillage. Selon ces textes, cependant, le Maire doit transmettre à l’ANOR
tous les six (06) mois, la liste des orpailleurs, la copie ou la souche des registres spéciaux des
orpailleurs inscrits dans sa localité.27
D’ailleurs, les registres d’orpailleurs utilisés par les Communes précisent en bas de page que « Le
Registre est arrêté et signé par le Maire à la date du 30 juin et du 31 décembre de chaque année »,
soit tous les semestres.
Ainsi, il est constaté que les dispositions prévues par le régime de l’or et l’arrêté susmentionné sont
contraires aux dispositions prévues par le Code minier.
26Article premier du décret sur le régime de l’or.
27
Article 8 du décret n°2015-1035 du 30 juin 2015 fixant le régime de l’or et article 4 de l’arrêté n°1453/2016 du 20 janvier 2016
définissant les matériels autorisés et le modèle des différents documents relatifs à l'orpaillage.
35
ϭϴϰ
ϯϱ
Rapport Public 2022
1.1.3.4. Ambiguïté sur le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs
L’article 30 du décret sur le régime de l’or dispose que : « Le collecteur agréé tient à jour : un
registre des entrées et sorties (…) ».
Or, l’arrêté n°1454/2016 du 20 janvier 2016 définissant le modèle des différents documents relatifs
aux activités de collecte d’or dispose en son article 9 que : « Les modèles du Registre d’entrées et
sorties à tenir par le collecteur sont définis en en Annexe I.3 pour le collecteur catégorie 1 et dans
l’Annexe 2.6 pour le collecteur catégorie 2 (…). Il est tenu au jour le jour par la Commune ».
La question se pose sur le véritable responsable de la tenue du registre d’entrées et sorties des
collecteurs.
En conséquence, le registre en question n’est jamais rempli et reste au niveau des Communes comme
il a été constaté lors des descentes.
Le décret sur le régime de l’or a défini le couloir d’orpaillage comme « une servitude d’orpaillage
légale et permanente qui s’applique de plein droit à l’égard de tout périmètre minier » alors qu’aux
articles 11 à 13 du même texte, le consentement du titulaire du permis minier est requis.
36
ϭϴϰ
ϯϲ
Rapport Public 2022
La
EE conséquence
y ϭϲϴdirecte
est que les travailleurs de l’or ne s’empressent pas de vendre leur or auprès
des comptoirs, les activités de ces derniers ne sont pas bien vulgarisées. Dans les six Communes
dvisitées,
>aucun
^Ddresponsable
/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘͘͘͘évoqué
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘relation
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘avec
͘͘͘͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘comptoirs.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Il en résulte que le paiement des ristournes minières par tout vendeur d’or n’est pas canalisé et assuré,
et les informations relatives aux quantités, qualités, valeurs et vendeurs de l’or en circulation dans les
Communes et sur le plan national ne sont pas consolidées.
En résumé, ces incohérences dans les textes sont de nature à mettre les intervenants dans le secteur
dans des situations d’ambiguïté et d’irrégularité.
Face aux incohérences entre les dispositions en vigueur en matière d’orpaillage, la Cour
recommande à l’Etat de veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des ristournes
minières, le redevable en matière de redevances issues de la commercialisation de l’or, la
périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à l’ANOR, le responsable de la tenue
des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la redéfinition du couloir d’orpaillage, le
caractère obligatoire de la commercialisation auprès des comptoirs de l’or.
Par rapport à l’importance et aux enjeux du secteur, il a été observé que les textes y afférents ne
sont pas encore maîtrisés par l’Administration en général et l’Administration minière en
particulier. Des arrêtés sont quelquefois en contradiction avec des décrets, des décrets ne sont pas
cohérents entre eux et des textes d’application ne sont pas conformes au Code minier.
En outre, certains responsables interprètent à leur manière certaines dispositions si bien que les
pratiques ne suivent pas la procédure règlementaire.
37
ϭϴϰ
ϯϳ
Rapport Public 2022
ϯϬ
ZŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐŵďĂƚŽǀLJDŝŶĞƌĂůƐ͕dƌĠƐŽƌĞƌŝĞ'ĠŶĠƌĂůĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ
ϯϭ
Article 8 de l’arrêté interministériel n°30679/2017 du 12 décembre 2017 définissant les modalités de recouvrement,
ĚĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĞƚĚĞŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐŝƐƐƵĞƐĚĞĐĞƌƚĂŝŶƐƉƌŽũĞƚƐŵŝŶŝĞƌƐ͖
ϯϮ
>ĞƚƚƌĞŶΣϯϭϭͲWZDͬ^'WͲϮϬĚƵϬϴͬϬϵͬϮϬϮϬƉŽƌƚĂŶƚZŝƐƚŽƵƌŶĞƐĞƚƌĞĚĞǀĂŶĐĞƐǀĞƌƐĠĞƐƉĂƌůĂ^ŽĐŝĠƚĠŵďĂƚŽǀLJ
38
ϭϴϰ
ϯϴ
Rapport Public 2022
Le
EEtableau
y jointϭϲϴen annexes (cf. Annexe n°4) montre la situation des ristournes perçues par les
collectivités auditées, le montant affecté en investissement et leur pourcentage y afférent.
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Pour les collectivités bénéficiaires de ristournes minières, le développement inclusif et durable résulte
en grande partie d’une bonne utilisation des ristournes minières par les autorités locales.
Les vérifications effectuées auprès de ces collectivités ont mis en exergue les observations suivantes
dans l’utilisation des ristournes minières par les autorités locales.
Aux termes de l’article 3 du décret n°2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de
concertation des collectivités territoriales décentralisées, « la structure locale de concertation est un
espace de dialogue et de consultation permettant la participation inclusive de tous les acteurs de
développement aussi bien publics que privés. Elle constitue un outil d’aide à la définition, à
l’orientation, aux modalités de mise en œuvre et de suivi-évaluation des politiques publiques de la
collectivité. Le principe de fonctionnement de la Structure Locale de Concertation est de favoriser la
liberté d’expression, la participation, l’engagement et la responsabilisation des citoyens. »
Par ailleurs, conformément à l’article 21 du décret n°2015-960 du 16 juin 2015 fixant les attributions
du chef de l’exécutif des collectivités territoriales décentralisées, la SLC est la structure par
excellence de redevabilité auprès de la collectivité.
En dépit de ces dispositions règlementaires encadrant les collectivités territoriales décentralisées, les
Régions Atsinanana, Alaotra-Mangoro et la commune rurale de Vohitranivona, ne disposent
d’aucune Structure Locale de concertation.
Cette absence est due à la méconnaissance des autorités locales et à la mauvaise interprétation de la
réglementation justifiant la mise en place d’une Structure Locale de Concertation.
Par conséquent, le principe d’inclusivité à travers un cadre de concertation réglementaire censé
favoriser l’adhésion des citoyens n’a pas été respecté par les collectivités locales.
En revanche, certaines collectivités comme les communes rurales d’Ambohibary et de Toamasina
suburbaine possèdent un cadre de consultation citoyenne à travers le Processus Budget Participatif
(PBP). Quoique limité dans le cadre purement budgétaire, il s’agit d’une approche destinée à
améliorer le processus budgétaire en impliquant directement les différentes couches de la population
dans l’identification et la collecte de leurs besoins, lesquels seront ensuite intégrés dans le budget, de
manière à promouvoir les valeurs de transparence, de redevabilité sociale et d’inclusion.
Pourtant, l’absence de cette structure au niveau de ces collectivités constitue un handicap au
processus participatif et inclusif servant de base à l’élaboration d’un plan local de développement. A
ce titre, l’article 7 du décret n°2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de concertation
des collectivités territoriales décentralisées dispose que « (…) la Structure Locale de Concertation
apporte des conseils en matière de (…) élaboration et mise à jour du plan de développement de la
collectivité ».
39
ϭϴϰ
ϯϵ
Rapport Public 2022
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de mettre en place la Structure Locale de
Concertation en tant qu’espace d’information, de consultation, de participation favorisant
l’engagement et la responsabilisation citoyenne.
Aux termes de l’article 58 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources des
collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élection, ainsi qu’à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions de leurs organes et de l’article 24 du décret n°2015-960 du 16 juin
2015 fixant les attributions du chef de l’exécutif des collectivités territoriales décentralisées, le chef
de l’exécutif de la collectivité doit disposer d’un plan local de développement répondant aux besoins
de la population.
Malgré cela, les collectivités comme la Région Alaotra Mangoro et la commune rurale de
Vohitranivona ne disposent pas d’un plan local de développement à jour, faute de moyens financiers
pour effectuer la mise à jour.
Pour la commune rurale de Vohitranivona, le dernier plan communal de développement date de
2009. En revanche, le Plan Régional de Développement de la Région Alaotra Mangoro est daté de
2005. Pour ce dernier, une mise à jour initiée par l'ONG FANAMBY en 2017 n’a pas abouti.
A défaut d’un plan local de développement ajusté, le choix et l’orientation de la politique de
développement mais aussi la priorisation des projets d’investissement appropriés aux besoins de la
population, au regard du montant des ristournes perçues par la collectivité, s’avère difficile.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de se doter d’un plan local de développement à
jour tout en tenant compte de l’approche participative et inclusive dans son élaboration
Aux termes de l’article 37 du décret n°2015-959 du 16 juin 2015 relatif à la gestion budgétaire et
financière des collectivités territoriales décentralisées, « (…) le budget est élaboré sur la base du plan
de développement de la collectivité (…) »
Le budget doit en effet, présenter en des termes financiers l’ensemble des programmes
d’investissement concourant au développement économique ou social de la collectivité à réaliser
durant l’exercice, et ce, conformément au plan local de développement.
Il est évident qu’en l’absence des plans à jour, les collectivités parviennent difficilement à cadrer leur
budget et ce dans l’esprit de développement coordonné consacré par les plans locaux de
développement.
En revanche, bien que dotées de plan local de développement à jour, les communes rurales de
Toamasina suburbaine et d’Amboditandroroho n’utilisent pas ce document de développement comme
base d’élaboration du budget, dues aux mauvaises pratiques des autorités locales.
Cette situation résulte évidemment de la méconnaissance de l’intérêt pratique du plan de
développement en tant qu’outil de gouvernance et de prise de décision, indispensable pour tenir
compte de la réalité de la collectivité ainsi que de ses préoccupations les plus importantes.
Pourtant, cette situation impacte sur le développement harmonisé de la collectivité.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de se référer à un plan local de développement à
jour pour le cadrage budgétaire.
40
ϭϴϰ
ϰϬ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
d1.2.3.
>SUR
^DL’UTILISATION
d/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘DES
͘͘͘͘͘͘͘͘RISTOURNES
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘OBEISSANT
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘AUX
͘͘͘͘͘͘͘͘PRINCIPES
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘DE
ϭϳϴ
PERFORMANCE DE GESTION
1.2.3.1. Absence de critère de sélection inclusive des projets d’investissement
L’équité33 repose sur le principe selon lequel le traitement de plusieurs personnes doit nécessairement
tenir compte de leurs différences. Le processus de priorisation des projets doit ainsi en tenir compte.
Certaines collectivités comme la Région Alaotra Mangoro et la commune suburbaine de Toamasina
n’ont pas de réel mécanisme de priorisation des projets.
Cette situation s’explique par les absences de processus clairs d’identification des besoins, de critères
de priorisation et de plan local de développement.
Pour la Région Alaotra Mangoro, la priorisation des projets ne repose pas sur des critères objectifs.
En effet, les projets réalisés suivants ne reposent pas sur des critères objectifs mais sur le choix
personnel des autorités locales :
• construction d’un CSB I Tangorogna Fokontany Ambohimena – Commune Ampitatsimo,
• réhabilitation de l’EPP et du GEG Ambandrika,
• construction d’un stade de Foot-ball à Vohitsoa, Commune Imerimandroso, District
Ambatondrazaka,
• construction d’un réseau d’électricité dans la commune d’Imerimandroso, village d’origine du
chef de Région à l’époque.
Concernant la commune suburbaine de Toamasina, les fokontany sont financés d’une manière
égalitaire sans considération des priorités des bénéficiaires.
En ce sens, aucune considération particulière n’est accordée à l’endroit de la population vulnérable
réduisant l’égalité de chance à l’accès aux services publics.
Ce défaut de priorisation est de nature à porter atteinte au principe d’équité remettant de ce fait en
cause la recherche d’une efficacité objective des projets à financer sur ristournes minières.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de :
- mettre en place des critères objectifs pour permettre une priorisation des projets à financer sur
ristournes minières ;
- favoriser l’équité dans le cadre de la sélection des projets retenus dans le plan local de
développement;
La réalisation de projets d’investissements par les collectivités nécessite une coordination dans le but
de minimiser les coûts, notamment pour les infrastructures à vocation intercommunale.
En effet, il a été relevé des cas de chevauchement pour des travaux réalisés par des communes et
régions. Ces situations ont été notamment observées dans les travaux d’infrastructures routières
réalisés par les communes de Toamasina suburbaine et de Vohitranivona, repris par la Région
Atsinanana. Il s’agit de travaux de réhabilitation de la route By-pass RN5 et de la piste RN2
Manambato.
ŽŶĚƵŝƚĞĚĞƐĂƵĚŝƚƐĚĞĐŽŶĨŽƌŵŝƚĠĞƚĚĞƐĂƵĚŝƚƐĚĞƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƉŽƌƚĂŶƚƐƵƌůĞƐĞĐƚĞƵƌŵŝŶŝĞƌ͗hŶ'ƵŝĚĞƉŽƵƌůĞƐ/^
ϯϯ
ĚƵZ&/&
41
ϭϴϰ
ϰϭ
Rapport Public 2022
Les travaux de réhabilitation de la route By-Pass RN2-RN5 réalisés en 2019 par la Commune de
Toamasina Suburbaine pour un montant d’Ar 1 149 994 808,14 sont restés inachevés mais payés à
hauteur de 76%, et ont été repris en août 2020 par la Région Atsinanana pour un coût total d’Ar
3 250 000 000,00.
Particulièrement, pour la piste RN2 Manambato, les travaux ont été repris par la Région Atsinanana
en 2021 suite à la demande du Maire de la commune rurale de Vohitranivona, prétextant qu'aucuns
travaux n'ont été entrepris sur les lieux.
Par ailleurs, les travaux de réhabilitation de la piste RN2 Manambato pour un montant d’Ar 134 718
250,00 sont payés à 93,84 % par la Commune rurale de Vohitranivona mais demeurent inachevés.
Pour la reprise des travaux en 2021, la Région Atsinanana a alloué Ar 79 110 000,00 pour la
fourniture et livraison des matériaux de construction dans le cadre des travaux de construction des
routes réalisés par la Région Atsinanana pour les axes RN2 allant à Manambato et Ambilalemaintso
du district de Brickaville. En outre, un montant d’Ar 100 000 000,00 a été alloué par la Région
Atsinanana pour l’utilisation34 de carburants aux fins de réhabilitation de la piste RN2 Manambato.
La reprise par la Région des travaux ayant été initiés par une autre collectivité démontre ainsi un
manque de coordination d’actions entre les deux collectivités et engendre un gaspillage manifeste de
ressources. Or, les infrastructures routières sont toujours en dégradation continue.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de promouvoir les échanges et la coordination
des actions entre la Région et les communes de son ressort, afin d’éviter des déperditions de
moyens.
Plusieurs travaux ont fait l’objet de paiement non proportionnel à l’état d’avancement réel. Tels sont
les cas des travaux de construction de bâtiments scolaires (CEG et EPP), de réhabilitation de deux
pistes dans la commune rurale de Vohitranivona, ainsi que les travaux d’irrigation à Mandrota dans la
commune rurale de Bembary.
Pour le cas de la commune de Vohitranivona, les travaux sont loin d’être achevés alors que 97 % des
sommes allouées à la réalisation de ces projets, soit Ar 338 963 240,00, ont déjà fait l’objet de
décaissement. Le tableau suivant donne un large éventail du défaut de cohérence entre les
pourcentages des paiements et les niveaux d’exécution des travaux.
Décision n°82/21/REG/ATS/GOUV du 22 juillet 2021 autorisant l’utilisation de carburants et lubrifiants pour un
ϯϰ
EPP Sarotriva et
Namahoaka
(Convention n°2019- 90 jours 96 359 760,00 95 421 950,00 99,02% 64,91% 35,08%
06/AOO/MID/Rats/DB/CRVoh
du 16/09/2019)
Piste Manambato
(dossier de marché au niveau 90 jours 134 718 250,00 126 432 290,00 93,84% 85,00% 15%
du Bianco)
Piste ex-RN2
(Convention n°2019- 90 jours 49 964 700,00 49 500 000,00 99,06% 83,39% 16,61%
05/ACP/MID/Rats/DB/CRVoh
non datée)
Total
349 087 885,00 338 963 240,00 97,10% 63,40% 36,59%
Sources : Dossiers de doléances du Maire, Ordres de dépenses rattachés aux attachements de travaux, factures relatives
aux attachements, nos propres calculs
Plusieurs arrêts de travaux ont été observés pour rupture de contrat des entrepreneurs par les autorités
locales. Tels sont les cas des travaux réalisés dans les communes rurales d’Ambohibary et
d’Amboditandroroho.
Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, la commune a alloué un montant d’Ar 119 404 874
,65 pour la construction de bâtiments scolaires avec latrines à Saharevo dans le Fokontany
43
ϭϴϰ
ϰϯ
Rapport Public 2022
Ankarahara. Les attachements de travaux d’un montant d’Ar 56 566 186,62 correspondant à 47,37 %
du montant du marché ont déjà été payés par la commune.
Concernant la commune rurale d’Amboditandroho, un montant d’Ar 119 429 540,00 a été alloué
pour la réalisation des travaux de réhabilitation de la piste reliant Ambatovy-Ambodisaina, et 77,39%
du montant du marché a déjà été payé correspondant à Ar 92 429 540,00.
Le non achèvement de ces travaux a entraîné les résiliations de ces marchés par les autorités locales
en vertu de l’article 76 du Code des marchés publics permettant la résiliation du marché à l’initiative
de la Personne Responsable des Marchés Publics en raison d’une faute grave du titulaire ou d’une
carence à exécuter son marché.
Cependant, en l’absence de mesures prises par les autorités locales pour la poursuite de ces travaux,
ces ruptures de contrat font obstacle à l’achèvement de ces travaux, et conduit à un gaspillage des
ressources minières affectées à leur financement.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de prendre les dispositions nécessaires qui
puissent garantir l’achèvement des travaux objet de résiliation de contrat en engageant les
procédures de passation de marchés y afférentes
Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, seuls deux techniciens assurent le suivi des 52
projets d’investissement réalisés durant les années 2019 et 2020. Les visites sur site se font
uniquement avant toute validation d’attachement.
Pour la commune de Toamasina suburbaine, un technicien assure le suivi de l’exécution des 38
projets depuis 2019.
En effet, le nombre limité d’agents techniques destinés au suivi de tous les travaux impacte sur son
efficacité vu la pluralité des projets et leur éloignement géographique.
1.2.4.2. Non déploiement des techniciens de suivi
Pour le cas de la Région Alaotra Mangoro, en lieu et place de la construction d’ouvrages relatifs à des
travaux d’irrigation dans le Fokontany Mandrota de la commune rurale de Bembary, un barrage a été
construit par l’entrepreneur et qui demeure non opérationnel.
Il en est de même de la non réalisation des ouvrages tels que les lavabos en porcelaine, miroirs et
fenêtres pleines relatifs à la construction du CSB I Tangorogna de la commune rurale d’Ampitatsimo.
Le non déploiement de techniciens de suivi entraîne la réception de prestations non conformes aux
cahiers des charges.
44
ϭϴϰ
ϰϰ
Rapport Public 2022
1.2.4.3.
EEyAbsence
ϭϲϴdes
conditions favorisant l’amélioration du bien-être des populations
dAucun
> ^Dd/Zd’évaluation
instrument ^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’impacts
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘n’a
͘͘͘͘͘͘été
͘͘͘͘͘déployé
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘par
͘͘͘͘͘les
͘͘͘͘͘͘autorités
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘locales
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
͘͘͘͘͘͘͘͘la͘͘ϭ ϳϴ des
mesure
résultats des projets, or il est constaté que les infrastructures réalisées ne favorisent pas l’amélioration
du bien-être des populations dont les raisons sont diverses notamment l’absence de mesures
d’accompagnement par les autorités locales, la non utilisation des infrastructures au profit des
populations, l’absence de dotations en équipement en matériels des infrastructures, la sous-
exploitation des acquisitions, l’insuffisance des infrastructures et leur non durabilité.
a. Absence de mesures d’accompagnement
La non prise de décisions par les autorités locales pour assurer l’utilisation optimale des
infrastructures peut également constituer un frein au bien-être des populations bénéficiaires.
Certaines réalisations sont en effet laissées à l’abandon à défaut de mesures prises par les autorités
locales.
Tels sont les cas de la construction d’un bassin dans la commune rurale d’Andasibe, des
constructions de marché et de bureau de fokontany respectivement dans les fokontany
Ambalamanasy et Vohibolo de la commune suburbaine de Toamasina.
-Pour le bassin de la commune rurale d’Andasibe, il demeure non utilisé deux (02) ans après la
réception des travaux effectuée en novembre 2019. Les autorités locales ont affirmé la nécessité de
mettre en place un comité de gestion de l’infrastructure, lequel est en charge de son mode de
fonctionnement.
-Pour la commune de Toamasina suburbaine, le marché d’Ambalamanasy n’abrite qu’un seul
commerçant et est laissée à l’abandon. Les bénéficiaires directs déclinent leur utilisation.
En effet, la majorité des commerçants préfère continuer à exercer leurs activités au bord de route. Le
bureau de fokontany de Vohibolo reste également inexploité après 06 mois de réception provisoire,
dû à la réticence des bénéficiaires à utiliser l’infrastructure.
b. Non utilisation des infrastructures au profit des populations
Les infrastructures construites peuvent également ne pas profiter aux populations lorsque les autorités
locales prennent des décisions allant à l’encontre des intérêts communs de la collectivité.
Tel est le cas de la réalisation du « Tranompokonolona » de la commune rurale d’Andasibe qui a
pour vocation d’accueillir les différentes réunions et évènements organisés par la communauté. Les
autorités locales ont loué l’infrastructure pour une durée de huit (08) mois à une entreprise de
construction en charge d’effectuer des entretiens routiers sur la route nationale longeant la localité.
c. Absence de dotations en équipements en matériels des infrastructures
Le non-équipement en matériels des infrastructures empêche leur utilisation selon l’objet de leur
réalisation ou acquisition.
Tels sont les cas de la construction d’école primaire publique de la commune rurale d’Andasibe, les
constructions du bureau de fokontany et de dortoir des conseillers communaux de la commune rurale
d’Amboditandroroho.
L’école primaire publique du fokontany Mangarivotra de la commune rurale d’Andasibe n’est pas
encore utilisée faute de mobiliers scolaires. Les anciennes salles de classes en bois continuent à être
utilisées par la communauté.
Le bureau de fokontany de la commune rurale d’Amboditandroroho n’est pas encore équipé en
matériels et mobiliers de bureau et reste inutilisé pour sa fonction principale. Le chef de fokontany
assure ses responsabilités à son domicile. L’infrastructure est actuellement utilisée comme grenier.
45
ϭϴϰ
ϰϱ
Rapport Public 2022
Le dortoir des conseillers communaux de la commune rurale d’Amboditandroroho demeure inutilisé
faute de matériels acquis tels que les lits et les matelas.
d. Sous-exploitation des acquisitions
Les acquisitions faites par les autorités locales doivent être exploitées d’une manière optimale pour
en tirer le meilleur potentiel selon sa destination principale, cependant des cas de sous-exploitation
sont constatés au niveau des collectivités.
Des exemples illustratifs peuvent être tirés de l’acquisition de bac flottant par la commune rurale
d’Amboditandroroho et de camion benne par la commune de Toamasina suburbaine qui sont
opérationnels mais ne sont pas utilisés d’une manière optimale selon l’objet de leur acquisition.
Le bac flottant d’une valeur d’Ar 298 865 376,00 a été acquis par la commune rurale
d’Amboditandroroho pour le transport en commun destiné à relier la collectivité et une commune
limitrophe se situant à Ambilaninosy.
Pour des raisons de non fixation des frais de transport en commun par le conseil de la collectivité, le
déplacement de la population par le biais du bac flottant n’est pas encore effectif.
L’acquisition est actuellement utilisée pour des occasions rares comme l'évacuation sanitaire ou le
déplacement des visiteurs officiels.
-Le camion benne d’une valeur d’Ar 113 000 000,00 acquis par la commune de Toamasina
suburbaine destiné à la collecte des ordures ménagères au niveau du marché du fokontany
d’Ambalamanasy n’a encore effectué aucun ramassage selon les utilisateurs du marché.
Les autorités locales ont en effet affirmé que l’immobilisation sert plutôt au transport de sable et de
matériaux utilisés lors des évènements « asa tanamaro » organisés par la collectivité, dont la
fréquence est d’une journée par mois.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de prendre les mesures nécessaires pour :
- assurer une utilisation optimale des infrastructures par les populations ;
- faire bénéficier les populations des infrastructures construites en leur faveur ;
- équiper les infrastructures réalisées au profit des bénéficiaires ;
-exploiter d’une manière optimale les acquisitions selon leur destination initiale ;
e. Insuffisance d’infrastructures
L’insuffisance des infrastructures financées par les ristournes minières ne favorise pas l’amélioration
du bien-être des populations.
Tel est le cas de la construction de sept (07) écoles pour les préscolaires par la commune rurale
d’Amboditandroroho, dont la capacité d’accueil ne répond pas au nombre d’élèves à scolariser dans
chaque fokontany. En effet, une seule salle de classe par école héberge en moyenne une soixantaine
d’élèves et comprend les trois classes formant les préscolaires (Petite section, Moyenne section et
Grande section).
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de tenir compte des attentes des populations
avant toute réalisation de projets.
46
ϭϴϰ
ϰϲ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
d>^f.DNon
d/Zdurabilité
^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘infrastructures
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
Le caractère non pérenne des infrastructures limite dans le temps l’amélioration de bien-être des
populations bénéficiaires. En effet le développement à long terme ne saurait être acquis, et les
générations futures ne pourront pas jouir des retombées des réalisations financées par les ristournes.
Tels sont les cas de la réalisation des projets au niveau des collectivités d’Ambohibary, d’Andasibe et
de Toamasina suburbaine où le caractère intrinsèque de la durabilité des infrastructures fait défaut.
- Pour la commune rurale d’Ambohibary, la traverse d’un pont d’une valeur d’Ar 417 948 300,00
dans le fokontany Antsily est faite en bois. Les populations ont pourtant demandé à ce qu’un pont en
béton soit construit puisqu’auparavant un pont en bois a déjà été édifié sur place, lequel a cédé aux
intempéries climatiques. Une nouvelle demande de construction de pont en béton a été même faite
par le Fokontany après l’achèvement du nouveau pont en bois.
- Pour la commune rurale d’Andasibe, le pont flottant d’une valeur de199 991 256,00 Ariary dans
le fokontany Andasifahatelo a été faite dans un premier temps avec des flotteurs en bidons jaunes
pour le soutenir, et ont par la suite été changé en bidons bleus. Aucuns travaux de maçonnerie et de
bétonnage n’ont été effectués même s’ils étaient prévus dans le marché.
- Pour la Commune suburbaine de Toamasina, une école primaire publique en bambous d’un montant
de 19 994 245,20 Ariary a été construite dans le fokontany de Vohibolo alors que la localité est une
zone à forte pluviosité.
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales de réaliser des projets à caractère durable de
manière à en faire bénéficier les générations actuelles et futures d’une utilisation pérenne.
Pour le cas de la commune rurale d’Ambohibary, les informations35 sur les ristournes sont
communiquées lors des « réunions de redevabilité » consignées dans des procès-verbaux, et portant
sur le montant des ristournes obtenues, la part affectée en investissement et en fonctionnement et les
infrastructures à réaliser.
Concernant le cas de la commune rurale d’Andasibe, d’une part le montant des ristournes perçues est
communiqué aux chefs de fokontany, et d’autre part les projets à réaliser font l’objet d’affichage au
niveau de chaque fokontany bénéficiaire.
Cette pratique ne saurait être que bénéfique pour les populations dans la mesure où les principes de
transparence, de reddition de comptes et de redevabilité sont mis en exergue par les autorités locales.
Cependant, ce processus de communication peut encore être amélioré par les autorités locales dans la
mesure où aucune collectivité n’a procédé à l’affichage des montants des ristournes obtenues à leur
niveau, alors que l’article 16 de l’arrêté interministériel n°30679/2017 définissant les modalités de
recouvrement, de répartition, et de gestion des ristournes minières issues de certains projets miniers
stipule que « (…) les entités bénéficiaires ont l’obligation de publier les recettes de ristournes
minières encaissées à leur niveau dans les trente (30) jours qui suivent leur versement ».
Ainsi, la Cour recommande aux autorités locales :
a) d’œuvrer continuellement dans le processus de redevabilité ;
b) d’adopter un processus de communication distinct sur toute la gestion des ristournes ;
c) de procéder à l’affichage systématique des montants des ristournes perçues.
ϯϱ
WƌŽĐğƐͲǀĞƌďĂůĚĞƌĠƵŶŝŽŶĚĞƌĞĚĞǀĂďŝůŝƚĠƐŽĐŝĂůĞĚƵϬϲƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϭϴ͕&ŽŬŽƚĂŶLJ^ĂŚĂĨŝƚĂŚĂŶĂ͖
47
ϭϴϰ
ϰϳ
Rapport Public 2022
1.2.4.5. Absence de communication sur l’utilisation des ristournes
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
Pour des raisonsdede
devises et de
gestion de 15 595 405publique,
l’opinion 200 Ariarylesenautorités
termes delocales
redevances
de laminières
Région pour la
Atsinanana
période sous
s’abstiennent derevue.
communiquer sur l’utilisation des ristournes.
Le contrôle
Pourtant, aux atermes
aussi révélé des ambiguïtés,
de l’article 37 de la desloi dissemblances
n°2014-020 du et des
27 divergences en matière
septembre 2014 de aux
relative
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
ressources des Collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à
de la part desauacteurs
l’organisation, et même des
fonctionnement et pratiques irrégulières.
aux attributions de leurs organes, « en application du principe
de redevabilité et de la transparence dans la gestion des affaires locales (…), le chef de l’exécutif des
De tout ceterritoriales
collectivités qui précède, décentralisées
la Cour recommande : de rendre périodiquement de ses activités à la
est tenu
population locale
A) A l’État, de : par voie de presse, kabary, ou par tous autres moyens appropriés (…) ».
En effet,
1- Ala long terme2s’abstient
collectivité , prévoir deun communiquer
texte portant aux populations
transfert de la la suspension
gestion des versements
des zones aurifères des
ristournesfaisant
décidée par la
partie duPrésidence de la naturel
domaine public République en raison des
aux Communes ; méfaits que peuvent engendrer la
communication y afférente.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Cette décision de ne rien
procédures révéler ànotamment
en vigueur la populationen porte pourtant
ce qui atteinte
concerne aux principes
le taux de redevabilité
de répartition des
et de transparence dans la gestion des affaires locales.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Ainsi, laredéfinition
Cour recommande aux autorités
des couloirs localeset delepromouvoir
d’orpaillage caractère laobligatoire
communication
de laet la
transparence dans la gestion
commercialisation des ristournes
auprès en améliorant
des comptoirs de l’or; la communication avec la population .
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
48
ϭϴϰ
ϰϴ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ǀ
49
ϭϴϰ
ϰϵ
Rapport Public 2022
EEy 2.1. ϭϲϴ EVALUATION DE LA POLITIQUE ET STRATEGIE NATIONALE
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^DD’ASSAINISSEMENT
drapatriementdde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘͘-͘405
͘͘͘͘͘595 ͘PÉRIODE
͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘2008-2015
͘͘͘͘͘͘͘Ariary͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes ͘͘:͘͘UNE
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘͘͘͘POLITIQUE
͘redevances ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘VOUEE
͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ϭϳϴ la A
͘pour
période sousL’ECHEC
revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
2.1.1.
de la partCONTEXTE
des acteurs etDE mêmeLA desMISSION
pratiques irrégulières.
2.1.1.1. L’assainissement à Madagascar
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Selon le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH) de 201936, Madagascar figure
A) Ales
parmi l’État,
pays de les :moins développés du monde et se situe au 164ème rang sur 189.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Au niveau national,
faisant partiel’assainissement
du domaine public revêtnaturel
une importance
aux Communescapitale ; compte tenu de son impact socio-
sanitaire, économique et environnemental dans un contexte de réduction de la pauvreté tant au niveau
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
national que mondial. En effet, les malgaches ont une faible espérance de vie à cause des mauvaises
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
conditions d’hygiène. D’après le WATERAID Madagascar, environ 70% de la population n’ont pas
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
accès à un assainissement adéquat et 89% n’ont pas accès à des toilettes améliorées. D’ailleurs, une
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
enquête nationale effectuée au niveau des Fokontany en 2017 a fait ressortir une situation alarmante
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
que seulement 12% de la population ont accès à l’assainissement de base. Et chaque année, les pertes
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
liées à un mauvais assainissement sont considérables étant donné qu’elles sont à hauteur de 103
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
millions USD (United States Dollar), soit environ 5 USD par personne par an. Cela étant,
l’assainissement
3- A court est inséparable
terme, prendreavec l’eau
toutes les et l’hygiène,
mesures formant afin
nécessaires un triptyque
d’endiguerassurant une population
les exportations
saine, productive et résiliente.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Au niveau contrôleinternational,
dans tous les Madagascar
aéroports ;est classé parmi les derniers en matière d’accès aux
infrastructures WASH (Water Sanitation and Hygiène). Plus précisément, il figure parmi les deux
B) Au pays
derniers Ministère chargéundes
enregistrant mines,accès
moindre de : aux installations d’assainissement élémentaires37.
❖ A moyen terme :
2.1.1.2. 4- Choix
en matièredu thèmede délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
La Cour des Comptes a constaté l’entassement de déchets en milieu urbain, la montée des eaux dans
5- en matière
les grandes d’octroiendes
villes surtout cartespluvieuse.
période d’orpaillage, Et veiller à la mise àont
ces événements jour des textes
alimenté le en vigueur
débat dans les
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la
espaces publics, à cause de leurs conséquences sur le quotidien et la santé de la population en généralCIN et à l’adresse ;
et surtout
6- enles personnes
matière de tenuevulnérables dont spéciaux
des registres les enfants desdeorpailleurs,
moins de mettre
cinq (05 en ans).
place Les presses ont
un système
également et relayé cette préoccupation
une procédure pérennes de lagestion
population
et desur les mauvaises des
communication pratiques
données statistiques et
d’assainissement
d’hygiènefiables dont la propagation
entre les Communes,des maladies
l’ANOR épidémiques tel leInterrégionale
et la Direction choléra, la pollution
; de l’air entrainant
la conjonctivite et le problème respiratoire aigu des enfants, les Infections Respiratoires Aigües
(IRA)7-ouenlamatière de suivi delaladiarrhée38,
fièvre typhoïde, productionlades orpailleursde
propagation et la
de peste
la collecte des ristournes
jusqu’au la résurgenceliéesde la
poliomyélite. aux produitsLes canauxaurifères tant au niveau
d’évacuation des Communes
existants débordentqu’au par niveau central, de
l’insuffisance promouvoir
débit d’eau,
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune,
l’engorgement par des déchets solides, le manque de drainage des eaux de surface, l’insuffisance conformément aux articles
voire l’absence 33 à 39 de du latrine,
décret sur la le régime de
mauvaise l’or, et afin
évacuation desque toutes les transactions
excréments animaux, jusqu’à s’effectuent à la
entraîner
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
pollution des eaux potables. S’agissant d’une mission dans le cadre de l’assistance aux pouvoirs
publics aux ❖ termesA courtdeterme : 93 de la Constitution de 2010 39, la Cour a suggéré dans les échanges
l’article
préalables avec le Parlement de s’orienter vers l’évaluation de cette politique d’assainissement établie
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
pour couvrir la période de 2008-2015.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
ϯϲ^ŽƵƌĐĞŝŶƚĞƌŶĞƚ͗Ϭ͕ϱϮϴ
ϱϬ
Rapport Public 2022
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
L’objectif globaldeétant
rapatriement d’offrir
devises et deaux
15 décideurs
595 405 200un Ariary
outil d’aide à l’élaboration
en termes d’une
de redevances politique
minières adéquate
pour la
pour une meilleure
période sous revue.mise en œuvre des actions publiques et pour garantir une gestion saine des deniers
publics. En effet, depuis 2019, le Ministère en charge de l’assainissement a prévu de mettre à jour la
Le contrôle
politique a aussi
nationale révélé des ambiguïtés,
d’assainissement. des dissemblances
La capitalisation des bonnes et pratiques
des divergences en le
ainsi que matière de
réajustement
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
des aspects à améliorer dans les principaux constats de la Cour figurent donc parmi les bonneshésitations
de la part
approches desdeacteurs
afin et même
disposer des pratiques
d’une politique irrégulières.
publique adéquate pour le secteur.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A l’État,
A)2.1.2. de :
PRESENTATION DE LA POLITIQUE ET STRATEGIE NATIONALE
D’ASSAINISSEMENT
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant
2.1.2.1. Une partied’origine
politique du domaine public naturel aux Communes ;
ancienne
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
En 1991 à la fin de la deuxième république, une étude d’évaluation du secteur de l’eau et de
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
l’assainissement a été initiée, suivi d’une Stratégie Sectorielle et Plan d’Action (SSPA) qui a été
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
élaborée et adoptée en mai 1994. Ces documents retracent les principales caractéristiques du secteur
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
et ont fait ressortir les problèmes centraux que sont la raréfaction et l’épuisement des ressources en
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
eau disponibles. Ils font également état de la gestion non intégrée des ressources en eau ainsi que de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
son exploitation incontrôlée. En outre, il a également été relevé lors de ce diagnostic que le secteur
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
regroupait une multitude d’acteurs nationaux dont la coordination était insuffisante. Enfin, la
prédominance
3- A court de terme,
l’engagement
prendrede l’Etatles
toutes dans le secteur
mesures entrainait
nécessaires une
afin insuffisance
d’endiguer les d'implication
exportations des
autres acteurs. Sur la base de ces documents, une déclaration de politique sectorielle
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation de l’Eau
desa été
initiée parfrontières
le ministère desagents
et les Minesde en la
1997.
douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Pendant dix ans, cette déclaration de politique a été le document de base du développement du
B) Auassainissement.
secteur Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
À la suite d’un audit du secteur qui a dégagé les problématiques liés au secteur de l’assainissement
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
tels que le manque de coordination des acteurs et la mauvaise qualité des infrastructures entre autres,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
la politique et stratégie nationale de l’assainissement a vu le jour en 2008. Cette dernière a été
5- en
adoptée matière d’octroi
parallèlement à la des cartes d’orpaillage,
création du ministère veiller à la mise
de l’Eau. Des àdocuments
jour des textes en vigueuret de
stratégiques
et à leur
planification cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
ont suivi.
Cette6-politique,
en matière dedetenue
objet l’évaluation, a connu
des registres une évolution
spéciaux sur la même
des orpailleurs, mettreannée. La première
en place un systèmeversion
de la PSNAet unea été adoptéepérennes
procédure par le décret n°2008-319
de gestion du 28 février 2008
et de communication et la modification
des données statistiquesa été
constatéefiables
par leentre
décret n° 2008-1057 du 10 novembre 2008. Cette
les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;politique n’a pas fait l’objet de
mise à jour depuis ladite modification.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
2.1.2.2. Une
les politique visant
activités des à réduiredelal’or
comptoirs pauvreté
dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Les problématiques mises en avant par la PSNA ont été reconstituées et traduites par la figure ci-
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
après :
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
51
ϭϴϰ
ϱϭ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ Figure 5- Arbre à problèmes
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ǀ
52
ϭϴϰ
ϱϮ
Rapport Public 2022
dispersion des moyens, une difficulté d’interfaçage entre les autorités responsables, des problèmes
Ainsi, ces pour
d’articulation manques à gagner
les politiques sont estimés
publiques à 779
en lien avec 770 260 000
la politique Ariary1 en matière
d’assainissement. Ainsi, de la
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
politique a essayé de clarifier les responsabilités de chaque acteur pour pallier cette situation.
période sous revue.
L’assainissement
Le contrôle a aussidansrévélé
son ensemble est pris des
des ambiguïtés, en compte de façonetcomplète
dissemblances par la politique.
des divergences en matièreEndeeffet,
elletextes
délimite les compétences
régissant de chaque
le secteur aurifère et enacteur pour
matière del’assainissement
procédures. Ce quiliquide et solide
entraîne (eaux usées et
des hésitations
pluviales,
de la partdéchets solides
des acteurs dans des
et même sonpratiques
ensemble, c'est-à-dire ordures et excréta) et fait une nette
irrégulières.
distinction entre l’assainissement individuel (assainissement de base) qui relève du ministère en
charge de l’eau
De tout ce quipotable
précède, et lal’assainissement
Cour recommande collectif
: qui relève de la compétence du ministère de la
décentralisation et de l’aménagement du territoire. Les fonctions transversales de l’assainissement
A) A l’État, de :
que sont la veille sanitaire et l’environnement sont également prises en compte dans la répartition des
2
rôles.1-EnAeffet,
longla terme , prévoir
politique imposeunau texte portant
ministère de latransfert de laengestion
santé la mise œuvre des
de lazones
veilleaurifères
sanitaire et à
faisant
au ministère partie du domaineetpublic
de l’Environnement naturelleaux
à l’ANDEA Communes
suivi ; de l’impact environnemental de
et le contrôle
l’assainissement.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En outre,ristournes
la politiqueminières,
fait une nette
le distinction
redevable sur en lesmatière
responsabilités niveau local.
de redevances Les Collectivités
issues de la
territoriales décentralisées sont les premiers responsables de l’assainissement
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurssur leur territoire.
à En
effet, la l’ANOR,
politiqueleréitère commedeillaest
responsable prévu
tenue des dans les d’entrées
registres dispositions antérieures
et sorties telles que lala loi
des collecteurs,
du 20 janvierdes
n°98-029redéfinition 1999 couloirs
portant code d’orpaillage et le caractère obligatoired’ouvrage
de l’eau que les communes sont les maitres de la des
systèmescommercialisation
d'assainissement sur leur territoire respectif
auprès des comptoirs de l’or; et les régions ont la charge de la réalisation des
schémas régionaux d’assainissement conformément à la loi n°2004-001 relative aux Régions.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Toutefois,illicites
d’uneentre
part, autres la responsabilisation
la politique des agents
ne tient pas compte des chargés
déchets de et sécurisation des et
rejets industriels
frontières et
environnementaux les s’appuie
mais agents dedéjà
la douane, le renforcement
sur les dispositions des dispositifs
existantes dans cesdedeuxsécurité et de En
domaines.
effet, la contrôle
gestion dans tous les et
des déchets aéroports
des rejets; industriels et miniers fait déjà l’objet d’une Politique
Nationale pilotée par le Ministère chargé de l’Industrie et le Ministère chargé de l’Environnement
B) Au Ministère chargé des mines, de :
prévu par la loi n° 99-021 du 19 août 1999. Leur rejet est subordonné à un traitement approprié
A moyen
puisqu’ils❖doivent êtreterme
épurés: et ne doivent pas être mélangées aux eaux pluviales et eaux résiduaires
industrielles
4- en matière de être
qui peuvent réinjectéesdes
délivrance en milieu naturel sans
autorisations traitement. prévoir des mesures
d’orpaillage,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
D’autre part, la gestion des déchets des établissements de soins et de la sécurité des injections est
en matière
traitée5-dans d’octroi
la politique des cartes
nationale d’orpaillage,
de gestion veiller
des déchets desà établissements
la mise à jour des textesetendevigueur
de soins la sécurité
et à leur
des injections cohérence
de 2005 notamment
puisqu’elle des renseignements
constitue relatifs à la CIN
de véritables préoccupations et à l’adresse
de santé publique;du fait de
l’exposition des usagers
6- en matière du des
de tenue système de soins,
registres des des
spéciaux personnels de santé
orpailleurs, mettreetenplus généralement
place un système des
communautés à des risques sanitaires et environnementaux spécifiques.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- enb.matière de suivi dedelalaproduction
Amélioration performance des orpailleurs
des servicesetd’assainissement
de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
La politique propose des
les activités un service
comptoirs d’assainissement
de l’or dans chaque unique pour Commune,améliorer sa performance
conformément c’est à dire
aux articles
qu’un seul service assure l’assainissement solide et liquide dans sa
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuentglobalité. La politique, à travers
à
cette action, tente même
l’intérieur de s’assurer
de la Commune de l’efficacité
d’extraction des ; services d’assainissement en résolvant les
problèmes liés à l’insuffisance de ressources tant sur le plan humain, matériel que financier et aux
❖ A court
infrastructures délabréestermeet :mal entretenues.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En matière de gestion de
connaissance desservice,
Communes les communes sont les maitres
et des collecteurs l’utilité d’ouvrages desleinfrastructures
présentée par paiement des et la
définitionristournes
du choix; du mode de gestion relève alors de leur responsabilité. Il est important que le
mode choisi soit adapté aux enjeux économique et financière de la commune ainsi que de sa
9- sensibiliser
catégorie qu’il soit en par la suite,
milieu rural lesou
collecteurs à faire régulièrement
plus particulièrement en milieuleurs déclarations
urbain. ; à ce que
Il faut veiller
ce mode de gestion ne soit pas dissuasif vis-à-vis des usagers et c’est pourquoi la politique promeut la
délégation
ϭ
Calcul de de gestion
la Cour
des services soit vers un organisme public, soit vers une société privée soit vers
une2 association ou entre
A court terme : jusqu’à les
12 mois ; à communes
moyen terme : dedans le ;cadre
1 à 3 ans d’un
à long terme : 3 OPCI.
ans et plus
ǀ
53
ϭϴϰ
ϱϯ
Rapport Public 2022
Concernant
EEy leϭchoix ϲϴ du mode de financement des investissements d’exploitation, d’infrastructures et
desAinsi,
études,ces
il estmanques
lourd de àconséquences,
gagner sontnotamment estimés àfinancières
779 770 260 pour 000 Ariary1 en
la commune matière
et les de En
habitants.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
effet, le principal déterminant du coût est la qualité et la quantité des infrastructures à mettre en place
période sous revue.
et la politique propose des modes de financement qui encourage la participation effective de la
population et toutes
Le contrôle lesrévélé
a aussi partiesdesprenantes.
ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la partc.des acteurs etetmême
Efficacité des pratiques
effectivité irrégulières.des coûts de financement du secteur
du recouvrement
Le De
mode
toutdecefinancement
qui précède,du la secteur de l’assainissement
Cour recommande : doit garantir un maximum d’efficacité quant
à la pérennité des infrastructures, l’amélioration du service et l’évolution des comportements
A) A l’État, de :
individuels.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
A cet égard, la politique
faisant partie du propose
domaineune répartition
public naturel claire du mode de
aux Communes ; financement du secteur entre les
différents acteurs. En effet, relève :
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
• de la responsabilité de la population bénéficiaire plus précisément des usagers les frais
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
relatives à l'exploitation ;
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
• decommercialisation
la responsabilité de de l’or,
la population
la périodicité bénéficiaire tout en tenant
de la communication de compte de leur capacité
la liste d’orpailleurs à à
payer, des collectivités territoriales (CTD) et services déconcentrés (STD)
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, laainsi que des partenaires
(PTF) enredéfinition
ce qui concerne desles couloirs
investissements d’exploitation
d’orpaillage et le et lescaractère
infrastructures ;
obligatoire de la
• decommercialisation
la responsabilité auprès
des CTD et STD, les
des comptoirs de l’or; financements des études de planification et des
actions de sensibilisation. En outre, les partenaires financiers et techniques peuvent apporter un
A appui
3- ou
soutien court tant
terme, prendre
financier et toutes
techniqueles mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
en la matière.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
En matièrefrontières et les agents
de redevances, de la douane,
la politique propose un le renforcement
large systèmedes dispositifs
de taxation de lesécurité
pour et de des
financement
services :contrôle dans tous les aéroports ;
• elle a maintenu la redevance sur les ordures ménagères (ROM) qui a été instituée par la Loi
B) Au Ministère chargé des mines, de :
n°95-035 du 3 octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de l’assainissement urbain
et fixant ❖les A moyen terme
redevances pour: l’assainissement urbain. Il s’agit d’un impôt communal direct ayant la
même4-assiette fiscale que
en matière de l’Impôt
délivrance Foncierdessurautorisations
les Propriétésd’orpaillage,
Bâties (IFPB) prévoir
; des mesures
• elle reprend également la redevance sur les
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ; eaux usées (REU) qui a été également instituée
par la loi n° 95-035 suscitée puis modifiée par le Code de l’eau et qui est due par tout abonné au
en matière
réseau5-d’eau potabled’octroi des cartes
de la JIRAMA d’orpaillage,
et payable en même veiller à laque
temps misela àfacture
jour des textes
d’eau ; en vigueur
• et à leur
enfin, elle cohérence
reprend la notamment
redevance pour des renseignements
le contrôle desrelatifs à la CIN
installations et à l’adresse ;autonome
d’assainissement
institué
6- par de tenuesuscitée
la loi n°95-035
en matière également
des registres mais des
spéciaux qui orpailleurs,
n’a pas été misemettre en en
place
placeparunlessystème
communes
jusqu’au etjour
unedeprocédure
la conception
pérennesde ladepolitique.
gestion etCette redevance est due
de communication des par les bénéficiaires
données statistiques des
services de vidanges.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxd. produits
Réalisation destant
aurifères études et des
au niveau des recherches
Communes qu’au afin niveau
d’argumenter les solutions
central, promouvoir
innovantes
les activités appropriées
des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à fait
La politique 39 du décret
état de lasur le régime
qualité des de l’or, et afin que
infrastructures qui toutes les transactions
sont généralement s’effectuent
inadaptées à ne
et qui
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
répondent plus aux besoins de la population et au contexte national ne serait–ce qu’au vu de
l’évolution
❖ démographique
A court terme :de la population.
vulgariser les mise
textesaux
en normes
matièredes
deinfrastructures
paiement des en ristournes
valorisantminières et porter à la
Aussi,8-elle propose une la recherche et les solutions
connaissance des de
Communes et des collecteursd’assainissement
l’utilité présentée par le paiement des
techniques innovantes afin disposer d’infrastructures performantes et efficientes.
ristournes ;
9-
A cetsensibiliser
effet, ellepar la suite,
promeut : les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
• les études de programmation et de planification du secteur;
•
ϭ Calcul l’adoption
de la Cour
des normes et d’instructions techniques précisant les technologies les mieux
2 A courtadaptées aux problématiques de l’assainissement
terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3àans
Madagascar.
et plus
Enfin, elle favorise également le développement de nouvelles technologies adaptées via un protocole
ǀ
54
ϭϴϰ
ϱϰ
Rapport Public 2022
de Recherche et Développement associant les quatre Ministères assurant le leadership1 (Ministère en
Ainsi,
charge de ces manques
l’Eau, à gagner
Ministère en chargesont
de estimés
la santé, àMinistère
779 770 chargé
260 000deAriary en matière
l’environnement, de
Ministère
chargé de l’Aménagement du Territoire), le Ministère chargé de l’éducation, les Universités laet les
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
période
Centres desous revue. Nationaux (CNRE, CNRIT, etc.…) ainsi que les partenaires techniques
Recherches
internationaux
Le contrôle et privés.
a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la parte.des acteurs et même
Priorisation des des pratiques
actions de irrégulières.
sensibilisation à l’hygiène pour influencer le
comportement des usagers
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Le manque d’information constitue un blocage à la mise en œuvre d’une politique. A ce titre, la
A) A s’est
PSNA l’État, de : sur l’initiative de la plateforme DIORANO Wash pour assurer les campagnes
appuyé
d’information,
1- A longd’éducation et de mobilisation
terme2, prévoir (IEM).transfert
un texte portant Cette plateforme regroupe
de la gestion destous les aurifères
zones représentants
des parties prenantes
faisant partiedudu secteur
domaineetpublic
œuvrenaturel
pour l’éducation
aux Communes et la ;sensibilisation de la population en
matière d’hygiène et d’assainissement.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, desle interventions
f. Renforcement redevable en matière
relatives à la de
veilleredevances
sanitaire etissues de la
à la prévention
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La veillel’ANOR,
sanitaire lepeut être définie
responsable de comme
la tenueundesensemble
registresdes actions et
d’entrées visant à reconnaitre
sorties la survenue
des collecteurs, la
d’un évènement
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la La
inhabituel ou anormal pouvant représenter un risque pour la santé humaine.
politiquecommercialisation
réitère l’importance d’unedes
auprès veille sanitairedecompte
comptoirs l’or; tenu du lien prépondérant entre l’hygiène
et l’assainissement.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
En effet, illicites entre que
elle a constaté autres la responsabilisation
malgré les arrêtés municipaux des et
agents
la mise chargés
en placededesécurisation des
bureaux municipaux
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de
d’hygiène chargés de la police sanitaire, la prévention des situations de crise reste peu efficace. sécurité et de Les
contrôle dans tous les aéroports ;
contrôles sanitaires ne sont pas renforcés dans les zones à risques. Et la politique encourage leur
renforcement et leur optimisation.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
g. Maitrise et contrôle de l'impact environnemental :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
l’environnement
informelset; cela a été prévu par la politique.
L'assainissement présenteadéquates
un enjeu majeur
administratives face auxpour
orpailleurs
La politique effectue un partage clair des responsabilités en matière de contrôle et de suivi de la
en déchets
5- des
qualité matière etd’octroi
rejets des
entrecartes d’orpaillage,
le Ministère chargéveiller à la mise à jour et
de l’Environnement desl’ANDEA.
textes en vigueur
En effet, le
premier etestà leur cohérence
chargé notamment
de l’octroie les des renseignements
permis relatifs à tandis
environnementaux la CIN etqueà l’adresse
l’ANDEA ; octroie
l’autorisation des déversements
6- en matière de tenue despour une installation
registres spéciaux desclassée.
orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
En matière de sanction,
fiables entre lesleCommunes,
Ministère chargé
l’ANOR deetl’environnement peut signaler; les anomalies en termes
la Direction Interrégionale
de respect de l’environnement tandis que l’ANDEA est habilitée à infliger une sanction aux acteurs.
7- en matière
Les sanctions sontdedesuivi de ordres
trois la production des orpailleurs
: sanctions pénales, et de la collecte
sanctions des ristournes
administratives liées
et sanctions
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
pécuniaires.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
h. Misemême
l’intérieur en place
de lad’un comitéd’extraction
Commune interministériel
; de concertation
❖ A court terme :
La politique prévoit les
8- vulgariser la mise
textesenen
place, par un
matière dearrêté interministériel,
paiement d’unminières
des ristournes « comitéetinterministériel
porter à la de
concertation PSNA » qui aura pour principal objectif de coordonner la mise en
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement œuvre de la politique
des
pour qu’elle soit efficace
ristournes ; et rapide. Pour la composition de ce comité, il y a des membres permanents
qui sont les ministères assurant le leadership (Ministère en charge de l’Eau, Ministère en charge de la
sensibiliser
santé,9-Ministère parde
chargé la l’environnement,
suite, les collecteurs à faire régulièrement
Ministère leurs déclarations
chargé de l’Aménagement ;
du Territoire), des
membres consultatifs (CTD, PTF, autres ministères concernés etc..) et des membres associés (cabinet
de ϭconsultants,
Calcul de la Couruniversité
et les Centres de Recherche).
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Afin de mieux appréhender le secteur de l’hygiène et de l’assainissement, ci-après un schéma global
ǀ
55
ϭϴϰ
ϱϱ
Rapport Public 2022
pour
EEla ycommune
ϭϲϴ urbaine d’Antananarivo ainsi qu’une liste de mots clés liés à l’hygiène et à
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
l’assainissement
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ǀ
56
ϭϴϰ
ϱϲ
Rapport Public 2022
Tableau 23- Mots clés liés à l’hygiène et à l’assainissement
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Termes Définitions
Assainissement Désigne toute mesure destinée à faire disparaître les causes d'insalubrité de
De tout ce qui précède, la Cour recommande
manière à satisfaire, à :la protection de la ressource en eau, la commodité du
A) A l’État, de : voisinage, la santé et la sécurité des populations, la salubrité publique,
l'agriculture, à la protection de la nature et de l'environnement, à la
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
conservation des sites et des monuments.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Assainissement Désigne un système d’assainissement principalement en milieu urbain et ses
2- A
collectif moyen terme, veiller à la mise
agglomérations, dansà jour
lequeletil àestlaindispensable
cohérence des textes, des
de réaliser règlements et
infrastructures
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne
et d’assurer un service d’assainissement régulier. le taux de répartition des
ristournes minières,
Assainissement de base Désigne le la redevable en matière
gestion des excrétas. Il inclutdetoutes
redevances
les actions deissues de la à
sensibilisation
commercialisationl’hygiène
de l’or, la périodicité de la communication de la
et d’appui au développement des équipements individuels.liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
En milieu rural, l’assainissement est exclusivement de type « assainissement de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
base » ; il n’y a pas d’assainissement collectif.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Déchets liquides Désignent (i)les eaux usées domestiques (eaux des toilettes, de la douche, de la
3- A court terme, prendre
cuisine,toutes
de la les mesures
lessive) ou nonnécessaires
(eaux usées afin d’endiguer
issues les exportations
des activités administratives,
illicites entre autres la responsabilisation
commerciales, des agents et
artisanales et industrielles) chargés
(ii) les de
eauxsécurisation des de
pluviales (eaux
frontières et les agents
pluie etde
dela douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ruissellement)
Déchetscontrôle
solides dans tousDésigne
les aéroports ; des déchets solides de type (i) domestique (ordures et
la gestion
B) Au Ministère chargéexcrétas)
des mines,et (ii)
deindustriels
: ou autres.
Hygiène Désigne toute une série d’aspects sanitaires et de protection de
❖ A moyen terme :
l’environnement. L’utilisation d’eau et d’assainissement par exemple, est un
4- en matière de délivrance des autorisations
moyen pour empêcher la transmission d’orpaillage, prévoir
de maladies liées des mesures
au manque d’hygiène,
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
et pour améliorer la santé des populations. L’hygiène est une composante
5- en matière d’octroiessentielle
des cartesdes services d’eau
d’orpaillage, veilleret àd’assainissement,
la mise à jour des et textes
on neenpeut pas la
vigueur
et à leur cohérenceconsidérer
notamment comme un simple ajout, ni
des renseignements à l’échelle
relatifs des services
à la CIN d’eau, ni
et à l’adresse ; à celle
des services d’assainissement.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
57
ϭϴϰ
ϱϳ
Rapport Public 2022
EE y REPONSES
2.1.3. ϭϲϴ AUX QUESTIONS EVALUATIVES
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
2.1.3.1.
>Pertinence
drapatriement
^Ddde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
La pertinence est considérée comme « l’adéquation de l’intervention aux problèmes, aux besoins et
Le contrôle
priorités a aussi
réels des révélé des».ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
bénéficiaires
textes régissant le secteur
L’évaluation de la pertinence aurifère
de laetmise
en matière de procédures.
en œuvre Ce qui entraîne
de cette politique porterades
surhésitations
les questions
de la part
suivantes : des acteurs et même des pratiques irrégulières.
• Le contexte national et international a-t-il été pris en compte dans la conception de la politique ?
• La De tout ce quiavec
concertation précède, la Coura-t-elle
les usagers recommande
permis :une adéquation entre le besoin identifié et la réponse
apportée ?
A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
a. Valorisation
faisant partie du domaineet utilisation des orientations
public naturel aux Communes et chartes
; internationales :
Sur le2- plan international,
A moyen l'assainissement
terme, veiller à la mise constitue
à jour et uneà la priorité
cohérence internationale. Madagascarets’est
des textes, règlements
atteindre en
engagé àprocédures à 100%
vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartitionEndeseffet,
les OMD dont les aspects liés à l’assainissement.
l’assainissement
ristournes est retracé
minières,dans le l’objectif 7 des en
redevable OMDmatière
qui consiste
de àredevances
“Préserver l’environnement”
issues de la et
deux cibles y sont dédiées au volet notamment :
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
• La cible l’ANOR,
7.C qui consiste à « Réduire
le responsable de ladetenue
moitié,
des d’ici à 2015,
registres le pourcentage
d’entrées et sortiesdedesla collecteurs,
population quila n’a
pas accèsredéfinition
à un approvisionnement
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la sera
en eau potable ni à des services d’assainissement de base qui
apprécié commercialisation
à travers deux indicateurs
auprès »des : comptoirs de l’or;
Ͳ L'amélioration de la proportion de la population utilisant une source d'eau potable (7.8);
3- A courtdeterme,
Ͳ L’amélioration prendredetoutes
la proportion les mesures
la population nécessaires
utilisant afin d’endiguer
des infrastructures les exportations
d'assainissement (7.9) » ;
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
• La cible frontières et les agents
7.D qui consiste de la douane,
à « Améliorer le renforcement
sensiblement, d’ici à des
2020, dispositifs de sécurité
les conditions de vieet de
de 100
contrôle dans tous les aéroports ;
millions d’habitants des bidonvilles » qui sera mesuré par le nombre des personnes vivant dans des
taudis
B) Au ayant accès àchargé
Ministère une eaudesoumines,
à un deassainissement
: amélioré, ou à un logement durable ou à des
logements moins surpeuplés, ce qui signifie que la cible des OMD a été largement dépassé».
❖ A moyen terme :
En outre,
4- enla 11ème
matièresession de la Conférence
de délivrance de l’Union Africaine
des autorisations qui s’est
d’orpaillage, déroulée
prévoir desenmesures
juillet 2008
sur la « Réalisation
administratives des OMD pour face
adéquates l’eauaux
et l’assainissement
orpailleurs informels» a abouti
; à la Déclaration d’eThekwini
et le Plan d’action d’African dont ci-après les principaux défis :
en matièredu
Défi 15-: Définition d’octroi
rôle desdes cartes d’orpaillage,
différentes institutions;veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence
Défi 2 : Coordination notamment
du secteur H&A ; des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Défi 36-: Politique
en matière et stratégie
de tenue nationale
des registres pourspéciaux
l’Hygiène et orpailleurs,
des l’Assainissement mettre; en place un système
Défi 4 : Financement
et une procédure ; pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Défi 5 : fiables
Mise en cohérence
entre de l’offre
les Communes, et de la
l’ANOR et demande
la Directionpour le H&A ; Défi
Interrégionale ; 6 : Renforcement des
capacités ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Défi 7 : Décentralisation ;
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Défi 8 : Mesure d’impact et dispositif de suivi-évaluation ;
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Ces défis ont émergé à la suite des déficiences dans le secteur Hygiène et assainissement ci-dessous :
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
• Insuffisance voire inexistence de leadership ;
• Manque de A court terme
❖ coordination des: intervenants ;
• Absence de politiqueles
8- vulgariser et stratégie
textes enécrite avecdetoutes
matière ses déclinaisons
paiement des ristournes; minières et porter à la
• Inexistence de programme d’investissement et de système
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée de mobilisation despar
fonds
le paiement des
• Insuffisance de sensibilisation
ristournes ; et capacités limitées des ressources humaines ;
• Forte9-centralisation
sensibiliserdes pardécisions
la suite, leset des ressources
collecteurs matérielles,
à faire humaines
régulièrement leurset déclarations
financières ; ;
• Faible système de suivi-évaluation.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
58
ϭϴϰ
ϱϴ
Rapport Public 2022
L’élaboration de la PSNA, politique sectorielle, traduit les orientations internationales, mondiales et
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
africaines sur lede
rapatriement plan national.
devises et de Néanmoins, les indicateurs
15 595 405 200 relatifs
Ariary en termes deaux nombresminières
redevances de personnes
pour lavivant
dans des taudis
période ou bidonvilles ayant accès à une eau ou à un assainissement amélioré n’a pas été traité
sous revue.
de manière spécifique par la politique. Ainsi, pour s’assurer de l’atteinte des objectifs auxquels le pays a
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
adhéré,
texteslarégissant
Cour recommande au Gouvernement
le secteur aurifère et en matièrededes’assurer du respect
procédures. de toutesdes
Ce qui entraîne les hésitations
dispositions pour
toute
de nouvelle
la part despolitique.
acteurs et même des pratiques irrégulières.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État, de : pertinence de la PSNA par rapport aux priorités nationales
b. Non
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant
La politique partiede
générale dul’Etat,
domaine public naturel
le Madagascar aux Communes
Action Plan (MAP; 2007-2012), un plan sur cinq ans
2- A les
qui reflète moyenhuit terme, veiller à la
(8) engagements mise à jour
permettant et à sortir
de faire la cohérence
le pays de deslatextes, règlements
pauvreté et un
et de lancer
saut qualitatif dans leenmoyen
procédures terme,
vigueur n’a pas pris
notamment en compte
en ce l’assainissement
qui concerne le taux decollectif prônédes
répartition par les
OMD. Enristournes
effet, il est minières,
prévu dans le: redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
• Le deuxième engagement de dul’or,
MAP la périodicité de la reliée)
(Infrastructure communication
- défi 7de: la« liste d’orpailleurs
Améliorer à
de manière
l’ANOR,
significative le responsable
l’accès de la et
à l’eau potable tenue des registres
à l’hygiène. d’entréesestet de
L’objectif sorties des collecteurs,
permettre que 65% lade la
redéfinition
population des couloirs
accède facilement d’orpaillage
à l’eau propre et le
et potable ainsi caractère
qu’aux conditions obligatoire
sanitaires dedebaselad’ici
2012. » ;commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
• Le cinquième engagement (santé, planning familial et lutte contre le VIH/SIDA) - défi 8 : «
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Approvisionner la population en eau et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires. » Les
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
objectifs consistent à : (i) Assurer une éducation de tous les enfants malgaches sur les pratiques
contrôle dans tous les aéroports ;
hygiéniques et sanitaires, (ii) Assurer une réduction significative de la mortalité infantile due aux
maladies liées à l’insalubrité
B) Au Ministère chargé desde l’eau,deet: enfin (iii) assurer une réduction des pertes de jours de
mines,
productivité et d’école.
❖ A moyen terme :
en matière stratégiques
4- orientations
Or, les de délivrance de lades autorisations
PSNA ne traduisentd’orpaillage, prévoirinscrites
pas les priorités des mesures
dans le la
administratives adéquates face aux orpailleurs
politique générale de l’Etat de l’époque au niveau national . informels
41
41 ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En conséquence,
et à leur la mise en notamment
cohérence œuvre de lades PSNA s’est heurtéerelatifs
renseignements à des àdifficultés
la CIN etsuite à l’absence
à l’adresse ; de la
traduction financière de ladite politique.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
La Couret une procédure au
recommande pérennes de gestion
Gouvernement deets’assurer
de communication des données
de la cohérence statistiques
de toutes politiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et
sectorielles avec la politique générale de l’Etat. la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
auxc. produits aurifères tantdu
Non-identification aubesoin
niveaudedeslaCommunes qu’au niveau
période concernée central, promouvoir
(2008)
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
L’identification
33 à 3942 du décret
du besoinsura leeurégime
lieu lors de etl’étude
de l’or, afin qued’évaluation du secteurs’effectuent
toutes les transactions de l’eau et à de
l’assainissement 42 du secteur en 1991 puis des défis43 43 ont été formulés en 2002.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
En outre,❖uneA note courtde terme :
politique sectorielle eau et assainissement a été élaborée en 2006 mettant en
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ϰϭCf
ϰϭCf 3.
3. Effectivité
Effectivité a.
a. Défaillance
Défaillance de
de la
la conception
conception de
de la
la PSNA
PSNA se
se répercutant
répercutant sur
sur sa
sa mise
mise en
en œuvre
œuvre
ristournes ;
ϰϮNon
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϰϮNon disponible
disponible au
au moment
moment de
de l’évaluation
l’évaluation
ϰϯDocument
ϰϯDocument 11 «« Assainissement
Assainissement le
le défi,
défi, l’impact
l’impact du
du manque
manque d’assainissement
d’assainissement et
et d’hygiène
d’hygiène àà Madagascar
Madagascar »» établi
établi parůĞŽŵŝƚĠĚĞƉŝůŽƚĂŐĞĐŽŵƉŽƐĠƉĂƌůĞ'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚŵĂůŐĂĐŚĞĞƚ
parůĞŽŵŝƚĠĚĞƉŝůŽƚĂŐĞĐŽŵƉŽƐĠƉĂƌůĞ'ŽƵǀĞƌŶĞŵĞŶƚŵĂůŐĂĐŚĞĞƚ
ϭ Calcul de la Cour
représenté par le Ministère
représenté par le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM), le Minant, le MEN, l’UNICEF, l’OMS et le Waterwaid Madagascar avec
de l’Energie et des Mines (MEM), le Minant, le MEN, l’UNICEF, l’OMS et le Waterwaid Madagascar avec le
le concours
concours financier
financier de
de l’UNICEF
l’UNICEF et
et du
du Conseil
Conseil de
de
2 A court terme : jusqu’à 12 en
ŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƉour mois ;etàl’Assainissement
moyen terme : de 1 àdu3 2003
ans ; à long terme : 3 ans et plus
ŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƉour l’Approvisionnement
l’Approvisionnement en Eau
Eau et l’Assainissement (WSSCC)
(WSSCC) du 2003
ǀ
59
ϭϴϰ
ϱϵ
ϱϵ
Rapport Public 2022
EEy(i)
exergue lesϭϲéléments
ϴ de diagnostic sectoriel, (ii) les défis à relever, (iii) les 1impacts et limites des
Ainsi, les
réponses cespolitiques
manques du à gouvernement
gagner sont estimés à 779 770
et les différents 260 000 Ariary
programmes en cours, en (iv)
matière de
la nouvelle
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
stratégie et les actions prioritaires pour résoudre les principaux problèmes à court et à moyen termes.
période sous revue.
Mais, étant donné que la méthodologie adoptée lors du diagnostic du secteur n’a pas été disponible,
un Le
risque subsiste
contrôle quant
a aussi à la des
révélé représentativité
ambiguïtés, des des dissemblances
parties prenantes concernées
et des divergences (usagers, PTF, de
en matière entités
publiques nationales
textes régissant ou locales
le secteur etc.)etaboutissant
aurifère en matière àdeune définitionCeexhaustive
procédures. qui entraîne desdesbesoins réels des
hésitations
bénéficiaires.
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Cela
Deétant,
tout celesqui
problèmes deCour
précède, la leadership, de partage
recommande : de responsabilité (interinstitutionnel, par niveau
national et territorial), d’allocation de ressources etc. persistent.
A) A l’État, de :
2
1- A along
La PSNA terme
apporté des , réponses
prévoir un texte diagnostics
auxdits portant transfert deaula lieu
et défis gestion des zones
de répondre au aurifères
besoin de la
faisant
période de 2008partie du domaine
à 2015. public naturel
La déclaration aux Communes
de politique (DECLAPOL); n’a eu lieu qu’en 1997 et la
PSNA 2-n’a
A été validée
moyen qu’enveiller
terme, 2008. à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Ce décalage temporelminières,
ristournes fait état d’un
le problème
redevablede mise à jour présentant
en matière un risque dans
de redevances issuesla formulation
de la
de réponses en raccord avec l’évolution du contexte.
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
De tout commercialisation
ce qui précède, laauprès
Courdes
recommande
comptoirs deau Gouvernement que la rédaction de toutes
l’or;
nouvelles politiques publiques d’assainissement tienne compte des problèmes et besoins identifiés
3- A court
et persistants terme,
de la prendre
période ainsitoutes
que delesl’évolution
mesures nécessaires
du contexteafin d’endiguer les exportations
socio-économique, technologique
illicites Elle
et institutionnel. entredoit
autres la responsabilisation
émaner d’une concertation des agents
à tous chargés de sécurisation des
les niveaux
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
2.1.3.2.
B) AuCohérence
Ministèreinterne
chargé des mines, de :
❖ A moyen
La cohérence interne terme :
est définie comme « la cohérence et la logique de l’intervention tout au
long de la chaine de production ».
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
L’évaluation de la cohérence interne de la politique reposera sur les questions ci-après :
5- en matière
sont–ilsd’octroi des cartes d’orpaillage, veillerde
à la mise à jour
de des textes en vigueur
Les objectifs conciliables tout au long de la chaine production l’intervention ?
et à leur cohérence notamment
attendusdes renseignements
permettrerelatifs à la CIN et à l’adresse
Les moyens, activités, résultats vont-ils d'atteindre les objectifs visés ;? Sont-ils
6- enlesmatière
cohérents deles
uns avec tenue des?registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
autres
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes,
a. Mauvaise articulationl’ANOR et la Direction Interrégionale ;
de l’intervention
en matière
Une 7-politique de suivisur
repose de launeproduction
vision des orpailleurs
concertée et de la d’une
assortie collectedéclaration
des ristournes liées
d’intention
explicite aux
pourproduits
deveniraurifères
la « ligne tantdeau niveau àdes
conduite Communes
tenir qu’au laniveau
». Elle relate central,
nécessité promouvoir
d’agir et définit les
grands domaines prioritaires. La stratégie fournit quant à elle une feuille de route précisearticles
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux et décrit «
comment33 » àla39 du décret
politique se sur le régimeetdeunl’or,
concrétisera et afin que
programme toutes
décrit la les
misetransactions
en œuvre de s’effectuent à Ce
la stratégie.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
dernier pouvant être réactualisé au fur et à mesure de l’avancement de la politique. Et un plan
opérationnel
❖ Adétaillé, définissant
court terme : les tâches principales, attribuant les responsabilités, identifiant les
différentes étapes et prenant en considération les aspects pratiques de la mise en œuvre doit être
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
adopté44.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Dans le cas d’espèce, la PSNA ne met pas en exergue la vision et intègre dans son contenu les
9- sensibiliser
orientations par laElle
stratégiques. suite,n’ales pas
collecteurs à faireenrégulièrement
été déclinée programme leurset lesdéclarations ;
plans d’actions ont été
ϭ Calcul de la Cour
d’élaboration d’unepolitique et d’une stratégie nationales relatives à la qualité ͲApproche pratique de formulation d’une politique et d’une stratégie pour l’amélioration de la
ϰϰ Guide
A court
2 des
Ƌualité terme par
soins élaboré : jusqu’à 12 mois
l’organisation ; à moyen
mondiale terme
de la santé : de
(OMS) 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
60
ϭϴϰ
ϲϬ
Rapport Public 2022
présentés d’une manière générale et n’ont été assortis des éléments de 1suivi et d’évaluation
Ainsi, cesresponsables
(indicateurs, manques àetc.).
gagner sont estimésde àla 779
La structuration 770 260
politique ne 000 Ariary
permet en matière
pas d’identifier de
la logique
rapatriement
d’intervention. de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
DeLeplus, la PSNA
contrôle n’a révélé
a aussi pas étédes
accompagnée
ambiguïtés, dedescadre logique quiet est
dissemblances desun outil qui aurait
divergences facilitéde(i) la
en matière
hiérarchisation desleobjectifs
textes régissant poursuivis,
secteur aurifère et en(ii)matière
l’identification des liens
de procédures. de entraîne
Ce qui causalitédes
entre les objectifs
hésitations
poursuivis
de la partetdes
les acteurs
moyensetalloués,
même (iii) l’identification
des pratiques des critères de succès et les risques.
irrégulières.
DeDetout
tout ce qui
quiprécède,
précède,la la Cour
Cour recommande
recommande : au Gouvernement que dans la rédaction des
documents, la
A) A l’État, de :politique doit être séparée de la stratégie ainsi que de ses déclinaisons pour que
chaque acteur puisse2 se positionner dans les différentes activités. De plus, l’articulation de
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
l'intervention devrait faire l’objet d’un cadre logique.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
b. Ambiguïtés
ristournes dans le
minières, le partage des responsabilités
redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
Dans les grandes orientations, le partage des responsabilités au niveau de la listelad’orpailleurs
national, PSNA attribueà au
Ministèrel’ANOR,
chargé lederesponsable
l’eau potable de la
la mise
tenue en
desœuvre
registres
de d’entrées et sorties
l’assainissement dedes
basecollecteurs, la
et au Ministère
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire celle de l’assainissement collectif. de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Par définition,
3- A courtl’assainissement
terme, prendre de baselesinclut
toutes mesurestoutes les actions
nécessaires afinded’endiguer
sensibilisation à l’hygiène et
les exportations
d’appui illicites
au développement
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisationconcerne
des équipements individuels. Et l’assainissement collectif des
principalement le milieu
frontières et les urbain
agents etdeses
la agglomérations dans lequel
douane, le renforcement desil dispositifs
est indispensable de réaliser
de sécurité et de des
infrastructures et dans
contrôle d’assurer
tous un
les service
aéroports d’assainissement
; régulier. Or, dans les plans d’action, pour la
mise en place des services collectifs d’assainissement, relève de la responsabilité du Ministère en
charge
B) AudeMinistère
l’Eau Potable
chargéau des
lieumines,
du Ministère
de : en charge de la Décentralisation et de l’Aménagement
du Territoire.
❖ A moyen terme :
4- en lors
En outre, matière de délivrance
des deux des autorisations
dernières années d’orpaillage,
de la politique prévoir
(2014-2015), des mesures et
la décentralisation
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
l’aménagement du Territoire ont été scindés en deux ministères distincts : 45
Ͳ 5- LeenMinistère d’Etat en
matière d’octroi charge
des cartesdes Projets Présidentiels,
d’orpaillage, veiller à lade l’Aménagement
mise du Territoire
à jour des textes en vigueuret de
l’Equipement (MEPATE)
et à leur cohérence; notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ͳ Le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID)
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une
Par manque procédure
de synergie despérennes
acteurs, lederesponsable
gestion et de
del’assainissement
communication collectif
des données statistiques
est sujet à ambiguïté.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
De tout ce
auxqui précède,
produits la Courtant
aurifères recommande au Communes
au niveau des Gouvernement qu’audeniveau
s’assurer de lapromouvoir
central, cohérence du
partage les
desactivités
responsabilités des acteurs.
des comptoirs de l’or En
dansoutre,
chaque pour une meilleure
Commune, mise enaux
conformément œuvre de la
articles
politique33qui s’inscrit
à 39 à moyen
du décret sur leterme
régimedans le temps,
de l’or, il est
et afin querecommandé de s’assurer
toutes les transactions de la stabilité
s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de l’organisation institutionnelle de l’Etat ou de disséquer les activités attribuées à chaque
Ministère❖ pour éviter
A court d’impacter
terme : négativement sur le partage de responsabilités initialement
défini.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme
ϰϱƵŵŽŵĞŶƚĚĞůĂĐŽŶĐĞƉƚŝŽŶĚĞůĂƉŽůŝƚŝƋƵĞĐĞƐĚĞƵdžƐĞĐƚĞƵƌƐƐŽŶƚĨƵƐŝŽŶŶĠƐĞŶƵŶƐĞƵůŵŝŶŝƐƚğƌĞ : 3 ans et plus
ǀ
61
ϭϴϰ
ϲϭ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^c.
DInsuffisance
dde
/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘d’implication
͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘des
͘200
͘͘͘͘͘͘structures
͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘de
͘͘͘͘proximité
͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
En matière d’assainissement de base ou collectif, pour être efficace, il appartient aux structures les
Le contrôle
plus proches ade aussi
la révélé des ambiguïtés,
population de s’en occuper des dissemblances
puisqu’on et des divergences
parle ici d’hygiène en individuelle
matière de et
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
d’assainissement dans la communauté. Dans le cas d’espèce, la politique ne tient compte que des qui entraîne des hésitations
de la partcentrales,
structures des acteurs et mêmeetdes
régionales pratiques irrégulières.
communales.
LesDeFokontany,
tout ce qui précède, la Cour
entre autres, recommande
ne sont :
pas impliqués. En effet, selon l’article 15 du décret 2004- 299
fixant l’organisation,
A) A l’État, de : le fonctionnement et les attributions du Fokontany du 03 mars 2004, les
Fokontany constituent2 les subdivisions administratives de base au niveau des Communes. Ils
1- A long
participent terme , prévoir
et contribuent un texte
de manière portant transfert
permanente et effective de aux
la gestion
activitésdes zones aurifères
de mobilisation sociale
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ou communautaire de développement en matière sanitaire et aux activités de préservation de
l’environnement
2- A moyen et de ses
terme, composantes.
veiller à la mise àC'estjour cet
et àaspect communautaire
la cohérence des textes,desrèglements
Fokontanyetqu’il
faudraitprocédures
optimiser pouren une meilleure
vigueur mise enen
notamment œuvre
ce quide l’assainissement.
concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
En outre, bien que différentes
commercialisation structures
de l’or, ou associations
la périodicité privées de base
de la communication telles
de la listeque les RF2 (Rafitra
d’orpailleurs à
46
Fikojana rano sy Fahadiovana) en charge d’assurer un service de pré-collecte
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la des déchets solides
dans lesredéfinition
quartiers existent,
des elles ne sontd’orpaillage
couloirs pas valorisées.et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
La Cour recommande
3- A court au Gouvernement,
terme, prendre toutes les mesures afinnécessaires
d’atteindreafinl’impact
d’endiguer recherché (efficacité,
les exportations
efficienceillicites
et effets) de faire
entre intervenir
autres les structures dedes
la responsabilisation base les plus
agents proches
chargés de(les Fokontany)des
sécurisation et ce,
en vertu frontières
du principe de subsidiarité.
et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
d. Absence de prévision budgétaire
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Comme il a été évoqué précédemment, la PSNA est à la fois une politique et une stratégie :
❖ A moyen terme :
- en tant que politique, l’absence de cadre logique (ou au moins son indisponibilité) n’a pu
4- en
permettre matièrelesdeactivités
de retracer délivrance
à menerdes afin
autorisations d’orpaillage,
d’atteindre l’impact prévoir
recherché ainsi des
que mesures
le niveau de
administratives
responsabilité de chaque acteur ;adéquates face aux orpailleurs informels ;
- 5- enentant que stratégie,
matière les moyens
d’octroi des nécessaires pour
cartes d’orpaillage, la réalisation
veiller à la mise à desdites
jour des activités
textes enn’ont pu être
vigueur
ni définis ni alloués.
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Par conséquent, l’absence de prévision budgétaire a impacté sur la défaillance dans la mise en œuvre
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
de la PSNA.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
La Cour
7- en recommande au Gouvernement
matière de suivi de la production de budgétiser
des orpailleursles activités
et de la afin d’allouer
collecte les ressources
des ristournes liées
nécessaires pour assurer la cohérence, l’effectivité, l’efficacité et l’efficience
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir des interventions.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ϰϲWŽƵƌůĞƐƐƚƌƵĐƚƵƌĞƐĂƐƐŽĐŝĂƚŝǀĞƐ͕ůĞĨŝŶĂŶĐĞŵĞŶƚĚƵƐĞƌǀŝĐĞƉĞƵƚġƚƌĞƉŽƌƚĠƉĂƌƵŶĞĐŽƚŝƐĂƚŝŽŶŵĞŶƐƵĞůůĞĨŝdžĠĞĂƵƉƌĠĂůĂďůĞƉĂƌůĞƐĂĐƚĞƵƌƐĐŽŶĐĞƌŶĠƐ;ĚĞƚLJƉĞƌĞĚĞǀĂŶĐĞĚĞƉƌĠ
ristournes ;
ĐŽůůĞĐƚĞĚĞƐŽƌĚƵƌĞƐŵĠŶĂŐğƌĞƐͿĞƚƉĞƵƚġƚƌĞĂƉƉƵLJĠĞƉĂƌƵŶĞƐƵďǀĞŶƚŝŽŶĚĞůĂĐŽŵŵƵŶĞĂƵďĞƐŽŝŶ;ƌĠƚƌŝďƵƚŝŽŶĂŶŶƵĞůůĞăƉĂƌƚŝƌĚĞůĂZKDŽƵŝŶĚŝƌĞĐƚĞŵĞŶƚƐƵƌůĂƌĠĂĨĨĞĐƚĂƚŝŽŶĚĞ
ǀ
62
ϭϴϰ
ϲϮ
Rapport Public 2022
e. Maintien des modes de financement non performants des services
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, ces d’assainissement
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
La période
délégation
sousdurevue.
service d’assainissement à un service indépendant est une solution adéquate puisque
cela permet une affectation directe des ressources aux dépenses d’assainissement et une autonomie de
Le contrôle
l’entité qu’elle asoit
aussi
unerévélé des ambiguïtés,
structure privée ou ONGdes dissemblances
ou associative.etEndes divergences
effet, en matière
« La délégation de
de gestion
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
est largement préférable à la régie directe communale pour garantir que les recettes dédiées à hésitations
de la part des acteurs
l’assainissement serventetbien
mêmeau des pratiques irrégulières.
financement du service, avec obligation de respecter les résultats
stipulés par le contrat de délégation ».
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Toutefois,
A) A l’État, dans
de l’objectif
: 3, la politique constate déjà le non-reversement des ROM et des REU
par les structures de collecte. Cependant, elle maintient dans ses orientations le même mécanisme
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
de collecte. Et par conséquent, l’on peut s’attendre à la persistance du problème sans mesures
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
d’accompagnement. Dans ce cas, comme la délégation de gestion est recommandée, comment va-
A moyen
t-on2-assurer terme, veiller
le financement à la mise
du service uniqueà jour et à la cohérence
d’assainissement ? des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
En outre,ristournes
la politiqueminières, le (03)
prévoit trois redevable
types de en matièrepour
redevances de chaque
redevances issues : de la
type de service
• La Redevances sur les Ordures Ménagères (ROM) pour financer la collecte, le stockageà et
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
l’ANOR,
l’élimination desledéchets
responsable
solidesde la tenue des; registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
domestiques
redéfinition des couloirs
• La Redevance sur les Eaux Usées (REU) d’orpaillage et lel’entretien
pour financer caractèreet leobligatoire
développementde dela la
totalité commercialisation
des réseaux usées etauprès des ;comptoirs de l’or;
pluviales
• La Redevance
3- A courtpour terme,le contrôle
prendre des installations
toutes les mesuresautonomes (RCIA)
nécessaires pour financer
afin d’endiguer les le contrôle et la
exportations
des installations
vidangeillicites individuelles ainsi que le stockage et l’élimination des
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des excrétas.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Et constate quedans
contrôle la majorité des communes
tous les aéroports ; n’utilisent pas les RCIA et propose, pour pallier
l’insuffisance de ressources d’utiliser les REU pour financer les installations individuelles. Cet
B) Aumasque
aspect Ministère chargé des
le véritable mines,etdetente
problème : de l’esquiver au lieu de chercher la solution idoine et
risque d’engendrer
❖ A moyendetermenouveaux
: problèmes.
La4-Cour en recommande
matière de au délivrance
Gouvernement des autorisations
d’adopter desd’orpaillage,
modes de financementprévoir des mesures
innovants
administratives adéquates face aux orpailleurs informels
pour s’assurer d’acquérir les ressources suffisantes pour financer le service unique ;
d’assainissement.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- enf.matière Disposition
de tenue inappropriée
des registressur la « délégation
spéciaux des orpailleurs,à un organisme publicun» système
mettre en place
La PSNAetdans une son procédure
deuxième pérennes
objectif,deprône gestion et de communication
la délégation de gestion qui desestdonnées statistiques
un des trois modes de
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale
gestion des services publics outre la régie et la création d’établissement public. Elle a écarté la régie ;
mais 7-
offre enlamatière
possibilité de délégation
de suivi à un organisme
de la production public. et de la collecte des ristournes liées
des orpailleurs
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Donc, une les incohérence
activités des en matière de
comptoirs de l’or
terminologie
dans chaque subsiste
Commune,par rapport à la délimitation
conformément de la
aux articles
délégation 33de la gestion
à 39 du décretdu sur
service qui relève
le régime généralement
de l’or, et afin quedu domaine
toutes privé.
les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
La Cour ❖ A recommande
court terme :au Gouvernement de se conformer aux dispositions légales et
règlementaires régissant les modes de gestion des services publics.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
g. Discordance
ristournes ; dans la maitrise d’ouvrage de l’assainissement
Selon9-la fiche 1.1 de par
sensibiliser la politique
la suite, décrivant les responsabilités
les collecteurs :
à faire régulièrement leurs déclarations ;
• Au niveau local, les communes sont les « maîtres d’ouvrage » de l’assainissement avec une période
intermédiaire pendant laquelle on confie cette responsabilité aux régions en tant que circonscriptions
ϭ Calcul de la Cour
administratives représentant les ministères chargés de l’assainissement jusqu’à l’habilitation des
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
communes ;
ǀ
63
ϭϴϰ
ϲϯ
Rapport Public 2022
EEministères
• Les y ϭϲϴcentraux
ont pour mission d’assurer le renforcement des capacités techniques,
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
financières et humaines des communes afin que ces dernières puissent prendre cette responsabilité.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
LesLecommunes
contrôle an’ont
aussi pas encore
révélé été habilitées
des ambiguïtés, desà dissemblances
devenir les maitres
et desd’ouvrage compte
divergences tenu de
en matière de leur
textes régissant
capacité. le secteur aurifère
Et le renforcement de leurset capacités
en matièreest
de encore
procédures. Ce qui entraîne
un processus des selon
en cours hésitations
la PSNA
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
(2008).
ϲϰ
Rapport Public 2022
communale soit en tant que maitre d’ouvrage d’une délégation ou par la création d’un établissement
Ainsi,
public ces» Par
local. manques à gagner
conséquent, sontdevrait
la tutelle estimésêtreàexercée
779 770 par260 000 Ariary1 en matière de
la Commune.
rapatriement
Cependant, dansdeladevises et dedes
répartition 15 595 405 ladite
tâches, 200 Ariary
tutelleena termes de redevances
été transférée minières pour
aux Ministères la de
chargés
période
l’eau et desous revue.
la Décentralisation œuvrant en cotutelle pour appuyer la commune47. Une incohérence
subsiste en termes
Le contrôle de tutelle.
a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
LadeCour
la part des acteurs et
recommande a umême
G o udes
v e rpratiques
n e m e nirrégulières.
t de s’assurer de la cohérence e n t r e les
orientations stratégiques et la répartition des tâches afin de garantir leur mise en œuvre.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
effective.
A) A l’État, de :
2.1.3.3.
1- Cohérence
A long termeexterne
2
, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
L’évaluation de la cohérence externe est l’appréciation de la complémentarité de la politique avec
A moyen
2- types
d’autres terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
d’interventions.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
L’analyseristournes minières,
de ce critère le redevable
permettra d’apprécier en matière
si les de deredevances
objectifs la politiqueissues de pas
n’entrent la en
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
contradiction avec les objectifs des politiques sectorielles concomitantes. de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
a. Confusion deauprès
commercialisation leadership dans l’élaboration
des comptoirs de l’or; de la PSNA
En 2003, le décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement de
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) en son article 4 lui confie la
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
préparation des documents de politique et de stratégie de gestion des ressources en eau et
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
d’assainissement.
contrôle dans tous les aéroports ;
EnB)2007, la Direction
Au Ministère de l’Eau
chargé Potabledeet: de l’Assainissement (DEPA)48 a été créée au sein de la
des mines,
Direction Générale de l‘Eau (décret n°2007-986 fixant les attributions du Ministre de l’Energie et des
❖ A moyen terme :
Mines ainsi que l’organisation générale de son Ministère en son article 9) et l’amélioration du cadre
légal 4- en matière du
et institutionnel de secteur
délivrance des autorisations
de l’assainissement a été d’orpaillage, prévoir
confiée à la DEPA sansdes mesures soit
qu’ANDEA
dénuée de administratives adéquates
son attribution face aux
consistant orpailleurs
à préparer lesinformels ;
documents de politique et de stratégie
d’assainissement.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
En 2008, à la création du ministère de l’Eau, l’élaboration de la PSNA a été conduite par un
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
groupement d’acteurs du secteur notamment la plateforme de concertation nationale « DIORANO
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
WASH » qui ne relèvent pas des deux (2) entités prévues.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Cela 7- enàmatière
prête de sur
confusion suivil’entité
de la production
responsabledesde orpailleurs
l’élaborationetde
delalaPSNA.
collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
La Cour les activités des
recommande aucomptoirs
Gouvernement de l’or
dedans chaque
s’assurer : Commune, conformément aux articles
33 à 39 du
-de la cohérence desdécret
textessur le régime
législatifs et de l’or, et afin que
règlementaires en toutes
termesles transactions s’effectuent
d’organisation à
et d’attributions
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
de responsabilités afin de faciliter la mise en application des dispositions ;
-Que toutes
❖ politiques publiques
A court terme : soient élaborées sous le leadership des entités dédiées à cet effet.
ǀ
65
ϭϴϰ
ϲϱ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^b.DPrévision
drapatriement dde ^͘͘͘͘͘et
/Zdevises ͘͘͘anticipation
͘͘et ͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595 ͘͘͘des
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘risques
͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘Ariary ͘͘͘͘défaillances
͘en ͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘͘redevances ͘͘͘͘͘mise
͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘͘œuvre
͘͘minières ϭϳϴ lade la
͘pour
période souspolitique
revue.
D’une part, la
Le contrôle PSNA
a aussi a été
révélé desélaborée
ambiguïtés, dansdesledissemblances
but de réguler le secteur
et des divergencesde l’assainissement,
en matière de à
l’exception des (i)ledéchets
textes régissant secteur médicaux
aurifère etetensécurité
matièredes injections, ainsi
de procédures. Ce qui queentraîne
(ii) la gestion des déchets
des hésitations
etdedes rejets industriels et miniers. Pour
la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.y pallier, cet aspect fait déjà l’objet d’une Politique
Nationale pilotée par le Ministère chargé de l’Industrie et le Ministère chargé de l’Environnement
prévu parce
De tout la qui
loi n° 99-021ladu
précède, 19 août
Cour 1999. :
recommande
A) A l’État,
D’autre depolitique
part, la : couvre l’assainissement de base et l’assainissement collectif. Cela étant, si
la mise en œuvre de 2ladite politique présente des défaillances, elle a déjà anticipé dans son 6ème
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
orientation
faisant partie du49domaine
stratégique la veillepublic
sanitaire et la
naturel auxgestion
Communesdes éventuelles
; crises en collaboration
avec le Ministère de la Santé Publique.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
La Cour encourage la capitalisation des bonnes pratiques notamment en matière d’anticipation.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
c. Incohérence
l’ANOR, de de
le responsable la laPSNA par registres
tenue des rapport d’entrées
aux textes relatifs
et sorties des aux Collectivités
collecteurs, la
Territoriales
redéfinition des Décentralisées
couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Selon la commercialisation auprès des comptoirs
PSNA, le service d’assainissement de l’or;
(i) relève de l’autorité de la commune qui est le maitre
d’ouvrage
3- A court et (ii)terme,
est sous la toutes
prendre co–tutelle technique
les mesures des Ministères
nécessaires chargés les
afin d’endiguer de exportations
l’eau et de la
Décentralisation.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Or, l'article 36 dedans
contrôle la loi
tousn°94-008 du 26; avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
les aéroports
fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées prévoit la création de
B) Au Ministère
services, d’organismes chargé des mines, de : régionaux ou locaux par le biais de la délibération du
et d’établissement
Conseil. ❖ Et l’article
A moyen333 terme du :décret 2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics précise que : “ Lorsqu’ils relèvent de
l’État,4-lesenétablissements
matière de publics
délivrance des autorisations
sont placés sous la tutelled’orpaillage,
technique d’unprévoir des mesures
ou plusieurs Ministres et
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
sous la tutelle financière des Ministres chargés des Finances et du Budget. Lorsqu’ils relèvent d’une
collectivité territoriale,
5- en matière ils sont
d’octroi desplacés
cartes sous la tutelleveiller
d’orpaillage, technique
à la de
misecette collectivité
à jour des texteseten
sous la tutelle
vigueur
financièreetdes Responsables chargés des Finances et du Budget de cette collectivité.”
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière
En conséquence, la de tenueendesconfiant
PSNA, registres
la spéciaux
tutelle dudes orpailleurs,
service mettre en place
d’assainissement local àununsystème
organisme
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
central, est incohérente par rapport aux dispositions légales et règlementaires régissant la tutelle des
organismes fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
publics.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
La Cour auxrecommande au Gouvernement
produits aurifères de s’assurer
tant au niveau des Communesdequ’au la cohérence de toutes
niveau central, promouvoir
politiquesles avec les textes
activités législatifs de
des comptoirs et réglementaires
l’or dans chaque pour garantir leur
Commune, effectivité.aux articles
conformément
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d. Plateforme de concertation opérationnelle
❖ A court terme :
Conformément à la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU50, l’initiative DIORANO-WASH
lancée8- à vulgariser
Madagascarlesdepuis
textes 2002,
en matière de paiement pardes ristournesd’une
minières et porter à la
a été officialisée la création plate-forme régie par la
connaissance des 51
Charte DIORANO-WASH Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϰϵ
Orientation stratégique 6 :le renforcement des actions de veille sanitaire, de prévention et d’assistance en cas de crise
ϭ Calcul de la Cour
21 Décembre 1990, de
ϱϬAG du la conférence internationale de l’eau douce à Bonn en 2001, et pour renforcer l’intégration des actions pour l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène
2 A court terme : jusqu’à 12 mois
ĚĂŶƐůĞͨDĂĚĂŐĂƐĐĂƌĐƚŝŽŶWůĂŶͩ;DWͿ ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϱϭŚĂƌƚĞĂĚŽƉƚĠĞƉĂƌĚĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϴ–ϬϵϰƉŽƌƚĂŶƚĂƉƉƌŽďĂƚŝŽŶĞƚĂĚŽƉƚŝŽŶĚĞůĂĐŚĂƌƚĞŝŽƌĂŶŽ–t^,͘
ǀ
66
ϭϴϰ
ϲϲ
Rapport Public 2022
1
La Ainsi, ces amanques
plateforme été mise en à place
gagnerau sont estimés
sein du à 779
ministère 770 260 000
de l’Energie et desAriary en était
Mines qui matière de à
en charge
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
l’époque de l’eau et de l’assainissement afin de garantir l’harmonisation des interventions dans pour la le
période sous revue.
secteur.
Conformément
Le contrôle aàaussi
l’article 4 dudit
révélé décret, cettedes
des ambiguïtés, plateforme a regroupé
dissemblances et des les trois principaux
divergences Ministères
en matière de
concernés par le secteur
textes régissant assainissement
le secteur à savoir
aurifère et en matière lesdeministères charge
en Ce
procédures. de l’EAU
qui entraîne desPOTABLE
hésitationset de
l’ASSAINISSEMENT,
de la part des acteurs de l’HYGIENE
et même et de la
des pratiques SANTE, et de l’EDUCATION ainsi que les ONG
irrégulières.
nationales et internationales, coopérations bilatérales et multilatérales, le secteur privé, la société
civile, les partenaires
De tout techniques
ce qui précède, la Couretrecommande
financiers, le: mass média.
A) A l’État, de :
La stratégie nationale DIORANO Wash prévoit que la plateforme effectue les opérations de
1- A de
promotion long terme2,etprévoir
l’hygiène un texte
les opérations de portant transfert
sensibilisation de lail gestion
comme des
est décrit zones aurifères
à l’objectif stratégique
faisantEn
5 de la PSNA. partie dudans
effet, domaine publiclanaturel
ce cadre, aux Communes
plateforme effectue la ;promotion des pratiques d’hygiène
des populations
2- A moyen malgaches en axant
terme, veiller à l'intervention
la mise à jour surettrois
à lathèmes :
cohérence des textes, règlements et
(i) lavageprocédures
des mains avec du savon ;
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
(ii) utilisation effective
ristournes de latrineslehygiéniques
minières, redevable ; en matière de redevances issues de la
(iii) Et enfin la préservation de la potabilité
commercialisation de l’or, la périodicitéde l'eau
dedula point de puisage de
communication jusqu'à la consommation.
la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Toutefois, depuis 2016
redéfinition des cette plateforme
couloirs a été et
d’orpaillage dissoute en raison obligatoire
le caractère d’une désorganisation
de la
institutionnelle.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
De tout illicites entre autres
ce qui précède, la responsabilisation
la Cour des agents
réitère l’importance chargés
d’une telle de sécurisation
plateforme des
puisqu’elle
garantit frontières et lesdes
l’alignement agents de la douane,
interventions des leministères
renforcement
leaddesainsi
dispositifs
que desde sécurité et de
partenaires
techniquescontrôle dans tous
financiers les aéroports
agissant ;
dans le secteur assainissement et permet la mise en œuvre
effective des interventions.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
2.1.3.4. Effectivité
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
L’analyseadministratives
de l’effectivitéadéquates face aux orpailleurs
permet d’apprécier les actions informels
réellement; conduites.
La politique n’a pasd’octroi
5- en matière été traduite en action
des cartes concrète de
d’orpaillage, mise àenlaœuvre.
veiller mise à A ce des
jour titre, l’ineffectivité
textes en vigueurde la
politiqueeta été constatée et les principales raisons sont les suivantes :
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et a.
uneInsuffisance d’appropriation
procédure pérennes nationale
de gestion et de communication des données statistiques
Fréquemment, les politiques publiques exigent des Direction
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Interrégionale
investissements ;
et constituent des contraintes pour
des pays
7- en en matière
développement,
de suivi dedont
la le financement
production des dépend des et
orpailleurs partenaires étrangers.
de la collecte Il en est de
des ristournes même
liées
pour les grandes
aux produitsorientations
aurifèresnotamment en matière
tant au niveau d’assainissement.
des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ainsi, s’agissant
33 à 39 du de décret
conditions
sur led’octroi
régime dede l’or,
financement, telle
et afin que politique
toutes publique n’émerge
les transactions s’effectuentque
à sur
l’impulsion et orientations
l’intérieur même de internationales, jusqu’à se poser
la Commune d’extraction ; la question de souveraineté.
Certes, des entités publiques et privées nationales prennent conscience que le volet assainissement
❖ A court terme :
revêt d’une importance capitale dans la réduction de la pauvreté même si elles ne peuvent les intégrer
8- vulgariser
en premier ordre delesleurs
textesdegrés
en matière de paiement
de priorités. des ristournes
Mais, perçue comme minières et porter
une contrainte, à la
la politique
n’obtientconnaissance des Communes
guère l’appropriation et desune
requise pour collecteurs l’utilité
mise en œuvre présentée par le paiement des
effective.
ristournes ;
A titre
9- d’illustration,
sensibiliser par aulacours
suite,des entretiens, les
les collecteurs différents
à faire responsables
régulièrement de différentes
leurs déclarations ; entités ne
disposent pas des documents de politique et n’ont pas eu connaissance de son existence. Par
conséquent, les activités financées par les PTF dans le cadre de la politique ont été considérées
ϭ Calcul de la Cour
comme une initiative des partenaires.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
67
ϭϴϰ
ϲϳ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ariary1 pour
LaAinsi, ces manques auà Gouvernement
gagner sont estimés à 779 les770 260 000 en matière de
Cour recommande de prendre mesures nécessaires impliquer
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
lespériode
responsables administratifs, techniques et financiers dans la conception de la politique.
sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
b. Fracture
textes régissant en amont
le secteur aurifèreetetenenaval
matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Aude la partnational,
niveau des acteurs et même
la PSNA en des
tantpratiques irrégulières.
que politique sectorielle ne résulte pas de la déclinaison de la
Politique Générale de l’Etat (MAP), en amont. Pour être effective, la politique devait se traduire en
avalDeentout
documents stratégiques
ce qui précède, la Cour jusqu’à un niveau
recommande : opérationnel. Toutefois, la PSNA a fait office à la
fois de politique,
A) A l’État, de : de stratégie et de plans d’action sans en faire une distinction claire et nette dans le
document. Tous ces facteurs ont limité la traduction de la politique en actions concrètes.
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie
En conséquence, tous dules domaine
documents public naturel aux
stratégiques Communes
et de ; 52 subséquents ont été élaborés
planification
indépendamment
2- A moyende la PSNA
terme, veillermaisà laenmise
conformité
à jour etavecà lalescohérence
orientations
des du MAP,
textes, essentiellement
règlements et
axées surprocédures
le volet hygiène et assainissement de base.
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
A cet effet, les documents suivants
commercialisation de l’or,ont encadré lesde
la périodicité actions du secteur : de la liste d’orpailleurs à
la communication
En 2008 l’ANOR,
: le Programme Nationalde
le responsable d’Accès à l’Eau
la tenue Potable et
des registres l’Assainissement
d’entrées (PNAEPA);
et sorties des collecteurs, la
En 2012 redéfinition
: Une note d'orientation stratégique du secteur de l'Eau
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoireet Potable, de l'Assainissement
de laet de
l'hygiène;commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
En 2013 : Stratégie Nationale de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (SNEAH);
En 20133- A: court terme,de
Document prendre toutes les
planification du mesures
secteur nécessaires
de l'Eau et afin d’endiguer
Potable, les exportationset de
de l'Assainissement
l'hygiène;illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
En 2015 frontières et les agents
: Lignes directrices de la douane,
du secteur EAH le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Ces documents se sont déclinés en 6 axes stratégiques notamment :
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Axe 1 : développement de l’accès à l’eau potable
❖ A moyen terme
Axe 2 : développement :
de l’accès à l’assainissement
Axe 34-: développement
en matière dede l’accès délivrance à l’hygiène
des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Axe 4 : développement de la GIRE
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Axe 5 : développement du Partenariat Public Privé
en matière d’octroi
Axe 65-: développement des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
du secteur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Des projets d’assainissement
6- en matière de tenue ont des été mis enspéciaux
registres œuvre sur tout
des le territoiremettre
orpailleurs, mais ceux-ci
en placerestent ponctuels
un système
et éparpillés
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques et
sur tout le territoire avec comme conséquences immédiates la dispersion des efforts,
des dépenses
fiablesirrationnelles qui aboutissent
entre les Communes, l’ANORauxetrésultats sans impact
la Direction réel. ;
Interrégionale
7- ena matière
La PSNA de suivi
été adoptée dedécret
par le la production
n°2008-319 des orpailleurs
du 28 févrieret 2008
de la et
collecte
modifiédes
parristournes
le décret liées
n° 2008-
1057 du aux
10 produits
novembreaurifères tant aucesniveau
2008. Entre deux des Communes
périodes, qu’au niveau
un Programme central,d’Accès
National promouvoirà l’Eau
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
Potable et l’Assainissement (PNAEPA) pour la période 2008 – 2012 a été mis en place en juin 2008 aux articles
33 à 39
tenant compte de du décret
la note desur le régime
politique de l’or,eau
sectorielle et afin que toutes les pour
et assainissement transactions
la périodes’effectuent
2006-2012. à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Afin de❖ garantir l’effectivité
A court terme : de la mise en œuvre de la politique et de faciliter sa déclinaison en
documents stratégiques et de planification, la Cour recommande au Gouvernement de s’assurer
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
de la cohérence de la politique avec la politique générale de l’État.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long
ϱϮ^E,͕ŽĐƵŵĞŶƚĚĞƉůĂŶŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚƵƐĞĐƚĞƵƌ,͕>ŝŐŶĞƐĚŝƌĞĐƚƌŝĐĞƐĚƵƐĞĐƚĞƵƌ, terme : 3 ans et plus
ǀ
68
ϭϴϰ
ϲϴ
Rapport Public 2022
c. Sous-estimation du volet technique
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Il résulte des entretiens
rapatriement queetles
de devises deavis des 405
15 595 techniciens n’ont
200 Ariary en pas été valorisés
termes à juste
de redevances titre. Enpour
minières effet,
la tout
au période
long dusousprocessus
revue. d’élaboration jusqu’à la mise en œuvre, l’aspect politique prime sur l’aspect
technique ne serait – ce qu’en matière d’axes d’intervention. Ne citons que le cas de la non prise en
Le contrôle
compte de la asolution
aussi révélé
qui des ambiguïtés,
a été avancée des
pardissemblances
un expert pouret des divergences
lutter de façonenpérenne
matière decontre
textes régissant
l’inondation. le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
En effet, il a été avancé par les techniciens que pour résoudre le problème des inondations à
De tout ce ilqui
Madagascar, y précède,
a lieu delaprocéder
Cour recommande :
à la destruction du « haram-bato » qui s’étend sur 7km afin de
faciliter l’écoulement
A) A l’État, de : des eaux dans le chenal de Bevomanga. Il suffira ainsi de maîtriser l’eau à
travers une station de 2 pompage qui récupérera toutes les eaux stockées dans les rizières. Cette
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
maîtrise de l’eau se fera à travers l’utilisation d’une nouvelle technologie. Toutefois, le blocage à la
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
réalisation de ce projet reste la volonté du gouvernement d’investir dans cet axe.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Afin deprocédures en vigueur
rendre effective notamment
la politique, en recommande
la Cour ce qui concerne le taux de répartition
au Gouvernement de prendredes
ristournes
en compte l’aspectminières,
technique le dansredevable
les prises de endécisions.
matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
d. Instabilité institutionnelle avec changement de rattachement et de responsable
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
L’organisation administrative
commercialisation de l’État
auprès évolue avec
des comptoirs des fusion et scission, ainsi que de changement
de l’or;
d’attributions. Or, la politique confie la mise en œuvre à l’organisation existante à la période
3- A court
d’élaboration terme, prendre
et d’adoption. Ce quitoutes
rendles mesures
difficile nécessaires
la mise afin d’endiguer
en application les exportations
des politiques déjà adoptées.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières
Pour le cas et les elle
de la PSNA, agents
a étédeadoptée
la douane, le renforcement
la même année que lades dispositifs
création de sécurité
du Ministère et de de
en charge
contrôle dans tous les aéroports ;
l’Eau Potable. Autant en termes d’ancienneté, de ressources et de compétences, ledit Ministère peine
à B)
asseoir sa notoriétéchargé
Au Ministère face aux
desautres
mines,principaux
de : acteurs du secteur notamment le Ministère en charge
de la décentralisation et le Ministère en charge de l’Aménagement du Territoire.
❖ A moyen terme :
Des changements
4- en matière de rattachement
de délivrance des des
structures s’opèrentd’orpaillage,
autorisations tant au niveauprévoir
nationaldes
(interministériel)
mesures
ou au niveau local (collectivité
administratives adéquateset structures de proximité)
face aux orpailleurs entrainant
informels ; le désengagement de certains
acteurs et constituant l’un des blocages de son effectivité. A titre d’illustration, l’APIPA a été
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
rattaché53 auparavant au ministère de l’Aménagement du Territoire pour être ensuite rattachée au
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
ministère de l’Eau et revenir actuellement au ministère de l’Aménagement. C’est également le cas de
6- en
la tutelle du matière
SAMVAdequi tenue des registres
est rattaché spéciaux urbaine
à la commune des orpailleurs, mettre en place un système
d’Antananarivo.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre
A cela s’ajoute les Communes,
le changement l’ANOR etàlalaDirection
de responsable tête d’uneInterrégionale
structure. Ces; nouvelles responsables
peuvent en pas
7- ne matière de suivi
partager de la production
les visions des orpailleurs
et orientations et de la collecte
de leurs prédécesseurs des ristournes
entrainant liéesdans
une rupture
auxou
la stratégie produits aurifères
orientation tant au niveau
du ministère. desces
Toutes Communes
pratiques qu’au niveau
rendent central,les
ineffectives promouvoir
planifications
les activités
pluriannuelles des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
voire annuelles.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Outre cesl’intérieur
changements
mêmededestructures et ded’extraction
la Commune responsables,; la mémoire institutionnelle ne s’appuie pas
sur le système mais sur les individus. L'historique de la politique n’a pu être retracée (problème
❖ A court terme :
d’archivage, problème de système de documentation et de base de données depuis la description du
8- vulgariser
problème les textes
de la société en matière
en passant par les de paiement
actions et en des ristournespar
se terminant minières et porter(Baseline).
les indicateurs à la
Sans nul connaissance des Communes
doute, les données de mise en et des font
œuvre collecteurs l’utilité
également présentée par le paiement des
défaut.
ristournes ;
les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
9- sensibiliser par la suite,
ϱϯ
ĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϳͲϵϴϲĨŝdžĂŶƚůĞƐĂƚƚƌŝďƵƚŝŽŶƐĚƵDŝŶŝƐƚğƌĞĚĞů’EŶĞƌŐŝĞĞƚĚĞƐDŝŶĞƐainsi
que l’organisation générale de son ministère͖
ĚĠĐƌĞƚŶΣϮϬϬϴͲϴϮϵĚƵϬϮƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϬϴĨŝdžĂŶƚůĞƐĂƚƚƌŝďƵƚŝŽŶƐĚƵŵŝŶŝstère de l’Eau ainsi que son organisation générale͖ĚĠĐƌĞƚŶΣ
ϭ
CalculϮϬϬϵͲ529
de la Cour
du 08 mai 2009 fixant les attributions du Ministère de l’au ainsi que l’organisation générale.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
69
ϭϴϰ
ϲϵ
Rapport Public 2022
ELa
EyCour
encourage
ϭϲϴ l’archivage des données et informations ainsi que la1 constitution d’une
Ainsi,de ces
base manques
données au seinà degagner
chaque sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
structure.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélédedes
e. Défaillance la ambiguïtés,
conceptiondes dissemblances
de la et des divergences
PSNA se répercutant en matière
sur sa mise de
en œuvre
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Le decadre logique
la part n’a pas
des acteurs été retracé
et même dans le document
des pratiques irrégulières.de politique et de stratégie et les données
disponibles n’ont pas permis sa reconstitution. Lors de l’évaluation, il a été difficile de comprendre le
lienDeentre
tout le
ceproblème central
qui précède, de «recommande
la Cour pauvreté accrue
: » ; ainsi que la suite logique des objectifs fixés
jusqu’aux actions dans la Politique d’assainissement. De surcroit, les actions prévues n’ont pas été
A) A l’État, de
accompagnées de :quantification technique ou d’indicateurs objectivement vérifiables. La traduction
1- A était
financière longabsente.
terme2, Les effetsunet texte
prévoir les impacts
portantn’étaient
transfertpas
deexplicités
la gestionclairement.
des zonesEtaurifères
l’évaluateur
estime que les lacunes
faisant dans
partie du les prévisions
domaine techniques
public naturel des activités
aux Communes ; seraient la cause probable de la
non-budgétisation. Cette situation se comprend compte tenu de ces problèmes techniques et
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
financiers suscités.
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Les dispositifs de suivi et évaluation interne manquaient dans la conception de cette politique. Et
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
toute évaluation externe qui en dépend reste très difficile à réaliser.
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
De tout ce qui précède, la PSNA n’a pas été effective et sa réalisation était compromise dès le départ.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Ainsi,
3- laACour
courtrecommande
terme, prendreau toutes
Gouvernement de :nécessaires afin d’endiguer les exportations
les mesures
- Concevoir
illicites entre autres la responsabilisation politique
l’aspect technique et financier de toute ; chargés de sécurisation des
des agents
-Accompagner
frontièresl’allocation de moyens
et les agents pour lalemise
de la douane, en œuvre des
renforcement desactivités ; de sécurité et de
dispositifs
-Constituer des outils
contrôle de suivi
dans tous des réalisations
les aéroports ; afin d’assurer une évaluation interne et externe.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
2.1.4.❖ CONCLUSIONS
A moyen terme : DE L’EVALUATION
Les différentes analyses dégagées lors de cette évaluation ont démontré que les interventions en
en matièreet de
4- d’hygiène
matière délivrance des
d’assainissement sontautorisations
sujets à des d’orpaillage,
goulots prévoir des que
d’étranglement mesures
sont: (i)
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
l’insuffisance d’intérêt et de mobilisation des parties prenantes, (ii) le manque de cohérence et de
stabilité
5- institutionnelle et (iii)
en matière d’octroi desetcartes
enfind’orpaillage,
la faible mobilisation
veiller à lades
misestructures de textes
à jour des proximité. Tout cela
en vigueur
conduit àetl’ineffectivité de lanotamment
à leur cohérence politique. des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Ladite évaluation permettra d’étoffer et d’orienter la nouvelle Politique Nationale de
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
l’Assainissement qui est en cours d’élaboration actuellement au niveau du ministère en charge de
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
l’eau potable. En outre, l’élaboration de cette politique doit tenir compte des défis ci-dessous
7- en
identifiés matière
tant en matièrede suivi de la production
organisationnelle des matière
qu’en orpailleurs et de la collecte
opérationnelle des restent
mais qui ristournes liées
d’actualité.
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En général, les leactivités des comptoirs
défi à relever dans ce de l’or dans
secteur chaque Commune,
est d’encourager conformément
une meilleure expressionauxdearticles
la volonté
politique33 ceàqui 39 du décret sur
permettra (i) dele régime
dégagerdeune l’or,vision
et afinnationale
que toutes les transactions
partagée s’effectuent
par tous et qui résulteà des
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
besoins réels de la population, et (ii) de garantir la mise en cohérence des actions disparates initiées
par chaque ❖ intervenant
A court terme tout: en (iii) gardant la proximité par la subsidiarité pour être en contact avec
la population.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
En matière connaissance
organisationnelle,des Communes
le secteuretsedes collecteurs
heurte encore à l’utilité
plusieursprésentée
problèmespar: le paiement des
➢ ristournes ;
faible appropriation et d’implication des acteurs, des changements multiples de responsables,
et comme si la politique
9- sensibiliser par devait
la suite, répondre uniquement
les collecteurs à faire à des exigences internationales
régulièrement ; ;
leurs déclarations
➢ multiplicité des acteurs nationaux et foisonnement d'institutions, d'où fragmentation et
chevauchement
ϭ Calcul de la Cour
d’activités, ayant entraîné la dispersion des efforts ;
cadre
➢2 A court termeinstitutionnel
: jusqu’à 12 mois ; àetmoyen
juridique
terme : dedisparate et ne
1 à 3 ans ; à long découlant
terme pas d’un cadre général ;
: 3 ans et plus
➢ persistance des barrières culturelles et de l’incivisme rendant difficiles les changements de
ǀ
70
ϭϴϰ
ϳϬ
Rapport Public 2022
comportement en matière d’hygiène et assainissement.
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Surrapatriement de devises etladequestion
le plan opérationnel, 15 595 405
de 200 Ariary endes
la gestion termes
eauxdeusées
redevances minières
et excrétas pour la une
demeure
période sous importante
préoccupation revue. qui attend d’être prise en charge sérieusement. La situation de
l’assainissement liquide
Le contrôle a aussi ne connaît
révélé pas un grand
des ambiguïtés, desessor et fait faceetà des
dissemblances de nombreux défis
divergences en :matière de
Faible
➢textes taux le
régissant d'accès
secteur aux installations
aurifère d'assainissement
et en matière ;
de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
➢de laVétusté
part desdes canaux
acteurs ainsi que
et même desl’emprise
pratiques sur les canaux ;
irrégulières.
➢ Persistance des problèmes systémiques des réseaux d’assainissement ;
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Concernant la gestion des eaux pluviales, les caniveaux conçus pour le drainage des eaux de pluies
A) A l’État, de :
sont utilisés comme un système d’évacuation des toutes sortes de déchets, eaux grises, ordures
2
1- A long
ménagères, etc. terme , prévoirla un
Aujourd’hui, textefonction
vraie portant des
transfert de la est
caniveaux gestion desrendant
déviée zones aurifères
par voie de
faisant
conséquence le partie
curagedu domaine
difficile, public
voire naturel aux
impossible. LesCommunes ;
eaux pluviales n’étant pas évacuées, les rues
sont inondées
2- A moyenen période
terme,d’inondation.
veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
La gestion des déchets
ristournes solides estlecaractérisée
minières, redevable parenunematière
insuffisance
de d’infrastructures
redevances issues de collecte
de laet de
déchargescommercialisation
finales suffisantes de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à le
équipées et sécurisées. D'une manière générale, la surveillance,
traitement et l’élimination
l’ANOR, des déchets
le responsable de la solides
tenue desrestent aléatoires
registres car les
d’entrées et équipements nécessaireslaà leur
sorties des collecteurs,
meilleureredéfinition
gestion sont des
rares. couloirs
Le seul site de décharge d’Andralanitra est
d’orpaillage et le caractère obligatoire entassé et ne doit
de plus
la être
opérationnel. La recherche de nouveaux sites
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;de décharges est une priorité et doit tenir compte des
différents blocages tels que la réticence des communes abritant les sites mais encore les coûts
3- A par
engendrés court terme, prendre
l’aménagement de toutes lesetmesures
ces sites nécessaires
qui doivent afin d’endiguer
être appréhendés lesglobalité.
dans leur exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Enfin, lesfrontières
projets deetrecherche
les agentsetdedéveloppement
la douane, le ne renforcement des dispositifs
sont pas valorisés de sécurité
et pourtant et de
face à l’évolution
contrôle dans tous les aéroports ;
constante de la nouvelle technologie ainsi que l’impact du changement climatique, cette partie doit
jouer un rôle majeur dans le secteur de l’assainissement pour espérer trouver une solution pérenne et
B) Au Ministère chargé des mines, de :
évolutive.
❖ Agénéraux
Les constats moyen terme : et révélés dans cette première évaluation de politiques publiques
relevés
menée par la Cour des Comptes
4- en matière de délivrance soulèvent
des laautorisations
question suivante : « qu’en est-il
d’orpaillage, des des
prévoir autres politiques
mesures
publiques »?
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
71
ϭϴϰ
ϳϭ
Rapport Public 2022
EEy 2.2. ϭϲϴ CONTROLE DE L’EXECUTION DES LOIS DE FINANCES 2019 : UN
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^DRETARD
drapatriement dde ^͘͘͘͘͘͘CHRONIQUE
/Zdevises ͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595 ͘͘DE
͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘LA
͘͘͘͘200 ͘PRODUCTION
͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes ͘͘DU
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘PLR
͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle de l’exécution des lois de Finances rentre dans le cadre de la mission d’assistance de la
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Cour des Comptes, conformément aux :
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
• article 93 de la Constitution lequel consacre cette mission de la Cour au Parlement et au
Gouvernement dans le cadre du contrôle de l’exécution des Lois de Finances ainsi que
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
dans l’évaluation des politiques publiques ;
A) A l’État, de :
1- • Aarticle
long 128 de2,laprévoir
terme Constitution
un texte lequel fixe les
portant attributions
transfert de ladegestion
ladite Cour des ;zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
• article 62 de la Loi Organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances
2- A(LOLF)
moyen selon
terme,lequel
veiller à la La
« (…) mise à jour
Cour et à la cohérence
des Comptes des textes,etrèglements
assiste le Parlement et
le Gouvernement
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
dans le contrôle de l’exécution des Lois de Finances conformément à la Constitution et à la des
ristournes
loi organiqueminières, le Suprême.
sur la Cour redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR,
Pour ce faire, le responsable
conformément de la tenue
à l’article deslaregistres
278 de d’entrées
loi organique et sorties du
n°2004-036 des1er
collecteurs, la la
octobre 2004,
Cour : apprécie: 1. la régularité et la sincérité des comptes consolidés des ordonnateurs la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de et des
commercialisation
comptables; 2. la qualité deauprès des dans
la gestion comptoirs de l’or;
l'exécution des lois de Finances. Elle établit à l'attention
du Parlement
3- A courtunterme,rapport et une
prendre déclaration
toutes les mesuresgénérale de conformité
nécessaires entrelesles
afin d’endiguer écritures des
exportations
ordonnateurs et celles des comptables de l'Etat».
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Le rapport de la dans
contrôle Courtous
surles
l’exécution
aéroports des; lois de Finances vise à éclairer le Parlement dans
l’examen des actions du Gouvernement en matière de gestion des opérations financières de l’Etat.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
La présente partie récapitule les observations de la Cour sur l’exécution des lois de Finances pour
❖ A moyen terme :
l’année budgétaire 2019.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
2.2.1. OBSERVATION
administratives adéquates face aux D’ORDRE GENERAL
orpailleurs informels ;
2.2.1.1.
5- Détérioration du délai
en matière d’octroi desdecartes
production du PLRveiller
d’orpaillage, à la Cour
à la des
miseComptes
à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Conformément à la Loi organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les Lois de Finances en son
article6-46en- matière
alinéa 3de« tenue des registres
le Projet de Loi despéciaux
Règlementdes est
orpailleurs,
déposé en mettre en place
premier un système
lieu sur le bureau de
l’Assembléeet une procédure
Nationale pérennes
et distribué au de gestion
cours de la et de communication
première session de la des
2èmedonnées
année quistatistiques
suit l’exécution
du Budget fiables entre».les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
concerné
er
En outre,
7- enaux termes
matière dede l’article
suivi 377 de la Loi
de la production des Organique
orpailleurs sur la laCour
et de Suprême
collecte n° 2004-036
des ristournes liéesdu 1
octobre 2004 : « Le Ministère
aux produits aurifèreschargé
tant audes Finances
niveau et du Budget
des Communes transmet
qu’au niveauàcentral,
la Cour,promouvoir
le Projet de Loi
de Règlement appuyé des documents budgétaires et comptables prévus en la
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles matière, au plus tard
quatre mois33 àavant
39 duladécret
date fixée pour
sur le le dépôt
régime duditetprojet
de l’or, surtoutes
afin que les bureaux du Parlement
les transactions ».
s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Ainsi, pour le PLR 2019, il devrait être transmis à la Cour au plus tard le mois de janvier de la
A court
deuxième❖année, soitterme
janvier: 2021.
54
Cependant, il n’a étéles
8- vulgariser déposé
textesauengreffe de ladeCour
matière que le 23
paiement desnovembre
ristournes2021 , et accuse
minières ainsiàun
et porter la retard
presque de 10 mois, alors
connaissance desque pour le PLR
Communes 2018,
et des le retard l’utilité
collecteurs enregistré est déjà par
présentée de 4 lemois.
paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϱϰ
ordereau d’envoi n°161 ͲϮϬϮϭͬD&ͬ^'ͬ'&'ͬͬ^^͘ϱĚƵϮϯŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϭ
ǀ
72
ϭϴϰ
ϳϮ
Rapport Public 2022
1
Ainsi, ces manques à Tableau
gagner sont estimésdeàProduction
24- Retard 779 770 260du000
PLRAriary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue. DATE DE
DATE DE
DEPÔT LEGAL RETARD DE NOTIFICATION DELAI DE
ANNEELe contrôle a aussi révélé des ambiguïtés,
PRODUCTION A des dissemblances et des divergences en matière de
A LA COUR PRODUCTION DU RAPPORT TRAITEMENT
textes régissant le secteurLA
aurifère
COURet en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
AU MEF
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
2017 Janvier 2019 10 janvier 2019 Aucun retard 19 juillet 2019 6 mois et 3 jours
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
2018 Janvier 2020 26 mai 2020 3 mois et 26 jours 26 octobre 2020 5 mois
A) A l’État, de :
2019 1- AJanvier terme2, 23
long2021 prévoir un2021
novembre texte portant
9 mois ettransfert
23 jours de la
24 gestion
juin 2022 des zones
7 moisaurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2020 2- AJanvier
moyen2022terme,Non encoreàproduit
veiller la mise à9 mois
jour àet
ce à
jour.
la cohérence -des textes,- règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Par ailleurs, de l’or, lades
la Cour attire l’attention périodicité de laque
responsables communication de la listedes
le délai de production d’orpailleurs
PLR commenceà à
l’ANOR, le responsable de la
se détériorer depuis l’exercice précédent. tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Aussi , lacommercialisation
Cour réitère t-elleauprès des comptoirs
de respecter le délaide l’or;
légal de production du PLR .
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
2.2.1.2. Suivi des recommandations
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Les recommandations formulées par la Cour lors de son contrôle de l’exécution de lois de Finances
deB)l’exercice
Au Ministère chargé
2017 ont des mines,
fait l’objet de pendant
de suivi : l’examen du PLR 2019.
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
73
ϭϴϰ
ϳϯ
Rapport Public 2022
EAinsi,
Ey cesϭϲmanques
ϴ à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
ϳϰ
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
d>^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϳϴ
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Non suivi
Non suivi
Non suivi
En cours
B) Au Ministère chargé des mines, de :
d’étude
2019
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
réductions »
Faire apparaître dans le PLR tous Les montants de « dégrèvements,
Produire systématiquement à la
de personnel, tout ce qui est du
Postes et Télécommunications
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
RECOMMANDATIONS
à l’article 14 de la LOLF ;
Poursuivre les efforts déjà
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
en tant que dépenses.
budgétaires
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Télécommunication n’exerce plus à
❖ A court terme :
Le Budget Annexe des Postes et
réduction ou remise d’impôts.
redevances conformément à
au paiement de prix ou de
production de biens ou de
Institutions et Ministères.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
l’article 28 de la LOLF
CONSTATATIONS
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
(PLR 2017)
hors solde »
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
74
ϭϴϰ
ϭϴϰ
Tableau
75
25-Suivi des recommandations sur le PLR
SITUATION
ϭ
CONSTATATIONS RECOMMANDATIONS recommandation.
DE SUIVI EN OBSERVATIONS
(PLR 2017) (PLR 2017)
2019
Hausse relative des recettes Poursuivre les efforts déjà Non suivi En
En effet,
2017, étant donné
taux de recouvrement
que « plus: de 60 % du montant
85,28%
déployés pour l’amélioration des global du BA sont alloués aux dépenses annuelles de la
recouvrements des recettes solde de trois cent soixante-sept agents du Ministère,
En 2019, taux de recouvrement 76,97%:
Calcul de la Cour
budgétaires comprenant les droits et avantages liés à la solde, les
A) A l’État, de :
gratifications que les indemnités
ristournes ;
Faire apparaître dans le PLR tous Les montants de « dégrèvements, Non suivi Les recettes annuelles
budgétaires
ainsi brutes inscrites dans le
période sous revue.
❖ A court terme :
Ces montants sont déduits
❖ A moyen terme :
directement des recettes brutes de toutes les dépenses à caractère obligatoire et
Cependant le montant des recettes budgétaires du cadre
incompressible vers le budget Général. Ainsi le
l’État alors qu’ils doivent figurer I dans le PLR est de 5 890 397 448 944,45 Ariary.
en tant que dépenses. Ministère (MNDPT) demande l’accompagnement du
Ministère en charge des Finances dans la réalisation de
Des dépenses de solde « Chap.60 » Comptabiliser toutes les dépenses Non suivi Des
cettedépenses
transitionde» solde restent encore comptabilisées
à l’article 14 de la LOLF ;
- Lettre n° 040- MNDPT /SG/DAF du 01 avril 2022
Insuffisance des informations Produire systématiquement à la Non suivi Le seul document produit afférent à la performance et le
- Lettre n° 072-2022/MNPDT/Min du 12 avril 2022
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
ǀ
ϳϰ
ϳϱ
EAinsi,
Ey ϭϲϴ
ces 2.2.2.
manques à gagner sont
OPERATIONS estimés à 779DU
BUDGETAIRES 260 000 I Ariary1 en matière de
770CADRE
dAurapatriement
>de
titre D 2.2.2.
^l’année dde ^OPERATIONS
/Zdevises
2019, ͘͘͘͘͘le
͘͘et
͘Budget
͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘͘BUDGETAIRES
͘͘͘͘͘595
Général͘405
͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘l’Etat
200 ͘͘͘Ariary ͘͘͘DU
͘͘͘͘͘͘s’est
͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘CADRE
͘soldé
͘termes ͘͘͘avec
͘͘de ͘͘͘I͘͘déficit
͘͘͘͘͘redevances
un ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘minières
͘͘͘1͘͘͘076,98
͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳmilliards
ϴ la
Aupériode
titre de sous
l’année revue.
2019, le Budget Général
d’Ariary contre 450,94 milliards d’Ariary ende l’Etat s’est soldé avec un déficit de 1 076,98 milliards
2018.
d’Ariary
Le contrôlecontrea450,94 milliards
aussi révélé des d’Ariary
ambiguïtés, en 2018.
des dissemblances et des divergences en matière de
2.2.2.1.
textes Sur la gestion
régissant des autorisations
le secteur aurifère et en budgétaires
matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
2.2.2.1.
de laSur partlades gestion
acteurs desetautorisations
même des pratiques budgétairesirrégulières.
a. Accroissement des modifications de crédits portant atteinte à l’autorisation
a. parlementaire
Accroissement des modifications de crédits portant atteinte à l’autorisation
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
parlementaire
A) A l’État, de :
Les crédits autorisés par2 la loi de Finances rectificatives s’élèvent à 8 948,24 milliards d’Ariary.
1- Ade
crédits
Les cours
Au long
autorisés terme
l’année par , laprévoir
sous loi un
les texte
de Finances
revue, portant detransfert
rectificatives
30 décrets s’élèvent
transferts deet laàde8gestion
948,24des
virement ontzones
milliards aurifères
fait d’Ariary.
mouvementer
Au cours faisant
de partie
l’année du
sous domaine
revue, public
les 30 naturel
décrets
1 096 milliards d’Ariary au total, soit 12,25% des crédits rectifiés par la LFR. aux
de Communes
transferts et ; de virement ont fait mouvementer
1 0962-milliards
Selon Al’article
moyen d’Ariary
19 au
terme, total, àsoit
alinéa
veiller 3la12,25%
de àlajour
mise des LOLF,
crédits
et à la«rectifiés
les
cohérence par lades
virements LFR. et règlements
textes, transferts et sont
Selon l’article
effectués procédures
par décret (…), 19 alinéa 3
après information
en vigueur de
notamment des la LOLF,
en commissions «
ce qui concerne les virements
le taux deet
de l'Assemblée Nationale transferts
répartition et du sont
desSénat
effectués ristournes
chargées par décret (…),
des finances et des
minières,après
autresinformation
redevabledesconcernées
le commissions commissions
en matière». de de l'Assemblée
redevancesNationale issues et dedulaSénat
chargées
Or aucune des finances et des
pièce attestant l’information
commercialisation autres commissions concernées
de ces mouvements
de l’or, la périodicité ».
de crédit au de
de la communication Parlement n’est parvenue
la liste d’orpailleurs à à la
Or aucune
Cour. l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la à la
pièce attestant l’information de ces mouvements de crédit au Parlement n’est parvenue
Cour. redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Par ailleurs, les crédits objet
commercialisation de modification
auprès des comptoirs nede l’or; d’augmenter par rapport à 2017 et 2018
cessent
lesquels ont été respectivement de 130,54 milliards d’Ariaryd’augmenter
Par ailleurs, les crédits objet de modification ne cessent et de 233,76par rapportd’Ariary.
milliards à 2017 et 2018
lesquels A court
3- ont terme, prendredetoutes
été respectivement 130,54 lesmilliards
mesuresd’Ariary
nécessaires et de afin d’endiguer
233,76 milliards lesd’Ariary.
exportations
Ainsi, laillicites entre autresaulaMinistère
Cour recommande responsabilisation
de l’Economie des agents chargés de
et des Finances de sécurisation
porter une attention des
Ainsi, lafrontières
Cour et
recommandeles agentsau de la
Ministère douane, de le renforcement
l’Economie
particulière au recours de mouvements de crédits afin de veiller au respect de l’autorisation et des des dispositifs
Finances de de
portersécurité
une et de
attention
contrôle dans tous les aéroports ;
particulière au recours de mouvements de crédits afin de veiller au respect de l’autorisation
parlementaire.
parlementaire.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
b. Des mouvements de crédits hors délai
❖b.A Des moyen terme :
mouvements de crédits hors délai
Selon la circulaire d’exécution budgétaire n°114- MFB/SG/DGB/DS du 31 Décembre 2018, au point
Selon
2.3, les en matière
4-lamodifications
circulaire de crédits
d’exécution
de délivrance
peuventdes
budgétaire autorisations
n°114-
être opéréesMFB/SG/DGB/DS
jusqu’à d’orpaillage,
fin septembre du 31prévoir
Décembre
de l’exercicedes 2018,
mesures
au point
en cours.
2.3, illes
Or, administratives
modifications
a été observé quede06crédits adéquates
décrets face
peuvent aux
de virement orpailleurs
être opérées
et 16 décrets informels
jusqu’àdefintransfert ;
septembre ont de
étél’exercice
pris au-delà en de
cours.
cette
Or, il a
date limite. été observé que 06 décrets de virement et 16 décrets de transfert
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur ont été pris au-delà de cette
date limite. et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ainsi, la Cour recommande au MEF de respecter les dispositions réglementaires en matière de
Ainsi,6-
délai la en
sur Courmatière de tenue au
recommande
les modifications
desMEFregistres
de crédits
spéciauxlesdes
de respecter orpailleurs,
dispositions mettre en place
réglementaires en un système
matière de
et une procédure
délai sur les modifications de crédits pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
2.2.2.2. Sur les recettes budgétaires
2.2.2.2. 7- Sur
en les recettes
matière budgétaires
de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux a. produits
Une réalisation
aurifères tant desaurecettes
niveau des budgétaires
Communesenqu’au hausse niveau relative
central, dominée
promouvoir par les
lesa.activités
Une réalisation
recettes des fiscales
comptoirs desderecettes
l’or dans budgétaires
chaque Commune, en hausse relative dominée
conformément aux articlespar les
33 àdu 39recettes
du décret fiscales
sur leserégime de l’or, et
Les recettes Budget Général décomposent enafin
deuxque toutes lescatégories
principales transactions : les s’effectuent à
recettes fiscales
Lesdouanières
et l’intérieur
recettes duainsi Budget même de
que Général la
les autresCommune
se recettes
décomposentd’extraction ;
en deuxAu
budgétaires. principales catégories budgétaire
titre de l’exercice : les recettes2019, fiscales
les
et douanières
recettes réalisées
❖ A courtainsi que
au terme les
titre du : Budget Général de l’Etat s’élèvent à 5 890,40 milliards d’Ariary les
autres recettes budgétaires. Au titre de l’exercice budgétaire 2019, se
recettes réalisées au
répartissant en recettes internes titre du Budget
pour Général
un montant de l’Etat s’élèvent
de 5 670,80 à 5 890,40
milliards d’Ariarymilliards
et en d’Ariary
recettes sur se
8- vulgariser
répartissant en les textes
recettes internes en matière
pour un de
montantpaiement des
de 5 670,80 ristournes
milliards minières et porter à la
subventions d’équipement de 219,59 milliards d’Ariary. Le taux global d’Ariary
de réalisation et en estrecettes
ainsi sur
de
subventions connaissance
d’équipement des Communes
de 219,59 et des collecteurs
milliards d’Ariary. l’utilité
Le taux présentée
global depar le paiement
réalisation est des de
ainsi
76,97% sur les prévisions de recettes définitives de 7 652,45 milliards d’Ariary.
76,97% sur ristournes ;
les prévisions de recettes définitives de 7 652,45 milliards d’Ariary.
Le tableau
9- sensibiliser par la la
ci-après retrace situation
suite, desdites recettes
les collecteurs à faire pour 2019:
régulièrement leurs déclarations ;
Le tableau ci-après retrace la situation desdites recettes pour 2019:
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
76
ϭϴϰ
Rapport Public 2022 ϳϲ
ϳϲ
Ainsi, ces manques Tableau
à gagner26-Ssont estimés
ituation à 779 770
des recettes Ariary1 en matière de
260 000 2019
budgétaires
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue. (En milliards d’Ariary)
Rubrique Prévisions finales Réalisations Taux de réalisations (%)
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
RECETTES FISCALES ET DOUANIERES
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Impôts sur les revenus, bénéfices et gains 1 367,01 1 328,73 97,20%
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Impôts sur le patrimoine 41,28 30,84 74,71%
Impôts sur les
De tout cebiens et services la
qui précède, Cour recommande : 2 024,11 1 406,64 69,49%
Impôts sur le commerce extérieur 2 350,79 2 372,88 100,94%
A) A l’État, de :
Autres Recettes fiscales 22,44 25,76 114,80%
1- A long terme2, prévoir TOTAL
un texte portant transfert
5 805,63 de 5la164,85
gestion des zones aurifères
88,96%
faisant partie du domaine
AUTRES RECETTES BUDGETAIRES public naturel aux Communes ;
2- A d'équipement
Subventions moyen terme, veiller à la mise à jour et994,41
à la cohérence
219,59des textes, règlements
22,08%et
procédures
Contributions reçues des en
tiersvigueur notamment en ce 750,06 qui concerne357,16
le taux de répartition des
47,62%
ristournes minières, le redevable en matière
Produits financiers 84,98 de 115,91
redevances issues 136,40%
de la
commercialisation
Recettes non fiscales de l’or, la périodicité de la communication
17,37 32,89de la liste d’orpailleurs
189,35%à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres
TOTAL 1 846,82d’entrées et sorties des collecteurs,
725,55 la
39,29%
redéfinition des couloirs
TOTAL GENERAL d’orpaillage et
7 652,45 le caractère
5 890,40 obligatoire de la
76,97%
Source : PLRcommercialisation
2019 auprès des comptoirs de l’or;
3- A court
En termes terme, prendre
d’évolution, les prévisions de recettes
toutes les mesures budgétaires pourd’endiguer
nécessaires afin l’année 2019 ont été fixées à
les exportations
7 652,45illicites
milliardsentre
d’Ariary,
autressi la responsabilisation
elles se sont chiffrées des agents milliards
à 6 584,07 chargés de d’Ariary
sécurisation
pour 2018,des soit
une haussefrontières et lesCette
de 16,23%. agents de la douane,
augmentation estleobservée
renforcement des dispositifs
au niveau des recettes defiscales
sécuritépassant
et de de
5 102,12contrôle
milliards d’Ariary
dans tous lesenaéroports
2018 à 5; 805,63 milliards d’Ariary en 2019 soit une variation de
13,79%. Par ailleurs, lesdites recettes fiscales occupent une place prépondérante sur l’ensemble des
B) Aubudgétaires
recettes Ministère chargé
avec unedes mines, dede: 75,87%.
proportion
❖ A moyen terme :
S’agissant des réalisations, le montant total des recettes encaissées s’élève à 5 890,40 milliards
4- en
d’Ariary pourmatière de un
2019, soit délivrance
taux globaldes autorisations
de réalisation d’orpaillage,
de 76,97%. prévoir
En termes des mesures
de valeurs, les recettes
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ont augmenté de 465,32 milliards d’Ariary par rapport à 2018. Toutefois, ce taux de réalisation est
inférieur
5- enà celui de 2018
matière quides
d’octroi est cartes
de 82,40%. Une régression
d’orpaillage, veiller àdu
la taux
mise de réalisation
à jour est en
des textes ainsi constatée
vigueur
malgré laethausse en volume des recettes budgétaires, de 2017 à 2019 tel que le
à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;présente le graphique
suivant :
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
77
ϭϴϰ
ϳϳ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘Figure
͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘6-
͘͘15
͘͘Réalisations
͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘globales
͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘des
͘͘en
͘͘͘͘recettes
͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘budgétaires
͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
(En milliards d’Ariary)
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la partZ>/^d/KE^
des acteurs et même des pratiques irrégulières. dhyZ>/^d/KE
ϴϱй
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
A) A l’État, de : ϱ ϴϵϬ͕ϰϬ
ϴϮй
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen ϱterme,
ϰϮϱ͕Ϭϵ veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la ϳϳй
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
ϱ ϬϮϱ͕ϳϰ l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϮϬϭϳ redéfinitionϮϬϭϴdes couloirs d’orpaillage
ϮϬϭϵ ϮϬϭϳle caractère obligatoire
et ϮϬϭϴ de la ϮϬϭϵ
Sources : PLRcommercialisation
2017 -2019… auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Les mesures préconisées pour l’amélioration des recettes ont amené les responsables à viser plus que
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
les années précédentes et il résulte une hausse de 465,32 milliards d’Ariary en valeur absolue en
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
matière de réalisation pour 2019. Toutefois, malgré le taux de réalisation qui se décroît, le taux de
contrôle dans tous les aéroports ;
pression fiscale net est en légère augmentation étant de 10,5% en 2019 contre 10,2% en 2018.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
b. Structure fiscale constante ou transition fiscale hésitante
❖ A moyen terme :
Depuis 2016, la structure de la fiscalité à Madagascar reste la même. En effet, sur la période 2016 –
2019,4-lesen matière
impôts sur lede délivrance
commerce des demeurent
extérieur autorisations d’orpaillage,
la principale recetteprévoir des mesures
et constituent en moyenne
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
46,77% des réalisations. L’importance des impôts sur le commerce extérieur signifie que les
ressources
5- en de l’Etatd’octroi
matière sont tributaires
des cartesdes opérations veiller
d’orpaillage, avec l’extérieur,
à la mise à notamment
jour des textesl’importation.
en vigueur Or,
plus les importations abondent, plus les termes de l’échange du pays se
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse détériorent et les externalités
;
négatives sur l’économie ne sont pas négligeables, ceci conjugué avec les chocs exogènes des cours
6- en matière
internationaux de tenue agricoles
des produits des registres spéciauxpremières.
et matières des orpailleurs, mettrelaenpart
Toutefois, placedesunimpôts
systèmesur le
et une procédure pérennes de gestion et de communication
commerce extérieur accuse une légère diminution passant de 48,47% en 2016 à 44,67% en 2019, des données statistiques
tandis quefiables
celle entre les Communes,
des impôts sur les biens l’ANOR et la Direction
et services et celle desInterrégionale
impôts sur le ;revenu oscille autour des
25%.7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
lesc.activités
Non prise en charge de
des comptoirs de l’or
l’intégralité
dans chaque des recettes
Commune, fiscales
conformément aux articles
Comme 33 à 39 du
évoqué décret
supra, sur le lerégime
suivant PLR,delesl’or, et afinencaissées
recettes que toutesse lestotalisent
transactions
à 5 s’effectuent à
890,40 milliards
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
d’Ariary pour 2019. Or, au vu du document annexe « Etat des recettes fiscales », le montant des
recettes réalisées
❖ A court se terme
chiffre: à 5 928,74 milliards d’Ariary. L’écart de 38,34 milliards d’Ariary est
constitué des « dégrèvements et des remises » enregistrées au niveau des comptes 709 (Impôts sur les
8- vulgariser
revenus, bénéfices etles textes– 719
gains) en matière
(Impôts de sur paiement des ristournes
le patrimoine) – 729 (Impôtsminières
sur lesetbiens
porter à la
et services)
connaissance
– 739 (Impôts des Communes
sur le commerce extérieur) et des collecteurs
et 749 l’utilité fiscales).
(Autres recettes présentéeDe parplus,
le paiement
au vu du desCGAF,
ristournes ;
ces « dégrèvements et remises » sont comptabilisées dans les « opérations de fin de gestion ». Ce
mode9-desensibiliser
comptabilisation rend opaque
par la suite, la gestion
les collecteurs desrégulièrement
à faire recettes. La leurs
Cour déclarations
a déjà soulevé ; une telle
anomalie dans son rapport sur le PLR 2017.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
78
ϭϴϰ
ϳϴ
Rapport Public 2022
De tout ce qui précède, la Cour recommande au MEF de:
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
- déployerde devises
plus et de pour
d’efforts 15 595 405 200 Ariary
améliorer en termes de
le recouvrement redevances
malgré minières
la légère pour la du
progression
période
tauxsous revue. fiscale ;
de pression
renforcer
- contrôle
Le la capacité
a aussi de mobilisation
révélé des desdissemblances
ambiguïtés, des ressources fiscales
et desintérieures
divergencestout
en en élargissant
matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
l’assiette fiscale afin de garantir un espace budgétaire résilient. qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
En outre elle réitère de :
De
- tout ce qui précède,
respecter la Cour
le principe recommande :
de non-compensation entre les recettes et les dépenses prévu par
A) A l’article
l’État, de : la LOLF ;
5 de
- 1- faire
A long terme2, dans
apparaître le PLR
prévoir tousportant
un texte les montants
transfertdededégrèvements,
la gestion desréduction ou remise
zones aurifères
d’impôts.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
2.2.2.3. Sur les dépenses
ristournes budgétaires
minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Au coursl’ANOR,
de l’année
le 2019, le totalde
responsable desladépenses
tenue desbudgétaires réalisées et
registres d’entrées s’élève
sortiesà 6des
967,38 milliards
collecteurs, la
d’Ariary,redéfinition
contre 5 876,03 milliards d’Ariary
des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire prévision
en 2018, soit une hausse de 19%. Avec une de la de
milliards d’Ariary,
8 948 237commercialisation le tauxdes
auprès decomptoirs
consommation est de 77,86%.
de l’or;
Lors 3-
du contrôle
A court de l’exécution
terme, prendredes lois les
toutes de Finances 2019, l’analyse
mesures nécessaires afindes dépensesles
d’endiguer parexportations
programme et
par catégorie fait ressortir les points développés ci-après.
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
a. Analyse
contrôle par les
dans tous programme
aéroports ;
Croissance continue des dépenses pour le programme « administration et Coordination»
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Le programme«
❖ A moyen Administration
terme : et Coordination » totalise 2 588,40 milliards d’Ariary au titre de
l’année 2019. C’est un programme transversal à toutes institutions et ministères et représente à lui
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
seul 37,15% des dépenses budgétaires.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Au cours
5- endematière
l’annéed’octroi
2017 ce
desprogramme 2 070àmilliards
atteignaitveiller
cartes d’orpaillage, la mise à tandis qu’en
jour des textes2018, il était de
en vigueur
2 447,80etmilliards d’Ariary. notamment
à leur cohérence Une augmentation de 25,04% est
des renseignements ainsiàobservée
relatifs la CIN etpour les dépenses
à l’adresse ; liées
à ce programme depuis 2017. Les dépenses de solde du compte « 6011 », correspondent au 68% du
6- en
total des matièrerelatives
dépenses de tenueà ce
desprogramme.
registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiablesaux
Par rapport entrerecettes
les Communes, l’ANOR
budgétaires horset lasubvention,
Direction Interrégionale
le programme ; « Administration et
coordination » requiert
7- en matière 50% de
de suivi desdites recettes. des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
la production
aux produits
Dépenses aurifères tantporteurs
des Programmes au niveau des Communes
de croissance qu’au niveau
légèrement central, promouvoir
en hausse
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à afférentes
Les dépenses 39 du décret
auxsur le régime de
programmes l’or, et afin
regroupés que toutes
au niveau les transactions
des missions vecteurss’effectuent à
de croissance
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
restent faibles, avec un montant total de 302,37 milliards d’Ariary, ce qui équivaut au 11,68%.
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
79
ϭϴϰ
ϳϵ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴTableau 27- Dépenses pour les missions vecteurs de croissance
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘En
͘͘͘͘de
͘milliards
͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘d’Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
MISSION
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des 2dissemblances
017 et2018 2019
des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne 264,85
AGRICULTURE ET ELEVAGE 290,92 248,94 des hésitations
MINES 8,20 9,92 8,15
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
PECHE 13,21 19,81 19,3
De tout ce TOURISME
qui précède, la Cour recommande : 9,66 11,64 10,07
A) A l’État,TOTAL
de : 290,31 302,37
321,99
2
1- A long terme , prévoir un
texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Sources : PLR 2017-2019
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Par rapport à l’année précédente, ces dépenses sont légèrement en hausse mais n’atteignant pas son
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
niveau de 2017.
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
De 2017 commercialisation de l’or,
à 2019, si les dépenses la périodicité
réalisées pour lesde la communication
missions « mines », «dePêche
la liste d’orpailleurs
» et « Tourisme à» ont
connu desl’ANOR, le responsable
variations de la tenue
positives, celles de lades registres
mission d’entrées et
« agriculture et sorties des collecteurs,
de l’élevage la de
» régressent
redéfinition des couloirs d’orpaillage
8,96%, alors que le pays est un pays à vocation agricole. et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Des principales dépenses sociales en baisse
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Globalement, les entre
dépensesautres la responsabilisation
sociales des agents
demeurent encore minimes, chargés
pour de sécurisation
un montant des
de 349, 69 milliards
frontières
d’Ariary, soit 13,51%.et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Concernant le programme «Education fondamentale de 9 ans», les dépenses réalisées se chiffrent à
B) 30
149, Aumilliards
Ministère chargésoit
d’Ariary des 2,14%.
mines, de Par: rapport à 2018, lesdites dépenses d’un montant de 153,90
milliards❖sontAainsi
moyen en terme
baisse.:
Il en 4-estende matière
même pourde les
délivrance
dépensesdesdes autorisations
deux principaux d’orpaillage,
programmesprévoir des mesures
de la Santé à savoir, le
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
programme « Fourniture des soins de santé de qualité » et le programme « Lutte contre les
maladies
5- en », matière
elles accusent
d’octroiune
desbaisse
cartesde l’ordre de veiller
d’orpaillage, 25%, passant
à la mise respectivement de90,14
à jour des textes milliards
en vigueur
d’Ariary età à71,12 milliards d’Ariary
leur cohérence notammentet de
des28,51 milliards d’Ariary
renseignements relatifsàà 17,87
la CINmilliards d’Ariary.
et à l’adresse ;
en matière
6- Légère haussededes
tenue des registres
programmes spéciaux
essentiels des orpailleurs, mettre en place un système
de l’infrastructure
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Une hausse est observée
fiables pour certains
entre les Communes, programmes
l’ANOR du secteur
et la Direction par rapport ;à l’année précédente. En
Interrégionale
effet, le programme « Développement des infrastructures routières » d’un montant de 170,60
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
milliards d’Ariary constitue 2,45% des dépenses budgétaires. Ce programme enregistre une
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
augmentation comparée à l’année précédente. Les dépenses correspondantes en 2018 s’élèvent à 131,
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
05 milliards d’Ariary.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
b. Analyse par grandes catégories de dépenses
❖ A court terme :
vulgariser
8- Dépenses de les textes
solde en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
en hausse
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Les dépenses de solde
ristournes ; connaissent une tendance haussière sur les trois dernières années allant de
1 800,75 milliards d’Ariary en 2017 à 2293,73 milliards d’Ariary en 2019, soit un taux de
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
d’accroissement de 27%.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
80
ϭϴϰ
ϴϬ
Rapport Public 2022
Par contre, le taux de réalisation desdites dépenses de 97,18% a baissé par1 rapport aux années
Ainsi, cesEnmanques
précédentes. à gagner
effet, si ce sontlesestimés
taux, pour à 779et770
années 2017 260était
2018, 000 respectivement
Ariary en matière de et
de 99,67%
rapatriement de devises et de
99,57%, il se situe à 97,18% en 2019.15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période
Les sousderevue.
dépenses soldes occupent 44% des recettes fiscales en 2019, manifestant ainsi une tendance
générale à la baisse
Le contrôle de révélé
a aussi l’évolution du ratio soldes
des ambiguïtés, sur recettes fiscales
des dissemblances et desdepuis 2014 en matière de
divergences
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Dépenses de solde enregistrées dans la catégorie 3 « Dépenses courantes hors solde » en
De tout ce quides
violation articles
précède, la 14 et 15
Cour de la LOLF:
recommande
IlA) A observé
a été l’État, de : des dépenses de solde de 195 158 731 549,86 Ariary ont été inscrites dans la
que
catégorie
1- A long terme2, courantes
3 « Dépenses hors
prévoir un solde
texte ».
portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Le MEF a fait part dans le PLR 2019, page 63 que « des charges de personnel de catégorie 3 ont été
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
rassemblées au sein des opérations courantes -Solde car selon les recommandations de la Cour des
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Comptes ristournes
toutes les opérations
minières, afférentes
le redevableau chap.60 en doivent
matièrey êtrede regroupées
redevances». issues de la
En effet, commercialisation
c’est seulement pour la présentation
de l’or, la périodicité du PLR
de la 2019 que les dépenses
communication de solde
de la liste « issuesàde la
d’orpailleurs
catégoriel’ANOR,
3 » en sont dissociées mais au vu du SIIGFP elles sont encore exécutées
le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, au niveaulade la
Catégorieredéfinition
3 « dépenses des courantes hors solde
couloirs ».
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Ces « charges de Personnel dans la catégorie
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; 3 » connaissent une tendance à la hausse depuis 2017,
lesquelles étaient de 161,20 milliards, passent à de 176,40 milliards en 2018 et enfin à 195,20
3- Ad’Ariary
milliards court terme,
en 2019. prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites
Or, l’article 15 deentre
la Loiautres
Organiquela responsabilisation
n° 2004 -007 du 24des agents
juillet 2004chargés de de
sur les Lois sécurisation
Finances des
frontières et les agents de la douane, le
(LOLF) dispose que : « Les dépenses courantes hors solde comprennent :renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports
- Les achats de biens et services ; ;
B) Au-Les chargeschargé
Ministère permanentes ;
des mines, de :
- Les impôts, droits et taxes ;
❖ A
- Les moyen terme
transferts :
et les subventions ;
- Les charges financières. »
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
Et le Plan Comptable des Opérations Publiques (PCOP) précise les chapitres respectifs pour ces
5- :en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
charges
et à leur cohérence
- Chapitre 61: Les achats notamment
de biens; des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- - Chapitre
en matière 62:deLes achats
tenue desde servicesspéciaux
registres et chargesdespermanentes
orpailleurs,; mettre en place un système
- Chapitre 64: Les impôts,
et une procédure pérennes droitsde etgestion
taxes ; et de communication des données statistiques
- Chapitre 65: Les
fiables entre transferts etl’ANOR
les Communes, les subventions ;
et la Direction Interrégionale ;
- Chapitre 66: Les charges financières. »
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En outre, l’article 14 de ladite loi organique préconise que : « les dépenses courantes de solde
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
comprennent : les rémunérations d'activité des fonctionnaires civils et militaires, composées
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
principalement du traitement, du supplément familial de traitement ainsi que de diverses indemnités
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
liées à la fonction ou à la solde, les cotisations et contributions sociales, les prestations sociales et
allocations❖ de A court
solde terme
». Ainsi,: ces dépenses de personnel de 195,16 milliards d’Ariary doivent être
comptabilisées
8- vulgariser danslesla catégorie
textes en des dépenses
matière de solde «des
de paiement Catégorie 2 » minières
ristournes conformément à l’article
et porter à la 14
de la LOLF connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Ainsi, la Cour réitère et précise que toutes les dépenses de personnel, tout ce qui est du chapitre 60,
sensibiliser
9- être
doivent dans lapar la suite,des
catégorie les dépenses
collecteurscourantes
à faire régulièrement leurs déclarations
de solde « Catégorie ;
2 », conformément à
l’article 14 de la LOLF.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
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ϭϴϰ
ϴϭ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>Dépenses
^Ddde/hors
Zdevises
^͘soldes
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͘͘͘͘dominées
͘͘͘͘15
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et ͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘»͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Pour
Lel’année
contrôle2019,
a aussilesrévélé
créditsdes définitifs
ambiguïtés, en matière de dépensesethors
des dissemblances des soldes
divergencesont étéenfixés
matièreà 2 de
228,93
milliards d’Ariary. Les dépenses effectuées totalisent 2 114,55 milliards
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations hors d’Ariary. Les dépenses
soldes
de lasont
partàdes
hauteur
acteursde 30,35%
et mêmedu desCadre
pratiquesI. irrégulières.
Avec
De un
toutmontant de 1 290,
ce qui précède, 27 milliards
la Cour recommande d’Ariary,
: les dépenses de transfert occupent une place
prépondérante au niveau des dépenses hors soldes, soit 61%.
Les A l’État,de
A) dépenses de transfert
: au secteur privé enregistrées au compte «6565 » d’un montant de 487,68
milliards
1- Ad’Ariary accaparent
long terme 2 les 37%
, prévoir des dépenses
un texte portant de subventions.
transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Parmi les bénéficiaires de transfert, la JIRAMA est celle qui a reçu le plus important transfert. Ces
2- Aconcernent
dépenses moyen terme,surtoutveiller à la mise
le paiement à jour etdeà groupe
de location la cohérence des textes,
et la fourniture de règlements
carburant pouret un
procédures en vigueur
montant de 289,39 milliards d’Ariary. notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
2.2.2.4. Performance
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition
a. Présentationdes générale
couloirs de d’orpaillage
la performance et 2019
le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Suite aux élections présidentielles de 2018, les actions gouvernementales seront axées sur l’objectif
3- A court
d’Emergence. Lesterme, prendred’activités
programmes toutes les des
mesures nécessaires
Institutions et desafin d’endiguer
Ministères les exportations
s’aligneront ainsi sur le
illicites
respect des entre autres
« velirano, serments la responsabilisation
faits par le Président des lors
agents
de lachargés de sécurisation
campagne électorale » des
qui est
devenue frontières
une ligne etdirectrice
les agents de lapar
établie douane, le renforcement
le Président des dispositifs
de la République et quideestsécurité
traduiteet dans
de la
contrôle dans tous les aéroports ;
Politique Générale de l’Etat (PGE) en termes d’axes prioritaires.
B) Au
Dans Ministère
cette chargé
perspective, des mines, de :organisé en 32 ministères et institutions, se voit confier 54
le Gouvernement,
missions ❖repartis en 142
A moyen programmes.
terme : Il s’est fixé de 453 d’objectifs (globaux et spécifiques) assortis
de 1216 valeurs cibles comme indicateurs de résultats.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
Tableauadministratives adéquates
28-Récapitulation face auxdeorpailleurs
de la situation informels
la performance et de ;la situation budgétaire pour 2016 à
2019veiller à la mise à jour des textes en vigueur
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage,
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
RUBRIQUES 2016 2017 2018 2019
en matièreetde
6- d'Institutions
Nombre tenue des registres spéciaux des38orpailleurs,
Ministères 38 mettre en 37place un32système
et une
Nombre de missionsprocédure pérennes de gestion et de communication
55 55 des données
50 statistiques
54
fiables entre
Nombre de programmes les Communes, l’ANOR et la Direction
146 Interrégionale
148 ;138 142
Nombre
7- d'objectifs
en matière 448
de suivi de la production des orpailleurs 426la collecte530
et de 453 liées
des ristournes
aux finales
Valeurs cibles produits aurifères tant au niveau des Communes
1035 qu’au
1007 niveau 708central, promouvoir
1216
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Valeurs réalisées
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin540 577les transactions
que toutes 405 555
s’effectuent à
l’intérieur
Valeurs non atteintes même de la Commune d’extraction ;
410 368 261 504
A court terme
❖ disponibles
Valeurs non : 27 11 26 49
Crédits
9-définitifs (en Milliards
sensibiliser par lad'Ariary)
suite, les 7 123,32
collecteurs à faire 7 370,14 leurs
régulièrement 7 294,39 8 948,24
déclarations ;
Dépenses réalisées (en Milliards d'Ariary) 6 200,01 5 653,09 5 876,03 6 967,38
ϭ Calcul de la Cour
Taux
2 A d'absorption budgétaire
court terme : jusqu’à 87,04
12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme 76,7
: 3 ans et plus 80,56 77,86
Sources : PLR 2016-2019
ǀ
82
ϭϴϰ
ϴϮ
Rapport Public 2022
Pour l’année 2019, globalement le taux de performance est de 45%, ce qui est 1 insuffisant d’après la
Ainsi, d’appréciation
méthode ces manquesadoptée
à gagner sont
par la Courestimés
55
. à 779 770 260 000 Ariary en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary
Ce taux est relativement en baisse par rapport aux exercices en termes de redevances
précédents minières
étant donné pour
que les la -
valeurs
période
cibles sont sous revue.
en augmentation.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
La textes
présente analyselen’est
régissant pasaurifère
secteur exhaustive
et endumatière
fait desdelimites évoquées
procédures. infra
Ce qui et portera
entraîne des essentiellement
hésitations
surdelesla programmes estimés avoir des effets potentiels
part des acteurs et même des pratiques irrégulières. sur la croissance et sur le bien-être de la
population.
De tout ce
b. qui précède, la Cour
Performance recommande :
par programme
A) A l’État,
Quatre de : sont retenus pour l’analyse compte tenu des leurs impacts tangibles sur le
programmes
1- Ades
quotidien long termeà2,savoir
citoyens prévoir
: un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
-le programme concernant l’électricité
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
- le programme sur les infrastructures routières
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
- le programme « Agriculture »
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
- le programme « Education fondamentale
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Programme « développement des infrastructures électriques et des ressources d'énergie
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
locales » - Programme à 99 % sur financement extérieur avec des risques budgétaires élevés
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
mais à performance très insuffisante
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Ce programme
illicites est rattaché
entre autresà la
la responsabilisation Ministère
mission « Energie »desduagents de l’Energie,
chargés de l’Eaudeset de
de sécurisation
l’Hydrocarbure. Selon le document cadre à moyen terme 2019, la mission « Energie
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité » consiste
et deen la
conception et la mise en œuvre de
contrôle dans tous les aéroports ; la politique nationale de l’Energie ainsi que celle des
Hydrocarbures du Gouvernement, afin d'assurer un approvisionnement en énergie satisfaisant la
B) Au Ministère
demande, de meilleurechargé desetmines,
qualité de : coût.
à moindre
❖ A moyen terme :
Les principaux défis à relever consistent à fournir de l’énergie au moindre coût pour soutenir la
4- enéconomique
croissance matière deainsidélivrance des autorisations
que le développement durable d’orpaillage,
et inclusif. prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
L’objectif
5- englobal
matière«Développer les infrastructures
d’octroi des cartes d’orpaillage, électriques et ressources
veiller à la mise à jour desd'énergie locale » est
textes en vigueur
décliné en
et 2à objectifs spécifiques,
leur cohérence à savoir
notamment des: renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
-6- -en203-1-1
OS matièreSatisfaire
de tenuelades registres
demande spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
intérieure
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
-
OS- 203-1-2 Gérer durablement les ressources d'énergies locales
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Pour 7-
atteindre ces objectifs,
en matière de suivi delesla activités mises
production en œuvre ont
des orpailleurs coûté
et de 57,23 milliards
la collecte d’Ariary
des ristournes liéesdont
99,57% sont
aux financés
produits par des emprunts
aurifères tant au extérieurs.
niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Les structures publiques
33 à 39 lessur
du décret plus
le importantes œuvrant
régime de l’or, dans
et afin queletoutes
secteurlessont :
transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
- La JIRAMA
❖ A de
- L’Agence court terme :
Développement de l'Electrification Rurale (ADER)
- L’Autorité
8- vulgariserde Régulation
les textes de
enl'Electricité
matière de(ARELEC)
paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Ainsi, laristournes
performance
; du secteur revient notamment auxdites structures. Or les trois structures
constituent un risque budgétaire avec l’accroissement sans cesse des subventions pour la JIRAMA et
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϱϱ
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞƐŽƵĠŐĂůĞƐăϴϬй͗WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƐĂƚŝƐĨĂŝƐĂŶƚĞ
ϭ Calcul de la Cour
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐĞŶƚƌĞϴϬĞƚϱϬй;ŝŶĐůƵƐͿ͗ WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞŵŽĚĠƌĠĞ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐĞŶƚƌĞϱϬĞƚϮϱй;ŝŶĐůƵƐͿ͗ WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞŝŶƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞ
sĂůĞƵƌƐĐŝďůĞƐĂƚƚĞŝŶƚĞƐ/ŶĨĠƌŝĞƵƌĞƐăϮϱй͗WĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞƚƌğƐŝŶƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞ
ǀ
83
ϭϴϰ
ϴϯ
Rapport Public 2022
l’insuffisance
EEy ϭdes
ϲϴ informations sur les réalisations aussi bien financières que physiques pour les deux
manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Ainsi, ces publics.
établissements
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
Pourtant, l’ADER, un établissement public 200 à caractère en administratif, de par sa mission joue un rôle
période sous revue.
crucial dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière de développement de
l’électrification aussi56révélé
Le contrôle arurale . des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Pardeailleurs,
la part elle
des vise à : et même des pratiques irrégulières.
acteurs
-Promouvoir et encourager la soumission des projets en matière d’électrification rurale,
De tout ce qui
d’énergies précède, la Cour
renouvelables recommande
et d’efficacité :
énergétique ;
-A) Recenser toutes
A l’État, de : les informations relatives à l’électrification rurale en vue de l’établissement des
statistiques y afférentes et d’établir officiellement les indicateurs de l’électrification rurale;
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
- Suivre et évaluer les activités relatives à l’électrification rurale dans tous ses aspects, notamment
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
techniques, sociaux, économiques, financiers et environnementaux.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
S’agissantprocédures
de l’ARELEC, en vigueur notamment
elle assure en ce lequicontrôle
la régulation, concerneet lelesuivi
tauxdes
de activités
répartition des au
relatives
secteur deristournes
l’électricité.minières, le estredevable
Ainsi, elle chargée57, en entrematière
autres, dede: redevances issues de la
- contribuer, en soutien au Ministère en charge de communication
commercialisation de l’or, la périodicité de la de la liste d’orpailleurs
l’énergie, à la conception de la politiqueà du
l’ANOR,
Secteur le responsable
de l'Electricité de la tenue des
et à l’élaboration des stratégies,
registres d’entrées et sorties
à la surveillance et des
à la collecteurs, la de
bonne conduite
redéfinition
sa mise en œuvre ;(…) des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
- fixercommercialisation auprès des
et publier, conformément auxcomptoirs de l’or;
dispositions tarifaires de la Loi et des textes pris pour son
application,
3- A courtles prix prendre
terme, réglementéstoutesapplicables
les mesures auxnécessaires
activités menées par les Exploitants(…)
afin d’endiguer ;
les exportations
- publierillicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des et
annuellement une cartographie spatiale, selon l’énergie concernée, le volume d’énergie
toutes autres spécificités
frontières techniques
et les agents jugées le
de la douane, pertinentes,
renforcement des prix d’achat et de
des dispositifs de sécurité
vente d’électricité
et de
pratiqués sur l’ensemble du territoire
contrôle dans tous les aéroports ; entre les Clients et leur fournisseur d’électricité ainsi que
de l’électricité revendue par les autoproducteurs (…);
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Il convient
❖ de A signaler
moyen termeque pour
: l’OS 2 « Gérer durablement les ressources d'énergies locales »,
même les valeurs cibles ne sont pas fixées.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϱϲ
ĠĐƌĞƚŶΣϮϬϭϴͲ384
du 24 avril 2018 fixant les missions, les attributions, l’organisation et les modalités de
ϭ Calcul de la Cour
fonctionnement de l’Agence de Développement de l'Electrification Rurale (ADER)
ϱϳ 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ZdEΣϮϬϭϴͲ383 du 24 Avril 2018 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’Autorité de
Régulation de l’Electricité (ARELEC).
ǀ
84
ϭϴϰ
ϴϰ
Rapport Public 2022
Tableau 29- Programme «-développement des infrastructures électriques et des1 ressources d'énergie
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary en matière de
locales
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
OGpériode sous revue.
: Développer les infrastructures électriques et ressources d'énergie locale
OS 203-1-1 Satisfaire la demande intérieure
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
203-1-2 Gérer durablement les ressources d'énergies locales
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
RESULTATS 1- Les ressources locales disponibles sont utilisées efficacement
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ESCOMPTES 2 Accès à l'énergie durable pour tous
INTITULE VALEUR CIBLE VALEUR SITUATION
De tout ce qui précède, la Cour recommande : REALISEE
A) A l’État, de203-1-1-1-R1
: Economie de bois 20000 M3 0 Non atteint
203-1-1-1-R2 Taux d'accès en 18% 14% Non atteint
terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
1- A long électricité
INDICATEURS
faisant partie
DE RESULTAT du domaine
203-1-1-1-R3 public
Réduction naturel aux Communes
des heures 40% ; 35% Non atteint
de délestages
2- A moyen terme, veiller
203-1-1-2-R1 à la mise
Taux d'accès en à jour et à la cohérence
18% des textes,
14% Non règlements
atteint et
procédures en
électricité vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières,
203-1-1-2-R2 Kits le redevable
solaires distribués en matière de redevances
110 000 issues
75 000 Non atteintde la
Source : RAPcommercialisation
2019 de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Au vu du tableau ci-dessus, aucun des résultats escomptés n’est réalisé.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Par ailleurs, une redondance de l’indicateur « Taux d'accès en électricité » est constatée.
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Pour le résultat « Accès à l'énergie durable pour tous », les valeurs cibles finales ne sont même pas
58
fixées3- . A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Ainsi, malgré l’accroissement
frontières et les agentsexponentiel des subventions
de la douane, allouées
le renforcement à la JIRAMA,
des dispositifs le taux et
de sécurité d’accès
de à
contrôle dans tous les aéroports ;
l’électricité n’est que de 14%, les heures de délestages ne sont pas réduites comme prévues et les kits
solaires distribués sont insuffisants. De ce fait, la performance du programme « Développement des
B) Au Ministère chargé des mines, de :
infrastructures électriques et des ressources d'énergie locales » est insuffisante.
❖ A moyen terme :
De 4-toutencematière de délivrance
qui précède, la Cour des autorisations
recommande d’orpaillage,
au Ministère prévoir des
de l’Energie, de mesures
l’Eau et de
administratives
l’hydrocarbure de : adéquates face aux orpailleurs informels ;
-faire
5- enpreuve de d’octroi
matière rigueur des
danscartes
la détermination
d’orpaillage, des indicateurs
veiller à la mise de performance
à jour des textes (indicateurs
en vigueur de
résultats,
et à valeur cible) notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
leur cohérence
-communiquer plus d’informations sur la performance
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
-multiplier les efforts pour améliorer le secteur de l’énergie
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
- rechercher les ressources alternatives en matière d’énergie.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
en matière «deDéveloppement
7- Programme suivi de la production des orpailleurs
des infrastructures et de la
routières » -collecte des ristournes
Performance liées
insuffisante
aux produits
malgré la faibleaurifères
densité dutantréseau
au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
routier
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
À Madagascar,
33 à 39 du ladécretroute
sur leestrégime
une de expédition à la
l’or, et afin que fois
toutes tumultueuse s’effectuent
les transactions et captivante.
à
Ce paradoxe se traduit
l’intérieur même d’une
de lapart, par l’état
Commune obsolète d’un
d’extraction ; réseau routier peu sécurisé, mais d’autre
part, il offre aussi la possibilité de parcourir une terre pleine de richesse tout en profitant d’un
véritable ❖ A court
spectacle terme
à ciel : 59.
ouvert
Les principaux
8- vulgariseraxes les
du réseau routier
textes en sont de
matière un vecteur
paiementessentiel du pays et
des ristournes jouent un
minières et rôle déterminant
porter à la
pour le développement du pays et pour assurer la mobilité de tous.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
Le programme « Développement des infrastructures routières » du Ministère des Tavaux Publics vise
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
comme objectif global à contribuer au développement socio-économique en desservant les pôles
économiques et les zones de production.
ϭ
Calcul de la Cour
ϱϴ 2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ŶŶĞdžĞW>ZͲZĂƉƉŽƌƚŶŶƵĞůĚĞƉĞƌĨŽƌŵĂŶĐĞϮϬϭϵ
ϱϵ
ŚƚƚƉƐ͗ͬͬŵĂĚĂŵĂŐ͘ŵŐͬƉƌŝŶĐŝƉĂůĞƐͲƌŽƵƚĞƐͲŵĂĚĂŐĂƐĐĂƌ
ǀ
85
ϭϴϰ
ϴϱ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, ces
L’objectif manques
global comprend à quatre
gagnerobjectifs
sont estimésspécifiquesà 779 : 770 260 000 Ariary en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
-Construire et réhabiliter le réseau routier
-Assurer l'intégration
Le contrôle a aussides dimensions
révélé socialesdes
des ambiguïtés, et environnementales
dissemblances et des divergences en matière de
-Réhabiliter et/ou construire
textes régissant le secteur le réseau et
aurifère desenroutes nationales
matière (RN) Ce qui entraîne des hésitations
de procédures.
-Maintenir
de la partledes
réseau des et
acteurs routes
même nationales (RN) irrégulières.
des pratiques et structurantes en bon état
Pour
Deréaliser
tout ce ces
qui objectifs,
précède, lalaCour
somme de 170,55 :milliards d’Ariary est mobilisée , constitués à 77%
recommande
de financements extérieurs.
A) A l’État, de :
Ramenés, au PIB, ces 170 milliards d’Ariary ne correspondent qu’à 1% du PIB. Or, selon le
1- A CDMT,
document en 2tenant
long terme , prévoir un texte
compte portant
de l’état du transfert de la gestion
réseau routier, le coût des zones
global des aurifères
programmes
routiers faisant partiedans
est cadré du domaine public naturel
la fourchette de 4 aux à Communes
5% du PIB ; ; la référence étant de 2%
du PIB2- pour les pays
A moyen en voie
terme, de développement
veiller pouretunàréseau
à la mise à jour en bon etdes
la cohérence moyen état.
textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Par ailleurs la réalisation
ristournes de cesleobjectifs
minières, voit la
redevable encontribution
matière de des redevances
deux établissements
issues notamment
de la
l’Agencecommercialisation
Routière et le Fonds routier.
de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
La performance
l’ANOR,duleprogramme
responsableestderésumée
la tenuedans
des le tableau d’entrées
registres ci-après : et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Tableau 30- Développement des infrastructures routières
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
OG Contribuer
frontières au développement
et les agents de la douane, socio-économique en desservant
le renforcement les pôles de
des dispositifs économiques et les
sécurité et de
zones de production
OS contrôle dans tous les aéroports ;
Construire et réhabiliter le réseau routier
Assurer
B) Au Ministère l'intégration
chargé des dimensions
des mines, de : sociales et environnementales
Réhabiliter et/ou construire le réseau des routes nationales (RN)
❖ A moyen terme
Maintenir :
le réseau des routes nationales (RN) et structurantes en bon état
4- en matière de et délivrance
Efficacité la qualité de lades autorisations
circulation des biens et d’orpaillage, prévoir des mesures
des personnes améliorés
administratives adéquates
Zones déprimées face aux
et reculées orpailleurs informels ;
désenclavées
Les projets routiers sont réalisés avec des mesures de sauvegarde environnementales et sociales
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
appropriées
et à leurProgression
cohérencedunotamment des renseignements
linéaire de routes nationales et unités relatifs à la
d'ouvrages CIN
d'art et à l’adresse ;
réhabilitées
RESULTATS
ATTENDUS
6- en matière de tenue
Linéaire desnationales
de routes registres spéciaux
et unités des orpailleurs,
d'ouvrages mettre
d'art réhabilités en place
un système
en progression
et une procédure pérennes de gestion
Linéaire de pont métallique installé et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes,
Progression l’ANOR
du linéaire Km de routeseten
labon
Direction
état Interrégionale ;
7- en matière de suividuderéseau
Pourcentage la production des orpailleurs
des routes nationales et de
(RN) bitumé en la
boncollecte
état des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes
INTITULE CIBLE qu’auREALISATION
niveau central, SITUATION
promouvoir
les activités des comptoirs de l’or
% des ouvrages d'art en bon état dans chaque
0 Commune, conformément Autresarticles
aux
33 à 39 Longueur
du décret dessur le régime
routes de et/ou
réhabilitées l’or, et afin
0 que toutes les 0 transactions s’effectuent
Autres à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
reconstruites
Taux d'évolution de trafic sur les routes 110% 110% Atteint
❖ A court terme
nationales :
revêtues
Tauxles
8- vulgariser
INDICATEURS d'évolution
textes ende trafic sur lesde
matière routes 110%
paiement 110%minières et Atteint
des ristournes porter à la
DE nationales non revêtues
connaissance des Communes et des collecteurs
Routes rétablies après passage de 100%
l’utilité présentée
100%
par le paiement
Atteint
des
RESULTAT
ristournes ;
catastrophes naturelles
% des communes désenclavées
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire50%
régulièrement50% Atteint
leurs déclarations ;
Proportion des Programmes d'engagement 60% 60% Atteint
environnementaux PrEE) relatifs aux
ϭ Calcul de la Cour travaux
d'entretien
2 A court terme : jusqu’à 12 mois routier
; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
Proportion des études d'impacts 60% 60% Atteint
ǀ
86
ϭϴϰ
ϴϲ
Rapport Public 2022
environnementaux (EIE) relatifs aux
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
projets routiers
rapatriement de devises et
Pourcentage desde 15 595d'art
ouvrages 405réhabilités
200 Ariary 60%en termes de60%
redevances minières
Atteintpour la
et/ou
période sous revue. construits
Grand Dalots RNS5 0 Autres
Le contrôle a Nombre
aussi révélé desréhabilitées
de digues ambiguïtés, des dissemblances
0 et des divergences enAutres
matière de
textes régissant le secteur
Nombre aurifère
d'ouvrages et en matière
d'art construits (Pontsde 0procédures. Ce qui entraîne desAutres
hésitations
de la part des et grands et
acteurs dalots)
même des pratiques irrégulières.
Km de routes réhabilitées et/ou construites 500 352 Non atteint
Linéaires d'ouvrage d’arts réhabilités sur 120Ml 200Ml Atteint
De tout ce quiles
précède,
RN la Cour recommande :
A) A l’État, deLongueur
: de digues réhabilitées sur les 100Ml 1000 Ml Atteint
RN
2 métallique modulaire installé
1- A long Ml terme , prévoir un texte portant transfert
de pont 150 Ml de la 0gestion des zones Nonaurifères
atteint
Pourcentage des routes nationales non-
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
revêtues en bon état
2- A moyen terme, veiller
Pourcentage à la
des Routes mise à jour et65%
nationales à la cohérence
50%des textes, règlements
Non atteint et
structurantes
procédures en bon état
en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Pourcentage
ristournes des Routes
minières, le nationales
redevable en 35% 0
matière de redevances Non atteint
issues de la
revêtues non structurantes en bon état
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Sur 18 indicateurs, 9 sont atteints, au vu du tableau de la grille d’évaluation supra, ce résultat montre
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ainsi une performance insuffisante pour un taux de performance de 50%.
Cette3- performance de 50%
A court terme, concerne
prendre : les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
toutes
- Tauxillicites
d’évolution de trafic sur les routes nationalesdes
entre autres la responsabilisation revêtues
agents ; chargés de sécurisation des
- Tauxfrontières
d’évolution de trafic
et les agentssurdeleslaroutes
douane, nationales non revêtues
le renforcement des ;dispositifs de sécurité et de
- Les routes
contrôlerétablies
dans tous aprèslespassage
aéroports de ;catastrophes naturelles ;
- Pourcentage des communes désenclavées ;
-B) Proportion
Au Ministère deschargé des mines,
Programmes de :
d’engagement environnementaux (PrEE) relatifs aux travaux
d’entretien routier
❖ A moyen terme : ;
- Proportion des études d’impacts environnementaux (EIE) relatifs aux projets routiers ;
4- en matière
- Pourcentage de délivrance
des ouvrages des autorisations
d’art réhabilités d’orpaillage,
et/ou construits ; prévoir des mesures
administratives adéquates face
- Linéaires d’ouvrage d’arts réhabilités sur les RN.aux orpailleurs informels ;
5- en matière
- Longueur d’octroi
de digues des cartes
réhabilitées surd’orpaillage,
les RN. veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Par contre, les indicateurs pertinents liés à la réhabilitation et/ou construction des routes ne sont pas
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
atteints. . Sur la cible « 500 km de routes » seulement 352 km ont été faits.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Il en est de même pour le maintien en bon état du réseau des routes nationales et structurantes dont la
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
valeur cible n’est pas atteinte.
envaleur
7- la
Or, déjà matière de suivi
cible de la production
ne représente que 1,6%des desorpailleurs et de la60collecte
routes nationales des ristournes
, et la densité du réseauliées
routier
aux produits
à Madagascar aurifères
figure parmi tantfaibles
les plus au niveaudansdes Communes
l’Afrique qu’au niveau
Subsaharienne, central,dupromouvoir
la densité réseau routier
du pays estles environ
activités5,3deskmcomptoirs
pour 100km de 2l’or dans chaque
de superficie Commune,
contre 6,8km pour conformément
100km2 pouraux lesarticles
autres
pays. 33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Par ailleurs,
❖ certains
A court indicateurs
terme : devront être revus afin d’éviter les répétitions tel qu’il suit :
206-1-1-3-R1
;ŝͿ - - 8- vulgariser «les
Longueur desmatière
textes en routes réhabilitées
de paiementet/ou
desreconstruites »
ristournes minières et porter à la
- 206-connaissance
1- 3-2 R3 « Km
des de routes réhabilitées
Communes et/ou construites
et des collecteurs l’utilité »présentée par le paiement des
ristournes ;
;ŝŝͿ - 206-1-3-1-R2 « Pourcentage des ouvrages d'art réhabilités et/ou construits »
9- sensibiliser par la suite,
- 206-1-3-2-R3 « Nombre les collecteurs
d’ouvrage à faire ͩ
d’art construits régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϲϬ
ŚƚƚƉƐ͗ͬͬǁǁǁ͘ĚŽŶŶĞĞƐŵŽŶĚŝĂůĞƐ͘ĐŽŵͬĂĨƌŝƋƵĞͬŵĂĚĂŐĂƐĐĂƌͬƚƌĂĨŝĐ͘ƉŚƉͬ͗>ĞƌĠƐĞĂƵĚĞƌŽƵƚĞƐĞƚĚΖĂƵƚŽƌŽƵƚĞƐĂƵŶĞ
ůŽŶŐƵĞƵƌƚŽƚĂůĞĚĞϯϭ͘ϲϰϬŬŵ͘
ǀ
87
ϭϴϰ
ϴϳ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi,
Ainsi, ces recommande
la Cour manques à gagner sont estimés
au Ministère des Travaux à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Publics:
drapatriement
>^Dd/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
- De déployerdeplus d’effortdepour la construction et la réhabilitation des routes tout en assurant
période sous revue.
leur financement qui devrait être au moins 2% du PIB.
- LeD’améliorer la qualité
contrôle a aussi révélédesdesinformations
ambiguïtés, des sur dissemblances
la performance. et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de laProgramme « agriculture
part des acteurs et même des » performance modérée mais des indicateurs faiblement pertinents.
pratiques irrégulières.
L’objectif
De tout global de ce programme
ce qui précède, est de « Développer
la Cour recommande : l'agriculture tournée vers le marché national
et international ». Il comprend deux objectifs spécifiques :
A) A l’État, de :
- Promouvoir
1- A long destermesystèmes
2 de production
, prévoir agricoles
un texte portant améliorés
transfert de etlacompétitifs
gestion des zones aurifères
- Structurer le monde rural et faire des aménagements intégrés.
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, Tableau
le redevable en matière
31- Programme de redevances issues de la
-Agriculture
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
OG l’ANOR,Développer
le responsable de la tournée
l'agriculture tenue desversregistres
le marchéd’entrées
national etet sorties des collecteurs, la
international
OS redéfinition des des
Promouvoir couloirs
systèmes ded’orpaillage et leaméliorés
production agricoles caractère obligatoire de la
et compétitifs
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Structurer le monde rural et faire des aménagements intégrés
Conditions de vie des ménages producteurs améliorées
RESULTATS
3- A courtInfrastructures
terme, prendre toutes les mesures nécessaires
rurales viabilisées et mécanisation agricoleafin d’endiguer les exportations
promue
illicites Services
entre autres la producteurs
d'appui aux responsabilisation
améliorés des agents chargés de sécurisation des
frontières
INDICATEURS et les agents de la douane, le renforcement
INTITULE CIBLE des dispositifs de sécurité
REALISATION et de
SITUATION
DE contrôleNombre d'organisations
dans tous paysannes
les aéroports ; et 60 000 99 872 Atteint
RESULTAT ménages bénéficiaires
B) Au Ministère chargéhydro-agricoles
Superficies des mines, de :
irriguées 20 000 46 987 Atteint
Montant de subvention allouée aux 34 918 000 31 987 000 Non Atteint
❖ A moyen terme :
producteurs
^ŽƵƌĐĞ͗ZWͲ^//'&WϮϬϭϵ
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates facede
aux
cesorpailleurs informels
Les activités entreprises pour l’atteinte objectifs coûtent 235; milliards d’Ariary dont 85% sur
5- en matière
financements d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
extérieurs.
et à leur cohérence
Avec 2 indicateurs atteints notamment
sur les troisdesciblés,
renseignements relatifsduà programme
la performance la CIN et à l’adresse ;
« Agriculture » est
modérée soit 67%.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Toutefois,
et laune
Cour tient à signaler
procédure pérennes qu’au
de vu de l’objectif
gestion global, ces indicateurs
et de communication sont insuffisants
des données statistiquesà
savoir : fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
- Nombre d’organisations Paysannes et ménages bénéficiaires ;
7- en matière
- Superficies de suivi de lairriguées
hydro-agricoles production
; des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits
- Montant aurifères
de subvention tantaux
allouée au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
producteurs.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
En effet,33onà 39nedupeut
décret
passurassurer
le régime
unedeagriculture
l’or, et afintournée
que toutes
verslesletransactions
marché aussis’effectuent à
bien national
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
qu’international tant qu’on ne fait pas un suivi sur le rendement agricole.
❖ A court terme :
Ainsi la Cour recommande au Ministère de l’Agriculture le rendement agricole « tonne par
8- »vulgariser
hectare les textes
(t/ha) comme en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
indicateur.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
88
ϭϴϰ
ϴϴ
Rapport Public 2022
Programme « Education fondamentale de 9 ans » performance insuffisante avec des
Ainsi, ces manques
indicateurs à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
redondants.
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
Ce période sousarevue.
programme pour objectif global « Permettre à chaque enfant malgache d'âge scolaire, sans
exclusion, de bénéficier
Le contrôle d'unedes
a aussi révélé éducation fondamentale
ambiguïtés, de 9 ans ».etLes
des dissemblances desobjectifs spécifiques
divergences rattachés
en matière de
à cetextes
programme sont
régissant :
le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
- Améliorer l'accès, l'équité et la rétention dans l'enseignement fondamental
- De Promouvoir
tout ce quilaprécède,
qualité la
deCour
l'enseignement
recommande fondamental
:
A) A l’État, deTableau
: 32- Programme « Education fondamentale de 9 ans »
2
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
OG Education fondamentale de 9 ans
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
OS Améliorer l'accès, l'équité et la rétention dans l'enseignement fondamental
2- A moyen terme, veiller
Promouvoir à lademise
la qualité à jour etfondamental
l'enseignement à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes Structures
RESULTATS
minières, le liées
d'accueil redevable en matière de redevances issues de la
à l'EF fonctionnelles
commercialisation de l’or, relatives
Charges parentales la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
à l'EF allégées
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres
Enseignants et encadreurs de l'EF certifiés d’entrées et sorties des collecteurs, la
et opérationnels
redéfinitionRendement scolaire de l'EF
des couloirs amélioré
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
INDICATEURS INTITULE
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; CIBLE REALISATION SITUATION
DE RESULTAT Nombre de salles de classe nouvellement 900 12 NA
3- A court terme, prendre
construites toutes les
et réhabilitées au mesures nécessaires
niveau classe du afin d’endiguer les exportations
fondamental fonctionnelles (Etat et
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
communautés)
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs
Pourcentage de salles de classe fonctionnelles 35
de sécurité20et de NA
contrôle dans tous les aéroports ;
nouvellement construites et réhabilitées au
niveau du fondamental (Etat)
B) Au Ministère Pourcentage
chargé desdes
mines, de :
EF dotés des enseignants 26 0 NA
recrutés
❖ A moyen terme :
Pourcentage des élèves de l'éducation 100 0 NA
4- en matièrefondamentale
de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates
bénéficiant de frais face aux orpailleurs informels ;
d'inscription
Nombre d'ENF subventionnés formés 4 208 43 803 A
5- en matière Nombre
d’octroid'enseignants
des cartesnon d’orpaillage,
fonctionnairesveiller à la mise à 4jour
208 des textes 43
en 803
vigueur A
et à leur cohérence notamment
subventionnés formés des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Pourcentage des enseignants formés 4 208 43 803 A
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Pourcentage des enseignants formés 35 0 NA
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Pourcentage des enseignants non 40 0 NA
fiables entre les Communes,
fonctionnaires l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
de l'Enseignement
7- en matière fondamental
de suivi deformés
la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir A
Pourcentage des admis au BEPC (admis/3ème) 45 46 ,60
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Sur un total
33 àde399 du
indicateurs
décret surrelatifs à cede
le régime programme,
l’or, et afin3 que
ont toutes
été atteint soit 44,44 % s’effectuent
les transactions ce qui traduit
à une
performance insuffisante.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ Aatteints
Ces objectifs court terme :
concernent :
Nombre d’Enseignants Non Fonctionnaires
8- vulgariser les textes en matière de (ENF) subventionnés
paiement formésminières et porter à la
des ristournes
Nombre d'Enseignants
connaissance desNonCommunes
Fonctionnaires subventionnés
et des formés présentée par le paiement des
collecteurs l’utilité
Pourcentage des enseignants
ristournes ; formés
Pourcentage des admis au BEPC (admis/3ème)
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
Concernant le résultat attendu «charges parentales relatives à l'Enseignement Fondamentale
ϭ Calcul de la Cour
allégées», aucune
2 A court terme : jusqu’à réalisation n’a
12 mois ; à moyen termeété
: de effectuée.
1 à 3 ans ; à longAinsi,
terme : 3 aucun
ans et plusenseignant n’a été recruté pour le
ϵϬ
Rapport Public 2022
Tableau 34-
Ainsi, ces manques Operations
à gagner sont des Comptes
estimés à 779Particuliers de Tresor
770 260 000 Ariary12019
en matière ;ŶƌŝĂƌLJͿ
de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour;ŶƌŝĂƌLJͿ
RECETTES DEPENSES la RESULTATS
Nomenclature
période
RECETTES
sous revue. DEPENSES RESULTATS
Nomenclature Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Réalisations
Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Réalisations
Comptes de Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière ϵϬ de
Comptes 2 040 552 000,00
de textes régissant 22 604 473 985,31 183 600 000 000,00 79 070 841 174,27 - 56 466 367 188,96
Prêt le secteur
2 040 552 000,00 aurifère et en matière
22 604 473 985,31 de procédures.
183 600 000 000,00 Ce qui entraîne des
79 070 841 174,27 hésitations
- 56 466 367 188,96
Prêt
Comptes de de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Comptes de 500 988 088 000,00 500 988 088 000,00 199 439 206 000,00 105 087 578 689,41 395 900 509 310,59
Participation 500 988 088 000,00 500 988 088 000,00 199 439 206 000,00 105 087 578 689,41 395 900 509 310,59
Participation
Comptes de De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Comptes de 765 016 233 000,00 411 837 460 192,77 765 016 233 000,00 645 636 544 073,52 - 233 799 083 880,75
Commerce 765 016 233 000,00 411 837 460 192,77 765 016 233 000,00 645 636 544 073,52 - 233 799 083 880,75
CommerceA) A l’État, de :
Comptes
Comptes
d'Affectation 1- A23long terme
504 256 2
, prévoir
000,00 un660texte
24 351 portant23transfert
664,98 de la gestion
504 256 000,00 des304,40
18 554 245 zones aurifères
5 797 415 360,58
d'Affectation 23 504 256 000,00 24 351 660 664,98 23 504 256 000,00
Spéciale faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; 18 554 245 304,40 5 797 415 360,58
Spéciale
TOTAL
TOTAL 2- 11A291
291 549 129 000,00 959 781 682 843,06 1 171 559 695 000,00 848 349 209 241,60
moyen
549 129terme,
000,00 veiller à 682
959 781 la mise
843,06à jour
1 171et
559à 695
la 000,00
cohérence848 des textes,
349 209
111 432 473 601,46
règlements
241,60 111 432et473 601,46
Sources: PLR 2019,procédures
BCSE 2019, CGAF
en 2019
vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
Sources: PLR 2019, BCSE 2019, CGAF 2019
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Pour l’année de l’or, la périodicité
2019, les prévisions des CPT sont de laéstimées
communicationà 1 291,55de lamilliards
liste d’orpailleurs
d’Ariary pourà les
Pour
recettes l’année
l’ANOR, 2019,
et 1 171,56 les
le responsableprévisions
milliardsded’Ariary des CPT
la tenue pour sont
des registres éstimées
les dépenses à
d’entrées 1 291,55
et sorties
; tandis milliards
que des d’Ariary
les collecteurs, pour
réalisationslaont été les
recettes
respectivement et 1 171,56
redéfinition des
de 959,78milliards
couloirs d’Ariary
milliards pouret les
d’orpaillage
d’Ariary dépenses
et ; tandis
le caractère
de 848,35milliards que lesceréalisations
obligatoire
d’Ariary, laont été
qui adeengendré un
respectivement
résultatcommercialisation
excédentaire de 959,78 milliards
auprès
de 111,43 d’Ariary
des comptoirs
milliards d’Ariary.etdede 848,35milliards d’Ariary, ce qui a engendré un
l’or;
résultat excédentaire de 111,43 milliards d’Ariary.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Concernant la réalisation des CPT pour l’année 2019, les taux de réalisation sont de :
Concernant illicites entre autres
la réalisation des laCPT responsabilisation
pour l’année 2019,des les agents
taux de chargés
réalisation desontsécurisation
de : des
- 74,31% pour les recettes,
frontières
-- 74,31% et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
72,41% pour pour lesles recettes,
dépense
contrôle
- 72,41% dans tous les aéroports ;
Malgré la haussepour des les dépense
dépenses réalisées, les CPT s’affichent un résultat excédentaire grâce :
Malgré la hausse des dépenses réalisées, les CPT s’affichent un résultat excédentaire grâce :
B) Au - Ministère
au recouvrement chargé des des recettes
mines, de des: comptes de prêt, 10 fois plus que prévue ;
-- au recouvrement
à laAdécroissance des recettes des
du: déficit des comptes comptes dede prêt, 10 fois
commerce ; plus que prévue ;
❖ moyen
-- àaularésultat
décroissance terme du déficit
excédentaire des des comptes
comptes de commerce
d’afféctation ;
spéciale
- au résultat excédentaire des comptes d’afféctation
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures spéciale
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
2.2.3.2.
5- en Comptes
matièrede de prêt déficitaires
d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
2.2.3.2. Comptes prêt déficitaires
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
L’article 34 alinéa 8 de la LOLF précise que « Les comptes de prêt retracent les prêts d’une durée
L’article
6- en 34
supérieure àalinéa
matièredeuxdeans8 tenue
deconsentis
la LOLF précise
des registres
par quedans
spéciaux
l’Etat « Les comptes
deslimite
la desdecrédits
orpailleurs, prêt retracent
mettre en place
ouverts àles prêts
cetun d’une
soit àdurée
système
effet, titre
supérieure à deux
et une nouvelles,
d’opérations ans
procédure soitconsentis
pérennes par
à titrede l’Etat
de gestion dans la limite
et de communication
consolidation. des crédits
Le montant de des ouverts à cet effet,
données statistiques
l’amortissement soit à titre
en capital des
d’opérations
fiables nouvelles,
entre les soit
Communes, à titre de
l’ANOR consolidation.
et
prêts de l’Etat est prise en recette au compte de prêt de l’intéressé. » la DirectionLe montant de
Interrégionale l’amortissement
; en capital des
prêts
De7-2017 de l’Etat est prise en recette au compte de prêt de l’intéressé. »
De 2017 en ààmatière
2019, les
2019, les
comptes
de suivi
comptes de ladeproduction
de
prêt demeurent
prêt demeurent
toujours déficitaires.
des orpailleurs
toujours déficitaires.
Le recouvrement
et de la collecte
Le des ristournes
recouvrement
desliées
des
recettes en
recettes en
2019 est aux 22,60 milliards
deproduits aurifères d’Ariary,
tant au tandisdes
niveau queCommunes
les dépenses effectuées
qu’au niveau s’élèventpromouvoir
central, à 79,07 milliards
2019
d’Ariary, est de 22,60 milliards
engendrant ainsi d’Ariary,
un déficit tandis56,47
de dans que milliards
les dépenses effectuées
d’Ariary. s’élèvent
Ce déficit ànotamment
estaux 79,07 milliardsdu à
d’Ariary, les activités
engendrant desainsi
comptoirs
un de l’or
déficit de 56,47 chaque
milliards Commune,
d’Ariary. conformément
Ce déficit est articles du
notamment à
l’importance
33 à 39 des
du dépenses
décret sur d’un
le montant
régime de de
l’or,79,07
et milliards
afin que toutesd’Ariary
les accordés à s’effectuent
transactions titre de rétrocession
à
l’importance
du prêt Japonais desàdépenses
la Société d’un montant
du Port de 79,07
à Gestion milliards
Autonome ded’Ariary
Toamasina accordés
(SPAT). à titre de rétrocession
du prêtl’intérieur
Japonais àmême de la Commune
la Société du Port à Gestiond’extractionAutonome ; de Toamasina (SPAT).
2.2.3.3.❖ A courtdeterme
Comptes :
participation excédentaires
2.2.3.3. Comptes de participation excédentaires
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
D’après l’article 34 alinéa
connaissance 9 de la LOLF
des Communes et des : « collecteurs
Les comptes de participation
l’utilité présentée par décrivent les participations
le paiement des
D’après
financières l’article
de 34 alinéa
l’Etat au 9 de la
capital de LOLF
sociétés : «ouLes comptes
d’organismes de nationaux
participationou décrivent
étrangers…». les participations
ristournes ;
financières de l’Etat au capital de sociétés ou d’organismes nationaux ou étrangers…».
9- sensibiliser
Concernant l’année par la suite,
2019, les collecteurs
les dépenses réaliséesà faire régulièrement
au titre des comptes leurs
de déclarations
participation ;sont de l’ordre
Concernant l’année 2019,
de 105,09 milliards d’Ariary, quant les dépenses aux recettes, elles ont été recouvréesparticipation
réalisées au titre des comptes de en totalité pour sontundemontant
l’ordre
de
de 105,09 milliards d’Ariary, quant aux recettes, elles ont été recouvrées en totalité pour un montant
500,99
ϭ Calcul milliards
de la Cour
d’Ariary. Il en résulte un excédent de 395,90 milliards d’Ariary.
de
2 A 500,99
Les recettes
court termemilliards
proviennent
: jusqu’à d’Ariary.
12 mois ; àdes Ilterme
en :résulte
moyenEntreprises un; àexcédent
de 1 à 3 non
ans long terme : de
financières, 3 ans395,90
plus milliards
laet réduction d’Ariary.
en capital de l’Air Madagascar
Les recettes proviennent des Entreprises
en assure la grande partie à hauteur de 488,54 milliards d’Ariary. non financières, la réduction en capital de l’Air Madagascar
en assure la grande partie à hauteur de 488,54 milliards d’Ariary. ǀ
91
ϭϴϰ
Rapport Public 2022 ϵϭ
ϵϭ
Tandis
EEyque lesϭϲdépenses
ϴ sont constituées par l’augmentation de capital de plusieurs organismes ainsi
queAinsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
de la BFM.
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
2.2.3.4. Comptesa de
Le contrôle commerce
aussi révélé des déficitaires
ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Auxdetermes
la partde
desl’article
acteurs34 et alinéa
même 3des depratiques « Les commerce retracent des opérations à caractère
la LOLF,irrégulières.
industriel ou commercial effectuées à titre accessoire par des services publics de l’Etat non dotée de
la personnalité
De tout ce qui morale …..la».Cour recommande :
précède,
A) A
Pour l’État,2019,
l’année de : les opérations des comptes de commerce se sont soldées par un résultat déficitaire
de 233,80
1- A long milliards
termed’Ariary.
2
, prévoir unLestexte
réalisations en matière
portant transfert de ladegestion
dépenses et de aurifères
des zones recettes ont
respectivement été de 645, 64 milliards d’Ariary et de
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; 411, 84 milliards d’Ariary. Ce déficit est dû
principalement à celui du Ministère de l’Economie et des Finances, en l’occurrence, à la Caisse de
2- A
Retraite moyen
Civile terme, veiller
et Militaire (CRCM)à la et
mise
à laà Caisse
jour et deà laPrévoyance
cohérence etdesdetextes, règlements
Retraite (CPR) qui et ont
procédures en vigueur notamment
enregistré un déficit de 253,75 milliards d’Ariary. en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
2.2.3.5. Comptes d’affectation de spéciale
l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
excédentaires
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
L’article redéfinition
34 alinéa premierdes de couloirs
la LOLFd’orpaillage
dispose que «etLeslecomptescaractère obligatoire
d’affectation deretracent
spéciale la
commercialisation
des opérations auprèsaudes
qui sont financées comptoirs
moyen de l’or; particulières… ».
de ressources
L’excédent
3- A court des comptes d’affectation
terme, prendre spéciale
toutes les mesuresreprésente
nécessaires5,80
afinmilliards
d’endiguerd’Ariary. Les recettes
les exportations
encaissées s’élèvent à 24,35 milliards d’Ariary
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation milliards
et les dépenses réalisées sont 18,55 des
d’Ariary.frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Deux ministères ont eu recours aux comptes d’affectation spéciale au cours de l’année sous revue à
B) Au
savoir Ministèredechargé
: Ministère desetmines,
la Justice de : de l’Economie et des Finances.
le Ministère
❖ A moyen terme :
Pour le Ministère de l’Economie, les recettes du compte d’affectation spéciale s’élève à
en matière
24,344-milliards et les de délivrance
dépenses 18,55des autorisations
milliards d’Ariary.d’orpaillage,
Les dépenses prévoir des mesures
d’indemnités réalisées au
administratives adéquates face aux orpailleurs informels
niveau du Programme « Douanes » constituent les 97% des dépenses totales. ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En ce qui concerne le Ministère de la Justice, les recettes découlent des amendes et des
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
condamnations prononcées. Aucune dépense n’a été enregistrée.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables
De tout ce entre leslaCommunes,
qui précède, l’ANOR et
Cour recommande aulaMEF
Direction
de : Interrégionale ;
- Déployer plus d’efforts
7- en matière de suivipour
de laréduire le déficit
production du compteetdedecommerce
des orpailleurs la collecte«des
CRCM » du Ministère
ristournes liées
de l’Economie et des Finances ;
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
- Reclasser les dépenses
les activités 6741 « Frais
des comptoirs de dans
de l’or Justice » du Commune,
chaque compte de conformément
commerce du aux Ministère
articlesde la
Justice
33 dans
à 39 du le décret
comptesur d’affectation spéciale
le régime de l’or, et afin«que
Frais de les
toutes Justice » dudits’effectuent
transactions Ministère,
à ce
conformément au décret n° 2014 - 1254 du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ; 13 Aout 2014 portant régime général des frais de
justice pénale et assimilés͘
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2.2.4. LES OPERATIONS EN CAPITAL DE LA DETTE PUBLIQUE
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
2.2.4.1. Un résultat excédentaire
ǀ
92
ϭϴϰ
ϵϮ
Rapport Public 2022
Les Opérations en Capital de la Dette Publique dégagent un résultat excédentaire de 1 084,78
Ainsi, d’Ariary
milliards ces manques à gagner
dont 420,59 sontd’Ariary
milliards estimésconcernent
à 779 770les 260 Ariary1 en
000 intérieures
dettes matièremilliards
et 664,19 de
rapatriement de devises
2.2.4. les
d’Ariary représentent LES et de 15 595
OPERATIONS
dettes 405 200 Ariary en termes de redevances
extérieures. EN CAPITAL DE LA DETTE PUBLIQUE minières pour la
période sous revue.
2.2.4.1. Un résultat excédentaire
2.2.4.2. Des indicateurs
Le contrôle d’endettement
a aussi révélé soutenable
des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
Les
textes régissant le secteur aurifère et en Publique
Opérations en Capital de la Dette matière dedégagent un Ce
procédures. résultat excédentaire
qui61entraîne de 1 084,78
des hésitations
Le taux d’endettement
milliards d’Ariary dont public milliards
420,59 (encoursd’Ariary
de la dette rapporté
concernent les au PIBintérieures
dettes ) avoisine
et les 30%
664,19 au 31
milliards
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. ϵϮ
d’Ariary
décembrereprésentent
2019, répartilesentre
dettesla dette extérieure pour 23% et la dette intérieure à hauteur de 7%.
extérieures.
De tout
Toutefois,
2.2.4.2. ce
Desce qui précède,
taux ne dépasse
indicateurs la Cour recommande
pas la
d’endettement valeur cible: de 35% fixée dans la Stratégie Nationale de la Dette
soutenable
ϲϮ.
(2018-2020)
A) A l’État, de D’après
: le rapport de mise en œuvre de la Stratégie de la Dette à Moyen Terme
Le
(SDMT) durant l’année2 public
taux d’endettement (encours
2019, ceci peut sede justifier
la dette parrapporté au PIB 61) du
la maximisation avoisine
recourslesaux30% au 31
emprunts
1-
décembre A long
extérieurs 2019, terme , prévoir
réparticoncessionnels
hautement un texte
entre la dette extérieureportant
à maturitépour transfert
23% combinée
longue de la gestion
et la dette intérieuredes zones
à un taux àd’intérêt aurifères
hauteur de 7%.
relativement
faible. faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Toutefois,
2- A ce taux ne
moyen dépasse
terme, pas la
veiller valeur
à la misecible de 35%
à jour et à fixée dans la Stratégie
la cohérence Nationale
des textes, de laetDette
règlements
ϲϮ.
(2018-2020)
2.2.4.3. Dette D’après
extérieure le rapport
multilatérale de mise en
privilégiée œuvre de la Stratégie
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des de la Dette à Moyen Terme
(SDMT) ristournes
durant l’année 2019, ceci
minières, le peut se justifier
redevable par la maximisation
en matière de redevances du recours
issuesauxdeemprunts
la
L’International
extérieurs Development
hautement concessionnels à
Association maturité
(IDA longue
Banque combinée à
Mondiale), un letaux d’intérêt
Fonds
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs relativement
Africain pour
à le
Développement
faible. l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la les
(FAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) occupent
trois premiers rangs des créanciers
redéfinition de Madagascar.
2.2.4.3. Dette extérieuredes couloirs
multilatérale d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
privilégiée
commercialisation
La représentation graphiqueauprès des comptoirs
des dettes accordées de parl’or;
chaque bailleur de 2017 à 2019 confirme cette
L’International
situation. Development Association (IDA
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires Banque Mondiale), le Fonds
afin d’endiguer lesAfricain pour le
exportations
Développement
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des les
(FAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) occupent
En outre, il apparaît
trois premiers rangsetdesqu’entre fin de 2017 et fin 2019, l’encours de la dette est passé de 9 006,46
frontières lescréanciers
agents de laMadagascar.
douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
milliards d’Ariary à 11 327,11 milliards d’Ariary soit une hausse de 25,77%.
contrôle dans tous les aéroports
La représentation graphique des dettes accordées ; par chaque bailleur de 2017 à 2019 confirme cette
situation.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
En outre,❖il Aapparaît
moyen terme : fin 2017 et fin 2019, l’encours de la dette est passé de 9 006,46
qu’entre
milliards
4- end’Ariary
matière 327,11
à 11de milliardsdes
délivrance d’Ariary soit une hausse
autorisations de 25,77%.
d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite,
les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
W>ZϮϬϭϵƉĂŐĞϰ͕ůĞW/͗ϱϭϬϯϱ͕ϮϬŵĚƐƌŝĂƌLJ͘
ϲϭ
ϲϮ
^EϮϬϭϴͲϮϬϮϬ͕ƋƵĂƚƌĞŽďũĞĐƚŝĨƐƐŽŶƚĠƚĂďůŝƐ͕ăƐĂǀŽŝƌ͗
ϭ Calcul de la Cour
ͲůĂŵĂŠƚƌŝƐĞĚƵĐŽƸƚĚĞůĂĚĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞ͗ůĞƌĂƚŝŽsĚĞůĂĞƚƚĞͬW/ŶĞĚŽŝƚƉĂƐĚĠƉĂƐƐĞƌƵŶĐĞƌƚĂŝŶŶŝǀĞĂƵ;ϯϱйͿĂĨŝŶ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
d’assurer la soutenabilité de laĚĞƚƚĞăŵŽLJĞŶĞƚůŽŶŐƚĞƌŵĞ͘ĞƉůĂĨŽŶĚĚĞϯϱйĠƋƵŝǀĂƵƚĂƵƐĞƵŝůĚĞ
ƐŽƵƚĞŶĂďŝůŝƚĠĨdžĠƉĂƌůĞŶŽƵǀĞĂƵĂĚƌĞĚĞsŝĂďŝůŝƚĠĚĞůĂĞƚƚĞƉŽƵƌůĞƐWĂLJƐă&ĂŝďůĞZĞǀĞŶƵ͘
ǀ
ϲϭ
93 ϲϮ W>ZϮϬϭϵƉĂŐĞϰ͕ůĞW/͗ϱϭϬϯϱ͕ϮϬŵĚƐƌŝĂƌLJ͘
ϭϴϰ
^EϮϬϭϴͲϮϬϮϬ͕ƋƵĂƚƌĞŽďũĞĐƚŝĨƐƐŽŶƚĠƚĂďůŝƐ͕ăƐĂǀŽŝƌ͗
ͲůĂŵĂŠƚƌŝƐĞĚƵĐŽƸƚĚĞůĂĚĞƚƚĞĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞ͗ůĞƌĂƚŝŽsĚĞůĂĞƚƚĞͬW/ŶĞĚŽŝƚƉĂƐĚĠƉĂƐƐĞƌƵŶĐĞƌƚĂŝŶŶŝǀĞĂƵ;ϯϱйͿĂĨŝŶ
ϵϯ
Rapport Public 2022
d’assurer la soutenabilité de laĚĞƚƚĞăŵŽLJĞŶĞƚůŽŶŐƚĞƌŵĞ͘ĞƉůĂĨŽŶĚĚĞϯϱйĠƋƵŝǀĂƵƚĂƵƐĞƵŝůĚĞ
EEy ϭϲϴ Figure 7- Encours de la dette extérieure 2017-2019
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘(En
͘͘redevances
͘͘͘͘milliards
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘d’Ariary)
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
ϳϬϬϬ͕ϬϬ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ϲϬϬϬ͕ϬϬ
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
ϱϬϬϬ͕ϬϬ
A) A l’État, de :
1- A
ϰϬϬϬ͕ϬϬ long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϯϬϬϬ͕ϬϬ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
ϮϬϬϬ͕ϬϬ procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
ϭϬϬϬ͕ϬϬ commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Ͳ redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϮϬϭϳ ϮϬϭϴ ϮϬϭϵ
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Source : PLR 2017-2018-2019
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
La Cour encourage les responsables à poursuivre les efforts déjà entrepris pour maintenir la dette
B) Au Ministère
publique à un niveau chargé des mines,
soutenable deet: moyen terme.
à long
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
94
ϭϴϰ
ϵϰ
Rapport Public 2022
2.3. AVIS AU GOUVERNEMENT
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
En période
application
sous de l’Article 284 de la loi organique n° 2004-036 du 1er Octobre 2004 relative à
revue.
l’organisation, aux attributions et à la procédure applicable devant la Cour Suprême et les trois Cours
Le contrôlelaa aussi
la composant, révélé
Cour des des ambiguïtés,
Comptes assiste lesdes dissemblances
Assemblées et des divergences
parlementaires en matière de
et le Gouvernement.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des
Sur saisine de ces derniers, elle peut effectuer des études d'ordre économique et financierhésitations
ou donner
sondeavis
la part des projets
sur des acteursde
et textes
même relatifs
des pratiques irrégulières.
aux Finances publiques.
AuDe toutdecel’année
cours qui précède,
2022, la
sixCour recommande
demandes reçues :ont fait l’objet d’avis de la Cour tel qu’il est présenté
dans
A) le
A tableau
l’État, deci-après.
:
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
Tableau 35- Liste des avis de la Cour des Comptes
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
AUTORITE
2- A moyen terme, REFERENCE DE à jour et à laOBJET
veiller à la mise cohérence des textes, REFERENCE
règlements et
SAISINE REPONSE DE LA
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition COUR
des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Ministre commercialisation
de Lettreden°10-22/MICC/Min
l’or, la périodicitéDemande
de la communication
d’avis sur la misedeenla liste
Lettred’orpailleurs à du
n°28/22/CS/CC
l’Industrialisation, du du 19/01/2022 place des fonds de concours 28/02/2022
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Commerce et de la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Consommation
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Directeur Général de Lettre n° 022/22- du Demande d’avis sur le plan des Lettre n°
A court terme,27/01/2022
3- Nationale
l’Agence prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer
comptes les exportations du
015/22/CS/CC/CAB
d’Appui auillicites
Logemententre
et autres la responsabilisation des agents chargés de08/02/2022
sécurisation des
à l’Habitatfrontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
(ANALOGH) contrôle dans tous les aéroports ;
Ministre
B) Au de la Santé
Ministère lettre des mines, de
chargé n°147-
: Demande d’ avis sur le Avis n° 07/22-
Publique MSANP/SG/DGFS/DHRD paiement relatif aux travaux de ADM/APP/AVIS/HMP du
❖ A moyen terme : 2022
du 10 mars peinture et de finition de 06/05/2022 pour le
l’Hôpital « Manara-penitra » de paiement relatif aux
4- en matière de délivrance des autorisations
Morondava d’orpaillage, prévoir
travauxdes mesureset de
de peinture
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ; finition de l’Hôpital
Manara-penitra de
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Morondava
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Ministre de la Pêche et lettre n° 057/22-MPEB/Mi Demande d’avis sur Avis n° 08/22-ADM/
6- en matière
de l’Economie Bleue de du tenue des 2022
30 Mars registres spéciaux des orpailleurs,
l’application mettre en
de la délibération place un système
APP/AVIS/ASH du 06
et une procédure pérennes de gestionn°et06/2010/MPRH/ASH
de communicationdudes 13 Mai 2022statistiques
données sur les taux
fiables entre les Communes, l’ANOR et avrilla Direction
2010 Interrégionale
du Conseil ; d’indemnités des missions
d’Administration de l’ASH des agents de l’Autorité
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte Sanitaire
des ristournesHalieutique
liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, (ASH) promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Ministre de
33l’Education -Lettre
à 39 du décret surn°le2022-123/MEN
régime de l’or,-Demande d’avis
et afin que sur leles
toutes projet de Lettre s’effectuent à
transactions
Nationale du 12 Aout 2022 décret portant règlementation n°141/CS/CC/CAB/L du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
des subventions allouées aux 03/10/2022
❖ A court terme : établissements scolaires publics
d’enseignement général
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Ministre de l’Education des
connaissance -Lettre n° 2022-125/MEN
Communes Demande d’avis
et des collecteurs relatif
l’utilité au projet par
présentée Lettre
le paiement des
Nationale du 12 Aout 2022 de décret portant réorganisation n°141/CS/CC/CAB/L du
ristournes ; de la farimbon’Ezaka ho 03/10/2022 Lettre
Fahombiazan’ny Fanabeazana n°141/CS/CC/CAB/L
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ; du
eny Ifotony (FEFFI) 03/10/2022
ϭ Calcul
Source de lades
Courcomptes
: Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
95
ϭϴϰ
ϵϱ
Rapport Public 2022
E 2.3.1.
Ey Surϭϲl’avisϴ relatif à la mise en place des fonds de concours-MICC
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
Suite >àla^demande
drapatriement Ddde du
^͘Ministre
/Zdevises
͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘de
͘͘͘͘de ͘͘͘͘l’Industrialisation,
͘15 ͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘du
͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘Commerce
͘͘͘en͘͘͘termes ͘͘͘͘et
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘de
͘͘͘͘la
͘͘͘͘Consommation
͘redevances ͘͘͘͘͘͘minières ϭϳpar
ϴ lalettre
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
sus-période
mentionnée, la Cour des Comptes a souligné, dans son avis, la nécessité du respect des
sous revue.
dispositions de l’article 25 de la LOLF notamment en termes de procédure et l’utilisation des fonds
de Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
concours.
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
A cet
de laeffet,
partles
desfonds
acteursdeetconcours
même des doivent
pratiques être irrégulières.
acceptés par décret, pris en Conseil des Ministres ou
en Conseil de Gouvernement sur proposition des Ministres chargés des Finances et du Budget. Ils
seront régularisés
De tout par une loi
ce qui précède, de Finances.
la Cour recommande :
En A l’État,
A)outre, aux de :
termes de l’alinéa in fine dudit article, l’emploi du fonds doit être conforme à
l’intention
1- A de la partie
long termeversante.
2
, prévoirAun cette fin,portant
texte le décret susmentionné
transfert pris en Conseil
de la gestion des zonesdesaurifères
Ministres ou
en Conseil de Gouvernement définit également les règles
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ; d'utilisation des crédits ouverts au titre de
ces fonds de concours.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
2.3.2. procédures
Sur l’avisen vigueur
relatif notamment
au plan en ce quideconcerne
des comptes l’ANALOGH le taux de répartition des
En vertu ristournes
du décret n°minières,
2021-1285ledu redevable
17 novembreen2021 matière
portantde redevances
refonte issues
du statut et de la de
réorganisation
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication
l’Agence Nationale d’Appui au Logement et à l’Habitat ou ANALOGH, l’Agence est de la liste d’orpailleurs à un
l’ANOR,
établissement le responsable
public de la tenue
à caractère industriel des registres(EPIC)
et commercial d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation
En application auprès
des dispositions du des comptoirs
décret de l’or;
n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général
sur la comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics notamment en son article 405,
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
en tant que EPIC, le plan comptable de ladite agence devrait être approuvé par la Direction de la
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Comptabilité Publique après avis respectifs du Conseil Supérieur de la Comptabilité et de la Cour des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
Comptes.
contrôle dans tous les aéroports ;
AB)cetAu
effet, suite à chargé
Ministère la demande du Directeur
des mines, de : Général de l’Agence par lettre sus- mentionnée que la
Cour a émis son avis sur la conformité des comptes de ladite entité aux PCG 2005.
❖ A moyen terme :
2.3.3.
4- enSur l’avis relatif
matière au le paiement
de délivrance des travaux
des autorisations de peinture
d’orpaillage, et de
prévoir desfinition
mesuresde
l’Hôpital « Manara-penitra
administratives adéquates face aux»orpailleurs
de Morondava
informels ;
Par lettre
5- endumatière
Ministre de la des
d’octroi Santé Publique
cartes sus-référencé,
d’orpaillage, veiller àlalaCour
mise aà été
joursaisie par ce
des textes endernier
vigueurpour
demanderetun à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse «; Manara-
avis sur le paiement relatif aux travaux de peinture et de finition de l’Hôpital
penitra » de Morondava.
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En effet, etsuivant le TEF, lesdites
une procédure dépenses
pérennes ont étéetcomptabilisées
de gestion de communication au compte 2433 « Construction
des données statistiques ou
réhabilitation
fiables: bâtiment
entre lesde centres del’ANOR
Communes, soins deetsanté ».
la Direction Interrégionale ;
7- en correspondant
Le mandat matière de suivia de
étélaainsi
production
rejeté pardesleorpailleurs et de la collecte
Trésorier ministériel chargédes
deristournes liées
la Santé Publique,
aux motifs auxque
produits aurifères
« les travaux de tant au niveau
peinture desêtre
doivent Communes qu’auauniveau
comptabilisés compte central, promouvoir
6211 mais non pas au
les
compte 2433 » activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Conformément aux même
l’intérieur dispositions de l’arrêté
de la Commune n°6459/25; du 08 juin 2005 portant guide d’application
d’extraction
du plan comptable des opérations publiques (P.C.O.P.) 2006, sur les immobilisations et les charges
❖ A court terme :
au Titre 3, Chapitre 3, Section 3 « (…), s’agissant des immobilisations corporelles, sont considérées
comme vulgariser les textes
8- immobilisations en matière
les dépenses de paiement
ultérieures des ristournes
correspondant à desminières
dépenseset porter à la ou
de sécurité
connaissance
environnementales qui des Communes
n’ont et des collecteurs
pas nécessairement un lienl’utilité présentée
direct avec l’actifpar le paiement
mais des
qui conditionnent
son utilitéristournes ;
et sans lesquelles l’actif ne pourrait fonctionner. Dans ce cas, elles seront enregistrées à la
classe9-2. sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
(…), sont considérées comme charges les dépenses ultérieures tels que les dépenses de réparation ou
ϭ Calcul de lades
d’entretien Cour
immobilisations corporelles qui sont encourues afin de restaurer ou de maintenir le
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
potentiel de service rendu que l’Etat peut attendre du niveau de performance défini à l’origine de
l’actif. De ce fait, ces dépenses seront comptabilisées en charges, soit à la classe 6.
ǀ
96
ϭϴϰ
ϵϲ
Rapport Public 2022
Sur la base des dispositions ci-dessus, la Cour a émis son avis et a pu conclure 1 que les dépenses
Ainsi, aux
relatives cestravaux
manques à gagner
de peinture et desont estimés
finition à 779 770
de l’hôpital 260 000
Manara- Ariary
Penitra sont àen matière
imputer de
au compte
rapatriement
6211. de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
2.3.4. Sur al’avis
Le contrôle aussi relatif à l’application
révélé des ambiguïtés, desde la délibération
dissemblances n° 06/2010/MPRH/ASH
et des divergences en matière de
du 13 avril
textes régissant 2010
le secteur du Conseil
aurifère d’Administration
et en matière de qui
de procédures. Ce l’ASH
entraîne des hésitations
Pardelettre
la part
dudes acteursde
Ministre et même
la Pêche desetpratiques irrégulières.
de l’Economie BleueĐŝͲĚĞƐƐƵƐ͕ ůĂ ŽƵƌ Ă ĠƚĠ ƐĂŝƐŝĞ ƉĂƌ ĐĞ
ĚĞƌŶŝĞƌ ƐƵƌ l’application de la délibération n° 06/2010/MPRH/ASH du 13 avril 2010 du Conseil
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
d’Administration de l’ASH.
A) A l’État, de :
En effet,
1- A longpar délibération
terme2, prévoir n°06/2010/MPRH/ASH
un texte portant transfert en date
de ladugestion
13 avril 2010,aurifères
des zones le Conseil
d’Administration de l’Autorité
faisant partie du domaine Sanitaire
public Halieutique a adopté à; l’unanimité des membres présents
naturel aux «Communes
la modalité et taux des indemnités de missions des Agents de l’ASH à partir de l’année 2010.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
Ces taux procédures
justifiables paren ordre
vigueur notamment
de route en àce
sont fixés : qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Indemnité journalière de l’or,
: la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable
. Ar 40.000 de latechniques,
pour les cadres tenue des registres
et ceux de d’entrées et sorties
l’administratif des collecteurs, la
et financier,
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
. Ar 30.000 pour auprès
commercialisation les agentsdestechniques,
comptoirs de et ceux
l’or; de l’administratif et financier,
. Ar 30.000 pour les chauffeurs et autres personnels d’appui.
3- AHébergement
court terme, (nuitée)
prendre :toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
. Ar 70.000 pour les cadres techniques, et ceux de l’administratif et financier,
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
. Ar 60.000
contrôle dans pour les aéroports
tous les agents techniques,
; et ceux de l’administratif et financier,
. Ar 30.000 pour les chauffeurs et autres personnels d’appui »
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Ces taux ❖ ne sont pas toutefois
A moyen terme : conformes au décret n° 2008-668 du 21 juillet 2008 suscité notamment
en son article 22 qui dispose que « Les indemnités journalières pour frais de tournée ou d'intérim
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
dues aux personnels régis par le présent décret sont fixées selon les tarifs ci-après, établis en monnaie
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
nationale :
-5- en matière
Groupe I……………….d’octroi des36cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
000 Ariary
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
- Groupe II……………… 30 000 Ariary ».
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
Outre, laetCouruneestime
procédureque l’Autorité
pérennes Sanitaire
de gestion Halieutique qui est un établissement
et de communication des donnéespublic ne doit pas
statistiques
se soustraire desentre
fiables dispositions du décretl’ANOR
les Communes, n° 2008-668 du 21 juillet
et la Direction 2008 portant
Interrégionale ; régime de déplacement
des fonctionnaires et agents employés par l’Etat, les Collectivités et Organismes Publics, texte de
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
portée générale, suivant le principe de parallélisme de forme
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
Les tauxlesprévus
activitéspardeslacomptoirs de l’or
délibération n° dans chaque Commune,duconformément
06/2010/MPRH/ASH 13 avril 2010 aux articles
du Conseil
33 à 39 du décret sur le régime
d’Administration de l’ASH sont ainsi irréguliers. de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
97
ϭϴϰ
ϵϳ
Rapport Public 2022
E2.3.5.
Ey Surϭϲl’avis
ϴ relatif au projet de décret portant règlementation des
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>^subventions
drapatriement
Ddde ^͘͘͘͘͘͘allouées
/Zdevises ͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘aux
͘͘͘͘͘595 ͘͘͘établissements
͘͘͘͘͘405 ͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘scolaires
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘͘publics
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
périoded’enseignement
sous revue. général et au projet de décret portant réorganisation de
la farimbon’Ezaka
Le contrôle ho Fahombiazan’ny
a aussi révélé des ambiguïtés, Fanabeazana
des dissemblances eny Ifotony
et des divergences (FEFFI).
en matière de
Partextes
deux régissant référencées,
le secteur
lettres sus- la et
aurifère Cour des Comptes
en matière a été saisie
de procédures. par entraîne
Ce qui le Ministre de l’Education
des hésitations
de la part
Nationale surdes
lesacteurs et de
2 projets même des ci-dessus.
décrets pratiques irrégulières.
Suite
De àtout
cette
ce demande,
qui précède,la la
Cour
Coura recommande
émis son avis: et a souligné l’importance du contrôle tant interne
qu’externe dans le suivi de la gestion des subventions allouées du fait que conformément aux articles
8 A) A de
et 15 l’État, de : les subventions sont des charges budgétaires de l’Etat faisant partie des dépenses
la LOLF,
courantes
1- Ahorslongsolde.
terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
En outre, l’article 1. 24 de l’ordonnance n°60-133 du 03 octobre 1960 portant régime général des
2- A moyen
associations stipuleterme, veiller
que « Les à la misedéclarées
associations à jour etouà reconnues
la cohérence des textes,
d'utilité règlements
publique et à
sont soumises
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de
un contrôle particulier lorsqu'elles bénéficient de subventions de l'Etat, des provinces ou desrépartition des
communes. ristournes
» minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
Des observations
l’ANOR, sur la cohérencede
le responsable delaces deuxdes
tenue projets de décrets
registres ont été
d’entrées ainsi émises
et sorties égalementlapar la
des collecteurs,
Cour et cette dernière ades
redéfinition recommandé
couloirsleurd’orpaillage
harmonisationetpour le éviter des différentes
caractère interprétations.
obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
98
ϭϴϰ
ϵϴ
Rapport Public 2022
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
rapatriement
2.4. de devises et de 15 595
ASSISTANCE 405COLLECTIVITES
AUX 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
DECENTRALISEES
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
2.4.1. Défaut le
textes régissant d’adoption du Budget
secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de laCas
2.4.1.1. partde
des
laacteurs
Communeet même des pratiques
Urbaine irrégulières.- Gestion 2022
de Manjakandriana
Le De toutdeceBudget
projet qui précède, la Cour
primitif recommande
pour l’année 2022 :de la Commune Urbaine de Manjakandriana établi le
30A)Août 2021 par
A l’État, de : le Chef de l’Exécutif n’a pas été adopté lors de la session ordinaire du Conseil
Municipal du mois d’Août 2021, contrairement aux dispositions de l’article 75 de la Loi modifiée
2
1- A long
n°2014-020 du terme , prévoir un
27 septembre 2014texterelative
portant aux
transfert de la gestion
ressources des zones aurifères
des Collectivités Territoriales
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Décentralisées, aux modalités d’élection, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux
attributions de leurs
2- A moyen organes,
terme, veillerquià stipule
la miseque : « La
à jour et àsession budgétaire
la cohérence des pour
textes,chaque Collectivité
règlements et
Territoriale
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition du
Décentralisée est fixée comme suit : (…) au cours de la deuxième quinzaine desmois
d’août, pour la Commune
ristournes ».
minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or,
En effet, la lettre du Président du Conseilla périodicité
en datededu
la 02
communication
Septembre 2021,de la annexée
liste d’orpailleurs à du
à la requête
l’ANOR,expose
Chef de District, le responsable de lad’une
qu’à la suite tenuemésentente
des registres d’entrées
à propos de laetnomination
sorties des d’un
collecteurs, la et
Rapporteur
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
d’un Vice-Président durant ladite session, des Conseillers ont réclamé la démission du Président de la du
Conseil encommercialisation
fonction ; Qu’ainsi auprès des sur
le point comptoirs de l’or;
le vote du Budget n’a pas pu se tenir.
3- Aactuel
En l’état court de
terme, prendre toutes
la procédure, les mesures
il s’avère nécessaires
nécessaire afin d’endiguer
de rappeler lesinexportations
l’article 166 fine de la Loi
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation
modifiée n°2001-025 du 09 avril 2003 relative au Tribunal administratif et au Tribunal financier des qui
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité
dispose que : « (…) à compter de la saisine du Tribunal financier et jusqu’au règlement du budget et de de
contrôle dans tous les aéroports ;
la Collectivité Territoriale Décentralisée par le représentant de la Province Autonome, l’organe
délibérant ne peut adopter
B) Au Ministère chargéde délibération
des mines, de sur: le budget de l’exercice en cours ».
A moyen
Qu’ayant❖ pris terme : du projet de Budget primitif 2022, le Tribunal, par Avis
connaissance
n°02/TFA/CAB/22 du
4- en matière de07 Mars 2022, émet
délivrance des les observationsd’orpaillage,
autorisations suivantes : prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et a. Surcohérence
à leur l’équilibre budgétaire
notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Conformément à l’article 14 du Décret n°2015-959 du 16 juin 2015 relatif à la gestion budgétaire et
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
financière des Collectivités territoriales décentralisées, le projet de Budget est présenté en équilibre
réel. 7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
En effet, les sections fonctionnement et investissement sont équilibrées tant en recettes qu’en
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
dépenses, tel que relaté dans le tableau ci-dessous :
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
99
ϭϴϰ
ϵϵ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
>Tableau
^Dd36-
drapatriement Projet
^͘͘͘͘͘͘de
/Zdevises
de ͘et Budget
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15 ͘͘͘primitif
͘͘͘͘͘595͘͘͘͘405 ͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘͘200 ͘l’exercice
͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘2022
͘͘͘͘͘termes de
͘͘͘͘͘͘͘͘de la
͘͘͘͘Commune
͘͘͘͘͘redevances ͘͘͘͘Urbaine
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ϭϳϴde
͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour la
période sous revue. Manjakandriana
Le COMPTE
contrôle a aussi révélé des ambiguïtés,
INTITULES des (Ar)
Montant dissemblances
COMPTE et des divergences enMontant
INTITULES matière
(Ar)de
textes régissantSECTION
le secteur aurifère et en matière de procédures.
FONCTIONNEMENT Ce quiFONCTIONNEMENT
SECTION entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières. IMPOTS SUR LES
60 CHARGES DE PERSONNEL 200 495 065 70 REVENUS, BENEFICES 125 023 492
ET GAINS
De tout
61 ce qui précède,
ACHAT la Cour recommande
DE BIENS 44 065: 700 71
IMPÔTS SUR LE
123 884 156
PATRIMOINE
A) A l’État, de : DE SERVICES ET
ACHAT IMPOTS SUR LES
62 68 054 300 72 46 453 231
CHARGES2PERMANENTES BIENS ET SERVICES
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
AUTRES RECETTES
faisantDEPENSES
63 partie duD'INTERVENTION
domaine public naturel aux Communes
2 420 000 74 ;
FISCALES
399 300
CONTRIBUTIONS
A moyen
2- 64 terme,
IMPOTS veiller à la mise à1 815
ET TAXES jour
000 et à la
75 cohérence des textes, règlements
RECUES DES TIERS
24 623 500 et
procédures
67 en vigueur
CHARGES DIVERSES notamment en ce
1 210 000 qui concerne
77 le
RECETTES taux
NON de répartition des
117 207 860
FISCALES
ristournes minières,
TOTAL DEPENSES REELLES DE
le redevable en matière de redevances
TOTAL DEPENSES REELLES DE
issues de la
318 060 065 437 591 539
commercialisation
FONCTIONNEMENT de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
FONCTIONNEMENT à
EXCEDENT DE
l’ANOR,
12 le responsable de la tenue
FONCTIONNEMENT
119des registres d’entrées et sorties des collecteurs,
531 474 ----- la
redéfinition
TOTAL DEPENSESdes couloirs
D'ORDRE DE d’orpaillage
119 531 474
et le
TOTAL caractère
DEPENSES obligatoire
D'ORDRE DE de
-----
la
commercialisation
FONCTIONNEMENT auprès des comptoirs de l’or; TOTAL RECETTES DE
TOTAL DES DEPENSES DE
FONCTIONNEMENT
437 591 539 437 591 539
FONCTIONNEMENT FONCTIONNEMENT
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires SECTION
SECTION INVESTISSEMENT
afin d’endiguer les exportations
INVESTISSEMENT
illicitesIMMOBILISATIONS
entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
SUBVENTION
20 13 19 965 000
frontières et les agents de la douane,
CORPORELLES le renforcement
80 431 300
des dispositifs de sécurité
D'EQUIPEMENT et de
contrôle
21 dans tous les
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
aéroports ;
TOTAL DEPENSES REELLES TOTAL RECETTES REELLES
B) Au Ministère chargé des mines, de : 80 431 300
D'INVESTISSEMENT D'INVESTISSEMENT
19 965 000
EXCEDENT DE
❖ A moyen terme : 1064 FONCTIONNEMENT 119 531 474
DEPENSES D'ORDRE D'INVESTISSEMENT 59 065 174 CAPITALISE
4- en matière de délivrance des autorisationsTOTAL d’orpaillage, prévoir des mesures
RECETTES D'ORDRE
119 531 474
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
D'INVESTISSEMENT
TOTAL RECETTES
TOTAL DEPENSES D'INVESTISSEMENT 139 496 474 139 496 474
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller àD'INVESTISSEMENT
la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence
TOTAL DEPENSESnotamment des577
renseignements
088 013 relatifs à la CIN et à l’adresse
TOTAL RECETTES ;
577 088 013
Source : Projet de Budget primitif de l’exercice 2022
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
En outre,et une procédure d’investissement
les dépenses pérennes de gestion d’unet montant
de communication
d’Ariary 80 des431
données
300,00statistiques
respectent la
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
proportion fixée par l’article 22 du Décret visé précédemment, selon lequel « la section
investissement
7- en matièredu budget
de suivid’une Collectivitédes
de la production territoriale
orpailleursdécentralisée doitdes
et de la collecte représenter
ristournesau moins
liées
quinze pour
auxcent (15%)aurifères
produits des recettes
tant budgétaires
au niveau des propres ».
Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune,
A partir des classes 70, 71, 72, 74 et 77, les 15% des recettes budgétaires conformément aux articles
propres s’élèvent à
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
61 945 205,85Ariary.
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖b.A Surcourtles prévisions
terme : de recettes et de dépenses
Au regard du document
8- vulgariser sous-revue,
les textes il est constaté
en matière de paiement que d’unedes manière générale,
ristournes lesetbases
minières d’évaluation
porter à la
tant des recettes que des dépenses ne sont pas apparentes.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
A titre d’illustration, concernant les recettes, l’annexe A2. « Tableau synthétique des droits et taxes
9- etsensibiliser
fiscaux parafiscauxpar », la
quisuite, les collecteurs
est supposé donneràles faire régulièrement
détails leurs déclarations
de l’estimation, notamment le; nombre de
taxation ou de prestation selon le Manuel de procédures budgétaires à l’usage des Communes
Urbaines, la Couren Août 2018 (cf. page 32 – Annexe 2), se limite à présenter le taux applicable pour
ϭ Calcul deédité
chaque compte.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
ϭϴϰ
100
ϭϬϬ
Rapport Public 2022
Ainsi, les montants prévisionnels figurant dans le document de recettes (1.1) 1 sont difficilement
Ainsi, ces; Qu’il
appréciables manques
en està de
gagner
mêmesontpourestimés à 779à770
les dépenses, 260 000 des
l’exception Ariary en matière
dépenses de
du Programme
rapatriement de devises et de 15 595 405
003 : « CSB » qui sont assorties de détails. 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
En Le
effet, « Lesaprévisions
contrôle aussi révéléinscrites dans le budget
des ambiguïtés, doivent êtreetexhaustives,
des dissemblances sincères
des divergences et réalistes
en matière de »
selon l’article
textes 11 du
régissant le Décret
secteur n°2015-959
aurifère et endumatière
16 Juinde2015 relatif à Ce
procédures. la gestion budgétaire
qui entraîne et financière
des hésitations
desde
Collectivités territoriales
la part des acteurs décentralisées.
et même des pratiques irrégulières.
En De
outre,
toutl’article 41 du même
ce qui précède, la CourDécret prévoit :que : « L’évaluation des recettes à inscrire dans le
recommande
budget est effectuée sur la base des réalisations des trois dernières années. Les droits et taxes divers
A) A l’État, de :
sont évalués par le produit du nombre de taxation estimé et du montant de la taxe votée. Le nombre
1- A long
de taxation terme2,sur
est évalué prévoir un des
la base texteréalisations
portant transfert de dernières
des trois la gestion années.
des zones
Lesaurifères
revenus des
services faisant partie dusont
et du domaine domaine public
évalués par naturel auxdu
le produit Communes
nombre de ; prestation estimé et du tarif voté
pour 2-
chaque prestation.
A moyen terme,Leveiller
nombre desmise
à la prestations estàévalué
à jour et sur la base
la cohérence des des réalisations
textes, desettrois
règlements
dernièresprocédures
années ». en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Par conséquent, le Tribunal de
commercialisation invite
l’or,lalaCommune
périodicitéà de
se la
conformer à l’annexe
communication de la2liste
: « Tableau synthétique
d’orpailleurs à
des droitsl’ANOR,
et taxesle» responsable
tel que prévudeparla tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, laou à
ledit Manuel de procédures budgétaires, en sa page 32,
défaut seredéfinition
conformer à l’article 41 sus-citée,
des couloirs d’orpaillagealinéa premier.
et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A c.court terme,
Sur prendred’investissement
les recettes toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Une prévision de subvention
frontières d’équipement
et les agents de la douane,provenant du F.D.Ldes(Fonds
le renforcement de Développement
dispositifs Local)
de sécurité et de
d’un montant de 19 965 000 Ariary figure
contrôle dans tous les aéroports ; dans la section recettes d’investissement.
Concernant l’évaluation
B) Au Ministère de ce
chargé destype de recettes,
mines, de : selon le Manuel de procédures budgétaires, en sa page
21, les recettes d’investissements qui ne sont pas dotées de manière périodique telle que la
A moyen terme(…)
❖ d’équipement,
subvention : ne peuvent pas être extrapolées à partir des exercices antérieurs.
L’inscription est effectuée
4- en matière sur la base des
de délivrance (…) des conventionsd’orpaillage,
autorisations de financement (…) signées
prévoir ou à signer
des mesures
durant l’exercice.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en
Puisque le matière d’octroi
projet de Budgetdesnecartes d’orpaillage,
mentionne ni dansveiller à lade
la note mise à jour des textes
présentation en l’Annexe
ni dans vigueur 5.
et àdes
« Prévision leursubventions
cohérence notamment
» l’existencedes d’un
renseignements
accord de relatifs à la CINleetTribunal
financement, à l’adresse ;
suggère à la
Commune
6- ende ne prévoir
matière des des
de tenue subventions
registresd’équipement que sur la base
spéciaux des orpailleurs, des en
mettre Conventions signées ou
place un système
des engagements concrets de la part de ses partenaires financiers.
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
d. Sur les dépenses obligatoires
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
« Les crédits de paiements nécessaires au paiement des factures sur des marchés pluriannuels
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
passés dans le cadre d’autorisations d’engagement votées dans un budget antérieur » font partie des
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
dépenses obligatoires énumérées par l’article 166 de la Loi n° 2014-020 du 20 Août 2014.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur6même
L’Annexe de la Commune
« Projets prioritairesd’extraction
à réaliser ;durant l’exercice » illustre les autorisations
d’engagement
❖ A et les crédits
court terme :de paiement correspondants à chaque projet.
vulgariser
8- Des les textes
incohérences en informations
sur les matière de paiement desont
budgétaires ristournes minières
été observées suiteetà porter à la
la confrontation
de cetteconnaissance
annexe 6 avecdes Communes
le Documentet desdecollecteurs
dépenses l’utilité présentée par ledes
et la Récapitulation paiement des par
dépenses
ristournes
programme, pour le;Programme 901 : « Développement social, économique et culturel ».
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
101
ϭϴϰ
ϭϬϭ
Rapport Public 2022
EEyTableau
ϭϲ37-Incohérence
ϴ des informations budgétaires relatives au Programme 901
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘(en
͘͘͘͘Ariary)
͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Documents
Le contrôle a aussi révélé des
Compte ambiguïtés, des dissemblances
Libellé et des divergences
Dépenses par
en matière de
Récapitulatif des
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui dépenses par
entraîne des ANNEXE 6
hésitations
programme
programme
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Dépenses programme 901: Développement social, économique et culturel
2138 Autres constructions ou réhabilitations - Bâtiment 12 100 000 12 100 000 11 000 000
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
2148 Autres constructions ou réhabilitations - voies 14 900 000 16 500 000 15 000 000
A) A l’État, de :
2155 Réseau électricité - 3 300 000 3 000 000
2
2157AInstallation,
1- long terme , prévoir
agencement, un texte
aménagement portant transfert de -la gestion
réseau des000zones aurifères
4 400 4 000 000
faisantTotal
partie du domaine public
dépenses programme 901 naturel aux Communes
50 431 300; 75 231 300
2- ATOTAL
moyen terme, D'INVESTISSEMENT
DEPENSES veiller à la mise à jour et à 80 la 431
cohérence
300 des textes,
89 509 300 règlements et
procédures
Source : Projet deenBudget
vigueur notamment
primitif de l’exerciceen
2022ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
Ces incohérences mettent en
commercialisation de doute
l’or, lalapériodicité
sincérité des prévisions
de la contrairement
communication à ce
de la liste qui est stipulé
d’orpailleurs à à
l’article 11 du Décret
l’ANOR, n° 2015-959dedula16
le responsable Juin des
tenue 2015 susmentionné.
registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage
Par conséquent, le Tribunal suggère que les informations et le caractère
transcritesobligatoire de la
dans le budget soient
cohérentescommercialisation
pour assurer auprès des comptoirs
la sincérité budgétairede l’or;
et l’inscription des crédits suffisants pour
s’acquitter des dépenses
3- A court obligatoires.
terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle
2.4.1.2. Cas dans tous les
de la Commune aéroports
Rurale ;
de Tsihombe, - gestion : 2022
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Par lettre n° 88/22/DIST/TSIH/AG en date du 15 mars 2022, reçue au greffe du TF de Toliara le 18
mai 2022, ❖ leA Chef
moyendeterme : de Tsihombe en tant que Représentant de l’État territorialement
district
compétent,
4- en amatière
saisi le Tribunal de céansdessuite
de délivrance à la non adoption
autorisations du budget
d’orpaillage, dans ledes
prévoir délai légal pour
mesures
défaut deadministratives
l’organe délibérant de la Commune rurale de Tsihombe.
adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière
Conformément aux d’octroi des cartes
articles 115, 166 etd’orpaillage,
170 de la loi veiller à lan°mise
modifiée à jour des
2001-025 du 09textes
avrilen2003
vigueur
relative
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse
au Tribunal Administratif et au Tribunal Financier, le Tribunal s’est déclaré compétent pour statuer ;
sur l’objet
6- endematière
la requête et sur des
de tenue la recevabilité de la saisine.
registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Après examen
fiables du projet
entre de budget primitif
les Communes, l’ANOR 2022, le TF deInterrégionale
et la Direction Toliara a constaté
; que l’équilibre par
section dudit projet ne respecte pas les dispositions de l’article 14 du décret n° 2015-959 du 16 juin
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
2015 relatif à la gestion budgétaire et financière des Collectivités Territoriales Décentralisés qui
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
dispose que : « le budget de la Collectivité Territoriale Décentralisée doit être présenté et voté en
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
équilibre réel ».
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
En l’espèce, la section fonctionnement et la section investissement révèlent un déséquilibre s’élevant
❖ A court
respectivement à 54 terme
600 000: Ariary. En effet, le Tribunal met en doute la sincérité des prévisions
budgétaires 2022 au les
8- vulgariser vu du déséquilibre
textes en matièreobservé.
de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Par avis n°04/22/AV/TF/TOL
ristournes ; du 20 mai 2022, le TF de Toliara a proposé au Représentant de l’Etat
de rétablir l’équilibre de la section fonctionnement par la rectification de la valeur inexacte du
compte 9- 12sensibiliser
« excédentpar delafonctionnement
suite, les collecteurs
» à 60à000 faire régulièrement
000 Ariary au lieu leurs
de 5déclarations ;
400 000 Ariary. Pour la
section investissement, le rétablissement de l’équilibre passe par le report de la valeur du compte 12 «
excédent
ϭ Calcul dedu
fonctionnement
la Cour
» à 60 000 000 Ariary au niveau du compte 1064 « excédent de
fonctionnement capitalisé » de la section investissement.
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
ϭϴϰ
102
ϭϬϮ
Rapport Public 2022
En vue de ce rétablissement, le Tribunal a suggéré au Chef de District d’arrêter1 l’équilibre du Projet
de Ainsi,
budget ces manques
primitif à la
2022 de gagner sont rurale
Commune estimésde àTsihombe
779 770 à260 000
669 400Ariary en matière
000 Ariary de
tant en recettes
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières
qu’en dépenses et invite de régler et rendre exécutoire ledit projet de budget primitif 2022.pour la
période sous revue.
2.4.1.3. Cas de la
Le contrôle Commune
a aussi révéléUrbaine de Mahajanga
des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Suite à la lettre de notification du Président de la Délégation Spéciale de la Commune urbaine de
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Mahajanga, le Préfet de Mahajanga, a saisi le Tribunal Financier de Mahajanga, pour le règlement
des budgets primitifs de l’exercice 2022 de la Commune de Mahajanga et du Bureau d’Assistance
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Sociale de Mahajanga (BAS).
A) A l’État, de :
En règlement
1- A long desterme
budgets,
2 le Tribunal
, prévoir Financier
un texte de Mahajanga
portant transfert dea la
émis l’Avisdes
gestion n°01-TFM/CAB/22
zones aurifères par
lequel : faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
2- - ALemoyen
préfet terme, veiller àa la
de Mahajanga étémise à jour
invité et à provisoirement,
à établir la cohérence des partextes, règlements
voie d’arrêté, et
le budget
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
principal primitif et le budget annexe primitif de la CU de Mahajanga pour l’exercice 2022, des
ristournes
sur la base desminières,
observationsle contenues
redevabledans enl’avis.
matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable
-L’Ordonnateur de la invité
a été, ensuite, tenue des registres
à procéder auxd’entrées et sorties
redressements des collecteurs,
nécessaires la
sur le budget
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
principal primitif et le budget annexe primitif 2022, conformément aux observations de la du
commercialisation
Tribunal auprès
et sur la base des comptoirs
de l’arrêté du Préfetdedel’or;
Mahajanga.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicitesl’Ordonnateur
-Enfin, entre autresa la étéresponsabilisation
invité à convoquerdes le Conseil
agents municipal
chargés de de sécurisation
Mahajanga pour des une
session extraordinaire
frontières ne dépassant
et les agents pas laledurée
de la douane, de 05 jours,
renforcement despour délibérer
dispositifs de le projet de
sécurité et budget
de
principal primitif et le projet de
contrôle dans tous les aéroports ; budget annexe primitif.
ϭϬϰ
Rapport Public 2022
2008 instituant la Commission nationale chargé de la dévolution du patrimoine, de la répartition des
Ainsi, ces
ressources, manques età des
du personnel gagner sont estimés
attributions à 779Provinces
des anciennes 770 260 000 Ariary1 leen
autonomes, matière est
comptable de tenu
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour
de veiller à la régularité de la créance, en appréciant, entre autres, si l’acte en question est pris la par
unepériode
autoritésous revue.
habilitée.
DeLe contrôle
plus, a aussi
la qualité de révélé des ambiguïtés,
l’ordonnateur desjustifiée.
n’est pas dissemblances et des divergences
Or, découlant du principeendematière de de
séparation
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
l’ordonnateur et du comptable, seul un ordonnateur accrédité peut donner ordre à un comptable. En
de la
effet, part des
aucune acteursdeetnomination
décision même des pratiques irrégulières.
du signataire de l’ordre de recette, en sa qualité d’ordonnateur
du Faritany, n’a été notifiée au comptable assignataire.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Par rapport à ces observations, l’ordre de recette émis par le Président Commission ad hoc du
A) A l’État,
Faritany de :
est irrégulier, donc l’encaissement correspondant ne doit pas intervenir.
2
Quant1-à A long termesur
l’ordonnance , prévoir
requêteun
du texte portant
tribunal transfertinstance
de première de la gestion des zones
de Toamasina aurifères en
n°496-AG/21
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
date du 30 mars 2021, en vue d’encaissement de ladite recette, dont la base est manifestement
contraire
2- Aaux dispositions
moyen règlementaires
terme, veiller à la miseenà la matière,
jour et à lades difficultés
cohérence dessont rencontrées
textes, pour
règlements et son
exécution. Ainsi, par rapport
procédures aux dispositions
en vigueur notamment de enladite concerne illeesttaux
ordonnance,
ce qui recommandé d’en référer
de répartition des au
juge. ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation
Le Tribunal a recommandé de au l’or, la périodicité
Trésorier général dedes’abstenir
la communication
d’encaisserde la
la recette
liste d’orpailleurs
en questionàet de
demanderl’ANOR, le responsable
la rétractation de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
de l’ordonnance.
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
2.4.2.3.
3- A court Surterme,
le paiement
prendredutoutes
soldeles
d’un agent de
mesures la Commune
nécessaires afin urbaine
d’endiguerde Toamasina qui est
les exportations
à laillicites entre autres
fois Directeur la responsabilisation
d’un département ministériel,des agents chargés
bénéficiaire de sécurisation
d’un solde supporté par desle
frontières
Budget général et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
Par lettre n°587-2021-MEF/SG/DGT/DCP/TG 16.10 du 05 Mai 2021, le Trésorier général de
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Toamasina a saisi le Tribunal financier en demandant un avis sur le droit de perception de solde d’un
employé ❖ A moyen
(EFA) termevis-à-vis
contractuel : de la Commune urbaine de Toamasina alors qu’il bénéficie déjà
d’un 4-
solde du Budget général après
en matière de délivrance des sa nomination aux fonctions
autorisations de haut emploi
d’orpaillage, prévoirdedesl’Etat, en qualité
mesures
de Directeur au sein d’unadéquates
administratives départementfaceministériel.
aux orpailleurs informels ;
En effet,
5- enparmatière
lettre n°02/2021/PDT/TF/TOA, le Tribunal
d’octroi des cartes d’orpaillage, a apporté
veiller les àprécisions
à la mise suivantes
jour des textes :
en vigueur
Primo, enetsa
à leur cohérence
qualité notamment
de contractuel, des renseignements
conformément à l’articlerelatifs
31 de àlalaloiCIN et à l’adresse
n°94-025 ;
du 17 Novembre
1994 6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système non
relative au statut général des agents non encadrés de l'Etat qui dispose que : « L’Agent
encadré et
de une
l’Etat a droit, pérennes
procédure après service fait, à et
de gestion unedejuste rémunération
communication des[…] », l’employé
données ne peut
statistiques
prétendrefiables
à une rémunération sans service fait.
entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
Secundo,
7- enenmatière
vertu de
del’article
suivi de6ladeproduction
la même loi,
des l’employé
orpailleursen
et question est tenu
de la collecte des àristournes
l’obligation,
liéesentre
autres, d’assiduité
aux produitsdeaurifères
plein emploi. En effet,
tant au niveau il doit exercer
des Communes qu’au de plein
niveau tempspromouvoir
central, ses fonctions
contractuelles au sein de la commune.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Tertio, au33vuà du 39 contrat
du décret sur le régime
et compte tenu desde dispositions
l’or, et afin que toutes les
de l’article 45 transactions s’effectuent
de loi n°94-025, à de
la position
l’agent est l’intérieur
en activitémême
malgréde la
saCommune
nominationd’extraction
en tant que;Directeur. Par conséquent, il est toujours tenu
d’honorer❖toutes sesterme
A court obligations
: vis-à-vis de la Commune. A souligner qu’aucune position de
détachement ni de disponibilité n’a été prévu dans la loi n°94-025, donc sa nomination au poste de
8- vulgariser
Directeur ne peut êtrelesliétextes en matière
en aucune manièredeaupaiement
contrat dedes ristournes
travail avec laminières
commune. et De
porter
plus,à comme
la
connaissance
il s’agit d’un des Communes
poste de hauts emplois de et des prévu
l’Etat collecteurs l’utilité
à l’article 55 deprésentée par le paiement
la Constitution et du décretdesn°76-
ristournes ;
132 - annexe II du 31 Mars 1976 portant réglementation des hauts emplois de l’Etat, sa nomination,
tout en9- n’étant pas fonctionnaires,
sensibiliser garantit aucunement,
par la suite, lesnecollecteurs à son terme,
à faire régulièrement undéclarations
leurs droit à l’exercice
; d’autre
emploi public tel qu’en dispose l’article 05 de l’Ordonnance n°93-027 du 13 Mai 1993 relative à la
règlementation
sur les hauts emplois de l’Etat.
ϭ Calcul de la Cour
Quarto,
2 A courtl’agent bénéficie
terme : jusqu’à 12 mois ; déjà
à moyend’un
terme :solde
de 1 à 3 correspondant à sa
ans ; à long terme : 3 ans fonction de Directeur dont il assure
et plus
pleinement l’exercice.
ǀ
105
ϭϴϰ
ϭϬϱ
Rapport Public 2022
De
EEtout
yce quiϭϲprécède,
ϴ l’employé en question est en activité au sein de la Commune 1 et en même
Ainsi,
temps ces manques
au niveau de l’Etat àcentral.
gagnerOr,sont en vertuestimés à 779 770de
de l’obligation 260 000emploi
plein Ariaryd’agenten matière
non encadréde de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
l’Etat, l’agent ne peut exercer deux fonctions de manière permanente au sein de deux administrations
période sous revue.
différentes.
Le contrôle
Ainsi, malgré laa aussi révélé desdu
non résiliation ambiguïtés,
contrat de des dissemblances
travail, étant donnéetque des le divergences
service faitenn’est matière de
pas justifié
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce
pour la Commune, donc les conditions de jouissance d’une rémunération ne sont pas remplies. En ce qui entraîne des hésitations
de en
sens, la part des de
qualité acteurs et même
payeur, des pratiques
le comptable devrait irrégulières.
s’abstenir d’acquitter le mandat relatif au paiement
du salaire de cet agent sur le budget de la commune au risque d’engager sa responsabilité pour défaut
de De tout cede
contrôle quil’application
précède, la Cour
des recommande :
lois et règlements concernant la dépense considérée, prévu par
l’article 13 du Décret
A) A l’État, de : 2005-003.
Le Tribunal
1- A longa toutefois
terme2rappelé
, prévoirà l’intéressé de réclamer
un texte portant ses droits
transfert de ladevant la juridiction
gestion des zones compétente
aurifères au
cas où la faisant
portée de cet avis
partie lui portepublic
du domaine préjudice.
naturel aux Communes ;
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
ϭϴϰ
106
ϭϬϲ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ǀ
ϭϴϰ
107
ϭϬϳ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ 1
Ainsi, 3.1.
ces manques
AUDIT àDEgagner LA GESTIONsont estimés DU BAC à 779 770 260 PAR
FIAVOTA 000 Ariary
L’OPCI en matière de
LIHEMIHA –
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
TOLIARA
période sous revue.
Le contrôle
3.1.1. a aussi
AUDIT DErévélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
CONFORMITE
textes régissant
L’idée de projetled’un
secteur
Bacaurifère et en matière
à Saint-Augustin est de procédures.
ancienne. Ce quilesentraîne
En 2005, maires des
des hésitations
Communes
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
rurales d’Androka, d’Itampolo, de Beheloka, d’Anakao, de Soalara Sud et de Saint Augustin se
sont convenus
De tout de formuler
ce qui précède, unerecommande
la Cour demande de : financement pour la mise en place d’un Bac
maritime reliant Saint Augustin et Soalara Sud. En avril 2011, un nouveau Bac maritime
A) A l’État, de :
nommé « FIAVOTA » a été remis officiellement par l’UE pour résoudre le désenclavement de
2
1- Adulong
la zone terme
littoral , prévoir
Sud-Ouest un texteLIHEMIHA
à l’OPCI portant transfert depropriétaire
qui est le la gestion dudesBac.
zones aurifères
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
L’OPCI LIHEMIHA (LItoraly HEnane MItambatse HAndroso) est un organisme de
2- A moyen
coopération terme, veillerse àtrouvant
intercommunale la misedans
à jour et à laAtsimo
la Région cohérence des textes,
Andrefana règlements
et régi et
par le décret
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
n° 99-952 du 15 décembre 1999 portant réglementation de la création, de l’organisation et du
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
fonctionnement d’un Organisme
commercialisation de l’or, Public de Coopération
la périodicité Intercommunale.
de la communication de la liste d’orpailleurs à
Le bon l’ANOR, le responsable
fonctionnement de cedeBac
la tenue des registres
présente ainsi desd’entrées
intérêts etcapitaux,
sorties des
en collecteurs, la
matière socio-
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire
économique et touristique, à l’égard de la population locale et par la suite pour la Région de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Atsimo Andrefana.
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
Il est cependant nécessaire de signaler que le Bac FIAVOTA n’a jamais été géré directement
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
par l’OPCI LIHEMIHA
frontières c’estdeà la
et les agents dire « en régie».
douane, Après lades
le renforcement réception officielle
dispositifs du Bac
de sécurité par
et de
l’OPCI, l’affermage
contrôle a étéles
dans tous au aéroports
début le mode; de délégation de service public exigé par l’UE. Face
aux difficultés majeures impactant la continuité du service et de l’état du Bac FIAVOTA, ce
B)
modeAu Ministère chargé
de délégation de des mines,
service de : a été successivement remplacé par des contrats de
public
❖ Aselon
concession moyen terme : ci-après :
l’historique
4- en Tableau
matière 38-
de Historique
délivrance des
desdélégations
autorisations
de lad’orpaillage, prévoir
gestion du Bac des mesures
FIAVOTA
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
DATE MODE DE GESTION OPÉRATEUR PRIVÉ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Août 2012 à décembre 2012 Contrat d’affermage Société AIGLE DU NORD
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
Décembre 2012 à avril 2014 Convention de concession Société ALM GUANO
en matière
Mai6-2015 de tenue des registres
à août 2017 spéciaux
Convention de desconcession
orpailleurs,
Mrmettre en place unZakamana
MAMODALY système
et une procédure pérennes provisoire
de gestion et de communication Arcadius
des données statistiques
Octobrefiables
2017 jusqu’à ce Communes,
entre les jour Convention
l’ANOR etde la
concession Société SLT
Direction Interrégionale ; ROSO
Sources : Les différentes conventions passées entre l’OPCI LIHEMIHA et les gérants successifs
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités
Toutefois, force est desdecomptoirs
constaterdeque
l’orledans chaque
contexte de Commune,
la gestion conformément aux différents
du Bac a révélé articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
obstacles depuis sa première exploitation par la société AIGLE DU NORD jusqu’à l’heure
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
actuelle où la gestion est assurée par la Société SLT ROSO. Malgré les mesures prises par
toutes ❖ A courtprenantes
les parties terme : dans la gestion du Bac, cette dernière peine à être fonctionnelle.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
A cet effet, il est apparu judicieux, pour le Tribunal Financier de Toliara, de réaliser un audit de
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
conformité de la gestion
ristournes ; du Bac et un audit de performance de sa structure organisationnelle.
L’audit de conformité a pour objectif global d’évaluer le respect des dispositions légales et
9- sensibiliserainsi
règlementaires par laque
suite,
lesles collecteurs
clauses à faire régulièrement
conventionnelles leurs déclarations
de la gestion ;
du Bac FIAVOTA.
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϬϴ
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ϭϴϰ
108
ǀ
109
ϭϴϰ
ǀ
ϭϴϰ
110
B)
AuAuvuMinistère
de l’articlechargé
04 dudes mines,
décret de :
n° 2005-003 portant règlement général sur la comptabilité de
l’exécution budgétaire
❖ A moyen terme : des organismes publics, les opérations financières et comptables
résultant
4- en de l’exécution
matière du budget d’un
de délivrance des organisme public
autorisations incombent aux
d’orpaillage, ordonnateurs
prévoir des mesureset au
comptable public. Paradéquates
administratives ailleurs, face
l’article 03 du décret
aux orpailleurs n°99-935
informels ; cité ci-dessus prescrit la
nomination d’un agent comptable pour gérer les deniers publics appartenant à l’OPCI.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Cette et
disposition est confirmée
à leur cohérence notamment par des
l’article 21 de la relatifs
renseignements loi n° à2018-037
la CIN et sus référencée
à l’adresse ; qui
consacre le principe de la séparation de fonction de l’ordonnateur et de comptable
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système par la mise
en place
et d’un agent comptable,
une procédure pérennesnommé par le Ministère
de gestion des Finances des
et de communication et dudonnées
Budget.statistiques
fiables
De plus, entre les Communes,
les dispositions l’ANOR
des articles 331 àet374la Direction
du décret Interrégionale ;
n°2005-003 relative aux procédures
7- en matière
d’exécution de suivi
régissant lesdeopérations
la production des orpailleurs
financières et de la collecte
et comptables des ristournes public
d’un établissement liées
aux les
précisent produits
piècesaurifères tant auetniveau
justificatives des Communes
les documents qu’auàniveau
incombant central, promouvoir
l’ordonnateur et à l’agent
les
comptable.activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Outre l’intérieur
l’absence des
même documents budgétaires
de la Commune relevée ;ci-haut, les travaux menés par le Tribunal
d’extraction
ont permis
❖ Adecourt
relever les :anomalies suivantes :
terme
- Avant 2017,
8- vulgariser aucun
les textes en document
matière de relatif à la nomination
paiement d’unminières
des ristournes agent comptable
et portern’a été
à la
donné ; des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
connaissance
- le comptable
ristournes ; en poste à l’époque n’a pas pris les diligences d’établir les documents
générauxparetlales
9- sensibiliser pièces
suite, justificatives
les collecteurs d’un
à faire établissement
régulièrement à caractère
leurs administratif
déclarations ;
exigées par le décret n° 2005-003 sus- cité, même constat pour les présidents de
l’OPCI
ϭ Calcul de la Cour
successifs ;
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϭ
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ǀ
115
ϭϴϰ
A 8- vulgariser
partir les textes
des recettes en matière
moyennes de paiement
mensuelles desdépenses
et l’état des ristournes minières de
mensuelles et l’exploitation
porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
du Bac, le compte d’exploitation prévisionnel pour les trois prochains exercices 2022-2023-
ristournes ;
2024 pourrait se présenter comme suit :
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭϭϲ
ǀ
ϭϴϰ
116
18 367 030
26 724 029
1 293 170
153 058 587
36 4425
6 594 639
364 425
1 214 265
2 915 402
2 915 402
291 540
ϭϭϳ
rapatriement de devises et de 15 595 405 200 Ariary en termes de redevances minières pour la
période sous revue.
2024
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
17 213 712
25 045 951
143 447 598
6 180 542
1 138 018
341 542
2 732 335
341 542
2 732 335
273 234
1 211 968
DEPENSES ACTUALISÉES DU TAUX D'INFLATION
A) A l’État, de :
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
16 193 520
23 561 572
134 946 000
5 814 245
1 070 572
321 300
2 570 400
321 300
2 570 400
257 040
1 140 139
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Tableau 39ͲBudget prévisionnel de l’exploitation du Bac FIAVOTA pour les années 2022-2023-2024
2022
ANNEE
2024 : Taux d’inflation 6,7% obtenu à partir de la moyenne des taux d’inflation de l’année 2022 et de l’année 2023
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
Cotisation sociale part patronale CNAPS (13%)
Médicaments
Désinfection
❖ A moyen terme :
Fournitures
Imprévues
Huile
600 000
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
600 000
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
2022 : Taux d’inflation 7,1% selon L’INSTAT
2023 : Taux d’inflation 6,3 % selon l’INSTAT
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
RECETTES
28 320 000
114 240 000
600 000
- 89 373 469
2022
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
TOTAL DES RECETTES (A)
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
RUBRIQUE
ϭ
Calcul de la Cour
Voiture 4X4
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
CAMION
MOTO
QUAD
ǀ
117
ϭϴϰ
ǀ
ϭϴϰ
118
ϭϭϴ
ParLele contrôle
rapport ad’observations
aussi révélé des ambiguïtés,
définitives des dissemblances et des
n° 06/2022/RD/TF/TOL du divergences
04 Octobre en matière
2022, de
le Tribunal
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
Financier de Toliara a effectué l’audit de conformité de la gestion et de l’utilisation des subventions
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
EPP, CSB et état civil la Commune urbaine de Mahabo pour ses gestions allant de 2018 à 2020.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
3.2.1. Non-respect de la règle d’affectation de la subvention
A) A
Afin del’État,
garantirdeune: bonne affectation des subventions destinées aux Communes, la loi n° 2014-020
du 271-septembre
A long 2014termeprévoit
2
, prévoir en son
un article : « Les transferts
149 quetransfert
texte portant au titre
de la gestion dezones
des dotations octroyées
aurifères
par l’Etat au profit
faisant partiedes
duCollectivités
domaine public territoriales
naturel aux décentralisées
Communes ; doivent être affectés par l’organe
exécutif au Chapitre de dépenses de fonctionnement et d’investissement de leur budget primitif. Les
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
transferts au titre de dotations octroyées par un organisme au profit des Collectivités territoriales
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
décentralisées doivent conserver, le cas échéant, leur affectation. Dans tous les cas, une subvention
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
destinée à la section d’investissement ne peut en aucune manière être affectée à la section de
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
fonctionnement ».
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
De surcroît, en application
redéfinition des decouloirs
ladite disposition,
d’orpaillageles articles
et le5, 6caractère
et 7 de l’arrêté n° 9483/2018
obligatoire de la du 16
avril 2018 relatif à l’harmonisation de transfert
commercialisation auprès des comptoirs de l’or; des subventions liées au fonctionnement allouée par
l’Etat au profit des CTD précisent l’affectation respective de ces subventions aux EPP, CSB et état
civil. 3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Lors de la descenteetsurlesplace
frontières agents du Tribunal,
de la douane,l’examen de l’état détaillé
le renforcement des dépenses
des dispositifs supportées
de sécurité par les
et de
subventions reçues
contrôle partous
dans la Commune
les aéroports urbaine
; de Mahabo, fourni par le Percepteur principal de la
Commune a permis de relever les cas de mauvaise affectation desdites subventions pour la gestion
B) Au
2018 : Ministère chargé des mines, de :
- ❖LeArestemoyen determe :
la subvention EPP pour les années 2018 et antérieures, d’un montant de
384 020 Ariary a servi au paiement
4- en matière de délivrance des autorisations des dépensesd’orpaillage,
de salaires de prévoir
personneldesde la Commune
mesures
urbaine de Mahabo
administratives ;
adéquates face aux orpailleurs informels ;
- Le solde restant de 1 210 000,00 Ariary de la subvention CSB pour les années 2018 et
5- enantérieures
matière d’octroi
a servidesaucartes d’orpaillage,
paiement veiller de
des dépenses à lasalaires
mise à jour
des des textes
autres en vigueurde la
personnels
etCommune
à leur cohérence
urbainenotamment
de Mahabodes ; renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6-- enLematière
reliquatded’un
tenue montant de 7 025spéciaux
des registres 947,40 Ariary de la subvention
des orpailleurs, étatplace
mettre en civil un
pour les années
système
et2018 et antérieures
une procédure a été de
pérennes utilisé pouretledepaiement
gestion des dépenses
communication de salaires
des données des autres
statistiques
personnels
fiables entre de
leslaCommunes,
Commune l’ANORurbaine de Mahabo
et la ; Interrégionale ;
Direction
- Un paiement des dépenses d’entretien du marché de la Commune urbaine de Mahabo
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
s’élevant à 12 000 000,00 Ariary a été prélevé sur la subvention destinée à l’EPP de
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
l’année 2018.
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Devant ces cas de même
l’intérieur non-respect de la règle
de la Commune d’affectation
d’extraction ; des subventions reçues par la Commune
urbaine de Mahabo, le Tribunal Financier de Toliara recommande :
❖ A court terme :
- à l’ordonnateur de la Commune urbaine de Mahabo de respecter les affectations des
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
subventions prévues par les lois et règlements en vigueur ;
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
- auristournes
Maire de;la Commune de consulter l’avis du Conseil municipal dans de tel cas.
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
119
ϭϴϰ ϭϭϵ
s’effectuer
EEy selon ϭϲϴles procédures prévues par le Code des Marchés Publics. Cependant, 1 ils tiennent à
Ainsi,que
préciser ceslesmanques
contraintes à budgétaires,
gagner sontnotamment estimés àl’indisponibilité
779 770 260 000 des Ariary
fonds allouésen matière de et
aux travaux
drapatriement
>^Ddde /Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
aux différents achats font que la Commune consulte des fournisseurs ou prestataires avec lesquels
ellepériode sous une
entretient revue.
relation de confiance mutuelle et qui peuvent s’adapter aux contraintes des
paiements tardifs
Le contrôle ou par
a aussi tranche.
révélé des ambiguïtés, des dissemblances et des divergences en matière de
En ce qui concerne les travaux, ils etsoulignent
textes régissant le secteur aurifère en matièreque de procédures.
leur contrôle Cesequimanifestait
entraîne des hésitations
toujours par une
de la part des
constatation sur acteurs et même
les lieux des pratiques irrégulières.
par l’ordonnateur et les techniciens des travaux effectués avant les
paiements.
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
Néanmoins, ils affirment tenir compte des recommandations du rapport sur ces points et s’engagent à
A) A l’État,
poursuivre dansdela:mesure du possible, les efforts déjà entrepris.
2
A longlieu
Il y a1-toutefois terme , prévoir
de préciser queunlatexte portant
procédure destransfert
marchés de la gestion des
à commandes zones
prévues paraurifères
le Code des
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
Marchés Publics permet de régler le souci de la Commune sur l’approvisionnement en fonction de la
disponibilité
2- A moyen des fonds. La procédure
terme, veiller à la misetient compte
à jour et à lad’une quantité
cohérence desminimale (à commander
textes, règlements et
obligatoirement par laenCommune)
procédures et une quantité
vigueur notamment en maximale (à livrer le
ce qui concerne partaux
le fournisseur) et permet
de répartition des à la
Commune de s’approvisionner
ristournes minières, aulefurredevable
et à mesureende leurs besoins
matière de et redevances
de la disponibilité
issuesdesdefonds.
la
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Ainsi, le commercialisation
Tribunal recommande auprès
auxdes comptoirs de
responsables del’or;
la Commune :
A court
- 3- Pour terme, prendre
les fournitures toutes les mesures
et consommables, de senécessaires afin
familiariser d’endiguer
avec les exportations
la procédure des marchés à
commande qui permettra à la Commune de s’approvisionner au fur et à mesuredes
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation de la
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
disponibilité des fonds ;
contrôle dans tous les aéroports ;
- Pour les travaux, de respecter les procédures préconisées par les lois et règlements sur les
B) Aumarchés
Ministère chargé
publics endes mines, de le
l’occurrence : respect des procédures applicables selon les seuils en
vigueur
❖ A moyen; terme :
- 4- Pour les travaux
en matière de des tâcherons,des
délivrance de confier la supervision
autorisations des travaux
d’orpaillage, à l’autorité
prévoir chargée
des mesures
deadministratives
contrôle tel qu’il est prévu
adéquates facepar
auxleorpailleurs
cahier de informels
clauses administratives
; générales (CCAG)
5- applicables
en matière aux marchés
d’octroi publics
des cartes de travaux. veiller à la mise à jour des textes en vigueur
d’orpaillage,
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
3.3.1.2. en matièrededechoix
7- Procédure suivi des
de la production non
fournisseurs des orpailleurs
conforme aux et delois
la et
collecte des ristournes
règlements liées
sur les marchés
publics aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39par
Il est préconisé du les
décret
loissur le régime de
et règlements surl’or,
les et afin que
marchés toutesque
publics les transactions s’effectuent àde la
le choix des fournisseurs
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Commune se fasse à l’issue d’une procédure de passation de marchés transparente et garantissant le
traitement❖égal des candidats.
A court terme : Suivant le montant des crédits définitifs des dépenses en question, la
procédure applicable peut être un appel d’offre ouvert avec publicité par voie de presse de 30 jours au
moins, 8- unevulgariser
consultationles textes en matièrepardevoie
de fournisseurs paiement des ristournes
d’affichage de 10 joursminières
au moins, et ou
porter à ladirect
l’achat
(ce sont connaissance
les procéduresdesprévues Communes et des collecteurs
par l’arrêté n°7275/2016/MFB l’utilité présentée
du 31 mars par 2016
le paiement
applicabledes aux
ristournes
exercices sous revue). ;
Dans9- sensibiliser
la pratique, par la suite,
cependant, les collecteurs
la sélection à faire régulièrement
des fournisseurs se fait en début leursd’année
déclarations ;
par consultation de
quelques fournisseurs concernant les articles dont la Commune aura besoin pendant l’année. Le
fournisseur
ϭ Calcul de laretenu,
Cour
par le bureau exécutif et le Trésorier Municipal, sera celui qui aura proposé le prix
le plus bas.
2 A court termeToutefois, le choix
: jusqu’à 12 mois ; à moyendes
termefournisseurs à consulter
: de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans ne fait l’objet d’aucune procédure fixée
et plus
A) A
Tout l’État, de :
approvisionnement de la Commune devrait être effectué suivant un bon de commande ou tout
autre 1-
document en tenant
2 lieu dûment signé par l’autorité habilitée. Sauf existence d’une délégation
A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
de pouvoir en lapartie
faisant matière, la seulepublic
du domaine autorité habilitée
naturel à engager la
aux Communes ; Commune envers un tiers est le
Maire ; il est l’ordonnateur principal du budget municipal suivant l’article 247 du décret précité
2- A moyen
n°2005-003 du 4 terme,
janvierveiller
2005.à Illa en
miseestà jour et à la lacohérence
également Personnedes textes, règlements
Responsable et
des Marchés
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
Publics selon l’article 3 du décret 2015-1094 du 7 juillet 2015 portant détermination du statut et du des
mode deristournes
désignation minières, le redevable
de la Personne Responsable endesmatière
Marchésdepublics.
redevances
En outre,issues de lalivrés
les articles
devraient être réceptionnés par les personnes habilitées et leur conformité aux commandes doità être
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs
consignéel’ANOR, le responsable
sur un document de la
formel. Entenue des registres
l’occurrence, d’entrées
il s’agit et sorties des collecteurs,
d’un procès-verbal de réceptionlasigné
redéfinition des couloirs d’orpaillage et
par les membres d’une commission de réception dûment nommée par le Maire. le caractère obligatoire de la
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Cependant, il est constaté que pour les achats directs, les commandes sont effectuées verbalement par
3- A court
le Secrétaire terme,
Général prendre
auprès toutes les mesures
du fournisseur nécessaires
et lors de afinune
la livraison, d’endiguer les exportations
simple comparaison entre la
facture etillicites entre
les articles autres
livrés la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
est effectuée.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
D’ailleurs, lors de l’examen des pièces justificatives des opérations de dépense de la Commune,
contrôle dans tous les aéroports ;
aucun document matérialisant les commandes (cas des achats directs) n’a été trouvé.
EnB)ceAuquiMinistère
concernechargé des mines,
la réception de : issus des achats directs, il n’existe aucune procédure
des articles
formelle ❖pourA réceptionner
moyen termeles : livraisons reçues des fournisseurs de la Commune. Seuls le Secrétaire
Général et le Trésorier Municipal vérifient la conformité des livraisons aux factures délivrées par les
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
fournisseurs.
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
En effet, lors de la consultation des pièces relatives aux achats auprès de la Commune et après les
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
entretiens avec les divers responsables de la Commune, il a été établi que les livraisons ne sont
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
consignées dans aucun document formel et seul le contrôle de la conformité des articles livrés par
en matière
6- aux
rapport factures de
esttenue des D’ailleurs,
effectué. registres spéciaux desdeorpailleurs,
le résultat ce contrôle,mettre en place
par rapport à launconformité
système ou
et une livrés,
non des articles procédure
n’estpérennes de gestion et de communication des données statistiques
pas documenté.
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
L’inexistence d’une procédure officielle et écrite est à l’origine d’un tel mode de travail de façon à ce
en matière
7- agents
que les de ladeCommune
suivi de laadoptent
production
des des orpailleurs
pratiques et de laleur
informelles collecte des ristournes
permettant liéesleurs
d’atteindre
objectifs aux
pourproduits aurifères tant au
le bon fonctionnement desniveau desdeCommunes
services la Commune. qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
Il existe ainsi un risque que les articles livrés ne correspondent pas à ceux commandés par la
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
Commune. Si un tel cas se produisait, la Commune serait dans l’impossibilité de procéder à une
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
réclamation auprès du fournisseur. Il existe également un risque de dépassement de crédit en
violation❖de Al’article
court terme
449 du : décret 2005-003 du 3 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité de l’exécution
8- vulgariser les textesbudgétaire
en matièredesde
organismes
paiement publics car les procédures
des ristournes minières etprévues
porter n’ont
à la pas
été respectées. A l’inverse, il pourrait arriver que les articles livrés dépassent ceux
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des effectivement
commandés par la Commune.
ristournes ; Dans un tel cas, la Commune payerait plus que ce qu’elle a commandé.
Enfin,9- l’inexistence de la
sensibiliser par toute trace
suite, écrite en matière
les collecteurs de commandes
à faire régulièrement et/ou
leurs de livraisons
déclarations ; pourrait
conduire des personnes mal intentionnées à en abuser au détriment du patrimoine de la Commune car
on ne pourra établir avec certitude la réalité des commandes et la matérialité des livraisons.
Calcul de la Cour
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2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
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ϭϴϰ ϭϮϱ
EnB)effet,
Au Ministère chargé des mines,
le cahier d’enregistrement est de
tenu: par article et affiche les entrées et sorties, la situation du
stock ainsi❖ que l’émargement
A moyen terme : du service demandeur. Toutefois, des factures d’achats de fournitures
n’ont pas été retrouvées dans le cahier d’enregistrement. Il s’agit notamment des factures datées au
cours4-desenmois matière de délivrance
de novembre des autorisations
et de décembre 2018, car au d’orpaillage, prévoir
vu du cahier, les des mesures
enregistrements ont été
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
arrêtés en octobre 2018 et repris en 2019. En outre des fournitures acquis par la Commune ne
figurent
5- pas dans le d’octroi
en matière cahier, car
desvisiblement aucune partie
cartes d’orpaillage, veillerduà cahier
la misen’est prévue
à jour pour en
des textes quelques
vigueurtypes
d’articles,ettel est lecohérence
à leur cas de « l’attache
notamment lettre
desou du tampon encreur
renseignements ». à la CIN et à l’adresse ;
relatifs
Cette6-situation s’explique
en matière de tenuepar
desleregistres
fait quespéciaux
les travaux de vérification
des orpailleurs, desenéventuelles
mettre erreurs de
place un système
comptabilisation ne sont pas
et une procédure systématiquement
pérennes de gestion et réalisés par le Secrétaire
de communication Général.
des données De même,
statistiques
l’inventaire des entre
fiables existants en stocks, prévu
les Communes, l’ANOR mensuellement
et la Directiona Interrégionale
parfois été différé
; et la situation réelle
n’est pas confrontée aux stocks théoriques figurant dans le cahier d’enregistrement. En conséquence,
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
les stocks donnés par le cahier d’enregistrement ne sont pas fiables, le Secrétaire Général est donc
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
obligé de s’appuyer sur les inventaires physiques pour le déclenchement de la procédure d’achat. Le
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
risque de rupture des stocks est alors élevé car l’inventaire mensuel n’est pas réalisé à temps.
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Le Tribunal recommande
❖ A court terme : au Secrétaire Général d’effectuer un contrôle périodique des
enregistrements dans le cahier ou les documents faisant office de fiche de stock et de livre journal
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
tenus par le responsable nommé conformément à la recommandation précédente.
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
Il est aussi recommandé
ristournes ; au Maire d’exiger l’apposition des références du journal
d’enregistrement sur la facture à payer.
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
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ϭϴϰ ϭϮϵ
Le contrôle
3.4.1. SUR LES a aussi révélé des ambiguïtés,
COMMANDES PUBLIQUES des dissemblances et des divergences en matière de
textes régissant le secteur aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne des hésitations
3.4.1.1. Cumul de fonctions incompatibles par le Trésorier
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
Les principes généraux de bonne gestion interdisent à certaines fonctions d’être cumulées par une
Depersonne
seule tout ce qui
auprécède, la Cour
sein d’une entité.recommande
Il s’agit en :l’occurrence des fonctions opérationnelle, financière,
deA)sauvegarde
A l’État, et
dede
: protection du patrimoine, d’enregistrement, et de contrôle.
1- Ail long
En outre, est à terme
rappeler
2 que la règle de séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable est
, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
applicable aux Communes
faisant rurales de
partie du domaine deuxième
public catégorie
naturel tel qu’il ;est précisé par l’article 3 de l’arrêté
aux Communes
n°21 149/2016/MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC du 13 octobre 2016 fixant le régime comptable et
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
financier des Communes rurales de deuxième catégorie. De plus, l’article 8 du même arrêté précise
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
que le «Trésorier Communal est responsable: de la garde et de la conservation des fonds et valeurs
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
appartenant à la Commune, du maniement des fonds et des mouvements des comptes de
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
disponibilités, du contrôle et ou paiement des dépenses, du recouvrement des recettes, de la
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
conservation des pièces justificatives des opérations et des documents de comptabilité, de la tenue de
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
la comptabilité de la Commune. » ; et l’article 24, premier alinéa, rappelle également que « Le
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
Trésorier Communal tient la comptabilité de la Commune ».
3- A court
Le Trésorier terme, prendre
Communal de la toutes
Communeles mesures
Rurale nécessaires
d’Arivonimamoafin d’endiguer les exportations
II a été nommée par l’arrêté
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de
n°28156/2016-MFB/SG/DGT/DCP/SSEPC du 22 décembre 2016 portant nomination des Trésoriers sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de
Communaux implantés dans le District d’Arivonimamo, Région Itasy ; et a prêté serment devantsécurité et de le
contrôle dans tous les aéroports ;
Tribunal Financier d’Antananarivo suivant le procès-verbal de prestation de serment
n°03/19/TFA/PS
B) Au Ministère duchargé
4 avril 2019.
des mines, de :
Il a été constaté que le terme
❖ A moyen Trésorier
: Communal cumule à la fois une fonction opérationnelle (achats), une
fonction de sauvegarde (dépositaire comptable) et une fonction d’enregistrement (comptabilisation
4- en matière
des opérations). de délivrance
En effet, des effectue
c’est elle qui autorisations d’orpaillage,
les achats prévoir elle
de la Commune, des estmesures
également
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
responsable de la conservation des fournitures et du suivi des matériels en service, elle est aussi
chargée
5- de
en la comptabilisation
matière d’octroi desdecartes
toutesd’orpaillage,
les opérations de la àCommune.
veiller la mise à jour des textes en vigueur
et à leur
Cette situation cohérence
a été observéenotamment
à l’issue des
des renseignements
entrevues avec relatifs à la CIN etdeà la
les responsables l’adresse
Commune ; et des
descentes
6- ensur terrain.deLetenue
matière Trésorier Communal
des registres a été également
spéciaux officiellement
des orpailleurs, mettre ennommé
place àunlasystème
fonction de
dépositaire comptable
et une procédure parpérennes
le Maire. A cet eteffet,
de gestion elle intervient des
de communication également dans la phase
données statistiques
administrative,
fiables par
entrelales
mention
Communes,de la l’ANOR
prise enetcharge des matériels
la Direction achetés; par la Commune, alors
Interrégionale
qu’elle ne devrait s’occuper que de la phase comptable (articles 3 et 24 de l’arrêté précité).
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Outre le aux
manque de personnel
produits aurifèresau sein
tant au de la Commune
niveau dû à l’insuffisance
des Communes qu’au niveaudes ressources
central, financières
promouvoir
pour en recruter davantage,
les activités la Commune
des comptoirs de l’ormanque également
dans chaque de compétences
Commune, dans leaux
conformément domaine
articlesde la
comptabilité
33 àpublique, d’oùsur
39 du décret le cumul de fonctions
le régime de l’or, etpar le que
afin Trésorier
toutesCommunal.
les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
Hormis la violation des dispositions des textes règlementaires, ce cumul de fonctions engendre une
surcharge❖deAtravail pour la: personne concernée. Elle risque, à cet effet, de ne pas pouvoir assurer
court terme
correctement toutes les tâches qui lui sont confiées.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
Finalement, il y a des risques
connaissance d’abus importants
des Communes dans la mesure
et des collecteurs oùprésentée
l’utilité la personne
parconcernée est àdes
le paiement la fois
chargée des achats, ;du paiement et de la comptabilisation des opérations.
ristournes
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
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ϭϯϬ
EnB)2018,
Au Ministère
pour le caschargé des mines, de
des consommables :
informatiques (compte 6113), le montant des besoins estimés
inscrits au budget s’élève
❖ A moyen terme : à 2 500 000 Ariary. Cependant, l’acquisition de ces articles a été faite
suivant la procédure de l’achat direct alors qu’elle aurait dû faire l’objet d’une consultation de
4- en par
fournisseurs matière de délivrance
voie d’affichage pendantdes10autorisations
jours, tel qu’ild’orpaillage,
est prévu par prévoir des mesures
l’arrêté n°7275/2016/MFB
précité. administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
enentretiens
Au vu5-des matière d’octroi
avec lesdes cartes d’orpaillage,
responsables, veillerpour
il est difficile à la les
miseCommunes
à jour des rurales,
textes enenvigueur
particulier
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse
celles de la deuxième catégorie de trouver dans leurs circonscriptions des fournisseurs ou prestataires ;
qui ne
6- soient pas réticents
en matière de tenueface aux procédures
des registres spéciauxadministratives
des orpailleurs, et/ou qui en
mettre ontplace
la capacité de leur
un système
fournir les
et articles et les services
une procédure pérennes dontdeelles ont et
gestion besoin. A cela s’ajoutedes
de communication le fait que les
données responsables
statistiques
communaux ne entre
fiables maîtrisent pas nécessairement
les Communes, l’ANOR etles procéduresInterrégionale
la Direction de passation ;de marchés et les outils
prévus par le Code des marchés publics.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
La Commune se trouve
aux produits dans l’obligation
aurifères de chercher,
tant au niveau à chaque
des Communes commande,
qu’au des fournisseurs
niveau central, promouvoir auprès
de qui s’approvisionner. Elle n’est pas
les activités des comptoirs protégée
de l’or contre les
dans chaque aléas desconformément
Commune, prix du marché auxetarticles
surtout ce
genre de 33
pratique encourage le favoritisme. De plus, le fournisseur retenu pour
à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuentles achats n’est
à pas
forcément celui dontmême
l’intérieur les prix sont
de la les plus favorables
Commune d’extraction pour
; la Commune.
❖ A court terme :
Le Tribunal recommande
8- vulgariser à la en
les textes Commune
matière dede : paiement des ristournes minières et porter à la
connaissancelesdes
- abandonner Communes
pratiques nonetconformes
des collecteurs
aux l’utilité présentée par le sur
lois et règlementations paiement des
les marchés
ristournes ;
publics notamment le manquement au respect des seuils pour les achats directs ;
- 9- recourir en tant
sensibiliser par que de besoin
la suite, à la procédure
les collecteurs à faire des marchés àleurs
régulièrement commande qui lui; permet de
déclarations
réaliser ses achats en tenant compte de la disponibilité des fonds.
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Au vu A court
3- des terme,administratifs
comptes prendre toutes les mesures
2017 et 2018 nécessaires afin d’endiguer
certaines dépenses, opéréesles par
exportations
achat direct,
dépassentillicites entre
les seuils autrestant
prévus, la pour
responsabilisation des pour
les prévisions que agents
leschargés de sécurisation
réalisations comme le montredes le
frontières
tableau suivant : et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A moyen terme :
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
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ϭϴϰ ϭϯϱ
1- A 2148terme2Voies
long : Autresun
, prévoir constructions
texte portant 10 560 495,00
transfert de la 7 001 300,00
gestion des zones 7aurifères
000 000,00
6111
faisant Fournitures
partie du domaineet public
articles de 4 925 000,00 ;
naturel aux Communes 3 907 200,00 1 000 000,00
bureau
2- A moyen
6215 terme, veiller
Entretien à la mise
et réparation de à jour et5à600
la000,00
cohérence2 830
des625,00
textes, règlements et
1 000 000,00
procédures enmatériels
vigueur notamment
et mobiliers de en ce qui concerne le taux de répartition des
bureau
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
6221 Fête et cérémonies officielles 10 800 000,00 10 641 100,00 1 000 000,00
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
6224 le responsable
l’ANOR, Impression, reliures, 1 850d’entrées
de la tenue des registres 000,00 et1 sorties
818 600,00 1 000 000,00
des collecteurs, la
insertions, publicité et
redéfinition des couloirs
promotion
d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
Total 2018commercialisation auprès des comptoirs de l’or; 48 042 675,00 40 290 979,00
Source
3- :AComptes Administratifs
court terme, prendre2017 et 2018
toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
Lors de l’entrevue, les responsables de la Commune (Maire et Trésor de la Commune) affirment
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
connaître la règlementation des marchés publics. Cependant, ils ne les appliquent que pour les achats
contrôle dans tous les aéroports ;
ou les travaux financés par subvention, sans avoir donné de raisons.
B) Au Ministère
Conformément chargéfixant
à l’arrêté des mines, de : ces achats publics auraient dû être exécutés suivant la
les seuils,
procédure❖deAconsultation
moyen termede: fournisseurs ou prestataires par affichage de l’avis public d’appel à
concurrence d’au moins dix (10) jours, comme prévu à l’article 41 de la Loi n°2016-055 du 25
en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
4- 2017.
janvier
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
En outre, l’article 30 du même Code prévoit que la PRMP « peut avoir recours à un marché à
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
commandes pour une durée qui ne peut excéder trois ans. A cet effet, elle effectue des achats à
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
caractère répétitif en organisant une seule procédure complète de mise en concurrence », procédure
qui sera
6- fonction
en matière du de
seuil prévu
tenue despar l’arrêté spéciaux
registres n°7275 /2016/MFB du 31 mettre
des orpailleurs, mars 2016.
en place un système
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Le même article dispose que « Le marché doit déterminer les spécifications, la consistance et le prix
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
des prestations ou ses modalités de détermination et en fixe le minimum et le maximum en quantité. Il
7- enavec
est conclu matière de suivi de launproduction
un fournisseur, des orpailleurs
entrepreneur et de lade
ou un prestataire collecte
servicedes
et ristournes
exécuté auliées
fur et à
mesure de aux produits de
l’émission aurifères
bons detant au niveau
commande ». des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
L’analyse des pratiques au niveau de la Commune a permis de soulever que malgré le montant de
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
certains crédits alloués qui dépassent les seuils fixés, la Commune s’approvisionne en fonction du
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
fonds disponible au moment du ressenti des besoins. En conséquence, des achats devant faire l’objet
d’appel à❖concurrence y échappent
A court terme : et font l’objet d’un achat direct dont le choix du fournisseur est à
la discrétion de la PRMP.
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance
Cette pratique est en des Communes
violation et des collecteurs
des principes généraux l’utilité présentée
garantissant par le paiement
l'efficience des
de la commande
et la bonne; utilisation des deniers publics préconisés par l’article 565 du CMP lequel prescrit
publique ristournes
l’observation des principes
9- sensibiliser de liberté
par la suite, d'accès ààlafaire
les collecteurs commande publique,
régulièrement leursd'égalité de traitement
déclarations ; des
candidats et de transparence des procédures.
ϲϱ Calcul de la Cour
ϭ
ƌƚŝĐůĞϱĚƵDW͗ͨ(…) Ces principes (les principes de liberté d’accès à la commande publique, d’égalité de
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
traitement des candidats et de transparences des procédures) permettent d’assurer l’efficience de la commandĞ
publique et la bonne utilisation des deniers publics. (…)»
ǀ
ϭϴϰ
136
ϭϯϲ
ǀ
137
ϭϴϰ ϭϯϳ
ǀ
ϭϴϰ
138
ϭϯϴ
3.5.1.2. Concernant
De tout les marchés
ce qui précède, la Courpublics
recommande :
A l’État, applique
LaA)Commune de : les procédures prévues par le Code des marchés publics, en se conformant
aux procédures prévues 2 pour les seuils, pour l’acquisition de fournitures ou travaux financés par des
1- A long terme , prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
subventions venant
faisant généralement
partie du domaine du FDLnaturel
public ou de aux
l’ARSF. Le Maire
Communes ; assure tacitement le rôle de la
PRMP.
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
La procédure est conduite
procédures suivantnotamment
en vigueur les exigencesen de
celaqui
source de financement.
concerne le taux deLarépartition
PRMP est des
assistée
par une ristournes
UGPM (Unité de Gestion de la Passation de Marché), mais
minières, le redevable en matière de redevances issues de la il n’y a pas de nomination
formelle.commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
l’ANOR, letechniques
Les spécifications responsable sontdeélaborées
la tenue des
avecregistres d’entréesde
la collaboration et divers
sortiesagents
des collecteurs, la
de la Commune
(technicien en bâtiment, agent du BIF pour les matériels informatiques, autres responsableslapour
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de
l’achat decommercialisation
moto). auprès des comptoirs de l’or;
A courtgénérale,
D’une3-manière terme, prendre
ces typestoutes les mesures
d’achats nécessaires
sont conformes au afin
Coded’endiguer les exportations
des marchés publics car cette
conformitéillicites entre le
conditionne autres la responsabilisation
déblocage des sources
des fonds venant des agents de chargés de sécurisation des
financement.
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
a. Défaut
contrôle dans de
tousconstitution
les aéroports des
; organes prévus pour la commande publique
Au vu des échanges avec les responsables de la Commune et des examens des documents, les
B) Au Ministère chargé des mines, de :
membres de la CAO sont nommés par arrêté par la PRMP pour chaque marché.
❖ A moyen terme :
Concernant l’UGPM et la commission de réception, aucun document de nomination n’a été produit.
4- en matière aux
Or, conformément, de articles
délivrance 11, des autorisations
12 et 13 du CMP, d’orpaillage,
ces organesprévoir des mesures
constituent des acteurs
pour laadéquates
administratives
incontournables bonne conduite des procédures
face aux orpailleurs du lancement
informels ; jusqu’à exécution des
prestations.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Le Maireetagissant en tant que
à leur cohérence PRMP affirme
notamment être assisté parrelatifs
des renseignements une UGPM mais
à la CIN et àcette unité n’a
l’adresse ; pas de
nomination formelle. De plus, le rapport d’évaluation des offres concernant
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système de les travaux
construction
et unedu procédure
Tranompokonolona,
pérennes établi le 04 et
de gestion décembre 2017, montre
de communication desque ladite évaluation
données statistiquesa été
effectuéefiables
par unentre
Sous-Comité Technique d’Evaluation, dont la nomination
les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ; n’a pas été fournie. Quant
à la réception des travaux, la Commune n’a pas de commission de réception prévue à cet effet.
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
Cette pratique subsisteaurifères
aux produits au niveau deau
tant la niveau
Commune des car le recours
Communes aux niveau
qu’au procédures d’appel
central, d’offres est
promouvoir
généralement dicté pardes
les activités la comptoirs
source de financement
de l’or dans (FDL,
chaqueARSF…).
Commune, Lesdites procédures
conformément auxvisent alors à
articles
satisfaire33leurs
à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à En
exigences qui peuvent être une application partielle des prescriptions du CMP.
conséquence, des organes
l’intérieur même de peuvent agir sansd’extraction
la Commune nomination; formelle, ou au contraire ne pas exister.
❖ A court terme :
Pour8-pallier à cettelesinsuffisance, il est recommandé
de paiement audesMaire de procéder à la
vulgariser textes en matière ristournes minières et nomination
porter à la des
membresconnaissance
de ces organes des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiementpar
en fonction de la périodicité prévue par le texte, en formalisant desécrit
les existants actuels.
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ Calcul de la Cour
terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
2 A court
ǀ
139
ϭϴϰ ϭϯϵ
ǀ
ϭϴϰ
140
ϭϰϬ
ǀ
ϭϴϰ
142
ϭϰϮ
ǀ
145
ϭϴϰ ϭϰϱ
ǀ
ϭϴϰ
146
ϭϰϲ
ǀ
ϭϴϰ
147
ϭϰϳ
ǀ
ϭϴϰ
149
ϭϰϵ
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
ϭϴϰ
151
ϭϱϭ
Ainsi,3-desA dépenses
court terme,
d’unprendre
montanttoutes les13
total de mesures nécessaires
379 040,60 afinété
ariary ont d’endiguer
payées enles exportations
l’absence de pièces
illicites
justificatives. De entre autres
ce fait, la responsabilisation
la responsabilité desetagents
personnelle chargés
pécuniaire des de sécurisation
comptables des de
titulaires
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité
compte peut être mise en jeu selon les dispositions des articles 5 et 11 de l’ordonnance modifiée et de n°
contrôle dans tous les aéroports ;
62-081 du 29 septembre 1962 ainsi que des articles 13 et 15 du décret n° 2005-003 du 04 janvier
2005.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
Le jugement
❖ Aprovisoire n° 07/JP/TF/FIA/21
moyen terme : du 8 juillet 2021 a alors enjoint les comptables, chacun
en ce qui le concerne, de produire des explications sur les dépenses concernées.
4- en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
En réponse, les comptables
administratives ont produit
adéquates face auxles pièces justificatives
orpailleurs informels ; correspondant à une partie des
dépenses énumérées dans le tableau ci-dessus.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
En vérifiant
et à les
leurpièces produites,
cohérence l’injonction
notamment ferme prononcée
des renseignements a étéà la
relatifs partiellement satisfaite
CIN et à l’adresse ; pour un
montant total de 7 952 938, 00 Ariary. D’autres, présentées dans le tableau ci- dessous, pour un
6- en
montant matière
total d’Ar 5de426tenue des sont
102,60, registres spéciaux
par contre des orpailleurs,
insuffisantes au regardmettre en place
de l’arrêté n° un système du
2017-31979
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données
28 décembre 2017 fixant la nomenclature des pièces justificatives des dépenses budgétaires et des statistiques
dépensesfiables entre lestelCommunes,
de trésorerie, l’ANOR
que l’absence et ladeDirection
de bon commande,Interrégionale ;
de procès-verbal de réception et de
mention
7- du service fait
en matière dans de
de suivi lesla
factures, et endes
production conséquence
orpailleursneetjustifient pas les
de la collecte dépenses
des en question.
ristournes liées
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ǀ
152
ϭϴϰ ϭϱϮ
Montant
3- Acorrespondant
court terme,à laprendre
gestion du comptable
toutes 1
les mesures 5 158 540.40
nécessaires afin d’endiguer les exportations
Montantillicites entreà la
correspondant autres
gestionladuresponsabilisation
comptable 2 des agents chargés de sécurisation 267des562.20
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
sources: balances des opérations en deniers et pièces justificatives 2018 et 2019
contrôle dans tous les aéroports ;
Ainsi, l’injonction ferme correspondant au montant précité de 7 952 938, 00 Ariary sur les
13B)379
Au 040, 60 Ariary
Ministère chargéestdeslevée,
mines,tandis
de : que les 5 426 102, 60 Ariary restants susmentionnés
correspondent à des charges à l’endroit des comptables.
❖ A moyen terme :
en précède,
De ce4-qui matièrele de délivrance
Tribunal des autorisations
a constitué les comptablesd’orpaillage, prévoir
débiteurs70 envers des mesures
la commune urbaine
administratives
d’Ifanadiana, adéquates
respectivement face aux
des sommes deorpailleurs
5 158 540, informels
40 Ariary ;et de 267 562, 20 Ariary.
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
4.2.2. et
Paiement des dépenses
une procédure pérennes derelatives à la
gestion et delocation d’engins
communication des en l’absence
données des
statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
cartes grises et des patentes professionnelles- Gestion 2013 -Cas de la
7- en matière deurbaine
commune suivi de la
deproduction
Toamasina des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
aux produits
Lors du contrôle aurifèresdetant
des comptes au niveau
gestion 2013 dedeslaCommunes qu’au niveau
Commune urbaine central, promouvoir
de Toamasina, il a été constaté
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément
que les pièces justifiant les paiements de dépenses relatives à des locations d’engins au aux articles
profit de trois
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions
prestataires différents, mentionnées dans le tableau ci- dessous ne sont pas suffisantes : s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
Calcul de la Cour
ϳϬ
ϭ
Jugement définitif
2 A court terme de12débet
: jusqu’à mois ; n° 71-JD/DB/TF/FIA/2021
à moyen duterme
terme : de 1 à 3 ans ; à long 7 décembre 2021 et jugement définitif de débet n° 72-
: 3 ans et plus
JD/DB/TF/FIA/2021 du 7 décembre 2021
ǀ
ϭϴϰ
153
ϭϱϯ
Par rapport à cette situation, le Maire et le Régisseur de recettes ont expliqué, selon toujours le
ǀ
ϭϴϰ
155
ϭϱϱ
En ce3-quiAconcerne
court terme, prendre
le Maire, il atoutes
ordonné leslamesures nécessaires
rétention afin d’endiguer
des versements pour pouvoirles exportations
utiliser les fonds
en dehorsillicites entre autres
des procédures la responsabilisation
prévues des agents
par les lois et règlements. chargés etdeensécurisation
En recevant utilisant les des
fonds à
partir de frontières et les agentsmême
bons de décaissement, de la sidouane, le renforcement
lesdits fonds des dispositifs
ont été utilisés de des
dans le cadre sécurité et de du
attributions
contrôle dans
Chef de l’exécutif, tous les
le Maire aéroports
s’est ;
ingéré dans les opérations de recettes et de dépenses sans avoir la
qualité pour le faire.
B) Au Ministère chargé des mines, de :
❖ A 188
Selon l’article moyen terme
de la :
loi modifiée n°2001-025 du 9 avril 2003 : « Dans le cas où la gestion de fait
n’a pas
4- en matière de délivrance des par
fait l’objet des poursuites prévues l’article 258 d’orpaillage,
autorisations du Code Pénal,prévoir
le comptable de fait peut
des mesures
être condamné par le Tribunal
administratives adéquatesfinancier à une
face aux amende informels
orpailleurs calculée suivant
; l’importance et la durée de
maniement des deniers et le montant ne peut dépasser le total des sommes indûment maniées ».
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
Bien queetlaàsituation
leur cohérence notamment
soit rétablie desversement
suite au renseignements relatifs
du reliquat de à15la556
CIN778et àAriary
l’adresse
dans; la caisse
de la6-Commune
en matièrerurale de Tanjombato,
de tenue des registres la qualitédes
spéciaux de orpailleurs,
gestionnaires de fait
mettre a été un
en place définitivement
système
er
reconnueetaux concernés pour la gestion du 1 mars au 14 juin 2016.
une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
En conséquence, en application des dispositions de l’article 188 précité, une amende72, d’un montant
en matière
7- 567,78
de 155 de suivi
Ariary pourde la production
immixtion dans desles orpailleurs
fonctions d’unet decomptable
la collectepublic,
des ristournes liées
a été prononcée
aux des
pour chacun produits
deux aurifères tant de
gestionnaires aufait.
niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
❖ A court terme :
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
ristournes ;
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ϭ
Calcul de la Cour
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϳϮ
Jugement de déclaration définitive de gestion de fait : N°26/GF/22/JD du 22 mars 2022
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156
ϭϴϰ ϭϱϲ
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ϭϳϭ
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172
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ϭϴϰ
ϭϳϯ 173
174
ϭϴϰ ϭϳϰ
EELISTE
y DESϭϲϴMAGISTRATS EN ACTIVITE AU SEIN DES JURIDICTIONS FINANCIERES
Ainsi, ces manques à gagner sont estimés à 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde/Zdevises
^͘͘͘͘͘͘͘et
͘͘͘͘de
͘͘͘͘15
͘͘͘͘͘595
͘͘͘͘͘͘͘405
͘͘͘͘͘ANNEE
͘200
͘͘͘͘͘͘͘Ariary
͘͘͘͘2022
͘͘͘͘͘͘en
͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de
͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour
ϭϳϴ la
période sous revue.
COURdes
Le contrôle a aussi révélé des ambiguïtés, DES COMPTES et des divergences en matière de
dissemblances
textes régissant le secteurNOMS
aurifère et en matière de procédures. Ce qui entraîne
FONCTION
des hésitations
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
RAKOTONDRAMIHAMINA Jean de Dieu PRESIDENT DE LA COUR
De tout ceOlivier
qui précède, la Cour recommande : COMMISSAIRE GENERAL DU
HERISON Ernest Andriantsoa
TRESOR PUBLIC
A) A l’État, de :
RAHARIMALALA Lydia Clémence PRESIDENT DE CHAMBRE
2
RADO1- A long terme , prévoir un texte portant transfert PRESIDENT
Milijaona de la gestion DEdes zones aurifères
CHAMBRE
faisant partie du domaine
RASAMIMANANA Solotiana Malala Patricia public naturel aux Communes ;
PRESIDENT DE CHAMBRE
2- A moyen terme, veiller
ANDRIANANDRASANA Ratsihosenaà la mise à jour et à la cohérence PRESIDENT desDEtextes, règlements et
CHAMBRE
procédures
EMILISOA Lalaniaina Carolineen vigueur notamment en ce qui concerne le taux
PRESIDENT DE CHAMBRE de répartition des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
RALAIMAROLAHY Haja PRESIDENT DE CHAMBRE
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
RAZAFITSILEVONANOSY
l’ANOR, le responsable Destinde Espoir
la tenue des registres d’entrées CONSEILLER et sorties des collecteurs, la
ANDRIANAMAROTSARA
redéfinition des couloirs Nirina Solohanitriniaina
d’orpaillage et leCONSEILLER caractère obligatoire de la
commercialisation
RAZANAMPARANY Domoinaauprès des comptoirs
Patricia Raymondede l’or; CONSEILLER
RAKOTOALISON
3- A court terme, SOLOMAMPIONONA
prendre toutes les Bernardine
mesures nécessaires CONSEILLER
afin d’endiguer les exportations
RANDRIANASOLO RANDRASANA Ange Sandro CONSEILLER
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
RANALISON frontières et les agents
Domohina Anja Tiana de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
CONSEILLER
contrôle
BOTOVOLANJARA Reagan dans tous les aéroports ; CONSEILLER
RAHARISOA
B) Au Ministère FARANIAINA
chargé desTantelymines,Patricia
de : CONSEILLER
ANDRIANARIVONY Ravo Alfred CONSEILLER
❖ A moyen terme :
SAMIMAMY Aina CONSEILLER
4- en matière
RAMANANDRAIBE Haja de délivrance des autorisations d’orpaillage,
CONSEILLERprévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
RASAMISON ANDRIAMBELONIRINA Veloharison Niavo CONSEILLER
5- en matière d’octroi
RASOLOFONARIVO Rija des cartes d’orpaillage, veiller àCONSEILLER la mise à jour des textes en vigueur
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
RAKOTONDRAJAO Onisoa CONSEILLER
6- en matière de
RAMANANTSOA Misatenue des registres spéciaux des orpailleurs, CONSEILLER mettre en place un système
et une procédure
RANDRIANARISON Harifidy Hasina
pérennes de gestion et de communication
CONSEILLER
des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
RAMANALINARIVO Andriantiana Michel CONSEILLER
7- en matière
RAKOTOARISOA Soahary de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
CONSEILLER
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
HARIMALALA RALAIMAMOA Henintsoa Sy Fitahiana CONSEILLER
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
RAMIANDRISOA
33 à 39 du décretLalainasur Domoina
le régime de l’or, et afin que toutes CONSEILLERles transactions s’effectuent à
RAOTOSON Dinamalala
l’intérieur même de Felanala Commune d’extraction ; CONSEILLER
RAFIDIMANANTSOA
❖ A court terme Herizo
: Stephan CONSEILLER
RANAIVOARIVELO BAKO Mavoharilala CONSEILLER
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
RAJAONARIVONY Hery Mamy AUDITEUR
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
NARINDRANANAHARY
ristournes ; Dinaharinala AUDITEUR
ANTENAINA Olivier AUDITEUR
9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
ANDRIANTOMPONIERA Miasa Lazamanantsoa AUDITEUR
ZITANA Kassam
ϭ Calcul de la Cour
AUDITEUR
RAOELISON Mavo12Ramesy
2 A court terme : jusqu’à mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans AUDITEUR
et plus
RANAIVOSOA Lalaina Bertille AUDITEUR
ǀ
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175
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ϭϳϳ
Rapport Public 2022
EEy ϭϲϴ
Ainsi, ces manques à gagner TABLE sont estimés DES àMATIERES 779 770 260 000 Ariary1 en matière de
drapatriement
>^Ddde /Zdevises^͘͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘͘de ͘͘͘͘15 ͘͘͘͘͘595 ͘͘͘͘͘͘͘405 ͘͘͘͘͘͘200 ͘͘͘͘͘͘͘Ariary ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘termes
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘redevances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘minières ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘pour ϭϳϴ la
^zE d , ^
͘ ͘ ͘ ͘
période sous revue. ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘ ͘͘/sII
/EdLe
ZKcontrôle
hd/KE a ͘aussi
͘͘͘͘͘͘͘͘révélé ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘͘ambiguïtés,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘dissemblances
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘et ͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘divergences
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘en ͘͘͘͘͘matière
͘͘͘͘͘͘͘͘ϭde
TIT textes
RE Irégissant
. AUDle ITsecteur DU SEaurifère CTEUR et E enXmatièreTRACTde IFprocédures.
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ce ͘͘͘͘͘qui ͘͘͘͘͘͘entraîne
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘des ͘͘͘͘͘͘hésitations
͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯ
de la part des acteurs et même des pratiques irrégulières.
ϭ͘ϭ͘ ACTIVITES D’ORPAILLAGE DANS LES PHASES DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION : UN SUIVI
De tout ce qui précède, la Cour recommande : ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯ
/E^h&&/^EdͲĂƐĚĞƐŝdžŽŵŵƵŶĞƐĚĞůĂƌĠŐŝŽŶĚĞĞƚƐŝďŽŬĂ͘'ĞƐƚŝŽŶƐ͗ϮϬϭϴăϮϬϮϭ
A) A l’État, de :
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ ^h/s/^d/s/d^WZKhd/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯ
2
1- A Insuffisances
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ϭ͘ long termedans , prévoir un autorisations
le suivi des texte portant transfert de la gestion des zones aurifères ϯ
d’orpaillage͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϭ͘ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ Non délimitation des couloirs d’orpaillage «ůĂůĂŵͲďŽůĂŵĞŶĂͩ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϵ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et ϭ
ϭ͘ϭ͘ϭ͘ϯ͘ /ŶƐƵĨĨŝƐĂŶĐĞƐĚĞƐƵŝǀŝĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐŽƌƉĂŝůůĞƵƌƐƉĂƌůĞƐŽŵŵƵŶĞƐ ͘ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ ^h/s/>KDDZ/>/^d/KE^WZKh/d^hZ/&Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰ
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϭ͘commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à ϭϰ
ĠĨĂƵƚĚĞƐƵŝǀŝĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐĐŽůůĞĐƚĞƵƌƐƉĂƌůĞƐŽŵŵƵŶĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘l’ANOR,
Insuffisance de suivi des activités
le responsable de commercialisation
de la tenue des registres d’or et sorties des collecteurs, la ϭϳ
par l’ANOR͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
d’entrées
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϯ͘redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la ϭϴ
Manque à gagner en matière d’Impôt Synthétique revenant aux Communes͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ϰ͘commercialisation
EŽŶͲeffectivité de laauprès
collectedes
des comptoirs
ristournes issues de la commercialisation d’or͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘Ϯϯ
de l’or;
ϭ͘ϭ͘ϯ͘3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
K^Zsd/KE^'EZ>^^hZ>Z'>DEdd/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϰ
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϭ͘illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des ϯϰ
/ŶĐŽŚĠƌĞŶĐĞĚĞƐƚĞdžƚĞƐƐƵƌůĞƚĂƵdžĚĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĚĞƐƌŝƐƚŽƵƌŶĞƐŵŝŶŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘ϯ͘Ϯ͘frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de ϯϱ
ŵďŝŐƵŢƚĠƐƵƌůĂĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞĐŽůůĞĐƚĞƵƌƌĞĚĞǀĂďůĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϯ͘ Dissemblancetous
contrôle dans sur lales aéroports
périodicité ;
de communication des listes d’orpailleurs à l’ANOR͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϱ
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϰ͘ Ambiguïté sur le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϲ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϱ͘ Incohérence du texte sur le caractère légal et permanent de la servitude d’orpaillage et le droit du titulaire
❖ A moyen terme : ϯϲ
ĚĞƉĞƌŵŝƐŵŝŶŝĞƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
4- en Caractère
ϭ͘ϭ͘ϯ͘ϲ͘ matièrenondeobligatoire
délivrance de l’existence de comptoirs de d’orpaillage,
des autorisations l’or dans le circuitprévoir des mesures ϯϲ
de commercialisation͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϭ͘Ϯ͘ hd/>/^d/KE^Z/^dKhZE^D/E/Z^/^^h^hWZK:dDdKszhWZK&/d^K>>d/s/d^
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
dZZ/dKZ/>^EdZ>/^^^&/E^s>KWWDEdhZ>d/E>h^/&͗hEWZ&KZDE
et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à la CIN et à l’adresse ;
/E^h&&/^Ed͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϴ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϭ͘Ϯ͘ϭ͘ KEdydd:h^d/&/d/KE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϴ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ SUR L’EXISTENCE D’UN PLAN LOCAL DE DEVELOPPEMENT SERVANT DE BASE D’ELABORATION DE BUDGET
ET EMANANT matière
7- en de suivi PARTICIPATIVE
D’UNE APPROCHE de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
ET INCLUSIVE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϯϵ
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ϭ͘auxďƐĞŶĐĞĚĞĐĂĚƌĞĚĞĐŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶƌĠŐůĞŵĞŶƚĂŝƌĞďĂƐĠƐƵƌůĂ^ƚƌƵĐƚƵƌĞ>ŽĐĂůĞĚĞŽŶĐĞƌƚĂƚŝŽŶ
produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles ϯϵ
ƌĞƉƌĠƐĞŶƚĂƚŝǀĞĞƚŽƉĠƌĂƚŝŽŶŶĞůůĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘33 Absence
à 39 dud’un
décret
Plan sur
localle
derégime
développementde l’or,à et afin
jour que toutes les transactions s’effectuent à ϰϬ
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ϯ͘ EŽŶĠůĂďŽƌĂƚŝŽŶĚĞďƵĚŐĞƚďĂƐĠƐƵƌůĞƉůĂŶůŽĐĂůĚĞĚĠǀĞůŽƉƉĞŵĞŶƚ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϬ
❖ A court terme :
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ ^UR L’UTILISATION DES RISTOURNES OBEISSANT AUX PRINCIPES DE PERFORMANCE DE GESTION͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϭ
8- vulgariser les textes en matière de des
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϭ͘ ďƐĞŶĐĞĚĞĐƌŝƚğƌĞĚĞƐĠůĞĐƚŝŽŶŝŶĐůƵƐive paiement des ristournes minières et porter à la ϰϭ
projets d’investissement͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘Ϯ͘connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des ϰϭ
ĠĨĂƵƚĚĞƐLJŶĞƌŐŝĞĞŶƚƌĞůĞƐĐŽůůĞĐƚŝǀŝƚĠƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ristournes ;
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϯ͘ dƌĂǀĂƵdžƉĂLJĠƐŶŽŶƌĠĂůŝƐĠƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϮ
9- sensibiliser
ϭ͘Ϯ͘ϯ͘ϰ͘ dƌĂǀĂƵdžŶŽŶĞdžĠĐƵƚĠƐƉŽƵƌƌƵƉƚƵƌĞĚĞĐŽŶƚƌĂƚ
par la suite, les collecteurs à faire ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
régulièrement leurs déclarations ; ϰϯ
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘Calcul SUR LA MISE EN ŒUVRE DES MECANISMES DE SUIVI, D’EVALUATION DES IMPACd^d
de la Cour
ϭ
KDDhE/d/KE ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϰ
2 A court terme : jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus
ϭ͘Ϯ͘ϰ͘ϭ͘ /ŶƐƵĨĨŝƐĂŶĐĞĚĞƚĞĐŚŶŝĐŝĞŶƐĚĞƐƵŝǀŝĚĞƐƚƌĂǀĂƵdž͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϰϰ
ǀ
ϭϴϰ
178
ϭϳϴ
ϯ͘ϭ͘ϭ͘
3- A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
h/dKE&KZD/d͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϴ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϭ͘ Absence de traçabilité des procédures de création de l’OPCI LIHEMIHA et d’admission de nouvelles
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ŽŵŵƵŶĞƐŵĞŵďƌĞƐ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϬϵ
contrôle dans tous les aéroports ;
ϯ͘ϭ͘ϭ͘Ϯ͘ ĠĨĂillance de l’OPCI LIHEMIHA en matière de confection des documents budgétaires et ses actes
B) Au Ministère chargé des mines, de : ϭϭϬ
ƐƵďƐĠƋƵĞŶƚƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϯ͘ EŽŶͲƌĞƐƉĞĐƚĚĞƐrègles de gestion financière et d’organisation comptable répondant aux principes
❖ A moyen terme :
ŐĠŶĠƌĂƵdžĚĞůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠƉƵďůŝƋƵĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϭ
4- en ŽŶĨƵƐŝŽŶƐĚĂŶƐůĂĚĠƚĞƌŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞůĂŶĂƚƵƌĞĚĞĐŚĂƋƵĞĚĠůĠŐĂƚŝŽŶĚĞƐĞƌǀŝĐĞƉƵďůŝĐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϰ͘ matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures ϭϭϮ
administratives
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϱ͘ Manquement manifeste adéquates face auxd’entretiens
à l’obligation orpailleursparinformels les anciens; concessionnaires durant les années
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur ϭϭϯ
ϮϬϭϰăŽĐƚŽďƌĞϮϬϭϳ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϲ͘et àĂƌĠŶĂŐĞĚƵĂĐŶŽŶƌĠĂůŝƐé
leur cohérence notamment avantdes l’exploitation
renseignements par la Société SLT ROSO͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
relatifs à la CIN et à l’adresse ; ϭϭϰ
ϯ͘ϭ͘ϭ͘ϳ͘ ďƐĞŶĐĞĚĞƚƌĂĕĂďŝůŝƚĠĚĞƐĠǀĞŶƚƵĞůƐƉĂŝĞŵĞŶƚƐĞĨĨĞĐƚƵĠƐƉĂƌůĞƐĞdžƉůŽŝƚĂŶƚƐĚƵĚĞ&/sKd͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϱ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques ϭϭϱ
h/d>WZ&KZDE>^dZhdhZKZ'E/^d/KEE>>>'^d/KEh&/sKd
fiables entreperformance
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ϭ͘ Mauvaise les Communes, l’ANOR
de l’OPCI et de la et la Direction
Commission Interrégionale
du Bac ; Bac FIAVOTA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϱ
dans la gestion du
7- en Déficits
ϯ͘ϭ͘Ϯ͘Ϯ͘ matière prévisionnels
de suivi dechroniques de l’exploitation
la production du Bac FIAVOTA
des orpailleurs et de lapour les années
collecte ristournes liées ϭϭϲ
des 2022ͲϮϬϮϯͲϮϬϮϰ͘͘͘͘
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
ϯ͘Ϯ͘ h/d^^hsEd/KE^Zh^WZ>KDDhEhZ/ED,K͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϵ
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϯ͘Ϯ͘ϭ͘ EŽŶͲrespect de la règle d’affectatŝŽŶĚĞůĂƐƵďǀĞŶƚŝŽŶ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϭϵ
l’intérieur même de la Commune d’extraction ;
ϯ͘Ϯ͘Ϯ͘ ❖ A court terme :
ZdZ>ZWd/KE^^hsEd/KE^WZ>KDDhED,K͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϬ
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
ϯ͘ϯ͘ KEdZK>^KDDE^Wh>/Yh^d>KDWd/>/d^Dd/Z^>KDDhEhZ/E
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
D’IMERINTSIATOSIKA͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ristournes ;
ϯ͘ϯ͘ϭ͘9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ϯ͘ϯ͘ϭ͘ϭ͘ Utilisation de procédures d’ĂĐŚĂƚŝŶĂƉƉƌŽƉƌŝĠĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϭ
ϭ Calcul de la
ϯ͘ϯ͘ϭ͘Ϯ͘ WƌŽĐĠĚƵƌĞĚĞĐŚŽŝdžĚĞƐĨŽƵƌŶŝƐƐĞƵƌƐŶŽŶĐŽŶĨŽƌŵĞĂƵdžůŽŝƐĞƚƌğŐůĞŵĞŶƚƐƐƵƌůĞƐŵĂƌĐŚĠƐƉƵďůŝĐƐ
Cour ͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϮϮ
2 A court terme
ϯ͘ϯ͘ϭ͘ϯ͘ /ŶĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚĞƉƌŽĐĠĚƵƌĞƐĨŽƌŵĂůŝƐĠĞƐƉŽƵƌůĞƐĐŽŵŵĂŶĚĞƐĞƚůĞƐƌĠĐĞƉƚŝŽŶƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
: jusqu’à 12 mois ; à moyen terme : de 1 à 3 ans ; à long terme : 3 ans et plus ϭϮϰ
ǀ
181
ϭϴϰ ϭϴϭ
A) ACONTROLE
ϯ͘ϰ͘
l’État, deDES
: COMPTES ET DE L’EXECUTION DU BUDGET DE LA COMMUNE RURALE D’ARIVONIMAMO IIϭϯϬ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
ϯ͘ϰ͘ϭ͘ faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϬ
ϯ͘ϰ͘ϭ͘ϭ͘ ƵŵƵůĚĞĨŽŶĐƚŝŽŶƐŝŶĐŽŵƉĂƚŝďůĞƐƉĂƌůĞdƌĠƐŽƌŝĞƌ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϬ
2- A moyen terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
ϯ͘ϰ͘ϭ͘Ϯ͘ Utilisation de procédures d’achat inadéquates͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϭ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition des
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
^hZ>KDWd/>/d^Dd/Z^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
commercialisation de l’or, la périodicité de la communication de la liste d’orpailleurs à
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϭ͘ ^ƵŝǀŝŝŶĂĚĂƉƚĠĚĞƐŵĂƚĠƌŝĞůƐĞŶƐĞƌǀŝĐĞ͗͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘Ϯ͘ :ŽƵƌŶĂůĚĞĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝǀĞŶŽŶŵŝƐăũŽƵƌƌĠŐƵůŝğƌĞŵĞŶƚ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϮ
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
ϯ͘ϰ͘Ϯ͘ϯ͘ /ŶĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚĞůŽĐĂůĚĞƐƚŽĐŬĂŐĞƐĠĐƵƌŝƐĠ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϯ
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϯ͘ϱ͘ 3-KEdZK>^,d^Wh>/^d>'^d/KEhWdZ/DK/E>KDDhEZhZ>
A court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
D’AMBATOMIRAHAVAVY͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
frontières et les agents de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
ϯ͘ϱ͘ϭ͘ ^hZ>^KDDE^Wh>/Yh^͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
contrôle dans tous les aéroports ;
ϯ͘ϱ͘ϭ͘ϭ͘ ŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐĂĐŚĂƚƐĚŝƌĞĐƚƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϰ
B) Ă͘Au Ministère chargé des mines, de :
sŝŽůĂƚŝŽŶĚĞƐƐĞƵŝůƐŵĂdžŝŵƵŵƐƉƌĠǀƵƐƉĂƌůĞƐƚĞdžƚĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ ϭϯϱ
ď͘ ❖ ĠĨĂƵƚde
A moyensincérité
termedes :inscriptions budgétaires en raison de l’absence d’évaluation fiable des besoins͘͘͘͘͘͘ϭϯϳ
Đ͘ Défaut d’utilisation d’un bon de commande règlementaire͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϳ
4- en
Ě͘ matière
Risque de délivrance
d’achat auprès de fournisseursdesen situation
autorisations irrégulière d’orpaillage, prévoir des mesures
visͲăͲǀŝƐĚĞůĞƵƌƐŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĨŝƐĐĂůĞƐ ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϴ
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϯ͘ϱ͘ϭ͘Ϯ͘ ŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐŵĂƌĐŚĠƐƉƵďůŝĐƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϯϵ
en
Ă͘5- jour des textes en vigueur ϭϯϵ
matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise ͘à͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
ĠĨĂƵƚĚĞĐŽŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶĚĞƐŽƌŐĂŶĞƐƉƌĠǀƵƐƉŽƵƌůĂĐŽŵŵĂŶĚĞƉƵďůŝƋƵĞ
ď͘ et à leur cohérence notamment des renseignements relatifs à larègles
Absence de garantie d’accomplissement des travaux convenus suivant les CIN de et l’art͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘
à l’adresse ; ϭϰϬ
Ă͘ Défaut de nomination d’un responsable pour la gestion des fournitures et consommables͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϮ
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ď͘ Mode d’enregistrement ne reflétant pas l’image fidèle de la situation des matériels͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϯ
et une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques
Ă͘ ĠĨĂƵƚĚĞŶŽŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞƐĚŝĨĨĠƌĞŶƚƐĂĐƚĞƵƌƐĐŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĂĐŽŵƉƚĂďŝůŝƚĠĚĞƐŵĂƚŝğƌĞƐ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϯ
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ď͘ Défaut d’utilisation des modèles de documents comptables prévus͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϰ
7- en matière de suivi de la production des orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
d/dZ/s͘aux
produits
ACTIVIaurifères
TES JURtantIDIau
CTniveau
IONNE ES͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘qu’au
LLCommunes
des ͘͘͘͘͘͘͘͘͘niveau
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘central,
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘promouvoir
͘͘͘͘͘͘ϭϰϲ
les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
ϰ͘ϭ͘ DEFAUT D’APPLICATION DES LOIS ET REGLEMENTS͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϳ
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϰ͘ϭ͘ϭ͘ l’intérieur même de ladeCommune
Trop perçu d’indemnité d’extraction
responsabilité au profit du;régisseur des recettes–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϵĂƐĚĞůĂ
❖ A court terme :
ZĠŐŝŽŶĚĞŽŶŐŽůĂǀĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϳ
ϰ͘ϭ͘Ϯ͘
8- vulgariser les textes en matière de paiement des ristournes minières et porter à la
ĠĨĂƵƚĚĞƌĞƐƉĞĐƚĚĞůĂƉƌŽĐĠĚƵƌĞĚĞƉĂƐƐĂƚŝŽŶĚĞŵĂƌĐŚĠƉƵďůŝĐ–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϯĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞ
connaissance des Communes et des collecteurs l’utilité présentée par le paiement des
hƌďĂŝŶĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϰϴ
ristournes ;
ϰ͘ϭ͘ϯ͘9- sensibiliser par la suite, les collecteurs à faire régulièrement leurs déclarations ;
WĂŝĞŵĞŶƚĚĞƐŝŶĚĞŵŶŝƚĠƐĨŽƌĨĂŝƚĂŝƌĞƐĂƵdžƌĠŐŝƐƐĞƵƌƐĚĞƐƌĞĐĞƚƚĞƐĞƚĂƵdžƌĠŐŝƐƐĞƵƌƐĚĞƐĚĠƉĞŶƐĞƐͲ'ĞƐƚŝŽŶ͗
ϮϬϭϭ͕ϮϬϭϮĞƚϮϬϭϰͲCas de la Commune urbaine d’Antsalova͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϬ
Calcul de la Cour
ϭ
2 A courtPaiement
ϰ͘ϭ͘ϰ͘ des12indemnités
terme : jusqu’à mois ; à moyendes intervenants
terme : de 1 à 3 ans ;au marché
à long terme des bovidés”
: 3 ans et plus Ͳ'ĞƐƚŝŽŶƐ͗ϮϬϭϭĞƚϮϬϭϮͲĂƐĚĞůĂ
commune urbaine d’Antsalova͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϬ
ǀ
ϭϴϰ
182
ϭϴϮ
ϰ͘Ϯ͘Ϯ͘ Paiement des dépenses relatives à la location d’engins en l’absence des cartes grises et des patentes
De tout ce qui précède, la Cour recommande :
ƉƌŽĨĞƐƐŝŽŶŶĞůůĞƐͲ'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϯͲĂƐĚĞůĂĐŽŵŵƵŶĞƵƌďĂŝŶĞĚĞdŽĂŵĂƐŝŶĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϯ
A) A l’État, de :
ϰ͘Ϯ͘ϯ͘ ĠĨĂƵƚĚĞƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐƉŝğĐĞƐũƵƐƚŝĨŝĐĂƚŝǀĞƐĂƚƚĞƐƚĂŶƚůĞƐĞƌǀŝĐĞĨĂŝƚĞŶŵĂƚŝğƌĞĚĞƉĂŝĞŵĞŶƚĚĞƐĚƌŽŝƚƐĚĞ
1- A long terme2, prévoir un texte portant transfert de la gestion des zones aurifères
ǀĂĐĂƚŝŽŶĞƚĚĞƐŚĞƵƌĞƐƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞƐ–'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϰͲĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞhƌďĂŝŶĞĚĞDŽƌŽŶĚĂǀĂ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ
faisant partie du domaine public naturel aux Communes ;
ϰ͘ϯ͘ A moyen
2-DE^ terme, veiller à la mise à jour et à la cohérence des textes, règlements et
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ
procédures en vigueur notamment en ce qui concerne le taux de répartition
'ĞƐƚŝŽŶĚĞĨĂŝƚͲĂƐĚĞůĂŽŵŵƵŶĞZƵƌĂůĞĚĞdĂŶũŽŵďĂƚŽͲ'ĞƐƚŝŽŶϮϬϭϲ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϱ des
ristournes minières, le redevable en matière de redevances issues de la
TITRE V . AUTRES ACT
commercialisation deIV ITElaSpériodicité
l’or, ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘communication
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘de ͘͘͘͘͘la
͘͘͘͘liste
͘͘͘͘͘͘͘d’orpailleurs
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϳ à
l’ANOR, le responsable de la tenue des registres d’entrées et sorties des collecteurs, la
ϱ͘ϭ͘ h/d>^Khd,ZE&Z/Es>KWDEdKDDhE/dzͲ^KEKhZEd>s/^//>/dDE L’ISC
redéfinition des couloirs d’orpaillage et le caractère obligatoire de la
D'^Z͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
commercialisation auprès des comptoirs de l’or;
ϱ͘ϭ͘ϭ͘3- A
ŽŶƚĞdžƚĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
court terme, prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les exportations
illicites entre autres la responsabilisation des agents chargés de sécurisation des
ϱ͘ϭ͘Ϯ͘ Objectifs deet
frontières l’audit
les ͘agents
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
de la douane, le renforcement des dispositifs de sécurité et de
contrôle dans tous les aéroports ;
ϱ͘ϭ͘ϯ͘ DĠƚŚŽĚŽůŽŐŝĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϴ
B) Au Ministère chargé des mines, de :
ϱ͘ϭ͘ϰ͘ Résultats de l’audit͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
❖ A moyen terme :
ϱ͘Ϯ͘ 4-&KZDd/KEd^E^//>/^d/KE^hdKZ/d^>K>^WKhZ>KEE'KhsZEE͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
en matière de délivrance des autorisations d’orpaillage, prévoir des mesures
administratives adéquates face aux orpailleurs informels ;
ϱ͘Ϯ͘ϭ͘ Sensibilisation et formation des responsables de la Commune Rurale d’Ikalalao͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
5- en matière d’octroi des cartes d’orpaillage, veiller à la mise à jour des textes en vigueur
ϱ͘Ϯ͘Ϯ͘ et à leur
Appui cohérence notamment
à l’amélioration des renseignements
de la gouvernance relatifs͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϱϵ
financière des communes à la CIN et à l’adresse ;
6- en matière de tenue des registres spéciaux des orpailleurs, mettre en place un système
ϱ͘Ϯ͘ϯ͘ une procédure pérennes de gestion et de communication des données statistiques͘͘ϭϲϬ
^ĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶƐƵƌůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐƌĞƐƐŽƵƌĐĞƐƉƌŽƉƌĞƐĚĞƐdĂƵŶŝǀĞĂƵĚĞƐZĠŐŝŽŶƐĞƚƐŝďŽŬĂĞƚ^ŽĨŝĂ
et
fiables entre les Communes, l’ANOR et la Direction Interrégionale ;
ϱ͘Ϯ͘ϰ͘ ĂŵƉĂŐŶĞĚĞƐĞŶƐŝďŝůŝƐĂƚŝŽŶĚĞƐƌĞƐƉŽŶƐĂbles communaux suite à l’institution au niveau des communes
7- en matière de suivi de la production des
ƌƵƌĂůĞƐĚĞϮğŵĞĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞƐdƌĠƐŽƌŝĞƌƐĐŽŵŵƵŶĂƵdž orpailleurs et de la collecte des ristournes liées
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϬ
aux produits aurifères tant au niveau des Communes qu’au niveau central, promouvoir
ϱ͘Ϯ͘ϱ͘ les activités des comptoirs de l’or dans chaque Commune, conformément aux articles
&ŽƌŵĂƚŝŽŶƐƵƌůĂƉƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞƐĐŽŵƉƚĞƐĚĞƐŽŵŵƵŶĞƐƌƵƌĂůĞƐĚĞĚĞƵdžŝğŵĞĐĂƚĠŐŽƌŝĞ͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϭ
33 à 39 du décret sur le régime de l’or, et afin que toutes les transactions s’effectuent à
ϱ͘Ϯ͘ϲ͘ l’intérieur même de la Commune d’extraction
^ƵŝǀŝĚĞƐĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐĚĞƐƚƌĠƐŽƌŝĞƌƐĐŽŵŵƵŶĂƵdž ;
͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘͘ϭϲϭ