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TRUE FALSE
7. Codes of ethics have detailed lists of what professionals are prohibited from doing.
Comment: Usually codes of ethics are written in general terms defining a vague threshold of
acceptable behaviour. This is evident from the excerpts on page 15.
SHORT ANSWER
8. Name the four persons (or groups) professionals owe ethical duties to.
MULTIPLE CHOICE
9. What is the definition of a “facilitation payment” under the Corruption of Foreign Public
Officials Act in Canada?
Answer: c
Comment: Facilitation payments are an exception to the rule against bribery of foreign public
officials under the CFPOA.
TRUE FALSE
10. You have the legal right to prevent your neighbour from building a tall house that obstructs
your view of the ocean.
Comment: Property ownership does not include the right to a view over neighbouring land.
SHORT ANSWER
11. A mobile amusement ride is bolted to the ground so that it is stable during operation. Is the
ride real property or personal property?
Answer: Personal property. If the purpose of the fixing is to better enjoy the item fixed, the act of
fixing does not make the item real property.
MULTIPLE CHOICE
12. Your neighbour intends to dig a basement close to your property boundary. The neighbour
wants to ensure lateral support to your land, and so installs ground anchors that extend under
your land. Has the neighbour done anything wrong?
a. no, the neighbour is complying with his duty to provide lateral support
b. no, the neighbour is entitled to take reasonable steps to facilitate construction on his land
c. yes, the neighbour’s anchors are trespassing onto your land because you did not agree to
them being installed
d. yes, ground anchors stretch as they take load, and so your land will settle as this occurs;
the neighbour has compromised lateral support to your land
Answer: c
Comment: The right to place items on or under another person’s land must be established by
contract.
Answer: a
a. copyright law
b. trademark law
c. trade secrets
d. industrial designs
Answer: c
Comment: Trade secrets and other ideas can be preserved by well-drafted contracts.
Answer: d
16. Discuss the importance of registration of patents, copyright, trademarks, and industrial
designs respectively.
Answer: Registration is most important for patents and industrial designs. Without registration,
there is no protection at all for patents or industrial designs. Patents must be registered in each
jurisdiction where the inventor wants protection, and there are time limits by which this
registration must be completed. For copyrights, registration is not required. However,
registration is useful for copyright because it proves who the owner of the copyright is.
Registration is also required to take advantage of copyright treaties. Trademarks need not be
registered, but if they are not, the trademark will only apply in the area the trademark is actually
used. Registering a trademark gives the owner the exclusive right to use the trademark
throughout Canada.
TRUE FALSE
17. Filing requirements for partnerships are generally less onerous than for corporations.
SHORT ANSWER
18. If you are setting up a business and are not concerned about liability, but expect to be very
successful, what disadvantage is there to operating as a sole proprietor?
Answer: Sole proprietors pay tax on the profits of the business as personal income. For large
incomes, the personal tax rate may be higher than the corporate tax rates, and so a sole
proprietorship would not be efficient from a tax perspective.
MULTIPLE CHOICE
a. articles of incorporation
b. memoranda of association
c. letters patent
d. partnership agreement
Answer: d
a. nothing, the corporation will be paying full price for the car, and the brother is not
making any concession for the director
b. disclose the director’s relationship with the seller, and have the purchase approved by the
shareholders
c. disclose the director’s relationship with the seller, and have the purchase approved by the
independent directors on the board
d. have his brother make a statutory declaration that the car was sold at fair market value
Answer: b
Comment: Approval by the board of directors may be sufficient, but approval by an appropriate
majority of shareholders is unassailable.
Afin que les adolescents ne soient pas poussés tous vers les
mêmes professions, afin d’élargir leur choix, il serait bon de montrer
ce qu’il y a d’inconséquent et souvent de stupide dans la hiérarchie
des métiers, telle qu’elle s’est installée dans l’estime publique.
Car cette hiérarchie existe. On en a une preuve curieuse dans la
rédaction des lettres mortuaires. Dans l’énumération de la famille, on
fait figurer les titres des officiers, des magistrats, et on se garde bien
de mentionner les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les
ingénieurs même.
Par quelle lente stratification de préjugés cette hiérarchie s’est-
elle établie ?
Les professions les plus honorées sont-elles les plus
périlleuses ? Non. Car les tables de mortalité nous apprennent que
le pourcentage le plus élevé dans la paix est atteint par les
couvreurs et les vidangeurs.
Celles qui ont exigé le plus de travail préalable ? Non. Car le
professeur de lycée, qui a passé par Normale supérieure et fourni un
labeur écrasant, ne vient pas en tête de liste.
Celles qui exigent le plus de désintéressement ? Non. Car les
fonctionnaires, également peu payés, ne jouissent pas d’un prestige
culminant.
Les plus fructueuses ? Non. Car on n’estime pas spécialement
les financiers.
Les plus puissantes ? Non. Car les hommes armés du plus vaste
pouvoir sont les journalistes et les policiers.
Tant de raisons complexes ont joué dans ce classement ! Il y a
des carrières qui furent brillantes dans le passé et qui gardent un
éclat persistant : la carrière diplomatique, bien que ses mœurs
soient surannées, son rôle, hélas ! souvent vain et parfois
dangereux.
Puis il y a des titres qui inspirent d’autant plus de respect qu’on
les comprend moins : Conseiller référendaire à la Cour des
Comptes.
D’autres préjugés viennent d’un passé plus lointain. Si le
commerce ne jouit pas de plus d’estime, c’est peut-être qu’il était
exercé dans les anciennes civilisations par des esclaves.
Enfin, la vieille supériorité de l’âme sur le corps a exalté
démesurément le travail de l’esprit et rejeté dans l’ombre le métier
manuel.
Qu’en conclure ? Que cette hiérarchie s’est assise sous cent
influences complexes, illogiques, et qu’il faut puiser, dans le
sentiment de cette incohérence, la force de s’affranchir de ses
décrets.
La Constitution.
Soi-même.
Self-defence.
Un jour, un bon bourgeois passait aux environs de la gare Saint-
Lazare, quand il sentit une main s’abattre durement sur son épaule.
Tournant la tête, il vit un homme sombre et furieux qui lui ordonna de
le suivre.
— Où donc ?
— Au poste.
On n’est jamais tout à fait innocent. Arrêté sans cause connue,
on a vite fait soi-même d’en découvrir une dans son passé. Bref,
sans plus regimber, notre promeneur se laissa conduire au
commissariat voisin. Et là, il s’aperçut qu’il avait été arrêté par un
fou…
Oui, c’était un vrai fou, qui, sans doute atteint de la manie des
grandeurs, se croyait policier. L’anecdote est authentique. A notre
époque, un fou peut arrêter un passant et le conduire au
commissariat. Comment pareille aventure est-elle possible ?
L’explication est fort simple : le passant ignore ses droits. Il ne sait
pas les garanties qu’il doit exiger de l’homme qui veut l’arrêter.
Démuni d’armes légales, il ne peut pas se défendre.
Que chacun s’interroge sincèrement et se place dans un cas
semblable. Certes, selon sa nature, il se cabrera plus ou moins haut.
Mais, en vérité, il ne saura pas au juste les catégories d’individus qui
ont le droit d’arrêter les autres. Il ignorera les moyens de vérifier leur
identité. Il ne saura pas dans quelles conditions d’heure et de lieu, ni
sur la présentation de quels mandats cette arrestation est légale.
Pour les perquisitions, même histoire. Nous ne sommes pas
mieux armés pour la défense de notre foyer que pour celle de notre
personne. Là, encore, les faits-divers nous apportent leurs
témoignages. Que de fois la femme, restée seule au logis, laisse
fouiller les meubles et crocheter les tiroirs — quand elle n’en livre
pas elle-même les clefs — par de faux policiers, qu’elle a crus sur
leur arrogance et leur mauvaise mine ! Elle ne savait pas. Elle
ignorait sur quel « Sésame » nous devons ouvrir notre porte à la loi.
Et nous ne savons pas plus dans quelles conditions nous devons
l’ouvrir à la réquisition militaire en temps de manœuvre, à
l’inquisition fiscale en matière de fraudes. Quand un « rat de cave »,
flairant un petit délit, se présente chez un viticulteur soupçonné ou
dénoncé, il se nomme à peine. Il entre, il est chez lui. Seul, son
sans-gêne est garant de son autorité. Le propriétaire se tait et se
tient coi. Et pour cause. Sait-il seulement les références qu’il peut
exiger de l’inquisiteur ?
Ce sont là, dira-t-on, des cas exceptionnels. Soit. Mais tout le
monde paie l’impôt, et tout le monde passe à l’octroi. Or, sommes-
nous mieux armés pour exiger le respect de nos biens que pour
défendre celui de notre personne et de notre logis ?
Chacun paie aveuglément ses contributions. Qui donc en pourrait
vérifier l’exactitude ? Nul ne sait, nul ne se soucie de savoir sur
quelles bases elles sont calculées.
Quand la main du gabelou s’abat sur nos bagages, sur notre
auto, connaissons-nous exactement nos droits ? Pouvons-nous
simplement donner au sbire la clef de notre malle et le laisser à sa
basse besogne, ou peut-il nous contraindre à déboucler et à
reboucler ? Quand nous lui affirmons que nous n’avons rien à
déclarer, peut-il nonobstant exiger la fouille ?
Ainsi, qu’il s’agisse de nous ou de notre propriété, nous ne
savons pas nous défendre. Nous avons négligé les armes que nous
tendait la loi. Mais elles existent, ces armes, elles reposent à l’ombre
de l’épaisse forêt du Code. Il nous serait relativement aisé de les
ramasser.
A-t-on déjà tenté en ce sens quelque effort officiel ? J’ai consulté
le programme actuel des lycées de France. J’ai vu que, dans une
classe de troisième, on consacrait une heure par semaine à l’étude
du droit usuel. Et encore on ne fait du droit usuel que dans la
division B où l’on n’apprend pas le latin. Si bien que le latiniste est
condamné à ignorer toute notion de droit. Mais tranquillisez-vous :
ces notions de droit usuel ne descendent pas jusqu’à ces
applications pratiques dont on aurait besoin dans la vie. En fait,
latinistes et modernes restent également ignorants, également
désarmés dans l’art de se défendre contre les abus de l’autorité.
Planter un clou.
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