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-KENITRA-
Enseignant :
Pr. Med RAFIK Année universitaire : 2020-2021
Introduction
Le terme de polymère est très ancien puisque, dès 1866, Berthelot mentionnait
que « le styrolène aujourd’hui appelé styrène), chauffé à 200°C pendants quelques
heures, se transforme en un polymère résineux ». N’était-ce pas le premier polymère
synthétique reconnu ? C’est probable. Il n’en demeure pas moins que la notion de
polymère, dans le sens que nous lui donnons aujourd’hui, a dû attendre les années 1920,
avec les travaux de H. Staudinger (prix Nobel 1953), pour être accepté et ce n’est qu’au
cours de la décennie suivante que la théorie « macromoléculaire » a définitivement
triomphé de la théorie « micellaire » à laquelle elle était opposée.
La définition d’un polymère généralement acceptée est celle d’un système formé
par un ensemble de macromolécules, c'est-à-dire d’entités moléculaires de grande taille,
issues de l’assemblage covalent d’un grand nombre d’unités répétitives plus
communément appelés unités (ou motifs) monomères. Les édifices macromoléculaires
ainsi définis ont des dimensions moléculaires (caractérisées par leur masse molaire) très
supérieures à celles des molécules simples ; il en résulte, pour le polymère résultant, des
propriétés nouvelles utilisables, en particulier, dans des matériaux structuraux.
Exemple
Les homopolymères,
Les copolymères.
1) Les homopolymères
Les homopolymères sont des polymères qui ne possèdent qu’une seule unité.
Parmi les homopolymères, on peut citer le polyéthylène.
1
Exemple
Queue-à –queue
Le plus régulier et le plus probable est l’enchainement tête – à-queue, les autres
enchaînements doivent être considérés comme des irrégularités de structure.
Il n’ya pas que les doubles liaisons qui forment des polymères :
2
Polymères réticulés : les ramifications conduisent désormais à un véritable réseau
tridimensionnel. Ils sont insolubles et ne peuvent être fondus. Ce sont des matériaux
thermodurcissables
3
II/ Synthèse des polymères
La polycondensation.
1) Polymérisation en chaîne
4
Pour symboliser MnM*, on va écrire simplement M*. Cela veut dire que le
monomère activé M* est équivalent du point de vue thermodynamique ou cinétique au
polymère terminé par M* (MnM*).
CH2=CH2 et -(CH2-CH2)n-
R R avec M du type
M M* R M* n
R
5
La nature du centre actif va dépendre de la nature de R.
Exemple :
Exemple :
Exemple
6
Voici différents exemples de monomères qui influencent sur le type de
polymérisation en chaîne.
CH2=CH-CN ____
CH2=CH-Ph
CH2=CH-CH=CH2
CH2=CH-COOCH3 ____
Monomères Formules
Ethylène H2C=CH2
Styrène
Chlorure de vinylidène
Acétate de vinyle
Méthacrylate de méthyle
Anhydride maléique
Isoprène
Propylène
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Chlorure de vinyle
Fluorure de vinylidène
Acrylate de méthyle
Acrylonitrile
Butadiène
Divinylbenzène
isobutylène
H
C C
formation d'un centre actif
H2
qui doit être un radical
a) Amorceur thermique
Exemple:
Peroxyde de benzoyle
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Un autre amorceur couramment utilisé est l’azobisisobutyronitrile AIBN :
b) Amorceur redox
H2
C
HC
L’avantage de ce type d’amorceur est que l’on ne rajoute pas une espèce
chimique en bout de chaîne.
Dans une réaction, la concentration en amorceur est de 10-6 à 10-8 mol L-1 de
radical pour 0,5 à 10 mol L-1 de monomère.
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Ainsi, seule une fraction de l’amorceur est efficace. Appelons cette fraction f. Si
la réaction est efficace à 100%, f=1. Dans la réalité, 30 à 80% de l’amorceur est efficace
donc f appartient à [0,3 ; 0,8]. Ce facteur tient compte des pertes par désactivation.
Dans le cas, d’un rayonnement , il n’y a pas de perte d’efficacité car chaque
rayon de lumière entraîne la formation d’un radical.
a) Amorçage.
vd 2k d A f
Va =Vd et donc
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b) Propagation
.
La détermination de M
. .
est difficile car toute chaîne porteuse de M s’écrit M .
c) Terminaison
Dans ce cas, on a deux espèces inactives. Cette réaction n’a pas beaucoup
d’influence sur les masses.
. .
M M t 2 M
k
11
On a alors la vitesse de terminaison vt.
vt 2 k t M . 2
Remarque
L’hypothèse de l’état quasi - stationnaire (EQS) est l’état où, à tout instant, il y a
dM .
0
autant de centres actifs détruits que formés. On a donc dt et par conséquent
va = vt et donc :
.
De cela, on peut en déduire M car kd est stable, f est connu, [A] choisi et kt
est mesuré.
On a donc :
f k d A
M. kt
v p k p M M.
On remplace alors ceci dans et on obtient :
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est reliée au degré de polymérisation car à t final, sera directement égal à
DPn
DPn s’il y a une dismutation et à 2 s’il s’agit d’une recombinaison.
Et par conséquent :
M n M0
e) Réaction de transfert
C’est la réaction qui va entraîner l’arrêt de la chaîne cinétique sans pour autant
arrêter la polymérisation.
. .
/\/\/\/\/\/\/\/\- M + TB /\/\/\/\/\/\/\/\-BT + B
.
TB est l’agent de transfert et B va être capable de réamorcer une chaîne.
H
B C C
B + H2
R R
Cet agent va raccourcir les chaînes et limiter les masses molaires. Ainsi, quand
on veut des oligomères, on charge le milieu réactionnel en agent de transfert
(télomérisation).
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Les thiols.
vp
λ DPn
On avait vu que v a mais avec le transfert de masse, on va avoir :
vp
DPn
v phénomène conduisant à l'apparition de nouvelles chaines
Or Vtr(s) = Ktr(s) M.S , Vtr(s) = Ktr(M) M.M et Vtr(A) = Ktr(s) M.A
d’où
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et
f) inhibition
Les phénols et polyphénols ainsi que les amines aromatiques, réagissent avec les
radicaux libres en croissance par arrachement d’hydrogène,
Le radical aryloxyle formé possédant une réactivité trop faible pour réamorcer
efficacement la polymérisation.
L’hydroquinone est un inhibiteur très utilisé bien que son mécanisme d’action
soit controversé ; en effet, ce composé peut non seulement réagir comme un phénol
mais aussi, en présence d’oxygène moléculaire, donner de la benzoquinone et réagir
comme telle :
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Un autre produit inhibiteur est le dioxygène.
H H
C C
H2
+ O2 C C O O
H2
X X
C’est pour cela qu’il faut faire la polymérisation radicalaire en absence de O2.
La polymérisation est méthode de polymérisation très utilisé car, d’une part, elle
s’applique à une grande variété de monomères éthyléniques et, d’autre part, elle accepte
des techniques et des conditions opératoires diverses. Cinq grandes techniques sont
couramment utilisé, qui présentent chacune leurs avantages et leurs inconvénients.
Chaque monomère polymérisable par voie radicalaire peut faire appel à une ou plusieurs
des ces techniques.
1) Polymérisation en masse
2) Polymérisation en solution
Cette technique est fréquemment utilisée au laboratoire car elle permet d’atteindre des
conversions élevées sans risque d’effet de gel. Les solvants utilisables doivent être
solvants du polymère et inerte vis-à-vis des radicaux libres, l’amorceur doit être soluble
dans le milieu réactionnel. En fin de polymérisation, le polymère est récupéré par
évaporation rapide du solvant à haute température ou bien par précipitation dans un non
solvant.
3) Polymérisation en dispersion
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génération. L’accroissement de taille des particules de polymère peut se poursuivre dans
la phase précipitée (par adsorption du monomère ou de l’amorceur sur les particules)
mais en général, la précipitation est responsable d’une limitation des masses molaires du
polymère résultant.
4) Polymérisation en suspension
5) Polymérisation en émulsion
R
1) La polymérisation anionique
a) monomères utilisés
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Dans les exemples précédents de monomères, leur caractère attracteur diminue
de gauche à droite. Dans le cas du styrène, on peut l’utiliser pour les polymérisations
radicalaires, anioniques et cationiques.
O
R C C O
H2C CH2 H2 H2
R
b) Les amorceurs
Exemple
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Par exemple le naphtalène sodium donne un anion radical.
c) Etude cinétique
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La rupture se faisant par transfert avec le solvant est :
La vitesse de propagation
2) La polymérisation cationique
H3C
C CH2
H3C
Il est utilisé pour la fabrication de matériau élastomère tel chambre à air, joint de
cocotte minute, intérieur de pneus. L’imperméabilité au gaz est 100 fois supérieure à
celle des caoutchoucs naturels. En plus, ces polymères à base d’isobutylène sont
résistants thermiquement et peuvent être utilisés comme joints d’étanchéité dans les
circuits vapeurs.
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a) Amorçage.
Acide de Brönsted
Exemple :
Acide de Lewis :
Les acides de Lewis (TiCl4, SnCl4, BF3, AlCl3) constituent la classe d’amorceurs
cationique la plus importante. Ces amorceurs sont pratiquement toujours utilisés avec
un coamorceur.
On a alors l’équation :
b) Propagation.
+ - + - + -
C AMXn C // AMXn C + AMXn
paire d'ions
paire d'ions
séparé par le ions libres
intime
solvant
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Cette séparation des ions dépend de la constante diélectrique du solvant, de la
température et de la taille du contre ion.
Exemple 1 :
kp 17 6 0,003
Quand I2 est utilisé comme amorceur cationique, on le considère comme I 3 .
I2 est le plus petit contre ion de la série et donc kp est la plus petite.
Exemple 2 :
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sont cependant suffisamment réactives pour réamorcer le processus alors que, dans le
cas de la terminaison, les espèces formées sont totalement inactives.
*Transfert au monomère.
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Terminaison par décomposition de l’anion
24
La vitesse de rupture est alors sous la forme :
Exemple :
25
La polymérisation du type AB ABABABABABABABAB.
Exemple :
N 0 N C0 C
p
N0 C0
présence.
MMMM* ...
M
a) Equation de Carothers
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N0 N 1
p 1
N0 DPn
d’où
N0
DPn
N
Si on a 100 molécules à t=0 et qu’il ne nous en reste plus que 50 à t, alors il est
forcé que statistiquement, chaque molécule contient deux motifs de monomère. Ainsi,
C’est en regroupant ces deux équations que Carothers a pu établir son équation :
1
DPn
1- p
p=0,99 on a DPn de 100. Dans le cas du dernier DPn si le monomère a une masse 100,
Avec la polymérisation par étapes, on obtient des polymères qui ont des masses
maximales de 30000.
Pour qu’une réaction de polyestérification ait lieu, il faut qu’il y ait acidification.
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i) Polycondensation auto – catalysée par l’un des
groupements réactifs
O
HOOC R COOH + HO R' OH
HOOC R C O R' OH
- H2O
d COOH d COOH
vp k OH COOH COOH vp k COOH
3
dt et donc dt .
dC
3 kdt
On intègre entre 0 et t et entre C0 et C. L’équation C devient :
1 1 C0 C C20 C2
2 2 2 k t p C20 2 k t
C C0 . Or C 0 d’où C
2
et donc
DP
n
2
2 C20 k t 1
d COOH
vp k COOH
2
On et donc dt .
dC
2 k dt
On intègre entre 0 et t et entre C0 et C. L’équation C devient :
1 1 C0 C C0 C
k t p C0 k t
C C0 . Or C 0 d’où C et donc
DP
n C0 k t 1
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II/ Caractérisation d’un polymère
Exemple :
* C C O n *
H2 H2
Pour une masse d’environ 400, ce polymère est un liquide de frein. Par contre,
avec une masse d’environ 2000, ce polymère apparaît sous forme de poudre blanche et
est utilisé dans la fabrication de médicaments.
Mw wi Mi
i
Ci
wi
où wi est la fraction massique et C . Ainsi
C M i i N Mi
2
i
Mw i
i
C i
i N M
i
i i
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masse de polymère M
DPn n
masse d' unité ou de motif m
MW
Il correspond au rapport M n . Généralement on trouve un Ip compris entre 2 et 20 car
MW > Mn .
Quand M W = M n on a Ip=1 ; toutes les chaînes ont la même longueur et l’on parle alors
d’échantillon isomoléculaire.
A : M=30000
B : M=80000
Calculer M n et. M W
Le degré de polymérisation
Exemple :
30
2) Isomérie de configuration
a)Tacticité
*Les radicaux R sont fixés au hasard, de façon aléatoire : le polymère est linéaire
atactique.
* les molécules réguliers peuvent se ranger côté à côté pour former des
structures cristallines
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b) Isomérie cis -trans
Certaines polymérisations, comme celle des diènes conjugués, (Le butadiène de
formule CH2=CH-CH=CH2 en particulier) peuvent donner lieu au maintien de doubles
liaisons dans le squelette macromoléculaire.
La rigidité des groupements éthyléniques –CH=CH- fixe l’orientation relative de
leurs deux substituants macromoléculaires qui peuvent être :
H2 H2 H2
* C * C C n *
H
C C C C
H H H
trans C n * cis
H2
I II
Ainsi cette différence géométrique va entraîner deux polymères de propriétés
complètement différentes.
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Copolymérisations
*Pourquoi ?
Améliorations des propriétés des homopolymères,
Introduction
I/ Définition
Un copolymère formé par deux types d’unités monomère est un bipolymère,
bien que dans l’usage courant il soit désigné simplement par un copolymère.
Suivant les types des monomères et les conditions de réaction, on peut obtenir
les copolymères dont les enchaînements de base sont les suivants :
1) Copolymères statistiques
Par exemple :
Poly(styrène-co-acrylonitrile)
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2) Copolymères alternés
Par exemple :
3) copolymères à blocs
Ils sont formés par des enchainements de séquences poly A et poly B. Ils
peuvent être du type bibloc, tribloc ou multibloc et ils sont désignés par poly(A-b-B).
Exemple
4) Copolymère greffés
5) variantes
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Ces différents copolymères peuvent être représentés schématiquement comme
suit :
II. Synthèses
Ces différents copolymères peuvent être obtenus par voie radicalaire, par voie
ionique ou encore par réaction de polycondensation. Etant donné que la
copolymérisation par voie radicalaire est le procédé le plus utilisé, notamment au stade
industriel, la cinétique de la réaction sera traitée en détail dans ce cas.
1) Copolymères statistiques
En polymérisant par exemple par voie radicalaire un mélange de deux
monomères A et B, la composition du copolymère qui se forme est généralement
différente de la composition du mélange de monomères.
Réactions d’amorçage
Réactions de propagation
Réactions de terminaison.
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Ces différentes possibilités, ainsi que les constantes de vitesse correspondantes,
peuvent être données comme suit :
*Amorçage
*Propagation
*Terminaison
Dans ce schéma :
36
Dans ces conditions, la vitesse de disparition des monomères A et B s’écrit :
Dans ces équations, A et B ainsi que A* et B* représentent les
concentrations en monomères A et B et en radicaux A* et B*.
On a donc :
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Equation de Mayo :
Les valeurs de r1 et r2 dans cette équation sont appelés les rapports de réactivité
des monomères, qui caractérisent la réactivité d’un centre actif donné par un monomère
du même type ou de l’autre type.
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L’équation (5) prend ainsi la forme :
Selon les valeurs des rapports de réactivité r1 et r2, la forme des courbes
d’incorporations est différente.
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La figure 1 donne la représentation graphique de la variation de la composition
du copolymère en fonction de la composition du milieu pour différentes valeurs de r1.
On remarque que si r1 est supérieur à l’unité, le copolymère formé est plus riche
en unité A que le milieu, celui-ci a donc tendance à s’appauvrir à mesure que la
copolymérisation progresse, le copolymère qui se forme devient de plus en plus pauvre
en A. sa composition tend donc vers celle de l’homopolymère (B)n.
Couples r1×r2
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b/ Deuxième cas : r1r2 ≠ 1 avec r11 et r21
Ce cas se produit lorsqu’un des monomères est plus réactif vis-à-vis des
radicaux que l’autre monomère. On obtient des courbes de composition (figure 2) de
forme similaire à celles obtenues lorsque r1r2=1 (figure 1), que r1r2soit plus petit ou
plus grand que 1. Lorsque les valeurs de r1 et r2devienneent trop dissemblables, comme
dans le cas du couple styrène-acétate de vinyle (r1=55, r2=0.01) (fig. 2, courbe 3). Il est
pratiquement impossible de copolymériser les monomères.
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Le système méthacrylate de méthyle-styrène (r1=0.46, r2= 0.52 ; r1r2= 0.24)
constitue un exemple de comportement. On note, à la figure 3. La présence d’un
azéotrope M de composition fM=FM.
dA/dB=A/B
Et ainsi
42
Ce type de copolymérisation ne se produit pas par amorçage radicalaire, mais
uniquement dans quelques cas de polymérisation ioniques.
Remarque
Lorsque les rapports de réactivité sont tous les deux nuls (r1=r2=0) c'est-à-dire
lorsque chaque centre actif ne additionner que le monomère de l’autre type
(K11=K22=0), le copolymère formé ne sera plus statistique mais alterné.
Une telle situation qu’on rencontre par exemple pour le système anhydride
maléique-acétate de vinyle, est donnée par la figure 4.
A B r1 r2 T(°C)
Acrylate de méthyle H2C=CCl2 1.0 1.0 60°C
éthylène Acétate de vinyle 1.07 1.08 90°C
MeAMe Acétate de vinyle 9.0 0.1 60°C
Styrène Acétate de vinyle 55 0.01 60°C
Styrène MeAMe 0.5 0.5 60°C
Styrène Anhydride maléique 0.01 0 60°C
Isoprène Styrène 2.05 1.38 50°C
43
IV/ Evolution de la composition du copolymère en fonction de
taux de conversion
b = 1- r1r2/(1-r1)(1-r2)
A et B sont les concentrations molaires initiales des monomères à l’arrêt de
copolymérisation.
Donc
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En négligeant le produit des différentielles, cette expression peut se mettre sous
la forme :
Donc
r2 =r1 +
45
Par voie analytique, on détermine la composition des copolymères formés à des
faibles taux de conversion, de telle façon qu’on puisse admettre que a/b = dA/dB.
Compte tenu de l’équation (8), on aura une série de droites, donc l’intersection permet
de déduire r1 et r2.
Y = r2 + X r1
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Une autre méthode pour la détermination de r1 et r2 a été préconisée par
JAAKS.
A/B1 et B/A1
Et notamment si:
Dans ces conditions, l’équation (5) peut être simplifiée et se mettre sous la
forme :
dA/dB = r1A/B
R1 et R2 : réactivité du radical A et B
Q1 et Q2 : réactivité du monomère A et B
On a ainsi :
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r1=
r2 =
r1×r2 =
Q=1 e = -0.8
Styrène – acrylonitrile
VI Vitesse de copolymérisation
Pour l’homopolymérisation :
48
On obtient :
49