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Gwartney
6. Which of the following is most clearly consistent with the basic postulate of economics regarding the
reaction of people to a change in incentives.
a. Farmers produce fewer bushels of wheat in response to an increase in the price of wheat.
b. People will buy more milk at a price of $2 per gallon than at $1 per gallon.
c. People will buy less gas if the price of gas increases by $.20 per gallon.
d. People will consume more beef if the price increases from $1 to $2 per pound.
ANS: C PTS: 1 DIF: Moderate NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: The role of incentives TOP: The Economic Way of Thinking
KEY: Bloom's: Application MSC: Suggested Quiz
10. While waiting in line to buy two tacos at 75 cents each, and a medium drink for 80 cents, Jordan
notices that the restaurant has a value meal containing three tacos and a medium drink all for $2.50.
For Jordan, the marginal cost of purchasing the third taco would be
a. zero.
b. 20 cents.
c. 75 cents.
d. 80 cents.
ANS: B PTS: 1 DIF: Moderate NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: Marginal costs & benefits TOP: The Economic Way of Thinking
KEY: Bloom's: Application MSC: Suggested Quiz
11. Adam Smith believed that if people were free to pursue their own interests,
a. public interest would be served quite well.
b. less would be produced than if altruism were the guiding principle.
c. they would generally apply their talents to unproductive activities that would generate
little value to society.
d. they would have little incentive to undertake productive activities.
ANS: A PTS: 1 DIF: Easy NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: Scarcity, tradeoffs, and opportunity cost
TOP: Outstanding Economist: The Importance of Adam Smith, the Father of Economic Science
KEY: Bloom's: Knowledge
12. Modern economics as a field of study is usually thought to have begun with
a. Adam Smith and the writing of The Wealth of Nations.
b. David Ricardo and the writing of The Principles of Political Economy and Taxation.
c. Aristotle and the writing of Politics and Ethics.
d. Moses and the Ten Commandments.
ANS: A PTS: 1 DIF: Easy NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: Scarcity, tradeoffs, and opportunity cost
TOP: Outstanding Economist: The Importance of Adam Smith, the Father of Economic Science
KEY: Bloom's: Knowledge
16. For the typical student, taking an introductory course in economics should
a. turn the student into an economist.
b. teach the student solutions to most social problems.
c. teach the student how to answer complex social questions.
d. help the student learn to rationally analyze social problems.
e. All of the above are correct.
ANS: D PTS: 1 DIF: Moderate NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: Scarcity, tradeoffs, and opportunity cost TOP: What is Economics About?
KEY: Bloom's: Comprehension
17. When a society cannot produce all the goods and services people wish to have, it is said that the
economy is experiencing
a. scarcity.
b. shortages.
c. inefficiencies.
d. inequities.
ANS: A PTS: 1 DIF: Easy NAT: BUSPROG: Analytic
STA: DISC: Scarcity, tradeoffs, and opportunity cost TOP: What is Economics About?
KEY: Bloom's: Knowledge
24. Some individuals or families can become completely saturated with a service such as television. This
suggests that
a. wants are limited
b. desires for a single commodity can be satisfied but then the focus will switch to other
goods and services
c. a highly productive economy may someday be able to satisfy all human desires
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The Project Gutenberg eBook of Caillou et Tili
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Language: French
CAILLOU ET TILI
PARIS
CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS
3, RUE AUBER, 3
CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS
DU MÊME AUTEUR
Format in-18.
J’ai alors regardé les petites filles et j’ai été obligé de constater
qu’il avait raison : quand elles se trouvent, en nombre, devant un
seul petit garçon, ce sont de petites rosses. Mais Caillou ne
s’aperçoit pas qu’elles ne font peut-être que se venger, car il est, lui
Caillou, complètement idiot quand il se trouve seul avec une seule
d’entre elles, ou deux tout au plus. Elles lui font la cour, et il ne s’en
aperçoit pas. Il est poli, mais il s’embête.
Ça doit tenir à deux choses. La première, c’est qu’elles sont
beaucoup plus intelligentes que lui pour leur âge, et moins actives.
Caillou est pour les jeux où l’on remue. Il a besoin d’épancher une
surabondance de force, et s’il parle en jouant c’est pour raconter des
choses absurdes et démesurées. N’oubliez pas que c’est lui qui
voulait m’écraser avec une charrette de vingt-neuf sous. Il est
instinctivement énorme, c’est-à-dire romantique, et la réalité l’ennuie.
Les petites filles ont au contraire le sens des charmes de cette
réalité, elles la voient d’une façon beaucoup plus aiguë et précise.
La seconde différence entre elles et Caillou, c’est qu’elles ont
l’instinct inné de la coquetterie et qu’il en est dépourvu. Caillou existe
pour les petites filles, tandis que les petites filles n’existent point pour
Caillou : ce point de dissidence est grave. Et plus elles sont petites,
plus il les méprise. Il n’aime que ce qui est grand.
… On vient de le conduire chez Jeanne, qui reçoit aussi Vivette.
Ils vont être trois, dans une nursery pour passer deux heures.
Caillou ne discute jamais la décision de ses parents ou de sa bonne,
quand on le mène dans un endroit qu’il ne connaît pas ; il n’a aucune
opinion préconçue. De plus on lui a dit : « Tu seras gentil, n’est-ce
pas ? » Il n’aime pas beaucoup ces avertissements, mais ils lui font
de l’effet. Toute parole agit sur lui, elle émeut sa volonté imaginative
et malléable. Vivette et Jeanne sont d’ailleurs très aimables avec lui.
Elles ne sont que deux. Ce n’est pas aujourd’hui « l’instinct ennemi »
du sexe contre un autre sexe qui parlera, c’est celui de la
coquetterie. Chacune voudrait être celle qui est remarquée, et
d’ailleurs on les a faites très belles. Seulement Vivette, qui est en
visite, a une capote blanche sur la tête, tandis que Jeanne, qui
reçoit, n’a qu’un ruban bleu. Et cela n’est pas sans l’inquiéter. Un
instinct primitif et sauvage porte en effet les enfants à mettre la
beauté, non pas dans les traits, mais dans ce qu’on y ajoute. Pour
une petite fille, une belle petite fille est celle qui a une belle robe.
Pour un Caillou, au contraire, le petit garçon enviable, n’eût-il pas de
jambes, sera celui qui a un aéroplane.
… Mais Caillou, une fois qu’il est dans la nursery, ne fait pas plus
attention à Jeanne qu’à Vivette. Il sent qu’elles n’ont pas de
mauvaises intentions à son égard, ce qui lui suffit ; il ne se soucie
pas du tout de savoir qu’elles veulent lui plaire. Il les traite donc de la
même manière. Ceci ne veut pas dire qu’il leur accorde
impartialement ses faveurs ; il reste lui-même, tout simplement. Il
s’amuse pour son compte et les deux petites filles le suivent, en
essayant de se faire remarquer. Parfois l’une met sa joue sur la joue
de Caillou, et Caillou l’embrasse. Alors l’autre fait de même, et
Caillou l’embrasse également, sans y trouver beaucoup de plaisir.
Mais il ne s’ennuie pas, il est à son aise.
Cependant on vient le chercher, pour dire bonjour à la maman de
Vivette. Il y va ingénument, sans grands regrets ni satisfaction
évidente. Je ne sais pas ce qu’on lui dit, je ne sais pas ce qu’il
répond, et ceci n’importe pas à l’histoire. Mais tout à coup on entend,
dans la nursery, des pleurs et des cris qui font retentir les murailles,
et les mères se précipitent.
Un sentiment obscur et puissant, quelque chose comme un
désespoir passionné, venait de s’emparer de Vivette et de Jeanne,
laissées à elles-mêmes. Ni l’une ni l’autre n’a réussi à vraiment
attirer l’attention de Caillou, et durant toute une heure leur amertume
en a grandi ; elles s’en rendent, sans même s’en douter,
réciproquement responsables. Voilà pourquoi, l’objet de leur rivalité
ayant disparu, la querelle a éclaté, sans qu’elles sachent pourquoi.
Car elles ne savent rien, sinon qu’elles se détestent. Et Jeanne a
arraché le chapeau de Vivette, Vivette a tiré sur la robe de Jeanne.
Ainsi elles tentent toutes deux de détruire ce qu’elles ont remarqué
et haï le plus profondément dans leurs personnes. C’est comme
dans les vieilles batailles navales, où on ne tirait que sur la voilure.
Caillou ne dit rien. Il réfléchit. Plus tard, ayant entendu qu’on
racontait l’événement devant moi, il m’a révélé sur quoi il avait
réfléchi : c’est que c’est pas comme ça qu’on se bat !