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CHAPTER 5: ANSWERS
VOCABULARY AND SYMBOL CHECK
1. number of trials
2. possible values for the variable
3. np
4. discrete because the teller can only see whole numbers of customers
5. probability of success on any individual trial
SHORT ANSWER
1. .047
2. .54
3. .752
4. 9
5. “exactly 6 successes out of 10 trials” means specifically 6 successes and 4 failures.
“at most 6 successes out of 10 trials” means 6 successes or 5 successes or 4 successes or 3 successes or 2
successes or 1 success or 0 successes.
6. FALSE. All probability values must be between 0 and 1 inclusive.
7. FALSE. The probability of success depends on the nature of the individual trial not on the number of
possible outcomes.
8. FALSE. The mean is a computation that involves division so the outcome may not be a whole number.
9. TRUE. The experiment is spinning the wheel. There are two outcomes: odd number or not an odd number.
The spins are independent (the result of one spin does not affect the result on any subsequent spins).
10. FALSE. There are several outcomes: 1, 2, 3, … 36.
PRACTICE PROBLEMS
1. a. All the probability values are between 0 and 1; the sum of the probability values is 1; all possible
x-values are listed with a corresponding probability.
b. 2.2, 1.3
c. 0.71
d. 0.30
e. 0
c. 80
d. 4
e. 0.044
e. 0.131
f. 0.913
3. Both the Poisson and the binomial round to .020. (Poisson = .0155554979 and binomial = .0151170086)
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Daniel était un peu impressionné par le maître d’hôtel. Chez lui,
c’était une bonne qui faisait le service. Comme on lui enleva sa
fourchette après le poisson, il crut qu’il en serait de même après
chaque plat et, l’entrecôte achevée, laissa sa fourchette sur son
assiette. Mais il eut l’ennui de voir que Mme Voraud avait posé la
sienne sur la nappe. Pour arriver à remettre sa fourchette sur la
nappe, sans que ce geste fût remarqué, il dut le décomposer en
plusieurs autres, dont chacun parut être machinal. Il commença
donc par poser légèrement la main sur sa fourchette, puis la souleva
doucement, comme s’il lui prenait fantaisie de jouer avec elle. Enfin,
comme s’il eût été las de ce jeu, il la posa doucement à côté de son
assiette.
Au poulet sauté, une nouvelle inquiétude le saisit. Un esprit
superficiel, fort des données de l’expérience précédente, eût
simplement posé la fourchette sur la nappe. Mais n’était-ce pas
marquer ainsi, de façon indiscrète, que l’on attendait un autre plat,
alors que le poulet sauté pouvait être le dernier ? Aussi mangea-t-il
avec une lenteur extrême le morceau qu’il s’était choisi, afin d’avoir
fini après Mme Voraud et de régler sa conduite sur la sienne.
Au dessert, Daniel ne s’était pas encore décidé à dire, selon les
instructions de Louise, que ses parents désiraient louer une villa à
Bernainvilliers. Il osait à peine parler à M. et Mme Voraud, et on
voulait qu’il leur mentît déjà ! Louise, regardant le jeune homme en
face, lui dit brusquement :
— Alors, monsieur Henry, vos parents ont l’intention de venir
louer ici cet été ?
— Mais ce serait une idée charmante, dit Mme Voraud.
— Il faut les presser un peu, dit Louise. Et savez-vous ce que
vous devriez faire ? Vous devriez revenir ces jours-ci dans le pays
pour voir des maisons, parce que si vous attendez tard dans la
saison, vous ne trouverez plus rien de bien… Ne venez pas vendredi
ni samedi, je dois aller à Paris… Tenez ! une idée !… Revenez
demain jeudi, nous vous aiderons à chercher.
— C’est ça, revenez demain, dit Berthe doucement, pour ne pas
se compromettre.
— Revenez demain, dit avec malice M. Voraud, puisque ça fait
tant plaisir à Mlle Loison.
— Vous, taisez-vous, vous êtes un méchant, dit Louise Loison.
Après dîner, elle proposa un petit tour sur la route. Mais M.
Voraud, à la consternation d’une partie des assistants, prétendit se
joindre au groupe, pour achever sa digestion. La nuit tombait. Louise
s’approcha de Daniel et lui dit à la dérobée : « Soyez tranquille. On
s’arrangera pour le laisser en route. Et, Berthe et moi, nous vous
reconduirons à la gare. » Puis comme elles montaient toutes deux
mettre leur chapeau, elle dit à voix très haute : « Monsieur Daniel,
venez chercher votre chapeau et vos gants que vous avez laissés à
la maison. » Daniel la suivit, un peu inquiet. Il était heureux qu’on
l’aidât ainsi dans ses amours, mais il trouvait qu’on l’aidait trop
précipitamment et avec trop d’audace.
Ils entrèrent tous les trois dans le cabinet de toilette, où il faisait
sombre. Comme Berthe se coiffait devant la glace, Louise entendit
M. Voraud qui montait l’escalier pour chercher son pardessus.
« Embrassez-la vite », dit-elle à Daniel. Daniel, dans la demi-
obscurité et pressé par le danger, appuya sur la joue de Berthe un
baiser rapide.
Il n’eut pas le temps d’en éprouver aucune émotion. Mais c’était
en somme un baiser de plus ; il y goûta au moins une satisfaction
honorifique.
XI
LE RETOUR