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INEGALES
Dans le sondage aléatoire simple, les unités statistiques ont toutes les
mêmes probabilités d’appartenir à l’échantillon. Cette situation peut
ne pas être optimale en particulier lorsque l’on dispose
d’informations auxiliaires accréditant la thèse d’une meilleure
observation disponible au niveau de certaines unités.
Contrairement à ce que l’intuition peut suggérer, on peut se donner
des probabilités d’inclusion différentes pour les unités
d’échantillonnage.
Intuitivement, plus une unité est de grande taille, plus il est intéressant de pouvoir
l’inclure dans l’échantillon puisqu’il est susceptible d’apporter plus d’information.
Par exemple, dans une enquête auprès des exploitants agricoles d’une région, on peut
avoir intérêt à les tirer avec des probabilités inégales, proportionnelles à leurs tailles.
De même lorsqu’on étudie le volume d’une production, on veillera à ce que les
entreprises de grandes tailles aient plus de chance d’appartenir à l’échantillon.
Probabilité d’inclusion
𝝿α = = et 𝝿αß= =
Dans le cas d’un sondage à probabilités inégales, les Pα sont
choisies par le sondeur de manière à respecter la relation (#)
Pour un tirage de taille fixe n.
On montre que quelle que soit la méthode de tirage utilisée on
a : αß=n(n-1)
Estimateurs dans le cas d’un tirage sans remise
^
On utilise l’estimateur T i
Y
- par Y
^-
i
i
Ainsi, chaque individu de l’échantillon est pondéré par l’inverse de la probabilité
d’inclusion.
2°) On fait le cumul des tailles des unités. Soit C le cumul total
6°) On ajoute à chaque fois le pas pour situer et choisir les autres unités de l’échantillon.
2.Tirage systématique à partir des probabilités
cumulées
o Par exemple: L’ INSEE seule peut tirer des foyers à partir de la base de sondage
des logements en France. Cette base de sondage n’est pas disponible pour les
instituts de sondage privés
conclusion