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—> Leezymt COS /o5 750" ‘ ISSN 0335-3931 normalisation 09-342 frangaise Décembre 1991 Essais non destructifs Ultrasons Qualification des réglages de|’appareillage E: Non destructive testing — Ultrasonic — Qualification of equipment settings D: Zerstdrungstreie Prifung — Ultraschallprafung — Einstellungs-Prufung Fascicule de documentation publié par!’afnor en décembre 1991. correspondance A la date de publication du présent fascicule de documentation, il n’existe pas de travaux internationaux en cours surle méme sujet. analyse descripteurs Ce fascicule de documentation ‘adresse & tous les utilisateurs d’un appareil- lage de contrdle par ultrasons. II vise & déterminer les qualités globales de le chaine de mesure, telle qu’elle a été constituée par l'association des éléments de 'appareillage, et telle qu'elle a été ragiée pour le controle envisegé. ‘Thésaurus International Technique : essai non destructif, contréle par ultra- sons, instrument de mesure, étalonnage, qualité de la mesure, vérification des réglages. modifications corrections dite et diffuse par association frangaize de narmalisation (afnon), tour europe cedex 7 92088 paris la défense — tl: (1) 42 915555 afnor 1991 ‘@afnor 1991 1 tirage 91-12, Essais non destructifs — Moyens acoustiques AFNOR AOSF Membres de la commission de normalisation Président: MLAMBERT Secrétaire : M PRIESTER AFNOR mw M Mw Mw uw M M M M M M uw M M M ™ Mw M M ™ M Mw uw M m M M M M Mi AYME BARTHELEMY BEAUSIR BERGER BERTIN BINGLEA BocaueT BOILEAU BONNET BoscHER BOUTAULT CASTEL cATTIAUX CELEA CHARBONNIER ‘CHARLEMAGNE CHAUVEAU cHAY CHURFART CLEMENT comBes couRoUBLE DAUBRESSE DECHERF De VADER o10T DUBRESSON ENSUQUE FAYOLLE IME FETIVEAU EURO PHYSICAL ACOUSTICS SA LAIR UQUIDE: FRANCAISE DE MECANIQUE SA EDF GROUPE DES: LABORATOIRES, BNTA SIRAC ENSAM PsA, KRAUTKRAMER FRANCE EDF SCF one ‘SOFRANEL INTERCONTROLE AUTOMOBILES PEUGEOT INTERCONTROLE GEC ALSTHOM INSTITUT DE SOUDURE FORTECH BARRAS PROVENCE BNCF DION REG INDUSTRIE ET RECHERCHE RSID VALLOUREC INDUSTRIES SN PLS ECOLE CENTRALE ARTS MANUFACTURE GEC ALSTHOM INSTITUT DE SOUDURE ‘AEROSPATIALE SEPEMA SA CAST SAINSA ESESSEEEgZESESES== 2EEE2 Beez Er FLAMENT FREMAUX GAUSSORGUES GERVASONI GEYELIN GUILLOT, JACQUES SUGLAR KOZLOWSKI LamBenT: LARAVOIRE LEGRANDAIS LEJEUNE LENAIN, LESBRE MAYET NOUVET OGER PERDIJON PERPIGNAN PION POUORA! POUILLART RUSINEK ‘SOUFFLET ‘SWAT TOMASINO ONO! TUNCER GA HES AUTOMOBILES CITROEN HGH INGENIERIE SYST INFRAROUGES AUTOMOBILES PEUGEOT ‘SGS QUALITEST ‘SREM, LCPC LABO CENT PONTS CHAUSSEES INSTITUT O€ SOUDURE aNs cETIM DAEL GDF DION PRODUCT TRANSPORT cro ETCA EURO PHYSICAL ACOUSTICS SA DCN STCAN. EDF scr GaPAVE BNIF COGEMABC GU 1c. TECH ‘SREM COFREND SNCF DION OU MATERIEL AINE DASSAULT AVIATION ‘APAVE NORMANDE FRAMATOME SA GS QUALITEST SIRAC patie 09-342 Avant-propos Les principes généraux du controle par ultrasons sont donnés dans la norms A 09-340. La réalisation d'un contréle nécessite de mener & bien trois phases successives : al tout d’abord choisir les éléments de la chaine de mesure (appareils & ultrasons, traducteurs, couplant, cdbles de liaison, dispositif de balayage) et les étalons (bloc d'étalonnage, piéces de référence), qui sont les mieux appropriés pour le type de contrdle envisagé ; b) ensuite régler la chaine complete avec les étalons ; c) enfin surveiller les réglages pendant toute la durée du controle. existe plusieurs normes pour caractériser chacun des éléments choisis pour composer la chaine : les nor- mes NF A 09-320 et NF A 09-321 concernent l'appareil a ultrasons, la norme A 09-323 ‘applique aux traduc- teurs et les normes A 09-326 et NF A 09-330 donnent les moyens de vérifier les faisceaux. Par ailleurs, les blocs d’étalonnage et leur utilisation sont décrits dans les normes NF A 09-310, A 09-315 et NF A 89-611. Au sujet de /a surveillance des réglages, quelques indications sont données dans la norme A 09-340 et le fascicule A 09-241 décrit plus particuliérement la méthode de surveillance par cartes de controle. Le présent fascicule de documentation concerne la seconde phase, il vise 4 définir les qualités globales de la chaine de mesure, telle qu'elle a été constituée pour le contréle envisagé et telle qu’on peut la caractériser avec les étalons qui ont permis son réglage. Sommaire Page 1 Domaine d’application Santee 2 References normatives. wenn 4 3 Definitions 4 4 Grandeur et Mesure sonnsnnemnennnmnnn 5 5 Courbe d’étalonnage 5 6 Justesse 6 7 Qualités de constance .. 6 7 Fidélité ..... : 6 72 Champ e 6 8 ‘Qualités de mot 7 a1 Sensibilité 7 82 Limite de détection 7 a3 Rapidite .. 7 84 Pouvoir de résolution 8 8 Exemples d'utilisation .. saamnmnnnnenen dbitatsientictent EB 9.1 Courbe d’étalonnage 8 92 Sensibilité enon 9 93 FAIRE snonnnrn : sanauntnnnininnnmnninennennenn — 9 94 Limite de détection . 9 95 Rapidité et champ 10 A09-342 Sgt 1 Domaine d’application Le présent fascicule de documentation s‘applique & la qualification des réglages de l'appareillage de contréle par ultrasons. Certaines des qualités qui y sont définies s'appliquent plus particuliérement aux appareillages de contréle automatique. Une simple transposition permet dappliquer le présent fascicule 4 la plupart des autres techniques d'essais non destructifs. 2 Références normatives Ce fascicule de documentation comporte par référence datée ou non datée des dispositions d’autres publications. Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publica- tions sont énumérées ci-aprés. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de une quelconque de ces publications ne s‘appliquent & ce fascicule de documentation que s‘ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la derniére édition de la publi- cation & laquelle il est fait référence s’applique. NF A09-300 —_Essais non destructifs — Ultrasons — Vocabulaire. NF A09-310 —_Essais non destructifs — Ultrasons — Blocs d’étalonnage types A et B. A09-315 —_Essais non destructifs — Ultrasons —- Méthodes d'utilisation des blocs d’ételonnage types A et B. NF A09-320 _Essais non destructifs — Verification simple en service des appareillages de controle manuel par ultrasons des produits métalliques. NFA09-321 __Essais non destructifs — Ultrasons — Méthodes de caractérisation des appareils de contréle par ultrasons. A09-323 —_Essais non destructifs — Ultrasons — Méthodes de caractérisation des traducteurs ultrasonores usage industriel. 09-326 _Essais non destructifs — Ultrasons — Procédure de verification en service des caracté- ristiques du faisceau ultrasonore des traducteurs par contact. NF A09-330 _Essais non destructifs — Ultrasons — Méthode de vérification des caractéristiques des faisceaux ultrasonores focalisées mesurées en condition de service et d'usage particu- lier. 09-340 —_Essais non destructifs — Ultrasons — Principes généraux de controle. A09-341 _Essais non destructifs — Ultrasons — Surveillance des raglages de l'appareillage par cartes de controle. NF A89-611 Bloc de vérification de la constance de I'étalonnage pour le contréle par ultrasons des assemblages soudés. NF X 06-003 Vocabulaire de la statistique. NF X 06-047 Application de la statistique — Traitement des résultats de mesure — Estimation des erreurs & partir de comparaisons entre laboratoires. NF X 07-001 Vocabulaire international des termes fondamentgux et généraux de métrologie. 3. Définitions La plupart des termes utilisés ici sont définis dans les normes NF A 09-300, NF X 06-003 et NF X 07-001. —5— A09-342 4 Grandeur et mesure Lors d'un contrdle non destructif, l’opérateur met en cauvre une technique de mesure du champ d'une grandeur physique au sein des piéces controler. Les variations de cette grandeur dans la piéce doi- vent étre liges & la présence éventuelle de discontinuités. Pour un controle par ultrasons, la grandeur considérée est I'impédance acoustique. Mesurer une grandeur, c'est ia comparer 8 une autre grandeur de méme espace, prise comme réfe rence, En controle non destructif, ta grandeur de référence est donc fournie per une discontinuité. En contr6le par ultrasons une telle discontinuité est généralement réalisée sous la forme d’une interface entre la piéce et l'air ou le couplant, d’ou une variation maximale de l'impédance ; il en résulte que la grandeur des références ne peut étre modulée que par les dimensions de interface. L’utilisation de réflecteurs antificiels tels que trous ou entailles, qui ne sont pas toujours tres représentatifs des disconti- nuités naturelles, conduit @ prendre en fait comme grandeur mesurée aire réfléchissante équivalente au type de référence che L’appareillage de contréle & ultrasons est un instrument de mesure. Par instrument, il faut entendre toute la chaine de mesure, depuis le capteur de la grandeur (le ou les traducteurs) jusqu'a I’éditeur du résultat (I'écran de oscilloscope, l'enregistreur XY). La mesure est la valeur éditée lorsque le capteur ‘est en présence de la grandeur. Cependant, ce qui est affiché par I'appareil est rarement un nombre: mais plus souvent un signal analogique ; i! faut alors savoir quelle est la caractéristique du signal qui est significative de la grandeur, ce qui dépend de la fagon dont le signal a été acquis (voir les annexes de la norme A 09-340). 5 Courbe d’étalonnage La courbe d’étalonnage fait correspondre la mesure m chaque veleur g de la grandeur mesurée. On peut la tracer @ partir de la régression des mesures données par une gamme de références dont les dimensions sont variées, toutes choses égales par ailleurs (par exemple, des trous a fond plet de méme profondeur mais de diamétres croissants). Cette courbe doit étre monotone. Les échelles en abscisses at en ordonnées doivent étre convenable- ment choisies (par exemple, si la mesure est exprimée en décibels, il faut prendre le logarithme de la grandeur). L’opérateur choisit le capteur et les réglages de fagon & obtenir une courbe qui soit assimila- ble a une droite & lintérieur de I'étendue de mesure qui I‘intéresse ; on a alors : meag+d Cette droite de régression est principalement caractérisée par son coefficient de corrélation et par sa pente a. On a les estimations suivantes E(™ - ™) (0-9) 5 @- 9) b=m-a9 E (mu - ™) (81-9) Blm- mE wo en désignant par l'indice i les valeurs individuelles et par la barre les moyennes. Le coefficient de corré- lation est compris entre - 1 et + 1: plus sa valeur absolue est voisine de 1 et meilleure est la liaison entre la grandeur et sa mesure. L’ordonnée a l'origine b représente un seuil éventuel. A09-342 Siig 6 Justesse La justesse d’un instrument est son aptitude & donner des indications qui sont en moyenne égales a la valeur vraie de la grandeur mesurée. Sa vérification nécessite de nombreux examens interlaboratoires (voir la norme NF X 06-047), a l'aide de techniques de contréle si possible complémentaires, qui se terminent généralement par des coupes: micrographiques. Elle ne fait pas l'objet du présent document. Le type de référence a été cholsi de fagon que les indications de l'appareillage soient exactes et les autres qualités de I’appareillage seront caractérisées uniquement en fonction de ce type de référence. 7 Qualités de constance Pour qu’ll y ait une bonne corrélation entre grandeur et mesure, il faut d’abord que la mesure reste aussi constante que possible lorsque a grandeur n’est pas modifiée. Cette constance doit se manifester aussi bien dans le temps que dans l’espace. 7.1. Fidélité La fidélité est aptitude de instrument & donner des répétées de la méme grandeur. Le distribution de ces mesures répétées peut généralement étre considérée comme suivant une loi normale ; de plus, la dispersion est généralement a peu pras la méme a lintérieur de I’étendue de mesure définie a l'article 5, Il est donc commode de caractériser la fidélité par 'écart-type s d'un grand nombre N de mesures successives d’une référence comprise dans I’étendue de mesure ; on a alors : \dications tras voisines pour des mesures La rétérence utilisée peut étre avantageusement celle qui a été retenue pour déterminer Ie critére de rejet. Les N mesures peuvent étre avantageusement effectuées au moment de 'établissement des cartes de contréle pour la surveillance des réglages (voir le fascicule de documentation A 08-341) ; on a alors N = 50. II faut enfin remarquer que, parmi tous les instruments de mesure, les appareillages de ‘contrdle par ultrasons se distinguent par leur pietre fidélité. 7.2 Champ Le champ d’un instrument est l'espace & lintérieur duquel la grandeur peut étre déplacée par rapport au capteur, sans que la mesure en soit affectée. En ragle générale, le volume exploré par le faisceau ultrasonore est bien inférieur & celui qu'on veut contrdler dans une piéce. Il est donc nécessaire que le traducteur a ultrasons balaye ja piéce parallélement & sa surface ; lorsque ce balayage est systématique, il est généralement réalisé en X - Y pour les pices planes ou bien en hélice pour les piéces cylindriques. On peut ainsi définir un pas de balayage, qui est égal a la distance entre deux lignes successive déorites par ’axe du faisceau & la surface de la pice. L'homogénéité de l'enalyse obtenue aprés balayage peut étre caractérisée par la variation de la mesure d'une référence donnée pour des pas de balayage croissants, toutes choses égales par ailleurs. Le pas maximal admissible correspond alors & la variation maximale admissible pour la mesure. La référence utilisée peut étre avantageusement celle quia été retenue pour déterminer le critere de rejet. On balaye la surface de la pidce contenant le réfiecteur de référence avec un pas aussi fin que possible et une vitesse de balayage sutfisamment faible pour ne pas faire intervenir le temps de réponse de l'appareillage. Le belayage de la zone correspondent au réflectour donne lieu a un signal qui se rénéte sur plusieurs lignes, avec une amplitude croissante puis décroissante ; 'enveloppe de ces pics ala forme d'une courbe en cloche. On mesure la largeur de cette courbe pour une amplitude égale & Vamplitude maximale observée pour le réflecteur moins deux décibels : soit 2 w, cette largeur oxprimée en déplacement du capteur par rapport a la pice. Pour que les mesures du réflecteur le long do deux lignes successives different au plus de 2 dB, il faut que le pas soit au plus égal & : Pu =p -1- A09-342 8 Qualités de mobilité Une bonne corrélation entre grandeur et mesure nécessite aussi que la mesure varie autant que possi ble lorsque le grandeur est faiblement modifige. 8.1. Sensi ite La sensibilité est aptitude de instrument & donner des indications distinctes pour deux valeurs voisines de la grandeur & mesurer. On caractérise ta sensibilité par la pente 2 de la courbe d’étalonnage (voir article 5). 8.2. Limite de détection Lors du tracé de la courbe d’étalonnage (voir article 5), on remarque que les références les plus petites sont souvent noyées dans le bruit de fond. La limite de détection est I’aptitude de \‘instrument & mesurer des grandeurs trés petites ; elle est définie comme étent la plus faible mesure ayant une probabilité de 97,5 % de n’étre pas provoquée par le bruit de fond. Pour déterminer cette limite, il faut d’abord connaitre quelle est la distribution du bruit dans la piace & contréler. Cette distribution est encore une fois assimilable & une loi normale ; pour estimer sa moyenne mg et son écart-type Sq , on effectue un grand nombre de mesures dans des parties de la piace qui ont été reconnues comme ne contenant pas de discontinuité. Connaissant la fidélité s de instrument (voir paragraphe 7.1), la limite de détection est alors donnée par : mg = mg + 4 ee sh A cette mesure, la courbe d’étalonnage (v détectable qui est égale a : le 5) fait correspondre une grandeur minimale 8.3 Rapidité La rapidité est I'aptitude de linstrument & donner des indications distinctes pour deux grandeurs distinctes mesurées dans un intervalle de temps trés bref. Cette qualité, qui est liée au temps de réponse de la chaine de mesure, n’intervient que lorsque la mesure nécessite un balayage de la piece, 3 une vitesse qui est comparable & celle de l'acquisition de l'information ; elle ne présente done un intérét que pour les contrdles automatiques. La rapidité peut étre caractérisée par la variation de la mesure d’une référence donnée pour des vitesses de balayage croissantes, toutes choses égales par ailleurs. La vitesse maximale admissible correspond alors a la variation maximale admissibie pour la mesure. La référence utilisée peut étre avantageusement celle qui a été retenue pour déterminer le critére de rejet. On utilise le résultat du balayage qui a été effectué pour étude du champ (voir paragraphe 7.2), mais on ne s‘intéresse cette fois qu’au pic d’amplitude maximale, celui qui correspond & un passage de axe du faisceau par le centre du réflecteur. On mesure la largeur de ce pic pour une emplitude égale & Vamplitude maximale moins deux décibels : soit 2 wy cette largeur, exprimée en déplacement du capteur par rapport & la piéce. Pour que les mesures du réflecteur par deux impulsions ultrasonores successives different au plus de 2 dB, il faut que la vitesse de balayage soit au plus égale 8: Vy = my en désignant par v la fréquence de récurrence des impulsions. Pour une rotation, la vitesse angulzire maximale (exprimée en nombre de tours par unité de temps) est donnée par vwy oy = sd en désignant par d le diamétre de la pice. A 08-342 —s— 8.4 Pouvoir de résolution Le pouvoir de résolution est I'aptitude de instrument & séparer les signaux fournis par deux grandeurs dont les positions dans la pigce contrdlée sont trés voisines. Il est lié au fait que la zone d'action du capteur n'est pas absolument ponctuelle, On distingue la résolution latérale, de part et d’autre de I’axe du faisceau, et la résolution axiale, le long de l'axe du faisceau. Le pouvoir de résolution peut étre défini comme étant la distance entre deux réflecteurs identiques, telle que la vallée entre les deux signaux correspondants est tangente en un point & fa ligne de base correspondant au bruit de fone. Pour déterminer la résolution latérale, il est commode d'utiliser une cale avec deux trous cyclindriques dont les axes sont perpendiculaires au faisceau ultrasonore et convergents (voir figure 1). Pour déterminer la résolution axiale, on recommande [utilisation de la cale ENSAM 2, dont le fond est constitué & parts égales de deux plans faiblement inclinés en sens contraires et raccordés par une paroi verticale (voir figure 2). 9 Exemples d'utilisation On desire qualifier les régiages d’un banc de controle ultrasonore de tubes de gainage en acier inoxy- dable. Le diamétre extérieur de ces tubes est égal 8 13,40 mm et leur épaisseur est égale & 0,50 mm. Les tubes sont entrainés en hélice en face de deux traducteurs & ultrasons, l'un pour détecter les dis- ‘continuités longitudinales (réfiecteurs orientés paralidtement & I’'axe du tube) et l'autre pour détecter les discontinuités transversales (réflecteurs orientés perpendiculairement a l'axe). Pour chacune des deux voies, les réglages sont effectués a l'aide de deux entailles usinées par dlectro- érosion, l'une sur la face externa, l'autre sur la face interne d'un tube qui est par ailleurs identique aux ‘tubes a contrdler. La longueur de ces fentes est égale & 2 mm, leur profondeur est égale 4 0,1 mm. Compte tenu des dimensions du faisceau ultrasonore, on peut considérer que l’amplitude des échos est propor- tionnelle & V'aire réfléchissante des fentes, c’est-&-dire au produit de leur longueur par leur profondeur. On se propose de qualifior les régiages a partir des réponses de chacune des quatre fentes de référence : longitudinale externe, longitudinale interne, transversale externe et transversale interne. Seule est décrite la qualification de Ia voie transversale avec des références qui sont des fentes externes. La définition du pouvoir de résolution est sans objet pour ce type de contrdle. Cette maniére de qualifier les réglages est utilisée dans l'industrie des tubes de gainage pour combust bles nuciéaires depuis 1977. 9.1 Courbe d’étalonnage Une gamme de fentes transversales externes a été usinée dans un tube identique aux tubes a controler ; leurs dimensions sont indiquées dans le tableau 1. Pour chaque fente, on mesure le gain qu'il faut afficher sur Vamplificateur de l'appareil a ultrasons pour que le signal donné par la fente atteigne & son maximum la moitié de la hauteur d'écran, lors d'un defilement manuel des tubes (la linéarité de I'amplificateur aura 6t6 vérifiée auparavant a l'aide de la norme NF A 09-320). La grandeur est donc une aire, exprimée en millimétres carrés, et la mesure une atténuation, exprimée en décibels. On remarque sur le tableau 1 que la plus petite fente a di étre éliminée car elle était noyée dans le bruit. Tableau 1 : gain (en décibels) pour obtenir un signal donne a partir de fentes d'aires diverses 0,05 aoe 25,4 208 A09-362 Pour obtenir une courbe assimilable 8 une droite, i! faut faire correspondre le gain m, au logarithme 9, de Maire. Le tracé (qui est facilité par Vutilisation de papier semi-togarithmique, voir figure 3) montre qu'aucune saturation n’est sensible pour les plus grandes entailles. La courbe est décroissante car on mesure en fait une atténuation. L’application des formultes de l'article 5 donne : 128dB b=11,7dB p=-0,96 a 9.2 Sensibilité Le valeur trouvée pour a au paragraphe 9.1 signifie que lorsque I'aire réfléchissante est divisée par 10, il faut ajouter 12,8 dB pour garder un signal de méme amplitude. 9.3 Fidélité Le tableau 2 donne le résultat de 20 mesures successives de étalon utilisé pour les régiages (entaille de longueur 2 mm et profondeur 0,1 mm). Les amplitudes du signal ont été mesurées sur enregistrement, aprés étalonnage en décibels de la déviation de la plume. Tableau 2 : 20 mesures de l'amplitude (en décibels) du signal donné par une fente 19 w | 15 | 18 7 wv | 6 v ” 18 v | 9 ms | 18 w | ws | 7 1 18 La moyenne des mesures est égale & 17,63 dB et la formule du paragraphe 7.1 donne pour la fidelité : 8 = 0,86 dB 9.4 Limite de détection Il faut tout d'abord déterminer la distribution du bruit. Pour cela, on arréte le défilement du tube étalon 4 20 reprises, bien entendu en dehors des zones comportant les entailles, et on mesure chaque fois le gain nécessaire pour que le signal donné par la zone ol on s'est arrété atteigne la moitié de la hauteur d'écran. A partir dos valeurs indiquées dans le tableau 3, on calcule les estimations suivantes : Mg = 32,45 dB et Sq = 0,69 dB. Puisqu‘on a détermine la fidélité au paragranhe 9.3, la premiére formule du paragraphe 8.2 donne m, = 28,06 dB (a remarquer que la formule doit &tre utlisée avec le signe moins aprés mg , car on mesuré en fait une attenuation). Tableau 3 : 20 mesures au hasard du gain (en décibels) Pour obtenir un bruit donnée 33 2 2 33 31 a2 | 33 | 33 32 33 a 2 2 33 33 32 33 32 33 33 Connaissant la courbe d’étalonnage (paragraphe 9.1), ja seconde formule du paragraphe 8.2 permet de calculer ‘aire minimate detectable : Qq = 0,05 mm? A.09-342 —w— 95 Rapidité et champ Le controle est effectué avec une fréquence de récurrence v = 2 kHz et un balayage hélicoidal de pas p = 0,5 mmfr. Avec une rotation lente du tube et un défilement rapide du papier, on enregistre le signal donné par la fente transversale externe de I’étalon. Sur la bande enregistrée, on mesure, 2 dB en dessous de leur sommet, la largeur L, du pic central et celle L, de I'enveloppe ; on mesure par ailleurs sur la mame bende la distance tL, entre deux pics successifs, ce qui correspond un tour ou 2 un pas (voir figure 4). On obtient : Ly=2mm, L,= 480mm et Ly =52 mm. Soit d le diametre du tube. L’échelle de lenregistrement pour la détermination de W, est donnée par Lind. La seconde formule du paragraphe 8.3 devient donc yy = v Ly/2Lg , ce qui donne ici : Oy = 38 tr/s = 2 300 tr/min Pour la détermination de w, , I'échelle est donnée par Ly/p. La formule du paragraphe 7.2 devient done Py = plg/2lg . ce qui donne yy = 2.2 mmitr Tr Figure 1 : vérification du pouvoir de résolution latérale Figure 2 : vérification du pouvoir de résolution axiale -—u A09-342 | Gain (dB) ° 25 20 . * 15 0.04 ot 1 Aire (mm?) Figure 3 : exemple de courbe d’étalonnage Figure 4: exemple de signal obtenu par exploration hélicoidale

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