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LACTANCE
L'OUVRAG~
DU DIEU CRÉATEUR
TOME Il
par
Michel PERRIN
."\latlre-Assistant à t' Univus ité de Picardie
1974
COMME TAffiE
1. PRÉSENTATIO~ DE L'ŒUVRE
© Les Éditions du Cerf, 197 4. N. B. : les chiffres renvoient aux paragraphes et aux alln • •
4.......onné 4e son propre
..,.. -: de le faJre. En tout cas, fi "
cat. 53, 6 (p. 116 Ernoutlt:)~.;,::=::~
6. On le retrouve sous une .'
I.~,"IIJ ~article de J. stevenson, • The tum pusillitas intellegentiae JII8U; peI_ _ _•
• haII (VO A W1osok, Laktanz, p. 2, qui tenuis in nobis facundiae riuns est __ ....... ,..
=--•.•. ,''', p. 662, et t~averser une période de pau- E. R. Curtlus, dans La litt~rature ew.lIIItl.
t, 1, &.12), et n a dQMai il est également possible Age latin, p. 507 s, Lactance ne va pas j~"::::=
. . .. ll1I JDOlns P. g.~:. erséScutiOn et le~ menaces qui totalement incapable, mals Il emploie
t.DtliIl88 6vOque lcl P es coreligionnaires: « summa restrictive (voir aussi inst. 3, 30, 1 : « quantum . ..
_1 ainsi que sur s It'
, II nt .... 1lU
7 324) = le dernier jour; « U Ima critas tulit... » [c'est la fin du troisième livre des Jill" '•
... • (Vera. Mn. 2, _ 1 mort. Voir aussi mort. pers. 13, 6, 3 : " pro ingenü mediocritate » [début du sbùèJlIltr·. . .
I8I1II" a. • (epit. 7, 8) ï a esures de l'édit de Dioclétien. 2, 8, 7, § 1 de l'addition: u quantum sensus nosbt au...
1. ofl Lact*ft 6voqnetedS me probable: à la persécution,
e8 cri tas tulit )1. Ces formules sont donc assez fr4iqlJI8IIteI~t.
cIoUble allusion es on h particulièrement à leur place au début ou à la fln d'un lha 1
Une _...-t6 onséquence de la persécution. - ex oc
. .. l'"';'::~.
_trDn . WlIunu
'tlCf parce que Je De opificio est un court voir Cie. Arch. 1, 1). - DeIIletriane : on sait fort peu dl
. it' , aux sept livres des 1ns t't t'
1 U LOns : vOIr
. choses sur ce Démétrianus, à qui Lactance a aussi d~
traIU. par oppos Ion ·t· . deux livres d' Epistulae : voir la notice d'Hier. uir. ill.
27 1 ù Lactance évoque les « proposl 1 operls
:",teZ; ,paiia' •.0 Les références données par S. Brandt dans 80 ; il a ét é l' élève de Lactance (opi!. l, 2), il s'est converti
et a probablement été baptisé en mème temps que lui (cf.
ton Index montrent que Lactance emploie. ce te:me pour
d~gner les Livres Sibyllins (ira 23, 2~, ma~s ausslle~ p~m les allusions d'opi!. 1, 9), et, malgré cela, en tout CU
pbleta de polémique chrétienne ou antlchrétIenne (vOIr mst. à l'époque où Lactance a écrit le De opificio, il vivait dans
5 2 13' mort. pers. 46, 25). Cela tendrait donc à suggérer la prospérité: op if. 1, 5. Voir aussi l'éd. Brandt, Indez,
~'~n d~ buts de Lactance, dans le De opificio, ét.a it de p . 229, qui donne les références utiles. - et ... et non: voir
faire une œuvre « engagée ", de circonstance, d estmée à des références dans l' éd. Brandt, Index, p. 229. Voir aussi
montrer aux chrétiens le sens de la persécution qui les frap· Leumann-Hofmann-Szanty r, Syntax und Stylistik, t. 2,
palt. Mais le ton choisi n'est pas celui du m ort. pers. (que p . 480 : ce to ur se trouve à t oute époque. Il est rare chez
ce soit à cause des circonstances, ou du but qu' il s'est fixé). César et Salluste, plus fréquent dans la Rhétorique à Heren-
_ ad te : le De opificio est dédié à Dém étrianus. C'est la n ius, Varron, Cicéron, Tite-Live, et chez les auteurs post-
formule habituelle de la dédicace. Lactance explique en classiques, particulièr ement chez Tacite. - meUIIl n088e....
ifllt. 5, 2, 13 : un polémiste dont on ignore le nom a écrit dees s e:m tibi : volont é de Lactance de donner au débat un
deux livres • ad Christian os, ut humane ac benigne con· tour personnel dans le De opificio : voir les amorces de dia-
aulere putaretur li. « Humane " et « benigne " définissent assez logues, où Lactance s'adresse parfois avec véhémence à un
bien le ton, bienveillant et un peu protecteu r, adop té par adversaire fictif. Dans la dédicace, jouer avec le je et le tu
est assez facile. - praeceptor etia:m DunC : l'allusion
:lr
Lactance pour parler à Démétrianus. _ rudibus u erbis :
?
Cie. De or. 1, Dans inst. 5, 1, 18, « r udes " désigne I~S
terprètes des samtes Écritures, que le vulgaire ne crOIt
biographique est ici transparente : voir sup., la note sur
« Demetriane ». Ce sens de « praeceptor " (= qui enseigne)
est classique: voir Cic. oral. 3, 57 : « uiuendi atque dicendl
PI:" parce qu'ils sont incultes, et incap ables d' orner leur p. »; Aug. gesl. Pelago 14, 36 (à propos de S. Paul). -
fOl
lntr. des beautés de 1a r h etonque.
' . "
L'exp resslOn sert ICI. à hODestioris r ei :meliorisque doctrinae : le christianisme.
Odulre • prout tulit », et c' est une m a nière de s'excuser,
On retrouve la même idée « en creux », pour ainsi dire, en
en faisant appel au lieu commun de l'incapacité: voir san
_ _ ?lb_on de LactanCll semblable en opif. 3. 20 : • IDIU~ :__. . . .
acomdel' une grande lmpOl'io
tel.). Ensuite, « doc~ri.na , Sur comparationiavoir
ces particularités,
• gradus r64t:::~~5=!!
li, et.
_1I ......ntreI. par A. Wlosok, Laktanz, p. :91, note 28. « ad uerae philosophiae doctrinam» et 20,2: .quaeadbeatae
j1llt81'D que Lactance conçOIt sa propre
ent uitae statum spectent ll. On voit dès maintenant CUle I.IU>-
_ ~comme inséparable de la résiliation de ses fonc- tance reprend dans sa péroraison des thèmes de l'e.x~
.tes
II2,a--
.........8 rbetem'. Comparer avec Augus t'ID a b an d onnant en
fonctions de rhéteur officiel à Milan.
1.
Iarittl dl Lattanzio ", dans Salesranum, t. 27, 1.965, p. 65-
(l1D'tout p. 124) : Dieu est « pater e~ dommus .»; cela
IalpDqae le chAUment (<< castigare », « pumre », « corngere »,
l, 3. ego taznen : m ême idée en api!. 20, 4 : « ego nen
libentius u el sub hoc onere defecerim ». Lactance aime rap-
peler cett e tâche qu' il croit être la sienne: cf. inst. 1, 1, 7;
11IerberB .), et la pédagogie: le père corrige un fils pares- 3, 1, 4 (<< etiamsi ego defecerim », qui reprend opi!. 20, 4).
l8U et rebelle. - quod aliter celent : le thème du philo- _ u t spero et opto : il s' agit de ne pas oublier ses engag~
sophe débauché est christianisé. Voir inst. 5, 2, 4, éd. P. ments chrétiens : « obliuisci m ei (sacramenti) ' .
Monat. L'éditeur renvoie à Min. Oel. 38, 5; T ert. apo/. l, 4. rei publica e necessitas : l'accomplissement de
40,10-16; Cypr. bon. pal. 3 (la vie et les propos du chrétien ses devoirs d'état, de service p ublic. Bien que l'on ne sache
IOnt en accord). Le thème est donc déjà tomb é dans le rien par ailleurs sur la profession de Démétrianus, il est
domaine commun à l'époque de Lactance, et il a pu se rap- vraisemblable qu'il s'agit des devoirs d' un curiale, car, dès
peler ces textes, qu'il avait certainement lus (v oir ins/. le début de la persécution de Dioclétien, les chrétiens ne
5, 1, 22-24). La différence entre inst. 5, 2, 4 et notre texte pouvaient plus être fonctionnaires impériaux. - ueris et
est que, dans ins/., il s'agit des philosophes par opposition iustis operibus : si l'expression « opera iustitiae » semble
aux chré~iens, tandis qu'ici il est expressém ent question relativement fréquente chez Lact ance (voir éd. Brandt,
des chrétiens. Dans la phrase qui suit, la valeur d'irréel Index, p. 493, art. « opus »), la réunion de « uerus » et de
d' • oportuit » incite à conclure que Lact ance considère « iustus » (ou de « ueritas» et de « iustitia») n 'est pas signalée.
eomme fondés les reproches faits aux chrétiens et qu'ilS On peut rapprocher l'expression lactancien ne des tours
:~~mérité leur châtiment, pour n'avoir p as été {otalement bibliques suivants: « opera Dei» (I Esd. 6, 18 ; Ps. 63, 10;
est ~8 au ,nom dont ils se vantent. Le subj onctif « celent » 65, 5; Ecel. 7, 14; 11, 5; Jn 6, 28); « opera Domini » (Jos.
su d une attraction modale par la p roposition intr o- 24, 31; DellI. 11, 7; Ps. 27, 5; 45, 9; 106, 24 ; 117, 17);
dUlte par. quomin us '. - beatum atque incorruptUXXl
......,_ « opera iustitiae Il (Sir. 3, 32; 4, 39; 16,22). Dans notre pas-
-r .....tiae
p. 64-66 . nomen .. sur « beatus », cf. V . Loi, Lattan . ,
ZZO sage, l'expression désigne plus généralement la conduite
taliU' lU' lei bonheur pour l'homme consiste dans l'im mor- du chrétien et la vie conforme à la foi. - in caelum aspi-
, r. ncorruptus " cf. ibid. p. 40-42 : u incorruptuS»et
.... 1I4f'; où Lactance libre de Verg. A.en. 3, "SI (le -nl_ _ _
::Miii.......,....... - dit que les prédiction à Énée). C'est la I8CODde . . . .
........aiIl spectet D. Le «staJhIÈ dans ce " prooemium », VlrRDe est le. 1Ift111!1I."
Lactance ne présente pas la citation ~ ,tIt'1t1iij
!
!==::~par Dleu. permet cela, ce CI'4
de Verg. Aen. 1, 604, « ment la suite, par exemple pour Cicéron et Varron, ""t.Iaf_1iii
. . .ortante . n est possible que La",
. . . . . ., 81'1 ait pensé au thème antique du à la différence peut-être de la citation prk6dentt.
rection du premier « iterum • en • iterumque 1 plU"Br
}WI."
d' «auctoritates •. Ici VirgUe est utUtsé en vue 4el' • . ,. . ._
JI.
~i:~.::"{:'~1b~:.:'1t8références
.II
q.'il atlectionne tout spécialement
fournies par A. Wlosok,
ne s'impose pas dans la mesure où fi s'agit d'une clttdbm
li bre. Et il Y a sans doute, de la part de Lactanee, -
. . . . .rDl,' Dote 7). Mais il est possible qu'il n'y ait volonté de briser le vers pour le mettre en prose, ce qui est
1fIIi... .,.....undu, car le vers de Virgile était très fréquent. - oblectamenta iata terrae : voir Ïlut. 6. 22, 5.
• • •"• • ea effet repris par Ov. fast. 4, 311; Auson. Ces « oblectamenta » sont «tamquam laquei et plagae "r qat
.......1cLlAo carm. min. 28, 593 (<< ••• laudis ll).
......:.'u mettent au pouvoir de la mort. De même, dans opi'. 1. r,
S, 8. Iàetor : la carrière de Démétrianu~ se poursuit « is haec omnia quae inlicere possunt pro laquets habet ..
.....asement. avec cependant la nuance SUlvante : Lac· « Ista » a ici un sens nettement péjoratif. c Terra 1 Il Je ....
......._»
'IIi.... eUt pas • omnla bona ", mais « omnia quae pro bonis
(annonce de «pro magnis et ueris bonis habere »).
ft mlllt. donc sur le caractère d'apparence de ces biens
chrétien: le monde d'ici-bas, cette existence terrestre (voir
éd. Brandt, Index, p. 552, art. « terrenus D. Lactance oppose
très souvent cet adjectif à ((caelestis D, «inmortalis »). Le
~ : c'est le thème scripturaire des « vanités ll . - secon d suggèr e un Mal personnel (Satan) : sur le thème
,...,... fluere : peut-être souvenir lointain de Cie. off· scripturaire des « insidiae diaboli », voir toutes les images
1, 90 : • In rebus prosperis et ad uoluntatem nostram fiu· du chemin et des pièges dans les Psaumes.
tIltibUB ». - ita si : même tour chez Cie. Caio maior, 38.
te tour est donc classique, même s'il est rare. - consuetudo 1 , 7. con luct ator et aduersariua : « conluctator • est
,Ullcuuditas : parce que la vertu est amère, et no n le vice: un mot nouveau, d'après H. Glaesener, « Les néologismes
voir llIIt. 1, 1, 7 : « uitia... uoluptate condita sunt »; ira de Lactance », dans Musée Belge, t. 5, 1901, p. 293-307. Le
111, 3 : • sed discrimen illud est quod cum uirtus habeat ThLL 3, col. 1656, 66, cite comme exemples de ce terme opi!.1,
~"'·_·aRÏIIftU, les métaphores du phédon sur lebcorps 1, 9. res tuas prosperas: reprise du « prospere 1 d'op#."
1, 5. - suadeo ut : voir « moneo ne ", supra 1, 6. Lacta.",.
CIlJ8.tlt-clDud l'Ame. La métaphore du lien, plus anale
;du cio ~e retrouve chez les Latins imprégnés de
insiste à la fois sur l'aspect personnel de cette dédicace
~ et ure'paratt chez les auteurs chrétiens, parfois d'op if. et sur l'aspect « protreptique )) du traité. - pro tua
fiat contexte nettement platonisant, à propos d es d"eSlrs
•• M1IP8, uirtute ... conternnas : expression analogue en inst. 7, 1.
4. - rnireris : sorte de reculade de Lactance, qui se rap-
• ..::.. cf. entre autres, Lact. insl. 6, 22, 5. Il n'est pas
pelle peut-être la parabole du jeune homme riche (voir
.t'8I1aire de supposer que Lactance ait lu le Phédon :
a.. pu n'en connaltre que les passages les plus célèbres. Matth. 19, 16 s.), et le thème du « Quis diues saluetur. de
~ est l'un des plus anciens écrivains latins chrétiens
Clément d'Alexandrie. En même temps le thème du mépris
l utiliser cette métaphore: avant lui, P. Courcelle ne donne des richesses est de tradition, à la fois dans la rhétorique et
qu'une citation de Tertullien. Elle est donc peut-être moins la philosophie. Voir aussi H.-I. Marrou, art. « Diatribe ",
_ale qu'il ne le semblerait à première vue. D'autre part, dans RLAC, t. 3, col. 990-1009, et A. Oltramare, Les origines
un arrière-plan biblique est possible: on trouve souvent dans de la dialribe romaine, Genève 1927, p. 305 : thème 20 : la
lei Psaumes la comparaison du « filet de l'oiseleur )), pour richesse considérée comme n'étant pas un bien. -rnernanto ...
dâigner les pièges dans lesquels le psalmiste risque de fueris : Lactance fait allusion aux engagements chrétiens
tomber du fait de ses ennemis (voir p. ex. Ps. 9, 16; 17, 6; de Démétrianus, en des termes qui rappellent d'assez
aD, 5 etc.). Voir aussi I Tim. 3, 7 : « laqueus diaboli )). - près le De corona de Tertullien (ch. 13, 1). « Verus parens
aoulOB mentis : Lactance continue à filer sa métaphore.
t~us )) sera expliqué au long du chap. 19 d'opif. Voir aussi
L'éd. Brandt, Index, p. 334 et 491, art. « oculus ", fournit 1 éd. Brandt, Index, p. 300, art. « deus ". Parmi les références
maints exemples de l'expression « oculi cor dis )) ou « oculi de Brandt, notons insl. 1, 11, 42, où Dieu est défini comme
aaentis ». Voir Cic. nal. deor. 1,19, p. 179 Pease, à propos « uerus pater " (voir l'appendice de A. "1osok, Laktanz,
da. oculis anirni • : la métaphore vient de l'usage de (( uideo )l
p. 232-246, Dieu « pater familias)) romain). (( Nomen dare •
GIa du grec OpOC6l (voir « conprendo ))). Selon J. Fontaine, appartient au vocabulaire militaire ( = donner son nom
:tIore de Séville, p. 688, c'est un thème essentiel du livre Pào~r s'enrôler). Il s'agit ici de l'encragement chrétien c'est-
-dIre d b t> ,
:II de la R~publique de Platon; l'idée d'un principe rationnel Chr' . u aptême: évocation du thème de la « militia
PU lequel l.~e contemple l'invisible correspond à la doc- « 0 l~h )) : c~. ?ert. cor. 13, 1 : « conscriptus in libris uitae ••
. . platoruclenne de la contemplation. C'est un lieu com- r 0)) a ICI un sens (( païen» ( = catégorie sociale), et un
1If~""
iii_....
...
(voir Teatl
-t~ iplum curt"
et
On retrouve ce tHème ml lnaf. 1. ~
debet esse subiectum stcut türa culo ,;
~~,
III .. 1l1li......
~1"'IIl1II_re. ordre, classe, groupt
aU1[ patenB), ce qui se ra,.
c palen » du mot.
... fahrilstlUnorum, Paris 1962 : TertulIie~ écarte les no rns sen::eux de Dieu, nul n'est perfectissime sans ... ). - nec
• cator» ou d' • opifex" que la littérature latine connaiS- conprehendere nec uerbo enarrare posaibü.
:J,=:::~~; p. 53 •. , dans.
t; • tncolllprehensib~ leetui 3,
('rut. philolophus (i~f. l, Hi
14, 7), c •Romanu 18)\r ~~~==:=:~
pbP«uephtlllt
~_ _,_. . . que Dieu échappe àil 1, 17, 3), malgré certainl désaccorda qu'II
• _ _s est attesté depuis Celle pensée de Cicéron et la sienne. - iD ql'IDto . .S!INI. . ....
;œ5;;;~~:~~
"'iiM ...
!
libro : Lactance va se servir de Cicéron 'ua. .. .
employé
Un relent à propOl
hermétique eat de départ, et comme d'une autorité. Il est important..,...
'dola dit non .int, 6 : Il H~rmes quoque la recherche des sources, que Lactance donne des priàd_
,...,.II!~eum loqultur eumque mcomprehen· d~ ce genre ..D'aut~e part, K. Ziegler place ce pas..,. ...
... confttetur ». Le terme heurte tete du quatrIème lIvre du De republica (voir Ion éd. delllpi;j
r:
"'~i"nDht·.18, Incomprehensibilis n, la notIOn de
:::~~~:ïtt:4 divine est exprimée sou,:ent par de!
livre ". Lactance reproche donc à Cicéron de s'être contenta
d'un exposé sommaire, et peut-être scolaire (- decerpta .. oa
« excerpta li = morceaux choisis) .
rt", fomlÛI sur le verbe " conpreh~n.dI », dans de!
......11...,.....111 d l'exégèse gnosticO-hermetIque de Plat.
..... 38 c, tdtes8parmlieSqueis V ..Loi cite o~it. 1, 11. On 1, 13. curaxn : Lactance prend un malin plaisir à mettre
....... . . . les mêmes textes que DIeu est Il mcomp.réhe~. Cicéron dans une position embarrassante, il insiste (<< ipae .).
.... mali aussi. inexprimable li, « ineffable n : VOIr epd. et cite Cicéron lui-même. K. Ziegler, dans son édition du
~ ;.... 5i ira 11, 11 (voir aussi V. Loi, ibid., p. 1~-!6, De republica, met Il nec uoluntatem sibi defuisse nec curam •
• ~lnetlabm8 1 : le terme remonte à Platon et à la tradItIOn en italiques (rep. 4, 1, p. 107), et semble suggérer ainsi que
Lactance cite là Cicéron. Mais on peut croire plutôt que la
..-est
JtMalenne). Le texte lactancien qui éclaire le mieux ce. pas·
ira 11, 11 : • ut (deus) nec mente conpr~he~dl nec
Bllpa exprlml possit ", présenté comme une. cItatI~n du
citation vient seulement dans la phrase suivante (après
« ait lI), car cette phrase est introduite par « enim D. Or
t'Imk. On y voit les mêmes idées que dans oplt., maIs pas Cicéron dit lui-même [epist. ad Quintum 2, 13 (12), 1] quele
à_ les mêmes mots : cela permet de poser l'équation De republica est Il spissum sane opus et operosum ». « Testa-
.IIIDSUI» . . . mens. et aussi « uerbum li = Il lingua li (sur tus est" peut donc, soit évoquer dans la mémoire de Lac-
f6qulvalence • sensus/mens li, voir V. Loi, ibid., p. 59).- tance un « testimonium " de ce genre, soit (solution la plus
l pr~bable) annoncer ce qui suit. - in libro ... De legibu8
,.wttall: cf. BUp. 1, 1, comm. de « rudibus paene uerbis •
pruno: voir Cie. leg. 1,9,27. Il ne serait pas étonnant que
1,12. offtelum: par ce mot important, Lactance qua· ce paragraphe du De legibus reprenne d'une manière assez
vo'IS1l1e
. la trame du texte correspondant du De republica.
UAel'œuvre qu'il a entreprise: il se met au service de Dieu,
de même que, dans sa fonction de professeur, il était a~ E~ effet, Lactance, par « hoc idem " répété deux fois en
terYIee de l'empereur. - Marcus Tullius , uir ing eJ1ll ~'plt. 1, 13, indique l'identité de thèmes entre le quatrième
tIbapIarla : Lactance a manifesté dans toute son œuvre ~vre du De republica, le premier du De legibus et le second du
de l'estime pour Cicéron: voir éd. Brandt, Index, art. « Tul: e natura deorum. D'autre part il semble classer en deux
catégor' . passages, suivant
'
JIu. (près de cinq colonnes de références). Il estime en I~I 1 les ces trOIS la longueur du déve-
le pIûlOllophe plus que l'orateur . ainsi dans op i!. 20, 3, OPPbement : celui du De republica et celui du De legibuB sont
de refs résu é t ·
Moquence d '
e TullIUS . , par des gens qUi
apparaît vaincue de 1 m s, an dis que celUI. du De natura deorum a
litl at pour défendre la vérité. Il le considère comme" pero P us vastes proportions. En effet, à « angustis Onibui
COJOlfBIft • •
! !~:=~ •cespardeux
renforce aux yeux du lecteur 1·. . . . . . . . .
catégorlea
« exsequi et J.
l'auteur (voir plus haut. audaciter,).
• et • latius '. - hune .. ,
1 15. forsitan : ce mot introduit une dl.rd , ' 7'
CIe lIg. 1, 9. 27, et allusion
'n • ils _ est inutile, comme l'introduction, et cette discussion fait rebondb- 11at6ret':
i
oentre lei • physici » qui n'ont pas, Sir. 16, 26-30 et 17,1-2. Laetance va exposer poarll: ....
~~~~E:= la hUo.ophle du ciel sur la terre 1.
xi ème fois (après 1, 11 : « corporis et anirnJ ratio 1) quel ....
~ • hI1u:pprocher d'ins!. 3, 6, 1~: « (Arce· son sujet, et, chose curieuse, d'une manière plus restrlctWe
; 5eE:=2=~U que l~ première fOiS? puis~u'il ne s'agit plus ici que du corpa
ientlUB ae uerius, SI exceptlOne facta
___sap que dumtaxat rerum caelestium humam. En effet, Il traIte du corps jusqu'au ch. 16 non
..wones . 11 compris. Il semble qu'ici il annonce seulement la partie dé
t abditae nec sciri posse, qUia nu us
~:::.:.-::.:. :::rtere, quia inueniri quaerendo non son sujet la moins sujette à discussion, celle qui est susceptible
111 de1D textes correspondent et se complètent. de rencontrer la plus vaste adhésion, précisément pour ne
::: ...~Plflt:lO, l'Idée que ces choses s?nt c)acalhées est pas tomber sous le reproche de mener une recherche sur des
.bu',
.....
par deu termes (. abstrusa et abdIt~:), o~s .q.ue
' • • Irutllutlon., l'accent est mis plutôt sur 1 Imposslb1ltté
choses obscures (or, en opif. 16, 1, Lactance dira. mentis
quoque rationem incomprehensibilem esse quis nescia.t a).
• •_lDIlque à laquelle se heurte l'éventuel ch~rc~eur. En En fait, Lactance paratt avoir placé dans les ch. 14 à 18 les
_ _.. le De opiflcio est plus négatif que les 1nstztutlOns, car points sur lesquels il n'avait pas d'opinion précise et démon-
Dieu qui a voulu cette impossibilité. - naturam trable, afin de pouvoir commencer et achever son exposé sur
""ilcuhlltium terrenarumque : cette formule rappelle des points solides. - dispicere et conteD1plari : « dispicere •
... tNID1tlon classique de la sagesse science des choses est ponctuel : « discerner»; « contemplari )) est duratif. On
cil....... et humaines: voir par exemple, Cic. Tusc. 4, 26, 57; retrouve d'autre part la même idée dans Cie. nal. deor.
St 3, 7; off. 1, 153 j 2, 5 j leg. 1, 62. Ces deux adjectifs opposé~ 2, 3~, 98 : « licet enim iam remota subtilitate disputandi
lOIlt rapprochés chez Cicéron seulement dans nai. deor. 2,17, ocuhs quo dam modo contemplari pulchritudinem rerum
2, 75; 2, 90; 2, 120, si l'on en croit H. Merguet, Lexikon der earum quas diuina prouidentia dicimus constitutas » _
ex" . •
,a.lotopllirchen Schriften Ciceros, t. 1, p. 367 (art. « cae· D IPSlS ••• ~mgular\UIl : voir le titre de l'ouvrage de Galien:
lMtIe .). L'éd. Brandt, Index, p. 384, art. u caelestis Colll')J, e u~u partlum, de l' utilité des parties du corps humain. Le
dessem de Lacta .
IIlllflte Justement • res caelestes » par « sol, luna, astra l, d nce apparatt clairement : partir de l'utilité
IfIUrprétation confirmée par le sens de u scrutarentur », et par p;on?~re ?orps pour démontrer combien grande est la « uis
. . emploi: voir inst. 2, 8, 64 : « adeo nefas existimandunI est u41 (ellt~ae )). - ui prouidentiae : voir V. Loi, Lattanzio,
P• 7 « UIS ») "t
lalerlltarl quae deus uoluit esse celata ». - neque oculiS"; dési ~ qUI Cl e, entre autres, insl. 2, 8, 22, où « uis _
e4metbus : on peut hésiter sur la structure: chiasme prol?ngn gne la pUISsance créatrice.
-priœdé de parallèle: voir l'unité critique u uideri jtangl» e
.,.17,1. - probata et cognita : rapprocher d'Aug. Gen .
. . 12 : • probata moneta » désigne une monnaie qui a cour \
011 ... de la démonstration logique ou exprimable «(pro.bata,j.
la pleine connaissance qu'elle autorise «( cogUlta
lei t6JDoi gnages d'Apulée et .•d:ia~:=~=
ibltl•• p. 128. n. 156). n elt tris VI
Dieu • artifex ac parens », Laetanee .. ",c"'l1
EST DANS SA RAISON, lecteur ce passage de Platon, dont n cite
"fo1jbJjlJp~AR DIEU les Institutions 1, 8, 1 et De ira 11, 11. Màia
rendue plus personnelle par l'adjonction de c
Il son introduction, on Indique que, dans le De opificio, Lactance ne s'int~
~:~_.,." termin nce à décrire le corps à la création du monde, mais précisément à celle de l'homme l
r:~:~~.~Cf~qu:'!UI
~
sC:::~ité et sa beauté démon-
divine. Mais Lactance va
•crypto-christianisme » à la manière de Minucius Félix? _ qail
c'est la leçon de BP, préférable à « quia» de Vg: la. suite de
~II."-'" 4t la providence lé ique contre Épicure et la proposition subordonnée est une définition de Dieu par Ion
iii .... n"sslon po m d' intelligence et sa raison. - sensUIn atque rationem : selon
_ _..~~lJIle - - - . n s'amorce ici à propos un
Et cette dlscuss lO V. Loi, Laltanzio, p. 58, le binôme « sensus ac ratio» est le
==;
ous le retrouvons chez
"'1IiJI_~' traditionnel. puis~ue nGall·en Minucius Félix, calque du grec vou.;' xcd Myo.;' (à propos de la divinité).
Une l'Ancien,
Ch*On. PBasile Cé 'e et
,
Ambroise (et cette Lactance veut sans doute dire que Dieu a donné à l'homme
i cie Ny....
de sare,
xh stive). Si l'homme est un
'8Il1lllll doute pas e au, t que chez lui, l'intelli-
la «faculté de penser n, et non les sens (vue, ouïe, etc.), essen-
tiellement parce que, dans tout le second chapitre du De
l1liII1II d6lDuni et sans défenses, D'eu
c es ,
compensent l'absence opificio, il n'est pas question des sens (ni de l'homme, ni des
_ I I et. la rallon données parD' 1 a procurés aUX animaux. bêtes), mais exclusivement de la raison, donnée à l'homme et
. . avantages Physiques que d leu
.-
éfuter la thèse de ses a ver,
d refusée aux animaux. D'autre part, on peut, semble-t-il,
!Abat de Lactance est donc e. r déceler une trame biblique dans les chapitres 2 et 3, qui sont
avant de développer la sienne. . . une sorte de commentaire philosophique de Gen. 1, 26 et
ue
....... t donné à l'homme la raison (1), elle dlstmg
Dieu ayan . t (2) Chaque espèce a ses 1, 28 : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressem-
l~e des autres êtres Vivan s · , é ilibre blance,
. et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les
- I l l de défense particuliers (3-4), et il eXiste un lq~ doit
-J- b't (5) . l'homme, Ul,
.....urel entre petites et grosses e e s , 't été à la
Oiseaux du ciel, et sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous
les reptiles qui rampent sur la terre ». Dans Grégoire de
...... f (6)' car l'armer aurai
6tre. démuni et sans dé ense» , , (8) C'est ~ysse, De opificio hominis, l'exposé de la raison pour laquelle
1011 InutDe et laid (7), au contraire des am~~:l ' a~nonce s~omme est sans armes et sans protection naturelle (ch. 7;
l'eeprlt de l'homme qui est son arme (9). TranSI . . 6, p. 102 s.), est précédé par des explications sur l'homme
4e l'attaque contre Épicure et sa secte (10-11).
;~a.ge de Dieu. Semblablement, Basile, Sur l'origine de
a, 1. artifex ille noster ac. b aucoup de
parens deus : e de
e/rm e, 1, 6, PG 44, 261 C (SC 160, p. 179), commence par
. ' eut l'acte r~P lquer comment nous sommes à l'image de Dieu: par la
flUalltlcatifs pour présenter Dieu. MaiS tou~ VIS oi Lattafl'
la création A propos de Dieu « artifex n, vOir V. L, 83 de ~?: (ÀOYLC'!l-6.;'), puis développe le thème de la supériorité
.
do. p. 111-112. A propos de Dieu « parens n, VO
ir ibid p.
.~ le Dt
Pour ~~me s~.r les animaux. Or, ce qui est donné à l'homme
et 128. P. 83, V. Loi note, dans l'Epitome 64',5 et ~anplaton, donc ~r~ à limage de Dieu, c'est bien la raison, et il est
signifi alsemblable qu'ici « sensus » et « ratio» ont la même
ira 1, 9, le parallélisme avec la formule du, Ttm~e e ü8& 10u
28 c : la divinité cosmique est 7tOL1J'<-f]V XIJ.L 7tIJ.-' (ri. ,<0 diti on va.leurcation. ' ou d u mOlllS
. d es sens très VOlSlllS. Sur la
ancienne de
KIlIITO'=; ce texte du Timée était très conn . u dans la. trappeue cla.Ssique t 1 « sensus ", « la pensée », voir la poésie
apologétique chrétienne. Pour la tra ItlOn païenne , il ra
d · . e a prose impériale, p. ex. Hor. sat. 1, 3, 66, et
.....
•
~~I. deRD' ll'hotmllè
Il. Po 302-303 Nod.
I.oi. LaUQJUio, p. 104,
,..,.,1lW8 les viscères. La 1..- c pilla '!t . . . .~. . .
préférable à • pellibus » de Pg.
:a, S. Le passage peut être rapproch6 de _ _ _. . . ._
.. 1& relation de pat8l'o
ont un rapport avec Oct. 17, 10, p. 25 éd. Beaujeu: « Quidue ADhnantJi.1 '1 Pt
ter parens D. Cependant li at"IIUttu co*,N E p.
aduersus sese tuteltam mtUrltifOdrm em'l alias
3,
L ,"'- ~.:t. 14, 10, mont~ent que
alias dentibus saep as, e un a t as ungu s et spieat. lN lntl
éciflquement 1 acte de aut pedum celeritate liberas aut elatione pinnarum? _ Oit
cljslgne 1 P ti doit aussi rapprocher le passage lactancien de Cie. lUIt• . . .
126).-intellegen a ... ,
ibid·tr,P·Oieu Lactance ajoute au 2,47,121, et il est certain que, comme le dit déjà J. Beall)ll'i1
._déftn ' . C à propos de Minucius (voir son éd., p. 102), Lactance à sOli
• -~ e d' • intellegentIa D. OInIne
............ ratio J, le term er que cette expression, tour. fait des variations sur un modèle cicéronien ». Voit
'P. 68), on peut ~e;s . 354, 4-5, éd. Nock- aussi Plin. nai. hist. 7, 2, Lucr. 5, 789 s. et 5, 857 s., et lu
....... l' AItl'epius, cb~ he;:étiques, d'autant qu'en
111;(111 autres références données par Pease (voir éd. du nai. deor.,
• •__1_. provient des texte ssage) Lactance présente p. 855) : la même idée de la nature protectrice revient, soua
_1N1J·.(doDC peu a : :::: ~:rmétidue dans les lnstitu-
p èS des formes un peu différentes chaque fois. Cicéron, de même
•_~l&qa'U ênoncera co t llement subordonnée à la que Minucius, se contente de procéder à une énumération,
thèse est na ure ., . tandis que Lactance utilise différemment la même matière:
. . c.ete bypo à la question de l'utIllsatlOn par
...... qae l'on donne il classe les animaux par catégories, selon la sorte de protec-
1... "'ft' textes hermétiques. tion dont ils ont été pourvus : d'abord ceux qui ont des
. . . . .D . . o.-
tinere : Lactance énumère les défenses naturelles, puis ceux qui ont une fuite rapide, enfin
~ L QIDD" enim .. · BUB our ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre de ces moyens de défense.
[1., D' a donnés aux ammaux .
P
tUllrents moyens que leu. ence ar évoquer la
..,. puipent se défen~re, et il dcom~mat ~oir aussi Cie. 2,4. Lactance entreprend maintenant une énumération
teatlon contre les rIgueurs u C I . . 1 eau comparable à celle de Minucius, Oct. 17, 10. On retrouve,
~ ....A. 121 P 855 Pease. Mais Cicéron VOlt dans ,a Pt s
f)
chez Lactance, les cornes, les dents et les ongles, mais pas les
- _ .•, ,. d rotéger d au re
.... animaux un moyen, pour eux, e se P A l Les « aculei ll. En revanche, la distinction entre « ungula » et
fa it la meme Close.
ammaux, ce qui n'est pas t out à. voir ibid.) • ung~is » n'est pas chez Minucius. Rapprocher également de
DOmbreux rapprochements établIs par Pease ( our Grégorre de Nysse, De opificio hominis 7 PG 44 140 D
.....' .....nt clairement qu'il s'agit d'un thème assez banal'éP . e (SC 6
t
' ,
' p. 102), et de Corpus H ermeticum, excerpt. 26, 5,
--.. h source pr CIS .
lequel il est sans doute vain de recherc el' un,. L leçon . 4, p. 81-82 Nock-Festugière.
.... _ •• : valeur d'origine. Même cas en OpLt· 2, ~s'cu~e par
,pelUbus • (Pg), adoptée par Brandt, a été dl 9 277: 2, 5:Il fallait pourtant que Lactance expliquât comment
il se faIt que le
B. Beek, • Bemerkungen », dans VChr., t. 23, 19~ 'e~ibUS " d . s esp èces ne dIsparaissent
'. . .
pas. Les explIcatIOns
onnées Ici ne t
.' pUil' de B V donnerait un meilleur sens que P .. ue de Cicéro se rouvent pas, à notre connaissance, chez
.... ce serait aux dépens de la clausule crético-trochalq n'lar'
· on peut re ..,
Césaré~' Le s~ul rapprochement possible est Basile de
P. Aucune solution ne s'impose donc. » MaIs ético- • les ~ RomélLes Sur l'hexaéméron 9, 5 (SC 26 bis p. 503) :
flUer que c se pilis texit » procure une cla:lsule cr danS ammaux f '1 '
l'idée d l'é ..acl es à prendre sont les plus féconds D. Mais
......,que exactement comme « pellibus texlt D. Or, u qui n'est p: quilibre biologique entre prédateurs et herbivores
, . la pea
fIII. 7, 2. pellis» désigne, non la fourrure, maIS s expressément indiquée, et le premier argument de
COMMmlftIaa ~. .~w
-"'.·_-da
• .. cette pbras 5'
.. a" _QUo.t...n,.-8ta
0"-
opif· 2, 2- • C
ns VChr .,"
.
te prouidit» (2, 2) correspond
a~t .. texte discuté par E. Heck,
tW
t 23 1969, p. 277-288. -
,., f ls- - - J, 1 n E Heck ibid. p. 278, «lludum etiner-
• -' • ... ,..uri:seo , At
t lés Ils correspondent aux ve emen S
t
cicéronienne dans les deux séries : « tuta » / « speciosa • _
, utilitatem )) / « speciem » - « instructa n / « ornata • _
« utilitas » / « de core n.
.
ausi
ence Un thème antique chez malorum », Ces vers ont procuré le canevas du dév~
iIi_ .. ~ ''l''I
ltla .
dans REAug..., t 18 1 (1972) , ment, car J'ordre selon lequel se répartissent les idées &Ill
JUtse .. t rnure équivaut à « multo approximativement le même; d'autre part. il est stir que
~._I"~~ cette ou
~;ï • ann_Hofmann-Szantyr, SyntQ% Lactance connait ce passage, étant donné qu'il en cite le
i6i"'-~"~ nit' ~:est un cas particulier ~e « quam. vers 227. - aliInentum. lactia adpetere : voir Cie. 1lfIf.
i
=~:;8D;e~:;.ee des trois adjectifs négatifs:
ublement (( ploratu ac
3,5. reprehensores: d'après l'éd. Brandt, 1nde:J; p.~,
on ne trouve que deux exemples de ce terme chez Lactance ;
.redo di notre texte et ira 21, 4 : « (si Dieu défendait la colère aux
_ ..l+lf ab~trait • fragilitati~ suae con ~
Tjr411J11t'4111 . - - urement et sImplement), hommes, il se conduirait en) reprehensor opiflcü sui 1.
.,..,••- '!.!.;m-itaS •
•
••.•, Ir • .....
........lIItatem • P d ' tif
reviennent, uvee l~s ~ J~~ s
cha itre 3 du De oplficLO, e~-
3, 6. L'alinéa reprend et développe une idée qui est déjà
dans Lucr. 5, 238 S., c'est-à-dire les vers qui suivent fin-
~ ~!~:::danI • art mot
i' •• .,~.,
tout ce 1 Ptonalité religieuse est éVl-
dont a . . t
la citation de Lucrèce, qUI VIen
médiatement le vers cité par Lactance supra, en 3, 2. Mats
voir aussi Cic. nal. deor. 2, 41, 129 et 2, 42, 129, où Cicéron
. . ._ .emen .), et en~né 'il ne s'était pas trompé en évoque d'abord le cas général (grandeur de l'amour des
• b = au lecteUr ::~tI~St:'ts à ce poète. Elle indique
S -
bêtes pour leurs petits), diITérent du thème lactancien, puis
"II . . dlpail quelq t du paragraphe. La coupure
--es
..... ......... il un tournan
t celui du vers pro d Ul·t un e Ilet
passe aux animaux qui apparemment ne s'occupent pas
de leurs petits (poissons, tortues et crocodiles, dont tt les
.... 1. rythme de la p~?se e . cier mais auquel les Anciens
qtt'tl DOUI est difficile appre , petits naissent et s'élèvent tout seuls »), avant d'évoquer
oIe,dIftt atre sensibles. .. e le cas des oiseaux, dont Lactance parle ensuite en 3, 7. _
um dicunt : volontairement très p~Osalqu , uheribus... adpetant : voir Cie. nal. deor. 2, 41, 128,
~, 3. qua. c L è e Retour à l'argumentatIOn polé- p. 881 Pease (passage déjà cité supra, en 3, 1, à propos
~ le vers de uer c . . . 2 9 . « u. d' « alimentum lactis »). Les petits animaux n'ont pas besoin
mique - u.hementar sapere : cf. CIC. fin: ' '._
d'apprendre quoi que ce soit, puisque leur instinct «(( na-
errar..... Vehementer • équivu~t. i~i à, « maxI:U~e~ti;-d~ tura ») leur fait faire ce qu'ils doivent. Lactance place cet
patu : employé ici avec le gemtlf, c est la t 2
d1ior •. Sur ce tour, voir Leumann-Hofmann-sza~ir70 ·s. ; argument dans la bouche de ses adversaires, pour les besoins
de la discussion, mais peut-être aussi parce que c'est un
p. 78, qui renvoie aux exemples du ~hLL 7,.1, 15 m~is non
la construction existe dans la poésIe classIque, cas particulier de la bienveillance de la Providence divine
en prose. à l'égard des animaux. En somme, le tort des adversaires
. foi pro' de Lactance est, à ses yeux, de faire comme si telle était
3, 4. Dihil Bari aliter debuisse : professIOn d~r V Loi, la
~tialiste. Sur la Providence chez Lactance, VOl . ~ur la
qUI.situation
1 .
de tous les animaux. Lactance suit Cicéron
.' ~11 aussi, commence par exposer le cas des animaux
Lattmu:io, p. 66-69 (et spécialement p. 67, n. 190'~férences qUI. n ont pas besoin de se soucier de leurs petits, pour
toute-puissance divine, voir ibid ..' ~. 69-70 (avec ~100); sur ~.~~Isager ensuite le cas des oiseaux. Lactance transforme
et renvoi il R. Braun, Deus Chrzstwnorum, p. 98 -tout a?che d'indication scénique du De natura deorum en
.
le: II8IlS précis de " maiestas >l, vOir 1 1 . p. 'b'd 22 n
-"'.' SUI de 19 ~ln ~lalOgue explicite. _ id : la leçon de BPg est préférable
p,,26, ott notre passage est cité: mélange sémantliuevaleur a " Ideo » de V ( 1
t. 23 19 ma gré E. Beck, « Bemerkungen », l'Chr.,
16~ et de la jtltylXÀoauv'l) du Dieu biblique avec a , 69, p. 279), pour deux raisons: 1. principes exposés
,pit, 54,inst.
lurtout 4 : 2,9,21-22: • fet1l1
u (Deus hOmi ...) [:bI~'~"~~§§~~2~
eorporentur atque animentur ad ultam_ 'da
J 52, 129 : aues...
«
-:~~,~~!
l1li 4P.8ID
' et cubilia sibi
possunt mOlliss~bme
in umore est, animae in calore : quod ex .ui1Dll'~.,w
seire, quos crassi umoris plenos nisi opifex caler fould't.1IIIt
umor potest corporari nec corpus animari •• -~ 1
=
~~:~~1Ift: thème : les points acquIs '. pr.éc éd em~ten t guarum ... infirmae ». - opprimantur ... potestati : alors
ser celui dont il est en tram de tral el'. que le début du paragraphe évoque la fragilité de l'homme,
-progre& • Lact insl 3 27, 14 : « (mens) Lactance montre maintenant la grandeur de ce dernier. Le
.....~1_:ea:~·VOlr aUSSI . ·'··t 'b'd 6
.t ~ animi tamen lumine aspici )); 1 1: ' thème est biblique : l'homme, à la tête des animaux (Gen.
~=::tlceocull
.. que , Dieu eXI'ge de nous .. « lumen . mentis ... 1,28; 9, 2-3. Ps. 8, 6), est le roi de la création (Sir. 17,35.).
IhIli11lldbere non potest nisi qui deum agnouent n.
3, 18. boues Iucas : sur l'expression, voir l'article d'A.
ditum (animal) : rapprocher Ernout, Il Lucrèce et les éléphants. (2, 532) " dans la Revue
1~ nf,ion' Bit prae . 1
finitions de l'homme comme animal ratIOnne. de Philologie, t. 96, fasc. 2, 1970, p. 203-205 : voir ThLL 2,
. . autl'el dé . 138-139' l'auteur présente un 44 s. Le mot se trouve chez Varro, ling. 7, 39 : « apud
V Loi, LattanzlO, p. , . tée
.e.I..' mbre de références dont une partie emprun Naeuium atque prius pariet lucusta(m) lucam bouem »;
_ _ DO • ' • ' . rapp rocher
na 'fI
....... ope c .
io - saepunentls corporls .
. ( ' la nuance Plaut. Cas. 846 : « instituit plantam quasi luca bos »;
.:.,,11. 16, 10 : 1 saepta grauis huius corpons )) ou elle Lucr. 5, 1302; 5, 1339; Plin. nat. hist. 8, 16. Comme
lit cUlérente . il s'agit d'une métaphore apparentée à c . Lactance, en api!. 5, 12, désigne l'éléphant par le terme
du vase de l'Ame; voir sur ce thème supra 1, 1~). « ~ae~ d' Il anguimanus )), qui est une création de Lucrèce (en 5,
mentum J a ici le sens de u munimen~um )) (cf. apI!.?, ). 8 : 1303), on peut raisonnablement penser que c'est de ce poète
a4 oraandum tuendumque hommem : cf. apI!. 2, d qu'il a tiré ce mot d' Il antiquaire lI. L'éléphant dompté par
1 utilitas cum decore n. -
.,
nihil... '. cf . api!.2, 9 '' . quO
d arl. (1
Mr
C
son cornac sert traditionnellement à exalter la puissance
vat maximum tribuisset n. POUl' la tournure, rappro de }'.lU t eIl'1gence humaine : voir Cie. nat. deor. 2, 60, 151,
fI'opil. 2, 4 : « melius et rectius ». ~. ~~2 Pease. - inmanissi:rnis corporibus : caractéristique
3,15. quod est maius: cf. api!. 2, 9: « quo e
d rat max i-
. dans 6~ }'::éPhant pour Lactance : cf. api!. 5, 12 ; mort. pers. 16,
mum. .. On peut se poser la question de savoir pourqu~~autre , . éphant est l'exemple de l'énormité d'un animal (usage
_ eu Lactance a employé le comparatif, et da~s loyer ~a~ proverbial, souvent en opposition avec la fourmi) :
... auperlatif. Peut-être aussi a-t-il tendance à n c.mpb olU d~ 0 ~L, s. u. Il elephantus » t. 5, 2, col. 355, 1. 45-60. -
~ superlatif que pour traduire la notion de superl~tt.ff a~alls ausl deceC:eruIn deo : cf. le titre de l'œuvre. Rapprocher
ft, traduire le superlatif relatif par un comparatt . lC. nat. deor. 1, 18, p. 175 Pease (commentaire
COMJŒNTADlB 3, t8-11
lIlain servante de l'homme mill-- ulêlè
trouve aussi chez Cie. na,' deo;'"r
avec E. von Ivanka, « Die stol~che 6~ 150...
"if1/J".1. 3, 19, 17 : «(Plato) AAWW, t. 87, 1950, p. 178-192 e ntbropolollfe
: prirnUJll quod homo natus un traité exprimant le Uen qui quxt Laetnee .0;;"'"
anllIlal, deinde quod mas pottus . e ste entra ...'WI.....
langue, et les mains (que l'ori me
" _lfIIllllll barbaruS, postremo quod nlenne), un fait semble parler ge , en soit ou non1I pOll$
' n aveur d'u t- -
_,oribuS Socratis • (= Plutarque, t hè se: c est que Lactance conclut' . ne - . . . .
et des mains de l'homme après ICI e~ traltant de. __
!
~~==S~~:
attrjbu:;n:::san~
d1ftérenteMais la perspective des cadeau suprême de la divinité c avoU' parlé de la , . . ,
de celle du De opificio,
U félicite Platon, et que, dans les qu'elle a pu par ailleurs au-delà tout q;
......0 ,....., de • caecita8 J, d' «error", à propos de tance a pu aussi consciemment vo 1 . anunaux. Maja I..-.
du De opificio. u OIr annoncer le ch. let
_'-lue par Platon. Peut-être la contradiction
IIIIIIr....al.""lte. En effet, dans le De opificio, Lac-
I&....huo citation tronquée (sans doute volontai- 3, 21, anlentia : conclusion
ft" pour but que d'utiliser le patronage pres- les" insani» d'opit. 3, 18. normale du chapitre: cf.
•
il'Phaultt pour montrer que la condition de l'homme
.._Ure l celle de l'animal. Mais, dans le troisième
11Ptituti0ll6, intitulé « De la fausse sagesse des
_.11
..1:.& te . ..'!. 'ec'
regatur J. - morbis et inmaturae mort! suw1
ortem tran s Ire . . .znsl. 2, 12, 7 : l'homme est
: "011'
....~~.~~~~tceuMl
orlttu' ex dlO, lit seo.lOS,
p. dial.5;10,
Val. 10, 6.
Max.
5, 2; 17.l,2;aIbi ~~:::==!!
.,.,.,.
';=:~~J
= lit inettenebris
autem corp1ll
sempi-
"on de cette croyance se trouYe $_
:~::::::·!l"'-
9, 10, 5. Le corps, fait si~gulOS
11 70, 184, p. 86
annos Ernout-pépin
in ho : f:
mine et binas
,~==-;;. vers la mort (cf. Gen. quinquagensimum annum accedere, ab eo de
ii au thème biblique est dem, et ideo non uiuere hominem ultra centen.muR. . . . ..
B~~~~~D;.t:urae: définition de la defectu cordis Aegypti existimant ... D. L'éditeur . . . .....
dlVll'tD.lnft. 2, 12, 9 : « mors est naturae
.. D s'agit ici de ce que Lactance
. ....10-' l, que connaissent tous les êtres
Dloscoride, que Pline a pu connaltre par Varron".et; '. . ..
Censorinus, De die nalali 17, 14, qui présente le fait Il
patronage de Varron et de l'astrologue Dioscoride. eIr
u_
........ 8n une séparation du corps et de cependant Lact. insl. 2, 12, 21-24 : des hommes parvfeDtiIPlt
à la centième année, « quod fit saepissime». Et il ajoute: alti
auctores idonei tradunt ad centum uiginti annos peruelihi
..... . • lOuvenir de • ad summum robur aetatis t solere ll . Ces « auctores idonei » sont sans doute des grammai-
"".,1- :-
~
• bu et aegritudo : les deux termes ne
synonymes ici. En effet, « aegn't u d 0» avec
riens analogues à Varron, qui est cité comme autorité dans ce
passage. Le rapprochement de ces textes montre donc que
tIU_.. ·milteorpore1le ne se trouve chez ~acta~ce qu'e~ Lactance était à ce sujet au courant non pas d'une tradition,
17, 8•• Aegritudo » a ici le. se~s clcéro.men : vou mais de plusieurs , et qu'il sait jouer des contradictions entre
.....,,....•• 8, 10, 22-23, où Cicéron defimt Il aegntudo » par spécialistes. A moins qu'il n'utilise hâtivement des sources
l'iJlqulétude, l'angoisse ». - sequella : le terme se difIérentes, sans se soucier d 'effacer les contradictions. Pour
"~:;:I'eDÛllt. 7, 5, 22:. inmortalitas non sequel~a ~atura~ •. en revenir au De op ificio, si l'on admet avec L. Rossetti,
t*d-"" tura... matura : Rossetti, Il Il De oplfi~l? Del ' , " 11 De opifl cio Dei )l, Didask aleion, t. 6, 1928, p. 151-154, que
~f1 hl,ion, t. 6, 1928, p. 185, voit ici d~s rémnllSCence~ Lactance cite souvent le Tubéron de Varron à travers le
,..Ulles de Sen. epist. 30 : « la mort est Just e pour tous, D.e die nalali de Censorinus, il y a des chances pour que
,....nne ne peut la proroger» j et 20 : Il à ch acu n est .fixé. son l'Information vien ne de lui. Dans le cas contraire, et c'est
damier Jour D. - nempe : Lactance reprend le mode IrOmq~e notre avis, on fera appel à u ne t radition arammaticale ou
Caf•• uldelicet » d'opi!. 4, 1). - centesimUIn aetat~s popUlaire, et l'on remarquera qu'une observation aussi
fDDPleuerit IIDDUDl • sur les cent ans, durée normale de a banale ne requiert pas de source précise. Sur « conpleuerit 1 :
vie humaine, voir déjà Platon, rep. 10, 615 (le Il mythe » d'~r ce verbe a le sens fort. Lactance veut dire que l'homme,
le Pamphylien) : «chaque punition dure cent ans, c'est-à-dl~e selon ses adversaires, devrait vivre J·usqu'à cent ans révolus..
III durée de la vie humaine D. Dans la littérature latine, VOir dC .
S· c. Calo m alor, 13 : « centum et septem annos conplere ».
l'ltl.l. S, 826, art. «centum », qui cite d ans l'ordre les auteurs
Our la doctrine (un peu différente) selon la quelle un nombre
111tvants : Tib. 2, 4, 45 j Val. Max. 9, 13, ext. 1 ; Sde.n. Xe d' é
1936 ann es est dévolu à chaque h ommr, voir REG, t. 49,
-".<-J 10, 17, 2 '
; eplst. 74, ?7
- j breu. Ul. '( 3, -
? , Gaius 2-4;Ig. , p. 590 (surtout Macr. Somn. Sc ip. l, 13, 11).
., .tt 56; Vulgo Sirach 18, 8 j Cod. lust. 1, 2, 23, l'
_~_11 ..... Inst. 9, l, 111 praef. j Car m. epzgr. • 13°8
." 2 '' Py Ill.ir 4,4. repugn t·
terme ' an l a reru:cn : Lactance reprend les mêmes
"al
. . 6, 91; Ov. met. 12, 188; ~lart. Cap. 6, 697. Fe~t.
ibid., 3, 818, l'art. « ccnlesimus li : Paul.
lion e~)(U ~uparav~nt, pour rendre plus sensible la contra dic-
re c so uh ait des Épicuriens et la réalit é.
di"-
......._ : 1Jf. opl'. 2, 2-3:
(et done des mala-
"bUtOi bDpetus enernol '.
COrpl et Ame, mals de l'Ame l8Ule : c pel' _ .........
**.4........
17 1:' per se semper-, et api'. 1, 11 : le tO.....
de'Ume qui est l'homme véritable (voir 1l1II8l..,. •
jj. . .~I~n'e8t lei qu'une varia-
axternos •. - es OllllihUII ...
Le renforcement de « per se • elt fréquent elles TL.at.aclct_.ill
• per se ipsum» (ou un autre accusatif): lnat. 2, 3,19;'1t~ U;
",~lIhwnain par ses co~posants. 4,27,17; 7, 2, 3; 7, 21, ~ (~propos de Dieu, et duauu
1!~1':::~ni.que l'univers était mortel, formulation. trè~ pro~he d oplf. 17, 1), etc.; • per se lpIe •
~ Lactance, en nommant (ou un nommatIf) : Inst. 3, 13, 16: 3, 28, 5; 4, 28, 19; etc.
iId corps,
veut de même montrer que 5. L'origine du thème (l'auto-motricité de l'lme proUt.
son immortalité) est Plat. Phèdre 245c, p. 33-34 Robin :
• toute âme est immortelle. En effet, ce qui se meut lot-
~~~a.·pour Lactance ' la« première mort • même est immortel, au lieu que, pour ce qui, moteur d'autre
.. • t du corps En inst. 2, 12, 9, le
~~L:de~r:~A:m: e~t employé dans le mê~e sens. - chose, est mÛ. aussi par autre chose, la cessation de son mou-
.~ 3 .• constituisse D. - fraglha ... pos- vement est la cessation de son existence ... » Sur la tradition
4, à' os de l'âme' parallélisme entre de ce thème, voir P. Courcelle, Recherches sur les Confes,'ona
17 l, prop . R tt' de Saint Augustin, 1968 2 , p. 331, n. 2 : outre Platon, Albinus,
co ' s et l'immortalité de l'âme. L. osse l,
mUldo D:r., dans Didaskaleion, t. 6, 1928, p. 18?,
DI'ClIIOS de ce passage Sen. ad Marc. 20 : " omm a
epil. 25, 4; Cicéron, Tusc. 1, 23, 53 : « quod semper mouetur
aeternum est ... solum igitur quod se ipsum mouet.... ; rep.
6, 25, 27; senecl. 21, 78; Quintilien, inst. or. 5, 14, 10;
IIIlbieulla et caduca sunt », et 21 : " in ~oc ~rrore uersa- Lactance, insl. 7, 8, 4; epit. 65 (CSEL, p. 754, 6); Op if. 17,1 ;
t ad mortem Di si senes mclmatosque a~
ut DOn pu emus 1 1in terra : opposition partl- Calcidius, in Timaeum 57, p. 104, 22 Waszink; Ambroise,
uergere. - ex cae 0 . d epist. ad Horontianum 34, 1 (PL 16, 1074 B); Claudien
lIfà:-.aent voy~te et rappel d' opi!. 4, 1 : ?es adversal~es ~ Mamert, de statu animae 2, 7. P. Courcelle note ces textes à
II!:IDICII auraient voulu ètre des dieux. - ln terra ..: m~ propos d'Ambr. De excessu fralris 2, 126, 8, qu'il rapproche
• idée chère à Lactance, qui semble l'expnmer e
d'ApuI. De Platone 1, 9, 199, p. 91, 20 s. éd. Thomas:
imB.·c:e à l'aide de u fragilis, fragilitas ». Voir l'éd. Brandt,
« animam ... ipsamque semper et per se moueri ». Ce dernier
lndArs. p. 438-439, S.u. texte est vraiment très proche de la formulation lactancienne
4r 7 homo •.• deo : l'idée importante est celle d'ob~iga- à tel point que l'on peut se demander si la conclusion d;
, . ï . e pouvait en
tien; elle annonce opi!. 4, 12 : « il ne deval ,.n~ n er : 1- P. Courcelle à propos d'Ambroise (Ambroise lecteur d'Apu-
l ée). ,
Itre autrement D. - et per se ipsurn moblhs semp rte , ne vaudrait pas aussi pour Lactance. Il faudrait pour
DIu petits problèmes textuels: l'édition Brandt com~o te ~ela essayer d'établir des parallèles entre le De Platone et
~nobilla. pour u mobilis ». C'est vraisemblablement une au _ ensemble de l'œ
cad e d
d L
uvre e actance, ce qui dépasse un peu le
obi
~lmpression car le Bononiensis a bel et bien la leçon ." .m 0) utu: le la présente étude. D'autre part, en epit. 65, Lactance
, nobihs » , . Ise a même f I e « ammum
'
lia • (de plus, quel serait le sens de la leçon « . r en tno· ormu hominis per se semper
.
D'autre part, u lpum » est mam es emen 'f t t à cornge
1 sens, uen » avec l'ins t· Pl
le Phèd er Ion ato, ce qui prouve (sinon qu'il a lu
e ipsUJn D, comme Brandt l'avait déjà vu. 2. pour eadver- conscie~e, d~ê~e. ~ l'aide d'excerpta) qu'il est au moins
. _ nécessaire de donner au " et » initial une val eu r . esset source c 1 o~lgme platonicienne du thème, et que sa
al IS
l&Uve {opposition membre à membre avec « mort totalité, dit que ~;portalt cette précision. Or, Cie., Tusc. 1, 23, 53,
I11quando 1). 3. Il ne s'agit pas de l'homme dans sa Source est le Phèdre de Platon. Comme on est s1lr
_ _ _ .". . . TuMd.....
uon skias et peut-ttre .col..... - '!:::;::=::~
de chercher Pl" ,1JI'II8 : voir opif•. 4~ 7 : • ut m~ Il il ...
lermulation cie..... ausli 4, 12 : « ut Slt ID qualibet aetale ~ta ..
. . .,utentes de IJ8, mld. 4, 12. Dec debuisse ... Dec fa. fai ••• : l"tnip-oialbruti'
probable, en raison du
place sur deux. plans: ph.ysique et théologique. _ _ ....
de l'idée, et de Son
le reproche fait aux Épicuriens est donc ici d'être partll"'u
1. wxte. - ftDgeretur : voir
quod lub uisum oculorum uenit, et 4, 13. sua sponte : voir Lucr. 5, 416 8. : le monde ré-
. :et 80lublle sit »( . Plat?n,. Phé~on sulte d'un jeu de probabilités. - fortuita. : terme de voca.
1Ia.'·.·llIakeJDbJable que la .discussiOn d opI/·, bien
. . ptI8 expressément mise sous le patronage de
bulaire épicurien (voir, p. ex. les références de l' Indez de
Lucrèce par Paulson , s. u.). - rerum origiDem : voir
...lIll11ulion à ce passage du Phédon. En outre, Lucr. 5, 176. On trouve l'expression « origo mundi » égale-
......... (:ir
~IJIIII.~ kxt lactanelens parlent du corps « terrestre "
les références dans l'éd. Brandt, Index,
·j01......9:1. art. « corpus 1).
ment dans H ébr. 9, 26 et Apoc. 13, 8 .
4, 14. angustias : cl. les railleries de Cie. lalo 47: «ce que
la raison de tout le monde rejette et méprise ». - anima....
aute certam diem : le jour où l'homme ~ura extingui : voir là aussi Lucr. 3, 337-740, passim. En inst.
(cf. oplf. 4, 3). Mais on peut comprendre le ralson- 7, 12, 1, Lactance cit e Lucr. 3, 417 s. - prouidentiae
d"Une manière plus générale: « un jour fixé n, alors ratio claudie are : cf. , pour l'idée, Lucr. 2, 180-181 et 5,
~'••.ne connalt nlle jour, ni l'heure n (= Matth. 25, 1.3).- 195-196.
WlUDaUmentls: génitif explicatif: « aliments con~lstant 4, 15. de morbis et inmatura Dlorte : voir Lucr. 5,
'lloll1JT1ltul~e •. L'expression est redondante. P our Cicéron, 220-221, où maladies et mort p rématurée sont présentées
it4f. 41Or. 2, 54, 134, la nourriture est l'une des t~ois chose: dans la série de défauts qui entachent la création. - his
nkesllaires à la vie des êtres animés : « cum t nbus rebu adsumptis .. . sequeretur : cf. opif. 4, 14 : « adsumpserant n,
lnlnîAntlum ulta teneatur, cibo, potione, spiritu... o. et 4, 13 : • necessario sequebatllr n.
t.aetance, parmi les possibilités offertes p ar Cicéron, ~~ l' 4, 16. quae dixi: voir supra, ch. 2, le raisonnement sur
liflolsft une pour les besoins de sa démonst ration. - 81 . homme nu et désarmé, et ch. 3, le thème de la nature
1frandt ajoute inutilement « sed ». Voir E. Heck, « Beme~
iMigen l, VChr., t. 23, 1969, p. 281. - non homo ille,
l b flat: même reproche qu'en opil. 4, 1. _ ergo ... na 1.
s:. ~lar.àtre, et non mère. - neque tectis neque uestibus
~digeret : voir supra, 2, 2 : les animaux supportent la
;'Iolence des fr imas sans avoir besoin de rien d'autre que
~resslon « ut superius dixi n vise opi/. 4, 1. eur
peau. - uen tos aut irnbres aut frigora : trois causes
e de mal
~, 11. Damo ... debet : intervention des adversairest dur méré a d·les . Rapprocher Lucr . 6, 1090 s., où sont énu-
. l'au e Cep e~ un grand nombre de causes possibles de maladies.
I .....ce; le style est celui d' une formule, comme SI 8
rtali ta ." mai:~ ant, le fait que Lactance parle, peu avant, des
_~t dans sa forme même l'argument. - mo ul a-
IF '''''Ii: raisonnement par exclusion. L à encore, form ns et des vêtements comme de protections, monu'e
dans son édition du De repu611ea, -PI......~•
. ._~.. tIfrOldiuementa : te.
oppose. non taro imbecillitas J Ala tlatae dltft.bI~~
.,.a" pOssibles de retrol.
~~~_~~I:apcn::d Ici il « sensus et et distingue l'expression cicéronienne de
théologique d'Aristote, Pol. 3, 1280. pour la ~
.... 2 : tbème du ch. 3, où
de Platon, Lois 3, 678e, où il y a un accord avec le. con~
présentés par Cicéron, de « naturalis congl'egatlb • et ..
'l:lIii~lI1f1b1l1t d'op if· 4, 16. L'insi~tance sur • non soliuagum genus » ( = l'instinct social), à la di.flérenCle
lIIIl tris nette. On pourraIt trouve~ de la nécessité matérielle présentée par Platon, rep. 36911.
....pll ent Inutile, dans la mesure ou Y. Sirago, dans son édition commentée du De republica,
, . . . . , . t oil Lactance veut en venir. Florence 1952, p. 125, rappelle que, selon Polybe 6, 5, 4,
en
. . . . . . lIlolll t d'aborder la troisième caté· c'est la faiblesse humaine qui a poussé les hommes à se ras-
..t-O voulu, avan e dans ce chapitre, que les sembler. Cicéron se situe donc contre Polybe. Selon Cicéron,
qu'D avanc . 3 (
- 1.1.- nettes. D' autre part, oplf· 4, 2 t «sed .. la cause naturelle du regroupement des hommes en cités
IIJIOII-· UA ère que Lactance a voulu mon rer ICI est une qualité positive de l'homme, à savoir sa tendance à
.l.IIIO·. · ·)·ua ces étalent conscientes. Enfin, Brandt vivre en communauté. Cette théorie vient d'Aristote (le
......tan d Voir E. Heck, « Bemerkun- çi;iov 7toÀL'nx6v), et de l'école socratique. Elle était sou-
baDwement un • quo D. "t
. ~• • 01__ VChr t. 23, 1969, p. 281. - mfirIIl~t~B ... tenue par les Stoïciens contre les Épicuriens, qui pensaient
est exprimée de manière « pOSI ive "
C il, ....... ., •
- ..... : la même Idée ore la reprise des termes importants
que la cause première était la faiblesse et la pauvreté. On
peut ajouter un autre texte de Cicéron pour confirmer ce
• n6ptlve J. Là en)c n'd plus visible l'enchaînement du
<-_ -rdIJrI J, • senectus» re
passage du De republica : on. 1, 44, 158 : « il n'est pas vrai,
~ement.
comme certains le disent, que la société et la communauté
humaine aient eu leur principe dans une nécessité vitale,
t homo ... careret : fonction sociale de .la
t p
18. aere 1 hommes ont besoin les uns des autres, Ils parce que nous ne p ouvions, sans l'aide d'autrui, satis-
mort : comme esvivre comme des betes •
fauves.
Rapprocher faire aux besoins de notre nature ... Il . Pour Cicéron, la fra-
Be peuven t pas . st beau pour gilité de l'homme et son besoin de protection ne viennent
opil. 2, 7, où Lactance montre que ce qUi e . on entre donc qu'en second lieu. Lactance, dans le De opificio, se
l'8,IIImaJ est laid pour l'homme. (~a comparal~ l'homme place donc dans une tradition épicurienne. De même, dans
rhomme et l'animal continue). VOIr mst. ~, 23:i~ ~st démuni les Institutions 6, 10, 13-18, l'auteur donne d'abord une
a ""'u
.....
l' • humanitas »pour compenser le fait qu
ge des inst repren
d explication « lucrétienne » (cf. Lucr. 5, 805 s. : les hommes
d'armes et de vêtements naturels (ce passa '. ême se rassemblent pour se prot éger des bêtes sauvages), puis
et résume les ch. 2, 3 et 4 d'opif·), et inst. 6, 10, 3 . ~t ici u,ne explication provenant « d 'autres auteurs » : «les hommes
contexte. - iura hUIllanitatis : ~approch~r ce i:etableau s unirent en grou pes p arce qu'il était de leur nature de fuir
Lactance, sur les origines de la. Vie en sOCiété, 2 1011 S., ~ solitude et d' être avides de v ie commune et de société '.
œIèbre des origines de l'humamté par Lucrèce, . '. parle té~~ .K autres auteurs Il appartiennent à la tradition aristo.
lit surtout de Cicéron, De republica 1, 25, où S.~i:o.n « eius p IClenne. Et il est remarquable que Lactance ne tranche
de la cause du groupement des hommes .en C~lita~ quaJll
autem prima causa coeundi est non tam mbec. on est « asnon
entre
m les différ
. entes traditions ' ' voir.inst 6 , 10, 18-19:
a tiO' n siquid agna mter eos (= philosophos) disceptatio est,
~neratum,
Daturalls quaedam hominum quasi congreg. igitUI' e~ causae dispares sunt , r es eadem est. Potuit
alm singulare nec soliuagum genus hoc, s~d ita
ut Ile ln omnium quidem rerum adfluentla ... Il. •
t
Ferrero, ( eus) ntrumqu e... » Conclusion : dans le De opificio,
6picurienne. JI V. Loi, Lattando, p. ft7, notes 181 et ta·~~~:2=:~.
chez Platon, Np. platonicienne : voir Plat. Tim. 3Ue; ÜC;
qui est la l' olt- Festugière, LesDi.~~ cosmiquie, sP'v1 06-107), illide _ .. ta. . .
aussi chez les t~lc~ens: vo r p l, 176; 2, 1118; Nlllh
opUlcio Dei », DidOllq.
: ..
~JJo",,-onueb e ce passage de Sen.
.~.IIIP~ ~-cingit ... nudu~ ~t .infu.
~Dl'I"I.' tort, Il Lactance SUIt ICI une
Laêrce, 7, 147; Clceron, nat. deor. 2,22, 58; Sénèque, PHIL;
nat. quae.çt. 2, 45, 2; Apulée, Plat. l, 12; TertulU.~ CJI1im.
:W, 5. Voir aussi ~. Pellegri~o, Octauius, p. 127 1. ~ .J.~
Waszink, TertullIen De amma, p. 287-288. - cS. ~
operibus : Lactance ne veut pas écrire un traité de physique
la « itaque », « nam ": Voir lttpl x6afLou (idée analogue exprimée en l, 15). Cette fin
'kIÜ"IIU~. 1 premier exemple cité est du ch. 4 est le second début du De opiflcio : après avoir
,y~.,....l. 9. e emples dans Tert. anim. déblayé des questions préjudicielles, Lactance va s'attaquer
Quelques ex
Marc. 4 28; orat. 22 . V'
Olr précisément à son sujet. - infinita materia : variante
~C4~::11l1~1l2~;_~a~~d:~ul~'tI:
Iii
Sy~tax und Stylistik,
d ~s la latinité tardive: cf.
du lieu commun d'incapacité, et reprise de la fin du ch. l,
d'une manière différente. Dans le ch. 1, l'impossibilité ne
• Ga trouve ce se~~55~ p. 137. _ inbecilliora: vient pas de l'étendue de la matière, mais du caractère
_ ALMA, 25, . à établir l'attitude des inconnaissable du cosmos.
__ 1 - ux va serVir '11'
.......a fortiora» et «inbeci IOra .,
'l O.e opposition entrettl~ Il De opificio Dei u, Di- 4, 24. La fin de ce chapitre ressemble beaucoup à celle
O L Rosse l, ((
3 et 3, 1. . 186 rapproche de Sen. benel· du premier. Le caractère incompréhensible du cosmos
. . .1'011. t. 6, 1928, p. ' t et agunt uitam segre-
uaga nascun ur d (ch. 1) est ici remplacé par le caractère incompréhensible
R qu.ecumque 4 18) nous sommes ans de l'âme : (( nec subici oculis nec conprehendi », en face de
IJ'QUlta lunt J. Mais (cf,. supra , rait douteux d'y voir • neque oculis contrectari neque tangi manu neque percipi
6i.~.~~ntexte épicurien, et il nous pa
sensibus » en 1, 15. - de uno corpore: une partie d'opil. sera
une (llIuslon à Sénèque. . Plat pourtant consacrée à un développement concernant l'âme
~ , t pas ct.vdpK11~ (vOir .
~ ~1. per ae : l'homme n es variante Il per se humaine; il est vrai que Lactance ne présentera plus alors
, . per se II ou sa dl sa pensée comme une certitude, sauf après le ch. 19. La place
Hp. 18Bb). L'expresSIOn • , . oir l'éd. Bran ,
_ .... '1 est très fréquente chez Lactance '. v de lanlum semble plus p récise dans B que dans V ou g. _
-- , 465 art « lpse ». nun~ : parce que Lactance parlera de l'âme seulement à
'nIlt$ p. 499, art. • per », et p. " . les
' . t s'explique par partir d'opi/. 16. - de ipso uase hominis : voir supra
t, 22. multatur : l'idée de châtlmen . est à l'origine ~e 1, 11, comm. ad. loc.
Institutions 2, 12, 15 s. ; c'est le péché ~Ul t um (Deus) dedit
la Qlort de l'homme: voir. ins/. 2, 12, 16 .' ~mortalis rnaneret,
--"'a mandata quae SI obseruasset, II
el ~H, t LactallCC
D 'autre par , ~'
si transcendisset, morte adficeretur ll . ' . inst. 2, 9, 2 ,
de composition ».
r' d'une formule de Lu~rè~e. ' (toujours à propOs de la
,,-""aphes par « prmclplO » d III colligera : 5, 4. maioribus et breuibus : alliance curieuse d'un
... p... - in rutun a . · · l' adjectif au compara tif et d' un autre au positif. - quasi
t
l"'!'" "'0" du monde). -
,U ..
nssion assez re on an.
7 7 8 et de nombreux exemp
. ' st ? 8 50; 3, 17,2 ,
d d te VOIr zn . ...." . ' . ce
les dans le D e OpzfiCIO . é
contexte « lucr .
carmam conpegit , quam. nos diciInus spin am. : à pro-
pos de cette comparaison ancienne, S. Brandt, éd. ad. lac.,
~e ~t employé par Lactan~e !:~)s ~n opi!. 10, 16, l~s évoque Plut. p lac. philos. 5, 17, 2 (tiré d'Aetius? Diels,
tien» (le rassemblement des .a 0 ~nt rapprochés, mal~ Dox. gr. p. 190, note 2); Nemes., p. 262 Ma.tthaei (~ P<XXLÇ').
cong lobare. et « colhgere » s . flecter s . Aux références présentées par Bra ndt, on peut ajouter
verbes • t Illouer l ...
dans un contexte tout différ.en . - à ropos des ye~:x. ~ Pline l'Ancien, nat. hist. 11, 82, 207, p. 94 Ernout-Pépin :
même couple de verbes en opz!. 9, 1~ , ~dée sera reprise «pectus homini tantum latum (réflexion inspirée par Arist.
. nmma: la m eme 1 1«pelO" pari. anim. 2, 1, 497b 33, et 4, 10, 688a 12 s.), reliquis cari-
a ipsa corpons s . ét m olog ie : «pes » t 13,
développée en 8, 3-5. - pedes . Q Y » dans W St., . na.tum, uolucribus magis et inter eas aquaticis maxime '.
Sur ce point, voir S. Brandt, « u eHen , Or, da.ns api/. 10, 26, nous retrouvons l' idée que l'homme a la
Poitrine la g . . 1
1891, p. 263. rps vase de thè r emIse en rapport, comme chez Pline, avec e
. le t hème du co i . m, e du
I( st atus rectus », alors que Lact ance ne fait pas
attUor Cl a distin t ·
6, 2. uasculo corporls : sur as flctiIe ». - qu 5 leS co nc ,ure quec LIOn.t Mais on n 'est pas absolument obligé de
. supra,1 11 , comm ' .
l'Ame, VOlT , ' .de « u as le cas de .tOtlee . qUe " ac ance est redevable à Plme de cette Image,
.--4oA_tia . Lactance n envisage p. et les Ins teS on retrouve également chez les aute urs médicaux :
... - - .
animaux; il exclut notamment es 1 p Olssons
Il, ~ 2, Da1'6IDbtq!
r6plDe eomme UIe l'lifte. Voir Dpi!.
expression. 18, 4, oill,.
- datum... Ntrou9;E:~~55:=
.......
. , .. c 12, 11, p. 32, t. 2, ligure dans l'édition Wnmannl, De V.......,.
~=:~et'~~~~~
ia
:
la' -.1•• de tout l'a1Ùlllal,
l'image a été trop
tNterrn iner la source précise
ticll, p. 170, frg. 38. Wilmannl renvoie G1dqa 1 lll.~
!
~ ".
5 costas : elles ont un l'ole CPt_Pépin:" Pectul,
82 207 p. 94 Ernou
Ji. not. hl st. 11, '.. ' 'talibus natura clrcum. '
ho est ossa, praecordus et ~I
'dedit,
e ademit: nulll anl'
doigts de prendre une grande multitude de formes parti-
culières ».
cuentrl quem necesse erat lDcrescer . ' amplexu : on ,re· 5, 8. terna : Brandt imprime à tort « quaterna », en
~, ossa » - crat 1 s adlg 1t ~el\sant aux quatre pattes des quadrupèdes, alors qu'il
Qll\1ium circa uenthrem "el' d • Aen. 12, 508 : « transondere s agit du nombre d'os par membre. Selon E. Heck, « Bemer-
,-
!.Jouve l'image c ez . • b' 1 . Ov me. t 8 , 806 : « P. ,12
costas et cralis pectons ensen »t' m' odo crate tenerJ ')'1? : kungen », VChr., t. 23, 1969, p. 281-283, (( Lactance pense ici
t spinae tan um 1 4 .' a~~ .mammifères domestiqués, qui sont à peu près tous
putares pectus e a errupit »; Ap ul. me. '42; dIgitigrades, par opposition à l'homme qui est plantigrade;
370' quae laterum crate p . Tert. resur, ,
• peri:acta diffissaque crate t~os:a;r~~~e sub cratibU~o;: c~s animaux ont trois os par' jambe', alors que l'homme
ArP. not. 3, 13 : « sub cos IS. atem uentrisqu e our ~ en a que deux ». En fait, cette erreur n'est pas uniquement
Ambr. hex. 6, 9, 70 : « pectons cr ta hore courante ,~tUi' d~~~ncienne : on peut à ce propos invoquer l'autorité
IItiam D. Elle doit donc être une mé . P de supposer J le rlstote. Chez tous les quadrupèdes, ce dernier confond
,.
la recours à laque1le 1'1 ne 'st pas besoUl
. t
p gLeno~ et le talon: cf. gener. anim. 1, 20, 728b 8 s., p . 37
. OUIS' part ' 693b i
'1
saUon consciente une
d' source précIse.
. directeur'
es renVOI à'· . am~. 4, p. 154 P. Louis. Ce dem er
prim:lpe e In cess. amm. 1, 70-ta s. et à hist. anim . 2, 498a 3 s.,
., 8. caput... regimen ce"
CGMX~~.~~~
I
!;~::.:J~_:&eJD~;.~ntilleappelle
semblable. V8I'I'OIdeIaae - - [ \
genou
genou de cet
5,9. eOB ... informauit : voir G
cil- eUX une opposition dans • eaque rursus .; il s'agit de De usu ~~ clt6 aupra O. 8 :
!..
1!5;;;~;~~ antérieurs
qu'il décritetcomme
postérieurs.
ayant
1. 2 Daremberg: _ nodos . pou p
César, B. G. 6, 27, 1; Pline
um 2, 17. p. 212 s
l'A'ncienrl~\;;ns
technique, voh
..,l'arrière J. Voir aussi Galen. De wu cartilago : voir un auteur médical è
1 ; Lucain 6. 672. -
~I"_ J)areJDber8 : les animaux ne peuvent pas ' ~ s. 8. 1 :..• non posset
articulus cum carne neruI'sque comungi
dJI*eDC8 de l'homme; et la raison donnée quaedam materia committeret » et l' d ' ~ISl ea media
~~i.i-' compare l'articulation entre le tibia et le • cartilagines ossa mollia et sine' med~; . orlg. 11, 1. 88 :
l1iiOJllLd'le avec l'articulation la plus apparente chez culae et narium discrimen et co t a, quod genus art1-
iIIi.r,c>est.A.dire celle qui correspond à l'articulation sine opercula ossium, quae mo:e~~~;ne~x~~emitates habent,
et le tarse chez l'homme. Conclusion : la quod leni attritu carent dol ore dum fi ect untur.
Ictae cartUaglnes,
ftI..,. de cette erreur est que les quadrupèdes ont trois
~l.patte, et Lactance pouvait avoir la caution d'Aristote 5, 10. alios eniIn ... : première c té
sphériques, et donc mobiles d
. "
ta gone d articulatioUl,
G,aUen A ce sujet. - in gradiendo ... : comme il s'agit t ans ous les sens
iIt-.
l'bo111JD et des quadrupèdes, cela prouve que dans la
e
aut enim ... " il s'agit du membre postérieur, et non
du membre antérieur, comme on aurait pu le croire à
au am... : deuxième caté 0 .
seulement dans un sens.
t' .
,.ur d'opif. 5, 7 : • uel ambulandi. .. uolandi causa D. - court alinéa prél~de ainsi ~~r lc~her est fait à la main; ce
tiauata... : le rÔle de la moelle est d'alléger les os, et de aura lieu en opi!. 10 22-25 vén~able développement, qui
dOnner de la vigueur au corps. Cf. Galen. De usu parlium pas de l'articulation' du :,,- ubl~e uersus : il ne s'agit
2, 16. p. 209 Daremberg : « si, outre qu'ils (= les os) sont rapprocher en api! 5 10 pOIonet, malS .de celle de l'épaule:
volumineux. ils avaient été sans cavités, sans moelles, durs queri necessarium 'est )). ~~:am~s utrohb.et agitari et con tor-
et denses, les membres eussent eu un poids énorme. Aussi les entre ce « ubique , o n , Il y auraIt une contradiction
s' . uersus )) et « ut in 'b'
ll'auds os sont-ils moins denses, plus caverneux et plus creux ,agit alors des articul' . mam us Ipsis », car il
qae les petits os D. L'idée que la moelle donne de la vigueur aU dlre des dl'ffé t atIons « Internes l) de la main c'est à
ren s doigt . ,- -
corps est li. rapprocher de Platon, Timée 73d, p. 201 Rivaud; pour le thème . s. - speClosum siInul et utile .
• la moelle sert d'ancres à l'âme )). - eaque rurs ,,';
us de ~ore )). _ si 'hoc
VOIridem'
comm ' .ad aPl.,'! 2 8 : « utilitas cum.
observations sur la forme des jambes et sur l'articulation de 0Pll. 2, 8 : balancement t meme forme de raisonnement en
la hanche. Voir Galen. De usu partium 2, 17, p. 212, t.? 5
,12. amiss d' .
en re le beau et l'utile.
Daremberg : • diversité des articulations ». - uerti 1uarti- • dignI1 as " comme
a 19n1tate'
h . 1a maIn
. est revêtue d'une
:bula : étymologie transparente. Lactance ne donne pas ,le :actéristique de l~: aut pe~sonnage, parce qu'elle est une
nom de l'auteur à qui il a emprunté cette référence (reprlS~ rn ~t. part. anim. 4 l mOm6 e qUI l'oppose aux animaux: voir
1l1I881 par Isid. etym. 11 1 87)' l'origine varronienne eS r aInestl' " l'hom87a .6C""s p 136 s .P. Louis: la
...... l h . " , ense éloge d apanage de
..-...le, malS pas certaine : faut-il Obligatoirement p te ur e la main; Galen D me, IC. n~t. dear. 2, 40, 150-152 :
que 188 étymologies fournies par Lactance sans nom d'au . e usu partzum 1, 3, p. 114, t. 1
ComtBN'hmnr '6, 1.
aussi Cicéron, nat. deor. 2, 47, 123 : fléchir leurs pattes, car, dans le cas contraire, ils n'auraient
d'une main ", et Ari~tote, part. anim. pas besoin de leur trompe pour porter leur nourriture à la.
15 S., p. 57 P. LOUiS: la trompe de bouche. Lactance envisage donc les éventualités possibles
c:Olllpmie à un nez chargé de remplir une pour les repousser aussitôt : le résultat de la première a.ura1t
tt s de devant de l'animal ne peuvent été. horribile ac tetrum » (raison d'ordre esthétique): en
&~'JlP1Jlale est le nez de l'éléphant. Comme il était second lieu, les défenses, dont Dieu avait pourvu cet animal
;!;;;~:.~~~~;
cibum "; 5, 851 : « pabula primum ut sint ». - ooedll41
comme les précédents, est generandique ratio: cf. Lucr. 5, 848 : • nec iungl per
fictifs, où Lactance feint de donner
le truchement de Lucrèce: . Veneris l'es»; 5, 851 s. : « genitalia deinde per artus 1semlna
-~ par . té des monstres (1). Eplcure et qua possint membris manare remissis; / femina ut marlbui
E::::;;;
1
i~•• ,".!:!~tp:: nier la Providence (2). Mais les
voyon s sont tous rationnels
1
. (3), car la
la survie de chaque espece. (4), com~e le
avant de constrUire une maison
coniungi possit, habere / mutua qui mutent inter se gaudla
utcrque ». Les idées de Lactance viennent donc bien ici de
Lucrèce : l'ordre des différentes idées est le même; mais
ces parallèles littéraux ne fournissent pas de parallèles de
-!*'~ f~!e~:sf:n~~on (7-8) : cette théorie d'Épicure vocabulaire technique, si bien qu'on peut se demander à la
Wd..~",· w.can . Elle est réfutée par l'usage des o~ganes limite si Lactance est véritablement parti du texte de
'.flPdtJeUie (9) dre naturel' ainsi, les ailes des oiseaux Lucrèce, et non de quelque résumé. Il reste possible que
fij:•tu! atteate un o r ·
6ciflcité de fonction de chaque organe; les na:mes
.
Lactance ait simplement voulu rappeler ici de mémoire un
un. la IP
"'''dent po n
i t (12 13) il n'y a pas de monstres. Épicure
- ,
thème épicurien qu'il savait avoir été traité par Lucrèce,
sans chercher à sc rapprocher de l'original lucrétien, par le
_ . . . tort (14-15). , .
vocabulaire même. Il se peut aussi qu'il se soit piqué au jeu
• t Eplcuri stultitiam : les injures adress.ées .à ,1 épI: de la variation synonymique dans la transposition du texte
~~ font partie d'une tradition latine depUiS CI~eror~i poétique en prose cicéronienne (sans qu'une consultation de
, nelltl'am » - rursUIn . pa
voir supra, 2, 10, comm. d « al . crés à une H. Merguet, Lexikon zu den philosophischen Schriften Ciceros,
les chapitres précédents, les ch. 3 et 4 sont consa. . ce nous ait permis de déceler un parallèle quelconque).
rifutatlon des thèses épicuriennes. - illius enun .... ~nce
. t't de que la connalss
pusage nous apporte la quas l- cer 1 u eut-être 6,2. atomis ... excludere: cf. op if. 4,13, où l'exclusion
de l'épicurisme par Lactance se borne à la lecture, Pt ' s' cl. de la Providence divine précède et explique l'invention des
d l' t Lucre lU .
même partielle, de Lucrèce. - quae e Ira fuse pas ~tomes. En 6, 2, l'ordre est inversé, semble-t-il. Mais il ne
supra, 6, 1 : « Epieuri stultitiam ». Lactance ne re _ ut aut sans doute pas exiger une trop grande louique . Lactance
.
au disciple les gentillesses qu "11 a
dresse au maitre.ces épi'. n'est p ' '" .
as un philosophe professionnel et nous sommes dans
08teDderet ... Data esse : formulation à rés~~~: textuel. Une discus' . . '
1046' . Sion Iromque. Sur le mot Il atomus », voir ThLL 2,
curlennes; mais nous n'avons pas trouvé de pa.r defecisset: Uide; etCiC. ~n. 1,17; 1, 20; nat. deor. 1,56 s.; 1, 67 s. - cum
-tu prIDcipio mundi ... geDerandique ratio rosaïque CUfl·et ... lnesse ratioDem : ce raisonnement s'apparente
cr. Lucr. 5" 837-854 très résumé et. dans un styl.e ~ 5 790: Isetnent à l '
ce 11I de Lucrèce, en 5, 907 s. : Il Quare etlam
(volonté de briser le vers) : " in p1'lnClplO mundl», '
. '
_ _ . . tuglt anlmalla (c'. .
.. d'autres êtres au corpa quatellu ... animen" : laD. d"'o!:::::::~
5 837-854, à propos des mon.trea enu tteiJa
"~lOIIlIJ! 1 nlxus in hoc uno p~ennent pas à l'état adulte, parce que: .. dl, F i l . a
simili ratione eftutiat
lei lois qui précèdent à la
leurs membres ne leur permet pas de chercher leur." ....
ou d'éviter les dangers, ou bien ils diSParaissent PIU'C8 qu....
~::II~ et éternelles; la nouveau_ sont incapables de se reproduire. Lactance reprend done le
.ra être invoquée pour justifier la même schéma que Lucrèce, mais en l'inversant, puiaqum
_ ...~ ,....ue à ces lois (cf. aUssi
parle d'animaux viables individuellement, et dont l'espèce
6, 916-919 : • Nam ~uod multa a survécu.
re1'l1Jll 1 tempo~e quo pfl~um tell~s
1i"'IItIl~tarD'm est signi mlxtas pot~lsse crearl 1
===
6,5. naIn si peritus architectuB ... : sur le thème du
actaque membra ammantum >. Dieu-architecte, voir Plaut. Amph. 45; Cie. nal. deor.
P
i l un raisonnement e c: genre, mais
eomons que les animaux d vIvant actuelle- . 1, 8, 19; 2, 35, 90; Apul. Plat. 1, 11 : • deum patrem et
architectum buius diuini orbis; Iren. 2, 11, 1 : 1 deus ...
;E=E~~~:~~vo
Y
il n'y a donc pas e raIson Imagmer sapiens architectus ». Dans la Bible, Dieu est l'architecte du
à l'origine de ce monde. d En .fa,it, d"
Lucrèce. ne Temple (Ex. 25, 9) et de la Jérusalem céleste (Apoc. 21, 2).
d'une 1 ratio» régissant le cours de la nature (bien Pease, éd. de Cic. nat. dear. 1, 8,19, p. 181, traite la question,
JII 924, il s'en approche en parlant d'un (1 foedus en donnant des références à Plat. Tim. 28 A, et Critia8,
.flIII~). L'on pourrait interpréter différemment l~ te~te de frg. 1, 34 Nauck : xo:!.Ov 7tOLXLÀfLO: 't'€X"rovoç- O'o<pou. Ce thème
r'!"" . bi n qu'Épicure ait eu devant les yeux 1 éVidence
_ _...."'IPClIiII • e
...... ., (il a eu semble fréquent; " architectus » correspond au grec &pXL't'éx-
. .-lb. de la 1 prouidentiae ratio », Il ne 1 a pas" vue ".
4liy. et il n'a pas vu : biblisme ; cf. Rom. 11, 8.: " DIeu leur
4'deun6 des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne
TWV de l' univers (= a'1JfLLoupy6ç-). Pease, p. 183, donne des
références à Cicéron (nal. dear. 2, 14; 2, 90) à Vitruve (9, 1, 2)
à Calcidius (Tim. frg. phil. gr. 2, 212), et à notre passage
JOfU entendre .). d'opif. Quand on se reporte à Vitruve, De architectura, on
• 3. omn; .... cum rations nata sunt : Lactance. l'a peut en effet faire les rapprochements suivants : livre 3,
, dans les chapItres ., . èden.t L e terme p. 65-66 Rose: comparaison entre le travail de l'architecte
pn»uvé qUI prec . de
, ."ratiO
ue de',
abondamment repris en 6, 2 et 6, 3, est antühetlq hè e et celui de la nature : « corpus enim hominis ita natura
.. fortuito nata esse D (voir apif. 6, 1, l'exposé de la tt ~c composuit ... »; idée de proportion (&VO:ÀOy LO: dans le texte):
"''''icurienne). - 1'd enun . .IpSu.xn ..... c'est ce que Lac an Itvre 6, p. 154, 11 Rose : " namque homines, non solum
expliquera dans le ch. 12 : « De utero et concep t'10ne» .
.... architecti, quod est bOI1Ulll possunt probare, sed inter idio-
tas el eos hoc est ùiscrimen quod idiota nisi factum uiderit,
8 4. ute enim prouisu.xn : redo ndance d ans l' expression . é- no~ potest scire quid sit futurum, arcbitectus autem simui
•
de la 1 prévoyance » divine. La ProVl ence e 'd st aUSSI pr
s la allnno co t't .
ns 1 uel'lt, antequam inceperit et uenustate et usu et
voyance. V. Loi, Lattanzia, p. 68-69, ~ite ~ ce P~~P~60: decore qu [ ' t f
R . a. e SI uturum, habet definitum »; livre 3, p. 69, 15
46flnitlon cicéronienne de la « prouidentla », wu,. 2, .' ante- P.o;~ : « intercolumllii latitudinis interuallum ... »; livre 3,
1 prouidentia est per quam futurum a IqUl
r 'ù mdetui textes de (_ ,~ 1 Rose : " funùationes eorum operum fodiantur ... »
CIM\IIl factum sit »; et il évoque en outre quelques t xte de des tenu' compte de l' endroit où sont les" columnae ", souci
Lactu.ce où cette idée est présentée dans un c~n ~. 5.-- "onera d
le~ fo
.
.», es " mterualla ", dès le moment où l'on établit
poWm1que anti-épicurienne : inst. 2, 8, 39-40 et !fa , ndatlOns) ; livre 6, p. 15:~ Hose : souci de la. répartition
pemer . .
...~ VitrUve; il n'y a PM blablement
l'idée un jeu de: les
de prévoyance mot'!~.~";.:=:5=:!!
point : Dieu lit voyance» dans leurs attaquel COfttn
Jl'ld}on (De opiflcio mandi, _ aliud deliramentum : voir opff. 2. tO. _ . . .~.
la comparaison philonienne tiam »•
• • 'agit de Dieu créateur du
d'autre part. de l'architecte qui 6, 8. dixit eninl ... extiti••• : l'inspiration
_ . .itiClID du thème de la mégalopolis demment tirée de Lucrèce, 4, 825-841 : • '" l1llJdaa "'III"
• • : la leçon s'impose en raison de la oeulorum clare creata, prospicere ut posstmus, et ut PI......
I»c:laal,qu,e, malgré E. Heck, "Bemerkungen" queamus / proceros passus, ideo fastigia p088e 1*Obi •
19fJ9. p. 283-284, qui restit~lerait ici ae feminum pedibus fundata plicari, / bracchia tum. pll'Jir
~.')'lIfPuY.ant sur le fait que" metan » se ren- ualidis ex apta lacertis / esse manusque datas uu.qu ..
une mesure (terme technique). Or, parte ministras, / ut fa cere ad uitam possemus quae fOfel
~ d délimiter un terrain (sens de « metari n), usus. Cetera de genere hoc inter quaecumque pretantur. 1
-I~ e . t t·
r-< etUI les calculs préalables a une cons ruc IOn omnia peruersa praepostera sunt ratione, / nil ideo quont....
natumst id procreat usum. / Nec fuit ante oidere oculorum
rtlilW!1WIlBllldlia: sur l'usage de ce verbe chez Lactance, lumina nata, / nec dictis orare prius quam lingua creatast, 1
Lallanzio, p. 114-115 : I( Cicéro~ recourt au sed potius longe linguae praecessit origo 1 sermonem, mul-
»pour indiquer l'activité du DlCll cosmique toque creatae sllnt prius aures / quam sonos est auditu9,
IJrlaChgllJ,Ie8til"Idans nal. deor. 2, 149. Lactance co~ser.v~ au ct omnia denique membra / ante fuere, ut opinor, eorum
sa valeur primitive d' « assembler, composer lD~enIeU quam foret usus ». D' autre part, voir inst. 3, 17, 19 : u nihil,
ltI!nebt:•. Dans ce texte, la valeur d' « assembler» est é:'ldente, inquit (= Epicurus) in procreandis animalibus prouiden-
r.lmeque le renvoi de Loi 11 un texte de Cicéron surement tiae ratio molita est. Nam ne que oculi ad uidendum fact!
I;PJIlbu par Lactance donne une source probable. - quae ad sunt neque aures ad audiendum neque lingua ad loquendum
~1_ldlllDl neceaaaria : renvoi à opif. 6, 1 : « sed eas .. ' neque pedes ad ambulandum, quoniam prills haec nata sunt
itelfecllssllt D. Ce résumé rappelle la citation de Lucrèce sans quam esset uidere audire loqui ambulare. !taque non haec ad
répéter tout à fait. Usum nata sunt, sed usus ex illis natus est ». Le passage des
Institutions ressemble fort à celu i du De opificio à cette
JI 7 uidebat igitur Epicurus ... : asserLion curieuse, â dilIé:ence près que le développement est plus long' dans les
, . . . e Lactancc
première vue : elle est en contradictIon avec ce qu. . Instltulzons (le cas est le même en opi!. 3, 19, sur CI Plato ... » :
vient de dire à propos de Lucrèce; elle mont'e 1
Eplcure.ten le développement est plus ample dans le passage corres-
. avec 1"
coauadicholl "t » pas ce qu'il« VOl
U1-Jl1eme, qUI. n e « CIl . laJ . pondant des insl.). « Nihil in procreandis animalibus »
•
I.actance veut peut-etre . qu 'E" plcure
dire . c ontinuc à mer ve dans les' t"t t"
Ua ,Ins. 1 u IOns correspond à « uidebat igitur ... soller-
Providence divine, malgré son évidence sensible. On ~~:um cm». d OPlt· 6, 7, et la contradiction incite à penser que
.IP1 raisonnement analogue chez Galien, De UsU P tenir P~ê~ ulde~a~ » représente la pensée que Lactance feint de
17.1, p. 206, t. 2 Daremberg : « mais tout cela, (= SO~S qui parte\à EPlcure, et non celle d'Épicure lui-même. D'autre
cpaele monde a été fait au hasard) est l'œuvre d hO~ls ont m~n~1 ucrè~e évoque dans l'ordre « oculi, pedes, brachia,
dlerehent honteusement à défendre les éléments qu al' sent- aures \~' PUIS « oculi, lingua, aures ,,; les Institutions: « oculi,
ea le tort d'invoquer au début ". - inpruden t e r'. vr , Ingua, pedes »; le De opificio : « oculi, aUl'es, pedes D.
co.........,s, . ..".:.'
iIIiII__1B dlftéremment Il le corps une place et une tonctiOli _~~~~~~:=
a besoin des autres organes.
!!:~~aux~dans
!
mesure
la et
mains l la 6, 11. aues non ad uolandum : IOla
en 10, 22-25 et rement différente, voir QulntUlen, l,l, 1: cqulPiie14
Cie. nat. deor. 2, 60, 150, gitare, discere) est homini naturale; ac sieut auè*
ucriCe mals seulement à propos tum, equi ad cursum, ad saeuitiam ferae gignuntur
~ q~amque multarum, artium nobis propria est mentis agitatio atque sollertia, unde ntoll1M
,,*,•
ai_lU mals il n'évoque meme pas
.clElelClsll1o~eI1les, ou la langue. Cicéron
animi caelestis uidetur ". Lactance remplace l'exemple
chevaux par celui des poissons. Le thème était aussi bien
7,1. Deus igitur ... : cf. Cie. na/. deor. 2, 40, 139: « Quid
dicam de ossibus? quae subiecta corpori mirabile commis-
suras habent el ad stabilitatem aptas et ad artus finiendos
adcommodatas et ad motum et ad omnem corporis ac-
tionem », et aussi Apul., Plal. 16, 214, p. 76 Beaujeu :
" uisceribus ossa sunt tecta; eadem reuincta sunt neruis ...•
(le paragraphe 214 du D e Plalone ressemble aux premiers
alinéas du ch . 7 d'api!.). - neruis ... retinaculis : bien
que La.ctance n e le dise pas explicitement, il utilise la méta-
phore ancienne de l' âm e cocher du corps : l'origine en est
d~ns Platon, Phaedr. 246a et surtout Tim. 69 ()X'fl!LŒ Te
1tIXV -rc crwfJ.Cl. ~8ocrCl.v ( = tii lji ux?i ot 6e:o!) elle restera fré-
quente dans le m oyen et le néo-platonisme. Voir aussi
~ert .. anima 45, 2, p. 484 ' Vaszink; 53, 3, p. 542-543
~V8,SZmk. Dans la littérature latine, Waszink cite Columelle,
' 10, 9 (texte cité supra, 6, 10 : l< siquidem ... uidere .). et.
POUr les a u t · .
quasi 1 a' . eurs chrétiens, Cypr. bono pud. 14 : " (ammus)
eoltlffiu s ac per[ec tu s auri ga. li . Les autres auteurs
_riPldllOD, Clément d'Alexan. de Lactance, en comparaison ete CIIII
~~:::' Albinos, Jamblique, (pas de volonté d'exhauattvIU ditli·'r.-.....Li
j; de Nysse, Synésiol,
Iii..,btrllemrs il Lactance (Jérôme, 7, 3. commelltwn... lDiI'aldle : "~.,.' ...
I:.àlhit-: rapprocher d'inst. 7, 11, 7. rative comparable dans Cicéron, nat. deor. 2, '2. UJ,' ..
= dans "l'Chr., t. 23, 57, 142; 2, 60, 150. Cette manière de s'exprimer ut tria
fréquente dans le deuxième livre du De Datura dco~
le stolcien Balbus chante la beauté du monde et des d'tqIG
....o. .rai.t ... : cf. Cie. nat. deor. 2, 40, 139 7, 4. prirnunl ellÏln caput... : résumé rapide de la.
"""IId- en 7 l, il propos de « Deus igitur ») : structure de l'homme et des mammifères terrestres. Lac-
III a qu'lbUS artus continentur, eorumque
•_~.-uol. . . t
corpore toto pertinentem, qUi SlCU uenae
tance laisse donc de côté un bon nombre d'êtres vivants,
car son traité n'a pas de prétentions scientifiques. L'ordre
,=~;:~"{:,corde tracti et profecti in corpus omne ducun- dans lequel il résume la structure du corps est traditionnel :
~, • suivi par Lactance d~ns cette ~artie de ~on l'on va du haut vers le bas. Cf. Arist. hist. anim. p. 23,
_Il" nalll!
mble il celui suivi par Cicéron, mais la fonctIOn
A
r....
U Martha : certaines parties du corps sont utIles (mall1s,
pieds, organes internes), d'autres n~
sont là que
romement • ut cau da pauoni, plumae uerslcolores colu,n ?'
~~~r
8, 1. aperta aut operta : ces termes importants gouver-
nent en grande partie le plan du De opificio : Lactance parle
d'abord des cc aperta », puis aborde la question des cc operta J
uIris ~ae atque barba Il; et aussi Plin. na/. hl~t, ~' au début du ch. 11. La différence tient au fait que les parties
189 ,' 7 36' «barbam et uirilitatcm prouenisse)l; HIl, ln extérieures du corps peuvent être soit utiles et belles, soit
. • 1 132 seulement belles, tandis que les parties internes doivent être
..nlm. 132 5:« uirilis aetatis ornatus est )1; Aug. sem. ,
r - , . 'g
7 : • barba significat fortes ... juuenes, Impl r ,os alacres',, Utiles, sous peine de remettre en question le finalisme
Là encore nous nous trouvons devant un lieu commu1]1, (A,ristote a lui aussi traité d'abord des parties externes: cf.
,
pGur Lactance, la source cicéronienne es t 1a p lus probab e, HiS/oire des animaux, Introduction, p. 23 de l'éd. P. Louis).
SaDI plus. - utilitates et habitus: explication du cc pourquoi» ct du
• Comment », ou encore, annonce d'une étude physiologique et
a~atomique orientée. cc Habitus» a le sens d' g~ LÇ' ( = ft figura.,
• orma Corporis »).
8 2 cum' .
tè
De r 19'1tur statuisset : thème du cc status rectus J.
dro't s nombreuses références sur le thème de la station
1 e de l'homme sont procurées par M. Pellegrino dans son
'Po;;::::::::
COII".. - . ? _,,~I)tt
o.. '
1947, p. 125-126. Dana
~::=:~ lactancienne, voir 5
• 10' 61;
.tation Mar.deVictor.
bipède üfln;
l'IlOIllDlè, cf......... &
! '-;
•• se tenir debout et lever le,
~=:':':':~Se le' atatus pour
redresser rectuscontelD_
' estle
prime l' ' expectio inmortll_
3 2, p. 224, t. 1 Daremberg. - toto
o~t un « status • opposé à celui de l'hoaune-. "'Ill . dI.
2 56, 140, n'en parle pas explicitement, à fa . . . .,'11'1...
Lactance ici, et aussi de Grégoire de Nyue. :lh <iplJIe1D
fittft'lcJeJ1Jl~~:OIOgie des mystères, qui lie hominis 8, PG 44, 144 B (SC 6, p. 106) : • SI seul ptUmU..
. . ... de l'homme à un acte s.acramentel êtres l'homme est ainsi fait, tandis que le corps de tout ...
debout est une caution pour le autres animaux est penché vers le sol, c'est pour Indiqo..-
. ..,. ~p a la vie éternelle en partage à clairement la différence de dignité qu'il y a entre les- êtres
1dII~I'l DleP doDJl~ droit au Jugement dernier. • courbés sous le pouvoir de l'homme et cette putt••uee
1'11"11_- de~out ère
~ révélation d' Hermès Trismé- placée au-dessus d'eux ... » Voir aussi Basile de C. . . .
• F..tutJl
ni..
. , a p 79 s. : « la station droite
osmique', . Homélies sur l' H exaéméron 9 (SC 26 bis, p. 487):. LeabbBa
...,_li
i"iII~""'1f"' C mais elle ne sera plu~ tant expli- sont terrestres et penchées vers la terre; mais autantl'IIOl1l11le,
..._".. à la viSIOn- en avant que par, reférence à la cette plante céleste, l' emporte sur eux par le maintien qu'1.
fJtf...- . Cf l'étymologie d « homo)) en doit à la disposition de son corps, autant à tout le moms
~1J1I,..~!n du ~l:\~~irc~ enim &vOPW1tOç',. quia sursum l'emporte-t-il aussi p ar la dignité de son âme, Quelle est au
.p.II"~ 20, 9 6. • tem spectat qm deum uerum contraire l' attitude des quadrupèdes? Leur tête est penchée
! :~:~Jl:Ominatu~. sur~Ul~u:;icit, qui artlficem, qui pru:en-
vers la terre : elle r egarde leur ventre dont elle recherche de
1 qui est ln cae o~do sensu ac mente, uerum ebarn toute manière le plaisir. » Voir aussi Id., Sur l'origine de
t ..m. .animae suae non m 't Celui qui a le « status
...- . ubl' 'bus quaen Jl . l'homme 2, 15, P G 44, 293 C (SC 160, p. 269): « Dieu a
~ et ocullS s lml. ba tisé qui suit les enseignements modelé l'homme avec une stature droite. Il t'a. donné cette
~s, est donc le chrétien P t é thèm e' on le trouve en
de sa foi. Lactance n'a pas invel~ ~atin s il' a ét é repris par conformation p rivilégiée par rapport aux autres animaux.
eftet dès Plat. rep. 9, 586a. Chez es 40 ' ,; Qu ae primum eos - Pourquoi ? - ... En effet, les autres vivants sont des êtres
Cie. leg. 1, 9, 26, et nal. deor. 2, 5:, 1 co~stituit, ut deorum qui broutent, leur structure est adaptée à la fin pour laquelle
humo excitatos celsos et erec os t Sunt enim ex ils sont nés. Le bétail a ét é créé pour paître, il a la tête
c:ô-1tionem caelum intuentes caper e pos~ent . s sed quasi inclinée vers le sol; il attach e ses regards au ventre et à ce qui
a- . 1 atque h abita ore , est en dessous du ventre, puisque le comble de la félicité, pour
terra homines non ut lUCO ae t' m quaruJJ1
m atque caeles lU , ces bêtes, consiste à remplir leur ventre et à jouir du plaisir.
Sllectatores superarum reru . t' um pertinet ... ,
spectaculum ad nullum aliud genus amman dl loe dans l'éd. L'homme, lui, n'a plus le regard tourné vers le ventre, mais la
(avec les nombreuses r éféren Ces don nées . a sur le . theme
. en tête haute et redressée, afin de r egarder les hauteurs aux-
Pease, p. 914 s.). Quand L actance r evle: : exemple, Herme- quelles il s' apparente; ses yeux ne sont pas dirigés vers la
'IUt. 2, 1, 14-19, il ne cite pas Hermè~ ~p. l ~ hom\11eS ont le terre ». Gran de ressemblance, donc, entre Lactance, Grégoire
tica frg 4 4 t.3 p. 22 Nock-Festuglèle . le s C'est donC et Basile; on ne peut expliquer ce fait que par une tradition
, .", . 0 met 1 84 . ' me commune.
regard dirigé vers le haut), maiS v. . it le thème, me
sous sa forme classique que L actan~e c~nn~om. 48; na/. d.eo~; 8
• à ', .3. uultus deo patri cOIYununis". : l'homme est fait
s'n le « christianise ». - bipes : vOIr ~Ic"estrium unimahU,/.
1 95' Plin. na/. hisl. 11 , 243 : « er2 · 14' Quint. In· limage de Dieu» (= Gen. 1, 27). Le « christianisme. est
rendu clair par l' expression « Dieu-Père. (qm. n 'ét't
al pas
•
lOtus , homo bipes » ; PI 111. ' ep isl
.. 1 , 0, '
CO~~ ·~~lfl~
-... aationl : cf. A. WIOIOk, uerticem hominis uelut areem et l"8Ii_.. II. . . . . .
fltdllGl... au • pater famlUu '). • ratlonalem animae partem •.• hane ~:::::i~
-:=;;1,...... ·
ii
chez Lactance, voir
qui procède à une mise au 8,
tenere J; Calc. comm. 131, 267, p. 245
poris et regia" ; Claud. 235 : «alta eapltta f"uI:I1D.:::~
i!1==:IL~. Rossetti, « n De opificio Dei ", Theod. Prisco eup. 4.: « de capite tamquam ex . . . . . Il
• p. 115-200, et de A. WlOBOk, quam curam corporIs descendendum .; Ambr. N. 7 ai?
.i~l~t:e.tatas reclus a pour Lactance une Ale. Avit. carm. 1, 83 : « arcem capitis sublimi in ~
rbomme est « figura Dei », « simulacrum signat deus»; Greg. Nyss. De opificio hominis 12' PG "-
_le· d'on tbème d'anthropologie classique, 156~ (SC 6, p. 125) ocxporr6).(v "t'LYot rrotV"t'lI~ ac:,f.LGtTO~ ~v x.
[i_..tISID8 et par la littérature apologétique IjIIXÀ"II V•
'Nd. p. 3, avec références à A. Wlosok,
8-47 et M. pellegrino, « Il topos dello status 8, 4. aulaIn: image qui caractérise le corps humain liège
IIiIlitli.COIIteIio ftlosoftco e biblico J, dans JbAC, Brgan- de l'âme. Lactance n'est pas le seul à employer cette im...
1864, p. 273-281. - prope dillin: a Il'l~nB : voir qu'Ambroise utilisera abondamment (cf. laud. dom. 121 ~
iIi_I"_l1IIlèrI~, La révélation d' Hermès Trlsméglsle, t. 3, • caelestis spiritus aula »; in psalm. 45, 13 : • admirabUe
ü1rJnes de l'Ame J, ch. 1, p. 27 s. et 2, p. 34 s. : l'âme templum dei et aula caelestis »; in psalm. 118, 21, 10 : c in
·'cleItrUctlble et immon:el!e~ puisqu'el~e ~essemble à ?ieu
GIWIlIC
....... aula sua, corde uidelicet suo ", etc.). Voir aussi Cale. comm.
... pouède ces qualités (dlvlnzté par fil1atlO~). -. qwa ... p. 245, 5 Waszink, « quod (~Y€fLOVLX6v) ad similitudinem
. . . . . cIomin atum : cf. Gen. 1,28 : la dommatlOn sur les mundi sit exaedificatum, teres et globosum ... li; CH, traité
.1
« •••
p. 668. juge que la théorie de la vue par la «
li~:==:;::,;~r;~~~ uel coetu
uel perpetuo innumerll.
continuata pro. avec le regard ou l'écoulement des rayons ...
être de Platon. Selon Waszink (danl Ion éd
~_...." " . ".
" ........ ~ RE *i
iliiitt..... nOS simulacro rum incursionlbus >.
comm. p. 253, note 3), les • geometrae cum Pedp t ~
qui défendent ces thèses se situent danl la tra~~~:11
. . . . . . . . .autres références sur cette tMorle
.fIIiIll:d'.A. Haas, 1 Antike Lichttheorien ", Archiu
o~....dbà
..
~
!~~~!1tI Philosophie, t. 20, 1907, p. 362-369. -
• noUS voyons paro la tension de l'air entre
rimée.
. En • tout cas, la doctrine est tout à fal't étr anll
ArIstote meme (cf. p. ex. De sensu, 2, p. 23-27 Mupler)
, · , En revanche, Alexandre d'Aphrodise, De anima libri maœ •
lIII:loe' •• intentione aerls cum aCle Il; C est une
.atclldt,pn·'8. Aetius (= Plut. epii. 4, 15, et Stob. P. 127: 2; ~. BIs.unls : 7tpOç' -rouç' Ih' cXX-rLVWV ÀéyoVTQt~ yw.;
li.at;tril~ue à Chrysippc. Voir aussi S VF 2, 233 el OIII 1:0 opocv. e on A. Haas, « Antike Lichttheorien l, daDa
. .. ~,.~, anima libri mani., p. 130, 14 s. Bruns) : A GPh.,. t.?O, ~907, p'. ~44-386, et surtout p. 353-360, Pytha..
TlY'" 01 a,ti T~Ç' -rou &.tpoç' crUVE:v-r!Y.crE:Wç' 1:0 op~v gore exph~ual.t la V.ISlOl~ par une exhalaison chaude des
yeux vers 1 ObJet (;olr DiOgène Laërce 8, 29; Aetius 4, 13).
"'(~IIlf~lœ,.' et chez les Latins, Gell. noet. altie. 5, 16:
Empé~ocle, AI~meon, Platon, les Stoïciens, partageaient
Sfcl~.esse uldendi dicunt radiorum ex oculis in ea quae
c~tte Idée, malS l'accordaient avec la présence d'un. mé-
1ÜfIlcl queunt emissionem aerisque simul intentionem »i
dIum )) entre l'œil et l'objet. Il est donc probable que la
AII'QI. apol. 15, 12-14, p. 19 Vallette; ~alc. eorrur:. § 2~7~
so~rce t;ès lointaine de Lactance est Pythagore, d'autant
,. :a49 Waszink : « Stoici ucro uidendl c~usam 111 natlUl
QU Apulee, apol. 15, 14, p. 19 Vallette, attribue une théorie
lp1rltus intentione constituunt Il. Autres refér~nces encore
sem?lable à un Pythagoricien Archytas de Tarente: « Seu
SUl cette théorie qui remonte à Héraclite d'Ephèse, dans
(radit) talltum oculis profecli sine ulla foris amminiculo
E. Hau, 1 Antike Liehllheorien », dans AG Ph, t. 20, 1907, ul Archytas putat. » ,
p. 380-383. _ Troisième théorie: la vision arrive à 1: œil par
effusion de rayons «( effusione r adiorum ») : vOIr \ Itr.
8, 11. mentem esse ... obductas : « l'esprit contemple
i, 2, S, p. 20, t. 2 Granger : « hoc (= le.s rames brisées~ aUl~:' 1e monde à tra
(cf. J F . vers. 1es membranes transparentes de l'œil »
siue simulacrorum impnlsu seu radlOrum ex oculls e
slonlbus, ut physicis placet, uidemus, utramque ratione~ lua1is~e ~~~allle, l ~ Idore de Séville, p. 688) : solution spi ri-
. Image vient sans doute de Cie. Tuse 1 20 46'
uldetur ita esse , uti ralsa iudicia oculorum habeat aspectus t e cum
, '" ut faeil . t Il . . , , .
e non ea e .ln e cgl possit animum et uidere et au dire
Cale. comm. § 238 ' ." p. 250'll'Vaszinl{ : « geom raoperart. s parlls
II!I . tamen se t. " q ae u ' fellestrae smt
qunsl .. anmu,. qui bus'
Perlpateticis concinnentes radii efIusione UlSum M' com me passage sn Il e 01h11 queat mens, llisi id agat et adsit " (ce
putant »; ou encore, Nemes. 7, P G .~O, 6~0 A. aIS, théorie era dréutilis
Brandt l'avait déjà remarqué, l'attnbutlOll de cette rap hi bablement Pl' e. par L ~ct., Opl/.
. 16, 7), ou, moins pro-
. D' Is DoxOg Pépin: cc ~ed~ m. nat. hlst. 11, 55, 148, p. 75 Ernout-
B!lX Péripatéticiens est erronée, car (vOIr le, . cela
graeei, p. 401 s.), elle avait aussi d'autresld~f~nse~;s·}\ulu.
L'image a eu l:neorum ?ornua (natura) fenestrauit pupilla ».
s chrétienne. f e ce:tame fortune dans la littérature latine
permettait à Brandt de conclure que Calcldm . 'aurait
Gelle 5, 16, remontaient à une même source, qUIra~hiqueS
PÇQ1rn. 41, 4' pc HIer. epist. G4, 1, 11; Ps. Rufln. in
, ruel. ham. 870; perist. 10, -13 t; Petr.
pas été celle d'Aetius. « Or les témoignages doxog
CCJI«ItQ. . . . .
j'instantanéité
. des impressions seensoriellea
cerveau), Cpour d apU.--
'-
tntentlo animi siue animaduersio, por-
sage provient de Cic. Tusc. 1, 20 46 '. e ernter pu-
observation sur le compte des « ' d~?Ù Cicéron met cette
h,.!bI11I'Ul1ll meatus atque ila tangere tractareque
~._ • lntentio animi » chez Lactance. Mais
Voir aussi nai. deor - 3 , 4, 9, à propos
me ICI.des etperf
des • pbJSic:i ••
W .",.DC)JDIl1le pas Héraclite, qu'il connait pourtant
duisant
. à
des yeux à l'âme . A . S . P ease, dans sonorations
éd ad con-
.. 9 18:' Heraclitus ex igni nata esse dixit omnia
renVOIe, propos de ce texte à l" ., loc..
domo 115; Vitruv., 4, 6, 1; Dit 8 I~ag~ de. la fenêtre: De
.. .;..••). Quant A L. Rossetti, « Il De opificio Dei,'
~ion, t. 6, 1928, p. 190, il conclut ainsi « Lac: Mangey; Galen. De usu partiu~ 8 ;,
4:3 Philo, frag. p. 6&5
:. _ . Aulu-Gelle et Calcidius ont utilisé une source corn- 712 K.); Chrysippe chez Galen D ~.' 639 K); 9, 8 (3,
~latlne, peut-être le Tubéron de Varron, comme le pense 5 (5, 622-623 K.); Sexto Empir . A: 'pp. et Plat. plac. 7,
Bilindt (dans' Lactantius und Lucretius », NJPhP, t. 143, d'Héraclite); 1, 350 _ Hier d' 1 u: log. 1, 130 (l'idée est
2"1. p. 225-259), mais l'on ne peut exclure que Lactance . l , . a u. oum 2 8 Et A S
signa e que cette ima.ge est . ,. . • Pea.se
ait consulté le Commentaire de Calcidius n. Remarquons laquelle l'esprit est l'a.gent e~~~p~ort avec la.théorie selon
ID pusant que l'on discute encore la question de savoir à
les organes des sens, qui ne jouent; la se~satlOn à travers
quelle époque a vécu Calcidius : Ive s. ou plus tard? Il Il renvoi e à ce propos à É . onc qu un rôle de relais.
parait donc difficile, en tout état de cause, que Calcidius p. ,144 Mullach) ; P laton (l~ch~rme (Frag. p~ilos. gr. 1,
puisse être source de Lactance. Mais il y a peut-être là une amm, 6, 700b 18-21) _Str eae. 184b-d); Anstote (mot.
piste, pour rechercher une source éventuelle commune entre les Stoïciens (Ch .' aton (ap. Plut. soli. anim. 3 961a)'
Lactance et Calcidius. A. Haas, dans « Antike Lichttbeo- 7 r ySlp pe ap Galen D H' ' ,
, 5; Plin. nal. hisl. 11, 145-14 . e zpp. et Plat. plae.
rien J. A GPh, t. 20, 1907, p. 384 s., parle de la théorie " d'un du passage lact a . 6). Bref, la source première
eftet spirituel à distance sans intermédiaire ». Cette théorie Tusculanes utilisénCIen
d
semble êtr 1 .
e e premier livre des
• été soutenue par Anaxagore (dans Theophr. sensU,n l'âme voit àtravers 1 ans le ch. 8 d'opi!_ pour montrer que
§ 27-29), Diogène d'Apollonie (ibid ., § 40-43), A1C01éo que le siège de l'à es ye ux, et dans le ch. 16, pour montrer
(ibid., § 26, et Aetius, 4, 13). Lucrèce s'en est moqué (3, me est dans le cerveau.
359 s.), mais la théorie a eu une grande v ogue chez jes 8',12. mens . .. din .
néoplatoniciens : Porphyre (d' après Nem es. nal, /tOm" Phnval: « Nam t os.cltur: cf. Cie. leg. 1 9 27 P 15
ch. 7) et Plotin (voir Enn. 2, 8 et 4, 5 : explication par l~
fT e oculI . . " , .
li ecti simus 10 UlmlS ar gute quem ad modum animo
• sympathie» entre l'âme et l'obj et) , et aussi chez les Pè~es : nUllo ln
. animant
,quuntur
e et is qUi. appellatur uultus qui
Tertullien, De anima 17, 5; Lact ance, De opificio Del 8. ~obres; quoius uim esGse pr~eter hominem potest, in~licat
a ent raeci n orun t .
Chrysostome et Augustin or d uirt ", et aussi nai d ' nomen omnlllo non
E l "
n conc USlOn : ce passage es t à metlre en rappor " t d'ab
des dol utes et uitia cogn~ eor.~, 58, 145 : « nam (oculi) et
a.vec De opificio 16 , 4-6 , ensuite avec le premier 1livre" thr Or'ie
entem, fortem ig scunt, Iratum propitium, laetantem
Tusculanes. Lactance repousse en end en opi/. 8,10 a na.uum, a lldacem timidumque ». -
COllOfBN'tAblti 1.1s1It1!~ -tili
!:':::t~tiI;,~uÇUNS
• ipsis Il est étonnant de remarquer
J.
la Nouvell~ ca
• vise bien évidemment les philosophes de
démie (cf. par exemple Cic. acad. 2, 25,
. t" de la leçon « Archisilae » donnée
uisa esse falsa, non omnia ». De même Augustin associe-t-il
les noms de Zénon et d'Arcésilas, dans le Contra Academicol
798.); la difficult~ 'éTllent lCl de BI car il n'a pas ajouté le 3,9,21, en se replaçant dans la tradition cicéronienne. Lac-
par IJ8 IJ8 a corrlg e ext e , è ' em tance a donc pu trouver le nom d'Arcésilas dans un traité
mot, ~ais l'a mis à la place d'un a.utre. Il estd~rn~évrp~ le~ contenant une polémique portant sur le critère de la vérité;
blable que le mot gratté était « Illorum ))'. . il e » sont, et celui de Cicéron ne devait pas lui être inconnu, si l'on
autres témoins. En effet, « illorum )) et « Al clus a (mal. en juge par les citations relevées par Brandt, dans son Index,
d ts de même longueur
du moins graphiquement, es mo 1 finale -orum art. « Cicero », « Academica », p. 245. En conclusion : la
gré la différence du nombre des lettres, c~) ~'autre part, leçon transmise par B3 est sans doute aussi lactancienne que
tient beaucoup de place sur le manuscn. uul » et
. olunt )) en « t , ceUe des autres manuscrits : Lactance, quelques années
dans la même phrase, B3 cornge « U _ aUées, sont après avoir composé le De opificio, a pu considérer que le
• colligunt » et « colligit D, et les le~tres. -un l' g~ace d' « Ar' nOm d'Arcésilas apportait une précision inutile, étant donné
encore visibles sous l'-i-. Le mot qm étaIt à ~ ~blablement q~~ la critique de l'exa.ctitude des sens appartient à la tra-
cbisilae • était donc un pluriel, et très vr~I~~ent à « qui •. dition académique, et il a vraisemblablement préféré rem-
un pronom étant donné le besoin d'un antece correction ~Ia: u .Arces~as » par une fo rmule vague. - multa ~ol-
Nous som~es donc probablement devan.t unepouvait pas g t , allUSIOn à des catalOGues scolaires sur le sUJet:
. qUI ne 't cf . les nomb t>. . è
délibérée du scribe de B3, correctIOn . du manuScTl . 4 37 reux exemples répertorIés déJà chez Lucr ce,
trouver sa justification dans l'état antéréle.ulrS danS le reste • 9-462: lumière et ombre, immobilité du navire en mer,
Par ailleurs, ce que Lactance d 't 1
d'Arc SI a L'ouvra a~ 1 0"
a (u ICU ('n~al(,\1r. T. 2. t
1" montagnes et leun
'one. ~;;:;=::=::
!=:::~~
geant : unifiée, elle elt plu
leI reBetl divers, la la vision s'unifle? - N'Oblervee:~a . . . .
sor leI yeux, le sommeil j ne perçoivent pas les objets rapJll'OClMl, La<)~ . -
",~IIlA~_~hniques 2,. 25~ 79 s. : la que la vue, divisée, est faible et ne }1el't!Oft P8àl'--t
eOJomb e, etc. j et 11 a~ou~e : « Et rapproché; mais quand il y a convergence de la vIItea
,~~=:~ locis; domi nobls Ista nas- comme par une sorte d'inondation visuelle, la ~
! ibid. 2, 7, 19, non sans quelque des objets sensibles est plus vigoureuse. _ L'6d1te1ll' Dote
~_., pc 10co ex
spectandum est dum de .remo que toute cette présentation physiologique le retrouve da:III
.. columbae respondeam, nal0n ~dmm Is Cie. nal. deor. 2, 140-143, et Ambr. hexam. 6, 8, 59. ft
~:=:;;:u1~detor tale dicam esse qu e Ul eatur. estime que la source intermédiaire de Basile peut être loit
il erlt, et alia multa... » L~ctance refuse Origène, soit Hippolyte. Mais ni Cicéron, ni Ambrotse
"'I/IMIGJ u1d e discussion sur ces « lOCI communes • n'expriment précisément l'idée qu'il y a une distance en
• •dIIl·, ....1I-' un peu différent. Plus généralement, dessous de laquelle nous voyons double, et nOUI &omm•
traiter un lujet unp h'ques on peut consulter l'article donc dans l'impasse pour Lactance.
JII manuels dOxogroa :"'aphies et manuels dans la for·
,,!<P- . A SoUgnac' oxo",.
' d S Augustin» dans ec erc es
_ _ phllOloPhique195~ ~. 113-148. -' omnia duplicia
R h h 9, 3. item si retrorsurn ... : autre moyen de voir double,
et Lactance, là non plus, n'a pas tiré son information de
..,riptliniennes, t .. 1, d' 2 27 88: « dormientium et Cicéron .
....d tur . cf CIC aca . pro , , d' b
_.. . .: uisa inbecilliora esse lce as 9, 4. quid ergo mirurn : dans Lucr. 3, 476 S., lont
1IIIlul.ntium et fUrl?SOru: sanorum ll. Mais l'explication décrites successivement l'action du vin sur l'homme (. uini
...... uigilantium, slc~or t p'as la même que celle fournie uis "), et celle d'une crise de folie: ({ praepediuntur 1 erura
....urnte par Cicéron n es lus
IV lus le vocabulaire n'est pas non P uacillanti, tardescit Hngua, madet mens, 1 nant oculi ... _.
par Lactance, et, de p , 1 bien d'objets qui semblent L'explication donnée par Lucrèce se rapproche de celle de
1. même. Lucr. 4, 447 S. par e 1 be d'un de
1. dédoubler, mais quand no~s. pres~:~eledi~:cte de Lac.
Lactance : cf. V. 498-501 : ({ Desipientia fit, quia uis animi
DOl yeux j il n'est donc pas ICI la s é ' à identifier. atque animai 1 conturbatur et, ut docui, diuisa seorsum 1
tance, source directe que nouS n'avons pas r USSI disiectatur eodem illo distracta ueneno ».
iii~~==~: an dei plus longs du De opio téücienne : voir part. anim. 2, 15, 658b.14 .. p..~'R,-LI.1U
pratiquement l'étude des parties • Les sourcils et les cils jouent un 1'Ole 'de ,r,'-rA'
Jl8lareprendra brièvement qu'au ch. 13, les sourCI'1 s, con t re 1es lIqUl
" des qUI. descendent"en ....
.~,.'
...... membres inférieurs, et l'on a un peu en formant u~le. espèce d'auve~t pour arrêter l'tcouln IIU
.eh 10 contient trop de choses. des sueurs qUi viennent de la tete; les cils, contre les oa.jeb
rt
" lIt1l1"C • p~tégé les yeux. par les cils (1) et les qui menacent de tomber dans l'œil : ils ressemblent IUI&
(lei clerDières ont aUSSI un rôle dans la vue : retranchements que certains font en avant des remp".;
-llll,!ll1' (3). Les sourcils, comme le nez (4), ou les
œn mais le second alinéa va permettre de préciser la m• •
MII~"6). ont essentiellement un rôle ~e prottecdtion. L.e du thème. Sur le rôle protecteur des cils et des IOUl"tlll.
"'èt .es trois fonctions (7). Les narmes on e~x on- voir aussi Galen. De usu parlium 11,14, p. 684. t. 2 Darem-
llleif.l~,,"~;, de la beauté (8), car ce nombre est parfaIt .(9); berg. L'expression « ciliorum tegminibus » rappelle Cie.
dIIt pourquoi les organes de l'homme sont doubles: pIeds, nal. deor. 2, 57, 142 : « palpebraeque quae sunt tegmenta
M~qreU1e., yeux, narines (10), cœur (11). Qua~t à la oculorum ", à propos des paupières.
elle aussi est belle et utile (12), elle contient la
. .e: organe indispensable à la par?le (13~15), mais elle 10, 2. palpebrae : le role des paupières dans l'anthro.
lIfrl ~i à la nutrition chez tous l.es etres vlva~ts (16-17~. pologie antique a été étudié par J. Fontaine Isidore dt
~ta (18) et lèvres (19) ont aussI leur rôle à Jouer. SUlt Séville, p. 672 s. ; « les paupières ont trois fonctions: parer
_ petite digression sur la perception des saveurs (20), et les chocs, arrêter les corps étrangers, et adoucir le contact
~ tJ'ansition • fourre-tout", où Lactance évoque b'è
''l'!''!''"'"
fl ve
ment de l'air pour préserver la netteté de la vue n. Outre Aris-
1e menton, le cou, les épaules, les bras (21), avant de parle: tote (cf. supra, en 10, 1), on peut citer Xénophon, Mémo-
des mains (22-26) : elles sont belles et utiles par la forro rables 1, 4, 6, et surtout Cie. nai. deor. 2, 57, 142-143 : se
de leurs paumes (22) par leurs doigts (23), et notam?l~nt référer. aux précieuses noles de l'éd. Pease, p. 920-924, pour
,
plU' le pouce (24-25). Enfin Lactance en vIen
. t à la pOItrIne
. ~es trOIS premiers alinéas d'opij. 10 : « Munitae sunt palpe-
cle l'homme, qui manifeste sa nature céleste (26), auX sems r~e .tamquam uallo pilorum, quibus et apertis oculis si
qUld Incideret l' epeIl ere t ur et somno comuentIbus
" .
cum oeulis
et au ventre (27). . t la fin d
a cernendum
Dan. ce chapitre, les faits les plus Importants ~on. des .
qulescerent lIon egeremus, ut ql1l. ' .muolutl.
tamquam
du ch. 8 et 9 sur l'œil et la vision avec la descriptIOn des- Lat t . .. . . .
Jlen. 37'. en praetel ea. u tlhter ... ». 'olr aussI Varro,
organes entourant l'œil: cils, sourcils, joues (10, 1-~~, n le saepto 0 . « quos oculos... palpebrae... uallatos mobili
9 l' il et la VISIO , li' et Pl' .
cription qui complète les ch. 8 et sur œ 12-20), et 1 alia. d' m. nal. hlsl. 11,56, 154., p. 77 Ernout-Pépin :
développement sur les organes de la parole (10, 1 insister uisus te causa hoc natura dederat, ceu uallum quoddam
e promi .
celui sur les mains (10, 22-25). Lactance avoué U'{icité de rnalia aut r nens munllnentum contra occursalltia ani-
lur ces points, car ils rendent manifeste la
l'homme, qui complète et transcende le reste de a
c~réatiOil.sf 11, 14, p. 6~~a :ortuito incidentia »: Galen. De usu partium
, . 2 Daremberg : u les poils des yeux ont été
pour pr6W1dr d'être protégés, parce qu'Us ::~::=:=
lei yeux ouverts. Lee les a faits ainsi, c'est pour queta
......aIJ·bl"lt~~.r en arrêtant d'abord 10, 4. ipsa superciliorum ... ~~.~~.:~~:
qui découlent de la tête '; cités en opif. 10, 1-2, ajouter Apulée, De Pfcd01Iiè
d.- 6 ThUo : « Sinus dicimul p. 99 Paulus-Thomas (= p. 212 Beaujeu) : .. '.]~$tI_"
d"'l111 'quae a palpitatlone dictae saepes praemuniunt oculis, ne dcsuper proruat, qqOcl.teJl~
-. . . .iJtt11f '. L'étymologie est donc ~ssez uisioncs mollesque perturbet )f,et surtout Cie. lUIt. ....
• ........onienne. Dans son etude ? 57 , 143 : « primum enim superiora supercUils obdueta.
croit ~_. 261"1' à ~,
t. 13, 1891, p. 260- 30' l ,,~eilnvOie sudorem a capite et fronte delluentem repellunt... '. Vair
.... Wï5f;K'ei1 (= Varro, frg. H manns, aussi api!. 2, 8, et comm. ad. loc., pour l'association de la
14 T Varro ad Ciceronem XIII dixit D. beauté et de l'utilité à propos d'un organe. Lactance ne dit
~~::::~perreétait peut-être tombée dans le do- rien dc l'utilité des sourcils pour la mimique de l'orateur;
iii 'a pas obligatoirement à passer sur ce point, cf. B. A. Taladoire, Commentaires sur la mi-
I=~:::~~·.' ;L::actance
de Varr n on . Voir aUSSI. Am b l'., hexam.
des expressions très proches de
1#;15'. E, oil l'on retrouve dI'recte commune étant sans
mique et l'expression corporelle du comédien romain, Mont-
pellier 1951, p. 36-44 (avec références diverses). - _
JI! ad ce la source quorum confinio... discernit et munit : cf. Cie. 1lIl1.
1 :"'" •• L a n , d arum de Cicéron. Basile de Césarée, deor. 2, 57, 143 : u nasusque ita locatus est ut quasi murus
aeate Je De nat~ra e 2 16 PG 44, 296 A - 297 A (SC 160, oculis interiectus esse uideatur» (même idée, mais la comparai-
_l'origine de 1homme , e~ent ce thème. Nous sommes
g son n'est pas la même) ; sur le nez, appui de la vision, cf. Basile,
PI 271-277), développe la: cours pendant toute l'An ti-
Sur l'origine de l' homme 2, 16, P G 44, 296 A (SC 160, p. 271) :
donc devant un thèmej qUi r~a~~ons : simplement, les Pères de 1 Quand la vision part, en effet, elle prend appui sur la paroi
.....Mot sans beaucoup (e va ., Il e que ne
......." d 'te à l'exédèse SpirItue e, C du nez, et tout en même temps, sur le bord, elle s'unifie ....
r6&Uae passent e SUI ' ' ' ' è roche de Cicéron.
font ni Cicéron, ni Lactance, ~UI.restLe tr L~:ce camoufle son 10, 5. inferius quoque ... erninentibus repellatur :
le De oplficlD, ac .' .
Cepend ant , dans . d ute l'absence ICI ct un cf. Cie. nal. deor. 2, 57, 143, « genae deinde ab inferiore parte
cbrisUanisme : cela explIque sans .0 um. motus
tutantur subiectae leniterque eminentes ... ». L'ordre dans
développement spécifiq.uemen~ chrétlen .. -. :;~~rdeor. 2, 57,
ad8icluU8 • la source ImmédIate est CIe. notam- lequel Cicéron énumère les protections des yeux est le sui-
. . celeritate» avec ' vant : la membrane, les paupières avec les cils, les sourcils,
142 p. 922 Pease (<< cum maXIma ' mollis.
, . ) palpebracque ... les joues, le nez et un développement sur le nez en tant
ment des références biblIques :" .' f tae ct ad que tel.
t ' m aptlssllue ac
Bumae tactu ne lae d eren aCI~ ~, ad aperienctas,
claudendas pupulas ne quid IJ1cIder~t et Deri posset cum 10,6. nasi uero pars ... tractabilis: finalisme quelque
idque prouidet (i. e. natura) ut identl dem 1 peu naïf, à partir d' une remarque anatomique qu'on trouve
maxima celeritate ». p.ar exemple chez Celse 8, 1, 5-6, p. 477, t. 3 Spencer: « na-
0 rI~m duo foramina osse medio disccrnuntur; siquidem hae
.' 2 57,142, p. ?2
10 3 perlucens : vOIr CIC. nat. deor. '. . . uestlult Pflmum a Superciliis anCTulisque oculorum osse inchoantur
, . . ten UlSsuTns .
Pease : • quae primum oeulos me~brallls. ut pe r eas ce~nl ad
pro tertiam
' . fere partem ,. "deinde in cartiladinem uersae, .quo
et saepsit, quas primum perlucldas fec~~ 1 intaille, Mls.l.
0
t piUS orl descendu nt, eo magis caruneula quoque moIllun-
posset ... " et aussi, li titre de sour.l:e. tr s ~eux ont bes 01l1 Ur. Sed ea foramina, quae ab summis ad imas nares sim-
par. t amm. 2~ s p "2
. 657 a::>.,. v P. LoUIS. « les :'1
ce10,
genre cor,~;:;:~~~~::~;;=::===~==~==~
11.sont fréquente..
perspieere sapere
quiequam possuntcor~e saptentille
cor neque ~~~:::::::
'dl'
oculll
Pacuv. Fray. 300; CIC. {ln. 2, 24 : • nee
.~_ Arlst. hi!t. anim. 1, 11, 492b
cui cor sapiat, ei non sapiat palatui ,,; MIlIdb~(."f''''.
lIa respiration et à l'odorat; corde sagaci conde locum numenque dei,; P1lno-nam1alM
Plf.itJiilh't134 : le nez sert à la respiration,
11 69, 182, p. 86 Ernout-Pépin : • ibi mens habltat.;.. tse...
t rodorat. Mais Lactance ajoute une P;rs. l, 12 : « physici dicunt homines corde sapere.; IV_
_Jilin les saletés du cerveau. Il marque ex. 28, 3 : « sapientibus corde»; Rom. l, 21 : " illlip. . . . . .
MP.t!Iler . . 1 b
1'l"occupation de JOIndre a. eauté à corum ». - duos sinus: voir R. Taton, La scie,," ana.,. ct
..."",.2, 8, comm. ad lac. ; Ambr. hex. 6, 9, 63. médiévale, Paris 1957, p. 398 : • Érasistrate n'a pas ... le
fonctionnement des oreillettes, qu'il rattache aux d....
. . . plaDe futurUID : le nez. est en quelque
.,g:.... double: cf. Arist. pari. amm. 2, 10, 656b
vaisseaux pulmonaires, non au cœur comme J'avait lIdt
justement Hérophile. Il Par conséquent, selon cette eonàp-
. haque organe dcs sens est double,
tion, le cœur n'a que deux replis, les deux ventricules. _
p. ".. 'or est double, puisqu'il a une rOI e et une
- p Louis . ft c d ' t
......ma rerurn D désignait Dieu le Père et Dieu le Fils. et il l actanclenn ~ avec la con ception stoïcisante de la Divinité et
f«IMit remarquer qu'il n'y avait pas d'aut r es p assages où de la PrOVIdence (Zeus et la 1tp6VOL<X). Voir note addi-
DIeu était appelé. summa rerum », en citant d 'autres endroits tIOnnelle (p. 424).
de l'œuvre lactancienne où 1' 011 retrouve cette formule: insl. 10, 12. C~an gement de suj et: l'étude de la langue com-
'1 6, 9 : ... , si ab illis summa rerum quam superius conpre- mence. - orlS quo que speci es : cf. Cie nat deor 2 59 149
headtmus aberraueris ... » (= le principe des choses, c'est-à- p 907 Pease ( d . . .,. •
Ji~ u . avec e nombreuses r éférences) : « in ore sita
dire la Providence divine); mort. pers. 18, 5 : « (Dioclétien g a est timta dentibus; ea uocem .. . Il ' et 2 44 134 P 897
PflI'le de l'établissement de la T étrarch ie) ut duo sint in re Pease (av d ' , , ,.
(cibus ~c e. ~ombreuses référe nces) : « ad haec omnia
publiea maiores, qui summam rerum teneant, item du.o
deux ftn~~.o , spmtus) percipienda os est aptissimum ... Il. Les
minores. qui sint adiumento... (qui aient le pouVoir
chez Cicérol~~S de la bouche sont do n c traitées séparément
suprême) Il. Ici, le sens se rapproch e de celui d' insl. 7, .6,.9 :
la souveraine puissance , c'esL-ü-di re la Providence drvIllC.
10, 13. interpres "
Quant à S. Brandt, art. « Quellen ", W St. t. 13, 1891, p. 258- Luer. 6, 1149 . « anuIll.: ~o~paraison classique : cf.
359. il croit que Laclance désiO'ne ici les deux personnes de la cruore / d b'l" atque anum mterpres manabat lingua
divinité (Dieu le Père et Dieu le Fils), et il cite à l'appui d~ s: animi mot . e 1 Itata m alis
... )) ; H or. ars 110 : « post eITert
thèse inst. 4, 29, où le « binitarisme Il lactancien est eXPfl~ en insl. 6 ~~ In6terp~ete lingua ... )). Lactance l'emploie encore
ea termes très nets, qui se l'approchent de ceux empl~Y s~ n' est pas "le SI et Ira 14 ' 2 . - nec taIllen sola : la langue
par Lactance, en opi!. 10, 11. L ' interprétation de V. LO~~er 7, 16,70, p. 2:~50;g~ne qui serve à la p arole: cf. Plin. nal.
beaucoup plus satisfaisante pOUl' le sens. Mais on peut arc a -Mayhoff: « nec cibo tantum et alimentis
URe ~::~~~::::II::
rel:'bleD
1':=:;I:
..;DI~pt;eDtes icl1nD
s.aUto : encore
Brandt, c Quellen -, danI W-8f.i
Iii mutUat.. 10, 17. tam.qwun te.tu~.;
iIi.....~et eum defuere, explana- = voQte, voir Varra, ling. 5, 161(P.
_~... in ,.alm. 120, 11 : c Un-
terme grec correspondant étant o6t«~k.
~~_.s distinguunt lonos QUlbu8
anim. 660a 14, 1, 17, p. 60 P. Louis, eth"t
iii. .. .ftahilil un classement entre les 11, p. 18 P. Louis), on s'attendrait à l'e:Oillllol
i sont produits par le choc de la _ dentium saeptis ... quasi muro :
_ ~als (= les palatales), celles qui
iI a ~ dents (= les dentales), ou des remonte à Homère, lliade 4, 350; 9, 409; Od,uss,U
(lpxoC: é86V't"Cùv) . L'intermédiaire peut être Apul.
llSlIl"'dle font à notre connaissance, ni
_ 1I."1lIII que n e , . bl 1 « sermo, ut ait poeta praecipuus, dentium muro PJ\oJL~
IOurce grammaticale est vralsem ab e.
cetur », ou Plat. 14, 212, p. 139 Beaujeu: • dentium ua11UJn_,
1Îlll1itJ.1IIèGrammatiCi latini, t. 8, p. 161, 1..2 s.
Ou, moins probablement, Gell. noct. 1, 15,3-4, p. 53 M~.
~=:,&::·:J;'i t ). «Non enim extra os, sed mtra
.. ~p
Prllclanus.a . dicit . , Hoc autem ostendit.
« uaIlum ... dentium ».
=:~;:;;~i pullus et linguae uel labrorum ex qUlbus t 0, 18. rnirabili modo ... : cette leçon de JJ8 reslelDble-t
. . . .iulda eftlcitur' ... » opi!. 10, 2 : « pilis in ordinem stantibus uallatae saepttl1D
oculis decentissimum praebent ». Si la leçon est lactanc1enne.
fari : étymologie transparente, et il faut croire à l'élimination d'une redite stylistique. - 8114t
tgUteB... . Varro ac restricti : signes de la colère: cf. Plaut. capt. 486: « ne
la vie de tous les jours. VOIr .p. ex: '
• • 3 t'on de . . primum homo sigmficabllem ore canem quidem irritatam uoluit quisquam imitarier, /saltem,
_ e, la : • fatur 15 qUI 'sta faciunt, pueri dicuntur si non arriderent, den tes ut restringerent Il; Lucr. 5, 1062-
. t l t .ocem ab eo antequam 1 ., (N 55 26'
, id faciunt, , iam fan Il on. p. .' ' 1065 : « Quippe et enim licet id rebus cognoscere apertis, / inri-
w.
'Infantes, quom 3
erm. 190,33; ciu. 16, 4 , p.
196 6 D . « infantlam ...
,
rmQd fari non potest »; Isid. orig. Il, 2, 9).
. tata canum cum primum magna Molossum / mollia rieta
fremunt duros nudantia d entes, / longe allo sonitu rabie
restricta minantur Il . - gingiuis mollihus : étymologie
15 d hominem ... aut aues : le ch atndes
. oiseauxis que Lactance ne rappo rte pas, du moins explicitement,
!ft10,fréquemment
. a .
evoqu
é d
ans
la littérature latme, ma à Varron; S. Brandt, « Quellen ", dans W St., t. 13, 1891, p. 263,
tren ne se rapproche précisément d e ce passage. ne se prononce pas, mais la croit peut-être varronienne.
Par ailleurs, le médecin Vindic. gyn. p. 435 : « gengiuas
1 langue dans la dicitur eo quod iuxta genua in utero formantur », donne une
10 16. aliud offlciUIn : sur le r ôle de a onfectio
nutriiion, cf. Cie. nal. deor. 2, 54, 134.-1 35 : ~i~~:~r~.. Atqu e
étymologie différente de celle de Lactance, ce qui ne permet
( = la mastication) etiam a lingua adlUuan m depu!- Pas de conclure (Sinon que la t r adition grammaticale, sur ce
11(= l'œsophage) agitatione et mo 1 u t 'b s linguae
. eu
_ co n1XlO - POint, n'est pas univoque). _ l abrorurn tegrninibus : les
.
i1Un et quasi detrusum Clbum accepl , ' t depelht Il .
d BP ChOISI . . ~è_vres servent à protéger les dent s : cf. Arist. part. anim.
Jüos: c'est le texte de V g, contre « permolito:~s ~Ch/, t. 23, :l9b 31 , p. 59 P . Louis: « les hommes ont des lèvres molles,
_. Brandt Voir E Heck « Bemerku ngen ", d é à cette ~harnues, et capables de s'entr'ouvrir; elles servent à protéger
r- . ., . '1 renonc les dents, comme chez les autres animaux. »_ duritiea : sur
HI9, p. 286 : pourquoi Lactance auralt-!varro a ligandO
anaphore qui produit un grand effet? - a dureté des dents, voir Arist. hist. anim. 1, 11, 493a 2,
C:O-1IIfI.IUIla4Gp_.~
Lactance des textes montrant ...._ _
-::::~~: •• et Sen. eplat.
,. : voir lei différentes eat en rapport a~ec l'acte de p.Jar.. ftlll1..nidi
~_'I,.t. med. p. 367, 10, 8 : baptême est ce qui permet Al'hollUlle de , .• •1lIiii
c'est-à-dire de chanter les loullDsea de ...
inst. 6, 9, 13 : «deum qui non a&Roselt Heet=
DI_U
':.:;;r
19. 9-10), ne sait pas parler. Le
Iii.,,!-k~ préfère, contourné de la formule,
danl la mesure où le De opificio
et si c'est s~ partie large qUI est Impreutonnée, la MD."
est la langue; la ~en8atlon s. opèr~ à la pointe de bllJblllJ14
-:r.:::a:
•
li pOlslble de
corporis ornnis. t Vt
dlducltur omnis, 1 dla-
doit cependant
le latin fait entre « anim... » et • '''_Id!iI~IIII_
termes sont respectivement oPp08ds il . . .. ......
être pas très nette, ce qui n'empêche pa. l'"-"',PI'i..... .
choix (fùt-i1 purement formel) entre les deuxf:; ; ;: : : : : :
::::.:::.corpore atque anilna : Lactance
Melllet, n.ictionn~ire de la langue lati~, P';' 1-"
I mals reste volontairement dans
..__~wr plilloSOpbique; si l'on divise l'être
art. • anima, alllmus " notent en elJet l'exiateaar
tendance à employer " anima» dans le sens de • .....
iN".
........~ ,~. on peut le faire en " anima et
diVision se retrouve chez Lucilius, 635 Marx
. ........... Leiden 1970, t. 2, p, 378) : « principio
(tandis que la réciproque n'existe pas), et citent SaD. C
2,8; Iug. 2, 1; 2, 3; Lucr. 3, 421 s. D'autre part à l'fmn ...
imp érIa ' 1e, " spm . 't us » ( = gr. 1tveu/Lot) tend à se subsütu
animus n. Cet usage devient général dans la langu
,
er.
- ••..,
I..==~~~-;~~pu~
p ...._ .•
,.. _w·
inc
uaiéronienne,
pulmonibusc tirée. de nal. deor. 2,
autem mest . ran't as
gïs mollitudo ad haunendum
11, 5. cihaleIll ae spiritaleIll : • cibalis J ~=~~=:
hapax: le ThLL 3, 1034,49, ne donne comme
ce texte. L'opposition « cibus / spiritus. continue l'oppw' •
....!II. ad....Dis s~on lession de Lactance est très • corpus / anima» du début du paragraphe. D'autre PIIIiti
• L expr . d
ii.r.I.ptJlId~ iris . la comparaison claSSique es Lactance n'emploie pas ici les termes consacrés, techn1q1le1i:
......- . - iD 11 't s mais avec des soumets de cf: Cie. nal. deor. 2, 44, 136 : « arteria aspera, sic enim •
• ec des ou re , 3
,. :It", llOD av dès Arist respir. 7, 474a 12-1 ; medicis appellatur stomachus " ; Plin. nal. hist. 11, 175-176,
. . . ~ rouea·), se t~ouv~ lfen D~ anima 10, 7 (voir les p: 84 Emout-Pépin : « arteria / gula »; et, mieux encore,
ti . 481a 21, et aUSSI Te u. I k 'p 190 du Commentaire de GeU: 17, 11, 3: « per alteram fistulam quam graece appel-
....nees donn ées par Waszm,
-
•
.
ue les soumets de forge, son
t
latuf -rpocXeLoc &:PT1jp(oc., spiritum a summo ore in pulmonem...
_ .. 4d.). Ces outres, de meme q gonflent pas tout seuls: Au commeare». Celso 4, 1, donne un texte particulièrement
--- f ' à plat» ne se re
«eUS et une OIS· ': . la comprime relâche sa proche de celui de Lactance : « deinde duo itinera incipiunt :
con~e, l'éponge, si la ~aID qU~t sa forme première. La alterum asperam arteriam nominant, alterum slomachum.
pression reprend automatlqueme d 2 55 136) avec une ,trleria exterior ad pulmonem, slomachus interior ad uentri-
comP
ar~son cicéronienne (cf. nal. eor. , ,
. t
éponge est donc plus lUS e.
culum fertur: illa spiritum, hic cibum recipit ". - superior ...
inferior : étrange association, car les termes normalement
'd m Ulseus .
. . Lactance paraitct usités sont « interior / exterior» : cf. Celso 4, 1 (cité n. préc.);
11,4. plenum qUl e s ex lications. On compren Plin: nal. hisL. 11, 173-176, p. 84 Ernout-Pépin: « opera
s'embarrasser un peu dans se P d e la comparaison du eius gemina du abus interpositae fistulis. InLerior earum
mal po urquoi il se refuse à repren : ' :1 connaissait
aralson qu 1 appella.tur arLeria, ad pulmonem atque cor pertinens; hanc
poumon avec une épo~g:e, com:P nal deor . 2, 55, 136: - operit in epulando, spiritu et uoce illa meante, ne, si potus
sQrement par l'intermédiaire de CIC.: fl~biliS» est un hapax clbusue
iDflabile : d'après le ThLL, s. U: , « ID des expressions exle :: in aJienum deerraucrit tram item , torqueat. Altera
. . on retrouve IwO T 11~r appellatur sane gu /a, qua cibus atque potus deuolant.
dans ce sens. - aerlS eapax . . nae capax ... pu: endlt haec ad stomachum, id ad uentrem. Hanc per uices
voisines chez Sen. Oe. d 367 .. « 4anul ' « pulm o Splf : ltUSt ent
?pt , CUrn spiritus tantum aut uox commeat , ne restagnatio
( = • anima» = l'air). », et in Celso , '. l'explication es III empestiu al :
capax J. - ut paulatun...
eorpore .
:
1 deor:
irée de Cie. na:: ni gula e neruoa t UI obstrepat. Ex cartilagine et carne arteria '
longue et embarrassée; elle se~ble ms-::. hauriend um spifl tu posir e carne constat ». Cicéron ne parle pas de la
905 Pease : « moll1tudo ~ tum in resPlf:a lu tnais I~n reSPective de la trachée-artère et de l'œsophage,
2, 55 , 136'p.. . h t adspu'antes, a){lIn e bOUChee( a hauteur respective de ces deux tuya.ux da.ns la
oSlium h:~~ deor: .2, 54, 136:) : « sed cum aspera. arteria ...
aptissima qUi tum se contI a un :b s animalis qUO Jll 2 1-3
dUatantur, ut frequenter ducatur ~~ ~ Aet. placil. 4, 2 ,
aluntur animantes » (Pease renvoI at adlUl1ctum llnguae ra.cliribus paulo supra
;.;;;:~==t
..... rare danl l'ae-"Claln.Mi
........~"" ••,JIIalI, dilua et QI
......... dopenor. par rapJlOl'Ï 101 et en 11, 10 : celle de
, 1Dguttur
semble avoir plus lOUvent Ua
t··~"':::,,\o~"
.
• _ _ _yer de propoler une
" et être plutôt famlUer
. . . .' ~lIP'trtcJ'" 1tnferior • : si cel deux
PI~ln'~~n~a~t.~~=:B
es O. .ibUB... cohaerenttbuB : •
ii~I===~~~; Laélance exterior 1 lnterlor
considère l'homme• chu
ou
trachée vue de l'extérieur; cf.
(cité supra 11, 5), et Cels . 4 , 1 .« ~ll . IPIItl
. •
_"_~"~~. que Pline et Celse le considèrent cartllaglnosa ... constat ex circulis q Ulbusdam ...
.... en est ainsi, Lactance place mal ces deux . -oldp".~
Imaginem uertebr~rum, quae in spina sunt :
ICIàObée qui est au-dessus, et l'œsophage
Artst., part. allim. 644a s., p. 72-74 • ut ex. parte . exterIore aspera , n ex o I·nter. e s1tonlUlCU'lIIdi
•
ces deux organes: « la trachée- tenulS Slt ». « Flexuosus » a ici ' non 1e sens de • tbll1lflMi...
• _ _ devant l'œsophage, bien qu'elle le gène
(cf. C t deor. 2, 57 " 144) mai s 1e sens rare •de .....
· le .t nat.
fi ect 1 po es ». « Anellis » de V est éfé .- "1
pa VIIi .t'lm de la nourriture ". pline étant, à notre connais- BPg (t< lectio difficilior» ' car V donterl e dir~b~e mmutif rare) ••
à • and
_ua. • -'--
:
=~1~" fUre cette bévue, il pourrait donc être sur ce .
E H k B ec.« emerkungen» dans VCh t • "VU'
l' ~ de Lactance. Mais l'erreur est vraiment très C'est d'autant plus probabl~ que da lr·'n . 23, 1969, p. - -
il'a n,.: d'autre part, comme Lactance décrit par la suite . à ' ns e e opificio L ct
aIme user' de termes rares . L a comparaIson .' «' a t llDC!l
JlilJlet_ent la trachée-artère, on peut conjecturer qu'il a mo dum » n est qu'approximative . o n . In c entae
_ _mpris sa source, ou l'a utilisée trop rapidement. Cette une« fistula pastorum » ou une « CICU . t· a» pour VOlt ïmal êt comment
,....œ parlait peut-être de la hauteur relative de la trachée la comparaison celsienne de la trach raI re flexible;
et ., l'œsophage au fond de la gorge ( = ce que voit un est sans doute meilleure M . ée avec les vertèbres
• ..sectn, quand il se penche sur son malade pour l'examiner, médecin du v e s (?) a utl.l: . aIS on peut remarquer qu'un
et qu'II lui fait ouvrir la bouche), d'après une information rc
c. ael. Aur. chron 2 12
. Ise une comparais t '
on res analogue:
d4J P. Nautin. Mais, si l'on admct cc point de vue, il faut calamo ». • , , 143 : « arteria, hoc est pulmonis
reconnaltre que Lactance a utilisé trop rapidement cette
source et l'a transcrite trop peu clairement. - ab ore ad
.-trem ... a naribu8 ad pulIIloneIIl : on retrouve des . 8. DullaIIl .. . re quleIIl
11, . . pa
respIration qui est ind. . l'ce que cela bloquerait la
tOl'lDules approximativement semblables en Cie. naL. deor. nal. deor. 2' 54 134. Ispensable aux êtres vivants: cf CI'C
t " . « nam c t·b . .
2, 54, 136, p. 900-901 Pease, qui dOJ1lle de nombreuses réfé- ~neatur, cibo, potione . ~m ri us rebus animantium uita
rences (sans qu'aucune soit particulièrement proche du De tton des aliments . t ' spIntu ». Remarquer que la déglutI'
opiflcio), et en Plin. Ilat. hist. 11, 175-176.
denussa . utili.t Il1 errompt cepen d ant la respiration -
t . er de c b ... -
11, 6. quarUIIl natura et ratio diuersa est : outre Ir no atlOn exactc de . ~re ro IIlernbri portione : la
texte de PHn. nal. hist. 11, 17 5- 176, cité à l'alinéa précéde~ll, ~able: Réminiscen c~e :::~~lcoll,cernant la luette reste introu-
eauJeu : « nares SI e d Apuléc, Plat. 14 209 P 138
voir Cie. nal. deor. 2, 54, 135. Mais ces textes sont rnolns COtnlll t ... quarum b·f . . " .
détaillés que celui de Lactance , qui consacre un dévelOppe- alors Parle ~a ». Cicéron, dans le DIon Ula odor cum spiritu
Illent parallèle à l'œsophage et à la trachée-artère, qUOda~ rôle ~rotecteur de l'é i e llat~ra deorum 2, 54, 136,
que les autres auteurs insistent plus sur la trachée. si qUid .quasI operculo uo~ glotte. « aspera arteria tegitur
de Illê III eam eibi fo;t~. . o~ eam causam datum est ne
tt,7. gurgulio: repris par Isid. difT. 2, 6, 21 (P;~!~ Ille ehez Plin. nat h. ItncIdIsset spiritus impediretur ».
. IS . Il , G6 . 17 5-176 : (, hane operit•
'79 C) : " altera eolli fistula inferior uocatur gurgn110 ». L
i:i,==:~:~,D8, Il potua
wrqueat" et aussi Arlat
clbUl\leba traDlparente : voir S.
1891. p. 263 : Cie. nat. deor. 2.
~.. ~ut part. anim. 3,3, 664b 21: le terme de • tonsillae -. aina1
.1,.pl8JDtte s'abaisse ou se relève: elle 175, p. 84 Ernout-Pépin. Cell. 6; 1:8
. . ... .,, 18. sortie de l'air, et elle s'abaisse trouve le. mot chez Isid. etym. 11, 1: ....• ..
lingua dlcuntur, quas uulgo per d81lldaltldtliii
li,=::~:i;aIbn:~ents, afin qu'aucune parcelle ne
Mais selon Platon et Aristote
J. uocant, quae in faucibus turgescere
par la trachée. Voir Platon, Timé; Festus, p. 356, 14.
de l'éd. Rivaud, p. 103). De même Galien,
11, 11, p. 678, t. 2 Daremberg. A notre con-
,:=~~Lactance est le seul à parler ainsi de la luette. -
11, 10. Explication sur le mécanis
pourrai.conceVOIr
t'
A
me t·
que le conduit res'
d
e la "*
:
pIra OIre ne .......
_; Je rôle de l'étroitesse de l'ouverture des narines, cf. que sur 1e nez, d e meme que le conduit noumCler .. ne rlomlÏNÏ
que sur 1a b ouch e. Cela ne rendrait pas 1 .
sible, malgré l'inconvénient signalé en a r~fsP1Iratlon ill~
- . üOr, 2, 57, 145, p. 926 Pease, avec de nombreuses
','rences : • similiteinares, quae semper necessarias utilitates 't 1 . OP!· 1 14' --.-
Î;.seà, contractiores habent introitus, ne quid in eas quod ce1a ren d rai a VOIX impossible car 1a b ' ,--
indispensable dans l'émission d:s sons c?UChe a un r611
~ pOlsit persuadere; umoremque semper habent ad
59, 149, p. 937 Pease, rappelle en effet'q ICi nat. deor. 2,
puhlll'em multaque alia depellenda non inutilem n. - nare
et dents ont un rôle à jouer dans 1 f ue .angue, narines
. . d.ea1ui t : étymologie transparente: cf. S. Brandt, " Quel- . 1 a ormatlOn d'une lx
ltD ~ dans W St., t. 13, 1891, p. 263. Cette ét ymologie est re- ar tICU ée, la langue ayant le rôle p' . al vo
le texte de Cicéron, et la remarquer~nc~3 ,co~m.e l'exprime
prJIe par IBid. etym. 11, 1,47; et difl· 17, 57. Mais Festus, de Vg, contre « sicut » d e BP qu" e .' - Sl Slcut : texte
p. 166, 19 M., en donne une autre. Qu ant à L. Rossetti, dans sentent une chute h aplographiq n~pnme. Brandt. BP pré-
Ion article« Il De opificio Dei n, dans Didaska lei on, t. 6,1928, Voir E. Heck, « Bemerkungen » u;Ch partIT de « si sicut •.
p. 161, il donne la même référence, mais sous le nom de 288. ' r., t. 23, 1969, p. 287-
Verrius Flaccus, p. 166, 19 Lindsay : " nares appellari putant
quod per ea nasi foramina odoris cuiusque nare fiamus >.
L'origine varronienne reste possible, mais elle est douteuse. 11, 11. Lactance prop . .
mène de la voix d' ose. ICI une explication du phéno-
Sur • nare» = glisser, cf. philon d'Alexandrie, op i!., ch. 62- . , une mamère n ég t·
PUisqu'il explique ou . . a Ive, en quelque sorte.
63, p. 180 Arnaldez : \/Y,X,O[LM (= nager) s'applique par S?r la formation d: la rq~OI ce~·ta~ns hommes sont muets.
image au glissement dans l'air. Voir les rapproch ements entre Cie. nat. deor. 2, 59 149VOIX , VOIr 1 explication proposée par
les oiseaux: Aristote souligne que leurs différences suivent références: « primu' , .P' 937 Pease, avec de nombreuses
des analogies: plumes / écailles (part . anim. 4, 644a 21 ; geneT. os lU. t Imum
· m emm a pul mOlli'b us arteria us que ad
anim. 3, 782a 18 s.); ailes / nageoires (gener. anim. 15, ?1~~
pertinet
ill ~u~ens perCipitur et fu~e;.t quam uox p rincipium a mente
10 s.). En latin, « nare n est employé à propOs des abestU l
te:lt~ dentibus; ea uoce~ u~. Deinde in or e sita lingua est
par Verg. georg. 4, 59. _ quasi o stia : parce que la « fi g:
et ~n~t atque sonos uocis ~~70derate p rofusam fingit et
spiritalis » commence aux narines. L' « addition n du p~ss~us
transmis par B3 ajoute une image qui rend l'étymologie p chez ~~s et a.lias Partes pent: m~tos et pressos efficit cum
SOUffle Icéron comme che Lons.» C'est donc la langue
explicite.
étymologie
lote suret Un ~a.ngage artiC~lé ~t~nce, ~ui transforme l~
e mutisme hl' st . . olr aussI ce que dit Arl's
11, 9. tolles ... in twnorem : là encore, , . amm . 563b 4 , et part. anim. 961b 14.-
COMMue •
~tatre: ~~~~;2~ë~~
.......... Cie. ndt. . . . t;
_ _ ~ aU1i1 la caraCÜftj quand fi a le nez bouché. LaataDte •
. . . .iIt6j~Volr Plin. nat. hiat. Il. et 0 ne faut cette ouveJtue
peut-être pu chenhe
. . . . . .,.. .è1lqui1ln 8UO genera semper lource écrite qui, d'aUleurs, d8llleue
IOriII : .Brand~ imprime • frigore • coat. l'WlIllu...IIlliMdi'I."'.
i~=~;;~;::I:~;
-.tt quiItaestSRepe
1,
eonstricta uema,
il rapprocher d'Artst. manuscrits anciens. Mals le génitif elt a••t colDpIi? 'Mla
id21t 83, p. 20 P. Louis: « la langue est qu'un ablatif de temps. Voir E. Heek, .Bwpyc1bi. 1: ..
• *~' entravée comme chez ceux qui bredouillent
Le • uinctam » lactancien s'oppose assez
dans VChr., t. 23, 1969, p. 288 : • frigortl. eIt atr~ , .
de définition, dans un tour brachylogique. Voir Leum••, ..
Jo ,abloluta 1 constricta» plinienne. Mais Hofmann-Szantyr, 63d.
textuelle empêche de penser que 11, 15. cib~ uer~ :. voir Cie. nat. deor. 2, 55, 137, p. 908
7 0 .... 1cl atilisé pline comme source. - per naNS Pease.: « ex I~testlms autem al~O secretus a reliquo c~o
1 = ...__ : cf. S. Brandt, « Quellen », dans WSI., sucus IS quo ahmur permanat ad Iecur ... cibus ... per ue~
~. IfJ91, p. 264 : la présence de l'é~y~ologie (<< mutus 1
n.,- .) est confirmée par le renVOI a. Non. p. 9, .17 :
.au onomatopoeia est incertae UOCIS quaSI mugltus.
cauam ad cor confectus iam coctusque perlabitur; a corde
autem in totum corpus distribuitur per uenas admodum
multas in omnes partes corporis pertinentes ». Selon Peue,
;,... mu BOnus est proprie, qui in~el1ectum non habent '. à propos de « calore », comm. à Cie. nat. deor. 2, 54, 136,
. . .dt aurait pu ajouter Varro, lzng. 7, 10~ :. « mussare p. 904 de son éd., « calor » et « tritura» étaient opposées
ë.cliotllm quod muti non amplius quam pou dicunt ». Ce comme causes de digestion, par les deux écoles rivale;
tilde de L~ctance a sans doute inspiré .I~id. et.ym. la, 169 : d'Hippocrate et d'Érasistrate : cf. Celso prooem. 20. Lac-
• mutuB, quia uox eius non est serm?, mSI n:U?ltus; uocalem tance ne signale pas cette différence de doctrines médicales
enimlpiritum per nares quasi muglCns enllttlt ». .
sans que la raIson en apparaisse bien clairement. Il est
'
U 13. natura 1caBU : tout cela pourrait mettre en cause pro.bable qu'il connaissait néanmoins cette opposition, au
la c':'actère providentiel de la conception ~e l'homme (p~u moms par le De natura deorum. Il est possible que Lactance,
Importe en l'occurrence que l'infirmité prOVIenne de la ~als sans évoquer les deux possibilités théoriques de l'explication
sance ou de la maladie). - obsaeptus : surdité et mutls~e de la digestion, ait choisi l'explication par la chaleur, si
s'accompagnent donc pour Lactance; Cie. nat. deor. ~, tant est qu'il ait connu les deux. En effet la trituration des
n'en dit rien. Arist. hist. anim. 4, 9, 536b 1 s., p. 150 ali~ents est parfaitement accomplie pa; les dents : voir
P. Louis, a une conception un peu diITérente: "les .quadru-n Opl/. la, 16, « contritos et conmolitos ... cibos ». Par ailleurs,
pèdes vivipares ont chacun une voix différente, mais auccu on peut observer que, pour Lactance, « umor » et « calor •
à l'homme nr ~O?t .les deux principes de la vie. Voir en effet inst. 2, 9, 15
d'eux n'a de langage: ce dernier est propre. . ais les '.etres ou Il est question de cosmologie) et Phoen 99 si l'on
tout être qui a un langage possède une VOIX, m d de
. ' 1
quI ont une VOIX n'ont pas tous un anga.,e. a Les sour
. sdes L 'd avec R . V an Den Broek (The myth of . the ,Phoenix,
admet
naissance sont également tous muets. Ils émettent bien Pl~ e~ 1972, p. 217, note 4) qu'il faut lire « umore » à la
ce u « natura » imprimé par Brandt.
sons, mais ils n'ont aucun langage. »
. fi nces pertu r -
11, 14. illud quo que praestat : deuX III ue uvent que 13411,16
_ 55 . 1 int est·lDor~ ... spirae : Cie. nat. deor. 2, 54,
Il d froid pro Pas. Da~ 39, parle bIen des intestins, mais il ne les décrit
hatrices, celle de la chaleur et ce e U ' e utilité sup-
. antage de détails dans Plin. nat. hisl. Il, 79, 200-
l'ouverture de la trachée dans la bouche a un l OUYI'age d .
u Dieu créa t eur, T . 2. .).
_ ....,,11110 ueotriculo lactea... 3, 14, 674b 20 a., p. 109 ". I.CI..........
il!~::::: orbibua
eapaciora Intestina ad
••• , inaatlabUi. le mésentère.
• intes auaal le
Voirtantum
tina... non ;~~~:~~~!I!
Oexuoea....
"."I;fprotmua recto intestino f.ran.. taculorum saepius impedita ad
et Inter auis mergis. » Le rôle uelut quondam labyrinthus ".
l, en quelque sorte, l'appétit.
trouver des prolongements 11, 17. cras.siore. suco.: le terme n'est pu ..,
dès Platon, Timée 73a, p. 200 hasard: le. g.ros mtes~m se .dlt en latin «intestinwn C371''''~e·
iii.I.... J)kIIS, prévoyant notre intempérance, ont par oppositIOn .à ~ mte~tmum ten~ius • (l'intestin grêle~
lu boillona et les nourritures superflues, le Cels. 4, 1, 8 : « Id mtestmum (tenulUs) cum crassiore altero
JIll'qu'on appelle la cavité du bas-ventre. Il y ont transuerso committitur ».
ct ènJ'OUlé sur eux-mêmes les replis des boyaux,
Dourrlture, ne les traversant pas trop vite, ne 11, 18. uesiea, euius ... uolucres ... : même erreur
te:lnt le corps à ressentir, également trop vite, le chez Plin. nal. hist. 11, 83, 208, p. 94 Ernout-Pépin :
nouveaux, ne lui communiquât point • infra aluom est a priore parte uesica, quae nulli oua gignen-
....,_uu... voracité insatiable ... » De même Apulée, De Pla-
Hum praeter testudinem, nulli nisi sanguineum pulmonem
15,213, p. 100, 3, éd. Thomas ( = p. 75-76 Beauj~u) : habenti, nulli pedibus carentium ». Pline s'inspire d'Arist.
uelllbem blris intestinorum circumplexum et nexlbus hisl. anim. 2, 16, 506b 25 S., p. 61 P. Louis: « aucun oiseau,
tiij,~ilitllJD esse, ne esculenta et potulenta sese penetr~rent, aucun poisson n'en a (de vessie) »; ibid. 3, 15, 519b 13 s.,
ut retenta paulisper utilitatem sui ac censum amman- p. 100 P. Louis : « la vessie ressemble également à une
tlbua exhfberent » (Ces deux références ont été empruntées membrane, mais elle est d ' un autre genre que la membrane.
_ P. Courcelle, Recherches sur les Confessions, 1968, p. 333 s.). Car elle est extensible. Les animaux n'ont pas tous une
Cette idée se retrouve chez les Pères de l'Église, comme vessie, mais les vivipares l'ont tous, et parmi les ovipares,
Grégoire de Nysse, De opificio hominis 30, PG 44, 249 A seule la tortue en a une ... ». De même, Celso 4, 1, 10, p. 360,
(SC. 6, p. 238) : « la séparation se fait ensuite entre le.s élé- t. 1 Spencer: « at a renibus singulae uenae colore albae ad
. "
ments plus lourds et les plus purs : ceux-ci, plus ml~ces, ueSICam feruntur : ureteras Graeci uocant, quod per eas
sont poussés par plusieurs canaux vers l'entrée du fOIe et IIlde descendentem urinam in uesicam destillare incipiunt.. .•
les résidus matériels de la nourriture sont rejetés vers les ~t ~emes. 4, p. 148 Matthaei : 't'à ot XÛ'l"'t"LV oùx Ë'l.,EL,
conduits plus larges des intestins où, dans les nombreu." w; 0pvLge; (mais dans un contexte difIérent de celui d'opif.).
replis de ceux-ci ils tournent un certain temps pour fournIr ;. nec ullatn habeat fistulaxn : voir pourtant Plat.
, . d ·t les ma- lm. 91a, p. 226 Riva,ud : « la voie des liquides, par laquelle
un aliment aux viscères. Si le conduit était rOI, ·t 1es breuvacres
tlères seraient facilement évacuées, mais e
. 1 vivant serai
b " ,apr ès a,VOll'. traversé le poumon se dirigent
par-dessous . l es rognons, pour entrer dans la vessie, '
immédiatement repris par l'appétit ». De même, cf. A~5~' Un (d'où
conduit
et Ar' t . les ex 1 . . '
pu se, sous l'aetlOn de la presslOn de l'aU") »,
Noe 9, 27, p. 430, 16 éd. Schenkl; et hexam. 6, 9, 72, p. n;
o'nt Lactan ce donn~s . hlst. anim. 1, 17, 497a 13 s., p. 32 P. Louis, qui
9 Sch enkl. Il faut conclure que, sur ce p l , 'il ne la
suit pas la tradition du Timée, sans doute parce qu ·t pas renden~~e des.cription claire et précise des canaux qui se
. t' on ne VOl seaux ( es rems à la vessie : « ces sections de petits vais-
coDDmssait pas, car, dans le cas con raire, genre.
. venant
. ' . d u ml'1'leu de chaque rein) descendant de la
pourquoi il aurait renoncé à un développem~nt de c7 anim. vessie
•.• » IbId 3 4 5
Beaucoup de détails anatomiques chez Am t . par. ' . " 14b 36 - 515a 2, p. 85-86 P. Louis; et
. . . Ct 17, p. 91.0 P. ~
Jidne, voir Cels. 4, l, t'-
opi'. 11, 18. On peut le
cette cuneule coneep.
....0 y tient (putlqu'fi la développe
et qu'il la juge même hl. Ce chapitre, qui traite ct de l'utérus et de .. _ __
se signale par son insertion particulière tlaaa r ........
• .-.,.rIJ', tl, 19). - umore di.teuditur :
15, 519b 13 S., cité supra, p. 353. forme en effet un tout cohérent, sans amorca uad' "
ni prolongements dans la suite de l'œuvre. Les cItûtoIlI
textuelles semblent y tenir une place considérablà. I l _
possible qu'ici plus qu'ailleurs, Lactance n'ait PU puIal.
tement assimilé le matériel ct technique • dont U dispoIIdt.
D'où l'attention réservée à ce chapitre par S. BI"•••
« QueIlen», dans W St., t. 13, 1891, p. 262, et surtout p . _
268; et L. Rossetti, " Il De opificio Dei., dans DidCDkaldDn..
t. 6, 1928, p. 167-173.
L'utérus et la conception (1) ; les veines séminales mucu-
lines sont doubles (2); la droite est masculine, la pocha
est féminine (3). L'origine de la semence (4). La femme a eUe
aussi un organe double: l'utérus a un côté droit (mascuHn),
et un côté gau ch e (féminin) (5) . La conception selon Varron
et Aristote (G); obj ection : la formation commence par la
tête, à en juger par les oiseaux (7). Ressemblances entre
parents et enfa nts (8) : elles s' expliquent par la prédomi-
nance de la semen ce de l'un des parents (9) : à quantités
égales, il peut y avoi r ressemblance ou non (10), comme le
prouvent les exemples tirés du pelage des animaux (11). Des
disparités se produisent q ua nd une semence masculine est
à gauche (12), u ne fémin ine à droite (13), une masculine
à ~roite et une féminine à gauche (14). La sexualité néces-
saire et voulue par Dieu (15); les mâles ont la force (16),
et les femelles la faiblesse (17) .
Trois problèmes essentiels: l' origine de la semence, les
re~semblances ataviques, les différences entre les êtres de
rnerne sexe. A ces questions traditionnelles, Lactance donne
~n prolongement de résonance chrétienne : apif. 12, 15
l:?p;lle Gen . l , 27-28. Pour les sources, comme Cicéron a
1i~ss de Côté les problèmes de l'hérédité dans le deuxième
re de Son De n atura dearum, il faut chercher ailleurs :
.f._iUe1lemlent du Tublroll 13, 3. d.extericJ&o •••.~=~:::I
6 6. attribue la même théorie •
. .~_tte œuvre chez Censortnus. . . . .lii
• 'ex dextris partibus profuso .eeJmlnallll1
,,;.:....;,_ ird'IJ'8 le De opificio et le De die
OM"'_ In.t.
2. 10. 13 s .• Lactance temlnas Anaxagoras Empedoclesque COl~eIl~~~
De usu parlium 14, 4, p. 95. t. 2 Darembera •
..ra........ et Cicéron, parmi les auteurs crate, aph. 5, 48 : (( les foetus mâles se déve1 •
rence à droite, et les femelles de prérérenc~1'ent
il~:::~:::. Quant à Rossetti, il pense
Jndirecte passe par l'intermédiaire
même genre, Plin. nal. hisl. 8, 70, 176 P ~qcheEI'1"8.l~
• tradunt si a coitu in dexteram partem aheu'nt
ratos mares esse; si in laeuam, feminas '. Ae~ti·~W:l·(PI
j i ( a .... mt • :
c'est le cas depuis opif· 11. Cie., epil. 5) attribuait la théorie, dont parle ici La~ •
.......~J ne dit strictement rien à ce sujet, et c'est peut- 'ù
Anaxagore et P arm é nI e : sa Source est Arlst
ance, l
........~lDt. ce fait que Lactan~e écrit « ne.praeteris~e anim. 4, 1, 763a 30 s., p. 136 P. Louis, « les uns préte!~nui
Z. F . I r •• _ HIlIlUDl .. · atque mtellegentuun : vOir que cette opposition existe
_ _alme crepil. 2. 1, et le commentaire de V. Loi, Lal- , dès le début ' dans les germes, par
en
exemple An~xagore et. d autres naturalistes: ils disent que
,.,.,,,.1i8-59 : • sensus • équivaut à « mens ». le sperme VIent du male, que la femelle fournit le neu t
M, a. 1UIDa iD maribUB: description exacte: l'anatomie
qu~ le mâl~ vient ~e droite, la femelle de gauche '. Mab :1
ArIStote, nI Censonnus, ne disent que le côté droit du corps
~e appelle cette veine double les « canaux déférents ».
est mâle, le gauche femelle. La thèse de J. Cuillandre. La
Oit 81l trouve déjà la description plus détaillée dans Arist.
drolle el la gauche dans les poèmes homériques, Paris 1943.
bllt. anlm. 3, 1, 510a 17 s., p. 71 P. Louis: " de la tête du n'apporte rien, malgré son titre : il n'y est jamais question
tutleule. le long du testicule même, part un conduit plus du corps humain.
'Pait et plus tendineux que lui, qui se replie dans chaque
hItleule et revient dans la tête du testicule. Et de chaque
12,4. ipSUIll sernen ... : la question de l'origine de la
tête, les conduits viennent ensuite se réunir en un même
semence es.t tra~ition.nelle; Lactance fournit ici une petite
point, en avant, sur le pénis. Les conduits qui se recourbent
doxographle. VOIr Anst. gener. anim. 1 17 721b 6 s P 18
.t ceux qui sont appliqués contre les testicules sont enve- PL' . , "., .
loppés dans la même membrane au point qu 'on croirait : OUIS. examen de 1 hypothèse selon laquelle le sperme
Vient de toutes les parties du corps hypothèse qu'Aristote
qu'il n'y a qu'un seul conduit, si l'on n'ouvrait pas la mem-
brane .; cf. aussi, mais avec moins de détails, hisl. anim. ~éfute (1,18, 722a 2, p. 19 P. Louis) ; le sperme est un résidu
l, 13. 493a 25 s.,; 17, 497a 26 s. La description ne se trouve d le~ sang (1, 19, 726b 1 s., p. 32 P. Louis). Le chapitre 5 du De
nalali évo que 1" Ul ausSI la questIOn . de l'origine de la
nichez Censorinus, ni chez Pline. -- rienes duo ... testes .. · semence de l'h
uaae ... cohaerentes : symétrie du corps humain, remar- tant ' t d .omme : pour Parménide, la semence vient
quée dès Aristote. Voir supra, api!. 10, 8, note « futurum », • e 0 u testicule droit, tantôt du gauche' pour Hippon
Lactax medullis
. p. ~o fi uens semen Uldetur
. . '
)) ; et Il conclut comme
et 10, 10, « summa rerum ». _ quod uidernus : il est fort
fessor nee . « Iglt ur semen unde exeat inter sapientiae pro-
vraisemblable que Lactance ne fait pas allusion ici à des
es
sait qu 1 non COI t t '
lS a )) . Alcmeon, dans Plut. epit. 5 4 pen-
dissections auxquelles il aurait assisté. A cause des erreurs e a sem ' ' ,
contenues dans le De apificia il est probable que l'auteur qu'ell e venait enee venmt de la cen'elle Démocrite id 5 6
, cha~n d " . • •
veut Ici évoquer des faits de notoriété courante, que M. Span e tout le corps. Voir le résumé donné par
neut , L e s tOlClsme
- . des Pères de l'Église, 2 e éd., p. 177
a pu observer.
46 twu mécIJcaJ. 1. - . comme le dit L. BoIaetû:.
~dI.'" Lactance u'JnalIItt lIJtre aUlst en contradictton il~lIélir"lIIi
lirt:::~:nombrel proposer. Au ch. si l'on veut attribuer cette opIlbll* .. ._
de solution., par Plutarque. Rossetti elsaie d'eÇiI. .lliltl"~1iii
W'pèr-'lDtIUe, sur le problème de suggérant que Lactance, en conlUltant lJtitt!. .
Aristote et les doxographe8, a pu fondre _ _•
ii'inÎilil'" : voir Arist. hist. anim. 3, l,
'...Iot....,•• : .la matrice a deux branches chez
iIf~til~.la matrice près des organes sexuels;
contraires. Selon Ascl. 21 (t. 2, p. 322 .~ClI_IF• • •
les deux sexes ont leur semence. Mais U faut
qu'Aristote pense.que la femme n'émet pas de sP8llql.
Ilel_"''
_ _ _ l droite, l'autre à gauc~e ... A l'extré- en effet gener. anzm. 1, 17 s. (p. 18 s. P. Louis) : le..,....
'-..;. ~.. _ aplteJle les petites cornes (TWV XOtÀoulLévwv ne vient pas de tout le corps, et les femmes n'émettent PlI
.....boIltle. dans la plupart des cas, présente un
de sperme, parce qu'elles ont des menstrues (1, 19,727.1.,.
28 : cpOtvepov IITL TO Il'ijÀu ou GUILOcXÀÀE't'IX' crniplJ.OL cl( rip TM
ao e
.' Nemes. 25 (PG 40, 704 A); et la des-
i4'l'mIAIU "sl d~ bélier chez Plin. nat. hisl. 11,45,124 : YCGLV). Mais la confusion pouvait s'installer à cause de,.,.,..
anim. 4, 1 (cité plus bas, dans notre Deuxième point), et ......
l'I'l'''?TI' ' nuoluta in anfractum li .
co à cause d'hist. anim. 10, 2, 634b 29 (p. 160 P. Louis) : cIaaI
t VUI"O et Ariatoteles .•. : cette double référence ce traité non-aristoté1icien, mais qui se trouve dans la tra-
.........' ~ hypothèses concevables sur les sources. Il est en dition manuscrite à la suite de l'Histoire des animau, l'au•
.ltetbt • douteux que Lactance ait eu directement recours à teur soutient la thèse suivant laquelle les femelles al18li
.. : Donc ou bien Varron citait Aristote dans le émettent du sperme. Cependant, la confusion n'était possible
....:,;t expr~ait son accord avec lui, ou bien un auteur que si le lecteur n'avait pas sous les yeux la totalité de
postérieur à Varron a constaté l'accord de. V~rron ~t gener. anim. ou de part. anim., mais un passage comme
d'Aristote (soit d'après un texte de Varron lUl-me~e, SOit gener. anim. 4, 1, où Aristote exp1ique que les menstrues tien-
.IÎl eomparant l'opinion de ces deux auteurs); et. c est cet nent lieu du sperme chez les femelles. L'expression de la
atitnr qu'aurait utilisé Lactance. Mais un érU?lt ~o~me source de Lactance est particulièrement ambiguë, car elle
\IWron était capable de comprendre sur quels pomts il s ae- tend à faire croire qu'Aristote admettait que les femelles
eordalt avec Aristote et donc le rapprochement fait entre les émettent du sperme, ce qui n'est pas. Deuxième point: ce
IIln1X théories remo~te probablement à lui. Le texte ?e qu'est le sperme: on peut faire un certain nombre de rappro-
. é asse z sec . Premrer?
Lactance a une apparence de resum eh~ments entre Aristote et Lactance. Voir p. ex. Arist. gener.
1'Oint: la semence vient-elle du père, ou du père et de la. mère aillm. 4, 1, 764b 10 s., p. 136 P . Louis: Anaxagore et d'autres
tAln80rinuB De die nataU 5 expose la controverse : DiOgè~e, naturalistes pensent que la semence v ient seulement du mâle,
Htppon et les Stolciens, ~ensent que la génération a lIeu ~e que précise ainsi Aristote (ibid., p. 138 P. Louis) : • si le
aealem~nt du fait de la semence du père; mais AnaXagorle~ ~~rme ,ne vient pas du corps entier, et si celui que fournit le
. . c roient dqueéfé-
Alcméon, Parménide, Empédocle, EplCure, tnat~è n apPorte à l'être en gestation absolument aucune
8elIlence de la mère est aussi nécessaire. Donc, pas e r' ère 1 re il n'est
disso 'é' pas possible que la substance du sperme soit
à Varron à moins qu'il ne soit dissimulé derrI '1
tnâle Cl ~ entre une part dans la femelle, et l'autre dans le
_ ..a
''''''''', . Plut. epl .
l~tlquette vague Il les Stoïciens ». AetIUS, dan.s omme Jlare~t~1 que l'ensemble en soit sécrété par chacun des
Ot Juge c
.. ch. 1 l xatl cd Ill)ÀELOtL 1tpOLEVTOtL G1tEPIL , d'une (th~se de Démocrite), et que ce soit la prédominance
' A 1
' emenee .
lACtoce, que même les femmes émettent de la s partIe sur l' autre qui explique la formation d'une
t .. p. 144 P. LOIIIa :
IIIInt_ _udl des animaux
ra Id glgni
ptt&. quodopinantes
ibid. 11, 69, 181, p. 85
~;:~::;=~~~
est cor : ln
.~iIiI.. tl
1
est d'une quantité • bUI formari in utero tradunt
l1li- destln-l recevoir cette aime oculos, sed hos primum :UOOrl
••1"1'" dei canaux. Au contraire . t ['
nuS, De d II! na a 1 6, (( Empedocles,
' cot "Oiii1ll
-
_.,.leur Inaptitude à réaliser la coc:
. . . ._;lU de résidu sanguin, car l'éla·
secutus est, ante omnia cor 1 dlqu,em
., 't
hommlS Ut am maxime contineat
n caolt :ltiJ:7iJ
~:=~:~;: auae1 est-il nécessaire qu'il y ait un suite de Varron) fournir à Lact ...." a pu
i et que cet organe soit différent de siège de la vie chez l'homme. Qu:~~e à1i,dée que le _&'Ji
........... de grande taUle •. Lactance ne souffie siège de la sagesse, elle a des réso 1 Idée que le ecishr
. ...
=
E5S:Q~JOI: ~:t~eII:aentiel
ThWNT, t. 3, p. 609-616 Behm'.« Inances e cœur da bibUquel
1 :
mAle est qu'ilpourpossède
Aristote: « l'élément
un principe qui Testament est l'organe central l ' è e ns e NouV8lQ
un mouvement à l'intérieur même et en fin le siège de l' intelligenc~ (esII gd de ya force physique
_. . . . . . . _ d'op6rer la coction de la nourriture dernière,
.......lI_.r.. ~ul de la femelle n'a que la matière >l. Troisième
. h'
~~ dermer terne), de la volonté ... »KCl 3' .
P us e Vingt rété
1 mtellection, la source des pens' d P ct déSigne le siège d.
renctll . .
'
fIIII!tt: la nuemblance avec le parent du même sexe. Aristote 13 15 24 ees ans Matth 9 4 12
, ; ,48; Mc 7, 21; 11, 23' Jn 12 4 . . , ; ,34;
.........ment montré que, la plupart du temps, les enfants 24,25;24, 38; Hébr. 4 12'A gg'é 7 ' 0,Lcl,51;2,19;
...,".,ltI al8Dt au parent de leur sexe, et donc que les Hlles
1,21; 10, 6', Apoc 18 ,; S: 'è
. , • IXI me pomt . l'a hè
e ? 23; Jos. 65, 16; Rom.
Je IInblai8Dt à leur mère. Théoriquement, le produit devrait f ormation de l'homme en '. c vernent de la
;t,Jembler au mAle, mais, dans la pratique, « la plupart du hist. anim. 7, 3, 583b 9-28 qua~~nte Jours: Voir Arlst •
........, les mAles ressemblent au père, les femelles à la mère • distingue des temps diffél'en t's p. selon 0le P.sexeLoUIS.
. Ce dernier
.
fvoIr ibid. 4, 3, 768a 24, p. 148 P. Louis). On peut donc pour le sexe masculin t r o i ' . quarante lOurs
admettre qu'il Y a ici une grande ressemblance entre Aristote hist. 7, 6, suit Aristot~ . le sm~~lsd pour l.es filles. Plin. nat.
et Laetance, compte tenu du fait que Lactance résume en de quarante jours la fe' Il a e onne signe de vie au bout
....ques lignes plusieurs chapitres d'Aristote. Quatrième epil. 5 'Ev 7tO'(J , , me e au bout de trois mois. Plut
(ù 'X p ov (ù (.1.
donne l'opinion' d:E 'é Op<pOU't'Clt 't'Cl ~CÏ>ot Èv yot<J-rpt Il'ITCIt
, - , •
li
v
er les liens du mariage est une Image claSSique et
t noble : cf. Plaut. Cure. 50; Hor. od. 3,.9, 18. -
. . . . utrtus : l'étymologie est sûrement var.r~menne .: .c~.
.arro ling. 5, 73 , p. 70 Kent : « uirtus ut')0umtus a ulflh:
d A Mal
plusieurs définitions de l'homme fournies par Lactance. La
définition de l'homme comme" être vivant doué de raison ",
se trouve chez Cic. [ego 1, 22 : « animal... sagax ... plenum
rationis et consilii »; aead. 2. 21 : " animal mort ale. rationis
~te J' Verg. Gram., epit. 4, 2, p. 121, ~ , .e. "t particeps »; Sen. episl. 41, 8 : "rationale animal est homo.;
(Vaü:an 1883) : « uir a uirtute nominatur, muller a muh u- Apul. mund. 4 :" sapiens genus, homo); Herm. Asel. 7.
dlne (uel. mollitudine »)) sexus ». Voir les études de S. Bran~~, Sur l'homme considéré en tant qu'animal. cf. ThLL 2. 78,
• Quellen », dans W St., t. 13, 1891, ~. 262, et de L. Ross~6~: ~3 s. - a corde ali:rnoniaDl duceret : parce que le cœur de
• n De opificio» dans DidaskalelOn, t. 6, 1928, p. sé 1 ~o~me est le siège de la sagesse, d'après certains textes
, . l'ét logie était pas e bibliques cités à propos d'opi!. 12, 6 (cinquième point du
Origine varronienne donc, malS ymo 101
. C' T
flans le domaine public : vOir IC. use. ,
2 18 43 p.
't.' SI' uiri co~mentaire de cet alinéa), mais aussi, ou surtout, pour des
. . ' t s uel po lUS
FobIen : « appellata est emm ex Ulro Ulr u .. , ta P. ~~~~ns anatomiques. Voir en effet Arist. hisl. anim. 2, 1.
. "'rt men est mutua , 34, p. 35 P. Louis: « ... aucun animal autre que l'homme
uolumus esse, quomam a Ulns Ul us no
. ronien ne . Le ~ a de mamelles sur le devant de la poitrine: l'éléphant a bien
12. 17. mulier ... Dlollier: étymologie, var otbèse selon
fait que Varron soit nommé renforce 1 byp d eu est
p;~X ;amelles: ~ais elles ne sont pas sur la poitrine, elles sont
. . . 1 récède e p l'h e la pOltnne )). C'est donc là un trait distinctif de
laquelle l'étymolOgIe de « UIT ») qUl a P f Caes. omme Voi .
. 1 de Lactance, c. P. Lo . . .1' ausSI Id., parI. anim. 4. 10, 688a l1s., p. 140
également varromenne. En p us il.tate» sans
AreI. .erm. 43, 1, qui ajoute « id es: a fr~g ~r Isid: orig. Il\ame~::' (~lme .l'Ancien, dans le passage où il parle des
al. Ju st. 11, 95, 232 S., p. 102 S. Ernout-Pépin),
doute d'après la tradition reflétée clalrem en p
_la-'"
11riminlscence plus ou
13, 2. di . .
seXUalité f ~um ... opus: allUSIOn à Gen. 1, 27-28. La
Créatio QI par conséquent partie du plan divin sur la
n : ceux qui tra
donc « s nsgressent ce plan divin commettent
la prosti~~~~~ n~fa~ )l. - ad turpissim.os quae.tua :
, VOIr znsl. 5, 8, 7, p. 422 Brandt: 1< ... nec
._t. _ . . . IUllm profanlU'e. ut
eum et mares libldlnem
_ •...treUlllo•• conl.Uo non haben-
trouve s. source danl
n'a pas Ion
l'hOmme ~~~~:~~:~~=:e!!
que pal le lien qui existe,
elt pourvu de fe..... et
13. 4-5. Ces deux alinéas replreJl_it
_ obeeeDae libidiDie :
!~t:::::~~i~;'
• 689b 1 s., p. 143 s. P. Louis, que noua aviibi.
Voir inst. 6, 23, où à propos de l'alinéa précédent: • l'homme Il
~pIIIJl .nvtn sur la sexualité humaine postérieurs charnus, tandis que tous lei autre.
• il explique ensuite (§ 4-6) le
!::::it~t:l:~ (§ 7), avant d'en arriver ces membres dépourvus de chair.... La delscrllptllon
tance reste ici extérieure, sans intention de d6crlJrt!
L. suite des idées est la même tement la charpente osseuse, comme le fait p. ex.
.... C,8 •. ).
_II cléVeloppem
ent est beaucoup moins poussé.
hist. anim. 1, 15, 494a 4 s., p. 23 P. Louis, ou Plin.
•
hist. 11, 100, 246 s., p. 106 s. Ernout-Pépin. Mail PUn.,
""!" . ._ • Cicéron, na.t deor . ?... , n'en. dit rien. Mais nat. hist. 11, 105, 205, se contente de dire, à propos de l&.
." . 143 s. P. LoUIs: « ... presque
anim. 689b 1 s., p. L'homme au con- chair qui recouvre les membres inférieurs : « surae homlnt
ossèden t une queue ... tantum et crura carnosa ». Cette indigence anatomique est
jg "Raux p . il possède des. fesses,
_. de queue, mais . ce 'que n'ad compensée par une insistance sur la beauté et l'utiliU de
,.,ra 1 ' - L cause pour ainSI dire umque e
"P1é:l[Udnl~,de.... a c'est ue l'homme est le seul des cet état de fait : la démonstration reste philosophique et
• • J!- partic~larlt~ 't (cf 1e thème du» status rectus " moralisante, dans la tradition de Cie. nat. deor. 2 .
~ qui se tIenn~ o~r ~e le haut du corps soit léger 13, 6-8. De même, ces trois alinéas ne sont pas ins-
dIu)f..actaDce). AU.SSI, po q facilement, la nature a ôté pirés par Cic. nat. deor, 2, et se rattachent nettement
.. qua I~bomme pUls~e le porter t aJ' outé du poids à celles à une tradition aristot élicienne : voir Arist. part. anim.
parties du hau t e . .
della ehair aux . 11 a fait les fesses charnues, am SI 690a 28, p. 146 s. P . Louis: « l'homme est celui des animaux
da baS. Voilà pourquoI e e En m ême t emps, elle a o~ga qui a les pieds les plus grands proportionnellement à sa
tu. les cuisses et les mollets. , Iles puissent servir aUSSI au taille, et il est r ationnel qu' il en soit ainsi : en effet, c'est
allé les fesses de telle sorte qu e . èdes la st ation debout le seul animal à se tenir droit, si bien que les deux pieds,
ftIIJOs. En effet, pou~ les quadIUPt a; de l a garder conti- qui doivent à eux seuls supporter le poids de tout le corps,
D'est p.s pénible, et ils ne soufl'ren p . les supportent,
les quatre pattes qUi doivent être longs et larges . La taille des doigts n'est pas
nueDement (car, avec h és) tandis que, pour la même aux pieds et aux mains, ce qui est rationnel aussi.
iJI 80nt comme perpétuellement couc 'dressé tout droit,
En eITet, la fonction de ces dernières est de prendre et de
l'homme, il n'est pas facile de dem eure; eoir. » De même,
serrer, aussi faut-il qu'elles aient des doigts longs ... , tandis
et son corps a .besoin. de se reposer et de ~ ;~s P. Louis. Galien
l peu près, hlSt. amm. 2, 1, 499b
.ussi De usu partium 15, 3, note u 1 1
î: il' té des muscles fes-
ù Apulée parle
que la fonction du pied est d'assurer la marche... » Beau-
C~u? de ressemblances donc avec Lactance, la première
siers 'pour la station assise. Le passagt ~6, 214, p. 140 ~,Imihtude étant dans le fait que cet ex posé sur les pieds de
des fesses parties charnues (dans Pla ' text e. Quant à :omme suit un paragraphe traitant des fesses, des cuisses,
,
Beaujeu) ne ressemble pas eau b coup à no t re
savons pas par. ~es de.s jambes; ensuite, le parallélism e entre les mains et
Pline, il ne' parle pas de ce sUJ. e,t et. .nous ne est parvenue iCI les r~ds, leur. aspect allongé, la différence de taille entre
quel intermédiaire l'idée aristotél.IC~~:~: la chair deS fesses port Olgts de pIed et ceux de la main . Mais pas d'observation
à L.ctance. La remarque sur la sohdl ant sur le pouce chez Aristote, et Lactance n'explique
-:==:::;~:~B.~
il Plble . . .
r..._- èft8 Lactanca : .r. 14. LE FIEL, LE FOIE, LA.
:..p'Din: • uola (= planta )
Ildiiila. L'étymologie • planta, LEUR ROLE DANS LES PA:SSTn'
~at1C:&le : cf. Brandt, • Quel.
: passage perdu de Festus;
'iIi~ler : • plantae sernin a olerum,
Les parties « dubia uel obscura » du
certain nombre d'organes internes ne reçoivent
-lDIhlI".
etiam ex simili plantae cation satisfaisante. Pourtant Aristote avait PfjI)1I4)a'
étymologie, d'origine ancienne, une explication pour certaines. D'où la question: 'ta
l)Ji}lmJl8 • La finalité des doigts de pied n'est déficiente de Lactance est-elle à rechercher dans la tràdi~~
A-iistllte et Lactance: selon le premier • aristotélicienne, médicale ou grammaticaie?
il s'agit de répartir la douleur que Beaucoup de pa:ties du corps humain ne sont comprêhen.
chocs de la marche; Lactance voit, plus sibles que pour Dieu (1) : la membrane du mésentère (~
leur finalité dans la course, qui serait impos- les reins (3), la rate, le foie et son fiel, le cœur (4). Crltlqu,
de ceux qui attribuent une passion à des organes bien déter-
minés (5) : rien ne prouve qu'il en soit ainsi, et l'on peut
.,. ·tion importante : quels que soient les avis même prouver qu'ils sont dans l'erreur (6-8). La conclusion
.rADSl l~ sur la structure du De DPI'f"ICIO, 1'1 f aut est donc négative, mais une certitude demeure : tous ces
_ l'on peut av.. O , .
. . • plU'tir d'ici un Important changement d attl~ude ; viscères contiennent l'âme dans le corps .
a.*P''' a fini de parler des p~rties du corps humam au 14, 1. multa : Lactance exagère un peu, car la présen-
.... desquelles il avait une certitude. tation des éléments inexplicables dans le corps sera terminée
à la fin du paragraphe. - perspicere : au sens fort; Lac-
tance ne veut pas dire qu'il est impossible de faire des hypo-
thèses à leur sujet, mais qu'on ne peut les comprendre à
rond. - fecit : avec le sens de « créer)) : cf. V. Loi, Lattanzio,
p. 104 s. notamment: usage chrétien du mot dès la Vetus
Latina, puis dans Tertullien.
14, 2. tenuis membrana illa perlucens : il s'agit ici
des membranes enveloppant les intestins' voir Cels 4 l'
• contegit ue . ' . , .
1 ro um uersa haec omentum ex inferiore parte
eUe et strictum .
11 80 204 ' ex supenore moIlius »; Plin. nat. hist.
ti~ '. .' p. 93 Ernout-Pépin : « uentriculus atque intes-
a PIngul ac t .
gignenfb enU! omento integuntur, praeterquam oua
sans le ~éus.)). Cie., nal. deor. 2, 55, 137, p. 906 Pease, parle,
tement l cnre
e ' du « med'lUS 10 . t es t'mus ", ce qUI. traduit exac-
31 - 496a ~rec !J.ecrev-rÉpLOV. Cf. Arist. hist. anim. 1, 16, 495b
, p. 28-29 P. Louis: « au-dessus des intestins se
~~~:: et large, lui . _ . part. anim. 3, 7, 670. 2fti. P ~==:=
::: rJIl6IeDtère est. selon Arlst
wllJWill'''''P, Louis. de • recevoir ~
......___ de le faire passer dan. le
ces conditions. Lactance
(l droite) du foie, résulte ceDe
pleinS de sang l, et aussi Pllb. .~I.Ul_~
Emout-Pépin : • certe iecm nulll eat
•
a:;==:!
t1bus ... » - globu8 cardia: remarqu~,
sa documentation n'a-t-eUe mativement seulement : voir Arist. lUIt.
JgJIOrait-illes raisons des anatomistes. 496a 18 S., p. 29 ~. Louis: « la fonne générale:::-
Ifmmtud.o : les organes ~Ol1t doubles, pas ~longée, ~als plut~~ l'ex~'::::
arrondie, sauf il
est double. dans la mesure ou il comporte termme en po.m.te ... » L l~terrogation lactancienne . . _
puche. Cf. opif. 10, 8, comm. à « quod être une rémll1lSCenCe lomtaine de Lucr. 4 119 , ••
cordis globus aut oculi '1 » - sanguinis fona ; rep~ ~.::,
irllDJ. '. Arist .• hisi. anim. 1. 17. 496b 34 S.,
~~UJII. savait avec justesse que « les reins existent... 10, 11 (cf. comm. ad loc. pour l'expression). Si l'on . .
avec nous que les passages que Brandt appelait les. dd1-
!
sécrétion qui s'accumule dans la vessie ....
au contraire. prolonge ici son erreur d'opi!. 11, lions de B3)) sont bien lactanciens, tout au moins pouraJeu
ce sont les intestins qui filtrent l'urine. on voit majeure partie, ce texte parle en faveur d'un raecourcItP
fOie qui reste aux reins. En revanche, Cicéron, nat, sement, par Lactance, d'une version première du texte qui
54, 137. p. 908 Pease. expliquait brièvement. mais aur~it co~P?rté les « additions de B3. » En effet, il y a lei
.",c:telne:nt,le rÔle des reins. La longueur de l'explication re?rIse d opz/. .10, 11, et les interrogations posées dans cet
opif. 11, 19-20 exclut pratiquement que l'erreur vienne alméa sont tres courtes : « Quid splenis? Quid iecur'l
de Lactance lui-même : il a donc puisé son information à Quid fellis amarissimus liquor? Quid globus cordis'1 » Ô~
UD8 souree extra-cicéronienne, à laquelle il a ici donné la peut donc penser que Lactance a voulu supprimer ce morceau
JR«érence. - ait Varro ... : voir S. Brandt. « Quellen " ~our deux .raisons : éviter une redite, et améliorer l'équi-
"'s WSi., t. 13. 1891, p. 262 : « Varron rapproche renes et h~l'~ de l'~~néa. En,fin, il s' est peut-être aperçu de la contra-
nui, sans doute à partir du grec P€(j). L'insertion reste ext~. dictIOn qu l~ y avait à poser une question du type « Quid
rieure : Varron donne précisément à travers l'étymologIe globus cordls? ", et à ajouter, immédiatement après une
relative
, qui , in t ro d Ulsalt
' , une définition amorçant une expli-
'
ne explication que Lactance refuse : les riui désignent
les uretères, qui partent des reins pour s~ dirige~ vers la catIOn finahste : si le cœ ur est « source vive" du sang il a
vessie. » _ quoniaxn spinae ... : explicatIOn CUrIeu~e, ,en ~orCément quelque utilité. Mais l'argument n'est pas ;bso-
rapport avec opi!. 11, 20. Anatomiquement, la desc~lpt!On umtent ,probant, car la logique du De opificio n'est pas d'une
t o ale ngueur . La t
. '
de Lactance est Juste, malS la conclUSIOn qu l
" ' 1 en tIre est
, de 1 . c ance é cnt
' VIte
, et ne se soucie pas toujours
aberrante. Il semblerait qu'il n'ait jamais connu de ulslu a cohérence de son exposé.
. de B semb e
ou de audilu l'existence des uretères. « Quomam Il k
la « lectio difficilior " contre « quia " de V P g. Voir E. Hec , mat' ? ni si forte ... .. d ' ou' L actance tlre-t-ll
14, 4-5. . . son infor-
Ion Corom t 't
«Bemerkungen ", dans VChr., t. 23, 1969, p. 288. pensée? 1 L el~ SI uer le passage dans l'évolution de sa
ThLL ne donne siège d i e fOle est t r aditionnellement considéré comme
t .... 4. conturbato : outre notre t ext e, le , chez 2, 7; ;vie~ sagesse (P acuv. trag , 84; Bibac. carm. frg.
qu'un exemple de ce terme employé dans ce sensueile ces 1, 9 66 . ora 77 ), ou des p assions: colère (Hor sai
bidore de Séville, difl. 2, 66. La théorie selon la: z Mis t . , • ; carm. 1 34 . ., .
ln leu. 5, 12, ' ,4, Iuv. ~ '. 45 ; 6, 648; Rufin. Orig.
organes sont faits de sang caillé se retrouve c e p. 356, 4 B ,), rl CS Ir amoureux (Hol'. carm.
douteconnal~lt~;lll~::~=~~
~JP.; :Hart;. 0, 674, Laert-aee
e,.,.. 5, p. t3, Il., __ par hi
.aslak; I,a1in fathers, Goeteborg 1958 3 li
Serv. Alrn. 6, iII,
. . . . .1'. ~plBt. 64, 1, 3; Claud.
" ."ülllgr'ia (Sen. Berc. O. 709·
11):; courage (Sen. Berc. O.) ,:
tuor animi perturbationea» p' •
,
Lact. insl. 6, 14, 7 8., de Cie ·~~~~~.I~"~
T
également les précisions apportée:"' J, iIlI~"""
"",,18II1t6 comme" sedes iracundlae • celle, • Interprétation d'Énéide 6 .s~ Cè~i.~ÎIiÏ
",.,4-<.7.457 : • sub pectore, ubi locus est /' Antiquité class ique, t. 3, p. 111. :'. ~ iea :"''''IIII.III.!
_."..~ 110 : « Alcidae furoris exarserat atr~
k.llkl.... Pen. 1, 12; Aug, serm. ed. Mai 59
Henne des quatre passions de l'âme
., (A
et JOIe
6
en. , 733), est traditionneU de
.
' cratnte et d"a4~ d '
Serv. Aen.!6, 733, p. 103, 10, t. 2 Thil: . ;u\s V~_
_, .t .--
dIU.-, 19, 12, 5; Prud. perist. 9, 46; 10, 867
iCIIIIld. 17, 225; Sulp. Sev. dial. 2, 1, 8; philosophi dicunt quattuor esse p . ' Varro et a _
opinatis et duas a malis opinatis re:SSlo~es,. dual a heait
~=~: 38'1; Orut. 616. 3. Quant au cœur, il est
il p8U1' chez Plin. nat. hist. Il, 70, 183, p. 86 phius, in Terentii Andr. 5 4 34
.mst. 18, 136,t. 3, p. 270, 27 ' ,Keil'
U:l"' VOIr aussi B~
,p.A th Wessner' D-L._.
l ' ..-a _ _
illlIItIlNJ)bI : • Bruta existlmantur animalium quibus
en fin Sénèque, epist. 59, 3 et 17, p'. 8~9~ p~at. 1, 18, 24t; ..
_:: EdO!' rlllet, audacis quibus paruum est, pauida quibus cette théorie n'est exclusivement ru. st olclenne
_ . échac). fa~
..';'pdl~ideA. Maximum autem est portioue muribus, lepori, . p ni En 1ft"_<
• •,ltMlrwl)j pantherae, mustelis, hyaenis et omnibus timidis clenne JI. our en revenir à Lacta ' p.......ua..
posent tout de suite . aucun d ncte, deux conclusions s'lm-
..tnprapter rnetum maleficis...» Ce dernier s'inspirait dL' es extes cités n' t
dfAItst. part. anim. 3, 4, 667a 12 S., p. 80 P. Louis: e actance, au moins directement. . es source
, ..,.,.X qui ont un cœur gros sont lâches, ceux qui l'ont
contr~irement à ce à quoi l'on aurait ' ~nsulte, Lactance,
pas l~ thèse de la localisatio d pu ~ attendre, n'adopte
pJulpettt et moyen sont plus hardis ... Le cœur est gros chez contraire, il la critique vive n es passlO~s. principales; au
,,~e... , et presque tous les animaux dont la lâcheté est nir de sa source ui a m~nt. Cette crltlque doit prove-
.....'este ou que la peur rend malfaisants ». 4. Sur la rate, cisme académiqu~ ~ . ppar~lent probablement au scepti-
....e de la gaieté, voir Plin. nat. hist. Il, 80, 204-205, Rackham (Cicéro~ :::e e~ e et Cic. ?cad. 2,39, 122, p. 624
p. j3 Ernout-Pépin : " Sunt qui pute nt adimi simul risum pora nostra non nO~imus e l~ ~éde.cme empirique) : " Cor-
ldIninf, intemperantiamque eius constare lienis magnitu- ~uaeque pars habe~t i ,qm sm~ Sltus partium, quam uim
dIRe .; Seren. Sammon. 426 s. :" Splen tumidus nocet, Intere~t ea nosse gnoramus; Itaque medici ipsi quorum
et mum tamen addit ineptum. / Dicitur exsectus facilese aiunt empirici n~t:eruerun: ut ui~erentur, nec ;0 tamen
uferre eachinnos. / Perpetuoque aeuo frontem praestar lacta et detecta m t ~ esse IlIa, qUIa possit fieri ut pate-
seueram '. Sur cette tradition et ses dominantes, cf. J. Fon- u entur)J.
taine, Isidore, p. 670 : " l'inventaire des fonctions hépatiqueS
et spléniques a pour origine première la médecine stoïcienne, le Deu XI.me
'è problème : .
Or'~e OPlficio, L~ctan ce comment expliquer que dans
181 quatre passions fondamentales étant réparties entre les se lglne première l~ méd re.fuse cette conception, qui a pour
quûre organes internes selon le principe (pOSido nien ?) d~ (U'".ble la prendre à so ecme stoïcienne, alors qu'ailleurs il
.. tympathie appliqué aux relations entre l'âme et le corps!, a.dfS agit des P~Ssions) n compte? Voir en effet inst 6 15 '4 .
d 'ffé ents entra- ectum . « quodsi ut m d' . . , , .
1• quatre humeurs dans quatre organes 1 r la limor' . In splene est . ' . e ICI adfirmant, laetitiae
aent quatre tem~é~aments différ~nt~ : ,c.om~arer ~,~~e •. lS 11l Cd
or e, facilius' est
Irae. m felle ' l'b'd" .
1 1 lUIS lU iecore,
IGca1fsatlon platomclenne des partIes mferleules de , mterficere animal ipsum quam
~=:..
~
,.anbnantt. 1IIIk
f ....ge. trait& . .
Iii........ Péripatéticiens IOnt
les Stolclens,
proc*lé ~:1:!=!:;~=~!
nt Dieu,
oratoire et ni le.
colère, pourquoi avons-noUi
_ICI.,..
...... Ira 21, 4 : • nam si (D8111)
quodammodo reprehenlor
le fiel, c'est pour que le sq ua~'a~.'~;~:==
colère et qu'il puisse exercer'; li
rat... rapprocher d'opil. 19 bis 3) ns la vem. ......-.i
Sénèqu~ s~ ~lf:~~~~~~~~~:::::
Jlll*clplO iram homini indidisset
_.IIUlUI commotionis in umore fem; la méditation de
1IIit~_l1en lt, dans W St. t. 13, 1891, p. 280 des passions et de la SOUfTra~cea. PrOvidence, ef..;le
. . . . .lDtiloD: • dans le De opificio, Lactance ~
. . ._~dt5erltvajt les processus de la vie de l'âme 14,6. Deux arguments d'fIé I rents' A
,:C:::~ mais, plus tard, il a employé les argu- cac hé ; B . preuve par l'absurde' il n" . tout ~
grosseur entre les espèces .' y a pas de dit!éreD. .
Iii établir ses thèses. En op if. 19,1, nous
PHn. nat. hist. 11, 70, 183an~males, malgré ce qu,ene.·
.....prelndication que Lactance a utilisé un modèle
...... _ ego id meo iure ab ancipiti uindico '. 11 19~-195 (du fiel), 11, 80,204~20ropos de du cœur), 11, :
........ l'b1'MOlution de son modèle, son avis personnel, amma.ux qui sont, d'après Pline, di la rate) : il y a de:
ou qUI les ont de très petite ta'll
1 e. pourvus de ces vlsc"'--
~.
, : : :: qui allait de soi pour un chrétien. Il aurait donc
'.1\_
" avec une certaine indépendance vis-à-vis de sa
dans la seconde partie du De opificio. II Mais Brandt
~_.1".. cherché à expliquer le revirement de Lactance.
14,7. L'argument de la s éci .
déj~ ~mployé par Lactance !ntr~clté .des organes des lena,
est ICI retourné contre les St ... Épicure, en opif. 6 8 s
. . . .vlent de remarquer d'abord que, dans le passage cité des tripartite, à la fois dans la Olcle~s. Il utilise une st~et~
ffIfMIntiOIl8, Lactance donne l'insertion « medici II : il dans la seconde, bien qU'ilPrem~ère partie de la phrase et
lIIttacllait donc consciemment ces notions à la médecine, et ~ssentiels : fiel, cœur rate .y ait en fait quatre organes
ClIRIIIalswt l'origine lointaine de la formule. Mais, dans notre hsme entre les deu~ parti~~le, pour insister sur le parallé-
' ....ge, Lactance dirige ces notions, issues de la médecine renforce l'argumentation). de la phrase (la rhétorique
Itolcienne, contre les Stoïciens. Certes, dans le De opificio,
Laetance prend une position qui se rapproche du scepticisme, 14 , 8. quéUll nos . 1 .
et ft est Donnal qu'il critique une thèse stoïcienne. On peut COurante chez La t . a « lUnctura )) « aliud quam
relrou c ance (cf Bra dt l » est
dODC penser qu'à l'exemple de Lucrèce il a volontairement kunge~e»ntd la formule classi~ue. ~Oi; End~, ~. u.), BPg
utilisé contre les Stoïciens des arguments provenant de la
secte : voir le « partim uero ex ipsorum (armis) II d'o~i~.
homine~ ..~n.s VChr., t. 23, 1969, p. 288~28gec , « Bemer-
cris » ( . thème scriptur'lre d . - ut supra
20, 3. Le procédé remontait à la tradition socratique, mais Il Voulu = Sir. 3, 22), déjà éV: u « altiora te ne quaesi-
faut aussi faire la part de la rétorsion des arguments dans I~ atque a~~~ certaines choses q;é t dans api!. 1, 15: Dieu a
logique oratoire des rhéteurs. En fait, d'ailleurs, y a-t-Il Ita II (voir supra co es ent « abstrusa prorsus
vraiment contradiction? Les textes du De ira et celui des 14 9 ' mm. ad lac.).
1II8titutions sont introduits par des particules à "aleu~ L , . certum .
conditionnelle «( quodsi », « siquidem ll) . Il est donc t~ntan
a.clance n' et IndubitatUlll . .
lllanière d est pas un scepti ue . . nuance Importante :
de voir, dans. ces deux textes ' non pas une contradiction
. ar°t~l- queStion e son maitre Cic~ ,malS un « probabiliste» à la
e
une évolution de la pensée lactancienn , mais un casour Pt aU avec S B~ar il se ménage de~on,. tout au moins sur cette
eulter de • disputatio in utramque partem ll, qui rec . andt, qu'il a. utilis/ omts s.olides. Si l'on admet,
un traité sceptique dans la
. .II............ ,..... ...
•
ii11ii-"P~id bien lOin cle ..
, . et qa'8 n8 l'en lert que
15. LA VOIX ~"'_tI
~:=:
• la polfmlque. - ntmeDl
clu thème du corps vale de
1.-.,,__11. de • uas est quodammodo On se serait plutôt attendu à en
' • •-:' ..eOJdll~nl:ter~ D, c'est-à-dire 1 main- la bouche ou la langue (c'est-à-dire
li corpl. - Di8i artifex : rappel D "du
iI_ .. -.a-. le deux tbèmes implicites: leu saI
t du ch. 10), ou encore après les mains, lnèDaiJIW
la tradition anthropologique, pour que
~~:l(·::vec 'U créé n'a pas de secret pour débarrassée de la préhension de la nourriture (è'e8t~
il • lfttJe deCècequrtaI'nsafaitS est interdite à l'homme.
D' fin du ch. 10). Or, Lactance attend le ch. 15 "'...:.....,,...1
•
t'i4tI.o1e au lU Jet logique de la phrase: leu. C'est qu'il ne juge pas possible d'en dire rien de
adopté n'étant pas descriptif à la manière d'Ariatl~fe~ '
dialectique, dans la mesure où il va du certain au dOllltéilrJ
à l'obscur avant d'opérer, en sens inverse, un ret:oÛjr:
certain dans les dernières pages du traité, l'ordre atI:itci&
Iicien traditionnel n'était pas ici possible.
La voix n'est pas ce qu'en disent les grammairiens (1).
car elle nait en dedans de la bouche (2). Toute explication
reste douteuse (3), et il faut avouer notre incertitude (4),
ce qui n'est pas un aveu de scepticisme (5). Annonce des
Diuinae institutiones, et volonté de terminer rapidement le
traité (6).
li~=::::: .;.
IioIIIlliilaHIlO (avec ane eo.....
thème dM Platon,
(1 travers Cicéron),
(Sénèque, Plutarque),
P.1958,
RBPh, t.de36,
IIf;Icles CouJ'C8lle.
dans Milang~s Christine
I~~::==!I
p. 72-95 ~ •
Les déftnitlons données sont anciennes : cf. Accius, trag. tmgue souvent et clairement « anI'mus » (1 a raIson . vre,U...
ide
à " mens ))) et « anima )) (l'âme le " .' n <1'1_
198 : • sapimus animo, fruimur anima Il; Non. Marc. 426 :
• anlmus est quo sapimus, anima qua uiuimus )) ; Gramm. sensus 1» . D'autre part, l' « ani~us 1;:~~C~~ VItal, • ~itaUa
(v. 140), tandis que l' «anima Il est réPa;due a:~ la pOitrine
lu. 7, 531 Keil : « animus qualitas uiuentis, anima causa
uttae .; SerY. Aen. 10,487 (textes cités p ar W aszink, anim. ~~i~~Pls (v. 11: et 143) . - duo Epicurei poetae :r~v~~a!outdt,
p. 201). Lactance a changé d'avis sur cette « inextricabilis ., e premIer de ceux . .
Lactance en parle vol -~~ ne peut guère être que Lucrèce;
quaestio •• En inst. 7, 12, 9, il critique durement les thèses cela près qu'il on Iers et le connaît assez bien à
'Plcurlennes sur l'âme, tirées de Lucrèce, et adopte la thèse de l'auteu ne. connait. pas toujours la pensée véritable
platonicienne. Dans le De opificio, il accorde plus de place à la ceaux Ch~~i~e pqUi ~olun'alt s'expliquer par l'usage de mor-
cr1tique de la thèse épicurienne qu'à son exposé, mais ne son éd. de 1736 . aOUI e second poèt e, A . H eumann, dans
donne pas de conclusion. Or, dans les Institutions, ce point
est considéré comme tranché, et la question ne se pose même
Brandt lui a b' d loc., a pensé à l'auteur de la Ciris. Mais
lise Virgile 0 Jecté que, dans bien des cas, Lactance uti-
plus. La source de Lactance étant sûrement la m ême dans gère, aprè; ;~~:uen ~~~ler comme d ' un épicurien, et il sug-
les deux cas (cf. les ressemblances de vocabulaire, l'identité d'Borace ave s, Iteur de Lactance en 1646 le nom
des exemples choisis), comment expli quer ce ch angement , c un ren . '
porcum )1 . Mais il ne VOl au fam eux « Epicuri de grege
d'attitude '1 Lactance a pu au fur et à mesure de la r édaction IllUs » et « anima d semble pas qu 'Horace confonde « ani-
de l'ensemble de son œuvr~, au long d'u ne vingtaine d'année~, ICI~ il faUdrait Il ans son œuvre; au cas où il serait visé
modifier légèrement certaines de ses positions, et s'apercevoir VOit que Lactance
de l'incompatibilité de certaines de ces thèses entre eUes. le f pas comment aller ~ommette une erreur. On ne
ait SUivant . plus lom. On p eut cependant noter
Ainsi, dans ce cas, Lactance est obli gé, dans les In stitutions. . « m ens• Il et « anllnus
. Il apparaissent syno-
.....4...,.. l'~alent d. quod incitatius ferat1Ù' . .-....:. . .
.'IIIII'l......
r ... Lucr. 1, 74, ete.; utatur, potlus poema p~
tarU m... » En faveur d'l~mlP6dIOd"
~=::~1':, 8; Val. FI. 1, 76.
III Comme Horace est Uctance le connalt comme poi• . ,
. . . .'.1I18d:.... comme tel par Lactance, natura. Voir en effet Lact. lnat. 2,
JI al., âlt confondu dans sa mémoire Brandt) : • Empedocles, quem netela.. " " .
_~ et • animus », et celle d' « animus • an inter philosophos numeres, quia de _ .
• iWlltte hypothèse n'est pas non plus très scripsit ut apud Romanos Lucretlus et 'V.IW'.
alors chercher quels sont les philo- elementa constituit... '. Contre Empédoe1e. ~ fN~
:4iiF'tlOÛteDiU que l'esprit et l'âme étaient iden- 18, 5, où son nom se trouve à la suite de ceux de ClllIulid
. . . .de H. Dlels, Doxographi Graeei, nous donne Chrysippe, Zénon. Mais il s'agit d'une liste de pWD.~~
pmm6nlde, d'Empédocle et de Démocrite qui ont choisi de se suicider. Dans ces conditions ~
l 'E,,~iaOXÀ'~t;' l'od Âl)!J. 6X pLTOc;' TOCÙTOV VOÙV a pu réunir Empédocle et Lucrèce comme au~ d Pe
,:; oue;' où3tJ av stl) ~<iiov ~:Àoyov xup(wc;' (DG, rerum natura, et assimiler les théories empédocléenn: da
, .... Stobée, Bel. 1, 48); Tà. 8' rtÀÀrt.. (' AÀX !J.OC (CllV) l'âme à celles de l'école épicurienne. Bref, les deux ~
1'1 oÔ ~uvLll(n 8é, wc;' fnpov av TO cppovs~v )(0(( épicuriens dont parle Lactance nous semblent MW
""'""'&01:'' , XGtl où, XGtaœ~sp 'E!l7ts8oxÀljc;', TOCÙT6v (~G, r- Empédocle et Lucrèce. Le fait que le premier soit UIl
..... Theophr. Irg. de sensibus 25) ; ,et en?ore ; Ta ylXp Grec ne doit pas, à notre avis du moins, constituer lUl'
..ot6 Il 'G'T&V ll~sp CPPOVéSL !J.û.éwv cpUO'Lc;' OCV6pW7tOLO'L Il objection .
. . wicnv XGtl ~lXvTL • TO yà.p 7tÀÉov éO'Tt v6l)!J.oc. Il To yeXP
Mlwea8lX' XGtl TO cppovs~v wc;' 'tOCÙTO ÀÉySL (D G, p. 499, 19 18, 3. diuersa ... : deux arguments, tirés de la foUe et
.. 1'heophr. Irg. de sensibus 3). Lactance connait s~re du sommeil. Cf. Cic. aead. 2, 16, 51 S., et 2, 27, 87 s.: pendant
ment Empédocle et Démocrite (il ne dit rien de ParménIde, les songes, l'ivresse ou la folie, l'esprit de l'homme dlspa-
au llUjet duquel l'Index de l'édition Brandt res.te ~u.et). rait, et il est incapable de distinguer le vrai du faux: ar-
En faveur de Démocrite, on peut avancer ce qm SUIt . ~e gument académicien contre les « représentations • des
dernier est connu comme « épicurien» par Lactance (<< Epl- Stoïciens. - morte sopiatur : souvenir possible de Lucr.
carl auctor» : inst. 1, 2, 2 = p. 6, 1: 13 Br.andt; etc.) ~~~; 3, 904 : " leto sopitus ... »; mais aussi biblisme latent : cf.
avons un relais possible chez TertullIen, anime L, 6 (p. . p. ex. Vulg., PS. 12, 4 : « ne... obdormiam in morte.;
Waszlnk) : • quodsi constat ambobus haec omnia re~uta:l, III Rois 11, 43; 14,20; etc.: "dormire»; Jer. 51,39; 1 Cor.1S,
ergo unum erunt utrumque et Democritus 0 bt'Ille bit di!- 204. Cep~ndant, Lactance peut aussi bien avoir connu le
ferentiam tollens et quaeretur, quomodo utrumque~ ex thème de' la mort sommeil par Cie. Tuse. 1, 38,92 : • (mor-
. dlspo-
duarum substantiarum confusione, an ex UlliUS nif tem) qui leuiorem faciunt, somni simillimam uolunt esse »,
altlone » (selon Waszink, ibid, p. 205, c'est un 6souver: . ou 1, 41, 97 : cc ... morsque ei somno similis est... )1 Mais la
d'ArIstote, anime 1, 2 (404 A 27-28) : &O'7tSp Âl)fL ~PLaT~ssi métaphore du sommeil image de la mort est très fréquente
~ • ~ 'voùv . VOIr et ancienne , au pOIn. t que 1a source clcéromenne
.. ne s,Impose
.
.l -
I5xe&voc;' 1. - .1. '1
f.L&y yllLp OC7tÀWc;' ",U)'. '1'11 TO'.U"ÇaV XOCL. l'on a pu' pas· .
ibid., 405 A 9). D'autre part, il faut saVOir que fi t Cie. réfé' VOir en effet Tert. anime 42, 3 (avec de nombreuses
consIdérer Démocrite comme un po èt e: voir en e onnuJlis e à ~:~ces p. 460 Waszink); 43, 10; 50, 1. Waszink renvoie
.,lIIor 67, p. 24 Yon: « Itaque uideo uisum esse n tamen, 85 8 . Il. 14, 231, etc.; Hesiod. theog. 756; Orph. hymn.
u
Platonis et Democriti locutionem, etsi absit a uers , , ; Plat. apol. 40c; Lucr. 3,919 s.; Sen. Herc. lur. 1069;
InflUence de eea p. . . . . . . . . .
•61. textuel).
:'~$:r~~~j
:
• ta, 11. Vft'l'Wo _ . . : ~1Itri1ili
de 3,
.cie. Tep. l'Ame
~=~~ fi Y a en l'homme une
li! quidam diuinu8 ignis .).
~ QJIlnium honestarum rerum
avec
1, p. 82 corne et la porte d'ivoire. Laet&lllce
en modifiant l'ordre des mots et
• gemlnas »j il le christianise
-.11
~~-'~-
ainSi
• Somni », le dieu Sommeil. •
_ItAl!_.8 admOnitione excitantur, non
_ _ Jeu! adiuta ignem suum explicat •.
N"".....te la plus probable: voir en eftet
.,,~uu:e nomme ses sources cicéroniennes.
ET SBS CONS~QUENCES
• D est clair en tout CU qul1l~'Il~::!
afftnDé par les Stolciens et III
anim. 19, 6; 27, 1-5; 26, 4; 40. 1•• ".-11
de Waszink ad loc.; test. 3, 2) paree qu'li
êt6 composé en deux fois, puisque
at ftremeDt postérieur au reste du 5lble. L'homme et la femme ne peuveQt"!,::~~!
à l'embryon de ce point de vue; en fi
1IÎIl.1bt.
:0': .=pra,
Introduction, p. 86-94). Le
er l'exposé sur l'~me s~r une no~e
concerne le corps, chacun des parents apPGlte
chose: cf. le ch. 12 d'op if. où Lactanee traite dei .-. . .
• termln des chapitres qUI précedent; mais
~ .._Ie c1UNteDce
dlbat et aDno ncer la conclusion, maintenant
. h .
de la génération. Donc, l'âme vient. d'ailleurs _.
19, 3. uni ac soli deo : sur ces qUalificatifs de Dieu, éf.
•
...._le• Lactance évoque la totalité .du deStI~h umaIn~
'aux chrétiens le plan de Dieu sur . om me .. V. Loi, Lattanzio, p. 48-49 et 51 : en réaction contre le ~
théisme des païens, ces termes sont utilisés dès Tertuftfil
_Ilt ce dernier peu t -il être heureux et obtemr l a vie
(cf. R. Braun, Deus christianorum, p. 67-71) et ne sont pal
.Delle' . portance à un autre aspect : spécifiques du vocabulaire lactancien. - deniqu.... pa_
cha itr doit son lm est: citation de Lucr. 2, 991-992, que Lactance réutillsert
Ge p et bligé de dévoiler son jeu plus que .dans le
y es 0 Les souvem'rs bI'bliques ' les. allUSIons au
J,actance traité en inst. 6, 10, 7, pour exprimer l'idée de la fraternité humallle
. . du ' t Plus fréquents ici . qu'aIlleurs, et se universelle. Mais Lactance ne donne pas ici la suite des
chrlat1anisme son .. vers: « •.• unde alma liquentis / umoris guttas mater cum
lUI intimement à la philosophIe palenne.
Bletent p f ts? (1) Non pas les parents terra recepit, / ... » Lucrèce veut dire, en fait, que l'homme
Qui transmet l'âme aux en an .. les maté- et tous les êtres vivants sont des produits de la terre et du
ai D' (3) Les parents ne fourmss ent que ,.
rl(2a):'~(4s) l~~est~ notamme~t 1(~1) ciel; cela est évidemment très différent de l'interprétation
revient à Dieu (5), et donnée ici. Voir aussi D. Babut, Plutarque et le storcisme,
,- , L t s n'y sont pour nen .
fUlion de la sagesse (6). es as re (8) Pourquoi le Paris 1969, p. 483-484 : « le Dieu stoïcien ».
C'est la sagesse qui lie Dieu à l'homm~ . lu le dua-
diable existe-t-il? (19 bis, 1). Parce que Dieu a vtOU un en- 19, 4-5. Sur ce passage, cf. A. Wlosok, Laktanz, p. 183 :
· 2) afin que la ver u ait pour Lactance, les âmes proviennent de Dieu. Il présente
USIne dans le monde (19 bIS" • 3) Il est donc
nemi qui lui permette de s'exercer (1? bl~, ~t (19 bis, 4), une doctrine biblique de la création, car l'expression « inspi-
nécessaire que l'homme ait u~ enne~11 PUI~~omme qui vit ratio animae » renvoie clairement à Gen. 2, 7. Il reviendra
mais non pas invincible par lUI (19 bIS, 5). (9) ' mais celui ~ur la question en epit. 22, 2 : « tum hominem de limo ad
conformément à la vraie foi aura le bonheur , Ilnaginem similitudinis suae figuratum inspirauit ad uitam • ;
qui vit selon la chair sera abattu (10). et aUssi 42, 3 : « inspirauit in eos spiritum sanctum ». En
outre, il présente dans les Institutions et l'Épitomé la même
L
tance enVlsa. ge les
19, 1. anima ... genereretur:. ac. l'on admet avec doctrine de révélation. Par exemple inst. 2, 11, 9 : «deus
trois hypothèses logiquement pOSSibles, SI Il Mais Lac- ergo .ueri patris officio functus est, ipse an imam qua spira-
lei Stolciens que l'âme est de nature corporeélee'ste . cf. V. ~UtS IUfudit «( inspirauit » 2 12 3 et epit. 22, 2), illius est
o um quid .d " , 1 . l" d .
tance pense que l'âme est une sorte de feu c . qUe D' qUi sumus». L'essentiel est, pour UJ, 1 ee
Loi, Latianzio, p. 184. leu est le vrai père de l'homme, celui qui l'a réelle-
--:==::.I:"'~·' etLel1ld_
III tiftne
.. tT'Rea y • eu u I~:::::
tUaiI'8 de Varron. Cr 1. a
! =!::~::~;I'II*6aI"
De ce point Mais cette hypothèse a 11IllCblMiii
au de vue,deune
là
COUl"l
Institutions, avec les deux lacunes. C'est pourquot la pl'C)'po• • •~~
_ ..-l""'tulions, apporterait peut-être nlquée dans une lettre dont nOUa ht1-"dII~
noUS semble meilleure: sa correction ...
=:~=.~d=presslon assez frappante de ce
: lactancien n. L'usage que fait
,.~..-:" arcanum • est sensiblement différent de
cune: «quae scilicet.non modo esse po~
< ~"W_~
sed ne apparere qUldem JI. Les dix-neuf 1.t.tJwId~IJtiiiii."'.
supposée cor~espondent en effet à une ligne da.'de . '._. .
. ....lIIIl.,.:: dans anim. 18, 3 (cf. comm. Waszink,
701, du v· sIècle; un manuscrit de ce type
. . . ._ use du tenne pour désigner les !J.UCTr~plŒ
• • ,~1JeI b6étiques. On pourrait donc ajouter à ce
modèle au scri~e du Pari~inus 1662. Mais :J: ::'11' _
hypothèse, et 1 on pourraIt aussi bien i~er
. _ WlOIOk, Laktanz, p. 192-201, à propos des inter·
. .... eati'e la gnose et la conception lactancienne de la d:i~~t. 7, 5~ 27, a.dd. § 2, u?e lacune de 211ettrea : : ~
mSI illa fUl~set ) ~. -. qula uirtus ... : l'existence
.r-.
4.
,.
te
~:==~ de la révélation, que ce terme d' « arcanum I ,
j: auesl en inat. 5, 7, 3-10, ct epist. 62, 4, est peut·
est nécessaire à 1 eXIstence du bien; de même l'à,t.:::"
~
ttN • mettre au compte de ces influences gnostiques. Le
du
. vice1 est nécessaire
. . à l'existence de la. vertu •'sur 1e ,_
1Isme actanclen, vOIr V. Loi, Latlanzio, p. 141 S. : le ,....
terme de « mundus », lui, a probablement un sens chrétien
. p. ex., l'expression française « le prince de ce monde ») : lèle 1: plus fra~pant est ~ans doute epist. 24, 2 s. : « dleam
~I. Jn 8, 23, et références dans ThLL 8, 1639, 1.
breUlter (cf. Oplt. 19, 1 bIs: « breuiter exponam.) eut h1hl
..... Voir aussi A. P. Orbàn, L es dénominations du monde talem ess~ ~o~uerit. .. . non potest uirtus sine uitio CODSIJI~
te~e, et SI mtmm sustuleris, uirtutis merita tollentur. Nee
. . . ,. premiers auteurs chrétiens, Nimègue 1970 : antithèse
WIbe ce monde-ci et le monde d' en-haut. Voir l' étude de e?Jm potest ulla fieri sine ho ste uictoria. Ita fit ut bonum
t'emploi de « mundus dans la plus ancienne version latine
J)
sme malo esse non possit .. . » Et Lacta.nce continue en citant
.... la Premiêre épUre de Clément (p. 208-214), chez Tertul- un .'p~ssage de Chrysippe : il est donc conscient de l'origine
stOlclenne de l'idée.
Jten (p. 214-221), et enfin chez Cyprien (p. 221-228) : dans
Il traduction latine de la Première Clém. , « mundus » a un
I8DS péjoratif net reflétant l'attitude négative des auteurs ~9 bis, 3. uictoria ... : développement de la fin de l'all-
'altns chrétiens à l'égard du « monde ». Tertullien semble ~ précédent, qui insiste sur la conception de la vie comme
1'êserver ce sens de « munùus " a ux citations bibliqueS, et é~o CO~b.at : comparer le thème de la « militia Christi l,
-"'rien emploie souvent conJ' ointem ent « mu ndus » et « sae- des qdU CI-dessus, en opi!. 19, 8. - noluit ... deus: thème
"':Il' . rs au- ..
eux voies ' que L actance connait bIen.
colum » dans un sens péjoratif. Mais ces deux deflue les Laktanz VOIr A. Wlosok,
teurs connaissent un emploi positif de « mundus " dans t deux ~ p. 188, note 19 : " l'homme se doit de décider entre
. blabl emen . VOies
et celle d' cell e d e l ' à laquelle Dieu conduit et appelle,
a VIe,
tttres donnés à Dieu, usage remontant vralsem .' t noIl
l l'emploi similaire du gr. xOO'fAo; - quae t scilles évi- doctrine de la mor t , mIse
. au compte du Dieu opposé. La
1DOdo 88a8, a8d ne apparere quideIn t : passa;eclair, oPPosées es : .. ~X voies est exposée en insl. 6, 3-4 (des voies
denunent corrompu . Mais le sens de la phrase ~\e pour de la doctS~ l1'Igent vers l'Est et vers l'Ouest). La parenté
on1s rm e des d ' avec les notIons
eux esprits . .Juives men-
ma1l1"é la lacune: la vertu a besoin d'un antag
_ta
. . . .,,,Voir aUAi V. Lot.
th"e a derrière
_ _ de LactaDce : dans la ., i' ]Ji., 5. But iDdUOit.
..... .alrHlB2; Xen. mem. 2, 1,
" 'I,gllte très probablement connu Inducit aut decipit -, avec
lOD apparat que le Pari.inua
le·"::~~·=~
.......,.". 16-18, paratt trahir nettement Gette leçon du ParisinuB est, a
~.... .œuvre cicéronienne; Verge Aen. Gothanus, plus récent; ensuite elle~l'IOlett~~:• •
~,..al tradition chrétienne et déjà essé- enfin, le sens qu'elle donne e;t ......" -.
_.,_J)eul. 30, 15-20; Didaehè 1-6; Barnabé, . C' &~~
une pr~rJessI~n. est donc elle qu'U faut
1II/IIld. 6, 1, 2; Ps. Clem. Hom. 7, 7',
~_ D. Michaelis, dans Kittel, ThWNT, t. 5,
e~ Bt~ s: c est la l~.çon des manuscritsllDamPa...........
ngealt « dolo et. astutns» ' en renvoyant à'
.43-46 ; 57-59; 99-100 ; J. Daniélou, Théologie • dolus et astutIae ", et surtout à L t . laltU.. flGlCOlM
Tournai 1958, p. 193 et 372-373', qui deum sciunt dolis et astu <ad ac . ~f. S, 2~1~ . . ._
Ptoblema dei male e dualismo negli scritti di Lat- En outre, Lactance évoque l' « ast u;rsanUII)
2, 8, 6, add. § 6, dans un contexte ~r=- • ~~ 11~.blI...a.ij.
if." I!, dUlI AFLC, t. 29, 1961-1965, p. 37-96, et surtout
nator 1. Apulée a peut-être inspiré ici Lactance <comme en véritable ad t et la contemplatIOn sont les signes du
epU. 67, 2, où l'on trouve les mêmes t ermes associés). Lac- ·ICI. le texte oratU eur de Die )). Il ne f aut donc pas modifier
tance emploie assez fréquemment « machinator " : voir, en terait Brand~ans~iS p ar les manuscrits, comme le souhai-
plus du dernier texte cité, inst. 7, 24, 5, et mort. pers. 7,1. - _ discedit . ' lqm préfèrerait lire « sublimem uigorem ».
altam •.• mortem : il s'agit de la vie ou de la mort SI. l'on en cro't . c ausule
R . cr ét Ico-trochaïque,
' la plus fréquente
éternelles (voir aussi fin d'opi/. 19, 10). Dans cette 1 L'expressiol
l h' Pi chon, L actance, dans son chapitre s~
addition, Lactance emploie beaucoup de mots avec tre u~e ;lasgOUiensisl ~~z La.ctance ", p. 332. « Recedit », leçon du
Bilniftcation chrétienne , alors que le fait est umen ex t- n revanche nterz an us du XIV-XV e siècle donnerait
mement rare dans le reste du traité. C' est un arg L'oul" " Une clausule d' h exam ètre dactylique, ' ce que
age du n'
le u cT'éalelll'. T.:!. ,.
.......... <_Ir ibid•• p. 331,. l'hodlJlle. - hio ~. . ., _. .
latines. Lille 1907 pour titre De uita hata t*f . . . . .
ril!,. l l'étude de Pichon. Lac: révélée, une religion de :n1~u:,~::::
.eu'ftn de l'addition : progres_ • A ses fidèles. On peut,
liiitii~_ctlll1 prostratusque »; reprise monisme est une valeur constante.
_.18IIIIle dans « prosternit multos ... surtout à partir de l'époque
On peut noter enfin une contra- rement l' Hortensius, protreptlque
t9 "U. 2 : • paucissimis reuelauit •.
;eppose en eflet à « multis », sans qu'un
et où le thème était vraisemblablem t
développé. Voir l'éd. Ruch, Paris 1958 .. ·._W~:
• •l.'COllltradlictilon apparaisse. est d'origine platonicienne : cf. Buth;ci. Ja'7 • 11
205 a; Arist. Ethic. Nicom. 1, 1; 1 2 ' ' : : a"llh'
t'JI..- ••.••cramentUDl : sur le sens de « uis et 27; Chrysippe SVP 3, nO 69, p. 17 ~im: Galea..~...
.,J!oII';;UIIL 5, 21, 8-9. n ne s'agit pas de la « force et de p. 24 Kaibel, etc.). - siInilis deo : d~ une œuwe .1•
de l'homme, comme le croit Buchon, traducteur sentée par lui comme une œuvre de clandestinité ~
en 1837. L'expression est en rapport étroit ne peut parler de l'homme créé à l'image de D~u, IIIII
il le fera plus tard dans l'epit. 22, 2 : « ... hominem deVl_IJIUmil
..
....... qui précède (<< enim »), mais il y a en réalité une
: .'Ire entre cette phrase et la fin de l'addition dualiste. a? imaginem. similitudinis ,suae figuratum insplrauttr . .
0IÏi1& par conséquent l'impression qu' « eni~.» r.elie « ma~na ... U1t~m ... » Ma~s le sens de 1 expression n'en est pu molu
....-mentum • à 19, 8 ft uitam posset adlpisci ». Le fait est clair. - horn~ern carne rnetitur : « caro» est ici emploY'
toac un argument en faveur de la thèse suivant laquelle avec le sens bIblique et paulinien, comme le font très fré-
la rédaction courte est première, et la longue seconde. quemment les auteurs chrétiens: voir ThLL 3,484,1.50-488,
D'autre part, pourquoi cette phrase à effet? Pour A. Wlosok, l. 3; et aussi, sur acXp~, Th WN T 7, 98-151 (p. 125-128 : Q'~
LtI/dtInZ. p. 190, « c'est là le point culminant et le but final = c.e qui appartient au domaine du terrestre). ~~p~ désigne la
de la description: la souveraineté eschatologique de l'homme, chair opposée à l'esprit : voir Vulgo Rom. 7, 5, etc.; Gal.
qui s'est confirmée à la détermination du salut sur terr~. 2, 20; Phil. 1, 22; 1, 24 . Ce sens est déjà, quoique plus rare-
La perspective de la fin des temps découle de l'image se~ll ment, classique : voir Sen. ep ist. 74, 16 : ft non est summa
apocalyptique que Lactance place dans une exhortatiO.n ~elicitatis nostrae in carne ponenda ». - corpusculum quo
pressante à la fin de son traité. Ici il utilise encore une fOIS m~uti SlllllUS : le terme de « corpusculum » désigne le corps
la métaphore du « status rectus », ~t d'une manière qui fait fal?le et fragile de l'homme, avec une nette nuance de
contraster l'homme qui se tient debout et celui qui est mepris. Voir ThLL 4, 1025, 81-1026, 30 : beaucoup de réfé-
tombé sur le sol (moralement parlant). Et nous passons rences, tirées de Sénèque, Pline le Jeune (Epistulae), Aulu-
ensuite à l'opposition sotériologique du sauvé et du damné. Gelle, Tertullien, etc. Voir aussi chez Lactance, inst. 5, 21,
Celui qui est resté debout en combattant se tiendra debout 9, et surtout opi!. 1, 11 (voir supra, comm. ad. loc.). Le
dans l'autre monde c'est-à-dire vivra, et inversement, te~me de « receptaculum », pour caractériser l'âme, se trouve
celui qui s'est laissé tomber ici-bas dans les profondeurs ~éJà dans Cic. Tusc. 1, 22, 52, p. 34 Fohlen. La tonalité
O
de la sensualité tombera aussi dans l' autre monde. » - pr -t e la fin de l'alinéa est nettement platonicienne.
, ·l·t . e du mO
dl4erit : il s'agit d'une trahison, au sens mil. air Cf.
(sutte du • uirtutis sacramento religauit » d'OP~t. 19~ 8)~our
19, 10. Reprise d'un thème abordé précédemment dans
1e D e opifi .
CIO : le « status rectus » (cf. opif. 8, 1-2), et pro 1on-
A. Wlosok. ibid., p. 180 s. : la religion est obhgatOlre
,=::::_Dt
i
ii....
__ • les juta GIlt
daDm6a JlO1II'
Laktam, p. 20'1.
J-'~~. tIrû de l'œuvre
•, 20. PÉRORAISON ET ANiNOl_~1
!
!E::=~; la status,
rectus contemplation
uirtus... de
1), Ce dernier chapitre n'elt Ptl
lummum bonum, ulta On donnerait plus justement ce tltrl r1iltltllill
-:::~I:ku-;~e~quazn
III
: selon
D, VChr., t.
l'interpré.
23, 1969,
les prolongements eschatologiques qlJlll'e:~::~~!
conception de la vie du chrétien .,.
~
=::::~~p.remi~ impression,
èreW.
Mais " quam
Rissel, dans intro-
son »article
les thèmes déjà traités dans l'œuvre. Avtlc "",.,1(:
noUS trouvons d,evant une annonce de ce qui ~
Laktanz-Stelle (De opificio Dei effet, Lactance evoque la composition à venir tr-ttM'___"
_~_",.t. 27, 1973, p. 123-128, montre qu'il vaut œuvre, dont le De opificio n'aura été qu'un 'Prêlaèle
• quam • comme un pronom relatif : mode mineur. Cet aspect nous ramène aux pet'lpetitlvt!t
morale de l'homme est de l'ordre de la nature premier chapitre de l'œuvre, où nous avons pu .Id~
.,eel, et il doit s'y conformer .. - calcare ae des allusions personnelles autobiographiques. Dàil
. . . . .~riler et vaincre. Le sens chr~tlen est ~réquent les autres chapitres, ce genre de confidences, mêllle VOIMeIl
' ......ee et chez les écrivains chrétiens : vOir ThLL est en effet pratiquement inexistant. La rareté dé cer
~:lljilt;lt., - uit-m merebitur seInpiternazn : l'expres- si ons dans l'ensemble de l'œuvre de Lactance en fllt,"
. . tadoreée par la disjonction de l'adjectif et du subs- une bonne part, le prix .
• •II,;.t par sa place en fin de paragraphe, clôt aussi l'argu- Lactance annonce à Démétrianus son intention d'éetlr&
.mtatllob du traité; car le ch .. 20 sert à. conclure l'~uvre dans des temps meilleurs une grande œuvre (1). Ce UVril
(IIIIIP'" péroraison à Démétrlanus, mais non à aJouter sera un traité du bonheur dirigé contre les philosophes (2),
4IMIque chose à l'œuvre proprement dite. qui seront vaincus par la force de la vérité (3). Si Laetanee
est pareillement audacieux (4), c'est qu'il est prêt à succom-
ber, mais c'est aussi que la vérité donne de la force contre
l'éloquence (5-6). D 'autre part, la grâce céleste lui viendra
en aide (7) pour qu'il accomplisse ce projet, but de toute
Sa vie (8-9).
_14-."
flïtlDt~:Jujilt1anlismLe relèverait alors de l' « insinuatio Il.
qaam decuit : Lactance pense-t-il à la persé-
. . .' qat le contraint à porter un masque? regrette-t-il
demander .Sl l~ tex~e d Lnsl.. 4, 30, 14, n'est pas préfé~", •
• haec enIm mtenm paucls admonendi gratia rettulf,'
quis errorem .fug.er~ cupiens ma.Ïore implicetur errore, da
penetrale ueJ"ltatls Ignorat : postea plenius et uberiUJ (uedQ
"'lJllfll1~nlelllt de ne pas avoir osé écrire une œuvre provo-
BVPS) contra omnes mendaciorum sectas proprio separa-
..." qui lui aurait peut-être valu le martyre? Ce n'est
toque opere pugnabimus ". La suite des idées est la m@me
pu parce que Lactance condamne, dans morl. pers. 13, 2,
que, ~ans 0f.i f ., et il serait tentant de corriger le texte d'opi'.
le ebritien qui, ayant osé se moquer de l'édit de Dioclétien,
à ~ aide d Lnst. Il y aurait alors une correspondance en
.. fté cuit è. petit feu, qu'il n'a pas été parfois attiré par
c~lasme entre " paucis et obscurius ", et « planius et ube-
*'
tette attitude. Sans doute, Lactance n'est pas Tertullien.
il ne faudrait pas schématiser à l'excès son caractère:
U a pu ressentir des élans fugaces qui ne s'accordaient pas
nus n, alors que cette correspondance est moins nette avec
• planius et uerius Il . Mais, comme le texte fourni par J18 VPg
dO\~ne un sens plausible, il n'est pas prudent de corriger,
avec d'autres traits de sa personnalité. - caelitus : Lac-
et 11 vaut mieux, au moins provisoirement laisser le texte
tance se place sous la protection divine, comme il le fera , '
en l état. - cohortahor : les insl., comme opi'" sont une
plus nettement encore dans les dernières lignes de ce cha-
œuvre d'exhortation; elles appartiennent donc au genre
pitre. Il a conscience de ce que Dieu lui a donné une mission
du protreptiqu e, fort goiité dans l'Antiquité depuis Aris-
à remplir, et demande l'assistance divine pOUl' réussir dans
tote, et Cicéron chez les Latins. C'est pourquoi ces œuvres
sa tâche. _ uerae philosophiae : le christianisme. Mais I,e
ne sont pas des apologies : il serait donc injuste de leur
fait que le christianisme soit désigné comme la vraie phl~
reprocher de ne pas donner de la religion qu'elles défendent
1olOphie est en soi éclairant. En effet, Lactance, converti
un exposé en forme.
sur le tard, a lu des ouvrages de philosophie. Il a vu que .le,s
philosophes, qui devraient être les détenteUl's de la véflte,s
~o '. 2. statui eni:rn : dès l'époque où il écrivait le De
ne la possédaient pas en fait puisqu'il ne s'accordaient p.a oPZfiCLO L t ance avait. donc déjà une idée assez préCise.
A ' h · losophU~. d ,ac
• ce sujet. Il n'a donc pu se satisfaire de la p 1
Le christianisme, en lui apportant cette vérité,. a .su r:~~
(.e ce que serait son « magnum OPUS» : une œuvre longue
multa n), un traité du bonheur (voir inst. 7), et une somme
placer pour lui la philosophi e païenne. C'est aillS l qu
~=:-~:;
iiiiii taret.
réfuter le, aqpa. .); tI.
(cf. Indt!~ éd. Branet, .......
n.......
la valeur de Bon œuovre .....
iIi.... Ilftit _ ....,. Mlperatu . t t cr. _I.AII...
conforté le pag.-
v6ritable philosophie ne
Ce passage d'opil. nous
. ..,~"' . .~ de J. Stevenson, " The lUe
de mauvaises causes. D'au_~;=;:::=:~
n'a pas gagné tous les procêa a
avec Lactance que les adversaires de CI'~m.• •iiiiii
. ... Lactantius D, dans StP., t. 1, 1,
pour la défense de la vérité ne C~~~j:=~-'ili'"
,~:::.~ qui croit à une composition pro· historique. La plupart des causes
il i voir supra, Introduction, p. 15 : le été effectivement des causes pollUques
_'f~ 1Iid1que clairement que La~tance savait l'Issue du procès dépendait de la cornpc)lIitk;ft
. , .....~1t. quand il mit en chantier les InsU· que de la justice ou de l'injustice de III CSllIk....
.....It.ICIOIiLC invraisemblable qu'il ait d'abord écrit modifie donc ici la réalité historique pour les 'btillOiiI
. . . . . ..et qu'il l'ait ensuite transformé et élargi en son raisonnement. - cur desperemus ... :
rapports entre la morale et l'éloquence. Dans le
entre les rhéteurs et les philosophes, Cicéron a éÙ
iDcl"8cUbilis enim ws eloquentiae : cf. insl. l, net : il lui est arrivé de jeter de la poudre au 'Ù"W
.,uvenir de thèses déjà développées dans Pla~on, juges pour qu' ils ne puissent plus voir la vérité A.
et dans Cicéron, De oralore,' rapport entre rheto- chel, Rhélorique et philosophie, p. 258 s., le Pro Cluentio):
~t philosophie: peut-il y avoir une rhétorique ~hilo-
le pathétique et la rhétorique peuvent triompher de la
ihl,lJUe'1 peut-il y avoir une rhétorique morale'l VOir sur vérité. Mais ce n'est pas toujours vrai: « Cicéron montra
la thèse d'A. Michel, Rhétorique et philosophie dans aux Romains que la justice est invincible, si on la sait bien
t~~iunre de Cicéron ... , Paris 1961. - partirn uero ex ipsorum
dire » (Plutarque, uila Ciceronis 13, 867). Cette définition
~_ .. concertatione sUInptis : Lactance va d?nc
de la méthode cicéronienne conviendrait assez bien à Lac-
~runter aux philosophes eux-mêmes les armes nécessaires
tance.
"leur réfutation. Cette façon de faire était assez courante
àepuis la Nouvelle Académie et surtout Cicéron. Elle CO~1' 20, 6. patronos ueritatis : cf. la querelle entre rhéteurs
~Iste à utiliser les contradictions surgissant entre les dlf· ct philosophes (voir inst. 2, 3). Peut-être Lactance avait-il
férents adversaires de la thèse que l'on soutient, et à les des souvenirs p ersonnels sur ce point. - quis poteat :
QPposer les uns aux autres. Lactance suit sans doute I~ souvenir de Cie. de orai. 1, 11, 48, p. 23 Courbaud : « dicendi
tradition cicéronienne. Voir A. Michel, ibid., p. 158-173 . enim uirtus, nisi ei qui dicet ea de quibus dicet percepta
le raisonnement « in utramque partem Il dans l'éloquence sunt, exstale non pot est li . - didicit : Brandt corrige inuti-
cicéronienne. lement en « didi ceri t ». Voir E . Beek, « Bemerkungen », dans
VChr., t. 23, 1969, p. 292 : l'indicatif semble dû au rythme.
20, 4. fortasse mireris ... : retournem ent du top~:
d'incapacité (cf supra 1 1 comm. d e « rudibus pae . 20, 7. magnuIn u i deor polliceri : après l'intermède
. " . 'té et il aura
uerbis .) : il prend en mains la cause de la ven , CICéronien, retour a u thème entamé en 20, 4 : le retourne-
l'.ide de Dieu. ment du lieu commun d' incapacité.
sur les
20, 5. Maroua Tullius l'opinion de Lactance rabl e 1 20, 8. quod si uita .. . : cf. supra, la discussion d'opi/. 3
.
.,.utés oratoires de Cicéron a toujours e'té très faVO (a nature marât re) . _ u i t a : il s'agit de la "ie éternelle:
... lIn, - DOD a4 e1o-
. . ._ : cf. opi'. l, 1 :
. ...... est la même que celle
iI'IIIIll111 llC)btII : retour au lieu
"-....... t, 1, eornm. de « rudibus
• •_ iaple8•• : ce thème sera repris Les pages qui suivent contiennent un Inctq
omcium est errores hominum propres, un index des mots latins, et un tirilll:,tI~
oJaID reducere, siquidem socialis est grecs.
DAtura, quo solo cognationem cum deo Les termes utilisés dans les variantes de a- iont"""~"
lQCIale de l'homme). - ad iter caeleste par la mention (B3); ceux qui proviennent du pjj~
~:i.:.ialIiveDir implicite de l' Y pythagoricien, et dualiste après opi!. 19, 8, comportent une numér~
i"-",~lfIIIle : le Christ a dit « Je suis le chemin, la
se termine par un bis.
vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jn 14,
~uss1 comm. d'op if. 19 bis, 3, et A. 'Wlosok, Laklanz, L'index est exhaustif. Nous en avons cependant 6Unr\al
1 : tel est le but des Institutions. les mots-outils suivants :
1. Pronoms et pronoms-adjectifs : aliquis, alius, alter,
alteruter, ego, hic, idem, ille, ipse, is, iste, ne, neuter, tdblI,
nullus, omnis, quicumque, quidam, quilibet, quis, qulsqaam,
quisque, quisquis, se, te, ullus, unusquisque.
2. Corrélatifs, interrogatifs, et subordonnants : an, culus-
modi, cum, cur, donec, dum, dummodo, dumtaxat, etiamsl,
ita, licet , ne, nisi, nonne, n um, postquam, priusquam, prout,
qualis, quam, quamuis, quando, quantum, quantus, quia,
Nole additionnelle (p. 329, comm. de 1 0, 11) quin, quominus, quomodo, quonam, quoniam, quotiens,
seu, si, sic, sin autem, si quidem, siue, tam, tantus, tot,
Noter que l'alliance de « regere » et de " gubernare » est t rès fré-
quente : voir Cic. nat. deor. 1, 20, 52, p . 332 Pease; Tim. 46; ApuJ. ubi, unde, ut, utrum.
IIIIUIdo 35,365 (p. 153 Beaujeu) ; CH , Ascl. 16 (= t. 2, p. 315 No ck- 3. Adverbes et coordonnants : ac, atque, aut, autem,
Festuglère). Et remarquer avec E . L. Fortin, Christianisme el ~iusmodi, enim, ergo, et, etiam, huiusmodi, igitur, ita,
culture philosopllique au cinquiêm e siècle (la querelle de l'âme humaine
en Occiden/), Paris 1959, p . 136-1 37, les composanles des d ~u X Itaque, magis, na m, nec, neque, -que, sed, semel, sieut,
termes 1 regere » et « continere » : ch ez les premiers Pères, l'acliOn tamen, tum, uelut, unde, usque.
de Dieu est conçue statiquement : Dieu, après la création du mon de,
R borne il en empêcher la dissolution. Origène et Augustin ajou te.nt 4. Possessifs: meus, noster, suus, tuus, uesler.
il l'idée de conservation celle de gouvernement divin : cf. On g. 5. Préposit ions : ad aduersus ante apud, causa, citra,
prine. 1, 2, 9, p. 40, 2 Koetschau ( GCS 22) et Aug. sumo 126 .MaI, cont ra, cum, de, ex" extra gratia ,in inter, intra, per,
ap. Mi.c. Agos/., t . 1, p. 360 : « sed fuerunt alii dissimiles, qU I peT pr " , ,
islam creaturam potuerunt peruenire ad intellegendum crealo~cm, wei aeter, pro, propter, sine, sub, supra.
et dlcere de bis quae fecit Dcus : ecce quae fccit, gubernal el conl ' 6. non, esse.
et Gen. ad lill. 4, 12, p. 108, 25 Zych a.
INDEX DIlB
. fundamentum, i : 6, 6; 13, 6.
fundo, are : 19 his, 3 .
e:', 13; l, 8; tO, lundo, ere : 10, 24.
funditus : 2, 5.
H
!aeeo : to, 26(3); Hô lrIs
lam : 3, 20; ~, 1&. 1At
7, 11; 12., 16' t2 1'"
lundus, i : 15, 2. habeo : 1, 5, 6, 7; 3, 7, 8; 4, 2; 19, 5. ' "j
:;~::.: SI, 15; U, 17.
I fungor : 11, 11. 17(2), 20; 5, 3, 4, 12; 6, 10; ~bl : 1, 14; t2, 4.
'UIIl : 11, 7. 8,8; 10, 11, 14, 16, 25; 11,
: tO, 21; t3, 4. furlosus, a, um : 9, 1. ~et~s, us : ", 5; tO, 5; ta, tt.
furor, oris : 9, 4. 8, 10, 18(2); 12, 10, 12, 13; ldelreo : 3, 5; ", 8 (B'). 'YI
~ as: 7, 6. 14, 2, 6(2), 9; 16, 1, 4, 16; . 8, 12; 10, 26; 11, a; 18,.
fuscus, a, um : 10, 27; 12, 13.
iN!1I ,4 (BI). futura, orum : 18, 9. 18,2;19,3. ldeo : 1, 6, 10; ", 11 (B'k ' .
Ille : S, 5; 8, 13. habilis, is, e : 10, 24. 1; 11, 4, 8; 13, 7; tI, a;
feedttu, atia : 7, 7. habitaculum, i : 16, 3. 16, 7; 17, 1; 18, 2; tl, "'
dJêdu. a, um : 8, 13; 10, 25. habito : 16, 4, 11. 6; 19 his, 2.
feu, nU. : SO, 11; t2, 17; 14, G
habitudo, inis : 13, 5. idoneus, a, um : 3, 1.
4 (B'). habitus, us: 7,3; 8, 1; 10, 10, 26. ~ec';1r, . coris : 14, 4, 5(2), 6, 7.
for: tO, 14. gaudeo : 14, 7.
haereo: 16, 11. Igms, IS : 8, 5; 17, 2, 4(2); t8, 4.
foramen, Inti : 8, 6, 7(2), 13; geminus, a, um 14, 3. harmonia, ae : 16, 13(2), 16, 17. ignoro : 17, 6; 18, 3.
SO, 8. gemma, ae : 8, 9.
genae, arum : 5, 10; 10, 5, 21. haurio: 8, 8(2); 10, 17. imago, inis : 7, 3; 8, 9, 10;
fora : tO, 19; 11, 20. hiatus, us : 10, 7.
generatim : 6, 4. 12, 8; 18, 4, 6, 8.
foratu., us : 8, 6. hine: 4, 13; 5, 6; 12, 9, 16. imber, is : 4, 16; 11, 1.
forln.ecu., : 2 , 9. genero : 2, l, 5; 6, l, 3, 11,
13; 12, 11; 19, 1, 3. hispidus, a, um : 12, 13. imminens : 18, 11.
forls (adv.) : 8, 10. historia, ae : 18, 10.
genitalis, is, e : 7, 4; 12, 4; 13, 1. impetus, us : 2, 3; 11, 8; 13, 8.
foris, i8 : 8, 12. homo, inis : 1, 7, 11 , 14 , 15',
forma, ae : 5, l, 4; 8, 7; 10, genitrix, icis : 17, 7. inanis, is, e : 6, 2 (B"); 13, 2.
genu, us : 13, 4. 2, 1, 6, 7(3), 9; 3, 1(2), 2, inbecillitas, atis : 3, 5, 11.
23; 12, 12.
genus, eris : 2, 3 , 5; 3, 2; 5, 5, 6, 8, 9, 12, 14, 15, 16, inbecillus, a, um : 2, 4; 3, l,
formo : ", 7; 7, 2; 8, 4; 10,
6, 26; 13, 6; 17, 7. 3, 12; 6, 13, 14; 7, 2, 6, 8; 17,18,19,20; 4,1(2),3, 5, 10, 16; 4, 19, 21; 12, 12.
11, 3; 12, 13, 15(2); 14, 9; 5(2), 6, 7, 9, 10(3), 12, 18, incido : 10,4; 12, 12.
fonltan : 1, 15.
fortalse : 3, 8; 12, 6; 14, 6; 19his, 1. 20(2), 21, 22(2), 24; 5, 2, 8, incipio : 9, 3; 10, 14; 11, l, 9;
t8, 6; 17, 2; 20, l, 4. germanitas, atis : 13, 8.. 4 12; 6, 11' 7 8 9 ' 8 1 2 18,7.
gero: 3, 2, 6; 11,12; 19 bIS, . 33; 59, 4; " 10, " ' "11,
1 5, 26(2); includo : 10, 13; 12, 9; 16, 10.
forte: 3, 20; 8, 10, 13; 10,
5; tt, 14, 17; 12, 12; 14, 4. gestio : 3, 1; 17, 7. , , 11; 12, 6' 13 2 6' 14 incolumis, is, e : 18, 3; 19,5,6.
fortis, II, e : 2, 3; 3, 10; 4, 19; gigno : 10, 18; 12, 12; 15, ~; 15, 5; 16, 14, 16; 1 8 ,' 9(2); ineonprehensibilis, is, e : 10, 2;
t2, 18. 2(2); 17, 7. 4~). 4, 5, 6, 8; 19 his , l , 3(2), 15, 5; 16, 1, 11; 19, 2.
fortiter : 3, 16. gingiua, ae : 10, 18. ho ,19, 9(4); 20, 9(2). inconsiderate : 3, 3.
fortitudo, inls : 3, 20; 10, 21. glaciatus. a, um : 17, 6. h nestas, atis: 10, 19 25 ineorporalis, is, e : 11, 7; 16, 11.
globus, i : 8, 4; 14, 4. onesto : 10 18 ' . incorruptus, a, um : 1, 2.
fortulto : 8, l, 12, 14. honestus a ' .
fortultul, a, um : 2, 10; ", gracilis, i5, e : 12, 12. hOrribilis' .' um : 1 , 1. incredibilis, is, e : 7, 10; 8, 6;
18; l, 12. gradatlm : 13, 7. , 15, e : 5, 13. 11, 1; 20,3.
~: tl, 5.
lIfI&d : 7. 2: U,
1', 5.
• : 7, Il; 10, 21. lDIanio : a, 11 .
: 9; a, 8; 12, 6. IDtBous. a, um : 3, 18:
(...., a, um) : te, la, ,. II, 3.
H : l, 1, 12; 2, 8: 1 s~cabllis, Is. e : 2, 10.
, IS. i~sldeo : 1, 8; 10. 22. lnuento::
a,rdtJs, a, um : 3, 3. 18. 19. iosidiosus, a, um : 1, 6.
lDhabiUs. Is, e : 8, 8. bnlteea
inslgnls , Is, c : 7, 2; 10, 21: Inuldlosu"."'."'· '·
IDimlcus. a. um : 19 bi_. 3.
'nitium. Ii : 6. 6.
12, 12. ~ut.Ula, ~. '
insinuo : 17, 7. Iracun~ .le .. J:lœ J
'n'ungo (-etus, a, um) : 14, 9. insipiens : 16, 2.
lniur'a. ae : 3, 1; 10, 1. Irascor : 1~ 'l
insol ens : 4, 18. item : 4., 14' 8 t ...
tnllceber, a, um : 12, 15.
..,:'~==
Il. inspiro : 19,.3.
tnllcto : 1, 7. inspiratio. oms : 19, 5. 7 ' 2. 4(2). ' 6: •11 • 1;.
Inlido : 10, 13; 15, 2. instituo : 1, 2; 4, 24. 11, a: 13, 2(2), " li.
13, 4. 5; 18, 3.
... : ao, 5. inligo : 16, 10 .
tnlustro : 20, 6.
insUtutum, 1 : 12, 15. iter. ltineris : 11. 10; t __ ~
.. Iii : t~, 9. instruo : l, 2, 3; 2, 4, 8. 10; 8; 19 bie, 3; 30. 9 •
~~IdIi, 1; 20, 3. Inmanls, Is, e : 3, 18; 4, 20; 5, 3, 13(2), 15; 8, 5; 12, 18.
12 . iterum : 1, 6(2).
• 1 20, 1. insum: 6, 2; 10, 20; 11, 16; iucunditas, atis : 1, 5.
_ _~,: S, 1; , ,8; 13, 1. Inmaturus, a, um : 4, 1, 3, 8,
t. 15, 22.
12, 6.
intactus, a, um : 1, 14.
iugum, i : 10, 4. 21: ta
Inmitto : 18, 11; 19 bis, 4. iungo : 13, 7.
e : 8, 16. integer, a, um : 9, 5; 15, 6; ius, iuris : 4, 18; 19, 2.
inmobilis, is, e : 8, 8; 18, 5.
~=~::~.~I
.l 10. 5.
il. e : tO, 20; 11, inmoderatus, a, um : 12, 13.
16, 13.
inteilegentia. ae : l, Il; 2, 1;
iustus, a, um : 1, 4.
15. inmortalis, is, e : 2, 9; 4, 4, 3, 7; 12, 1; 15, 5; 16, 3.
.-.,uo ': 8, 9. 10, 11; 17, 1; 19 bis, 3.
inteilego : 1, 9, 16; 3, 4; 10, L
• .,.., .. am : a, 10; 6, 9(2); inmortalitas, atis : 4, 11(3); 8,2.
9; 13, 9; 16, 2, 12; 17, 1,
1. 12; 18, 7. inmutatio, onis : 8, 8. 6; 18, 3.
inmuto : l, 5: 12 , 17. labefacio : 19 bis, 3.
. . . . ., ... e : 2, 6, 7; 3, 1. intendo : 8, 10, 17; 9, 3 ; 16,
innumerabilis, is, e 6, 1; 7, labefacto : 19 bie, 5.
iDen : 18. 17. 7, 10, 14; 18, 7. labor (Iabi) : 7, 6.
iDescogitabills. 15. e : 13, 2. 3; 10, 15.
inobsaeptus, a , um : 8, 7. intentio, onis : 8, 10; 9 , 2, 3; labor, oris : 1, 3; 3, 6, 7. 10;
blapertul, a, um : 8, 13. 16, 13; 18, 6.
fil.s;Ucabllis, Is. e : 8, 9. inofTensus, a , Ul l : 11, Il . 7, 1; 20, 9.
intercedo : 10, 11. labrum, i : 10, 13, 18, 19; 15,2.
6lùpugnabills. ts, e : '*, 5. inops : 3, 2. inLerdum : 3, 7.
lnutriè:abills, 15, e : 18, 1. inpatiens : 16, 10. lac, tis : 3, 1, 6.
interficio : 19 bis, 5. lacerti, orum : 10, 21.
Jbfadus, a. um : 19 bis, 5. inpedio : l, 2 ; 2 , 9; 3, 5; 5, Interim : 20, 1.
Wan., nUs : 10, 14. 13; 10, 2 . laeteus, a, um : 12, 17.
lnfanUa, ae : 10, 14. inpeditus, a, U1n : 7, 6.
&tIlèrior. or. us : 10, 5, 6, 19, inperfectus, a, U 111 : 7, 7.
21; 11, 5. inpius, a, U111 : 13, 2.. . 8, 16; 12, 1.
,.
interior, ior, ius : 2, 9; 12, 2.
Internus " a unl .. 5 , 5; 11 1
laeuna, ae : 10, 19.
Iaetitia, ae : 14, 4.
laetor : 1, 5.
inpleo : 3, 14; 10, 13, 20, 9. ~nterpateo : 11, 9. Iaeuus, a, um : 12, 12.
iaferoo : 2, 5; 8, 12.
~nLerpres, tis : 10, 1 3.
lbJlni.tus, a, um : '*, 23; 6, 2 inplumis, is, e : 3, 9. lapis, idis : 8, 11; 10, 18.
inpono : 8, 7; 10, 16. Interpretor : 12, 1 7 . laqueus, i : 1, 7.
(BI); " 5. ~nterrogo : 3, 5.
lntlrmitas. aUs : '*, 8, 17. inprimo : 10, 21. ~ largior : 16, 10.
lI18rmus, a. um : 3, 2, 10, 15; j' nprudentcr . 6 , 1. G Interrumpo : 16 15' 18 8 laseiuus, a, um : 14, 6.
", e. inqui(un)t : 3 , 6: , '*
1; 6, '
Inters'
i
'
uterSCtndo : 10, 19
"
a~pjo: 10, 8; 11, Il.
.
late (-ius) : 1, 12, 13; 16, 9.
tnaabWI, la, e : 11, 4. 10; 8 , 12. l" ~nterseco : 12 2 . latenter: 1, 8.
. . . : 11, 3. inralionabilis, is, e : 3, ~. lOt ' . lateo : 12, 1(2); 14, 6; 18, 4;
tDlluo : 12. 13. inrepo : 1, 5 (B'). eruaUum. i: 6, 5; 9 , 2; 13, 7. 19, 9.
: a, a, le, ~.u.: 10,'1
.A;(i;.... , , S(').
a, am : l, 4.
1 : a, 7.
13; 12,
,..dJo«'lital, .u. : -l, 1•
,...uUI, a, um : ., 2' "Iij
" 8, 16; 10, 6, 8, 27; Il.,4 tillllIliiii
: 3, 1; 8, 13; 18, 3. m,dulla, ae : 15, 8; t2, 4; ta, 11.
meUor, lor, lus : 1, 1: a, 19
•• (BI), 20(2); 20, 1.
membrana, ae : 8, 9, 10: 10, 8, :-v;.. .....
M ~
3, 10; 11, 20; 14, 2. mlxtur.......
macero: Il, 16. membrum, i : 1, 16; 15, 1, mobw., le. Je
machlnator, oris : 19 biB, 4. 10(2), 13; 6, 4, 8, 10(2), 13, mobUlt.., aUa :
machlnor : 6, 6; 12, 15. 14: 7, 2, 3, 5(2), 7; 8, 1, 5, 2, 17; t8, 9.
macula, ae : 7, 6. 15; 10, 7, 9; 11, 2, 8, 15, mOderator, orla : to 1M~~.. ,\I.'''Jl.
malDitudo, inis : 3, 17; 5, 13; 16; 12, 11, 13; 13, l, 3; 16, moderor : t8, 4, 10.'
6, 1; 13, 7; 16, 2. 3, 5, 12, 14, 1'5, 18; 18, 4. modice : 10, 22.
magnus, a, um : 1, 6, 9; 2, memini : 1, 3, 9. modicus, a, um : a, 18; ta. fi.
5(2), 9; 3, 6, 7, 14, 15(2), mens, tis : 1, 4, 5, 7, 10; 4, modo: 3, 9; 18 !da 2
15. 20; 4, 2; 5, 4, 7; 6, 5(2); 14; 5, 1; 6, 1; 7, 1; 8, 3, 5, modulatio, onis : 18,'14:
~..... 8111) : 20, 9. 10, 18, 22, 23; 12, 16; 13, 10, 11, 12(2), 14, 17; 9, 2, modus, i : 2, 8; ., 10, 20; t,
7(2); 15, 4; 19, 9(3); 20, 7. 3, 4, 5; 10, 2; 12, 4, 14; 9; 8, 10; 7, 2, 10: 8, 7. 1Jc
1l6, 2S; l, 9: 9, 1:
maiestas, atis : 3, 4. 16, 1(2), 3, 6, 7, 9, 10(2), 9, 4: 10, 15, 18, 20, 24; II,
lD1a : t3, 2: t4, 2. male: 1, 2; 3, 10; 16, 18. 11, 12(2), 13, 16, 18; 18, 3(2), 3, 7, 15; 12, 12; t3, 5; tl,
malo : 3, 11, 12, 20. 4(2), 6, 7, 8. 4; 16, 10, 13: 18, 3, 6.
: t.
4, 16.
malum, i : 3, 2; 6, 2; 18, 11; mensis, is : 17, 8.
: tO, 16. mOlaris, is, e : 10, 18.
19 biB, 4 . mentio, onis : l , Il. moles, is : 6, 5; 7, 1: 13, 3.
lIDJaa, ae : t, 2: 3, 20(2): 7,
mamma, ae : 12, 17. mentum, i : 10, 21.
5; tO, 13, 16, 17, 20: 11, moHor: 3, 13; 10, 7: 19 bt8, 5.
manüestus, a, um : 6, 3, 14; meo : 11, 8, 14. mollier (pro mulier) : 12, 17.
10 (B'), 11, 12, 13. mereor : 19, 10.
Jlnlamentum, 1 : 7, 5: 12, 9. 8, Il; 9, 5. mollio : 10, 6.
manu s, us : 1, 15; 3, 20(2); 5, merito (pro) : 3, 18. mollis, is, e : 5, 5; 8, 8(2);
u.ueraclo : 11, 2. 2 3 10(2), 11 , 12; 7, 8: 10. metior : 6, 5; 19, 9.
lIqa1duI, a, um : 4, 23: 8, 16; 10, 18, 21; 11, 3, 6, 7.
10. 22, 24, 25(2); 13, 6, 7(2); metuo : 4, 16.
~t, 17; n, 8. 16,17, 18; 19 biB, 3 . metus, us : 4, 18.
molliter : 10, 19.
lIquor, oril : 14, 4. mollities, ei : 12, 17.
Uttera. ae : t, 2; 8, 8; 12, 17; mare, is : 16, 9. minime: 1, 1; 4,1 ; 14 , 8. mollitudo, inis : 10, 23.
maritalis, is, e : 12 . 16. minimus, a, um : 7 , l. momentum, i : 8, ll.
10, 2. mas, m aris: 1 0 , 27; 12. 2, 6, minister, a, um : 10 , 22; 1 6, 5. moneo : 1, 6(2).
Jocus, 1 : t, 13(2): 3, 1: 4, 8, 8, 12, 14, 15, 16. 5 ministerium , ii .• 6 1 4', 8 , 5 ,' monstrum, i : 6, 13.
17; l, 10, 11: 6, l, 2, 5: 7, masculinus, a, um : 1 2. 3(2), , .11, 10 (B'), 11. mora, ae : 10. 17.
2(2), 4, 9: 9, 1: 16, 1(2), 5, m~nIstro : 3, 6.
12. 12, 13, 14 . 1 morbus, i : 4, l, 2, 3(2), 5,
t · · 3 2 6' 19. . m~nuo : 4,13; 7. 7; 10, 20.
lon,e (-lus) : t, 15: 5, l, 13; mat er ~ n s . , ' . ' 19 (B'); 8, 9, 15,16(2),17,22; 11, 13.
matena, ae : 1, 12, 3, 3 6' 19 minus: 3, 5' 5 5' 6 9 ' 8 6 morior : 4, 3, 4, 10(3), 11(2),
8, 13; 7, 7; 13, 6; 14, 3; 4.6,23;10,20;17 , " ' 7(2)' 1" , , , , , , ,
. ' .. , 6. 11 ( B').
t8,9.
4. mirabilis, is, e : 5, 13; 6, 2;
lonlltudo, inls : 7, 6; 11, 16; maternus, a, u m: 3 , 9', 12. 8. rs. 3
; 10, 7, 18 (B8), 26; 12,
mors, tis : 4, l , 2(3), 3(3), 4,
t2, 13; t3, 4. mature : 10. 24. 5, 7, 8, 9, 11, 15, 17(4), 18,
JOUpI, a, um: 5,7; 13, 6; 16, 5 maturitas, atis : 7, I l. mirabiliter . 22; 16, 15; 18, 3, 8; 19 biB, 4.
loquor: t, 9, 11; 3, 3, 18; 4, m . 4 3. 5.12. . 2, 7, 8; 4, 15; mortalis, is, e : 4, 7(2), 11; 18,
maturus, a, u . 2" 4 15, 22;
24; to, 13(2); 11, 10, 13(2); maxim e : 1, 3, 1, , mlraculum . 10; 1 9, 3(2).
U, 1. mlrandus ' 1 : 16 . 3.
mortalitas, atis : ", 11, 12(2);
20,8 . 13 mire: 7 ,'ga, Um : 6, 1; 8, 7.
hlbric:ul, a, um : 7, 6. meatus, us : 1 1, 11, . • . 12, 15.
mortuus, a. um : 17, 8.
....... a. al1l : 12', tL
J' ...~.~,!!..x ., ta, , ..
, tl, 14; te., , . . 1l00tU : 3, 7.
SI .... S. • au'" aua : 7. 9.
e : 1. 3, 8; 3, t, Dudu. a. um : 2. 6. 7; 6-, 22;
5. " 8, 9: 8. 7; 10, 18.
_ . ' !liilutllls, ls, e : 5, 6. DUU:eruI , i : 8, 6: 10, 9, 28.
aaulragium, li : 3, 1. numquam : 3, 3; 8, 12; 11. 16. oil. . . .
tièh•••rlo : 4,13,15; 11,1. nunc : 1, l, 2, 6, 9; 2. 11; 3. GfI\a1v~
neeellarius, B, um : 5, 10; 6, 12; .ft. 23, 24; 5, 12; 8. 15; Ir~ 1
4, 6(2); 7, 8; 8, 5; 20, 8. 8,1; 13, 1, 9; 15, 5, 6; 19. 7. 16; la. 8;
necesse (est) : 3, 4, 13; <l, 4 pupcupo : 8, 16; 12, 16; 16. 2; 20. 9.
7,17(2),22; 6,12; 7, 6; 1; 18, 9.
nutrimentum, i : 12, 17.
oleum, l '17 lU..
om 1nor ~ a, t.• -x-"
11, 5, 11, 13; 12, 1; 16, 5;
17, l, 7; 18, 8; 19, 9. nutrio : 3, 10; 10, 27. omitto : 1, 14.
necessitas, aUs : 1, 1, 4; 4, 12, nutus, us : 1, 10; 7, 1. omnino : 8. 3; 7. 111 _,.. :Will
14(2); 5, 1; 17, 7; 20, 1. 12,3;t~.6;tl ....
neeessitudo, inis : 3, 8.
17, 9. • ,_,'111'_
....I,alr ...- tO, 11: 8, 1; neeubi : 11, 17 . o onus, eris : 8. 5; 13 ••; 20 ...
le: 18 hie, 2. nefas : 13, 2. opera, ae : 2, 10. •
: 1, 3, 4, 9(2); nempe : ", 3, 11 (BO). operculum, i : 5, 9.
nequam : 19 bis, 1. obaresco : 10, 3. operio (opertus, a, um) 7. 2t
nequeo : 4, 19, 24 . obdormio : 18, 8. 8, 1; 12, 1; 1~, G.
• 11 t., 16: 5, 5; 7, obductus, a, um : 8, 4, 11, 12,
neruus, i : 4, 5; 5, 6, 8; 7, 1; op~fex,. icis : 3, 18; 7, 7.
" 7; tG, t, 4. 13; 18, 4. opmatlO, onis : 12, 12.
9, 4; 10, 21; 16, 13, 14, 17.
1'.
iatll!U!l. el'II : 1, 14; 3, 14;
8i 9; 19, 5, 8; 20, 7. nescio : 15, 5; 16, 1(2), 8; 17, obhaereo : 11, 17. oportet : '*, 6; 5, 10(2); 8. il;
B: ft : '10. 17.
• 1 : 18, 13.
.,..WUI. a, um : 10, 27.
4, 6.
nidus, i : 3, 7 .
nihilominus : 8, 11; 16, 8; 19,7 .
nimirum : 8 , 13; 16, 18.
oblectamentum, i : 1, 6.
oblino : 11, 17.
obliuiscor : 1, 3.
obrepo : 18, 7 .
10, 3; 16, 4.
oppono : 1, 8; 8, 11.
opprimo : 3, 17; 18, 4; 20. 4.
optio, onis : 3, 11.
........ : 12, 10. obsaepio : 11, 13.
mutlll, a, um : 2, 7(2); 3, 2, 12, nimis : 3, 1; 4, 22; 6, 9; 9, 2. opto : 1, 3; 3, 11 (B'); t9,
16, 17; 8, 4; 10, 16, 26; 11, nimius. a, um : 5, 7(2), 12; 12, 12. obscenus, a, um '. 7, 7', 12 " 2' 4; 20, 8(2).
nisus, us : 13, 8. 13, 2; 14, 3. opus, eris : 1, 4, 9; 3, 5, 14:
11(2), i3; 18, 17.
nitor : 11, 17; 13, 8; 15, 2; obscurus, a, um : 1, 15, 16; '*, 10(2), 23; 5, 5; 8, 6; 7,
20, 5. 9, 1; 11, 10'J 13 , 9', 1"
~, 8', 11; 10, 1, 10; 11, l, 16; 12.
16, 3; 17, 6; 20, 1. 6; 13, 2(2), 6, 7; U, 9; t8,
N no : 11, 8.
noeeo : 4, 16; 7, 7; 11, 8. obsolesco : 10, 3. 2: 19, 4, 7; 20, 7.
Daria. 15 : 6, 12; 7, 5; 10, 10, nodatus, a, um : 7, 1. obsto: 15, 2; 16, 7. opus (est) : 1, 3; 8, 15.
obstruo : 11 13 14
III: t1, 5, 8, 9, 10, 12, 14(2);
16, 7; 15, 3.
nodus, i : 5, 8, 9; 13, 4.
nolo: 5, l, 4; 8, 7, 8: 19 bis, 3. obtentus, us ':
obtutus,
1: 2..
us : 10 , 2 .
orhis, is : 5, 10; 7, 9; 8, 4(2),
6,9,13,15,16(2),17; 10, 27.
tlilii:or : 2, 10(2); 3, 1(2), 5. 10, nom en . inis : 1, 2(2), 9; 5, 6; ob . ordinate : 6, 10.
16(2), 19, 20; 4, l, 8 (B O), 8 , 8 .· 10 , 16 , 24', 11, 8; 12, ~IUS, a, um : 10, 24 ordi no : 19, 7.
occ~do : 16, 15. .
9, 10, 13. 14, 22; 5, 2; 6, 16; 13, 6; 17, 2. 8' ordior : 6, 6.
1(2). 3(2), 8(3), 10(3), 11, 12; nomino : 1, 15; 5, 8; 8, 6, ' OCClpitium, Ü : 7 10 ordo, inis : 1, 9; 4, 20, 2S;
occulo : 10 l ' .
•• t3; 12, 17; 19, 2, 4(3), 6. 10, 18; 11, 8. 5, 3; 6, 13, 14; 7, 3; 10.
_ _, i : 10, 4, 6, 7. occupo : 16, 7' 18 4
aatla, il : 13, 3.
nondum : 17,2. . 0 6.
nos co : 1, 1; 9, 5; 14, 9, 2 , occursus us .
OCUlus!
11
.
8' .
, ; 15, 2.
2, 18 (B') , 23; 13, 7.
origo, inis : 2, 10; 4, 13; 8,2, S.
lIltitO : ., 11. nota, ae : 10,27. • 1 : 1, 7 15'
S, 10, 12' 7 '
'*
, ,
24' 6
• , orlor : 4, 18; 5, 11; 10, 2.;
natura. ae : 1, 5; 2, 6, 10; nouern : 17 , 8. 11 12( , , 5; 8 , 6, 9, 10, 14, 3; 15, 3; 19, 3.
8. 2. 6. 10, 11, 13(2), 14, 17, nouerea, ne : 3, 2. , 2), 13(4); 9, 1(2), 2(3), ornnrnentum, i : 10, 18.
: ~1~.tO, 8, ~ 11 ~uus, a, um: a, 8; "'''''llï
10, 12, 19; 115, 2; tl, i. 4; 8, 14; 18,8.
trII : a, 3; 18, 8; II, 1 pel'lcrlbO : 1, 1.
4, 8. ' pel'lequor : 10, 7.
pel'lPieio : 14., 1, 6; 18, 11.
patleDtIa, ae : t2, 16.
pel'lplcue : 15, 1.
patlor : 8, 18; i, 8; 12, 12; pertineo : 1, 2; 2, 11(2); 10, 15;
10, 4. 4;
patronuI, i : 10, 6. 14., 8. porta. la:
peruenio : 8, 10; 11, 20; 12, p0 1'tent-.
pauei, ae, a : IS, 7; 19 bie, 2; 14; 19 bis, 3.
10, 1. portlo, ollla : 1
peruldeo : 1, 11; 11, 19; 14., 8;
paulatlm : 1, 5; 11, 4(2), 16; 18,4.
posltlo, ollla : "13.
13,4. pOBslbilis, II, e : 1, 11.
=
peruolo : 16, 9. possldeo : 7 5'''0 ... ,
paulo : 12, 2. pes, pedls: 1, 8; 2, 4; 3, 1; 5, 1, possum : 1,1 1, &S , 4. .li
paululum : 18, 4. 7'....
pauor, oris : 14., 4.
2(2), 3; 6, 8; 7, 4, 6; 9, 4;
10,10; 13, 4, 5,6, 8.
2,2,5,6(2),'7 à· i i ( W'
pectus, oris : 7, 4(2); 10, 26(2), pestilens : 11 , 8.
8, i?, i';
13, 14(2), lIi, i,
27; 12, 17; 15, 3; 16, 3, 3(2), 4(2), 5(2), 8, 8, 9., 10(6).
peto: 4, 6; 5, 1; 13, 2. 11(2),14, 17,21,23' 15 1 fi 8
5(2), 6, 8, 11.
pecus, udis : 3, 6, 11(2), 12,
philosophia, ae : 20, 1.
philosophus, i : 1, 2, 15; 2, 10;
13(2); 6, 1(2), 3(2), 6, i~
p 7, 8; 8, 7, 13(2), 14, 15, 18;
20; 5, 2. 8,10; 15, 1, 6; 16, 1; 17, 2, 9, 4(2); 10, 6, 9, 12, 18 21
pedetemptim : 1, 8. 7; 20, 2.
""11'" 1 : 8, 2; 10, 18.
pellicula, ae : 8, 8. piger, a, um : 16, 10. 12, 13(2), 14(2), 17(2);' ta:
22, 26; 11, 5, 7, 8, 10 (Ba) li'
1
=~~,:lt., :1,t.8,
14; 11;
5. 4.
18,
IS, pellis, is : 7, 2. pigritia, ae : 5, 8. 1,4,7; 13, 1, 6, 8, 9; "', l, 2
1 : 10, 13, 17(2), 20; pendulus, a, um : 8, 8. pilleus, i : 7, 9. 6, 8(2), 9; 15, 1, 3, 5; 18, .:
li, 9. penetrale, is : 8, 14 ;16, 6. piJus, i : 2, 7; 7, 2, 6, 8, 9; 10, 11(2), 12(2),16; 17,1(2),4,
pIlpebra, ae : 10, 2. penetro : 8, 9; 10, 20. 10,2,4. 6, 7, 9; 18, 2, 3(2), 4(3); t.8,
.,.pltatlo, onls : 10, 2. perago : 4 , 9 . plnguis, is, e : 12, 18. 1, 2(3), 3, 4, 6, 8; 18 bie,
paplDa, ae : 10, 27. peragro : 16, 9. pinna, ae : 3, 20; 5, 3. 2, 3(2); 19, 9; 20, 2, 6.
par: 10, 23; 12, 10. percipio : 1, 15; 15 , 5; 17, 1. piscis, is : 6, 11. postea : 1, 13; 6, 10.
puai: 1, 9; 2, 1; 3, 10; 12, percolo : 11, 20. pituita, ae : 11, 14. posterus, a, um : 1, 2; &, 2(2).
11: 18, 4(2). percoquo : 11 , 15. placeo : 10, 1. postis, is : 8, 12.
panes, etll : 10, 8. perdo : 19 bis , 3(2). placidus, a, um : 1 4, 6. potentia, ae : 9, 4; 19, 7.
paiter : 8, 6; 8, 5. perduco : 5 , 1. plaga, ae : 4, 13. potestas, atis : 3, 17; ~, 24;
paro : 12, 15. perfectio, onis : 1 0 , 9. . plan~.: 1, 16; 5, 12; 1 0 , 8; 20 , 1. 5, 13; 10, 24; 16, 10, 11; 18,
pars, partis : 1, 16; 5, 1, 5, 8, p erfectus, a, um : 1, 11; 6, 5, 6, plamtles, ei : 10, 27; 13, 6. 8.
10(2); 7, 5, 7, 9, 10; 8, 5, 8 ,4,6; 1 0 , 23; 2 0, 9. planta, ae : 13, 6. potio, onis : 10, 20.
8, 9, 16; 10, 5, 6, 9, 10, 20; perfer o : 11, 8. planus, a, um : 5, 5; 10, 22. potissimum : 4, 10.
11, 19, 20; 12, 3, 5(2), 10, periculum, i : 2, 3; 4, 20. plenus, a, um : 5 8 ' 8 16' 10 23 potius : 6, 12; 8, 13, 15; 16, 4;
26', 11 ,,12.
4 , ,' , , ,
12(2), 13(2); 13, 3; 16, 3, peritus, a, um : 6, 5. . 2. 19,1; 20, 3.
10, 12, 14, 15; 17, 8; 18, 1, p erlu cens : 8,9,11; 10,3, 14. Plerumque : 8 11 ' 11 13' 12 6 p otus, us : 10, 17; 11,1,6,15,
permaneo : 6, 1. 9. " '" ,
10. 19, 20.
putlm : 20, 3(2). permisceo : 11, 15; 12, 8 . ploratus us' 3 2
praebeo : 1, 2; 5,2; 10, 2, 23, 24;
pmus, us: 12, 17; 17,7; 19, 5. permitto: 12, 13. Pluma, ~e : 2 .;. 7 2
plus 1'" , . 1 3,4.
paruus, a, um : 3, 18; 10, 27. p ermixtio, onis : 12 , 10. ' P urls : 3 17 20(2)' praeceptor, oris: 1, 1.
8 ,12 14' 12 1 " ,
pucor : IS, 13. pernicies, ei : 11, 17. 2 6(3);20,i. , 2,13,1 6; 14, praeceptum, i : 1, 2.
palus, us : 3, 6. p erniciosus, a, um : 20, . praecipue : 8, 9; 10, 24; 18, 9.
poeta, ae . 1 11
patelaclo (-flo) : 10, 12; 11, 6,
13, 20; 12, 2; Ht, 6.
p ernicitas, atis : 2, 3.
p eroro : 20, 1.
POUeo: 10 2 ;, 4.
18 , 2. praecJa rus, a, um : 19, 8.
praecludo : 11, 14.
1• Q
• ,8;t,l.
> , .... m. 1 : 18. 18; H, 17. quadragesimus, a, um: 11,,,
pi ,'rte: tt, 9: 17.9. quadro : ", 1~.
p.,.prl...... WIl : Il. 3: 20. S.
propterea : 3, 3.
ptopalao : Il, 3; 4, 20.
pror.us : 1, 2, 12 (B"), 15.
)
quadrupes, diS : 15, 8: ", ?, 8:
13,6.
qgaero : 3, 1~, Il.
quaestio, oms : 17, 3; 18, 1:
.
22,
18; """',._,
prospere : 1, 5. 19, 1.
prosperus, B, um : 1, 9. 115,1,
quaestus, us : 13, 2. 15: t7, 1.
prosterno : lt bi., 5(2). quandolibet : 4, 7.
prote go : 2,3; 3, 7. t9. 3, 4;
quanto: 1,2; 3, 20. ratlonalla, la, e : 2
protendo : 10, 17. quantulum : 8, 14.
proUnus: 3, 1; 17,7. recedo : 17, 4. '
quare: 9, 5; 18, Il. reeeptaculum, 1 : 8. S' tt If St
proueho : 3, 5. quartus, a, um : 1, 12.
prouenio : 12, 8, 14. 5, .8; 12, 2; 1t, 9. ' •
quasi: 5, 4, 5; 7, 2, 9; 8, 11; reclplo : t, 7 12 16· 1t .....
prouidenter : 6, 10.
prouidentia, ae : 1, Il, 16;
9,1,3; 10, 4, 10, 17, 19, 26, 19 , 4 . '" , ..,
27; 11, 7, 8 (B'); 13, 6; 14, 4; reciproeus : 11, 3 (BI).
2, 10; 4, 1, 13, 14, 15, 23, 24; 16,6,12,13; 18, 4.
5, 13; 6, 2(2), 12, 15; 8, 16; reconditus, B um : 16, 6.
: 8, 5, 15. quatenus : 6, 4(2). recte : 12, 6, 14.
tI : 6, 13. prouideo (prouidens) : 2, 2; quattuor : 5, 2.
3, 4; 4, 2; 6, 4, 6(2); 10, 5; rector, oris : 10, 24; 11. 4.
, tll, 6; 14, 6. quemadmodum : 2, 2; 4, 9. rectus, B, um : 1, 4; a 4·. 8'
a, um : 1, 13: 3, 10; 11, 2; 13, 2. queo : 19 bis, 5.
prouisio, onis : l, 7. 19,10. • , • •
AI 8, 8; 12, 7. queror: 3, 1, 18; 4, 1, 8, 10(2); recuso : 1, 3.
lU _ban, il: 15, 1; 8, 1, 12. prouoco : 5, 1. 13, 2. reddo : 2, 6; 11, 4; 15, t.
~,or, as: 15, 3. proximus, a, um : 5, 2; 8, 3;
quidem : 1, 3, 5, 7, 10, 11, 14; redeo : 11, 7; 12, 18.
fII"IIUH, a, um : 3, 20. 18,7. 4, r; 5, 6; 7, 1; 8, 12; 9, 4; redigo : 13, 7.
.... (quam): 6, 6(2), 8; 17, 7; prudens: 3, 12; 19 bis, 3.
10,25; 11, 4, 13, 20; 12, 6, 12; refello: 3, 19; 6, 15; 8, 12.
tl )d., 4. prudentia, ae : 1, 8.
13; 13, 6; 15,1,3; 16, 9, 10; refero : 1,10; 4, 15; 12, 10.
probabllis, Il, e : 18, 4. pruina, ae : 2, 2; 11,1.
17,6; 18, 3, 9; 19 bis, 2, 3; reficio : 10, 2.
...lao cl, 15: t, 14. pudeo : 13, 1, 2. 20, 2, 6 .
pudor, oris: 13, 1. rellecto (-xus, a, um) : 12, 5.
procreo : 12, 6, 13. quies, etis : 16, 10; 18, 6, 8, relluo: 10, 17.
prodigiOlus. a, um : 6, 2. pulcher, a, UID : 7, 6; 10, 8. 9.
pulchrltudo, inis : 2, 7, 9; 7, 2, refreno : 11, 8.
_do: lt, 9. qUietus, a, um : 1, 1; 18, 5.
9,· 8 , 6, 8', 10, 25; 11, 1; refulgeo : 8, 9.
pHdUoo : 5, 1(2), 7, 13; 7, 5. quodammodo : 1, Il; 12, 9.
13,3. refuto : 6, 9.
profanUI, a, um : 13, 2. quodlibet : 4 l 7', 5 " 1 13 •
pulmo, onis : 11,3,5; 17,5. regimen, inis : 5, 6; 16, 4.
profecto : 1, 9; 3, 20; 5, 11;
8, 14; 11, 11; 14, 7; 16, 8; pulso : 16, 18. 7 quoque : 3, 9; 4, 8, 20, 22; 6, regio, onis : 2, 5; 11,9; 16, 3.
10.8. pulsus, us: 11, 11; 16, 17; 17, . 14; 7, 5; 10, 5, 12, 27; 11, 9, rego : 1, 10; 2, 10; 16, 10.
profero : 16, 6. punctum, i : 16, 9. 13, 14, 16, 18; 12, 1, 10, 12; relaxa : 9, 3; 16, 15.
proflteor: 1, 2; 20, 6. pupilla, ae : 8, .16. . 11 17. 13,1; 16, 1; 18, 7; 19, 1, 6. rel ego : 2, 5.
profundo: 5, 13; 11, 12. purgamentum, 1 : 10, 7, , religo : 19, 8.
pJOgen1es, el : 12, 8. purgo : 12,6. 5 relinquo : 6, 13; 18, 9.
prohlbeo : 4, 10. purus, a, um : 8,16(2); 9, . R reliquus, a, um : 13, 3.
prolcio: 3, 1; 8, 2. pusillitas, atis : 1, 11. . 4 6, 9; remigro : 3, 20.
radius, ii : 8, 10(2).
proUxus, a, um : 7, 6. puto : 1, 12, 16; 3, 10'1 12 4 rado : 15 2 remoueo : 1, 15; 10, 26.
pfOlllin eo : &, 13; 7, 4. 6,6,9; 10, 16~ 11, 1 ; .1.6: rapio : 19 bis 4
repello : 4, 5; 10, 5.
prompte: Il, 10. 8, 12; 14,2, 4(2); 16,5, rari't as, atis : 11
' . repente: 18, 7.
13; 17, 4, 5; 19, 3. 4 repercussus, us : 8, 7.
promuscl8, idll : 5, 12. rarus ' .
, a, um : 11, 3. repercutlo : 15, 2.
L'O\IVI'81l' d .
"e u Dlcu créateur. T. 2. S.
,.earltRl, atis : t't
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2; " 13. ..dao: 13, 3, 4.
1 J. ,edel, Is : 7, 5;
.8; l, 3; 11, 4;18,4. t6,4.
li~::~':a,lltiaum: 8,: 5,
4. l, 10(2); sem el : ., 12; U, 3(2).
sem en , Inis : "', 13; 13, 3, 4, 8(1);
, 23; 13, 6. 8, 12, 13; 19, 3.
sementis, 15 : 12, 10.
seminali!, is, e : 12, 2 .
s seml nlum , li : 12, 2.
semper: 4, 7(Ba), 17; 8, 12; 11, slnguIi,
laeramentum, i : 19, 8, 9. 6,7,8; 17,1; 18, 11; 19 hla,
saepe: 1, 7; 4, 2; 8, 12; 11,17; 9,3;
12, 7; 18, 10; 19, 6; 20, 5. 3. sinister, a, um •
sempiternus, a, um : 4, 10, 17; 5,14. • _l'W
saepimentum, i : 3, 14.
suplo : 2, 3.
19,10. sinuosus,
.
a, nm'
.
~~m.
7 ,1ft
senectus, us: 4, 9, 11, 17.
saeptum, i : 10, 2, 11, 17; 16, senex, is : 4, 11; 10, 14. 22. u. : 8 , 1
smus, :v,.,"1~1lII1IÏI
"1 tllo.
17. sensibilis, is, e : 16, 14.
saevio : 6, 11; 9, 4. s~tus, a, um : t8, 3.
sensim : 1, 5 (B'); 13, 5; 18, situs, us : 7, 5.
8; 17, 3. salax : 14, 6.
saltus, us : 1, 8; 13, 8. 7. sobrius,
. a ' Um". f·. "
JO. sensus, us : 1, 11, 15; 2, 1(2); sOCietas, aUs : 1-, 29, 2t.
Ill ..,: i, 4. saluber, a, nm : 18, 8.
5,6,9; 8, 9,10, 16; 9, 1,5; soleo : 1, 5; 2, 10; 8, '1" '7:
, 2. sains, utis : 3, 5; 19 bis, 3.
I l l.mlO (restrlnctue, Il, um)
te, u.
sanctns,
sane: 16,
a, um
4.
: 13, 2.
solido : 5, 9; 10, 9.
.
solidllmentum , t· 7 '1 ..' •
reuelo : II hia, 2. 4, 16, 22: 10, Il, 22; 12, 6; sollertia, ae : 6, 7; 11, 11.
19,6. sequella, ae : 4, 3. sollicitudo, inis : 3, 6.
reueNntla, ae : 4, 20.
renertor : 10, 1. sapio : 3, 3; 6, 11; 18, 1. sequor: 2, 10; 4,10,12, 13,15, solubilis, is, e : 4, 7.
renIDco : JO, a. sapor, oris: 10, 20(4). ~6, 17(2); 11,1; 18, 1, 2. solum (adv.) : 3, 8; 7, 5.
satis: 1, 2, 14; 13,2; 19, 7; 20, senes, ei : 7, 3. solum, i : 5, 1;13, 8.
rellOÇG : S8, 1. sermo, onis : 13, 1.
reuoluo : SO, 14; 16, 2. 9. soluo : 4, 8; 16, 15.
scapulae, arum: 5, 10; 10, 21. sero: 19, 2, 3. solus, a, um : 7, 2; 8, 2, 3;
rlctuI, us : 10, 12.
ridicule : 2, 11. scilicet: 3,2,6,12; 5, 9; 8, 2; sero (seui, satum) : 19 2 10, 13, 15, 16, 24, 26, 27;
16 , 4 , 14' 19 " 5' 19 bis, 2. serpens, tis : 7 6 ,.
rien, rlenis : 12, 2; 14, 3. }
seruio . 1 10 ' . 11,3; 14, 9; 19, 3, 4(2).
rlgeo: 8, 8. scintilla, ae : 8, 16. 19, '10: ; 3, 18; 6, 11; 8, 2; somnio : 18, 9.
rllldue, a, UID : 8, 2; 10, 21. scio : 1, 7; 14, 9; 17, 6. somnium, ii : 18, 9, 10(2), 11.
seruo : 6 14' 7
rlmula, ae : 8, 14.
rluUI, 1 : T, 2; St, 3; 20, 8.
scribo : 5, 6.
scrutor : 1, 15.
set a, ae:'7,2 ,5; 12, 14. somnus, i : 18, 3, 4, 7.
sexus, us . 7 . son us, i : 10, 15; 15, 2(2), S;
rebore : 12, 18. secedo : 16, 6. s~cco : 10 . 3 ' 11; 12, 8, 13, 15. 16, 14.
rohar, orll : 3, 5, 20; t, 3, 4, 19, secretus, a, um : 16, 6. Sld ,. sopio : 16, 9; 18, 3, 4, 8.
20; 7,11: 10. 21; 12, 14, 16. secta, ae : l , 2. . us, eris : 19 6
Slgno . 10 ,. sopor, orb. : 18, 5.
rebuttul, a. um : 12, 1 il. secllndus, a, um : 1, 13. . , 19, 21, 27. sors, sortis : 3, 20.
..spJdQ : l, 10; 1 •• L
1, 8, 9, :M; IIIIlDto : tt, 4.
,..uneo: :a, 2; 13,4.
: l, 4.
fi, e : 2, 4; 8, 3(2);
18,4; 19 bis, 5. T
.rH::=:~~:
; 19,: 6.16, 9.
a, um tactus, us : 17, 4.
19))nexu8, a, um : 7, 4. taBter, a, um ; ", 20; 5, 13.
tandem: 1, 16; 16, 3.
luboles, Is : 6, 4; 12, 10, 15.
subslcluus, a, um : 12, 15.
lubstrinso: 6, 8; 10, 21; 11, 16.
lubtWs, is, e : 1, 7; 8, 16; 10,
tango: 1,15; ",6; 17, 1; 19,9.
tanquam : 1, 10; 8, 3, 5, 9;
9, 2; 10, 17, 24; 16, 4, 6(2);
tertlna, ..
telUs,
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Il ((-
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: l, 13"' , 3.
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....
20: 11, 18, 20; 16, 12. 18, 4. t t ,~.
el udo, iBis : 10, t
subtilltas, atis : 8, 9; 20, 3. tantum (adv.) ; 1, 6; 3, 2, 14; t~en8auru8,1 : 11, 8.
subtraho : 2, 3; ", 10. 4,24; 8, 3, 9; 9, 2; 10, 10; tlmldus, a, um :", 19' 1~ &.
• ...... '1J S4., 3. successio, onis : 13, 2. 11,9,10(2); 12, 4, 6, 9; tolero : 3, 1. •
19. sucus, ii : 7, 2; 11, 1, 2, 15, 17, 9; 18, 3. toiles, Is : 11, 9.
1: , 14. 16, 17; 12, 17. tantummodo ; 5, 10; 18, 7. tollo : : 11,9; 20, 3.
• : ft" 5, 9, 11. sufficio : 10, 18 . tarde; 8, 10; 16, 5. torpeo : 16, 18; 19 bia, 3.,
J, 9; 10, 7; 11, 3 suflulcio : 2, 4; 7, 6. tarditas ; 10, 17. tor~s, 1 : 10,21; 13,4.
4. 7. 8(2), 10 (B'), summa, ae ; 4, 12; 6, 5, 12; tectum, i ; 4, 16. totldem : 13, 7.
10, 11. tegmen, inis ; 10, 1, 18, 23. totus, a, um : a, 7. 200 1. a;
tl, 1, 2(2), 4(2);
lU.... 1.
7.3;11,4;19,5.
summatim ; 1, 13.
summus, a, um ; 1, 1, 8, 11, 12;
tego ; 2, 2, 9; 5, 9; 7, 2, 7, 8,
9;8,5(2),9; 10,17; 14, 2.
7, 1, 11; 8, l, 2, 18; 10,
10, 11, 20; 11, 8; 12, 3,
t
tplenl.s : 14., 4(2), 6, 7. 3,5; 5, 1, 6, 8, 13; 7,7,9(2), lelum, i ; 2, 3. 10; 13, 6; 16, 4, 12.
: a. 6; 4., 2, 13; 16,16(2). 10; 8,3, 5; 10, 5, 10; 13, 2; temeritas, atis : 1, 15. tractabilis, is, e ; 10, 6.
... :7,2,6. 16,4(2), 6; 19bi8, 3. tempero : 7,1; 17,5. tractatus, us : 18, 17.
fI,e:13,6. sumo: 1, 14; 2, 11; 6, 1; 10, 12; tempto ; 1, 11, 12. tractus, us : 7, 6; 11, 4.
lIlatIm : a. 1; 17, 6. 12, 7; 20, 3. tempus, oris; 1,2; 3, 1; 4, 6, 10, trado ; 20, 2.
ttatuo: 2, 6; 8, 2: 19 bi8, 3; 20, superbia, ae : 1, 10. 12; 8, 11; 16, 9; 20, 1, 7. traduco ; 18, 6, 7; 19 bia, 4.
1. supercilium, ii ; 10, 4. tempus, oris (= la tempe) ; 7,10. traho ; 10, 20; 11, 14, 18.
atatura. ae : 8, 5; 12, 12. superiacio : 7, 2. tenebrae, arum ; 18, 7. transeo : 3, 2; ~, 2.
statua. UB : 1, 5; 8, 3: 19, 10; superior, ior, ius ; 6, 7; 10, 6; tenebrosus, a, um ; 16, 3. transfero ; 7, 6; 18, 16.
20.2. 11, 5. teneo : 5, 2, 13; 6, 1; 8, 16; transfundo ; 19, 3.
aterIlIa, fi, e : 13, 2. superius ; 4, 10; 10, 19. . . 10,22,23,24; 16, 6; 18,4,5; transit us, us : 11, 6, 7, 12.
ItIpo : 1&, 2. supero : 2, 5; 12, 8; 19b18, 2, 19, 4. transmeo ; 11, 6, 20.
IUrpI, IUrpis : 2, 5; 12, 12. 20,5. tener, a, um : 3,9;10,20;19,10. transmitto ; 10, 16; 11, 13.
Ito : 4., 22; 10, 2; 13, 6(2). supersum; 4, 6; 12, 18; 17, 1. ' teneritudo , inis . . 7, 7'J 11 , )
8 transpicio : 8, 10, 11, 14.
1traqu10: 11, 14. superuacuus, a, um ; 2, 9, 20; 12, 18. transversus, a, um : 5, 5; 10,12.
atrenUUI, a, um : 1, 2. 3,13; 5, 12. 3 tenor, oris: 7 5' 10 2' 11 11' tres, tres, tria: 10, 7, 25; 17,
stdnso : 1, 13. supin us, a, um : 10, 26; 14, . 19 h'lB,3. " ' ) "
8; 19,2.
1It1ldeo : 19 bi., 5. suppeto : 4, 20. 2 tenuis, is e . 11 7 19 20' tribuo ; 2, 9; 4, 4; 7,6; 10, 2;
Radium, il: 1, 1; 19bia, 5. supra (adv.) ; 9, 2; 11, 3; 1 , 14 ' . " , ,
ten ,2; 16, 12; 19, 2; 20, 8. 18,9; 19, 6; 20, 7. .
ltuIUtla, ae : 8, 1. 12. • uo: 13 5 tlleor : 1, 2; 3, 14; 4, 19(2),
ltultUl, a, um : ", 8; 19, 6(2). sura, ae ; 13, 5. 3 7' 11, 19' tepefaclo " 3 . 9 6,14;8,11.
t " .
atapelco : 9, 4. susclpio ; 1, 12; , , eres:7,9' 10 21'13 5 tum : 1, 3; 8, 6; 9, 3; 18, 9.
laadeo : 1, 9. terg J" ,.
12,17. terg~O (tersus, a, um) : 10, 3. tumor, oris: 10, 5; 11,9.
IlIIIdo : 10, 27. suspende ; 2, 4. m, 1 : 7, 6; 10, 26. tune: 18, 6; 20, 1.
-..); a, lit Ot aideor : t, 13, 1t 1
, Ir 7. t.6, 14: 8, l't; e, et
: . , 1UI~ .1i, 4; ta _ 1,9;9,l,2,3;10'&&,,~'K.n
5. '6, 17; ta, l, tO; ta,
~:=~; aUs : 10, 27. 14, 4; Il, 3; 18, 3. lit 8'
14 : la, 1.
aerbum, 1 : 1, 1, 11; 10, 13;
17, 1, 2, 3(2), 4(2), 6, 7. &, li
11, 11; 20, 7.
Il,11; 16, 1. uiseo: 10, 21; 17,1; 19, 5.
uere (\lerius) : 30, 1. umor,
ullil are : 18, 5, 8. Il
uerecundia, ae : 13, 1. uigor, oris: 5, 8; 16, 14; 19 bl.,
uereor: 1,5; 6, 9. il,3;
5.
uerital, atls : 6, 12; lebie, uincio : 11, 12. UIIlqU. . " .
2,5; 30, 2, 4, 5, 6. uinco : 19 bis, 5; 19, 10. t"'1T,.2.
unde (adv. lat.) ;
uero : 2, 5, 7, 9; 3, 2, 3, 7, 9; uinculum, i : 3, 8; 11, 16. 13,6;11,1;1'1 2
4,3, 17, 19; 5, 6, 7; 6, 14; uindico : 19, 2. undlque : tr, 12. • •
7, S; 8, 2, 11; 9, 1; 10, 6, 24; uinum, i : 9, 4. unguis, is : 2, 4. 7; 1.....
11, 3, 15; 12, 3, 10, 14, 15; uiolentia, ae : 11, 8. un~ula, ae : 2, 4, 7. '
13,6; 16, 6, 7; 17,4; 18, 1; uiolentus, a, um : 1, 7. URiCUS, a, um . 20 /;
19,1; 20, 4. uir, i: 1, 12; 3, 12; 12, 16.
uirgulta, ae : 3, 7.
unitas, atis : 10. li..
uersor: 16,3. uniuersus, a, Dm : 2, 10; tr, _
uersus (adv.) : 5, 11; 10, 26. uirilis, is, e : 12, 6, 8, 12, 14; 6, 4, 14(2); 7, 2; 8, 2, 121
uertibulum, i : 5, 8. 19bis, 5. 10,11; 11, 15' 18 4 10 lK.
uerto: 5, 8. uirilitas, atis : 7, 11; 12, 13. 18 , 9 . "" .....
uerum (adv.) : 12, 6; 16, 16. uirtus, tis : 1, 9, 11; 2, 6; 8, unus, a, um .• 4 " 24' 1 f4t 9• .....
.,.,
: 2, 7; 6, 2; 10, uerum, i : 1, 6; 6, 15; 11, 9; 16; 12, 16; 19, 8; 19bis,2(2), 7, 3(2); 8, 17; 9, 3; 10. 7J
.1__
,,-,m,ljà,2;8,7.
6.
:~' 11.',24; 8, 7.
16,13; 20, 5.
uerus, a, um : 1, 2, 4, 6, 9, 11;
3, 18; 8, 11; 9 , 4; 15, 2, 3;
17,6,8; 18, 8, 11 ; 19, 2; 20,1.
3(3),4; 19,10.
uis: 1, 16; 2, 2(2), 3; 3, 15, 16,
17, 18(2); 4, 16, 19(2); 9, 4;
10, 16, 24; 12, 16, 18; 14,
10, 8, 9(2), 10, 11, 24, 25;
11, 5, 16; 12, 2, 9; 14" 9;
16, 9, 14; 18, 2; 18, 3, 4.
uocabulum, i : 10,2.
Wl'lIII!tt fi : 18, 10.
~~ am: 2, 5; 12, 9. uesica, ae : 11, 1 8, 20(2). 1; 16, 10, 11 , 13; 19bis, 2; uocalis, is, e : 11, 12; 15,2.
Dm: 3, 6. uestio : 2, 6. 19,9; 20, 3, 5. uoco: 5, 1; 8, 8; 11,3,7; 18,15;
_pe : a, 11; 16, 10(2). uestis, is : 2, 8; 4, 16; 8, 5. uiscus, eris . 4 5' 5 5' 7 2(3)'
" "" , 19 bis, 4.
....to: U, 10, 18, o. uexator, oris: 19 bis, 1. 11, 1, 3, 4; 14, 4, 8, 9; 16, uolito : 6, 2.
vehetDenl : 10, 5. uexo : 4, 2; 19 bis, 5. 12,13; 17,7. uolo (uolare) : 3, 9; 5, 3, 7;
1J,eb.ameuter: 3, 3. uia, ae : 11, 7, 11; 16, 5. u~sio, onis : 18,4, 8. 6,11.
uel : l, 2(2); 3, 12i 4, 15, 22; uibro : 10, 15; 18 , 5. U~StUS, us: 8, 15, 17; 9 , 2; 10, 10. nolo (uelle) : 1, 15(2), 16; 3,
7, 1. 3(2), 7, 11(3); 8, 13; uicissim : 7, 6. Ul a, ae : 1, 2(2) '' 2 , 2'J 3 , 1 , "",
? 12; 4,3,9; 5, 7, 13; 6, 2; 7, 1;
uicissitudo, iuis : 11, 3 (B'), 4. 4 , 2, 21; 6, 4 6' 11 4 ' 12
10, 10(2), 11(2), 24(2); 11, 8, 6, 13, 14, 16; 9, 1; 14, 5;
6', 18 , ;2 19," 8; 19" bis , 4;,
'tlll 12. 12(8); 13, 2(2), 9(2); uictoria, ae : 19 bis, 3. 3' 15,4,5; 16, 3, 9, 14; 18, 11;
.~, e(2); 16, 9; 17, 2; 19, 4; uictus, us : 2 , 5; 4, 10; 5, 1 , .19.. 1.0(2); 20, 2, 8(2). 19, 8; 19 bis, 2.
18 Ida, 2(2); 20, 4. 10,12; 19 ,6 . 2 ultahs, IS, e : 7, 2 . 11 2 4 uolucris, is, e : 3, 10; 11, 18.
tilla: ta, 1. uidelicet : 3, 12; 4 , 1; 6, 2, 1 . ultlum, ii : 1, 2: 2 '1;' l' 6 15 ' uolumen, inis : 11, 17.
. 19 b'1s,4. "'"
U", ae: 7,2; 8, 13; 12, 2(2), 4. uideo: 1, 7, 1 5; 3, 18; 4,10, 12: Ulto: 1 7' 6 7 uoluntas, atis: 1,13; 8, 12.
......wa, 1: 9,4. 13, 22, 24; 6 , 2, 3, 8(2), 10(4), ,
uea.erilU'Ul, a, um : 14, 5.
1IeIdâ!., 17; 1,6; 11, 8; 13, 9;
8, 9, 10(5), Il , 12(2), 13,
15, 1 7; 9, 3, 4(2); 10,2); ;:'
1;'7: uitr ' J , •
uit eus, ~, um : 17, 6 .
. rum, 1 : 8 11
U1UO . 1 2' .
uoluptas, atis : 12, 15; 13, 2;
19,4 .
1I0X, uocis : 8, 6, 7, 8(3); 10, 13;
1~, 8(J)j 'i7, 3; 19, Ij 1t bie, 11 ; 15, 3; 16 ,5,7 ,11(2; " 12' , ; 4, 21 ; 6 , 6; 7, 6' 11, 10 (B'), 11(2), 12(2), 13(2);
ai ao, 1. 1S' 15; 16, 16; 17 , 5, 7, 9: 12,12,13; 15, 1(2),2(2),3,4
19, Il.
, 1, 2; 19, 5; 20 , 8(2), 9: urb s, lIrbis : 16, 9.
4; 7, 1; " 2; to, 18'
'; 17, 3, 4; te, 8. '
I~=:::t: :t,
5,8.10.
aua, ae : t1, 8, 9.
aalSo : 1, 2, 15; 11, 12; 19 bi.
2. '
aulDus, eris : 8, 13; 17, 3.
uultus, us : 8, 3; 12, 13. TOME 1
Avant-propos ..............................
INTRODUCTION
.... ...................... .
~lI_-" compense la force des
257
LISTE COMPLÈTE DE TOUS LES