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SOURCES

Fontlat.an : B. ", Lu .... •. J. Il


DlruI.1I1' : C. JI_" ...
N° 214

LACTANCE
L'OUVRAG~
DU DIEU CRÉATEUR
TOME Il

COMMENTA IRE ET INDEX

par
Michel PERRIN
."\latlre-Assistant à t' Univus ité de Picardie

Ouvragf' publié avec le concours


du Centre National des Lettres

LES ÉDITIONS DU CERF, 29, Bd de Latour-Maubourl


PARIS 7 e

1974
COMME TAffiE

1. PRÉSENTATIO~ DE L'ŒUVRE

Ce premier paragraphe du De opificio introduit l'CIMlml


d'une manière très naturelle: selon l'usage, Lactance
mence par dédier son livre, et cette dédicace lui do...
possihilité de faire des allusions plus ou moins transpare
aux ci rconstances qui l'o nt poussé à écrire (1-9); puis 11
donne au lecteur les raisons lilléraires et philosophiqueJ
qui lui permettent de si tuer sa réllexion dans une tradition,
essen li lIement pour lui représentée par Cicéron, et de faire
(. œuvre nouvelle et utile (lO-fin).
1, 1. quanl rniniIne : insolite: Lactance ayant perdu
son poste, il devrait être " quietus n. D 'autre part, le senl
est ditlérent de l'acception usuelle (le moins possible).
- in sununis necessitatibus : d'après J. B. Lenglet-
Dufresnoy, dans son édition du De opificio (en 1748), qui
s'appuie sur J.-L. Büneman n (éd. de Lact. en 1739), Lac-
lance ne parlerait pas ici de sa pauvreté, mais d' • occu-
pations pressantes n. J. A. C. Buchon (dans Chois de monu-
mens, p. 276) traduit: " et même combien j'ai d'inquié-
tudes.. . )) Mais, dans ce cas, u in summis necessitatibus 1
reprendrait purement et simplement « minime quietus l,
sans rien y ajouter. D'autre part, il est possible que Lactance
évoque ici sa pauvreté: « ultimo. n. " (dans inst. 7, 11, 15)
= , penuria". Or Lactance a dll perdre son poste officiel de
professeur en 303, quand la persécution a commencé (voir

© Les Éditions du Cerf, 197 4. N. B. : les chiffres renvoient aux paragraphes et aux alln • •
4.......onné 4e son propre
..,.. -: de le faJre. En tout cas, fi "
cat. 53, 6 (p. 116 Ernoutlt:)~.;,::=::~
6. On le retrouve sous une .'
I.~,"IIJ ~article de J. stevenson, • The tum pusillitas intellegentiae JII8U; peI_ _ _•
• haII (VO A W1osok, Laktanz, p. 2, qui tenuis in nobis facundiae riuns est __ ....... ,..
=--•.•. ,''', p. 662, et t~averser une période de pau- E. R. Curtlus, dans La litt~rature ew.lIIItl.
t, 1, &.12), et n a dQMai il est également possible Age latin, p. 507 s, Lactance ne va pas j~"::::=
. . .. ll1I JDOlns P. g.~:. erséScutiOn et le~ menaces qui totalement incapable, mals Il emploie
t.DtliIl88 6vOque lcl P es coreligionnaires: « summa restrictive (voir aussi inst. 3, 30, 1 : « quantum . ..
_1 ainsi que sur s It'
, II nt .... 1lU
7 324) = le dernier jour; « U Ima critas tulit... » [c'est la fin du troisième livre des Jill" '•
... • (Vera. Mn. 2, _ 1 mort. Voir aussi mort. pers. 13, 6, 3 : " pro ingenü mediocritate » [début du sbùèJlIltr·. . .
I8I1II" a. • (epit. 7, 8) ï a esures de l'édit de Dioclétien. 2, 8, 7, § 1 de l'addition: u quantum sensus nosbt au...
1. ofl Lact*ft 6voqnetedS me probable: à la persécution,
e8 cri tas tulit )1. Ces formules sont donc assez fr4iqlJI8IIteI~t.
cIoUble allusion es on h particulièrement à leur place au début ou à la fln d'un lha 1
Une _...-t6 onséquence de la persécution. - ex oc
. .. l'"';'::~.
_trDn . WlIunu
'tlCf parce que Je De opificio est un court voir Cie. Arch. 1, 1). - DeIIletriane : on sait fort peu dl
. it' , aux sept livres des 1ns t't t'
1 U LOns : vOIr
. choses sur ce Démétrianus, à qui Lactance a aussi d~
traIU. par oppos Ion ·t· . deux livres d' Epistulae : voir la notice d'Hier. uir. ill.
27 1 ù Lactance évoque les « proposl 1 operls
:",teZ; ,paiia' •.0 Les références données par S. Brandt dans 80 ; il a ét é l' élève de Lactance (opi!. l, 2), il s'est converti
et a probablement été baptisé en mème temps que lui (cf.
ton Index montrent que Lactance emploie. ce te:me pour
d~gner les Livres Sibyllins (ira 23, 2~, ma~s ausslle~ p~m­ les allusions d'opi!. 1, 9), et, malgré cela, en tout CU
pbleta de polémique chrétienne ou antlchrétIenne (vOIr mst. à l'époque où Lactance a écrit le De opificio, il vivait dans
5 2 13' mort. pers. 46, 25). Cela tendrait donc à suggérer la prospérité: op if. 1, 5. Voir aussi l'éd. Brandt, Indez,
~'~n d~ buts de Lactance, dans le De opificio, ét.a it de p . 229, qui donne les références utiles. - et ... et non: voir
faire une œuvre « engagée ", de circonstance, d estmée à des références dans l' éd. Brandt, Index, p. 229. Voir aussi
montrer aux chrétiens le sens de la persécution qui les frap· Leumann-Hofmann-Szanty r, Syntax und Stylistik, t. 2,
palt. Mais le ton choisi n'est pas celui du m ort. pers. (que p . 480 : ce to ur se trouve à t oute époque. Il est rare chez
ce soit à cause des circonstances, ou du but qu' il s'est fixé). César et Salluste, plus fréquent dans la Rhétorique à Heren-
_ ad te : le De opificio est dédié à Dém étrianus. C'est la n ius, Varron, Cicéron, Tite-Live, et chez les auteurs post-
formule habituelle de la dédicace. Lactance explique en classiques, particulièr ement chez Tacite. - meUIIl n088e....
ifllt. 5, 2, 13 : un polémiste dont on ignore le nom a écrit dees s e:m tibi : volont é de Lactance de donner au débat un
deux livres • ad Christian os, ut humane ac benigne con· tour personnel dans le De opificio : voir les amorces de dia-
aulere putaretur li. « Humane " et « benigne " définissent assez logues, où Lactance s'adresse parfois avec véhémence à un
bien le ton, bienveillant et un peu protecteu r, adop té par adversaire fictif. Dans la dédicace, jouer avec le je et le tu
est assez facile. - praeceptor etia:m DunC : l'allusion
:lr
Lactance pour parler à Démétrianus. _ rudibus u erbis :
?
Cie. De or. 1, Dans inst. 5, 1, 18, « r udes " désigne I~S
terprètes des samtes Écritures, que le vulgaire ne crOIt
biographique est ici transparente : voir sup., la note sur
« Demetriane ». Ce sens de « praeceptor " (= qui enseigne)
est classique: voir Cic. oral. 3, 57 : « uiuendi atque dicendl
PI:" parce qu'ils sont incultes, et incap ables d' orner leur p. »; Aug. gesl. Pelago 14, 36 (à propos de S. Paul). -
fOl
lntr. des beautés de 1a r h etonque.
' . "
L'exp resslOn sert ICI. à hODestioris r ei :meliorisque doctrinae : le christianisme.
Odulre • prout tulit », et c' est une m a nière de s'excuser,
On retrouve la même idée « en creux », pour ainsi dire, en
en faisant appel au lieu commun de l'incapacité: voir san
_ _ ?lb_on de LactanCll semblable en opif. 3. 20 : • IDIU~ :__. . . .
acomdel' une grande lmpOl'io
tel.). Ensuite, « doc~ri.na , Sur comparationiavoir
ces particularités,
• gradus r64t:::~~5=!!
li, et.

IMI1IDt l'enseignement relIgteux


_ ...... Syntax und StyUslik, t. 2, p. 16&-167 • ~
~l1' Vulg., Matth. 7, 28; Mc l, sQrement dans Bell. Afr. 48, 3 et 54, 5._.g..
0eItf aussi chez les pères (voir les réf6- plus fréquent dès Apulée et l'époque de TrI1j8.lœ."ltl
Tertullien, Lactance, Commodien et les ,.:u:tI:re:II~==:
:
::::~,;)l. up.-1• Marrou ' dans « Doctrina et
ecclésiastiques. - ueris et ad uitam Il
IlIA. t. 9, 1934, p. 5-25). ~actanc~ ~ pu
~==~:S~:ralSOD de sa double coloratiOn styhst~que,
.. __ nn En demier lieu, ce passage est mvo-
. . ._tt,........-_e.
« Htterae ueritatis
2, 16, 6). D e meme, «uita» a des sens chrétiens: la via'"
• li désigne l'Écriture (voir inst. 2• lA

nelle, le Christ, le salut. On peut rapprocher d'opif· 20, •


...

_1I ......ntreI. par A. Wlosok, Laktanz, p. :91, note 28. « ad uerae philosophiae doctrinam» et 20,2: .quaeadbeatae
j1llt81'D que Lactance conçOIt sa propre
ent uitae statum spectent ll. On voit dès maintenant CUle I.IU>-
_ ~comme inséparable de la résiliation de ses fonc- tance reprend dans sa péroraison des thèmes de l'e.x~

.tes
II2,a--
.........8 rbetem'. Comparer avec Augus t'ID a b an d onnant en
fonctions de rhéteur officiel à Milan.

St 2. ID Utteria : Lactance dénigre ici les belles-lettres


_ necessitate uel rei uel temporis : « res • désigne ~
matière, le sujet traité, par opposition à • tempos li, les
circonstances. Allusion à peine voilée à la persécution. Cl
apif. 20, 1 : « pro rerum ad temporis necessitate » : Lactance
qa'1l .. enseignées. On peut rapprocher cela du thème des y parle des circonstances qui l'ont amené à écrire le De opi-
pldlOIophes débauchés : voir insl. 5, 2, 4, éd. P. Monat ficia . - extundam : mot-image assez recherché, qui insiste
(SC 204, p. 134). La vie de ces philosophes contredit leurs sur l'idée d'effort, de peine, par l'image du marteleur qui
dllOOarl : voir p. ex. Cic. Tuse. 2, 10, 13; Sen. epist. 20, 2; produit la pièce forgée. Ce verbe est employé au sens propre
te, 5~ 29,5; uila beala 17; Plut. De slaiearum r ep ugnantiis 1 par Verg. Aen. 6, 865. - philosophi Bectae DOstrae :
(p. 2 Poblenz). P. Monat remarque à juste titre que ce procès périphrase transparente qui désigne les chrétiens. Voir
est déjà un tbème diatribique, et donc dans une large mesure A. Wlosok, Laktam, p. 180, n. 2 : « les périphrases de ce
traditionnel. - nihil aliud quaIll : voir Leumann -Hofmann· genre (notre passage et apif. 20, 1 : • ad uerae philosophiae
Szantyr, dans Synlax und Stylislik, t. 2, p. 595 : « nihil doctrinam ll) ne proviennent pas simplement d'une tactique
alIud nisl • est la tournure classique; mais on rencontre de camouflage, mais elles évoquent, si on les interprète
• nlbll allud quam » dans deux citations incertaines de convenablement, ce que représentait le christianisme pour
Cicéron (acad. frg. 20 M.; epist. frg. 7, 3), fréquemment chez Lactance, c'est-à-dire la vérité de la révélation qui seule
Tite-Live et, dans la latinité tardive, chez Cyprien. - apporte le salut li. Dans l'introduction d'opif·, nous retrou-
IDatttuatihuB : B conserve le verbe correct mais corrige vons en 1, 1 « doctrina ", et en 1, 2 « philosophi »; en 20, l,
« llnguam • en « lingua ", rendant ainsi l'e~pression pluS ces deux termes sont r éunis : la péroraison correspond sur
. banale. VPg conservent « linguam ", mais écrivent « ins' ce point à l'exorde. - instructiores doctioreBque : les
truentlbus.
• _"'ft_ ' d'un emp101. plus fréqu ent - auditorelXl : deux termes sont ici équivalents (voir éd. Brandt, Indu.
"""........
Le motce quai
t 1' efdeimeme
' Démétrianus . en inst. 2 10, 15. p. 462, art. « instruere II : dans de nombreux cas, « instruere.
ehumèn es (em~lOYé par Tertullien, avec le sens d~ « caté- équivaut à « docere ll). Lactance recherche la « copia ..
" ___ cee 1) Votr paen. 6, 14, CCL, t. 1 P 2) Sans doute, surtout dans ce « prooemium » plus soigné. Son intention
_"UW
.
ouet'}"
. . . clocW.-
, ..
-1 ICI sur les deux sens du mot. - quanto est d'exercer ses talents de pédagogue en vue d'instruire
or : Lactance emploie un tour pléonastique
-===:iOl ,18 . rbiteur · se
~ _lept .,..ugeDtur~
rd • incorruptihills • caraet6rlaeilt uo ctrQillW
Lactance met en corrélation avec SOD ébri.~
tranlParente l la réalité (voir associés • beatus » et « incorruptu$ » etl 1II1II.... -'11
• la persécution. Le thème que propos du Dieu d'Épicure), ainsi qu'en epit. 4U:., .... -
. l celui de la pénitence que de la vie humaine), où Lactance indique qu''l!III8I.~
~:=~j;i~ pour le corriger. L~ thème e~t incorruptibilité sont étroitement liées. Cette eJHaœw
d 1 12" le Seigneur châtie ceux qu n termes, d'inspiration philosophique (V. Loi, i1Jld., ~
_*_".,:. 5, 22, 12-13, où Lactance cite le De
Séntque. Le rapprochement molntre que
cite. à propos d'inst. 3, 12, 15-16 et d'ira 17, 2, DlôtliDe
Lae~ce 10, 139, et surtout Cicéron, nat. deor. 1, 17, 45), ..
..~~It t mbe inévitablement sous es persé- aussI des résonances religieuses, et ces adjectifs veulent
. . 6cbaD
. sage et0 des impies. Il montre aUSSI. que 1ft marquer le caractère divin du « nomen sapientiae •. - coa.l.
ts
• • •• 1DrIJltl est pédagogique. - male audi~t : voir
gruente : d'après Brandt, Index, p. 396, art. u congruens "
L ac~a~ ce c~nstruit ce mot avec le datif, ce qui n'est pu le
"'1' ,
1* •
7 27 où sont réfutées les accusatiOns por-
pe
upie palen contre les chrétiens. Voir aussi
. ., d eIl e romam·t a negl'1
1AI, 1 1 valori etici e pol~tlCI
cas ICl. MalS les deux t ours sont également cicéroniens le
tour p répositionnel ét ant le plus usuel. '

1.
Iarittl dl Lattanzio ", dans Salesranum, t. 27, 1.965, p. 65-
(l1D'tout p. 124) : Dieu est « pater e~ dommus .»; cela
IalpDqae le chAUment (<< castigare », « pumre », « corngere »,
l, 3. ego taznen : m ême idée en api!. 20, 4 : « ego nen
libentius u el sub hoc onere defecerim ». Lactance aime rap-
peler cett e tâche qu' il croit être la sienne: cf. inst. 1, 1, 7;
11IerberB .), et la pédagogie: le père corrige un fils pares- 3, 1, 4 (<< etiamsi ego defecerim », qui reprend opi!. 20, 4).
l8U et rebelle. - quod aliter celent : le thème du philo- _ u t spero et opto : il s' agit de ne pas oublier ses engag~
sophe débauché est christianisé. Voir inst. 5, 2, 4, éd. P. ments chrétiens : « obliuisci m ei (sacramenti) ' .
Monat. L'éditeur renvoie à Min. Oel. 38, 5; T ert. apo/. l, 4. rei publica e necessitas : l'accomplissement de
40,10-16; Cypr. bon. pal. 3 (la vie et les propos du chrétien ses devoirs d'état, de service p ublic. Bien que l'on ne sache
IOnt en accord). Le thème est donc déjà tomb é dans le rien par ailleurs sur la profession de Démétrianus, il est
domaine commun à l'époque de Lactance, et il a pu se rap- vraisemblable qu'il s'agit des devoirs d' un curiale, car, dès
peler ces textes, qu'il avait certainement lus (v oir ins/. le début de la persécution de Dioclétien, les chrétiens ne
5, 1, 22-24). La différence entre inst. 5, 2, 4 et notre texte pouvaient plus être fonctionnaires impériaux. - ueris et
est que, dans ins/., il s'agit des philosophes par opposition iustis operibus : si l'expression « opera iustitiae » semble
aux chré~iens, tandis qu'ici il est expressém ent question relativement fréquente chez Lact ance (voir éd. Brandt,
des chrétiens. Dans la phrase qui suit, la valeur d'irréel Index, p. 493, art. « opus »), la réunion de « uerus » et de
d' • oportuit » incite à conclure que Lact ance considère « iustus » (ou de « ueritas» et de « iustitia») n 'est pas signalée.
eomme fondés les reproches faits aux chrétiens et qu'ilS On peut rapprocher l'expression lactancien ne des tours
:~~mérité leur châtiment, pour n'avoir p as été {otalement bibliques suivants: « opera Dei» (I Esd. 6, 18 ; Ps. 63, 10;
est ~8 au ,nom dont ils se vantent. Le subj onctif « celent » 65, 5; Ecel. 7, 14; 11, 5; Jn 6, 28); « opera Domini » (Jos.
su d une attraction modale par la p roposition intr o- 24, 31; DellI. 11, 7; Ps. 27, 5; 45, 9; 106, 24 ; 117, 17);
dUlte par. quomin us '. - beatum atque incorruptUXXl
......,_ « opera iustitiae Il (Sir. 3, 32; 4, 39; 16,22). Dans notre pas-
-r .....tiae
p. 64-66 . nomen .. sur « beatus », cf. V . Loi, Lattan . ,
ZZO sage, l'expression désigne plus généralement la conduite
taliU' lU' lei bonheur pour l'homme consiste dans l'im mor- du chrétien et la vie conforme à la foi. - in caelum aspi-
, r. ncorruptus " cf. ibid. p. 40-42 : u incorruptuS»et
.... 1I4f'; où Lactance libre de Verg. A.en. 3, "SI (le -nl_ _ _
::Miii.......,....... - dit que les prédiction à Énée). C'est la I8CODde . . . .
........aiIl spectet D. Le «staJhIÈ dans ce " prooemium », VlrRDe est le. 1Ift111!1I."
Lactance ne présente pas la citation ~ ,tIt'1t1iij

!
!==::~par Dleu. permet cela, ce CI'4
de Verg. Aen. 1, 604, « ment la suite, par exemple pour Cicéron et Varron, ""t.Iaf_1iii
. . .ortante . n est possible que La",
. . . . . ., 81'1 ait pensé au thème antique du à la différence peut-être de la citation prk6dentt.
rection du premier « iterum • en • iterumque 1 plU"Br
}WI."
d' «auctoritates •. Ici VirgUe est utUtsé en vue 4el' • . ,. . ._

JI.
~i:~.::"{:'~1b~:.:'1t8références
.II
q.'il atlectionne tout spécialement
fournies par A. Wlosok,
ne s'impose pas dans la mesure où fi s'agit d'une clttdbm
li bre. Et il Y a sans doute, de la part de Lactanee, -
. . . . .rDl,' Dote 7). Mais il est possible qu'il n'y ait volonté de briser le vers pour le mettre en prose, ce qui est
1fIIi... .,.....undu, car le vers de Virgile était très fréquent. - oblectamenta iata terrae : voir Ïlut. 6. 22, 5.
• • •"• • ea effet repris par Ov. fast. 4, 311; Auson. Ces « oblectamenta » sont «tamquam laquei et plagae "r qat
.......1cLlAo carm. min. 28, 593 (<< ••• laudis ll).
......:.'u mettent au pouvoir de la mort. De même, dans opi'. 1. r,
S, 8. Iàetor : la carrière de Démétrianu~ se poursuit « is haec omnia quae inlicere possunt pro laquets habet ..
.....asement. avec cependant la nuance SUlvante : Lac· « Ista » a ici un sens nettement péjoratif. c Terra 1 Il Je ....

......._»
'IIi.... eUt pas • omnla bona ", mais « omnia quae pro bonis
(annonce de «pro magnis et ueris bonis habere »).
ft mlllt. donc sur le caractère d'apparence de ces biens
chrétien: le monde d'ici-bas, cette existence terrestre (voir
éd. Brandt, Index, p. 552, art. « terrenus D. Lactance oppose
très souvent cet adjectif à ((caelestis D, «inmortalis »). Le
~ : c'est le thème scripturaire des « vanités ll . - secon d suggèr e un Mal personnel (Satan) : sur le thème
,...,... fluere : peut-être souvenir lointain de Cie. off· scripturaire des « insidiae diaboli », voir toutes les images
1, 90 : • In rebus prosperis et ad uoluntatem nostram fiu· du chemin et des pièges dans les Psaumes.
tIltibUB ». - ita si : même tour chez Cie. Caio maior, 38.
te tour est donc classique, même s'il est rare. - consuetudo 1 , 7. con luct ator et aduersariua : « conluctator • est
,Ullcuuditas : parce que la vertu est amère, et no n le vice: un mot nouveau, d'après H. Glaesener, « Les néologismes
voir llIIt. 1, 1, 7 : « uitia... uoluptate condita sunt »; ira de Lactance », dans Musée Belge, t. 5, 1901, p. 293-307. Le
111, 3 : • sed discrimen illud est quod cum uirtus habeat ThLL 3, col. 1656, 66, cite comme exemples de ce terme opi!.1,

rIlDW'ltudlnem et ut dulcis inlecebra uoluptatis, uincuntur


urlmi et abstrahuntur ad suauitatem ». L actance craint
• ':~~ • prooemiu,m." que Démétrianus n e se laisse aller
7 et Ps. - Rufin. in Os . 12, 3-6. « Aduersarius » est depuis
longtemps attesté avec le sens de « diable » : voir ThLL l,
col. 846, 38-55 : nombreuses références, dont Vulgo 1 Pierre
5,8 (la Velus Latina, éd. Sabatier, Paris 1751, t. 3, p. 955,
Wm e ces « plunml II dont il parle dans ira 19, 3. - ilI
donne le même texte) : « aduersarius uester diabolus tan-
voir /'::: ;u;m repat: le mal envahit sournoisement l'âme: quam leo rugiens circuit, quaerens quem deuoret D. Voir aussi
surtout ~pil. 9i91~~. : " ~rauum ~c ~ubdolum spiritu~ », et Tert. anim. 35, 3; Cypr. ep isl. 121, 4; Lact. op if. 19 bis,
apirltum L IS, 2 . " neqUlssiffium et fallacisslffi UIll 1; insl. 6, 5, 5; 6, 22, 4; epit. 68, 4. Lactance veut mani-
(avec un:' al~ r~se est inhérente au m al et à l'esprit du mal festement insister sur le fait que la vie de l'homme, et plus
la mêtaph USLOn possible au serp ent de la Bible ). Mais particulièrement du ch rétien, est un combat (voir A. Harnack,
• WUa» de«'
ore est classiqu e .' VOIr. les em plois. avec sUl.et
lIIilitia Christi, Darmst adt 1963). - astutua et uio1ent.U8 :
, llTepo D, " surrepo ". . les deux armes du diable. Lact., api!. 19 bis, 5, donc danl
t. 1 8·"peteu .t
s 1 erum iter1.UIlque monebo citation
.... .,len ces deUx caracu. mun, un. cliché. pliltoll1blliallil!. :JelI_ _~
... et trompe, il use de et à la thématique des portl'l!d." 1d!IUI"
..,rend qu8 8a ruse est inca-
( =- ceux qui gardent le
..".lelIS:' violence : « uexat interft-
du Bas-Empire (les yeux to~Vt*.liiÎeh
la métaphore continue : l'œil de J!.,
1, 8. sununa... opponit : la
~l'1I--' .""8 correspond ici littéra- mais l'on passe dans le domaine COlIlCl'et;.
~ pas - • all'lance
ws.
9 5. On retrouve la meme son style : « pedetemptim » est repris
S~ 9: la religion chrétienne (( (daemo- utilise un mot rare, « ofJensaculum » (voir l\.P'UL:
eÎtt
~ et uim retundit » ; le contexte y est ce diminutif a sans doute pour fonction d'elxp~.
fbfoell ro laquais . selon P. Courcelle, pièges du diable ne sont pas voyants, mais pe1:IU
_'III "me. - 'A~e. P . t. 36" 1 1958 ,
l
At. . .dou d e .... ,
dans RBPh,
.
1""' P,kes ont connu, à travers le traIté de
P h
orp yre
(voir supra « subtilibus ))).

~"'·_·aRÏIIftU, les métaphores du phédon sur lebcorps 1, 9. res tuas prosperas: reprise du « prospere 1 d'op#."
1, 5. - suadeo ut : voir « moneo ne ", supra 1, 6. Lacta.",.
CIlJ8.tlt-clDud l'Ame. La métaphore du lien, plus anale
;du cio ~e retrouve chez les Latins imprégnés de
insiste à la fois sur l'aspect personnel de cette dédicace
~ et ure'paratt chez les auteurs chrétiens, parfois d'op if. et sur l'aspect « protreptique )) du traité. - pro tua
fiat contexte nettement platonisant, à propos d es d"eSlrs
•• M1IP8, uirtute ... conternnas : expression analogue en inst. 7, 1.
4. - rnireris : sorte de reculade de Lactance, qui se rap-
• ..::.. cf. entre autres, Lact. insl. 6, 22, 5. Il n'est pas
pelle peut-être la parabole du jeune homme riche (voir
.t'8I1aire de supposer que Lactance ait lu le Phédon :
a.. pu n'en connaltre que les passages les plus célèbres. Matth. 19, 16 s.), et le thème du « Quis diues saluetur. de
~ est l'un des plus anciens écrivains latins chrétiens
Clément d'Alexandrie. En même temps le thème du mépris
l utiliser cette métaphore: avant lui, P. Courcelle ne donne des richesses est de tradition, à la fois dans la rhétorique et
qu'une citation de Tertullien. Elle est donc peut-être moins la philosophie. Voir aussi H.-I. Marrou, art. « Diatribe ",
_ale qu'il ne le semblerait à première vue. D'autre part, dans RLAC, t. 3, col. 990-1009, et A. Oltramare, Les origines
un arrière-plan biblique est possible: on trouve souvent dans de la dialribe romaine, Genève 1927, p. 305 : thème 20 : la
lei Psaumes la comparaison du « filet de l'oiseleur )), pour richesse considérée comme n'étant pas un bien. -rnernanto ...
dâigner les pièges dans lesquels le psalmiste risque de fueris : Lactance fait allusion aux engagements chrétiens
tomber du fait de ses ennemis (voir p. ex. Ps. 9, 16; 17, 6; de Démétrianus, en des termes qui rappellent d'assez
aD, 5 etc.). Voir aussi I Tim. 3, 7 : « laqueus diaboli )). - près le De corona de Tertullien (ch. 13, 1). « Verus parens
aoulOB mentis : Lactance continue à filer sa métaphore.
t~us )) sera expliqué au long du chap. 19 d'opif. Voir aussi
L'éd. Brandt, Index, p. 334 et 491, art. « oculus ", fournit 1 éd. Brandt, Index, p. 300, art. « deus ". Parmi les références
maints exemples de l'expression « oculi cor dis )) ou « oculi de Brandt, notons insl. 1, 11, 42, où Dieu est défini comme
aaentis ». Voir Cic. nal. deor. 1,19, p. 179 Pease, à propos « uerus pater " (voir l'appendice de A. "1osok, Laktanz,
da. oculis anirni • : la métaphore vient de l'usage de (( uideo )l
p. 232-246, Dieu « pater familias)) romain). (( Nomen dare •
GIa du grec OpOC6l (voir « conprendo ))). Selon J. Fontaine, appartient au vocabulaire militaire ( = donner son nom
:tIore de Séville, p. 688, c'est un thème essentiel du livre Pào~r s'enrôler). Il s'agit ici de l'encragement chrétien c'est-
-dIre d b t> ,
:II de la R~publique de Platon; l'idée d'un principe rationnel Chr' . u aptême: évocation du thème de la « militia
PU lequel l.~e contemple l'invisible correspond à la doc- « 0 l~h )) : c~. ?ert. cor. 13, 1 : « conscriptus in libris uitae ••
. . platoruclenne de la contemplation. C'est un lieu com- r 0)) a ICI un sens (( païen» ( = catégorie sociale), et un
1If~""
iii_....
...
(voir Teatl
-t~ iplum curt"
et
On retrouve ce tHème ml lnaf. 1. ~
debet esse subiectum stcut türa culo ,;
~~,
III .. 1l1li......
~1"'IIl1II_re. ordre, classe, groupt
aU1[ patenB), ce qui se ra,.
c palen » du mot.

lIlalntenant de la déddi.ctace per-


l'Ame est qualifiée de « rector, rex, t~::~:::==:
l'âme est a rector et gubernator .). C'est une"*ielle
nico-stoïcienne, remontant au Phidon 10 à; êt ~.IIl
chez les Latins notamment par le Songe de Seip'" n $ ;
et le corps sont dans le même rapport que Dieu et le "'1Ml
.
du sujet proprement 1. - s.u- ou que les principes et l'univers.
Itètlcm 1 brétien Lactance veut dire
~~pour eC • .
AI possédées par Démétrianus nsquent de 1, 11. uas fictile... continetur: thème du corps . .
..~'I*"",meU. _ ad lIlentelll ... non ad corpus: de l'âme. Cette image est chère à Lactance : voir opil. 4.
o osition en api!. 16, 10. Lactance, 24; avec « uasculum » : ins/. 2, 3, 9; 2, 12, 11; 7, 12, 4; opil.
bRi1'8 la~e Die~ comme u incorporalis mens » en 5, 2 : le vase est qualifié de « fictile ", parce que l'homme tilt
part;
"'5-l'It _tn ,,,,t. , , .
7 3 4 (<< mens a corpore soluta »). Ces
L Il'
empruntées à V. LOI ( a anzlO, p.
55)
,
« fictus ex humo » (voir Brandt, Index, art. « homo .). S.
ce thème, voir P. Courcelle, « Cicéron et le précepte dei..
IIIlIIifIINrflIllC!ll'·pour Lactance, les deux termes sont oppo- phi que », dans Giornale Italiano di Filologia, t. 21, 196',
• l'ua;:résente l'élément spirituel de l'homme p~r p. 109-120 (surtout p. 117) : ce thème se trouve chez Cie.
'1ltIcm à l'élément corporel. On ne peut pas, semble-t-.il: Tusc. 1, 22, 52. La métaphore a eu du succès dans la tra-
W' pNclIer le sens de « mens ». En effet, nous avons ICI dition platonico-aristotélicienne : Plat. Tim. 73 d; Arilt.
~18 • mens/corpus D, et, dans la suite de la phrase, Phys. 4, 2, 209 b, 28; Philon et Alexandre d'Aphrodise;
~u./corpus " sans que Lactance fasse de différ~nce en.tr~ Plot. Enn. 2, 4, 12, 11; 4, 3, 20, 14; Porphyre (chez Né-
r.1ermu. Voir aussi Cic. Tusc. 1,22,52. - ornnlS ratio. mésius), Jamblique (chez Stobée); chez les Stoïciens: Sen.
dfSlt la première fois que Lactance exprime l'idée que le ad Marciam 11, 3; epis/. 92, 34; Marc-Aurèle, Dion Chry-
...,. humain a été fait par une Providence, selon une s;ruc. sostome (voir l'art. de F. Husner, « Leib und Seele D, dans
tue rationnelle et intentionnelle «( ratio "), et non par 1 effet Philologus, 17, 3,1924, p. 78-94); chez les Épicuriens:
du huard. Cette idée est à la base du traité de Lactance: LucI'. 3, 554 (p. 106 Ernout), discuté par Lact. insl. 7,
pD1Il' prouver l'existence de la Providence divine, il va exa· 12, 21; et dans le Corpus Hermeticum, frg. 26, 4 (= t. 4,
Ber toutes les parties du corps humain en détail et dé~ p. 81 Nock-Festugière) : le corps est un vase dans lequel
.ontrer leur finalité. - animo ... nutu : d'après V. LOI sont versées les âmes (voir aussi p. 90, note 12 de la même
(Lattanzio, p. 139), Lactance a une vréférence pour l'oppo' éd. : autres r éférences au CH, à Tertullien, Jamblique, Paul,
I1tlon 1 corpus/anima Il. Mais ici, il semble bien qu'il ne fasse Hermas); chez les chrétiens : Lact. inst. 2, 2, 10; 2, 3, 8;
pu de dUJérence entre « animus » et « anima ». La formule opif. 1, 10 (= Tim. 28 c); 19, 9; 4, 24; Prud. Perisle-
dlehotomique « animus/corpus » est également fréquente phanon 5, 163; 5, 301; Apolheosis 919; Aug. serm. 69, 1
ehez lu auteurs chrétiens. D'après Brandt, Index (af:' (PL 38, 440); Salv. epis/. 5, 3 (CSEL 8, p. 212,25). Le
tltoml.nus " c seruire ", « regere» « nutus ») les termes uU' thème est également scripturaire : voir notamment ls. 45,
...... " l e 9 (dans la persécution, l'homme est comme l'argile dans la
- ici le sont souvent pour évoquer les rapports entr.e
c:r.ateur et sa création. Lactance voudrait donc signifier main du potier); Jér. 18, 6; II Cor. 4, 6 (nous portons ce
qù le rapport d'autorité entre Dieu et ses créatures reS' trésor dans des vases de terre), Rom. 9, 20-21, et pas.im
1IIIDbl. à celui qui existe entre l'âme et le corps de l'I1O mIJ1e. dans S. Paul. Sur le thème de l'âme homme véritable, voir
co~ l,ij~bo''lr.

. . . St 3t, 11 (c animus, hl sait depuis deux siècles pOUl'


satrice ou démiurgique de la force
tr.i~1Il8 dB l'Ame • homo uerus a,
M. JdlOIIopbe -, dans Festschrilt cosmos (p. 381); « artifex » est souvent
.Jo, p. 47-59, et spécialement gner le modelage de l'homme par Dieu: .. te
philosophique, est employé en référence ayee .. ,...,• •
7

• a.-JfIIll"tl humain consiste dans l' « âme


l1li' '$f directement ou no~, à l'Alcibiade
bibliques (p. 3~5). Le m~t « conditor », rattach6
a une coloratIOn chrétienne pour Tertullien, qui dfd,
"C COItdie,..
ÏIIjIP:!~~-A.~~~t~. 129 d, p. 103 CrOiset (et surtout par ce terme le x-da-r1)c;' biblique (p. 354 s). Selon V, Loi
&10 -rf)v ••• ~ ljIux~v); Plot. Enn. 1, 1, 7, La/tanzio, p. 107-108, la préférence que Lactance mar~
'IDI'3r-St~lIr'J.~ar'
l '
1, 1, 10, 1, p. 58; Porphyre, pour" conditor » contre « creator ", était sans doute due ••
~Ih.,.atc CltGtu-r6v chez Stobée, Eel. 3, 21, 28,
fait que ce terme, en raison de son classicisme, pouvait ....
" HeDIt; Ma~. • omn. Scip. 2, 12, 9, p. }32, paraltre plus opportun dans une œuvre destinée au pubUc
1IItIi!'lUd. epl6t. ad philagrium 7, 14, 4, p. 120, 2~. L Idée
païen cultivé. Sur « artifex ", voir V. Loi, ibid., p. 111-1~
. . . . .lIte est que l'Ame est le seul bien de 1 homme. le terme inclut l'idée que la création a été faite avec un
_..-rem ne peut en déterminer précisé~ent l~ source, on
JIll "Br qu'elle appartient au genre httérau'e du pro-
Ntfq1l1 : ce thème se retrouve dans le Protreptique d' ~ris­
certain « art ». Le terme a de multiples composantes, stol.-
ciennes : Dieu « feu artiste» : S VF 2, 311, 1015; Sen. com.
ad Relu. 8, 3; nat. quaest. 2, 45; platoniciennes: Cic. Tim •
. ., .cheZ Plutarque, Galien, Boèce (dans la ConsolatlOn),
6, traduit 37jfJ.LOUpy6c;' par " artifex ». Voir aussi ThLL,
.1UItf dans la diatribe stoïcienne. On trouvera d'autre part
S. U. " artifex », t. 2. col. 700, 57 - 701, 11 : qualificatif fré-
a1lOlDPlément d'information dans P. Courcelle, Recherches
quent de Dieu dès Cie. Tim. 6. Remarquer Vulg., Sag.
... ,. Confessions de S. Augustin, Paris 1968, p. 99 (à
13, 1, et Hébr. 11, 10 : « ciuitatem cuius artifex et conditor
pIOpOI d'Ambroise), et « Le corps-tombeau », dans REA,
deus » (~c;' -re:xv[-r7jc;' X()(L 37jfJ.LOUPYOc;' à 6e:6c;'). - diuinaD1
t. 88, 1966, p. 101-122 (à propos de Philon), et aussi dans
prouidentianl perfectissiznaznque uirtutezn : la divine
Jeu Pépin, Idéts grecques sur l'homme et sur Dieu, Paris
Pro.vidence est le thème qui a inspiré le De opificio Dei; il
1971, p. 78-198. - a Prometheo : même chose en inst.
2, 10, 5 j 2, 10, 12-15 (avec l'interprétation de la légende), revient dans toute l' œuvre de Lactance (voir V. Loi, Lat-
lanzio, p. 66-69 ). Sur « p erfectissima uirtus », voir ibid.,
et eplt. 20, 12. Selon cette légende, Prométhée aurait créé
III premiers hommes en les façonnant avec de la terre glaise. p. 72 : la ",uirtus ", quand il s' agit de Dieu, n'est pas le calque
~u grec a.pe:-rf). mais l'équivalent scripturaire des termes
Sur la légende, voir l'art. "Prometheus", dans 'V. H. Roscher,
La:Ucon dtr griechischen und riimischen Mytholo gie, 3, 2, ~Va.fJ.Lc;', taxuc;', et signifie la puissance divine. « PerIecta
col. 3044-3047, qui cite successivement av. m et. 1, 34; u.lrtus » exprime donc la toute-puissance divine, et V. Loi
Aeseh. fr. 359 N; Aristoph. Au. 687; Plat. Protag. cite insl. 1, 3, 3; 2, 9, 12, ainsi que notre passage. Il semble
~20 d j Lact. Placid. ad av. met. 1, 34; Ov. m et. 1, 81; (ue. ce passage d'op i!. soit le seul où il emploie ce superlatif
haedrus, lab. 4, 14; Plot. Enn. 4, 3, 14; F ulgentiuS, 1q~1 parait inutile avec un m ot de ce genre). Sinon, le super-
~ ~Hlgin. lab. ~42; av. met. 1, 78 s.; 363 S. ; Martialis, n~~~t de « perfectus » (cf. éd. Brandt, 1ndeJ.·, art. « perfectus »)
. - conditore atque artifice . Lactan ce évoque so . 1employé p ar Lactallce que pour désigner une catégorie
aOD sans quelque red d eelfa e .: l.es « perfectissimes " : v oir inst. 5 14 18 : « nemo
Sur l'em' on ance le caractère. créateur de DieU . .
. . . C;'IO~ de ce terme chez Tertullien voir R. BraUn, (aur ectlssmlus m ..
P . ' ,
SI qUi omnes gradus uirtutis inpleuerit •

... fahrilstlUnorum, Paris 1962 : TertulIie~ écarte les no rns sen::eux de Dieu, nul n'est perfectissime sans ... ). - nec
• cator» ou d' • opifex" que la littérature latine connaiS- conprehendere nec uerbo enarrare posaibü.
:J,=:::~~; p. 53 •. , dans.
t; • tncolllprehensib~ leetui 3,
('rut. philolophus (i~f. l, Hi
14, 7), c •Romanu 18)\r ~~~==:=:~
pbP«uephtlllt
~_ _,_. . . que Dieu échappe àil 1, 17, 3), malgré certainl désaccorda qu'II
• _ _s est attesté depuis Celle pensée de Cicéron et la sienne. - iD ql'IDto . .S!INI. . ....

;œ5;;;~~:~~
"'iiM ...
!
libro : Lactance va se servir de Cicéron 'ua. .. .
employé
Un relent à propOl
hermétique eat de départ, et comme d'une autorité. Il est important..,...
'dola dit non .int, 6 : Il H~rmes quoque la recherche des sources, que Lactance donne des priàd_
,...,.II!~eum loqultur eumque mcomprehen· d~ ce genre ..D'aut~e part, K. Ziegler place ce pas..,. ...
... confttetur ». Le terme heurte tete du quatrIème lIvre du De republica (voir Ion éd. delllpi;j

i;=:=::~a~re~ç~u~el de sa for~~tion stoïcienne, ~


Leipzig 1915, p. 105-106). - materiazn deC8l'p" 1
lit tlonnel et intelligIble. Selon ~. Lo~ « decerpere li a ici le sens précis de « faire des extraits d'un

r:
"'~i"nDht·.18, Incomprehensibilis n, la notIOn de
:::~~~:ïtt:4 divine est exprimée sou,:ent par de!
livre ". Lactance reproche donc à Cicéron de s'être contenta
d'un exposé sommaire, et peut-être scolaire (- decerpta .. oa
« excerpta li = morceaux choisis) .
rt", fomlÛI sur le verbe " conpreh~n.dI », dans de!
......11...,.....111 d l'exégèse gnosticO-hermetIque de Plat.
..... 38 c, tdtes8parmlieSqueis V ..Loi cite o~it. 1, 11. On 1, 13. curaxn : Lactance prend un malin plaisir à mettre
....... . . . les mêmes textes que DIeu est Il mcomp.réhe~. Cicéron dans une position embarrassante, il insiste (<< ipae .).
.... mali aussi. inexprimable li, « ineffable n : VOIr epd. et cite Cicéron lui-même. K. Ziegler, dans son édition du
~ ;.... 5i ira 11, 11 (voir aussi V. Loi, ibid., p. 1~-!6, De republica, met Il nec uoluntatem sibi defuisse nec curam •
• ~lnetlabm8 1 : le terme remonte à Platon et à la tradItIOn en italiques (rep. 4, 1, p. 107), et semble suggérer ainsi que
Lactance cite là Cicéron. Mais on peut croire plutôt que la
..-est
JtMalenne). Le texte lactancien qui éclaire le mieux ce. pas·
ira 11, 11 : • ut (deus) nec mente conpr~he~dl nec
Bllpa exprlml possit ", présenté comme une. cItatI~n du
citation vient seulement dans la phrase suivante (après
« ait lI), car cette phrase est introduite par « enim D. Or

t'Imk. On y voit les mêmes idées que dans oplt., maIs pas Cicéron dit lui-même [epist. ad Quintum 2, 13 (12), 1] quele
à_ les mêmes mots : cela permet de poser l'équation De republica est Il spissum sane opus et operosum ». « Testa-
.IIIDSUI» . . . mens. et aussi « uerbum li = Il lingua li (sur tus est" peut donc, soit évoquer dans la mémoire de Lac-
f6qulvalence • sensus/mens li, voir V. Loi, ibid., p. 59).- tance un « testimonium " de ce genre, soit (solution la plus
l pr~bable) annoncer ce qui suit. - in libro ... De legibu8
,.wttall: cf. BUp. 1, 1, comm. de « rudibus paene uerbis •
pruno: voir Cie. leg. 1,9,27. Il ne serait pas étonnant que
1,12. offtelum: par ce mot important, Lactance qua· ce paragraphe du De legibus reprenne d'une manière assez
vo'IS1l1e
. la trame du texte correspondant du De republica.
UAel'œuvre qu'il a entreprise: il se met au service de Dieu,
de même que, dans sa fonction de professeur, il était a~ E~ effet, Lactance, par « hoc idem " répété deux fois en
terYIee de l'empereur. - Marcus Tullius , uir ing eJ1ll ~'plt. 1, 13, indique l'identité de thèmes entre le quatrième
tIbapIarla : Lactance a manifesté dans toute son œuvre ~vre du De republica, le premier du De legibus et le second du
de l'estime pour Cicéron: voir éd. Brandt, Index, art. « Tul: e natura deorum. D'autre part il semble classer en deux
catégor' . passages, suivant
'
JIu. (près de cinq colonnes de références). Il estime en I~I 1 les ces trOIS la longueur du déve-
le pIûlOllophe plus que l'orateur . ainsi dans op i!. 20, 3, OPPbement : celui du De republica et celui du De legibuB sont
de refs résu é t ·
Moquence d '
e TullIUS . , par des gens qUi
apparaît vaincue de 1 m s, an dis que celUI. du De natura deorum a
litl at pour défendre la vérité. Il le considère comme" pero P us vastes proportions. En effet, à « angustis Onibui
COJOlfBIft • •

l«~.' ••u..... d'une hyperbole, corrigée habllem._~.;t=:=t,

! !~:=~ •cespardeux
renforce aux yeux du lecteur 1·. . . . . . . . .
catégorlea
« exsequi et J.
l'auteur (voir plus haut. audaciter,).
• et • latius '. - hune .. ,
1 15. forsitan : ce mot introduit une dl.rd , ' 7'
CIe lIg. 1, 9. 27, et allusion
'n • ils _ est inutile, comme l'introduction, et cette discussion fait rebondb- 11at6ret':
i

manière assez surprenante. En effet, après que LIlCtabee . .


1 bis k· e "en' dans VChr. t. 23,
-c BeDler un..
6' 3 11 ' (2 fOlS)
.
et, 5 10 . - • adgrediar hoc munus " (opi!. 1, 14), on s'attend lIe 'VOIr.
eJIOI8en. " 3 'n d L ta sans plus tarder, entrer dans le vif du sujet. Lact.ance feblt
__ de rdractatio partie e. e éatcé énC~t' que l'auteur de l'objection soit Démétrianus, mata ce n'est
- -Uttérai re: le De republlca a cri
doute vers 52, le De natura dl'orum sans doute qu'une feinte littéraire. Lactance veut imiter lei
é de cette dernière œuvre cons· dialogues que Cicéron a rédigés à la manière de Platon. et
....... -1.1* p. . . . ~ second livre (nat. deor. 2, 44, cette progression par objection et réponse donne de la vie lat
• o"..........
UI -
t la ftn DU pif/cio 1 11-13 et Institutions
_). 51 l'on compare e 0 , .d
e l'enchalnement des 1 ées est
dialogue. - in rebus obscuris : parce qu'il s'agit de ~
tions de physique, partie de la philosophie que Lactance
.. 10, 1·16. OD constate l~u inion des poètes (= Prométhée juge inutile et comme obscure. Voir inst. 3, 7, 21 : « (in
. . ....... 'cela près que op
.... de l'bomme ) t len
dit
' t beaucoup plus e pace. e que physica) obscura rerum ratio cogit diuersa et uaria sentire .;
... '7" ur epit. 32, 2; et les r éférences données dans l'éd. Brandt, Index.
.. . . de Cicéron est moins préclse dans
nweatt .. des œuvres
.,J&Jlltutlom que dans le De opificio : « secutus eo ~
(St .. ')
OlCI
p. 503, art. " phy sicus ». Cette attitude vis-à-vis de la physique
'hIUU pluribus quidem locis, sed tamen ma ten~m tam relève du thème antique d e la « curiositas " : voir Héraclite
pa et uberem strictim contingit n. A « m at en am tam d'Éphèse, trg. 40, p. 160 Diels-Kranz : « la polymathie
:P:-"': et uberem • correspond ici « m at eriam la,te pa-
tIIltem -. à . strictim ., ' stringeret ". Lacta nce pla~e C!céron,
n'enseigne p as l'int elligence ,, ; dans la tradition platoni-
cienne, voir l'art. de R . Joly, « Curiositas ", dans l'Antiquité
Iâr ce point, dans la tradition stoïcienne, et IUl-m em e se Classique, t. 30, 1961, p . 33-34; dans la tradition épicurienne,
pole en continuateur de Cicéron: il va développer un aspect voir Lettre à P ythoclès, 85 : l'érudition est la servante de
que Cicéron a négligé. l'éthique. Pour Cicéron, ceu x q ui s'adonnent à des problèmes
difficiles, obscurs et inutiles, s'adonn ent à un vice: voir on.
t.l4. Dec :. Lectio diflicilior ", contre « n e n (RP J. C'est 1, 19, p. 11 3 T estard. Bien q u' il ait écrit les Quaestiones
probablement la bonne leçon: voir E. H eck, « Bemerkungen ' , naturales, Sén èque refuse lui aussi la vaine curiosité : epist.
daDa VChr., t. 23, 1969, p. 276-277, et Leumann-Hofma nn - ~8; breu. uit. 13; tranq. anim. 9,4-7. D e m ême, condamnation
S1antyr, SI/nta;;: und Stylistik, 486. Voir un cas semblable en t es études qui n e mènent pas à D ieu dans Ascl. 14 (= CH,
opil. 19 bis, 2. - expressit : Lactance exagère quelque . 2, Pi 312 N oek- Festugière). On tro uvera une bibliographie
,.u, car l'exposé de Cicéron dans le second livre du De natura récente et détaillée chez J.-Cl. Fredouille Tertullien et la
àonun est loin d'être sommaire. - hoc znunus : même conversi d '
Page 413 on e la culture antique, Paris 1972 note 2 de la
....."eation qu' • officium ", sup. 1, 12. - ex p licandUlll. : Sur l' " d '. . .
Ii B I ' ongme e ce courant antlphyslque, VOll'
., 'UI). 1, 11, • explicare ". _ hozno disertissiznus : voIT Be'g 'aumenberg, " Augustine Anteil an der Geschichte des
fi S der th .
_ 1. 12, comm. de « Marcus Tullius, uir ingenii singularis •. 1961 3 eoretlschen Neugierde ", dans REA.ug., 17,
""',IIDe omiait iDtactum : afin de rendre plus sensible aU Ernp'ir~' 5-70, et P. Courcelle, « Nosce t e ipsum, du Bas-
lIataur l'utilité de son œuvre, Lactance n' hésit e pas à user au Haut Moyen Age n, dans Settimani di Studio dei
......-NIIO 1. Spolète leq. La progression que l'on note ent8 ...~ ~===
• ..,_0111. 1• 14. Lactan-. marque le caractère exorbltlUlt 4. _ ,
.adadter 1• • Temeritu i phUosophes.
_ qui uu1go philollO-
1, 16. quid ~st tandeD1 : même passage de la ........0.. "
n'ont de philosophe que
• (voir opif. 20, 1).
.mre le vulgaire, et contre les
à l'anthropologie (dans un contexte, il est vrai 111'....
dans CH, traité 5, 3-8 (t. 1, p. 60-62 NOck-Festu__).r _
.1: 2

oentre lei • physici » qui n'ont pas, Sir. 16, 26-30 et 17,1-2. Laetance va exposer poarll: ....
~~~~E:= la hUo.ophle du ciel sur la terre 1.
xi ème fois (après 1, 11 : « corporis et anirnJ ratio 1) quel ....
~ • hI1u:pprocher d'ins!. 3, 6, 1~: « (Arce· son sujet, et, chose curieuse, d'une manière plus restrlctWe

; 5eE:=2=~U que l~ première fOiS? puis~u'il ne s'agit plus ici que du corpa
ientlUB ae uerius, SI exceptlOne facta
___sap que dumtaxat rerum caelestium humam. En effet, Il traIte du corps jusqu'au ch. 16 non
..wones . 11 compris. Il semble qu'ici il annonce seulement la partie dé
t abditae nec sciri posse, qUia nu us
~:::.:.-::.:. :::rtere, quia inueniri quaerendo non son sujet la moins sujette à discussion, celle qui est susceptible
111 de1D textes correspondent et se complètent. de rencontrer la plus vaste adhésion, précisément pour ne
::: ...~Plflt:lO, l'Idée que ces choses s?nt c)acalhées est pas tomber sous le reproche de mener une recherche sur des
.bu',
.....
par deu termes (. abstrusa et abdIt~:), o~s .q.ue
' • • Irutllutlon., l'accent est mis plutôt sur 1 Imposslb1ltté
choses obscures (or, en opif. 16, 1, Lactance dira. mentis
quoque rationem incomprehensibilem esse quis nescia.t a).
• •_lDIlque à laquelle se heurte l'éventuel ch~rc~eur. En En fait, Lactance paratt avoir placé dans les ch. 14 à 18 les
_ _.. le De opiflcio est plus négatif que les 1nstztutlOns, car points sur lesquels il n'avait pas d'opinion précise et démon-
Dieu qui a voulu cette impossibilité. - naturam trable, afin de pouvoir commencer et achever son exposé sur
""ilcuhlltium terrenarumque : cette formule rappelle des points solides. - dispicere et conteD1plari : « dispicere •
... tNID1tlon classique de la sagesse science des choses est ponctuel : « discerner»; « contemplari )) est duratif. On
cil....... et humaines: voir par exemple, Cic. Tusc. 4, 26, 57; retrouve d'autre part la même idée dans Cie. nal. deor.
St 3, 7; off. 1, 153 j 2, 5 j leg. 1, 62. Ces deux adjectifs opposé~ 2, 3~, 98 : « licet enim iam remota subtilitate disputandi
lOIlt rapprochés chez Cicéron seulement dans nai. deor. 2,17, ocuhs quo dam modo contemplari pulchritudinem rerum
2, 75; 2, 90; 2, 120, si l'on en croit H. Merguet, Lexikon der earum quas diuina prouidentia dicimus constitutas » _
ex" . •
,a.lotopllirchen Schriften Ciceros, t. 1, p. 367 (art. « cae· D IPSlS ••• ~mgular\UIl : voir le titre de l'ouvrage de Galien:
lMtIe .). L'éd. Brandt, Index, p. 384, art. u caelestis Colll')J, e u~u partlum, de l' utilité des parties du corps humain. Le
dessem de Lacta .
IIlllflte Justement • res caelestes » par « sol, luna, astra l, d nce apparatt clairement : partir de l'utilité
IfIUrprétation confirmée par le sens de u scrutarentur », et par p;on?~re ?orps pour démontrer combien grande est la « uis
. . emploi: voir inst. 2, 8, 64 : « adeo nefas existimandunI est u41 (ellt~ae )). - ui prouidentiae : voir V. Loi, Lattanzio,
P• 7 « UIS ») "t
lalerlltarl quae deus uoluit esse celata ». - neque oculiS"; dési ~ qUI Cl e, entre autres, insl. 2, 8, 22, où « uis _
e4metbus : on peut hésiter sur la structure: chiasme prol?ngn gne la pUISsance créatrice.
-priœdé de parallèle: voir l'unité critique u uideri jtangl» e
.,.17,1. - probata et cognita : rapprocher d'Aug. Gen .
. . 12 : • probata moneta » désigne une monnaie qui a cour \
011 ... de la démonstration logique ou exprimable «(pro.bata,j.
la pleine connaissance qu'elle autorise «( cogUlta
lei t6JDoi gnages d'Apulée et .•d:ia~:=~=
ibltl•• p. 128. n. 156). n elt tris VI
Dieu • artifex ac parens », Laetanee .. ",c"'l1
EST DANS SA RAISON, lecteur ce passage de Platon, dont n cite
"fo1jbJjlJp~AR DIEU les Institutions 1, 8, 1 et De ira 11, 11. Màia
rendue plus personnelle par l'adjonction de c
Il son introduction, on Indique que, dans le De opificio, Lactance ne s'int~
~:~_.,." termin nce à décrire le corps à la création du monde, mais précisément à celle de l'homme l

r:~:~~.~Cf~qu:'!UI
~
sC:::~ité et sa beauté démon-
divine. Mais Lactance va
•crypto-christianisme » à la manière de Minucius Félix? _ qail
c'est la leçon de BP, préférable à « quia» de Vg: la. suite de
~II."-'" 4t la providence lé ique contre Épicure et la proposition subordonnée est une définition de Dieu par Ion
iii .... n"sslon po m d' intelligence et sa raison. - sensUIn atque rationem : selon
_ _..~~lJIle - - - . n s'amorce ici à propos un
Et cette dlscuss lO V. Loi, Laltanzio, p. 58, le binôme « sensus ac ratio» est le

==;
ous le retrouvons chez
"'1IiJI_~' traditionnel. puis~ue nGall·en Minucius Félix, calque du grec vou.;' xcd Myo.;' (à propos de la divinité).
Une l'Ancien,
Ch*On. PBasile Cé 'e et
,
Ambroise (et cette Lactance veut sans doute dire que Dieu a donné à l'homme
i cie Ny....
de sare,
xh stive). Si l'homme est un
'8Il1lllll doute pas e au, t que chez lui, l'intelli-
la «faculté de penser n, et non les sens (vue, ouïe, etc.), essen-
tiellement parce que, dans tout le second chapitre du De
l1liII1II d6lDuni et sans défenses, D'eu
c es ,
compensent l'absence opificio, il n'est pas question des sens (ni de l'homme, ni des
_ I I et. la rallon données parD' 1 a procurés aUX animaux. bêtes), mais exclusivement de la raison, donnée à l'homme et
. . avantages Physiques que d leu
.-
éfuter la thèse de ses a ver,
d refusée aux animaux. D'autre part, on peut, semble-t-il,
!Abat de Lactance est donc e. r déceler une trame biblique dans les chapitres 2 et 3, qui sont
avant de développer la sienne. . . une sorte de commentaire philosophique de Gen. 1, 26 et
ue
....... t donné à l'homme la raison (1), elle dlstmg
Dieu ayan . t (2) Chaque espèce a ses 1, 28 : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressem-
l~e des autres êtres Vivan s · , é ilibre blance,
. et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les
- I l l de défense particuliers (3-4), et il eXiste un lq~ doit
-J- b't (5) . l'homme, Ul,
.....urel entre petites et grosses e e s , 't été à la
Oiseaux du ciel, et sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous
les reptiles qui rampent sur la terre ». Dans Grégoire de
...... f (6)' car l'armer aurai
6tre. démuni et sans dé ense» , , (8) C'est ~ysse, De opificio hominis, l'exposé de la raison pour laquelle
1011 InutDe et laid (7), au contraire des am~~:l ' a~nonce s~omme est sans armes et sans protection naturelle (ch. 7;
l'eeprlt de l'homme qui est son arme (9). TranSI . . 6, p. 102 s.), est précédé par des explications sur l'homme
4e l'attaque contre Épicure et sa secte (10-11).
;~a.ge de Dieu. Semblablement, Basile, Sur l'origine de
a, 1. artifex ille noster ac. b aucoup de
parens deus : e de
e/rm e, 1, 6, PG 44, 261 C (SC 160, p. 179), commence par
. ' eut l'acte r~P lquer comment nous sommes à l'image de Dieu: par la
flUalltlcatifs pour présenter Dieu. MaiS tou~ VIS oi Lattafl'
la création A propos de Dieu « artifex n, vOir V. L, 83 de ~?: (ÀOYLC'!l-6.;'), puis développe le thème de la supériorité
.
do. p. 111-112. A propos de Dieu « parens n, VO
ir ibid p.
.~ le Dt
Pour ~~me s~.r les animaux. Or, ce qui est donné à l'homme
et 128. P. 83, V. Loi note, dans l'Epitome 64',5 et ~anplaton, donc ~r~ à limage de Dieu, c'est bien la raison, et il est
signifi alsemblable qu'ici « sensus » et « ratio» ont la même
ira 1, 9, le parallélisme avec la formule du, Ttm~e e ü8& 10u
28 c : la divinité cosmique est 7tOL1J'<-f]V XIJ.L 7tIJ.-' (ri. ,<0 diti on va.leurcation. ' ou d u mOlllS
. d es sens très VOlSlllS. Sur la
ancienne de
KIlIITO'=; ce texte du Timée était très conn . u dans la. trappeue cla.Ssique t 1 « sensus ", « la pensée », voir la poésie
apologétique chrétienne. Pour la tra ItlOn païenne , il ra
d · . e a prose impériale, p. ex. Hor. sat. 1, 3, 66, et
.....

~~I. deRD' ll'hotmllè
Il. Po 302-303 Nod.
I.oi. LaUQJUio, p. 104,
,..,.,1lW8 les viscères. La 1..- c pilla '!t . . . .~. . .
préférable à • pellibus » de Pg.
:a, S. Le passage peut être rapproch6 de _ _ _. . . ._
.. 1& relation de pat8l'o
ont un rapport avec Oct. 17, 10, p. 25 éd. Beaujeu: « Quidue ADhnantJi.1 '1 Pt
ter parens D. Cependant li at"IIUttu co*,N E p.
aduersus sese tuteltam mtUrltifOdrm em'l alias
3,
L ,"'- ~.:t. 14, 10, mont~ent que
alias dentibus saep as, e un a t as ungu s et spieat. lN lntl
éciflquement 1 acte de aut pedum celeritate liberas aut elatione pinnarum? _ Oit
cljslgne 1 P ti doit aussi rapprocher le passage lactancien de Cie. lUIt• . . .
126).-intellegen a ... ,
ibid·tr,P·Oieu Lactance ajoute au 2,47,121, et il est certain que, comme le dit déjà J. Beall)ll'i1
._déftn ' . C à propos de Minucius (voir son éd., p. 102), Lactance à sOli
• -~ e d' • intellegentIa D. OInIne
............ ratio J, le term er que cette expression, tour. fait des variations sur un modèle cicéronien ». Voit
'P. 68), on peut ~e;s . 354, 4-5, éd. Nock- aussi Plin. nai. hist. 7, 2, Lucr. 5, 789 s. et 5, 857 s., et lu
....... l' AItl'epius, cb~ he;:étiques, d'autant qu'en
111;(111 autres références données par Pease (voir éd. du nai. deor.,
• •__1_. provient des texte ssage) Lactance présente p. 855) : la même idée de la nature protectrice revient, soua
_1N1J·.(doDC peu a : :::: ~:rmétidue dans les lnstitu-
p èS des formes un peu différentes chaque fois. Cicéron, de même
•_~l&qa'U ênoncera co t llement subordonnée à la que Minucius, se contente de procéder à une énumération,
thèse est na ure ., . tandis que Lactance utilise différemment la même matière:
. . c.ete bypo à la question de l'utIllsatlOn par
...... qae l'on donne il classe les animaux par catégories, selon la sorte de protec-
1... "'ft' textes hermétiques. tion dont ils ont été pourvus : d'abord ceux qui ont des
. . . . .D . . o.-

tinere : Lactance énumère les défenses naturelles, puis ceux qui ont une fuite rapide, enfin
~ L QIDD" enim .. · BUB our ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre de ces moyens de défense.
[1., D' a donnés aux ammaux .
P
tUllrents moyens que leu. ence ar évoquer la
..,. puipent se défen~re, et il dcom~mat ~oir aussi Cie. 2,4. Lactance entreprend maintenant une énumération
teatlon contre les rIgueurs u C I . . 1 eau comparable à celle de Minucius, Oct. 17, 10. On retrouve,
~ ....A. 121 P 855 Pease. Mais Cicéron VOlt dans ,a Pt s
f)
chez Lactance, les cornes, les dents et les ongles, mais pas les
- _ .•, ,. d rotéger d au re
.... animaux un moyen, pour eux, e se P A l Les « aculei ll. En revanche, la distinction entre « ungula » et
fa it la meme Close.
ammaux, ce qui n'est pas t out à. voir ibid.) • ung~is » n'est pas chez Minucius. Rapprocher également de
DOmbreux rapprochements établIs par Pease ( our Grégorre de Nysse, De opificio hominis 7 PG 44 140 D
.....' .....nt clairement qu'il s'agit d'un thème assez banal'éP . e (SC 6
t
' ,
' p. 102), et de Corpus H ermeticum, excerpt. 26, 5,
--.. h source pr CIS .
lequel il est sans doute vain de recherc el' un,. L leçon . 4, p. 81-82 Nock-Festugière.
.... _ •• : valeur d'origine. Même cas en OpLt· 2, ~s'cu~e par
,pelUbus • (Pg), adoptée par Brandt, a été dl 9 277: 2, 5:Il fallait pourtant que Lactance expliquât comment
il se faIt que le
B. Beek, • Bemerkungen », dans VChr., t. 23, 19~ 'e~ibUS " d . s esp èces ne dIsparaissent
'. . .
pas. Les explIcatIOns
onnées Ici ne t
.' pUil' de B V donnerait un meilleur sens que P .. ue de Cicéro se rouvent pas, à notre connaissance, chez
.... ce serait aux dépens de la clausule crético-trochalq n'lar'
· on peut re ..,
Césaré~' Le s~ul rapprochement possible est Basile de
P. Aucune solution ne s'impose donc. » MaIs ético- • les ~ RomélLes Sur l'hexaéméron 9, 5 (SC 26 bis p. 503) :
flUer que c se pilis texit » procure une cla:lsule cr danS ammaux f '1 '
l'idée d l'é ..acl es à prendre sont les plus féconds D. Mais
......,que exactement comme « pellibus texlt D. Or, u qui n'est p: quilibre biologique entre prédateurs et herbivores
, . la pea
fIII. 7, 2. pellis» désigne, non la fourrure, maIS s expressément indiquée, et le premier argument de
COMMmlftIaa ~. .~w

_ _ dtfeCle n'apparalt p ...


;1pilfdo, alors qu'ü
l'on accepte le fait lIlDI
l'hypothèse d'une 10_
dUllauli6 !::=~!:
important d'expliquer pourquoi Laetaaca'l!elte
~ 8_tiendi atqu, ici. Mais le recours à Hermès n'est pu _ :.a ..J....IIi1.....

I!~~:~F.~~~~ l'accord, dans le corps humain, entre esthétique et ., . ......


d'Dpi'. 2, 1 : sensUID
1.01, Lattanzio , p. ~8, ce ~?t là
«
trouve aussi ailleurs : voir Min. Fel. Oct. 18, 1,.. 'HI a
I~ c saplentia » donn e Pdarh l~tU à , Beaujeu (notes abondantes) : la source de M1nu~8 at
conclusion de ce s~con c api re. probablement Cie. nal. deor. 1, 18, 47; 2, 54 s.; 2, 133"'...
~ntrer comment Dieu a ~ompensé fin. 3, 6, 18. Voir aussi Sen. episl. 113, 15 s., etc. n est ètG~
concédés par Lui aux ammaux. - possible qu'ici, comme en bon nombre de passages du De
• Bemerkungen n, VChr., opificio, Lactance se soit inspiré de plusieurs sources, qu"ll
• voir E. H eck , 278
273-
1
• 292 L'auteur note, p. ,que a interprète librement de mémoire : voire notre introduction,
~:~.:III" 1'. e c~rrespond au développement sur supra, p. 33-50 : le problème des sources. Vocabulaire d'allote

-"'.·_-da
• .. cette pbras 5'
.. a" _QUo.t...n,.-8ta
0"-
opif· 2, 2- • C

ns VChr .,"
.
te prouidit» (2, 2) correspond
a~t .. texte discuté par E. Heck,
tW
t 23 1969, p. 277-288. -
,., f ls- - - J, 1 n E Heck ibid. p. 278, «lludum etiner-
• -' • ... ,..uri:seo , At
t lés Ils correspondent aux ve emen S
t
cicéronienne dans les deux séries : « tuta » / « speciosa • _
, utilitatem )) / « speciem » - « instructa n / « ornata • _
« utilitas » / « de core n.

2,9. aeternum atque inunortale flngebat : définition


_.lDDtiel(les.,mo ~cfln)' et à leurs armes (ibid. 2, 3-4). importante de l'homme par son âme. En Dpi!. 1,11, Lactance
......maux Dpi. 2,
a affirmé que l'âme était l'homme véritable. V. Loi, Lattanzio,
:& 7 D1utiB . Lactanee désigne ici les animaux par le p. 135 (ch. « La cr éation de l'homme. Le dualisme anthropo-
~. '. muta 1 (= êtres dépourvus de langag~) et ~on pa: logique. n) rapproch e justem ent notre texte d'Dpi!. 19, 3-5 :
lanimalla ", sans doute pour signifier q.ue les bet es n on~~:. Dieu « inspire » l'âme immort elle et la sagesse dans le corps
la faculté de penser et de parler. - fermos ~entes ... p r~ de l'homme. Il constate que L act ance ne développe pas
_n-her de l'énumération d'opi!. 2, 4, m ais dans ..un ord.
.............. lOrIS explicitement ici une anthropologie chrétienne, à la différence
cWNrent, et avec l'addition de « caudam aut uaru co ur ' des Institutions 2, 10-12, qui comm entent Gen. 1,26 s. -nOD
pBoSl, dont il n'était pas question plus haut. - îm g erent . forinsecus ut cet era, sed in terius : l'homme est opposé
Je même terme revient en opi!. 5, 1. Sur « finger e » chez aux « cetera », c' est-à-dire à tout le reste de la création: il y a
Laetance, voir V. Loi, Latlanzio, p. 121-122. donc quelque chose de spécifique dans l'homme. Rapprocher
2,8. ue1 Daturalem ... armantur : reprise . et élargisse·'r de 1 Cor. 2, 14-15 (l'homme animal op posé à l'homme spiri-
ment de • nu da et inermia » qui précède. Sur « ex se », VOl ~Uel) et II Cor. 4, 16 (lors m ême que n otre homme exlérieur se
'/lpraen 2, 2. - Dec speclosa. ... nec tuta: dans son édition,e vé~ruit, notre hom me intérieur se renouvelle de jour en jour).
S. Brandt signale que cette « bipertita r atio » se retro u:_ Olr aussi sur la question J. Pépin Idées grecques sur l'homme
el sur D ' ,
friquemment dans le De opificio, et que l' on peut en rappr.t est leu, 1971 , p. 182-184 : le thème de l'homme intérieur
. un
explanare t emptau. is,
l
cher Il18t. 2, 10, 14 : « Hermes ... illud La t thème platOnicien à résonances bibliques. Chez
c an ce il s'ag't d
quam subtili ratione singula quaeque in corpore hOIll~~rn POUr ,.' 1 es armes que Dieu a attribuées à l'homme
1DI!IIIbra forrnauerit, cum eorum nihi! sit quod non t antun t '. artn qu Il se défende, mais l'idée de base est la même. _
auit... tegere . t.
ad DlUS necessitatem quantum ad pulchritudinem ual ea DI l'homm mununen 18 : retour au thème de
Lactance ne cite pas explicitement H ermès dans le e « nu et désarmé n. Les « munimenta n désignent les
L'o uvra " .
g llu DICU cl·énleu r . T. 2.
....._~. etc. : Lacbulta
2. 2 : « suis ex le
tIIpedil'eDt : c'est le 3. LA RAISON HUMAINE
: s'U en etlt été ainBl, DES ANIMAUX
..-tt contredit opif. 2, 8 :
~~~~We,,·· , Poursuivant sa polémique anti-épicurienne, ~
d'aménité vis-à-vis de réfute l'argument de la nature marâtre. Il est vrQ~
manque ' .
depuis Cicéron :v vo~ p. e~'lln blement parti du troisième livre du De republica de Cic6r.o-.
fd~tlonrimal et passim. olr aussI es dont nous pouvons connaître un fragment par AuguBtiD.
~34 G
:....,. réunies par .
's Brandt,. Index, .L t
p. 307, Contra Iulianum, 4, 12, 60 (PL 44, 767) : Cic. rep. Ziegler.
IIG 24 t« Lucretms ». ac ance La structure de ce paragraphe est assez compliquée, car
et p. 323-3 d"m~J'~rier les Épicuriens. Les Lactance engage un dialogue polémique avec des interlo-
Occasion ., t'
t ce se résument ICI pra Ique- cuteurs fictifs : il expose d'abord le grief des Épicuriens,
parle Lac :reuses citations de Lucrèce selon lesquels l'homme est plus fragile que les animaux (1) ;
- - (voir les nOt de l'œuvre de Lactance).- et la nature une marâtre (2). Il Y oppose une réfutation
'''-io et le res eé de la doctrine éplCunenne
op l1'"
.'
.
n
rapide (3), et sa thèse providentialiste (4); enfin, il reprend
. .ta .mt : p~tit ~=: le reproche fondamental qu'il la critique détaillée des idées épicuriennes : la raison com-
l Lactance ~ exp . il aboutit à la négation de la pense la faiblesse de l'homme (5); et, si élever un homme est
contre l'épIcurisme.. e Lactance utilise ici un plus difficile que d'élever un animal (6), l'exemple des oiseaux
md8llC8. On a l'impreSSIOn q~f 6 12 on retrouve des montre que certains animaux ont autant de mal que l'homme
dM" existant'. car en Opl. " . d
...........,-
ODS fort .
vOlsmes : « . enl'm non prouidentla,
SI . se à élever leurs petits (7-8) et que le petit oiseau est plus fra-
... .ra ..
"nltÙl atomorum concurslOUI
. 'bus nascuntur omma... J.
, dt Index, gile que le bébé humain (9). Les contradicteurs de Lactance
~::.1 ontl 4 13 et les références de 1 éd. Bran, des devraient donc admettre que la nature est une marâtre
;~- - - ,. . , , On peut trouver pour les oiseaux aussi (10). En fait, si l' on proposait aux
893, art. • concursus atomorum. D. 6' aio 1,17;
t!ulaUODS assez voisines chez CIC. acad .. 1, ,f même Épicuriens de choisir entre leur condition et celle des ani-
riO; nat. deor. 2, 37, 93 (même vocabulaIre d~~s«~e eram ' maux (11), ils refuseraient (12). S'il faut choisir (13), il faut
contexte sans cependant de parallèle textuel ne ) f: ?uriens constater que la raison suffit à l'homme (14) et que ce présent
da B est ~référable à la leçon « opera» de V P g. : les ~I~ravers divin le rend plus fort que les autres animaux (15). Si les
mettent en question la sollicitude de la ProvIdence animaux craignent l'homme (16), c'est qu'il est mieux par-
. . œuvres. tagé qu'eux (17) : voir l'exemple de l'éléphant (18). Platon
f à écrire un Corrobore cette conclusion : il a remercié la nature d'être
1.11. Voir opi/. 1, 16, où Lactance se re use à« amen- né homme, avec une langue et deux mains (19-20).
.Dt rerwn natura . • Ridicule insaniunt »correspo nd Lucrèce
tIaID. (c'est la doctrine proprement « cosml~ . le» d«ertin
e 3
etJ 1 , 1. queruntur : ce verbe est très abondamment em-
tJId est ici visée) .• Ad... pertinentia » est repns p~ Pt-ce là p oyé D'
dans les chapitres 3 et 4 .. 3, 8', 4, 8', 4, 10 (deux exem-
(aym6trie voulue). - BUIllO ... agunus . .. peut-etre .esgul ; pIes)
ier rait' .après Brandt, Index, p. 519, art. « queri », il semble-
1111 Jeu lans grande signification sur le pluriel et l~ ~;nment à Ces :urleuse ment que l'emploi de ce verbe, fréquent dans
mali peut-être aussi Lactance s'adresse-t-il impl1cl e eux Chapitres, soit particulièrement rare ailleurs. On
DfIUtrlanUB en disant. agimus ».
'" ~ ." " .
_.Qll~ chez Sen. bretl.
rtrUJIl Datura querimuI' • conHquence (même
iIIIt. 7, 4, 13du don dethtm~::~~;~~
la
vol1' le thème du tllU
~=~ lJI1becU1UJJ1 et frqt.
nature de l'homme. nu et
fragUe et faible. voir
tamqu&Dl ex naufragjo : teste ~ • •1Ii
le souvenir
proiectus abde Lucr.
undis / nauita, 8. :.
5, 222nudus Tam la-.I~==:!!:
humiPDIi"
omni 1 uitali auxilio, eum primum in IUminia
da l'hOdlJll, e 11 3' nat. 6, 1. 14;
6• ex aluo matris natura profudit. 1 uagituque loeua ~IIDJ.
_ ',-D. ilia. 1 l'art. de• A.• Goulon. • Le complet, ut aecumst 1 cui tantum in uita restet bn . &

.
ausi
ence Un thème antique chez malorum », Ces vers ont procuré le canevas du dév~
iIi_ .. ~ ''l''I
ltla .
dans REAug..., t 18 1 (1972) , ment, car J'ordre selon lequel se répartissent les idées &Ill
JUtse .. t rnure équivaut à « multo approximativement le même; d'autre part. il est stir que
~._I"~~ cette ou
~;ï • ann_Hofmann-Szantyr, SyntQ% Lactance connait ce passage, étant donné qu'il en cite le
i6i"'-~"~ nit' ~:est un cas particulier ~e « quam. vers 227. - aliInentum. lactia adpetere : voir Cie. 1lfIf.

I ==C~", p. 598 . erbes à sens comparatIf malo "


Ilpris des v
«(
DaBcantur : reprend avec
deor, 2, 51, 128, à propos des petits des animaux: « quod
cum ex utero elapsum excidit.. .• eaque paulo ante nata suat
_.le-·
liIIf~rt' ~irâ411U1t. J. et~·)·récède. La forme « nascantur .
nascl • qUI P rapport au « nascuntur •
.~_;ta .1ectlo dlftlcmord··pat~f dans une comparative),
• ttend à un in Ica l 'd' t
sine magistro duce natura mammas adpetunt earumque
ubertate saturantur Il . L ' expression lactancienne transpose à
propos de l'homme la phrase de Cicéron, en faisant une place
:Pt (on la
,1I11"Mllttftftot!f peut aVOir lC
. . l' une valeur de style 10 ITec,
É ' à l'argument dans sa polémique anti-épicurienne.
• P'" rt ici la plainte exprimée par les PI-
1I.IdlDce rappo e . les autres animaux. - 3, 2, naturam non m.atrem. ... , sed nouercam. :
lU • • : l'homme est plus. f~~~;t;u:t crue, correspond à la
l'origine cicéronienne de la formule est sùre : voir Cic. rep .
. . . - 1Itero : expresslo . » dans la vie. C'est
- - .-la naissance comme « expulSIOn . '/ 3, 1, p, 82 Ziegler. L e fragment est tiré d'Aug. c. lui. 4, 12,
y_a - . nt vrai En OP" 6? (PL 44, 767) : « In libro t ertio De republica. idem Tullius
,.".lIegiquement et psych~nalytlquemed 'e » a~ec le sens
~.1It 8, 9, on retrouve le meme verbe « e el de la nature dlcit non ut a matre sed ut a nouerca natura editum in
dl. mettre au monde J. C'est l'amorce du thème Sidoine uitam, corpore nudo fragili et infirmo, animo autem anxio
tltu'ltre. Voir sur ce point l'article de P. cour~el~~~en 1970, ad mOlestias, humili a d timor es molli ad labores prono ad
rb'd' "
-'phe J dans Festschri/f Karl Büchner, Wles que l, l, mes, in quo tamen illesset tamquam obrutus quidam
. . . . . . ' . . toutes choses dlUmus ' g " . . ,
p. 49 • - protinuB ... ldonea esse, tassez 1 nls Ingenu et m enlls >1 . Lactance utilise ici seule-
l'Ilomm~ est bien incapable de faire; le t ableau ,es aeri ment la pa t' d
, r le u p assage d u D e republica qui peut servir
Joli et dépeint avec vivacité, Le sens d e l' expreSSIOn" t donné a SOn propos t '1 l ' ,
D,autre part, e'1 '1 t èalsse de coté
'.
t out ce qui concerne l'àme.
tolerando idonea esse» semble être le suivant: étan l' (en 1a thèse epicu
. ' 1 ' In gre sa CItatIOn dans sa présentation de
ce qui suit ( « ln lucem ... processerint ») et « U im cael'endu' 1»
de
,
nenne sans avoIr d évoilé quel était l'auteur
opil. 3, 16), il est probable qu'il faut compren dre que porter pass~~e p(hr~se, ~lors qu'il connaissait ma.nifestement ce
race naturelle des animaux les rend capables ~e s~pnt pas les ouvra;olrd Opl!_ 1, 12. où le D e republica est cité parmi
_In
III variations de température (c'est-à-dire : Ils n °t ) __
de vêtements. de chaussures, d e ~ ais ons " e« suis
~\18 indumentia munita : cf. Opl!. 2, 2, blab le ,
c. ' e~ est connu ~s e ~icéron qui ont inspir é Lactance). Le thème
l'accepter 0 e la littérat ure grecque et la.tine, que ce soit pour
Lucr, 5, 2~ po~r le refuser: voir P lat . .11enel'. 23ï c _ 238 il;
~ taxlt ». et aussi, dans un contexte t rès sem
- s., Philon d'Alexandrie. opi!. mundi. p. 43
~~.~~. 2, 29, 1-6. On proprement. romaine» ou • cJ.U~I:qu:~;~=:===
da • __ chez SidoiD.
III
,~~;~;: • Sidoine Apol-
.t rectiu8 : emploi curieux et CJI
au lieu du superlatif. Lactance semble 1lHe&~ ::r:
i 1JIje/fnU, Wiesbaden 1970,
.." 1 ' . " de Lucr. 5, 223-226,
~==:;~~ ex naufragio D. Lactance
fait: voir l'éd. Brandt, Index, p. 443, art. C S
rationis ». L'exemple qui se rapproche le plus de l1Q.li
sage est insl. 3, 7, 9 : (( eligere ... quod est mellus II.
III.
iii rtalne éloquence : bala~ce.

i
=~:;8D;e~:;.ee des trois adjectifs négatifs:
ublement (( ploratu ac
3,5. reprehensores: d'après l'éd. Brandt, 1nde:J; p.~,
on ne trouve que deux exemples de ce terme chez Lactance ;
.redo di notre texte et ira 21, 4 : « (si Dieu défendait la colère aux
_ ..l+lf ab~trait • fragilitati~ suae con ~
Tjr411J11t'4111 . - - urement et sImplement), hommes, il se conduirait en) reprehensor opiflcü sui 1.
.,..,••- '!.!.;m-itaS •

••.•, Ir • .....
........lIItatem • P d ' tif
reviennent, uvee l~s ~ J~~ s
cha itre 3 du De oplficLO, e~-
3, 6. L'alinéa reprend et développe une idée qui est déjà
dans Lucr. 5, 238 S., c'est-à-dire les vers qui suivent fin-
~ ~!~:::danI • art mot
i' •• .,~.,
tout ce 1 Ptonalité religieuse est éVl-
dont a . . t
la citation de Lucrèce, qUI VIen
médiatement le vers cité par Lactance supra, en 3, 2. Mats
voir aussi Cic. nal. deor. 2, 41, 129 et 2, 42, 129, où Cicéron
. . ._ .emen .), et en~né 'il ne s'était pas trompé en évoque d'abord le cas général (grandeur de l'amour des
• b = au lecteUr ::~tI~St:'ts à ce poète. Elle indique
S -
bêtes pour leurs petits), diITérent du thème lactancien, puis
"II . . dlpail quelq t du paragraphe. La coupure
--es
..... ......... il un tournan
t celui du vers pro d Ul·t un e Ilet
passe aux animaux qui apparemment ne s'occupent pas
de leurs petits (poissons, tortues et crocodiles, dont tt les
.... 1. rythme de la p~?se e . cier mais auquel les Anciens
qtt'tl DOUI est difficile appre , petits naissent et s'élèvent tout seuls »), avant d'évoquer
oIe,dIftt atre sensibles. .. e le cas des oiseaux, dont Lactance parle ensuite en 3, 7. _
um dicunt : volontairement très p~Osalqu , uheribus... adpetant : voir Cie. nal. deor. 2, 41, 128,
~, 3. qua. c L è e Retour à l'argumentatIOn polé- p. 881 Pease (passage déjà cité supra, en 3, 1, à propos
~ le vers de uer c . . . 2 9 . « u. d' « alimentum lactis »). Les petits animaux n'ont pas besoin
mique - u.hementar sapere : cf. CIC. fin: ' '._
d'apprendre quoi que ce soit, puisque leur instinct «(( na-
errar..... Vehementer • équivu~t. i~i à, « maxI:U~e~ti;-d~­ tura ») leur fait faire ce qu'ils doivent. Lactance place cet
patu : employé ici avec le gemtlf, c est la t 2
d1ior •. Sur ce tour, voir Leumann-Hofmann-sza~ir70 ·s. ; argument dans la bouche de ses adversaires, pour les besoins
de la discussion, mais peut-être aussi parce que c'est un
p. 78, qui renvoie aux exemples du ~hLL 7,.1, 15 m~is non
la construction existe dans la poésIe classIque, cas particulier de la bienveillance de la Providence divine
en prose. à l'égard des animaux. En somme, le tort des adversaires
. foi pro' de Lactance est, à ses yeux, de faire comme si telle était
3, 4. Dihil Bari aliter debuisse : professIOn d~r V Loi, la
~tialiste. Sur la Providence chez Lactance, VOl . ~ur la
qUI.situation
1 .
de tous les animaux. Lactance suit Cicéron
.' ~11 aussi, commence par exposer le cas des animaux
Lattmu:io, p. 66-69 (et spécialement p. 67, n. 190'~férences qUI. n ont pas besoin de se soucier de leurs petits, pour
toute-puissance divine, voir ibid ..' ~. 69-70 (avec ~100); sur ~.~~Isager ensuite le cas des oiseaux. Lactance transforme
et renvoi il R. Braun, Deus Chrzstwnorum, p. 98 -tout a?che d'indication scénique du De natura deorum en
.
le: II8IlS précis de " maiestas >l, vOir 1 1 . p. 'b'd 22 n
-"'.' SUI de 19 ~ln ~lalOgue explicite. _ id : la leçon de BPg est préférable
p,,26, ott notre passage est cité: mélange sémantliuevaleur a " Ideo » de V ( 1
t. 23 19 ma gré E. Beck, « Bemerkungen », l'Chr.,
16~ et de la jtltylXÀoauv'l) du Dieu biblique avec a , 69, p. 279), pour deux raisons: 1. principes exposés
,pit, 54,inst.
lurtout 4 : 2,9,21-22: • fet1l1
u (Deus hOmi ...) [:bI~'~"~~§§~~2~
eorporentur atque animentur ad ultam_ 'da
J 52, 129 : aues...
«
-:~~,~~!
l1li 4P.8ID
' et cubilia sibi
possunt mOlliss~bme
in umore est, animae in calore : quod ex .ui1Dll'~.,w
seire, quos crassi umoris plenos nisi opifex caler fould't.1IIIt
umor potest corporari nec corpus animari •• -~ 1

~ =~~!~: oua seruentur; e qUI us


ît.a tueDt u
r ut et pinnls foueant
t C
..;......... calor a sole se opponan. um
cf. le petit enfant incapable de se déplacer d'opi', 3.
" neque mouere se .,. »
t t nt uolatus eorum matres 3, 11. quaero igitur ... : Brandt, dans son édiUon
T"i~IIt, ~~:ntur ». Lactance utilise (CSEL 27, p. 12), renvoie à inst. 5, 11, 2, et à son artiele
1 transformant. Cicéron veut • Quellen », dans W St., t. 13, 1891, p. 290 s. : dans les InsU.
.- _wr:
"1
• , _Iaft en
• • --
.. 0
e 1 t't
prennent sOI'n de eurs pe 1 s,
e un but un peu dillérent : montrer
lutions, Lactance, sous l'étiquette Tullius, présente ceci :
1 etenim si nemo est quin emori malit quaro conuerti in

! ~:=~:.pro~POS osé que les oiseaux ont autant et


IUPP h mes à élever leurs petits. Le
d al que les om .
aliquam figuram bestiae, quamuis hominis figura aDimo
esse ellerato? Mihi quidem tantum uidetur, quanto praesta-
• •aI • ~ donc pas exactement le mêm~. - ratio bilior est animus corpore » (= Cic. rep. 4, p. 107 Ziegler)•
Il a 1 traduit une opposition radIcale, ab.so- Il est donc probable qu'ici, comme Brandt l'a déjà remarqué.
1 • ~ers de termes qui marquent la s~métne.: Lactance utilise Cicéron en le paraphrasant et en l'adaptant
-.,,_alia
,.
1. eclpri1e8 do labores " reprend « educatlO maxl-
uean
.,., ., 3 6 - quoniaxn ... cons
_teboriblll 1 .. Opl. , • C·
umunt ..
t deor
(voir ce qu'il fait avec Lucrèce en opif. 3,2 p. ex.). - condi-
cionem ... praeferunt : voir supra 3, 6 : « pecudum scilieet
trouve pas dans le passage de IC. na. . condicio melior ». - si deus his deferat optionem : ambi-
.;;:a ~ propos d' • au es n. Lactance a pu ici faire appel
. . ob:ervation personnelle. - totos dies : correspon~
guïté. On peut comprendre en ellet « Dieu )l, ou " un Dieu ",
ou, plus vaguement, t, la divinité ». Du point de vue épicu-
. . . avec • noetibus J. - defendunt, fouent, protegunt . rien, c'est « un dieu ", du point de vue chrétien ou stoïcien,
.FIlII.d.tion à ellet en fin de phrase. " Dieu ". Sur le thème du choix, voir le mythe du choix des
conditions : Plat. rep. 10, 620 a s. : « Le spectacle des âmes
• 8 _.1.11 ampliua : la caractéristique de l'homme est choisissant leur condition, ajoutait Er, valait la peine d'être
, • ,,- . ' abandonnent
"suivante' par opposition aux oiseaux qm . vu, car il était pitoyable, ridicule, et étrange ... »; et aussi
.
10,", petits quand ceux-ci n'ont plus esomb . d'eux (voir
Hor. Sai. 1, 1, v. 15 s. - inbeeillitate/firrnitatem : voir
nat, deor. 2 52 129 fin), les parents et les en~ants supra, le couple « fortiora/inbecilliora ».
, , . d"s umcu-
~8lns restent liés: cf. epit. 54, 6 : « necessltu ml . t»

r:•• - pollunt : c'est le texte de BPg, contre « po~sm d


les hommes ne peuvent ellectivement rien fa Ife e
3.' .12. scilleet ... : raisonnement en cercle: pour pouvoir
ChOIsIr la meilleure condition de vie les adversaires de Lac-
lance ont besoin de la r aison. Mais' le jeu dc mot sur Il pc-
cudes li mont "1 f
/. . re qu 1 ne aut pas prendre tout cela trop au
,'. Iotu et caloN : d'après l'éd. Brandt, I n d' ex, P ' 438,à Sl!rleux . il ' ï d '
iro' . s agI une discussion philosophique, mais
• rotus " Lactance n'emploie que deux fois ce terme, . d ntque, et traitée sur le mode plaisant. Lactance se moque
.Ms
....tif, et accompagné de « ca.lore » : ici et en inst. 1, ~2, oi;
fotu D. - cum apiritu fuerit animaturn . v
e son Cont d' t
le convaincre
. ra IC eur supposé, sans essayer- vraiment dl'
. - prudentes uiri : ironique, bien entenùu :
·LI cuD:· muta • 1.
quecas qui nous
• tous intéresse,le
les autres cadeaux '. - t~.::==~:!
cadeau
:.. . . . . !pU Lactance. Voir
voir opi!. 3, 14 : • ad omandum
. ' ct lIil .roploie le terme de (dans l'ordre inverse), et 2, 8 : u instructa...
~ des • pour montrer en
• ;ecu de l'homme. Sur termes, dans le même ordre).
.. §aintUDI 1, 1, 24 (u mutae 3, 16. a mutis omnibus tutus est: thème de la 4oIai-
lrIl-bor• 2, passim. nation de l'homme sur les animaux. Voir Gen. 1, 28, et,
isible sans correction, dans une certaine mesure, Cie. nat. deor, 2,43,157 - 44, 182.
""'_111'
.. undonc inutOe. Voir la d"ISCUSSlon
texte l L'expression est en parallèle avec « ab homine... tuta eue ..
_ uim caeli : cf. opi!. 2, 2 : « uim pruinarum ac frigorum_,
. . . .rdlft est
;iI._kiln"~.·, .
dans VChr., t. 23, 1969, p. 279-
c'est un retour au ch. 2.
jiIIi.WIdI~.. • saaturae d'éjà traité mais dans une
et 3, 1 : Il iniuriam temporis lI.
3, 17. magnitudo ... corporis : voir opi!. 3, 15: «eu-

=
~~:~~1Ift: thème : les points acquIs '. pr.éc éd em~ten t guarum ... infirmae ». - opprimantur ... potestati : alors
ser celui dont il est en tram de tral el'. que le début du paragraphe évoque la fragilité de l'homme,
-progre& • Lact insl 3 27, 14 : « (mens) Lactance montre maintenant la grandeur de ce dernier. Le
.....~1_:ea:~·VOlr aUSSI . ·'··t 'b'd 6
.t ~ animi tamen lumine aspici )); 1 1: ' thème est biblique : l'homme, à la tête des animaux (Gen.
~=::tlceocull
.. que , Dieu eXI'ge de nous .. « lumen . mentis ... 1,28; 9, 2-3. Ps. 8, 6), est le roi de la création (Sir. 17,35.).
IhIli11lldbere non potest nisi qui deum agnouent n.
3, 18. boues Iucas : sur l'expression, voir l'article d'A.
ditum (animal) : rapprocher Ernout, Il Lucrèce et les éléphants. (2, 532) " dans la Revue
1~ nf,ion' Bit prae . 1
finitions de l'homme comme animal ratIOnne. de Philologie, t. 96, fasc. 2, 1970, p. 203-205 : voir ThLL 2,
. . autl'el dé . 138-139' l'auteur présente un 44 s. Le mot se trouve chez Varro, ling. 7, 39 : « apud
V Loi, LattanzlO, p. , . tée
.e.I..' mbre de références dont une partie emprun Naeuium atque prius pariet lucusta(m) lucam bouem »;
_ _ DO • ' • ' . rapp rocher
na 'fI
....... ope c .
io - saepunentls corporls .
. ( ' la nuance Plaut. Cas. 846 : « instituit plantam quasi luca bos »;
.:.,,11. 16, 10 : 1 saepta grauis huius corpons )) ou elle Lucr. 5, 1302; 5, 1339; Plin. nat. hist. 8, 16. Comme
lit cUlérente . il s'agit d'une métaphore apparentée à c . Lactance, en api!. 5, 12, désigne l'éléphant par le terme
du vase de l'Ame; voir sur ce thème supra 1, 1~). « ~ae~ d' Il anguimanus )), qui est une création de Lucrèce (en 5,
mentum J a ici le sens de u munimen~um )) (cf. apI!.?, ). 8 : 1303), on peut raisonnablement penser que c'est de ce poète
a4 oraandum tuendumque hommem : cf. apI!. 2, d qu'il a tiré ce mot d' Il antiquaire lI. L'éléphant dompté par
1 utilitas cum decore n. -
.,
nihil... '. cf . api!.2, 9 '' . quO
d arl. (1
Mr
C
son cornac sert traditionnellement à exalter la puissance
vat maximum tribuisset n. POUl' la tournure, rappro de }'.lU t eIl'1gence humaine : voir Cie. nat. deor. 2, 60, 151,
fI'opil. 2, 4 : « melius et rectius ». ~. ~~2 Pease. - inmanissi:rnis corporibus : caractéristique
3,15. quod est maius: cf. api!. 2, 9: « quo e
d rat max i-
. dans 6~ }'::éPhant pour Lactance : cf. api!. 5, 12 ; mort. pers. 16,
mum. .. On peut se poser la question de savoir pourqu~~autre , . éphant est l'exemple de l'énormité d'un animal (usage
_ eu Lactance a employé le comparatif, et da~s loyer ~a~ proverbial, souvent en opposition avec la fourmi) :
... auperlatif. Peut-être aussi a-t-il tendance à n c.mpb olU d~ 0 ~L, s. u. Il elephantus » t. 5, 2, col. 355, 1. 45-60. -
~ superlatif que pour traduire la notion de superl~tt.ff a~alls ausl deceC:eruIn deo : cf. le titre de l'œuvre. Rapprocher
ft, traduire le superlatif relatif par un comparatt . lC. nat. deor. 1, 18, p. 175 Pease (commentaire
COMJŒNTADlB 3, t8-11
lIlain servante de l'homme mill-- ulêlè
trouve aussi chez Cie. na,' deo;'"r
avec E. von Ivanka, « Die stol~che 6~ 150...
"if1/J".1. 3, 19, 17 : «(Plato) AAWW, t. 87, 1950, p. 178-192 e ntbropolollfe
: prirnUJll quod homo natus un traité exprimant le Uen qui quxt Laetnee .0;;"'"
anllIlal, deinde quod mas pottus . e ste entra ...'WI.....
langue, et les mains (que l'ori me
" _lfIIllllll barbaruS, postremo quod nlenne), un fait semble parler ge , en soit ou non1I pOll$
' n aveur d'u t- -
_,oribuS Socratis • (= Plutarque, t hè se: c est que Lactance conclut' . ne - . . . .
et des mains de l'homme après ICI e~ traltant de. __

!
~~==S~~:
attrjbu:;n:::san~
d1ftérenteMais la perspective des cadeau suprême de la divinité c avoU' parlé de la , . . ,
de celle du De opificio,
U félicite Platon, et que, dans les qu'elle a pu par ailleurs au-delà tout q;
......0 ,....., de • caecita8 J, d' «error", à propos de tance a pu aussi consciemment vo 1 . anunaux. Maja I..-.
du De opificio. u OIr annoncer le ch. let
_'-lue par Platon. Peut-être la contradiction
IIIIIIr....al.""lte. En effet, dans le De opificio, Lac-
I&....huo citation tronquée (sans doute volontai- 3, 21, anlentia : conclusion
ft" pour but que d'utiliser le patronage pres- les" insani» d'opit. 3, 18. normale du chapitre: cf.

il'Phaultt pour montrer que la condition de l'homme
.._Ure l celle de l'animal. Mais, dans le troisième
11Ptituti0ll6, intitulé « De la fausse sagesse des

_œ J, et plus précisément dans le ch. 19, il veut


lJlI8 les philosophes ont disserté de la mort sans
.,ll1PIllt.r8, elte Cicéron, puis cette parole de Platon,
lUite immédiate du texte indique que Lactance re-
l Platon un relent de métempsycose. Cf. inst. 3, 19,
a imaginé que son âme, avec son intelligence,
._pu être dans un corps d'animal. En fait, Lactance ne
_~Ie pas la préférence de Platon, mais l'idée qui sous-
cette afftnnation : autrement dit, le choix des condi-
est impossible, nous ne sommes pas dans le cadre du
JVlhe d'Er le Pamphylien.
"l, 30. quo_ iii ... : Lactance suppose possible le choix,
et l'lace ses adversaires devant le fait accompli : ils ont
êliIlsl une condition de bête. Ce qu'il veut prouver, c'est
t'tau fond, le désir de ses adversaires n'est pas très sérieuX.
let fI'da ..• badigeas : d'un côté « robur ac firmitas " (cf.
Ephants d'opif· 3, 18), ou « libera discursatio » (cf. les
X d'api'. 3, 7-9) j de l'autre, l'usage de la langue (cf.

E . tO, 12-20) et celui des mains (cf. op if· 10 22-25); ce


ann once donc le ch. 10. On retrouve le thème ' de la
cene BNYAI1I1l ~"b ..to·.

tUID: le souvenir de Lucrèce_tel"". 'L'


que Lactance s'attaque aux eph ,,,...;.!..' ,."..,...
est sdr que Lactance connalt le pin. . . (en op" 1i'IJ
EST-IL SOUMIS AUX Lucr. 5, 222 s.). Ici, voir Lucr, 5, 220-221 : c ~, cqt,~...
iiii;"NB MORT PRÉMATURÉE? tempora morbos / adportant? Quare mON iJunatura v.
tur? • Selon Bra?dt (dans .son éd., ad loc.), ce que LactlllanllPi-!III
,,"
oe
M.~' 4 est 1 dialectique» et non descriptif. dit dans ce chaplt~e « D~ mmatura morte. (voir opif, 4, 3;
4,8; 4,15; 4, 22) .v~endralt peut-être du De inmatura mortedè
M.art_anllle se poursuit : selon la thèse Sénèque (cf. aUSSI LnSt. 1, 5, 26; 3, 12, 11, où l'on volt cIId.N-
,=:;=::~:=t~ et les maladies empêchent ment que Lactance ~ connu suffisamment cette œuvre de
Iii existe (1). Mais Lactance répond:
Sénèque pour en faIre des citations). Rossetti dans lOB
.r.18'f1c1ten1tle1 : U ne pouvait en être autrement
article « li De opificio Dei », Didaskaleion, t. 6,1928, p. 17~
IIIIllItf et mort sont liées (3). Raisonnons « ab
taudrait que l'homme soit fait d'une matière 176, pense que « Lactance a une connaissance certaine du
De prouidentia, du De beneficiis, du De breuilale et du De
Or l'homme est fait de chair (5), et un corps
inmatura morte». Aucune incidente ne fait allusion à Sénèque
~i<IIÎfl peu't être éternel (6). Concluons : Dieu a fait
dans ce chapitre, même par une formule d'insertion
iii.. ftagfle (7), et ceux qui le critiquent sont fous (8). vague, du genre de « Stoici >l, p. ex., alors que dans les Institu-
_ _dUeu, fi ne devait pas en être autrement: supposons
tions, Lactance n'hésite pas à nommer Sénèque. Le rappro-
....... toit possible que l'homme ne soit pas soumis aux
chement avec Sénèque n'est donc sans doute pas aussi solide
IiiiIltadfllll et à la mort prématurée (9) : l'homme est donc
qu'il y paraît au premier abord. D'autant que nous sommes
,ta_rtel(10); et fi est impossible que l'homme soit immortel
devant le topos littéraire de la vie trop courte : voir Cie•
. . . . la Jeunesse et mortel dans sa vieillesse (11). On aboutit
Tuse. 1, 39, 93, p. 57 Fohlen : le nouveau-né qui meurt au
donc Il aussi à une impossibilité (12). Digression: Lactance
berceau; acad. 1, 12, 44 : « breuia curricula uitae »; Arch. 28;
l'ICODItltue et explique le système épicurien : tout vient de
Sest 47. Le thèm e remonte à Protagoras, d'après Diogène
leur refus de la Providence (13). Si l'on admet leur point
Laerce, 9, 73: ~ po:Z ù; IJJ V 6 ~~oç '"00 èt.vapW'ltOu. -non deoseSS8
de départ, l'Ame est mortelle (14). Les Épicuriens critiquent
n~tos: voir V. Loi, L attanzio, Index, p. 326-327 (art. « Dio.):
fniatence de la Providence divine (15). Si l'homme n'est
plus Boumis à la maladie, il n'a plus besoin de toits (16); le ~~~u ~st, entre autres, « inmortalis », « incorruptibilis J.
faft que l'homme soit doué de raison entraîne n écessairement ~delic~t » m arque le car actère ironique de l'intervention. -
qu d .ahter fieri debuit c' est l'argument qui lance la
qu'fi soit atteint de maladies (17). C'est la garantie du lien POlémlque.
loelal (18,21). En conclusion, le plan divin sur l'homme est
cohérent (22). Transition : Lactance ne va p as traiter de la
Providence dans son ensemble (23), mais il se limitera au .4 ,2. magna ration e : r approcher d'opi! ') 1 . Dl'eu est
«lU t elle gent" .~, .
corps humain, vase de l'âme (24). So't la, sensus ac r atio». - et ut: les mss. présentent
1 une chute d
avant. e « et » après « posset », soit une chute de « ut »
"', 1. idem queruntur : cf. le « queruntur » en tête du spont « U1.ta.»' et V une m . t erversJOn
. des deux termes. - sua
ch. S. On retrouve une attaque de paragraphe analogue dans insl. 2e 11. Dieu cr ée vo 1ontalrem · ent l'homme. Comparer
, , 10 . certa'
s.u. Iug. 1, 1 : « Falso queritur de natura sua gen
US
sponte
esse nala
.
'!
mes personnes affirment « mnnia sua
bpmanum, quod inbecilla atque aeui breuis fo rte potius quaJll _ ad In » ' Opl . 4 , 1 3 : « omnia sua sponte sint nata »•

_.11
..1:.& te . ..'!. 'ec'
regatur J. - morbis et inmaturae mort! suw1
ortem tran s Ire . . .znsl. 2, 12, 7 : l'homme est
: "011'
....~~.~~~~tceuMl
orlttu' ex dlO, lit seo.lOS,
p. dial.5;10,
Val. 10, 6.
Max.
5, 2; 17.l,2;aIbi ~~:::==!!
.,.,.,.

';=:~~J
= lit inettenebris
autem corp1ll
sempi-
"on de cette croyance se trouYe $_
:~::::::·!l"'-
9, 10, 5. Le corps, fait si~gulOS
11 70, 184, p. 86
annos Ernout-pépin
in ho : f:
mine et binas
,~==-;;. vers la mort (cf. Gen. quinquagensimum annum accedere, ab eo de
ii au thème biblique est dem, et ideo non uiuere hominem ultra centen.muR. . . . ..
B~~~~~D;.t:urae: définition de la defectu cordis Aegypti existimant ... D. L'éditeur . . . .....
dlVll'tD.lnft. 2, 12, 9 : « mors est naturae
.. D s'agit ici de ce que Lactance
. ....10-' l, que connaissent tous les êtres
Dloscoride, que Pline a pu connaltre par Varron".et; '. . ..
Censorinus, De die nalali 17, 14, qui présente le fait Il
patronage de Varron et de l'astrologue Dioscoride. eIr
u_
........ 8n une séparation du corps et de cependant Lact. insl. 2, 12, 21-24 : des hommes parvfeDtiIPlt
à la centième année, « quod fit saepissime». Et il ajoute: alti
auctores idonei tradunt ad centum uiginti annos peruelihi
..... . • lOuvenir de • ad summum robur aetatis t solere ll . Ces « auctores idonei » sont sans doute des grammai-
"".,1- :-
~
• bu et aegritudo : les deux termes ne
synonymes ici. En effet, « aegn't u d 0» avec
riens analogues à Varron, qui est cité comme autorité dans ce
passage. Le rapprochement de ces textes montre donc que
tIU_.. ·milteorpore1le ne se trouve chez ~acta~ce qu'e~ Lactance était à ce sujet au courant non pas d'une tradition,
17, 8•• Aegritudo » a ici le. se~s clcéro.men : vou mais de plusieurs , et qu'il sait jouer des contradictions entre
.....,,....•• 8, 10, 22-23, où Cicéron defimt Il aegntudo » par spécialistes. A moins qu'il n'utilise hâtivement des sources
l'iJlqulétude, l'angoisse ». - sequella : le terme se difIérentes, sans se soucier d 'effacer les contradictions. Pour
"~:;:I'eDÛllt. 7, 5, 22:. inmortalitas non sequel~a ~atura~ •. en revenir au De op ificio, si l'on admet avec L. Rossetti,
t*d-"" tura... matura : Rossetti, Il Il De oplfi~l? Del ' , " 11 De opifl cio Dei )l, Didask aleion, t. 6, 1928, p. 151-154, que
~f1 hl,ion, t. 6, 1928, p. 185, voit ici d~s rémnllSCence~ Lactance cite souvent le Tubéron de Varron à travers le
,..Ulles de Sen. epist. 30 : « la mort est Just e pour tous, D.e die nalali de Censorinus, il y a des chances pour que
,....nne ne peut la proroger» j et 20 : Il à ch acu n est .fixé. son l'Information vien ne de lui. Dans le cas contraire, et c'est
damier Jour D. - nempe : Lactance reprend le mode IrOmq~e notre avis, on fera appel à u ne t radition arammaticale ou
Caf•• uldelicet » d'opi!. 4, 1). - centesimUIn aetat~s popUlaire, et l'on remarquera qu'une observation aussi
fDDPleuerit IIDDUDl • sur les cent ans, durée normale de a banale ne requiert pas de source précise. Sur « conpleuerit 1 :
vie humaine, voir déjà Platon, rep. 10, 615 (le Il mythe » d'~r ce verbe a le sens fort. Lactance veut dire que l'homme,
le Pamphylien) : «chaque punition dure cent ans, c'est-à-dl~e selon ses adversaires, devrait vivre J·usqu'à cent ans révolus..
III durée de la vie humaine D. Dans la littérature latine, VOir dC .
S· c. Calo m alor, 13 : « centum et septem annos conplere ».
l'ltl.l. S, 826, art. «centum », qui cite d ans l'ordre les auteurs
Our la doctrine (un peu différente) selon la quelle un nombre
111tvants : Tib. 2, 4, 45 j Val. Max. 9, 13, ext. 1 ; Sde.n. Xe d' é
1936 ann es est dévolu à chaque h ommr, voir REG, t. 49,
-".<-J 10, 17, 2 '
; eplst. 74, ?7
- j breu. Ul. '( 3, -
? , Gaius 2-4;Ig. , p. 590 (surtout Macr. Somn. Sc ip. l, 13, 11).
., .tt 56; Vulgo Sirach 18, 8 j Cod. lust. 1, 2, 23, l'
_~_11 ..... Inst. 9, l, 111 praef. j Car m. epzgr. • 13°8
." 2 '' Py Ill.ir 4,4. repugn t·
terme ' an l a reru:cn : Lactance reprend les mêmes
"al
. . 6, 91; Ov. met. 12, 188; ~lart. Cap. 6, 697. Fe~t.
ibid., 3, 818, l'art. « ccnlesimus li : Paul.
lion e~)(U ~uparav~nt, pour rendre plus sensible la contra dic-
re c so uh ait des Épicuriens et la réalit é.
di"-
......._ : 1Jf. opl'. 2, 2-3:
(et done des mala-
"bUtOi bDpetus enernol '.
COrpl et Ame, mals de l'Ame l8Ule : c pel' _ .........
**.4........
17 1:' per se semper-, et api'. 1, 11 : le tO.....
de'Ume qui est l'homme véritable (voir 1l1II8l..,. •
jj. . .~I~n'e8t lei qu'une varia-
axternos •. - es OllllihUII ...
Le renforcement de « per se • elt fréquent elles TL.at.aclct_.ill
• per se ipsum» (ou un autre accusatif): lnat. 2, 3,19;'1t~ U;
",~lIhwnain par ses co~posants. 4,27,17; 7, 2, 3; 7, 21, ~ (~propos de Dieu, et duauu
1!~1':::~ni.que l'univers était mortel, formulation. trè~ pro~he d oplf. 17, 1), etc.; • per se lpIe •
~ Lactance, en nommant (ou un nommatIf) : Inst. 3, 13, 16: 3, 28, 5; 4, 28, 19; etc.
iId corps,
veut de même montrer que 5. L'origine du thème (l'auto-motricité de l'lme proUt.
son immortalité) est Plat. Phèdre 245c, p. 33-34 Robin :
• toute âme est immortelle. En effet, ce qui se meut lot-
~~~a.·pour Lactance ' la« première mort • même est immortel, au lieu que, pour ce qui, moteur d'autre
.. • t du corps En inst. 2, 12, 9, le
~~L:de~r:~A:m: e~t employé dans le mê~e sens. - chose, est mÛ. aussi par autre chose, la cessation de son mou-
.~ 3 .• constituisse D. - fraglha ... pos- vement est la cessation de son existence ... » Sur la tradition
4, à' os de l'âme' parallélisme entre de ce thème, voir P. Courcelle, Recherches sur les Confes,'ona
17 l, prop . R tt' de Saint Augustin, 1968 2 , p. 331, n. 2 : outre Platon, Albinus,
co ' s et l'immortalité de l'âme. L. osse l,
mUldo D:r., dans Didaskaleion, t. 6, 1928, p. 18?,
DI'ClIIOS de ce passage Sen. ad Marc. 20 : " omm a
epil. 25, 4; Cicéron, Tusc. 1, 23, 53 : « quod semper mouetur
aeternum est ... solum igitur quod se ipsum mouet.... ; rep.
6, 25, 27; senecl. 21, 78; Quintilien, inst. or. 5, 14, 10;
IIIlbieulla et caduca sunt », et 21 : " in ~oc ~rrore uersa- Lactance, insl. 7, 8, 4; epit. 65 (CSEL, p. 754, 6); Op if. 17,1 ;
t ad mortem Di si senes mclmatosque a~
ut DOn pu emus 1 1in terra : opposition partl- Calcidius, in Timaeum 57, p. 104, 22 Waszink; Ambroise,
uergere. - ex cae 0 . d epist. ad Horontianum 34, 1 (PL 16, 1074 B); Claudien
lIfà:-.aent voy~te et rappel d' opi!. 4, 1 : ?es adversal~es ~ Mamert, de statu animae 2, 7. P. Courcelle note ces textes à
II!:IDICII auraient voulu ètre des dieux. - ln terra ..: m~ propos d'Ambr. De excessu fralris 2, 126, 8, qu'il rapproche
• idée chère à Lactance, qui semble l'expnmer e
d'ApuI. De Platone 1, 9, 199, p. 91, 20 s. éd. Thomas:
imB.·c:e à l'aide de u fragilis, fragilitas ». Voir l'éd. Brandt,
« animam ... ipsamque semper et per se moueri ». Ce dernier
lndArs. p. 438-439, S.u. texte est vraiment très proche de la formulation lactancienne
4r 7 homo •.• deo : l'idée importante est celle d'ob~iga- à tel point que l'on peut se demander si la conclusion d;
, . ï . e pouvait en
tien; elle annonce opi!. 4, 12 : « il ne deval ,.n~ n er : 1- P. Courcelle à propos d'Ambroise (Ambroise lecteur d'Apu-
l ée). ,
Itre autrement D. - et per se ipsurn moblhs semp rte , ne vaudrait pas aussi pour Lactance. Il faudrait pour
DIu petits problèmes textuels: l'édition Brandt com~o te ~ela essayer d'établir des parallèles entre le De Platone et
~nobilla. pour u mobilis ». C'est vraisemblablement une au _ ensemble de l'œ
cad e d
d L
uvre e actance, ce qui dépasse un peu le
obi
~lmpression car le Bononiensis a bel et bien la leçon ." .m 0) utu: le la présente étude. D'autre part, en epit. 65, Lactance
, nobihs » , . Ise a même f I e « ammum
'
lia • (de plus, quel serait le sens de la leçon « . r en tno· ormu hominis per se semper
.
D'autre part, u lpum » est mam es emen 'f t t à cornge
1 sens, uen » avec l'ins t· Pl
le Phèd er Ion ato, ce qui prouve (sinon qu'il a lu
e ipsUJn D, comme Brandt l'avait déjà vu. 2. pour eadver- conscie~e, d~ê~e. ~ l'aide d'excerpta) qu'il est au moins
. _ nécessaire de donner au " et » initial une val eu r . esset source c 1 o~lgme platonicienne du thème, et que sa
al IS
l&Uve {opposition membre à membre avec « mort totalité, dit que ~;portalt cette précision. Or, Cie., Tusc. 1, 23, 53,
I11quando 1). 3. Il ne s'agit pas de l'homme dans sa Source est le Phèdre de Platon. Comme on est s1lr
_ _ _ .". . . TuMd.....
uon skias et peut-ttre .col..... - '!:::;::=::~
de chercher Pl" ,1JI'II8 : voir opif•. 4~ 7 : • ut m~ Il il ...
lermulation cie..... ausli 4, 12 : « ut Slt ID qualibet aetale ~ta ..
. . .,utentes de IJ8, mld. 4, 12. Dec debuisse ... Dec fa. fai ••• : l"tnip-oialbruti'
probable, en raison du
place sur deux. plans: ph.ysique et théologique. _ _ ....
de l'idée, et de Son
le reproche fait aux Épicuriens est donc ici d'être partll"'u
1. wxte. - ftDgeretur : voir

.; ,~:r:"" IbDple « uariatio sermonis » par


~~=:~:.?: précède (voir ibid. p. 125-126) :
de la création de l'homme. -
du corps humain. Rapprocher
principe erroné que la Providence divine n'existal.t PM •

On trouve le même reproche chez Galien, De wu pt:ll'ftum


17,1, p. 206 Daremberg.
cr.
les débuts de l'épicurisme vus par Lactance, en iNL 3. 17, B ••

quod lub uisum oculorum uenit, et 4, 13. sua sponte : voir Lucr. 5, 416 8. : le monde ré-
. :et 80lublle sit »( . Plat?n,. Phé~on sulte d'un jeu de probabilités. - fortuita. : terme de voca.
1Ia.'·.·llIakeJDbJable que la .discussiOn d opI/·, bien
. . ptI8 expressément mise sous le patronage de
bulaire épicurien (voir, p. ex. les références de l' Indez de
Lucrèce par Paulson , s. u.). - rerum origiDem : voir
...lIll11ulion à ce passage du Phédon. En outre, Lucr. 5, 176. On trouve l'expression « origo mundi » égale-

......... (:ir
~IJIIII.~ kxt lactanelens parlent du corps « terrestre "
les références dans l'éd. Brandt, Index,
·j01......9:1. art. « corpus 1).
ment dans H ébr. 9, 26 et Apoc. 13, 8 .
4, 14. angustias : cl. les railleries de Cie. lalo 47: «ce que
la raison de tout le monde rejette et méprise ». - anima....
aute certam diem : le jour où l'homme ~ura extingui : voir là aussi Lucr. 3, 337-740, passim. En inst.
(cf. oplf. 4, 3). Mais on peut comprendre le ralson- 7, 12, 1, Lactance cit e Lucr. 3, 417 s. - prouidentiae
d"Une manière plus générale: « un jour fixé n, alors ratio claudie are : cf. , pour l'idée, Lucr. 2, 180-181 et 5,
~'••.ne connalt nlle jour, ni l'heure n (= Matth. 25, 1.3).- 195-196.
WlUDaUmentls: génitif explicatif: « aliments con~lstant 4, 15. de morbis et inmatura Dlorte : voir Lucr. 5,
'lloll1JT1ltul~e •. L'expression est redondante. P our Cicéron, 220-221, où maladies et mort p rématurée sont présentées
it4f. 41Or. 2, 54, 134, la nourriture est l'une des t~ois chose: dans la série de défauts qui entachent la création. - his
nkesllaires à la vie des êtres animés : « cum t nbus rebu adsumptis .. . sequeretur : cf. opif. 4, 14 : « adsumpserant n,
lnlnîAntlum ulta teneatur, cibo, potione, spiritu... o. et 4, 13 : • necessario sequebatllr n.
t.aetance, parmi les possibilités offertes p ar Cicéron, ~~ l' 4, 16. quae dixi: voir supra, ch. 2, le raisonnement sur
liflolsft une pour les besoins de sa démonst ration. - 81 . homme nu et désarmé, et ch. 3, le thème de la nature
1frandt ajoute inutilement « sed ». Voir E. Heck, « Beme~
iMigen l, VChr., t. 23, 1969, p. 281. - non homo ille,
l b flat: même reproche qu'en opil. 4, 1. _ ergo ... na 1.
s:. ~lar.àtre, et non mère. - neque tectis neque uestibus
~digeret : voir supra, 2, 2 : les animaux supportent la
;'Iolence des fr imas sans avoir besoin de rien d'autre que
~resslon « ut superius dixi n vise opi/. 4, 1. eur
peau. - uen tos aut irnbres aut frigora : trois causes
e de mal
~, 11. Damo ... debet : intervention des adversairest dur méré a d·les . Rapprocher Lucr . 6, 1090 s., où sont énu-
. l'au e Cep e~ un grand nombre de causes possibles de maladies.
I .....ce; le style est celui d' une formule, comme SI 8
rtali ta ." mai:~ ant, le fait que Lactance parle, peu avant, des
_~t dans sa forme même l'argument. - mo ul a-
IF '''''Ii: raisonnement par exclusion. L à encore, form ns et des vêtements comme de protections, monu'e
dans son édition du De repu611ea, -PI......~•
. ._~.. tIfrOldiuementa : te.
oppose. non taro imbecillitas J Ala tlatae dltft.bI~~
.,.a" pOssibles de retrol.
~~~_~~I:apcn::d Ici il « sensus et et distingue l'expression cicéronienne de
théologique d'Aristote, Pol. 3, 1280. pour la ~
.... 2 : tbème du ch. 3, où
de Platon, Lois 3, 678e, où il y a un accord avec le. con~
présentés par Cicéron, de « naturalis congl'egatlb • et ..
'l:lIii~lI1f1b1l1t d'op if· 4, 16. L'insi~tance sur • non soliuagum genus » ( = l'instinct social), à la di.flérenCle
lIIIl tris nette. On pourraIt trouve~ de la nécessité matérielle présentée par Platon, rep. 36911.
....pll ent Inutile, dans la mesure ou Y. Sirago, dans son édition commentée du De republica,
, . . . . , . t oil Lactance veut en venir. Florence 1952, p. 125, rappelle que, selon Polybe 6, 5, 4,
en
. . . . . . lIlolll t d'aborder la troisième caté· c'est la faiblesse humaine qui a poussé les hommes à se ras-
..t-O voulu, avan e dans ce chapitre, que les sembler. Cicéron se situe donc contre Polybe. Selon Cicéron,
qu'D avanc . 3 (
- 1.1.- nettes. D' autre part, oplf· 4, 2 t «sed .. la cause naturelle du regroupement des hommes en cités
IIJIOII-· UA ère que Lactance a voulu mon rer ICI est une qualité positive de l'homme, à savoir sa tendance à
.l.IIIO·. · ·)·ua ces étalent conscientes. Enfin, Brandt vivre en communauté. Cette théorie vient d'Aristote (le
......tan d Voir E. Heck, « Bemerkun- çi;iov 7toÀL'nx6v), et de l'école socratique. Elle était sou-
baDwement un • quo D. "t
. ~• • 01__ VChr t. 23, 1969, p. 281. - mfirIIl~t~B ... tenue par les Stoïciens contre les Épicuriens, qui pensaient
est exprimée de manière « pOSI ive "
C il, ....... ., •
- ..... : la même Idée ore la reprise des termes importants
que la cause première était la faiblesse et la pauvreté. On
peut ajouter un autre texte de Cicéron pour confirmer ce
• n6ptlve J. Là en)c n'd plus visible l'enchaînement du
<-_ -rdIJrI J, • senectus» re
passage du De republica : on. 1, 44, 158 : « il n'est pas vrai,
~ement.
comme certains le disent, que la société et la communauté
humaine aient eu leur principe dans une nécessité vitale,
t homo ... careret : fonction sociale de .la
t p
18. aere 1 hommes ont besoin les uns des autres, Ils parce que nous ne p ouvions, sans l'aide d'autrui, satis-
mort : comme esvivre comme des betes •
fauves.
Rapprocher faire aux besoins de notre nature ... Il . Pour Cicéron, la fra-
Be peuven t pas . st beau pour gilité de l'homme et son besoin de protection ne viennent
opil. 2, 7, où Lactance montre que ce qUi e . on entre donc qu'en second lieu. Lactance, dans le De opificio, se
l'8,IIImaJ est laid pour l'homme. (~a comparal~ l'homme place donc dans une tradition épicurienne. De même, dans
rhomme et l'animal continue). VOIr mst. ~, 23:i~ ~st démuni les Institutions 6, 10, 13-18, l'auteur donne d'abord une
a ""'u
.....
l' • humanitas »pour compenser le fait qu
ge des inst repren
d explication « lucrétienne » (cf. Lucr. 5, 805 s. : les hommes
d'armes et de vêtements naturels (ce passa '. ême se rassemblent pour se prot éger des bêtes sauvages), puis
et résume les ch. 2, 3 et 4 d'opif·), et inst. 6, 10, 3 . ~t ici u,ne explication provenant « d 'autres auteurs » : «les hommes
contexte. - iura hUIllanitatis : ~approch~r ce i:etableau s unirent en grou pes p arce qu'il était de leur nature de fuir
Lactance, sur les origines de la. Vie en sOCiété, 2 1011 S., ~ solitude et d' être avides de v ie commune et de société '.
œIèbre des origines de l'humamté par Lucrèce, . '. parle té~~ .K autres auteurs Il appartiennent à la tradition aristo.
lit surtout de Cicéron, De republica 1, 25, où S.~i:o.n « eius p IClenne. Et il est remarquable que Lactance ne tranche
de la cause du groupement des hommes .en C~lita~ quaJll
autem prima causa coeundi est non tam mbec. on est « asnon
entre
m les différ
. entes traditions ' ' voir.inst 6 , 10, 18-19:
a tiO' n siquid agna mter eos (= philosophos) disceptatio est,
~neratum,
Daturalls quaedam hominum quasi congreg. igitUI' e~ causae dispares sunt , r es eadem est. Potuit
alm singulare nec soliuagum genus hoc, s~d ita
ut Ile ln omnium quidem rerum adfluentla ... Il. •
t
Ferrero, ( eus) ntrumqu e... » Conclusion : dans le De opificio,
6picurienne. JI V. Loi, Lattando, p. ft7, notes 181 et ta·~~~:2=:~.
chez Platon, Np. platonicienne : voir Plat. Tim. 3Ue; ÜC;
qui est la l' olt- Festugière, LesDi.~~ cosmiquie, sP'v1 06-107), illide _ .. ta. . .
aussi chez les t~lc~ens: vo r p l, 176; 2, 1118; Nlllh
opUlcio Dei », DidOllq.

: ..
~JJo",,-onueb e ce passage de Sen.
.~.IIIP~ ~-cingit ... nudu~ ~t .infu.
~Dl'I"I.' tort, Il Lactance SUIt ICI une
Laêrce, 7, 147; Clceron, nat. deor. 2,22, 58; Sénèque, PHIL;
nat. quae.çt. 2, 45, 2; Apulée, Plat. l, 12; TertulU.~ CJI1im.
:W, 5. Voir aussi ~. Pellegri~o, Octauius, p. 127 1. ~ .J.~
Waszink, TertullIen De amma, p. 287-288. - cS. ~
operibus : Lactance ne veut pas écrire un traité de physique
la « itaque », « nam ": Voir lttpl x6afLou (idée analogue exprimée en l, 15). Cette fin
'kIÜ"IIU~. 1 premier exemple cité est du ch. 4 est le second début du De opiflcio : après avoir
,y~.,....l. 9. e emples dans Tert. anim. déblayé des questions préjudicielles, Lactance va s'attaquer
Quelques ex
Marc. 4 28; orat. 22 . V'
Olr précisément à son sujet. - infinita materia : variante
~C4~::11l1~1l2~;_~a~~d:~ul~'tI:
Iii
Sy~tax und Stylistik,
d ~s la latinité tardive: cf.
du lieu commun d'incapacité, et reprise de la fin du ch. l,
d'une manière différente. Dans le ch. 1, l'impossibilité ne
• Ga trouve ce se~~55~ p. 137. _ inbecilliora: vient pas de l'étendue de la matière, mais du caractère
_ ALMA, 25, . à établir l'attitude des inconnaissable du cosmos.
__ 1 - ux va serVir '11'
.......a fortiora» et «inbeci IOra .,
'l O.e opposition entrettl~ Il De opificio Dei u, Di- 4, 24. La fin de ce chapitre ressemble beaucoup à celle
O L Rosse l, ((
3 et 3, 1. . 186 rapproche de Sen. benel· du premier. Le caractère incompréhensible du cosmos
. . .1'011. t. 6, 1928, p. ' t et agunt uitam segre-
uaga nascun ur d (ch. 1) est ici remplacé par le caractère incompréhensible
R qu.ecumque 4 18) nous sommes ans de l'âme : (( nec subici oculis nec conprehendi », en face de
IJ'QUlta lunt J. Mais (cf,. supra , rait douteux d'y voir • neque oculis contrectari neque tangi manu neque percipi
6i.~.~~ntexte épicurien, et il nous pa
sensibus » en 1, 15. - de uno corpore: une partie d'opil. sera
une (llIuslon à Sénèque. . Plat pourtant consacrée à un développement concernant l'âme
~ , t pas ct.vdpK11~ (vOir .
~ ~1. per ae : l'homme n es variante Il per se humaine; il est vrai que Lactance ne présentera plus alors
, . per se II ou sa dl sa pensée comme une certitude, sauf après le ch. 19. La place
Hp. 18Bb). L'expresSIOn • , . oir l'éd. Bran ,
_ .... '1 est très fréquente chez Lactance '. v de lanlum semble plus p récise dans B que dans V ou g. _
-- , 465 art « lpse ». nun~ : parce que Lactance parlera de l'âme seulement à
'nIlt$ p. 499, art. • per », et p. " . les
' . t s'explique par partir d'opi/. 16. - de ipso uase hominis : voir supra
t, 22. multatur : l'idée de châtlmen . est à l'origine ~e 1, 11, comm. ad. loc.
Institutions 2, 12, 15 s. ; c'est le péché ~Ul t um (Deus) dedit
la Qlort de l'homme: voir. ins/. 2, 12, 16 .' ~mortalis rnaneret,
--"'a mandata quae SI obseruasset, II
el ~H, t LactallCC
D 'autre par , ~'
si transcendisset, morte adficeretur ll . ' . inst. 2, 9, 2 ,

c:onnalt l'expression I( muIt are morte " .. vo n


4,,-12, 15; 4, 15, 1. la plupart
.& 23 de rebus apertissimis : p ar ce que cor d pour
., . É' . s sont d'ac ,'oir
... philosophes sauf les plCunen , , ~ornrnun,
4tH que la Providence , .
eXiste. SU r ce li eu '
D prend pour exemples des -Im.a : : : : :: : :: .
d. l'homme, que l'on peut voir et ob ••••
ans être un spécialiste. n ne veut donc PU H Ct _ ..
~aturallste à la manière d'Aristote, maIa d'apolt.....
la Providence, utilisant les travaux des I~ . . . .
ins complexe que celle la mesure où ils peuvent toucher ses lecteurs et ofllla Mat
~~:;est;~JI1a~andonne la polémique suffisamment tombés dans le domaine public pour n'w.
1. 1 tée bien entendu) du pas besoin de longues démonstrations érudites. _ P .......
l..lGrIlptllOn (or en , .imi1es : vise les quadrupèdes (cf. le terme précis en opll.
6 omératio n .
~1""'.t1I11le D és (1)' les quatre membres; 2, 8), par opposition aux hommes. - manus ••• : prélude
à l'éloge de la main, que Lactance développera en opil.
ltreI aninl ail:s (3). L'unité de struc·
o)leaUS et l~~:: côtes (5); la tête (6); le
10, 22-25. Sur les rôles de la main d'après Lactance (tenir
dorsale (4): mobilité et solidité (7-8); la et fabriquer), voir Arist. part. anim. 687a 6 s., p. 137 1.
des pattes . artilages et leurs formes P. Louis; Galen. De usu partium 1, 3, p. 114 Daremberg :
.~...,... articulations (8); les.c t de la trompe (12-13). la main instrument de fabrication; 1, 5, p. 118 Daremberg:
le de la mam e la main organe de préhension, grâce au pouce opposable
_'u,...•• ,; l'exempà e chapitre, ' . c'est que Lactance
. et aux différents doigts.
-- de eonclusion c e digression : la polémique
- di cussion pour un 5, 3. pinnae per ordineIll fixae : expression analogue
Il ,....",apt 8a s
klurienne intervlen
. t à ce moment-là.
. en opi!. 10, 2 : (1 pilis in ordinem stantibus ». - una fictio :
..... ., . 1 1. Reprise a.USSI, peut· c'est, dans une certaine m esure, l'idée de l' unité de plan
Ir t. iD prIDcipio : VOIr Ge~. 783 ou 5, 801, qui entame
Il

de composition ».
r' d'une formule de Lu~rè~e. ' (toujours à propOs de la
,,-""aphes par « prmclplO » d III colligera : 5, 4. maioribus et breuibus : alliance curieuse d'un
... p... - in rutun a . · · l' adjectif au compara tif et d' un autre au positif. - quasi
t
l"'!'" "'0" du monde). -
,U ..
nssion assez re on an.
7 7 8 et de nombreux exemp
. ' st ? 8 50; 3, 17,2 ,
d d te VOIr zn . ...." . ' . ce
les dans le D e OpzfiCIO . é
contexte « lucr .
carmam conpegit , quam. nos diciInus spin am. : à pro-
pos de cette comparaison ancienne, S. Brandt, éd. ad. lac.,
~e ~t employé par Lactan~e !:~)s ~n opi!. 10, 16, l~s évoque Plut. p lac. philos. 5, 17, 2 (tiré d'Aetius? Diels,
tien» (le rassemblement des .a 0 ~nt rapprochés, mal~ Dox. gr. p. 190, note 2); Nemes., p. 262 Ma.tthaei (~ P<XXLÇ').
cong lobare. et « colhgere » s . flecter s . Aux références présentées par Bra ndt, on peut ajouter
verbes • t Illouer l ...
dans un contexte tout différ.en . - à ropos des ye~:x. ~ Pline l'Ancien, nat. hist. 11, 82, 207, p. 94 Ernout-Pépin :
même couple de verbes en opz!. 9, 1~ , ~dée sera reprise «pectus homini tantum latum (réflexion inspirée par Arist.
. nmma: la m eme 1 1«pelO" pari. anim. 2, 1, 497b 33, et 4, 10, 688a 12 s.), reliquis cari-
a ipsa corpons s . ét m olog ie : «pes » t 13,
développée en 8, 3-5. - pedes . Q Y » dans W St., . na.tum, uolucribus magis et inter eas aquaticis maxime '.
Sur ce point, voir S. Brandt, « u eHen , Or, da.ns api/. 10, 26, nous retrouvons l' idée que l'homme a la
Poitrine la g . . 1
1891, p. 263. rps vase de thè r emIse en rapport, comme chez Pline, avec e
. le t hème du co i . m, e du
I( st atus rectus », alors que Lact ance ne fait pas
attUor Cl a distin t ·
6, 2. uasculo corporls : sur as flctiIe ». - qu 5 leS co nc ,ure quec LIOn.t Mais on n 'est pas absolument obligé de
. supra,1 11 , comm ' .
l'Ame, VOlT , ' .de « u as le cas de .tOtlee . qUe " ac ance est redevable à Plme de cette Image,
.--4oA_tia . Lactance n envisage p. et les Ins teS on retrouve également chez les aute urs médicaux :
... - - .
animaux; il exclut notamment es 1 p Olssons
Il, ~ 2, Da1'6IDbtq!
r6plDe eomme UIe l'lifte. Voir Dpi!.
expression. 18, 4, oill,.
- datum... Ntrou9;E:~~55:=
.......
. , .. c 12, 11, p. 32, t. 2, ligure dans l'édition Wnmannl, De V.......,.

~=:~et'~~~~~
ia
:
la' -.1•• de tout l'a1Ùlllal,
l'image a été trop
tNterrn iner la source précise
ticll, p. 170, frg. 38. Wilmannl renvoie G1dqa 1 lll.~
!

5, 6. Le fragment est constitué par t'a.... ..uer. ....


Brandt, art. « Quellen ., WSt., t. 13, 1891', "p. 280. _ . _
. . . .- . . arallèle textuel net. On juste titre que le contexte n'est pas d'allure sp_lllquemaDt
d'on P . ..._... ~....
ÏIIdI_~ anuels.-nolUlt ... &&IUI.A." varronienne. En conclusion, le fragment varronlen aeltMlü
ii_..~,.m n01Dbreu
x os de la colonne verié-
d' . . probablement à « quod hinc capiant initlum sensua ac
qui a dirig ;9
é 1 Providence Ivme, VOir
Daremberg : «il y a
12, 10, ~~tébrale; la nature n'a pas
nerui ».
5, 7. uel aznbulandi ... : voir supra 5, 2-3 : c'est un
résumé des trois fonctions du membre antérieur des êtrea
iillilhl..a .... .-&Ah
la colonne v 'mple et non composé de
. . .~II" 'Yen......
res un os S I,
t à l'animal destm
. é à
se vivants, la marche (pour les quadrupèdes), la fabrication
c.."..._ àsl8lDblées ... Quan' ' avec une statue en (pour les hommes) et le vol (pour les oiseaux). _ neque
• (par OppOSI t 1on . . nimium ... constare uoluit: dans ces membres se réalise
iUlèmbres vcc ses pieds, à salsu avec
NlIfL·"plerre), à marcher a l dos il n'était pas préfé- donc un équilibre entre deux exigences apparemment
à relever e , l'é ' contradictoires : la solidité, qui exigerait un os unique et
l balsser ou 'eds aux mains, à pme
iDaIDs, n'elU qu'un o~ aU~it;tlt ~onstruit comme il est, court, et la mobilité, qui exigerait un grand nombre d'os. On
'=j'UeJre' mais il fallaIt qu . . On retrouve donc retrouve la même idée à propos du nombre des os des doigts
..' il à se mouVOll ». chez Galien, De usu partium 1, 14, p. 135, t. 1 Daremberg: • il
nue d'être inhab e . d' flectendique » de Lactance,
,..- l"dée de « gradlen 1 ne fallait ni plus ni moins de trois os par doigt. Un plus
ce texte 1 .' et développ ée. grand nombre n'aurait servi de rien, aurait diminué la
JDals beaucOUP plus precIse . d rotccti 0 11 . Cf. déjà
fermeté de la main; un moins grand nombre empêcherait les

~ ".
5 costas : elles ont un l'ole CPt_Pépin:" Pectul,
82 207 p. 94 Ernou
Ji. not. hl st. 11, '.. ' 'talibus natura clrcum. '
ho est ossa, praecordus et ~I
'dedit,
e ademit: nulll anl'
doigts de prendre une grande multitude de formes parti-
culières ».

cuentrl quem necesse erat lDcrescer . ' amplexu : on ,re· 5, 8. terna : Brandt imprime à tort « quaterna », en
~, ossa » - crat 1 s adlg 1t ~el\sant aux quatre pattes des quadrupèdes, alors qu'il
Qll\1ium circa uenthrem "el' d • Aen. 12, 508 : « transondere s agit du nombre d'os par membre. Selon E. Heck, « Bemer-
,-
!.Jouve l'image c ez . • b' 1 . Ov me. t 8 , 806 : « P. ,12
costas et cralis pectons ensen »t' m' odo crate tenerJ ')'1? : kungen », VChr., t. 23, 1969, p. 281-283, (( Lactance pense ici
t spinae tan um 1 4 .' a~~ .mammifères domestiqués, qui sont à peu près tous
putares pectus e a errupit »; Ap ul. me. '42; dIgitigrades, par opposition à l'homme qui est plantigrade;
370' quae laterum crate p . Tert. resur, ,
• peri:acta diffissaque crate t~os:a;r~~~e sub cratibU~o;: c~s animaux ont trois os par' jambe', alors que l'homme
ArP. not. 3, 13 : « sub cos IS. atem uentrisqu e our ~ en a que deux ». En fait, cette erreur n'est pas uniquement
Ambr. hex. 6, 9, 70 : « pectons cr ta hore courante ,~tUi' d~~~ncienne : on peut à ce propos invoquer l'autorité
IItiam D. Elle doit donc être une mé . P de supposer J le rlstote. Chez tous les quadrupèdes, ce dernier confond
,.
la recours à laque1le 1'1 ne 'st pas besoUl
. t
p gLeno~ et le talon: cf. gener. anim. 1, 20, 728b 8 s., p . 37
. OUIS' part ' 693b i
'1
saUon consciente une
d' source précIse.
. directeur'
es renVOI à'· . am~. 4, p. 154 P. Louis. Ce dem er
prim:lpe e In cess. amm. 1, 70-ta s. et à hist. anim . 2, 498a 3 s.,
., 8. caput... regimen ce"
CGMX~~.~~~

flGl dei ld6ea '"' viennent li. coup sdJ' de VIb'l'Oll"7 V


'WB"- ...='~-:~::=:~
. . . . .:11

il-:::~~1 de preuves donc, mais 1'0ri~e • t. t~


neurs
sait decependant p. 42-44. et Brandt. • Quellen.
postiri la même

I
!;~::.:J~_:&eJD~;.~ntilleappelle
semblable. V8I'I'OIdeIaae - - [ \
genou
genou de cet
5,9. eOB ... informauit : voir G
cil- eUX une opposition dans • eaque rursus .; il s'agit de De usu ~~ clt6 aupra O. 8 :

!..
1!5;;;~;~~ antérieurs
qu'il décritetcomme
postérieurs.
ayant
1. 2 Daremberg: _ nodos . pou p
César, B. G. 6, 27, 1; Pline
um 2, 17. p. 212 s
l'A'ncienrl~\;;ns
technique, voh
..,l'arrière J. Voir aussi Galen. De wu cartilago : voir un auteur médical è
1 ; Lucain 6. 672. -
~I"_ J)areJDber8 : les animaux ne peuvent pas ' ~ s. 8. 1 :..• non posset
articulus cum carne neruI'sque comungi
dJI*eDC8 de l'homme; et la raison donnée quaedam materia committeret » et l' d ' ~ISl ea media
~~i.i-' compare l'articulation entre le tibia et le • cartilagines ossa mollia et sine' med~; . orlg. 11, 1. 88 :
l1iiOJllLd'le avec l'articulation la plus apparente chez culae et narium discrimen et co t a, quod genus art1-
iIIi.r,c>est.A.dire celle qui correspond à l'articulation sine opercula ossium, quae mo:e~~~;ne~x~~emitates habent,
et le tarse chez l'homme. Conclusion : la quod leni attritu carent dol ore dum fi ect untur.
Ictae cartUaglnes,
ftI..,. de cette erreur est que les quadrupèdes ont trois
~l.patte, et Lactance pouvait avoir la caution d'Aristote 5, 10. alios eniIn ... : première c té
sphériques, et donc mobiles d
. "
ta gone d articulatioUl,
G,aUen A ce sujet. - in gradiendo ... : comme il s'agit t ans ous les sens

iIt-.
l'bo111JD et des quadrupèdes, cela prouve que dans la
e
aut enim ... " il s'agit du membre postérieur, et non
du membre antérieur, comme on aurait pu le croire à
au am... : deuxième caté 0 .
seulement dans un sens.

5,11. manus . un sort


,. .' - alioII
g ne d artIculatIOns, mobiles

t' .
,.ur d'opif. 5, 7 : • uel ambulandi. .. uolandi causa D. - court alinéa prél~de ainsi ~~r lc~her est fait à la main; ce
tiauata... : le rÔle de la moelle est d'alléger les os, et de aura lieu en opi!. 10 22-25 vén~able développement, qui
dOnner de la vigueur au corps. Cf. Galen. De usu parlium pas de l'articulation' du :,,- ubl~e uersus : il ne s'agit
2, 16. p. 209 Daremberg : « si, outre qu'ils (= les os) sont rapprocher en api! 5 10 pOIonet, malS .de celle de l'épaule:
volumineux. ils avaient été sans cavités, sans moelles, durs queri necessarium 'est )). ~~:am~s utrohb.et agitari et con tor-
et denses, les membres eussent eu un poids énorme. Aussi les entre ce « ubique , o n , Il y auraIt une contradiction
s' . uersus )) et « ut in 'b'
ll'auds os sont-ils moins denses, plus caverneux et plus creux ,agit alors des articul' . mam us Ipsis », car il
qae les petits os D. L'idée que la moelle donne de la vigueur aU dlre des dl'ffé t atIons « Internes l) de la main c'est à
ren s doigt . ,- -
corps est li. rapprocher de Platon, Timée 73d, p. 201 Rivaud; pour le thème . s. - speClosum siInul et utile .
• la moelle sert d'ancres à l'âme )). - eaque rurs ,,';
us de ~ore )). _ si 'hoc
VOIridem'
comm ' .ad aPl.,'! 2 8 : « utilitas cum.
observations sur la forme des jambes et sur l'articulation de 0Pll. 2, 8 : balancement t meme forme de raisonnement en
la hanche. Voir Galen. De usu partium 2, 17, p. 212, t.? 5
,12. amiss d' .
en re le beau et l'utile.
Daremberg : • diversité des articulations ». - uerti 1uarti- • dignI1 as " comme
a 19n1tate'
h . 1a maIn
. est revêtue d'une
:bula : étymologie transparente. Lactance ne donne pas ,le :actéristique de l~: aut pe~sonnage, parce qu'elle est une
nom de l'auteur à qui il a emprunté cette référence (reprlS~ rn ~t. part. anim. 4 l mOm6 e qUI l'oppose aux animaux: voir
1l1I881 par Isid. etym. 11 1 87)' l'origine varronienne eS r aInestl' " l'hom87a .6C""s p 136 s .P. Louis: la
...... l h . " , ense éloge d apanage de
..-...le, malS pas certaine : faut-il Obligatoirement p te ur e la main; Galen D me, IC. n~t. dear. 2, 40, 150-152 :
que 188 étymologies fournies par Lactance sans nom d'au . e usu partzum 1, 3, p. 114, t. 1
ComtBN'hmnr '6, 1.

testes cités supra, à propOI d'opl,.


!A-"-'"
=
;;;~180-1S1,
altaDt.qui PetIt
Onddntt
nimla... ,), le plus vraisemblable est 'lU
............_ et la démarche: U comllle point de départ Cie. na'. deo.•r"~~iti~:t
~==:~d:éI~.m
;;~ouvements désordOlUMa
etlam data elephanto est, qui. p ~~,=t~
;;;; Lactance, la main et corporis difficiles aditus habebat ad p~ • .~
(8Il&s , en observant un juste glose le texte ~icéronien, en adoptant la méthode J~ utlltHe
tltt"'aiiëellshre et une immobilité qui par lui en Oplt· 2, 7 : que se passerait-il li la Création ébdt
JDOldUtate Dimia ... : « manus • autre qu'elle est? Le raisonnement de Laetance IUppoae
'trolllpe »; voir ThLL 8, 366, 24 s. connue la remarque d'Aristote (citée supra, à PropOI de
~iDtldJnan11S • qualifie l'éléphant dans 1 mobilitate nimia ... ))), que les éélphants ne peuvent pu

aussi Cicéron, nat. deor. 2, 47, 123 : fléchir leurs pattes, car, dans le cas contraire, ils n'auraient
d'une main ", et Ari~tote, part. anim. pas besoin de leur trompe pour porter leur nourriture à la.
15 S., p. 57 P. LOUiS: la trompe de bouche. Lactance envisage donc les éventualités possibles
c:Olllpmie à un nez chargé de remplir une pour les repousser aussitôt : le résultat de la première a.ura1t
tt s de devant de l'animal ne peuvent été. horribile ac tetrum » (raison d'ordre esthétique): en
&~'JlP1Jlale est le nez de l'éléphant. Comme il était second lieu, les défenses, dont Dieu avait pourvu cet animal

~ =::~.• ~c1& LI le neze flit de cette taille sans etre


-quel gueur aurait empêché l'animal de prendre
• mou et afin qu'il pût se défendre, ne lui auraient pas quand même
permis de se nourrir (raison d'ordre pratique). Dans cel
::fIIIUI a lture-:u~;ehors, comme les cornes, dit-on, des bœufs conditions, la trompe était la seule solution qui pftt permettre
- i nt à reculons, ... la nature ... a donné à la trompe ~ l'éléphant de survivre, tout en gardant la beauté spécifique
' " ~.soire de suppléer au service de~ pattes de devant Inhérente à tout être vivant créé par la Providence. Enfin,
i donné leur grande taille et le pOIds de l~ur corps,

ji pieds ne servent qu'à les sout~mir, et par SUite de le~r


che et de leur inaptitude à fléchir, elles ne peuve~t ser\lf
,~d'autre », et aussi 4,12, 692b 16-17. Cf. aUSSI Galen.
le thème de l'utilité de la trompe reparaît chez Basile de
Césarée, Homélies sur ['Hexaéméron 9 (SC 26 bis, p. 507) :
1 la trompe supplée au cou, en permettant à l'éléphant

d'a~ener à soi sa nourriture, et d'aspirer son breuvage ». -


nt: Ill" parlium 17, 1, p. 202, t. 2 Daremberg : « l'éléphant se ~atlollem uictus capiendi : voir Cie. nat. deor. 2,47, 123 :
rt de sa trompe comme d'une main ... » La forme (( pr~­ a trompe permet à l'éléphant de se nourrir.
~uacldi» est appuyée par les références fournies par E. ~ec~
.Bemerkungen», dans l'Chr., t. 23, 1969, p. 283, note . r
lumanf.eima : adjectif souvent employé par Lactance P~:t
dtSsigner l'éléphant. Voir l'éd. Brandt, Index, p. 459, .
clnmanls ".
V L i Lat/an-
a, 13. prouideDti8ln et potestate:rn : cf. . 0, tance
• p. 77, qui cite ce texte pour montrer que L~Csance
emploie le terme de « potestas )) avec la valeur de « PtSnc es :
liéatriee de la divinité Il; il donne aussi d'autr~s réf ::pu
t ...
t;II:f. 6, 13: 16,11; inst. 1, 5, 6 ; 2, 5: 22. -. quo~~a:Oquer les
Itftruf,ta. iDpediret : bien que 1 on pUisse ICI
L'ouvrag d
e LJ Dieu Cr(~::l. l E'l1 r T. . 2 . ~
• nollA tellus .; 5, 800; 5, 887 : .~;~:::!
dans sa nouveauté) tel1us ettam
• tellure noua '. - alias quudam
5 837 : • multa portenta »; 5, 855 : « IlUdb"~lIJ.dI
~ecla ». - mirauda specie ac magal1baèu..oJ:
~ 838: « mira facie membrisque coorta • ; 5, 913' • -!lM'
t~nto mcmbrorum esse impete natum J. - lhId . . . . . . . . .
:III
~e anti-épicurienne. Rien en .
nere non potuisse : cf. ..Lucr. 5, 846 : « nequlquam i, =8 ,
,areme chose à la fin ~u. ch. 5; m~s 855 : • multaque tum interllsse ammantum saecla nee8l11e1t ..
.fII"! digreasion « a posterIorI », en Op Il. _ BUIIlendi cibi facultas : cf. Lucr. 5, 848 : • nec repefllftj

;!;;;~:.~~~~;
cibum "; 5, 851 : « pabula primum ut sint ». - ooedll41
comme les précédents, est generandique ratio: cf. Lucr. 5, 848 : • nec iungl per
fictifs, où Lactance feint de donner
le truchement de Lucrèce: . Veneris l'es»; 5, 851 s. : « genitalia deinde per artus 1semlna
-~ par . té des monstres (1). Eplcure et qua possint membris manare remissis; / femina ut marlbui

E::::;;;
1
i~•• ,".!:!~tp:: nier la Providence (2). Mais les
voyon s sont tous rationnels
1
. (3), car la
la survie de chaque espece. (4), com~e le
avant de constrUire une maison
coniungi possit, habere / mutua qui mutent inter se gaudla
utcrque ». Les idées de Lactance viennent donc bien ici de
Lucrèce : l'ordre des différentes idées est le même; mais
ces parallèles littéraux ne fournissent pas de parallèles de
-!*'~ f~!e~:sf:n~~on (7-8) : cette théorie d'Épicure vocabulaire technique, si bien qu'on peut se demander à la
Wd..~",· w.can . Elle est réfutée par l'usage des o~ganes limite si Lactance est véritablement parti du texte de
'.flPdtJeUie (9) dre naturel' ainsi, les ailes des oiseaux Lucrèce, et non de quelque résumé. Il reste possible que
fij:•tu! atteate un o r ·
6ciflcité de fonction de chaque organe; les na:mes
.
Lactance ait simplement voulu rappeler ici de mémoire un
un. la IP
"'''dent po n
i t (12 13) il n'y a pas de monstres. Épicure
- ,
thème épicurien qu'il savait avoir été traité par Lucrèce,
sans chercher à sc rapprocher de l'original lucrétien, par le
_ . . . tort (14-15). , .
vocabulaire même. Il se peut aussi qu'il se soit piqué au jeu
• t Eplcuri stultitiam : les injures adress.ées .à ,1 épI: de la variation synonymique dans la transposition du texte
~~ font partie d'une tradition latine depUiS CI~eror~i poétique en prose cicéronienne (sans qu'une consultation de
, nelltl'am » - rursUIn . pa
voir supra, 2, 10, comm. d « al . crés à une H. Merguet, Lexikon zu den philosophischen Schriften Ciceros,
les chapitres précédents, les ch. 3 et 4 sont consa. . ce nous ait permis de déceler un parallèle quelconque).
rifutatlon des thèses épicuriennes. - illius enun .... ~nce
. t't de que la connalss
pusage nous apporte la quas l- cer 1 u eut-être 6,2. atomis ... excludere: cf. op if. 4,13, où l'exclusion
de l'épicurisme par Lactance se borne à la lecture, Pt ' s' cl. de la Providence divine précède et explique l'invention des
d l' t Lucre lU .
même partielle, de Lucrèce. - quae e Ira fuse pas ~tomes. En 6, 2, l'ordre est inversé, semble-t-il. Mais il ne
supra, 6, 1 : « Epieuri stultitiam ». Lactance ne re _ ut aut sans doute pas exiger une trop grande louique . Lactance
.
au disciple les gentillesses qu "11 a
dresse au maitre.ces épi'. n'est p ' '" .
as un philosophe professionnel et nous sommes dans
08teDderet ... Data esse : formulation à rés~~~: textuel. Une discus' . . '
1046' . Sion Iromque. Sur le mot Il atomus », voir ThLL 2,
curlennes; mais nous n'avons pas trouvé de pa.r defecisset: Uide; etCiC. ~n. 1,17; 1, 20; nat. deor. 1,56 s.; 1, 67 s. - cum
-tu prIDcipio mundi ... geDerandique ratio rosaïque CUfl·et ... lnesse ratioDem : ce raisonnement s'apparente
cr. Lucr. 5" 837-854 très résumé et. dans un styl.e ~ 5 790: Isetnent à l '
ce 11I de Lucrèce, en 5, 907 s. : Il Quare etlam
(volonté de briser le vers) : " in p1'lnClplO mundl», '
. '
_ _ . . tuglt anlmalla (c'. .
.. d'autres êtres au corpa quatellu ... animen" : laD. d"'o!:::::::~
5 837-854, à propos des mon.trea enu tteiJa
"~lOIIlIJ! 1 nlxus in hoc uno p~ennent pas à l'état adulte, parce que: .. dl, F i l . a
simili ratione eftutiat
lei lois qui précèdent à la
leurs membres ne leur permet pas de chercher leur." ....
ou d'éviter les dangers, ou bien ils diSParaissent PIU'C8 qu....
~::II~ et éternelles; la nouveau_ sont incapables de se reproduire. Lactance reprend done le
.ra être invoquée pour justifier la même schéma que Lucrèce, mais en l'inversant, puiaqum
_ ...~ ,....ue à ces lois (cf. aUssi
parle d'animaux viables individuellement, et dont l'espèce
6, 916-919 : • Nam ~uod multa a survécu.
re1'l1Jll 1 tempo~e quo pfl~um tell~s
1i"'IItIl~tarD'm est signi mlxtas pot~lsse crearl 1

===
6,5. naIn si peritus architectuB ... : sur le thème du
actaque membra ammantum >. Dieu-architecte, voir Plaut. Amph. 45; Cie. nal. deor.
P
i l un raisonnement e c: genre, mais
eomons que les animaux d vIvant actuelle- . 1, 8, 19; 2, 35, 90; Apul. Plat. 1, 11 : • deum patrem et
architectum buius diuini orbis; Iren. 2, 11, 1 : 1 deus ...

;E=E~~~:~~vo
Y
il n'y a donc pas e raIson Imagmer sapiens architectus ». Dans la Bible, Dieu est l'architecte du
à l'origine de ce monde. d En .fa,it, d"
Lucrèce. ne Temple (Ex. 25, 9) et de la Jérusalem céleste (Apoc. 21, 2).
d'une 1 ratio» régissant le cours de la nature (bien Pease, éd. de Cic. nat. dear. 1, 8,19, p. 181, traite la question,
JII 924, il s'en approche en parlant d'un (1 foedus en donnant des références à Plat. Tim. 28 A, et Critia8,
.flIII~). L'on pourrait interpréter différemment l~ te~te de frg. 1, 34 Nauck : xo:!.Ov 7tOLXLÀfLO: 't'€X"rovoç- O'o<pou. Ce thème
r'!"" . bi n qu'Épicure ait eu devant les yeux 1 éVidence
_ _...."'IPClIiII • e
...... ., (il a eu semble fréquent; " architectus » correspond au grec &pXL't'éx-
. .-lb. de la 1 prouidentiae ratio », Il ne 1 a pas" vue ".
4liy. et il n'a pas vu : biblisme ; cf. Rom. 11, 8.: " DIeu leur
4'deun6 des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne
TWV de l' univers (= a'1JfLLoupy6ç-). Pease, p. 183, donne des
références à Cicéron (nal. dear. 2, 14; 2, 90) à Vitruve (9, 1, 2)
à Calcidius (Tim. frg. phil. gr. 2, 212), et à notre passage
JOfU entendre .). d'opif. Quand on se reporte à Vitruve, De architectura, on
• 3. omn; .... cum rations nata sunt : Lactance. l'a peut en effet faire les rapprochements suivants : livre 3,
, dans les chapItres ., . èden.t L e terme p. 65-66 Rose: comparaison entre le travail de l'architecte
pn»uvé qUI prec . de
, ."ratiO
ue de',
abondamment repris en 6, 2 et 6, 3, est antühetlq hè e et celui de la nature : « corpus enim hominis ita natura
.. fortuito nata esse D (voir apif. 6, 1, l'exposé de la tt ~c composuit ... »; idée de proportion (&VO:ÀOy LO: dans le texte):
"''''icurienne). - 1'd enun . .IpSu.xn ..... c'est ce que Lac an Itvre 6, p. 154, 11 Rose : " namque homines, non solum
expliquera dans le ch. 12 : « De utero et concep t'10ne» .
.... architecti, quod est bOI1Ulll possunt probare, sed inter idio-
tas el eos hoc est ùiscrimen quod idiota nisi factum uiderit,
8 4. ute enim prouisu.xn : redo ndance d ans l' expression . é- no~ potest scire quid sit futurum, arcbitectus autem simui

de la 1 prévoyance » divine. La ProVl ence e 'd st aUSSI pr
s la allnno co t't .
ns 1 uel'lt, antequam inceperit et uenustate et usu et
voyance. V. Loi, Lattanzia, p. 68-69, ~ite ~ ce P~~P~60: decore qu [ ' t f
R . a. e SI uturum, habet definitum »; livre 3, p. 69, 15
46flnitlon cicéronienne de la « prouidentla », wu,. 2, .' ante- P.o;~ : « intercolumllii latitudinis interuallum ... »; livre 3,
1 prouidentia est per quam futurum a IqUl
r 'ù mdetui textes de (_ ,~ 1 Rose : " funùationes eorum operum fodiantur ... »
CIM\IIl factum sit »; et il évoque en outre quelques t xte de des tenu' compte de l' endroit où sont les" columnae ", souci
Lactu.ce où cette idée est présentée dans un c~n ~. 5.-- "onera d
le~ fo
.
.», es " mterualla ", dès le moment où l'on établit
poWm1que anti-épicurienne : inst. 2, 8, 39-40 et !fa , ndatlOns) ; livre 6, p. 15:~ Hose : souci de la. répartition
pemer . .
...~ VitrUve; il n'y a PM blablement
l'idée un jeu de: les
de prévoyance mot'!~.~";.:=:5=:!!
point : Dieu lit voyance» dans leurs attaquel COfttn
Jl'ld}on (De opiflcio mandi, _ aliud deliramentum : voir opff. 2. tO. _ . . .~.
la comparaison philonienne tiam »•
• • 'agit de Dieu créateur du
d'autre part. de l'architecte qui 6, 8. dixit eninl ... extiti••• : l'inspiration
_ . .itiClID du thème de la mégalopolis demment tirée de Lucrèce, 4, 825-841 : • '" l1llJdaa "'III"
• • : la leçon s'impose en raison de la oeulorum clare creata, prospicere ut posstmus, et ut PI......
I»c:laal,qu,e, malgré E. Heck, "Bemerkungen" queamus / proceros passus, ideo fastigia p088e 1*Obi •
19fJ9. p. 283-284, qui restit~lerait ici ae feminum pedibus fundata plicari, / bracchia tum. pll'Jir
~.')'lIfPuY.ant sur le fait que" metan » se ren- ualidis ex apta lacertis / esse manusque datas uu.qu ..
une mesure (terme technique). Or, parte ministras, / ut fa cere ad uitam possemus quae fOfel
~ d délimiter un terrain (sens de « metari n), usus. Cetera de genere hoc inter quaecumque pretantur. 1
-I~ e . t t·
r-< etUI les calculs préalables a une cons ruc IOn omnia peruersa praepostera sunt ratione, / nil ideo quont....
natumst id procreat usum. / Nec fuit ante oidere oculorum
rtlilW!1WIlBllldlia: sur l'usage de ce verbe chez Lactance, lumina nata, / nec dictis orare prius quam lingua creatast, 1
Lallanzio, p. 114-115 : I( Cicéro~ recourt au sed potius longe linguae praecessit origo 1 sermonem, mul-
»pour indiquer l'activité du DlCll cosmique toque creatae sllnt prius aures / quam sonos est auditu9,
IJrlaChgllJ,Ie8til"Idans nal. deor. 2, 149. Lactance co~ser.v~ au ct omnia denique membra / ante fuere, ut opinor, eorum
sa valeur primitive d' « assembler, composer lD~enIeU­ quam foret usus ». D' autre part, voir inst. 3, 17, 19 : u nihil,
ltI!nebt:•. Dans ce texte, la valeur d' « assembler» est é:'ldente, inquit (= Epicurus) in procreandis animalibus prouiden-
r.lmeque le renvoi de Loi 11 un texte de Cicéron surement tiae ratio molita est. Nam ne que oculi ad uidendum fact!
I;PJIlbu par Lactance donne une source probable. - quae ad sunt neque aures ad audiendum neque lingua ad loquendum
~1_ldlllDl neceaaaria : renvoi à opif. 6, 1 : « sed eas .. ' neque pedes ad ambulandum, quoniam prills haec nata sunt
itelfecllssllt D. Ce résumé rappelle la citation de Lucrèce sans quam esset uidere audire loqui ambulare. !taque non haec ad
répéter tout à fait. Usum nata sunt, sed usus ex illis natus est ». Le passage des
Institutions ressemble fort à celu i du De opificio à cette
JI 7 uidebat igitur Epicurus ... : asserLion curieuse, â dilIé:ence près que le développement est plus long' dans les
, . . . e Lactancc
première vue : elle est en contradictIon avec ce qu. . Instltulzons (le cas est le même en opi!. 3, 19, sur CI Plato ... » :
vient de dire à propos de Lucrèce; elle mont'e 1
Eplcure.ten le développement est plus ample dans le passage corres-
. avec 1"
coauadicholl "t » pas ce qu'il« VOl
U1-Jl1eme, qUI. n e « CIl . laJ . pondant des insl.). « Nihil in procreandis animalibus »

I.actance veut peut-etre . qu 'E" plcure
dire . c ontinuc à mer ve dans les' t"t t"
Ua ,Ins. 1 u IOns correspond à « uidebat igitur ... soller-
Providence divine, malgré son évidence sensible. On ~~:um cm». d OPlt· 6, 7, et la contradiction incite à penser que
.IP1 raisonnement analogue chez Galien, De UsU P tenir P~ê~ ulde~a~ » représente la pensée que Lactance feint de
17.1, p. 206, t. 2 Daremberg : « mais tout cela, (= SO~S qui parte\à EPlcure, et non celle d'Épicure lui-même. D'autre
cpaele monde a été fait au hasard) est l'œuvre d hO~ls ont m~n~1 ucrè~e évoque dans l'ordre « oculi, pedes, brachia,
dlerehent honteusement à défendre les éléments qu al' sent- aures \~' PUIS « oculi, lingua, aures ,,; les Institutions: « oculi,
ea le tort d'invoquer au début ". - inpruden t e r'. vr , Ingua, pedes »; le De opificio : « oculi, aUl'es, pedes D.
co.........,s, . ..".:.'
iIIiII__1B dlftéremment Il le corps une place et une tonctiOli _~~~~~~:=
a besoin des autres organes.
!!:~~aux~dans
!
mesure
la et
mains l la 6, 11. aues non ad uolandum : IOla
en 10, 22-25 et rement différente, voir QulntUlen, l,l, 1: cqulPiie14
Cie. nat. deor. 2, 60, 150, gitare, discere) est homini naturale; ac sieut auè*
ucriCe mals seulement à propos tum, equi ad cursum, ad saeuitiam ferae gignuntur
~ q~amque multarum, artium nobis propria est mentis agitatio atque sollertia, unde ntoll1M

,,*,•
ai_lU mals il n'évoque meme pas
.clElelClsll1o~eI1les, ou la langue. Cicéron
animi caelestis uidetur ". Lactance remplace l'exemple
chevaux par celui des poissons. Le thème était aussi bien

!~::.:; 1a Source de ce résumé è


envisager l'hypotb se un. ln
lactancien
d' . t
er-
connu de Sénèque: voir l'article de F. Husner, • Leib und
Secle in der Sprache Senecas, ein Beitrag zur spracblichen
1It;4"lil'CI~ PU!':.actance, ce qui n'est pas éVIdent). Formulierung der moralischen Adhortatio D, dans Philo.
logus, Supplbd. 17, Heft 3, 1924, ch. 6, « Tiervergieiehe _,
apparuit : dans cette discussion p. 92-103 : chaque être vivant a sa finalité propre, lei ani-
"'~t" ....... ~ d Lucr 4 840-8H : « .•. omnia
"'lllIPllLaI.nee s'inspIre e .,
maux ont une finalité d ' ordre corporel, tandis que l'homme
• ante fuere, ut opinOl', eorum quam foret est fait pour raisonner: cf. la notion selon laquelle l'âme
ÏIIiIllIlIlemb ra 1 .t olémiqué contre les causes finales, représente l'homme véritable.
~. Lucrice ~VaI ~ 1 s stoïciens. De même, Lactance 6,12. qui sununam ... necesse est: on trouve le même
. . . implicItemen è e en retournant contre lui ses
wùIt. 1 ntre Luer ce, reproche en opi!. 4, 12 : « sed isti rationem sequentium non
~~que co 'm.idem uidere: preuve de la
arguments. - SI... - ... . uident, quia semel errauerunt in ipsa summa ". - non
,.opres fi ales par la fonction des dIfférents or- prouidentia ... : voir opif . 1, 13 : idée et vocabulaire paral-
a.Jlté des causes n . h Arist pari
,.-- Mê e idée à propOS des mams, c ez . . lèles. - sic coire illa principia : cf. Lucrèce, 5, 187 s. :
....·4 1: 687a;' S., p. 136 s. P. Louis: « l'homme a de.s « Namque ita multa modis multis primordia rerum ex infi-
: , ;arc~ qu'il est le plus intelli~ent des ani.maux:ilco;S~a:~ nito iam tempore percita plagis 1 ponderibusque suis consue-
-"nt à l'avis d'Anaxagore, qm prétendaIt q~ Voir runt concita ferri, 1 omnimodisque coire atque omnia
.-.. '1 a des malllS ll •
...Jn. intelligent des animaux parce qu l berg pertemptare 1 quaecumque inter se possent congressa
- -
aulSi Galien, De usu partlUm , ,p.
. 1 3 114 , .t 1 Darem
'nsi u'A-, crearc, 1... II L'alternance entre « principia " et « primordia» se
....~ reprend Aristote en le citant nommément, al gqan es retrouve chez Lucrèce, 5, 184; 5, 187, comme chez Lac-
'1'"
a8Xagore A propos de a sp Cl Cl 1 é . fi "té des différents or
.dem us' tance. - naribus potius audiret : les monstres que cette
J
m.
Col. 3', 10, 9, p. 288-289 Forster-Heffner
. .
: « mem
que UI bro- permutation engendrerait n'ont pas été évoqués par Lucrèce;
hominibus inspiratum uelut aungam restncem d quae cette hypothèse se place dans la suite d'opi!. 6, 10.
. . t d ea discernen a,
rum animam sensuque lmec os a . . d gantur; 6, 13. ordo praeposterus et usus longe diuersus :
tactu quaeq~e naribus auribusque et oculIs ml a um AC deu~ possibilités; les organes peuvent être placés d'une
, . d comp ex .
pedes ad gressum compositos, bracchla a. 1 ter oratia, manIère ne correspondant pas à leur place normale: l'œil
ne per omnes uices ministeriorum uagetur mso en 'hil aculi ~ la place du nez; d'autre part, les organes peuvent échanger
nthU aures agere ualent quod est oculo rum , ~l facultas .e~s fonctions : l'animal verrait, p. ex. avec ses oreilles.
quod aurium' nec generandi quidem data es en t voisin 833 r.aepost~rus » est peu t-être un souvenir de Lucrèce, 4,
manibus aut plantis , ll. On trouve un
dév eloppem e a danS
. « omma peruersa praepostera sunt ratione ll.
dans saint Paul: cf. 1 Cor. 12, 14 s. : chaque organ
ii~=:;; .
la permanence
1DOIllUUeux) et dans
~erchaJlgeables). Voir
le possunt complexa 7. LA RÉPARTITION D~mllttlIl~
procedit. et omnes 1 foe- CHEZ LES ANIMAUX
.eruant '. L'idée de loi natu-
_ ..61~ a\ Lucrèce. même si son point Lactance reprend son exposé là où il l'avai~!t:==~~
posé a\ celui de Lactance. On peut à la tin du ch. 5, qui était consacré à une d
o,pcounaissait ce passage de Lucrèce, corps humain en général. Il va parler à nOuw......d
iP..""1I'I11D 1 un passage résumé en api!. 6, 1.
lette, mais en abordant des problèmes ditlérenta de · lIIeI~
ch. 5 : les tendons servent à diriger le corps hlDnldll •
...lif':NlitD_Lu8 Epicurum : voir ins/. 3, 17, où la chair, les veines et la peau ont aussi un rÔle très uUIè~
une réfutation globale de l'épicu- L'unité de structure des êtres vivants prouve l'exiltenC6"
~~11i'II"C de prouidentia :. ~v~u ~xp1icite d~ la la Providence divine (3). En effet, l'ordre des organes est
fM de la polémique antl~epl~unenn~ massive; toujours constant (4); ùe même à l'intérieur des organes (5.).
~îeliii i titre du De opificio, qui mdlque clairement la D'autre part, chaque animal est le plus beau et le mieUx
fouvrage. pourvu possible (6). Même certaines parties, à premtàre
vue superflues, se révèlent utiles et belles : ainsi la queue
des quadrupèdes (7), les poils chez ces derniers (8) et chez
l'homme (cheveux: 9-10; barbe: 11).

7,1. Deus igitur ... : cf. Cie. na/. deor. 2, 40, 139: « Quid
dicam de ossibus? quae subiecta corpori mirabile commis-
suras habent el ad stabilitatem aptas et ad artus finiendos
adcommodatas et ad motum et ad omnem corporis ac-
tionem », et aussi Apul., Plal. 16, 214, p. 76 Beaujeu :
" uisceribus ossa sunt tecta; eadem reuincta sunt neruis ...•
(le paragraphe 214 du D e Plalone ressemble aux premiers
alinéas du ch . 7 d'api!.). - neruis ... retinaculis : bien
que La.ctance n e le dise pas explicitement, il utilise la méta-
phore ancienne de l' âm e cocher du corps : l'origine en est
d~ns Platon, Phaedr. 246a et surtout Tim. 69 ()X'fl!LΠTe
1tIXV -rc crwfJ.Cl. ~8ocrCl.v ( = tii lji ux?i ot 6e:o!) elle restera fré-
quente dans le m oyen et le néo-platonisme. Voir aussi
~ert .. anima 45, 2, p. 484 ' Vaszink; 53, 3, p. 542-543
~V8,SZmk. Dans la littérature latine, Waszink cite Columelle,
' 10, 9 (texte cité supra, 6, 10 : l< siquidem ... uidere .). et.
POUr les a u t · .
quasi 1 a' . eurs chrétiens, Cypr. bono pud. 14 : " (ammus)
eoltlffiu s ac per[ec tu s auri ga. li . Les autres auteurs
_riPldllOD, Clément d'Alexan. de Lactance, en comparaison ete CIIII
~~:::' Albinos, Jamblique, (pas de volonté d'exhauattvIU ditli·'r.-.....Li
j; de Nysse, Synésiol,
Iii..,btrllemrs il Lactance (Jérôme, 7, 3. commelltwn... lDiI'aldle : "~.,.' ...
I:.àlhit-: rapprocher d'inst. 7, 11, 7. rative comparable dans Cicéron, nat. deor. 2, '2. UJ,' ..
= dans "l'Chr., t. 23, 57, 142; 2, 60, 150. Cette manière de s'exprimer ut tria
fréquente dans le deuxième livre du De Datura dco~
le stolcien Balbus chante la beauté du monde et des d'tqIG
....o. .rai.t ... : cf. Cie. nat. deor. 2, 40, 139 7, 4. prirnunl ellÏln caput... : résumé rapide de la.
"""IId- en 7 l, il propos de « Deus igitur ») : structure de l'homme et des mammifères terrestres. Lac-
III a qu'lbUS artus continentur, eorumque
•_~.-uol. . . t
corpore toto pertinentem, qUi SlCU uenae
tance laisse donc de côté un bon nombre d'êtres vivants,
car son traité n'a pas de prétentions scientifiques. L'ordre
,=~;:~"{:,corde tracti et profecti in corpus omne ducun- dans lequel il résume la structure du corps est traditionnel :
~, • suivi par Lactance d~ns cette ~artie de ~on l'on va du haut vers le bas. Cf. Arist. hist. anim. p. 23,

_Il" nalll!
mble il celui suivi par Cicéron, mais la fonctIOn
A

lIa chair n'est pas la meme. - uenas: a compa-


1
_UI1R veines à des ruisseaux irriguant les tissus se trouve
Introduction de l'éd. P. Louis: « Aristote présente d'abord
les parties antérieures, en allant du haut vers le bas (parce
que le haut est la partie noble) n. Lactance ne suit pas uu
...~tOD Timée 77c 5 s., p. 207 Rivaud : « Puis les Dieux plan de ce genre dans l'ensemble du De opiflcio, mais on
_ _uI6 ~otre corps même de canaux, pareils à ceux qu'on peut le repérer dans le détail de certains paragraphes, ainsi
AablIt dans les jardins, afin qu'il ffit arrosé, comme par le en api!. 10,26-27 : la poitrine, les seins, le ventre, le nombril;
cours d'un ruisseau ... ». Mais nous n'avons pas pu repérer en 13, 3-8 : les fess es, les cuisses, les jambes, les pieds. Enfin,
cette comparaison dans la littérature latine. On trouve on trouve une énumération ressemblant à celle de Lactance
cependant des textes voisins, où la comparaison des veines chez Irénée, 1, 14, 3-2, 24, 4 : « totus homo in hunc numerum
l des ruisseaux est implicite: Sen. nat. 6, 14, 1 : (( corpus (quisque) potest diuidere : caput, pectus, uenter, femora,
nostrum et sanguine irrigatur et spiritu )); FIor. epit. 1, pedes »; et Macrobe, somn. 1, 6, 80.
23, 2 : • quod ... redactis in sanguinem cibis artus irri~a­
notur ", et, dans les auteurs postérieurs à Lactance, Hier. 7, 5. nec solunl ... : cf. opi!. 6, 14 : « uniuersa genera
in Mal. 2, 2, p. 1555B , et Aug. anim. 4, 5, 6. - pelle et uniuersa in quoque membra genera ». Même passage d'un
contezit: cf. opi!. 2, 2 : « omnes enim (animantes) suis ex élément à un autre plus petit. - in uno capite ... : la place
se pUis texit »; reprise d'un fait voisin, mais dans une des organes est constante. Cf. 6, 10 : la fonction des organes
optique différente (technique d'exploitation d' « excepta» 1). est aussi constante. Voir Cic. nat. deor. 2, 56, 140-141, qui
- IIOla pulchritudine : l'énumération est en rapport avec explique que la place des yeux , des oreilles, du nez et du
apif. 2, 2 (énumération des sortes de protections accordé~~ gont ( = de la langue) est dans la tête: thème de la vocation
par la nature aux animaux). Mais en 2, 2, L actance n'aval contemplative de l'homme. Il est vraisemblable que Lac-
'bles' tance. parle de la bouche, qui contient les dents et la langue,
pas énuméré les différentes sortes de « peaux n pOSSI l'éd'
d. Cie. nat. deor. 2, 121 (et les références données p~r t~ en r~lson du rôle de ces organes chez l'homme dans la for-
Peue, p. 855) ; Plin. nat. hist. 7, 2 : « ceteris uarie teglment s ~atlOn ~e la "oix (cf. Cic. nat. deor. 2, 39, 149 : « Deinde
6 ..... u1t (
loQU nat ura), testas, cortices, spinas, cona, . u illos , saetian
a, 13_~~e slta ling.ua est finita dentibus n et Lact. opi!. 10,
ptlos, plumam, pinnas, squamas, uellera )). L'énuméra ), et aUSSl chez l'animal (la langue reste l'organe du
..---.. ......
CI. Plin. nat. hist. 11, 111:., 214. :~;;:~~
ii-::=::~"~,brOyer
et n est les .al-
DOIlllll
• Caudae praeter hominem ao .....
et oua gignentibus, pro desiderle corpoa.....
-':~t~en llUt. 6, 9, 14, Lactance
Il opiffclo : u capu t, in quo 1, 8. ubi autem ratio •.. : pérlp1lrÜCl
MMlIli!If!:1it.c est ocuIl, aures et lingua D. par opposition aUX « muta • (voir SUlIlrlJ:'
_ indumentum pilorum : cf. Galen.
.. : retour du thème du beau et de 11, 14, p. 260, t. 2 Daremberg : « Les poils de.
€ôDdD. de • specios a nec tuta »; et aussi tales servent à couvrir et à orner les parties ail'u'-li
eonditions : cl. opi!. 3, 11 : que choisir région, comme sont les fesses pour l'anus et le prl~tle..n"'nt.
anImaux et celle de l'homme? - li le membre viril ». Arist., part. anim. 689b 21 p.
lIal. deor. 2, 47, 122-123, p. 859 Pease: P. Louis, explique pourquoi l'homme n'a pas de ciueue. -
'ill~f11UD ea est humilitas ut cibum terrestrem aptissime : sur l'idée d'adaptation, voir opif. 2, 8, et, ~e
iiOc,iltltng:ant; quae autem altiora sunt, ut anseres, fois de plus dans le De opificio, Lactance entreprend oue
jinles, ut cameli, adiuuantur proceritate col- «(
preuve par l'absurde; cf. opif. 7,6 illud nonne diuinum.~).
ettam data elephanto est, quia propter 7, 9. ex caluitio : la calvitie est conçue comme UIlé
6.iUD!1Im corporis difficiles aditlls habebat ad pastum >. honte dans la Bible : voir p. ex. l V Rois 2, 23. Les crAMa
donc, entre chameaux et éléphants. Lactance ton~us SOI~t raillés chez Ov. amor. 1, 14 s. ; Mart. 6, 57;
exemples les plus frappants. En effet, le problème LUCian, dza/. merelr. 1, 2, 5, 3, 11, 3; lugit. 27. On tond
~@tJ lla nourriture se pose tout spécialement pour les les captives chez Aristoph. Thesm. 838; Tac. Germ.
de grande taille. Cf. aussi Basile de Césarée, Homé- 19, 4; Philostr. episl. 61. L'idée que la calvitie est laide
"htzaéméron 9 (SC 26 bis, p. 507) : « Long est le est donc un lieu commun ancien. - pilo : voir Varro
chameau, afin qu'il réponde à ses pieds et qu'il at- p. 148, 1. 6 Wilmanns, qui cite Aug. dial. 6, PL 32, 1413;
l'herbe dont il se nourrit... Que son cou (= celui de " ~el a ~oto pars, ut capillus quasi capitis pilus » (repris par
~~lhtJnt) fdt proportionné à ses pattes, il aurait été diffi- ISld. Orlg. 11, 1, 28). L'origine varronienne de la définition
porter, à cause du poids excessif qui l'eût incliné vers est possible, mais cela n'indique rien pour le contexte. -
le lOI •• - serpentibus pedes : cf. la malédiction biblique summum aedificii cuhnen : la comparaison se retrouve
"Vieu au serpent (en Gen. 3, 14). Certaines expressions chez Lac~ance : cf. opif. 10, 10 : « (caput) quasi culmen
.\lUltSe. PU Lactance dans la description du serpent peuvent est
ho )).'.malS a USSl. clez 1 L'IV. 1, 34, 9 : « summum culmen
_ des réminiscences littéraires; cf. Plin. nai. hist. 8, 69 : 2 mmIS )l, et approximativement, chez Rufin. Basil. homo
, .albis maculis rutilum colorem distinguentibus, unde ap- .'t 8 : « cap ut in summo culmine totius humanae fabricae
~t. camelopardalis »; Lucan. 10, 121 : « (testudines) SI um est lJ
gé é' . - ornat us .. . decentia : refus de deux formes
Wp. .. maculas distincta ... ", et surtout Verg. georg. 1, tr~m tnque (la sphère et le cô ne, avec l'image du « pilleus »
au: dlexu sinuoso elabitur an guis ". Bref, cette description
tées expressive
. po ur un L ' au benefice
atm) . . d'une forme adap-'
du llerpent est aussi littéraire et poétique que scientifique.
étaitauxé divers . 0 rbanes
ct d ont est pourvue la tête: une variété
de 75' n cesSalre .'cf . « se d al'lcubl. ... retractus » (à rapprocher
7, 7. CODtextum spinae : cf. opif. 5, 4 : « carinam con~
loci ,d· "autprod
. uc t·IOraaut contractiora»).-procuiusque
. . . quam nos dicimus spinam ». _ caudam : la qu~ue 'f 7 ,2: " ut quemque locum dt'cebat »
(c'\!st ecentla
une idé·'. cf . Opl.
. . rOles chez les animaux: un rôle d'ordre esthétlqu;, e Importanle du paragraphe) .
"deux d'ordre utilitaire (protection et « chasse-mouche» .
M-.- ~ rua partium 11,
~i.j.d l'ombrage aUlll des
le voulons; U n'a donc Pas
iiiW..,- et, l'U en produisait, nous 8. LA STATION DEBOUT DB L'B. . . .
eoDltamment, attendu que le ET LES ORGANES CONTENUS DANS s.A. 'i'ai&
tiaJrler de la beauté de la chevelure
latine (cf. ThLL, s. u. Dans cc chapitre, Lactance commenee véritablement
c:mna J, p. ex.), m~is nous ,~'av~ns l'étude détaillée des différentes parties du corps h111naln, f t
do t Lactance aurait pu s Inspirer commençant par la tête, suivant l'ordre traditionnel (mr ce
n le thème est également biblique point, voir J. Fontaine, Isidore de Séville, p. 667).
amrolU"S.,voir Jug. 16, 17-19 : la chevelure Lactance va exposer le rôle des parties du COrpl (1).
·fiJDf(Jln ~st un signe de force parce qu'elle L'homme est le seul animal à se tenir droit; c'est la. marque
'oOllllltS.:ratJon à Dieu. de sa nature céleste (2-3). Sa tête, de forme sphérique, a la
beauté et la perfection de cette forme (4); la face (5); les
."9..tI~r.: II1II&
... i11:""'" ..."
lJar... r atio . .. .. voir Épictète, Entretiens yeux et les oreilles (6-7); la forme des oreilles, à la fois belle
• 62 Souilhé : « la nature n'a-t-elle pas. dis- ct utile (8); leur remarquable structure cartilagineuse (9);
nomaPle et la femme?.. Qu'il est beau ce signe, la théorie de la vue prête à de nombreuses discussions
"'Il;I8H noble et imposant 1 Voir aussi G~en. De, usu
)1
(10-17) : après une courte doxographie (10), Lactance
..«-.. 11, 14, p. 684, t. 2 Daremberg : l~s pOils des lOu~S présente ses propres objections aux théories qu'il vient de
leulement protègent ces parties, mais encore contn-
":.t
:'lIt. .,l lei omer. Pour la femme, dO,nt le corps es~ sans
cette absence de poils au vls,age, ne devraIt pas
citer (11), puis les arguments de Lucrèce (12), qu'il réfute sans
tarder (13-14), avant d'exposer sa propre théorie sur la fonne
de yeux (15), sur leurs mouvements (16) et sur la vue (17).
""",,"el de grâce J. Chez les Latins, vOir CIC. fl~. 3, 5, ,18,

r....
U Martha : certaines parties du corps sont utIles (mall1s,
pieds, organes internes), d'autres n~
sont là que
romement • ut cau da pauoni, plumae uerslcolores colu,n ?'
~~~r
8, 1. aperta aut operta : ces termes importants gouver-
nent en grande partie le plan du De opificio : Lactance parle
d'abord des cc aperta », puis aborde la question des cc operta J
uIris ~ae atque barba Il; et aussi Plin. na/. hl~t, ~' au début du ch. 11. La différence tient au fait que les parties
189 ,' 7 36' «barbam et uirilitatcm prouenisse)l; HIl, ln extérieures du corps peuvent être soit utiles et belles, soit
. • 1 132 seulement belles, tandis que les parties internes doivent être
..nlm. 132 5:« uirilis aetatis ornatus est )1; Aug. sem. ,
r - , . 'g
7 : • barba significat fortes ... juuenes, Impl r ,os alacres',, Utiles, sous peine de remettre en question le finalisme
Là encore nous nous trouvons devant un lieu commu1]1, (A,ristote a lui aussi traité d'abord des parties externes: cf.
,
pGur Lactance, la source cicéronienne es t 1a p lus probab e, HiS/oire des animaux, Introduction, p. 23 de l'éd. P. Louis).
SaDI plus. - utilitates et habitus: explication du cc pourquoi» ct du
• Comment », ou encore, annonce d'une étude physiologique et
a~atomique orientée. cc Habitus» a le sens d' g~ LÇ' ( = ft figura.,
• orma Corporis »).
8 2 cum' .

De r 19'1tur statuisset : thème du cc status rectus J.
dro't s nombreuses références sur le thème de la station
1 e de l'homme sont procurées par M. Pellegrino dans son
'Po;;::::::::
COII".. - . ? _,,~I)tt

o.. '
1947, p. 125-126. Dana
~::=:~ lactancienne, voir 5
• 10' 61;
.tation Mar.deVictor.
bipède üfln;
l'IlOIllDlè, cf......... &

! '-;
•• se tenir debout et lever le,
~=:':':':~Se le' atatus pour
redresser rectuscontelD_
' estle
prime l' ' expectio inmortll_
3 2, p. 224, t. 1 Daremberg. - toto
o~t un « status • opposé à celui de l'hoaune-. "'Ill . dI.
2 56, 140, n'en parle pas explicitement, à fa . . . .,'11'1...
Lactance ici, et aussi de Grégoire de Nyue. :lh <iplJIe1D
fittft'lcJeJ1Jl~~:OIOgie des mystères, qui lie hominis 8, PG 44, 144 B (SC 6, p. 106) : • SI seul ptUmU..
. . ... de l'homme à un acte s.acramentel êtres l'homme est ainsi fait, tandis que le corps de tout ...
debout est une caution pour le autres animaux est penché vers le sol, c'est pour Indiqo..-
. ..,. ~p a la vie éternelle en partage à clairement la différence de dignité qu'il y a entre les- êtres
1dII~I'l DleP doDJl~ droit au Jugement dernier. • courbés sous le pouvoir de l'homme et cette putt••uee
1'11"11_- de~out ère
~ révélation d' Hermès Trismé- placée au-dessus d'eux ... » Voir aussi Basile de C. . . .
• F..tutJl
ni..
. , a p 79 s. : « la station droite
osmique', . Homélies sur l' H exaéméron 9 (SC 26 bis, p. 487):. LeabbBa
...,_li
i"iII~""'1f"' C mais elle ne sera plu~ tant expli- sont terrestres et penchées vers la terre; mais autantl'IIOl1l11le,
..._".. à la viSIOn- en avant que par, reférence à la cette plante céleste, l' emporte sur eux par le maintien qu'1.
fJtf...- . Cf l'étymologie d « homo)) en doit à la disposition de son corps, autant à tout le moms
~1J1I,..~!n du ~l:\~~irc~ enim &vOPW1tOç',. quia sursum l'emporte-t-il aussi p ar la dignité de son âme, Quelle est au
.p.II"~ 20, 9 6. • tem spectat qm deum uerum contraire l' attitude des quadrupèdes? Leur tête est penchée
! :~:~Jl:Ominatu~. sur~Ul~u:;icit, qui artlficem, qui pru:en-
vers la terre : elle r egarde leur ventre dont elle recherche de
1 qui est ln cae o~do sensu ac mente, uerum ebarn toute manière le plaisir. » Voir aussi Id., Sur l'origine de
t ..m. .animae suae non m 't Celui qui a le « status
...- . ubl' 'bus quaen Jl . l'homme 2, 15, P G 44, 293 C (SC 160, p. 269): « Dieu a
~ et ocullS s lml. ba tisé qui suit les enseignements modelé l'homme avec une stature droite. Il t'a. donné cette
~s, est donc le chrétien P t é thèm e' on le trouve en
de sa foi. Lactance n'a pas invel~ ~atin s il' a ét é repris par conformation p rivilégiée par rapport aux autres animaux.
eftet dès Plat. rep. 9, 586a. Chez es 40 ' ,; Qu ae primum eos - Pourquoi ? - ... En effet, les autres vivants sont des êtres
Cie. leg. 1, 9, 26, et nal. deor. 2, 5:, 1 co~stituit, ut deorum qui broutent, leur structure est adaptée à la fin pour laquelle
humo excitatos celsos et erec os t Sunt enim ex ils sont nés. Le bétail a ét é créé pour paître, il a la tête
c:ô-1tionem caelum intuentes caper e pos~ent . s sed quasi inclinée vers le sol; il attach e ses regards au ventre et à ce qui
a- . 1 atque h abita ore , est en dessous du ventre, puisque le comble de la félicité, pour
terra homines non ut lUCO ae t' m quaruJJ1
m atque caeles lU , ces bêtes, consiste à remplir leur ventre et à jouir du plaisir.
Sllectatores superarum reru . t' um pertinet ... ,
spectaculum ad nullum aliud genus amman dl loe dans l'éd. L'homme, lui, n'a plus le regard tourné vers le ventre, mais la
(avec les nombreuses r éféren Ces don nées . a sur le . theme
. en tête haute et redressée, afin de r egarder les hauteurs aux-
Pease, p. 914 s.). Quand L actance r evle: : exemple, Herme- quelles il s' apparente; ses yeux ne sont pas dirigés vers la
'IUt. 2, 1, 14-19, il ne cite pas Hermè~ ~p. l ~ hom\11eS ont le terre ». Gran de ressemblance, donc, entre Lactance, Grégoire
tica frg 4 4 t.3 p. 22 Nock-Festuglèle . le s C'est donC et Basile; on ne peut expliquer ce fait que par une tradition
, .", . 0 met 1 84 . ' me commune.
regard dirigé vers le haut), maiS v. . it le thème, me
sous sa forme classique que L actan~e c~nn~om. 48; na/. d.eo~; 8
• à ', .3. uultus deo patri cOIYununis". : l'homme est fait
s'n le « christianise ». - bipes : vOIr ~Ic"estrium unimahU,/.
1 95' Plin. na/. hisl. 11 , 243 : « er2 · 14' Quint. In· limage de Dieu» (= Gen. 1, 27). Le « christianisme. est
rendu clair par l' expression « Dieu-Père. (qm. n 'ét't
al pas

lOtus , homo bipes » ; PI 111. ' ep isl
.. 1 , 0, '
CO~~ ·~~lfl~

-... aationl : cf. A. WIOIOk, uerticem hominis uelut areem et l"8Ii_.. II. . . . . .
fltdllGl... au • pater famlUu '). • ratlonalem animae partem •.• hane ~:::::i~
-:=;;1,...... ·
ii
chez Lactance, voir
qui procède à une mise au 8,
tenere J; Calc. comm. 131, 267, p. 245
poris et regia" ; Claud. 235 : «alta eapltta f"uI:I1D.:::~
i!1==:IL~. Rossetti, « n De opificio Dei ", Theod. Prisco eup. 4.: « de capite tamquam ex . . . . . Il
• p. 115-200, et de A. WlOBOk, quam curam corporIs descendendum .; Ambr. N. 7 ai?
.i~l~t:e.tatas reclus a pour Lactance une Ale. Avit. carm. 1, 83 : « arcem capitis sublimi in ~
rbomme est « figura Dei », « simulacrum signat deus»; Greg. Nyss. De opificio hominis 12' PG "-
_le· d'on tbème d'anthropologie classique, 156~ (SC 6, p. 125) ocxporr6).(v "t'LYot rrotV"t'lI~ ac:,f.LGtTO~ ~v x.
[i_..tISID8 et par la littérature apologétique IjIIXÀ"II V•
'Nd. p. 3, avec références à A. Wlosok,
8-47 et M. pellegrino, « Il topos dello status 8, 4. aulaIn: image qui caractérise le corps humain liège
IIiIlitli.COIIteIio ftlosoftco e biblico J, dans JbAC, Brgan- de l'âme. Lactance n'est pas le seul à employer cette im...
1864, p. 273-281. - prope dillin: a Il'l~nB : voir qu'Ambroise utilisera abondamment (cf. laud. dom. 121 ~
iIi_I"_l1IIlèrI~, La révélation d' Hermès Trlsméglsle, t. 3, • caelestis spiritus aula »; in psalm. 45, 13 : • admirabUe
ü1rJnes de l'Ame J, ch. 1, p. 27 s. et 2, p. 34 s. : l'âme templum dei et aula caelestis »; in psalm. 118, 21, 10 : c in
·'cleItrUctlble et immon:el!e~ puisqu'el~e ~essemble à ?ieu
GIWIlIC
....... aula sua, corde uidelicet suo ", etc.). Voir aussi Cale. comm.
... pouède ces qualités (dlvlnzté par fil1atlO~). -. qwa ... p. 245, 5 Waszink, « quod (~Y€fLOVLX6v) ad similitudinem
. . . . . cIomin atum : cf. Gen. 1,28 : la dommatlOn sur les mundi sit exaedificatum, teres et globosum ... li; CH, traité

:r fmtUX est donnée à l'homme; sur la domination de l'âme


le corps, cf. supra, comm. d'opi~. l, 10. Apulée est un
Intennédblire plausible, sans plus. VOIr en effet Plal. 13,207,
10,11, t. 1, p. 118 Nock-Festugière (sphéricité de l'univers et
d.e I.a. tête). Macr. somm. Seip. 1, 14, 9: « in capite spherae
Slmlhtudo », et l'étude de G. Pfligersdorffer Sludien %u
p. 137 Beaujeu : « ••• ~sse animam. corporis do~in~~. J.
thème est repris en Opl,. 16, 6. - ln arce SubliInl .. Imag
L: P?seidonios, Oester. Akad. d. Wiss. Phil. hfstor. Klasse,
~~~ungSberiehle 232, 5 ; A~handl. 1959, 38, adn. 2. Apul.
courante, d'origine sûrement platonicienne : vOir Plat. a. 13, 208, p. 137 BeaUJeu, emploie un terme voisin de
Tim. 70a 7, p. 194 Rivaud; rep. 8, 560b 8 s. La source Ide • aula n pour désigner la tête: « regia » (= résidence royale).
Lactance est ici sftrement Cic. nal. deor. 2, 46, 140 (es - non obduetaIn ... rationis est ae figurae . une fois de
termessemblables sont en italique) : «Sensus autem interpretes PrIUS, la structure de l'homme est opposée à celle des animaux·
C • la notion d' 1 f . '
ac nuntii rerum in capite tamquam in aree mirifice ad usus ont à e « an~ e actaI». « Obductam " et « porrectam •
neeessarios et facti et eonloeali sunt. Nam oculi tamq~a: siml p u près la meme valeur, et s'opposent à « orbi et globo
speculatores ... et aures ... ", avec le mên:e ordre qt~e ~~u~_5~ (_ 1 em ». Le sens d' « obductus" est à rapprocher d' « obduco»

Laetanee dans la discussion. Voir aussI Lact. op


avec la même formulation; et les références donn~es 1~0;
l'. , ar
- mener
ThLL . en avallt) .. 1es ammaux
. ont le front fuyant. Le
d'obI slgna~e, ad loc., l'emploi d' « obductus " avec le sens
4
Pease, p. 916 de son édition de Cic. nal. deor. 2, t . ' !iceJ1l • obdOu:~'i {( .In g~o~etria ", en citant Mart. Cap. 7, 7, 13 :
notamment Cic. Tuse. 1, 10, 20 : « Eius doctor. Plato .rJ~apite 2 : • QUareclrcu.h dlU.ersitates ,, ; et Ps. MaUh. euangel. 31,
ftnxit animum, cuius principatum, id est ratl?nem I~lernent datos b (prIma hUera) triangulos habeat multos gra-
i
lieut in arce posuit ... » (l'image était donc vralsemb a aussi);
, su acuto
eqs .• Le s
d· '
s, me 18tOS, obductos, productos, erectos,
sentie comme d'origine platonicienne pa~ La~ta~~~JlIi pars faisant et elns géométrique du mot est le seul à être ici satis-
, a rareté de l' acceptlOll
.ne. •
Allul. apol. 50, 4, p. 61 Vallette : « ratJOn al1s dOIt pas nous empecher
~~~=~~-employer
:: . . 1Ilob••
orbù 1'Ut1Dl4itaa.
la
.utem ~.!:l~_~:~:=:ti:
voir Cie. IUÙ.acdeor.
faCe, interpretes nuntü
IltJJrwn 1, 10, 24, p. 191
aree mlriflce ad usus neceslariOl et
eorum tarditatem qui 8 6. Varro existinlat : même
beatum rotundum esae var;onienne chez Vindic. gyn. p. 457 Rose: :," ..i"JMlu
lIIiIJiIl un.m esse pulchriorem Plato J • ct InCossati, a quo foratu Irons dlcitur " et Isid. ,,_ ....-••
• ,..~~
:i. Cicéron montre, par la bouche de
plus belle des figures, et que cette
,:~;~ Platonieienne (cf. par ex, Plat.
35 : « Crons ab oculorum foraminibus nominata
2 53, qui s'inspire vraisemblablement de Lactance. - XC)l'll,..
~en : cf. Celso 6, 7, 6; 7, 8, 1 (sur les oreilles), et tnûtôfd.
ii 46 Rivaud), était tout à fait banale: « Quid
, a l'las fig uras com-
8 1, 5 : (( foramina ... intra caput maxima oculorum .. "'u~,
p. uae sola omms d~inde narium, tum fOl'ae in auribus », ete. C'est à partir ~
~as ea figura q nihil asperitatis habere nihil cette définition varronienne du front que Lactance va
• ....." t quaeque
,d nihil incisum angulis ni'h'l f t'b
1 an rac 1 us parler des yeux et des oreilles, dans toute la fin du ch. 8, darîe
....... potee " 1 nosum? cumque duae formae le 9, et le début du 10, - eos neque ... aures duae : voir
. . . . --8I'IB nibU acu " -, t
ï' - l'd'
...... sint, ex 50 1 IS
globus (SIC emm crcpOCLpOC'l 111 er-
, "À
Aristote, part. anim. 656a-657a, p. 49-52 P. Louis, qui, après
P;" l' tem circulus aut orbls, qUI xux o~ avoir parlé de la place rationnelle des organes de la vue, de
it ""laC
:: et
). e~~ :::b:~ formis contingit solis ut omnes l'ouïe et de l'odorat, affirme : « chaque organe est double,
• tee dJcltur~ . t se simillumae a medioque tantund~m parce que le corps est double, puisqu'il a une droite et une
• ' 'n.partes smt In er 'hil fieri potest aptius ». (( RatIO ' gauche ». De même Galen. De usu partium 10, p, 607, t. 2
.._ QÙlIle extremum, quo ni , À [)
_.. thématique de (( proportion II (cf. gr. (1.'1(1. oy IX , Daremberg : (( il est préférable qu'il y ait deux yeux plutôt
aUlleeensma
qu'un seul.., Il faut que les organes des sens soient doubles et
t i is ille diuinus : Brandt, dans son en sympathie ll . Mais pourquoi Lactance dit-il que ce nombre
8.5. mens :é'à ~en reconnu l'origine cicéronienne de deux est « ad speciem perfectior l) ? Pourquoi reviendra-t-il
6d. ad loc., a l . 1 1 82 Ziegler (= Aug,
l'upresslo~ : cf. ~lc1
Centra Iullanum ,-"
?re:ô ~L '7~7) : c'est le passage de
44
'. uo (corpore) tamen
sur la question en opi!. 10, 9 : « quantum dualis numerus
una et simplici conpage solidaLus ad rerum ualeat perfec-
la. Datura nouerca, non m~t~r » : ." I~ ~ngenii et mentis ... . , tionem l' ? C'est d'autant plus étrange qu'en opi!. 10, 23,
tanquam obrutus quidam dLULnUS 19ms l , Lactance a le nombre dix est qualifié à son tour de « perfectus et plenus l'.
Le rapprochement est confirmé par le fal.t quée . tement le On ne voit pas comment lever la contradiction. - twn ut
aWisé le passage de CIC , éron qUI. précède llml1 dl la teg uenientes, .. colligantur : cf. Aristote, part. anim. 656a
itur :
'1
texte cité, supra, en Opl. • - 3 talYlquaIn
't du passage Clt, é
cae 0 11 s., p, 50 p, Louis: « (les oreilles) ont été placées au milieu
voir Cie. nal. deor. 2, 18, 48-49 (= SlU:'t fi"ura e .) : des, co tés de la Lète, car on entend non seulement de face,
!nais de toutes les dil'ections ll.
ci-dessus à propos de « quod orbi~ rutun 1 ~~;ïsitOoptimUm
1 ... sed dum palato (cf. (( a~lam", cl-de~su~i ~it Ennius, non ,8 '.1- nuda et inobsaepta : au cas où le pavillon de
(Epicurus) iudicat, ' caeh palatum, 1oreille ' .', ,
., . cf 1e (( summum , n aUlalt pas eXIsté. - uasa : la comparaIson du
S1lSpexit ». - summUlYl fastlg 1UlYl :' parteXlloo' Pa.vIllon de l' ill
Orern che C' ore e avec un entonnoir à sons ne se trouve pas
'f
aediflcii culmen " en 0PI, , . - 7 9 prllYl té et uUI1. 'té se
3,sS: lCérol1, chez qui l'on trouye pourtant une description
omauit : reprise du thème fmaliste : be.au 8 et col1'lI11 • iter zhP~ussée de l' oreillc, en nul. cleor. 2,57, 144 : « Flexuosum
conjuguent dans le corps h umam.· ' . cf OpI!. t2 "disposés danS flul't ne 'l '
, qUI( Illlral'c possit si simplex et del'ectmn
ad loc. Sur l'idée que les organes des sens son
COHlllJnft>..........,; :IJo.I...... r ....

~;:::~pU: chez Lactance); replentur... • (cf. Plaut. Mil. 33). L,......hM


:; aures, et tegendi de l'étymologie du mot aurea doma6e PIIPt.,t1 53
P' ab Us pulsus esset. Sed bien hypothétique. - alm.u1 et : « et •
. . t lntroltus multisque curn
lUII»;tus ampliftcatur sonus (le
dlfficil ior " contt~e « adc »lde B' :- !1eytdblil
sur cette ques Ion e a mat 1ère e 'oreille e~
flt.... = a II'
f:W.1JU1'oreUle est indiqué en opi/. 8, Cie. nal. deor. 2, 57, 144 : (( duros et quasi comeoloe bùettt
test udine resonatur }'aut cornu, et introitus »; Celso 8, 6 : « in aure quoque interdum l'1UIl-
. referuntur amp IOres lUeme
. 1a omparaison est d'1fi eren
fncIlull SOnl '
( '
t)
e •.
pitur cartil.ago ....non quidem ipsam glutinari
Aristote, hlSI. amm. 1, 11, 492a, p. 13 S. : c 1 ensemble
et déJA 1:
r:i.~.. DllUll n vc ec un disque, et des oreilles (de l'orciJIe) est fait de cartilage et de chair 1.
1"I!'-ïI~~RI de l'œ a .
• r Aristophane, Thesmophorzes, v. 16- 8, 9. audiendi ... : sur la spécificité des fonctions de
4iiiliol.aoJlr,ur vol
les amm. aux , fabriqua un œil _ calqué sur chaque organe, cf. opi!. 6, 10 S. et comm. ad loc. _ gem_
po. ~v.rt L ov ~À(ou 't'pox.,:), et pour
du soleil (lOt 1.1. I.I.J'r (x.ocX.vYlv) : les oreilles,,; et marurn sixnilitudinem : image rare, à notre connais-
a un entonno·, ( sance: cf. Culex 185 : « qua diducta genas pandebant lu-
IQ.,.. creus . 1 11 492a 18 : " C'est là = au
Ar•• hi,t. anlm. , , fin fond d' un vase (à,yyti:ov mina (= oculi) gemmis n. - xneIDbranis perluC8Dtibu8
cie l'oreille), comme au Deux parallèles textuels très texit: cf. Cic. nat. deor. 2, 57, 142 p. 920 Pease (qui donne
arvient le son ". de nombreuses références) : (( Qllae (natura) primum oculol
KGI". que P d 34' " per audi torias cauernas li et
: Vinellc. me. ust: aurium ". Ce sont les textes membranis tenuissimis uestiuil et saepsil, quas primum
Cei~;rin. 13, l '. •, ang . ela ui se rapprochent le plus de perlucidas fecit ut per eas cerni posset, firmas autem ut
~,,,,,stophane et dcArJ~~~~ie; a pu trouver la comparaison
_ai de Lactance. e . . . dans une glose
clanI la tradition aristotéliCienne, ~. e~; Aristote ou des
con tinerent... n. Cicéron continue en traitant des paupières;
ce que Lactance fera en 10, 2, après avoir parlé de la vue et
réfuté Épicure également sur ce sujet.
h rriant des souventrs ,
grammatical e c a C L ctance connaissaiL au 8, 10. Cet alinéa est, de manière évidente, doxographique.
scholies d'Aristophane (?). ar a. t ad Probum dans
moins le nom d'Aristophane : cf. epls
Rufin. Comm. in metra Terent., Grclffim. a.,
L t 6 564 t
,
565,
Comme tel, il a retenu l'attention de Brandt. Il en traite
dans ses articles « Lactantius und Lucretius ", dans NJPhP,
2 (cité dans CSEL 27,1, p. 156). t. 143, 1891, p. 225-259, surtout p. 252 s., et « Quellen ",
dans W St., t. 13, 1891, p. 255-292, surtout p. 283. Voir
b 'naison d'un aussi L. Rossetti, (( Il De opificio Dei ", dans Didaskaleion,
8, 8. aures ... Dominatae : savant e C~J~. \ peut-être
hémistiche de Virgile avec deux étymo o[~:e SI., t. 13, W t: 6, 1928, p. 115-200, surtout p. 187-190, et, en dernier
heu, J. Fontaine, dans Isidore de Séville, p. 668. Premiêre
varroniennes (cf. S. Brandt, " Quellen ", ~a t antem muros
1891 p 263). Cf. Verg. Aen. 4, 359 : « I~ r . gilien sera théorie : nous voyons grâce à l'incursion des simulacres
, . . souvenIr vlr ) (1 I~aginum incursione ») : c'est la théorie épicurienne: cf.
uocemque his auribus hausi " : ce . eu de rnots '
repris par Lactance, en inst. 5, 1, 8 (avec dU~ J informations ;PIC~rea 320 Usener; Aetius (= Plut. epit. 4, 13), qui
Isidore (diff. 2, 55 et orig. 11, 1, 46) repren ~~nale pas que La~trJbue à Démocrite et à Épicure. Voir aussi Diogène
données par Lactance. Enfin, Brandt. neiOs~ différente de tt~e,r~c 9',44 (à propos de Démocrite) : opéiv S' ~fJ.éi~ XOt'r'
Lu Llr Llv EfJ.7t't'WO'Et~ ; 10, 46, et, dans la tradition latine,
Varron, ling. 6, 83, donne une Cxpl1C~ uo his auernu~
d inccu ..4, 26-468; Cie. fin. 1, 6, 21 : quorum (idolorum)
l'origine du mot aures II : « am'es ab aue ~d.tatem theatr.
(1
(1 rSlOne no l ' . .
cliscere semper ... propter hanc aU!'ium aU! 1 n so um U1deamus, sed eham cogltemus »;
i-:~~=:,~idftu.re
iI eorporum semper"
eaqqe
".1IIlJ.".r. 15, 12, p. 19 Vallette i
da De opificio ne s'accordeat p-.
que ceux de Varron concordeat a
ne parle pas en faveur d'une uti~_
. . . . . . p. 249 Waszink : omnea Dt opiflcio. • D'autre part, J. Fontaine, deII

.1
« •••
p. 668. juge que la théorie de la vue par la «
li~:==:;::,;~r;~~~ uel coetu
uel perpetuo innumerll.
continuata pro. avec le regard ou l'écoulement des rayons ...
être de Platon. Selon Waszink (danl Ion éd
~_...." " . ".
" ........ ~ RE *i
iliiitt..... nOS simulacro rum incursionlbus >.
comm. p. 253, note 3), les • geometrae cum Pedp t ~
qui défendent ces thèses se situent danl la tra~~~:11
. . . . . . . . .autres références sur cette tMorle
.fIIiIll:d'.A. Haas, 1 Antike Lichttheorien ", Archiu
o~....dbà
..
~
!~~~!1tI Philosophie, t. 20, 1907, p. 362-369. -
• noUS voyons paro la tension de l'air entre
rimée.
. En • tout cas, la doctrine est tout à fal't étr anll
ArIstote meme (cf. p. ex. De sensu, 2, p. 23-27 Mupler)
, · , En revanche, Alexandre d'Aphrodise, De anima libri maœ •
lIII:loe' •• intentione aerls cum aCle Il; C est une
.atclldt,pn·'8. Aetius (= Plut. epii. 4, 15, et Stob. P. 127: 2; ~. BIs.unls : 7tpOç' -rouç' Ih' cXX-rLVWV ÀéyoVTQt~ yw.;
li.at;tril~ue à Chrysippc. Voir aussi S VF 2, 233 el OIII 1:0 opocv. e on A. Haas, « Antike Lichttheorien l, daDa
. .. ~,.~, anima libri mani., p. 130, 14 s. Bruns) : A GPh.,. t.?O, ~907, p'. ~44-386, et surtout p. 353-360, Pytha..
TlY'" 01 a,ti T~Ç' -rou &.tpoç' crUVE:v-r!Y.crE:Wç' 1:0 op~v gore exph~ual.t la V.ISlOl~ par une exhalaison chaude des
yeux vers 1 ObJet (;olr DiOgène Laërce 8, 29; Aetius 4, 13).
"'(~IIlf~lœ,.' et chez les Latins, Gell. noet. altie. 5, 16:
Empé~ocle, AI~meon, Platon, les Stoïciens, partageaient
Sfcl~.esse uldendi dicunt radiorum ex oculis in ea quae
c~tte Idée, malS l'accordaient avec la présence d'un. mé-
1ÜfIlcl queunt emissionem aerisque simul intentionem »i
dIum )) entre l'œil et l'objet. Il est donc probable que la
AII'QI. apol. 15, 12-14, p. 19 Vallette; ~alc. eorrur:. § 2~7~
so~rce t;ès lointaine de Lactance est Pythagore, d'autant
,. :a49 Waszink : « Stoici ucro uidendl c~usam 111 natlUl
QU Apulee, apol. 15, 14, p. 19 Vallette, attribue une théorie
lp1rltus intentione constituunt Il. Autres refér~nces encore
sem?lable à un Pythagoricien Archytas de Tarente: « Seu
SUl cette théorie qui remonte à Héraclite d'Ephèse, dans
(radit) talltum oculis profecli sine ulla foris amminiculo
E. Hau, 1 Antike Liehllheorien », dans AG Ph, t. 20, 1907, ul Archytas putat. » ,
p. 380-383. _ Troisième théorie: la vision arrive à 1: œil par
effusion de rayons «( effusione r adiorum ») : vOIr \ Itr.
8, 11. mentem esse ... obductas : « l'esprit contemple
i, 2, S, p. 20, t. 2 Granger : « hoc (= le.s rames brisées~ aUl~:' 1e monde à tra
(cf. J F . vers. 1es membranes transparentes de l'œil »
siue simulacrorum impnlsu seu radlOrum ex oculls e
slonlbus, ut physicis placet, uidemus, utramque ratione~ lua1is~e ~~~allle, l ~ Idore de Séville, p. 688) : solution spi ri-
. Image vient sans doute de Cie. Tuse 1 20 46'
uldetur ita esse , uti ralsa iudicia oculorum habeat aspectus t e cum
, '" ut faeil . t Il . . , , .
e non ea e .ln e cgl possit animum et uidere et au dire
Cale. comm. § 238 ' ." p. 250'll'Vaszinl{ : « geom raoperart. s parlls
II!I . tamen se t. " q ae u ' fellestrae smt
qunsl .. anmu,. qui bus'
Perlpateticis concinnentes radii efIusione UlSum M' com me passage sn Il e 01h11 queat mens, llisi id agat et adsit " (ce
putant »; ou encore, Nemes. 7, P G .~O, 6~0 A. aIS, théorie era dréutilis
Brandt l'avait déjà remarqué, l'attnbutlOll de cette rap hi bablement Pl' e. par L ~ct., Opl/.
. 16, 7), ou, moins pro-
. D' Is DoxOg Pépin: cc ~ed~ m. nat. hlst. 11, 55, 148, p. 75 Ernout-
B!lX Péripatéticiens est erronée, car (vOIr le, . cela
graeei, p. 401 s.), elle avait aussi d'autresld~f~nse~;s·}\ulu.
L'image a eu l:neorum ?ornua (natura) fenestrauit pupilla ».
s chrétienne. f e ce:tame fortune dans la littérature latine
permettait à Brandt de conclure que Calcldm . 'aurait
Gelle 5, 16, remontaient à une même source, qUIra~hiqueS
PÇQ1rn. 41, 4' pc HIer. epist. G4, 1, 11; Ps. Rufln. in
, ruel. ham. 870; perist. 10, -13 t; Petr.
pas été celle d'Aetius. « Or les témoignages doxog
CCJI«ItQ. . . . .

. - ,' SIdV. JUb. 3, 37; SecluL


_ '· ...r 3, 698. Sur le Probl_
de la vision, S. Brandt, daa,
p. 284, rapproche de Sextus
6picurlenne de l'lneunloa "'-
vision
théorie est • ln eo de
atolcienne quod uidet ~ l' U
la tension .
~!.;~~~::::;
que la théorie d'origine pythag ri air a.vaa
rayons par l'œil, parce que la o. ~rm. de r'
't 1:W S., de Lucrèce 3, 359 8., et
• .,,,,,_ § 237, p. 249 Waszink : u At uer
_ . . IilOtum (cf. le « intimum sensum ~
en opif. 16, 5, il affirme l'existe~S 0: r

est ~--. . Or»


au siège de l'âme (c'est-A-dire 1 ce e. Ulae • comlnh. .
r. . .

j'instantanéité
. des impressions seensoriellea
cerveau), Cpour d apU.--
'-
tntentlo animi siue animaduersio, por-
sage provient de Cic. Tusc. 1, 20 46 '. e ernter pu-
observation sur le compte des « ' d~?Ù Cicéron met cette
h,.!bI11I'Ul1ll meatus atque ila tangere tractareque
~._ • lntentio animi » chez Lactance. Mais
Voir aussi nai. deor - 3 , 4, 9, à propos
me ICI.des etperf
des • pbJSic:i ••
W .",.DC)JDIl1le pas Héraclite, qu'il connait pourtant
duisant
. à
des yeux à l'âme . A . S . P ease, dans sonorations
éd ad con-
.. 9 18:' Heraclitus ex igni nata esse dixit omnia
renVOIe, propos de ce texte à l" ., loc..
domo 115; Vitruv., 4, 6, 1; Dit 8 I~ag~ de. la fenêtre: De
.. .;..••). Quant A L. Rossetti, « Il De opificio Dei,'
~ion, t. 6, 1928, p. 190, il conclut ainsi « Lac: Mangey; Galen. De usu partiu~ 8 ;,
4:3 Philo, frag. p. 6&5
:. _ . Aulu-Gelle et Calcidius ont utilisé une source corn- 712 K.); Chrysippe chez Galen D ~.' 639 K); 9, 8 (3,
~latlne, peut-être le Tubéron de Varron, comme le pense 5 (5, 622-623 K.); Sexto Empir . A: 'pp. et Plat. plac. 7,
Bilindt (dans' Lactantius und Lucretius », NJPhP, t. 143, d'Héraclite); 1, 350 _ Hier d' 1 u: log. 1, 130 (l'idée est
2"1. p. 225-259), mais l'on ne peut exclure que Lactance . l , . a u. oum 2 8 Et A S
signa e que cette ima.ge est . ,. . • Pea.se
ait consulté le Commentaire de Calcidius n. Remarquons laquelle l'esprit est l'a.gent e~~~p~ort avec la.théorie selon
ID pusant que l'on discute encore la question de savoir à
les organes des sens, qui ne jouent; la se~satlOn à travers
quelle époque a vécu Calcidius : Ive s. ou plus tard? Il Il renvoi e à ce propos à É . onc qu un rôle de relais.
parait donc difficile, en tout état de cause, que Calcidius p. ,144 Mullach) ; P laton (l~ch~rme (Frag. p~ilos. gr. 1,
puisse être source de Lactance. Mais il y a peut-être là une amm, 6, 700b 18-21) _Str eae. 184b-d); Anstote (mot.
piste, pour rechercher une source éventuelle commune entre les Stoïciens (Ch .' aton (ap. Plut. soli. anim. 3 961a)'
Lactance et Calcidius. A. Haas, dans « Antike Lichttbeo- 7 r ySlp pe ap Galen D H' ' ,
, 5; Plin. nal. hisl. 11, 145-14 . e zpp. et Plat. plae.
rien J. A GPh, t. 20, 1907, p. 384 s., parle de la théorie " d'un du passage lact a . 6). Bref, la source première
eftet spirituel à distance sans intermédiaire ». Cette théorie Tusculanes utilisénCIen
d
semble êtr 1 .
e e premier livre des
• été soutenue par Anaxagore (dans Theophr. sensU,n l'âme voit àtravers 1 ans le ch. 8 d'opi!_ pour montrer que
§ 27-29), Diogène d'Apollonie (ibid ., § 40-43), A1C01éo que le siège de l'à es ye ux, et dans le ch. 16, pour montrer
(ibid., § 26, et Aetius, 4, 13). Lucrèce s'en est moqué (3, me est dans le cerveau.
359 s.), mais la théorie a eu une grande v ogue chez jes 8',12. mens . .. din .
néoplatoniciens : Porphyre (d' après Nem es. nal, /tOm" Phnval: « Nam t os.cltur: cf. Cie. leg. 1 9 27 P 15
ch. 7) et Plotin (voir Enn. 2, 8 et 4, 5 : explication par l~
fT e oculI . . " , .
li ecti simus 10 UlmlS ar gute quem ad modum animo
• sympathie» entre l'âme et l'obj et) , et aussi chez les Pè~es : nUllo ln
. animant
,quuntur
e et is qUi. appellatur uultus qui
Tertullien, De anima 17, 5; Lact ance, De opificio Del 8. ~obres; quoius uim esGse pr~eter hominem potest, in~licat
a ent raeci n orun t .
Chrysostome et Augustin or d uirt ", et aussi nai d ' nomen omnlllo non
E l "
n conc USlOn : ce passage es t à metlre en rappor " t d'ab
des dol utes et uitia cogn~ eor.~, 58, 145 : « nam (oculi) et
a.vec De opificio 16 , 4-6 , ensuite avec le premier 1livre" thr Or'ie
entem, fortem ig scunt, Iratum propitium, laetantem
Tusculanes. Lactance repousse en end en opi/. 8,10 a na.uum, a lldacem timidumque ». -
COllOfBN'tAblti 1.1s1It1!~ -tili

loUl'ne ............ lopbes d'inspiration chrtSUenlle, l PIlrtft"e!l1II.


porro OCulOI nalilla drle. et par les apologistes ehrétleu qui MIt~"" ,_
ut foribui lpIe.
de la doctrine platonicienne. à partir ~~1~~~
nnlus ducat eorutn; 1 précise du terme chez Lactance est p
iJI"'*1i8tJ'U~~·dit ad ipsas, 1 fulglda Deo Sorratis 3, 124, inspiré de Platon, Timle 28e. A. 'W1lt)1jl1ti.
-:==;=;;~:!~
i
Ilumina luminibul
1 QUod foribus non fit; neque
dans Laktanz, p. 202-203, pense que la Httêrat8e • •",
tique a influencé l'analyse lactancienne de Ti",. Ilot:.. . .
..........~, ostia suscipiunt ullum reclusa il faut reconnaître que ce dosage d'innuences eat: n.éZ~
._~""pro foribuS sunt lumina nostra, 1 toire. - similliInos orbes : le mouvement des ye_ : el
. . . . . ~_.II debere uidetur 1 cernere res Clc. nal. deor. 2, 57, 142 : « sed lubricos oculos feelt et me..

!:':::t~tiI;,~uÇUNS
• ipsis Il est étonnant de remarquer
J.

ces de vocabulaire sont marquées:


biles, ut et declillarent si quid noceret et aspectmn . .
uellent facile conuerterellt ... " - orbes ... pIano. : rien 1
....ltI1I. ~quels il Y ait contact sont " fores " ce sujet dans Cie. nal. de or. 2. Quelle est la source lJnuI6<
. . ._na:pour b' n entendu. « Efiodere oculos n ou diate? - quas pupillas nuncupamus : cf. Cie. nat. flebr.
« ecuIos J, le t .
:5
_64.
."'iliecul'-os • sont des expressions très fréquen 8~;0~r
.J, col. 196, 1•
• _ _• uruere .).
40-46 (art. « efiodere »), et co . "
2, 57, 142 : " aciesque ipsa qua cernimus, quae pu pula UOi.
catur... Il
8,17. axnbormn Imninmn uisus : à la fois résumé de
ce qui précède et annonce de ce qui suit: Lactance formule
111 _n.n posse 1UCIS
. admittere: plaisanteries d'un
. . . brièvement sa théorie de la vision, et il évoque la question
~. - - d un malin plalSlr à décrire
dftqt • Lactance pren de la fusion des images provenues des deux yeux en une
. .~ 'fil' e:t~ilS les cicatrices que produiraient des yeux
seule image. Sur ce point, cf. Galen. De usu partium 10, 14,
. . force d certains termes utilisés dans sa trans- p. 648, t. 2 Daremberg : " les nerfs optiques sont en X :
CIIIIV~, et il repren fi' efiossoS»« obductae ». -
~on de Lucrèce : « e OSSI », ., . cf l'utilité première est que l'œil ne voit pas double chacun
DH"
AI uol-"'at . thème de la spécificité des org.anes .
.... . 0 nihil... fien potes .
t: des objets extérieurs; la deuxième utilité est que, quand
opll 6 10 et comm. ad. loc. - qu , . . cf opif. on ferme l'œil, sa puissance visuelle passe dans l'autre .•
tb.e' finaliste de l'alliance du beau et de 1 utlle. . Lactance ne semble pas connaître les explications de Galien.
2, 8 et comm. ad. loc. Voir aussi Basile de Césarée. Sur l'origine de l'homme 2, 16,
d de l'œil et sa PG 44, 296 A s. (SC 160, p. 271-273) qui est assez proche
8 15. omuia contueri : la forme ron e Arist. du début du ch. 9 du De opificio.
• . è e semblable par
place sont expliquées d'une mam r P Louis:' la
part anim. 656a 11 s., et notamment p. 5: . face de soi,
t
vue .est sur le devant d e 1a t't e e, car on VOl '.en uss i Galen.
et le mouvement se f al't vers l'avant . )) VOlIIl 'tait a mieux."
De usu partium 10, p. 607, t. 2. Daremb.er : '~ . ~re du corps,
g
que les yeux fussent établis ... à la partIe ant ne
dans le sens du mouvement... » 16 .
.
. Lattanz lO , p. 15- ,.'
8 16. ineffabilis uirtus : cf. V. 01, L • e si &pp1)'I'o.
• ., e (m em
ole qualificatif est d'origine platolllcl enn . ar les phI'10 _
n'est pas attesté chez Platon m ême ) , utilIsé P
3, Arcésilas
4, oùœuvre
d,son peutest
le r "';:âI:"::~:::=5=~
d.écrlt
'-- ....
...
et comme le fondateur du sceptlei-_
J1,LUSIONS D'OPTIQUE philosophe dans von Arnim, art.• AIlles" 862;
2, 1, col 1164, 50-1168, 37). n serait doae fli., _. t
qu'un interpolateur ait perfidement introduit dlllI:~~>~l~~~
. , . ..t. .vue
. , Laetanee aborde
lé . les pro-
cette modification qui, semble-t-il, ne pOuvait S'1I'JipU)a1_
et cela lui pennet de po mlquer contre
:;;;;'::I..rrn ent que les sens sont trompeurs: rien de lactancien. Dans ce paragraphe, LaetaDee lait 8pptl
volent double (1), parce que nous à une discussion déjà contenue dans les Premtua A.eaJU.
_ et qu'U y a une distance ,en.dfiessouS(de miques, 2 (problème du critère de la « représentation waiell) •
T - énétrante. des yeux ne s um e pas 2).
après que Lucullus a défendu la thèse d'Antioehui d'Aar,a..
..rce p and on réfléchit (3), et quand on est Ion, Cicéron (20, 64 s.) répond à Lucullus; ce faisant, n
... JDfme qui l'on' les sens ne trompent pas (5). expose, en 24, 76-78, ce qu'est la (( représentation» pow
;............ (4) Cone us , . . Zénon et Arcésilas, pour lui les deux champions des thèsel
....e ~etanee présente ce c~aPdl~re tcommle une, dl- en présence; aussitôt après, en 25, 79 s., il critique les 11-.
~.""'''- Ir là une coquettcne au eur P us qu une
sations ell démontrant la fausseté des sens. Lucullus, lui
....... U faut vo Ton Car une discussion sur le carac-
iIlJadreIlfl de eompOSI Ides' sens (en fait uniquement de la aussi, en 6, 16, avait fait un historique de la question; n y
..- trompeur ou non, ' citait les noms de Zénon et d'Arcésilas, mais au milieu d'un
- ' t Il ment après un exposé concernant
. , vient très na ure e certain nombre d'autres. Voir aussi Cie. nat. deor. l, 25,
... yeux. 70 : « Vrguebat Arcesilas Zenonem, cum ipsa falsa omnia
diceret, quae omnibus uiderentur, Zeno autem nonnulla
e, 1. r;:n
iJ10

la Nouvell~ ca
• vise bien évidemment les philosophes de
démie (cf. par exemple Cic. acad. 2, 25,
. t" de la leçon « Archisilae » donnée
uisa esse falsa, non omnia ». De même Augustin associe-t-il
les noms de Zénon et d'Arcésilas, dans le Contra Academicol
798.); la difficult~ 'éTllent lCl de BI car il n'a pas ajouté le 3,9,21, en se replaçant dans la tradition cicéronienne. Lac-
par IJ8 IJ8 a corrlg e ext e , è ' em tance a donc pu trouver le nom d'Arcésilas dans un traité
mot, ~ais l'a mis à la place d'un a.utre. Il estd~rn~évrp~ le~ contenant une polémique portant sur le critère de la vérité;
blable que le mot gratté était « Illorum ))'. . il e » sont, et celui de Cicéron ne devait pas lui être inconnu, si l'on
autres témoins. En effet, « illorum )) et « Al clus a (mal. en juge par les citations relevées par Brandt, dans son Index,
d ts de même longueur
du moins graphiquement, es mo 1 finale -orum art. « Cicero », « Academica », p. 245. En conclusion : la
gré la différence du nombre des lettres, c~) ~'autre part, leçon transmise par B3 est sans doute aussi lactancienne que
tient beaucoup de place sur le manuscn. uul » et
. olunt )) en « t , ceUe des autres manuscrits : Lactance, quelques années
dans la même phrase, B3 cornge « U _ aUées, sont après avoir composé le De opificio, a pu considérer que le
• colligunt » et « colligit D, et les le~tres. -un l' g~ace d' « Ar' nOm d'Arcésilas apportait une précision inutile, étant donné
encore visibles sous l'-i-. Le mot qm étaIt à ~ ~blablement q~~ la critique de l'exa.ctitude des sens appartient à la tra-
cbisilae • était donc un pluriel, et très vr~I~~ent à « qui •. dition académique, et il a vraisemblablement préféré rem-
un pronom étant donné le besoin d'un antece correction ~Ia: u .Arces~as » par une fo rmule vague. - multa ~ol-
Nous som~es donc probablement devan.t unepouvait pas g t , allUSIOn à des catalOGues scolaires sur le sUJet:
. qUI ne 't cf . les nomb t>. . è
délibérée du scribe de B3, correctIOn . du manuScTl . 4 37 reux exemples répertorIés déJà chez Lucr ce,
trouver sa justification dans l'état antéréle.ulrS danS le reste • 9-462: lumière et ombre, immobilité du navire en mer,
Par ailleurs, ce que Lactance d 't 1
d'Arc SI a L'ouvra a~ 1 0"
a (u ICU ('n~al(,\1r. T. 2. t
1" montagnes et leun
'one. ~;;:;=::=::
!=:::~~
geant : unifiée, elle elt plu
leI reBetl divers, la la vision s'unifle? - N'Oblervee:~a . . . .
sor leI yeux, le sommeil j ne perçoivent pas les objets rapJll'OClMl, La<)~ . -
",~IIlA~_~hniques 2,. 25~ 79 s. : la que la vue, divisée, est faible et ne }1el't!Oft P8àl'--t
eOJomb e, etc. j et 11 a~ou~e : « Et rapproché; mais quand il y a convergence de la vIItea
,~~=:~ locis; domi nobls Ista nas- comme par une sorte d'inondation visuelle, la ~
! ibid. 2, 7, 19, non sans quelque des objets sensibles est plus vigoureuse. _ L'6d1te1ll' Dote
~_., pc 10co ex
spectandum est dum de .remo que toute cette présentation physiologique le retrouve da:III
.. columbae respondeam, nal0n ~dmm Is Cie. nal. deor. 2, 140-143, et Ambr. hexam. 6, 8, 59. ft
~:=:;;:u1~detor tale dicam esse qu e Ul eatur. estime que la source intermédiaire de Basile peut être loit
il erlt, et alia multa... » L~ctance refuse Origène, soit Hippolyte. Mais ni Cicéron, ni Ambrotse
"'I/IMIGJ u1d e discussion sur ces « lOCI communes • n'expriment précisément l'idée qu'il y a une distance en
• •dIIl·, ....1I-' un peu différent. Plus généralement, dessous de laquelle nous voyons double, et nOUI &omm•
traiter un lujet unp h'ques on peut consulter l'article donc dans l'impasse pour Lactance.
JII manuels dOxogroa :"'aphies et manuels dans la for·
,,!<P- . A SoUgnac' oxo",.
' d S Augustin» dans ec erc es
_ _ phllOloPhique195~ ~. 113-148. -' omnia duplicia
R h h 9, 3. item si retrorsurn ... : autre moyen de voir double,
et Lactance, là non plus, n'a pas tiré son information de
..,riptliniennes, t .. 1, d' 2 27 88: « dormientium et Cicéron .
....d tur . cf CIC aca . pro , , d' b
_.. . .: uisa inbecilliora esse lce as 9, 4. quid ergo mirurn : dans Lucr. 3, 476 S., lont
1IIIlul.ntium et fUrl?SOru: sanorum ll. Mais l'explication décrites successivement l'action du vin sur l'homme (. uini
...... uigilantium, slc~or t p'as la même que celle fournie uis "), et celle d'une crise de folie: ({ praepediuntur 1 erura
....urnte par Cicéron n es lus
IV lus le vocabulaire n'est pas non P uacillanti, tardescit Hngua, madet mens, 1 nant oculi ... _.
par Lactance, et, de p , 1 bien d'objets qui semblent L'explication donnée par Lucrèce se rapproche de celle de
1. même. Lucr. 4, 447 S. par e 1 be d'un de
1. dédoubler, mais quand no~s. pres~:~eledi~:cte de Lac.
Lactance : cf. V. 498-501 : ({ Desipientia fit, quia uis animi
DOl yeux j il n'est donc pas ICI la s é ' à identifier. atque animai 1 conturbatur et, ut docui, diuisa seorsum 1
tance, source directe que nouS n'avons pas r USSI disiectatur eodem illo distracta ueneno ».

8 11' Lactanee donne 9, 5. quare si ratio : conclusion du chapitre : les sens


9,2. weue ... constat: cf. supra, . é mens .. , ne se trompent pas, dans la mesure où l'on est conscient
maintenant une formule résumant sa pens e. '-t. il Y a une du fait qu'ils se trompent dans certains cas : cf. Cic. acad.
. culorwn COl .
utitur: cf. supra 8, 12 S. - aCles o . bl L'idée ne se pro 2, 7, 19 : {{ meo autem iudicio ita est maxima in sensibus
distance en dessous de laquelle on VOlt dou e: h z Basile ueritas, si et sani sunt ac ualentes et omnia remouentur
trouve pas chez Lucrèce ou chez C·IC éro, n mais c e
G 44 296 A-a quae obstant et impediunt II (Lucullus expose l'avis d'Antio-
de Césarée Sur l'origine de l'homme, 2, 16, P t'en pr ove- chus).
( SC 160 p: 271-273) : « Au contraire, converge an 'gou reu :<.
nance de, deux sources, le trait d u re gard est plus VI
. ur la parOI.
Quand la vision part, en effet, elle prend ap~Ul ;le s'unifie.
du nez et tout en même temps, sur le bor , e de vision,
Tel un cours d'eau, la vue sort d e ch aque. source nee en conve r'
d'tel celle-ci, de là celle-là. Elle s'unifie à dlsta
te, 1. ad Del
l réfuter les invention. de
des sens : retour au conerelp
(In). LES MAINS. _ oiliorum tegmiDib,. : -IUl' . . rlllei
établi par une étymologie varronlenne,
len " W St., t. 13, 1891, p. 260. L'idêe ell dea~_....

iii~~==~: an dei plus longs du De opio téücienne : voir part. anim. 2, 15, 658b.14 .. p..~'R,-LI.1U
pratiquement l'étude des parties • Les sourcils et les cils jouent un 1'Ole 'de ,r,'-rA'
Jl8lareprendra brièvement qu'au ch. 13, les sourCI'1 s, con t re 1es lIqUl
" des qUI. descendent"en ....
.~,.'
...... membres inférieurs, et l'on a un peu en formant u~le. espèce d'auve~t pour arrêter l'tcouln IIU
.eh 10 contient trop de choses. des sueurs qUi viennent de la tete; les cils, contre les oa.jeb
rt
" lIt1l1"C • p~tégé les yeux. par les cils (1) et les qui menacent de tomber dans l'œil : ils ressemblent IUI&
(lei clerDières ont aUSSI un rôle dans la vue : retranchements que certains font en avant des remp".;
-llll,!ll1' (3). Les sourcils, comme le nez (4), ou les
œn mais le second alinéa va permettre de préciser la m• •
MII~"6). ont essentiellement un rôle ~e prottecdtion. L.e du thème. Sur le rôle protecteur des cils et des IOUl"tlll.
"'èt .es trois fonctions (7). Les narmes on e~x on- voir aussi Galen. De usu parlium 11,14, p. 684. t. 2 Darem-
llleif.l~,,"~;, de la beauté (8), car ce nombre est parfaIt .(9); berg. L'expression « ciliorum tegminibus » rappelle Cie.
dIIt pourquoi les organes de l'homme sont doubles: pIeds, nal. deor. 2, 57, 142 : « palpebraeque quae sunt tegmenta
M~qreU1e., yeux, narines (10), cœur (11). Qua~t à la oculorum ", à propos des paupières.
elle aussi est belle et utile (12), elle contient la
. .e: organe indispensable à la par?le (13~15), mais elle 10, 2. palpebrae : le role des paupières dans l'anthro.
lIfrl ~i à la nutrition chez tous l.es etres vlva~ts (16-17~. pologie antique a été étudié par J. Fontaine Isidore dt
~ta (18) et lèvres (19) ont aussI leur rôle à Jouer. SUlt Séville, p. 672 s. ; « les paupières ont trois fonctions: parer
_ petite digression sur la perception des saveurs (20), et les chocs, arrêter les corps étrangers, et adoucir le contact
~ tJ'ansition • fourre-tout", où Lactance évoque b'è
''l'!''!''"'"
fl ve
ment de l'air pour préserver la netteté de la vue n. Outre Aris-
1e menton, le cou, les épaules, les bras (21), avant de parle: tote (cf. supra, en 10, 1), on peut citer Xénophon, Mémo-
des mains (22-26) : elles sont belles et utiles par la forro rables 1, 4, 6, et surtout Cie. nai. deor. 2, 57, 142-143 : se
de leurs paumes (22) par leurs doigts (23), et notam?l~nt référer. aux précieuses noles de l'éd. Pease, p. 920-924, pour
,
plU' le pouce (24-25). Enfin Lactance en vIen
. t à la pOItrIne
. ~es trOIS premiers alinéas d'opij. 10 : « Munitae sunt palpe-
cle l'homme, qui manifeste sa nature céleste (26), auX sems r~e .tamquam uallo pilorum, quibus et apertis oculis si
qUld Incideret l' epeIl ere t ur et somno comuentIbus
" .
cum oeulis
et au ventre (27). . t la fin d
a cernendum
Dan. ce chapitre, les faits les plus Importants ~on. des .
qulescerent lIon egeremus, ut ql1l. ' .muolutl.
tamquam
du ch. 8 et 9 sur l'œil et la vision avec la descriptIOn des- Lat t . .. . . .
Jlen. 37'. en praetel ea. u tlhter ... ». 'olr aussI Varro,
organes entourant l'œil: cils, sourcils, joues (10, 1-~~, n le saepto 0 . « quos oculos... palpebrae... uallatos mobili
9 l' il et la VISIO , li' et Pl' .
cription qui complète les ch. 8 et sur œ 12-20), et 1 alia. d' m. nal. hlsl. 11,56, 154., p. 77 Ernout-Pépin :
développement sur les organes de la parole (10, 1 insister uisus te causa hoc natura dederat, ceu uallum quoddam
e promi .
celui sur les mains (10, 22-25). Lactance avoué U'{icité de rnalia aut r nens munllnentum contra occursalltia ani-
lur ces points, car ils rendent manifeste la
l'homme, qui complète et transcende le reste de a
c~réatiOil.sf 11, 14, p. 6~~a :ortuito incidentia »: Galen. De usu partium
, . 2 Daremberg : u les poils des yeux ont été
pour pr6W1dr d'être protégés, parce qu'Us ::~::=:=
lei yeux ouverts. Lee les a faits ainsi, c'est pour queta
......aIJ·bl"lt~~.r en arrêtant d'abord 10, 4. ipsa superciliorum ... ~~.~~.:~~:
qui découlent de la tête '; cités en opif. 10, 1-2, ajouter Apulée, De Pfcd01Iiè
d.- 6 ThUo : « Sinus dicimul p. 99 Paulus-Thomas (= p. 212 Beaujeu) : .. '.]~$tI_"
d"'l111 'quae a palpitatlone dictae saepes praemuniunt oculis, ne dcsuper proruat, qqOcl.teJl~
-. . . .iJtt11f '. L'étymologie est donc ~ssez uisioncs mollesque perturbet )f,et surtout Cie. lUIt. ....
• ........onienne. Dans son etude ? 57 , 143 : « primum enim superiora supercUils obdueta.
croit ~_. 261"1' à ~,

t. 13, 1891, p. 260- 30' l ,,~eilnvOie sudorem a capite et fronte delluentem repellunt... '. Vair
.... Wï5f;K'ei1 (= Varro, frg. H manns, aussi api!. 2, 8, et comm. ad. loc., pour l'association de la
14 T Varro ad Ciceronem XIII dixit D. beauté et de l'utilité à propos d'un organe. Lactance ne dit
~~::::~perreétait peut-être tombée dans le do- rien dc l'utilité des sourcils pour la mimique de l'orateur;
iii 'a pas obligatoirement à passer sur ce point, cf. B. A. Taladoire, Commentaires sur la mi-

I=~:::~~·.' ;L::actance
de Varr n on . Voir aUSSI. Am b l'., hexam.
des expressions très proches de
1#;15'. E, oil l'on retrouve dI'recte commune étant sans
mique et l'expression corporelle du comédien romain, Mont-
pellier 1951, p. 36-44 (avec références diverses). - _
JI! ad ce la source quorum confinio... discernit et munit : cf. Cie. 1lIl1.
1 :"'" •• L a n , d arum de Cicéron. Basile de Césarée, deor. 2, 57, 143 : u nasusque ita locatus est ut quasi murus
aeate Je De nat~ra e 2 16 PG 44, 296 A - 297 A (SC 160, oculis interiectus esse uideatur» (même idée, mais la comparai-
_l'origine de 1homme , e~ent ce thème. Nous sommes
g son n'est pas la même) ; sur le nez, appui de la vision, cf. Basile,
PI 271-277), développe la: cours pendant toute l'An ti-
Sur l'origine de l' homme 2, 16, P G 44, 296 A (SC 160, p. 271) :
donc devant un thèmej qUi r~a~~ons : simplement, les Pères de 1 Quand la vision part, en effet, elle prend appui sur la paroi
.....Mot sans beaucoup (e va ., Il e que ne
......." d 'te à l'exédèse SpirItue e, C du nez, et tout en même temps, sur le bord, elle s'unifie ....
r6&Uae passent e SUI ' ' ' ' è roche de Cicéron.
font ni Cicéron, ni Lactance, ~UI.restLe tr L~:ce camoufle son 10, 5. inferius quoque ... erninentibus repellatur :
le De oplficlD, ac .' .
Cepend ant , dans . d ute l'absence ICI ct un cf. Cie. nal. deor. 2, 57, 143, « genae deinde ab inferiore parte
cbrisUanisme : cela explIque sans .0 um. motus
tutantur subiectae leniterque eminentes ... ». L'ordre dans
développement spécifiq.uemen~ chrétlen .. -. :;~~rdeor. 2, 57,
ad8icluU8 • la source ImmédIate est CIe. notam- lequel Cicéron énumère les protections des yeux est le sui-
. . celeritate» avec ' vant : la membrane, les paupières avec les cils, les sourcils,
142 p. 922 Pease (<< cum maXIma ' mollis.
, . ) palpebracque ... les joues, le nez et un développement sur le nez en tant
ment des références biblIques :" .' f tae ct ad que tel.
t ' m aptlssllue ac
Bumae tactu ne lae d eren aCI~ ~, ad aperienctas,
claudendas pupulas ne quid IJ1cIder~t et Deri posset cum 10,6. nasi uero pars ... tractabilis: finalisme quelque
idque prouidet (i. e. natura) ut identl dem 1 peu naïf, à partir d' une remarque anatomique qu'on trouve
maxima celeritate ». p.ar exemple chez Celse 8, 1, 5-6, p. 477, t. 3 Spencer: « na-
0 rI~m duo foramina osse medio disccrnuntur; siquidem hae
.' 2 57,142, p. ?2
10 3 perlucens : vOIr CIC. nat. deor. '. . . uestlult Pflmum a Superciliis anCTulisque oculorum osse inchoantur
, . . ten UlSsuTns .
Pease : • quae primum oeulos me~brallls. ut pe r eas ce~nl ad
pro tertiam
' . fere partem ,. "deinde in cartiladinem uersae, .quo
et saepsit, quas primum perlucldas fec~~ 1 intaille, Mls.l.
0
t piUS orl descendu nt, eo magis caruneula quoque moIllun-
posset ... " et aussi, li titre de sour.l:e. tr s ~eux ont bes 01l1 Ur. Sed ea foramina, quae ab summis ad imas nares sim-
par. t amm. 2~ s p "2
. 657 a::>.,. v P. LoUIS. « les :'1
ce10,
genre cor,~;:;:~~~~::~;;=::===~==~==~
11.sont fréquente..
perspieere sapere
quiequam possuntcor~e saptentille
cor neque ~~~:::::::
'dl'
oculll
Pacuv. Fray. 300; CIC. {ln. 2, 24 : • nee
.~_ Arlst. hi!t. anim. 1, 11, 492b
cui cor sapiat, ei non sapiat palatui ,,; MIlIdb~(."f''''.
lIa respiration et à l'odorat; corde sagaci conde locum numenque dei,; P1lno-nam1alM
Plf.itJiilh't134 : le nez sert à la respiration,
11 69, 182, p. 86 Ernout-Pépin : • ibi mens habltat.;.. tse...
t rodorat. Mais Lactance ajoute une P;rs. l, 12 : « physici dicunt homines corde sapere.; IV_
_Jilin les saletés du cerveau. Il marque ex. 28, 3 : « sapientibus corde»; Rom. l, 21 : " illlip. . . . . .
MP.t!Iler . . 1 b
1'l"occupation de JOIndre a. eauté à corum ». - duos sinus: voir R. Taton, La scie,," ana.,. ct
..."",.2, 8, comm. ad lac. ; Ambr. hex. 6, 9, 63. médiévale, Paris 1957, p. 398 : • Érasistrate n'a pas ... le
fonctionnement des oreillettes, qu'il rattache aux d....
. . . plaDe futurUID : le nez. est en quelque
.,g:.... double: cf. Arist. pari. amm. 2, 10, 656b
vaisseaux pulmonaires, non au cœur comme J'avait lIdt
justement Hérophile. Il Par conséquent, selon cette eonàp-
. haque organe dcs sens est double,
tion, le cœur n'a que deux replis, les deux ventricules. _
p. ".. 'or est double, puisqu'il a une rOI e et une
- p Louis . ft c d ' t

quibus fontes uiui sanguinis continentur : faut-il com..


ljUe là c p,s 1 11 492b 15 : " la narine renferme une
III_te y, Iall'. tUllm. , i ' rt de cloison ». Notation banale: prendre « les sources vives du sang », ou « les sources du S&Dg
• • ...waglneuse qu se • . vivant Il ? La troisième main du Bononiensis 701, en opi1•
lfii"fr6ttllt110n finaliste l'est peut-etre mOIns. 14, 4, choisit la première solution. Mais PHn. nat. 11, 69,
dualia numerus: terme rare, quand il n'est p~s 182, p. 86 Ernout-Pépin : « ex hoc fonte duae grandes uenae.. ,
0" 9. g ammatical . le seul exemple contemporam deeurrunt... omnibus membris uilalem sanguinem rigant '.
cpnploy4 au sens r ' h L L 5 ')071 est Cale. Pline est peut-être la source de Lactance, car nous ne trouvons
de Lactance (1) qu'en donne le T , ~ (le
5 100 p. 84 'Vaszink : " dualem numerum » rien de tel dans Cie. nal. deor., mais il n'y a là rien d'obliga-
.".,.. 3 , , à tt en rapport non toire, cal' pour Plat. Tim. 70b 1 s., p. 196 Rivaud : le cœur
aOmbre deux). La formule est ..me :e os d'opij. est nœud des vaisseaux (&flfloc TWV cpÀe:ôwv), et source du sang
-"ament avec le texte aristotélIcien cIté à p~op . ,'ec
...... h ' ) malS aUSSI qui circule rapidement dans tous les membres ... ('It'I)y~ 't'où
10 8 (le caractère double du corps uma~n, ,a (cf.
la 'formule d'opi/. 10, 11 : « ut sicut in ~pso. mund~~~bres,
7ttptq>e:POfl€vou ... aq>o3pwc;' octflocTOc;'). La référence plinienne
CIImlm. ad lac.). Sur le symbolisme qualttatlf des n'est donc pas sùre; de plus, il ne s'agit pas d'une citation
textuelle, mais d'une réminiscence dont on ne saurait
voir J. Fontaine, Isidore de Séville, p. 374 s.
garantir la précision. Il est donc préférable de choisir avec
. d uble dans le B3, ce que nous avons appelé la première solution. D'antre
10,10. Alinéa catalogue de tout ce qUI est °l'utilit é des
eorps' reprise du thème de la beauté ct d e 'è e un peu part, il n'est pas rare de voir l'adjectif (( uiuus » accolé à un
organes , du corps (cf. op il. 2, 8) ; reprIse,
. d'une manl t der l'œUvre Substantif désignant un liquide : (( uiua aqua " ("aITo,
ctitlérente du thème de la tête citadelle, somme 'ait pas Ltng. 5, 123) ; « flumine uiuo » (Yerg. Aen. 2,719); et même
divine (Cf: opil. 8, 3); le seul organe dont Lac~anc:o~ble, cf. • fons uiuns » = Source viye, eau courante (Ov. met. 3, 27;
8DC8re parlé est le cerveau; sur son caract re . .• cheZ ~asl. 2, 250; Mart . 2, DO, 8). - surnrna rerum ... prae-
MIBt. hlst. anim. l, 16, 494b 31, p. 26 P. LotUS· enderent unitatem : comparaison entre le corps humain et
. . . les animaux, le cerveau est double ». le cosmos: cf. Y. Loi, LClttan:io, p. 131 : la formule énonce le
.....-.bllUdfeste dans toute
eIfb'e les deux élémenta
du fait que le De oplflcio
• crypto-christianismes »
da nitreux témoignages sur le ce qu'il veut dire). mais pas les
nous montrent que senvns tenté de voir ici une formule
......"alent la synthèse. dans une rieien ne (avec V. Loi). mais avec un
___ principes antith~tiques. lJ.ovli~, possible, et peu orthodoxe (avec S. Brandt): -tel
rtlleJ"ent~ première. principe du Bien. et ment est concevable dans le De opifieio. On DO·lellll1lIÎtlll.1i
~.1a matière. principe du Mal (V. Loi liance. de mots
. entre « regere » et • gubernare IHn~.
. ... ... . et renvoie notamment à A. WIosok, aUSSI chez CIC. nat: deor. ~. 2? 52. p. 332 Pease : • SiM "-
" H (]I), D semble probable à Loi que cette ipso mundo deus mest allqms, qui regat. qui gubeme1. •
• • • ~té inspirée par l'enseignement pythago- (nombreuses références en note) et dans l'Asel. 16 (= 1.-2
>e-~ vraIJeD1blablement de Lactan ce par l'inter- p. 315 Nock-Festugière) : « Mente sola intelligibilis s •
. d" t d t '
qUI ICI ur eus, rec or gubernatorque est sensibills dei. ummua
!lU traité de Varron. Tubero de origine humana. La
. .!. . . ~beI' continere D, « regere D, « gubernare» (ibid.
eius " (et voir aussi ibid., note 140, p. 373, qui renvoie à
I:JllIIIloU4., montre la différence entre la conception maté- Arist. Politique 272e 3 et 273c 3, et à Apul. mondo 35 •
K quod est in triremi gubernator ... hoc est in mundo deus.:
_niate de la pneumatologie stoïcienne, et la con cep-
..... llCt:an.clenn'e. malgré les ressemblances de vocabulaire. Enfin, lors de notre soutenance, Monsieur P. Hadot a
Lenglet-Dufresnoy. dans son édition de 1748, ad loc., rer~arqué ~u e l'expression « gubernat et contin et » pouvait
(llppuyait sur i1l3t. 2. 9. 19 s., pour r éfuter A. Heumann déslgne.r DIeu .le P ère et Dieu le Fils dans leurs fonctions
(aDtre éditeur de Lactance en 1736), qui pensait, lui, que r espect~ves, et Il a soulign é la parenté possible de l'expression

......ma rerurn D désignait Dieu le Père et Dieu le Fils. et il l actanclenn ~ avec la con ception stoïcisante de la Divinité et
f«IMit remarquer qu'il n'y avait pas d'aut r es p assages où de la PrOVIdence (Zeus et la 1tp6VOL<X). Voir note addi-
DIeu était appelé. summa rerum », en citant d 'autres endroits tIOnnelle (p. 424).
de l'œuvre lactancienne où 1' 011 retrouve cette formule: insl. 10, 12. C~an gement de suj et: l'étude de la langue com-
'1 6, 9 : ... , si ab illis summa rerum quam superius conpre- mence. - orlS quo que speci es : cf. Cie nat deor 2 59 149
headtmus aberraueris ... » (= le principe des choses, c'est-à- p 907 Pease ( d . . .,. •
Ji~ u . avec e nombreuses r éférences) : « in ore sita
dire la Providence divine); mort. pers. 18, 5 : « (Dioclétien g a est timta dentibus; ea uocem .. . Il ' et 2 44 134 P 897
PflI'le de l'établissement de la T étrarch ie) ut duo sint in re Pease (av d ' , , ,.
(cibus ~c e. ~ombreuses référe nces) : « ad haec omnia
publiea maiores, qui summam rerum teneant, item du.o
deux ftn~~.o , spmtus) percipienda os est aptissimum ... Il. Les
minores. qui sint adiumento... (qui aient le pouVoir
chez Cicérol~~S de la bouche sont do n c traitées séparément
suprême) Il. Ici, le sens se rapproch e de celui d' insl. 7, .6,.9 :
la souveraine puissance , c'esL-ü-di re la Providence drvIllC.
10, 13. interpres "
Quant à S. Brandt, art. « Quellen ", W St. t. 13, 1891, p. 258- Luer. 6, 1149 . « anuIll.: ~o~paraison classique : cf.
359. il croit que Laclance désiO'ne ici les deux personnes de la cruore / d b'l" atque anum mterpres manabat lingua
divinité (Dieu le Père et Dieu le Fils), et il cite à l'appui d~ s: animi mot . e 1 Itata m alis
... )) ; H or. ars 110 : « post eITert
thèse inst. 4, 29, où le « binitarisme Il lactancien est eXPfl~ en insl. 6 ~~ In6terp~ete lingua ... )). Lactance l'emploie encore
ea termes très nets, qui se l'approchent de ceux empl~Y s~ n' est pas "le SI et Ira 14 ' 2 . - nec taIllen sola : la langue
par Lactance, en opi!. 10, 11. L ' interprétation de V. LO~~er 7, 16,70, p. 2:~50;g~ne qui serve à la p arole: cf. Plin. nal.
beaucoup plus satisfaisante pOUl' le sens. Mais on peut arc a -Mayhoff: « nec cibo tantum et alimentis
URe ~::~~~::::II::
rel:'bleD
1':=:;I:
..;DI~pt;eDtes icl1nD
s.aUto : encore
Brandt, c Quellen -, danI W-8f.i
Iii mutUat.. 10, 17. tam.qwun te.tu~.;
iIi.....~et eum defuere, explana- = voQte, voir Varra, ling. 5, 161(P.
_~... in ,.alm. 120, 11 : c Un-
terme grec correspondant étant o6t«~k.
~~_.s distinguunt lonos QUlbu8
anim. 660a 14, 1, 17, p. 60 P. Louis, eth"t
iii. .. .ftahilil un classement entre les 11, p. 18 P. Louis), on s'attendrait à l'e:Oillllol
i sont produits par le choc de la _ dentium saeptis ... quasi muro :
_ ~als (= les palatales), celles qui
iI a ~ dents (= les dentales), ou des remonte à Homère, lliade 4, 350; 9, 409; Od,uss,U
(lpxoC: é86V't"Cùv) . L'intermédiaire peut être Apul.
llSlIl"'dle font à notre connaissance, ni
_ 1I."1lIII que n e , . bl 1 « sermo, ut ait poeta praecipuus, dentium muro PJ\oJL~
IOurce grammaticale est vralsem ab e.
cetur », ou Plat. 14, 212, p. 139 Beaujeu: • dentium ua11UJn_,
1Îlll1itJ.1IIèGrammatiCi latini, t. 8, p. 161, 1..2 s.
Ou, moins probablement, Gell. noct. 1, 15,3-4, p. 53 M~.
~=:,&::·:J;'i t ). «Non enim extra os, sed mtra
.. ~p
Prllclanus.a . dicit . , Hoc autem ostendit.
« uaIlum ... dentium ».

=:~;:;;~i pullus et linguae uel labrorum ex qUlbus t 0, 18. rnirabili modo ... : cette leçon de JJ8 reslelDble-t
. . . .iulda eftlcitur' ... » opi!. 10, 2 : « pilis in ordinem stantibus uallatae saepttl1D
oculis decentissimum praebent ». Si la leçon est lactanc1enne.
fari : étymologie transparente, et il faut croire à l'élimination d'une redite stylistique. - 8114t
tgUteB... . Varro ac restricti : signes de la colère: cf. Plaut. capt. 486: « ne
la vie de tous les jours. VOIr .p. ex: '
• • 3 t'on de . . primum homo sigmficabllem ore canem quidem irritatam uoluit quisquam imitarier, /saltem,
_ e, la : • fatur 15 qUI 'sta faciunt, pueri dicuntur si non arriderent, den tes ut restringerent Il; Lucr. 5, 1062-
. t l t .ocem ab eo antequam 1 ., (N 55 26'
, id faciunt, , iam fan Il on. p. .' ' 1065 : « Quippe et enim licet id rebus cognoscere apertis, / inri-
w.
'Infantes, quom 3
erm. 190,33; ciu. 16, 4 , p.
196 6 D . « infantlam ...
,
rmQd fari non potest »; Isid. orig. Il, 2, 9).
. tata canum cum primum magna Molossum / mollia rieta
fremunt duros nudantia d entes, / longe allo sonitu rabie
restricta minantur Il . - gingiuis mollihus : étymologie
15 d hominem ... aut aues : le ch atndes
. oiseauxis que Lactance ne rappo rte pas, du moins explicitement,
!ft10,fréquemment
. a .
evoqu
é d
ans
la littérature latme, ma à Varron; S. Brandt, « Quellen ", dans W St., t. 13, 1891, p. 263,
tren ne se rapproche précisément d e ce passage. ne se prononce pas, mais la croit peut-être varronienne.
Par ailleurs, le médecin Vindic. gyn. p. 435 : « gengiuas
1 langue dans la dicitur eo quod iuxta genua in utero formantur », donne une
10 16. aliud offlciUIn : sur le r ôle de a onfectio
nutriiion, cf. Cie. nal. deor. 2, 54, 134.-1 35 : ~i~~:~r~.. Atqu e
étymologie différente de celle de Lactance, ce qui ne permet
( = la mastication) etiam a lingua adlUuan m depu!- Pas de conclure (Sinon que la t r adition grammaticale, sur ce
11(= l'œsophage) agitatione et mo 1 u t 'b s linguae
. eu
_ co n1XlO - POint, n'est pas univoque). _ l abrorurn tegrninibus : les
.
i1Un et quasi detrusum Clbum accepl , ' t depelht Il .
d BP ChOISI . . ~è_vres servent à protéger les dent s : cf. Arist. part. anim.
Jüos: c'est le texte de V g, contre « permolito:~s ~Ch/, t. 23, :l9b 31 , p. 59 P . Louis: « les hommes ont des lèvres molles,
_. Brandt Voir E Heck « Bemerku ngen ", d é à cette ~harnues, et capables de s'entr'ouvrir; elles servent à protéger
r- . ., . '1 renonc les dents, comme chez les autres animaux. »_ duritiea : sur
HI9, p. 286 : pourquoi Lactance auralt-!varro a ligandO
anaphore qui produit un grand effet? - a dureté des dents, voir Arist. hist. anim. 1, 11, 493a 2,
C:O-1IIfI.IUIla4Gp_.~
Lactance des textes montrant ...._ _
-::::~~: •• et Sen. eplat.
,. : voir lei différentes eat en rapport a~ec l'acte de p.Jar.. ftlll1..nidi
~_'I,.t. med. p. 367, 10, 8 : baptême est ce qui permet Al'hollUlle de , .• •1lIiii
c'est-à-dire de chanter les loullDsea de ...
inst. 6, 9, 13 : «deum qui non a&Roselt Heet=
DI_U

Iicet audiat, surdus, licet loquatur. Jin....'. te.:~'d._


t" ._.. '~1It
dffIlcUe à comprendre. Selon
. d l'h é . e .... es •• l " . . -....
ta.ct&lJltianla ", dans VChr., t. 14, Del» ren omme v ntablement complet le re d -
• quasi _ est aberrante (on s'attend voir, d'entendre, de parler; inst. 7,5,21 ;. (nou~~"
1lU:tre part, il est difficile de croire que italique les mots importants) .
.• denique hom0 nonton.
. •
en
ltat1m
quelque chose d'aussi douteux et quam natus est rectus mgredltur, sed quadrupes ... _
· . th' p ......o. quia
qui auparavant était presque joint»; en ra t 10 corpons e mus praesentis uitae commurus' t bis
t · . al'b el no
~[)p()se de lire, à la place d' " ante a », le mot c~~ mu IS . anun .1 u~ : post deinde conflrmatia uiribua
dd4DaudethéAtre, tapis, tenture). Mais E. Heck, erlgltur et lmgua elUs m eloquium soiuitur et mutum imal
_rkattgEin-. VChr. t. 23, 4,1969, p. 286-287, refuse esse desinit. Quae ratio docet mortalem nasci ho:m
post~a u.e~o inmort~em fieri, cum coeperit ex deo uiuere-::
:
:=:~d~~e~nlcorrection de D. R. Shackleton Balley, avec
suivante : • Lactance ne recule pas devant
. . . . . ulVetél dans ses louanges téléologiques (cf. opi!.
:tIÎl~.tllll'Olf)osdu nez); l'affirmation de Lactance est d'ailleurs
est IUstltlam seqm, quae continetur in dei cultu
excitauerit hominem de.us ad aspectum caeli ac sui:
tum fit, cu.m homo caelestz lauacro purificatus exponit infantiam.
Q:
".dlupolntde we embryologique. Enfin, si on lit' aulaea', cum omm labe uilae prioris et incremento diuini uigori.
,.... est incohérente, car les rideaux ne sont pas fendus accepto fit homo perfectus ac plenus. )) Cf. aussi inst. 4, 26, 8.
......Iltalement. » Dans ces conditions, comment expliquer Lactance établit donc un lien entre le fait de savoir marcher
«..quui antea cohaerebant ", si l'on refuse avec Heck de et de savoir parler: l' enfant ne sait faire ni l'un ni l'autre. Pris
modUler le texte transmis? Car il est douteux malgré tout dans un sens allégorique, cela veut dire clairement qu'avant
. . Lactance ait voulu faire allusion à la formation de la le ba~tème, l'homme n'est pas un « cultor Dei )), et qu'en ce
boUche chez l'embryon humain (cf. ses discussions du ch. 12, sens, II ne sait ni m archer (thème voisin de celui du «status
qui traite « de utero et conceptione )). Lactance par~e de rectus »), ni parler. A l'appui de cette thèse, cf. A. Wlosok,
l'organe qui se forme le premier chez l'embryon, mais n.e ~a~lanz, p. 216 s. et surtout p. 217, note 95: l'image d'inst. 7,
dit absolument rien de la formation de la bouche chez celUl- , _1, ressem ble à des tournures exprimant la rédemption
cl). n faut apparemment chercher dans une autre direction, comme on en t rouve dans les Odes de Salomon. L'afiermisse-
car le« quasi» ne s'explique pas: dans l'hypothèse de E. Reck, men t etle redressement, auss i bien que l'ouverture de la bouche
e sont des symb oles courants (cf. Od. Sai. 36 1-3' 5-7 textes
pourquoi Lactance n'a-t-il pas simplement écrit « qua Cl tés ) . ~, n ' , ,
, '1 est 1 al "losok) . D'autre part, Vigouroux dans l'art.
antea cohaerebant »? D'abord, un texte p aïen ou 1
question (à propos de peuples mythiques) de. lèvres .s~~déé~; 1«Lèvres )) du D B 1., ' parl e des lèvres comme d'instruments
' de
montre que le fait est mis en relation avec l'lmposslblht t angag: : elles doivent s'ouvrir pour laisser passer les sons et
•cfOUVf1r les lè ' •
p arler : cf. Mela, De chorographia 3, 9 1 , p . 76 F rick . .. " sun
r et ( . J 0 b 11 5' vres )) est un hébraïsme qui signifie « parler
?o· P rov. 8,.6; 20, 9; Ps. 51, 17, etc.). VOIr.
autem trans ea quae deserta modo dix imus mU~1 popu lalii aussi le l' , 32 ,~,
quibUI pro eloquio mutus est, alii sine sono. l~ngua~ sub
19702 P us r écent Vocabu la zre de Théologie biblique, Paris
Idne linguis, alii labris etiam cohaerentibus, DlSl qUO bCZ organ'e ~~t~;7, .art., ", lèvres )) : à la différence de la langue,
naribus etiam fistula est, .. » Ensuite, on peut trOUver c qUi selt a parler, les lèvres et la bouche attendent
.... ~~=CGIUr.
~=::;il:tII. iet
Pu . . .
de c0rrlt.. 1
iO, JO. taDltur qaiJIqaIIa ..
tud. hUt. 11, 65, 174 Ernout III.
iii par l'interprétatloat ceteril in prima lingua, homlai et iD
illllfIJ8d adUI, lia formule: a'Wllt pline est peut-être due à une lec:ture
iii__- " dit baptême, l'homme en tote. - liDgua ••t Mltm : votr ~ '• •1......
._trlq~ ' opposition à l' u homme anim. 1, 11, 492b 27, ~. 2~ P. Louis: .1'olflaiOl . ., . _

':.:;;r
19. 9-10), ne sait pas parler. Le
Iii.,,!-k~ préfère, contourné de la formule,
danl la mesure où le De opificio
et si c'est s~ partie large qUI est Impreutonnée, la MD."
est la langue; la ~en8atlon s. opèr~ à la pointe de bllJblllJ14

est plus fa.lble. La langue perçoit d'ailleurs... mat. Ulla


il par Lactance dans un langage qui impressions auxquelles sont sensibles les autres parties
1iil_.~"~eIi~gi~euse5. Cette interprétation peut charnues ... , et cela ~n n'importe laquelle de sel partiel.;
sur le fait suivant : le baptême de voir encore part. amm. 2, 17, 660a 14 s., p. 60 1. P. Lota...
eu lieu à Nicomédie vers 300 - capio : mot rare, utilisé par les juristes (Voir TIrLL. 8,
p. 13) : il est donc possible que ce 342, 1, 68 s).
allusion à sa propre situation avant son 10, 21. uix exprirni potest : la figure rhétorique de
• • • faJl8 si l'on n'accepte pas cette interpré- l'adynaton permet à Lactance de glisser sur des parUee
........'IIù1r8VaDcbe,
III du passage, il semble d'm il al é
1 IC ,e, m gr du corps humain ne donnant pas facilement lieu à des d4ve-
d'éviter de corriger le texte, car nous n avons pas Jappements finalistes intéressants. Cicéron n'en dit rien
......lfld..'~I. .lla.~les lactanciens où « quasi » ne porte ~as sur le dans le De nalura deorum. Sur la valeur de " fortitudo J, cf•
• •~qtL le suit. De plus, à supposer que « quas~ » porte V. Loi, Lattanzio, p. 75 : le sens de " force physique» n'est
•. oI;Inœent sur « cohaerebant ", que veulent dire « des pas classique. - colluzn : voir Arn. na/. 3, 13 : " caput .•.
»"fi_ presque jointes »? On achoppe donc sur la même tereti rotunditate col1i erectum )J . L'étymologie se retrouve
";'0II1U d'interprétation que celle signalée. par S~ackleto~ chez Isid. orig. 11, 1, GO : « collum dictum, quod sit rigidum
lJaBe On peut donc proposer les correctIOns SUIvantes .
_._1!~» avec ce dernier critique, ou encore « antae (coprrec-
-tIcm paléographiquement
, ' e)'. cf .
)l au l.
et rotundum, ut columna ... )J - toris extantiuzn : Lac-
lan.ce s'inspire peut-être ici d'Ovide, du moins si l'on en
très é cOnOlmqu croit C. Weyman (dans Neoph ilologus, t. 7, 1922, vol. 2,
mo.oH 16 .«
jO/...... . .. , un de (antes) etiam . nomen trahunt antae,
66 Grang er : p. 135, art. I( zu lateinischen Dichtern »), qui renvoie à Ov.
quae lunt latere ostiorum "; VItro 3, 2, 2, p. .
l
met: 2, 854 (" colla toris cxstant») et 12, 402 (I( pectora celsa
c.inantis erit aedes cum habebit in fronte antas par.ietum qtUe tarIS »).
, . paralson en r
c8llam circumcludunt... » : il y aUI'alt une com . s
1 ( fies expression 10,22. manibus ... ministris : parce qu'il y a un rap-
la bouche et l'ouverture d'un temp e c, . d mot
· ) , la rarete u port entre le fait que l'homme a des mains et le fait qu'il
bibliques où « os » = « temp1um D el». , qui parle. Cf . Ci C. na.1 d
ng er à « lanuae », t' J eor. 2, 60, 150, p. 939 Pease (avec mul-
expliquerait l'erreur. On peut en fi 11 so . . uestibUl um ,
,'appuierait sur Apul. apol. 7, 5-6 : « al1lml oU il ~p es références, de Platon à la fln de l'Antiquité) : " Quam
orationis ianua, cogitationum comitium ~6 1 ; ) S~benld :
0 n:~o aptas quamqu c multarum arlil11n ministras ma.nus
ura
• aulae D : cf. Ambr. hexam, G, 9, 68, p. 2;), bl . il nous la t homini dedit! l) Il est même permis de penser que
ournur . .
. d'ensem e. J'excl e ll1terrogatlYe de Lactallce a été inspirée par
& 01 Il = • aula uerborum ". ConclusIOn . t la " lecti O . ama.tJon . é .
. t a qUI es • 111 0 CIC rOlUenne. Yoir aussi Lucr. 4, 830 :
pIl'att préférable de garder (, quasI an e. .)J, • "nus datas ..
< <'... mUllstl'as .); Corll. Se\'. l'arm. Irg. 13,
dUIlcllior li, et de lui donner un sens reli gIeux.
-::::~.'" 11 : c mlnlatra tnlers nombres, et U est • , ......t I~:==
~ mlDistras OPerum Aet. plac. 1, 3, 8 (Diels, D~. gr., tI
. _ , ..oMIltate tractabUes , ; lIid. lib. num. 11, 54-60 (PL 83, 49O-4.O.'ls1ft1w
ultae.. L'Image est donc est parfait, • quia o~nes numerOl db. . . .
.·.-04-t08 CODcauo ainu ftcta :
• Cicéron passe tout de suite
rection!s intra se contmet J. - ordo ao
hist. anim. 1, 11, 493b 28 s. : • le doigt compralld
_IIeJt!le~8 pousser plus loin la des- flexible, l'articulation, et une partie non flexible,
$Ir la smain, organe de préhension, lange. Le pouce n'a qu'une articulation, mals 1. ul'trl.
1 5, p. 118, t. 1 Daremberg : doigts en ont deux (cf. opif· 10, 25 : le pouce a deux lU'tIo
ii"~rttlwf~acll~ment prendre tous les objets culations, les autres doigts trois). La flexion du bras, C01lllJle
..,oU1'l de remuer, de quelque forme celle du'doigt, se fait toujours en dedans .• Part. aninl. 687b 6,
!!J·Io. daDs le cas . tilita
'Us soient ll. - specles an u 8: p. 139 P. Louis: « les ongles n'ont qu'un rÔle protecteur, Da
. . . .lUllile ~
tlr decens flexura », thème du beau couvrent l'extrémité des doigts»; de même Galien, av~ \J,JL
21 •• utills ac
rM'IUi 'if 2 8 et comm. ad IDe. plus grand luxe de détails, dans le De usu partium l, 6,
tnbttlle. Cf. op . , , p. 120, t. 1 Daremberg : « il fallait que les doigts ne fussent
eru8 erfectus ac plenus : ~arce que ,les pas trop mous, pour qu'ils ne laissent pas échapper les objets
13. DUID •P t u nombre de dIX : cf. Vltr, saisis»; 1, 7, p. 131 Daremberg : « les ongles servent de
d UX mams son a . ) d'
des e n er: (mensurarum rabones IS-
(l soutien, surtout pour les objets petits ou durs»; 1, 11, p. 131,
p. 160-162 Gra g m quem Graeci ,tL),&tov t. 1 Daremberg : « l'ongle de l'homme est rond de tous
1 erfectum numeru ,
fBu,erclDt n P t' . instituerunt numerum côtés ... pour sa sûreté, car la forme ronde est la mieux faite
Perfectum autem an Iq;::anibus digitorum nume- pour supporter les chocs »; 1, 12, p. 133, t. 1 Daremberg:
decem dicitur; namque e~ . ex articulis ab natura • construits avec trois os qui s'articulent les uns avec les
rom. Si autem in ~tris.que :1~~1~~ placuit esse eum nume- autres, ils prennent facilement toutes les formes exigées
4ecetn sunt perfectl, etlam d ud Graecos dicuntur pour l'accomplissement de leurs fonctions D. Lactance choisit
t quae mona es ap é
rttm ea re perfec um,. . . d' qui donne des pr - les détails qu'il veut utiliser, et se contente d'évoquer le
perfleitur deeusis. » y01r aUSSI Cal~~ I~cio, p. 84 Wasz ink : fait sans l'expliquer longuement, comme le fait parfois
clsions supplémenta~res : comm. ' t decem ideo, quod a Galien .
• Dam perfectus qmdem numerus es m numeramus,
slngularitate orsi usque ad decem nu~~r:st quam eorun- 10, 24. unus a ceteris ... : l'information de Lactance
resldua uero numeratio non tam nu:nera 10 . numerando,
'b te USI sumus 111 • ne vient pas du second livre du De natura deorum (comme
dem numerorum, qm us an d' tales nascuntur e;\ Pour tout ce qui concerne la main). Sur le rôle du pouce,
replieatio; undecim enim et duo ec~m d cim anum nuJUe- cf. Arist. part. anim. 687b 6 s., p. 138 P. Louis: « le pouce
praecedentium replicatione. Ql~em qU1de~~ra~uram propt~rea e~t ~ppelé le gros doigt, parce que les autres seraient pour
mm Pythagorici appella nt pnm.um qu unO duo bus tribUS ainSI dire' t U ' .
6 mu es sans lm ., et Galen. De usu partlum 1,
quod ex primis quattuor numens c~nfi\ eorundem nurn e- 1 p. 120, t. 1 Daremberg: le pouce opposable. _ tam,quam
quattuor. Symphoniae quoque ratIO e quasi quoda~ rector °tnn'
lent eUt 'leu se lUm atque moderator : ces termes sont, chose
rorum, qui decimanum numeru~ co.n~t' et sescuplarcs e_ tir
de D' ,u Isés habituellement pour évoquer la puissance
fonte demanat, siquidem ex hlS epltn 1 eri sonique nns
e SOlusle: ~ur sa Création: cf. Înst. 2, 16, 8 : (c rector uniuersi...
duplices et triplices et qua d r uplices nUll1c des qua tre pr - a et rerum omnium potestatem .; 5, 1, 1 : « huius
cuntur. » Autrement dit, dix est la soml11
COIUQ.JlT. . . . 1

. . . . . . oaeU.-; 8. 3O,,-ia-t l'oppolition entre l'attitude de }'~-~"'MII


c. .-s.....torem 1IIda..... pèd ea : voir Sur l'origine de l'hom",. ..
5II......11lOt". R. Braun. dans Dta. (SC 160, p. 268-271). .....,>l1li
........." ••~~. connaissance. aur- eea 10,27. papillae: cf. Arist. part. anl
P. Louis (tex~e ci:é supra, en 10, 26). ~~ctan
. . . . .,,~o1ogie sans nom d'auteur'
....... dans wSt., t. 13, 1891, p. 263:
Del ", dans Didaskaleion',
. . . . . . .;11' !lOJ'18lne probablement varronienne. Il
seins plus mlllutJeusement qu'Aristote. V Cà
fin. 3, 18 : " membrorum ... alia uidentur a
nuHam ob utilitatem quasi ad quemdam rDa
mammae
u~ n:t-
_!l*i~
. )); Plin. nat. hist. 11 ' 232". mammas ho--'mo tIftloUo
"_~I)IU.loID.
=
tPt4e articulos : cf. Galen. De U$U e marlbus habet,· . . animalia notas t ant am. s......•-"
cetera
t hè me d u sem nOUrriCier, voir Varro lI-len 546' •m ...
1_
IW<
tM, t. 1 Daremberg : « il ne fallait ni plus DI
lactis sugentem pascere [et) pupum'»· L~cr 5' ·884• ....
01 par doigt. Un plus grand nombre n'aurait .'" ·885'
a puer .... u bera mammarum m somniis la ct an t'la quaer_t.:a
aurait diminué la fermeté de la main, un moins
Cone1USlOn : pas de textes où les deux .dé (1
l'homme ne sert qu'à l'ornement et cel ~ des 1 e sein cl,
r
flHnbre empêcherait les doigts de prendre une grande
de formes particulières. » Mais Galien ne parle . l' ,UI e a femme III
nournr es petIts enfants) soient réunies P as d
au.,,-lt ....... phalanges du pouce.
. t frappants
textuels t d C'
non plus ' même avec ICé ron e: paraIWea
la sourca
MJ,26. naDl: Brandt imprime « iam» contre B VPg, sans dIree e res. e . onc obscure. Mais le second thè me est très
lfW.e par suite d'une erreur dans son apparat critique: selon couran t , amsl que son explication finaliste·
cités . 1 ' ,
. 1
. voU" es textes
11 41>nnerait « iam ». «( Nam» a ici le sens de (( autem» : cf. zn ra, en 0PI . 12, 17 : « suscepto partu» - plan·..•
CCII..... apol. 256 par exemple. - pectoris latitudo: uentris. '. cf . AlIS.
.' t part. anim. 1 11 493a . 16 1 ..8.2
. . tlnaliste et morale de l'argument, en rapport direct P. LtOUlS: « à la suite du thorax, toujo~rs s~r deva~t ~~t
le Ile
~ Je thème du « status rectus » : cf. A. "\Vlosok, Laklanz, ven re avec
30 S., . 70 P sa e:
racin . l' bi!' '
om IC )); gener. anim. 2, 4, 740a
po. 19 1. et p. 175 s. Pour la présentation physiologique, cf. ibid 3 P1 . LOUIS, sur le rôle du cordon ombilical cf
.vIft. part. anim. 688a 13, p. 140 P. Louis: «la poitrine . , ,752a
reçoivent 1 25 s ., p.' 103 P . L ' . ,.
OUlS: « les petits (vivipares)
fil large chez l'homme, ce qui est rationnel (car les bras eur nourriture par l'i t éd"
placés de côté n'empêchent pas cet endroit d'être lar~e).
ombilical» d'où Pl' . n erm lalre du cordon
umbilieo n'od 111 •• nat. hlst. 11, 89, 220 : « uenarum in
Chez les quadrupèdes au contraire, pal' suite de l'exten~\On 1 umbilieus » est
us ac COltuS
. , » . - Ille d'laIn : le sens figuré de
dei membres dans la marche et les changements de \leu, centre préclsement celui de ( milieu point central
cette partie est étroite ... Dans l'espèce humaine ... la poitrine li. - non inde t' ' ,
• decens » « deee t' . cen 1 nota : variante négative de
est garnie de chair ... , mais chez les femmes, la nature 1 no s'en
u. , n ISSlmus )), fréquents dans le De opificio.
sert pour... mettre en réserve la nourriture pour es e
veaux-nés. Les mamelles sont au nombre de de.ux, P:a~t
qu'il y a deux parties du corps, la gauche et la dr~ltei'O» (rnais
cela est très proche de la fin du ch. 10 du De oplfic l'·nter·
l'interprétation a une coloration diITérente) . Sur ~yss.
prétation chrétienne de ce ( status rectus )), cf. Gr;:). sas.
D~ hominis opiflcio 8, P G 44, 144 B (SC ~, p. \87), a\1ec
cae." Homé/ies surl'Hexaéméron 9 (SC 26 biS, p.
CO_BRa m.
donc chez Lactance une
totéllclen. On peut l'lnterpriter
pur et simple, ou plutOt volonU d
'LA RESPIRATION ET DE exposé toutes les parties du corps à • reJeta •
a l'intention. de ne pas insister. D~ropOl_s"
autre p_ 1_D Ir 7 TL
avec ce qUI précède est vraime t - ... - u.s.ru ••
Lactance aborde l'étude des partie vient de parler de l' utilité du n ~ très faible, pntaqu1l
llllaalln; cf. le schéma aristotélicien te~ l'embryon dans le ventre de sa m 0 ère,rU, qu'Usert à lIOI1Irlr
et qui
par exemple, en hist. anim. 1, 15, 494b parler des organes qui servent à la nu .. se dispose ..
-J,éals : • les parties visibles extérieurement ti.o n . _ . opus fuerat : le plus- ue- tnt~on ~t à la dlpa..
comme nous venons de le dire, et l'mtentlOn
, providentielle de DI' eu q 1ors
parfait
de la s explique
C par
.'Di_ l'avons indiqué, c'est elles principalement qui J homme. - terrenurn hoc co rpus . not t' réation de
M _ noms et qui sont connues par l'habitude de les chrétienne
. possible .. biblisme 1aen;cfIC
t t' a Ion à résonance
~. ..... va tout autrement des parties internes ... • La • primus homo, de terra terrenu ' . . or. 15, 47 :
:.iIiia: llll«lboelnce entre les organes extérieurs et les organes c?ntexte). Rapprocher de ~ette for~~ie"l (amsl que tout le
lM. est, d'un point de vue finaliste, qu e les premiers ou se rencontrent Varron et 1 G ê e« homo ex humo.
'bèllUX et utiles, tandis que les seconds n e p euvent être J. Fontaine, Isidore de S éville ,pa . 661enDse,
. e meme c.omme.. le1 note
~es. Lactance traite ici des organes qui servent à la mul e a une origine ambigu'"e é . ,ICI, a for-
_!ration et à la digestion; c'est par eux que Cicéron ciente : crypto-chriStianisme ,Cf qUlvo~e sans doute cons-
en opi/. 19 6 _ Sl'CUt t . . aussI le « terrenus pater •
COflUDence son étude de l'homme dans nal. deor. 2, 54, 134· , . erra . corn .
l, 55, 139. Ce paragraphe peut se r ésumer ainsi: • terrestre ». Sur les pluies no "'è paralson avec le corps
2, 74 : « imb' urnci res de la terre, cf. Manil
Lactance va parler des organes internes, dont la finalité les .. . terras (alunt) P . •
est l'utilité (1). L'estomac nourrit le corps (2), mais l'âme • sicut » et « terra », contre B V :'1 ~Jo~te ,un «et. entre
tographie. g . 1 S agit d un cas de dit-
est nourrie par le poumon (3), organe gonflable et poreux
(.). A ces deux réceptacles correspondent deux conduits (5) :
l'œsophage, mou (6), et la trach ée-artère, rigide (7-9), qui 11, 2. prouiden tissixn us t Ï
chez Tertullien cf R B ar 1 ex : sur l'emploi du terme
sert aussi à la parole (10). L'obstruct ion de ce passage rend
muets certains hommes (11-13) . D 'au tre part , noUS pouvons
Chez Lact ance 'Cf ·v L .raun, De~s Christianorum, p. 385.
es Pr?vidence. Dieu' est 01, !-all~n.zlO; p. 69, sur la notion de
respirer aussi par la bouche (14) . Retour au tube dig · op/I. 1, 11 et 2 1 ( .qualifié ICI d « artifex » comme en
tif (15) : l'intestin a une fonction d'évacuation (16-17). La ioc.). _ receptaculuxn
, , vOir dans. . ces. d eux .cas supra, comm. ad
vessie évacue, elle, l'urine (18 ), en l a filtrant à travers les 136 p. 902 Pease ayc CiblS. cf. CIC. nat. deor. 2 44
parois de l'intestin (19-20). stomacho cibi et p ~ notes: (( sed cum alui natura subiect~
11, 1. sequitur necessario ... : Lactance veut donner a~que confecta in ~e~?niS sit receptaculum ... omnia cocta
à son exposé une logique con traignante. Mais cette logique ~t ez Cicéron, le rôle del~,~um corpus diuidantur ». Comme
ce ch de répartir leur suc d stomac est de recevoir les aliments
n'est
h 13pas d'une rigueur ext rême, puisque. Lact an ,externes
dans le
c. ,sera obligé de revenir sur quelques parties. 19 é Cicéron, le rôle du ans tout le corps, et, de meme
Ci ez • que
du corps. Au contraire, Arist., hist. anim. 1, 1~, 4i9n~rne~ L:c; on se borne à fairePl?umon est évoqué. Mais, alors que
p. 25 P. Louis, annonce son exposé sur les partl~S Il y a ance orne le siell d' exposé sans l' orner de transition
unc tra nSl·t·1011 à signi fication dlla-'
du corps humain, sans revenir par la suite en arrière.
~=:::' Lactanee tut.
du r..-. • pt1ll8. " pourfaire ra~-";;~:;:::=~
des la ~

-:r.:::a:

li pOlslble de
corporis ornnis. t Vt
dlducltur omnis, 1 dla-
doit cependant
le latin fait entre « anim... » et • '''_Id!iI~IIII_
termes sont respectivement oPp08ds il . . .. ......
être pas très nette, ce qui n'empêche pa. l'"-"',PI'i..... .
choix (fùt-i1 purement formel) entre les deuxf:; ; ;: : : : : :
::::.:::.corpore atque anilna : Lactance
Melllet, n.ictionn~ire de la langue lati~, P';' 1-"
I mals reste volontairement dans
..__~wr plilloSOpbique; si l'on divise l'être
art. • anima, alllmus " notent en elJet l'exiateaar
tendance à employer " anima» dans le sens de • .....

iN".
........~ ,~. on peut le faire en " anima et
diVision se retrouve chez Lucilius, 635 Marx
. ........... Leiden 1970, t. 2, p, 378) : « principio
(tandis que la réciproque n'existe pas), et citent SaD. C
2,8; Iug. 2, 1; 2, 3; Lucr. 3, 421 s. D'autre part à l'fmn ...
imp érIa ' 1e, " spm . 't us » ( = gr. 1tveu/Lot) tend à se subsütu
animus n. Cet usage devient général dans la langu
,
er.
- ••..,

• tM coR~tare hominem ex anima et corpore


dII"'»""'''' renvoie à l'article de C. l\Iurley, « Lucilius
' • •__r.»ttol~of satire n, TAPA, t. 70, 1939, p. 338, et à
l'Église. Enfin, selon V . Loi, la formule complète .: •
définition de l'homme par Lactance, est trichotomiqu • Il!
considère l'homme comme composé d'un corps (u corp& •
Emp.. p. 63, 4 B); Varro ling. 9, 3; Sali. Cal. ~ ) d' • ( .
= O'CJliLot, .:me ame, « alllma » . tjI\)X'~), et d'un souffle (.sp~
US ..
f",. 2. 1 : • genus hominum compositum ex corpore et
.....a. tilt .; Ps. Quint. dec1 .. 10, 1?; Tert. adu. Marc. 4, tus > = 1tve:u(-lot) •.VOIr su~ ce pomt V. Loi, Lattanzio, p. 187 1 •
l ' ~ (CCL. t. 1, p. 647); I-her. eplst. 120, 12. ; Aug. beal. Cette formule tnchot omlque a des origines bibliques: cf. 1
The~s . 5, 23 (et B. Rigaux , Les épUres aux Thessalonicien ..
.,.11. 7 : • ex anima et corpore nos esse composltos " ; ,or.d: 2,
~ 8 ~ • de corpore et anima »; ciu. 5, 11. Une autre dlVlSlOn Pans, Gab alda, 1956, qui discute, p. 596-600, la formule pauli-
_ 'llalement traditionnelle, cn « animus et corpus " :, OJ~ ntenne), Sa ~e nèse et son interprétation ont été étudiées par
A. J, Festuglère, « La division corps âme esprit de 1 Thess. 1)
III retrouve chez Varro, ling. 9, 3; Cic. fin . 4, 16 : « antlqul
dluiserunt naturam hominis in animum et corpus Il; 4, 19 : 23, et la phil osophie grecque n, dans RSR, t. 20, 1930, p, 385~
• CUJO ex animo constaremus et COI'pore ,, ; 4, 25 : " ex animo
'1~ 5 . Selon V. Loi, cette formule est due à la juxtaposition
lIOIIItamus et corpore »; 5, 34 : ({ per spicuUln h ommem
· c ct u~e, conception matérialist e, d' origine stoïcienne, du
eorpore animoque cons tare " (Cicéron yeut prouver que ~, SPIrltu s
)l , et d' une conception spiritualiste d'origine chré-
e'estl'Ame qui a le premier rôle, et qu'elle doit commander au lC~n e. Con clusion : la pensée de Lactance n'arrive pas à
unIfier , les di ITé l'en t es t l" . connait et il s'en dégage
corps, dans la tradition de Platon, phédon 80. Même c~ose une Iffipre
leorles qU' Il
chez Sall. Cat. 1, 2); nat. deor . 1, 35, 98 : « qui ex ammn P é SSlOn e fiou. MaiS V. LOI.durcit
' d . ' peut-être la
constet et corpore caduco et infirmo ». Il est peut-être pOSSI- enSt e de Lactance. D' ailleurs, « peut-on lier aussi rapide-
men au déb t d
ble de distinguer, au moins à titre d 'hypothèse, un e tendant~~ techn ' U U IVe S. , un vocable donné au lexique
Ique d' une se ul e eco
' l?e " (vo u' . J. Fontaine, « C. r. de
, . curl~la
platonico-stoïcienne à orientation moins strictement V, Loi L ,
cnn e
rIallste: Cicéron ( << animus n), et une t endance plu s cpl. ont part ~ ~~lan :1O ", dans Gnomon, 1972, p. 513). Il reste d'autre
. ' ) L
et mat érlaIlste: Salluste ( << aUlln a». es emp
lois chrétlcns 'nIa 1 diChot~~i anthro~ologie de Lactance est fondamentalement
'"6infl
... . dI
uencés par les traductlOlls e a e ~sV / Latina ' " anl
. ' l'hébreu 144). _ ~~ (vOIr ~récisément V . Loi, Lattanzio, p. 141-
eorrespond mieux au sens fort ement Imagé de h 'sit le « anirna )) 1eunae ..
aliam sedeIIl dedit : si l'on donne à
l'OWJh (= le vent, le souffle). Conclusion: Lactanc c ~:loisit
e aboutit à meme sens que précédemment (= âme), on
doêronlanisme de la formule ( u constare ex Il ) . maIS une contradiction entre cette formule et opif.
• Dlel., J)œ. gr., p. 41:1-4~";.;1_....
1=~~;~~::
; quedelela aiège
le fait de
manière etc.). Voir aussi Plin, nat. hi.,. .::::~
La,etance a des résidus du Pépin: • pulmo est spirandique 0
,
~=:D~ (encouragé par la tradl- imam, idcirco spongeosus ac flstulla
le souffle de Dieu insufflé à :;ême conception dans Arist. hist. anim. l,
-:::I;;t~'~~ur~~~ en assemblant rapidement 2, 15, 506a 1 S. ; 8, 4, 594a 7-9; 18, 606b 4-5;,...Q
669a 13, 16-18, 23-25; resp. 1, 470b 16-19.
iIiI voir faire disparaitre toutes
. . . .., t8JlI pouquoddam uiseeris molle

I..==~~~-;~~pu~
p ...._ .•
,.. _w·
inc
uaiéronienne,
pulmonibusc tirée. de nal. deor. 2,
autem mest . ran't as
gïs mollitudo ad haunendum
11, 5. cihaleIll ae spiritaleIll : • cibalis J ~=~~=:
hapax: le ThLL 3, 1034,49, ne donne comme
ce texte. L'opposition « cibus / spiritus. continue l'oppw' •
....!II. ad....Dis s~on lession de Lactance est très • corpus / anima» du début du paragraphe. D'autre PIIIiti
• L expr . d
ii.r.I.ptJlId~ iris . la comparaison claSSique es Lactance n'emploie pas ici les termes consacrés, techn1q1le1i:
......- . - iD 11 't s mais avec des soumets de cf: Cie. nal. deor. 2, 44, 136 : « arteria aspera, sic enim •
• ec des ou re , 3
,. :It", llOD av dès Arist respir. 7, 474a 12-1 ; medicis appellatur stomachus " ; Plin. nal. hist. 11, 175-176,
. . . ~ rouea·), se t~ouv~ lfen D~ anima 10, 7 (voir les p: 84 Emout-Pépin : « arteria / gula »; et, mieux encore,
ti . 481a 21, et aUSSI Te u. I k 'p 190 du Commentaire de GeU: 17, 11, 3: « per alteram fistulam quam graece appel-
....nees donn ées par Waszm,
-

.
ue les soumets de forge, son
t
latuf -rpocXeLoc &:PT1jp(oc., spiritum a summo ore in pulmonem...
_ .. 4d.). Ces outres, de meme q gonflent pas tout seuls: Au commeare». Celso 4, 1, donne un texte particulièrement
--- f ' à plat» ne se re
«eUS et une OIS· ': . la comprime relâche sa proche de celui de Lactance : « deinde duo itinera incipiunt :
con~e, l'éponge, si la ~aID qU~t sa forme première. La alterum asperam arteriam nominant, alterum slomachum.
pression reprend automatlqueme d 2 55 136) avec une ,trleria exterior ad pulmonem, slomachus interior ad uentri-
comP
ar~son cicéronienne (cf. nal. eor. , ,
. t
éponge est donc plus lUS e.
culum fertur: illa spiritum, hic cibum recipit ". - superior ...
inferior : étrange association, car les termes normalement
'd m Ulseus .
. . Lactance paraitct usités sont « interior / exterior» : cf. Celso 4, 1 (cité n. préc.);
11,4. plenum qUl e s ex lications. On compren Plin: nal. hisL. 11, 173-176, p. 84 Ernout-Pépin: « opera
s'embarrasser un peu dans se P d e la comparaison du eius gemina du abus interpositae fistulis. InLerior earum
mal po urquoi il se refuse à repren : ' :1 connaissait
aralson qu 1 appella.tur arLeria, ad pulmonem atque cor pertinens; hanc
poumon avec une épo~g:e, com:P nal deor . 2, 55, 136: - operit in epulando, spiritu et uoce illa meante, ne, si potus
sQrement par l'intermédiaire de CIC.: fl~biliS» est un hapax clbusue
iDflabile : d'après le ThLL, s. U: , « ID des expressions exle :: in aJienum deerraucrit tram item , torqueat. Altera
. . on retrouve IwO T 11~r appellatur sane gu /a, qua cibus atque potus deuolant.
dans ce sens. - aerlS eapax . . nae capax ... pu: endlt haec ad stomachum, id ad uentrem. Hanc per uices
voisines chez Sen. Oe. d 367 .. « 4anul ' « pulm o Splf : ltUSt ent
?pt , CUrn spiritus tantum aut uox commeat , ne restagnatio
( = • anima» = l'air). », et in Celso , '. l'explication es III empestiu al :
capax J. - ut paulatun...
eorpore .
:
1 deor:
irée de Cie. na:: ni gula e neruoa t UI obstrepat. Ex cartilagine et carne arteria '
longue et embarrassée; elle se~ble ms-::. hauriend um spifl tu posir e carne constat ». Cicéron ne parle pas de la
905 Pease : « moll1tudo ~ tum in resPlf:a lu tnais I~n reSPective de la trachée-artère et de l'œsophage,
2, 55 , 136'p.. . h t adspu'antes, a){lIn e bOUChee( a hauteur respective de ces deux tuya.ux da.ns la
oSlium h:~~ deor: .2, 54, 136:) : « sed cum aspera. arteria ...
aptissima qUi tum se contI a un :b s animalis qUO Jll 2 1-3
dUatantur, ut frequenter ducatur ~~ ~ Aet. placil. 4, 2 ,
aluntur animantes » (Pease renvoI at adlUl1ctum llnguae ra.cliribus paulo supra
;.;;;:~==t
..... rare danl l'ae-"Claln.Mi
........~"" ••,JIIalI, dilua et QI
......... dopenor. par rapJlOl'Ï 101 et en 11, 10 : celle de
, 1Dguttur
semble avoir plus lOUvent Ua
t··~"':::,,\o~"
.
• _ _ _yer de propoler une
" et être plutôt famlUer
. . . .' ~lIP'trtcJ'" 1tnferior • : si cel deux
PI~ln'~~n~a~t.~~=:B
es O. .ibUB... cohaerenttbuB : •
ii~I===~~~; Laélance exterior 1 lnterlor
considère l'homme• chu
ou
trachée vue de l'extérieur; cf.
(cité supra 11, 5), et Cels . 4 , 1 .« ~ll . IPIItl
. •
_"_~"~~. que Pline et Celse le considèrent cartllaglnosa ... constat ex circulis q Ulbusdam ...
.... en est ainsi, Lactance place mal ces deux . -oldp".~
Imaginem uertebr~rum, quae in spina sunt :
ICIàObée qui est au-dessus, et l'œsophage
Artst., part. allim. 644a s., p. 72-74 • ut ex. parte . exterIore aspera , n ex o I·nter. e s1tonlUlCU'lIIdi

ces deux organes: « la trachée- tenulS Slt ». « Flexuosus » a ici ' non 1e sens de • tbll1lflMi...
• _ _ devant l'œsophage, bien qu'elle le gène
(cf. C t deor. 2, 57 " 144) mai s 1e sens rare •de .....
· le .t nat.
fi ect 1 po es ». « Anellis » de V est éfé .- "1
pa VIIi .t'lm de la nourriture ". pline étant, à notre connais- BPg (t< lectio difficilior» ' car V donterl e dir~b~e mmutif rare) ••
à • and
_ua. • -'--

:
=~1~" fUre cette bévue, il pourrait donc être sur ce .
E H k B ec.« emerkungen» dans VCh t • "VU'
l' ~ de Lactance. Mais l'erreur est vraiment très C'est d'autant plus probabl~ que da lr·'n . 23, 1969, p. - -
il'a n,.: d'autre part, comme Lactance décrit par la suite . à ' ns e e opificio L ct
aIme user' de termes rares . L a comparaIson .' «' a t llDC!l
JlilJlet_ent la trachée-artère, on peut conjecturer qu'il a mo dum » n est qu'approximative . o n . In c entae
_ _mpris sa source, ou l'a utilisée trop rapidement. Cette une« fistula pastorum » ou une « CICU . t· a» pour VOlt ïmal êt comment
,....œ parlait peut-être de la hauteur relative de la trachée la comparaison celsienne de la trach raI re flexible;
et ., l'œsophage au fond de la gorge ( = ce que voit un est sans doute meilleure M . ée avec les vertèbres
• ..sectn, quand il se penche sur son malade pour l'examiner, médecin du v e s (?) a utl.l: . aIS on peut remarquer qu'un
et qu'II lui fait ouvrir la bouche), d'après une information rc
c. ael. Aur. chron 2 12
. Ise une comparais t '
on res analogue:
d4J P. Nautin. Mais, si l'on admct cc point de vue, il faut calamo ». • , , 143 : « arteria, hoc est pulmonis
reconnaltre que Lactance a utilisé trop rapidement cette
source et l'a transcrite trop peu clairement. - ab ore ad
.-trem ... a naribu8 ad pulIIloneIIl : on retrouve des . 8. DullaIIl .. . re quleIIl
11, . . pa
respIration qui est ind. . l'ce que cela bloquerait la
tOl'lDules approximativement semblables en Cie. naL. deor. nal. deor. 2' 54 134. Ispensable aux êtres vivants: cf CI'C
t " . « nam c t·b . .
2, 54, 136, p. 900-901 Pease, qui dOJ1lle de nombreuses réfé- ~neatur, cibo, potione . ~m ri us rebus animantium uita
rences (sans qu'aucune soit particulièrement proche du De tton des aliments . t ' spIntu ». Remarquer que la déglutI'
opiflcio), et en Plin. Ilat. hist. 11, 175-176.
denussa . utili.t Il1 errompt cepen d ant la respiration -
t . er de c b ... -
11, 6. quarUIIl natura et ratio diuersa est : outre Ir no atlOn exactc de . ~re ro IIlernbri portione : la
texte de PHn. nal. hist. 11, 17 5- 176, cité à l'alinéa précéde~ll, ~able: Réminiscen c~e :::~~lcoll,cernant la luette reste introu-
eauJeu : « nares SI e d Apuléc, Plat. 14 209 P 138
voir Cie. nal. deor. 2, 54, 135. Mais ces textes sont rnolns COtnlll t ... quarum b·f . . " .
détaillés que celui de Lactance , qui consacre un dévelOppe- alors Parle ~a ». Cicéron, dans le DIon Ula odor cum spiritu
Illent parallèle à l'œsophage et à la trachée-artère, qUOda~ rôle ~rotecteur de l'é i e llat~ra deorum 2, 54, 136,
que les autres auteurs insistent plus sur la trachée. si qUid .quasI operculo uo~ glotte. « aspera arteria tegitur
de Illê III eam eibi fo;t~. . o~ eam causam datum est ne
tt,7. gurgulio: repris par Isid. difT. 2, 6, 21 (P;~!~ Ille ehez Plin. nat h. ItncIdIsset spiritus impediretur ».
. IS . Il , G6 . 17 5-176 : (, hane operit•
'79 C) : " altera eolli fistula inferior uocatur gurgn110 ». L
i:i,==:~:~,D8, Il potua
wrqueat" et aussi Arlat
clbUl\leba traDlparente : voir S.
1891. p. 263 : Cie. nat. deor. 2.
~.. ~ut part. anim. 3,3, 664b 21: le terme de • tonsillae -. aina1
.1,.pl8JDtte s'abaisse ou se relève: elle 175, p. 84 Ernout-Pépin. Cell. 6; 1:8
. . ... .,, 18. sortie de l'air, et elle s'abaisse trouve le. mot chez Isid. etym. 11, 1: ....• ..
lingua dlcuntur, quas uulgo per d81lldaltldtliii
li,=::~:i;aIbn:~ents, afin qu'aucune parcelle ne
Mais selon Platon et Aristote
J. uocant, quae in faucibus turgescere
par la trachée. Voir Platon, Timé; Festus, p. 356, 14.
de l'éd. Rivaud, p. 103). De même Galien,
11, 11, p. 678, t. 2 Daremberg. A notre con-
,:=~~Lactance est le seul à parler ainsi de la luette. -
11, 10. Explication sur le mécanis
pourrai.conceVOIr
t'
A
me t·
que le conduit res'
d
e la "*
:
pIra OIre ne .......
_; Je rôle de l'étroitesse de l'ouverture des narines, cf. que sur 1e nez, d e meme que le conduit noumCler .. ne rlomlÏNÏ
que sur 1a b ouch e. Cela ne rendrait pas 1 .
sible, malgré l'inconvénient signalé en a r~fsP1Iratlon ill~
- . üOr, 2, 57, 145, p. 926 Pease, avec de nombreuses
','rences : • similiteinares, quae semper necessarias utilitates 't 1 . OP!· 1 14' --.-
Î;.seà, contractiores habent introitus, ne quid in eas quod ce1a ren d rai a VOIX impossible car 1a b ' ,--
indispensable dans l'émission d:s sons c?UChe a un r611
~ pOlsit persuadere; umoremque semper habent ad
59, 149, p. 937 Pease, rappelle en effet'q ICi nat. deor. 2,
puhlll'em multaque alia depellenda non inutilem n. - nare
et dents ont un rôle à jouer dans 1 f ue .angue, narines
. . d.ea1ui t : étymologie transparente: cf. S. Brandt, " Quel- . 1 a ormatlOn d'une lx
ltD ~ dans W St., t. 13, 1891, p. 263. Cette ét ymologie est re- ar tICU ée, la langue ayant le rôle p' . al vo
le texte de Cicéron, et la remarquer~nc~3 ,co~m.e l'exprime
prJIe par IBid. etym. 11, 1,47; et difl· 17, 57. Mais Festus, de Vg, contre « sicut » d e BP qu" e .' - Sl Slcut : texte
p. 166, 19 M., en donne une autre. Qu ant à L. Rossetti, dans sentent une chute h aplographiq n~pnme. Brandt. BP pré-
Ion article« Il De opificio Dei n, dans Didaska lei on, t. 6,1928, Voir E. Heck, « Bemerkungen » u;Ch partIT de « si sicut •.
p. 161, il donne la même référence, mais sous le nom de 288. ' r., t. 23, 1969, p. 287-
Verrius Flaccus, p. 166, 19 Lindsay : " nares appellari putant
quod per ea nasi foramina odoris cuiusque nare fiamus >.
L'origine varronienne reste possible, mais elle est douteuse. 11, 11. Lactance prop . .
mène de la voix d' ose. ICI une explication du phéno-
Sur • nare» = glisser, cf. philon d'Alexandrie, op i!., ch. 62- . , une mamère n ég t·
PUisqu'il explique ou . . a Ive, en quelque sorte.
63, p. 180 Arnaldez : \/Y,X,O[LM (= nager) s'applique par S?r la formation d: la rq~OI ce~·ta~ns hommes sont muets.
image au glissement dans l'air. Voir les rapproch ements entre Cie. nat. deor. 2, 59 149VOIX , VOIr 1 explication proposée par
les oiseaux: Aristote souligne que leurs différences suivent références: « primu' , .P' 937 Pease, avec de nombreuses
des analogies: plumes / écailles (part . anim. 4, 644a 21 ; geneT. os lU. t Imum
· m emm a pul mOlli'b us arteria us que ad
anim. 3, 782a 18 s.); ailes / nageoires (gener. anim. 15, ?1~~
pertinet
ill ~u~ens perCipitur et fu~e;.t quam uox p rincipium a mente
10 s.). En latin, « nare n est employé à propOs des abestU l
te:lt~ dentibus; ea uoce~ u~. Deinde in or e sita lingua est
par Verg. georg. 4, 59. _ quasi o stia : parce que la « fi g:
et ~n~t atque sonos uocis ~~70derate p rofusam fingit et
spiritalis » commence aux narines. L' « addition n du p~ss~us
transmis par B3 ajoute une image qui rend l'étymologie p chez ~~s et a.lias Partes pent: m~tos et pressos efficit cum
SOUffle Icéron comme che Lons.» C'est donc la langue
explicite.
étymologie
lote suret Un ~a.ngage artiC~lé ~t~nce, ~ui transforme l~
e mutisme hl' st . . olr aussI ce que dit Arl's
11, 9. tolles ... in twnorem : là encore, , . amm . 563b 4 , et part. anim. 961b 14.-
COMMue •

~tatre: ~~~~;2~ë~~
.......... Cie. ndt. . . . t;
_ _ ~ aU1i1 la caraCÜftj quand fi a le nez bouché. LaataDte •
. . . .iIt6j~Volr Plin. nat. hiat. Il. et 0 ne faut cette ouveJtue
peut-être pu chenhe
. . . . . .,.. .è1lqui1ln 8UO genera semper lource écrite qui, d'aUleurs, d8llleue
IOriII : .Brand~ imprime • frigore • coat. l'WlIllu...IIlliMdi'I."'.
i~=~;;~;::I:~;
-.tt quiItaestSRepe
1,
eonstricta uema,
il rapprocher d'Artst. manuscrits anciens. Mals le génitif elt a••t colDpIi? 'Mla
id21t 83, p. 20 P. Louis: « la langue est qu'un ablatif de temps. Voir E. Heek, .Bwpyc1bi. 1: ..
• *~' entravée comme chez ceux qui bredouillent
Le • uinctam » lactancien s'oppose assez
dans VChr., t. 23, 1969, p. 288 : • frigortl. eIt atr~ , .
de définition, dans un tour brachylogique. Voir Leum••, ..
Jo ,abloluta 1 constricta» plinienne. Mais Hofmann-Szantyr, 63d.
textuelle empêche de penser que 11, 15. cib~ uer~ :. voir Cie. nat. deor. 2, 55, 137, p. 908
7 0 .... 1cl atilisé pline comme source. - per naNS Pease.: « ex I~testlms autem al~O secretus a reliquo c~o
1 = ...__ : cf. S. Brandt, « Quellen », dans WSI., sucus IS quo ahmur permanat ad Iecur ... cibus ... per ue~
~. IfJ91, p. 264 : la présence de l'é~y~ologie (<< mutus 1
n.,- .) est confirmée par le renVOI a. Non. p. 9, .17 :
.au onomatopoeia est incertae UOCIS quaSI mugltus.
cauam ad cor confectus iam coctusque perlabitur; a corde
autem in totum corpus distribuitur per uenas admodum
multas in omnes partes corporis pertinentes ». Selon Peue,
;,... mu BOnus est proprie, qui in~el1ectum non habent '. à propos de « calore », comm. à Cie. nat. deor. 2, 54, 136,
. . .dt aurait pu ajouter Varro, lzng. 7, 10~ :. « mussare p. 904 de son éd., « calor » et « tritura» étaient opposées
ë.cliotllm quod muti non amplius quam pou dicunt ». Ce comme causes de digestion, par les deux écoles rivale;
tilde de L~ctance a sans doute inspiré .I~id. et.ym. la, 169 : d'Hippocrate et d'Érasistrate : cf. Celso prooem. 20. Lac-
• mutuB, quia uox eius non est serm?, mSI n:U?ltus; uocalem tance ne signale pas cette différence de doctrines médicales
enimlpiritum per nares quasi muglCns enllttlt ». .
sans que la raIson en apparaisse bien clairement. Il est
'
U 13. natura 1caBU : tout cela pourrait mettre en cause pro.bable qu'il connaissait néanmoins cette opposition, au
la c':'actère providentiel de la conception ~e l'homme (p~u moms par le De natura deorum. Il est possible que Lactance,
Importe en l'occurrence que l'infirmité prOVIenne de la ~als­ sans évoquer les deux possibilités théoriques de l'explication
sance ou de la maladie). - obsaeptus : surdité et mutls~e de la digestion, ait choisi l'explication par la chaleur, si
s'accompagnent donc pour Lactance; Cie. nat. deor. ~, tant est qu'il ait connu les deux. En effet la trituration des
n'en dit rien. Arist. hist. anim. 4, 9, 536b 1 s., p. 150 ali~ents est parfaitement accomplie pa; les dents : voir
P. Louis, a une conception un peu diITérente: "les .quadru-n Opl/. la, 16, « contritos et conmolitos ... cibos ». Par ailleurs,
pèdes vivipares ont chacun une voix différente, mais auccu on peut observer que, pour Lactance, « umor » et « calor •
à l'homme nr ~O?t .les deux principes de la vie. Voir en effet inst. 2, 9, 15
d'eux n'a de langage: ce dernier est propre. . ais les '.etres ou Il est question de cosmologie) et Phoen 99 si l'on
tout être qui a un langage possède une VOIX, m d de
. ' 1
quI ont une VOIX n'ont pas tous un anga.,e. a Les sour
. sdes L 'd avec R . V an Den Broek (The myth of . the ,Phoenix,
admet
naissance sont également tous muets. Ils émettent bien Pl~ e~ 1972, p. 217, note 4) qu'il faut lire « umore » à la
ce u « natura » imprimé par Brandt.
sons, mais ils n'ont aucun langage. »
. fi nces pertu r -
11, 14. illud quo que praestat : deuX III ue uvent que 13411,16
_ 55 . 1 int est·lDor~ ... spirae : Cie. nat. deor. 2, 54,
Il d froid pro Pas. Da~ 39, parle bIen des intestins, mais il ne les décrit
hatrices, celle de la chaleur et ce e U ' e utilité sup-
. antage de détails dans Plin. nat. hisl. Il, 79, 200-
l'ouverture de la trachée dans la bouche a un l OUYI'age d .
u Dieu créa t eur, T . 2. .).
_ ....,,11110 ueotriculo lactea... 3, 14, 674b 20 a., p. 109 ". I.CI..........

il!~::::: orbibua
eapaciora Intestina ad
••• , inaatlabUi. le mésentère.
• intes auaal le
Voirtantum
tina... non ;~~~:~~~!I!
Oexuoea....
"."I;fprotmua recto intestino f.ran.. taculorum saepius impedita ad
et Inter auis mergis. » Le rôle uelut quondam labyrinthus ".
l, en quelque sorte, l'appétit.
trouver des prolongements 11, 17. cras.siore. suco.: le terme n'est pu ..,
dès Platon, Timée 73a, p. 200 hasard: le. g.ros mtes~m se .dlt en latin «intestinwn C371''''~e·
iii.I.... J)kIIS, prévoyant notre intempérance, ont par oppositIOn .à ~ mte~tmum ten~ius • (l'intestin grêle~
lu boillona et les nourritures superflues, le Cels. 4, 1, 8 : « Id mtestmum (tenulUs) cum crassiore altero
JIll'qu'on appelle la cavité du bas-ventre. Il y ont transuerso committitur ».
ct ènJ'OUlé sur eux-mêmes les replis des boyaux,
Dourrlture, ne les traversant pas trop vite, ne 11, 18. uesiea, euius ... uolucres ... : même erreur
te:lnt le corps à ressentir, également trop vite, le chez Plin. nal. hist. 11, 83, 208, p. 94 Ernout-Pépin :
nouveaux, ne lui communiquât point • infra aluom est a priore parte uesica, quae nulli oua gignen-
....,_uu... voracité insatiable ... » De même Apulée, De Pla-
Hum praeter testudinem, nulli nisi sanguineum pulmonem
15,213, p. 100, 3, éd. Thomas ( = p. 75-76 Beauj~u) : habenti, nulli pedibus carentium ». Pline s'inspire d'Arist.
uelllbem blris intestinorum circumplexum et nexlbus hisl. anim. 2, 16, 506b 25 S., p. 61 P. Louis: « aucun oiseau,
tiij,~ilitllJD esse, ne esculenta et potulenta sese penetr~rent, aucun poisson n'en a (de vessie) »; ibid. 3, 15, 519b 13 s.,
ut retenta paulisper utilitatem sui ac censum amman- p. 100 P. Louis : « la vessie ressemble également à une
tlbua exhfberent » (Ces deux références ont été empruntées membrane, mais elle est d ' un autre genre que la membrane.
_ P. Courcelle, Recherches sur les Confessions, 1968, p. 333 s.). Car elle est extensible. Les animaux n'ont pas tous une
Cette idée se retrouve chez les Pères de l'Église, comme vessie, mais les vivipares l'ont tous, et parmi les ovipares,
Grégoire de Nysse, De opificio hominis 30, PG 44, 249 A seule la tortue en a une ... ». De même, Celso 4, 1, 10, p. 360,
(SC. 6, p. 238) : « la séparation se fait ensuite entre le.s élé- t. 1 Spencer: « at a renibus singulae uenae colore albae ad
. "
ments plus lourds et les plus purs : ceux-ci, plus ml~ces, ueSICam feruntur : ureteras Graeci uocant, quod per eas
sont poussés par plusieurs canaux vers l'entrée du fOIe et IIlde descendentem urinam in uesicam destillare incipiunt.. .•
les résidus matériels de la nourriture sont rejetés vers les ~t ~emes. 4, p. 148 Matthaei : 't'à ot XÛ'l"'t"LV oùx Ë'l.,EL,
conduits plus larges des intestins où, dans les nombreu." w; 0pvLge; (mais dans un contexte difIérent de celui d'opif.).
replis de ceux-ci ils tournent un certain temps pour fournIr ;. nec ullatn habeat fistulaxn : voir pourtant Plat.
, . d ·t les ma- lm. 91a, p. 226 Riva,ud : « la voie des liquides, par laquelle
un aliment aux viscères. Si le conduit était rOI, ·t 1es breuvacres
tlères seraient facilement évacuées, mais e
. 1 vivant serai
b " ,apr ès a,VOll'. traversé le poumon se dirigent
par-dessous . l es rognons, pour entrer dans la vessie, '
immédiatement repris par l'appétit ». De même, cf. A~5~' Un (d'où
conduit
et Ar' t . les ex 1 . . '
pu se, sous l'aetlOn de la presslOn de l'aU") »,
Noe 9, 27, p. 430, 16 éd. Schenkl; et hexam. 6, 9, 72, p. n;
o'nt Lactan ce donn~s . hlst. anim. 1, 17, 497a 13 s., p. 32 P. Louis, qui
9 Sch enkl. Il faut conclure que, sur ce p l , 'il ne la
suit pas la tradition du Timée, sans doute parce qu ·t pas renden~~e des.cription claire et précise des canaux qui se
. t' on ne VOl seaux ( es rems à la vessie : « ces sections de petits vais-
coDDmssait pas, car, dans le cas con raire, genre.
. venant
. ' . d u ml'1'leu de chaque rein) descendant de la
pourquoi il aurait renoncé à un développem~nt de c7 anim. vessie
•.• » IbId 3 4 5
Beaucoup de détails anatomiques chez Am t . par. ' . " 14b 36 - 515a 2, p. 85-86 P. Louis; et
. . . Ct 17, p. 91.0 P. ~
Jidne, voir Cels. 4, l, t'-
opi'. 11, 18. On peut le
cette cuneule coneep.
....0 y tient (putlqu'fi la développe
et qu'il la juge même hl. Ce chapitre, qui traite ct de l'utérus et de .. _ __
se signale par son insertion particulière tlaaa r ........
• .-.,.rIJ', tl, 19). - umore di.teuditur :
15, 519b 13 S., cité supra, p. 353. forme en effet un tout cohérent, sans amorca uad' "
ni prolongements dans la suite de l'œuvre. Les cItûtoIlI
textuelles semblent y tenir une place considérablà. I l _
possible qu'ici plus qu'ailleurs, Lactance n'ait PU puIal.
tement assimilé le matériel ct technique • dont U dispoIIdt.
D'où l'attention réservée à ce chapitre par S. BI"•••
« QueIlen», dans W St., t. 13, 1891, p. 262, et surtout p . _
268; et L. Rossetti, " Il De opificio Dei., dans DidCDkaldDn..
t. 6, 1928, p. 167-173.
L'utérus et la conception (1) ; les veines séminales mucu-
lines sont doubles (2); la droite est masculine, la pocha
est féminine (3). L'origine de la semence (4). La femme a eUe
aussi un organe double: l'utérus a un côté droit (mascuHn),
et un côté gau ch e (féminin) (5) . La conception selon Varron
et Aristote (G); obj ection : la formation commence par la
tête, à en juger par les oiseaux (7). Ressemblances entre
parents et enfa nts (8) : elles s' expliquent par la prédomi-
nance de la semen ce de l'un des parents (9) : à quantités
égales, il peut y avoi r ressemblance ou non (10), comme le
prouvent les exemples tirés du pelage des animaux (11). Des
disparités se produisent q ua nd une semence masculine est
à gauche (12), u ne fémin ine à droite (13), une masculine
à ~roite et une féminine à gauche (14). La sexualité néces-
saire et voulue par Dieu (15); les mâles ont la force (16),
et les femelles la faiblesse (17) .
Trois problèmes essentiels: l' origine de la semence, les
re~semblances ataviques, les différences entre les êtres de
rnerne sexe. A ces questions traditionnelles, Lactance donne
~n prolongement de résonance chrétienne : apif. 12, 15
l:?p;lle Gen . l , 27-28. Pour les sources, comme Cicéron a
1i~ss de Côté les problèmes de l'hérédité dans le deuxième
re de Son De n atura dearum, il faut chercher ailleurs :
.f._iUe1lemlent du Tublroll 13, 3. d.extericJ&o •••.~=~:::I
6 6. attribue la même théorie •
. .~_tte œuvre chez Censortnus. . . . .lii
• 'ex dextris partibus profuso .eeJmlnallll1
,,;.:....;,_ ird'IJ'8 le De opificio et le De die
OM"'_ In.t.
2. 10. 13 s .• Lactance temlnas Anaxagoras Empedoclesque COl~eIl~~~
De usu parlium 14, 4, p. 95. t. 2 Darembera •
..ra........ et Cicéron, parmi les auteurs crate, aph. 5, 48 : (( les foetus mâles se déve1 •
rence à droite, et les femelles de prérérenc~1'ent
il~:::~:::. Quant à Rossetti, il pense
Jndirecte passe par l'intermédiaire
même genre, Plin. nal. hisl. 8, 70, 176 P ~qcheEI'1"8.l~
• tradunt si a coitu in dexteram partem aheu'nt
ratos mares esse; si in laeuam, feminas '. Ae~ti·~W:l·(PI
j i ( a .... mt • :
c'est le cas depuis opif· 11. Cie., epil. 5) attribuait la théorie, dont parle ici La~ •
.......~J ne dit strictement rien à ce sujet, et c'est peut- 'ù
Anaxagore et P arm é nI e : sa Source est Arlst
ance, l
........~lDt. ce fait que Lactan~e écrit « ne.praeteris~e anim. 4, 1, 763a 30 s., p. 136 P. Louis, « les uns préte!~nui
Z. F . I r •• _ HIlIlUDl .. · atque mtellegentuun : vOir que cette opposition existe
_ _alme crepil. 2. 1, et le commentaire de V. Loi, Lal- , dès le début ' dans les germes, par
en
exemple An~xagore et. d autres naturalistes: ils disent que
,.,.,,,.1i8-59 : • sensus • équivaut à « mens ». le sperme VIent du male, que la femelle fournit le neu t
M, a. 1UIDa iD maribUB: description exacte: l'anatomie
qu~ le mâl~ vient ~e droite, la femelle de gauche '. Mab :1
ArIStote, nI Censonnus, ne disent que le côté droit du corps
~e appelle cette veine double les « canaux déférents ».
est mâle, le gauche femelle. La thèse de J. Cuillandre. La
Oit 81l trouve déjà la description plus détaillée dans Arist.
drolle el la gauche dans les poèmes homériques, Paris 1943.
bllt. anlm. 3, 1, 510a 17 s., p. 71 P. Louis: " de la tête du n'apporte rien, malgré son titre : il n'y est jamais question
tutleule. le long du testicule même, part un conduit plus du corps humain.
'Pait et plus tendineux que lui, qui se replie dans chaque
hItleule et revient dans la tête du testicule. Et de chaque
12,4. ipSUIll sernen ... : la question de l'origine de la
tête, les conduits viennent ensuite se réunir en un même
semence es.t tra~ition.nelle; Lactance fournit ici une petite
point, en avant, sur le pénis. Les conduits qui se recourbent
doxographle. VOIr Anst. gener. anim. 1 17 721b 6 s P 18
.t ceux qui sont appliqués contre les testicules sont enve- PL' . , "., .
loppés dans la même membrane au point qu 'on croirait : OUIS. examen de 1 hypothèse selon laquelle le sperme
Vient de toutes les parties du corps hypothèse qu'Aristote
qu'il n'y a qu'un seul conduit, si l'on n'ouvrait pas la mem-
brane .; cf. aussi, mais avec moins de détails, hisl. anim. ~éfute (1,18, 722a 2, p. 19 P. Louis) ; le sperme est un résidu
l, 13. 493a 25 s.,; 17, 497a 26 s. La description ne se trouve d le~ sang (1, 19, 726b 1 s., p. 32 P. Louis). Le chapitre 5 du De
nalali évo que 1" Ul ausSI la questIOn . de l'origine de la
nichez Censorinus, ni chez Pline. -- rienes duo ... testes .. · semence de l'h
uaae ... cohaerentes : symétrie du corps humain, remar- tant ' t d .omme : pour Parménide, la semence vient
quée dès Aristote. Voir supra, api!. 10, 8, note « futurum », • e 0 u testicule droit, tantôt du gauche' pour Hippon
Lactax medullis
. p. ~o fi uens semen Uldetur
. . '
)) ; et Il conclut comme
et 10, 10, « summa rerum ». _ quod uidernus : il est fort
fessor nee . « Iglt ur semen unde exeat inter sapientiae pro-
vraisemblable que Lactance ne fait pas allusion ici à des
es
sait qu 1 non COI t t '
lS a )) . Alcmeon, dans Plut. epit. 5 4 pen-
dissections auxquelles il aurait assisté. A cause des erreurs e a sem ' ' ,
contenues dans le De apificia il est probable que l'auteur qu'ell e venait enee venmt de la cen'elle Démocrite id 5 6
, cha~n d " . • •
veut Ici évoquer des faits de notoriété courante, que M. Span e tout le corps. Voir le résumé donné par
neut , L e s tOlClsme
- . des Pères de l'Église, 2 e éd., p. 177
a pu observer.
46 twu mécIJcaJ. 1. - . comme le dit L. BoIaetû:.
~dI.'" Lactance u'JnalIItt lIJtre aUlst en contradictton il~lIélir"lIIi
lirt:::~:nombrel proposer. Au ch. si l'on veut attribuer cette opIlbll* .. ._
de solution., par Plutarque. Rossetti elsaie d'eÇiI. .lliltl"~1iii
W'pèr-'lDtIUe, sur le problème de suggérant que Lactance, en conlUltant lJtitt!. .
Aristote et les doxographe8, a pu fondre _ _•
ii'inÎilil'" : voir Arist. hist. anim. 3, l,
'...Iot....,•• : .la matrice a deux branches chez
iIf~til~.la matrice près des organes sexuels;
contraires. Selon Ascl. 21 (t. 2, p. 322 .~ClI_IF• • •
les deux sexes ont leur semence. Mais U faut
qu'Aristote pense.que la femme n'émet pas de sP8llql.
Ilel_"''
_ _ _ l droite, l'autre à gauc~e ... A l'extré- en effet gener. anzm. 1, 17 s. (p. 18 s. P. Louis) : le..,....
'-..;. ~.. _ aplteJle les petites cornes (TWV XOtÀoulLévwv ne vient pas de tout le corps, et les femmes n'émettent PlI
.....boIltle. dans la plupart des cas, présente un
de sperme, parce qu'elles ont des menstrues (1, 19,727.1.,.
28 : cpOtvepov IITL TO Il'ijÀu ou GUILOcXÀÀE't'IX' crniplJ.OL cl( rip TM

ao e
.' Nemes. 25 (PG 40, 704 A); et la des-
i4'l'mIAIU "sl d~ bélier chez Plin. nat. hisl. 11,45,124 : YCGLV). Mais la confusion pouvait s'installer à cause de,.,.,..
anim. 4, 1 (cité plus bas, dans notre Deuxième point), et ......
l'I'l'''?TI' ' nuoluta in anfractum li .
co à cause d'hist. anim. 10, 2, 634b 29 (p. 160 P. Louis) : cIaaI
t VUI"O et Ariatoteles .•. : cette double référence ce traité non-aristoté1icien, mais qui se trouve dans la tra-
.........' ~ hypothèses concevables sur les sources. Il est en dition manuscrite à la suite de l'Histoire des animau, l'au•
.ltetbt • douteux que Lactance ait eu directement recours à teur soutient la thèse suivant laquelle les femelles al18li
.. : Donc ou bien Varron citait Aristote dans le émettent du sperme. Cependant, la confusion n'était possible
....:,;t expr~ait son accord avec lui, ou bien un auteur que si le lecteur n'avait pas sous les yeux la totalité de
postérieur à Varron a constaté l'accord de. V~rron ~t gener. anim. ou de part. anim., mais un passage comme
d'Aristote (soit d'après un texte de Varron lUl-me~e, SOit gener. anim. 4, 1, où Aristote exp1ique que les menstrues tien-
.IÎl eomparant l'opinion de ces deux auteurs); et. c est cet nent lieu du sperme chez les femelles. L'expression de la
atitnr qu'aurait utilisé Lactance. Mais un érU?lt ~o~me source de Lactance est particulièrement ambiguë, car elle
\IWron était capable de comprendre sur quels pomts il s ae- tend à faire croire qu'Aristote admettait que les femelles
eordalt avec Aristote et donc le rapprochement fait entre les émettent du sperme, ce qui n'est pas. Deuxième point: ce
IIln1X théories remo~te probablement à lui. Le texte ?e qu'est le sperme: on peut faire un certain nombre de rappro-
. é asse z sec . Premrer?
Lactance a une apparence de resum eh~ments entre Aristote et Lactance. Voir p. ex. Arist. gener.
1'Oint: la semence vient-elle du père, ou du père et de la. mère aillm. 4, 1, 764b 10 s., p. 136 P . Louis: Anaxagore et d'autres
tAln80rinuB De die nataU 5 expose la controverse : DiOgè~e, naturalistes pensent que la semence v ient seulement du mâle,
Htppon et les Stolciens, ~ensent que la génération a lIeu ~e que précise ainsi Aristote (ibid., p. 138 P. Louis) : • si le
aealem~nt du fait de la semence du père; mais AnaXagorle~ ~~rme ,ne vient pas du corps entier, et si celui que fournit le
. . c roient dqueéfé-
Alcméon, Parménide, Empédocle, EplCure, tnat~è n apPorte à l'être en gestation absolument aucune
8elIlence de la mère est aussi nécessaire. Donc, pas e r' ère 1 re il n'est
disso 'é' pas possible que la substance du sperme soit
à Varron à moins qu'il ne soit dissimulé derrI '1
tnâle Cl ~ entre une part dans la femelle, et l'autre dans le
_ ..a
''''''''', . Plut. epl .
l~tlquette vague Il les Stoïciens ». AetIUS, dan.s omme Jlare~t~1 que l'ensemble en soit sécrété par chacun des
Ot Juge c
.. ch. 1 l xatl cd Ill)ÀELOtL 1tpOLEVTOtL G1tEPIL , d'une (th~se de Démocrite), et que ce soit la prédominance
' A 1
' emenee .
lACtoce, que même les femmes émettent de la s partIe sur l' autre qui explique la formation d'une
t .. p. 144 P. LOIIIa :
IIIInt_ _udl des animaux
ra Id glgni
ptt&. quodopinantes
ibid. 11, 69, 181, p. 85
~;:~::;=~~~
est cor : ln
.~iIiI.. tl
1
est d'une quantité • bUI formari in utero tradunt
l1li- destln-l recevoir cette aime oculos, sed hos primum :UOOrl
••1"1'" dei canaux. Au contraire . t ['
nuS, De d II! na a 1 6, (( Empedocles,
' cot "Oiii1ll
-
_.,.leur Inaptitude à réaliser la coc:
. . . ._;lU de résidu sanguin, car l'éla·
secutus est, ante omnia cor 1 dlqu,em
., 't
hommlS Ut am maxime contineat
n caolt :ltiJ:7iJ
~:=~:~;: auae1 est-il nécessaire qu'il y ait un suite de Varron) fournir à Lact ...." a pu
i et que cet organe soit différent de siège de la vie chez l'homme. Qu:~~e à1i,dée que le _&'Ji
........... de grande taUle •. Lactance ne souffie siège de la sagesse, elle a des réso 1 Idée que le ecishr

. ...

=
E5S:Q~JOI: ~:t~eII:aentiel
ThWNT, t. 3, p. 609-616 Behm'.« Inances e cœur da bibUquel
1 :
mAle est qu'ilpourpossède
Aristote: « l'élément
un principe qui Testament est l'organe central l ' è e ns e NouV8lQ
un mouvement à l'intérieur même et en fin le siège de l' intelligenc~ (esII gd de ya force physique
_. . . . . . . _ d'op6rer la coction de la nourriture dernière,
.......lI_.r.. ~ul de la femelle n'a que la matière >l. Troisième
. h'
~~ dermer terne), de la volonté ... »KCl 3' .
P us e Vingt rété
1 mtellection, la source des pens' d P ct déSigne le siège d.
renctll . .
'

fIIII!tt: la nuemblance avec le parent du même sexe. Aristote 13 15 24 ees ans Matth 9 4 12
, ; ,48; Mc 7, 21; 11, 23' Jn 12 4 . . , ; ,34;
.........ment montré que, la plupart du temps, les enfants 24,25;24, 38; Hébr. 4 12'A gg'é 7 ' 0,Lcl,51;2,19;
...,".,ltI al8Dt au parent de leur sexe, et donc que les Hlles
1,21; 10, 6', Apoc 18 ,; S: 'è
. , • IXI me pomt . l'a hè
e ? 23; Jos. 65, 16; Rom.
Je IInblai8Dt à leur mère. Théoriquement, le produit devrait f ormation de l'homme en '. c vernent de la
;t,Jembler au mAle, mais, dans la pratique, « la plupart du hist. anim. 7, 3, 583b 9-28 qua~~nte Jours: Voir Arlst •
........, les mAles ressemblent au père, les femelles à la mère • distingue des temps diffél'en t's p. selon 0le P.sexeLoUIS.
. Ce dernier
.
fvoIr ibid. 4, 3, 768a 24, p. 148 P. Louis). On peut donc pour le sexe masculin t r o i ' . quarante lOurs
admettre qu'il Y a ici une grande ressemblance entre Aristote hist. 7, 6, suit Aristot~ . le sm~~lsd pour l.es filles. Plin. nat.
et Laetance, compte tenu du fait que Lactance résume en de quarante jours la fe' Il a e onne signe de vie au bout
....ques lignes plusieurs chapitres d'Aristote. Quatrième epil. 5 'Ev 7tO'(J , , me e au bout de trois mois. Plut
(ù 'X p ov (ù (.1.
donne l'opinion' d:E 'é Op<pOU't'Clt 't'Cl ~CÏ>ot Èv yot<J-rpt Il'ITCIt
, - , •

saires à la fOrmatio:Pd do;le (q~arante jours sont néces:


point: La conception: phénomène comparable à celui de la
coagulation du lait par la présure: cf. Arist. ibid. 1, 20,
729a 10 S., p. 39 P. Louis, et l'emploi par Lactance de fidèlement par Hi e 1 or~amsme), d'Asclépiade, suivi
c coagulata n. Cinquième point: ce qui se forme en premier et trois mois pou 1 Pfocrate (c1l1quante jours pour le mâle
dans l'embryon: le cœur. La source lointaine est Arist. conclut que L rt a emelle). L. Rossetti, " Il De opificio Dei.'
genu. anim. 2, 6, 742a 16 s., p. 75 s. P. Louis: « Aussi touS les sans faire de d'act" ance suit p 1'0 b a bl ement Pline et Aristote'
est peu vraisemblIS 1I1ct1On
bl suivant l e sexe. Mais cette hypothèse'
animaux sanguins ont-ils le cœur en premier lieu, comme on
l'a dit au début: chez les autres, c'est l'analogue du cœur qui n'est sûrement ~ e, .car la source, à la fin de l'alinéa 12, 6,
18 développe en premier» (p. 77-78 P. LouiS) : ibid. 3,?, dé~ut du même pal~ différente de celle qu'il a utilisée au
753b 18, p. 107 P. Louis: c'est le cœur qui se forme le premier ~u!ette à caution ~:éa .• La source plinienne est donc bien
ance alsonnablement 'à Meme, un recours direct à Aristote est
dans l'œuf (même exemple que celui donné par Lact ,
opll. 12, 7, mais solution différente); Id., en part. anim. 666~ pas pl
dit us satisfaisant exclure . Mais proposer Censormus
Lactance T ' ca.r ce dernier ne réunit pas tout ce que
. n'est
10, 20 s.; doctrine reprise par Plin. nal. hist. 10, 148 . . out bien p es é, accepter l'utilisation par
• omnibus ouis medio uitelli pa rna inest uelut sanguinea
.I.mbl• l celui d. . . ';:-:::~t~
:emence), de Pannénide 0. ·. li4IiII
produit une ressemblance avec le pVe,
1t0lletti, I.a~ce la mère). I.a théorie que I.actance prate
les autres naturalistes, e rapproche, en fait, de celle d'AllLU:ag,LjÏ'ë
en se fondant sur l'exem- ~ous savons de celle d'Aristote. Cela d'l,utiirbl
:.ntlrrau~tor1te d'Aristote sur ce point qu'Arist. gener. anim. 4, 1, 763b 30 1., p. ';t!it~_j"
fiilès'l11'e oil ce chapitre de I.actance xpose l'opinion d'Anaxagore et celle d'BmpéliWeler.JQ!. ....
Mals l'opinion d'Aristote ?'était ~as ~éfuter. Aetius, dans Plut. epit. 5, reprend, lans 1. clta.1I
clonne la preuve: en De die natal! 6, thèse d'Anaxagore sur la prédomina.nce de la lem_ ...
Empédocle, Aristote (le cœur se l'un des parents. Mais, selon L. Rossetti, art. cit., p.173, Ictt.te
IiiiIftlneJHniPpon (la tête, ca~ c'est le siège .de opinion doit se rapporter à Démocrite, elle a beaueo1lJ
(la tête et le ventre, qUI sont les pard~Ie~ d'analogies avec le passage d'Aristote, De generGliORe
iM~l1te d Ide) Anaxagore (le cerveau, ou anima/ium 4, 3, 769a 6 s. » (= p. 150-151 P. Louis) .• n '"
_mtle plus )e ~iogène d'Apollonie (la chair, puis difllcile de croire que Lactance a suivi seulement Aeti1ll. et
tous Jes sens 'te ) les Stoïciens (l'enfant prend sa non pas seulement Aristote. Peut-être a-t-il connu les deux '1.
nei'fs et le resS } , Lactance la formation prend L. Rossetti a tort, selon nous, de ne pas tenter d'expliquer un
_ .... lln seUl coup). e on , H'
tat et il se rapproche donc de Ippon. point qui semble important: pourquoi Lactance met-U 80111
I;J1I5Pirt de la e, lace le siège de l'âme plutôt
~~~ opil· 16, 4, ~.act,:nceo~e absolument à l'idée que le ['autorité de Varron et d'Aristote des théories que ce dernier
t
tete, alors qu il P~t ine On peut faire un rappro-
l'Ame soit dans a pOl res .. la thèse platonicienne de
a manifestement refusées? Si l'on pense qu'il a utUisé
Aristote, ce ne peut être directement, mais sous la forme
IlipiDant entre ~es deux, pa:sa~ur;ait avoir incité Lactance à d'excerpta ou de doxogr aphies. Mais même cela est impossible,
'1'.'1.... comme Siège de 1 âm.
p 1 laquelle l'embryon se car cela n'expliquerait pas la mention de Varron. D'autre
~~çber en faveur de la these se on part, si Varron a ét é utilisé directement par I.a.ctance,
cD've,lI~PJlle à partir de la tête. l'erreur du présent t ext e sur la pensée réelle d'Aristote
. d L ctance n'est sans remonterait à Varron lui-m ême, qui n'aurait donc connu
U, 8-10. Cette longue citatIOn e a ce avec une assez Aristote, sur ce point, que par l'intermédiaire de doxo-
dDate pas littérale, mais elle résume s~ sour 1 s différents cas
graphies exposant à ce genre de confusions. Et si Varron
grande exactitude. Il envisage d'expliquer ~Ian ce entre leS
n'a pas été non plus direct em ent utilisé, l'erreur peut pro-
pOuibles de ressemblance ou de ~on-re:~:ditiOnnelle : voi: venir de Lactance lui-même qui a ra.pproché Varron et
parents et les e~fants. Cette questIOn eS146_153 P . Louis, o.u Aristote, parce qu e, d ans le m anuel dont il s'est servi, la
Afist. gener. amm. 4, 3, 767a 36 s., p . . Lact ance conçoit
confusion était possible. Voir notre position sur l'utilisation
teut un chapitre traite de cette ~ues~\On'd' semence sur
de Varron pa.r Lactance, supra, Introduction, p. 40-44.
d'uné manière quantitative la dOmI?at~onme:~~: problème en
l'autre alors qu'Aristote pose qualltatwe 5 1208 s. (t. 2,
~ 11.
12
, D Ame Lucr. , 'è e thé Orle Lactance fait un commentaire approbateur de la
termes de ressemblance. e me , 9 Nock-Festugl r . qu"I' ,
p. 117 Emout) et CH, excerpt. 22,. t . 3, p '. ions d' Empédocle chezA . t l VIent d exposer: voir des observations analogues
een.orinus, De die natali 6, donnaIt les OPl~ de température COIll rIS. gener. anim. 5, 6, 785b 16 s. , p . 196-197 P. Louis,
iI_ ressemblances sont liées aux degré gore (l'enfant aVecIlle Conséquences de sa théorie de l'hérédité, et traitées
-I8latl1s des semences des parents ) , d'Anax a Un grand luxe de détails et d e cas particuliers. Mais
très probablement de
11. 2. 18, otsl·étym.....
explicitement, mats sans Il
=::==
.,..cepto ... partua : petite dilP'8llloa . .
chez la femme. Lactance en ava1t:WijIr.'II!!!"-"
"~Dtel, qu'U faut rapprocher opil. 10, 27; iel, il développe un peu-"
pour les textes cités à ce comparer Cic. nat. deor. 2, 51, 128, p. 881 ~...Çtr.tJ!iGI~
~A~_ttti ne disent rien de ce passage. animaux. C'est une illustration de la prIDvllde~~4hâ__
..... '. _ : cf. V. Lot, Latianzio, p. 110, de nombreux auteurs. Ainsi, Hipp. de nat. PIMft;t
« Donne, règle D, se retrouve dans le 5, 813-815 : " sicut nunc femina quaeque 1cum pepeJl'it.:411M·
t - ad conseruationeDl gensrum repletur lacte, quod omnis / impetus in mammas c01llllrtltB
a ~éé deux sexes différents en vue de son iIle alimenti ,) ; Philon d'Alexandrie, De opificio mundi 38 133-
~JiIJGen_U 1 27-28 : « Dieu a créé l'homme à Son Min. Fel. 18, 2 : " cupido generandi nonne a deo nll~"':
•• _ à 'l'boage de Dieu, il les créa homme et et ut ubera partu maturescente lactescant et ut tener fetua
nit et Dieu leur dit : ' Soyez féconds, ubertate lactei roris adolescat? »; Galen.; Tert. anim. 58,
1ebé
lissez,la terre et 1"assuJett'Issez , ...» P our
s 5 : " infans sub uberum fontibus ... » (voir les nombreuna
remp . T t références données sur ce thème p. 570 comm. Waszink). _
,..lDtllltaJre patristique de ce texte, VOIr p. ex. er.
-ri, 4-5, p. 349 s. comm. Waszink. - s~siciua distenduntur : verbe fréquemment employé pour évoquer
: même expression chez Cypr. zelo et llU. 15. les seins gonflés par le lait : voir Lucr. 1, 259; Verge
Buc. 4. 21; Hor. epod. 2.46. - sapiens animal: sur cette
11'.. , 16. ad patientam. iugi Dlaritali~ : « iugum.») pour définition de l'homme, cf. V. Loi, Lattanzio, p. 138, qui donne

li
v
er les liens du mariage est une Image claSSique et
t noble : cf. Plaut. Cure. 50; Hor. od. 3,.9, 18. -
. . . . utrtus : l'étymologie est sûrement var.r~menne .: .c~.
.arro ling. 5, 73 , p. 70 Kent : « uirtus ut')0umtus a ulflh:
d A Mal
plusieurs définitions de l'homme fournies par Lactance. La
définition de l'homme comme" être vivant doué de raison ",
se trouve chez Cic. [ego 1, 22 : « animal... sagax ... plenum
rationis et consilii »; aead. 2. 21 : " animal mort ale. rationis
~te J' Verg. Gram., epit. 4, 2, p. 121, ~ , .e. "t particeps »; Sen. episl. 41, 8 : "rationale animal est homo.;
(Vaü:an 1883) : « uir a uirtute nominatur, muller a muh u- Apul. mund. 4 :" sapiens genus, homo); Herm. Asel. 7.
dlne (uel. mollitudine »)) sexus ». Voir les études de S. Bran~~, Sur l'homme considéré en tant qu'animal. cf. ThLL 2. 78,
• Quellen », dans W St., t. 13, 1891, ~. 262, et de L. Ross~6~: ~3 s. - a corde ali:rnoniaDl duceret : parce que le cœur de
• n De opificio» dans DidaskalelOn, t. 6, 1928, p. sé 1 ~o~me est le siège de la sagesse, d'après certains textes
, . l'ét logie était pas e bibliques cités à propos d'opi!. 12, 6 (cinquième point du
Origine varronienne donc, malS ymo 101
. C' T
flans le domaine public : vOir IC. use. ,
2 18 43 p.
't.' SI' uiri co~mentaire de cet alinéa), mais aussi, ou surtout, pour des
. . ' t s uel po lUS
FobIen : « appellata est emm ex Ulro Ulr u .. , ta P. ~~~~ns anatomiques. Voir en effet Arist. hisl. anim. 2, 1.
. "'rt men est mutua , 34, p. 35 P. Louis: « ... aucun animal autre que l'homme
uolumus esse, quomam a Ulns Ul us no
. ronien ne . Le ~ a de mamelles sur le devant de la poitrine: l'éléphant a bien
12. 17. mulier ... Dlollier: étymologie, var otbèse selon
fait que Varron soit nommé renforce 1 byp d eu est
p;~X ;amelles: ~ais elles ne sont pas sur la poitrine, elles sont
. . . 1 récède e p l'h e la pOltnne )). C'est donc là un trait distinctif de
laquelle l'étymolOgIe de « UIT ») qUl a P f Caes. omme Voi .
. 1 de Lactance, c. P. Lo . . .1' ausSI Id., parI. anim. 4. 10, 688a l1s., p. 140
également varromenne. En p us il.tate» sans
AreI. .erm. 43, 1, qui ajoute « id es: a fr~g ~r Isid: orig. Il\ame~::' (~lme .l'Ancien, dans le passage où il parle des
al. Ju st. 11, 95, 232 S., p. 102 S. Ernout-Pépin),
doute d'après la tradition reflétée clalrem en p
_la-'"
11riminlscence plus ou

il,=::~:P.distentis; Ernout : .... et


hine noua
.......... laJCiua per herbas tludit, Rationalité et beauté des partiel ~~~~~fJ!
_ .......l nouellas ». Voir aussi Min. Fel. la pudeur interdit de parler des membrea g6lll'-ll
8ildIIlffir. :j'" ut ubera partu maturescente certains hommes dénaturent le plan de Dieu à . . .
. . . . . , . . ubertate lactei roris adolescat 'l.; beauté et caractère rationnel des fessea (3): hallll~~-:'~"
nat. dtor. 2, 51, 128. - breuiter cuisses (4) et des mollets (5). Les pieds l'eIIembleat
• .,.i4.i'lbo;'étorique de la • breuitas », vertu du dis- mains (6); leur forme (7) et leur utilité (8). Tranaition.
. :..... (DIog. L. 7, 59). Cicéron (voir A. Michel,
I/Jilolflplde, p. 330), Sénèque (epist. 38, 2 et 13, 1. poterlUIl : cette formule de refus permet à l'a. *
."'~" A. Michel, Le dialogue des orateurs, p. 178), d'expliquer qU'i! ~e se tait pas par incapacité, mail è. 'CMU
:=-....... (PeIU- 4, 51), Sextus (Sentences 4, 30). Ces de la pudeur; Idees analogues chez Cic. nat. Ihor. 3.: fit
1IIIII_....II,.t~8IIBPlL'11Iltée.~ à J.-Cl. Fredouille, Tertullien et la 138, p. 909 Pease, à propos de l'expulsion des excrémenu.
: : : ~ cuHurt antique, Paris 1972, p. 32-35. Lactance « ... haud sane difficile dictu est, sed tamen praetereUnd~
ème de la « breuitas » à la fin du ch. 15, et au est, ne quid habeat iniucunditatis oratio Il. Cicéron dan, le
: lUl' ce th d 1 d' . deuxième livre du De natura deorum, ne soume ~t . .
• • du.ch. 20. D'autre part, l'aveu candide e a 19re~slOn
."'dUmUi ad propositum ») est aussi un procédé .rhétonq~e, membres génitaux. Ensuite, la place de cette remarque chu
....'00 retrouve encore chez Amien Marcellm, passim. La~tance semble traditionnelle : voir en effet Arist. hi.t•
anlm. 2, l, 499 a .34 s., p. 42 S. P. Louis: ce dernier parle
des membres gémtaux immédiatement après avoir traité
des mamelles. - induInenta uerecundiae : alliance du
concret et de l' abstrait; ici, sans doute un biblisme : voir
Is. 59,
13 12 17 . : « indutus est iustitia ut lorica »', 61 , 10', Rom •
, : « mduamur arma lucis ». 13 14' 1 Cor 15 53' 15
54' G l ' " .",
, a . 3, 27; et surtout Éphés. 4 24' 6 11' 6 14' «Ion'.
cam' .. , " " .
. IUstJtJae n, etc. Avec le substantif « indumentum •
VOir Is. 61 10' « et l'nd
p ,. umen t0 ·lUSt'"
Itlae clrcumdedlt. me ».'
our les exemple 1 t' . .
ThLL s a ms msplrés par ce tour biblique, voir
8, 1, 1261, 57 S.

13, 2. di . .
seXUalité f ~um ... opus: allUSIOn à Gen. 1, 27-28. La
Créatio QI par conséquent partie du plan divin sur la
n : ceux qui tra
donc « s nsgressent ce plan divin commettent
la prosti~~~~~ n~fa~ )l. - ad turpissim.os quae.tua :
, VOIr znsl. 5, 8, 7, p. 422 Brandt: 1< ... nec
._t. _ . . . IUllm profanlU'e. ut
eum et mares libldlnem
_ •...treUlllo•• conl.Uo non haben-
trouve s. source danl
n'a pas Ion
l'hOmme ~~~~:~~:~~=:e!!
que pal le lien qui existe,
elt pourvu de fe..... et
13. 4-5. Ces deux alinéas replreJl_it
_ obeeeDae libidiDie :
!~t:::::~~i~;'
• 689b 1 s., p. 143 s. P. Louis, que noua aviibi.
Voir inst. 6, 23, où à propos de l'alinéa précédent: • l'homme Il
~pIIIJl .nvtn sur la sexualité humaine postérieurs charnus, tandis que tous lei autre.
• il explique ensuite (§ 4-6) le
!::::it~t:l:~ (§ 7), avant d'en arriver ces membres dépourvus de chair.... La delscrllptllon
tance reste ici extérieure, sans intention de d6crlJrt!
L. suite des idées est la même tement la charpente osseuse, comme le fait p. ex.
.... C,8 •. ).
_II cléVeloppem
ent est beaucoup moins poussé.
hist. anim. 1, 15, 494a 4 s., p. 23 P. Louis, ou Plin.

hist. 11, 100, 246 s., p. 106 s. Ernout-Pépin. Mail PUn.,
""!" . ._ • Cicéron, na.t deor . ?... , n'en. dit rien. Mais nat. hist. 11, 105, 205, se contente de dire, à propos de l&.
." . 143 s. P. LoUIs: « ... presque
anim. 689b 1 s., p. L'homme au con- chair qui recouvre les membres inférieurs : « surae homlnt
ossèden t une queue ... tantum et crura carnosa ». Cette indigence anatomique est
jg "Raux p . il possède des. fesses,
_. de queue, mais . ce 'que n'ad compensée par une insistance sur la beauté et l'utiliU de
,.,ra 1 ' - L cause pour ainSI dire umque e
"P1é:l[Udnl~,de.... a c'est ue l'homme est le seul des cet état de fait : la démonstration reste philosophique et
• • J!- partic~larlt~ 't (cf 1e thème du» status rectus " moralisante, dans la tradition de Cie. nat. deor. 2 .
~ qui se tIenn~ o~r ~e le haut du corps soit léger 13, 6-8. De même, ces trois alinéas ne sont pas ins-
dIu)f..actaDce). AU.SSI, po q facilement, la nature a ôté pirés par Cic. nat. deor, 2, et se rattachent nettement
.. qua I~bomme pUls~e le porter t aJ' outé du poids à celles à une tradition aristot élicienne : voir Arist. part. anim.
parties du hau t e . .
della ehair aux . 11 a fait les fesses charnues, am SI 690a 28, p. 146 s. P . Louis: « l'homme est celui des animaux
da baS. Voilà pourquoI e e En m ême t emps, elle a o~ga­ qui a les pieds les plus grands proportionnellement à sa
tu. les cuisses et les mollets. , Iles puissent servir aUSSI au taille, et il est r ationnel qu' il en soit ainsi : en effet, c'est
allé les fesses de telle sorte qu e . èdes la st ation debout le seul animal à se tenir droit, si bien que les deux pieds,
ftIIJOs. En effet, pou~ les quadIUPt a; de l a garder conti- qui doivent à eux seuls supporter le poids de tout le corps,
D'est p.s pénible, et ils ne soufl'ren p . les supportent,
les quatre pattes qUi doivent être longs et larges . La taille des doigts n'est pas
nueDement (car, avec h és) tandis que, pour la même aux pieds et aux mains, ce qui est rationnel aussi.
iJI 80nt comme perpétuellement couc 'dressé tout droit,
En eITet, la fonction de ces dernières est de prendre et de
l'homme, il n'est pas facile de dem eure; eoir. » De même,
serrer, aussi faut-il qu'elles aient des doigts longs ... , tandis
et son corps a .besoin. de se reposer et de ~ ;~s P. Louis. Galien
l peu près, hlSt. amm. 2, 1, 499b
.ussi De usu partium 15, 3, note u 1 1
î: il' té des muscles fes-
ù Apulée parle
que la fonction du pied est d'assurer la marche... » Beau-
C~u? de ressemblances donc avec Lactance, la première
siers 'pour la station assise. Le passagt ~6, 214, p. 140 ~,Imihtude étant dans le fait que cet ex posé sur les pieds de
des fesses parties charnues (dans Pla ' text e. Quant à :omme suit un paragraphe traitant des fesses, des cuisses,
,
Beaujeu) ne ressemble pas eau b coup à no t re
savons pas par. ~es de.s jambes; ensuite, le parallélism e entre les mains et
Pline, il ne' parle pas de ce sUJ. e,t et. .nous ne est parvenue iCI les r~ds, leur. aspect allongé, la différence de taille entre
quel intermédiaire l'idée aristotél.IC~~:~: la chair deS fesses port Olgts de pIed et ceux de la main . Mais pas d'observation
à L.ctance. La remarque sur la sohdl ant sur le pouce chez Aristote, et Lactance n'explique
-:==:::;~:~B.~
il Plble . . .
r..._- èft8 Lactanca : .r. 14. LE FIEL, LE FOIE, LA.
:..p'Din: • uola (= planta )
Ildiiila. L'étymologie • planta, LEUR ROLE DANS LES PA:SSTn'
~at1C:&le : cf. Brandt, • Quel.
: passage perdu de Festus;
'iIi~ler : • plantae sernin a olerum,
Les parties « dubia uel obscura » du
certain nombre d'organes internes ne reçoivent
-lDIhlI".
etiam ex simili plantae cation satisfaisante. Pourtant Aristote avait PfjI)1I4)a'
étymologie, d'origine ancienne, une explication pour certaines. D'où la question: 'ta
l)Ji}lmJl8 • La finalité des doigts de pied n'est déficiente de Lactance est-elle à rechercher dans la tràdi~~
A-iistllte et Lactance: selon le premier • aristotélicienne, médicale ou grammaticaie?
il s'agit de répartir la douleur que Beaucoup de pa:ties du corps humain ne sont comprêhen.
chocs de la marche; Lactance voit, plus sibles que pour Dieu (1) : la membrane du mésentère (~
leur finalité dans la course, qui serait impos- les reins (3), la rate, le foie et son fiel, le cœur (4). Crltlqu,
de ceux qui attribuent une passion à des organes bien déter-
minés (5) : rien ne prouve qu'il en soit ainsi, et l'on peut
.,. ·tion importante : quels que soient les avis même prouver qu'ils sont dans l'erreur (6-8). La conclusion
.rADSl l~ sur la structure du De DPI'f"ICIO, 1'1 f aut est donc négative, mais une certitude demeure : tous ces
_ l'on peut av.. O , .
. . • plU'tir d'ici un Important changement d attl~ude ; viscères contiennent l'âme dans le corps .
a.*P''' a fini de parler des p~rties du corps humam au 14, 1. multa : Lactance exagère un peu, car la présen-
.... desquelles il avait une certitude. tation des éléments inexplicables dans le corps sera terminée
à la fin du paragraphe. - perspicere : au sens fort; Lac-
tance ne veut pas dire qu'il est impossible de faire des hypo-
thèses à leur sujet, mais qu'on ne peut les comprendre à
rond. - fecit : avec le sens de « créer)) : cf. V. Loi, Lattanzio,
p. 104 s. notamment: usage chrétien du mot dès la Vetus
Latina, puis dans Tertullien.
14, 2. tenuis membrana illa perlucens : il s'agit ici
des membranes enveloppant les intestins' voir Cels 4 l'
• contegit ue . ' . , .
1 ro um uersa haec omentum ex inferiore parte
eUe et strictum .
11 80 204 ' ex supenore moIlius »; Plin. nat. hist.
ti~ '. .' p. 93 Ernout-Pépin : « uentriculus atque intes-
a PIngul ac t .
gignenfb enU! omento integuntur, praeterquam oua
sans le ~éus.)). Cie., nal. deor. 2, 55, 137, p. 906 Pease, parle,
tement l cnre
e ' du « med'lUS 10 . t es t'mus ", ce qUI. traduit exac-
31 - 496a ~rec !J.ecrev-rÉpLOV. Cf. Arist. hist. anim. 1, 16, 495b
, p. 28-29 P. Louis: « au-dessus des intestins se
~~~:: et large, lui . _ . part. anim. 3, 7, 670. 2fti. P ~==:=
::: rJIl6IeDtère est. selon Arlst
wllJWill'''''P, Louis. de • recevoir ~
......___ de le faire passer dan. le
ces conditions. Lactance
(l droite) du foie, résulte ceDe
pleinS de sang l, et aussi Pllb. .~I.Ul_~
Emout-Pépin : • certe iecm nulll eat

a:;==:!
t1bus ... » - globu8 cardia: remarqu~,
sa documentation n'a-t-eUe mativement seulement : voir Arist. lUIt.
JgJIOrait-illes raisons des anatomistes. 496a 18 S., p. 29 ~. Louis: « la fonne générale:::-
Ifmmtud.o : les organes ~Ol1t doubles, pas ~longée, ~als plut~~ l'ex~'::::
arrondie, sauf il
est double. dans la mesure ou il comporte termme en po.m.te ... » L l~terrogation lactancienne . . _
puche. Cf. opif. 10, 8, comm. à « quod être une rémll1lSCenCe lomtaine de Lucr. 4 119 , ••
cordis globus aut oculi '1 » - sanguinis fona ; rep~ ~.::,
irllDJ. '. Arist .• hisi. anim. 1. 17. 496b 34 S.,
~~UJII. savait avec justesse que « les reins existent... 10, 11 (cf. comm. ad loc. pour l'expression). Si l'on . .
avec nous que les passages que Brandt appelait les. dd1-
!
sécrétion qui s'accumule dans la vessie ....
au contraire. prolonge ici son erreur d'opi!. 11, lions de B3)) sont bien lactanciens, tout au moins pouraJeu
ce sont les intestins qui filtrent l'urine. on voit majeure partie, ce texte parle en faveur d'un raecourcItP
fOie qui reste aux reins. En revanche, Cicéron, nat, sement, par Lactance, d'une version première du texte qui
54, 137. p. 908 Pease. expliquait brièvement. mais aur~it co~P?rté les « additions de B3. » En effet, il y a lei
.",c:telne:nt,le rÔle des reins. La longueur de l'explication re?rIse d opz/. .10, 11, et les interrogations posées dans cet
opif. 11, 19-20 exclut pratiquement que l'erreur vienne alméa sont tres courtes : « Quid splenis? Quid iecur'l
de Lactance lui-même : il a donc puisé son information à Quid fellis amarissimus liquor? Quid globus cordis'1 » Ô~
UD8 souree extra-cicéronienne, à laquelle il a ici donné la peut donc penser que Lactance a voulu supprimer ce morceau
JR«érence. - ait Varro ... : voir S. Brandt. « Quellen " ~our deux .raisons : éviter une redite, et améliorer l'équi-
"'s WSi., t. 13. 1891, p. 262 : « Varron rapproche renes et h~l'~ de l'~~néa. En,fin, il s' est peut-être aperçu de la contra-
nui, sans doute à partir du grec P€(j). L'insertion reste ext~. dictIOn qu l~ y avait à poser une question du type « Quid
rieure : Varron donne précisément à travers l'étymologIe globus cordls? ", et à ajouter, immédiatement après une
relative
, qui , in t ro d Ulsalt
' , une définition amorçant une expli-
'
ne explication que Lactance refuse : les riui désignent
les uretères, qui partent des reins pour s~ dirige~ vers la catIOn finahste : si le cœ ur est « source vive" du sang il a
vessie. » _ quoniaxn spinae ... : explicatIOn CUrIeu~e, ,en ~orCément quelque utilité. Mais l'argument n'est pas ;bso-
rapport avec opi!. 11, 20. Anatomiquement, la desc~lpt!On umtent ,probant, car la logique du De opificio n'est pas d'une
t o ale ngueur . La t
. '
de Lactance est Juste, malS la conclUSIOn qu l
" ' 1 en tIre est
, de 1 . c ance é cnt
' VIte
, et ne se soucie pas toujours
aberrante. Il semblerait qu'il n'ait jamais connu de ulslu a cohérence de son exposé.
. de B semb e
ou de audilu l'existence des uretères. « Quomam Il k
la « lectio difficilior " contre « quia " de V P g. Voir E. Hec , mat' ? ni si forte ... .. d ' ou' L actance tlre-t-ll
14, 4-5. . . son infor-
Ion Corom t 't
«Bemerkungen ", dans VChr., t. 23, 1969, p. 288. pensée? 1 L el~ SI uer le passage dans l'évolution de sa
ThLL ne donne siège d i e fOle est t r aditionnellement considéré comme
t .... 4. conturbato : outre notre t ext e, le , chez 2, 7; ;vie~ sagesse (P acuv. trag , 84; Bibac. carm. frg.
qu'un exemple de ce terme employé dans ce sensueile ces 1, 9 66 . ora 77 ), ou des p assions: colère (Hor sai
bidore de Séville, difl. 2, 66. La théorie selon la: z Mis t . , • ; carm. 1 34 . ., .
ln leu. 5, 12, ' ,4, Iuv. ~ '. 45 ; 6, 648; Rufin. Orig.
organes sont faits de sang caillé se retrouve c e p. 356, 4 B ,), rl CS Ir amoureux (Hol'. carm.
douteconnal~lt~;lll~::~=~~
~JP.; :Hart;. 0, 674, Laert-aee
e,.,.. 5, p. t3, Il., __ par hi
.aslak; I,a1in fathers, Goeteborg 1958 3 li
Serv. Alrn. 6, iII,
. . . . .1'. ~plBt. 64, 1, 3; Claud.
" ."ülllgr'ia (Sen. Berc. O. 709·
11):; courage (Sen. Berc. O.) ,:
tuor animi perturbationea» p' •
,
Lact. insl. 6, 14, 7 8., de Cie ·~~~~~.I~"~
T
également les précisions apportée:"' J, iIlI~"""
"",,18II1t6 comme" sedes iracundlae • celle, • Interprétation d'Énéide 6 .s~ Cè~i.~ÎIiÏ
",.,4-<.7.457 : • sub pectore, ubi locus est /' Antiquité class ique, t. 3, p. 111. :'. ~ iea :"''''IIII.III.!
_."..~ 110 : « Alcidae furoris exarserat atr~
k.llkl.... Pen. 1, 12; Aug, serm. ed. Mai 59
Henne des quatre passions de l'âme
., (A
et JOIe
6
en. , 733), est traditionneU de
.
' cratnte et d"a4~ d '
Serv. Aen.!6, 733, p. 103, 10, t. 2 Thil: . ;u\s V~_
_, .t .--
dIU.-, 19, 12, 5; Prud. perist. 9, 46; 10, 867
iCIIIIld. 17, 225; Sulp. Sev. dial. 2, 1, 8; philosophi dicunt quattuor esse p . ' Varro et a _
opinatis et duas a malis opinatis re:SSlo~es,. dual a heait
~=~: 38'1; Orut. 616. 3. Quant au cœur, il est
il p8U1' chez Plin. nat. hist. Il, 70, 183, p. 86 phius, in Terentii Andr. 5 4 34
.mst. 18, 136,t. 3, p. 270, 27 ' ,Keil'
U:l"' VOIr aussi B~
,p.A th Wessner' D-L._.
l ' ..-a _ _
illlIItIlNJ)bI : • Bruta existlmantur animalium quibus
en fin Sénèque, epist. 59, 3 et 17, p'. 8~9~ p~at. 1, 18, 24t; ..
_:: EdO!' rlllet, audacis quibus paruum est, pauida quibus cette théorie n'est exclusivement ru. st olclenne
_ . échac). fa~
..';'pdl~ideA. Maximum autem est portioue muribus, lepori, . p ni En 1ft"_<

• •,ltMlrwl)j pantherae, mustelis, hyaenis et omnibus timidis clenne JI. our en revenir à Lacta ' p.......ua..
posent tout de suite . aucun d ncte, deux conclusions s'lm-
..tnprapter rnetum maleficis...» Ce dernier s'inspirait dL' es extes cités n' t
dfAItst. part. anim. 3, 4, 667a 12 S., p. 80 P. Louis: e actance, au moins directement. . es source
, ..,.,.X qui ont un cœur gros sont lâches, ceux qui l'ont
contr~irement à ce à quoi l'on aurait ' ~nsulte, Lactance,
pas l~ thèse de la localisatio d pu ~ attendre, n'adopte
pJulpettt et moyen sont plus hardis ... Le cœur est gros chez contraire, il la critique vive n es passlO~s. principales; au
,,~e... , et presque tous les animaux dont la lâcheté est nir de sa source ui a m~nt. Cette crltlque doit prove-
.....'este ou que la peur rend malfaisants ». 4. Sur la rate, cisme académiqu~ ~ . ppar~lent probablement au scepti-
....e de la gaieté, voir Plin. nat. hist. Il, 80, 204-205, Rackham (Cicéro~ :::e e~ e et Cic. ?cad. 2,39, 122, p. 624
p. j3 Ernout-Pépin : " Sunt qui pute nt adimi simul risum pora nostra non nO~imus e l~ ~éde.cme empirique) : " Cor-
ldIninf, intemperantiamque eius constare lienis magnitu- ~uaeque pars habe~t i ,qm sm~ Sltus partium, quam uim
dIRe .; Seren. Sammon. 426 s. :" Splen tumidus nocet, Intere~t ea nosse gnoramus; Itaque medici ipsi quorum
et mum tamen addit ineptum. / Dicitur exsectus facilese aiunt empirici n~t:eruerun: ut ui~erentur, nec ;0 tamen
uferre eachinnos. / Perpetuoque aeuo frontem praestar lacta et detecta m t ~ esse IlIa, qUIa possit fieri ut pate-
seueram '. Sur cette tradition et ses dominantes, cf. J. Fon- u entur)J.
taine, Isidore, p. 670 : " l'inventaire des fonctions hépatiqueS
et spléniques a pour origine première la médecine stoïcienne, le Deu XI.me
'è problème : .
Or'~e OPlficio, L~ctan ce comment expliquer que dans
181 quatre passions fondamentales étant réparties entre les se lglne première l~ méd re.fuse cette conception, qui a pour
quûre organes internes selon le principe (pOSido nien ?) d~ (U'".ble la prendre à so ecme stoïcienne, alors qu'ailleurs il
.. tympathie appliqué aux relations entre l'âme et le corps!, a.dfS agit des P~Ssions) n compte? Voir en effet inst 6 15 '4 .
d 'ffé ents entra- ectum . « quodsi ut m d' . . , , .
1• quatre humeurs dans quatre organes 1 r la limor' . In splene est . ' . e ICI adfirmant, laetitiae
aent quatre tem~é~aments différ~nt~ : ,c.om~arer ~,~~e •. lS 11l Cd
or e, facilius' est
Irae. m felle ' l'b'd" .
1 1 lUIS lU iecore,
IGca1fsatlon platomclenne des partIes mferleules de , mterficere animal ipsum quam
~=:..
~
,.anbnantt. 1IIIk
f ....ge. trait& . .
Iii........ Péripatéticiens IOnt
les Stolclens,
proc*lé ~:1:!=!:;~=~!
nt Dieu,
oratoire et ni le.
colère, pourquoi avons-noUi

_ICI.,..
...... Ira 21, 4 : • nam si (D8111)
quodammodo reprehenlor
le fiel, c'est pour que le sq ua~'a~.'~;~:==
colère et qu'il puisse exercer'; li
rat... rapprocher d'opil. 19 bis 3) ns la vem. ......-.i
Sénèqu~ s~ ~lf:~~~~~~~~~:::::
Jlll*clplO iram homini indidisset
_.IIUlUI commotionis in umore fem; la méditation de
1IIit~_l1en lt, dans W St. t. 13, 1891, p. 280 des passions et de la SOUfTra~cea. PrOvidence, ef..;le
. . . . .lDtiloD: • dans le De opificio, Lactance ~
. . ._~dt5erltvajt les processus de la vie de l'âme 14,6. Deux arguments d'fIé I rents' A
,:C:::~ mais, plus tard, il a employé les argu- cac hé ; B . preuve par l'absurde' il n" . tout ~
grosseur entre les espèces .' y a pas de dit!éreD. .
Iii établir ses thèses. En op if. 19,1, nous
PHn. nat. hist. 11, 70, 183an~males, malgré ce qu,ene.·
.....prelndication que Lactance a utilisé un modèle
...... _ ego id meo iure ab ancipiti uindico '. 11 19~-195 (du fiel), 11, 80,204~20ropos de du cœur), 11, :
........ l'b1'MOlution de son modèle, son avis personnel, amma.ux qui sont, d'après Pline, di la rate) : il y a de:
ou qUI les ont de très petite ta'll
1 e. pourvus de ces vlsc"'--
~.
, : : :: qui allait de soi pour un chrétien. Il aurait donc

'.1\_
" avec une certaine indépendance vis-à-vis de sa
dans la seconde partie du De opificio. II Mais Brandt
~_.1".. cherché à expliquer le revirement de Lactance.
14,7. L'argument de la s éci .
déj~ ~mployé par Lactance !ntr~clté .des organes des lena,
est ICI retourné contre les St ... Épicure, en opif. 6 8 s
. . . .vlent de remarquer d'abord que, dans le passage cité des tripartite, à la fois dans la Olcle~s. Il utilise une st~et~
ffIfMIntiOIl8, Lactance donne l'insertion « medici II : il dans la seconde, bien qU'ilPrem~ère partie de la phrase et
lIIttacllait donc consciemment ces notions à la médecine, et ~ssentiels : fiel, cœur rate .y ait en fait quatre organes
ClIRIIIalswt l'origine lointaine de la formule. Mais, dans notre hsme entre les deu~ parti~~le, pour insister sur le parallé-
' ....ge, Lactance dirige ces notions, issues de la médecine renforce l'argumentation). de la phrase (la rhétorique
Itolcienne, contre les Stoïciens. Certes, dans le De opificio,
Laetance prend une position qui se rapproche du scepticisme, 14 , 8. quéUll nos . 1 .
et ft est Donnal qu'il critique une thèse stoïcienne. On peut COurante chez La t . a « lUnctura )) « aliud quam
relrou c ance (cf Bra dt l » est
dODC penser qu'à l'exemple de Lucrèce il a volontairement kunge~e»ntd la formule classi~ue. ~Oi; End~, ~. u.), BPg
utilisé contre les Stoïciens des arguments provenant de la
secte : voir le « partim uero ex ipsorum (armis) II d'o~i~.
homine~ ..~n.s VChr., t. 23, 1969, p. 288~28gec , « Bemer-
cris » ( . thème scriptur'lre d . - ut supra
20, 3. Le procédé remontait à la tradition socratique, mais Il Voulu = Sir. 3, 22), déjà éV: u « altiora te ne quaesi-
faut aussi faire la part de la rétorsion des arguments dans I~ atque a~~~ certaines choses q;é t dans api!. 1, 15: Dieu a
logique oratoire des rhéteurs. En fait, d'ailleurs, y a-t-Il Ita II (voir supra co es ent « abstrusa prorsus
vraiment contradiction? Les textes du De ira et celui des 14 9 ' mm. ad lac.).
1II8titutions sont introduits par des particules à "aleu~ L , . certum .
conditionnelle «( quodsi », « siquidem ll) . Il est donc t~ntan
a.clance n' et IndubitatUlll . .
lllanière d est pas un scepti ue . . nuance Importante :
de voir, dans. ces deux textes ' non pas une contradiction
. ar°t~l- queStion e son maitre Cic~ ,malS un « probabiliste» à la
e
une évolution de la pensée lactancienn , mais un casour Pt aU avec S B~ar il se ménage de~on,. tout au moins sur cette
eulter de • disputatio in utramque partem ll, qui rec . andt, qu'il a. utilis/ omts s.olides. Si l'on admet,
un traité sceptique dans la
. .II............ ,..... ...

ii11ii-"P~id bien lOin cle ..
, . et qa'8 n8 l'en lert que
15. LA VOIX ~"'_tI
~:=:
• la polfmlque. - ntmeDl
clu thème du corps vale de
1.-.,,__11. de • uas est quodammodo On se serait plutôt attendu à en
' • •-:' ..eOJdll~nl:ter~ D, c'est-à-dire 1 main- la bouche ou la langue (c'est-à-dire
li corpl. - Di8i artifex : rappel D "du
iI_ .. -.a-. le deux tbèmes implicites: leu saI
t du ch. 10), ou encore après les mains, lnèDaiJIW
la tradition anthropologique, pour que
~~:l(·::vec 'U créé n'a pas de secret pour débarrassée de la préhension de la nourriture (è'e8t~
il • lfttJe deCècequrtaI'nsafaitS est interdite à l'homme.
D' fin du ch. 10). Or, Lactance attend le ch. 15 "'...:.....,,...1

t'i4tI.o1e au lU Jet logique de la phrase: leu. C'est qu'il ne juge pas possible d'en dire rien de
adopté n'étant pas descriptif à la manière d'Ariatl~fe~ '
dialectique, dans la mesure où il va du certain au dOllltéilrJ
à l'obscur avant d'opérer, en sens inverse, un ret:oÛjr:
certain dans les dernières pages du traité, l'ordre atI:itci&
Iicien traditionnel n'était pas ici possible.
La voix n'est pas ce qu'en disent les grammairiens (1).
car elle nait en dedans de la bouche (2). Toute explication
reste douteuse (3), et il faut avouer notre incertitude (4),
ce qui n'est pas un aveu de scepticisme (5). Annonce des
Diuinae institutiones, et volonté de terminer rapidement le
traité (6).

15, 1. quam rationem ... : procédé de l'interrogation


sans réponse. - grammatici quidem ac philoaophi ... :
selon J. Fontaine, Isidore, p. 427, I( la définition stoicienne de
uox (= Il aer ictus ))) a été banalisée par la tradition gramma-
ticale )); cf. Keil, Grammatici latini, t. 1, p. 420, 1. 9 s.
(=:~iomedis art. gram. lib. 2) : Il uox est, ut Stoicis uidetur,
SPtrltus tenuis auditu sensibilis, quantum in ipso est. Fit
autem
aus' 'b' uel exilis aurae pulsu uel uerberati aeris ictu ». Voir
( - SI, 1 I~ ..' dans une formulation semblable, t. 4, p. 47, 1. 1
rn- ~robl inslituta artium); p. 367, 1. 1 s. (Donati ars gram-
tic~lCa);. t. 6, p. 14,1. 13 s. (= MarU Victorini ars granuna-
• u~' qUIt donne une double formulation, latine et grecque:
Gra le .es a.er ictus a.uditu percipibilis, quantum in ipso est.
i~u:~1 «~p
ra.liter? «)(On,
7t&7tÀ1JYfJ.évoç' Cll.a61J't"oç' 6aoll f,'
• crTLV; t. 6, p. 189, 1. 9 s. S. Brandt, " Quellen .,
..._ll'orIgine varronlenne du GrigOire de Nyue. De . . . . . .1iI
.......u~ « n De opificio Il, dan. • (SC 6, p. 115), doane lU1e ~• . . -•
de ce que nous appe10na CI _
. .~... « on peut diftlcilement croire
Daniélou, ibid., note la ~I;~:;'::::~
~::=~~p.. de Varron seuI.; et de nat. deor. 2, 59, 149; il renvoie A P
Songe de Scipi~n, Bordeaux 1936,' .l.""iI1IIIIii
.. Laêrce (Vies et opiniolUl des
rapporte le mot comme étant de
source de GrégOire serait PosidoniutlP
III'JlIIIIIJt S6nèque, Diomède. Aux citations
est la ressemblance relative
. entre 1e t ex.to
( :n•• .:....
"'~. on peut ajouter que Sénèque utilise
de Lactance. Ce dernier ne fait pas
ft:I~.flnition : cf. en effet nat. quaest. 2, 6, 3, e1ll
(comme on aurait pu s'y attendre a:r 'b• •
: c Quid enim uox ni si intentio aeris, ut Cicéron), mais à celle de la flilte 't andt do. . _ _
formata percussu »; 2, 29, 2, p. 80 Oltra-
uox nibil aliud sit quam ictus aer ... »; dial. appe1 aux d eux comparaisons: la trachée ' an isde~~~::::~
rôle du tuyau de la flûte . La colo nne d 'air bl
:-)',:'.'1UU!t• •• 21, 6; clem. 2, 1, 1-3. Nous avons donc dans sa descente, se répercute vers 1 h oquée QIDlli6
définition d'origine stoïcienne, à tel point tion, et produit un son (comme act ~l aut, entre en . .
que son origine n'était sans doute même plus d'arbitre à deux tons, qui sont des «~ût:~ent dans les ldfGeta
Lactance affirme avec une force remarquable la deux tuyaux). L'explication de la fl At de Pan. en m6tal.à
fiUltel~é de cette définition. Il est probable que cette assu- ) t.
arynx es un mstrument à cordes t
u e est parfaite ai
,m s le
CI lui vient de la source à laquelle il a également puisé vent, ce qui explique l'embarras ' d: ~on ~as ~eulement à
pas~age. Selon S. Brandt (voir son é1 explIcatIOn dans ce
i~Ucation embrouillée qui suit aussitôt. Cette source
~alt être, sinon sceptique (comme le veut S. Brandt,
c Que1len »), du moins nettement anti-stoïcienne, donc
WObablliste.
déSigne la partie inférieure du t ( .' a~ ioc.), « fundus •
Aussi, en accord avec Brandt uyau « mfenor pars cicutae»).
• patentem cicutam ' nous proposons de traduire
, )) par « un chalumea .,
c est-à-dire « l'ouverture l'emb uch u qUi s ouvre »,
15,2. extra os : selon cette théorie, la voix serait s'agit d' une syrinx mo;oCalam: ,ure d'u.n chalumeau ». n
produite par le choc du souffie humain contre l'air extérieur. (dont une extrémité est b ' c est-à-dlre d'un flageolet
La formulation est très probablement empruntée à la trous latéraux que 1'0 bouchée avec de la cire) percé de
uadition grammaticale. On retrouve en effet à peu près la avec les doigts pou fn. ouche ou débouche alternativement
même phrase chez un grammairien tardif : voir Keil, Gram- so ' , r aIre varier la ha t d
n ricoche sur le fond d l ' u eur u son. Ainsi le
matiei latini, t. 8, p. 161,1. 2 s. (= Petri grammatici excerpla) : fond du gosier) pou te. a syrmx (comme il ricoche sur le
c non enim extra os, sed intra uox gignitur ». - siInili°r sYtmx. (comme il sortr sor 1l f latéra1ement par les trous de la
uer! : le mot suggère que Lactance s'inspire d'une source par a bouche ou le nez) .
imprégnée de probabilisme ca.rnéadien, attachée à la vale~r
15, 3-4. Trois ar
et à la relativité de la vrai-semblance. - stipatUIll Spl- ~héorie échafaudée pga~~en~s renversant pratiquement la
ritum .•. : passage difficile. Comme le dit S. Brandt (voir son haute, de la même ac ance; d'où les a-t-il tirés? Sans
éd. ad loc.); Lactance semble avoir transcrit avec trop peu urnain Source que la .
. . ' dé' à obscure. est e aVec le Son du h 1 compa.ralson de la voix
de 10i n sa source, ou aVOIr reçu une mformatlOn 1 r tlO . n in i:sOSsible : « qualis ;ot:~meau. Une source grammaticale
Cic., nat. deor. 2, 59, 149, donne de la voix une exp ~ca ar gr~ e~t ", expression u ," rappelle en effet « quantum
tria claire (voir aussi les nombreuses références fournies
r guarn"p) ahcales de 1a VOIX
. q e 1 on trouve dans les défi 't'
cité 111 Ions
Peue, ibid. p. 937-938, note « plectri similem III es supra, comm. d'opi!. 15, 1,
......... 'c.~Il._ ..
• _ ... 1111". aucune concluatOI •
(Ar lei viscères) et 18 (sur
, , " '__JIIclullon en partie positive. 16. L'AME : SA 'Û~:i=
IIIItllt .-eur.
Ce problème avait été abordé par bIm
~ti.m dalabi pute. : voir il avait reçu de nombreuses solutlonl. La
. . . tUerlt la philosophie d'Arcésllas, chef de Lactance résidera donc dans le choix
r.,6Iinlii un scepticisme total. - ut eulm et la manière de les mettre en œuvre. SurI. SOll1'G.s.,1iI
"Iml. 15-16 : souci d'équilibre. Il ne faut pas tre, cf. S. Brandt, « Quellen., dans WSt .• t. 13, "U.'1a11L
,';;;'tr•.dllt accessible il notre connaissance, parce 284; L. Rossetti, « Il De opificio ., dans Di:dalk(rfa~;Tj
iP_1lltit11 acœder il quelques certitudes; en revanche, 1928, p. 191 : les auteurs il citer pour cerner 1. 801111'éfll'
1ii41i1111iJ- croire non plus que tout est inaccessible il Lactance seront Cicéron, Tusculanes 1, Calcidiul. et -!lM.
parce que certains points demeurent obscurs. Grégoire de Nysse, De opificio hominis 12.
~._.,u,prtJ 15, 1 : la source de Lactance est probable- L'âme pose des problèmes difficiles, en raison du dél~
probabiliste. des philosophes (1); cependant, Lactance a une polltlCJll
personnelle (2); l'âme n' est pas dans la poitrine (3). Elle
.,.8. l8d arit ... : première annonce des inst . .dans notre pourrait bien être dans le cerveau (4-5), car l'âme de l'homme
..... (la seconde se place en 20, 2), et plus préCisément du est comme Dieu dans le ciel (6). Mais, de la tête. l'lme
tdlWtIae livre, De falsa sapientia. - integra. : .non p~s semble descendre dans la poitrine quand nous réfléchissons
.. Jatatlte • : car il quoi aurait servi le De OplfiCIO? mal~ (7). En tout cas, il y a difficulté (8). L'esprit humain, ayant
.......... tendue », « rigoureuse». Voir ThLL 7, 2078, 1~ ~ .. une mobilité infinie (9), prouve que l'esprit de Dieu peut
• bttepr • équivaut ici il « diligens ", « accuratus », « subtillS • tout gouverner (10). L'intelligibilité de l'âme humaine est
(\bcp&Gltd. admirable (11). Autre hypothèse: l'âme diffuse dans tout le
corps (12) : c'est encore moins compréhensible. En tout cas.
l'âme n'est pas l'harmonie d'un corps qui serait une lyre
(13-18).

16, 1. Illeutis rationeIll : « mens » a ici le sens de la



défi.nition du ThLL : « vouÇ', pars animi potior intelligendi et
cogltandi capax ». L'expression « mentis ratio» est ancienne.
~t. notamment cicéronienne: cf. Cic. fin. 5, 40; Lucr. 2, 676;
'Il'm. err. 17, 4; Aug. ciu. Dei 1, 11, p. 21, 12 D. - ÏDcom-
~rehe~sibileIll : sur l'emploi de l'adjectü à partir de
c~rtulLhen, voir V. Loi, Lattanzio, p. 17, qui signale ce texte
3,e6z actance, ainsi qu'opif. 10 " 2' 15" 5' 19 " 2' inst.2, 14 , 14',
5'??
cou~ '1 ,_0, 11. Le sens du terme chez Tertullien est beau-
retrou
P
U\ (Sp~tial » que chez Lactance. D'autre part, on
ve e meme aveu d'impuissance en Cic. nat. deor.
L'o"""a e d '
g li D.eu C,·"alelll'. T. 2. 6.
. . . . . ._. pr. 2, 39, 124, p. 826 cIa8Iique de la pre. . . . .......
iiliiflllll .. antmus, ubi sit, denlque •
• _ _ lit, ne sit quidem ullus? • - ,,""ntée ~~~~::~=r:=!1
SOUI la qui
de l'imperfection,
c quo 10co ». Mais la leçon
..,...,dII'le Golhanus, tandis que les trois
..u~iDI B, V et P, ont la leçon
16, 3. quidam ... uoluera.n~'
l'insertion est sans doute •
,!!:'!:;Ja:ILI:
;,w
aucun doute la « lectio diffl-
corriger « quo loci D en u quo
18 S., p. 15 s. Fohlen : u quid slt oorml't.,I.3
aut unde ... Aliis cor ipsum a.nlmus tliclet1~~,~
animum esse cens et cordi suffusum
. ._lIlvene est beaucoup plus difficile à Aetius, in Plut. epit. 4, 5, p. 39~1~m~D1uil1e1sLeril~::;:
pwt. « quo loci» est une tournure appar-
langue. Voir en effet Ernout-Thomas, ~ye!J.ovn(oi) ; Parménide et Empédocle pe •
é 'd d nsent l'
.. 63c, qui cite notamment Cic. Sesto 68, mon ikon» r SI e ans la poitrine. Selo J
dore, p. 684, « il y a eu dans l'école storncle' Fontiltl\ll!Ha
_iia ,uu.
.....JIo •••• 2, 135, « quo loci '. Il n'y a donc aucune
peD88l' que Lactance ait refusé d'employer ici un
._Plttlf : la tournure est seulement un peu plus recher-
pour savOIr ~I
. . l' hé
« gémonikon» se trouve dans
(cf. Aug. amm. 4, 5, 6). » Mais Tertulli
. t l' ..
nne UDe '"'clilritfè
h
D '"ftlrlrij~-
en, e ...
soutIen Opll1lOn que l' « hégémonikon » se tr
, : : " CJU~ 10co ». - a philosophis : l'opposition entre cœur, celeh . h e a. l'ét a bl'Ir a. grand renfort de t ouve
t din~~1II.
(ibid. 15, 4, ?ommenté par Waszink, p. 225-2; ~eb'81ti()n'lt'q. .
III aa1t un scandale pour les anciens dès l'époque de
• _, Lactance utilise cette opposition dans toute son
et,
É pour . fimr, donne l'avis de nombreux phfl osoph es •
_1If8,.pour montrer que le christianisme est « uera philo-
gYP~lens, Orphée, Empédocle, Protagoras Ap n0 dOrtl
.,.,.,.,. notamment dans insl. 3, De falsa sapientia; cf. aussi
fil/; .,20, 3, où Lactance expose son intention de combattre C.hryslppe (voir ~nim. 15, 5-6, commenté p. 227_';'9 w.;.
zmk). d Il . est cuneux que Lactance " à ce sUJ'et ne marque
1tJ;,l\IlO8Ophes avec leurs propres armes.
aucun ~~accord . avec son prédécesseur, et n'explique as
l8, 2. at ego : annonce d'une volonté précise de faire pourquOI il ne SUIt pas la Bible. En opif. 11. 3, il a.vait P!.lé
~vre originale; en fait, l'attitude prise par Lactance d~ poumon comme étant siège de l'âme: « animae uero
. .emble beaucoup à celle de Cicéron dans ses Académiques, ~~~r:n sede~ dedit ». Il parait difficile de lever la contra-
avec la notion carnéadienne du probabl e. Ce n'est pas parce IOn, qUI trahit à nouveau la hâte d'un assemblage de
C(U'D ignore le fond des choses que le sage sera sans opÎl~ion ~t c hétérogènes
sources T ' - quanto tandem. m.iraculo . double
fftcapable d'agir: voir en effet acad. 2, 31, 99 : « Sic qUlcqUld ~~~iued de la t~ès.e précédente, critique qui tire s~s argu-
leelderit specie probabile, si nihil se offerret quod sit prob~­ la têt: et ~a ~heorle d'origine platonicienne, selon laquelle
bUttatl ml contrarium, utetur eo sapiens, ac sic omn.ls es e sIège de l'âme: voir opif. 16,4 et 16,5.
...tlo uitae gubernetur ». - diuinorUIXl opermn xnag~l­ 16, 4. alii sede
hypoth'
. .
m. elUS 10 cerebro : c'est la deuxième
.40 : le finalisme lactancien va très loin : il faut admlre~ par JeFse , t ~ettement platonicienne (cf. les textes cités
Il Providence divine pour tout ce que l'on comprend, et aUSSI . on ame l 'd
pour tout ce que l'on ne comprend pas. Cela n'est sans doute (la tête « cit d li SI ore, p. 684), à rapprocher d'opif· 8, 3
l d' 'ne 1, 9, 19 s a e e »), dont l'image est déjà dans Cie. Twc.
logique que dans la perspective de la transcendance IVl , ., p. 15 Fohlen'. « al"
, altO ora te Ile est principat liS pars quaedam cerebri uisa
ID quelque sorte négativement prouvée par 1 « 1 . eSSe sedem t um tenere' 1'"
fl'lae81eris D (Sir. 3 22). La finitude de notre intelllgenCet ,... a li ID cerebro dixerunt animi
~' umen Plato tripli e locum : ... (20) Eius (= Xenocrates) doctor
IRleste l'infinitude de la sagesse <'livine. C, es t l'arg cem finxit
. a nllnum,
. cuius principatum, id est
..
•• p_... ., et nat. deor.
...Iia Ô'Jlombreules réfêren_
brII6 OU dftfrior6, le . . . .. .
IDlD18 .'U en a. De m _ _• •
. . ..ne oille tient l'Ame. Voir l'Ame de donner la pleine _ . . .1III1Ii
discute à partir des mêmes e!6_ _k. . . . .
seauJeu: « ... rationabUern
_iPllD portionem, hanc ait capt-
'a1/'alt été adoptée par les Stol-
exploite différemment l'Image du
musique D.
_.-:t.c,,,

~~rtN""'lrntC!a 4, 906. On peut ajouter, 16, 6. domiDatum. COrporiB: suite de 11Jl'W1è
oplftclo " dans Didaskaleion, t. 6, citadelle: voir la suite du texte de Grégoire
ML hi.,. 11, 49, 135, p. 71 Ernout- cédent: De opificio hominis 12, PG 44, 156 D
babent sensus arcem, huc uenarurn «L'esprit habite dans le cerveau comme un roi Cll!1fendu.
ÜlJnUl, hic desinit; hoc columen altissimum, autour par les organes des sens qui sont ses messagers . .
'te!paeD»; Tert. anim. 15, 5, p. 227 Was- écuyers ... ». On peut d'autre part rapprocher l'expression cID
ln capite concludi secundum Platonem .; thème stoïcien de 1'~ye:fJ.ovLx6v. D'autre part, la const11lctloll
1.;,1;Qe!1JUI renvoie à Plat. Tim. 69d s.; 9?a, et à de « dominatus n avec un génitif objectif est rare: den exem.:-
1 En fait l'alinéa est ici inspiré de CIC. Tuse. ples seulement dans le ThLL (en plus de celui de Lactauœ~
. t_Atre
yapeu"
une élaboration conjointe, à l'aide
, ., . t' (de chez Cicéron et Hilaire. Le passage est inspiré (on l'a remar-
..,.urie1 doxographique d ongme mcer ame s qué même avant Brandt) d'une doxographie : cf. Théo-
,). _ ctominUB et rector : on trouve, dans un con-
phraste, De sensibus 42, qui reproduit l'opinion de Diogène
voisin, la même « iunctura » chez Apul. Plat. 13',208, d'Apollonie; voir Diels, p. 511. La ressemblance a en eftet
Jà~ Beaujeu:. (caput) sublime positum ~,t ~ommum été signalée par Duemmler, Akademika, p. 114; S. Brandt,
'-1'118
rectorem ». Ce n'est peut-être pas une comcldence. « Quellen », p. 281; L. Rossetti, « Il De opificio », p. 193. _
ex thensauro recondito : un biblisme latent est possible:
5 cerebrum : L. Rossetti, « Il De opificio », dans
!l~ieion. sign~~ (~~:~
voir Tert. anim. 15, 4, p. 227 Waszink, qui rappelle Luc
t. 6, 1928, p. 192, qu' Aetius 6, 45 : « bonus homo de bono thesauro cordis sui profert
Plut. 4 20) rapporte l'opinion des StOlclens sur la tr bonum, et malus homo de malo thesauro profert malum D.
_o~ des sensations au cerveau par les organes des s.e~s, Lactance, si l'on se fic à l'Index de Brandt, ne cite jamais
J.ea perceptions des « stimuli » externes viennent au ~~I~U ce verset.
de cette faculté souveraine, qui règle toutes les actlVJt ~
de nos sens et réside en notre tête. Grégoire de N~ss,e ~; 16, 7. ideoque ... : cf. exactement la même idée chez
aussi très proche de Lactance : voir De opificio homlnls t' Ci,c. Tuse. 1, 20, 46 : « Itaque saepe aut cogitatione aut
ui consacren
PG 44, 156 C s. (SC 6, p. 124 s.) : « ... ceux q . é al' la ahqua. ui morbi impediti apertis atque integris et oculis
le cerveau à la raison disent que la tête a été édlfi e Pt nce et aunbus nec uidemus nec audimus .. . n
IUlture comme une citadelle sur tout le corps ... n. L.ac ~. et
te contente de se livrer à une énumération : « audJden lqu e 16, 9. sensus uiuus atque caelestis : thème imagé
• e or r e
aldendi et odorandi ministra... n, dans le mem d goùt. ~:~ ailes de l'âme, d'origine platonicienne (voir Phêdre
Grigoire de Nysse, mais en omettant l'organe u alyses p cas.), mais employé par beaucoup d'auteurs : voir
Quant à Grégoire, il n'est pas convamc~
. par les an
. le corps p" 31~u,rcelle, Recherches Sur les Confessions, 2 e éd. 1968,
dei savants (voir ibid. 157 D, p. 127), et tl cO~P;~~ment est t"dl , u Deux grands courants dans la littérature latine
'" Ve· st r '
humain à un instrument de musique: si cet 111S Il . 0 C1Sme et néo-platonisme >l , dans REL, t. 42,
• ..... Ud peu ,luII 1AIUa _ _~
. . . . . . . . . gdl):diIr Se.... ..
aorp' retiennent et lIlIl...IItaI.....

li~=::::: .;.
IioIIIlliilaHIlO (avec ane eo.....
thème dM Platon,
(1 travers Cicéron),
(Sénèque, Plutarque),
P.1958,
RBPh, t.de36,
IIf;Icles CouJ'C8lle.
dans Milang~s Christine
I~~::==!I
p. 72-95 ~ •

porphyre, Hiéroclès, Proclus, p.38-40.


Chez les chrétiens : les apolo- 16. 11. sanguine bipertito : d'apr~â'I~
Tatien), Clément d'Alexandrie, seul endroit où cet adjectif qualifie le _ .
Eusèbe, Athanase, Basile, Voir opi!. 10, 11, note u duos sinus ", et III !'ltonpW.r.i.
Grégoire de Nysse; chez les Latins, antique et médiévale, Paris 1957, p. 403 : • Le a~...
Hilaire, Ambroise, Zénon, circulation de Galie~ dérive de celui d'Érasistrata fie . . . .
I(tdtin••• Voir aussi supra 4, 7, l' « addition fabriqué dans le fOle au moyen du chyle et du PA . ..
nature divine de l'âme, voir Cic. Tusc. 1, naturel, se répand ~artie. dans le corps par le système velneus,
rapidité, voir Rossetti, « Il De opificio », partie dans le côte drOlt du cœur par la veine ca~ "
'éi:'4trnflBl' renvoie à Hermès 11, 19, t. 1, p. 154 Nock- différence d'Érasistrate, Galien reconnalt la présence acJaII.
Notls à Hermès »), et à Sen. bene!. 2, 29, tante du sang dans les artères; il imagine que le Bang . . .
:.tJ'récbllC : l'Ame est « sideribus uelociorem »; 3, 20, 1, par le ventricule droit se partage lui-même en deux: la pitti
l'Àu1e peut s'élancer dans les espaces infinis. On ~eut grande partie se décharge de ses impuretés dans les P01Ull8al
Cie. leg. 1, 9, 26 : " hominem ... natu.r~... celen~ate
ornault... D, et Tusc. 1, 19. 43 : « mhll .est amm')o
par le canal de l'artère pulmonaire. puis reflue dans le
tème veineux général; une petite portion traverse la paroi
1""
Voir aussi A. J. Festugière, Ln révélatIOn ... , t. ~, séparant les deux ventricules et se mélange dans le ventri-
1. cosmique ", p. 543 s. : le déplacement instantané cule ga.uche avec le pneu ma venu de la trachée par la veine
l'.,m .. est un lieu commun depuis Xen. mem. 1, 4, 17. pulmonaire, pour donner le pneuma vital que les artère.
peut le suivre jusqu'à Nemes. nal. hom o p. 1~6 ~lat­ diffusaient dans tout le corps. » Selon ce système, le sang
thilèl. Sur l'équivalence " mens 1 animus ".' VOIl' fert. est partagé en deux, de même que le cœur. - nec si uideat:
~. 12, l, p. 16 Waszink : " ~t ,allimu~ SlUe mens s~s= l'objection est de poids, et elle montre que Lactance reste
~tli' apud Graecos, non aliud qUld mtelleglmus quam. g entre deux systèmes : le matérialisme stoïcien ne fait pas
geatum animae ingenitum et insitum et natiuitus proprJ~m, de ~ifllculté à placer l'âme dans une partie du corps humain,
9:»0 agit, quo sapit, quem secum habens ex semetlpsa mais le dualisme est gêné par l'union d'un élément incor-
"eum moueat in semetipsa .. , II porel, comme l'âme, à un élément corporel, comme le cerveau
ou,..e sang. On retrouve des idées voisines sur la difficulté
16 10. Comparaison entre 1, ame
' h umallle
' et la, " mens 1 ~u il ~ a de concevoir l' union de l'âme et du corps, chez
• , ' , f Sion de a
dluina ». Voir V. Loi Lattanzio, p, 38 : Il y a ICI ,u raIis régol re de Nysse. De hominis opificio 11 (SC 6, p. 121 s.).
notion platonico-aristotélicienne de Dieu « ll1corpo 'a

mens », et de la notion stoïcienne de « spIn us,
pel' omUl .,'
d'ori- thé16~ 12. siue etiam... sparsa discurrit : troisième
. . . d'fi . lusae' duahsme One évoqu . L
aequah mtentlOne 1 USUS ». - lnc ,. l'âme en les ee par actance: l'infusion de l'âme à travers
fIIDe platonicienne; thème du corps prison, de Fest9 abe cipernV1~mtbres du corps. Elle rappelle la diffusion du prin-
al des Sto" , .
cage : voir P. Courcelle, « L'âme en cage Jl , dans du même anirn. 14 lClens Jusqu'aux organes des sens. Tert.
.L Hlrllchberger, Francfort 1965, p. 103-116. Image , 4, comp are la diffusion de l'âme à travers les

. . . . . . tuyaux de l'orlUe brIN la lyre ou que l'osa 0I1I!.....w:
• CIe. TU8e. l, 10, 20, lOutlenne avec ta mantère
jnlillIaai ft8Uram et quasi corp11l doit nécessairement exister ebllllllt!t.-1IIIia
.::-......_ ·.cUslt 88se, cuius uis, ut lam détruite; car il est Impossible, qu:llJlèn•• ~M
.",. .1, ln natura maxuma esset 1. - que la lyre avec ses cordes qui sont de Il.-It6Mi_
: voir en opil. 17, 2, la doxographle encore, et que l'harmonie, qui est de
; certains la croient ignée. même famille que le divin et l'immor:, ....
qu'elle ait péri avant ce qui est mortel • Veœ
. _ . oaue •.. : alors que les trois théories platonisant de Grégoire de Nysse , De· hommt. . .~
. _ onM..4
• • IIUII que Ladance prenne vraiment parti
PG 44, 161 A s. (SC 6, p. 160). Il est fort rJ,.,....o
_.1& .
....i.ue dernière est repoussée d'emblée, parce
la négation de la présence de l'âme. -
. . . . . : la source de Lactance est ici sllrement Cie.
Lactance, comme Grégoire, se place dans la Ptra able que
Phédon. On tr~uvera une étude de la tradition d~~n du
sage dans J. Hlfschberger, « Seele und Leib i d pu-
«...
...........,.. 51 : Dicaearchus quidem et Aristoxenes, .
tike », W' b d 96 n er Spltan
les a en 1 9, in Sitzungsberichte d W -
• •IIleUis erat anlmi quid aut qualis esset intellegentia,
chafllichen Gesellschatt an der Goethe- UniversiUlI. ·t 8 Uaen.-
. .......onllno anlmum esse dixerunt ». Voir aussi un plus o1 8 . t' , • ,1989
n ,.p. . - concmne : Jeu de mot entre «concinot (= chan:
."'dlQloppement ibid. 1, 9, 19 : « Aristoxenus, musicus
ter, louer dans un chœur) et « concinno » (= aJ t dl
'ait 1lflU8 phllosophus, ipsius corporis intentionem quandam, t
· t t) S
poser ar IS emen. ur l'idée que les organes vivants
us er, 1-
jNlat ln cantu et fidibus quae ciPflovtlX dicitur ; sic ex cor-
forment un tout, et que les uns réagissent sur les a t
. . totius natura et figura uarios motus cieri tamquam
cf. p. ex. Tert. anim. 10, 4, p. 13 Waszink : " Cut res,
... GIUltu lonos. Hic ab artiflcio suo non recessit et tamen
4tdt aliquid, quod ipsum quale esset, erat multo ante et tant~m patuit i~ dei. opera, ut alicui haec deesse praes~:
1IItctum et explanatum a Platone » (Phédon 85e s. : même pserlt: Herophllus Ille m edicus aut lanius, qui sexcentos
~rie, expressions semblables). Or, d'après L. Rossetti,
exsecUlt, ut. natura m scrutaretur, qui hominem odüt, ut
~osset, nesclO a n om nia interna eius liquido explorarit
« n De opiftcio », p. 193, on ne trouve rien chez Aetius: seu-
lement une citation de Stobée (eel. 1, 48), mais sans rapport Ipsa. mor.te mutante quae uix erant, et morte non simplici'
avec: Dotre texte. Cicéron s' impose donc ici comme source sed Ipsa mter artificia exsectionis errante ». 'Waszink p 185'
de son éd . ' .
• Ientielle, sinon unique, tout au moins p our ce passage Voir :' SIgnale les discussions des médecins à ce sujet .
précis. Voir aussi CH, traité 18, t. 2, p. 248 s. Nock-Festu- aussI le text e plus ancien de Cic. acad. 2 39 122
81Me (traité composé sans doute sous Dioclét ien, vers 300). Pla' 6t~t~ Rackham (cité supra 14, 4-5 : « nisi forte cr:dendum '
e 1 lae ))). ...
16, 14-15. Poursuite du raisonn ement commencé dans
les précédents alinéas. Voir dans Platon, Phédon 36, 85d 5., 16 16 . .
de celle . ~1 qmcquam mentis : ironie acide, à rapprocher
l'exposé de la thèse de Simmias : « on pourrait dire la même à l'égardq~:mp~o~e Cicéron, Tusc . 1, 18, 41, p. 28 Foblen,
chose de l'harmonie d'une lyre et de la lyre elle-m~~e . e.t dee uero eum A . Dlcearque et d'Aristoxène : « Dicaearchum
lbl
les cordes, que l'harmonie est quelque chose d mVls , sane homi flstoxe~o, aequali et condiscipulo suo, doctos
d'incorporel, de parfaitement beau et de divin dans la lyre quidem unes, omlttamus; quorum alter ne condoluisse
accordée, et que la lyre elle-mêm e et ses cordes sont des alter it'> mdqluam uidetur, qui animum se habere non sentiat,
corps, de la matière, des choses composées, terreuses, ~p­ t tansrer" e ect aturSUIS' cantIbus,
. ut eos etiam ad haec
parentées à la nature mortelle. Supposons maintenant qu on re conetur )>. - sua sponte : Lactanee réfute l'ar-
,

Il-:::::!~. 'aide du tb_


emprunte l ..

*:=:~. travers la traductloll 17. LA


Il Songe tü Scipion (voir
. . ~ mobUis semper »). Il
. . dllD8 le paragraphe qui suit, Les philosophes ayant émia des 'Jft'It\i,
.....IIPl-,8.IIl.tua sponte cogitat et mouetur l, • roblème de la nature de l'âme, 'LllClt1....
p . d 'i'
_1I4:-'18t moueturque per se semper .... travail de mise en or re, en s nSPll'lUlt::==:~
ar ses prédécesseurs. Comme tel, ce p
~USSi, la proie des u chasseurs de sources _, et roa-.......H11
répertorier, souvent avec succès, l'origine cl.. dIIi._
opinions rapportées ici. Voir essentiellement les trl,U• •
S. Brandt, u Quellen ", p. 282-283, et de L. Rossetti. ,
opiflcio " p, 193-194.
n.,..
La nature de l'âme est incompréhensible, mais celant.,...
empêche pas de savoir qu'elle est immortelle (1). Les p~
sophes ont pensé qu'elle était de sang, de feu, ou de vent ~
Mais ils confondent l'âme avec son support matériel: 1''-
n'est ni sang (3), ni feu (4), ni vent (5). La définition 4&
Varron est fausse, elle aussi (6), même si, en définitive,l'on
ne sait pas précisément ce qu'est l'âme (7-9).
17, 1. inInortalern : fréquemment utilisé pour qualifier
l'âme humaine. Cf. p. ex. Lucr. 3, 612; Cic. leg. 2, 27; Calo
lIIaior 82; 85; diu. 1, 64; Sen. epist. 57, 9. - quoniam
quidquid : preuve de l'âme par son automotricité (idée
d'origine platonicienne : voir Phèdre 245c). La source est
ici vraisemblablement Cic, rep , 6, 25, 27 et Tusc. 1, 22,
53-23, 55. V. Loi , Lal/anzio, p. 185, met ce passage en
rapport avec des textes des Inslilulions, où Lactance insiste
sur le caractère céleste de l'âme, en recourant à des images
platoniciennes, Voir aussi op if . 4, 7, et comm. ad loc_ de
l', « addition de B3 ». - aeternurn : l'emploi du mot semble
cicéronien: cf. Cic. n at. deor. 1, 20, 45; 2, 62; 3, 33 ; 3, 37 ;
acad,
ThL' 2 124',use.
T 1 , 53 ;1, 54; 1, 66; rep. 6,~-_,
')7 ')8 et c. L e
e ]L ne donne pas d'exemples non-cicéroniens d' " aeternus»
mp oyé avec « mens », " allimus » ou « anima»
17 2 ' t
les ~h'i ln 6r Philosophas ... : thème du désaccord entre
1 osoPhes, L~ctance l'utilise fréquemment, mais
peu diftéreute. car U de méthode A
.-t-Atre jamais : dans lea lDanuscrits que l'on
questions qui lui semblent qui ne connalt pu les
-':1': •• uatum: passage d'origine • dicltur • parce que c'.t le
.....idt. 1 Quellen ". p. 283; L. Rossetti, devant une ellipse de ce
rII!~tH. et. en dernier lieu, J. Fontaine ,
donc indépendantes. E. Heck. 1
. . .ttanC4,.le texte capital est Cic. Truc. t. 23, 1969, p. 290, pense qu'U fAua.
lfIiIim : selon Empédocle, l'Ame est « cordl comme un commentaire lexical, et U ~::,
l'ellipse avec BI, V et P. n établit le blell-l*~
_.Il.aima. U tolllrd'autres • pars quredam cerebri D, pour
(= souffle), pour le Stoïcien Zénon
CtcIl'On conclut : « sed haec quidem (= ces
elllpse, non par opif· 12, 17 (étymologie de • Ql.1l....:.~.
par op if. 8, 8 «(( unde Vergillus ... »). On Peut
• •l''it- dIxi. cor, cerebrum, animam, ignem, uolgo; objecter que l'ellipse serait ici plus dure qu'e Ql8~8"'Di
Iblgull • (et Cicéron expose ensuite la thèse d'autre part, si l'on admet que les variantes deDB" •
1t.1lt41)X~~ne et celle de Dicéarque). Ce lieu commun doxo-
partie au moins, lactanciennes, la solution ne s'lm mnt,,.
$qttque (cf. Aet. placil. 4, 5, p . 391 Diels), se retrouve avec la même netteté. A notre avis, le cas est don::""
. . . 11 «Wbut du v· siècle chez Némésius (nat. homo 2), sans
B3 a ici un motif plausible de correction. Le cas pr~ .~
l'on puisse être so.r des filiations par lesquelles l'idée donc pas celui des véritables variantes de non mou~':
e.
.earrlvée l Néméslus. Cependant, la profonde connaissance par l' état du manuscrit. Deux solutions sont possibles. QI
di CIcéron qu'avait Lactance laisse penser que notre passage bien « dicitur » est lactancien, et BI, V et P ne le présenient
lit un risumé de Tuse. 1, 9, 19. - anin1.a uel animUB ... pas, par suite d'une faute de leur archétype. e, donnant
dfcitur: sur la filière de cette observation, voir J. Fontaine, un état du texte plus ancien, le présente; ou bien « dicitur J
Ilitlore. p. 684, qui renvoie à Serve Aen. 1, 57, t. 1, p. 35,22 n'est pas lactancien, et nous nous trouvons devant noe
Tlûlo : • anlmos id est uentos, chtO 't"wv IXvéfLWV »; Aen. 8, 403, restitution de B 3, r estitution qu'il n'était pas bien difficUe
t. 2. p. 260, 15 Thilo : « animae uenti, IX7tO '!:wv IXVtfLûlV »; d'imaginer. Si l' on pouvait prouver que le style de Lactanœ
CUsJod. anime 1, PL 70, 1282 B : « animus cX7tO '!:ou a évolu é vers. une plus grande concision, la première hypo-
4v'llou •. L'étymologie était tentante pour u n chrétien, car thèse prendrait plus de force. Conclusion: dans le doute, il est
l'exégèse allégorique de l'Écriture y expliquait tradition- préférable. de f~ire l'ellipse de « dicitur » (<< lectio difficilior »),
nellement 1 uenti» par" animae » (voir Ps. 1, 4; 17, 11 ; 17, 43 ; • que nous Imprtmons cependant dans le texte pour unifier la
34. 5; 82, 14; 103, 3; 134, 7). Cic. Tusc. 1, 9, 19, suppose présentation de notre édition .
d'ailleurs cette étymologie : (( animum autem alii animam,
17 3 .
ut fere nostri declarat nomen : nam et agere animam et ~ . anIma sanguine: L a ctance reprend et repousse le
eftlare dicimus et animosos et bene animatos et ex anim 1 Premler point de la courte doxographie qu' il a énoncée sur
I a nature de l'à
sententia; ipse autem animus ab anima dictus est ». - dici- me. B randt, éd. ad loe., a fait
. remarquer que
La ct ance éta·t
tur: n'est donné que par la troisième m ain du Bononiens is ~t .
I CUrteusement proche de Némésius p. 72
Matthaei "t . '
par le Gothanus; la première main du Bononiensis , le Pat l - « 'E ~ CI e par L. Rossetti, « Il De opificio », p. 194:
.tnus et le Valenlianensis l'omettent. Brandt, éd. ad loc., .' . 7tE~o~ -" ..
l(pou.. , ~ou o·'·fLoc't"oÇ'_ 'Y) 't"ou 7tve:UfLOC't"OÇ' XWPL~OfLévou, VE-
Imprime « dicitur " bien qu'il estime B3 et le Golha~US OCt TO ~(Ù0V oùx'
!J.épor' • . _, (1 rI l , - ~
e:xe:wo P'Y)'t"e:o v 07te:p 't"~ve:ç' ... OUXOUV, u'rClL..,
~ oc7t0 pp 71 -" , ,
Interpolés, et ajoute dans l'apparat critique, la mention 90ÀoyLa. ' u_ 't"ou OC~fLoc't"oÇ', fLe:poÇ' IX7te:ppU"1j 't"1jç' ~ux1jç'· xov-
• carte slmlle aliquid intercidit ». Mais il y a u ne incohérence yocp '0 't"OL01),!:OV ». Rossetti conclut « à l' existence
dOII\
S. t.7,6.
Brandt,VU'N . . '=~I
-:=:~"::do:ntqueCtœron.
li VIlITe1Jt
• QueUen...-p.
p. 165 : ce texte est • ~~==
•• l~.. Dans ce cas, il l'AIDe est dans la pol~)
IOn tour Ja même source avec l'étymologie donnée pKr ,.._'.II!• •
~us. n parait diffteUe ~VE!J.0Ç).
1a1Üilut:4de tradition entre Lactance
rond4 pour autant à parler de 17, 6. neque eniIn tam ob.~
i.I_lIftilS. n faut noter enfin l'analOgie raisonnement chez Cie. nat. deor.l, 2t 51·:tOtt~rtlhl
~; ....- J'argument anti-matérialiste de Velleius : « ••• Mihi enim non tam facl.e
IMIR6t Je corps, cette dernière étant comparée à solet quare uerum sit aliquid quam quarel !~l~~:~P:1~
A un porte-manteau (si le porte- saepe tum cum te audirem paulo ante c
....~ III manteau tombe aussi, et pourtant l'un
quaiem naturam deorum esse ducam, nIht1 !ortllllllÎi'iéf,
aussi Grégoire de Nysse, De opi!. homo de am ~ qua.er.as putemn.e. ta~em . esse qualls mo40 •
*~t4Il-B(SC 6, p. 130-131), cité supra dans notre
exposlta, nIhil dlcam lUlhl Ulden minus -. Lactanee ft)!lriMt
1 Dpll. 16, 5. Dans ces chapitres sur l'âme, donc ici le point de vue de l'académicien Colta. 1\.
lftBI&ellne argumentation d'origine platonicienne et Laetanee, ch. « Les sources religieuses de LactaLDClf.,
pouvoir rapprocher ce passage d'Am. nal. 3, 7.
~ne. peut se demander si Lactance a seulement eu cOIlnafail.mii
de l'œuvre d'Arnobe. Voir supra, Introduction, p. 58-59:
*,I!Jt1,'<4. L Ame n'est pas non plus du feu: cf. Cic. nat. deor.
aeneUIll ... caeluxn : L. Rossetti, « Il De opificio " p. flM)
, ~, ~. 1030 s. Pease, et surtout 3, 14, 36, p. 1032-1033
NlIM:~. Cotta critique la thèse stoïcienne défendue par Balbus :
cite.le té~oignage d~Empédocle chez Aet. plac. 2, 2, p. 200',
1A~I,""obable que l'âme est composée de feu et de souffie. Si
8 Dlels; E!-l7te:?o~À'Yjç' (j't"~pé!-lv~oV e:!vcx~ 't"bv oùpcxvov I~ 4ipo~
aUf1.7tcxye:v't"oÇ U7tO 7tUpOç' )(pu(j'tcxÀÀoe:~8wç.... On peut
rfMê \!tait de feu, puisque le feu brûle, le feu ne pourrait pas également comparer avec la doxographie sur le ciel chez
_ dépourvu de sens. La critique de Cotta part donc de
Philon (en somn. 1, 21-24) : le ciel est comparé à du cristal
. . . . que l'Ame est de feu (démonstration par l'absurde),
tWnlBl que celle de Lactance passe tout de suite à la conclu- f\?é, à du feu, à un cinquième élément ... j et rappeler que la
BIble contient la « iunctura » « caelum aeneum» en Deul. 28,23
110,.: le feu est dépourvu de " sens », l'âme ne peut donc être • (sans envisager pourtant les différentes possibilités sur la
du feu. n est par conséquent possible que Lactance résume
nature du ciel). Mais l'origine de la doxographie utilisée par
ici une démonstration académicienne réfutant la thèse de la
Lactance reste obscure.
llatùte Ignée de l'âme. - nescio quid ... deo simile :
l"esplleation de cette phrase sera donnée, comme l'a bien , 17,7. Lactal1ce repousse la conception de Varron, en
\l'Ii V. Loi, Lattanzio, p. 158, par inst. 7, 9, 7-9 : « quodsi est s appuyant sur la conception chrétienne de la vie de l'em-
deus et Incorporalis et inuisibilis et aeternus, ergo non bry o~ cl ans le corps de sa mère. - ut quibusdam philo-
Iddrco interlre animam credibile est, quia non uidet~r A t '. L . R ossett'l, (c Il De opificio », p. 166, renvoie à
SOphIS
pOitquam recessit a corpore, quoniam constat esse aliqlUd me .. plae. 5, 15 : Diogène pense que le bébé naU inanimé,
.entlens ac uigens, quod non ueniat sub aspectum... " : la aISh qu'à la IrHm'èl'e, 1'1 acquiert le pouvoir de respirer avec
rflomme ressemble à Dieu par son âme (thème proche de celUI nele aleur. Hérophile attribue au foetus, dans le sein mater-
aU"1lomme créé à l'image de Dieu). , Un mouvement, mais seulemen t naturel (cpU(1t)(~ )«(v1ja,~),
_lIPtlDft se Produtt partir de la déftDltlO1l
~plrlrUO:D. Le point de d'opil. 17, 2 : • alU .aD8\ltJlI.~.r
Mw......anlm. 27, p. 3421. Lei éléments correspondants _ .
hillbJlk; Tertullien se pOle ordre. - proprie quld : Us ov.~
t.il41ml.' une antériorité du corps vérité, mais ils ne sont pas parvtm!ia~"
rame par rapport au corps. De
'/Pif. homo 28, PG 44, 229 B
'tiiï'aë; pour qui les âmes préexis-
des corps tant qu'elles étaient
_DJ. après avoir déchu, vers la vie
afDrmait que l'âme avait été tempo-
le corps (ces deux notations sont
p. 216-217, aux notes du P. Daniélou).
_p. ch. 29, que l'âme et le corps commencent
~.g"Jeur existence, et il se fonde sur le développe-
"-i..J;."YOD (ibid. 236 C, p. 224), qui contient tout
aU881 M. Spanneut, Le stoïcisme et les Pères, 2"
Jlotamment p. 184 s. L'auteur y explique claire-
•.•,,)~OIJltiO'D de Tertullien sur l'animation immédiate de
qui est déjà un homme, alors que pour les

".1lCe l'embryon n'est qu'une partie de la femme.


est conforme à l'orthodoxie quand il affirme l'exis-
conjointe du corps et de l'âme dès la conception, et il
seulement la définition de Varron, sans envisager
''''des les hypothèses possibles, comme le fera Grégoire.
-r.rfJlda adeo uiuit ... : avec Rossetti, « Il De opificio n, p. 166,
• CQIlvient de remarquer qu'Aet. plac. 5, attribue à Platon
\lIle opinion analogue sur le mouvement, l'alimentation et
l'.ocroissement du fœtus. De qui Lactance a-t-il tiré cette
Idée, ainsi que celles qui lui servent à discuter la définition
de Varron? On ne peut exclure ici une élaboration person-
nelle d'un matériel doxographique dont nous avons par
alDeurs des traces dans Aetius.
17, 8. Lactance réfute d'un mot les trois dernières parties
4ft. définition de Varron, en s'appuyant sur ce qu'il a déjà
dit pour réfuter la première partie de cette définition (ch. 7).
17, 9. Beguine, calore 1 spiritu uiuimus : les t~·Oi~
principes essentiels de la vie, tels qu'on peut les concevoIr,
M~~c&~~~;:~~~~
. _ cell~_de
eD tr4in de démontr.... ~
question, et Lactance ne '!Jdtt~;lIl11ldi
d.l'Jmmortalité de rime. n 8e '*11tea1....:
en évoquant un argument platoa'.....
donc moins visib~e qu'elle ne l'aurait ~~:::~!
cUvJsIbles? Source académicienne
si Lactance avaIt conservé l'attitu: Ild~_,"~i:
IlPftrtli précédents : elle met en relief les
autres systèmes philosophiques. de la rédaction du De opificio. Dane. -
OU nOD, Identique à l'esprit'l (1) Les poètes · t' . t 8 ce otIIJlJ.e. . . .
contra d IC IOn eXls e entre 17, 1 et 18, l' -
visible, elle a pu échapper à Lactan e t lII.IdI. ~-"'Ik
.,,"_lIIt que oui (2), car vivre et penser sont
L'autre opinion se fonde sur l'argument de la philosophe professionnel, et se contred.ct ~l a'ett 'M",~
1 P....ois.
èIItrult la pensée, mais non pas la vie (3), et celui
..... qui produit le même effet. Quel est le rôle des
18, 2. qui. unUIn esse dicunt .. p . ex. L uer '.l A'l.
L'expUcation de Lactance porte d'abord sur les
, atque ammam uerbi causa cum dicere pergam .... ....
1
du pusage au sommeil (5-7), sur sa durée (8), et
t al em esse.d ocens, animum quoque dicere credas ,. :.. . . .
des rêves, faux et vrais (9-11). est unum mter se coniunctaque res e t M' ' 1~.I
fait observer S. Brandt «Lactant' s .» lUS, corn• ...,..
t.8, 1. il""'". Bit anima et aniInus : Tert. anim. 12, 4 , l U S... », dans NJP......
'traite de la même question (voir Waszink, comm. p. 200 s.). t: 1 3, 1891, p. 241, Lucrèce, dans son troisième li - If

Les déftnitlons données sont anciennes : cf. Accius, trag. tmgue souvent et clairement « anI'mus » (1 a raIson . vre,U...
ide
à " mens ))) et « anima )) (l'âme le " .' n <1'1_
198 : • sapimus animo, fruimur anima Il; Non. Marc. 426 :
• anlmus est quo sapimus, anima qua uiuimus )) ; Gramm. sensus 1» . D'autre part, l' « ani~us 1;:~~C~~ VItal, • ~itaUa
(v. 140), tandis que l' «anima Il est réPa;due a:~ la pOitrine
lu. 7, 531 Keil : « animus qualitas uiuentis, anima causa
uttae .; SerY. Aen. 10,487 (textes cités p ar W aszink, anim. ~~i~~Pls (v. 11: et 143) . - duo Epicurei poetae :r~v~~a!outdt,
p. 201). Lactance a changé d'avis sur cette « inextricabilis ., e premIer de ceux . .
Lactance en parle vol -~~ ne peut guère être que Lucrèce;
quaestio •• En inst. 7, 12, 9, il critique durement les thèses cela près qu'il on Iers et le connaît assez bien à
'Plcurlennes sur l'âme, tirées de Lucrèce, et adopte la thèse de l'auteu ne. connait. pas toujours la pensée véritable
platonicienne. Dans le De opificio, il accorde plus de place à la ceaux Ch~~i~e pqUi ~olun'alt s'expliquer par l'usage de mor-
cr1tique de la thèse épicurienne qu'à son exposé, mais ne son éd. de 1736 . aOUI e second poèt e, A . H eumann, dans
donne pas de conclusion. Or, dans les Institutions, ce point
est considéré comme tranché, et la question ne se pose même
Brandt lui a b' d loc., a pensé à l'auteur de la Ciris. Mais
lise Virgile 0 Jecté que, dans bien des cas, Lactance uti-
plus. La source de Lactance étant sûrement la m ême dans gère, aprè; ;~~:uen ~~~ler comme d ' un épicurien, et il sug-
les deux cas (cf. les ressemblances de vocabulaire, l'identité d'Borace ave s, Iteur de Lactance en 1646 le nom
des exemples choisis), comment expli quer ce ch angement , c un ren . '
porcum )1 . Mais il ne VOl au fam eux « Epicuri de grege
d'attitude '1 Lactance a pu au fur et à mesure de la r édaction IllUs » et « anima d semble pas qu 'Horace confonde « ani-
de l'ensemble de son œuvr~, au long d'u ne vingtaine d'année~, ICI~ il faUdrait Il ans son œuvre; au cas où il serait visé
modifier légèrement certaines de ses positions, et s'apercevoir VOit que Lactance
de l'incompatibilité de certaines de ces thèses entre eUes. le f pas comment aller ~ommette une erreur. On ne
ait SUivant . plus lom. On p eut cependant noter
Ainsi, dans ce cas, Lactance est obli gé, dans les In stitutions. . « m ens• Il et « anllnus
. Il apparaissent syno-
.....4...,.. l'~alent d. quod incitatius ferat1Ù' . .-....:. . .
.'IIIII'l......
r ... Lucr. 1, 74, ete.; utatur, potlus poema p~
tarU m... » En faveur d'l~mlP6dIOd"­
~=::~1':, 8; Val. FI. 1, 76.
III Comme Horace est Uctance le connalt comme poi• . ,
. . . .'.1I18d:.... comme tel par Lactance, natura. Voir en effet Lact. lnat. 2,
JI al., âlt confondu dans sa mémoire Brandt) : • Empedocles, quem netela.. " " .
_~ et • animus », et celle d' « animus • an inter philosophos numeres, quia de _ .
• iWlltte hypothèse n'est pas non plus très scripsit ut apud Romanos Lucretlus et 'V.IW'.
alors chercher quels sont les philo- elementa constituit... '. Contre Empédoe1e. ~ fN~
:4iiF'tlOÛteDiU que l'esprit et l'âme étaient iden- 18, 5, où son nom se trouve à la suite de ceux de ClllIulid
. . . .de H. Dlels, Doxographi Graeei, nous donne Chrysippe, Zénon. Mais il s'agit d'une liste de pWD.~~
pmm6nlde, d'Empédocle et de Démocrite qui ont choisi de se suicider. Dans ces conditions ~
l 'E,,~iaOXÀ'~t;' l'od Âl)!J. 6X pLTOc;' TOCÙTOV VOÙV a pu réunir Empédocle et Lucrèce comme au~ d Pe
,:; oue;' où3tJ av stl) ~<iiov ~:Àoyov xup(wc;' (DG, rerum natura, et assimiler les théories empédocléenn: da
, .... Stobée, Bel. 1, 48); Tà. 8' rtÀÀrt.. (' AÀX !J.OC (CllV) l'âme à celles de l'école épicurienne. Bref, les deux ~
1'1 oÔ ~uvLll(n 8é, wc;' fnpov av TO cppovs~v )(0(( épicuriens dont parle Lactance nous semblent MW
""'""'&01:'' , XGtl où, XGtaœ~sp 'E!l7ts8oxÀljc;', TOCÙT6v (~G, r- Empédocle et Lucrèce. Le fait que le premier soit UIl
..... Theophr. Irg. de sensibus 25) ; ,et en?ore ; Ta ylXp Grec ne doit pas, à notre avis du moins, constituer lUl'
..ot6 Il 'G'T&V ll~sp CPPOVéSL !J.û.éwv cpUO'Lc;' OCV6pW7tOLO'L Il objection .
. . wicnv XGtl ~lXvTL • TO yà.p 7tÀÉov éO'Tt v6l)!J.oc. Il To yeXP
Mlwea8lX' XGtl TO cppovs~v wc;' 'tOCÙTO ÀÉySL (D G, p. 499, 19 18, 3. diuersa ... : deux arguments, tirés de la foUe et
.. 1'heophr. Irg. de sensibus 3). Lactance connait s~re­ du sommeil. Cf. Cic. aead. 2, 16, 51 S., et 2, 27, 87 s.: pendant
ment Empédocle et Démocrite (il ne dit rien de ParménIde, les songes, l'ivresse ou la folie, l'esprit de l'homme dlspa-
au llUjet duquel l'Index de l'édition Brandt res.te ~u.et). rait, et il est incapable de distinguer le vrai du faux: ar-
En faveur de Démocrite, on peut avancer ce qm SUIt . ~e gument académicien contre les « représentations • des
dernier est connu comme « épicurien» par Lactance (<< Epl- Stoïciens. - morte sopiatur : souvenir possible de Lucr.
carl auctor» : inst. 1, 2, 2 = p. 6, 1: 13 Br.andt; etc.) ~~~; 3, 904 : " leto sopitus ... »; mais aussi biblisme latent : cf.
avons un relais possible chez TertullIen, anime L, 6 (p. . p. ex. Vulg., PS. 12, 4 : « ne... obdormiam in morte.;
Waszlnk) : • quodsi constat ambobus haec omnia re~uta:l, III Rois 11, 43; 14,20; etc.: "dormire»; Jer. 51,39; 1 Cor.1S,
ergo unum erunt utrumque et Democritus 0 bt'Ille bit di!- 204. Cep~ndant, Lactance peut aussi bien avoir connu le
ferentiam tollens et quaeretur, quomodo utrumque~ ex thème de' la mort sommeil par Cie. Tuse. 1, 38,92 : • (mor-
. dlspo-
duarum substantiarum confusione, an ex UlliUS nif tem) qui leuiorem faciunt, somni simillimam uolunt esse »,
altlone » (selon Waszink, ibid, p. 205, c'est un 6souver: . ou 1, 41, 97 : cc ... morsque ei somno similis est... )1 Mais la
d'ArIstote, anime 1, 2 (404 A 27-28) : &O'7tSp Âl)fL ~PLaT~ssi métaphore du sommeil image de la mort est très fréquente
~ • ~ 'voùv . VOIr et ancienne , au pOIn. t que 1a source clcéromenne
.. ne s,Impose
.
.l -
I5xe&voc;' 1. - .1. '1
f.L&y yllLp OC7tÀWc;' ",U)'. '1'11 TO'.U"ÇaV XOCL. l'on a pu' pas· .
ibid., 405 A 9). D'autre part, il faut saVOir que fi t Cie. réfé' VOir en effet Tert. anime 42, 3 (avec de nombreuses
consIdérer Démocrite comme un po èt e: voir en e onnuJlis e à ~:~ces p. 460 Waszink); 43, 10; 50, 1. Waszink renvoie
.,lIIor 67, p. 24 Yon: « Itaque uideo uisum esse n tamen, 85 8 . Il. 14, 231, etc.; Hesiod. theog. 756; Orph. hymn.
u
Platonis et Democriti locutionem, etsi absit a uers , , ; Plat. apol. 40c; Lucr. 3,919 s.; Sen. Herc. lur. 1069;
InflUence de eea p. . . . . . . . . .
•61. textuel).

:'~$:r~~~j
:
• ta, 11. Vft'l'Wo _ . . : ~1Itri1ili
de 3,
.cie. Tep. l'Ame
~=~~ fi Y a en l'homme une
li! quidam diuinu8 ignis .).
~ QJIlnium honestarum rerum
avec
1, p. 82 corne et la porte d'ivoire. Laet&lllce
en modifiant l'ordre des mots et
• gemlnas »j il le christianise
-.11
~~-'~-
ainSi
• Somni », le dieu Sommeil. •
_ItAl!_.8 admOnitione excitantur, non
_ _ Jeu! adiuta ignem suum explicat •.
N"".....te la plus probable: voir en eftet
.,,~uu:e nomme ses sources cicéroniennes.

tii!'"iI' .1'gO aimulaeris : vocabulaire lucré-


1Ia1"e. car Lactance a parlé dans le même para-
..r._,...,- Epicurei poetae n.
fâ1ais : Brandt, éd. ad loc., ajoute après u ita n,
W~èlrn l, parce qu'U estime nécessaire un terme symé-
trt~tu8 l • per diem » dans le membre de phrase précédent.
phrase est suffisamment claire sans cette addition
IêlIillratle. Lactance a pu vouloir introduire ici une légère
n est donc préférable de laisser le texte en
..w~ \ la conjecture « nocte n d'Egnatius, éditeur de Lac-
ee en 1515, n'étant pas plus fondée que celle de Brandt.
(NIt aussi l'avis de E. Heck, « Bemerkungen n, dans VChr.,
t.19, 1969, p. 291 : la conjecture de Brandt est inutile.
16, 10. Dam et historiae : les songes abondent dans
l'Matoue romaine (voir p. ex. Tite-Live), d'autant plus que
.. dletinction entre les différentes espèces de songes et leur
interprétation étaient l'un des objets de la divination. -
"'lIpODsa uatum Dostrorum : il s'agit des t.extes bibliques
el dei fréquents songes prophétiques que l'on y lit. La péri-
pllnle employée par Lactance pour désigner les prophètes
• ~ remarquée comme l'un des christianismes les pluse
voyants de ce traité, que la tradition considère corru:ner
pNientant fort peu de marques de christianisme. En der\1l
0.., Tertullien avait longuement traité des songes dans •
... De anima, 45-50, mais il est impossible de déceler une
19, 2. aecl 880••• : . . . .
tance vis-à-vil de la 101I1I'GII1',tfl

ET SBS CONS~QUENCES
• D est clair en tout CU qul1l~'Il~::!
afftnDé par les Stolciens et III
anim. 19, 6; 27, 1-5; 26, 4; 40. 1•• ".-11
de Waszink ad loc.; test. 3, 2) paree qu'li
êt6 composé en deux fois, puisque
at ftremeDt postérieur au reste du 5lble. L'homme et la femme ne peuveQt"!,::~~!
à l'embryon de ce point de vue; en fi

1IÎIl.1bt.
:0': .=pra,
Introduction, p. 86-94). Le
er l'exposé sur l'~me s~r une no~e
concerne le corps, chacun des parents apPGlte
chose: cf. le ch. 12 d'op if. où Lactanee traite dei .-. . .
• termln des chapitres qUI précedent; mais
~ .._Ie c1UNteDce
dlbat et aDno ncer la conclusion, maintenant
. h .
de la génération. Donc, l'âme vient. d'ailleurs _.
19, 3. uni ac soli deo : sur ces qUalificatifs de Dieu, éf.

...._le• Lactance évoque la totalité .du deStI~h umaIn~
'aux chrétiens le plan de Dieu sur . om me .. V. Loi, Lattanzio, p. 48-49 et 51 : en réaction contre le ~
théisme des païens, ces termes sont utilisés dès Tertuftfil
_Ilt ce dernier peu t -il être heureux et obtemr l a vie
(cf. R. Braun, Deus christianorum, p. 67-71) et ne sont pal
.Delle' . portance à un autre aspect : spécifiques du vocabulaire lactancien. - deniqu.... pa_
cha itr doit son lm est: citation de Lucr. 2, 991-992, que Lactance réutillsert
Ge p et bligé de dévoiler son jeu plus que .dans le
y es 0 Les souvem'rs bI'bliques ' les. allUSIons au
J,actance traité en inst. 6, 10, 7, pour exprimer l'idée de la fraternité humallle
. . du ' t Plus fréquents ici . qu'aIlleurs, et se universelle. Mais Lactance ne donne pas ici la suite des
chrlat1anisme son .. vers: « •.• unde alma liquentis / umoris guttas mater cum
lUI intimement à la philosophIe palenne.
Bletent p f ts? (1) Non pas les parents terra recepit, / ... » Lucrèce veut dire, en fait, que l'homme
Qui transmet l'âme aux en an .. les maté- et tous les êtres vivants sont des produits de la terre et du
ai D' (3) Les parents ne fourmss ent que ,.
rl(2a):'~(4s) l~~est~ notamme~t 1(~1)­ ciel; cela est évidemment très différent de l'interprétation
revient à Dieu (5), et donnée ici. Voir aussi D. Babut, Plutarque et le storcisme,
,- , L t s n'y sont pour nen .
fUlion de la sagesse (6). es as re (8) Pourquoi le Paris 1969, p. 483-484 : « le Dieu stoïcien ».
C'est la sagesse qui lie Dieu à l'homm~ . lu le dua-
diable existe-t-il? (19 bis, 1). Parce que Dieu a vtOU un en- 19, 4-5. Sur ce passage, cf. A. Wlosok, Laktanz, p. 183 :
· 2) afin que la ver u ait pour Lactance, les âmes proviennent de Dieu. Il présente
USIne dans le monde (19 bIS" • 3) Il est donc
nemi qui lui permette de s'exercer (1? bl~, ~t (19 bis, 4), une doctrine biblique de la création, car l'expression « inspi-
nécessaire que l'homme ait u~ enne~11 PUI~~omme qui vit ratio animae » renvoie clairement à Gen. 2, 7. Il reviendra
mais non pas invincible par lUI (19 bIS, 5). (9) ' mais celui ~ur la question en epit. 22, 2 : « tum hominem de limo ad
conformément à la vraie foi aura le bonheur , Ilnaginem similitudinis suae figuratum inspirauit ad uitam • ;
qui vit selon la chair sera abattu (10). et aUssi 42, 3 : « inspirauit in eos spiritum sanctum ». En
outre, il présente dans les Institutions et l'Épitomé la même
L
tance enVlsa. ge les
19, 1. anima ... genereretur:. ac. l'on admet avec doctrine de révélation. Par exemple inst. 2, 11, 9 : «deus
trois hypothèses logiquement pOSSibles, SI Il Mais Lac- ergo .ueri patris officio functus est, ipse an imam qua spira-
lei Stolciens que l'âme est de nature corporeélee'ste . cf. V. ~UtS IUfudit «( inspirauit » 2 12 3 et epit. 22, 2), illius est
o um quid .d " , 1 . l" d .
tance pense que l'âme est une sorte de feu c . qUe D' qUi sumus». L'essentiel est, pour UJ, 1 ee
Loi, Latianzio, p. 184. leu est le vrai père de l'homme, celui qui l'a réelle-
--:==::.I:"'~·' etLel1ld_
III tiftne
.. tT'Rea y • eu u I~:::::
tUaiI'8 de Varron. Cr 1. a

_ , _ _at. 81 l'homme a Di81l ~ co_une entre Lactllllee.' elJ:tII. .i


. . . .lI ..Uer, et il est dans l'obli. jiIlires demeurent abscoNS.
iit.illdatDbéft. t9, 7. quod etiamai : • quotl.
• • ,... A. Wlosok, Laktanz, p. 184. suivi par Brandt, le supprime. S~,aw
suchungen zu Palladius ... , Uppsala
itn:")a~"'iU concept, celui de «sapientla.,
. .p, comme l' « inspiratio animae 1. près le célèbre' quod si " on a • quod
(Rulln a aussi' quod si minus '). Le texeltllellÜÏiisi
~1I'l...,.polrt entre les deux phénomènes, mais
19
.
7, peutl'
présenter
t'f une contaminat'Ion de K ..~• ..iI·~J
tMk'lil'lClellltlfle l'un à l'autre : « deus cum for-
tlOns: accusa 1 avec l'infinitif et 1
palati simulacrum suum, quod erat diuini duite par quod. Brandt athétise do'nc 1 a pr(Ipoàtt1.Oi
ill8pirauit ei sapientiam soli, ut ... » - . e mot
: rappel de « terreni parentis» (supra 19,4). MaiS E., Heck, « Bemerkungen », da.ns VChr t
p. 291, Juge que le « quod » doit être m . t ."
ili~eol1m corpus» (supra 11, 1) : Lactance aime la , '1 d am enu pour
aussi un souvenir biblique (l'homme est raisons :, « 1 es, t'abord possible que 1e t exte .. .'\11_"
manuscrits SOit corrompu, mais il est d'm .
« fait de terre p) : cf. 1 Cor. 15, 47 s. D'autre
l,add't'1" IOn
d e ' quod' dans la tradit·IOn manuscrite
1 eUe
ar,mdt,« Quellen P, dans W St., t. 13, 1891, p, 276 s.,
« D De opiflcio », dans Didaskaleion, t. 6,
pressIOn serait
d ' plus compréhensible) . S'1 l' on accepte le Mt:te
es manuscrIts, on peut expliquer la tournure' "tl:atnlt
198-199, ont remarqué des points de contact frap-
comme le ' quod etsi ' de Cie. fin 4 10' qU~d."
un exemple de ' quod ' pléonast;qu~, ~l~t~~t!~~; ~~~~e
initre Lactance et Némésius d'Émèse, Selon Lactance,
6-7, beaucoup attribuent le développement diflé-
quer comme Svennung par la contamination de d •
. eux ~ypell
l'esprit chez les enfants au destin et aux astres :
de construction ». Conclusion ' la t
ï:jlf,\sùwp astra emcientiam rerum continent »; de même, citée par E H k ,ournure clcéromenne
Ni!,int!sius, ch. 35 "1ttpt dILocPILÉv1)c;''' et 36 "1ttpt T~C: 8\!X des manusc~its e~n l~~~;rtte Il,aédd.écision; il faut laisser le texte
djy tÏnp6)v dIL OC PILÉV1)c;'''. En outre, aux ch, 37 et 38, ,e 1 ter tel quel.
N'Giéslus traite encore de deux questions spéciales se réfé- 19, 8, uirtutis sacra t . ,
la bonne explicat ' men 0 religault : chez Lactance,
JIIÙlt au destin. Bien qu'il n'attribue aucune innuence au
sage a été t IOn du mot « sacramentum » dans ce pas-
dIItIn et aux astres sur l'homme, on peut observer q~'il par V L ,roudvée par A, Wlosok, La/danz, p. 184 et reprise
ta traite comme Lactance. De plus, ce dernier fait alluslO,n
lt sacrament , 01
' ans SOI1 al' t'IC1e « Per la storia deI' vocabolo
"libre-arbitre, en opil. 19, 8 : « hoc igitur Dei... esse·tuolu . um », dans VChr "t .18
potestate ", qui rend toutes nos bonnes actions mért Ol~ ,
. es SIOn' uirtuti " 1964 p, 85-107: "l'expres-
rnilitaires pos sa~ramento religare ' est la copie d'expressions
parœ que libres. De même, Némésius, ch. 39, fait aIluSI~n
rnento mil 't,ur a prestation de serment comme' sacra-
au Ubre-arbitre, et il conclut « que toutes les possibilitéS t: I lae religare ' '
ftdn des actions vertueuses se trouvent en notre fac~1 rnoral de l'h
' omme Mais
et peut désigner
1 h '
l'engagement
a''"''f' _ 31.'
.... .a..,,,~'11 \ \ ocptTcx.c;'
, ' É m ' ~ILï:v u.p«
\ 'tvtpyt\OC\, Propclé et em 1 :" a c rétIenté se l'était aussi ap-
Ij; OtL XOtTOt TOCc;' T êwe corn me un term P oyalt à l' épo que d e Lactance ' sacramentum '
.llll 'PITOt'), Rossetti en conclut: la présence de la m rce têrn e. Lactance e technique pour d '
.mentation, et dans le même ordre, indique unehSr~~tc ;
éSlgner les vœux du bap-
fINOCIUe commune, qui est probablement Théop et ne pense Plu~ en tant, que chrétien, suit aussi cet usage
au serVice militaire spirituel, mais à l'enga:
dU aaaI : il est méchant ~~===I!
..-r.• -:::::-:~~::~: ulta cbrla.
• ' n• • l l'esprit• romain de 6: 1 ... dedit llU ad mala, '
irtIilllldrtat III de guerre reviennent 1 ut ln eo esset et uoluntas pra. . '~._Î
Voir aussi J. Fontaine•• Sur un ' " -
::':IO~n~.:œtlvre (voir la péroraison
:clO,.... militiam deo militemus... ,
:{Uilm\1r '). «V. Loi cite d'autres
tuIlien : Diabolu~ interpolator " Sfatlf ia
cherie, dans Studl e materiali di storla . . .. IlI'il
._,~:ère combattit de la « uirtus » chré- Rome 1967, p. 197-216 : « Satan est le PUe,.
profondément romain de " patientia •. unfalsific~teur, un ~is~n retors qui cherchel~~::11
PeI!'IIlEtt de combattre, de résister à la fa- avec du VIeux n. - dinùcaret : thème ehrétie:d •
~=~~l~e~t;O:u~tes les soullrances, et finalement Vo~ !i' E~o~ds, Militia spiritalis, p. 21 s.; A. DH':" , J)
iiiltfr"j la mort. Dans la même pers- Milrtza Chrlstl, rééd. Darmstadt 1963, et une analyle :
',.;" ... l propos de Tertullien, voir D. Michaelidès, travau~. ré~ents par, J. :o~taine, « Les chrétiens et le ...
__un Mez Tertullien, Paris 1970, ch. 1 : " sacra- vice militaire dans 1 AntiqUIté ", dans Concilium, t. 7. 1_
: serment militaire. (p. 41-71), et ch. 2 : " sacra- p. 95-105. - hune u,exatorern. : ~ême terme en inti. ,
: serment avec sacratio » (p. 73-135), notamment 15, 8 (à propos des demons); lUI faIt écho, infra 19 .... ,
• oil l'auteur étudie les rapports entre « sacramen- • uexat ». - breuiter exponarn : le thème littéraire d la
, ~i 1 reHgio 1 : « • religio ' impliquant l'idée de lien • • breuitas " revient assez souvent dans le traité. Voir 'II~N
reI:lpre • : voir Lact. inst. 4, 28, 2; SerY. Aen, 8, 349; 15, 6.
Fugier. Recherches sur l'expression du sacré dans la langue
""int, Paris 1963, !p. 177-179); appllqu é à « fides ". cc 19 bis, 2. ante onmia : voir inst. 2, 8, 7. add. 2 :
~e signifie l'ensemble des vérités qui r elient les chré~l~ns • ... constituit ante diuersa fecitque ante omnia duos fontes
l Dieu d'où son rapport avec le " sacramentum ", qUI Im- rerum sibi aduersarum inter seque pugnantium ... J. La dua-
plique •aussi l'idée de li~n. Co~clu~ion : l'exp~ession lac- lité a donc ét é voulue par Dieu dès l'origine du monde. _
tanclenne insiste sur le lIen qUI eXist e entr e 1 homme et uulgo non aperuit uer itatern : variante peu orthodoxe
Dieu. - uitam adipisei : voir infra, 19, 10 : " uitam mere- du verset « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus •
bltm sempiternam D, avec le même sens chrétien. (~f. Mallh. 20, 16). Cette conception de la religion comme
d une révélation (importance du choix du terme 1 reue-
t9 biB, 1. Sur les problèmes posés par cette « addition lauit ») se rapproche de ce q ue nous pouvons connattre de
dualiste » en général, voir supra, Introduction , p. 86-94. la gnose et des religions à myst ères : la religion est connais-
sance , .et connalssance
. . faut donc faire
révélée : Il . partie
On n'abordera donc ici que les problèm es posés par Je texte
même - aduersariurn : le sens chrétien de " diable •
est c~urant (cf. ThLL 1, 846, l. 38 s.). Not ons ~ertl'
1lt
u etlt
groupe d'élus qui seul sera sauvé. Voir A. Wlosok,
(c~. lnz, p. 190, n. 24 : « Les élus de la gnose sont, eux aussi
'! 1 , 7 et 1/IS ·
anim. 35, 2 (u ethnicus homo ») ; Lact. Opl. V 19 J (Cr. 1·bs,cdl. 9, CH , t. 2, p. 307 Nock-Festugière), • paucissimi '
6• 23• 4• A l'époque de Lactance, le biblisme ( U . t duclion' , pauci. ') . n Nous avons contesté supra (lntro-
1 22'
. it peu - nous ' p. 48 s.) le caractère hermétique d'opi!. 2, 8. Or,
Pie"e 5 8: • uester aduersarius " = le dIable) éta 're
, d é t adversaJ nous trou vons ICI .. d evant une n otation franchement
être encore sensible C'est Dieu qui a onn ce 'me hermét'
. . 2 8 7 dd où la me au tre t~q~~ .(on ne peut l' expliquer par un renvoi à une
ll'homme pour l'éprouver ; cf. In st. , , ,a., faHa-
. 'mum et conSidér: Ihon, comme en opif. 2, 8). D 'autre part, il faut
Idée est fortement exprimée. - nequls~l . de l' esprit
oi8eimum .piriturn : les deux caractéristiques r que cette notation, par son origine, se place
• •_~ ••klitlon . . .......«ester. lA ecu.....
,.;, ad loc., convient lItib _.,...,
iii~=::-: cfa l'cauna. n l8I'IIl
aile 6VoluUon de Lao. effet, en supposant une ~Idd"~'"
ipsa> non modo esse, sad n'~.I'lÎI1rii

! =!::~::~;I'II*6aI"
De ce point Mais cette hypothèse a 11IllCblMiii
au de vue,deune

COUl"l
Institutions, avec les deux lacunes. C'est pourquot la pl'C)'po• • •~~
_ ..-l""'tulions, apporterait peut-être nlquée dans une lettre dont nOUa ht1-"dII~
noUS semble meilleure: sa correction ...
=:~=.~d=presslon assez frappante de ce
: lactancien n. L'usage que fait
,.~..-:" arcanum • est sensiblement différent de
cune: «quae scilicet.non modo esse po~
< ~"W_~
sed ne apparere qUldem JI. Les dix-neuf 1.t.tJwId~IJtiiiii."'.
supposée cor~espondent en effet à une ligne da.'de . '._. .
. ....lIIIl.,.:: dans anim. 18, 3 (cf. comm. Waszink,
701, du v· sIècle; un manuscrit de ce type
. . . ._ use du tenne pour désigner les !J.UCTr~plŒ
• • ,~1JeI b6étiques. On pourrait donc ajouter à ce
modèle au scri~e du Pari~inus 1662. Mais :J: ::'11' _
hypothèse, et 1 on pourraIt aussi bien i~er
. _ WlOIOk, Laktanz, p. 192-201, à propos des inter·
. .... eati'e la gnose et la conception lactancienne de la d:i~~t. 7, 5~ 27, a.dd. § 2, u?e lacune de 211ettrea : : ~
mSI illa fUl~set ) ~. -. qula uirtus ... : l'existence
.r-.
4.
,.

te
~:==~ de la révélation, que ce terme d' « arcanum I ,
j: auesl en inat. 5, 7, 3-10, ct epist. 62, 4, est peut·
est nécessaire à 1 eXIstence du bien; de même l'à,t.:::"
~
ttN • mettre au compte de ces influences gnostiques. Le
du
. vice1 est nécessaire
. . à l'existence de la. vertu •'sur 1e ,_
1Isme actanclen, vOIr V. Loi, Latlanzio, p. 141 S. : le ,....
terme de « mundus », lui, a probablement un sens chrétien
. p. ex., l'expression française « le prince de ce monde ») : lèle 1: plus fra~pant est ~ans doute epist. 24, 2 s. : « dleam
~I. Jn 8, 23, et références dans ThLL 8, 1639, 1.
breUlter (cf. Oplt. 19, 1 bIs: « breuiter exponam.) eut h1hl
..... Voir aussi A. P. Orbàn, L es dénominations du monde talem ess~ ~o~uerit. .. . non potest uirtus sine uitio CODSIJI~
te~e, et SI mtmm sustuleris, uirtutis merita tollentur. Nee
. . . ,. premiers auteurs chrétiens, Nimègue 1970 : antithèse
WIbe ce monde-ci et le monde d' en-haut. Voir l' étude de e?Jm potest ulla fieri sine ho ste uictoria. Ita fit ut bonum
t'emploi de « mundus dans la plus ancienne version latine
J)
sme malo esse non possit .. . » Et Lacta.nce continue en citant
.... la Premiêre épUre de Clément (p. 208-214), chez Tertul- un .'p~ssage de Chrysippe : il est donc conscient de l'origine
stOlclenne de l'idée.
Jten (p. 214-221), et enfin chez Cyprien (p. 221-228) : dans
Il traduction latine de la Première Clém. , « mundus » a un
I8DS péjoratif net reflétant l'attitude négative des auteurs ~9 bis, 3. uictoria ... : développement de la fin de l'all-
'altns chrétiens à l'égard du « monde ». Tertullien semble ~ précédent, qui insiste sur la conception de la vie comme
1'êserver ce sens de « munùus " a ux citations bibliqueS, et é~o CO~b.at : comparer le thème de la « militia Christi l,
-"'rien emploie souvent conJ' ointem ent « mu ndus » et « sae- des qdU CI-dessus, en opi!. 19, 8. - noluit ... deus: thème
"':Il' . rs au- ..
eux voies ' que L actance connait bIen.
colum » dans un sens péjoratif. Mais ces deux deflue les Laktanz VOIr A. Wlosok,
teurs connaissent un emploi positif de « mundus " dans t deux ~ p. 188, note 19 : " l'homme se doit de décider entre
. blabl emen . VOies
et celle d' cell e d e l ' à laquelle Dieu conduit et appelle,
a VIe,
tttres donnés à Dieu, usage remontant vralsem .' t noIl
l l'emploi similaire du gr. xOO'fAo; - quae t scilles évi- doctrine de la mor t , mIse
. au compte du Dieu opposé. La
1DOdo 88a8, a8d ne apparere quideIn t : passa;eclair, oPPosées es : .. ~X voies est exposée en insl. 6, 3-4 (des voies
denunent corrompu . Mais le sens de la phrase ~\e pour de la doctS~ l1'Igent vers l'Est et vers l'Ouest). La parenté
on1s rm e des d ' avec les notIons
eux esprits . .Juives men-
ma1l1"é la lacune: la vertu a besoin d'un antag
_ta
. . . .,,,Voir aUAi V. Lot.
th"e a derrière
_ _ de LactaDce : dans la ., i' ]Ji., 5. But iDdUOit.
..... .alrHlB2; Xen. mem. 2, 1,
" 'I,gllte très probablement connu Inducit aut decipit -, avec
lOD apparat que le Pari.inua
le·"::~~·=~
.......,.". 16-18, paratt trahir nettement Gette leçon du ParisinuB est, a
~.... .œuvre cicéronienne; Verge Aen. Gothanus, plus récent; ensuite elle~l'IOlett~~:• •
~,..al tradition chrétienne et déjà essé- enfin, le sens qu'elle donne e;t ......" -.
_.,_J)eul. 30, 15-20; Didaehè 1-6; Barnabé, . C' &~~
une pr~rJessI~n. est donc elle qu'U faut
1II/IIld. 6, 1, 2; Ps. Clem. Hom. 7, 7',
~_ D. Michaelis, dans Kittel, ThWNT, t. 5,
e~ Bt~ s: c est la l~.çon des manuscritsllDamPa...........
ngealt « dolo et. astutns» ' en renvoyant à'
.43-46 ; 57-59; 99-100 ; J. Daniélou, Théologie • dolus et astutIae ", et surtout à L t . laltU.. flGlCOlM
Tournai 1958, p. 193 et 372-373', qui deum sciunt dolis et astu <ad ac . ~f. S, 2~1~ . . ._
Ptoblema dei male e dualismo negli scritti di Lat- En outre, Lactance évoque l' « ast u;rsanUII)
2, 8, 6, add. § 6, dans un contexte ~r=- • ~~ 11~.blI...a.ij.
if." I!, dUlI AFLC, t. 29, 1961-1965, p. 37-96, et surtout

S, - ad iDmortalem illanl beatituclinem : cf.


. . . .( .111't 10 : • uitam merebitur sempiternam ", de même
présente addition. On retrouve égal VOlSIn de ~.••~...
ciés chez Plaut. Epid. 375' A ~ment ces term.. - -
..... deUcato Itinere» est repris infra 19, 10, par « delicatus 311, 7; Vulgo II Cor. 2 11 et i2 l~znD' 546; PauL B4IQ.
teeer •. également
·
rapprocher dpi! • 1, 7:• « SCIS
'. quamautre part, 0Il pat.
sit tut
Idem saepe uiolentus ". La correction de B d as - .
i.e IIU, 4. prius qui : voir « ante omnia ", supra, en opi/· séduisante, mais non pas contraignante ran t est ~1Id
t.8 • 2 : quand Dieu a créé l'homme, l' « aduersarius » ?onne aussi un bon sens. Dans le d t ' car u studiis ..
81d1tùt déjà. Voir inst. 2, 8, 7, add. 2 : « fabricaturus hunc Imprimer la leçon des manuscrits oUle, ~ous avons préUd
IIUDldum... , constituit ante diuersa fecitque ante omnia
daoa fontes rerum sibi aduersarum... n. - machinator : ~ ~~~a~~~~:C~O:l d.ont la, nécessité ~'~~o~a~u:v~:e=~':
le Blot est d'un emploi classique, avec un génitif objectif: 13-16 hg. eS~If de 1 « aduersarius )), voir inst 3 29
. - su hnuurn . . , •
voir Cie. S. Rose. 132; leg. agr. 1, 16; Catil. 3, 6; Liv. hommes bons et 1 t Ulgorern: le démon s'attaque aux
1, 28, 6; Sen. Tro. 750; Tac. ann. 1, 10, 2. On retrouve le « status es ente : les « sublimes)) sont ceux qui ont
plus précisément la « iunctura " entre « auctor " et « macbi- • cultores Dei )) Cf ))~ c'est- à -.di re ceux qUI. sont de véritables
rectus
aator " dans Apul. apol. 2 : « accusatoris auctor et macbi- ft la station d~bo~t urce pomt A. Wlo~ok, Laktanz, p. 222 s. :

nator 1. Apulée a peut-être inspiré ici Lactance <comme en véritable ad t et la contemplatIOn sont les signes du
epU. 67, 2, où l'on trouve les mêmes t ermes associés). Lac- ·ICI. le texte oratU eur de Die )). Il ne f aut donc pas modifier
tance emploie assez fréquemment « machinator " : voir, en terait Brand~ans~iS p ar les manuscrits, comme le souhai-
plus du dernier texte cité, inst. 7, 24, 5, et mort. pers. 7,1. - _ discedit . ' lqm préfèrerait lire « sublimem uigorem ».
altam •.• mortem : il s'agit de la vie ou de la mort SI. l'on en cro't . c ausule
R . cr ét Ico-trochaïque,
' la plus fréquente
éternelles (voir aussi fin d'opi/. 19, 10). Dans cette 1 L'expressiol
l h' Pi chon, L actance, dans son chapitre s~
addition, Lactance emploie beaucoup de mots avec tre u~e ;lasgOUiensisl ~~z La.ctance ", p. 332. « Recedit », leçon du
Bilniftcation chrétienne , alors que le fait est umen ex t- n revanche nterz an us du XIV-XV e siècle donnerait
mement rare dans le reste du traité. C' est un arg L'oul" " Une clausule d' h exam ètre dactylique, ' ce que
age du n'
le u cT'éalelll'. T.:!. ,.
.......... <_Ir ibid•• p. 331,. l'hodlJlle. - hio ~. . ., _. .
latines. Lille 1907 pour titre De uita hata t*f . . . . .
ril!,. l l'étude de Pichon. Lac: révélée, une religion de :n1~u:,~::::
.eu'ftn de l'addition : progres_ • A ses fidèles. On peut,
liiitii~_ctlll1 prostratusque »; reprise monisme est une valeur constante.
_.18IIIIle dans « prosternit multos ... surtout à partir de l'époque
On peut noter enfin une contra- rement l' Hortensius, protreptlque
t9 "U. 2 : • paucissimis reuelauit •.
;eppose en eflet à « multis », sans qu'un
et où le thème était vraisemblablem t
développé. Voir l'éd. Ruch, Paris 1958 .. ·._W~:
• •l.'COllltradlictilon apparaisse. est d'origine platonicienne : cf. Buth;ci. Ja'7 • 11
205 a; Arist. Ethic. Nicom. 1, 1; 1 2 ' ' : : a"llh'
t'JI..- ••.••cramentUDl : sur le sens de « uis et 27; Chrysippe SVP 3, nO 69, p. 17 ~im: Galea..~...
.,J!oII';;UIIL 5, 21, 8-9. n ne s'agit pas de la « force et de p. 24 Kaibel, etc.). - siInilis deo : d~ une œuwe .1•
de l'homme, comme le croit Buchon, traducteur sentée par lui comme une œuvre de clandestinité ~
en 1837. L'expression est en rapport étroit ne peut parler de l'homme créé à l'image de D~u, IIIII
il le fera plus tard dans l'epit. 22, 2 : « ... hominem deVl_IJIUmil
..
....... qui précède (<< enim »), mais il y a en réalité une
: .'Ire entre cette phrase et la fin de l'addition dualiste. a? imaginem. similitudinis ,suae figuratum insplrauttr . .
0IÏi1& par conséquent l'impression qu' « eni~.» r.elie « ma~na ... U1t~m ... » Ma~s le sens de 1 expression n'en est pu molu
....-mentum • à 19, 8 ft uitam posset adlpisci ». Le fait est clair. - horn~ern carne rnetitur : « caro» est ici emploY'
toac un argument en faveur de la thèse suivant laquelle avec le sens bIblique et paulinien, comme le font très fré-
la rédaction courte est première, et la longue seconde. quemment les auteurs chrétiens: voir ThLL 3,484,1.50-488,
D'autre part, pourquoi cette phrase à effet? Pour A. Wlosok, l. 3; et aussi, sur acXp~, Th WN T 7, 98-151 (p. 125-128 : Q'~
LtI/dtInZ. p. 190, « c'est là le point culminant et le but final = c.e qui appartient au domaine du terrestre). ~~p~ désigne la
de la description: la souveraineté eschatologique de l'homme, chair opposée à l'esprit : voir Vulgo Rom. 7, 5, etc.; Gal.
qui s'est confirmée à la détermination du salut sur terr~. 2, 20; Phil. 1, 22; 1, 24 . Ce sens est déjà, quoique plus rare-
La perspective de la fin des temps découle de l'image se~ll­ ment, classique : voir Sen. ep ist. 74, 16 : ft non est summa
apocalyptique que Lactance place dans une exhortatiO.n ~elicitatis nostrae in carne ponenda ». - corpusculum quo
pressante à la fin de son traité. Ici il utilise encore une fOIS m~uti SlllllUS : le terme de « corpusculum » désigne le corps
la métaphore du « status rectus », ~t d'une manière qui fait fal?le et fragile de l'homme, avec une nette nuance de
contraster l'homme qui se tient debout et celui qui est mepris. Voir ThLL 4, 1025, 81-1026, 30 : beaucoup de réfé-
tombé sur le sol (moralement parlant). Et nous passons rences, tirées de Sénèque, Pline le Jeune (Epistulae), Aulu-
ensuite à l'opposition sotériologique du sauvé et du damné. Gelle, Tertullien, etc. Voir aussi chez Lactance, inst. 5, 21,
Celui qui est resté debout en combattant se tiendra debout 9, et surtout opi!. 1, 11 (voir supra, comm. ad. loc.). Le
dans l'autre monde c'est-à-dire vivra, et inversement, te~me de « receptaculum », pour caractériser l'âme, se trouve
celui qui s'est laissé tomber ici-bas dans les profondeurs ~éJà dans Cic. Tusc. 1, 22, 52, p. 34 Fohlen. La tonalité
O
de la sensualité tombera aussi dans l' autre monde. » - pr -t e la fin de l'alinéa est nettement platonicienne.
, ·l·t . e du mO
dl4erit : il s'agit d'une trahison, au sens mil. air Cf.
(sutte du • uirtutis sacramento religauit » d'OP~t. 19~ 8)~our
19, 10. Reprise d'un thème abordé précédemment dans
1e D e opifi .
CIO : le « status rectus » (cf. opif. 8, 1-2), et pro 1on-
A. Wlosok. ibid., p. 180 s. : la religion est obhgatOlre
,=::::_Dt
i
ii....
__ • les juta GIlt
daDm6a JlO1II'
Laktam, p. 20'1.
J-'~~. tIrû de l'œuvre
•, 20. PÉRORAISON ET ANiNOl_~1

!
!E::=~; la status,
rectus contemplation
uirtus... de
1), Ce dernier chapitre n'elt Ptl
lummum bonum, ulta On donnerait plus justement ce tltrl r1iltltllill
-:::~I:ku-;~e~quazn
III
: selon
D, VChr., t.
l'interpré.
23, 1969,
les prolongements eschatologiques qlJlll'e:~::~~!
conception de la vie du chrétien .,.

~
=::::~~p.remi~ impression,
èreW.
Mais " quam
Rissel, dans intro-
son »article
les thèmes déjà traités dans l'œuvre. Avtlc "",.,1(:
noUS trouvons d,evant une annonce de ce qui ~
Laktanz-Stelle (De opificio Dei effet, Lactance evoque la composition à venir tr-ttM'___"
_~_",.t. 27, 1973, p. 123-128, montre qu'il vaut œuvre, dont le De opificio n'aura été qu'un 'Prêlaèle
• quam • comme un pronom relatif : mode mineur. Cet aspect nous ramène aux pet'lpetitlvt!t
morale de l'homme est de l'ordre de la nature premier chapitre de l'œuvre, où nous avons pu .Id~
.,eel, et il doit s'y conformer .. - calcare ae des allusions personnelles autobiographiques. Dàil
. . . . .~riler et vaincre. Le sens chr~tlen est ~réquent les autres chapitres, ce genre de confidences, mêllle VOIMeIl
' ......ee et chez les écrivains chrétiens : vOir ThLL est en effet pratiquement inexistant. La rareté dé cer
~:lljilt;lt., - uit-m merebitur seInpiternazn : l'expres- si ons dans l'ensemble de l'œuvre de Lactance en fllt,"
. . tadoreée par la disjonction de l'adjectif et du subs- une bonne part, le prix .
• •II,;.t par sa place en fin de paragraphe, clôt aussi l'argu- Lactance annonce à Démétrianus son intention d'éetlr&
.mtatllob du traité; car le ch .. 20 sert à. conclure l'~uvre dans des temps meilleurs une grande œuvre (1). Ce UVril
(IIIIIP'" péroraison à Démétrlanus, mais non à aJouter sera un traité du bonheur dirigé contre les philosophes (2),
4IMIque chose à l'œuvre proprement dite. qui seront vaincus par la force de la vérité (3). Si Laetanee
est pareillement audacieux (4), c'est qu'il est prêt à succom-
ber, mais c'est aussi que la vérité donne de la force contre
l'éloquence (5-6). D 'autre part, la grâce céleste lui viendra
en aide (7) pour qu'il accomplisse ce projet, but de toute
Sa vie (8-9).

20, 1. ad te, DeInetriane : retour à la première et à la


deuxième personne dans la péroraison. L'interpellation de
Son élève par Lactance fait écho au « Demetriane » d'opif.
1~ 1.: la composition est « en amande n, selon la mode hellé-
nistique (VOir déjà Catn!. 64). A la fin du ch. 1 comme à
~~ fin du ch. 19, l 'âme de l'homme est désignée comme
tomme véritable. Ch. l, Lactallce évoquait les circons-
i~~ces qui l'avaient amené à écrire le De opificio; ch. 20,
onne les raisons qui l'incitent à mettre en chantier les
......... : aDualon Ù8DIpl. trOisième livr~ee:~d~es~=::'!~2
"".'1111' sItUer la composition
. . . . cIire pendant la pené-
(8 s'agit des p
et relig ione (c'est-à-dil'6 ....,..........
• • • ".cuse, auprès de Ion chrétien vrai philosophe se trQa:
l'apologiste Justin. Voir
~:;:;. malgré sa promesse d'opi,.
li .ntendu, le fait même que christianisme est supérieur à toute ~"'ii~"
et dial. cum Tryphone 8, 1 : le ~
. " '. . l[e De opiflcio est une œuvre ésoté-
. . .,.,oIe relativement restreint d'initiés, philosophie sûre et profitable. Voir aUssi ".tIcI~, ....
-:~:=::~td.t8limUlatiOn une partie de sa
~ ce crypto-christianisme de deux
P. Courcelle, " Verissima phUosophia '-' daDa-
(= Mélanges J. Daniélou), Paris 1972 • 153459--
traité Y est cité, p. 655, note 14. - et ~1!:'_ et ......
11
Lntance a utilisé la technique du crypto-
texte discutable et controversé. Voir E • HaA" ,. ..1_
- , Il Bm.
ptU1' écbapper à la persécution; ou il y a là
kungen ", d ans VCh r., t. 23, 1969, p. 291-292 •
• :JItt_Lire : Lactance poursuit un but protrep- imprime le . texte fourni
.......hJe De opiflcio (cf. supra, Introduction, p. 19-25); ,. par B3 VPg , omais
np l' e• uBIaQtt.
t ..

_14-."
flïtlDt~:Jujilt1anlismLe relèverait alors de l' « insinuatio Il.
qaam decuit : Lactance pense-t-il à la persé-
. . .' qat le contraint à porter un masque? regrette-t-il
demander .Sl l~ tex~e d Lnsl.. 4, 30, 14, n'est pas préfé~", •
• haec enIm mtenm paucls admonendi gratia rettulf,'
quis errorem .fug.er~ cupiens ma.Ïore implicetur errore, da
penetrale ueJ"ltatls Ignorat : postea plenius et uberiUJ (uedQ
"'lJllfll1~nlelllt de ne pas avoir osé écrire une œuvre provo-
BVPS) contra omnes mendaciorum sectas proprio separa-
..." qui lui aurait peut-être valu le martyre? Ce n'est
toque opere pugnabimus ". La suite des idées est la m@me
pu parce que Lactance condamne, dans morl. pers. 13, 2,
que, ~ans 0f.i f ., et il serait tentant de corriger le texte d'opi'.
le ebritien qui, ayant osé se moquer de l'édit de Dioclétien,
à ~ aide d Lnst. Il y aurait alors une correspondance en
.. fté cuit è. petit feu, qu'il n'a pas été parfois attiré par
c~lasme entre " paucis et obscurius ", et « planius et ube-

*'
tette attitude. Sans doute, Lactance n'est pas Tertullien.
il ne faudrait pas schématiser à l'excès son caractère:
U a pu ressentir des élans fugaces qui ne s'accordaient pas
nus n, alors que cette correspondance est moins nette avec
• planius et uerius Il . Mais, comme le texte fourni par J18 VPg
dO\~ne un sens plausible, il n'est pas prudent de corriger,
avec d'autres traits de sa personnalité. - caelitus : Lac-
et 11 vaut mieux, au moins provisoirement laisser le texte
tance se place sous la protection divine, comme il le fera , '
en l état. - cohortahor : les insl., comme opi'" sont une
plus nettement encore dans les dernières lignes de ce cha-
œuvre d'exhortation; elles appartiennent donc au genre
pitre. Il a conscience de ce que Dieu lui a donné une mission
du protreptiqu e, fort goiité dans l'Antiquité depuis Aris-
à remplir, et demande l'assistance divine pOUl' réussir dans
tote, et Cicéron chez les Latins. C'est pourquoi ces œuvres
sa tâche. _ uerae philosophiae : le christianisme. Mais I,e
ne sont pas des apologies : il serait donc injuste de leur
fait que le christianisme soit désigné comme la vraie phl~
reprocher de ne pas donner de la religion qu'elles défendent
1olOphie est en soi éclairant. En effet, Lactance, converti
un exposé en forme.
sur le tard, a lu des ouvrages de philosophie. Il a vu que .le,s
philosophes, qui devraient être les détenteUl's de la véflte,s
~o '. 2. statui eni:rn : dès l'époque où il écrivait le De
ne la possédaient pas en fait puisqu'il ne s'accordaient p.a oPZfiCLO L t ance avait. donc déjà une idée assez préCise.
A ' h · losophU~. d ,ac
• ce sujet. Il n'a donc pu se satisfaire de la p 1
Le christianisme, en lui apportant cette vérité,. a .su r:~~
(.e ce que serait son « magnum OPUS» : une œuvre longue
multa n), un traité du bonheur (voir inst. 7), et une somme
placer pour lui la philosophi e païenne. C'est aillS l qu
~=:-~:;
iiiiii taret.
réfuter le, aqpa. .); tI.
(cf. Indt!~ éd. Branet, .......
n.......
la valeur de Bon œuovre .....
iIi.... Ilftit _ ....,. Mlperatu . t t cr. _I.AII...
conforté le pag.-
v6ritable philosophie ne
Ce passage d'opil. nous
. ..,~"' . .~ de J. Stevenson, " The lUe
de mauvaises causes. D'au_~;=;:::=:~
n'a pas gagné tous les procêa a
avec Lactance que les adversaires de CI'~m.• •iiiiii
. ... Lactantius D, dans StP., t. 1, 1,
pour la défense de la vérité ne C~~~j:=~-'ili'"
,~:::.~ qui croit à une composition pro· historique. La plupart des causes
il i voir supra, Introduction, p. 15 : le été effectivement des causes pollUques
_'f~ 1Iid1que clairement que La~tance savait l'Issue du procès dépendait de la cornpc)lIitk;ft
. , .....~1t. quand il mit en chantier les InsU· que de la justice ou de l'injustice de III CSllIk....
.....It.ICIOIiLC invraisemblable qu'il ait d'abord écrit modifie donc ici la réalité historique pour les 'btillOiiI
. . . . . ..et qu'il l'ait ensuite transformé et élargi en son raisonnement. - cur desperemus ... :
rapports entre la morale et l'éloquence. Dans le
entre les rhéteurs et les philosophes, Cicéron a éÙ
iDcl"8cUbilis enim ws eloquentiae : cf. insl. l, net : il lui est arrivé de jeter de la poudre au 'Ù"W
.,uvenir de thèses déjà développées dans Pla~on, juges pour qu' ils ne puissent plus voir la vérité A.
et dans Cicéron, De oralore,' rapport entre rheto- chel, Rhélorique et philosophie, p. 258 s., le Pro Cluentio):
~t philosophie: peut-il y avoir une rhétorique ~hilo-
le pathétique et la rhétorique peuvent triompher de la
ihl,lJUe'1 peut-il y avoir une rhétorique morale'l VOir sur vérité. Mais ce n'est pas toujours vrai: « Cicéron montra
la thèse d'A. Michel, Rhétorique et philosophie dans aux Romains que la justice est invincible, si on la sait bien
t~~iunre de Cicéron ... , Paris 1961. - partirn uero ex ipsorum
dire » (Plutarque, uila Ciceronis 13, 867). Cette définition
~_ .. concertatione sUInptis : Lactance va d?nc
de la méthode cicéronienne conviendrait assez bien à Lac-
~runter aux philosophes eux-mêmes les armes nécessaires
tance.
"leur réfutation. Cette façon de faire était assez courante
àepuis la Nouvelle Académie et surtout Cicéron. Elle CO~1' 20, 6. patronos ueritatis : cf. la querelle entre rhéteurs
~Iste à utiliser les contradictions surgissant entre les dlf· ct philosophes (voir inst. 2, 3). Peut-être Lactance avait-il
férents adversaires de la thèse que l'on soutient, et à les des souvenirs p ersonnels sur ce point. - quis poteat :
QPposer les uns aux autres. Lactance suit sans doute I~ souvenir de Cie. de orai. 1, 11, 48, p. 23 Courbaud : « dicendi
tradition cicéronienne. Voir A. Michel, ibid., p. 158-173 . enim uirtus, nisi ei qui dicet ea de quibus dicet percepta
le raisonnement « in utramque partem Il dans l'éloquence sunt, exstale non pot est li . - didicit : Brandt corrige inuti-
cicéronienne. lement en « didi ceri t ». Voir E . Beek, « Bemerkungen », dans
VChr., t. 23, 1969, p. 292 : l'indicatif semble dû au rythme.
20, 4. fortasse mireris ... : retournem ent du top~:
d'incapacité (cf supra 1 1 comm. d e « rudibus pae . 20, 7. magnuIn u i deor polliceri : après l'intermède
. " . 'té et il aura
uerbis .) : il prend en mains la cause de la ven , CICéronien, retour a u thème entamé en 20, 4 : le retourne-
l'.ide de Dieu. ment du lieu commun d' incapacité.
sur les
20, 5. Maroua Tullius l'opinion de Lactance rabl e 1 20, 8. quod si uita .. . : cf. supra, la discussion d'opi/. 3
.
.,.utés oratoires de Cicéron a toujours e'té très faVO (a nature marât re) . _ u i t a : il s'agit de la "ie éternelle:
... lIn, - DOD a4 e1o-
. . ._ : cf. opi'. l, 1 :
. ...... est la même que celle
iI'IIIIll111 llC)btII : retour au lieu
"-....... t, 1, eornm. de « rudibus

• •_ iaple8•• : ce thème sera repris Les pages qui suivent contiennent un Inctq
omcium est errores hominum propres, un index des mots latins, et un tirilll:,tI~
oJaID reducere, siquidem socialis est grecs.
DAtura, quo solo cognationem cum deo Les termes utilisés dans les variantes de a- iont"""~"
lQCIale de l'homme). - ad iter caeleste par la mention (B3); ceux qui proviennent du pjj~
~:i.:.ialIiveDir implicite de l' Y pythagoricien, et dualiste après opi!. 19, 8, comportent une numér~
i"-",~lfIIIle : le Christ a dit « Je suis le chemin, la
se termine par un bis.
vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jn 14,
~uss1 comm. d'op if. 19 bis, 3, et A. 'Wlosok, Laklanz, L'index est exhaustif. Nous en avons cependant 6Unr\al
1 : tel est le but des Institutions. les mots-outils suivants :
1. Pronoms et pronoms-adjectifs : aliquis, alius, alter,
alteruter, ego, hic, idem, ille, ipse, is, iste, ne, neuter, tdblI,
nullus, omnis, quicumque, quidam, quilibet, quis, qulsqaam,
quisque, quisquis, se, te, ullus, unusquisque.
2. Corrélatifs, interrogatifs, et subordonnants : an, culus-
modi, cum, cur, donec, dum, dummodo, dumtaxat, etiamsl,
ita, licet , ne, nisi, nonne, n um, postquam, priusquam, prout,
qualis, quam, quamuis, quando, quantum, quantus, quia,
Nole additionnelle (p. 329, comm. de 1 0, 11) quin, quominus, quomodo, quonam, quoniam, quotiens,
seu, si, sic, sin autem, si quidem, siue, tam, tantus, tot,
Noter que l'alliance de « regere » et de " gubernare » est t rès fré-
quente : voir Cic. nat. deor. 1, 20, 52, p . 332 Pease; Tim. 46; ApuJ. ubi, unde, ut, utrum.
IIIIUIdo 35,365 (p. 153 Beaujeu) ; CH , Ascl. 16 (= t. 2, p. 315 No ck- 3. Adverbes et coordonnants : ac, atque, aut, autem,
Festuglère). Et remarquer avec E . L. Fortin, Christianisme el ~iusmodi, enim, ergo, et, etiam, huiusmodi, igitur, ita,
culture philosopllique au cinquiêm e siècle (la querelle de l'âme humaine
en Occiden/), Paris 1959, p . 136-1 37, les composanles des d ~u X Itaque, magis, na m, nec, neque, -que, sed, semel, sieut,
termes 1 regere » et « continere » : ch ez les premiers Pères, l'acliOn tamen, tum, uelut, unde, usque.
de Dieu est conçue statiquement : Dieu, après la création du mon de,
R borne il en empêcher la dissolution. Origène et Augustin ajou te.nt 4. Possessifs: meus, noster, suus, tuus, uesler.
il l'idée de conservation celle de gouvernement divin : cf. On g. 5. Préposit ions : ad aduersus ante apud, causa, citra,
prine. 1, 2, 9, p. 40, 2 Koetschau ( GCS 22) et Aug. sumo 126 .MaI, cont ra, cum, de, ex" extra gratia ,in inter, intra, per,
ap. Mi.c. Agos/., t . 1, p. 360 : « sed fuerunt alii dissimiles, qU I peT pr " , ,
islam creaturam potuerunt peruenire ad intellegendum crealo~cm, wei aeter, pro, propter, sine, sub, supra.
et dlcere de bis quae fecit Dcus : ecce quae fccit, gubernal el conl ' 6. non, esse.
et Gen. ad lill. 4, 12, p. 108, 25 Zych a.
INDEX DIlB

abdo (abditus, a, um) l, 15; admltto. l,


11,1; 16, 7. admoueo·1
ablco : 10, 26. adnau.. , _ • f
abortio, onis : 12, 6. adoperio : 7 , 2. •
abortus, us : 17, 7. adomo ; 7 ,.2; 11), 4.
absorbo : 11, 20. adpeto : 3, 1, 8; ~ ,, 1.1 1\:.
abstrus us, a , um : 1, 15. adpropinquo : t2, 1'7 '
absum : 4, 3, 8. adsenUor : 17, 6. •
aecido : 5, 11; 6, 12; 9, 2,4; adsiduus, a, nm : to 2, . ....,••
"":1.12. 11,13 (2); 18, 3. adsigno : 2, 10; tl,t.
aecipio : 2, 5; 3, 15, 18, 21; adstringo (-eta) : i8, J .
~1II:t7,6.
4,16,17; 9, 2 ; 10, 24; 11, 7; adsumo : 4., 14, 15; l, 7. ""'CIIlII!
...."l.; •• 10i 8.1, 7, 10, 15; 8,13. 12,16; 17, 2. aduersarlus, li : t. 7; tl
• ..,lt,iIII: '.1: 8,12: 19, 3. aeies, ei : 8, 10(2); 9, 2, 3(2); aduerlo : 8, 10.
10, 3, 4, 10. adulescentia : 4., 11.
_"'~I,, 19; 18, 12.
Prometheui : t, 11. acumen, inis : 10, 13, 21; 14, 6. adultus, a, um : 3, 8.
aeumino : 7, 7; 10, 15. aduncus, a ,um: 2,4.
: t, 13. addo: 2, 7; 7, 6; 1 0 , 27; 19, 10. aduno (-atus, a, um) : t7, ,.
(Mercus Tullius Cicero): 1,12; 5,6; 20, 5. adeo : 2, 8; 7 , 8; 9 , 4; 17, 7. aduro : 17,4.
: 5, 6; 8, 6; 10, l, 16; 12, 6, 17; 14, 3; 17 ,5. adfectus, us : 14, 4, 8. aedi ft ci um, Ü : 8, 5(2); 7, 9.
adfero: l, 15; 4, 16; 20, 8. aedlftco : 3, 7.
emilllil: 8, 8; 18, 11. aegritudo, Inis : .ft, 3.
adftcio : 4, 22.
~~fqcrl.tel: 18, 12. aeneus, a, um : 17,6.
adflrmo : 16 , 2.
adgredior : 1 , 14. aequalis, is : 5, 10; tO, 4: t3, 5.
adhaereo : 7 ,4; 8, 15; 1 0 , 6. aequaliter : 5, 8; 7, 6.
adlcio!: 6, 7. aeque: 13, 7.
adimo : 5, 13; 10, 25. aequus, a, um : 12,10.
aer, is : 3, 1, 20; 8, 10(2); tt, 4,
adipiscor : 19, 8. 5, 14; 15, 1; 17, 5(2), 6, 7(2).
aditus, us : 4 , 2, 3; 11, 13.
adiugo : 6, 4. aestimo : 1,1,2; 3,18.
aetas, atis : 3, 5; 4r, 3, 9, 12, 18.
adiumentum, i : 13 , 8.
ad~ungo : 3 , 8; 7, l, 4; 16, 11.
aeternus, a, um: 2, 9; 17, t.
adlUUO : 10 , 13, 17. agger, eris : 10, 4.
adligo : 7 , 1; 8 , 8. agito : 5, 10; 19 bls, 3.
ago : l, 9; 2, 11; 3, 10, 19;
admirabilis is e' 1 0 10' 13 2'
18 , 10. " ." " 6, 9; 8, 11. S
aio : 1, 13; 6, 10; 12, 6; tl, ;
adm~ror : 16 , 8(3), 9.
admlsceo : 7 , 2. 17, 6; 19, 3.
~:6,11.
,[:=~r a, t: tl, 2. attendo : 8, 14.
~ 1 : l, 5, 10, 11(2); 2, 9' .ttlneo : 10, 20; ta-, 2.
l, 2, 3(2); 10, 13:
d, 13; 1", 8; t8, 9, 11' .ttraho : 11, 8.
14(2), 16; 17, 2; 18, l, 2, 3; attribuo : 2, 2, 6; ", 6; _,
11,1; 12, 16; 19, 7.
tl, 3. • attritus, a, um : 6, 9.
IIn, ... i : 6, 3, 4. auctor, oris: 19 hi., 4.
antea: 10, 19. audaclter : 1, 14 .
• perlo : Il, 11; 19 his, 2. audax, cis : 12, 13 .
• pertus, a, um : 4., 23, 24; t8,
8, 1; 11 , 8; 17, 6. audeo : 20, 4.
audes : 8, 8. caelltua '.Uœ-.l
appareo : 2, 1; 6, 10, 11; 7, 9 audio : 1, 2; 6, 8(2), 12; 8, 9; eaeIum,
(B"); 9, 5; 17,4; 19,4; 19 bis 14., 7; 16, 5, 7. 8, 2, 5;
2;20,3. ' 17, 6(2).
auditor, is : 1, 2.
appello : 16, 13; 18,2. auditus, us : 8, 8; 10, 10; 11,13. calco : 19, 10.
apte: 7,8; 10, 22. calefaclo : t", 5.
auerto : 1, 4.
aptus, a, um: 7,2; 8, 8; 13, 3, 4. caleo : t7, 4.
augeo : 17, 4, 7.
aqua, ae : 6, 5; 10, 17. auis, is : 3, 7, 9, 20; 6, 11; calor, is : 3, 9; U, 1
arbltror : 10, 20; 12, 6, 7; 10,15; 12, 7. 17, 3, 9.
14., 5, 8; 20, 9. caluitium, li : 7, 9 (B').
aula, ae : 8, 4.
arcanus, i : 19 bis, 2. auoeamentum, i : 18, 8. camelus, 1 : 7, 6.
arceo: 7, 7. auoeo : 9, 3; 18, 5, 8. candeo : 12, 18.
architectus, i : 6 , 5. aura, ae : 11, 8, 14. candor, oris: tl, 12.
ae : l, 10; 3, 21. ardeo : 16, 12. auris, is : 6, 8, 12; 7, 5, 10; cano: 16, 15, 16.
aIIdtto: 1,12; 8, 12; 10, 14. ardesco : 18, 4. 8,6, 8(3), 13; 10, 10; 14, 7. cantus, us : 10, 15.
aqaIector: Il, 9. argumentor : 18, 3; 20, 3. capacitas, otis : 8, U.
allxilium, il : 3 , 2; 4, 20.
mplexus, us : 6, 5; 14., 5. argumentum, i : 8, 12; 16 , 4; capax, cis : 11, 4.
~, a, um: 3, 8; 8, 6; 19, 4. 17,4; 18,1. capillus, i : 7, 10.
. .ceps, fpftfl : 19, 2. arguo : 1, 10. B capio : 4, 2, 17; 6, 6, 13; tO,
llJUlllua, f : 11, 7. argutus, a, um : 6, 9. 7, 20; 12, 18; 13, 8.
Infrac:tus, us : Il, 16. aries, tis : 12, 5. balbuUio : 10 , 14. capio, onis : 10, 20.
angufmanus, us : 5, 12. arma, orum : 2 , 4; 20, 3. captiosus, a, um : 20, 5.
barba, ae : 7, 11.
anp_Ua, ae : oi, 14; 8, 7. armentum, i : 3 , 6 (B'). beatitudo, inis : 19 bis , 3. caput, itis : 5, 1, 2, 6, 13; 7,
P8Jlltus, a, um : 1, 12; 8, 7; armo : 2, 6, 8, 9; 5, 13. beatus, a, um : 1, 2; 19,9; 20,2. 4, 5, 7, 9; 8, 3, 14; 10, 10;
10,26; 13, 4. armus, i : 7, 4. belua, ae : 5 , 12. 12, 7; 16, 5, 6, 11.
anhelo : 16, 4. articulus, i : 5, 10; 10, 23, 25(2). careo : 3, 9, 20; 4., 18; 13, 3.
bene : 16 , 14.
anima, ae : oi, 14; 11, 3(2), 5; artifex, icis : 1, 11; 2, 1; 8, 8;
beneficium, il : 3, 18; 1 9, 6. carina, ae : 5, 4, 6.
16, 8, 9; 17, 1(2), 2(2), 3(3), 10, 5, 10, 22; 11, 2; 13 , 6;
4(3), 5, 7(2), 9; 18, 1, 2, 3(3);
19, l, 2(3, 3(2), 4, 5; 19 bis ,
14, 9; 15, 3; 16, 17.
artifieium, il : 6, 1.
b~ni, ae, a ;5:
bestia, ae . 2 6' 10 17
2(2), 8'.
b~p ertitu s, a, um : 16, 11.
.
caritas, atis : 3, 8.
caro, nis : 8, 13; 10, 23, 25;
13, 3; 19, 9, 10.
4, 5. artus, u s : 1 2, 12; 18,5. blpes, dis : 8 2 car tilago, inis : 5, 9; 8, 8; 10, 6.
animal, alls : 2, 6, 7, 9; 3, 1, arx, cis : 8 , 3; 16, 4. bis: 3, 10. ' . castigo : 1, 2.
9(2), 13, 15, 20; 4., 2(2), 19; aspectus, u s : 7, 6; 10, 26. bonum, i : 1 ,6; 18, 11. casus, us : 11, 13.
1,1(2),4,13; 8, 1, 2, 6, 7, 12; asp er , a , um : 10, 18. bonus, a, um : 3, 4, 6, 14. cauda, ae : 2, 7; 7. 7.
7, 6, 7(2); 8, 2, 4; 10, 26; aspicio : 1 , 4; 19, 9. bos lu ca : 3 , 18. cau eo : 16, 13.
tl, 2, 11, 17; 14., 6; 17,7. astrum, i : 19, 7(2). brachium, ii . 10, 21. cau erna, ae : 8, 7, 14; 10, 7.
.....n., ntls : 2, 2; 5, 2, 6; astus, u s : 2, 3. breuis, is,e' 5 4 7', 7 ,6;10 cauo (cauatus, a, um) : 6, 8;
l, 1, 4, 11; 7, 5; 8, 3; 10, 26; astutus, a, u m : 1, 7. 4 ." ,
• ; 12 , 12; 13, 7. 10, 17.
tl, 9. atomus, i : 6, 2, 12.
. . . ~ a, 6; t., 81; .8 ... _clodO: ", 2; . ,
: d. 8. 21; se, 11.
1 sa. 8. CODCOquo : 11, 2; S•• &.
: e, 1. CODcordla, ae : 9, 4.
r SI, 4. CODCors, dis : 12, 11; 11, 14.
: S, l, 12; 9, 2, 3. concre8CO : 12, 4, 6; 1., ••
: 8, 15; 12, 17; 18, 7. CODCurro : 10, 2.
coerceo : t8, 10. concufsio, onls : 2, 10;
cogltatlo, onis : 16, 6; 18, 8, 12. cona_,
7(2). concutio : 19 bis, 3. conaentlo :
cogito : 2, 8; 4., 15; 8, 5; condlclo, onis : 2, 6; 3, 2, 3, COn8equor :
9,3; 16, 7, 16; 18, 7. 4, 6, 11, 13, 20(2); 4., ., 8, conseruaUO,
COgnOICO : 1, 15; 4., 2. 9, 11, 12, 17; 12, 15. consetuo : l~i;':~-:~11
cogo: 3, 6; 4, 14; 7, 9; 12, canditor, oris : 1, 11. consldero ; .a
: S. . ., s. 16; 18, 7. conduco : 5, 5. consilium, U ; Il 8;.
... .l~1 ae. 18; 7, cohBereo : 4., 18; 10, 19; 11, canector : 10, 25. consonans, nUa : '1
"S.. 15; S., 9. 6, 7; 12, 2; 14, 3. conrero : 3, 17; 7, 11; 10, 10, consp~ctus, ua : 18, IV'L~_""
: a, 18; 'l, 4, 6; cohibeo : 8, 7. 13; 19, 2. consplro : 18, 14.
ri ~'}. cohortor : 20, 1. conftcio : 15, 6. constanter : 19, 10.
2- colligo : 5, 1; 8, 6; 9, 1; 10, conftdo : 4, 19. constituo : 2, S; 4., , ...
• 1 t, S; 2, 2, 6, 16; 11, 20; 12, 6; 16, 11. 11, 12, 18; 8, 5; 8 7 2t 10
conftnium, ii : 10, 4.
16; ., 10; 8, 10; collis, is : 10, 5. conflua : 12, 4. 7; 14, 4; 18, 6, f; 1., ,
2; 18, 21, 24(3); 11, collum, i : 5, 2; 7, 4; 10, 21; 19 biB, 1(2).
confundo : 12, 11.
SI, 18; ta, 3, 7; 17, 8; 11, 5; 16, 5. consto : 3, 6; i, 4, &1 Il, 7;
Il, 5. conglobo : 5, 1, 8; 8, 15; 10, 6, 6(2); 7, 11; 9, 2; 10. 9,
color, oris: 2, 7; 12, 11, 13. 12; 11, 3, 7; 12, U; 1., 1;
".Ha.1I, e : U, 5. columna, ae : 6, 5.
16; 13, 3.
$111. i : ., 7(2), 10; 4., 10(2); congregor : 4, 19. 16, 14(2); 17,9; 18 bià, 3.
1. 1; 8, 1; 10, 16(2), 18, commentum, i : 7, 3. congruente : 1, 2. constringo : 7, 1.
20: tt, 1, 2, 5, 6, 15, 16, commeo : 11, 3 (BS), 8; 16, 6. congruo : 6, 7; 7, 8, 9. constructio, onis : 3, 6; 18, 13.
19. 20; 12, 18; 14., 5. commoueo : 18, 4. conicio : 4, 14. construo : 3, 7.
oIMfrlx. lcfa : 8, 13. communis, is, e : 4, 21; 8, 3; coniunctio, onis : 16, 14. consuetudo, inis : 1, 5.
cleata, ae : 8, 14(2); 11, 7; 15, 12, 10; 18, 9. coniungo : 4, 11 ; 8, 17. consummo : 12, 6.
2(2). compar, is : 19 bis, 2. conligo : 5, 4. consumo : 3, 7; 17 ,(2). 3
dlill1ll. 11 : 10, 1. conat us, us : 7, 1. con1oco : 5, 6; 8, 3. con t ego: 5 , 5 ; 7 " 7 10.
élàgo 1 ." 10. conburo : 17, 4. con 11uctator, is : 1, 7. con t emno: 1 , 9; 19 , 10.
dnls, eri. : 18, 4. concauus, a, um : 8, 6; 10, con ustro : 16, 9. contemplatio, onis: 8, 2; 18,3.
elrealtu8, i : 7, 10. 17, 22, 23; 15, 2. conrnolo : 10, 16. contemplo : 1, 1; 6 18 , 6.
concedo : 2, 6; 3, 13. 14; 4, Conor : 1 13 15 ' 7 l' 19 b'
circulas, 1 : l5, 5. 5. "" , lB, contendo : 3, 3.
c1rcamplector : 11, 20. 4; 19, 8. contentus, a, um : 20, 1.
llÙCumretlo : li, 2. concentus, us : 16, 13. 9' 12
Conpages, is : 10 " 2'" 16 3 . contero: 1 0, 16 , 18 .
co '
c1rcamsono : 16, 7. conceptio, onis : 12, 1. nparo: 1, 10,' 12, 18. contineo : 1, 11; 8, 16 ; 10 ,
clreu.llluallo : 10, 17. conceptus, us : 12, 6; 17. 7; conp~ratio, onis : 16, 16. 11(2), 20; 12, 2, 3; 14., 5,
clultas, atis : 1, 9. 19, 5. COnplDgo: 5, 4' 10 11' 11 ~/,' bi 2
clades, is : 2, 5. 16, 18. "" 9; 19, 7; 19 B, .
concertatio, onis : 20, 3. contin go : 5, 13(2); 7, 2.
clamor, oris : 3, 20. concido : 11, 11. conpleo . 4 3.
e1aritas, atis : 20, 5. Conplad~ . '10' 8, 7; 11, 18. contin uo: 17, 3.
concinno 16, 14. conpana "1 ,17. contorqueo : 5, 10.
cialldtco : i, 14. concipio : 12, 12. 13; 17, 5, conprch' 3,7. contra: 3, 1; 8, 9, 11; Il,
6llldo (= fl'rmer) : 11, 6; 15,
3.
7(2). 4· 7 e~~a : 1, 11 ; 4, 24; 5. 7; 19 bis, 4; 20, 5.
concilo : 13, 8. , , ,8, 14; 10, 17, 23; 1 conlractus, a, um : 7,5.
,=~

.:. : .6, 1;
Re :
: S, 5, 10.
to,ta,23.8. dllllllo : a, 6, 7.
dlllique : 3, 15; . , 19;
SI, S; 18, 9; t7, 7; te,
deD" ti8 : a, 4, 7; a,
7,5; 10, 13(2), 14(2), 16,
D 18(2); 12, 18.
deDUO : 10, 14.
debeo : l, 2; 3, 4; 4., 1 11 dependo : 3, 5.
11 (Ba), 12, 15; 8, 10;' 10' deprehendo : 12, 7. dil11otua.
2~; 1~, 9; 19, 3, 10(2); 20, 1: deprlmo : 8, 2; 10, 16. dlnosco •
debills, 15, e : 7, 7; 9, 4. dirlgo: •
derldieulum, i : 6, 9.
O. 6, 17; decedo : 19, 2. descendo : 15, 2; 16, 5. discedo: t8
11; t7, 5. decenter : 10, 19. deslderium, li : 19, 10. discerno : 10
7;<11, 5. decentia, ae : 7, 9. 13, 7. '
deslno : 11, 8.
ta. decerpo : l, 12; 10, 20. deslplo : 3, 3. ~scipulus, 1 : 18 ..........
decet (decens) : 7, 2' 10 2 despero : 20, 5. d!seo : 18, 11; • ~..
7; 1,21,23;
2 ' 20" 1
12, 17; 13,4' d!seolor : 12, 11. ,tJ;
destruo : 16, 15.
decipio : 19 bis, 5; 20: 3.' . dlseurro : 7 2' II
desum : 1, 1, 13; 2, 4; 3, 5(2);
10, 11, 16; 2, declino : 18, 7. 18, 1. d~seursatio, ~nl: : a' ~o,
,"JI,,"".'" 10; 3, 7, 14, 15, 17, decoro : 7, 2. determino : 13, 4. d~seursus, us : 3, 1 ' ,
", 6, 7(2), 8, decorus, a, um : 8, 7. detraho : 2, 8; 4, 22(2); 7, 7; d~s~rtus, a. um : l' 14
1, 2, 4, 7, 8, decurro : 15, 6. 12,17; 19, 7. dlslungo : 9 4 ' •
8, 4, 7; 7, 1(2), 2, decursus, us : 6, 5. detrecto : 3, 21. d~spar : 12,' 12; 13 6
6, 11; 8, 1, 2, 3; 10, decus, oris : 2, 8; 7, 10, 11; deuincio : 8, 16. dlspertio : 11 2 • .
9, 11; 11, 1, 3(2), 4, 5, 15, 10, 10, 21, 27; 12, 12, 14. deuotio, onis : 19, 9. dispicio : 1 16 .
18; 11, 2, 3, 4, 8, 11(2), 12, deduco : 7,7; 10, 21; 13, 4. d~spositio, ;nis ': 8, 14' 7 3
14. 18; 13, 3(2), 4, 6; 14, 1, defendo : 3, 7; 19, 10; 20, 6.
defero : 3, 11.
deus, i : 1, 11 " 15' 2 , l', 3 , 4 ,
Il , 14, 18, 20' 4 1 2 7
10, 11 (Ba); 5," "
d~sputatio, onis : 15, 6: · .
9; 18, 3, 4(2), 6, 10(2), 12(2), 1 13' 6 , 6' dISpUtO : 1, 15(2);" 23(2)' 1t
13, 14, 15; 17, 4, 5, 7, 9;
18, 5. 6, 8; 19, 2(2), 4, 5, 6.
deferuefacio : 17, 5.
deficio : 6, 1; 13, 4; 19, 9;
713 " "
, , ; 8, 2, 3 4 8' 10 1 .
8', 16 " 1 12 ' "
7, 17,26; 11, ' 16' " 12 "15' dissero : 6 , 15', 8 , 10; 19, 7;
corpusculum, i : 19, 9. 20, 4. 15 , 3, 5 ; 16, 6, 10' "11' 17 20, 3.
corrumpo : 11, 8; 16, 15. definio : 15, 1; 17, 5. 4; 18, 9(2), 11; 19' 3 '4 5' d~ssimulo : 16, 2.
costa, ae. : 5, 5. definitio, onis : 17, 8. 7(2), 8; 19 bis, 1 3' 4.' 19' 9' d!ssoluo : 4, 2; 9, 4.
cotidianus, a, um : 1, 1. detluo : 10, 7. dexter a ' " ,. dlssolutio, onis : 4-, 2.
cottidie : 6, 13. d eformis, is, e : 7, 6. 13, '14: um : 10, 9; 12, 3(2),5,
deformitas, atis : 7, 9 (B ' ). distendo : 3, 6' 11 18' 12 17
crassitudo, inis : 5, 4. dico : 1 10' 3
4 10' l ' ,3, 4, 18 (B")' distinctus, a , u~ . "7, .6' , •
crassus, a, um : 5, 8; 11, 17, 20. deformo : 10, 7; 13, 5.
6' l ' 2 6, 24; 5, 4, 6, 7 9: disto : 13, 7.
cratis. is : 5, 5. deinceps : 19, 5. , , ,8, 11; 7 1 5.' ' diu : 4, 23.
creber. a, um : 17, 7. deinde : 3, 10; 10, 18; 16,5; 5, 10; 9 2' l ' , ,8,
1,3; 12' 1.' 0, 1, 22; 11, diuersitas, atis : 7, 5; 19 bis,
credo: 1, 6; 3, 3, 5, 19; 11, 18, 8.
12; 1", 4.
cresco : 8, 13.
crus, uris : 13, 5.
delabor : 15, 5. .
d elicatus, a, um : 12, 12; 19 bIS,
3; 19, 10.
13' 17 ' ,14, 3, 8; 16, 4
9(2); 18 1 2(~), 2 (Ba), 6(2):
5. "2 3, 19, 7; 19 bis
2(2).
.
diuersus, a, um .' 3 , 7', 5 3,
5; 6, 13; 10, 24; 11, 6; 12,
cubitus, i : 5, 10, Il; 10, 21. deliramentum, i : 6, 7. diduco . 9 3 ' 5; 17, 3; 18, 2, 3.
di " diuido : 7, 2; 10, 8, 10, 11;
culmen, inis : 7, 9; 10, 10. deliro : 6 , 1. 5 2 ,es, ei : 3 7: 4
cuncti, ae, a : 7, 5.
cupiditas, atis : 19 bis, 4.
demitto : 10, 21; Il, 8; l , .
demo : 8, 8.
difTero ' .;a; :
ditferentia' , ,10; 12, 6' 18 8
7, 11.' ,.
11, 16; 12, 5.
diuinitas, atis : 4-, 15.
demonstro : 14, 6. dlfflciUs' is' . diuinus, a, um : 1, 11; 3, 5,
cupio: 3, 20; 14, 7.
demum : 18, 6. • difflcUlt~s' e.: 10, 22; 11 19 18; 4, 13, 14, 24; 8, 1, 2,
cura, ae : 1, 13; 3, 6. , !lhs : 16 , 2 . ' .
7, 14; 7, 6; 8, 3, 4, 16; 10,
~ 11, 6. dpllco : l, 11. 1'" ...,_
• 8. 13(3). 19; 11, 4; 12, t8; ~;. ...Ao.I
: t, :1. 7. ~ : 10, 36; 13, 1; 41~.,
••..,0 -(ellusu" a.l0umI2) :11 , l,
D;.", 9, 10; 8, , ; 1,3;
SI !Ji_, 1.
es)lOlCO : 18. 10. .
17, 3. Iprlmo; 1. 13(2), a, 71 -l.15;
eflullo, onls : 8, 10. e 10, 15, 21; 12, 11; 115. 1;
elefantus, i ; 3, 18 (B"): 7, 6. 17, 9(2).
eUclo : 18, 6. exsequor ; 1,13. fel, lelUa :
eligo ; 3, 10, 11, 11 (BI) (2). eJspectatlo, onls ; 8, 2.
femen, 1nIa :
eloquen Ua, ae : 20, 3, 5, 8. exspecto ; 6, 5. lemilla. a •
eloquor : 2, 6; 10, 12. exsto : 1, 15; 5, 2; 6, 8; 10, 8, 13, 14,
emico ; 17, 7. 5, 21, 25; 13, 5; 18, 10.
femineuI, a, ...
so, 11; 11, 8. emineo ; 10, 5, 26. exsurgens : 10, 5.
externus, a, um : 2, 3; 16, 17.
femlniuUl, a, i1Im
: 8, 3; 18, 6. emitto : 11, 12, 13, 16,20; 115, 12, 13, 14.
, 10; l8, 4. 3; 19, 4. extinguo : 4, 14; 12, 15; 17, fenestra. ae : l,
• ., 9, 11. 3(2), 7; 18, 3; 20, 4.
enarro : 1, 11; 10, 12; 14,2. fera, ae : 6, 2; '.
e,.: la, 9. . extrarius, a, um : 4, 5. fere : 4, 18; 7, 3;
epicureus, a, um : 18, 2.
UID : 1, 6; 12, 7, erigo: 3, 1; 8, 2; 10, 26. extremus, a, um : 10, 21; 11,9. terinus, a, um : a, 7.
'LI" .. 2. extrudo: 11, 16.
'I! _ erro : 4, 12; 6, 12; 11, 11; 19,9. fero : 1, 1; 3, 1; 15, li
doco: , 7, 8; 11, 14; 12, extundo : 1, 2.
error, oris: 9, l, 5; 19 bis, 4; 11, 5, 14; 18, 5.
17: 13, 5i ~8, 15; 17, 5. exubero: 12, 17. feruens: Il, 14.
20,3, 9.
claIcll,la, e: l, 6; 12,17.. fetus, us : 3. 6(2), 7. e."
dbo . 8, 6(3), 16; 9, 1. 10,
lQ(5), 11(2), 12, 25; 11, 5(2);
erutus, a, um : 8, 12.
euentus, us : 18, 10.
euigilo : 18, 4.
F 27(2); 12, 7, 14, 17:
fibra, ae : 8, 13.
'7.. ~
!2~ 2(2), 5, 9, 15; 18, 2, 11: fictilis, is, e : 1, 11.
clllPlex : 8, l, 2, 3, 4; 10, 11(2), euulsus, a, um : 8, 12. laeies, ei : 8, 5, 15; 12, 13.
excedo : 15, 5. fictio, onis : 5, 3; 13, 7.
r it, 2. 8 excipio : 8, 7.
laeile : 5, 1, 8; 8, 6; Il, 5 flctor, oris : 8, 3.
dupUcltas, alis ; 8 , 6; 10, . (B'), 17; 12, 16; 13, 4; 20, 3. fides, ei : 19, 9.
dodUes, el ; 10, 18. excito : 18, 8. . 2 faeilis, is, e : 2, 2.
excludo : 4, 4, 12, 13, 6, . laeinus, oris : 20, 4. fides, is : 16, 13, 14, 15, 16(2).
durus, a, um ; 8, 8. figura, ae : 7, 5, 9; 8, 4; 13, 10.
excogito : 3, 13; 7,8; 8,8.
lacio: 1, 11, 12, 16; 2, 7; 3, filius, ii : 12, 8; 19, 4.
excurro : 7, 1. 8, 13; 4, 1, 2, 5, 8; 5, 2(2),
excusatio, onis : l, 13.. 5 fimum, i : Il, 20.
E 7, 8, 10; 6, 2, 5, 14; 8, 2,
execrabilis, is, e : 19 bIS, . fingo : 1, 11; 2, 7, 9; 4, 7;
16; 10, 8, 10, 24, 27; 11,
ebrlus, a, um ; 9, 1, 2, 4. exemplar, aris : 20, 5. 5, 1; 6, 4; 8, 7; 10, 22, 26;
2,3,6, 7, 11, 13; 14, 1; 16, 11, 3; 12, 7.
edo : 3, 1, 6, 9. exerceo : 19 bis, 2.
2,14: 18, 3; 19, 4 7' 19 bis finio : 5, 8; 19, 9.
educatlo, onis ; 3, 6. exhibeo : 5, 3. 6 2. ' , ,
educo, are : 3, 7. exigeo:4,7,10;7, "8 14. finis, is : 1, 12.
. um' 3 15, , laeultas, atis : 5, 4, 13; 6, 1;
educo, ere ; 7, 7. eXIguus, a, . 3.' 16, 13. fio : 1, 2, 4, 5; 3, 4, 4 (B"),
11, ID, 14; 16 5 10' 18 9'
deetus, us ; 14, 2. existeo : 6, 10, ~ , 6 10. 20, 7. '" l, 17; 4, 1, 3, 9, 10, 12, 14, 18,
etteratuB, a, um : 4, 20. existimo : 4, 14, 8: il, 17, 20; laeundia, ae : 20, 5, 8. 23(2); 5, 5; 7, 7; 8, 13; 9,1,
eftero : 6, 4.
8fflclentla. ae : 19, 7.
exitus, us : 6, 5,
15, 2. ::::~; ~: 6; 19 bis , 1; 20, 5.
2, 4; 11, 13, 17(2), 19; 12,
4, 6, 7, 8, 9, 11, 12; 14, 8;
efflelo ; 1, 12 (B"); 3, 4, 6, 9, exordium, ii : 12, 7. 5; 1'S, ' / ' 5(4); 10, 20; 17, 15,4; 16, 8(2), 12; 17, 7;
17; 5, 12; 8, 3, 6, 7, 10, 12; exorior : 10, 4. lalsus, a, u'm . 9 18, 4(2); 19, 3, 7.
7, 11: 10, 5; Il ,'!f4, 6, 10 expedio : 10, 2;. 15 l' 1 . , 1, 5; 14, 8; tlrmitas, atis : 3, 11, 12(2), 17.
expello : 3, 1, . 7; 6, 3. II {2). ' 7, 6, 9; 18, 3 , 8, 20; 4, 17; 5, 7; 8, 8.
(B"); 13, 2. 6; 14, 8; 15,
4(2): 16, 11; 19, 4; 20, 8. expers : 2, 6; 3, • las: 4,12. firmiter : 5, 4, 9.
firmo: 10, 23; 13, 5; 19 bi., 3.
~ . .:
~;=~ a. a,7. 9.
o
ts, e : a, l, 9, 12, 16;
7. 22.
pMor:I,4,8;to,~NN~
jrtdUI, u. : t 0, 23.
pece: t7, 2.
pecu" a, um : 8, 8.
~';ï;~.1 :b'a_ltllll, aUs : 3, 2, 12; ~, 2, ll'ammaUcus ,i : 11, 1.
10, 16, 18. pUa, ae : 3, 19.
Irl.e.co : t 7, 4. ll'auls, is, e : 18, 10; 20, 2.
frill11s, oris : 2, 2; ", 16; 11, 14. ll'aultas, aUs : 6, 8.
frons, ndls : 3, 7. gubem O : 10, 11.
frons, nUs: 6, 13; 7, 10; 8, 6. gula, ~e : 11.' 6, 10.
lullo : 2, 3. gurguho, oms : 11, 7, 10.

. fundamentum, i : 6, 6; 13, 6.
fundo, are : 19 his, 3 .
e:', 13; l, 8; tO, lundo, ere : 10, 24.
funditus : 2, 5.
H
!aeeo : to, 26(3); Hô lrIs
lam : 3, 20; ~, 1&. 1At
7, 11; 12., 16' t2 1'"
lundus, i : 15, 2. habeo : 1, 5, 6, 7; 3, 7, 8; 4, 2; 19, 5. ' "j
:;~::.: SI, 15; U, 17.
I fungor : 11, 11. 17(2), 20; 5, 3, 4, 12; 6, 10; ~bl : 1, 14; t2, 4.
'UIIl : 11, 7. 8,8; 10, 11, 14, 16, 25; 11,
: tO, 21; t3, 4. furlosus, a, um : 9, 1. ~et~s, us : ", 5; tO, 5; ta, tt.
furor, oris : 9, 4. 8, 10, 18(2); 12, 10, 12, 13; ldelreo : 3, 5; ", 8 (B'). 'YI
~ as: 7, 6. 14, 2, 6(2), 9; 16, 1, 4, 16; . 8, 12; 10, 26; 11, a; 18,.
fuscus, a, um : 10, 27; 12, 13.
iN!1I ,4 (BI). futura, orum : 18, 9. 18,2;19,3. ldeo : 1, 6, 10; ", 11 (B'k ' .
Ille : S, 5; 8, 13. habilis, is, e : 10, 24. 1; 11, 4, 8; 13, 7; tI, a;
feedttu, atia : 7, 7. habitaculum, i : 16, 3. 16, 7; 17, 1; 18, 2; tl, "'
dJêdu. a, um : 8, 13; 10, 25. habito : 16, 4, 11. 6; 19 his, 2.
feu, nU. : SO, 11; t2, 17; 14, G
habitudo, inis : 13, 5. idoneus, a, um : 3, 1.
4 (B'). habitus, us: 7,3; 8, 1; 10, 10, 26. ~ec';1r, . coris : 14, 4, 5(2), 6, 7.
for: tO, 14. gaudeo : 14, 7.
haereo: 16, 11. Igms, IS : 8, 5; 17, 2, 4(2); t8, 4.
foramen, Inti : 8, 6, 7(2), 13; geminus, a, um 14, 3. harmonia, ae : 16, 13(2), 16, 17. ignoro : 17, 6; 18, 3.
SO, 8. gemma, ae : 8, 9.
genae, arum : 5, 10; 10, 5, 21. haurio: 8, 8(2); 10, 17. imago, inis : 7, 3; 8, 9, 10;
fora : tO, 19; 11, 20. hiatus, us : 10, 7.
generatim : 6, 4. 12, 8; 18, 4, 6, 8.
foratu., us : 8, 6. hine: 4, 13; 5, 6; 12, 9, 16. imber, is : 4, 16; 11, 1.
forln.ecu., : 2 , 9. genero : 2, l, 5; 6, l, 3, 11,
13; 12, 11; 19, 1, 3. hispidus, a, um : 12, 13. imminens : 18, 11.
forls (adv.) : 8, 10. historia, ae : 18, 10.
genitalis, is, e : 7, 4; 12, 4; 13, 1. impetus, us : 2, 3; 11, 8; 13, 8.
foris, i8 : 8, 12. homo, inis : 1, 7, 11 , 14 , 15',
forma, ae : 5, l, 4; 8, 7; 10, genitrix, icis : 17, 7. inanis, is, e : 6, 2 (B"); 13, 2.
genu, us : 13, 4. 2, 1, 6, 7(3), 9; 3, 1(2), 2, inbecillitas, atis : 3, 5, 11.
23; 12, 12.
genus, eris : 2, 3 , 5; 3, 2; 5, 5, 6, 8, 9, 12, 14, 15, 16, inbecillus, a, um : 2, 4; 3, l,
formo : ", 7; 7, 2; 8, 4; 10,
6, 26; 13, 6; 17, 7. 3, 12; 6, 13, 14; 7, 2, 6, 8; 17,18,19,20; 4,1(2),3, 5, 10, 16; 4, 19, 21; 12, 12.
11, 3; 12, 13, 15(2); 14, 9; 5(2), 6, 7, 9, 10(3), 12, 18, incido : 10,4; 12, 12.
fonltan : 1, 15.
fortalse : 3, 8; 12, 6; 14, 6; 19his, 1. 20(2), 21, 22(2), 24; 5, 2, 8, incipio : 9, 3; 10, 14; 11, l, 9;
t8, 6; 17, 2; 20, l, 4. germanitas, atis : 13, 8.. 4 12; 6, 11' 7 8 9 ' 8 1 2 18,7.
gero: 3, 2, 6; 11,12; 19 bIS, . 33; 59, 4; " 10, " ' "11,
1 5, 26(2); includo : 10, 13; 12, 9; 16, 10.
forte: 3, 20; 8, 10, 13; 10,
5; tt, 14, 17; 12, 12; 14, 4. gestio : 3, 1; 17, 7. , , 11; 12, 6' 13 2 6' 14 incolumis, is, e : 18, 3; 19,5,6.
fortis, II, e : 2, 3; 3, 10; 4, 19; gigno : 10, 18; 12, 12; 15, ~; 15, 5; 16, 14, 16; 1 8 ,' 9(2); ineonprehensibilis, is, e : 10, 2;
t2, 18. 2(2); 17, 7. 4~). 4, 5, 6, 8; 19 his , l , 3(2), 15, 5; 16, 1, 11; 19, 2.
fortiter : 3, 16. gingiua, ae : 10, 18. ho ,19, 9(4); 20, 9(2). inconsiderate : 3, 3.
fortitudo, inls : 3, 20; 10, 21. glaciatus. a, um : 17, 6. h nestas, atis: 10, 19 25 ineorporalis, is, e : 11, 7; 16, 11.
globus, i : 8, 4; 14, 4. onesto : 10 18 ' . incorruptus, a, um : 1, 2.
fortulto : 8, l, 12, 14. honestus a ' .
fortultul, a, um : 2, 10; ", gracilis, i5, e : 12, 12. hOrribilis' .' um : 1 , 1. incredibilis, is, e : 7, 10; 8, 6;
18; l, 12. gradatlm : 13, 7. , 15, e : 5, 13. 11, 1; 20,3.
~: tl, 5.
lIfI&d : 7. 2: U,
1', 5.
• : 7, Il; 10, 21. lDIanio : a, 11 .
: 9; a, 8; 12, 6. IDtBous. a, um : 3, 18:
(...., a, um) : te, la, ,. II, 3.
H : l, 1, 12; 2, 8: 1 s~cabllis, Is. e : 2, 10.
, IS. i~sldeo : 1, 8; 10. 22. lnuento::
a,rdtJs, a, um : 3, 3. 18. 19. iosidiosus, a, um : 1, 6.
lDhabiUs. Is, e : 8, 8. bnlteea
inslgnls , Is, c : 7, 2; 10, 21: Inuldlosu"."'."'· '·
IDimlcus. a. um : 19 bi_. 3.
'nitium. Ii : 6. 6.
12, 12. ~ut.Ula, ~. '
insinuo : 17, 7. Iracun~ .le .. J:lœ J
'n'ungo (-etus, a, um) : 14, 9. insipiens : 16, 2.
lniur'a. ae : 3, 1; 10, 1. Irascor : 1~ 'l
insol ens : 4, 18. item : 4., 14' 8 t ...
tnllceber, a, um : 12, 15.
..,:'~==
Il. inspiro : 19,.3.
tnllcto : 1, 7. inspiratio. oms : 19, 5. 7 ' 2. 4(2). ' 6: •11 • 1;.
Inlido : 10, 13; 15, 2. instituo : 1, 2; 4, 24. 11, a: 13, 2(2), " li.
13, 4. 5; 18, 3.
... : ao, 5. inligo : 16, 10 .
tnlustro : 20, 6.
insUtutum, 1 : 12, 15. iter. ltineris : 11. 10; t __ ~
.. Iii : t~, 9. instruo : l, 2, 3; 2, 4, 8. 10; 8; 19 bie, 3; 30. 9 •
~~IdIi, 1; 20, 3. Inmanls, Is, e : 3, 18; 4, 20; 5, 3, 13(2), 15; 8, 5; 12, 18.
12 . iterum : 1, 6(2).
• 1 20, 1. insum: 6, 2; 10, 20; 11, 16; iucunditas, atis : 1, 5.
_ _~,: S, 1; , ,8; 13, 1. Inmaturus, a, um : 4, 1, 3, 8,
t. 15, 22.
12, 6.
intactus, a, um : 1, 14.
iugum, i : 10, 4. 21: ta
Inmitto : 18, 11; 19 bis, 4. iungo : 13, 7.
e : 8, 16. integer, a, um : 9, 5; 15, 6; ius, iuris : 4, 18; 19, 2.
inmobilis, is, e : 8, 8; 18, 5.
~=~::~.~I
.l 10. 5.
il. e : tO, 20; 11, inmoderatus, a, um : 12, 13.
16, 13.
inteilegentia. ae : l, Il; 2, 1;
iustus, a, um : 1, 4.
15. inmortalis, is, e : 2, 9; 4, 4, 3, 7; 12, 1; 15, 5; 16, 3.
.-.,uo ': 8, 9. 10, 11; 17, 1; 19 bis, 3.
inteilego : 1, 9, 16; 3, 4; 10, L
• .,.., .. am : a, 10; 6, 9(2); inmortalitas, atis : 4, 11(3); 8,2.
9; 13, 9; 16, 2, 12; 17, 1,
1. 12; 18, 7. inmutatio, onis : 8, 8. 6; 18, 3.
inmuto : l, 5: 12 , 17. labefacio : 19 bis, 3.
. . . . ., ... e : 2, 6, 7; 3, 1. intendo : 8, 10, 17; 9, 3 ; 16,
innumerabilis, is, e 6, 1; 7, labefacto : 19 bie, 5.
iDen : 18. 17. 7, 10, 14; 18, 7. labor (Iabi) : 7, 6.
iDescogitabills. 15. e : 13, 2. 3; 10, 15.
inobsaeptus, a , um : 8, 7. intentio, onis : 8, 10; 9 , 2, 3; labor, oris : 1, 3; 3, 6, 7. 10;
blapertul, a, um : 8, 13. 16, 13; 18, 6.
fil.s;Ucabllis, Is. e : 8, 9. inofTensus, a , Ul l : 11, Il . 7, 1; 20, 9.
intercedo : 10, 11. labrum, i : 10, 13, 18, 19; 15,2.
6lùpugnabills. ts, e : '*, 5. inops : 3, 2. inLerdum : 3, 7.
lnutriè:abills, 15, e : 18, 1. inpatiens : 16, 10. lac, tis : 3, 1, 6.
interficio : 19 bis, 5. lacerti, orum : 10, 21.
Jbfadus, a. um : 19 bis, 5. inpedio : l, 2 ; 2 , 9; 3, 5; 5, Interim : 20, 1.
Wan., nUs : 10, 14. 13; 10, 2 . laeteus, a, um : 12, 17.
lnfanUa, ae : 10, 14. inpeditus, a, U1n : 7, 6.
&tIlèrior. or. us : 10, 5, 6, 19, inperfectus, a, U 111 : 7, 7.
21; 11, 5. inpius, a, U111 : 13, 2.. . 8, 16; 12, 1.
,.
interior, ior, ius : 2, 9; 12, 2.
Internus " a unl .. 5 , 5; 11 1
laeuna, ae : 10, 19.
Iaetitia, ae : 14, 4.
laetor : 1, 5.
inpleo : 3, 14; 10, 13, 20, 9. ~nterpateo : 11, 9. Iaeuus, a, um : 12, 12.
iaferoo : 2, 5; 8, 12.
~nLerpres, tis : 10, 1 3.
lbJlni.tus, a, um : '*, 23; 6, 2 inplumis, is, e : 3, 9. lapis, idis : 8, 11; 10, 18.
inpono : 8, 7; 10, 16. Interpretor : 12, 1 7 . laqueus, i : 1, 7.
(BI); " 5. ~nterrogo : 3, 5.
lntlrmitas. aUs : '*, 8, 17. inprimo : 10, 21. ~ largior : 16, 10.
lI18rmus, a. um : 3, 2, 10, 15; j' nprudentcr . 6 , 1. G Interrumpo : 16 15' 18 8 laseiuus, a, um : 14, 6.
", e. inqui(un)t : 3 , 6: , '*
1; 6, '
Inters'
i
'
uterSCtndo : 10, 19
"
a~pjo: 10, 8; 11, Il.
.
late (-ius) : 1, 12, 13; 16, 9.
tnaabWI, la, e : 11, 4. 10; 8 , 12. l" ~nterseco : 12 2 . latenter: 1, 8.
. . . : 11, 3. inralionabilis, is, e : 3, ~. lOt ' . lateo : 12, 1(2); 14, 6; 18, 4;
tDlluo : 12. 13. inrepo : 1, 5 (B'). eruaUum. i: 6, 5; 9 , 2; 13, 7. 19, 9.
: a, a, le, ~.u.: 10,'1
.A;(i;.... , , S(').
a, am : l, 4.
1 : a, 7.
13; 12,
,..dJo«'lital, .u. : -l, 1•
,...uUI, a, um : ., 2' "Iij
" 8, 16; 10, 6, 8, 27; Il.,4 tillllIliiii
: 3, 1; 8, 13; 18, 3. m,dulla, ae : 15, 8; t2, 4; ta, 11.
meUor, lor, lus : 1, 1: a, 19
•• (BI), 20(2); 20, 1.
membrana, ae : 8, 9, 10: 10, 8, :-v;.. .....
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3, 10; 11, 20; 14, 2. mlxtur.......
macero: Il, 16. membrum, i : 1, 16; 15, 1, mobw., le. Je
machlnator, oris : 19 biB, 4. 10(2), 13; 6, 4, 8, 10(2), 13, mobUlt.., aUa :
machlnor : 6, 6; 12, 15. 14: 7, 2, 3, 5(2), 7; 8, 1, 5, 2, 17; t8, 9.
macula, ae : 7, 6. 15; 10, 7, 9; 11, 2, 8, 15, mOderator, orla : to 1M~~.. ,\I.'''Jl.
malDitudo, inis : 3, 17; 5, 13; 16; 12, 11, 13; 13, l, 3; 16, moderor : t8, 4, 10.'
6, 1; 13, 7; 16, 2. 3, 5, 12, 14, 1'5, 18; 18, 4. modice : 10, 22.
magnus, a, um : 1, 6, 9; 2, memini : 1, 3, 9. modicus, a, um : a, 18; ta. fi.
5(2), 9; 3, 6, 7, 14, 15(2), mens, tis : 1, 4, 5, 7, 10; 4, modo: 3, 9; 18 !da 2
15. 20; 4, 2; 5, 4, 7; 6, 5(2); 14; 5, 1; 6, 1; 7, 1; 8, 3, 5, modulatio, onis : 18,'14:
~..... 8111) : 20, 9. 10, 18, 22, 23; 12, 16; 13, 10, 11, 12(2), 14, 17; 9, 2, modus, i : 2, 8; ., 10, 20; t,
7(2); 15, 4; 19, 9(3); 20, 7. 3, 4, 5; 10, 2; 12, 4, 14; 9; 8, 10; 7, 2, 10: 8, 7. 1Jc
1l6, 2S; l, 9: 9, 1:
maiestas, atis : 3, 4. 16, 1(2), 3, 6, 7, 9, 10(2), 9, 4: 10, 15, 18, 20, 24; II,
lD1a : t3, 2: t4, 2. male: 1, 2; 3, 10; 16, 18. 11, 12(2), 13, 16, 18; 18, 3(2), 3, 7, 15; 12, 12; t3, 5; tl,
malo : 3, 11, 12, 20. 4(2), 6, 7, 8. 4; 16, 10, 13: 18, 3, 6.
: t.
4, 16.
malum, i : 3, 2; 6, 2; 18, 11; mensis, is : 17, 8.
: tO, 16. mOlaris, is, e : 10, 18.
19 biB, 4 . mentio, onis : l , Il. moles, is : 6, 5; 7, 1: 13, 3.
lIDJaa, ae : t, 2: 3, 20(2): 7,
mamma, ae : 12, 17. mentum, i : 10, 21.
5; tO, 13, 16, 17, 20: 11, moHor: 3, 13; 10, 7: 19 bt8, 5.
manüestus, a, um : 6, 3, 14; meo : 11, 8, 14. mollier (pro mulier) : 12, 17.
10 (B'), 11, 12, 13. mereor : 19, 10.
Jlnlamentum, 1 : 7, 5: 12, 9. 8, Il; 9, 5. mollio : 10, 6.
manu s, us : 1, 15; 3, 20(2); 5, merito (pro) : 3, 18. mollis, is, e : 5, 5; 8, 8(2);
u.ueraclo : 11, 2. 2 3 10(2), 11 , 12; 7, 8: 10. metior : 6, 5; 19, 9.
lIqa1duI, a, um : 4, 23: 8, 16; 10, 18, 21; 11, 3, 6, 7.
10. 22, 24, 25(2); 13, 6, 7(2); metuo : 4, 16.
~t, 17; n, 8. 16,17, 18; 19 biB, 3 . metus, us : 4, 18.
molliter : 10, 19.
lIquor, oril : 14, 4. mollities, ei : 12, 17.
Uttera. ae : t, 2; 8, 8; 12, 17; mare, is : 16, 9. minime: 1, 1; 4,1 ; 14 , 8. mollitudo, inis : 10, 23.
maritalis, is, e : 12 . 16. minimus, a, um : 7 , l. momentum, i : 8, ll.
10, 2. mas, m aris: 1 0 , 27; 12. 2, 6, minister, a, um : 10 , 22; 1 6, 5. moneo : 1, 6(2).
Jocus, 1 : t, 13(2): 3, 1: 4, 8, 8, 12, 14, 15, 16. 5 ministerium , ii .• 6 1 4', 8 , 5 ,' monstrum, i : 6, 13.
17; l, 10, 11: 6, l, 2, 5: 7, masculinus, a, um : 1 2. 3(2), , .11, 10 (B'), 11. mora, ae : 10. 17.
2(2), 4, 9: 9, 1: 16, 1(2), 5, m~nIstro : 3, 6.
12. 12, 13, 14 . 1 morbus, i : 4, l, 2, 3(2), 5,
t · · 3 2 6' 19. . m~nuo : 4,13; 7. 7; 10, 20.
lon,e (-lus) : t, 15: 5, l, 13; mat er ~ n s . , ' . ' 19 (B'); 8, 9, 15,16(2),17,22; 11, 13.
matena, ae : 1, 12, 3, 3 6' 19 minus: 3, 5' 5 5' 6 9 ' 8 6 morior : 4, 3, 4, 10(3), 11(2),
8, 13; 7, 7; 13, 6; 14, 3; 4.6,23;10,20;17 , " ' 7(2)' 1" , , , , , , ,
. ' .. , 6. 11 ( B').
t8,9.
4. mirabilis, is, e : 5, 13; 6, 2;
lonlltudo, inls : 7, 6; 11, 16; maternus, a, u m: 3 , 9', 12. 8. rs. 3
; 10, 7, 18 (B8), 26; 12,
mors, tis : 4, l , 2(3), 3(3), 4,
t2, 13; t3, 4. mature : 10. 24. 5, 7, 8, 9, 11, 15, 17(4), 18,
JOUpI, a, um: 5,7; 13, 6; 16, 5 maturitas, atis : 7, I l. mirabiliter . 22; 16, 15; 18, 3, 8; 19 biB, 4.
loquor: t, 9, 11; 3, 3, 18; 4, m . 4 3. 5.12. . 2, 7, 8; 4, 15; mortalis, is, e : 4, 7(2), 11; 18,
maturus, a, u . 2" 4 15, 22;
24; to, 13(2); 11, 10, 13(2); maxim e : 1, 3, 1, , mlraculum . 10; 1 9, 3(2).
U, 1. mlrandus ' 1 : 16 . 3.
mortalitas, atis : ", 11, 12(2);
20,8 . 13 mire: 7 ,'ga, Um : 6, 1; 8, 7.
hlbric:ul, a, um : 7, 6. meatus, us : 1 1, 11, . • . 12, 15.
mortuus, a. um : 17, 8.
....... a. al1l : 12', tL
J' ...~.~,!!..x ., ta, , ..
, tl, 14; te., , . . 1l00tU : 3, 7.
SI .... S. • au'" aua : 7. 9.
e : 1. 3, 8; 3, t, Dudu. a. um : 2. 6. 7; 6-, 22;
5. " 8, 9: 8. 7; 10, 18.
_ . ' !liilutllls, ls, e : 5, 6. DUU:eruI , i : 8, 6: 10, 9, 28.
aaulragium, li : 3, 1. numquam : 3, 3; 8, 12; 11. 16. oil. . . .
tièh•••rlo : 4,13,15; 11,1. nunc : 1, l, 2, 6, 9; 2. 11; 3. GfI\a1v~
neeellarius, B, um : 5, 10; 6, 12; .ft. 23, 24; 5, 12; 8. 15; Ir~ 1
4, 6(2); 7, 8; 8, 5; 20, 8. 8,1; 13, 1, 9; 15, 5, 6; 19. 7. 16; la. 8;
necesse (est) : 3, 4, 13; <l, 4 pupcupo : 8, 16; 12, 16; 16. 2; 20. 9.
7,17(2),22; 6,12; 7, 6; 1; 18, 9.
nutrimentum, i : 12, 17.
oleum, l '17 lU..
om 1nor ~ a, t.• -x-"
11, 5, 11, 13; 12, 1; 16, 5;
17, l, 7; 18, 8; 19, 9. nutrio : 3, 10; 10, 27. omitto : 1, 14.
necessitas, aUs : 1, 1, 4; 4, 12, nutus, us : 1, 10; 7, 1. omnino : 8. 3; 7. 111 _,.. :Will
14(2); 5, 1; 17, 7; 20, 1. 12,3;t~.6;tl ....
neeessitudo, inis : 3, 8.
17, 9. • ,_,'111'_
....I,alr ...- tO, 11: 8, 1; neeubi : 11, 17 . o onus, eris : 8. 5; 13 ••; 20 ...
le: 18 hie, 2. nefas : 13, 2. opera, ae : 2, 10. •
: 1, 3, 4, 9(2); nempe : ", 3, 11 (BO). operculum, i : 5, 9.
nequam : 19 bis, 1. obaresco : 10, 3. operio (opertus, a, um) 7. 2t
nequeo : 4, 19, 24 . obdormio : 18, 8. 8, 1; 12, 1; 1~, G.
• 11 t., 16: 5, 5; 7, obductus, a, um : 8, 4, 11, 12,
neruus, i : 4, 5; 5, 6, 8; 7, 1; op~fex,. icis : 3, 18; 7, 7.
" 7; tG, t, 4. 13; 18, 4. opmatlO, onis : 12, 12.
9, 4; 10, 21; 16, 13, 14, 17.
1'.
iatll!U!l. el'II : 1, 14; 3, 14;
8i 9; 19, 5, 8; 20, 7. nescio : 15, 5; 16, 1(2), 8; 17, obhaereo : 11, 17. oportet : '*, 6; 5, 10(2); 8. il;

B: ft : '10. 17.
• 1 : 18, 13.
.,..WUI. a, um : 10, 27.
4, 6.
nidus, i : 3, 7 .
nihilominus : 8, 11; 16, 8; 19,7 .
nimirum : 8 , 13; 16, 18.
oblectamentum, i : 1, 6.
oblino : 11, 17.
obliuiscor : 1, 3.
obrepo : 18, 7 .
10, 3; 16, 4.
oppono : 1, 8; 8, 11.
opprimo : 3, 17; 18, 4; 20. 4.
optio, onis : 3, 11.
........ : 12, 10. obsaepio : 11, 13.
mutlll, a, um : 2, 7(2); 3, 2, 12, nimis : 3, 1; 4, 22; 6, 9; 9, 2. opto : 1, 3; 3, 11 (B'); t9,
16, 17; 8, 4; 10, 16, 26; 11, nimius. a, um : 5, 7(2), 12; 12, 12. obscenus, a, um '. 7, 7', 12 " 2' 4; 20, 8(2).
nisus, us : 13, 8. 13, 2; 14, 3. opus, eris : 1, 4, 9; 3, 5, 14:
11(2), i3; 18, 17.
nitor : 11, 17; 13, 8; 15, 2; obscurus, a, um : 1, 15, 16; '*, 10(2), 23; 5, 5; 8, 6; 7,
20, 5. 9, 1; 11, 10'J 13 , 9', 1"
~, 8', 11; 10, 1, 10; 11, l, 16; 12.
16, 3; 17, 6; 20, 1. 6; 13, 2(2), 6, 7; U, 9; t8,
N no : 11, 8.
noeeo : 4, 16; 7, 7; 11, 8. obsolesco : 10, 3. 2: 19, 4, 7; 20, 7.
Daria. 15 : 6, 12; 7, 5; 10, 10, nodatus, a, um : 7, 1. obsto: 15, 2; 16, 7. opus (est) : 1, 3; 8, 15.
obstruo : 11 13 14
III: t1, 5, 8, 9, 10, 12, 14(2);
16, 7; 15, 3.
nodus, i : 5, 8, 9; 13, 4.
nolo: 5, l, 4; 8, 7, 8: 19 bis, 3. obtentus, us ':
obtutus,
1: 2..
us : 10 , 2 .
orhis, is : 5, 10; 7, 9; 8, 4(2),
6,9,13,15,16(2),17; 10, 27.
tlilii:or : 2, 10(2); 3, 1(2), 5. 10, nom en . inis : 1, 2(2), 9; 5, 6; ob . ordinate : 6, 10.
16(2), 19, 20; 4, l, 8 (B O), 8 , 8 .· 10 , 16 , 24', 11, 8; 12, ~IUS, a, um : 10, 24 ordi no : 19, 7.
occ~do : 16, 15. .
9, 10, 13. 14, 22; 5, 2; 6, 16; 13, 6; 17, 2. 8' ordior : 6, 6.
1(2). 3(2), 8(3), 10(3), 11, 12; nomino : 1, 15; 5, 8; 8, 6, ' OCClpitium, Ü : 7 10 ordo, inis : 1, 9; 4, 20, 2S;
occulo : 10 l ' .
•• t3; 12, 17; 19, 2, 4(3), 6. 10, 18; 11, 8. 5, 3; 6, 13, 14; 7, 3; 10.
_ _, i : 10, 4, 6, 7. occupo : 16, 7' 18 4
aatla, il : 13, 3.
nondum : 17,2. . 0 6.
nos co : 1, 1; 9, 5; 14, 9, 2 , occursus us .
OCUlus!
11
.
8' .
, ; 15, 2.
2, 18 (B') , 23; 13, 7.
origo, inis : 2, 10; 4, 13; 8,2, S.
lIltitO : ., 11. nota, ae : 10,27. • 1 : 1, 7 15'
S, 10, 12' 7 '
'*
, ,
24' 6
• , orlor : 4, 18; 5, 11; 10, 2.;
natura. ae : 1, 5; 2, 6, 10; nouern : 17 , 8. 11 12( , , 5; 8 , 6, 9, 10, 14, 3; 15, 3; 19, 3.
8. 2. 6. 10, 11, 13(2), 14, 17, nouerea, ne : 3, 2. , 2), 13(4); 9, 1(2), 2(3), ornnrnentum, i : 10, 18.
: ~1~.tO, 8, ~ 11 ~uus, a, um: a, 8; "'''''llï
10, 12, 19; 115, 2; tl, i. 4; 8, 14; 18,8.
trII : a, 3; 18, 8; II, 1 pel'lcrlbO : 1, 1.
4, 8. ' pel'lequor : 10, 7.
pel'lPieio : 14., 1, 6; 18, 11.
patleDtIa, ae : t2, 16.
pel'lplcue : 15, 1.
patlor : 8, 18; i, 8; 12, 12; pertineo : 1, 2; 2, 11(2); 10, 15;
10, 4. 4;
patronuI, i : 10, 6. 14., 8. porta. la:
peruenio : 8, 10; 11, 20; 12, p0 1'tent-.
pauei, ae, a : IS, 7; 19 bie, 2; 14; 19 bis, 3.
10, 1. portlo, ollla : 1
peruldeo : 1, 11; 11, 19; 14., 8;
paulatlm : 1, 5; 11, 4(2), 16; 18,4.
posltlo, ollla : "13.
13,4. pOBslbilis, II, e : 1, 11.

=
peruolo : 16, 9. possldeo : 7 5'''0 ... ,
paulo : 12, 2. pes, pedls: 1, 8; 2, 4; 3, 1; 5, 1, possum : 1,1 1, &S , 4. .li
paululum : 18, 4. 7'....
pauor, oris : 14., 4.
2(2), 3; 6, 8; 7, 4, 6; 9, 4;
10,10; 13, 4, 5,6, 8.
2,2,5,6(2),'7 à· i i ( W'
pectus, oris : 7, 4(2); 10, 26(2), pestilens : 11 , 8.
8, i?, i';
13, 14(2), lIi, i,
27; 12, 17; 15, 3; 16, 3, 3(2), 4(2), 5(2), 8, 8, 9., 10(6).
peto: 4, 6; 5, 1; 13, 2. 11(2),14, 17,21,23' 15 1 fi 8
5(2), 6, 8, 11.
pecus, udis : 3, 6, 11(2), 12,
philosophia, ae : 20, 1.
philosophus, i : 1, 2, 15; 2, 10;
13(2); 6, 1(2), 3(2), 6, i~
p 7, 8; 8, 7, 13(2), 14, 15, 18;
20; 5, 2. 8,10; 15, 1, 6; 16, 1; 17, 2, 9, 4(2); 10, 6, 9, 12, 18 21
pedetemptim : 1, 8. 7; 20, 2.
""11'" 1 : 8, 2; 10, 18.
pellicula, ae : 8, 8. piger, a, um : 16, 10. 12, 13(2), 14(2), 17(2);' ta:
22, 26; 11, 5, 7, 8, 10 (Ba) li'

1
=~~,:lt., :1,t.8,
14; 11;
5. 4.
18,
IS, pellis, is : 7, 2. pigritia, ae : 5, 8. 1,4,7; 13, 1, 6, 8, 9; "', l, 2
1 : 10, 13, 17(2), 20; pendulus, a, um : 8, 8. pilleus, i : 7, 9. 6, 8(2), 9; 15, 1, 3, 5; 18, .:
li, 9. penetrale, is : 8, 14 ;16, 6. piJus, i : 2, 7; 7, 2, 6, 8, 9; 10, 11(2), 12(2),16; 17,1(2),4,
pIlpebra, ae : 10, 2. penetro : 8, 9; 10, 20. 10,2,4. 6, 7, 9; 18, 2, 3(2), 4(3); t.8,
.,.pltatlo, onls : 10, 2. perago : 4 , 9 . plnguis, is, e : 12, 18. 1, 2(3), 3, 4, 6, 8; 18 bie,
paplDa, ae : 10, 27. peragro : 16, 9. pinna, ae : 3, 20; 5, 3. 2, 3(2); 19, 9; 20, 2, 6.
par: 10, 23; 12, 10. percipio : 1, 15; 15 , 5; 17, 1. piscis, is : 6, 11. postea : 1, 13; 6, 10.
puai: 1, 9; 2, 1; 3, 10; 12, percolo : 11, 20. pituita, ae : 11, 14. posterus, a, um : 1, 2; &, 2(2).
11: 18, 4(2). percoquo : 11 , 15. placeo : 10, 1. postis, is : 8, 12.
panes, etll : 10, 8. perdo : 19 bis , 3(2). placidus, a, um : 1 4, 6. potentia, ae : 9, 4; 19, 7.
paiter : 8, 6; 8, 5. perduco : 5 , 1. plaga, ae : 4, 13. potestas, atis : 3, 17; ~, 24;
paro : 12, 15. perfectio, onis : 1 0 , 9. . plan~.: 1, 16; 5, 12; 1 0 , 8; 20 , 1. 5, 13; 10, 24; 16, 10, 11; 18,
pars, partis : 1, 16; 5, 1, 5, 8, p erfectus, a, um : 1, 11; 6, 5, 6, plamtles, ei : 10, 27; 13, 6. 8.
10(2); 7, 5, 7, 9, 10; 8, 5, 8 ,4,6; 1 0 , 23; 2 0, 9. planta, ae : 13, 6. potio, onis : 10, 20.
8, 9, 16; 10, 5, 6, 9, 10, 20; perfer o : 11, 8. planus, a, um : 5, 5; 10, 22. potissimum : 4, 10.
11, 19, 20; 12, 3, 5(2), 10, periculum, i : 2, 3; 4, 20. plenus, a, um : 5 8 ' 8 16' 10 23 potius : 6, 12; 8, 13, 15; 16, 4;
26', 11 ,,12.
4 , ,' , , ,
12(2), 13(2); 13, 3; 16, 3, peritus, a, um : 6, 5. . 2. 19,1; 20, 3.
10, 12, 14, 15; 17, 8; 18, 1, p erlu cens : 8,9,11; 10,3, 14. Plerumque : 8 11 ' 11 13' 12 6 p otus, us : 10, 17; 11,1,6,15,
permaneo : 6, 1. 9. " '" ,
10. 19, 20.
putlm : 20, 3(2). permisceo : 11, 15; 12, 8 . ploratus us' 3 2
praebeo : 1, 2; 5,2; 10, 2, 23, 24;
pmus, us: 12, 17; 17,7; 19, 5. permitto: 12, 13. Pluma, ~e : 2 .;. 7 2
plus 1'" , . 1 3,4.
paruus, a, um : 3, 18; 10, 27. p ermixtio, onis : 12 , 10. ' P urls : 3 17 20(2)' praeceptor, oris: 1, 1.
8 ,12 14' 12 1 " ,
pucor : IS, 13. pernicies, ei : 11, 17. 2 6(3);20,i. , 2,13,1 6; 14, praeceptum, i : 1, 2.
palus, us : 3, 6. p erniciosus, a, um : 20, . praecipue : 8, 9; 10, 24; 18, 9.
poeta, ae . 1 11
patelaclo (-flo) : 10, 12; 11, 6,
13, 20; 12, 2; Ht, 6.
p ernicitas, atis : 2, 3.
p eroro : 20, 1.
POUeo: 10 2 ;, 4.
18 , 2. praecJa rus, a, um : 19, 8.
praecludo : 11, 14.
1• Q
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> , .... m. 1 : 18. 18; H, 17. quadragesimus, a, um: 11,,,
pi ,'rte: tt, 9: 17.9. quadro : ", 1~.
p.,.prl...... WIl : Il. 3: 20. S.
propterea : 3, 3.
ptopalao : Il, 3; 4, 20.
pror.us : 1, 2, 12 (B"), 15.
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quadrupes, diS : 15, 8: ", ?, 8:
13,6.
qgaero : 3, 1~, Il.
quaestio, oms : 17, 3; 18, 1:
.
22,
18; """',._,
prospere : 1, 5. 19, 1.
prosperus, B, um : 1, 9. 115,1,
quaestus, us : 13, 2. 15: t7, 1.
prosterno : lt bi., 5(2). quandolibet : 4, 7.
prote go : 2,3; 3, 7. t9. 3, 4;
quanto: 1,2; 3, 20. ratlonalla, la, e : 2
protendo : 10, 17. quantulum : 8, 14.
proUnus: 3, 1; 17,7. recedo : 17, 4. '
quare: 9, 5; 18, Il. reeeptaculum, 1 : 8. S' tt If St
proueho : 3, 5. quartus, a, um : 1, 12.
prouenio : 12, 8, 14. 5, .8; 12, 2; 1t, 9. ' •
quasi: 5, 4, 5; 7, 2, 9; 8, 11; reclplo : t, 7 12 16· 1t .....
prouidenter : 6, 10.
prouidentia, ae : 1, Il, 16;
9,1,3; 10, 4, 10, 17, 19, 26, 19 , 4 . '" , ..,
27; 11, 7, 8 (B'); 13, 6; 14, 4; reciproeus : 11, 3 (BI).
2, 10; 4, 1, 13, 14, 15, 23, 24; 16,6,12,13; 18, 4.
5, 13; 6, 2(2), 12, 15; 8, 16; reconditus, B um : 16, 6.
: 8, 5, 15. quatenus : 6, 4(2). recte : 12, 6, 14.
tI : 6, 13. prouideo (prouidens) : 2, 2; quattuor : 5, 2.
3, 4; 4, 2; 6, 4, 6(2); 10, 5; rector, oris : 10, 24; 11. 4.
, tll, 6; 14, 6. quemadmodum : 2, 2; 4, 9. rectus, B, um : 1, 4; a 4·. 8'
a, um : 1, 13: 3, 10; 11, 2; 13, 2. queo : 19 bis, 5.
prouisio, onis : l, 7. 19,10. • , • •
AI 8, 8; 12, 7. queror: 3, 1, 18; 4, 1, 8, 10(2); recuso : 1, 3.
lU _ban, il: 15, 1; 8, 1, 12. prouoco : 5, 1. 13, 2. reddo : 2, 6; 11, 4; 15, t.
~,or, as: 15, 3. proximus, a, um : 5, 2; 8, 3;
quidem : 1, 3, 5, 7, 10, 11, 14; redeo : 11, 7; 12, 18.
fII"IIUH, a, um : 3, 20. 18,7. 4, r; 5, 6; 7, 1; 8, 12; 9, 4; redigo : 13, 7.
.... (quam): 6, 6(2), 8; 17, 7; prudens: 3, 12; 19 bis, 3.
10,25; 11, 4, 13, 20; 12, 6, 12; refello: 3, 19; 6, 15; 8, 12.
tl )d., 4. prudentia, ae : 1, 8.
13; 13, 6; 15,1,3; 16, 9, 10; refero : 1,10; 4, 15; 12, 10.
probabllis, Il, e : 18, 4. pruina, ae : 2, 2; 11,1.
17,6; 18, 3, 9; 19 bis, 2, 3; reficio : 10, 2.
...lao cl, 15: t, 14. pudeo : 13, 1, 2. 20, 2, 6 .
pudor, oris: 13, 1. rellecto (-xus, a, um) : 12, 5.
procreo : 12, 6, 13. quies, etis : 16, 10; 18, 6, 8, relluo: 10, 17.
prodigiOlus. a, um : 6, 2. pulcher, a, UID : 7, 6; 10, 8. 9.
pulchrltudo, inis : 2, 7, 9; 7, 2, refreno : 11, 8.
_do: lt, 9. qUietus, a, um : 1, 1; 18, 5.
9,· 8 , 6, 8', 10, 25; 11, 1; refulgeo : 8, 9.
pHdUoo : 5, 1(2), 7, 13; 7, 5. quodammodo : 1, Il; 12, 9.
13,3. refuto : 6, 9.
profanUI, a, um : 13, 2. quodlibet : 4 l 7', 5 " 1 13 •
pulmo, onis : 11,3,5; 17,5. regimen, inis : 5, 6; 16, 4.
profecto : 1, 9; 3, 20; 5, 11;
8, 14; 11, 11; 14, 7; 16, 8; pulso : 16, 18. 7 quoque : 3, 9; 4, 8, 20, 22; 6, regio, onis : 2, 5; 11,9; 16, 3.
10.8. pulsus, us: 11, 11; 16, 17; 17, . 14; 7, 5; 10, 5, 12, 27; 11, 9, rego : 1, 10; 2, 10; 16, 10.
profero : 16, 6. punctum, i : 16, 9. 13, 14, 16, 18; 12, 1, 10, 12; relaxa : 9, 3; 16, 15.
proflteor: 1, 2; 20, 6. pupilla, ae : 8, .16. . 11 17. 13,1; 16, 1; 18, 7; 19, 1, 6. rel ego : 2, 5.
profundo: 5, 13; 11, 12. purgamentum, 1 : 10, 7, , religo : 19, 8.
pJOgen1es, el : 12, 8. purgo : 12,6. 5 relinquo : 6, 13; 18, 9.
prohlbeo : 4, 10. purus, a, um : 8,16(2); 9, . R reliquus, a, um : 13, 3.
prolcio: 3, 1; 8, 2. pusillitas, atis : 1, 11. . 4 6, 9; remigro : 3, 20.
radius, ii : 8, 10(2).
proUxus, a, um : 7, 6. puto : 1, 12, 16; 3, 10'1 12 4 rado : 15 2 remoueo : 1, 15; 10, 26.
pfOlllin eo : &, 13; 7, 4. 6,6,9; 10, 16~ 11, 1 ; .1.6: rapio : 19 bis 4
repello : 4, 5; 10, 5.
prompte: Il, 10. 8, 12; 14,2, 4(2); 16,5, rari't as, atis : 11
' . repente: 18, 7.
13; 17, 4, 5; 19, 3. 4 repercussus, us : 8, 7.
promuscl8, idll : 5, 12. rarus ' .
, a, um : 11, 3. repercutlo : 15, 2.
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1 J. ,edel, Is : 7, 5;
.8; l, 3; 11, 4;18,4. t6,4.
li~::~':a,lltiaum: 8,: 5,
4. l, 10(2); sem el : ., 12; U, 3(2).
sem en , Inis : "', 13; 13, 3, 4, 8(1);
, 23; 13, 6. 8, 12, 13; 19, 3.
sementis, 15 : 12, 10.
seminali!, is, e : 12, 2 .
s seml nlum , li : 12, 2.
semper: 4, 7(Ba), 17; 8, 12; 11, slnguIi,
laeramentum, i : 19, 8, 9. 6,7,8; 17,1; 18, 11; 19 hla,
saepe: 1, 7; 4, 2; 8, 12; 11,17; 9,3;
12, 7; 18, 10; 19, 6; 20, 5. 3. sinister, a, um •
sempiternus, a, um : 4, 10, 17; 5,14. • _l'W
saepimentum, i : 3, 14.
suplo : 2, 3.
19,10. sinuosus,
.
a, nm'
.
~~m.
7 ,1ft
senectus, us: 4, 9, 11, 17.
saeptum, i : 10, 2, 11, 17; 16, senex, is : 4, 11; 10, 14. 22. u. : 8 , 1
smus, :v,.,"1~1lII1IÏI
"1 tllo.
17. sensibilis, is, e : 16, 14.
saevio : 6, 11; 9, 4. s~tus, a, um : t8, 3.
sensim : 1, 5 (B'); 13, 5; 18, situs, us : 7, 5.
8; 17, 3. salax : 14, 6.
saltus, us : 1, 8; 13, 8. 7. sobrius,
. a ' Um". f·. "
JO. sensus, us : 1, 11, 15; 2, 1(2); sOCietas, aUs : 1-, 29, 2t.
Ill ..,: i, 4. saluber, a, nm : 18, 8.
5,6,9; 8, 9,10, 16; 9, 1,5; soleo : 1, 5; 2, 10; 8, '1" '7:
, 2. sains, utis : 3, 5; 19 bis, 3.
I l l.mlO (restrlnctue, Il, um)
te, u.
sanctns,
sane: 16,
a, um
4.
: 13, 2.

san guis, inis : 2, 5; 4, 5; 7, 2;


10,20(3); 12,1; 14, 6; 15, 5;
16, 3, 5, 9, 11, 12(2), 15; 17,
4(2); 18, 2, 5(2); 19, 4.
16,7: 18,8; 20, &

solido : 5, 9; 10, 9.
.
solidllmentum , t· 7 '1 ..' •

lltardo : Il. ft sententia, ae : 15, 2, 5; 17, 8. solidus, ft, um : 2, 10;"" 5,8(B')I


lIIIDaculum, 1 : 7, 1. 8, 13; 10, 11; 12, 6; 14, 4,
4 (Ba); 16, 11; 17, 2, 3(4),9. sentio: 2, 6, 7; 3, 20; 10, 10,20; 5,5,8; 7, 2: 8,8;10,8:"',
ntbi.. , ft. 11; 8, 7. 14, 7(2), 8; 16, 2, 5(2), 13, 12.
ntorqalO; SI, 5. sanns, a, um : 3, 20; 9, 2.
sapiens : 1, 2; 12, 17; 19, 6(2); 18; 17, 9; 18,1,2(2); 19, 3(2). solitudo, inis : ~, 19.
Ntraho (retractus, a, um) : 7, 9. separatim : 9, 3.
dtt«Illm : ., 3. 20,8. sollers: 10, 22.
sapientia, ae : 1, 2; 2, 6; 3, 11; separo : 10, 24' 11 18' 14 3' sollerter : 12, 18.
llaelatlo, onls : 18, 11. 18 , 2 . } l , "

reuelo : II hia, 2. 4, 16, 22: 10, Il, 22; 12, 6; sollertia, ae : 6, 7; 11, 11.
19,6. sequella, ae : 4, 3. sollicitudo, inis : 3, 6.
reueNntla, ae : 4, 20.
renertor : 10, 1. sapio : 3, 3; 6, 11; 18, 1. sequor: 2, 10; 4,10,12, 13,15, solubilis, is, e : 4, 7.
renIDco : JO, a. sapor, oris: 10, 20(4). ~6, 17(2); 11,1; 18, 1, 2. solum (adv.) : 3, 8; 7, 5.
satis: 1, 2, 14; 13,2; 19, 7; 20, senes, ei : 7, 3. solum, i : 5, 1;13, 8.
rellOÇG : S8, 1. sermo, onis : 13, 1.
reuoluo : SO, 14; 16, 2. 9. soluo : 4, 8; 16, 15.
scapulae, arum: 5, 10; 10, 21. sero: 19, 2, 3. solus, a, um : 7, 2; 8, 2, 3;
rlctuI, us : 10, 12.
ridicule : 2, 11. scilicet: 3,2,6,12; 5, 9; 8, 2; sero (seui, satum) : 19 2 10, 13, 15, 16, 24, 26, 27;
16 , 4 , 14' 19 " 5' 19 bis, 2. serpens, tis : 7 6 ,.
rien, rlenis : 12, 2; 14, 3. }
seruio . 1 10 ' . 11,3; 14, 9; 19, 3, 4(2).
rlgeo: 8, 8. scintilla, ae : 8, 16. 19, '10: ; 3, 18; 6, 11; 8, 2; somnio : 18, 9.
rllldue, a, UID : 8, 2; 10, 21. scio : 1, 7; 14, 9; 17, 6. somnium, ii : 18, 9, 10(2), 11.
seruo : 6 14' 7
rlmula, ae : 8, 14.
rluUI, 1 : T, 2; St, 3; 20, 8.
scribo : 5, 6.
scrutor : 1, 15.
set a, ae:'7,2 ,5; 12, 14. somnus, i : 18, 3, 4, 7.
sexus, us . 7 . son us, i : 10, 15; 15, 2(2), S;
rebore : 12, 18. secedo : 16, 6. s~cco : 10 . 3 ' 11; 12, 8, 13, 15. 16, 14.
rohar, orll : 3, 5, 20; t, 3, 4, 19, secretus, a, um : 16, 6. Sld ,. sopio : 16, 9; 18, 3, 4, 8.
20; 7,11: 10. 21; 12, 14, 16. secta, ae : l , 2. . us, eris : 19 6
Slgno . 10 ,. sopor, orb. : 18, 5.
rebuttul, a. um : 12, 1 il. secllndus, a, um : 1, 13. . , 19, 21, 27. sors, sortis : 3, 20.
..spJdQ : l, 10; 1 •• L
1, 8, 9, :M; IIIIlDto : tt, 4.
,..uneo: :a, 2; 13,4.
: l, 4.
fi, e : 2, 4; 8, 3(2);
18,4; 19 bis, 5. T

.rH::=:~~:
; 19,: 6.16, 9.
a, um tactus, us : 17, 4.
19))nexu8, a, um : 7, 4. taBter, a, um ; ", 20; 5, 13.
tandem: 1, 16; 16, 3.
luboles, Is : 6, 4; 12, 10, 15.
subslcluus, a, um : 12, 15.
lubstrinso: 6, 8; 10, 21; 11, 16.
lubtWs, is, e : 1, 7; 8, 16; 10,
tango: 1,15; ",6; 17, 1; 19,9.
tanquam : 1, 10; 8, 3, 5, 9;
9, 2; 10, 17, 24; 16, 4, 6(2);
tertlna, ..
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20: 11, 18, 20; 16, 12. 18, 4. t t ,~.
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subtilltas, atis : 8, 9; 20, 3. tantum (adv.) ; 1, 6; 3, 2, 14; t~en8auru8,1 : 11, 8.
subtraho : 2, 3; ", 10. 4,24; 8, 3, 9; 9, 2; 10, 10; tlmldus, a, um :", 19' 1~ &.
• ...... '1J S4., 3. successio, onis : 13, 2. 11,9,10(2); 12, 4, 6, 9; tolero : 3, 1. •
19. sucus, ii : 7, 2; 11, 1, 2, 15, 17, 9; 18, 3. toiles, Is : 11, 9.
1: , 14. 16, 17; 12, 17. tantummodo ; 5, 10; 18, 7. tollo : : 11,9; 20, 3.
• : ft" 5, 9, 11. sufficio : 10, 18 . tarde; 8, 10; 16, 5. torpeo : 16, 18; 19 bia, 3.,
J, 9; 10, 7; 11, 3 suflulcio : 2, 4; 7, 6. tarditas ; 10, 17. tor~s, 1 : 10,21; 13,4.
4. 7. 8(2), 10 (B'), summa, ae ; 4, 12; 6, 5, 12; tectum, i ; 4, 16. totldem : 13, 7.
10, 11. tegmen, inis ; 10, 1, 18, 23. totus, a, um : a, 7. 200 1. a;
tl, 1, 2(2), 4(2);
lU.... 1.
7.3;11,4;19,5.
summatim ; 1, 13.
summus, a, um ; 1, 1, 8, 11, 12;
tego ; 2, 2, 9; 5, 9; 7, 2, 7, 8,
9;8,5(2),9; 10,17; 14, 2.
7, 1, 11; 8, l, 2, 18; 10,
10, 11, 20; 11, 8; 12, 3,
t
tplenl.s : 14., 4(2), 6, 7. 3,5; 5, 1, 6, 8, 13; 7,7,9(2), lelum, i ; 2, 3. 10; 13, 6; 16, 4, 12.
: a. 6; 4., 2, 13; 16,16(2). 10; 8,3, 5; 10, 5, 10; 13, 2; temeritas, atis : 1, 15. tractabilis, is, e ; 10, 6.
... :7,2,6. 16,4(2), 6; 19bi8, 3. tempero : 7,1; 17,5. tractatus, us : 18, 17.
fI,e:13,6. sumo: 1, 14; 2, 11; 6, 1; 10, 12; tempto ; 1, 11, 12. tractus, us : 7, 6; 11, 4.
lIlatIm : a. 1; 17, 6. 12, 7; 20, 3. tempus, oris; 1,2; 3, 1; 4, 6, 10, trado ; 20, 2.
ttatuo: 2, 6; 8, 2: 19 bi8, 3; 20, superbia, ae : 1, 10. 12; 8, 11; 16, 9; 20, 1, 7. traduco ; 18, 6, 7; 19 bia, 4.
1. supercilium, ii ; 10, 4. tempus, oris (= la tempe) ; 7,10. traho ; 10, 20; 11, 14, 18.
atatura. ae : 8, 5; 12, 12. superiacio : 7, 2. tenebrae, arum ; 18, 7. transeo : 3, 2; ~, 2.
statua. UB : 1, 5; 8, 3: 19, 10; superior, ior, ius ; 6, 7; 10, 6; tenebrosus, a, um ; 16, 3. transfero ; 7, 6; 18, 16.
20.2. 11, 5. teneo : 5, 2, 13; 6, 1; 8, 16; transfundo ; 19, 3.
aterIlIa, fi, e : 13, 2. superius ; 4, 10; 10, 19. . . 10,22,23,24; 16, 6; 18,4,5; transit us, us : 11, 6, 7, 12.
ItIpo : 1&, 2. supero : 2, 5; 12, 8; 19b18, 2, 19, 4. transmeo ; 11, 6, 20.
IUrpI, IUrpis : 2, 5; 12, 12. 20,5. tener, a, um : 3,9;10,20;19,10. transmitto ; 10, 16; 11, 13.
Ito : 4., 22; 10, 2; 13, 6(2). supersum; 4, 6; 12, 18; 17, 1. ' teneritudo , inis . . 7, 7'J 11 , )
8 transpicio : 8, 10, 11, 14.
1traqu10: 11, 14. superuacuus, a, um ; 2, 9, 20; 12, 18. transversus, a, um : 5, 5; 10,12.
atrenUUI, a, um : 1, 2. 3,13; 5, 12. 3 tenor, oris: 7 5' 10 2' 11 11' tres, tres, tria: 10, 7, 25; 17,
stdnso : 1, 13. supin us, a, um : 10, 26; 14, . 19 h'lB,3. " ' ) "
8; 19,2.
1It1ldeo : 19 bi., 5. suppeto : 4, 20. 2 tenuis, is e . 11 7 19 20' tribuo ; 2, 9; 4, 4; 7,6; 10, 2;
Radium, il: 1, 1; 19bia, 5. supra (adv.) ; 9, 2; 11, 3; 1 , 14 ' . " , ,
ten ,2; 16, 12; 19, 2; 20, 8. 18,9; 19, 6; 20, 7. .
ltuIUtla, ae : 8, 1. 12. • uo: 13 5 tlleor : 1, 2; 3, 14; 4, 19(2),
ltultUl, a, um : ", 8; 19, 6(2). sura, ae ; 13, 5. 3 7' 11, 19' tepefaclo " 3 . 9 6,14;8,11.
t " .
atapelco : 9, 4. susclpio ; 1, 12; , , eres:7,9' 10 21'13 5 tum : 1, 3; 8, 6; 9, 3; 18, 9.
laadeo : 1, 9. terg J" ,.
12,17. terg~O (tersus, a, um) : 10, 3. tumor, oris: 10, 5; 11,9.
IlIIIdo : 10, 27. suspende ; 2, 4. m, 1 : 7, 6; 10, 26. tune: 18, 6; 20, 1.
-..); a, lit Ot aideor : t, 13, 1t 1
, Ir 7. t.6, 14: 8, l't; e, et
: . , 1UI~ .1i, 4; ta _ 1,9;9,l,2,3;10'&&,,~'K.n
5. '6, 17; ta, l, tO; ta,
~:=~; aUs : 10, 27. 14, 4; Il, 3; 18, 3. lit 8'
14 : la, 1.
aerbum, 1 : 1, 1, 11; 10, 13;
17, 1, 2, 3(2), 4(2), 6, 7. &, li
11, 11; 20, 7.
Il,11; 16, 1. uiseo: 10, 21; 17,1; 19, 5.
uere (\lerius) : 30, 1. umor,
ullil are : 18, 5, 8. Il
uerecundia, ae : 13, 1. uigor, oris: 5, 8; 16, 14; 19 bl.,
uereor: 1,5; 6, 9. il,3;
5.
uerital, atls : 6, 12; lebie, uincio : 11, 12. UIIlqU. . " .
2,5; 30, 2, 4, 5, 6. uinco : 19 bis, 5; 19, 10. t"'1T,.2.
unde (adv. lat.) ;
uero : 2, 5, 7, 9; 3, 2, 3, 7, 9; uinculum, i : 3, 8; 11, 16. 13,6;11,1;1'1 2
4,3, 17, 19; 5, 6, 7; 6, 14; uindico : 19, 2. undlque : tr, 12. • •
7, S; 8, 2, 11; 9, 1; 10, 6, 24; uinum, i : 9, 4. unguis, is : 2, 4. 7; 1.....
11, 3, 15; 12, 3, 10, 14, 15; uiolentia, ae : 11, 8. un~ula, ae : 2, 4, 7. '
13,6; 16, 6, 7; 17,4; 18, 1; uiolentus, a, um : 1, 7. URiCUS, a, um . 20 /;
19,1; 20, 4. uir, i: 1, 12; 3, 12; 12, 16.
uirgulta, ae : 3, 7.
unitas, atis : 10. li..
uersor: 16,3. uniuersus, a, Dm : 2, 10; tr, _
uersus (adv.) : 5, 11; 10, 26. uirilis, is, e : 12, 6, 8, 12, 14; 6, 4, 14(2); 7, 2; 8, 2, 121
uertibulum, i : 5, 8. 19bis, 5. 10,11; 11, 15' 18 4 10 lK.
uerto: 5, 8. uirilitas, atis : 7, 11; 12, 13. 18 , 9 . "" .....
uerum (adv.) : 12, 6; 16, 16. uirtus, tis : 1, 9, 11; 2, 6; 8, unus, a, um .• 4 " 24' 1 f4t 9• .....
.,.,
: 2, 7; 6, 2; 10, uerum, i : 1, 6; 6, 15; 11, 9; 16; 12, 16; 19, 8; 19bis,2(2), 7, 3(2); 8, 17; 9, 3; 10. 7J

.1__
,,-,m,ljà,2;8,7.
6.
:~' 11.',24; 8, 7.
16,13; 20, 5.
uerus, a, um : 1, 2, 4, 6, 9, 11;
3, 18; 8, 11; 9 , 4; 15, 2, 3;
17,6,8; 18, 8, 11 ; 19, 2; 20,1.
3(3),4; 19,10.
uis: 1, 16; 2, 2(2), 3; 3, 15, 16,
17, 18(2); 4, 16, 19(2); 9, 4;
10, 16, 24; 12, 16, 18; 14,
10, 8, 9(2), 10, 11, 24, 25;
11, 5, 16; 12, 2, 9; 14" 9;
16, 9, 14; 18, 2; 18, 3, 4.
uocabulum, i : 10,2.
Wl'lIII!tt fi : 18, 10.
~~ am: 2, 5; 12, 9. uesica, ae : 11, 1 8, 20(2). 1; 16, 10, 11 , 13; 19bis, 2; uocalis, is, e : 11, 12; 15,2.
Dm: 3, 6. uestio : 2, 6. 19,9; 20, 3, 5. uoco: 5, 1; 8, 8; 11,3,7; 18,15;
_pe : a, 11; 16, 10(2). uestis, is : 2, 8; 4, 16; 8, 5. uiscus, eris . 4 5' 5 5' 7 2(3)'
" "" , 19 bis, 4.
....to: U, 10, 18, o. uexator, oris: 19 bis, 1. 11, 1, 3, 4; 14, 4, 8, 9; 16, uolito : 6, 2.
vehetDenl : 10, 5. uexo : 4, 2; 19 bis, 5. 12,13; 17,7. uolo (uolare) : 3, 9; 5, 3, 7;
1J,eb.ameuter: 3, 3. uia, ae : 11, 7, 11; 16, 5. u~sio, onis : 18,4, 8. 6,11.
uel : l, 2(2); 3, 12i 4, 15, 22; uibro : 10, 15; 18 , 5. U~StUS, us: 8, 15, 17; 9 , 2; 10, 10. nolo (uelle) : 1, 15(2), 16; 3,
7, 1. 3(2), 7, 11(3); 8, 13; uicissim : 7, 6. Ul a, ae : 1, 2(2) '' 2 , 2'J 3 , 1 , "",
? 12; 4,3,9; 5, 7, 13; 6, 2; 7, 1;
uicissitudo, iuis : 11, 3 (B'), 4. 4 , 2, 21; 6, 4 6' 11 4 ' 12
10, 10(2), 11(2), 24(2); 11, 8, 6, 13, 14, 16; 9, 1; 14, 5;
6', 18 , ;2 19," 8; 19" bis , 4;,
'tlll 12. 12(8); 13, 2(2), 9(2); uictoria, ae : 19 bis, 3. 3' 15,4,5; 16, 3, 9, 14; 18, 11;
.~, e(2); 16, 9; 17, 2; 19, 4; uictus, us : 2 , 5; 4, 10; 5, 1 , .19.. 1.0(2); 20, 2, 8(2). 19, 8; 19 bis, 2.
18 Ida, 2(2); 20, 4. 10,12; 19 ,6 . 2 ultahs, IS, e : 7, 2 . 11 2 4 uolucris, is, e : 3, 10; 11, 18.
tilla: ta, 1. uidelicet : 3, 12; 4 , 1; 6, 2, 1 . ultlum, ii : 1, 2: 2 '1;' l' 6 15 ' uolumen, inis : 11, 17.
. 19 b'1s,4. "'"
U", ae: 7,2; 8, 13; 12, 2(2), 4. uideo: 1, 7, 1 5; 3, 18; 4,10, 12: Ulto: 1 7' 6 7 uoluntas, atis: 1,13; 8, 12.
......wa, 1: 9,4. 13, 22, 24; 6 , 2, 3, 8(2), 10(4), ,
uea.erilU'Ul, a, um : 14, 5.
1IeIdâ!., 17; 1,6; 11, 8; 13, 9;
8, 9, 10(5), Il , 12(2), 13,
15, 1 7; 9, 3, 4(2); 10,2); ;:'
1;'7: uitr ' J , •
uit eus, ~, um : 17, 6 .
. rum, 1 : 8 11
U1UO . 1 2' .
uoluptas, atis : 12, 15; 13, 2;
19,4 .
1I0X, uocis : 8, 6, 7, 8(3); 10, 13;
1~, 8(J)j 'i7, 3; 19, Ij 1t bie, 11 ; 15, 3; 16 ,5,7 ,11(2; " 12' , ; 4, 21 ; 6 , 6; 7, 6' 11, 10 (B'), 11(2), 12(2), 13(2);
ai ao, 1. 1S' 15; 16, 16; 17 , 5, 7, 9: 12,12,13; 15, 1(2),2(2),3,4
19, Il.
, 1, 2; 19, 5; 20 , 8(2), 9: urb s, lIrbis : 16, 9.
4; 7, 1; " 2; to, 18'
'; 17, 3, 4; te, 8. '

I~=:::t: :t,
5,8.10.
aua, ae : t1, 8, 9.
aalSo : 1, 2, 15; 11, 12; 19 bi.
2. '
aulDus, eris : 8, 13; 17, 3.
uultus, us : 8, 3; 12, 13. TOME 1

Avant-propos ..............................
INTRODUCTION

INDEX DES MOTS GRECS


Problèmes de chronologie ...................... 11
Le genre de l'œuvre ........................... 11
Le dessein protreptique ........................• 19
L'originalité .................................• 25
La composition ....... ........................ 31
Rapport avec les autres œuvres ................. 37
Les sources antiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • 40
L'apport chrétien ............................. 57
Les man uscri ts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
L'édition Brandt . . . . .. .. ...................... 73
Le Bononiensis 70 1 .. . .. . ...................... 74
Le passage « dualist e )l . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 86
Éditions et traductions ... . .................... 94

BIBLIOGRAPHIE . ... . ...... . . .................... 98


CONSPECTVS SI GLORVM •.. • • . • ...••.•.•.•.•••••••• 104
TEXTE ET T RAD UCTION • . •• •.••••••••••••••••••••• 105
LISTE D •
ES ABREVIATIONS ..•. .. • •••••.•..•.•••••• 219
TABLE
DE AU CHRO NOLOGIQUE DE LA VIE ET DES ŒUVRES
LACTAN CE . . . . . . . • • . . • dé plianl en (ace de la p. ~20

SOURCES
Il...,o:1i.,,,,' ~ • • • • • • • • • • . • •• 229
sa raison, donnée
.......................... 250

.... ...................... .
~lI_-" compense la force des
257
LISTE COMPLÈTE DE TOUS LES

N. B. - L'ordre suivant est celui de la dlitlj


268 1942), et il n'est pas tenu compte Ici du Clall'lêl1U
81'8 cque, latine, byzantine, orientale, tn.tea 1Ilalnlll__
Il • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• 280
dent; et série annexe : textes para.ehr'U.....
ttres vivants ne sont pas nés du fait du Sauf indication c?ntraire, chaque volume eompo~
.1IIJ'I1l, mais de la providence divine ....... . 288 original, grec ou latm, souvent avec un apparat crlt.l4te
La tipartition des organes chez les animaux .. . 297 La mention bis indique une seconde édition.
.. M station debout de l'homme et les organes
contenus dans sa tête ................... . 303 1. GRÉGOIRE DE NYSSE: Vie de 1IIloï.e. J. Daniélou (a.
é.tlOll)
(1968).
9. ll:xplication des illusions d'optique .......... . 318 2 bis. CLÉMENT D'ALEXA.NDRlE : Protr.ptiqu•. C. MOI1~~
tes organes de la tête (fin). Les mains. La A. Plassart (réimpression de la 2< éd., 1961).
poitrine ............................ . .. . 322 3 bis. ATHÉNAGORE : Supplique au sujet des chr6ttellll.
1. Les organes de la respiration ct de la digestion. 340 En prlparœlon
2. La conception ............................ . 355 4 bis. NICOLAS CAB ASILAS : Explication de la divine Li.....
i13. Les membres inférieurs . S. Salaville, R. Bornert, J. Gouillard, P. Périchon (t98'1).
•••••••••••• • ••••• i • 367
4. Le flel, le foie, la rate et le cœur: leur role dans 5. DIADOQUE DE PHOTICÉ : Œuvres spiritueUe•• E. des Plam
(réimpr. de la 2< éd., avec &Upp\., 1966).
les passions de l'homme ............... . . . 371
..15. ta voix humaine 6 bis. GRÉGO IRE DE N YSSE : La création del'homm••
16. L'âme: sa IOCalisa~i~'~ : .................... . 379 En préparation
17. La nature de l'âme ......... . ...... . . .. . 383 7 bis. ORIGÈNE : Homélies sur la Genèse. H. da Lub~c,
393 L. Doutreleau. En préparation
18. Les fonctions mental~~ ............ .. .. .. ... .
400 8. NICÉTAS STÉTHATOS : Le paradis spirituel. M. Chalendarcl.
19. La paternité divine et s~s· ~~~~~~~~~~~; : : : : : : : 406
Remplacé par le n° 81.
g bis. MAXI ME LE CONFESSEU R: Centuries sur la chariU.
20. Péroraison et annonce des Inslilulions .. . .... . 419 En préparation
10. IGNACE D'ANTIOCHE: Lettres. _ Lettres et Martyre de
• POLYQARPE DE SMYRNE. P. -Th. Camelot (4< édition) (1989)•
11 bis. HIPPOLYTE DR R OME : La TradiUon apoatoUqul.
dex dei noms propres " ......... .. . .. . ...... . 426 B. Botte (1968).
Index des mots latins ............. ....... . . . . .. 42ï 12 bis. JEAN MOS CHUS : Le Pré spirituel. En préparation
dex Ms Illots grecs ..... . ....... .... .... .... . 454 13. JEAN CHRYSO STOlotE : Lettres à Olympias. A.-M. MaIlngrey.
Trad. seule (1 947).

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