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Topographie Générale
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terrain les éléments du sol nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte.
la topométrie est la technique de levé ou d’implantation.
Les calculs topométriques : Ils traitent numériquement les observations d’angles, de
distances et de dénivelées, pour fournir les coordonnées rectangulaires planes: abscisse
X, ordonnée Y et les altitudes des points du terrain ainsi que les superficies.
Les dessins topographiques : c’est l’ensemble des études et opérations
scientifiques, artistiques et techniques intervenant à partir d’observations
directes ou l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans
et autres moyens d’expression.
1/1 000 000 a 1/500 000 Cartes géographiques
1/250 000 a 1/100 000 Cartes topographiques à petite échelle
1/50 000, 1/25 000, 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne échelle
1/10 000 Cartes topographiques à grande échelle
1/5000 Plans topographiques d’étude
1/1000,1/500 Plans cadastraux
1/200 Plans de voirie, d’implantation, de lotissement
1/100 Plan de propriété, plans de masse
1/50 Plans d’architecture, de coffrage, etc.
Introduction
Project d’aménagement
Ce sont les projets qui modifient la planimétrie el l’altimétrie d’un terrain: aménagements
fonciers lotissements avec l’étude de voirie, tracés routiers, gestion des eaux: drainage,
irrigation, canaux, fosses, etc.
Implantations
Les projets d’aménagement sont établis généralement à partir de données
topographiques, qui doivent être réalisées sur le terrain. Le topographe implante, autrement
dit met en place sur le terrain, les éléments planimétriques et altimétriques nécessaires à
cette réalisation.
Suivi et contrôle des outrages Les ouvrages d’art une fois construits demandent souvent un
suivi, а intervalles de temps plus ou moins réguliers suivant leur destination. les travaux
topographiques correspondants débouchent généralement sur les mesures des variations
des coordonnées XYZ.
Introduction
Levé des détails planimétriques
Parmi la multitude d’objets géographiques susceptibles d’intéresser le topographe,
on peut distinguer les détails artificiels: clôtures, bâtiments, etc. et les détails
naturels: cours d’eau, bois, etc.
Le choix des points à lever est essentiellement fonction du plan a établir: plan
foncier pour lequel la limite prime, plan topographique qui dresse l’état des lieux en
planimétrie et altimétrie, plans techniques: lotissement, drainage, etc. plans de
récolement qui contrôlent la normalité des travaux, etc.
La reconnaissance est préparée en recherchant la documentation disponible:
points géodésiques, repères de nivellement, photographies aériennes et autres,
cartes, plans divers, archives, etc.
I. LE NIVELLEMENT DIRECT
Principe
Le nivellement direct consiste à déterminer la dénivelée ΔHAB entre deux points A et B à l’aide d’un
appareil : le niveau et d’une échelle verticale appelée mire.
Le niveau est constitué d’une optique de visée tournant autour d’un axe vertical : il définit donc un plan
de visée horizontal.
La mire est placée successivement sur les deux points A et B. L’opérateur lit la valeur LA sur la mire
posée en A et la valeur LB sur la mire posée en B.
La différence des lectures sur mire est égale à la dénivelée entre A et B. Cette dénivelée est une valeur
algébrique dont le signe indique si B est plus haut ou plus bas que A (si ΔHAB est négative alors B est
plus bas que A).
Principe
On note :
• la dénivelée de A vers B est : LA-LB
• la dénivelée de B vers A est : LB-LA
L’altitude d’un point A notée AltA est la distance comptée suivant la verticale qui le
sépare du géoïde (surface de niveau 0. Si l’altitude du point A est connue, on peut en
déduire celle du point B.
Pour chaque lecture, il est judicieux de lire les trois fils horizontaux de
manière à éviter les fautes de lecture: on vérifie en effet, directement sur le
terrain, que : L niv = (Lsup + L inf ) / 2
LE CHEMINEMENT
Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit pas à
déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut
décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de points intermédiaires.
L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement par cheminement.
LE CHEMINEMENT
Fermeture du cheminement
Connaissant l’altitude de A, on peut calculer à nouveau à partir des mesures de terrain, l’altitude
de B : on appelle cette valeur de HB la valeur observée, notée HB obs.
Elle est définie par :
Compensation du cheminement
La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les mesures. La
compensation, notée CH , est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire :
2- Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et tolérance, on peut
choisir entre les deux méthodes de répartition suivantes :
CHEMINEMENT MIXTE
Depuis une station quelconque
du niveau dans un
cheminement, et après avoir
enregistré la lecture arrière sur le
point de cheminement
précédent, l’opérateur vise
plusieurs points de détail et
effectue sur chacun d’eux une
lecture unique qui est donc une
lecture avant. Ensuite, il termine
la station par la lecture avant sur
le point de cheminement
suivant
I. LE NIVELLEMENT DIRECT
Cheminement double
Pour déterminer avec précision la dénivelée entre deux points A et B sans pour autant faire
un cheminement aller-retour, on emploie le cheminement double. Cette méthode consiste à
niveler simultanément deux cheminements parallèles voisins mais indépendants.
Cela nécessite donc un opérateur, deux aides, deux mires, chacun étant affecté à l’un des
deux cheminements de manière à conserver l’indépendance des deux parcours.
Quelle sera la
différence de
niveau
définitive?
I. LE NIVELLEMENT DIRECT
Une autre méthode (plus longue car multipliant les mises en station par deux) consiste à
n’utiliser qu’un seul cheminement de points mais en faisant deux stations entre chaque
couple de points. On utilisera toujours un opérateur avec un niveau.
II. LE NIVELLEMENT INDIRECT
Relèvement..
Intersection
III. 1) LA PLANIMETRIE : Méthodes topometriques de densification.
Multilatération
Polygonation.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
Définition
Une station totale un théodolite électronique qui mesure les angles et les distances en utilisant un
faisceau laser de précision. Une station est aussi équipée de mémoires utiles pour exécuter des
programmes, pour enregistrer les mesures, les coordonnées et des points et des lignes. Elle a besoin
Définition
Les stations totales remplacent les anciens théodolites ou niveaux optiques. Une station totale peut
prendre une lecture en moins de 5 secondes et mesurer une distance de près de 3 km alors
qu’avec un niveau optique, une lecture peut facilement prendre plus d’une minute (encore plus
Le niveauWild NAK2
théodolite: le Wild
T3
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
Initialisation de l’appareil
Implantation
Après l’initialisation (Job, Station et Orientation) lancer le programme avec le bouton «
Démarrer » lorsqu’il est sélectionné en validant avec Entrée Le programme « Implantation »
calcule les éléments d’implantation à partir des coordonnées des points du Job sélectionné
lors de l’initialisation ou en mode polaire seulement à partir du gisement, de la distance
horizontale et ou de la côte entrée manuellement.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
Dénouement du lever
Dénouement du lever
Il peut faire un croquis au fur et à mesure du lever. Dans un souci de gain de temps, il est
préférable qu’une troisième personne effectue ce croquis. À défaut, le porte-miroir peut
préparer un croquis du terrain pendant les temps de déplacement de station et de mise
en station ; l’opérateur reportera alors sur ce croquis les numéros des points levés.
L’opérateur installé derrière la station totale vise à chaque point le centre du miroir et
déclenche la mesure. Sur une station Leica, la touche ALL permet de déclencher à la
fois la mesure de distance et l’enregistrement des données. Il entre éventuellement un
code correspondant au type de point visé, code qui permet lors de la phase de report
d’automatiser certaines tâches du dessin. Il peut également faire un croquis du lever et
y reporter les numéros des points levés.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
Lever en station libre
La station libre est une mise en station de l’appareil effectuant le lever sur un point
quelconque qui n’est pas obligatoirement matérialisé au sol. Cette méthode permet de
s’affranchir des obstacles existants en choisissant une station d’où l’ensemble (ou la plus
grande partie possible) de la zone à lever est visible. Il faut toutefois déterminer les
coordonnées du point de station dans le repère dans lequel on désire obtenir le lever. Les
solutions suivantes sont envisageables :
Si quatre points anciens connus sont visibles depuis la station, cette dernière est calculée par
relèvement en mesurant les angles sur les points d’appui. La détermination est précise et faite avec
contrôle.
Si trois points anciens connus sont visibles depuis la station, elle est calculée par multilatération ou
par insertion en mesurant les distances et/ou les angles sur les points d’appui. La détermination est
également précise et faite avec contrôle.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
Si seulement deux points d’appuis sont connus, il faut mesurer les distances de la
station à chaque point ainsi que l’angle sous lequel ils sont vus depuis la station :
cela revient à un calcul d’insertion avec un nombre minimal de données.
Si un système GPS est utilisé, il suffit d’un seul point ancien connu : on stationne une
antenne sur le point d’appui et on dispose une autre antenne sur l’appareil qui
effectue le lever.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
L'utilisation du Drone civile ou engins aéronefs sans pilotes à bord marquent le plus de nos
temps l'incontournable technologie de pointe qui contribue non seulement à la maitrise de
l'espace aériens qui se réalise indéfiniment dans un petit laps de temps et avec de
moindres coups sans déployer d'énormes engins aériens tels que avions ou des
hélicoptères qui représentent auparavant un handicap et un monopole si lourd et difficile
à gérer économiquement quand s'il s'agissait surtout des couvertures aériennes à des fins
cartographiques pour les secteurs urbains, cadastraux, ruraux et d'autres projets de
construction d'infrastructure etc.
En outre, Les drones sont un excellent outil pour fournir les résultats en toute sécurité,
rapidement et avec précision. Ils éloignent les gens du danger, ce qui est un grand
avantage pour nous, et ils donnent à l'équipe de projet et aux clients une vue unique sur
l'avancement d'un projet que vous ne pouviez pas obtenir du sol.
IV) Les levers topographiques avec le Drone
La précision du drone est définie par sa conception pour l'acquisition des données
en RTK (Real Time Cinématique en temps réel). C'est un système qui est utilisé par les
professionnels d'arpentage comme les géomètres, donc il va permettre cette
précision centimétrique. Comment ça fonctionne? le drone va capter donc les
informations satellitaires en même temps qu'une base au sol qui va communiquer
avec le drone et elle lui envoie les corrections des coordonnées en RTK avec une
précision de l'ordre centimétrique pas en mètre avec les autres Drones non RTK. La
précision planimétrique (2D) est de 1 cm + 1 ppm, (1ppm = 1mm/km) La précision
Verticale (Z) = 1.5 cm + 1 ppm WGS84. Toutes les coordonnées sont dans le système ,
c'est le système des coordonnées universelles dans le monde, où on indique des
latitudes et longitudes et des hauteurs ellipsoïdales.
IV) Les levers topographiques avec le Drone
Mode 1 (Abonnement
au service du réseau
géodésique par
internet) / NTRIP
(Network Transport
Internet Protocole)
IV) Les levers topographiques avec le Drone
Le niveau numérique
Le niveau numérique est un niveau à lecture sur une mire à code barre.
Principe
La lecture sur la mire est prise en charge par un système de
reconnaissance d’une portion de code-barres lue sur une mire N3003
spécifique.
L’image de la mire utilisée est mémorisée dans l’appareil (sous forme
numérique) et ce dernier détecte l’endroit de la mire sur lequel pointe
l’opérateur par comparaison entre l’image numérisée du secteur de
mire visible et l’image virtuelle en mémoire .
V) Technologies modernes
Le niveau numérique
La lasergrammetrie
Le laser scanner est basé sur la technique du temps de vol : la mesure de distance est
basée sur la mesure du temps de trajet du rayon laser entre sa source et l'objet.
Le scanner contient un laser fixe, distance mètre sans réflecteur, dont le faisceau est
devisé par 2 miroirs tournant, l'un autour d'un axe horizontal pour obtenir un balayage
vertical, l'autre autour d’un axe vertical. On obtient ainsi un balayage complet de la zone
à lever. Associée а cette distance, la mesure de la position angulaire des 2 miroirs permet
Pour regrouper et géo référencer les nuages de points obtenus, on pose des cibles sur
l'objet а lever. Les coordonnées de ces cibles, relevées par tachéométrie, serviront au
Max,
V) Technologies modernes
La lasergrammetrie
Produits :
o Nuage de points,
o Nuages de points géo référencés,
o Modèles 3D "tels que construits" ou de situation existante,
o Analyse d'interférence entre existant et projet,
o Plans de façade, plans de coupe,
o Modèles 3D texturés type réalité visuelle,
o Plans informatiques en 2D et 3D,
o Plans papiers
V) Technologies modernes
La lasergrammetrie
Pour les projets
Secteurs d'activité Auscultation
Relevé de pylône électrique
Bâtiment
De rénovation de tout type d’immeuble
Ouvrage d'art
De doublement de voies,
Route et Genie Civil
De réhabilitation d’anciennes voies ferrées,
Voies Ferrées
D’inspection d’ouvrages d’art et de tunnels.
Architecture et Patrimoine
De déblais-remblais en relief accidenté,
Electricité
D’étude de route / autoroute sur plusieurs kilomètres,
Création d’ouvrage, d’extension
D’élargissement de chaussées,
De réhabilitation d’infrastructures (gares de péages
autoroutières, tunnels...).