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Ecole Supérieure Polytechnique

République du Sénégal Licence Professionnelle


Géomètre/Topographe
Ministère de l ’Enseignement Supérieur
de la Recherche et de l’Innovation

Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Topographie Générale
1

Monsieur Issa Bathily Enseignant chercheur en


Topographie IUT/UIDT Année scolaire: 2022/2023
Introduction

La topographie est l’art de la mesure puis de la représentation sur un plan ou une


carte des formes et détails visibles sur le terrain, qu’ils soient naturels (notamment
le relief) ou artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.). Son objectif est de
déterminer la position et l’altitude de n’importe quel point situé dans une zone
donnée.

La planimétrie est la représentation en projection plane de l’ensemble des détails à deux


dimensions du plan topographique.
L’altimétrie est la représentation du relief sur un plan ou une carte.
Introduction
Les travaux topographiques peuvent être classés en six grandes catégories suivant
l’ordre chronologique de leur exécution.

pyramide de chronologies des travaux topographiques


Introduction
 Le levé topographique : C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le

terrain les éléments du sol nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte.
la topométrie est la technique de levé ou d’implantation.
 Les calculs topométriques : Ils traitent numériquement les observations d’angles, de
distances et de dénivelées, pour fournir les coordonnées rectangulaires planes: abscisse
X, ordonnée Y et les altitudes des points du terrain ainsi que les superficies.
 Les dessins topographiques : c’est l’ensemble des études et opérations
scientifiques, artistiques et techniques intervenant à partir d’observations
directes ou l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans
et autres moyens d’expression.
1/1 000 000 a 1/500 000 Cartes géographiques
1/250 000 a 1/100 000 Cartes topographiques à petite échelle
1/50 000, 1/25 000, 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne échelle
1/10 000 Cartes topographiques à grande échelle
1/5000 Plans topographiques d’étude
1/1000,1/500 Plans cadastraux
1/200 Plans de voirie, d’implantation, de lotissement
1/100 Plan de propriété, plans de masse
1/50 Plans d’architecture, de coffrage, etc.
Introduction

 Project d’aménagement
Ce sont les projets qui modifient la planimétrie el l’altimétrie d’un terrain: aménagements
fonciers lotissements avec l’étude de voirie, tracés routiers, gestion des eaux: drainage,
irrigation, canaux, fosses, etc.

 Implantations
Les projets d’aménagement sont établis généralement à partir de données
topographiques, qui doivent être réalisées sur le terrain. Le topographe implante, autrement
dit met en place sur le terrain, les éléments planimétriques et altimétriques nécessaires à
cette réalisation.

 Suivi et contrôle des outrages Les ouvrages d’art une fois construits demandent souvent un
suivi, а intervalles de temps plus ou moins réguliers suivant leur destination. les travaux
topographiques correspondants débouchent généralement sur les mesures des variations
des coordonnées XYZ.
Introduction
 Levé des détails planimétriques
Parmi la multitude d’objets géographiques susceptibles d’intéresser le topographe,
on peut distinguer les détails artificiels: clôtures, bâtiments, etc. et les détails
naturels: cours d’eau, bois, etc.
Le choix des points à lever est essentiellement fonction du plan a établir: plan
foncier pour lequel la limite prime, plan topographique qui dresse l’état des lieux en
planimétrie et altimétrie, plans techniques: lotissement, drainage, etc. plans de
récolement qui contrôlent la normalité des travaux, etc.
La reconnaissance est préparée en recherchant la documentation disponible:
points géodésiques, repères de nivellement, photographies aériennes et autres,
cartes, plans divers, archives, etc.
I. LE NIVELLEMENT DIRECT

 Principe

Le nivellement direct consiste à déterminer la dénivelée ΔHAB entre deux points A et B à l’aide d’un
appareil : le niveau et d’une échelle verticale appelée mire.
Le niveau est constitué d’une optique de visée tournant autour d’un axe vertical : il définit donc un plan
de visée horizontal.
La mire est placée successivement sur les deux points A et B. L’opérateur lit la valeur LA sur la mire
posée en A et la valeur LB sur la mire posée en B.
La différence des lectures sur mire est égale à la dénivelée entre A et B. Cette dénivelée est une valeur
algébrique dont le signe indique si B est plus haut ou plus bas que A (si ΔHAB est négative alors B est
plus bas que A).
 Principe

On note :
• la dénivelée de A vers B est : LA-LB
• la dénivelée de B vers A est : LB-LA
L’altitude d’un point A notée AltA est la distance comptée suivant la verticale qui le
sépare du géoïde (surface de niveau 0. Si l’altitude du point A est connue, on peut en
déduire celle du point B.

 Lectures sur la mire


La mire est une échelle linéaire qui doit être tenue
verticalement (elle comporte une nivelle sphérique) sur le
point intervenant dans la dénivelée à mesurer. La
précision de sa graduation et de son maintien en position
verticale influent fortement sur la précision de la dénivelée
mesurée. Le réticule d’un niveau est généralement
constitué de quatre fils : • le fil stadimétrique supérieur ; •
le fil stadimétrique inférieur ; • le fil niveleur ; • le fil vertical
 LECTURES SUR LA MIRE
La lecture sur chaque fil est estimée visuellement au millimètre près, par rapport à
l’exemple page précédente :
Fil stadimétrique supérieur (fil sup) = 0760
Fil stadimétrique inférieur (fil inf.) = 0570
Fil niveleur fil niv = 0665
Les fils stadimétriques permettent d’obtenir une valeur approchée de la portée (distance
horizontale entre l’appareil et la mire) à l’aide de la relation : Dh = 100 ( Lsup – L inf)
Dans l’exemple : Dh = 100 ( 0,760 – 0,570)

Pour chaque lecture, il est judicieux de lire les trois fils horizontaux de
manière à éviter les fautes de lecture: on vérifie en effet, directement sur le
terrain, que : L niv = (Lsup + L inf ) / 2
 LE CHEMINEMENT

Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit pas à
déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut
décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de points intermédiaires.
L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement par cheminement.
 LE CHEMINEMENT
 Fermeture du cheminement

Connaissant l’altitude de A, on peut calculer à nouveau à partir des mesures de terrain, l’altitude
de B : on appelle cette valeur de HB la valeur observée, notée HB obs.
Elle est définie par :

Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait exactement l’altitude connue


HB. En réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement (ou plus
simplement fermeture) qui est soumis à tolérance.
Cette fermeture notée fH vaut :

Si l’on appelle T∆H la tolérance réglementaire de fermeture du cheminement, on


doit donc vérifier : | fH|< T∆H . Si ce n’est pas le cas, les mesures doivent être
refaites.
 LE CHEMINEMENT

Compensation du cheminement

La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les mesures. La
compensation, notée CH , est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire :

1- proportionnellement au nombre N de dénivelées : on choisira ce type de compensation dans


le cas où la fermeture est très faible c’est-à-dire inférieure à l’écart type σH = TH / 2,7. Donc la
compensation sur chaque dénivelée est :

2- Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et tolérance, on peut
choisir entre les deux méthodes de répartition suivantes :
 CHEMINEMENT MIXTE
Depuis une station quelconque
du niveau dans un
cheminement, et après avoir
enregistré la lecture arrière sur le
point de cheminement
précédent, l’opérateur vise
plusieurs points de détail et
effectue sur chacun d’eux une
lecture unique qui est donc une
lecture avant. Ensuite, il termine
la station par la lecture avant sur
le point de cheminement
suivant
I. LE NIVELLEMENT DIRECT

 Cheminement double

Pour déterminer avec précision la dénivelée entre deux points A et B sans pour autant faire
un cheminement aller-retour, on emploie le cheminement double. Cette méthode consiste à
niveler simultanément deux cheminements parallèles voisins mais indépendants.
Cela nécessite donc un opérateur, deux aides, deux mires, chacun étant affecté à l’un des
deux cheminements de manière à conserver l’indépendance des deux parcours.

Quelle sera la
différence de
niveau
définitive?
I. LE NIVELLEMENT DIRECT

 Cheminement par double station

Une autre méthode (plus longue car multipliant les mises en station par deux) consiste à
n’utiliser qu’un seul cheminement de points mais en faisant deux stations entre chaque
couple de points. On utilisera toujours un opérateur avec un niveau.
II. LE NIVELLEMENT INDIRECT

Le nivellement indirect trigonométrique permet de déterminer la dénivelée ∆H


entre la station T d’un théodolite et un point P visé. Ceci est fait par la mesure de
la distance inclinée suivant la ligne de visée Di et de l’angle zénithal.

Donner la formule de calcul


de la différence de niveau
entre T et P
III. LA PLANIMETRIE : Méthodes topometriques de densification.

Quelle est l’opération effectuée d’après le schéma? Expliquer le


mode opératoire.

Relèvement..
Intersection
III. 1) LA PLANIMETRIE : Méthodes topometriques de densification.

Quelle est l’opération effectuée d’après le schéma? Expliquer le


mode opératoire.

Multilatération
Polygonation.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Définition
Une station totale un théodolite électronique qui mesure les angles et les distances en utilisant un

faisceau laser de précision. Une station est aussi équipée de mémoires utiles pour exécuter des

programmes, pour enregistrer les mesures, les coordonnées et des points et des lignes. Elle a besoin

d’un réflecteur pour mesurer les distances.


III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Définition

Les stations totales remplacent les anciens théodolites ou niveaux optiques. Une station totale peut

prendre une lecture en moins de 5 secondes et mesurer une distance de près de 3 km alors

qu’avec un niveau optique, une lecture peut facilement prendre plus d’une minute (encore plus

pour les étudiants) et la distance limitée à moins de 150 m.

Le niveauWild NAK2
théodolite: le Wild
T3
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Les variables de la station totale


 Variable de la station
X0 : Abscisse de la
station
Y0 : Ordonnée de la  Variables du point mesuré

station X: Abscisse du point mesuré

Z0 : Côte de la station Y : Ordonnée du point mesuré

hi : Hauteur d’instrument Z : Côte du point mesuré

ou d’appareil Dh : Distance horizontale à la station

 Variable du réflecteur DZ : Dénivelée avec la station

hr : Hauteur de réflecteur Dp :Distance suivant la pente à la station


III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Programme de la station totale

 LEVER : permet d’effectuer des mesures. Il est différent du


mode de mesure présenté plus haut par le pilotage des
données de station et de l’orientation qui donne la
possibilité d’introduire les coordonnées des points de
référence.
 IMPLANTATION : calcule les éléments d’implantation qui
permettent d’implanter un point sur le terrain
 DISTANCES ENTRE POINTS : permet de déterminer la
distance, la dénivelée et le gisement entre deux points
quelconques.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Programme de la station totale

 SURFACE : permet de calculer la surface d’un


polygone constitué de cotés rectilignes

 STATION LIBRE : permet de déterminer les


coordonnées d’un point stationné en visant au
moins deux points et au plus cinq points
 LIGNE DE REFERENCE : permet à partir d’une
station de réaliser ou de contrôler une
implantation par rapport à une ligne de référence
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Initialisation de l’appareil

L’initialisation de l’appareil s’ouvre chaque fois


qu’on lance un des six programmes disponibles
dans l’appareil. Elle permet de définir :
 un Job pour le stockage des mesures
 Les données de la station
 L’orientation de cercle horizontal de
l’appareil (référence)
 Quand un des 6 programmes est lancé la
boîte ci-dessous s’ouvre.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Implantation
Après l’initialisation (Job, Station et Orientation) lancer le programme avec le bouton «
Démarrer » lorsqu’il est sélectionné en validant avec Entrée Le programme « Implantation »
calcule les éléments d’implantation à partir des coordonnées des points du Job sélectionné
lors de l’initialisation ou en mode polaire seulement à partir du gisement, de la distance
horizontale et ou de la côte entrée manuellement.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Dénouement du lever

Lors du déroulement du lever, le porte-miroir y dirige les opérations.


Le porte-miroir choisit les points à lever et l’ordre dans lequel il les stationne : cela est
fonction de la codification des points et doit être pensé sur le terrain en vue d’un gain de
temps lors de la phase de report. Pour des raisons de visibilité, il peut être ponctuellement
nécessaire de modifier la hauteur de voyant. Une pratique courante est d’utiliser toujours
la même hauteur de voyant qui devient la hauteur par défaut (par exemple 1,60 m) et
d’utiliser, en cas de problèmes de visibilité, des hauteurs standard (1,2 m et 2 m) : cela
peut permettre de lever certains doutes.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Dénouement du lever

Il peut faire un croquis au fur et à mesure du lever. Dans un souci de gain de temps, il est
préférable qu’une troisième personne effectue ce croquis. À défaut, le porte-miroir peut
préparer un croquis du terrain pendant les temps de déplacement de station et de mise
en station ; l’opérateur reportera alors sur ce croquis les numéros des points levés.
L’opérateur installé derrière la station totale vise à chaque point le centre du miroir et
déclenche la mesure. Sur une station Leica, la touche ALL permet de déclencher à la
fois la mesure de distance et l’enregistrement des données. Il entre éventuellement un
code correspondant au type de point visé, code qui permet lors de la phase de report
d’automatiser certaines tâches du dessin. Il peut également faire un croquis du lever et
y reporter les numéros des points levés.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.
 Lever en station libre
La station libre est une mise en station de l’appareil effectuant le lever sur un point
quelconque qui n’est pas obligatoirement matérialisé au sol. Cette méthode permet de
s’affranchir des obstacles existants en choisissant une station d’où l’ensemble (ou la plus
grande partie possible) de la zone à lever est visible. Il faut toutefois déterminer les
coordonnées du point de station dans le repère dans lequel on désire obtenir le lever. Les
solutions suivantes sont envisageables :
 Si quatre points anciens connus sont visibles depuis la station, cette dernière est calculée par
relèvement en mesurant les angles sur les points d’appui. La détermination est précise et faite avec
contrôle.
 Si trois points anciens connus sont visibles depuis la station, elle est calculée par multilatération ou
par insertion en mesurant les distances et/ou les angles sur les points d’appui. La détermination est
également précise et faite avec contrôle.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Lever en station libre

 Si seulement deux points d’appuis sont connus, il faut mesurer les distances de la
station à chaque point ainsi que l’angle sous lequel ils sont vus depuis la station :
cela revient à un calcul d’insertion avec un nombre minimal de données.

 Si un système GPS est utilisé, il suffit d’un seul point ancien connu : on stationne une
antenne sur le point d’appui et on dispose une autre antenne sur l’appareil qui
effectue le lever.
III.2 ) Les mesures de coordonnées avec la station totale.

 Lever en vue de la définition d'un modèle numérique de terrain.

La finalité est d’obtenir un semis de points connus en X, Y et Z de manière, par exemple,


à pouvoir tracer des courbes de niveau. Le lever est généralement effectué sur une
station avec enregistrement automatique pour sa facilité d’emploi et sa productivité.
Il faut alors organiser le lever en fonction de ce traitement ultérieur, sachant que les
logiciels de topographie interpolent un maillage du terrain à partir du semis de points
levés.
Si l’on désire un modèle numérique destiné au tracé d’un profil en long et de profils en
travers, on lève des points régulièrement espacés autour de l’axe du futur projet ainsi
que des points sur les perpendiculaires à l’axe .
IV) Les levers topographiques avec le Drone
 Introduction

L'utilisation du Drone civile ou engins aéronefs sans pilotes à bord marquent le plus de nos
temps l'incontournable technologie de pointe qui contribue non seulement à la maitrise de
l'espace aériens qui se réalise indéfiniment dans un petit laps de temps et avec de
moindres coups sans déployer d'énormes engins aériens tels que avions ou des
hélicoptères qui représentent auparavant un handicap et un monopole si lourd et difficile
à gérer économiquement quand s'il s'agissait surtout des couvertures aériennes à des fins
cartographiques pour les secteurs urbains, cadastraux, ruraux et d'autres projets de
construction d'infrastructure etc.
En outre, Les drones sont un excellent outil pour fournir les résultats en toute sécurité,
rapidement et avec précision. Ils éloignent les gens du danger, ce qui est un grand
avantage pour nous, et ils donnent à l'équipe de projet et aux clients une vue unique sur
l'avancement d'un projet que vous ne pouviez pas obtenir du sol.
IV) Les levers topographiques avec le Drone

 Le Dji PHANTOM 4 RTK


IV) Les levers topographiques avec le Drone

 Le Dji PHANTOM 4 RTK

La précision du drone est définie par sa conception pour l'acquisition des données
en RTK (Real Time Cinématique en temps réel). C'est un système qui est utilisé par les
professionnels d'arpentage comme les géomètres, donc il va permettre cette
précision centimétrique. Comment ça fonctionne? le drone va capter donc les
informations satellitaires en même temps qu'une base au sol qui va communiquer
avec le drone et elle lui envoie les corrections des coordonnées en RTK avec une
précision de l'ordre centimétrique pas en mètre avec les autres Drones non RTK. La
précision planimétrique (2D) est de 1 cm + 1 ppm, (1ppm = 1mm/km) La précision
Verticale (Z) = 1.5 cm + 1 ppm WGS84. Toutes les coordonnées sont dans le système ,
c'est le système des coordonnées universelles dans le monde, où on indique des
latitudes et longitudes et des hauteurs ellipsoïdales.
IV) Les levers topographiques avec le Drone

 Différents mode de connexion avec le Drone Phantom 4 RTK

 Mode 1 (Abonnement
au service du réseau
géodésique par
internet) / NTRIP
(Network Transport
Internet Protocole)
IV) Les levers topographiques avec le Drone

 Différents mode de connexion avec le Drone Phantom 4 RTK

 Mode 2 (Dji Phantom 4 RTK


avec D-RTK 2

On peut avoir ce mode avec la D-RTK 2 d'où


cette base est fournie dans le pack Phantom
4 RTK Combo, donc la base D-RTK 2 qui est
un récepteur GPS avec lequel on peut se
positionner facilement quelque part aux
environs de n'importe quel lieu de mission
sans avoir recours à la carte Sim 4G et une
station permanente (Base) , on établira un
lien de radio entre la base et le drone, ainsi
la base sera positionnée sur un point connu
en coordonnées
IV) Les levers topographiques avec le Drone
 Différents mode de connexion avec le Drone Phantom 4 RTK

 Mode 3 (Dji Phantom 4 RTK avec D-RTK 2) /


Post traitement (Statique)

Ce mode statique est utilisé dans 02 cas :


Premier cas est que la station ou la base d'un récepteur
GPS est sur un point connu en coordonnées mais elle
travaille en mode d'observation statique en même
temps que le drone pendant son vol et à la fin de la
mission, on passera au traitement des observations
avec le logiciel CGO2 v2.1.0.179 option UAV.
Deuxième cas, c'est l'utilisation de la station
permanente en mode NTRIP qui prendra la place de la
base du GPS qui continue à enregistrer les données par
réseau internet et les conserver dans le serveur des
stations permanentes, ensuite cela nécessite la
récupération de ces données pendant le temps mis
dans la mission de vol et les traiter également à l'aide
du logiciel CGO2 v2.1.0.179.
Dans ce tableau ci dessus, on montre les avantages et les inconvénients d'utilisation
des ces trois méthodes et c'est au Géomètre l'appréciation d'utilisation de l'un ou
l'autre mode selon l'environnement où il se trouve.
V) Les instruments topographiques modernes

 Le niveau numérique

Le niveau numérique est un niveau à lecture sur une mire à code barre.
Principe
La lecture sur la mire est prise en charge par un système de
reconnaissance d’une portion de code-barres lue sur une mire N3003
spécifique.
L’image de la mire utilisée est mémorisée dans l’appareil (sous forme
numérique) et ce dernier détecte l’endroit de la mire sur lequel pointe
l’opérateur par comparaison entre l’image numérisée du secteur de
mire visible et l’image virtuelle en mémoire .
V) Technologies modernes

 Le niveau numérique

La phase de corrélation (entre l’image numérisée


et l’image virtuelle en mémoire morte du secteur
visible) permet de mesurer la lecture sur la mire
et l’éloignement de la mire à l’appareil (distance
horizontale station-mire) avec une précision
allant jusqu’à ± 0,01 mm sur la hauteur, et de
l’ordre de ± 1 à ± 5 cm sur la distance horizontale
V) Technologies modernes

 La lasergrammetrie

La lasergrammetrie est une technique récente dans l'histoire


de la topographie. Les lasers scanner terrestres fournissent
des relevés haute densité avec précision et rapidité.
L'objectif est de mettre au point une méthode de
modélisation utilisant les données lasergrammetriques issues
des relevés laser scanner, les données topographiques et les
photos numériques prises sur le terrain.
La méthode de modélisation doit être relativement rapide,
s'adapter а différents niveaux de détails, et être applicable а
tous types de bâtiments architecturaux.
V) Technologies modernes

 Les grands principes de la lasergrammétrie

Les relevés laser-scanner sont comparables à des photographies en 3D de l'objet


mesuré. Chaque point scanné sur le terrain est immédiatement connu en coordonnées
X, Y, Z. Du point de vue du géomètre, on note un changement de philosophie par
rapport à la topographie classique : on ne relève pas les points caractéristiques de
l'objet mais on mesure l'objet dans sa globalité.
Les laser-scanners 3D peuvent être utilisés :
o En position fixe
o En position mobile
o Aéroporté avec système de navigation embarqué.
V) Technologies modernes

 Les grands principes de la lasergrammétrie

Acquisition des données

Le laser scanner est basé sur la technique du temps de vol : la mesure de distance est

basée sur la mesure du temps de trajet du rayon laser entre sa source et l'objet.

Le scanner contient un laser fixe, distance mètre sans réflecteur, dont le faisceau est

devisé par 2 miroirs tournant, l'un autour d'un axe horizontal pour obtenir un balayage

vertical, l'autre autour d’un axe vertical. On obtient ainsi un balayage complet de la zone

à lever. Associée а cette distance, la mesure de la position angulaire des 2 miroirs permet

le calcul en temps réel des coordonnées de chaque point mesure.


V) Technologies modernes

 Les grands principes de la lasergrammétrie


Réalisation de model 3D
Le système laser scanner est parfaitement adapté au levé architectural en trois

dimensions : plus rapide qu'un levé topographique classique au théodolite, la masse

d'informations obtenue est aussi incomparablement plus importante.

Pour regrouper et géo référencer les nuages de points obtenus, on pose des cibles sur

l'objet а lever. Les coordonnées de ces cibles, relevées par tachéométrie, serviront au

calcul de similitude spatiale qui permet le géo référencement.

Différents logiciel peuvent être utilisés : AutoCAD CloudWorx, – 3D Reshaper, 3D Studio

Max,
V) Technologies modernes

 La lasergrammetrie

Produits :
o Nuage de points,
o Nuages de points géo référencés,
o Modèles 3D "tels que construits" ou de situation existante,
o Analyse d'interférence entre existant et projet,
o Plans de façade, plans de coupe,
o Modèles 3D texturés type réalité visuelle,
o Plans informatiques en 2D et 3D,
o Plans papiers
V) Technologies modernes
 La lasergrammetrie
Pour les projets
Secteurs d'activité  Auscultation
 Relevé de pylône électrique
 Bâtiment
 De rénovation de tout type d’immeuble
 Ouvrage d'art
 De doublement de voies,
 Route et Genie Civil
 De réhabilitation d’anciennes voies ferrées,
 Voies Ferrées
 D’inspection d’ouvrages d’art et de tunnels.
 Architecture et Patrimoine
 De déblais-remblais en relief accidenté,
 Electricité
 D’étude de route / autoroute sur plusieurs kilomètres,
 Création d’ouvrage, d’extension
 D’élargissement de chaussées,
 De réhabilitation d’infrastructures (gares de péages
autoroutières, tunnels...).

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