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Tourcoing: à l’EIC, on planche sur la

création de start-up
« Comment manger mieux sans dévorer la planète ». C’est sur ce thème d’actualité
que 75 élèves de l’ensemble scolaire EIC ont dû créer un produit ou un service en
lien avec l’alimentation.

Au total, dix équipes de lycéens venus d’horizons différents ont dû travailler ensemble sur un
même projet.
Par Vincent Depecker

Publié:8 Avril 2023 à 14h00Temps de lecture:3 min

Durant près d’une semaine, l’EIC de Tourcoing a organisé la troisième édition de sa start-up
design week, « un événement qui a pour ambition de créer des liens entre le monde de
l’éducation et le monde de l’entreprise », une philosophie ancrée depuis longtemps dans
l’ADN de ce groupe scolaire. « L’objectif est effectivement de connecter les deux, en mixant
des profils d’élèves très variés, qui ne se connaissent pas et qui apprennent à travailler
ensemble comme dans une vraie entreprise », confirme Delphine Delsinne, directrice
déléguée à l’orientation. Du petit-déjeuner à l’espace détente, tout a donc été pensé comme
dans une vraie start-up, dans un Cube qui s’y prête à la perfection.

Cette session mixait travail de groupe, interventions de professionnels et passage devant un


jury.
Au total, ce sont donc 75 élèves issus de quatre classes différentes (BTS Banque conseiller
clientèle, BTS Conception et commercialisation de solutions techniques, BTS conception et
réalisation de systèmes automatiques et une classe de Terminale Sciences et Technologies du
Management et de la Gestion) qui ont été mobilisés pour l’occasion. Répartis en dix équipes,
ils ont dû imaginer un produit ou un service autour d’un thème particulièrement brûlant :
« comment manger mieux sans dévorer la planète ».

Trois projets récompensés


Pour ce faire, l’établissement scolaire s’est entouré d’entrepreneurs et a mis à disposition
l’ensemble des fonctionnalités du Cube qui possède même un studio de télévision. « On teste
de nouvelles choses, c’est fantastique même si cette édition est peut-être un peu plus scolaire
et moins imaginative que lors des autres sessions, admet Delphine Delsinne. Mais durant
cette semaine intensive, on voit émerger des leaders, des fourmis qui travaillent beaucoup.
Chacun doit trouver sa place dans l’équipe. On découvre certains élèves qu’on peut trouver
effacés en cours ».
Au final, trois projets ont remporté les suffrages des professeurs et des professionnels. Il y a
d’abord Link’Eat. L’idée est de créer une application de coach familial et personnel « qui
donne des conseils et des idées pour éviter le gaspillage et met en relation avec d’autres
services existants comme Too Good To Go ». Il y a ensuite Waste Fighter qui imagine de
transformer les fruits et légumes invendus en soupes ou jus frais. Il y a enfin Food’Exchange,
« une sorte de Vinted de l’alimentation, un système de revente des surplus des placards ».
Bientôt sur vos smartphones ? Qui sait.

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