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PLAN DU COURS……………………………………………………………………………………………………………………………………….1
1. INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………………………………..3
7. GERMINATION…………………………………………………………………………………………………………………………………8
7.1. Définitions……………………………………………………………………………………………………………………………………..8
7.2. Phases de la germination……………………………………………………………………………………………………………….
7.2.1. Courbes d’imbibition…………………………………………………………………………………………………………………..9
7.2.2. Activité respiratoire…………………………………………………………………………………………………………………….9
7.2.3. Courbes de germination…………………………………………………………………………………………………………….10
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10. CONTROLE HORMONAL ET MOBILISATION DES
RESERVES…………………………………………………………………………………………………………………………………………..14
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1- INTRODUCTION
La graine assure la reproduction des végétaux supérieurs. Elle provient de l’ovule après sa
fécondation. Souvent elle est enfermée dans les tissus de réserves ; on parle alors de semences :
*Semences sèches (déshydratées),
*Semences aqueuses (hydratées) : bulbes, tubercules….
La graine, par ses propriétés que nous évoquerons plus loin dans ce chapitre, constitue une forme de
résistance de la plante aux conditions défavorables, en particulier au froid ou aux excès de
température, et aussi à une très grande sécheresse. Cette résistance est souvent due à la pauvreté en
eau, qui évite les inconvénients des mauvaises conditions (gel, température élevée…). Mais la
réciproque n’est pas toujours vraie : Un tubercule ou un rhizome qui sont des semences (hydratées)
est à l’état de vie ralentie (pour passer la mauvaise saison), et pourtant sa teneur en eau est presque
normale. La réduction des échanges, qui contribue à la réduction des activités métaboliques joue
d’ailleurs également un rôle dans cette capacité de résistance.
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3.2. Origine des différents constituants des graines
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4. OVULE ET GRAINE DES GYMNOSPERMES
5. DEVELOPPEMENT DE LA GRAINE
5.1. Phases de développement
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5.2. Synthèse accumulation et des réserves
Acide abscissique:
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5.4. Phase de déshydratation ou Post maturation :
La vie ralentie est caractérisée par une réduction des manifestations vitales:
-la respiration et le dégagement de chaleur sont infimes,
-Les échanges nutritifs sont nuls,
-Il n’ya ni synthèse ni croissance,
-La réduction des activités métaboliques et des échanges est généralement corollaire d’une
faible teneur en eau,
6.2. Longévité :
La longévité est la période pendant laquelle la graine supporte la vie ralentie.Trois catégories de
semences selon leur durée de vie dans les conditions naturelles :
*Semences macrobiotiques (plus de 15 ans),
*semences méso biotiques (entre 3 et 15 ans),
*semences micro biotiques (pas plus de 3 ans)
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7. GERMINATION
7.1. Définitions :
Processus physiologique qui permet à l’embryon contenu dans la graine de donner une jeune
plantule.
- Conception courante: la germination recouvre la séquence des événements allant de la graine au
repos jusqu’à l’obtention d’une plantule autotrophe (viable).
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7.2. Phases de la germination :
7.2.1. Courbes d’imbibition
Les courbes d’imbibition des semences au cours de leur germination présentent trois phases:
- Ph. I: imbibition
- Ph. II: les graines n’absorbent plus d’eau; c’est la GSS.
- Ph.III: nouvelle absorption due à l’allongement de la radicule. Une déshydratation à ce stade
entraine la mort de la semence.
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2) Germination sens stricte (GSS),
3) La phase III : phase de croissance marquée par un changement profond d’état physiologique ,
car le processus devient irréversible.
Les courbes de germination ont une allure sigmoïde et se différencient en 4 courbes qu’on groupe
en 2 familles
• La courbe 1: Germination groupée et à 100% : Ce sont donc des semences homogènes dans
un même état physiologique
• C2: Germination étalée, lente; les semences sont hétérogènes: plus la pentes est faible plus
l’hétérogénéité est grande
• C3: La Germination n’est pas à 100% mais le % maximum est atteint rapidement: on a donc
un germination incomplète mais homogène
• C4: Germination incomplète, étalée : les semences sont donc hétérogènes
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8.1. Pouvoir germinatif (P.G.): c’est le % de semences qui germent dans les conditions les
plus favorables; c’est donc le % de semences vivantes.
*C’est une notion importante dans le cas de recherche de la valeur commerciale d’un lot de
semences.
*notion difficile à déterminer avec précision car il faut connaitre les conditions les plus favorables à
l’avance, en plus les conditions peuvent changer d’un lot à un autre.
Il est préférable donc de parler de capacité de germination d’un lot:
Conclusion: Les graines germent à 10° et à 16°: le P.G. est donc de 100% . Mais la C.G. varie avec la
Température: A 10° et 16° elle est égale au P.G. (100%), alors qu’elle est de 40% environ à 22°c.
Pour qu’une graine germe, il faut de l’eau et cette eau doit être suffisamment libre pour que les
cellules de la graine puissent s’emparer ; par exemple les colloïdes du sol, et en particulier l’humus
sont, de ce point de vue, nuisibles à la germination, si l’on ne prend pas soin d’augmenter la teneur
en eau du sol.
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9.2. Effet de L’oxygène :
La plupart des réactions métaboliques de la germination sont en effet aérobie ; d’où l’importance de
cette condition dans la pratique agricole .
On peut faire germer des graines à des temperatures très basses (les graines de Blé par exemple
germent dans de l’eau glacée) ; néanmoins une température moyenne en général pas trop élevée
(10 ou 15°C ) est préférable, sa valeur précise dépend des espèces.
Absorption de la lumière :
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9.4.2. Mode d’action de la lumière
L’analyse du spectre d’action de la lumière visible sur la germination des semences à ph(+) indique
que :
-RC (630nm - 680nm) stimule la germination avec optimum à 660nm.
-RS inhibe la germination surtout à 730nm.
Les graines (photosensibles +) sont placées dans des conditions optimales de germination
(température, eau, oxygène). Seules les conditions lumineuses varient. Selon les conditions, elles
germent (+) ou ne germent pas (-).
La germination de toutes les semences exige le P730, les semences maintenues à l’obscurité ne
contiennent que P660.
Conclusion: P660 est la forme stable et inactive et P730 est la forme instable et active
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9.4.3.1. Semences à photosensibilité positive (+): l’exigence de lumière blanche
résulterait d’une absence ou d’une quantité insuffisante de phytochrome sous la forme P730 avant
tout éclairement. Un éclairement blanc ou RC ± prolongé est nécessaire pour augmenter la
proportion de P730.
9.4.3.2. Semences non photosensibles: Le P730 serait déjà en grande quantité dans les
semences sèches( synthétisé au moment de la maturation des semences et resté sous cette forme
après la déshydratation). La lumière dans ce cas ne serait pas nécessaire à la germination et ne lui est
pas nuisible car elle ne fait qu’augmenter la quantité de la forme biologiquement active: le P730.
La photosensibilité des semences est supprimée dans le cas de l’ablation des enveloppes séminales
ou lors d’une simple scarification Les enveloppes sont donc responsables de la
photosensibilité.
Pour cette mobilisation des réserves ; il s’est trouvé que l’embryon synthétise de la GA qui va diffuser
dans l’albumen et dégrade progressivement les grosses molécules d’amidon de l’albumen.
Le mouvement de l’enzyme ( α amylase ) de la couche à aleurone vers l’albumen est stimulé par
l’Ethylène ( hormone à l’état gazeux ).
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La présence de GA est absolument nécessaire en permanence pour une production continue de
l’enzyme ; α amylase, qui dégrade les sucres insolubles en sucres solubles entraînant ainsi la
germination.
La GA peut provoquer une dérepression des gènes de synthèse de l’α amylase. Les gènes, qui ont
subit une dérepression, contrôlent une hydrolase. Ce contrôle par la GA s’exerce pendant la
transcription de l’ADN ( formation de l’ARN m ) et au niveau de la traduction ( synthèse de l’enzyme ).
Les Gibbérelines :
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11. LES DORMANCES DES GRAINES
11.1. Définitions :
*Graines quiescentes/ dormantes
La dormance est une inaptitude interne au retour à la vie active ; c’est une forme particulièrement
profonde de la vie ralentie.
On désigne parfois sous le nom de «quiescence » la forme complémentaire, physiologiquement
moins intéressante, où le maintien de la vie ralentie n’est dû qu’aux conditions extérieures qu’il suffit
de rendre favorables pour le retour à la vie active
Dormances embryonnaires et inhibitions tégumentaire : induites par l’ABA
- Cas des inhibitions tégumentaires (ou dormances tégumentaires ) : dues à la résistance
mécanique des téguments, à leur imperméabilité à l’eau et à l’oxygène et aussi à la présence
d’inhibiteurs chimiques.
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Les cotylédons se dégagent des téguments, l’hypocotyle s’allonge fortement soulevant au dessus du
sol (en dehors du sol) les deux cotylédons qui verdissent et jouent le rôle de la première feuille.
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