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‫إهداء‬

‫صغيرًة وُت ِكـ ُّل‬ ‫هـر لعَينـْـي ِن ِمنـ ُب ـُع د‬ ‫ِ‬


‫"كـالشم س تظ َ ُ‬
‫الطـَ‬
‫ّْـر َف ِمنـ ََأمـِـم‪"1‬‬
‫كذاك نوركما أمي وأبي‪ ,‬كذاك سعيكما الدائم لعليائي ورفعتـي‪ ,‬وربما ال يعلم قدركما إال أنا‪ ,‬وال تكفي الكلـمات‬
‫لوصف تضحياتكما أو لشكر المجهود الذي قدمتما‪ .‬لذلك كان حتما ولزاما أن أص ِدرـ عملي بشكركما‪.‬‬
‫إهداء لكما يا نور دنياي‪.‬‬
‫والشيء اب لشيء يذكر‪ ,‬لذلك أهدي هذا العمل أيضا لفرد الرابع في عائلتنا الصغيرة‪ ,‬إلى أختي التي تصغرني‬
‫سنا والتي صادف أنها ستبدأ توا مشوارها الجامعي‪.‬‬
‫إهداء ل ِك أختي‪.‬‬

‫والماُء َيعِـرُفُه الَظاِـمي ََوما ََورَدا‪"2‬‬ ‫"إني أل ِعـرفـُ ُهم ِم ْن َقـْـب ِل رؤيتهم‬
‫كذاك أصحابي الذين لم نختر بعضنا لكن الحياة من اختارت أن نسير فيها معا‪ ,‬وكان من حسنـ ما اختارت‪ ,‬لذلك أهدي‬
‫هذا العمل أيضا لكل األصـحاب الذين تقاسمت معهم لحظات من حياتي‪ ,‬وأجزاءا منـ أيامي خالل الخمس سنوات‬
‫األخيرة‪ ,‬خصوصا أنتم يا "س‪.‬م" "ي‪.‬ف" وأنت يا "م‪.‬ه"‬
‫إهداء لكل األصدقاء‬

‫َفـَْلي َت أن ا َبِـق ْد ِر ال ُح ب ن َْـ قتَ ِس ُم‪"3‬‬ ‫"إ ْن َكا َن َي ْج َمُعَنا ُح ٌّب ِلُغ رتِه‬
‫لكل زمالئي في الدراسة‪ ,‬وفي شعب سلك المهندسين بكلية العلوم والتقنيات‪ ,‬الذين جمعني بهم حب العمل والسعي الدائـم لمجد‬
‫والعال‪ ,‬وخاصة أنتم يا أصدقائي في شعبة الهندسة المدنية‬
‫إهداء لزمالءـ الدراسة‬

‫إهداء‪:‬‬
‫واصل‬

‫‪Page | i‬‬
‫أحمد شوقي "البردة" ‪1‬‬
‫تميم البرغوثي "البردة" ‪2‬‬
‫أبو الطيب المتنبي "واحر قلباه" ‪3‬‬

‫‪Page | ii‬‬
Remerciement

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il


apparaît opportun de commencer ce Mémoire par des remerciements, à ceux qui
m’ont beaucoup appris au cours de mon projet de fin d’étude, et même à ceux
qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.
J’ai l’honneur d’avoir les professeurs CHRAIBI Hind et SAKAMI Siham
comme encadrants internes dans le cadre de mon projet de fin d’étude. Je
profite de l’occasion pour leur remercier vivement d’avoir consacré un précieux
temps et des conseils instructifs pour concrétiser ce travail. Chères encadrantes
je vous suis reconnaissant.
Je tiens à remercier aussi mon encadrant externe Mr LOUFANDI
Redouane, propriétaire et gérant du bureau d’études SLERI et expert judiciaire
en génie civil. D’abord pour m’avoir offert ce stage ainsi pour son encadrement,
ses orientations, ses conseils et sa disponibilité durant l’évolution de ce travail.
Je remercie par la même occasion toute l’équipe du bureau « SLERI »
pour m’avoir accueillir dans le cadre de ce stage, pour leur gentillesse et
bienveillance ainsi pour l’expérience professionnelle dont j’ai profité chez eux,
cette expérience était accompagnée par beaucoup de patience et de pédagogie.
Et bien sûr je tiens vivement à remercier mon établissement « la faculté
des sciences et techniques » et en particularité le corps professoral du
département génie civil pour la qualité de leur formation.
Enfin, Je ne peux pas oublier de préciser toute la profonde affection à mes
parents et mes proches pour leur soutien durant l’élaboration de ce projet de
stage.

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iii
Résumé
L’objectif à travers ce mémoire est d’expliciter l’étude d’une dalle champignon en béton
précontraint, autrement dit ; clarifier le procédé de calcul des sollicitations pour un plancher
dalle avec chapiteaux (dite dalle champignon) ainsi maitriser les contraintes admissibles pour
les diverses classes sous les plusieurs combinaisons possibles, ensuite gérer les six types de
pertes de précontraintes et être capable de déterminer leur ordre de grandeur pour une
estimation première avant dimensionnement et calcul à l’ELS (état limite de service),en fixant
la précontrainte et son excentrement pour calculer éventuellement les pertes réelles afin de
vérifier les contraintes en ELS puis les sections en ELU (état limite ultime). Sans oublier
d’expliciter les composantes commercialisées telles les plaques d’ancrage et les câbles qui
seront le mieux adaptés (optimum entre qualité et économie) avec les valeurs de calculs et
comment il faut trancher pour un choix entre plusieurs épaisseurs et précontraintes possibles,
par suite on peut calculer à ce niveau-là les armatures passives ainsi que celle nécessaire en
zone de régularisation de précontrainte, et vérifier les efforts localisés de l’about de l’appui
(bielle de l’about et effondrement du coin inférieur). En fin procéder aux vérifications vis-à-
vis le poinçonnement ainsi que le dimensionnement des chapiteaux et des autres composantes
de la structure.

La deuxième partie de ce document consiste à exploiter le même procédé de calcul pour les
planchers dalle mais cette fois-ci pour l’appliquer à des dalles en béton armé, avec des portées
qui serons réduites, les dalles sont dimensionner donc en flexion simple conformément aux
exigences du BAEL. Ensuite une deuxième variante en dalle pleine consiste à ce que la dalle
repose sur deux appuis (dalle portante dans une seule direction, dalle sur des poutres), le
dimensionnement sera donc évaluer pour la dalle et les poutres ainsi on pourra lister les
besoins de chaque configuration de la dalle pleine pour évaluer la rentabilité de chaque
variante.

Parallèlement à ce travail, la programmation des fichiers Excel en intégrant des scripts et des
fonctions programmée en « VBA » (visuel basic) était une valeur ajoutée, surtout pour les
tâches à caractère itératives comme le procédé de calcul en BPEL (béton précontraint aux
états limites).

Enfin, la comparaison technico-économique consiste à détailler les procédés d’exécution et


les estimations de prix pour répondre à la problématique principale : laquelle des trois
variantes sera optimale pour la construction de l’unité industrielle.

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Abstract
The purpose of this thesis is to explain the study of a mushroom slab in prestressed concrete,
in other words; to clarify the calculation process of the solicitations for a floor slab with
capitals (or a mushroom slab) thus to master the admissible stresses for the various classes
under the several possible combinations, then to manage the six types of prestressing losses
and to be able to determine their order of magnitude for a first estimate before sizing and
calculation at SLS (service limit state), fixing the prestressing and its eccentricity to possibly
calculate the real losses to check the constraints in ELS then the sections in ULS (ultimate
limit state) . Without forgetting to explain the marketed components such as the anchor plates
and the cables that will be best adapted (optimum between quality and economy) with the
calculation values and how to decide for a choice between several thicknesses and prestresses
possible, by then we can calculate at this level the passive reinforcement as well as that
required in the prestressing regularization zone, and check the localized effort of the end of
the support (connecting rod of the end and collapse of the lower corner). Finally check the
punching and sizing of the capitals and other components of the structure.

The second part of this document is to use the same calculation method for the slab floors but
this time to apply it to reinforced concrete slabs, with spans that will be reduced, the slabs are
therefore dimensioned in simple bending according to to the requirements of the reinforced
concrete with limit state method. Then a second variant in full slab consists in that the slab
rests on two supports (bearing slab in a single direction, slab on the beams), the dimensioning
will be evaluated for the slab and the beams so we can list the needs of each configuration of
the solid slab to evaluate the profitability of each variant.

Parallel to this work, the programming of Excel files integrating scripts and functions
programmed in "VBA" (visual basic) was an added value, especially for the tasks with
iterative nature as the method of computation in prestressed concrete with the states limits.

Finally, the technical-economic comparison consists of detailing the execution procedures and
the price estimates to answer the main problem: which of the three variants will be optimal for
the construction of the industrial unit.

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Sommaire
Introduction...............................................................................................................................1
Chapitre I : Présentation de projet.........................................................................................2
I. Présentation de projet..........................................................................................................2
I.1 Caractéristiques géométriques......................................................................................2
I.2 Les intervenants du projet............................................................................................2
I.3 Le plan architectural du projet.....................................................................................3
II. Outils informatiques utilisés...............................................................................................4
Chapitre II : Données bibliographiques.................................................................................5
I. Contraintes admissibles/ Contraintes de calcul en béton précontraint................................5
I.1 Classes de vérification..................................................................................................5
I.2 Contraintes normales admissibles en ELS...................................................................5
I.3 Contraintes normales de calcul en ELU.......................................................................6
II. Les pertes de précontraintes................................................................................................6
II.1 Pertes par frottement....................................................................................................7
II.2 Pertes par glissement à l’ancrage.................................................................................7
II.3 Perte par raccourcissement élastique : (pertes dues à la non simultanéité de mise en
tension)....................................................................................................................................9
II.4 Pertes dues au retrait du béton......................................................................................9
II.5 Pertes dues au fluage....................................................................................................9
II.6 Pertes par relaxation.....................................................................................................9
II.7 Précontrainte de calcul en BPEL................................................................................10
III. Flexion en ELS béton précontraint................................................................................10
III.1 Notations et nomenclature......................................................................................10
III.2 Flexion en classe I..................................................................................................11
III.3 Flexion en classe II.................................................................................................12
III.4 Flexion classe III....................................................................................................12
III.5 Aciers passifs en BPEL..........................................................................................12
IV. Flexion en ELU béton précontraint................................................................................13
V. Effort tranchant pour les dalles en béton précontraint......................................................14
VI. Les efforts concentrées ; ancrage, appuis......................................................................14
VI.1 Zone de régularisation............................................................................................15
VI.2 Justification de la bielle de l’about.........................................................................16
VI.3 Equilibre du coin inférieur......................................................................................17
Page | v
VII. Poinçonnement...............................................................................................................17
VIII. Calcul des semelles....................................................................................................18
VIII.1 Semelle centrée.......................................................................................................18
VIII.2 Semelle excentrée...................................................................................................19
VIII.3 Semelle d’angle......................................................................................................19
IX. Calcul des poteaux rectangulaires..................................................................................19
X. Flexion en béton armé.......................................................................................................20
XI. Méthode de Caquot........................................................................................................20
XII. Procédés de calcul des sollicitations pour un plancher-dalle.........................................22
Chapitre III : Variante dalle en béton précontraint............................................................24
I. Généralités........................................................................................................................24
I.1 Aperçu Historique et développement de la précontrainte..........................................24
I.2 Procédés d’exécution..................................................................................................24
I.3 Procédés de construction des dalles précontrainte.....................................................25
II. Hypothèses de calcul.........................................................................................................25
II.1 Matériaux utilisés.......................................................................................................25
II.2 Charges hors poid propre de la structure....................................................................26
II.3 Combinaisons de charges...........................................................................................26
III. Calcul des sollicitations et détermination de l’epaisseur optimale................................26
III.1 Géométrie et modèle de calcul...............................................................................27
III.2 Calcul de la différence de moment ΔM..................................................................27
III.3 Calcul de l’épaisseur minimale de la dalle.............................................................29
III.4 Recherche de l’épaisseur optimale de la dalle........................................................30
III.4.1 Calcul avec h= 25cm...........................................................................................30
III.4.2 Calcul avec h=30 cm...........................................................................................32
III.4.3 Calcul avec h=35 cm...........................................................................................32
III.4.4 Choix de la hauteur de calcul..............................................................................32
III.5 Sollicitations de calcul............................................................................................32
IV. Dimensionnement de la dalle à l’ELS...........................................................................33
IV.1 Calcul de la précontrainte.......................................................................................33
IV.2 Calcul des pertes de précontrainte..........................................................................35
IV.3 Vérification de contraintes......................................................................................37
IV.4 Calcul de ferraillage passif.....................................................................................39
IV.5 Résultats et données d’exécution............................................................................39
V. Vérification de la dalle à l’ELU........................................................................................40
Page | vi
VI. Les efforts concentrés ; ancrage et appuis.....................................................................41
VI.1 Zone de régularisation............................................................................................42
VI.2 Justification de la bielle d’about ;...........................................................................43
VI.3 Equilibre du coin inférieur......................................................................................44
VI.4 Schéma de ferraillage.............................................................................................44
VII. Vérification de l’effort tranchant...................................................................................45
VIII. Dimensionnement des poteaux et fondations.............................................................45
VIII.1 Dimensionnement des poteaux..............................................................................46
VIII.2 Vérification de poinçonnement..............................................................................47
VIII.2.1 Vérification de poinçonnement sans chapiteaux.............................................47
VIII.2.2 Calcul des chapiteaux......................................................................................47
VIII.3 Dimensionnement des semelles..............................................................................48
Chapitre IV : Variantes dalles en béton armé......................................................................49
I. Généralités........................................................................................................................49
I.1 Aperçu Historique et développement du béton armé.................................................49
I.2 Types des dalles béton armé.......................................................................................49
II. Hypothèses de calcul.........................................................................................................50
II.1 Matériaux utilisés.......................................................................................................50
II.2 Charges hors poid propre de la structure....................................................................50
II.3 Combinaisons de charges...........................................................................................50
III. Plancher-dalle................................................................................................................50
III.1 Plan de coffrage......................................................................................................50
III.2 Schéma mécanique.................................................................................................51
III.3 Pré-dimensionnement de la dalle............................................................................51
III.4 Sollicitations de calcul............................................................................................52
III.5 Dimensionnement de la dalle à l’ELU...................................................................53
III.6 Dimensionnement de la dalle à l’ELS....................................................................53
III.7 Choix du ferraillage de la dalle...............................................................................54
III.8 Vérification vis-à-vis le poinçonnement.................................................................54
III.8.1 Vérification de poinçonnement sans chapiteaux.................................................54
III.8.2 Calcul des chapiteaux.........................................................................................54
III.9 Dimensionnement des poteaux...............................................................................55
III.10 Dimensionnement des semelles:.............................................................................56
IV. Dalle pleine sur deux appuis (Dalle poutre poteaux)....................................................56
IV.1 Plan de coffrage......................................................................................................56
Page | vii
IV.2 Schéma mécanique.................................................................................................57
IV.3 Sollicitations de calcul............................................................................................58
IV.3.1 Sollicitations pour le calcul de la dalle...............................................................58
IV.3.2 Sollicitations pour le calcul des poutres..............................................................59
IV.4 Dimensionnement de la dalle.................................................................................60
IV.5 Dimensionnement des poutres................................................................................61
IV.6 Dimensionnement des poteaux...............................................................................62
IV.7 Dimensionnement des semelles:.............................................................................63
Chapitre V : Comparaison technico-économique................................................................64
I. Comparaison technique.....................................................................................................64
I.1 Plancher dalle en précontrainte..................................................................................64
I.2 Plancher dalle en béton armé.....................................................................................64
I.3 Dalle pleine sur deux appuis......................................................................................65
II. Comparaison économique.................................................................................................65
III. Synthèse.........................................................................................................................66
Conclusion...............................................................................................................................67
Bibliographie...........................................................................................................................68

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Liste des figures

Figure 1: Architecture du RDC...................................................................................................................................3


Figure 2: Architecture de l’étage........................................................................................................................3
Figure 3:représentation de frottement linéaire sur une échelle semi-logarithmique...............................................7
Figure 4:action de glissement à l’ancrage sur la contrainte de l’acier...............................................................8
Figure 5: action de glissement à l’ancrage sur la contrainte de l’acier cas de grande valeur de glissement...8
Figure 6: action de glissement à l’ancrage sur la contrainte de l’acier cas de câble tendu à partir de
deux extrimité............................................................................................................................................................8
Figure 7:Notations des caractéristiques géométriques d’une section en BPEL.............................................10
Figure 8: Contrainte et déformation en ELU...........................................................................................................13
Figure 9:diffusion de la précontrainte : ligne de force............................................................................................15
Figure 10:Equilibre du coin inférieur.......................................................................................................................17
Figure 11:Plancher dalle, principe de découpage en bandes..................................................................................23
Figure 12:Plan du Bloc A..........................................................................................................................................27
Figure 13: schéma mécanique pour l'étude du bloc A suivant Ly...........................................................................27
Figure 14:Bloc A-Découpage en bandes et pourcentage du moment correspondant............................................28
Figure 15:Bloc A-Ly bande centrale, courbe décrite par le câble de précontrainte................................................35
Figure 16:Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action du glissement à l'ancrage...........................36
Figure 17: Bloc A-Ly bande centrale travée 1, vérification de contraintes sous moment maximal........................38
Figure 18: Bloc A-Ly bande centrale travée 1, vérification de contraintes sous moment minimal.........................38
Figure 19: Bloc A-Ly bande centrale travée 1 diagramme de contrainte sous moment maximal..........................39
Figure 20:Plaque d'ancrage type............................................................................................................................42
Figure 21:Effort tranchant dû aux efforts d'ancrage..............................................................................................43
Figure 22:Inclinaison de fendage du coin inférieur.................................................................................................44
Figure 23:Détail d'ancrage actif..............................................................................................................................44
Figure 24:détail d'ancrage passif............................................................................................................................45
Figure 25: Plan de coffrae des poteaux Bloc A........................................................................................................46
Figure 26:Chapiteau droit.......................................................................................................................................47
Figure 27: Plan du joint 1 dalle plancher.................................................................................................................51
Figure 28: schéma mécanique pour l'étude du joint 1 Plancher dalle....................................................................51
Figure 29 : Plan de coffrae des poteaux joint 1.......................................................................................................55
Figure 30: Plan du joint 1 dalle-poutre-poteaux.....................................................................................................57
Figure 31: schéma mécanique pour l'étude de la dalle (joint 1) dalle-poutre-poteaux..........................................57
Figure 32: schéma mécanique pour l'étude de la poutre (joint 1) dalle-poutre-poteaux.......................................57
Figure 33 : Plan de coffrae des poteaux joint 1.......................................................................................................62

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Liste des Tableaux

Tableau 1:Superficies des composantes de projet....................................................................................................2


Tableau 2:Les hauteurs sous-plafond des divers parties de projet...........................................................................2
Tableau 3 : Plancher dalle répartition des moments..............................................................................................23
Tableau 4:Tableau des caractéristiques des câbles de précontrainte....................................................................26
Tableau 5:Bloc A-Tableau des Moments (G=3.7) pour la bande centrale en ELS (KN.m).......................................29
Tableau 6: Bloc A-Tableau des Moments(G=3.7) pour la ½ bande d’appui en ELS (KN.m).............................29
Tableau 7: Bloc A-Tableau des moments (G=3.7) pour la bande centrale en ELS (KN.m/m)..................................29
Tableau 8: Bloc A-Tableau des Moments(G=3.7) pour la ½ bande d’appui en ELS (KN.m/m).........................29
Tableau 9: Bloc A-Moments fictifs (G=3.7) de la 1/2 bande d'appui (KN.m/m).....................................................29
Tableau 10: Bloc A-Tableau des moments (G=10) pour la bande centrale en ELS (KN.m/m).................................30
Tableau 11:Bloc A-Tableau des moments (G=10) pour la bande d'appui en ELS (KN.m/m)...................................31
Tableau 12:Bloc A-Moments fictifs (G=10) de la 1/2 bande d'appui (KN.m/m).....................................................31
Tableau 13:tableau récapitulatif pour le choix de h optimale –bande d’appuis............................................32
Tableau 14:tableau récapitulatif pour le choix de h optimale –bande centrale.....................................................32
Tableau 15: Bloc A-Ly Tableau des moments pour la bande centrale en ELU et ELS (KN.m/m).............................33
Tableau 16:Bloc A-Ly Tableau des moments pour la bande d'appui en ELU et ELS (KN.m/m)..............................33
Tableau 17: Bloc A-Ly effort tranchant en ELU (KN/m)...........................................................................................33
Tableau 18:Bloc A-Moments fictifs (G=11.2) de la bande centrale (KN.m/m)........................................................33
Tableau 19:Bloc A-Ly bande centrale noyau de passage théorique des câbles de précontrainte (en m)...............34
Tableau 20:Bloc A-Ly bande centrale noyau de passage corrigé des câbles de précontrainte (en m)...................34
Tableau 21:Bloc A-Ly bande centrale l’excentrement retenu pour la précontrainte (en m).........................35
Tableau 22: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action du glissement à l'ancrage(en Mpa)........36
Tableau 23: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: précontrainte initiale à chaque point (en Mpa)
37 Tableau 24: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action de relaxation des câbles (en Mpa).....37
Tableau 25: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte (en Mpa).............................................................37
Tableau 26 : Bloc A Ly-bande centrale, la précontrainte de calcul (en MN)...........................................................37
Tableau 27:Bloc A-Ly bande centrale, vérification de contraintes sous moment maximal (en Mpa)....................39
Tableau 28:Bloc A-Ly bande centrale, vérification de contraintes sous moment minimal (en Mpa).....................39
Tableau 29:Besoin en matière de câbles, aciers et kits de précontrainte Bloc A....................................................40
Tableau 30:Vérification en ELU du bloc A...............................................................................................................41
Tableau 31: Joint 1 Tableau des moments pour la bande centrale en ELU et ELS (KN.m/m)................................52
Tableau 32: Joint 1 Tableau des moments pour la bande d’appuis en ELU et ELS (KN.m/m)......................52
Tableau 33: joint 1, effort tranchant en ELU (KN/m)..............................................................................................52
Tableau 34: Joint1 Tableau de férraillage de la dalle pleine –variante plancher dalle..........................................54
Tableau 35:Joint 1 Tableau des moments pour le calcul de la dalle en ELU et ELS (KN.m/m)...............................58
Tableau 36: joint 1, effort tranchant en ELU (KN/m)..............................................................................................58
Tableau 37: Tableau des moments de calcul pour une poutre centrale (joint 1)...................................................59
Tableau 38: Tableau des moments de calcul pour une poutre de rive (joint 1)......................................................59
Tableau 39: Tableau des moments de calcul pour une poutre voisine à une poutre de rive (joint 1)....................59
Tableau 40: Tableau des efforts tranchants pour vérification et calcul des armatures transversales (joint 1) en
KN............................................................................................................................................................................60
Tableau 41: Ferraillage de la dalle, variante dalle-poutre-poteaux joint 1............................................................60
Tableau 42: Tableau de ferraillage de la poutre centrale –variante dalle-poutre-poteaux- (joint 1)....................62
Tableau 43 : Tableau de ferraillage de la poutre de rive –variante dalle-poutre-poteaux- (joint 1)......................62
Tableau 44: Tableau de ferraillage de la poutre voisine à la poutre de rive –variante dalle-poutre-poteaux- (joint
1)..............................................................................................................................................................................62
Tableau 45: Cout de la partie gros oeuvre pour chaque variante...........................................................................66

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Introduction :
Le bureau d’étude SLERI (Société LOUFANDI d’étude et réalisation d’ingénierie) est une
société à responsabilité limitée qui opère depuis 2001 dans le secteur du BTP (bâtiment et
travaux public). Ils portent des projets de VRD (voiries et réseaux divers), de route ainsi qu’ils
opèrent dans le secteur d’expertise judiciaire, cependant leur tendance s’oriente
potentiellement vers le secteur de bâtiment. Mon stage de fin d’étude était alors dans le thème
bâtiment. Ainsi parallèlement à mon sujet d’étude, j’ai pu visiter et suivre le déroulement de
plusieurs chantiers notamment des dalles en précontraint pour une meilleure vision sur le
procédé d’exécution, aussi j’ai pu assister à des réunions de chantier pour prévenir les
éventuelles interfaces et conflit qui peuvent avoir lieu en phase d’exécution.

Le béton armé est le matériau de construction le plus répandu dans le monde entier,
notamment dans notre pays. A ce type de structure les professionnels associent souvent des
planchers en corps creux, sinon des dalles pleines en béton armé. Les maitres d’ouvrage ainsi
que la maitrise d’œuvre optent pour ce type de structure principalement pour les avantages
économiques et techniques qu’il présente. Cependant son antipode ; le béton précontraint est
répandu efficace de point de vu performances mais lourd technico économiquement.
Certainement tout spécialiste ne peut défendre la généralisation de cette affirmation, mais on
peut discuter donc le domaine de rentabilité (technique et économique) de chaque type.

Dans le secteur industriel on cherche souvent un espace ouvert avec un minimum de poteaux
et donc des portées prononcées. Alors pour ce type de bâtiment, les dalles en béton
précontraint entre en jeu dans la concurrence avec les dalles en béton armé et les planchers en
corps creux.

L’étude d’une usine sera donc confronter par la problématique suivante ; laquelle des trois
variantes sera la mieux pour répondre aux exigences d’exécution et d’exploitation du bâtiment
? Pour une dalle en précontrainte, est-ce qu’il est plus économique de minimiser l’épaisseur
ou la précontrainte ? Pour une dalle pleine qu’elle est la meilleur solution à envisager, un
plancher dalle ou une dalle qui repose sur des poutres ?

Pour répondre à cette problématique mon sujet consiste donc à élaborer une étude complète
de la structure d’une usine située à Sidi Ghanem Marrakech, l’étude sera faite pour une
variante optimale en béton précontraint (étudier les plusieurs épaisseurs possibles), et deux
variantes en béton armé. Ainsi nous pouvons élaborer un avant-métré pour estimer les coûts
de chaque variante et procéder à la comparaison économique puis technique des trois

1|Page
variantes étudiées dans le présent mémoire.

2|Page
Chapitre I : Présentation de projet

Chapitre I : Présentation de projet

I. Présentation de projet :
Le présent projet est une unité industrielle située sur la zone industrielle de Marrakech, Sidi
Ghanem, composé de :

Un Entrepôt de stockage.
Un bloc administratif et showroom en rez-de-chaussée + étage.
Un espace de production en rez-de-chaussée + étage.
Aménagements extérieurs.

I.1 Caractéristiques géométriques :


Les surfaces des différents espaces de l’usine s’étalent comme montré dans le tableau suivant :

Espace Surface (m²)


Site 21320
Administration et showrooms 1665
Espace de production 2964
RDC
Entrepôts de stockage 1000
Espace social 892
Total 6521
Administration et showrooms 1665
ETAGE Espace de production 2964
Espace social 892
Total 5521
Tableau 1:Superficies des composantes de projet

Ainsi pour les hauteurs sous-plafond la conception a prévu les valeurs suivantes :

Espace HSP (m)


Administration et showrooms 6,5
Espace de production 6,5
RDC
Entrepôts de stockage 9,5
Espace social 3,1
Administration et showrooms 3,8
ETAGE Espace de production 5,8
Espace social 3,1
Tableau 2:Les hauteurs sous-plafond des divers parties de projet

I.2 Les intervenants du projet :


Le projet a connu la contribution des intervenants suivants :

Maître d’ouvrage : Ste. MARRAKECH TEA CENTRE (SARL)


Architecte : BICHRA MOHAMED SIF EL ISLAM, ARCHITECTE DESA

2|Page
Chapitre I : Présentation de projet

Bureau d’études : (SLERI) SOCIETE LOUFANDI D’ETUDES ET


REALISATIONS D’INGENERIE
Bureau de contrôle : SAVE CONTROLE
Laboratoires :
1. Laboratoire L3E (Etude géotechnique)
2. Laboratoire NBR (Essais)
Entreprise de construction : L’Entreprise NWAJJI « SARL » de construction

I.3 Le plan architectural du projet :


L’architecture du rez-de-chaussée et de l’étage se présente comme suit :

Figure 1: Architecture du RDC Figure 2: Architecture de l’étage

Dans le cadre du projet de construction de l'usine « TEA CENTER » sise au quartier


industriel SIDI GHANEM à Marrakech, la société a confié au Laboratoire d'Expertises,
d'Etudes et d'Essais « L3E » l’étude géotechnique du site du projet. Celle-ci s'est basée sur le
programme de reconnaissance in situ et d'essais au laboratoire suivant :

 Exécution de six sondages de reconnaissance d'une profondeur de 6m par rapport au


niveau du terrain naturel
 Prélèvement d'échantillons remaniés et intacts pour la réalisation des essais au
laboratoire
Reconnaissance in-situ :
Le terrain a été exploré moyennant six sondages creusés à l'aide d'une pelle mécanique et d'une
brise roche.

3|Page
Chapitre I : Présentation de projet

L'examen des déblais extraits et des parois des puits réalisés a montré que le terrain en place
est constitué par une couverture en remblai d'une puissance de 0.40 à 1.60 m. Cette dernière
repose sur un conglomérat (rocher) en dessous duquel se trouve un encroutement calcaire
atteignant le fond des puits soit 5.00m/TN.
Système de fondation :
 Conditions de fondation
Le système de fondation préconisé est de type superficiel moyennant des semelles isolées ou
filantes.
L'ancrage des fondations devra être de 0.80m dans l'assise rocheuse (1m/TN).
 Contrainte admissible
La contrainte admissible de l'assise rocheuse est égale : 𝜎𝑎𝑑𝑚=0.5𝑀𝑃𝑎
Sous cette contrainte les tassements seront faibles et admissibles.

II. Outils informatiques utilisés :


Dans le cadre du présent projet et afin de plus d’efficience en étude ainsi que pour le
caractère itératif des calculs en béton précontraint nous avons opté pour la programmation des
fichiers Excel, ceci en intégrants des fichiers Marco programmés moyennant le langage
informatique
« VBA » Visual Basic.

Cette programmation nous permet d’optimiser le temps de l’étude ainsi il permet de vérifier la
rentabilité de jouer sur un paramètre donné, à titre d’exemple la hauteur de la dalle ou la
précontrainte choisie.

Quelques exemples d’exploitation de ces fichiers seront présentés en annexe A.

4|Page
Chapitre II : Données bibliographiques

Chapitre II : Données bibliographiques

I. Contraintes admissibles/ Contraintes de calcul en béton précontraint:


I.1 Classes de vérification :
Pour les justifications des seules contraintes normales vis-à-vis l’état limite de service les
sections sollicitées sont rattachées à l’une des trois classes de vérification I, II ou III classées
en ordre de sévérité décroissante.

Les classes sont alors des classes de vérification et non pas des classes de qualité :
-en classe I : l’état limite ne doit pas atteindre la traction même sous effet des combinaisons
rares
-en classe II : l’état limite doit respecter la limite de traction sous effet de combinaisons rares,
ainsi qu’on ne doit pas atteindre l’état de traction dans la section d’enrobage sous
combinaison permanentes.
-en classe III : on doit respecter alors un état limite sous combinaisons rares pour l’ensemble
de la section, et un autre état limite définit pour la section d’enrobage sous combinaisons
fréquentes et finalement on doit veiller à ce qu’il n’y a pas de traction dans la section
d’enrobage sous combinaison quasi permanentes (souvent le cas des ponts)

Le choix de la classe est basé sur plusieurs facteurs économiques et techniques tels que
l’agressivité de l’ambiance, le type d’ouvrage …etc.

I.2 Contraintes normales admissibles en ELS :


Contraintes admissible de compression dans le béton :
-0.5 fc28 sous combinaisons quasi permanentes
-0.6 fc28 sous combinaisons rares

Contraintes admissible de traction dans le béton:

En classe I : aucune traction n’est admise, ainsi que le CPS peut exiger une contrainte
résiduelle de compression pour les ouvrages en milieux très agressifs

En classe II : les contraintes de traction sur vérifiées sur la section non-fissurée doivent
respectées :

-Sous combinaisons rares et en situation de construction : ftj dans la section d’enrobage,


1.5ftj ailleurs

5|Page
Chapitre II : Données bibliographiques

-Sous combinaisons quasi-permanentes 0 dans la section d’enrobage (utilisé pour le cas


des ponts

En classe III : la section d’enrobage entièrement comprimée pour les combinaisons quasi-
permanentes.

Contraintes admissible de l’acier actif :


𝜎0 = 𝑚𝑖𝑛(0.8𝑓𝑝𝑟𝑔 ; 0.9𝑓𝑝𝑒𝑔 ), avec fprg la limite de rupture et fpeg la limite d’élasticité.

I.3 Contraintes normales de calcul en ELU :


Contraintes de calcul pour le béton :
0.85𝑓𝑐28
Comme proposé par le béton armé : 𝜎̅ = avec ϒb égale 1.5 pour tous cas de
ϒ𝑏

combinaisons sauf les combinaisons accidentelles où on prend 1.15

Contraintes de calcul pour l’acier :

La contrainte de calcul est :


𝜎𝑝 = � pour 0.9 𝑓𝑝𝑒𝑔
< 𝐸𝑝 ϒ𝑝
𝜀𝑝 �𝜀𝑝
𝑝

Avec εp est le déplacement final du câble ou toron, Ep est son module d’Young, fpeg la limite
d’élasticité et ϒb=1.15

Dans le cas échéant σp est déterminée à partir de l’équation du 5eme degré :


5
𝜎
𝑝 ϒ𝑝𝜎𝑝
𝜀 = + 100 ( − 0.9)
𝑝
𝐸𝑝 𝑓𝑝𝑒𝑔

Cette équation est résolue par approximations successives en partant d’un σp : par exemple
0.2
𝜀𝜎− 𝑓𝑝
0.9fpeg/ ϒb on pose alors : 𝑈 = �

𝐸
𝑝 et donc 𝜎𝑝 = (𝑈 𝑒
la nouvelle valeur
( ) + 0.9) 𝑔
100 ϒ
𝑏

calculée de σp est donc utilisée pour le calcul d’un U est ainsi de suite jusqu’à stabilisation du
système.

II. Les pertes de précontraintes :


La tension de mise en service :𝜎0 = 𝑚𝑖𝑛(0.8𝑓𝑝𝑟𝑔 ; 0.9𝑓𝑝𝑒𝑔 ) n’est pas constante le long
du câble ni durant toute sa durée de vie, en effet un câble de précontrainte est toujours

6|Page
Chapitre II : Données bibliographiques
soumis à des pertes de tension, on distingue deux catégorie de pertes :

Les pertes instantanées : à savoir les pertes par frottement, par recule à l’ancrage ainsi les
pertes dues à la non-simultanéité de mise en tension.

7|Page
Chapitre II : Données bibliographiques

Les pertes différées : sous ce type se regroupent les pertes dues au retrait du béton, la
relaxation des aciers et le fluage de béton.

II.1 Pertes par frottement :


Les pertes par frottement sont provoquées par le frottement de l’acier des câbles sur la
gaine métallique ou plastique servant de conduit aux câbles, ce frottement est
accentué par les ondulations et les variations d’angle suivant le tracé du câble, on le
calcul alors par la formule suivante : 𝑭 = 𝑭𝟎 𝒆−𝒇𝜶−𝝋𝒙

Avec F0 et F sont respectivement les tensions ; initiale et finale

f et ϕ des coefficients dépendent de la nature de câble.

α et x respectivement le cumule de variation d’angle (en rad) et le cumule de la longueur du


câble (en m).

Remarque1 : Par approximation et par développement en série de l’exponentielle on peut


obtenir : 𝛥𝑭 = 𝑭𝟎 (𝒇𝜶 + 𝝋𝒙)

Remarque2 : Pour plus de simplification de calcul on peut opter à une représentation


𝝈𝟎
des pertes sur une échelle semi-logarithmique : 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐥𝐨𝐠 = 𝟕. 𝟓𝟖𝜶 +
𝟒𝟑𝟒𝒙 cette fois ci α est
𝝈

en degré

Figure 3:représentation de frottement linéaire sur


une échelle semi-logarithmique

Dans cette représentation et pour un motif qui sera détaillé dans la partie de frottement
due au glissement de clavette on prendra une abscisse simplifiée 𝑋 = 7.58𝛼 + 434𝑥

II.2 Pertes par glissement à l’ancrage :


Ce type de perte correspond à un glissement de câble dans la clavette et de la clavette dans les
plaques d’ancrage qui ait lieu lors de la détention du vérin et du blocage des clavettes. Ce
glissement dépend de la nature du câble est donnée par le fournisseur avec la convention de
symbole g exprimé en mm, généralement g varie entre 1 et 12 mm.

8|Page
Chapitre II : Données bibliographiques

Le glissement à l’ancrage se répercute jusqu’à la


longueur λ de tension σ3 :

𝑔𝐸𝑝
𝜆 =√
𝜎0 𝑝

Avec g est le glissement en m, Ep est le module Figure 4:action de glissement à l’ancrage sur la contrainte de l’a

d’Young et σ0 est la contrainte initiale de l’acier


𝐩 = (fα + φx).

On peut définir le produit σ0p comme étant la pente de la droite entre la position de la clavette
et celle de la longueur de répercussion.
On a donc pour x<λ ; 𝜟𝝈 = 𝟐𝝈𝟎𝒑(𝝀 − 𝒙)
sinon Δσ est nulle.

Dans le cas où λ est supérieur à la longueur du câble on


cherche les pertes Δσ telle que l’aire hachuré soit égale au
produit 𝑔𝐸𝑝 autrement dit ;

𝑔𝐸𝑝 = 𝑙 2 𝜎0 𝑝 + 𝑙(𝜎1 − 𝜎3 )
Figure 5: action de glissement à l’ancrage
sur la contrainte de l’acier cas de grande
Dans le cas où le câble est tiré à partir des deux extrémités le valeur de glissement

même raisonnement sera amené pour chaque extrémité comme dans la figure ci-dessous :

Figure 6: action de glissement à l’ancrage sur la contrainte de


l’acier cas de câble tendu à partir de deux extrimité.

9|Page
Chapitre II : Données bibliographiques

II.3 Perte par raccourcissement élastique : (pertes dues à la non simultanéité de


mise en tension)
La mise en tension des câble est effectuée par le vérin hydraulique, cependant cette opération
ne pouvant s’effectuer que câble par câble, la mise en tension du deuxième câble va entrainer
un raccourcissement de l’élément (poutre ou dalle par exemple) et du premier câble, de même
la mise en tension du troisième câble va entrainer un raccourcissement de l’élément et des
câbles antécédents et ainsi de suite.

Pour n câble on a (𝒏−𝟏) 𝑬𝒑 𝝈𝒃𝟎


:𝜟 =
𝒏 𝟐𝒏 𝑬𝒃𝒊

Avec n est le nombre de câble, Ep et Ebi sont respectivement le module d’Young des câbles et
de béton au jour de la mise en tension et σb0 la contrainte moyenne du béton au niveau du
câble au jour de mise en tension.

II.4 Pertes dues au retrait du béton :


Le retrait est un phénomène de raccourcissement du béton dans le temps dû à une
évaporation de l’eau excédentaire dans le béton et à des réactions chimiques.
Forfaitairement le BPEL propose des valeurs de retrait εr correspondant à chaque climat
–voire annexe A1- (sec, humide, ride …etc.) et donc : 𝜟𝝈𝒓 = 𝜺𝒓𝑬𝒑

II.5 Pertes dues au fluage :


Le fluage est caractérisé par une augmentation de la déformation du béton dans le temps, ainsi
pour une pièce comprimé qui subit un raccourcissement instantané εi à la mise en charge on
constate que la déformation finale peut atteindre jusqu’à trois fois la déformation instantanée.

𝐸
𝛥𝜎𝑓𝑙 = + )𝐸 𝑝
𝑡𝑗
(𝜎𝑏 𝜎
𝑀

Où σb σM sont respectivement la contrainte moyenne et la contrainte maximale de la section du


béton au niveau du câble, Ep et Etj sont les modules d’Young de l’acier et du béton

II.6 Pertes par relaxation :


La relaxation de l’acier est un relâchement de tension à longueur constante (sans
raccourcissement), elle dépend de la nature de l’acier et de son traitement on distingue donc
les aciers à très basse relaxation et les aciers à relaxation normale
𝛥𝜎𝜌
= 6 𝜎𝑝𝑖
10 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
( − µ0 ) 𝜎𝑝𝑖 𝜌1 000
100 𝑓𝑝𝑟𝑔

11 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

Avec σpi étant la tension de l’acier à l’état initiale : après déduction des pertes instantanées,
fprg la limite de rupture garantie, µ0 un coefficient égal à 0.43, 0.3, 0.35 respectivement pour
les aciers TBR, les aciers RN, pour les autres types.

II.7 Précontrainte de calcul en BPEL :


La précontrainte de calcul est égale à la plus défavorable des deux valeurs :

𝑃1 = 1.02𝑃0 − 0.8𝛥𝜎𝑝 𝑃2 = 0.80𝑃0 − 1.2𝛥𝜎𝑝


On prend ainsi en compte deux incertitudes, 2% sur la valeur de P0 et 20% sur l’évaluation des
pertes de précontrainte.

III. Flexion en ELS béton précontraint :


III.1 Notations et nomenclature :
Dans le paragraphe suivant ainsi que dans le reste de ce document on adoptera les notations
suivantes :

Figure 7:Notations des caractéristiques géométriques d’une section en BPEL

Le « d’ » est l’enrobage minimal des gaines recevant les câbles de précontrainte, il dépend de
plusieurs variables, la principale étant l’agressivité du milieu.

On définit aussi la notion du rendement géométrique:


𝝆 =
𝑰 avec I l’inertie, S la surface.
𝑺𝒗𝒗′

Pour la vérification et le calcul de contraintes on utilisera la formule RDM 𝑷 𝑴𝒗


: 𝝈 ± 𝑰
= 𝑺

On appelle une section sur-critique si e0 calculé est de telle sorte à ne pas avoir l’enrobage
suffisant, dans le cas échéant la section est dite sous-critique.
12 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
̅ 𝜎̅̅𝑡̅𝑖 : Contrainte limite de traction sur la fibre inférieure ̅𝜎̅𝑡̅𝑠 : Contrainte limite de traction sur la fibre supérieure

13 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

̅ 𝜎̅𝑐̅𝑠 : Contrainte limite de compression sur la fibre 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝 : La différence de contraintes sur la fibre supérieure
supérieure
𝑣 ′ : Distance entre l’axe neutre et la fibre inférieure
̅ 𝜎̅̅𝑐̅𝑖 : Contrainte limite de compression sur la fibre
inférieure 𝑣 ∶ Distance entre l’axe neutre et la fibre supérieure

𝛥𝜎𝑖𝑛𝑓 : La différence de contraintes sur la fibre


inférieure

III.2 Flexion en classe I :


En classe I on n’admet aucune traction dans la section est donc les formules à utiliser sont :

𝛥𝑀
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠−𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑐 + 𝑐′
Avec : 𝐶 = 𝜌𝑣 et 𝐶 = 𝜌𝑣′
𝑀𝑚𝑖𝑛 𝑀𝑚𝑎𝑥
Et l’excentrement : 𝑒 ∈ [−𝑐 ′ − ;𝑐− ]
0 𝑃 𝑃

Si e0 est de telle sorte à ne pas avoir l’enrobage suffisant (section sur-critique), on prend :

𝑒0 = −(𝑣 ′ − 𝑑 ′ )
𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟−𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝜌ℎ + 𝑣 ′ − 𝑑′
Afin de déterminer la section de béton on se servit des équations suivantes :

𝐼 𝛥 𝐼 𝛥𝑀
� =
𝑣′ 𝑣 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝

=
𝛥
𝜎𝑖𝑛
𝑓

En cas de section sur-critique :

𝐼 𝐼 𝑃𝜌ℎ
=
𝛥𝑀 𝑣 𝜎̅̅𝑐̅𝑠
=
𝑣′
𝛥𝜎𝑖𝑛𝑓

Dans ce cas-là on doit faire un calcul par itération jusqu’à stabilisation de P et h.

Remarque 1 : si Q>1.4G la section est sur-critique

Remarque 2 : Dans la pratique on doit déterminer la précontrainte nécessaire en tenant compte


des pertes éventuelles, ceci se fait à travers l’estimation de coefficient de pertes λ(à prendre en

14 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
considération l’incertitude sur ΔP) , puis il faut tenir compte de pondération afin d’obtenir P1
et P2, pour remédier à ce problème et pour simplifier la tâche on fait appel donc à la notion de
moments fictifs M’min et M’max ainsi qu’on doit rectifier les contraintes limites admissibles
pour le pré-dimensionnement et pour la recherche de P, dans la vérification on travaillera
donc avec les valeurs effectifs.

15 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques


𝑀′ ̅𝜎
𝜎̅ ̅𝑐̅𝑠 ̅′ ̅ = ̅ 𝜎̅′̅ = ̅ 𝜎̅̅𝑡̅𝑖

𝑚
𝑎𝑥
=
𝑚𝑎𝑥 𝑐 𝑡𝑖
1− 𝑠 1− 1−𝜆
𝜆 𝜆
̅̅̅̅ ̅ 𝜎̅𝑡̅
𝑀′𝑚𝑖𝑛 𝑀 ̅ = ̅ 𝜎̅̅ 𝜎′
𝑡 =
𝜎′
𝑐 𝑠 𝑠 1
𝑚𝑖 𝑖
𝑐̅𝑖 1 + 𝜆
𝑛
= +𝜆
1+
𝜆
III.3 Flexion en classe II :
En classe II la traction est limitée sous combinaisons rares (maxima) ainsi qu’elle n’est pas
admise sous combinaisons courantes, les formules à utilisées donc sont :

𝛥𝑀 𝑆
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠−
+
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝜌ℎ
(𝑣𝜎̅ ℎ
̅ )
𝑡̅ 𝑖̅ + 𝑣′̅𝜎𝑡̅ 𝑠

Avec : 𝐶 = 𝜌𝑣 − 𝜌𝑣′ 𝑆 ̅𝜎̅𝑡̅𝑖


𝜌𝑣 𝑆 ̅𝜎̅𝑡̅𝑖
𝐶 = 𝜌𝑣′ −

𝑃 �

L'excentrement est : 𝑀𝑚𝑖𝑛 𝑀𝑚𝑎𝑥


∈ [−𝑐 ′ − ;𝑐− ]
𝑒
0 𝑃 𝑃

En cas de section sur-critique : 𝑀𝑚𝑎𝑥 +𝜌𝑣 𝑆 ̅𝜎̅𝑡̅𝑖


𝑃 =
𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟−𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝜌𝑣+𝑣′−𝑑′

𝐼 = 𝑃 𝜌ℎ
𝑣 𝑣
̅𝜎̅ + 𝜎̅̅
𝑡𝑠 𝑣 𝑡𝑖

III.4 Flexion classe III


:
En classe III les formules théorique de la recherche de la section deviennent assez compliquer
surtout lorsqu’il s’agit d’une section non-rectangulaire, la méthode pratique donc consiste à
choisir une précontrainte inférieur à celle du 2 eme classe avec l’excentrement maximale, ainsi
on procède aux vérifications et aux calculs des aciers passifs.

III.5 Aciers passifs en BPEL :


Pour les classes autres que la classe I des aciers passifs s’impose afin de limiter les fissures
dans le béton au sein de la section d’enrobage, la formule utilisée est la suivante :

16 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
𝐵𝑡 𝑁𝑏𝑡 𝑓𝑡𝑗
𝐴𝑠𝑡 = +
1 000 𝑓 𝜎𝑏𝑡
𝑒

Avec Ast est la section d’acier passif nécessaire, Nbt étant l’effort de traction (résultante de
force), fe est la nuance d’acier passif, ftj la contrainte limite de traction (0.6+0.06fc28), σbt la
contrainte de traction atteinte et 𝑩𝒕est la surface atteinte par la traction.

17 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

IV. Flexion en ELU béton précontraint :


La vérification en ELU consiste à chercher une section minimale d’acier actif (de
précontrainte) puis de la comparer avec la section calculée précédemment en ELS.

Le principe assurant ceci étant simple : l’équilibre de notre section est assuré si et seulement si
la résultante de compression de béton Fb égale à la résultante de traction des câbles P3.

Figure 8: Contrainte et déformation en ELU

La vérification de cet équilibre nécessite la recherche des contraintes et de leur des


résultantes en état limite ultime.

La contrainte limite de compression de béton en ELU :


0.85𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐𝑢 = 𝛾𝑏

La résultante de force de béton : 𝐹𝑏 = 0.8𝛼𝑏𝑑𝜎𝑏𝑐𝑢


𝑀𝑢
Avec : µ = moment réduit ; 𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2µ) l’angle; 𝑧 = 𝑑(1 − 0.4𝛼)le bras
𝑏𝑑 2 𝜎𝑏𝑐𝑢

de levier.

Avec d= v+|e0|

La recherche de la contrainte de l’acier étant plus délicat, il faut d’abord trouver le


déplacement de ceci afin de savoir la corrélation de calcul à utiliser, (paragraphe I.3)

Calcul de la contrainte d’acier :

Variation de l’allongement due à la compression de 1−𝛼


= 3.5 < 0.1%
béton 𝜀𝑝 𝛼
Calcul de 𝜀 due à la
contrainte 𝜎 𝑃3
1 1
=
𝐴𝑝

On calcul donc 𝜎2 = 𝜎1 + 𝛥𝜎2 Avec Δσ2 est la variation de contrainte due à la


contrainte de béton σcu : 𝛥𝜎2 = 5𝜎𝑐𝑢
Calcul de 𝜀2 due à la contrainte 𝜎2
l’allongement final : 𝜀3 = 𝜀 2 + 𝜀 𝑝
18 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

La valeur de σ3 est calculée donc à la base de cet allongement qui en tout cas ne doit pas
excéder à 0.1% (sinon calcul par approximation successive).

La vérification en ELU consiste donc à assurer que


: 𝑨𝒑 𝑭𝒃
≥ 𝝈𝟑

V. Effort tranchant pour les dalles en béton précontraint :


La vérification de l’effort tranchant en BPEL est assez lourde pour le cas d’une poutre,
cependant dans le présent document nous sommes intéressés par l’étude d’une dalle, qui est
un élément mince et donc il convient de vérifier le non dépassement de la contrainte de
cisaillement maximale, sans faire recours aux aciers transversaux.

Contrainte limite de cisaillement :

𝜏̅ = 𝑚𝑖𝑛(𝜏̅1 ; 𝜏̅2 )
2𝑓𝑡𝑗
𝜏̅ = √0.4𝑓 ( +𝜎 ) 𝜏̅ =
𝑓 (0.6𝑓 (− 𝜎 ) + 𝜎 )
1 𝑡𝑗 𝑡𝑗 2 √ 𝑐𝑗 𝑥 𝑡𝑗 𝑥
𝑐
𝑥 𝑓 𝑗

Avec σx la contrainte normale dans la section considérée calculé à base de la section nette, ftj,
fcj la limite de traction et de compression de béton utilisé.

Ainsi il faut satisfaire la condition du non-emploie d’armatures transversale :

𝜏 < 0.05 𝑓𝑐28

VI. Les efforts concentrées ; ancrage, appuis :


Dans le bout de la poutre ou la dalle on se trouve dans le dilemme suivant : forte compression
faible surface, cet effort se diffuse sur une plus grande surface dans le corps de l’élément le
long de Lr dite longueur de la zone de régularisation, le long de cette longueur il faut donc
prévoir des aciers passifs.

La diffusion de cet effort se fait par le biais d’une bielle –par simplification on admet qu’il
s’agit d’une bielle unique– cette bielle de compression doit être justifiée, et sujet d’armature
passive.

En plus le coin inférieur est sollicité à la rupture par fendage on doit donc prévoir des
armatures passives dans le plan de rupture considérée.

19 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

VI.1 Zone de régularisation :

Figure 9:diffusion de la précontrainte : ligne de force

Frettage de surface : = 0.04 𝐹


𝐴𝑠 ̅𝜎̅𝑠̅

Effet d’éclatement :

On calcul d’abord la contraintes de béton :

Contrainte de traction
:𝜎 = 0.5 (1 −𝑎)𝑗 𝐹<𝑗01.25 sinon augmenter l’épaisseur de
𝑡𝑗 𝑑𝑗 𝑏 𝑡𝑗
𝑑
𝑗

l’about, (en cas d’une seule plaque d’ancrage dj =h)

Contrainte de compression : 2
𝜎𝑐𝑗 < sinon augmenter l’épaisseur.
=
𝐹𝑗0
𝑏 𝑓𝑐𝑗3
𝑑𝑗

𝑎
𝐹𝑗0 𝑗
𝐴𝑒 = max 0.25 (1− )𝐹𝑗0
𝑚𝑎 𝐴𝑒𝑗 = �

(𝐴𝑒𝑗,𝑚𝑎𝑥 ; 0.15 𝑥 𝑗

2
) 2

3𝑓𝑒
𝐾𝑗 𝑓𝑒
3

Kj =1 pour un encrage d’extrémité, 1.5 pour l’ancrage intermédiaire.

Ces aciers sont à répartir sur la longueur dj

20 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
Vérification de l’équilibre général de diffusion :

On cherche l’équation de contrainte normale, et celle de la contrainte tangentielle à partir de :

21 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

𝜎∑=
𝐹𝑗 ∑
±𝐹𝑗 𝑒𝑗 ∑ 𝐹𝑖 sin 𝛼𝑖
𝜏 =
𝑚𝑎𝑥
𝑧𝑏𝑛
𝑆 𝐼⁄
𝑣
Puis on cherche l’équation de chaque contrainte : la contrainte normale est linéaire (ax+b), celle
tangentielle est une parabole (ax²+bx).
𝑡 𝑡
On calcul alors les primitives : 𝑋 = ∫ 𝜎(𝑥)𝑏𝑑𝑥 et 𝑇 = ∫ 𝜏(𝑥)𝑏𝑑𝑥
0 0

On prend en considération l’effort tranchant due à a précontrainte : 𝑉𝑥 calculé à la base de


section considéré comme s’il s’agit d’une poutre isostatique de protée h et sollicitée par les
charges
concentrées de précontrainte, puis on calcul 2𝑉𝑥
𝜏𝑥 = 𝑏𝑙𝑟

On calcul donc la somme (𝜏𝑥 + 𝜏 )𝑚𝑎𝑥 ≤ 1.5𝑓𝑡𝑗

2 𝑁𝑡𝑒 = 𝑃𝑗 cos 𝛼𝑗 −
𝑓 𝑇(𝑥𝑚𝑎𝑥 )
𝑉 = [1 −
𝑉 ( 𝑡𝑗
𝑥𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑚
) ]
𝑎 3
𝑥 𝜏𝑑 𝑉𝑥𝑒,𝑚𝑎𝑥 − 𝑁𝑡𝑒
𝐴𝑐 2
= �𝑒
3�

À répartir sur une longueur de 2lr/3

VI.2 Justification de la bielle de l’about :

L’angle de la bielle est déterminé par : tan


2𝜏𝑢
2𝛽𝑢 = 𝜎𝑥𝑢 −𝜎𝑡𝑢

𝜎𝑥𝑢 Contrainte créée par la précontrainte des câbles longitudinale

𝜎𝑡𝑢 Contrainte créée par la précontrainte des câbles transversale (0 dans le cas courant)

Afin de reprendre la bielle avec un angle inférieur à 𝛽𝑢 , il faut vérifier :

∑ 𝐹𝑖 cos 𝛼𝑖 − 𝐻𝑢 ≥ (𝑅𝑢 − ∑ 𝐹𝑖 sin 𝛼𝑖 ) cot 𝛽𝑢

On cherche donc ϴk : tan


𝑅𝑢 −∑ 𝐹𝑖 sin 𝛼𝑖
𝜃𝑘 = ∑ 𝐹𝑖 cos 𝛼𝑖

𝑨𝒕
= 𝒇𝒕𝒋 𝜸𝒔
( − ) Cette valeur est majorée (sera détaillé dans la partie de
𝐭𝐚𝐧 𝜷 𝒃 par 𝑍
𝒖 cal cul).
𝑺𝒕
22 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
𝟑 𝒇𝒆 � 𝑍𝑟


23 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

VI.3 Equilibre du coin inférieur :


On considère l’inclinaison la plus probable de fendage du coin inférieur à la base inférieur des
ancrages.

Figure 10:Equilibre du coin inférieur

1.5 − tan
𝜆 =
𝜃 1 + 1.5
tan
𝐴 𝑒 𝑓𝜃
𝑒
Ae doit vérifier : ≥ −𝐹 ) −𝐹
𝜆 (𝑅 +𝐻
𝛾𝑠 𝑈 𝑣 𝑢 𝐻
𝑓𝑝𝑟𝑔
𝐹 = 𝑚𝑖𝑛 (1.2𝜎 ; ) .𝐴
𝐻,𝑚𝑖𝑛 𝑝2 𝑝
𝛾𝑝

𝐹𝐻 = 𝐹𝐻,𝑚𝑖𝑛 sin 𝛼 𝐹𝐻 = 𝐹𝐻,𝑚𝑖𝑛 cos 𝛼

0.04𝑅𝑢
𝐴𝐻,𝑚𝑖𝑛 = (5 − 4𝐾) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐾 ∈ [0; 1] 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑑′/
𝛥
𝑓𝑒 ⁄𝛾𝑠

VII. Poinçonnement :
Le périmètre de contrôle de référence de longueur u1 situé à une distance 2d du
périmètre du poteau de dimension(𝑎 × 𝑏 ), 𝑢1 = 𝑢0 + 4𝜋𝑑, avec :
𝑢0 = 2(𝑎 + 𝑏 ) pour un poteau central
𝑢0 = 𝑚𝑖𝑛[𝑏 + 3𝑑; 𝑏 + 2𝑎 ] pour un poteau de rive
𝑢0 = 𝑚𝑖𝑛[𝑎 + 𝑏; 3𝑑 ] pour un poteau de rive

« d » est la hauteur utile dans le calcul béton armé

La charge de poinçonnement est 𝛽𝑉𝐸𝑑pour tenir compte de l’excentricité de la charge


due au moment de flexion de la dalle,

24 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
Les contraintes de poinçonnement à respecter :

25 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

𝛽𝑉𝐸𝑑
𝑉𝐸 ≤ 𝑉𝐸𝑑,𝑚𝑎𝑥 Au Nu du poteau ou chapiteau
= 𝑈0 𝑑
𝑑0

𝛽𝑉𝐸𝑑
𝑉𝐸𝑑 = ≤ 𝑉𝑅𝑑,𝑐 sans armatures de poinçonnement
𝑈1 𝑑
𝑉 ≤ 𝛽𝑉𝐸 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒
𝑉 = 𝑑

𝑉
𝑅𝑑,𝑐 � 𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥
� �
𝑑 �
1𝑑

Avec : 𝛽 = {1.15; 1.40; 1.5} pour respectivement un poteau central, de rive et d’angle.

𝑉 0.18[(
= 𝑚𝑎𝑥 )
1⁄
0.1(100𝜌 ) 3 ; 2.291 10−4 √𝑓 ] + 0.1𝜎
𝑅𝑑,𝑐 1 𝑐𝑘 𝑐28 𝑐𝑝
𝛾𝑐

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛾𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑒𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝜌1 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎


𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑓𝑐28
𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 0.4 𝜗𝜎̅̅𝑏̅ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜗 = 0.6 (1 − )
250
VIII. Calcul des semelles :
VIII.1 Semelle centrée :
Dans le cadre du présent projet on se contentera des semelles rectangulaires sous poteau
rectangulaire.

𝑎 𝐵
𝑁 𝑒𝑡 𝐴 = 𝑎
𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎
𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒: 𝐵 ≥ √
𝑏
𝜎
̅ ̅𝑠̅𝑜̅
̅𝑙 𝑏

Soit da et db les hauteurs utiles on estime (db-da)=0.02m, ils doivent vérifier la relation suivante :
𝐵 −𝑏
≤ (𝑑𝑎𝑒𝑡 𝑑 𝑏 ) ≤ 𝐴 − 𝑎
4
ℎ ≥ 𝑚𝑎𝑥(𝑑𝑎 ; 𝑑𝑏 ) + 0.05 𝑒𝑡 𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥{15𝑐𝑚; 12∅ + 6𝑐𝑚}

Avec a, b, A, B sont respectivement les dimensions du poteau et celles de la semelle, h est la


hauteur de la semelle et e c’est son débord libre.

N est l’effort normal de calcul appliqué au pied du poteau (auquel il sera rajouté le poids

26 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
propre de la semelle) et 𝜎̅̅𝑠̅𝑜̅𝑙 est la contrainte limite de sol donné par le rapport géotechnique.

La section d’acier parallèle au côté de longueur A :

𝑁𝑢 (𝐴 −
𝐴𝑠𝑎 =
𝑎)
8𝑑𝑎 𝜎̅𝑠̅ 𝑜
̅ 𝑙̅

La section d’acier parallèle au côté de longueur B :

27 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

𝑁𝑢 (𝐵 −
𝐴𝑠𝑏 =
𝑏)
8𝑑𝑏 𝜎̅𝑠̅ 𝑜
̅ 𝑙̅

VIII.2 Semelle excentrée :


Soit l’excentricité ex, on calcul la λ longueur la longueur selon laquelle on retient le
diagramme de contrainte constante (diagramme de Meyerhof)

𝜆 = 𝐴 − 2𝑒𝑥

𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑝 = � (𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒
𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 )
𝜆
𝐵
Et reprend les mêmes formules précédente pour le calcul des sections d’acier à la seule
modification de 𝐴
𝑁′ =𝑁
𝑢 𝑢 𝜆

VIII.3 Semelle d’angle :


La semelle d’angle n’est qu’une semelle excentrée dans les deux directions et donc on reprend
les mêmes formules utilisées précédemment avec cette fois ci deux valeurs de λ :
𝜆𝑥 = 𝐴 − 2𝑒𝑥 𝑒𝑡 𝜆𝑦 = 𝐵 − 2𝑒𝑦

Pour la vérification de pression :


𝑝1 =
𝑁
𝑒𝑡 = 𝜆𝑦
𝑁
𝐴
𝜆
𝑥
𝑝2
𝐵

Et de la même façon : 𝐴 𝐵
𝑁′ =𝑁 =𝑁
et 𝑁′
𝑢1 𝑢 𝑢2 𝑢 𝜆
𝜆 𝑦

IX. Calcul des poteaux rectangulaires :


Soit un poteau de dimension (𝑎 × 𝑏)
Soit l’élancement λ : 𝑖
𝑎
𝑚 = 2√3
𝑖
𝑛

𝐿
𝜆 = ≤ 70 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑓

𝑖


𝑖𝑛

19 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
La longueur de flambement Lf est égale à 0.7 L0 dans le cas d’un poteau centrale et L0 dans tous
les autres cas.

0.85 𝛼
𝑠𝑖 𝜆 ≤ 50 𝜆 𝛼 = 𝑠𝑖 𝑙𝑎 1/2 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑔𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠
𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡
1.1 90𝑗
𝛼 =
1 + 0.2 ( ) { 𝛼
35 𝛼 𝑠𝑖 𝑙𝑎 1/2 𝑑𝑒
= 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 28𝑗 𝑐ℎ𝑎𝑔𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠
50 2 1.2
𝑠𝑖 50 ≤ 𝜆 ≤ 70 𝛼 = 0.6 ( )
{ 𝜆
On définit aussi la section réduite du poteau : 𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02)(𝑏 − 0.02)
Les
𝑨 armatures longitudinales sont donc : 𝑵𝒖 𝑩𝒓𝒇𝒄𝟐𝟖 𝜸𝒔
=( − )
𝒔𝒄 𝜶 𝟎.𝟗𝜸 𝒇
𝒃 𝒆

20 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

Avec respect de :
𝐴 2
= 𝑀𝑎𝑥 (0.2𝐵⁄ ; 4 𝑐𝑚 ⁄ 𝑑𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 )
𝑠𝑐,𝑚𝑖𝑛
100 𝑚
{ 5𝐵
𝐴𝑠𝑐,𝑚𝑎𝑥 =
100
Les armatures transversales :
∅𝑙
∅𝑡 ≥
{ 3 𝑎 + 10𝑐𝑚)
𝑆𝑡 ≤ min(15∅𝑙 ; 40𝑐𝑚;

X. Flexion en béton armé :


Dans le cadre de ce présent projet on se contentera de la flexion pour une section
rectangulaire de dimension (𝑎 × 𝑏) et de hauteur utile ainsi pour le cas où on n’a que
des armatures de traction

En ELU :

𝑀𝑢
𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑠𝑡: 𝜇 = 0.85𝑓𝑐2
𝑎𝑣𝑒𝑐 ̅𝜎̅𝑏̅ = � 8
𝑏𝑑 2 𝜎̅̅
𝛾𝑠

𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2µ)𝑍 = 𝑑 (1 − 0.4𝛼 )

𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑀
𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝐴𝑠𝑡 𝑢
=
𝑍𝑓
⁄𝛾 �
𝑒

En ELS :

𝑀𝑠
𝜇1 =
𝑏𝑑 2�
𝜎̅

Après calcul de µ1 on cherche dans l’abaque associé les valeurs correspondantes de β1 et K1 et


on a donc la relation suivante :
̅𝜎̅𝑠̅
𝜎 = ≤ ̅𝜎̅ 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑟é𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒𝑠
𝑏 𝑘1
𝑀𝑠
𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 =
𝛽1 𝑑 𝜎̅𝑠
𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝐴𝑠𝑡

Avec : 𝑚𝑖𝑛 (
2 3
𝑓𝑝 ∶
21 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
𝑓𝑒 ; 110√ɳ𝑓𝑡28 )
̅ 𝜎̅𝑏̅ = 0.6𝑓𝑐28 𝜎̅𝑠
1
𝑓𝑡𝑝: 𝑓𝑒 ; 90√ɳ𝑓𝑡28 )
{ 𝑚𝑖𝑛 ( 2
XI. Méthode de Caquot :

22 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
La méthode de Caquot est une méthode simplifiée appliquée aux structures hyperstatiques
pour calculer les différents cas de charge possibles, la méthode est basée sur l’équation des
trois moments et proposée par le fameux Albert Caquot.

Dans le cadre de ce projet on se limitera à présenter la méthode pour les charges uniformes.

Le calcul abouti en considérant deux travées et leur appui intermédiaire à chaque cas de
calcul et ceci en travaillant sur des portées dites fictives pour tenir compte du système
hyperstatique globale.

La méthode de Caquot est explicitement utilisée pour le cas des charges élevées :

(𝑄 > 2𝐺 𝑒𝑡 𝑄 > 5𝐾𝑁)

Cependant elle est utilisée dans le cas échéant de la même procédure en rajoutant un
coefficient d’atténuation des moments sur appuis dus aux charge permanente (souvent 2/3)
on la reconnait donc sous le nom de Méthode de Caquot pour les charges modérées.

Notations :

𝑙𝑤 𝑒𝑡 𝑙𝑒 : 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒𝑠 𝑤𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é (𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒, 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 )

𝑙′𝑤 𝑒𝑡 𝑙′𝑒 : 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠

11
𝑀i : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠
𝑑é𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒𝑠

22
𝑀i : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒𝑠

12
𝑀i : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 𝑖, 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑑é𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒
𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒

21
𝑀i : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 𝑖, 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒
𝑑é𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒

{𝐸𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑′𝑢𝑛𝑒



𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑣𝑒 ∶ 𝑙′ = 𝑙 𝑃 𝑙 ′2 + 𝛽 𝑃 𝑙 ′2
� 𝑒 𝑒
𝑀 we = �
𝑤
𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 ∶ 𝑙 = 0.8𝑙 i
8.5(1 + 𝛽)
𝑙′ 𝐼 𝑃 𝑙′3 + 𝑃 𝑙′3
𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑 𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒′
� 𝑒 𝑒
𝛽 = 𝑒
𝑤 . 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑟𝑎: 𝑀 we �
=
𝑤

′� 𝐼𝑒
i
8.5(𝑙𝑤 + 𝑙𝑒)

Pour les différents cas de w et e la charge de calcul est (Caquot minorée) :

𝑤 = 1 → 𝑃𝑤 = (2⁄3 𝐺)𝑒𝑛𝐸𝐿𝑆 𝑒𝑡 (2⁄3 1.35𝐺)𝑒𝑛 𝐸𝐿𝑈


21 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
𝑤 = 2 → 𝑃𝑤 = (2⁄3 𝐺 + 𝑄)𝑒𝑛𝐸𝐿𝑆 𝑒𝑡 (2⁄3 1.35𝐺 + 1.5𝑄)𝑒𝑛
𝐸𝐿𝑈

De même pour e.

22 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
Après avoir calculé les moments sur appuis sous différente combinaison possibles, on
𝒊
calcul pour chaque travée le moment isostatique maximal (Pl²/8) noté
� : 𝑴 avec

i=1 en cas de travée déchargée et 2 en cas de travée chargé (attention pas de


minoration de G)

On peut donc calculer les moments maxima et minima au milieu de chaque travée à l’aide
des formules :

𝑀12𝐴
+ 𝑀 21 𝑀 21𝐴
+ 𝑀12
� �
𝑀𝑇,𝑚𝑎𝑥 = 0 𝑖
� 𝑀𝑇,𝑚𝑖𝑛 = 0 �
𝑖+1
+1 2
𝑀2 𝑖 2 𝑀1 𝑖
− −
C’est avec ces moments-là qu’on dimensionnera notre section que ça soit en béton armé ou
en béton précontraint, cependant pour dimensionner la coupe sur appui on utilisera les
valeurs suivante (attention la convention de max et de min se réfère à la valeur absolue du
moment sur appui puisque il est toujours <0):
𝑀𝐴,𝑚𝑎𝑥 = 𝑀 22 𝑀𝐴,𝑚𝑖𝑛 = 𝑀11
𝐴𝑖 𝐴𝑖
+1

En béton armé le moment minimal en valeur absolue sur appuis n’est intéressant, la
traction sera toujours atteinte en haut de la section, cependant en béton précontraint il faut
en tenir en compte pour la vérification des sections sous sollicitation minimale.

La méthode de Caquot permet aussi de calculer les valeurs de l’effort tranchant à gauche et
à droit de chaque appui à travers les formules suivantes :
𝑀 22𝐴
− 𝑀12 𝑀 21
− 𝑀 22
� 𝐴 𝐴𝑖
𝑉𝑤𝑖 = �
𝑖
𝑉𝑒𝑖 = 𝑉0𝑒
𝑖

𝑖 𝑙𝑖− −1 +1
𝑙𝑖
𝑉0𝑤 −
1

Avec 𝑉0𝑤 𝑒𝑡 𝑉0𝑒 sont les efforts tranchants à gauche et à droit de l’appui des travées
isostatiques de référence i-1 et i

Remarque : dans le BAEL l’effort tranchant n’est vérifié qu’à l’ELU cependant le BPEL
prévois des vérifications en ELS aussi, alors il faut en tenir en compte pour le cas des poutres
précontraint, alors que pour le cas des dalles il suffit de vérifier les contraintes en ELS.

XII. Procédés de calcul des sollicitations pour un plancher-dalle :


Le calcul est effectué à la base par un système portique dans les deux sens cependant la
méthode couramment utilisée consiste à considérer un fonctionnement en poutre continue
(méthodes des trois moments ou la méthode de Caquot) dans les deux directions
indépendamment l’une de l’autre et pour chaque file. On ne tient habituellement pas compte
23 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques
de la raideur des poteaux mais on peut considérer des moments d’encastrement dans les
poteaux.
La structure du plancher doit être divisée longitudinalement et transversalement en
bandes : Des bandes d’appui,
Des bandes centrales.

24 | P a g e
Chapitre II : Données bibliographiques

Les dimensions de ces bandes doivent respecter le schéma suivant :

Figure 11:Plancher dalle, principe de découpage en bandes

La répartition des moments entre les deux types de bandes doit respecter les proportions
suivantes :
Tout en respectant que le total des moments négatifs et positifs auxquels doivent résister les
bandes sur appuis plus les bandes centrales doit être égal à 100%.

Moments négatifs Moments positifs


Bande d’appui 60 à 80 % 50 à 70 %
Bande centrale 40 à 20 % 50 à 30%
Tableau 3 : Plancher dalle répartition des moments.

Remarque 1 : dans la pratique le calcul des moments se fait initialement pour 1m de largeur
de la dalle(en KN.m/m), puis cette valeur sera multipliée par la largeur totale de la
bande(KN.m), Lx ou Ly c’est à ce « Moment » là qu’on doit appliquer les pourcentages de
répartition décrits ci-dessus (KN.m).

Remarque 2 : Pour le calcul de ferraillage en béton armé ou de la précontrainte en béton


précontraint on propose encore une autre fois de dimensionner 1m de largeur pour chaque
bande afin de manipuler des valeurs raisonnables et éviter un calcul lourd, la valeur de ce
moment sera donc en KN.m/m et on l’obtient en divisant la sollicitation de la bande sur la
largeur de celle-ci.

23 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Chapitre III : Variante dalle en béton précontraint

I. Généralités :
I.1 Aperçu Historique et développement de la précontrainte :
Le béton comprimé en permanence était une idée qui fascine les ingénieurs depuis la fin du
XIXème siècle, un béton en compression permanente permettant de travailler en flexion sans
qu'il n'en résulte de traction c’était le rêve qui résoudra les taux d’armatures passives
important pour les charges élevées ou encore pour les portées importantes, les premiers essais
c’était en construisant des ponts en voûte, cependant les têtues ont cherché autre moyen.
Soit par exemple une poutre en béton armé reposant sur deux appuis simples. Si on la soumet
à une charge, elle se déforme. La section transversale, au droit de l'application de la charge se
trouve comprimée à la fibre supérieure et tendue à la fibre inférieure. Lorsque la charge est
trop forte, des fissures apparaissent à la partie inférieure de la poutre. Dans cette même poutre
supprimons l'armature de traction classique pour la remplacer par une gaine courbe suivant la
déformée de la poutre et contenant des câbles de précontrainte. En tirant sur les câbles, on
comprime la poutre. Dans la section transversale, la fibre supérieure se trouve tendue et la
fibre inférieure comprimée. La combinaison des deux permettra donc d’atteindre un béton
comprimé en permanence, c’est ce que nous appelons aujourd’hui « Béton précontraint »
La réalisation d’une telle technique à l’époque était heurtée aux propriétés mécaniques
insuffisantes des aciers de cette période, ainsi qu'aux conséquences mal maîtrisées des
déformations différées du béton soumis à des efforts permanents importants.
C'est seulement à la fin des années 1920 que les progrès dans la fabrication des aciers durs et
une meilleure connaissance du comportement différé du béton ont permis à Eugène Freyssinet
de mettre au point le béton précontraint, dans lequel les efforts de compression permanents
sont obtenus à l'aide d'armatures ou câbles en acier fortement tendues.
Initialement développé dans le domaine des ponts, le béton précontraint s’est largement
étendu à l’ensemble des ouvrages du domaine de la construction, dont celui du bâtiment.

Eugène Freyssinet a défini la précontrainte en 1928 comme suit :


« Pré contraindre une construction, c’est la soumettre, avant l’application des charges, à des
forces additionnelles déterminant des contraintes telles que leur composition avec celles qui
proviennent des charges donne en tout point des résultantes inférieures aux contraintes limites
que la matière peut supporter indéfiniment sans altération. »
I.2 Procédés d’exécution :
Deux modes sont possibles pour la mise en œuvre de la précontrainte :
24 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

La précontrainte par post-tension


La précontrainte par pré-tension
Dans ces termes, les préfixes « post » et « pré » décrivent l’instant d’application de la
précontrainte (mise en tension des câbles) par rapport à la mise en place du béton, en gros le
principe de l’étude est le même sauf en quelque détail que les deux méthodes divergent
surtout pour le calcul des pertes.
I.3 Procédés de construction des dalles précontrainte :
Le procédé de construction des dalles en précontrainte est principalement la post-tension ce
procédés suit les étapes suivantes :
Création des éléments verticaux (murs et poteaux porteurs) ;
Coffrage du plancher ;
Ferraillage passif éventuel ;
Pose des gaines destinées à recevoir les câbles, ainsi les accessoires associés : la
réservation des plaques d’ancrage et les tubes pour l’éventuelle injection du coulis de
ciment
Assurer l’excentrement des gaines tel que prévu par l’étude à travers les écarteurs.
Bétonnage puis cure du béton ;
Mise des câbles puis mise en tension quand le béton a atteint la résistance requise.
Injecter le coulis de ciment pour la protection contre l’érosion.

II. Hypothèses de calcul :


Dans le présent chapitre on vous propose le calcul d’une dalle de type plancher dalle avec
chapiteaux (dalle champinion).

II.1 Matériaux utilisés :


Le béton :

La résistance caractéristique : 𝑓𝑐28


= 35 𝑀𝑝𝑎 en cas de = 𝑗 𝑓
1.4+0.95 𝑐28
j<28 𝑓𝑐𝑗 𝑗

Module Elastique du béton :


1⁄
𝐸𝑏𝑗 = 11 000 ) 3
(𝑓𝑐𝑗
Le climat de Marrakech est un climat chaud et sec et donc 𝜀𝑟 = 4 × 10−4 (voir annexe A1)
Acier passif :
Limite d’élasticité des armatures passives : fe= 500
𝑀𝑃𝑎 Module d’élasticité des armatures passives :
25 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
𝐸𝑝= 200 000 𝑀𝑃𝑎 Acier de
précontrainte :

26 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

La détermination de l’acier de précontrainte nécessitera un calcul préliminaire


cependant en tout cas on choisit parmi les sections commercialisées suivantes :

Tableau 4:Tableau des caractéristiques des câbles de précontrainte

Ce pendant pour tout câble de designation Y on trouve les caratéristiques suivantes :


La relaxation à 1000h est celle des aciers à très basse relaxation (TBR) : 𝝆𝟏 𝟎𝟎𝟎 = 𝟐. 𝟓%
Le recule à l’ancrage : 𝒈 = 𝟔 𝒎𝒎
Le coefficient de correlation pour calcul des contrainte : µ𝟎 = 𝟎. 𝟒𝟑
Les coefficents de frottement linéaire ϕ et angulaire f : 𝝋 = 𝟎. 𝟐 ; 𝒇 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟕
Module d’élasticité des câbles : 𝐸𝑝= 195 000 𝑀𝑃𝑎
Les caractéristiques des plaques d’ancrage son en annexe A2.
II.2 Charges hors poid propre de la structure :
La charge d’exploitation en tout niveau est Q = 5 KN/m²
Les charges permanentes hors poid propre de la structure sont :
Enduit sous plafond 0.3 KN/m²
Forme de pente 2.2 KN/m²
Etanchéité et isolation 0.2 KN/m²
Revetement de sol 0.14 KN/m²
Protection d’étanchéité 0.8 KN/m²
Cloison de séparation 1 KN/m²
Donc on a G(hors pp)= 3.64 qu’on l’arrodit à G=3.7 KN/m²
II.3 Combinaisons de charges :
Suivant les règles d’EUROCODE 2, les valeurs des combinaisons des charges à l’état limite
service sont les suivantes :
Combinaison rare : Pd+G+Q
Combinaison Fréquente et combinaison Quasi-permanente : Pd+G
Pour l’état limite ultime, on prend : 1.35G+1.5Q

III. Calcul des sollicitations et détermination de l’epaisseur optimale :


Le calcul en béton précontrainte comme détaillé dans la partie de documentation (page 11)
propose de déterminer les dimensions de la section à partir de la différence de moment ainsi de
27 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

celle des contraintes limites admissibles, cependant ça nécessite de choisir une classe de
calcul donnée, dans le présent travail on doit tenir compte de l’optimisation du cout de
réalisation, il faut donc comparer les différentes variantes possibles en fonction de :
La hauteur choisie, la précontrainte qui en résulte ainsi de la classe de calcul ciblée.

Il s’agit d’un bâtiment à usage industrielle et donc on limitera nos calculs dans la classe I et II
pour ne pas atteindre des fissures prononcées vis-à-vis à l’agressivité du milieu.
Dans cette partie nous expliciterons le calcul d’une seule partie (bloc A) de notre projet, puis
nous présenterons les résultats de toute l’étude calculés par la même procédure.

III.1 Géométrie et modèle de calcul :

Figure 12:Plan du Bloc A

On constate donc qu’on dispose de 6 travées dans le sens de Lx ainsi que 3 travées dans le
sens de Ly, dans cet exemple de calcul on propose l’étude dans le sens de Ly. (la largeur est
de 1m) Il s’agit donc du shémat suivant :

Figure 13: schéma mécanique pour l'étude du bloc A suivant Ly

III.2 Calcul de la différence de moment ΔM :


Puisqu’on n’a pas encore déterminer l’epaisseur de la dalle, et on ne sera besoin que de la
diffréence entre le moment maimal et minimal à l’ELS pour la déterminer. Le calcul sera
donc établi à travers les charges hors poind prorpe : G=3.7 KN/m² et Q=5 KN/m²

28 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Calcul des moments de référence à l’ELS : (Formules en page 21)


𝑃 𝑙′3 + 𝑃 𝑙′3
𝑀 we = �

𝑒 𝑒

𝑤
i
8.5(𝑙𝑤 +
Pour i=1 𝑙𝑒 ) Pour i=2
11 11
𝑀
i : 𝟐𝟗. 𝟒𝟐 𝑀
i : 𝟐𝟗. 𝟒𝟐 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎
𝑲𝑵. 22
𝑀
i : 𝟖𝟗. 𝟎𝟓 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎
𝒎/𝒎
12
22 𝑀
i : 𝟔𝟗. 𝟎𝟒 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎
𝑀
i : 𝟖𝟗. 𝟎𝟓
21
𝑲𝑵. 𝑀
i : 𝟒𝟗. 𝟒𝟑 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎
𝒎/𝒎
12
𝑀
i : 𝟒𝟗. 𝟒𝟑
𝑲𝑵.
𝒎/𝒎
21
𝑀
i : 𝟔𝟗. 𝟎𝟒
𝑲𝑵.
𝒎/𝒎

Moment isostatique associé à chaque travée : (formule page 22)

𝒊
𝑷𝒊 𝒍²
𝑴𝟎 =
𝟖
Travée 1
Travée 2 Travée 3
𝟏
𝑴
𝟎 = 𝟕𝟓. 𝟏 𝟏
𝑴
𝟎 = 𝟕𝟒. 𝑴
𝟎 = 𝟕𝟓.
𝟓𝟓 𝑲𝑵.
𝟖𝟔 𝑲𝑵. 𝟓𝟓 𝑲𝑵.
𝒎/𝒎
𝒎/𝒎 𝒎/𝒎
𝟐
𝑴
𝟎 = 𝟏𝟖𝟗 𝟐 𝟐
𝑴
𝟎 = 𝟏𝟖𝟕. 𝑴
𝟎 = 𝟏𝟖𝟗
𝑲𝑵.
𝟑 𝑲𝑵. 𝑲𝑵.
𝒎/𝒎
𝒎/𝒎 𝒎/𝒎
Calcul des moments maxima et minima à mi-travée : (formule page 22)
12 21
2 𝐴𝑖 21 12
𝑀 =𝐴𝑀 𝑀 − 𝑀 𝐴𝑖 𝐴𝑖+1
𝑖+1
+ 𝑀 = 𝑀1 − +
𝑇,𝑚𝑎𝑥 0 𝑇,𝑚𝑖𝑛 0
2 2
𝑀1,𝑚𝑎𝑥 = 147 𝑀2,𝑚𝑎𝑥 = 117.5 𝑀3,𝑚𝑎𝑥 = 147 𝐾𝑁.
𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝑚/𝑚
𝑀1,𝑚𝑖𝑛 = 46.26 𝑀2,𝑚𝑖𝑛 = −24.9 𝑀3,𝑚𝑖𝑛 = 46.26 𝐾𝑁.
𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝑚/𝑚
Moments maxima et minima sur
appui :
𝑀𝐴2,𝑚𝑎𝑥 = 89.05 𝐾𝑁.
𝑀𝐴1,𝑚𝑎𝑥 = 89.05 𝐾𝑁.
𝑚/𝑚
𝑚/𝑚
𝑀𝐴2,𝑚𝑖𝑛 = 29.42 𝐾𝑁.
𝑀𝐴1,𝑚𝑖𝑛 = 29.42 𝐾𝑁.
𝑚/𝑚
𝑚/𝑚
29 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
Afin d’obtenir la valeur de moment exacte pour la répartir sur la bande centrale et les demi-
bandes d’appui, il faut donc multiplier par la largeur total de la bande, dans notre cas
L=10.25m. Ensuite il faut multiplier par le pourcentage correspondant à chaque bande pour
obtenir les moments de calcul pour chaque bande, comme indiquer dans la figure ci-dessous :
Figure 14:Bloc A-Découpage en bandes et pourcentage du moment correspondant

30 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Après cette opération on obtient les moments suivant (en KN.m) :


Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
M max 420,6 -273,8 331,9 -273,8 420,6
M min 144,3 -90,5 -41,8 -90,5 144,3
Tableau 5:Bloc A-Tableau des Moments (G=3.7) pour la bande centrale en ELS (KN.m)

Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3


M max 315,5 -319,5 249,0 -319,5 315,5
M min 108,2 -105,5 -48,7 -105,5 108,2
Tableau 6: Bloc A-Tableau des Moments(G=3.7) pour la ½ bande d’appui en ELS (KN.m)

Les moments obtenus sont à répartir sur toute la largeur de la bande et donc si on cherche à
dimensionner 1 mètre de largeur de notre dalle il faut prendre les moments en KN.m/m et ceci
à travers la division des moments ci-avant par la largeur des bandes (5.13m pour la bande
centrale et 2.56m pour la 1/2 bande d’appui).
On obtient donc les valeurs de moments suivantes en (KN.m/m) :

Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3


M max 82,1 -53,4 64,8 -53,4 82,1
M min 28,2 -17,7 -8,2 -17,7 28,2
Tableau 7: Bloc A-Tableau des moments (G=3.7) pour la bande centrale en ELS (KN.m/m)

Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3


M max 123,1 -124,7 97,2 -124,7 123,1
M min 42,2 -41,2 -19,0 -41,2 42,2
Tableau 8: Bloc A-Tableau des Moments(G=3.7) pour la ½ bande d’appui en ELS (KN.m/m)

Il est clair que les sollicitations déterminantes pour le calcul de l’épaisseur serons celles de la
bande d’appui ; moment maximal et différence de moment importante.
On peut donc procéder au calcul de l’épaisseur, cependant il nous faut la détermination du
coefficient λ pour estimer les pertes de précontrainte afin de calculer les moments fictifs et les
contrainte admissible fictives (partie III.2 de la documentation bibliographique).

III.3 Calcul de l’épaisseur minimale de la dalle :


Après un calcul itératif on trouve que l’estimation convenable des pertes de la précontrainte
dans notre cas est de 28% c.-à-d. λ=0.28, cependant le BPEL propose une pondération de la
combinaison de précontrainte et des pertes pour en tenir compte il faut donc travailler avec
λ’=1.2 λ.
𝑀′
=𝑀 ̅̅ ̅ 𝜎̅𝑐̅ ̅
𝜎′
̅ 𝜎̅̅𝑡̅𝑖
𝑚 𝑐𝑠 𝑠 𝑡𝑖
𝑎 𝑚𝑎 𝜎′ = = 1−
𝑥 𝑥 1 1− 𝜆′
− 𝜆′ 𝜆′

𝑀′�= ̅ 𝜎̅′̅ = ̅ ̅ 𝜎̅′̅ =


𝜎̅̅𝑡̅𝑠
𝜎̅̅ + 𝜆′
�𝑀
𝑖 𝑐̅𝑖
𝑚𝑖𝑛

31 | P a g e
𝑛 𝑐𝑖 𝑡𝑠
1+ 1 + 𝜆′ 1
Chapitre III : 𝜆′ Travée1 A1 Travée2 Dalle enTravée3
A2 béton précontraint
M'max 185,4 -187,8 146,3 -187,8 185,4
M'min 31,6 -30,8 -14,2 -30,8 31,6
Tableau 9: Bloc A-Moments fictifs (G=3.7) de la 1/2 bande d'appui (KN.m/m)

32 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Calcul en classe I : 𝜎𝑐̅ = 21 𝑀𝑝𝑎


̅ 𝜎̅′̅ = 31.63 𝑀𝑝𝑎 ; 𝜎̅′̅ = 15.27 𝑀𝑝𝑎 𝑒𝑡 ̅𝜎̅′̅ = ̅𝜎̅′̅ = 0
𝑐𝑠 𝑐𝑖 𝑡𝑖 𝑡𝑠

La différence de moment maximale ait lieu en travée 2 : ∆𝑀 ′ 𝑚𝑎𝑥 = 160.6 𝐾𝑁.


𝑚/𝑚
𝑑′𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝛥𝜎𝑖𝑛𝑓 = 15.72 𝑀𝑝𝑎 𝑒𝑡 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝 = 31.63
𝑀𝑝𝑎
On
𝐼
utilise donc les deux équations :
𝛥𝑀 𝐼 pour déterminer 2 valeurs de h,
= 𝛥 et
=
𝑣′ 𝛥𝜎𝑖𝑛𝑓 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝

étant donné que b est égale à 1m 𝑣

𝐼 𝛥𝑀′
ℎ′
𝐼 𝛥𝑀′ ℎ

= =
𝛥 ⇒ = 𝟐𝟒. ⇒ 𝒉 = 𝟏𝟕. 𝟐𝟓 𝒄𝒎
𝑣′ 𝒉 𝟒𝟖 𝑣
𝒄𝒎 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝
𝜎𝑖
𝑛𝑓

Donc en classe I la hauteur minimale hmin = 24.48 cm


Calcul en classe II : 𝜎̅𝑐 = 21 𝑀𝑝𝑎 ;
𝜎̅
̅𝑡𝑖̅ = −2.7 𝑀𝑝𝑎 𝑒𝑡 𝜎̅̅𝑡̅𝑠 = −4.05 𝑀𝑝𝑎
̅ 𝜎̅′̅ = 31.63 𝑀𝑝𝑎 ; 𝜎̅′̅ = 15.27 𝑀𝑝𝑎 𝑒𝑡
𝜎 ̅
̅′̅ = −3.05 𝑀𝑝𝑎 𝑒𝑡 ̅𝜎′̅ ̅ = −4.03𝑀𝑝𝑎
𝑐 𝑐 𝑡𝑠 𝑡𝑖
𝑠 𝑖

De la même manière on a
:
𝐼 𝛥𝑀′
ℎ′
𝐼 𝛥𝑀′ ℎ

= =
𝛥 ⇒ = 𝟐𝟐. ⇒ 𝒉 = 𝟏𝟔. 𝟔𝟕 𝒄𝒎
𝑣′ 𝒉 𝟎𝟕 𝒄 𝑣
𝜎𝑖 𝛥𝜎𝑠𝑢𝑝
𝑛𝑓

Donc en classe II la heuteur minimale hmin=22.07 cm


Conclusion :
La hauteur minimale à choisir pour la dalle est donc : H= 25 cm
III.4 Recherche de l’épaisseur optimale de la dalle :
Certes que l’épaisseur minimale permettra d’optimiser la quantité de béton cependant elle
n’est pas opportun de la choisir comme une hauteur de calcule, en effet une épaisseur
minimale nécessitera (comme on va voir par la suite) une précontrainte plus importante et
donc un nombre de câble plus raisonnable et par conséquent plus de plaques d’ancrage et de
gaines sans oublier l’éventuelle coulis de ciment.

33 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
C’est pourquoi dans cette partie nous proposons un calcul préliminaire avec trois hauteurs
possibles afin de comparer de point de vue économique et technique.

III.4.1 Calcul avec h= 25cm


Ila faut rajouter le poids propre pour calculer les moments nécessaires à la détermination de
précontrainte :
𝐺𝑝𝑝 = 0.25 × 25 = 6.25 𝐾𝑁/𝑚² 𝐺 = 6.25 + 3.7 ≅ 10𝐾𝑁/𝑚²
Par la même procédure développée en III.2 on trouve les résultats suivant :
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
M max 141,5 -83,5 100,2 -83,5 141,5
M min 87,6 -47,7 24,6 -47,7 87,6
Tableau 10: Bloc A-Tableau des moments (G=10) pour la bande centrale en ELS (KN.m/m)

34 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


M max 212,2 -194,8 150,4 -194,8 212,2
M min 131,3 -111,3 36,9 -111,3 131,3
Tableau 11:Bloc A-Tableau des moments (G=10) pour la bande d'appui en ELS (KN.m/m)

Le calcul de la précontrainte se fait pour chaque bande à part, et donc dans cette partie nous
nous contenterons de détailler le calcul pour la bande d’appui et donner les résultats de la
bande centrale.
Commençant par le calcul des moments fictifs : (avec λ=0.28)
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
M'max 319,6 -293,4 226,4 -293,4 319,6
M'min 98,3 -83,3 27,6 -83,3 98,3
Tableau 12:Bloc A-Moments fictifs (G=10) de la 1/2 bande d'appui (KN.m/m)

La travée 1 est la travée déterminante pour le calcul de la précontrainte :


En classe I :
𝛥𝑀 𝑀
𝑚
𝑎𝑥
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠−
= 2.655 𝑀𝑁 𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟−𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = = 2.773
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝜌ℎ
𝑀𝑁 𝜌ℎ + 𝑣 ′ − 𝑑′
En classe II :
𝛥𝑀 𝑆
𝑃 = + = 𝑀𝑚𝑎𝑥 + 𝜌𝑣 𝑆 𝜎
̅ 𝑡̅ ̅𝑖
(𝑣𝜎̅̅
̅ + 𝑣′𝜎̅̅) 𝑃
𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑖 𝑡𝑠 𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟−
−𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝜌ℎ 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝜌𝑣 + 𝑣 ′ − 𝑑′


= 1.768 𝑀𝑁 = 2.376 𝑀𝑁
Il est clair que la section est sur-critique et que le calcul en classe II est le calcul optimal,
puisqu’on doit utiliser en tout cas des armatures passives (soit provenant de calcul sinon des
dispositions constructives).
Donc 𝑷𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟐. 𝟑𝟕𝟔 𝑴𝑵 avec comme classe de vérification la classe II.
Afin de diminuer le nombre de câble (et donc les kits d’installation) on opte pour un câble
Y1860-15.7 (voir tableau 4 page 26) dont Ap=150 mm² et σ0=1488 Mpa
Donc 𝐹0𝑐â𝑏𝑙𝑒 = 150 × 1488 = 223.2 𝐾𝑁 pour des raisons d’exécution on limite
cette valeur à : 𝑭𝟎𝒆𝒇𝒇 = 𝟐𝟐𝟎 𝑲𝑵
𝑃𝑡ℎ
Le nombre de câble est 𝑛 = = 10.8 donc = 𝟏𝟏 𝒄â𝒃𝒍𝒆𝒔
𝒄â𝒃𝒍
on a 𝒏 𝒆𝒔
𝐹0

Sachant que les plaques d’ancrage destinées aux câbles de 15.7 mm peuvent supporter un
maximum de 5 câbles (tableaux en annexe B), il y a alors lieu d’utiliser 3 plaques de capacité
4 câbles. Et par conséquent 3 gaines de dimensions convenables, ceci pour chaque m de
35 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
largeur de la bande d’appui.
Le volume de béton à utiliser est de : 𝐵 = 0.25 × 1 × 1 soit0.25 𝑚 3 /𝑚𝑙.
 Conclusion :

36 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

11 câbles Y1860-15.7 pour 3 plaques d’ancrage de 3 gaines


chaque ml type : XF20-4-15 0.25 𝑚 3 /𝑚𝑙 De béton
III.4.2 Calcul avec h=30
cm :
Encore une fois il faut chercher le poids propre pour calculer les moments nécessaires à la
détermination de précontrainte le détail de calcul est citer en annexe B :
 Conclusion :
9 câbles Y1860-15.7 pour
1 plaque d’ancrage de 2 gaines
chaque ml
type : XF20-4-15 0.30 𝑚 3 /𝑚𝑙 De béton
1 autre plaque: XF30-5-15
III.4.3 Calcul avec h=35
cm :
De la même façon on obtient les résultats suivants (les valeurs des sollicitations seront
détaillées en III.4.5) :

8 câbles Y1860-15.7 pour chaque ml


2 gaines
2 plaques d’ancrage de type : XF20-4-15
0.35 𝑚 3 /𝑚𝑙 De béton
III.4.4 Choix de la hauteur de calcul :
De la même manière on calcul pour la bande centrale et on récapitule les résultats ci-dessus
dans les tableaux suivants :
Tous les câbles sont de type Y1860-15.7 :
Câbles Ancrage Gaines Béton
h=25 cm 11 3 XF20 3 0.25
h=30 cm 9 1XF20+1XF30 2 0.30
h=35 cm 8 2 XF 20 2 0.35
Tableau 13:tableau récapitulatif pour le choix de h optimale –bande d’appuis-

Câbles Ancrage Gaines Béton


h=25 cm 7 2 XF20 2 0.25
h=30 cm 6 1XF20+1XF10 2 0.30
h=35 cm 5 1 XF 30 1 0.35
Tableau 14:tableau récapitulatif pour le choix de h optimale –bande centrale-

Donc le choix à retenir est celui de h= 35 cm


III.5 Sollicitations de calcul :
Comme le choix retenu est h= 35 cm  G=12.4 KN/m² et Q=5 KN/m²
De la même procédure développée en III.2 on trouve les résultats suivants :

Pour i=1i : 𝑀 𝒎/𝒎


𝟏𝟑
i 𝑀 22 : 𝟐𝟐𝟑. 𝟏𝟑
𝟒𝟓
𝑲𝑵. 𝒎/𝒎
𝑲
37 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

ELU
� i

12
:
𝟏
𝟔
𝟑.
𝟖
𝟐




.


/


� i

21
:
𝟏
𝟗
𝟐.
𝟕
𝟔




.


/

38 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

ELS
11 12
𝑀
i : 𝟗𝟖. 𝟖𝟓 𝑀
i : 𝟏𝟏𝟗. 𝟏𝟎 𝑲𝑵.
𝑲𝑵. � 𝒎/𝒎
�/𝒎 21
𝑀
i : 𝟏𝟑𝟖. 𝟑𝟗 𝑲𝑵.
22
𝑀i : 𝟏𝟓𝟖. 𝒎/𝒎
𝟔𝟒 𝑲𝑵.
𝒎/𝒎
Par symétrie on peut conclure les résultats pour i=2
Pour la bande centrale :
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
ELU M max 228,3 -133,7 162,1 -133,7 228,3
M min 147,4 -80,0 48,3 -80,0 147,4
ELS M max 163,9 -95,1 115,2 -95,1 163,9
M min 109,9 -59,3 39,3 -59,3 109,9
Tableau 15: Bloc A-Ly Tableau des moments pour la bande centrale en ELU et ELS (KN.m/m)

Pour la bande d’appui :


Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
ELU M max 343,1 -312,7 243,6 -312,7 343,1
M min 221,5 -187,0 72,6 -187,0 221,5
ELS M max 246,3 -222,3 173,1 -222,3 246,3
M min 165,2 -138,5 59,0 -138,5 165,2
Tableau 16:Bloc A-Ly Tableau des moments pour la bande d'appui en ELU et ELS (KN.m/m)

On procède maintenant au calcul de l’effort tranchant :


22 12 21 22
𝑀
𝐴𝑖 𝑀
𝐴𝑖+1 �
𝑉𝑤𝑖 = 𝐴𝑖− 𝑉𝑒𝑖 = 𝑉0𝑒 𝐴𝑖 − 𝑉0 = = ±133.32
−1 �
𝑉0𝑤 − ± 𝐾𝑁/𝑚
𝑙𝑖−1 𝑙𝑖 𝑙

2
Donc en ELU on trouve :

Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4


Vw 0,00 -153,60 -138,71 -115,80
Ve 115,80 138,71 153,60 0,00
Tableau 17: Bloc A-Ly effort tranchant en ELU (KN/m)

IV. Dimensionnement de la dalle à l’ELS :


Dans cette partie nous détaillerons les calculs de la bande centrale :
IV.1 Calcul de la précontrainte :
La hauteur choisie pour le calcul est h=35 cm, on estime les pertes à λ=0.275 (plusieurs
itérations ont été faite pour aboutir à cette valeur), ainsi on travaille en classe II.

Les moments fictifs sont donc :

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


33 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
M'max 244,6 -141,9 171,9 -141,9 244,6
M'min 82,6 -44,6 29,5 -44,6 82,6
ΔM 162,0 97,4 142,3 97,4 162,0
Tableau 18:Bloc A-Moments fictifs (G=11.2) de la bande centrale (KN.m/m)

34 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

La différence de moment maximale ait lieu en travée 1 ΔM=162 KN.m/m et Mmax=244.6


KN.m/m
𝛥𝑀𝑆
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠−
+
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝜌ℎ
(𝑣𝜎̅ ℎ
̅ ) = 0.150 𝑀𝑁
𝑡̅ 𝑖̅ + 𝑣′̅𝜎𝑡̅ 𝑠

𝑀𝑚𝑎𝑥 + 𝜌𝑣 𝑆 𝜎 ̅ 𝑡̅ 𝑖̅
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟− = 0.885 𝑀𝑁
= 𝜌𝑣 + 𝑣 ′ − 𝑑′
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒

La section est sur-critique.


Donc 𝑷𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟎. 𝟖𝟖𝟓 𝑴𝑵 avec comme classe de
vérification la classe II. On opte pour les câbles Y1860-15.7 (voir
tableau 4 page 26) dont :
Ap=150 mm² et σ0=1488 Mpa et 𝑭𝟎𝒆𝒇𝒇 = 𝟐𝟐𝟎 𝑲𝑵
𝑃𝑡ℎ
Le nombre de câble est 𝑛 = = 4.022
𝒄â𝒃𝒍 = 𝟓 𝒄â𝒃𝒍𝒆𝒔 , alors une plaque
donc 𝒏
𝐹0 𝒆𝒔

d’ancrage de type : XF20-4-15 et une gaine.

𝑷𝟎 220
= 𝟏. 𝟏𝟎𝟎 𝟎𝒆 = = 𝟏𝟒𝟕𝟔 𝑴𝒑𝒂
150
𝑴𝑵 Et 𝒇𝒇

On calcul donc le noyau de passage avec: 𝑀′𝑚𝑖𝑛 𝑀′𝑚𝑎𝑥


∈ [−𝑐 ′ − ;𝑐− ]
𝑒 0 𝑃 𝑃

𝜌𝑣 𝜌𝑣
𝐶 = 𝜌𝑣 − 𝑆 = 0.133 𝐶 = ′ = 0.115

𝑆
𝜎̅ 𝜌𝑣 − 𝜎̅̅𝑡̅𝑖
𝑡̅ 𝑖̅ 𝑃
𝑃
L’excentrement e0 doit être calculé pour les différentes parties de la travée, pour plus de
simplification on va garder la même formule de e 0 pour les moments positifs et négatif en
travaillant avec la valeur absolue de ces moments, tout en gardant dans l’esprit que pour M’>0
 e0 <0 et vice versa, les résultats théorique sont récapitulés dans le tableau suivant :
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
𝑀 -0,190 0,155 -0,142 0,155 -0,190

−𝑐
′𝑚𝑖𝑛 −
𝑃
� -0,089 -0,004 -0,023 -0,004 -0,089

′𝑚
𝑎𝑥
𝑐
35 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

𝑃
Tableau 19:Bloc A-Ly bande centrale noyau de passage théorique des câbles de précontrainte (en m)

Dans la pratique on doit limiter ces valeurs de telle sorte à respecter l’enrobage minimale
d’=5cm et donc l’excentrement à ne pas dépasser est :
|𝒆𝟎 𝑣 − 𝑑 ′ = 𝑣 ′ − 𝑑 ′ = 𝟏𝟐. 𝟓 𝒄𝒎
| =𝒍𝒊𝒎
Appliquant cette correction à notre noyau de passage on obtient :
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
Inf. -0,125 0,125 -0,125 0,125 -0,125
Sup. -0,089 0,00 -0,023 -0,0 -0,089
Tableau 20:Bloc A-Ly bande centrale noyau de passage corrigé des câbles de précontrainte (en m)

La valeur d’e0 retenue sera la moyenne des deux valeurs :

36 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


𝑒0 -0,107 0,060 -0,074 0,060 -0,107
Tableau 21:Bloc A-Ly bande centrale l’excentrement retenu pour la précontrainte (en m)

L’excentrement calculé conduit donc à la courbe suivante :

Figure 15:Bloc A-Ly bande centrale, courbe décrite par le câble de précontrainte

IV.2 Calcul des pertes de précontrainte :


Pertes par frottement :

La longueur cumulée du câble est : 𝑥 = 11 + 10.95 + 11 ≈ 33 𝑚


La variation d’angle cumulée est la somme des variations, on donne l’exemple de calcul
suivant :
−1
2(0 + 0.107) −1
2(0.06 + 0.107)) = 0.030 𝑟𝑎𝑑
𝛼1 = tan ) = 0.019 𝑟𝑎𝑑 𝛼2 = tan
( 11 11
(

𝛼1 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 1 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒


𝛼2 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 1 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒
Tout calcul fait donne 𝛼 = ∑ 𝛼𝑖 = 0.147 𝑟𝑎𝑑 soit 𝛼 = 8.428° avec f=0.2 ϕ=0.0017
𝐹 = 𝐹0 𝑒 −𝑓𝛼−𝜑𝑥  ∆𝜎𝑓𝑟 = 𝜎0𝑒𝑓𝑓 (1 − 𝑒 −𝑓𝛼−𝜑𝑥 )
𝑂𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐: ∆𝝈𝒇𝒓 = 𝟏𝟐𝟎. 𝟐𝟐 𝑴𝒑𝒂
Pertes par recul à l’ancrage :

On calcul la longueur λ pour déterminer l’influence du glissement d’extrémité avec g =


∆𝜎 120.22
6mm et Ep=195 Gpa on calcul
0
𝜎 𝑝= = = 3.64 𝑀𝑝𝑎/𝑚
𝐿 33

𝑔
𝐸 = 17.92𝑚 < 33𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟
𝜆 = √ 18𝑚 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠
𝑝
𝜎
0
𝑝

35 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

La valeur des pertes de contraintes


dues au glissement d’ancrage
n’est pas constante et donc pour
chaque section il faut calculer
cette valeur à partir de la courbe
ci-contre.
les résultats sont récapitulés
dans le tableau ci-dessu.

Figure 16:Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action du


glissement à l'ancrage

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


∆𝜎(𝑥)𝑟𝑒 110,53 90,50 70,46 0,00 0,00
𝑐𝑢𝑙
Tableau 22: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action du glissement à l'ancrage(en Mpa)

Pertes par raccourcissement élastique :


Comme détaillé ci-avant on possède 5 câbles, 𝐸𝑝= 195 G𝑃𝑎, 𝜎𝑏0 = 7.36
𝑀𝑝𝑎 c’est le cas le plus défavorable ( la méthode de calcul est pareille à celle de
vérification de contraintes)
On sera besoin de calculer 𝐸𝑏𝑖 , la mise en tension aura lieu au 10eme jour :
1⁄
𝑓𝑐𝑗 = 𝑗 𝑓 = 25 𝑀𝑝𝑎 = 11 000 3
1.4+0.95 𝑐2
) = 32.16 Mpa
𝑗 8  𝐸𝑏𝑗 (𝑓𝑐𝑗
Ce qui permet de calculer les pertes dues à la non-simultanéité de mise en tension :
𝛥𝜎 (𝑛 − 1) 𝜟𝝈𝒏 = 𝟏𝟕.
𝐸𝑝 𝜎𝑏0
= 𝟖𝟔 𝑴𝒑𝒂
𝑛
2𝑛 𝐸𝑏𝑖
Pertes dues au retrait du béton :
On a 𝜀𝑟 = 4 × 10−4 et la formule est : 𝛥𝜎𝑟 = 𝜀𝑟𝐸𝑝
Donc : 𝜟𝝈𝒓 = 𝟕𝟖 𝑴𝒑𝒂
Pertes dues au fluage :
Le fluage ait lieu à long termes (des mois après la mise en tension) et donc le module de
béton sera calculé à base de 𝑓𝑐28 = 35𝑀𝑝𝑎  𝐸𝑏𝑗 = 35.98 Gpa, la contrainte
moyenne est prise égale à la contrainte maximale 7.36 Mpa, ce qui donne comme
pertes :

𝛥𝜎𝑓𝑙
36 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
= (𝜎𝑏 𝑗 𝜟𝝈𝒇𝒍 =
+ )𝐸𝑝 𝟕𝟗. 𝟖
𝜎 𝐸𝑡 𝑴𝒑𝒂
𝑀

Pertes par relaxation :


La formule de calcul de ce type de pertes est en fonction des pertes instantanées qui ne sont
pas constante en tout point du câble, on propose alors de calculer la contrainte initiale pour
chaque point de notre système, ce qui donne :

37 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


∑ 248,61 228,57 208,53 138,07 138,07
∆𝝈𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕
𝒏é𝒆
𝝈𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆 1218,06 1238,10 1258,13 1328,60 1328,60
Tableau 23: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: précontrainte initiale à chaque point (en Mpa)

D’autre part on a : 𝑓𝑝𝑟𝑔 = 1860 𝑀𝑝; µ0 = 0.43 𝑒𝑡𝜌1 000 = 2.5%


6 𝜎𝑝𝑖
𝛥𝜎 ( − µ ) 𝜌1 000
𝜌 = 100 𝑓𝑝 𝜎𝑝𝑖 0
𝑟𝑔
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
∆𝝈𝒓𝒆𝒍𝒂 41,09 43,76 46,50 56,66 56,66
𝒙.
Tableau 24: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte: action de relaxation des câbles (en Mpa)

Pertes totales de la précontrainte :


Pour simplifier la tâche on regroupe pour chaque point la totalité des pertes ainsi on
l’exprime comme étant un pourcentage par rapport à la contrainte initiale 𝜎0𝑒𝑓𝑓 = 1467
𝑀𝑝𝑎 c’est le
∆ 𝜎𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
coefficient 𝜆 = proposé par le BPEL :
𝜎0𝑒𝑓𝑓

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


∆𝝈𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂 248,61 228,57 208,53 138,07 138,07
𝒏.
∆𝝈𝒅𝒊𝒇𝒇. 198,86 201,54 204,28 214,43 214,43
∆𝝈𝑻𝒐𝒕 447,47 430,11 412,81 352,50 352,50
𝒂𝒍
𝝈𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆 1019,20 1036,56 1053,85 1114,16 1114,16
λ 0,31 0,29 0,28 0,24 0,24
Tableau 25: Bloc A Ly-bande centrale, pertes de précontrainte (en Mpa)

Précontrainte de calcul :
La précontrainte de calcul est égale à la plus défavorable des deux valeurs (P0=1.1 MN) :
𝑃1 = 1.02𝑃0 − 0.8𝛥𝜎𝑝 𝑃2 = 0.98𝑃0 − 1.2𝛥𝜎𝑝
Souvent P1 est la plus défavorable avec le moment minimal et P2 est la plus défavorable avec
le moment maximal. Si on compte travailler avec les λ la formule devient :
𝑃1 = 𝑃0 (1.02 − 0.8λ) 𝑃2 = 𝑃0 (0.98 − 1.2λ)
Ce qui donne comme résultats :
Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3
P1 0,854 0,864 0,874 0,910 0,910
P2 0,675 0,691 0,706 0,761 0,761
Tableau 26 : Bloc A Ly-bande centrale, la précontrainte de calcul (en MN)

IV.3 Vérification de contraintes :


38 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
La vérification de contrainte consiste à calculer les contraintes dans chaque section à part puis
vérifier le nom dépassement des contraintes limites de la classe considérée (classe II dans
notre cas) ainsi pour avoir les valeurs des contraintes de traction pour le calcul des armatures
passives.

39 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Dans ce paragraphe nous choisissons de détailler la vérification pour la première section (en
travée 1) puis, nous nous contenterons de présenter les résultats pour les autres sections :

Rappel :
̅ 𝜎̅̅𝑡̅𝑖 = −2.7 𝑀𝑝𝑎 Sous combinaisons rares (moments maximale) sinon
𝜎̅
̅𝑡𝑖̅ = 0
𝜎̅̅𝑡̅𝑠
= −4.05 𝑀𝑝𝑎 = 21 ̅ 𝜎̅̅𝑐̅𝑖 = 21 𝑀𝑝𝑎
𝑀𝑝𝑎
𝜎̅̅𝑐̅𝑠
Pour la travée 1 :
𝑀𝑀𝑎𝑥 =
𝑃1 = 0.854 𝑀𝑁
163.9 𝑀𝑝𝑎
𝑃2 = 0.675 𝑀𝑁
𝑀𝑚𝑖𝑛 =
109.9 𝑀𝑝𝑎 𝑀𝑣 𝑀𝑣′
𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑔𝑒𝑛𝑑𝑟é𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝜎𝑠𝑢𝑝 = −
𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡: 𝜎𝑠𝑢𝑝 = 𝐼 𝐼 𝑃 𝑃𝑒0 𝑣
𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑔𝑒𝑛𝑑𝑟é𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙 ′ 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑃: 𝜎 = ±

On a donc les résultats suivant : 𝑆 𝐼

Figure 17: Bloc A-Ly bande centrale travée 1,


vérification de contraintes sous moment
maximal

Figure 18: Bloc A-Ly bande centrale travée 1,


vérification de contraintes sous moment
minimal

Dans tous les cas on constate qu’aucune contrainte de compression ne dépasse la valeur
21Mpa, d’autre part sous moment maximal on a -2.55>-2.7 et sous moment minimal 1.53>0,
40 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
d’où le dimensionnement est valable.

De la même manière on trouve les valeurs suivantes :

41 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

𝑴 Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


𝑴𝒂
𝒙
𝝈𝒔𝒖𝒑 6,41 -0,64 5,10 -0,23 6,21
𝝈𝒊𝒏𝒇 -2,55 4,59 -1,06 4,58 -1,86
Tableau 27:Bloc A-Ly bande centrale, vérification de contraintes sous moment maximal (en Mpa)

𝑴𝒎 Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


𝒊𝒏
𝝈𝒔𝒖𝒑 3,34 2,12 1,25 2,39 3,21
𝝈𝒊𝒏𝒇 1,53 2,81 3,75 2,81 1,99
Tableau 28:Bloc A-Ly bande centrale, vérification de contraintes sous moment minimal (en Mpa)

Remarque : Pour la vérification des sections sur appui le diagramme s’inverse (traction et
section d’enrobage en haut, et la compression en bas).
Contrainte de traction pour calcul des armatures passives :
On propose de calculer toutes les armatures passives avec la contrainte la plus
défavorable (en valeur absolue) atteinte en travée 1 : 𝜎𝑏𝑡 = 2.55 𝑀𝑝𝑎

IV.4 Calcul de ferraillage passif :


Le calcul sera établi pour la section 1 et généralisé sur toute la travée :
𝐵𝑡 𝑁𝑏𝑡 𝑓𝑡𝑗
𝐴𝑠𝑡 =
1 𝑓 𝜎𝑏𝑡
+
000 𝑒

𝑓𝑡𝑗 = 2.7 𝑀𝑝𝑎


𝜎𝑏𝑡 = 2.55 𝑀𝑝𝑎
𝑓𝑒 = 500
𝑁𝑏𝑡 =
𝑀𝑝𝑎 2.55
× 0.0996
= 0.254
𝑀𝑁/
𝑚
2
𝐵𝑡 = 0.0996 × 1𝑚 ≈
0.1𝑚 2 /𝑚
Ce qui donne donc une valeur de :
𝐴𝑠𝑡 = 6.38 𝑐𝑚 2 /𝑚
Ce qui donne un choix de 6HA12/m =6.79 cm² soit Figure 19: Bloc A-Ly bande centrale travée 1
diagramme de contrainte sous moment maximal
HA12 esp=17 cm.
IV.5 Résultats et données d’exécution :
De la même manière on procède pour le calcul suivant Lx, (poutre continue sur 6 travées), les

42 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
résultats sont réunis dans le tableau ci-dessous :

43 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

n de F0 / Acier
Ancrage n de câbles Longueur
gaine câble passif
Suivant Ly
Bande
1 XF-30 5 de 15.7mm 1 33 m 220 KN HA12/ep17
centrale
Bande
2 XF-20 8 de 15.7mm 2 33 m 220 KN HA12/ep17
d’appui
Suivant Lx
Bande
1 XF-30 5 de 15.7mm 1 62 m 220 KN HA12/ep17
centrale
Bande
2 XF-20 8 de 15.7mm 2 62 m 220 KN HA12/ep17
d’appui
Tableau 29:Besoin en matière de câbles, aciers et kits de précontrainte Bloc A

V. Vérification de la dalle à l’ELU :


La vérification d’équilibre en ELU se fait par rapport au moment maximal en ELU,
cependant on dispose de plusieurs travées, il suffit donc de vérifier vis à vis au
𝑀𝑎𝑥(𝑀𝑖,𝑚𝑎𝑥 )

Dans cette section nous détaillerons les calculs de la bande centrale suivant Ly du bloc A,
les données de calcul sont donc :
𝑴𝒂𝒙(𝑴𝒊,𝒎𝒂𝒙 ) = 𝟐𝟐𝟖. 𝟑 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎 (Travée 1)
𝑒0 = −10.7 𝑐𝑚 0.854 + 0.675
𝑃𝑚𝑜𝑦 = = 0.7645 𝑀𝑁
𝐴𝑝 = 5 × 150 = 2
750𝑚𝑚² 𝜎𝑐𝑢 = 7.36 𝑀𝑝𝑎
La force de béton :
𝑀𝑢
𝜎𝑏𝑐𝑢 = 0.85𝑓𝑐28 = 19.83 µ = 𝑏2 = 0.145
𝑏𝑐𝑢
𝑀𝑝𝑎 𝑑
𝛾𝑏
𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2µ) = 𝑑 = 𝑣 + |𝑒0 | = 0.282𝑚
0.196
La résultante de force de béton : 𝑭𝒃 = 0.8𝛼𝑏𝑑𝜎𝑏𝑐𝑢 = 𝟎. 𝟖𝟖𝟎 𝑴𝑵
La contrainte d’acier :
Variation de l’allongement due à la compression de 1−𝛼
= 3.5 = 14.35‰ > 10‰
béton 𝜀𝑝 𝛼
Calcul de 𝜀 due à la 𝑃3 0.9 𝑓𝑝𝑒𝑔
contrainte 𝜎 = = 1019.33 𝑀𝑝𝑎 < = 1299.13 𝑀𝑝𝑎
1 1 𝐴
0.9 𝑓𝑝𝑒𝑔
𝑝
𝜎1
Alors = =
𝜀1 5.23‰
𝐸𝑝
𝛥𝜎2 = 5𝜎𝑐𝑢 = 36.8
𝑀𝑝𝑎
44 | P a g e
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ϒ𝑝
𝜎2 = 𝜎1 + 𝛥𝜎2 = 1056.13 = 1299.13 𝑀𝑝𝑎
𝑀𝑝𝑎 < ϒ
𝑝
Donc 𝜎2
𝜀2 = = 5.42‰
𝐸𝑝

l’allongement final : 𝜀3 = 𝜀2 + 𝜀𝑝 = 19.74‰ > 10‰

45 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

On constate donc que 𝜀3 > 10‰ ce qui implique que le calcul de la contrainte finale 𝜎3 ne
sera pas un simple calcul linéaire (𝜀3 𝐸𝑝 ) mais il s’agit de calcul par approximation
en fixant :
𝜀3 = 10‰.
Remarque : dans ce cas-là on a calculé 𝜀1et 𝜀2pour clarifier la procédure, toutefois dans la
pratique ce n’est plus la peine dès que𝜀𝑝 > 10‰.
Le calcul de 𝜎3 se basera sur la formule suivante par itération successives :
5
𝜎 ϒ𝑝𝜎3
𝜀 = 3 + 100 ( − = 10‰
0.9)
3
� 𝑓𝑝𝑒𝑔
0.01−
𝜎3
0.2 �
𝑝
𝑓𝑝𝑒𝑔
On pose: 𝑈 = ( et donc = (𝑈 + 0.9)
ϒ𝑏
𝐸𝑝 𝜎3
)
100

Nous proposons comme valeur initiale 𝜎3 = 1300 𝑀𝑝𝑎


𝑈1 = 0.127226  (𝜎3 )1 =
𝑈4 = 0.119647(𝜎3 )4 = 1471.836
1482.778
𝑈5 = 0.119649(𝜎3 )5 = 1471.841
𝑈2 = 0.119096 (𝜎3 )2 =
𝑈6 = 0.119649(𝜎3 )6 = 1471.841
1471.043
𝑈3 = 0.119688(𝜎3 )3 =
1471.898
On constate donc qu’après cinq itérations on a la stabilisation du système et donc :
𝝈𝟑 = 𝟏𝟒𝟕𝟏. 𝟖𝟒 𝑴𝒑𝒂
Vérification
: 𝑭𝒃
𝑨𝒑 = 𝟕𝟓𝟎𝒎𝒎𝟐 > = 𝟓𝟗𝟔. 𝟗𝟑𝒎𝒎²
𝝈𝟑
Donc la flexion à l’ELU est justifiée pour la bande centrale suivant Ly du bloc A.
De la même manière on trouve les résultats suivant :

𝑴𝒂𝒙(𝑴𝒊,𝒎 � 𝑭𝒃 (M 𝝈𝟑 (Mp �
𝒂𝒙 ) KN.m/m � N) a) 𝒃
𝒑


𝟑
Bande
228.3 750 mm² 0.880 1471.48 596.6 mm²
centrale
Ly
Bande
343.1 1200 mm² 1.300 1471.48 882.2 mm²
d’appui
Bande
199.20 750 mm² 0.760 1471.48 514.8 mm²
centrale
46 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
Lx Bande
298.70 1200 mm² 1.130 1471.48 771.4 mm²
d’appui
Tableau 30:Vérification en ELU du bloc A

On constate donc que la flexion à l’ELU est justifiée pour l’ensemble de la structure

VI. Les efforts concentrés ; ancrage et appuis :


Dans ce paragraphe on propose la vérification de la bande centrale suivant Ly du bloc A,
autrement dit une plaque d’ancrage de 5 câble de 15.7mm ayant un F 0=220 KN chacun, les
caractéristiques de la plaque sont :

47 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

A =95mm

B =151mm

C =190mm

Figure 20:Plaque d'ancrage type

VI.1 Zone de régularisation :


Acier relatif au frettage de
surface :

� 5 × 0.220
𝐴𝑠 � 𝑨𝒔 = 𝟏. 𝟎𝟐 𝒄𝒎𝟐 /𝒎
= 0.04 = 0.04 500⁄1.15


̅𝑠
Acier relatif à l’effet d’éclatement :
On procède d’abord par la vérification de la contrainte de traction et celle de compression,
l’hypothèse de calcul consiste que la mise en tension sera au 10eme jour on a donc :

𝑓𝑐𝑗 = 24.97 𝑀𝑝𝑎 Et 𝑓𝑡𝑗 = 2.10 𝑀𝑝𝑎


Contrainte de traction : 𝝈𝒕𝒋 = 𝟏. 𝟏𝟒 𝑴𝒑𝒂
𝑎𝑗 �
9.5 5 × 0.220

𝑗0
𝜎
) 𝑡𝑗 = 0.5 (1 − = 0.5 (1 − 35 ) 1 × 0.35
𝑏𝑑 𝑑
𝑗 𝑗

1.25𝑓𝑡𝑗 = 2.62 𝑀𝑝𝑎


𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝝈𝒕𝒋 < 𝟏. 𝟐𝟓𝒇𝒕𝒋
Contrainte de compression :
𝐹𝑗0 𝟐
𝝈𝒄𝒋 = = 𝟑. 𝟏𝟒 𝑴𝒑𝒂 < 𝒇𝒄𝒋 = 16.64 𝑀𝑝𝑎
𝑏𝑑� 𝟑
Acier d’éclatement :
𝐹𝑗0𝑚𝑎𝑥
𝑎𝑗 )
0.25 (1− 𝐹𝑗 0.15 𝐹𝑗0 =
𝑐𝑚4.95 2 /𝑚
0 𝑚
𝑎𝑥
𝐴𝑒 = max (𝐴𝑒𝑗 ; ) 𝑑
0.15 2
𝑓 �
𝑒𝑗
=
𝑗
= 2
3 �
2 𝑓
𝑒
e général de diffusion :

Equilibr
48 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
𝐾𝑗 𝑓𝑒
3 𝑨𝒆 = 𝟔. 𝟎𝟏 3𝑒
6.01 𝑐𝑚 2 /𝑚 𝒄𝒎𝟐 /𝒎
∑ ∑
𝑜𝑛 𝑎: 𝐹
𝜎𝑗=±𝐹𝑗 𝑒𝑗 ∑ 𝐹𝑖 sin 𝛼𝑖
𝑒𝑡
𝜏 =
𝑚
𝑆 𝐼⁄ 𝑎 𝑧𝑏𝑛
𝑣 𝑥

𝜎𝑠𝑢𝑝 = −2.62 𝑀𝑝𝑎 𝜎𝑖𝑛𝑓 = 8.91 𝑀𝑝𝑎 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 0.09 𝑀𝑝𝑎


𝜎 (𝒙) = 32.94𝒙 −
𝑋(𝒕) = 16.47𝒕𝟐 − 2.62𝒕
2.62
𝑇(𝒕) = 2.92𝒕²(0.175 −
𝜏(𝑥) = 2.92𝒙(0.35
0.333)
− 𝒙)

49 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

On calcul donc l’effort tranchant et la contrainte associée élaboré par l’effort d’ancrage
𝑉𝑥 (𝑡) = 𝐹 cos(𝛼) − 𝑋(𝑡)
𝐹 = {0; 1.1} 𝑒𝑡 𝑡 = {12.75𝑐𝑚; 22.25𝑐𝑚 }
2𝑉𝑥
𝜏𝑥 =
𝑏𝑙
𝑟

𝜏𝑑1 = 0.2 𝑀𝑝𝑎


𝜏𝑑2 = 2.48 𝑀𝑝𝑎
𝜏𝑑2 + 𝜏 (22.25𝑐𝑚 ) = (𝝉𝒅 +
𝝉)𝒎𝒂𝒙 = 𝟑. 𝟏𝟓 𝑴𝒑𝒂
Figure 21:Effort tranchant dû aux efforts
d'ancrage < 𝟏. 𝟓𝒇𝒕𝒋 = 3.15 𝑀𝑝𝑎
Calculons donc le ferraillage nécessaire :
2
𝑉 =𝑉 𝑓𝑡𝑗
[1 − ] = 0.799 𝑀𝑁
( )
𝑥𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑚
𝑎 3𝜏𝑑
𝑥

𝑁𝑡𝑒 = 𝑃𝑗 cos 𝛼𝑗 − 𝑇 (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 1.085 𝑀𝑁


𝑽𝒙𝒆,𝒎𝒂𝒙 − 𝑵𝒕𝒆
𝑨𝒄 = = −𝟖. 𝟓𝟓 𝒄𝒎²⁄𝒎 = 𝟎
𝟐
� 𝒆
𝟑�
Donc pratiquement on ne sera pas besoin d’armature pour l’équilibre de diffusion.
VI.2 Justification de la bielle d’about ;

On cherche l’angle de la bielle par : tan


2𝜏𝑢
2𝛽𝑢 =
𝜎𝑥𝑢
𝐹 −𝜎𝑡𝑢 𝑉𝑢
𝜎𝑥𝑢 = = 3.14 𝑀𝑝𝑎 𝜏𝑢 = = 0.66 𝑀𝑝𝑎
𝑏ℎ 𝑏ℎ 2⁄3
𝜎𝑡𝑢 = 0 𝜷𝒖 = 𝟏𝟏. 𝟒°
Vu=153.6 KN/m (le calcul est détaillée en page 33)
On n’a qu’un seul niveau de câbles et donc la bielle sera équilibrée par ce niveau et les armatures
transversale à majoré sont :
𝐴𝑡= (𝜏 𝑓𝑡𝑗 𝛾𝑠 2
𝑏 ) tan 𝛽 = −0.19 𝑐𝑚 /𝑚

𝑢 𝑢 𝑛
𝑆𝑡 3 𝑓
𝑒

La valeur étant négative, donc il est clair qu’on ne sera pas besoin d’armature pour équilibrer
la bielle, cependant pour éclaircir la procédure on propose de calculer le coefficient de
majoration : 𝑍⁄
�𝑟

𝒁 = 2ℎ⁄ ℎ ℎ
= − (𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
50 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

𝑛𝑢𝑙 à 𝑙 𝑒𝑥𝑡𝑟é𝑚𝑖𝑡é
3 𝒓 2 10
Donc 𝑍
𝑍 = 1.67 𝑒𝑡 = =0
𝐴𝑡 𝑍𝑟
𝑍𝑟 𝐴𝑡 �

𝑡

51 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

VI.3 Equilibre du coin inférieur :


Dans notre on ne dispose que d’une seule plaque d’ancrage dans le niveau vertical et donc on
n’aura qu’une seule inclinaison de fendage probable.

𝑅𝑢 = 1186.95 𝐾𝑁

1.5 − tan
𝜆 = = −0.287
𝜃 1 + 1.5
tan 𝜃

Figure 22:Inclinaison de fendage du coin inférieur

𝐴𝑒 𝑓𝑒
≥ 𝜆(𝑅 − 𝐹 ) − = −0.287(1.187 − 0) + 0 − 0
+𝐻 𝐹
𝑈 𝑢 𝐻
𝛾𝑠 𝑣

𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑎𝑟𝑜𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑧𝑡 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑛𝑒


𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒
0.04𝑅𝑢
𝐴𝐻,𝑚𝑖𝑛 = (5 − 4𝐾) = 4.07 𝑐𝑚 2 /𝑚
𝑓𝑒 ⁄𝛾𝑠

VI.4 Schéma de ferraillage :


Pour simplifier l’exécution on propose de standardiser les ferraillages pour tout ancrage de
notre projet, on opte donc pour la figure ci-dessous.

Figure 23:Détail d'ancrage


actif

52 | P a g e
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Figure 24:détail d'ancrage


passif

Des images réelles durant le temps d’exécution seront fournies en annexe C.

VII. Vérification de l’effort tranchant :


L’exemple de calcul est donné pour le bloc A Ly pour une bande centrale :
𝑃𝑚𝑜𝑦 1.37 𝜏̅ = 𝑚𝑖𝑛 (𝜏̅1 ; 𝜏̅2 ) = 2.67 𝑀𝑝𝑎
𝜎 =𝑥 = = 3.92 𝑀𝑝𝑎
ℎ 0.35
Avec : 𝑏
𝜏̅1 = √0.4𝑓𝑡𝑗 (𝑓𝑡𝑗 + 𝜎𝑥 ) = 2.67 𝑀𝑝𝑎
𝜏̅ = 2𝑓𝑡𝑗 (0.6𝑓
− 𝜎 )(𝑓 + 𝜎 ) = 4.18 𝑀𝑝𝑎
2 √ 𝑓𝑐
𝑐𝑗 𝑥 𝑡𝑗 𝑥
𝑗
𝑉𝑢
D’autre part 𝜏 = = 0.66 𝑀𝑝𝑎 < 𝜏̅
2⁄ ℎ𝑏
3
Alors la hauteur h respecte bien la contrainte ultime de cisaillement.
Ainsi on vérifie bien la condition du non-emploie d’armature transversale pour une dalle :
𝜏 = 0.66 < 0.05 𝑓𝑐28 = 1.75 𝑀𝑝𝑎

VIII. Dimensionnement des poteaux et fondations :

Dans le cadre de ce projet et pour l’exemple du bloc A on dispose de 3 types de poteau


(centrale, de rive et d’angle) de même pour une semelle, on propose donc le détail de calcul
pour un seul type et on présente les résultats des autres.

53 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

Figure 25: Plan de coffrae des poteaux Bloc A

VIII.1 Dimensionnement des poteaux :


La hauteur sous plafond est 6.5m pour le RDC et 5.8m pour l’étage.
Type 1 (65 × 65) 𝑐𝑚² Type 2 (50 × 50) 𝑐𝑚² Type 3 (45 × 45)
𝑐𝑚² On propose le calcul du poteau central (Type 1), sa surface de charge est
456m²/4 et on rappelle que G=12.4 KN/m² et Q=5 KN/m².
456
𝑁𝑢 = (1.35 × 12.4 + 1.5 × 5) × 2 + 1.35𝑃𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑟𝑒 = 5.686 𝑀𝑁
4
𝐿𝑓 = 0.7 𝐿0 = 0.7(6.5 + 0.35) 𝑳𝒇 ≈ 𝟒. 𝟖𝟎 𝒎
𝑎 � 0.85
𝑖𝑚𝑖𝑛 = 2√3 = 0.1876 𝜆 = 25.55 ≤ 50 𝛼 = 0.768
𝑚4 = 𝑖� 𝜆
𝑓 =
𝑚𝑖𝑛 1 + 0.2 ( )
35
𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴= ( − ) = 1.18 𝑐𝑚²
𝑠𝑐
𝛼 𝑓𝑒

0.9𝛾 2
𝐴 = 𝑀𝑎𝑥 (0.2𝐵⁄ ; 4 𝑐𝑚 ⁄ 𝑑𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 )
𝑠𝑐 ,𝑚𝑖𝑛 100 𝑚
𝐴𝑠𝑐,𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 (7.2𝑐𝑚 2 ; 9.6𝑐𝑚² ) = 10.4 𝑐𝑚²
Le choix compatible avec les conditions géométrique du poteau est :
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨 𝟏𝟒 = 12.32𝑐𝑚²
Les armatures transversales :

54 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
∅𝑡 = 6 ∅𝑙
{
𝑚𝑚 ≥ 3
𝑆𝑡 ≤ min(15∅𝑙 ; 40𝑐𝑚; 𝑎 + 10𝑐𝑚) = 21𝑐𝑚

55 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

VIII.2 Vérification de poinçonnement :


VIII.2.1 Vérification de poinçonnement sans chapiteaux :
La charge d’un poteau central (la plus grande charge localisée) est de𝑁𝑢 = 5.68
𝑀𝑁 = 𝑄𝑢 , les dimensions de ce poteau est de(65 × 65), la résistance à 28
jours est 35 Mpa ainsi que la hauteur de la dalle est de 35 cm.
Le périmètre de contour au niveau de la fibre moyenne pour un poteau central est de
(partie documentation). 𝑈𝑐 = (𝑎 + 𝑏 + 2ℎ) × 2 = 4 𝑚.
On a donc 𝑄𝑢 = 5.68 > 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 2.205 on risque donc le poinçonnement, pour
y remédier, on a deux solutions ; soit d’augmenter l’épaisseur de la dalle soit de prévoir des
chapiteaux, la deuxième solution est celle retenue dans le cadre du présent projet, c’est la
solution optimale.

VIII.2.2 Calcul des chapiteaux :


Les chapiteaux peuvent avoir plusieurs configurations, les plus utilisés sont la forme droite et
la forme tonique. Vu la simplicité de coffrage et d’exécution on opte pour un chapiteau droit.

Avec ℎ1 = 1.5ℎ ≈ 55 𝑐𝑚

𝐴 = 𝑎 + 6ℎ = 2.75𝑚

La vérification de poinçonnement en présence


des chapiteaux doit être faite doublement, à Nu
du poteau ; avec les dimensions de poteaux
pour la charge concentrée et la hauteur du
chapiteau, la deuxième vérification à Nu du
Figure 26:Chapiteau droit chapiteau, avec comme charge concentré le
chapiteau lui-même et pour la hauteur on
utilisera h.

A nu du poteau :
𝑈𝑐 = (0.65 + 0.65 + 2 × (0.55 + 0.35)) × 2 = 6.2𝑚
𝑄𝑢 = 5.68 < 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 8.788 Vérifiée
A nu du chapiteau :
𝑈𝑐 = (2.75 + 2.75 + 2 × 0.35) × 2 = 12.4 𝑚
𝑄𝑢 = 5.68 < 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 6.83 Vérifiée
On constate donc que la dimension du chapiteau est convenable pour résister au

56 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint
poinçonnement.

57 | P a g e
Chapitre III : Dalle en béton précontraint

VIII.3 Dimensionnement des semelles :


L’ancrage des fondations dans le sol doit être minimum à 0.8m et 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 5 𝑏𝑎𝑟
(extrait du rapport géotechnique en annexe D).
Dimensionnement d’une semelle centrale (type 1) : 𝑁𝑢 = 5.686
𝑎 𝑁 𝑨 =𝑎 𝐵 = 𝟑𝟒𝟓𝒄𝒎
𝑢
𝐵 ≥√ = 3.37 𝑚 → 𝑩 = 𝟑𝟒𝟓 𝒄𝒎 𝑏
𝑏
𝜎̅̅𝑠̅𝑜̅𝑙

On rajoute donc le poids propre et on vérifie : 𝑁′𝑢 = 5.686 + 𝑃𝑝 (𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑒𝑒𝑑


𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 )
𝑁′𝑢 = 5.931 𝑀𝑁
𝑁′𝑢
𝜎𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 = = 4.98 𝑏𝑎𝑟 < 𝜎̅̅𝑠̅𝑜̅𝑙 = 5 𝑏𝑎𝑟
𝐴×𝐵
On calcul donc les hauteurs utiles :
𝐵−𝑏 𝑑𝑏 ≤ 𝑑𝑎 +
𝑑𝑎 = 2𝑐𝑚=72𝑐𝑚
70𝑐𝑚 4
La hauteur de notre semelle est :

𝒉 = 𝟖𝟎 𝒄𝒎
𝒆 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎 ≥ 𝑚𝑎𝑥{15𝑐𝑚; 12∅ + 6𝑐𝑚}
Le ferraillage correspondant donc est :
𝑁𝑢 (𝐴 − 𝑎 ) 𝑁𝑢 (𝐵 − 𝑏 )
𝐴𝑠𝑎 = = 65.67 𝑐𝑚²
8 𝑠 8 𝜎̅̅𝑠̅𝑜̅𝑙
̅ 𝜎̅̅ = 67.50 𝑐𝑚²
𝑑 𝑑
̅
𝑎
𝐴𝑠𝑏 = 𝑏

Le choix pour les deux sections est de 22 HA20 =69.08 cm² soit :
𝑨𝒔𝒂 = 𝑯𝑨𝟐𝟎/𝒆𝒑𝟏𝟒 𝑨𝒔𝒃 = 𝑯𝑨𝟐𝟎/𝒆𝒑𝟏𝟒

Les plans des autres blocs sont présentés en annexe E

58 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Chapitre IV : Variantes dalles en béton armé

I. Généralités :
I.1 Aperçu Historique et développement du béton armé :
Le béton armé est un assemblage de béton et d’acier. C’est un assemblage complémentaire, le
béton résistant aux efforts de compression et l’acier aux efforts de traction. Le bloc d’acier
constitue ce qu’on appelle l’armature. Il est fortement utilisé comme matériau de construction
dans la réalisation de gros œuvre.
Joseph Louis Lambot, ingénieur français, décida en 1848 d’associer de l’acier avec du béton.
Les prémices du béton armé étaient nées.
Monier, jardinier à Versailles, décida quelques années plus tard d’utiliser la même technique
pour fabriquer des bacs à fleurs.
Des mathématiciens comme Hennebique élaborèrent des méthodes de calcul pour une
utilisation cadrée du béton armé, mais il faut attendre les années 80 pour que des normes de
calculs soient fixées.

I.2 Types des dalles béton armé :


Les règlements du béton armé tels que le BAEL et L’euro-code 3 prévois plusieurs types de
structure en béton armé, tels les poteaux, les poutres …etc.
Dans le présent chapitre nous nous intéressons principalement aux calculs des dalles en béton
armé, on propose deux types de dalles pleines :

Plancher dalle:

Dans cette variante comme celle proposée pour le béton précontraint, il n’y a pas des poutres
noyées, avec retombé non plus. Les sollicitations sont ainsi transmises de la dalle directement
aux poteaux, les moments de calcul sont à élaborer comme décrit dans la page 22, puis les
calculs de ferraillage sont identiques à ceux d’une section rectangulaire en flexion simple dans
les deux sens.

Dalle pleine sur deux appuis (Dalle-Poutre-Poteaux) :

Cette variante est celle quasiment utilisée pour les ouvrages courants, il s’agit d’une dalle qui
repose sur des poutres (soit dans un seul sens ou dans les deux), les poutres ainsi transmis les
charges aux poteaux sur lesquels il repose, dans le cas de notre projet on est contraint de
choisir un seul sens de portée afin d’espacer les poteaux raisonnablement pour mieux
exploiter l’usine.

49 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Le calcul de ce type des dalles est donc identique d’une section rectangulaire en flexion
simple dans un seul sens, le sens secondaire est calculé forfaitairement, puis il faut
dimensionner les poutres.

II. Hypothèses de calcul :


II.1 Matériaux utilisés :
Le béton :

La résistance caractéristique : 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑝𝑎 en cas de


= 1.4+0.95 𝑓𝑐28
𝑗
j<28 𝑓𝑐𝑗 𝑗

Module Elastique du béton : 1⁄


= 11 000 3
𝐸𝑏𝑗 )
(𝑓𝑐𝑗
Acier d’armature :
Limite d’élasticité des armatures passives : fe= 500 𝑀𝑃𝑎
Module d’élasticité des armatures passives : 𝐸𝑝= 200 000 𝑀𝑃𝑎
Et on opte pour un enrobage de 3 cm, et pour la vérification on choisit la fissuration
préjudiciable.
II.2 Charges hors poid propre de la structure :
La charge d’exploitation en tout niveau est Q = 5 KN/m²
Donc on a G1(hors pp)= 3.64 qu’on l’arrodit à G=3.7 KN/m²
II.3 Combinaisons de charges :
les valeurs des combinaisons des charges à sont les suivantes :
En ELU : 1.35G+1.5Q
En ELS : G+Q

III. Plancher-dalle :
III.1 Plan de coffrage :
Dans ce chapitre nous proposons l’étude du 1er joint de la conception ci-dessus :

50 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

1
Détail voir page 22

51 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Figure 27: Plan du joint 1 dalle plancher

III.2 Schéma mécanique :


On constate donc qu’on dispose de 5 travées dans les deux sens, dans cet exemple de calcul
on propose l’étude du plancher dalle. La procédure de calcul des moments est identique à
celle développé en page 28. (la largeur est de 1m)

Il s’agit donc du schéma suivant :

Figure 28: schéma mécanique pour l'étude du joint 1 Plancher dalle

III.3 Pré-dimensionnement de la dalle :


Le pré-dimensionnement de la dalle est assuré par la formule suivante :

1⁄ < < 1⁄
35 𝑙 30
19 𝑐𝑚 < ℎ < 22 𝑐𝑚
Pour des raisons relatives à la vérification vis-à-vis le poinçonnement on opte pour h=25 cm.
Le poids propre est donc 𝐺𝑝𝑝 = 0.25 × 25 = 6.25 𝐾𝑁/𝑚 donc 𝐺 = 9.95
𝐾𝑁/𝑚

52 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

III.4 Sollicitations de calcul :


Pour n’encombrer pas le mémoire de formule on se contentera de donner les résultats finaux
élaboré par la même procédure décrite en partie du plancher dalle en béton précontraint.
Pour la bande centrale :
Travée Travée Travée Travée Travée
A2 A3 A4 A5
1 2 3 4 5
Mmax 72,3 -42,3 50,7 -30,4 51,9 -30,4 53,2 -42,3 72,3
ELU
Mmin 43,1 -23,0 15,2 -16,6 26,2 -16,6 12,7 -23,0 43,1

Mmax 51,6 -29,9 35,9 -21,5 37,0 -21,5 37,6 -29,9 51,6
ELS
Mmin 32,2 -17,0 12,3 -12,3 19,9 -12,3 10,6 -17,0 32,2
Tableau 31: Joint 1 Tableau des moments pour la bande centrale en ELU et ELS (KN.m/m)

Donc pour la bande centrale on propose de dimensionner avec le moment maximal pour
simplifier l’étude et uniformiser le ferraillage pour une rentabilité meilleur sur le chantier en
période d’exécution.
𝐸𝐿𝑈: 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 72.3 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝐸𝐿𝑈: 𝑀𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 =
−42.3 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
𝐸𝐿𝑆: 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 51.6 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝐸𝐿𝑆:
𝑀𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 = −29.9 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
Travée Travée Travée Travée Travée
A2 A3 A4 A5
1 2 3 4 5
Mmax 108,4 -98,6 76,1 -71,0 77,8 -71,0 79,8 -98,6 108,4
ELU
Mmin 64,7 -53,7 22,8 -38,7 39,3 -38,7 19,0 -53,7 64,7

Mmax 77,4 -69,7 53,9 -50,2 55,5 -50,2 56,4 -69,7 77,4
ELS
Mmin 48,3 -39,8 18,4 -28,6 29,8 -28,6 15,9 -39,8 48,3
Tableau 32: Joint 1 Tableau des moments pour la bande d’appuis en ELU et ELS (KN.m/m)

Donc de la même manière le dimensionnement sera avec le moment maximal, tous les
moments minima sont >0 et donc pas de traction en haut à mi-travée.
𝐸𝐿𝑈: 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝐿𝑈: 𝑀𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 = −98.6 𝐾𝑁.
108.4 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝑚/𝑚
𝐸𝐿𝑆: 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝐿𝑆: 𝑀𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 = −69.7 𝐾𝑁.
77.4 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚 𝑚/𝑚
Par la même procédure développée en page 33 on trouve les résultats suivant pour l’effort
tranchant :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5 Appui 6 Appui 7

53 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
Vw 0,00 -80,19 -67,35 -68,79 -71,87 -60,52 0,00
Ve 60,52 71,87 68,79 67,35 80,19 0,00 0,00
Tableau 33: joint 1, effort tranchant en ELU (KN/m)

54 | P a g e
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L’effort tranchant maximal en valeur absolu est celui qui a eu lieu à gauche de l’appui 2 :
|𝑉𝑢 | = 80.2 𝐾𝑁/𝑚
III.5 Dimensionnement de la dalle à l’ELU :
Pour la bande centrale :
𝑀𝑢 0.85𝑓𝑐28
𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡: 𝜇= = 0.106 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎̅̅ = = 14.17 𝑀𝑝𝑎
𝑏𝑑 𝜎̅𝑏2
̅ 𝑏
𝛾𝑠
𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2µ) = 0.141 𝑙𝑒 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑠𝑡: 𝑍 = 𝑑 (1 −
0.4𝛼)
= 20.76 𝑐𝑚

𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 � = 𝟖. 𝟎𝟗 𝒄𝒎²
𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝑨𝒔𝒕 𝑢
=
𝑍𝑓
⁄𝛾 �
𝑒
Pour les chapeaux on trouve :

𝜇 = 0.062 𝛼 = 0.08 𝑍 = 21.3 𝑐𝑚


𝑨𝒔𝒕 = 𝟒. 𝟓𝟕 𝒄𝒎²
Pour la bande d’appuis :

𝜇 = 0.158 𝛼 = 0.216 𝑍 = 20.10 𝑐𝑚


𝑨𝒔𝒕 = 𝟏𝟐. 𝟒𝟏 𝒄𝒎²

Pour les chapeaux on trouve :

𝑍 = 20.28
𝜇 = 0.144 𝛼 = 0.195 𝑐𝑚
𝑨𝒔𝒕 = 𝟏𝟏.
𝟒𝟖 𝒄𝒎²
III.6 Dimensionnement de la dalle à l’ELS :
Le dimensionnement à l’ELS est élaboré de telle sorte à respecter les conditions de service (la
flèche) et donc, on est dispenser de ce calcul pour les chapeaux, cependant il est obligatoire à
mi travée.
Pour la bande centrale
� 𝛽1 = 0.885 𝐾1 =
𝜇1 �= 0.00533
𝑠
= 28.48 2
��
�𝑑
2
𝜎̅
55 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
𝜎̅𝑠 = 𝑓𝑒 ; 110√ɳ𝑓𝑡28 ) = 201.63 𝑀𝑝𝑎
𝑚𝑖𝑛 (
3
̅𝜎̅𝑠̅
𝜎 = = 7.08 𝑀𝑝𝑎 ≤ 𝜎̅̅ = 15𝑀𝑝𝑎
𝑏 𝑘1 𝑏

𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 ′ �
�= 𝟏𝟑. 𝟐𝟓 𝒄𝒎²
𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝑨𝒔𝒕 𝑠
=
𝛽1 𝑑
𝜎̅𝑠
Pour la bande d’appui :

56 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

𝜇1 = 0.00793

𝛽1 = 0.865 𝐾1 = 22.04 𝜎𝑏 = 9.15 < 15 𝑀𝑝𝑎


𝑨𝒔𝒕 = 𝟐𝟎. 𝟏𝟕 𝒄𝒎²

III.7 Choix du ferraillage de la dalle :


En se basant sur ce qui précède nous choisissons donc le ferraillage maximale entre les deux,
puis on calcul l’espacement entre les armatures pour simplifier l’exécution sur chantier, les
résultats sont récapitulé dans le tableau ci-dessous :
Bande d'appuis Bande centrale
Ferraillage Mi- travée Chapeau Mi- travée Chapeau
ELU 12,41 cm² 11,48 cm² 8,09 cm² 4,57 cm²
ELS 20,17 cm² - 13.25 cm² -
MAX 20,17 cm² 11,48 cm² 13.25 cm² 4,57 cm²
Choix 11 HA 16 8 HA 14 9 HA 14 5 HA 12
HA/ep (cm) HA16/ep 8 HA 14/ep 12 HA 14/ep 10 HA 12/ep 12
Tableau 34: Joint1 Tableau de férraillage de la dalle pleine –variante plancher dalle-

III.8 Vérification vis-à-vis le poinçonnement :


III.8.1 Vérification de poinçonnement sans chapiteaux :
La charge d’un poteau central (la plus grande charge localisée) est de𝑁𝑢 = 1.904 =
𝑄𝑢 , les dimensions de ce poteau est de(50 × 50), la résistance à 28 jours est 25
Mpa ainsi que la hauteur de la dalle est de 25 cm.
Le périmètre de contour au niveau de la fibre moyenne pour un poteau central est de
(partie documentation). 𝑈𝑐 = (𝑎 + 𝑏 + 2ℎ) × 2 = 3 𝑚.
On a donc 𝑄𝑢 = 1.904 > 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 0.84 on risque donc le poinçonnement, pour
y remédier, on a deux solutions ; soit d’augmenter l’épaisseur de la dalle soit de prévoir des
chapiteaux, la deuxième solution est celle retenue dans le cadre du présent projet, c’est la
solution optimale.
III.8.2 Calcul des chapiteaux :
Comme expliciter pour le plancher dalle en précontrainte, (page 47): on procède au calcul des
chapiteaux :
Avec ℎ1 = 1.5ℎ ≈ 40 𝑐𝑚 𝐴 = 𝑎 + 6ℎ = 2𝑚
A nu du poteau :
𝑈𝑐 = (0.5 + 0.5 + 2 × (0.40 + 0.25)) × 2 = 4.6𝑚
𝑄𝑢 = 1.904 < 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 3.364 Vérifié
A nu du chapiteau :
𝑈𝑐 = (2 + 2 + 2 × 0.25) × 2 = 4.5𝑚

57 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

𝑄𝑢 = 1.904 < 0.045 𝑈𝑐 × ℎ0 × 𝑓𝑐𝑗 = 3.29


Vérifiée On constate donc que la dimension du chapiteau est
convenable pour résister au poinçonnement.
III.9 Dimensionnement des poteaux:
Pour le joint 1 on dispose de 3 types de poteau
(centrale, de rive et d’angle) de même pour une
semelle, on propose donc le détail de calcul pour un
seul type et on présente les résultats des autres.

La hauteur sous plafond est 6.5m pour le RDC et


5.8m pour l’étage.

Type 1 (50 × 50)


Type 3
𝑐𝑚²
(40 × 40) Figure 29 : Plan de coffrae des poteaux joint 1
Type 2 (45 × 45)
𝑐𝑚²
𝑐𝑚²
On propose le calcul du poteau central (Type 1), sa surface de charge est 167m²/4 et on
rappelle que G=9.95 KN/m² et Q=5 KN/m².
167
𝑁𝑢 = (1.35 × 9.95 + 1.5 × 5) × 2 + 1.35𝑃𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑟𝑒 = 1.904 𝑀𝑁
4
𝐿𝑓 = 0.7 𝐿0 = 0.7(6.5 + 0.25) 𝑳𝒇 ≈ 𝟒. 𝟕𝟐 𝒎

𝑖𝑚𝑖𝑛 𝑎 � 0.85
= 2 3 = 0.1443 𝜆 = 32.74 ≤ 50 𝛼 = 0.723

𝑚4 = 𝑖� 𝜆
𝑓 =
𝑚𝑖𝑛 1 + 0.2 ( )
𝑁𝑢
𝐴 35
𝐵𝑟 𝛾𝑠
𝑓𝑐28 2
�) = −37.6 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑨𝒔𝒄 = 𝟎 𝒄𝒎²
𝑠𝑐 =( − 𝑓 𝑐
𝛼 0.9𝛾 𝑒 2
𝐴 = 𝑀𝑎𝑥 (0.2𝐵⁄ ; 4 𝑐𝑚 ⁄ 𝑑𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 )
𝑠𝑐 ,𝑚𝑖𝑛 100 𝑚
𝐴𝑠𝑐,𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 (5𝑐𝑚 2; 8𝑐𝑚² ) = 8 𝑐𝑚²
Le choix compatible avec les conditions géométrique du poteau est :
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨 𝟏𝟐 = 9.04 𝑐𝑚²
Les armatures transversales :

∅𝑡 = 6 ∅𝑙
{
3
𝑚𝑚 ≥
De la même manière :

58 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
𝑆𝑡 ≤ min(15∅𝑙 ; 40𝑐𝑚; 𝑎 + 10𝑐𝑚) = 16 𝑐𝑚
Poteaux de rive :
Poteaux d’angle :
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨
𝟏𝟐 = 9.04 𝑐𝑚²
𝟏𝟐 = 9.04 𝑐𝑚²

59 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Remarque : On constate donc que même si la charge diminue ainsi que les dimensions des
poteaux on grade le même ferraillage, ceci est due aux dispositions réglementaires dues à la
géométrie carrée du poteau.

III. 0 Dimensionnement des semelles:


De la même manière que les poteaux, la figure 30 indique qu’on a trois semelles types,
l’exemple de calcul ci-dessous correspond à une semelle centrale.
L’ancrage des fondations dans le sol doit être minimum à 0.8m et 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 5 𝑏𝑎𝑟
(extrait du rapport géotechnique en annexe D).
𝑎 𝑁𝑢 𝑩 = 𝟐𝟎𝟎 𝒄𝒎
𝐵 ≥√ = 𝐵
𝑨 = 𝑎 = 𝟐𝟎𝟎 𝒄𝒎
1.957 𝑚 𝑏
𝑏
𝜎̅ ̅𝑠𝑜̅ ̅
̅𝑙

On rajoute donc le poids propre et on vérifie : 𝑁′𝑢 = 1.904 + 𝑃𝑝 (𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑒𝑒𝑑


𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢)
𝑁′𝑢 = 1.954 𝑀𝑁
𝑁′𝑢
𝜎𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 = = 4.89 𝑏𝑎𝑟 <
𝐴 ×𝜎 ̅𝐵
𝑠̅ 𝑜
̅̅
̅𝑙 = 5 𝑏𝑎𝑟
On calcul donc les hauteurs utiles :
𝑑𝑎 𝐵−𝑏 𝑑𝑏 ≤ 𝑑𝑎 + 2𝑐𝑚 = 40𝑐𝑚
= 4 = 38𝑐𝑚

La hauteur de notre semelle est :


𝒉 = 𝟒𝟓 𝒄𝒎
𝒆 = 𝟐𝟑 𝒄𝒎 ≥ 𝑚𝑎𝑥{15𝑐𝑚; 12∅ + 6𝑐𝑚}
Le ferraillage correspondant donc est :
𝑁𝑢 (𝐴 − 𝑎 ) 𝑁𝑢 (𝐵 − 𝑏 )
𝐴𝑠𝑎 = = 21.07 𝑐𝑚²
8 𝑠 8 𝜎̅̅𝑠̅𝑜̅𝑙
𝑑 ̅ 𝜎̅̅ = 22.18 𝑐𝑚² 𝑑
̅
𝑎
𝐴𝑠𝑏 = 𝑏

Le choix pour les deux sections est de 15 HA14 =23.1 cm² soit :
𝑨𝒔𝒂 = 𝑯𝑨𝟏𝟒/𝒆𝒑𝟏𝟐 𝑨𝒔𝒃 = 𝑯𝑨𝟏𝟒/𝒆𝒑𝟏𝟐
Les plans des autres joints serons présentés en annexe F

IV. Dalle pleine sur deux appuis (Dalle poutre poteaux) :


IV.1 Plan de coffrage :
Dans ce chapitre nous proposons l’étude du 1er joint de la conception ci-dessus :

60 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Figure 30: Plan du joint 1 dalle-poutre-poteaux

IV.2 Schéma mécanique :


On constate donc qu’on dispose de 5 travées pour la dalle dans un seul sens porteur, ainsi
pour les poutres on aura trois types à dimensionner ; poutre centrale, poutre de rive et la
poutre voisine à la poutre de rive (une majoration de 10% est prévue par la méthode de
Caquot)

Il s’agit donc pour la dalle du schéma suivant :

Figure 31: schéma mécanique pour l'étude de la dalle (joint 1) dalle-poutre-poteaux

Et pour les poutres on trouve le schéma suivant :

Figure 32: schéma mécanique pour l'étude de la poutre (joint 1) dalle-poutre-poteaux


Pré-dimensionnement :
pré-dimensionnement de la dalle
Le pré-dimensionnement de la dalle est assuré par la formule suivante :
ℎ 19 𝑐𝑚 < ℎ < 22 𝑐𝑚
1⁄ <50 < 1⁄
𝑙 40
61 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

On opte pour h=25 cm. Le poids propre est donc 𝐺𝑝𝑝 = 0.25 × 25 = 6.25
𝐾𝑁/𝑚 donc 𝐺 = 9.95 𝐾𝑁/𝑚

pré-dimensionnement des poutres :

La portée est uniformisée à une longueur de 10.95 m


𝑙
ℎ> = 0.91
𝑚 12
Le choix raisonnable de la section est une hauteur de 95 cm cependant comme on a choisi une
largeur b= 45, on peut garder pour une poutre de rive une hauteur de 90 cm, pour une poutre
centrale h= 95 cm, et pour une poutre voisine à la poutre de rive on prend h= 100 m

Remarque : pour les hauteurs choisies, nous nous somme basé sur le calcul avec plusieurs
hauteurs (90, 95, 100 et 105) puis nous avons choisi la hauteur la plus rentable (qui fait
travailler le béton à son ultime (µ>0.104) et qui garde un taux de ferraillage raisonnable et
réalisable sur chantier ainsi qu’il respecter les conditions pour vibration de béton.

IV.3 Sollicitations de calcul :


Afin d’éviter la répétions dans le présent mémoire, on se contentera de donner les données et
les résultats finaux élaboré par la méthode de Caquot minoré. (Page 21). :

IV.3.1 Sollicitations pour le calcul de la dalle :


Les moments et les efforts sont élaborer pour 1 m de largeur, les charges de calcul donc
sont :G=9.95 KN/m et Q= 5 KN/m

Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3 A4 Travée4 A5 Travée5

Mmax 90,4 -70,4 63,4 -50,7 68,0 -50,7 63,4 -70,4 90,4
ELU
Mmin 53,9 -38,3 19,0 -27,6 29,6 -27,6 19,0 -38,3 53,9

Mmax 64,5 - 44,9 - 48,4 - 44,9 - 64,5


ELS
Mmin 40,3 - 15,3 - 22,8 - 15,3 - 40,3
Tableau 35:Joint 1 Tableau des moments pour le calcul de la dalle en ELU et ELS (KN.m/m)

Par la même procédure développée en partie de la précontrainte (Page 33) on trouve les
résultats suivant pour l’effort tranchant :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5 Appui 6 Appui 7
Vw 0,00 -80,19 -67,35 -68,79 -71,87 -60,52 0,00
Ve 60,52 71,87 68,79 67,35 80,19 0,00 0,00
Tableau 36: joint 1, effort tranchant en ELU (KN/m)

62 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

L’effort tranchant maximal en valeur absolu est celui qui a eu lieu à gauche de l’appui 2 :
|𝑉𝑢 | = 80.2 𝐾𝑁/𝑚
IV.3.2 Sollicitations pour le calcul des poutres :
La surface de charge des poutres nous propose deux types de poutres ; une centrale et une
deuxième de rive, cependant la méthode de Caquot (minorée) nous oblige d’en rajouter une
troisième celle voisine de la poutre de rive avec des charges majorées de 10% par rapport à
une poutre centrale.
L’entraxe ou la longueur qui sera supportées par la poutre est de 6.45 m pour une poutre
centrale, et de 3.23 m pour les poutres de rive.
Poutre centrale :
𝑮 = 6.45 × 9.95 + 𝑝𝑝 = 𝟔𝟖. 𝟔𝟕 𝑲𝑵/𝒎 𝑸 = 6.45 × 5 = 𝟑𝟐. 𝟐𝟓
𝑲𝑵/𝒎
Poutre de rive :
𝑮 = 3.23 × 9.95 + 𝑝𝑝 = 𝟑𝟒. 𝟑𝟒 𝑲𝑵/𝒎 𝑸 = 3.23 × 5 = 𝟑𝟒. 𝟑𝟒
𝑲𝑵/𝒎
Poutre voisine à la poutre de rive :
𝑮 = 1.1 × 68.67 + 𝑝𝑝 = 𝟕𝟓. 𝟓𝟒 𝑲𝑵/𝒎 𝑸 = 1.1 × 32.25 = 𝟑𝟓.
𝟒𝟖𝑲𝑵/𝒎
On calcul donc les moments maxima et minima via la méthode des trois moments, les
résultats sont récapitulé ci-dessous :
Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3
Mmax 1647,7 -1305,5 1188,1 -1305,5 1647,7
ELU
Mmin 1000,3 -732,3 278,0 -732,3 1000,3
Mmax 1178,6 - 840,7 - 1178,6
ELS
Mmin 747,0 - 234,0 - 747,0
Tableau 37: Tableau des moments de calcul pour une poutre centrale (joint 1)

Pour une poutre de rive les moments sont plus aisés comme on constate dans le tableau suivant :
Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3
Mmax 824,0 -652,9 594,2 -652,9 824,0
ELU
Mmin 500,2 -366,2 139,0 -366,2 500,2
Mmax 589,4 - 420,4 - 589,4
ELS
Mmin 373,6 - 117,0 - 373,6
Tableau 38: Tableau des moments de calcul pour une poutre de rive (joint 1)

Cependant pour une poutre voisine à une poutre de rive, faut de majoration proposée par la
méthode de Caquot les moments sont un peu plus lourds :
Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3
Mmax 1812,6 -1436,2 1307,0 -1436,2 1812,6
ELU
Mmin 1100,4 -805,6 305,8 -805,6 1100,4
Mmax 1296,5 - 924,9 - 1296,5
63 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
Mmin 821,8 - 257,4 - 821,8
ELS
Tableau 39: Tableau des moments de calcul pour une poutre voisine à une poutre de rive (joint 1)

64 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Remarque 1: On constate que tous les moments minima sont positifs et donc on n’a pas
besoins d’armature de traction on haut à mi-travée.
Remarque 2: Pour le calcul des moments sur appuis on n’en sera pas besoin à l’ELS,
puisqu’on n’a pas une condition de flèche.

De la même procédure développée ci-avant, on trouve les valeurs de l’effort tranchant


maximum en valeur absolue pour calcul et vérification des armatures transversales,
récapitulées dans le tableau suivant (le détail de calcul n’est pas cité pour n’encombrer pas le
rapport) :
Travée1 Travée2 Travée3 Travée4 Travée5
P. centrale 540,0 483,7 463,1 483,7 540,0
P. de rive 270,1 241,9 231,6 241,9 270,1
P. voisine à
594,1 532,1 509,5 532,1 594,1
la rive
Tableau 40: Tableau des efforts tranchants pour vérification et calcul des armatures transversales (joint 1) en KN

IV.4 Dimensionnement de la dalle :


La dalle reposera sur les poutres, elle se comporte donc elle-même comme une poutre d’un
mètre de largeur et de hauteur h= 25 cm avec G=9.95 KN/m et Q=5 KN/m.

Ferraillage de la direction principale (Lx):


Le calcul par exemple pour la première travée donne :
μ=0.132 α=0.177 Z=20.44 cm
Ast=10.7 cm²
𝜇1=0.00661 𝛽1=0.874 𝐾1=24.68 𝜎𝑏=8.17<15 𝑀𝑝𝑎
𝑨𝒔𝒕=16.47 𝒄𝒎²
Il est clair que le ferraillage à garder est celui de l’ELS, le choix est de 11 HA14= 16.94 cm²
par mètre, soit : HA14/ep 8cm.
Ferraillage de la direction secondaire (Ly):

Le BAEL propose forfaitairement une section de ferraillage 𝐴𝑠𝑡,𝑥


𝐴𝑠𝑡,𝑦 = ⁄
4
Donc pour la première travée on a : 𝐴𝑠𝑡,𝑦 = 4.16 𝑐𝑚²
Le choix est de 6 HA10 = 4.74 cm² par mètre, soit : HA10/ep 18cm.
Ferraillage pour exécution:
De la même procédure on développe les résultats ci-dessous :

Travée1 Travée2 Travée3 Travée4 Travée5


Ferraillage
HA14/ep 8 HA14/ep 12 HA 14/ep 12 HA14/ep 12 HA14/ep 8
Ax

65 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
Ferraillage
HA10/ep 18 HA8/ep 18 HA8/ep 18 HA8/ep 18 HA10/ep 18
Ay
Tableau 41: Ferraillage de la dalle, variante dalle-poutre-poteaux joint 1

66 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

IV.5 Dimensionnement des poutres :


Dans ce paragraphe on détaillera le calcul de la poutre centrale, puis on se contentera de
présenter les résultats des autres types.

La poutre centrale(45 × 95), le détail qui suit est celui de la première et dernière travée:

Armatures longitudinales:

Les caractéristiques de la poutre sont :


μ=0.305 α=0.470 Z=74.70 cm
𝑨𝒔𝒕=50.73 𝒄𝒎²
𝜇1=0.01535 𝛽1=0.827 𝐾1=13.9 𝜎𝑏=14.51<15 𝑀𝑝𝑎
𝑨𝒔𝒕=76.83 𝒄𝒎²
Le choix est donc de 16 HA25 =78.56 cm² : deux nappes de 6 HA25 et une troisième de 4
HA25, ceci correspond à un espacement entre les armatures de ep= 4.8 cm >1.5 Cg.
avec Cg est le diamètre maximale des granulats utilisée dans le béton (2.5 cm dans notre cas).
Armatures transversale:
On calcul la contrainte tangentielle ayant lieu en première travée
𝑉𝑢
τu = = 2.15 𝑀𝑃𝐴
0.15∗𝑓𝑐28 𝑏 𝑑
τ̅u = min ( ; 4𝑀𝑃𝐴) = 3𝑀𝑃𝐴 (Cas de FP)


𝑏

τu < τ̅u La résistance de béton est donc justifiée


Calcul des aciers :
Le choix des aciers transversaux ; on opte pour un cadre et trois épingles de HA10, ce choix
est en fonction de la disposition des armatures longitudinales (6 HA25 par nappe), alors on a :
𝜙𝑡 = 10 𝑚𝑚 et 𝜙𝑙 = 25 𝑚𝑚
L’espacement :
0.9 𝐹𝑒 𝐴𝑡
𝑆𝑡 ≤ On prend St = 19cm
1.15𝑏 (𝜏 − 0.3 = 19.13 𝑐𝑚
� )
𝑘𝑓
𝑡28
Les conditions complémentaires :
St=19 cm Min (0.9 x d; 40 cm) = 40 cm
𝐹𝑒 𝐴𝑡
0.4 𝑀𝑝𝑎 ≤ = 0.28 𝑀𝑝𝑎
𝑆𝑡
𝑏
𝜙𝑡 𝑚𝑖𝑛 ( ;
ℎ 𝜙𝑙 ;
67 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé
𝑏 ) = 25 𝑚𝑚 𝜙𝑡 = 10 𝑚𝑚
35 10

Donc le choix de notre section est valable.


A ces armatures là on rajoute des armatures de peaux

68 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

Par la même procédure on effectue le calcul pour chaque travée, puis pour les autres types
des poutres, ce qui donne comme résultats :

A1 Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3 A4


Long. 3 HA20 16 HA25 8 HA20 11 HA25 8 HA20 16 HA25 3 HA20
6 HA10 6 HA10 6 HA10
Trans. - - - -
/19cm /21cm /19cm
Tableau 42: Tableau de ferraillage de la poutre centrale –variante dalle-poutre-poteaux- (joint 1)

A1 Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3 A4


Long. 4 HA12 13 HA20 6 HA14 9 HA20 6 HA14 13 HA20 4 HA12
5 HA8/ 3 HA10/ 5 HA8/
Trans. - - - -
18cm 19cm 18cm
Tableau 43 : Tableau de ferraillage de la poutre de rive –variante dalle-poutre-poteaux- (joint 1)

A1 Travée1 A2 Travée2 A3 Travée3 A4


Long. 5 HA20 17 HA25 10 HA20 12 HA25 10 HA20 17 HA25 5 HA20
6 HA10 6 HA10 6 HA10
Trans. - - - -
/18cm /20cm /18cm
Tableau 44: Tableau de ferraillage de la poutre voisine à la poutre de rive –variante dalle-poutre-poteaux- (joint 1)

Les résultats des autres joints pour le métré afin d’étudier les prix seront présentés en annexe.

IV.6 Dimensionnement des poteaux:


Pour le joint 1 on dispose de 3 types de poteau (centrale, de rive et d’angle) de même pour
une semelle, on propose donc le détail de calcul pour un seul type et on présente les résultats
des autres.
La hauteur sous plafond est 6.5m
pour le RDC et 5.8m pour l’étage.

Type 1 (60 × 60) 𝑐𝑚²

Type 2 (50 × 50) 𝑐𝑚²

Type 3 (40 × 40) 𝑐𝑚²

On propose le calcul du poteau


central (Type 1), sa surface de charge
est 297m²/4 et on rappelle que
G=9.95 KN/m² et Q=5 KN/m².
𝑁𝑢 = 3.206
𝑳𝒇 ≈ 𝟒. 𝟕𝟐
𝒎
𝑖𝑚𝑖𝑛 = Figure 33 : Plan de coffrae des poteaux joint 1
0.1732 𝑚 4
𝐿𝑓
𝜆 = �𝑖𝑛 = 38.97 ≤ 50
𝑖 0.85
� 𝛼 =
69 | P a g e
Chapitre
𝜆
IV : Dalles en béton armé
1 + 0.2 ) (
35 =
0.1
73
2

70 | P a g e
Chapitre IV : Dalles en béton armé

𝑨𝒔𝒄 = 𝟎 𝒄𝒎² 𝐴𝑠𝑐,𝑚𝑖𝑛 = 8 𝑐𝑚²


Le choix compatible avec les conditions géométrique du poteau est :
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨 𝟏𝟒 = 12.32 𝑐𝑚²
Les armatures transversales :

∅𝑡 = 6
{
𝑚𝑚
𝑆𝑡 = 21
De même on a : 𝑐𝑚
Poteaux de rive :
Poteaux d’angle :
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨
𝑨𝒔𝒄 = 𝟖 𝑯𝑨
𝟏𝟐 = 9.04 𝑐𝑚²
𝟏𝟐 = 9.04 𝑐𝑚²
Remarque : On constate donc que même si la charge diminue ainsi que les dimensions des
poteaux on grade le même ferraillage, ceci est due aux dispositions réglementaires dues à la
géométrie carrée du poteau.

Les schémas d’exécution seront présentés en dernier paragraphe.

IV.7 Dimensionnement des semelles:


Nous avons trois semelles types, pour une semelle centrale, on trouve les résultats suivant.
𝑩 = 𝟐𝟔𝟎 𝒄𝒎 𝑨 = 𝟐𝟔𝟎 𝒄𝒎

𝑁′𝑢 = 1.954
� 𝑁 = 4.98 𝑏𝑎𝑟 < ̅𝜎̅ ̅ ̅
𝑀𝑁 =
′ 𝑠𝑜𝑙

𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑢
𝐴
×
𝐵
= 5 𝑏𝑎𝑟
Les hauteurs utiles :
𝑑𝑎 = 53𝑐𝑚 𝑑𝑏 = 55𝑐𝑚
La hauteur de notre semelle est :
𝒉 = 𝟔𝟎 𝒄𝒎 𝒆 = 𝟐𝟑 𝒄𝒎
Le ferraillage correspondant donc est :
𝐴𝑠𝑎 = 22.18 𝑐𝑚² 𝐴𝑠𝑏 = 21.07 𝑐𝑚²
Le choix pour les deux sections est de 25 HA14 =38.50 cm² soit :
𝑨𝒔𝒂 = 𝑯𝑨𝟏𝟒/𝒆𝒑𝟗 𝑨𝒔𝒃 = 𝑯𝑨𝟏𝟒/𝒆𝒑𝟗

71 | P a g e
Chapitre V : Comparaison technico-économique

Chapitre V : Comparaison technico-économique

I. Comparaison technique :
I.1 Plancher dalle en précontrainte :
Pour une dalle champignon (plancher dalle avec des chapiteaux) en précontrainte, comme
celle étudié dans ce mémoire on regroupe les avantages suivants :
Le coffrage relativement simple
L’absence de la retombée des poutres
Une isolation acoustique respectable
Une inertie thermique
La possibilité d’atteindre des portées importantes avec une faible épaisseur (rentable à
partir des portées de 8 m)
La possibilité de décoffrer avant 28 jours dès que le béton atteint la résistance prévue
pour la mise en tension.
Une rigidité unifiée à tout niveau de la dalle.
Economie possible de faux plafond.
Une meilleure exploitation d’espace grâce à la disposition espacée des poteaux (peu de
poteaux)
Cependant, vu son caractère complexe et regroupant plusieurs aspects dont on doit tenir
compte on trouve les inconvénients suivants :
Consommation du coffrage
Etude relativement complexe, qui doit tenir compte d’un nombre important de
paramètres et veiller à ce qu’on les respecte durant toute la vie de l’ouvrage
Nécessité d’une main d’œuvre spécialisée
Les kits de réalisation sont nombreux, complexes et couteux (gaines, plaques
d’ancrages, dispositions d’ancrage passif …etc.)
Exécution complexe et nécessité d’un personnel qualifié et expérimenté pour le suivi
et la gestion du chantier.
Complexité des dispositions de ferraillage passif.
Investissement initial relativement important.
Nécessité de maintenance durant la vie de l’ouvrage.

I.2 Plancher dalle en béton armé :


Pour une dalle champignon (plancher dalle avec des chapiteaux) en béton armé, on garde les
mêmes avantages cité précédemment à l’exception des portées qui sont limité entre 6 et 7m,
64 | P a g e
Chapitre V : Comparaison technico-économique

ainsi que la nécessité de garder le coffrage jusqu’à maturité du béton. Cependant ce type est
relativement simple en phase d’étude et d’exécution.
Comme inconvénient on trouve :
Consommation de
coffrage
Encombrement de l’espace par des poteaux (les portées sont limitées)
Densité de ferraillage importante
Le poids de la structure ne peut être supportable en cas des sols de faible portance.

I.3 Dalle pleine sur deux appuis :


Une dalle pleine qui repose sur deux appuis présente les avantages suivant :
Les portées dans le sens des poutres porteuses peuvent excéder largement à celui du
plancher dalle en béton armé.
L’étude est la plus simple d’entre les deux variantes citées ci-avant.
Exécution simple vis-à-vis la dalle précontrainte.
La densité des poteaux est entre la variante béton armé et la variante en précontrainte.
Cependant comme inconvénient on trouve :
La retombée des poutres.
Nécessité du faux plafond dans le cas de certains types de bâtiment (les magasins
comme exemple).
Densité de ferraillage importante pour les poutres.
Exécution plus difficile que la dalle champignon en béton armé.
Pour conclure la dalle précontrainte présente plusieurs avantages architecturaux ainsi une
liberté de conception et une meilleur exploitation de l’espace, cependant les dalles pleine
présente une facilité d’exécution et un procédés facilement maitrisable n’ayant recours à la
main d’œuvre spécialisée.

II. Comparaison économique :

L’estimation du coût de projet pour les trois variantes étudiées est basée sur les tableaux de
l’annexe G élaborés manuellement, ainsi pour la variante du corps creux étudié par le bureau
d’étude nous avons tiré le cout à partir du bordereau de prix du marché.

Les prix unitaire de chaque prestation sont volatiles, les prix utilisés donc sont une valeur
approximative déduit à partir de la consultation de plusieurs marchés ainsi en concertation
avec le métreur du bureau d’étude.

65 | P a g e
Chapitre V : Comparaison technico-économique

Les prix ci-dessous ne sont en aucun cas les prix qui correspond au cout réelle d’exécution
mais il ne s’agit que d’une valeur estimative pour comparer les diverses variantes

Plancher dalle Dalle sur deux Dalle


Corps creux
en BA appuis précontrainte
Prix en Dh 4 000 000 6 468 068.85 7 720 860,39 8 876 282.81
Tableau 45: Cout de la partie gros oeuvre pour chaque variante

Remarque : Cette partie correspond à l’estimation du bloc A et son équivalent pour les autres
variantes, ce n’est pas le coût total du projet.

III. Synthèse :

On constate donc que les frais de la dalle précontrainte s’avèrent nettement aux autres
variantes, cependant la dalle en corps creux reste la solution la plus économique de point de
vue cout de construction. Néanmoins il faut tenir compte des avantages de l’exploitation
qu’elle présente surtout en cas de magasins et boutiques où on ne tolère pas une retombée
assez importante comme celle d’ordre de grandeur présentée dans le cadre du présent projet.

66 | P a g e
Conclusion
:
Au terme de ce travail, j’ai pu effectuer l’étude complète de la structure d’une usine avec trois
variantes pour la dalle ; une en précontrainte et deux autres en béton armé afin de les
comparer avec la variante en corps creux étudiée par l’organisme d’accueil, cette expérience
m’a permis aussi de prendre l’initiative de programmation en « VBA » (visuel basic).

L’étude comparative technico-économique permet de tirer comme conclusions :

Une étude analytique (manuelle) correcte pour une dalle en précontrainte est une tâche
lourde vu la complexité des calculs et leur caractère itératif, pour remédier à ce problème la
programmation des feuilles Excel en intégrant des fichiers Macro est la solution envisageable.
Pour une dalle en précontrainte il est plus économique d’augmenter l’épaisseur pour diminuer
la précontrainte, et donc les kits d’installation (câbles, gaines et plaques d’ancrages).
Pour une dalle en béton armé il est plus économique de travailler avec une dalle
champignon qu’une dalle qui repose sur des poutres pour les portées moyennes
Pour les grandes portées la dalle pleine économique est celle qui repose sur des
poutres à condition d’avoir une liberté de hauteur sous plafond pour les retombées.
Pour le présent projet d’usine, la dalle en corps creux est la variante la plus
économique, en effet la hauteur sous-plafond importante (jusqu’à 6.5m) permet d’avoir des
retombées jusqu’à un mètre sans problème architectural.

Dans le cas général, les structures sont souvent contraintes de la hauteur sous plafond surtout
pour les projets qui comptent utiliser des mezzanines tels les magasins et les grandes surfaces.
Dans ce cas-là s’impose l’obligation d’opter pour un plancher dalle, et pour un meilleur
aménagement de l’espace la précontrainte est la solution convenable pour réduire le nombre
de poteaux.

D’autres part les dalles en précontrainte par la post-tension nécessitent une maitrise technique
au niveau de l’étude et de l’exécution. Ce caractère influence de telle sorte à ce que les
organismes d’étude et d’exécution sont clairsemés, et donc peu compétitifs sur le marché. Ce
qui justifie les coûts importants d’exécution.

67 | P a g e
Bibliographie :

Cours de Béton Armé aux états limites, professeur H. Chraïbi, Faculté des sciences et
techniques Marrakech.
Cours de Béton précontraint, professeur H. Chraïbi, Faculté des sciences et techniques
Marrakech.
Cours de calcul des structures, professeur S. Sakami, Faculté des sciences et techniques
Marrakech.
THONIER, H. « Le béton précontraint aux états limites ».Presses de l’école Nationale
des ponts et chaussées (1992).
Ministère de l´Economie, des Finances et de l´industrie Commission Centrale des
Marchés « Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions
en béton précontraint suivant la méthode des états limites - BPEL 91 révisé 99 »
Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992) : Règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites
MICHEL FAHMY, Mushroom slabs (dalle champignon), ETH zürich
SEDIP (Syndicat des Entreprises Distributrices de Précontrainte), « La précontrainte
dans le bâtiment »
THONIER, H. « Le projet béton armé ».SEBTP (SOCIÉTÉ D'ÉDITION DU
BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS) (Edition : 2011).

« DIVERSES METHODES DE CALCUL DES DALLES » Cours et exercices


Exercices corrigés pour les planchers dalles : ÉCOLE POLYTECHNIQUE
FÉDÉRALE DE LAUSANNE INSTITUT DE STRUCTURES – LABORATOIRE
DE
CONSTRUCTION EN BETON, Dr Olivier Burdet, Assistant : S. Plumey, A.
Spasojevic
Cours de « VBA » sur : www.lecompagnon.info/vba-
excel Cours de « VBA » sur :
www.excel-pratique.com/fr/vba.php

68 | P a g e
Annexes
Annexe A : Exemple d’utilisation d’un fichier Excel programmé
Dans cette annexe nous proposons d’expliquer l’exploitation d’un fichier Excel entre autres.
Ce fichier permet de calculer la hauteur minimale, la précontrainte & son excentrement ainsi
d’évaluer les pertes réelle pour vérifier ensuite les contraintes admissibles, sans oublier
d’évaluer les sections en ELU.
La deuxième partie du même fichier concerne les calculs des aciers dans la zone de
régularisation et les vérifications qui en résultent.

Figure1 : Interface des données géométriques

Pour le calcul d’une dalle et comme expliciter dans le corps de ce document en prend une
largeur (b) égale à 1m, cependant dans ce fichier il n’est pas important d’entrer la hauteur
exacte puisqu’on va la recalculer plus tard, sauf qu’il faut garder la même valeur en toutes les
travées, (pour travailler avec une inertie constante), puis il faut entrer les charges.

Figure2:Calcul de moment et effort tranchant pour un plancher dalle

Dans cette partie il faut entrer la largeur totale de la travée considérée pour qu’on puisse
répartir les moments de la même manière (les pourcentages de chaque bande) expliquée en
partie
documentation, ensuite il faut donnée la largeur exacte de la bande d’appui et de la bande
centrale pour obtenir les moments pour une largeur de 1m.

Figure3 : Interface des contraintes admissibles et données de calculs

Les contraintes admissibles sont en fonction de la classe choisie puis il faut entrer les donnée
du câbles, pour les données géométriques et éventuellement la hauteur on a droit de choisir
partir du seuil de « H auto ».

Dans cette section il faut entrer les donnée relatives au calcul des pertes (le module d’Young,
le jour de mise en tension
…etc.) Ensuite, dans les deux
tableaux ci-dessous les
résultats et les paramètres des
pertes seront affichés.
Cependant la valeur exacte
des pertes ne sera affichée
que dans les tableaux
qu’on

Figure 4: Données pour calcul des pertes détaillera par la suite.


Figure 5: Calcul de P et e0

Le fichier est programmé pour copier automatiquement les sollicitations calculées en figure 2.
Ensuite il calcul les moments fictifs en tenant compte de l’estimation de pertes. Il procède
ainsi au calcul de H en fonction des divers moments à mi-travée et sur appuis, la valeur
maximale de H sera celle retenue pour le calcul (souvent cette valeur est fournie par les
moments provenant de la bande d’appui). Cette valeur est celle affichée en figure 3 sous le
nom « H auto », on choisit donc un H pour la rentrer en données géométrique (figure 3).

Le fichier nous calcul donc les diverses précontraintes nécessaires pour chaque section, celle
retenu sera la précontrainte maximale qui doit être transmise à la case P calculée de la figure 3,
pour continuer avec le calcul de l’excentrement, puis sa correction pour choisir finalement
une valeur finale.

Figure 6: Calcul des pertes et précontrainte de calcul

Une fois la valeur de l’excentrement est fixée on maitrise donc le tracé du câble, ce qui
signifie tout paramètre de calcul des pertes est maintenant disponible. En suivant la
procédure
développée en partie documentation on procède aux calculs des six types de perte. Ensuite on
détermine les pertes comme étant un pourcentage de la contrainte initiale pour calculer enfin
les précontraintes P1 et P2 de vérification.

Figure 7: Vérification des contraintes en ELS

On calcul donc les contraintes provenant de chaque sollicitation puis on vérifie avec la
précontrainte la plus défavorable pour chaque moment, les cases à droite sont programmées
pour afficher « OK » si toute les contraintes sont respecter sinon des points d’exclamation
s’affichent et on doit donc refaire le travail (augmenter H ou P, pour augmenter P il suffit
d’améliorer l’estimation des pertes initiale).

Dans cette section la


vérification à l’ELU
suit le même
enchainement décrit
en documentation, les
cases en jaune sont
les données à rentrer
et les résultats seront
donc affichés
(contraintes et déplacement), si la
différence de la section de précontrainte
et le rapport Fb/σ est négative il faut
augmenter la précontrainte ou
compenser cette différence par des
armatures passives.

Figure 8: Vérification à L'ELU


Figure 9: Calcul de l’acier auprès de la zone d'ancrage

Bien que la programmation de cette partie soit délicate, son exploitation est simple. Il suffit
d’entrer les données en cases jaunes pour élaborer le procédé expliqué en partie « efforts
concentrés » de la documentation bibliographique. Il suffit donc de choisir le diamètre avec
lequel on souhaite ferrailler pour obtenir le nombre d’armature nécessaire.
Annexe A1 : Retrait du béton en fonction du climat
Annexe A2 : Caractéristiques des plaques d’ancrage

Figure 1: Les plaques d'ancrage disponible en fonction du diamètre de câble

Figure 2: les forces nominales de mise en tension pour chaque plaque d'ancrage

Figure 3: Les caractéristiques de frottement en fonction du type d’ancrage


Annexe B : Evaluation de la précontrainte pour une h=30 cm (Bloc A)
𝐺𝑝𝑝 = 0.25 × 30 = 7.5 𝐾𝑁/𝑚² 𝐺 = 7.5 + 3.7 ≅ 11.20𝐾𝑁/𝑚²

Par la même procédure développée en III.2 on calcul les moments de chaque bande,
puisqu’on sait que la précontrainte maximale sera celle de la bande d’appui on ne calcul que
par rapport à cette bande, les moments fictifs : (avec λ=0.28)

Travée1 A1 Travée2 A2 Travée3


M'max 345,1 -313,5 241,7 -313,5 345,1
M'min 111,0 -93,3 35,2 -93,3 111,0
Tableau 1:Bloc A-Moments fictifs (G=11.2) de la 1/2 bande d'appui (KN.m/m)

La travée 1 est la travée déterminante pour le calcul de la précontrainte, on sait déjà que la
classe II est la classe optimale alors c’est plus la peine de calculer en classe

𝛥𝑀𝑆
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑜𝑢𝑠−
+
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝜌ℎ
(𝑣𝜎̅ ℎ
̅ ) = 1.277 𝑀𝑁
𝑡̅ 𝑖̅ + 𝑣′𝜎̅𝑡̅ 𝑠

𝑀𝑚𝑎𝑥 + 𝜌𝑣 𝑆
𝑃𝑚𝑖𝑛,𝑠𝑢𝑟− 𝜎̅
̅𝑡̅𝑖
𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 =
= 1.894 𝑀𝑁
𝜌𝑣 + 𝑣 ′ − 𝑑′
La section est sur-critique

Donc 𝑷𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟏. 𝟖𝟗𝟒 𝑴𝑵 classe II.

Même câble utilisé précédemment Donc 𝑭𝟎𝒆𝒇𝒇 = 𝟐𝟐𝟎 𝑲𝑵


𝑃𝑡ℎ
Le nombre de câble est 𝑛 = = 8.6 donc
𝒄â𝒃𝒍 = 𝟗 𝒄â𝒃𝒍𝒆𝒔
on a 𝒏 𝒆𝒔
𝐹0

On utilise alors une plaque d’ancrage de capacité 5 câbles et une autre de 4 câbles, par
conséquent 2 gaines de dimensions convenables, ceci pour chaque m de largeur de la bande
d’appui.

Le volume de béton à utiliser est de : 𝐵 = 0.30 × 1 × 1 soit0.3 𝑚 3 /𝑚𝑙


Annexe C : Quelques images en temps de construction d’une dalle
précontrainte

Figure 1:câble de précontrainte Figure 2:installations des réservations de plaque d’ancrage actif

Figure 3:une plaque d’ancrage et sa réservation dans le coffrage Figure 4:acier de régularisation et gaine des câbles

Figure 5: ancrage passif


Figure 6: Perspective sur le ferraillage passif
Annexe D : extrait du rapport géotechnique
IV. SYSTEME DE FONDATION -TAUX DE TRAVAIL
• Conditions de fondation
Les valeurs des résistances à la compression simple mesurées au niveau des deux formations
rocheuses sont du même ordre de grandeur ce qui montre que l'assise de fondation est homogène.
Ainsi, pour les calculs du taux de travail, nous retenons la valeur suivante de la résistance à la
compression simple : Rc=lO MPa
Dans ce contexte, les deux formations rocheuses serviront d'assise de fondation des ouvrages
projetés que ce soit en sous-sol ou en RDC.
L'ancrage des fondations devra être de 0.80m dans l'assise rocheuse.
Le système de fondation préconisé est de type superficiel moyennant des semelles isolées ou
filantes.
• Contrainte admissible
La contrainte admissible de l'assise rocheuse est donnée par la formule suivante:
CJadm = Re /20
Où:
Re: Résistance à la compression simple de la formation rocheuse (conglomérat ou encroutement
calcaire)
20 : Coefficient de sécurité sur la résistance à la compression simple tenant compte des
éventuelles
variations localisées des caractéristiques mécaniques de l'assise de fondation
Tout calcul fait, on trouve :
σadm =0.5 MPa (soit 5 bars)
• Calcul des tassements
Le tassement absolu des semelles Wa comporte généralement deux composantes:
Wi : tassement immédiat qui se produit rapidement pendant la construction de
J'ouvrage. Tl est de nature élastique.
Wc : tassement de consolidation qui est dû au départ de l'eau
Suivant les types de sols, la structure de l'ouvrage, la valeur des contraintes transmises, l'une ou l'
autre des composantes est prépondérante. Dans le cadre de ce projet, les fondations auront pour
consolidation n'aura pas lieu, ce qui se traduit par:
Wa = Wi
Par ailleurs, la formation rocheuse peut être caractérisée par un module d'YOUNG de
E = 200 MPa tout en étant sécuritaire. Dans ces conditions, le tassement absolu d'une fondation
rectangulaire uniformément chargée est donné par la formule suivante :
En ce qui concerne le tassement différentiel, il dépend des paramètres suivants :
La variation d'épaisseur des couches compressibles,
La valeur des charges transmises aux appuis,
La distribution non uniforme des contraintes dans le sol sous la semelle
L’hétérogénéité des sols.
En tout état de cause, il est très difficile d'évaluer la part de chaque paramètre dans la valeur du
tassement différentiel.
Généralement on prend pour le calcul de la structure de l'ouvrage, une valeur du tassement différentiel
égale à 50 % de la valeur du tassement absolu, soit pour notre cas :
Wd = 0,14 cm
Ainsi, en étant sécuritaire dans l'évaluation du module élastique du sol, les tassements absolus
et différentiels sont faibles et admissibles pour la structure projetée.
Annexe E : Les blocs de la variante en béton précontraint

Figure 1: Plan du bloc B


Figure 2: Plan du bloc C
Figure 3: Plan du bloc D
Annexe F : Les blocs de la variante en plancher dalle BA

Figure 1: Plan du joint 2


Figure 2: Plan du joint 3
Figure 3: Plan des joints 4 et 5
Annexe G : Métré et estimation de prix
Pour la variante en béton précontraint :
Tableau 1: Métré de la variante en dalle précontrainte (prix en Dh)

Rubrique Elément Unité Quantité P.U Prix


Béton Dalle - Facturé avec la dalle
Dalle - Facturé avec la dalle
Chapiteaux m3 90
Chapiteaux m3 90
Poteaux m3 71
Poteaux m3 70
Semelle m3 305
Total m3 530 1000 350 000,00
Dalle Câble de 15.7 mm
Précontrainte Plaque d'ancrage XF 20
Plaque d'ancrage XF 30
Aciers passif et béton
L'ensemble m² 3800 850 3 230 000,00
Aciers Ferraillage en KG KG 14 847 11 163 317,00

Total 3 923 317.00


Cout du Bloc A 8 876 282.81

Ensuite pour un plancher dalle en béton armé nous avons le résultat suivant :
Tableau 2: Métré de la variante en plancher dalle en béton armé (prix en Dh)

Rubrique Elément Unité Quantité P.U Prix


Dalle m3 272
Dalle m3 272
Chapiteaux m3 57,6
Béton Chapiteaux m3 57,6
Poteaux m3 65
Poteaux m3 55
Semelle m3 64
927 520,00 m3 843,2 1100 927 520,00
Acier 608 664,00 Kg 50722 12 608 664,00
Total 1 536 184,00
Cout du joint 1 et 2 6 468 068,85

Pour une dalle qui repose sur deux appuis on trouve :


Tableau 3: Métré de la variante en dalle sur deux appuis (prix en Dh)

Rubrique Elément Unité Quantité P.U Prix


Béton Dalle m3 272
Dalle m3 272
Poutres m3 84
Poutres m3 84
Poteaux m3 65
Poteaux m3 52
Semelle m3 98
Total m3 927 1100 1 019 700,00
Acier Ferraillage en KG Kg 67695 12 812 340,00
Total 1 832 040,00
Cout des joints 1 et 2 7 720 860,39

Pour la variante proposée par le bureau d’étude (dalle en corps creux) le bordereau de prix
de la partie en gros œuvre s’avère à : 18 000 000 Dh et pour la surface qui correspond au
joint 1 et 2 on trouve presque : 4 000 000 Dh

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