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Résumé récapitulatif des fragments sur le problème de

l’herméneutique

Pour mieux définir le libellé de cet extrait de document, il convient de noter que du grec
« Hermeneuin » (interpréter), l’herméneutique se définit dans le contexte philosophique
comme une théorie générale de l’interprétation. En théologie, elle implique une interprétation
des textes bibliques (Exégèse).

S’il faut tenir compte de la thèse de M. Riedel sur la nature et le rôle de l’herméneutique
relative aux points de vue de certains philosophes notamment Hegel, Aristote et bien d’autres,
le terme est fondé sur la distinction effectuée par Dilthey entre « sciences de la nature » et
« sciences de l’esprit » et entre « expliquer » et « comprendre ».

Notons que l’herméneutique comme science se développe au XXème siècle en Allemagne


avec Hans-Georg Gadamer et en France avec Paul Ricœur.

Pour ainsi dire, les sciences herméneutiques sont celles qui non seulement établissent des
faits, mais interprètent le sens des intentions ou des actions. Tel est le cas des « sciences
humaines » notamment l’histoire. L’herméneutique relativise donc une approche de la vérité
conçue sur le modèle trop strict des sciences positives.

Sur le modèle de Dilthey où l’interprétation devient un moyen indispensable dans le cadre


de la compréhension et le sens qu’on donne à un fait, Peter Krausser revient sur les intérêts
scientifiques initiés par le fondateur de l’herméneutique en mettant un accent sur l’intérêt pour
l’historicité et la fondation des sciences de l’esprit qui suit le modèle des sciences de la nature.
Car, pour ce dernier, la science de la nature occupe une place capitale dans la pensée de
Dilthey. M. Riedel, dans la même optique d’idée, s’aligne derrière Dilthey lorsqu’il souligne
l’intérêt diltheyien pour les sciences de l’esprit de par le rôle considérable de la rhétorique
comme art de mener à bien un langage.

La pratique herméneutique a pour fin d’aboutir à une décision au moyen d’une réflexion
raisonnable. La raison joue un rôle indispensable dans la pratique humaine en vue du bien-
être.

La critique de la raison (pure ou pratique ? Parce que chez Kant il y a deux critiques)
d’Emmanuel Kant a un atout dans le processus du bonheur. Car, l’homme est un être
raisonnable avec Aristote.

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Par ailleurs, il convient de noter que l’herméneutique dont la propédeutique relève de
Dilthey (à dire vrai, l’herméneutique a commencé depuis la Grèce Antique avec le dieu
Hermès, considéré comme le messager des dieux auprès des humains. Il fait une
herméneutique en transcrivant le message. Et aux temps des Platon et ses prédécesseurs aussi.
Avec Dilthey, l’herméneutique prends juste peu à peu le statut de sciencecar on va chercher à
lui donner un objet d’étude et une méthode précise) et bien d’autres précurseurs se définit
selon le temps et l’espace de l’histoire. L’objectif arrêté ici, c’est de revoir comment la raison
suit son parcours dans la découverte et la connaissance des faits. Telle est le cas dans La
raison dans l’histoire de Hegel où l’homme est le seul capable d’interpréter et de comprendre
la raison d’être des choses pour son bonheur et sa supériorité sur la nature. C’est ce que
Descartes dit à travers cette déclaration : « La raison rend l’homme le maître et le possesseur
de la nature ». Donc, la supériorité de la raison est considérable comme un art dans la théorie
et la pratique, faisant ainsi allusion à la critique de la raison pure et de la raison pratique de
Kant.

Pour ainsi dire, l’herméneutique dont il est ici question s’inscrit dans le contexte d’une
complémentarité entre les sciences de la nature et les sciences de l’esprit. Autrement dit, la
théorie et l’expérience sont des voies par lesquelles il est possible de connaitre et d’être
capable de donner sens à un fait.

Il ressort de tout ce que nous avons souligné ci-dessus que l’herméneutique, sur le modèle
de Dilthey dont suggèrent certains auteurs, devient un outil par excellence de la science
lorsque l’homme est en mesure d’interpréter et de comprendre la nature de quelque chose qui
semble obscure ou voilée au départ.

C’est pourquoi, l’herméneutique, assimilée à l’art, à la littérature (poésie) devient une


forme d’épistémologie en ce sens où elle se réoccupe des phénomènes comme objet de
connaissance lorsque tout objet peut faire objet de la science. Au lieu de « Cogito ergo sum »
de René Descartes où le sujet pense l’objet, c’est plutôt le « Cogito cogitatum » d’Edmund
Husserl lorsque l’objet définit le sujet.

Somme toute, l’herméneutique comme sujet de notre analyse à travers ces fragments de
document nous résume le rôle de la science dans le cadre de la connaissance avec l’appui de
la technique (de l’expérience) de par une méthode hypothético-déductive. Telle est la
convergence entre les sciences de la nature et les sciences de l’esprit d’où l’herméneutique. À
la lumière de Dilthey et Paul Ricœur justifiée de différentes manières à travers (à travers) la

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critique et le positionnement de certains auteurs tels que Peter Krausser, M. Riedel, Hegel,
Kant…

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