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Dispositif de Formation – CyCLE DE FORMATION DES CADRES DE L’ ADMINISTRATION PéDAgOgIqUE AU CRMEF – 2022-2023

Cycle de Formation des Cadres de l’Administration Pédagogique

Module
SYSTÈMES D’INFORMATIONS DE L’EDUCATION

02-Polycopié de cours

Unité Centrale de la Formation des Cadres


2022 - 2023
Table de matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE ................................................................................................................................5
AXE I : ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE ET SYSTÈME D’EXPLOITATION ...............................................................6
CHAPITRE 1 : ELÉMENTS DE BASE D’UN ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE ........................................................................................ 7

CHAPITRE 2 : GÉNÉRALITÉS SUR LES SYSTÈMES D ’EXPLOITATION .................................................................................................... 13

AXE II : LES SERVICES D’INTERNET ..................................................................................................................... 18


PRÉSENTATION ................................................................................................................................................................... 19
CHAPITRE 1 : RECHERCHE DOCUMENTAIRE ............................................................................................................................... 20

CHAPITRE 2 : TRAVAILLER EN RÉSEAU, PARTAGER, COMMUNIQUER, ET COLLABORER. ........................................................................ 34

CHAPITRE 3 : L’IDENTITÉ NUMÉRIQUE ET E-RÉPUTATION DANS LE MILIEU ÉDUCATIF.......................................................................... 41

ANNEXES A XE II .................................................................................................................................................................. 50

AXE III : SYSTÈMES D’INFORMATION ................................................................................................................. 57


CHAPITRE 1 : SYSTÈMES D’INFORMATION ................................................................................................................................. 58

CHAPITRE 2 : SYSTÈME DE GESTION DE LA SCOLARITÉ MASSAR ........................................................................................... 64

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ANNEXE A XE III ................................................................................................................................................................... 76

PRÉREQUIS EN BUREAUTIQUE........................................................................................................................ 106


CHAPITRE 1 : LOGICIEL DE TRAITEMENT DE TEXTE..................................................................................................................... 107

CHAPITRE 2 : LOGICIELS TABLEUR GRAPHEUR .......................................................................................................................... 116

CHAPITRE 3 : PRÉSENTATION ASSISTÉ PAR ORDINATEUR ............................................................................................................ 124

GLOSSAIRE ................................................................................................................................................... 129

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Introduction générale

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et en particulier l'Internet, ont


considérablement influencé la culture de notre temps. Néanmoins, au Maroc, cet impact, comparé à ce
qui nous attend dans les prochaines années surtout dans l'enseignement et la gestion de l’administration
pédagogique, semble être modeste. En effet, l’école tend à devenir un catalyseur et un observatoire
privilégié des changements en cours. Dans le cadre de la formation futurs cadres de l’administration
pédagogique, le module « TIC AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS
SCOLAIRES » constitue une pierre angulaire dans le développement des compétences
technologiques des stagiaires dans leur première année de formation.

Le module est conçu sur la base de l’acquisition de la compétence de développer des attitudes
positives par rapport aux différents logiciels de bureautique, des services Internet et de les exploiter
dans la promotion des activités de la vie scolaire au sein de l’établissement. Ce module aura pour
principaux objectifs :

▪ Utiliser les fonctionnalités d’un système d’exploitation relatives à la création des


comptes d’utilisateurs et la gestion des fichiers et des dossiers.
▪ S’approprier les logiciels de bureautique en vue de produire les différents documents
administratifs et pédagogiques.
▪ Communiquer, partager l’information et travailler en collaboration avec les différents
acteurs de l’établissement en utilisant les services internet à des fins pédagogiques ;
▪ Veiller au respect des normes éthiques de l’utilisation des services internet, des normes
de protection des données de l’établissement et des normes de sécurisation des accès des
systèmes d’information nationaux de gestion pédagogique et administrative ;

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Axe I : Environnement informatique et système
d’exploitation

▪ Élément de base d’un environnement informatique


▪ Généralités sur les systèmes d’exploitation
▪ Gestion des dossiers et fichiers

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Chapitre 1 : Eléments de base d’un environnement
informatique
Environnement informatique
Un environnement informatique d’une entreprise, d’un établissement scolaire ou même de
certains domiciles est constitué sommairement des éléments essentiels suivants1 (Figure I.1):

▪ Un ensemble d’ordinateurs (stations de travail) reliés en réseau à travers un Hub.


▪ Un routeur distribuant le service internet par voie filaire aux machines locales et à travers un réseau
Wifi pour les machines mobiles (Ordinateur portable, PDA, smartphone, …)
▪ Des serveurs Web distants et locaux pour gérer l’accès aux ressources et aux périphériques ainsi
que les connexions des différents utilisateurs.
▪ Des périphériques d’entrée, de sortie et de stockage locaux et réseau pour des taches de collecte,
de restitution et sauvegardes des différents types de données.

Figure I.1. Eléments de base d’un environnement informatique classique.

Avec l’arrivée des données massives (Big Data) et la demande à la puissance de calcul, les
stockages et les traitements réalisés auparavant dans des stations locales ne sont plus suffisants. On
parle actuellement de la notion de l’informatique en nuage (Cloud Computing)2 (Figure I.2). Il s’agit

1 https://www.collegegujan.fr/sites/technopc/img/5eme/Sequence1/FCressources/tice_51.pdf
2 https://aryason.fr/la-guerre-du-cloud-oppose-les-geants-du-web

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d’un service externe à une entreprise qui offre entre autres le stockage de données, la mise en réseau
et la mutualisation des logiciels afférents. L’accès à ces services informatiques s’effectue par internet
et par l’intermédiaire d’un fournisseur.

Figure I. 2. Notion de cloud computing.

Architecture de base l’ordinateur


En tant qu’éléments essentiels d’un environnement informatique, les ordinateurs trouvent leurs
utilités dans pratiquement toutes les activités humaines actuelles : Industrie, commerce, médecine,
recherche, enseignement, loisirs, …

Généralement on peut classer les ordinateurs en trois catégories principales :

▪ Les ordinateurs universels ou macro-ordinateurs très puissants. Ils sont utilisés dans les grandes
entreprises, l’armée et la recherche
▪ Les mini-ordinateurs utilisés pour le contrôle des machines industrielles complexes
▪ Les micro-ordinateurs ou Personal computer (PC) utilisés par les particuliers

Figure I.3. Eléments de base d’un ordinateur personnel (PC).

▪ Un ordinateur est constitué, de façon basique, d'une unité centrale de traitement (mémoire centrale
et processeur), d'un d’ensemble de périphériques d’entrées (clavier, souris, …), de périphériques

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de sortie (écran, imprimante, …)), d’un périphérique de stockage (Disque dur) et éventuellement,
d’autres périphériques3 (Figure 1.4).

Figure I. 4. Architecture de base d’un ordinateur.

Composants principaux d’un ordinateur


a) Unité centrale de traitement (UCT)
L’unité centrale de traitement (UCT) est l’entité principale de l’ordinateur. Elle renferme les
composants électroniques essentiels qui assurent le bon fonctionnement de l’ordinateur. Dans l’UCT,
on trouve les composants suivants :

b) La carte mère
Elle est conçue pour rassembler toutes les cartes d’extension et elle assure le transit entre les
principaux constituants.

c) Le microprocesseur
C’est le cerveau de l’unité centrale, il est chargé d’interpréter et d’exécuter les instructions. Il est
caractérisé principalement par sa vitesse d’exécution est exprimée en Hertz (hz). Ainsi, un
microprocesseur à 3 Ghz effectuera 3 milliards d’opérations par seconde.

d) La mémoire vive
La mémoire vive ou Random Acess Memory (RAM) constitue la mémoire centrale de
l’ordinateur. Elle permet de stocker des informations que le processeur traite pendant tout le temps de
fonctionnement de l’ordinateur. Son contenu est détruit une fois l’ordinateur est éteint. Vu sa
technologie de fabrication c’est une mémoire volatile.

3 http://cours.ig.free.fr/Cours/Informatique/Environnement_Informatique.htm

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e) La mémoire morte
La mémoire morte ou Read Only Memory (ROM) permet de conserver les données et les
programmes de base nécessaires au démarrage de l'ordinateur. Ce type de mémoire ne peut être
accédée qu'en lecture. Son contenu est conservé même lorsqu’elle n’est plus alimentée électriquement.
Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires RAM les instructions contenues
dans la ROM sont copiées en RAM au démarrage.

f) Le disque dur
Contrairement à la mémoire vive, cette mémoire permet de garder les informations même lorsque
l’ordinateur est éteint.

C’est la principale unité de stockage de l’ordinateur, c’est là que sont physiquement sauvegardés
les données, les programmes et le système d’exploitation.

▪ Des opérations de va-et-vient auront lieu entre la RAM et le disque dur :


▪ Une information sur le disque dur ne peut être traitée que si elle est transférée en mémoire centrale.

Pour stocker les informations de façon permanente sur le disque dur, elles sont d’abord mises en
mémoire centrale puis il faut commander leur stockage par une commande appropriée de sauvegarde.

Le disque dur est caractérisé par sa capacité de stockage d’informations, elle est exprimée en giga-octets (Go).

Périphériques de l’ordinateur
Un périphérique informatique est un terme générique donné aux composants et matériels
informatique assurant les communications entre l'unité centrale de l'ordinateur et le monde extérieur.
Plusieurs classifications des périphériques4,5 d’un ordinateur personnel ont été publiées. La
classification la plus populaire est celle qui les regroupe en 3 catégories principales.

a) Les périphériques d’entrée


Ces organes permettent de saisir et d’envoyer les informations/données à l’unité centrale de
l’ordinateur. Dans le tableau suivant on cite les périphériques les plus usuels :

Clavier Souris Web-Cam

4 https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riph%C3%A9rique_informatique#cite_note-1
5 https://www.imedias.pro/cours-en-ligne/informatique/ordinateur/composants-ordinateur/

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Manette de jeu
Lecteur de code à barre Tablette graphique

b) Les périphériques de sortie


Ces périphériques permettent de restituer les informations et les données à partir de l’unité
centrale de l’ordinateur.

Ecran Imprimante Rétroprojecteur Haut-parleur

c) Les périphériques d’entrée/sortie


Ces périphériques permettent d’entrer et de sortir les informations. Ils assurent alors des
communications bidirectionnelles entre l’unité centrale et le monde extérieur.

Imprimante-scanner Casque Tableau numérique Disque dur interne


interactif

Lecteur-Graveur Modem/Routeur Clé USB Disque dur externe

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Chapitre 2 : Généralités sur les systèmes d’exploitation
Présentation
Un système d'exploitation (SE)6 ou Operating System est un ensemble de programmes
permettant la communication entre les ressources matérielles d'un ordinateur et les applications de
l'utilisateur. Il permet de commander et contrôler les divers composants matériels d’un ordinateur en
faisant abstraction de l’intervention de l’utilisateur. Le SE joue ainsi le rôle d'interface avec l'utilisateur
à travers les différentes applications d’une part, et avec le matériel à travers les pilotes (Drivers) d’une
autre part. Le SE gère le dialogue homme/machine (Figure I.3).

Figure I. 4. Schématisation simplifié du rôle d’un système d’exploitation.

Lorsqu'une application désire accéder à une ressource matérielle, il ne lui est pas nécessaire
d'envoyer des informations spécifiques au périphérique, il lui suffit d'envoyer les informations au
système d'exploitation, qui se charge de les transmettre au périphérique concerné via son pilote.

Fonctionnalités principales d’un système d’exploitation


Le SE a pour rôle principale de gérer des ressources de l’ordinateur. D’une façon basique, le SE
assure les fonctionnalités de base suivantes :

▪ Gestion du processeur : le SE est chargé de gérer l'allocation du processeur entre les différents
programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement.
▪ Gestion de la mémoire vive : le SE est chargé de gérer l'espace mémoire alloué à chaque
application. En cas d'insuffisance de mémoire physique, le système d'exploitation peut créer une
zone mémoire sur le disque dur, appelée «mémoire virtuelle».
▪ Gestion des entrées/sorties : le SE permet d'unifier et de contrôler l'accès des programmes aux
ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes (appelés également gestionnaires de
périphériques ou gestionnaires d'entrée/sortie).

6
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27exploitation

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▪ Gestion de l'exécution des applications : le SE est chargé de la bonne exécution des applications
en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Il permet à ce titre de « tuer
» une application ne répondant plus correctement.
▪ Gestion des droits : le SE est chargé de la sécurité liée à l'exécution des programmes en
garantissant que les ressources ne sont utilisées que par les programmes et utilisateurs possédant
les droits adéquats.
▪ Gestion des fichiers : le SE gère la lecture et l'écriture dans le système de fichiers et les droits
d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.
▪ Gestion des informations : le SE fournit un certain nombre d'indicateurs permettant de
diagnostiquer le bon fonctionnement de la machine.

SE multi-utilisateur
Dans un SE mono-utilisateur, un seul utilisateur peut accéder au système à la fois. Un SE dit
multi-utilisateur permet à plusieurs utilisateurs d'utiliser l'ordinateur simultanément. Ce type de SE
se charge de limiter les droits d'accès de chaque utilisateur dans le but de garantir l'intégrité de leurs
données.

Figure I.5 : Schématisation simplifiée d’un SE multi-utilisateurs.


Le SE gère la mémoire et les ressources entre les différents utilisateurs en fonction des besoins.
La tâche d'un utilisateur n'affectera pas les tâches des autres utilisateurs.

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Notion de système de fichiers et de dossiers
a) Introduction
Le système de gestion de fichiers (SGF) est la partie la plus visible d’un système d’exploitation
pour l’utilisateur. Le SGF se charge de gérer le stockage et la manipulation de fichiers (sur une unité
de stockage : partition, disque dur, CD, mémoire flash, etc. Un SGF a pour principal rôle de gérer les
fichiers et d’offrir les fonctionnalités pour manipuler ces fichiers.

b) Notion de fichier
Un fichier est l’unité de stockage logique de base mise à la disposition des utilisateurs pour
l’enregistrement de leurs données. Il s’agit l’unité d’allocation. Le SE établi la correspondance entre
le fichier et le système binaire utilisé lors du stockage de manière transparente pour les utilisateurs.
Dans un fichier on peut écrire du texte, des images, des vidéos, des programmes, etc.

Dans le but de différencier les fichiers entre eux, chaque fichier est caractérisé par un ensemble
d’attributs qui le décrivent. Ainsi un fichier est caractérisé par : son nom, son extension, la date et
l’heur de sa création ou de sa dernière modification, sa taille et son type de protection. Certains de ces
attributs sont indiqués par l’utilisateur, d’autres sont complétés par le système d’exploitation.

c) Notion de répertoire
Avec la multiplication de fichiers manipulés quotidiennement, on peut se retrouver avec des
centaines, voire des milliers de fichiers enregistrés sur un disque dur. Il devient alors impossible de s’y
retrouver dans un organe de stockage. Le SE a besoin d’une certaine organisation afin de structurer
ces fichiers et de pouvoir y accéder rapidement au besoin. D’où la nécessité de créer des répertoires
pour y stocker des fichiers faisant partie d’un même sujet. Un répertoire est donc une entité crée par
l’utilisateur pour l’organisation des fichiers.

Il est à noter qu’un répertoire est lui-même un fichier puisqu’il est stocké sur le disque et est
destiné à contenir des fichiers. Du point de vue SGF, un répertoire est un fichier qui dispose d’une
structure logique : il est considéré comme un tableau qui contient une entrée par fichier.

d) Arborescence
L'arborescence sous le SE Windows est basée sur l'organisation physique de l'ordinateur. Sur
cette arborescence on peut distinguer les périphériques connectés à l’ordinateur sous forme d’une liste.
Ainsi, on peut visualiser les disques durs, les lecteurs CD/DVD, les cartes de mémoire et tous les
dispositifs de stockage externe.

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Dans le SE Linux, l'organisation des données est différente 7. En fait, elle n’est pas basée sur les
appareils physiques. Le but était dès l'origine de permettre aux applications d'accéder aux fichiers via
des chemins virtuels. Il doit être possible d'ajouter un disque dur au système, sans que les utilisateurs
ne doivent modifier les chemins d'accès. Le nouveau disque dur est tout simplement repris dans
l'arborescence. L'utilisateur n'a pas à connaitre l'endroit où se trouve ses fichiers. L'arborescence est
créée au moment du démarrage : certains répertoires n'existent qu'en mémoire vive (la racine en est
un).

Figure I.6 : Arborescence sous les SE Windows et Linux.

e) L’Explorateur Windows
L’explorateur Windows8 permet de naviguer dans l’arborescence de l’ordinateur. Par défaut (sur
Windows 7, 8 et 10), une icône « Explorateur Windows » est présente dans la barre des tâches. Si ce
n’est pas le cas, on peut le trouver en tapant « explorateur » dans la zone de recherche de la barre des
tâches. Nous pouvons aussi ouvrir l’explorateur avec le raccourci « Touche Windows + E ». La fenêtre
de l’explorateur est divisée en plusieurs parties :

7 http://www.softndesign.org/manuels/unix-1.html
8 https://www.pmtic.net/sites/default/files/filemanager/memos/pmtic_env_num_systexpl_fichiers_dossiers.pdf

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Figure I.7: Explorateur Windows.
(1) Ruban
(2) Barre d’adresse
(3) Volet de navigation
(4) Partie centrale de l’explorateur

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Axe II : Les services d’Internet

▪ Recherche documentaire
▪ Travailler en réseau, partager, communiquer, et collaborer.
▪ L’identité numérique et E-réputation dans le milieu éducatif

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Présentation

Internet est devenu un outil quotidien, aussi bien pour les apprenants que pour le corps
pédagogique et administratif. Un bon usage d’Internet dans un contexte éducatif nécessite la mise en
place d’une stratégie efficace de recherche, de tri et à la validation de l’information conformément aux
normes de sécurité et dans le respect de l’éthique des usages du web.

La compétence numérique est l'ensemble des connaissances, aptitudes et attitudes requises lors
de l'utilisation des TIC et des médias numériques pour effectuer des tâches, résoudre des problèmes,
communiquer, gérer des informations, collaborer, créer et partager du contenu efficacement en ligne
(Figure III. 1).

Cette partie est consacrée à l’utilisation des services internet à des fins de collaboration et de
communication administratives et pédagogique conformes aux normes de sécurité et de respect de
l’éthique des usages du web, et également à la sensibilisation à l’importance de la gestion de l’identité
et la E-réputation de l’établissement scolaire.

Figure III. 1: représentation graphique de la compétence numérique9

9 http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/ministere/Cadre-reference-competence-num.pdf

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Chapitre 1 : Recherche documentaire
1. Web : Les notions fondamentales
a) Service Internet
Internet est ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des
serveurs de communiquer efficacement au moyen d'un protocole de communication commun (Figure
III. 2).

Figure III. 2 : Architecture du réseau Internet.

Internet, c'est aussi de multiples applications et services comme le WEB, la messagerie, les jeux
en ligne, etc. Chaque type de service Internet disponible est responsable du transfert d'un type
spécifique d'informations. Tous ces services utilisent des protocoles spécifiques, normalisés et
documentés (Figure III.3) :

▪ Protocole De Transfert De Fichiers (FTP) : est un protocole réseau standard utilisé pour
transférer des fichiers entre un ordinateur et le serveur réseau via Internet. Pour ce faire, il définit
les règles relatives à la manière dont les fichiers peuvent être chargés et téléchargés. Ex : FileZilla
Server ,...
▪ Messagerie instantannée : est un terme utilisé pour décrire les programmes de discussion en ligne
qui permettent à l'utilisateur d'envoyer des messages en temps réel sur Internet. Cela inclut les
messages texte, ainsi que les messages multimédias, tels que les images, les notes vocales et les
vidéos. Ex : WhatsApp ,Facebook Messenger , iMessage,Etc
▪ Protocole de Voix sur Internet (VOIP) : convertit le son en données. Les données sont ensuite
transmises via Internet au destinataire, où elles sont reconverties en son. Aujourd'hui, la plupart
des services d'appel en ligne vous permettent de passer des appels vidéo, ce qui vous permet de
voir la ou les personnes à qui vous parlez. Ex : Google Hangouts ,WhatsApp, Discord, Skype.Etc

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▪ Informatique en nuage(Cloud) : est l'utilisation de matériel ou de logiciels sur un serveur sur
Internet. Il permet d'utiliser des logiciels ou d'enregistrer des données sans se soucier de l'espace
de stockage. Ces services offrent un accès transparent à toutes vos données importantes (documents
texte, PDF, feuilles de calcul, photos et autres ressources numériques), où que vous soyez. Ex :
Dropbox, OneDrive, icloud, Google Drive, Etc.

Figure III.3: Exemples de différents services utilisés sur internet10.

b) Web
Le Web est le nom commun du World Wide Web, un sous-ensemble d'Internet constitué des
pages accessibles par un navigateur Web. Beaucoup de gens supposent que le Web est identique à
Internet et utilisent ces termes de manière interchangeable. Cependant, le terme Internet fait en réalité
référence au réseau mondial de serveurs qui permet le partage d'informations sur le Web. Ainsi, bien
que le Web constitue une grande partie d'Internet, ils ne sont pas identiques.

c) Adresse IP (Internet Protocole)


L’IP est le protocole fondamental pour les communications sur Internet. Il spécifie la manière
dont les informations sont mises en paquets, adressées, transférées, acheminées et reçues par les
périphériques en réseau. Son développement a commencé en 1974, dirigé par les informaticiens Bob
Kahn et Vint Cerf. Il est fréquemment utilisé en conjonction avec le Transmission Control Protocol,
ou TCP. Ensemble, ils sont appelés TCP/IP. La première version majeure du protocole Internet était
la version 4, ou IPv4. Le successeur d'IPv4 est IPv6, qui a été officialisé en 1998. Il a été conçu pour
remplacer à terme IPv4.

Une adresse IP est un numéro identifiant un ordinateur ou un autre appareil sur Internet. Elle est
similaire à une adresse postale, qui identifie d'où vient le courrier postal et où il doit être livré. Les
adresses IP identifient de manière unique la source et la destination des données transmises avec le

10 https://www.imedias.pro/cours-en-ligne/web-internet/qu-est-ce-qu-internet/

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protocole Internet. Elle est attribuée par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and
Numbers) à chaque ordinateur connecté à un réseau IP et strictement contrôlé pour éviter les doublons

Une adresse IPv4 est représentée comme un groupe de quatre nombres de 0 à 255 séparés par
des points. Exemple : adresse IP du site du ministère de l’éducation nationale est : 196.200.143.116

d) URL
L'URL, pour Uniform Resource Locator, également appelée adresse Internet ou adresse Web,
est une convention de nommage normalisée pour adresser des documents accessibles sur Internet et
Intranet. L'URL permet à un ordinateur de localiser et d'ouvrir une page Web sur un autre ordinateur
sur Internet. Elle se présente sous la forme d'une série de caractères permettant l'identification d'un site
Internet et/ou d'une page web. Le format est standardisé comme :

▪ https: - protocole à utiliser pour la recherche


▪ www.men.gov.ma le nom de domaine ou d'hôte, le nom du réseau ou de l'ordinateur que vous
essayez de contacter, doit être unique au monde
▪ /Ar/Pages/ indique qu'il y a un dossier ou un répertoire nommé Ar et sous-répertoire nommé Pages
sur le disque du serveur hébergeant le site Web
▪ Accueil.aspx le nom du fichier dans le répertoire, peut se terminer par html, php etc.

e) HTPP, HTPPS
Protocole utilisé pour accéder aux informations spécifiées dans le domaine . Un protocole
"https" est l'abréviation de "Hypertext Transfer Protocol Secure" et indique que les informations
transmises via HTTP sont cryptées et sécurisées. Après http ou https se trouvent les deux points (:) et
deux barres obliques (//) qui séparent le protocole du reste de l'URL.

• Nom de domaine

Utilisé dans les URL pour identifier des pages Web. Il pointe vers une adresse IP. En règle
générale, il est plus facile de se souvenir d'un nom plutôt que d'une longue chaîne de chiffres.

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L’extension, appelée également TLD pour « Top Level Domain » peut être classée en deux
groupes :

• Les TLD génériques, appelés gTLD, répartis en trois parties


▪ Génériques internationales : .COM, .NET, .EDU
▪ Américaines réservées : .GOV, .MIL
▪ Organisations internationales officielles : .INT

• Les TLD pays, appelés ccTLD


En prenant < www.men.gov.ma > comme exemple, un nom de domaine est composé d'un nom
de serveur (hôte) (www), d'un nom individuel (men), d'un nom de groupe (gov) et d'un nom de pays
(ma).

• DNS

DNS est l'abréviation de Domain Name System. C'est le système de nommage pour les services
de réseau informatique, et il lie les noms de domaine et les adresses IP entre eux. Étant donné que les
ordinateurs communiquent entre eux à l'aide d'adresses IP et non de noms de domaine, chaque serveur
Web nécessite un serveur DNS (Domain Name System) pour traduire les noms de domaine en adresses
IP. La procédure pour accéder au site est la suivante :

• Saisie de l’adresse URL


1

• Traduction du nom de domaine en une adresse IP par le serveur


DNS.

• Accès à l'ordinateur du site Web (serveur)

• Demande au serveur de transmettre le fichier.

• Le fichier est transféré et le navigateur affiche le fichier sur


l'ordinateur

• HTML

HTML (HyperText Markup Language) est un système de formatage et balisage pour coder et
afficher les pages Web récupérées sur Internet, et ces pages contiennent fréquemment des liens
hypertextes qui permettent de récupérer des pages liées. Il a été conçu par le scientifique britanniqueSir

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Tim Berners-Lee au laboratoire de physique nucléaire du CERN en Suisse dans les années 1980. Les
balises de balisage HTML spécifient les éléments du document tels que les en-têtes, les paragraphes
et les tableaux dans une mise en page adaptée à la taille de l'écran et aux polices disponibles.

• Le navigateur Web

Un navigateur Web est un programme logiciel qui permet à un utilisateur de localiser, d'accéder
et d'afficher des pages Web (ex : Chrome, Firefox, Microsoft Edge, etc.). Les navigateurs Web sont
principalement utilisés pour afficher et accéder à des sites Web sur Internet, ainsi qu'à d'autres contenus
créés à l'aide de langages tels que le langage de balisage hypertexte (HTML) et le langage de balisage
extensible (XML).

Figure 4 Exemples de navigateurs Web disponibles aujourd'hui.

• Le moteur de recherche

Un moteur de recherche est un outil en ligne conçu pour rechercher des sites Web sur Internet
en fonction de la requête de recherche de l'utilisateur (ex Google, Bing, Yahoo!, etc.). Il recherche les
résultats dans sa propre base de données, les trie et dresse une liste ordonnée de ces résultats à l'aide
d'algorithmes de recherche spécifiques. Cette liste s'appelle une page de résultats de moteur de

Figure 5: Exemples de moteurs de recherche disponibles aujourd'hui

recherche.

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• Web visible et web invisible

Le Web invisible ou Web caché est la partie du Web correspondant à l'ensemble des documents
qui ne sont pas indexés par les outils de recherche traditionnels. Le Web invisible constitue l'énorme
partie du Web qui reste inaccessible aux outils de recherche d'information en ligne. On l'appelle
également Web profond par opposition au Web de surface, ou Web visible. Selon les estimations
chiffrées, le Web invisible est de l'ordre de 300 fois à 550 fois plus important que le Web visible. Le
Web invisible est composé de contenu qui nécessite généralement une forme d'accréditation pour y
accéder. Par exemple, les bases de données de bibliothèque, les boîtes de réception de courrier
électronique, les dossiers personnels (financiers, universitaires, médicaux et juridiques), les disques de
stockage en nuage, les intranets d'entreprise, etc.

2. L’évolution du web
Le Web a connu plusieurs évolutions qu’on peut citer comme suit :

▪ Le web 1.0 : encore appelé web traditionnel, est avant tout un web statique, centré sur la
distribution d’informations. Il se caractérise par des sites orientés documents, qui sollicitent peu
l’intervention des utilisateurs.
▪ Le web 2.0 : ou web social, change totalement de perspective. Il privilégie la dimension de partage
et d’échange d’informations et de contenus (textes, vidéos, images ou autres). Il voit l’émergence
des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs. Le web se démocratise et se dynamise.
▪ Le web 3.0 : aussi nommé web sémantique, vise à organiser la masse d’informations disponibles
en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de sa localisation,
de ses préférences, etc. C’est un web qui tente de donner sens aux données. Il répond aux besoins
d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à travers une multitude de supports et d’applications.
▪ Le Web 4.0 : dit intelligent s’inscrit dans un contexte où l’intelligence artificielle (IA),
l’apprentissage automatique (ou apprentissage machine), l’Internet des objets et la réalité
augmentée et virtuelle sont de plus en plus sophistiqués et intégrés à notre quotidien. Et ce Web de
quatrième génération tendra à se faire plus direct, invisible, omniprésent et ubiquitaire, puisqu’il
sera en symbiose avec les objets connectés de l’environnement de l’utilisateur. Ces objets et ce
Web comprendront de mieux en mieux le langage naturel (notre langage), sauront analyser le
comportement des utilisateurs afin de répondre à leurs besoins, parfois même sans l’intervention
de ces derniers et sans qu’ils aient besoin de passer par un écran numérique 11.

11
https://knowledgeone.ca/du-web-1-0-au-4-0/?lang=fr

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Web 1.0 Web 2.0 Web 3.0 Web 4.0

3. Outils de recherche
Il existe plusieurs types d'outils de recherche de base qui peuvent être utilisés pour localiser des
ressources Web : les moteurs de recherche, les méta-moteurs de recherche et les annuaires.

a) Moteurs de recherche :
o Définition

Le but d'un moteur de recherche est d'extraire les informations demandées de l'énorme base de
données de ressources disponibles sur Internet. Étant donné que la nature en constante évolution du
Web permet d'accéder à un si grand nombre de ressources d'information, des sites Web et des
documents apparaissent, sont supprimés ou sont déplacés vers un emplacement différent chaque
jour. Dans cet environnement dynamique, les moteurs de recherche peuvent être le moyen le plus
efficace de localiser des informations sur un sujet spécifique, car ils donnent accès à d'immenses bases
de données de ressources Internet mises à jour en permanence. Il existe des centaines de moteurs de
recherche conçus pour aider à trouver des informations, qu’on recherche un sujet d'intérêt personnel
ou professionnel. Bien qu'il n'existe actuellement aucune norme cohérente qui régit les moteurs de
recherche, ils partagent de nombreuses fonctionnalités de base qui permettent au chercheur de
récupérer des informations pertinentes.

o Fonctionnement

Pour découvrir, catégoriser et classer les milliards de sites Web qui composent Internet, les
moteurs de recherche utilisent des algorithmes sophistiqués qui prennent des décisions sur la qualité
et la pertinence de n'importe quelle page. Il s'agit d'un processus complexe impliquant des quantités
importantes de données, qui doivent toutes être présentées d'une manière facile à assimiler pour les
utilisateurs finaux. Ils y parviennent grâce à trois actions fondamentales : l'exploration, l'indexation et
le classement.

Exploration: les moteurs de recherche envoient des robots d'exploration Web , également
appelés robots ou araignées, pour examiner le contenu du site Web. En accordant une attention
particulière aux nouveaux sites Web et au contenu existant qui a récemment été modifié, les robots
d'exploration Web examinent des données telles que les URL, les plans de site et le code pour
découvrir les types de contenu affichés.

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▪ Indexation : une fois qu'un site Web a été exploré, les moteurs de recherche doivent décider
comment organiser les informations. Le processus d'indexation consiste à examiner les données du
site Web à la recherche d’indices de classement positifs ou négatifs et à les stocker au bon endroit
sur leurs serveurs.
▪ Classement : Au cours du processus d'indexation, les moteurs de recherche commencent à prendre
des décisions sur la position où afficher un contenu spécifique sur la page de résultats des moteurs
de recherche. Le classement est réalisé en évaluant un certain nombre de facteurs différents en
fonction de la requête d'un utilisateur final en matière de qualité et de pertinence.

Figure 6: processus de fonctionnement d'un moteur de recherche

b) Annuaires
Un annuaire, appelé également « répertoire », « catalogue » ou « guide » est une plateforme qui
regroupe plusieurs sites Web dans diverses catégories. Le contenu d’un annuaire est constitué
manuellement par des humains et ne renferme qu'une très courte description de sites web (et non pas
de « pages » web). On l'interroge avec des mots-clés ou en cliquant sur les catégories, sous-catégories,
sous-sous-catégories, etc., proposées par des documentalistes qui les ont choisies et qui y ont classé
ces descriptions de sites.

Voici comment fonctionne l'indexation dans les annuaires :

▪ Le propriétaire du site soumet une brève description du site à l'annuaire avec la catégorie dans
laquelle il doit être répertorié.
▪ Le site soumis est ensuite examiné manuellement et ajouté dans la catégorie appropriée ou rejeté.

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▪ Les mots-clés saisis dans un champ de recherche seront mis en correspondance avec la description
des sites. Cela signifie que les modifications apportées au contenu d'une page Web ne sont pas
prises en compte car seule la description compte.

Il existe plusieurs annuaires thématiques de haute qualité, évalués par des pairs, contenant des
liens sélectionnés par des experts en la matière. Exemples : YAHOO !, Hotfrog, Etc.

c) Méta moteurs
Un méta moteur de recherche est un moteur de recherche qui combine les résultats de recherche
d'autres moteurs de recherche. Il est également appelé agrégateur de recherche, car ils regroupent les
différents résultats de recherche de différents moteurs de recherche en une seule liste. Exemple :
DuckDuckGo , DogPile …

4. Méthodologie de recherche
Internet permet d'accéder à tellement d'informations qu’on peut facilement être débordé.
Lorsqu’on recherche du contenu digne d'intérêt en ligne, on doit savoir exactement ce qu’on recherche
et avoir les compétences nécessaires pour le trouver.

Afin de garantir l’obtention de résultats cohérents par rapport aux besoins, toute recherche sur
internet doit être préparée. Ce travail préliminaire se déroule en cinq étapes successives 12 :

▪ Préparer sa recherche
▪ Sélectionner les sources d'information
▪ Chercher et localiser les documents
▪ Évaluer la qualité et la pertinence des sources
▪ Mettre en place une veille informationnelle

a) Le sujet de la recherche
Une méthode possible d’analyser est la Méthode 3QOCP en 6 points13 :

▪ Qui ? : Quels sont les acteurs ? quelles institutions, quelles personnes impliquées ?..
▪ Quoi ? : De quelles études, procédés, activités, domaines, expérimentations … parle-t-on ?
▪ Quand ? : Faut-il adopter une perspective historique ?
▪ Où ? : Faut-il adopter une perspective géographique ?
▪ Comment ? : De quelle manière peut-on qualifier l’objet de recherche ?

12 https://bu.univ-avignon.fr/wp-content/uploads/2013/08/Methodo_documentaire.pdf
13 https://formadoct.doctorat-bretagneloire.fr/c.php?g=491532&p=3362061

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▪ Pourquoi ? : Quels sont les objectifs de recherche ? Quelle est la destination de l’objet de
recherche ? A quoi sert-il ? Quelles en sont les applications ?

Cette première exploration sommaire permet de lister une première série de concepts qui
définissent le sujet. Il faut ensuite traduire ces concepts en mots-clés pour faire une requête documentaire.

b) Analyse de la requête et délimitation du sujet


o Mots clés

Du point de vue du documentaliste, un mot-clé est un mot ou groupe de mots choisis pour
caractériser le contenu d'un document. Une recherche est effectuée en soumettant des mots-clés dans
la zone de recherche. Ensuite, le moteur de recherche compile une liste de sites Web contenant ces
termes. L'ordre de ces sites est souvent déterminé par la pertinence (c'est-à-dire le degré de
correspondance entre le site et la requête).

Les moteurs de recherche examinent également le nombre de fois où les termes de recherche
apparaissent dans le texte du site Web. Les sites avec une fréquence plus élevée d'un terme de
recherche sont déterminés comme étant plus pertinents. Certains moteurs de recherche examinent
même la taille de la police pour déterminer la pertinence.

o Utilisation d'expressions

Il s’agit de combiner les mots-clés définis précédemment afin d’écrire une requête. Certains
outils proposent des options spécifiques pour les expressions, tandis que d'autres ne les autorisent pas
du tout. D’un point de vue général, poser une requête revient à combiner les mots-clés grâce aux
opérateurs de recherche :

▪ guillemets : permettent de restreindre la recherche à une expression exacte.


▪ troncature : permet d’élargir la requête à partir d’un terme (toutes les variantes du mot seront
prises en compte : singulier/pluriel, masculin/féminin, etc.).
▪ opérateurs booléens (ou logiques) : connecteurs permettant de combiner plusieurs mots-clés afin
de délimiter la recherche. Il existe trois opérateurs pour les recherches de base : ET, OU et SAUF.
✓ ET/AND vous permet d'affiner votre recherche pour ne récupérer que les
résultats qui combinent deux termes ou plus.
✓ OU/OR vous permet d'élargir votre recherche pour récupérer des résultats
reliant deux ou plusieurs termes similaires. Cela peut être bon pour les fautes
d'orthographe et les fautes de frappe.

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✓ SAUF/NOT vous permet d'exclure les termes que vous ne souhaitez pas voir
apparaître dans vos résultats de recherche.
Exemples d’équations de
recherche
A et B sont les mots-clés A ET B A OU B A SAUF B
ET, OU, SAUF les opérateurs
Booléens

Délimitation de la recherche

Ces connecteurs peuvent être traduits différemment selon les outils de recherche

o Champs spécifiés

Certains moteurs de recherche vous permettent de limiter votre recherche à des champs spécifiés,
tels que le titre du document, un mot de l'URL, le nom de domaine, le type de fichier et la disponibilité
de fonctionnalités telles que les images, le son et la vidéo. Dans le tableau (Annexe 1) quatre types de
recherche de champ sont illustrés (titre, URL, domaine et type de fichier).

o Optimiser sa recherche via les fonctionnalités de recherche avancée des moteurs web

Aussi puissants que soient les moteurs de recherche, il existe des moyens d'en améliorer
l'utilisation en faisant appel aux fonctionnalités avancées que les outils proposent. La « recherche
avancée » permet alors de chercher dans des champs spécifiques Ex. Langue, Région, Format du
fichier, Date , Etc.

Dans la recherche avancée, on peut combiner de nombreuses techniques de recherche en utilisant


des menus déroulants désignés au lieu d'une syntaxe correcte. Étant donné que la syntaxe varie d'un
moteur de recherche à l'autre, l'utilisation de la recherche avancée permet souvent d'économiser du
temps et de la frustration. Cependant, toutes les techniques de recherche ne sont pas disponibles dans
la recherche avancée.

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Figure 7 : Ecran de recherche avancée de Google

5. Evaluation de la qualité et de la fiabilité ressources Internet


Il est important de pouvoir se fier à l'information que l'on a repérée, qu'elle soit imprimée ou
électronique. On doit faire preuve de jugement critique pour en évaluer la qualité et il faut garder en
tête que toute information dont on ignore la provenance devrait a priori être écartée.

Évaluer la pertinence des sources signifie réponde à un certain nombre de questions qui
permettent de choisir l’information utile au travail à réaliser. Pour évaluer cette pertinence, on peut se
poser quelques questions qui porteront sur le contenu des documents et sur le niveau (scientifique,
professionnel, d’intérêt général, populaire, …) de l’information véhiculée :

▪ Auteur : Qui est l'auteur? Le nom de l'auteur est-il indiqué ? Ses qualifications sont-elles précisées
? Existe-t-il un lien vers des informations la concernant et son poste ? Existe-t-il un moyen de la
contacter (une adresse ou un lien « Mailto ») ? L'auteur a-t-il autres publications sur ce sujet ?
▪ Affiliation : Qui est le commanditaire du site Web? L'auteur est-il affilié à une institution ou une
organisation réputée ? L'information reflète-t-elle le point de vue de l'organisation ou uniquement
de l'auteur ?
▪ Niveau du public : Pour quel public le site Web est-il conçu
▪ mise à jour : Le site Web est-il à jour ? Le site est-il daté ? La date de la mise à jour la plus récente
est-elle indiquée ? Tous les liens sont-ils à jour et fonctionnels ?
▪ Fiabilité/exactitude du contenu : Le contenu du site Web est-il fiable et exact ? L'information
est-elle factuelle, pas une opinion ? Pouvez-vous vérifier les informations dans des sources

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 31


papiers ? La source de l'information est-elle clairement indiquée? Lorsque des arguments sont
avancés, sont-ils basés sur des preuves solides et une bonne logique ? Le point de vue de l'auteur
est-il impartial et objectif ? Le langage de l'auteur est-il exempt d'émotions et de préjugés ? Le site
est-il exempt d'erreurs d'orthographe ou de grammaire et d'autres signes de négligence dans la
présentation du matériel ? Des sources électroniques et imprimées supplémentaires sont-elles
fournies pour compléter ou appuyer le matériel sur le site Web ?

La clé de l'ensemble du processus est de réfléchir de manière critique à ce qu’on trouve sur le
Net; et de s’assurer de sa fiabilité et son exactitude.

6. La veille informationnelle
Une veille informationnelle consiste à se tenir au courant de l'actualité d'un domaine ou d'un
sujet. Organiser une veille d’information en automatisant une recherche récurrente consiste à s'inscrire,
configurer, optimiser et peaufiner des sites et des services qui surveillent constamment et pour toujours
Internet, et remettent en main propre les informations par e-mail au fur et à mesure de leur publication,
permettant ainsi d’économiser énormément de temps et d’efforts.

a) Agrégateur des flux RSS.


RSS « Really Simple Syndication » fait référence à des fichiers facilement lus par un ordinateur
appelés fichiers XML qui mettent automatiquement à jour les informations. Le flux RSS montre un
titre, une description et un lien vers le contenu original. Cela peut aider à identifier rapidement ce qui
est intéressant ou pas. Ce contenu est distribué en temps réel et publié dans l'ordre chronologique de
sorte que l'entrée supérieure soit la dernière entrée publiée.

L'agrégateur RSS vérifie automatiquement la présence de nouveaux contenus sur les sites Web.
Il transfère immédiatement ce contenu au lecteur de flux de l’utilisateur afin qu’il n’ait pas à consulter
chaque site Web individuellement pour trouver un nouveau contenu.

L'agrégateur garde même une trace de ce qu’on a ou on n’a pas lu en répertoriant le nombre
d'articles ou de contenus pour chaque site Web qu’on suit et qu’on a vu. Cela aide à analyser
rapidement le contenu des sites Web qui nous intéressent.

Exemples de: RSS Feed Reader, Chrome Extension by Feeder.co, Feedly, Feeder, NewsBlur,
Inoreader, Feedreader Online,…

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b) Mise en place d’alertes automatisées
Un autre moyen d’organiser sa veille informationnelle est de faire appel aux outils de notification
qui vous envoient un e-mail ou ajoute des éléments à un flux RSS chaque fois que votre nom ou tout
terme de recherche que vous spécifiez est mentionné sur des sites Web.

Google Alerts, Yotify et Alerts.com sont les trois plus grands services conçus pour les alertes
automatisées polyvalentes. Mais vous pouvez utiliser d'autres services pour rechercher d'autres types
d'informations de manière très puissante.

7. Respecter les droits d’auteurs


Le droit d'auteur est le concept juridique selon lequel les œuvres (art, écriture, images, musique,
etc.) appartiennent aux personnes qui les créent. Selon la loi sur le droit d'auteur, tout contenu original
que vous créez et enregistrez sous une forme durable est votre propre propriété intellectuelle.

Bien que chacun ait le droit d'exiger que d'autres respectent leurs droits d'auteur et demandent la
permission d'utiliser leur travail, certaines personnes et organisations choisissent de concéder leur
contenu sous licence plus libre. Ils le font en accordant à leur travail une licence Creative
Commons (Annexe 2) ou en plaçant leur travail dans le domaine public. En effet, Sous les licences
Creative Commons , les artistes, écrivains, photographes, musiciens et autres créateurs de médias
permettent à d'autres d'utiliser leurs œuvres gratuitement sans demander l'autorisation, à condition
qu'ils reçoivent un crédit et quelques autres stipulations.

Chaque question de droit d'auteur et d'utilisation équitable se résume aux détails de la


situation. Mais il existe quelques bonnes pratiques qu’on peut observer afin de respecter le droit
d'auteur et de trouver des ressources multimédias a utiliser. Les conseils suivants sont des conseils
généraux et ne doivent pas être considérés comme des conseils juridiques pour votre situation
particulière :

▪ Demander l'autorisation au propriétaire d'utiliser les ressources multimédias trouvées en


ligne. C'est le moyen le plus sûr (et souvent le plus simple) de rester du bon côté de la loi sur le
droit d'auteur.
▪ Rechercher les œuvres qui sont concédés sous licence Creative Commons . L'utilisation de
la fonction de recherche avancée des moteurs de recherches est un bon moyen de trouver des
images sous licences Creative Commons.
▪ Donner crédit (références) au créateur chaque fois que cela est possible, même si ce
n'est pas obligatoire. Si quelqu'un vous permet d'utiliser ses médias gratuitement, c'est
courtois et une petite manière de montrer sa gratitude d'inclure un crédit.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 33


Chapitre 2 : Travailler en réseau, partager,
communiquer, et collaborer.
Une démarche de collaboration fructueuse et solide au sein d’un établissement scolaire est basée
sur un partage d’information mutuel et responsable entre tous les acteurs éducatifs, ainsi que sur leur
participation engagée dans un travail collectif de constitution de ressources. Réussir une démarche
collaborative nécessite la mobilisation de plusieurs compétences, telles que :

▪ Communiquer avec un ou plusieurs interlocuteurs


▪ Participer à l’organisation de l’activité en ligne d’un groupe
▪ Produire des documents dans un contexte collaboratif

Communication interne dans un établissement scolaire


a) Définition
La communication peut être définie comme « l’ensemble des ressources mobilisées de façon
rationnelle et programmée pour améliorer l’échange d’informations et atteindre des objectifs
stratégiques. Autrement dit la communication s’appuie sur une politique qui suppose d’avoir défini
des objectifs, des cibles et des moyens. Elle est impulsée – et c’est un point important – par la Direction
car elle est un levier d’une politique d’établissement. On distingue traditionnellement la
communication interne destinée aux personnels et la communication externe qui s’adresse aux usagers
ou aux partenaires. »14

Dans un établissement scolaire la communication prend plusieurs formes : elle est d’abord
essentiellement informelle et s’inscrit dans les milliers d’interactions quotidiennes entre les différents
membres de la communauté éducative, elle est aussi institutionnelle et se déroule dans le cadre des
instances dont les modalités de fonctionnement sont réglées par le code de l’éducation (conseil
d’administration, conseil pédagogique, conseil de classe,…) ; enfin la communication s’exprime à
travers les outils ou les temps dédiés : ENT, sms, panneau d’affichage, carnet de correspondance,
courriers de la direction, notes de service, rencontres parents-professeurs, journée portes ouvertes, etc.

Suite à l'introduction des téléphones portables et des ordinateurs dans les établissements
scolaires, les SMS, la messagerie instantanée et les e-mails sont devenus une méthode de
communication indispensable. La communication numérique fait référence à l'utilisation de tels
appareils pour envoyer des informations par voie électronique. La technologie collaborative

14Jean-Marc Robin « La communication de l'établissement scolaire. Six bonnes raisons pour une politique ambitieuse ». Article de
sur concours-personnel-direction.fr- 27 Juin 2020

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 34


b) Taalim.ma
Le Ministère de l'Education Nationale (Direction du Système d'Information) a créé un service de
messagerie gratuit à tout le personnel pédagogique et administratif. Ce service de messagerie est appelé
« taalim.ma ». Désormais tous les personnels possèdent une adresse électronique dans taalim.ma
comme : votreprenom.votrenom@taalim.ma

Aujourd’hui, Taalim.ma est une plateforme qui permet un échange d’informations plus structuré
et une communication plus riche et fluide entre directeurs, enseignants et administration. Elle a été
conçue par Microsoft Maroc et s’intègre dans le programme baptisé SIAS (Système d’information de
l’administration scolaire) qui vise la modernisation et l’amélioration de la gestion des établissements
scolaires. Enseignants et administrations scolaires peuvent bénéficier de services numériques fiables
et faciles à gérer : messagerie, calendriers partagés, carnets de contacts, espaces de travail (partage et
collaboration sur des documents), larges espaces de stockages, blogs…, qui aident à améliorer la
collaboration et la communication au sein des différents établissements.

En somme, Taalim.ma offre une suite d’outils collaboratifs et de communication aux étudiants,
enseignants et administrations scolaires. Elle permet ainsi à la communauté éducative de tirer le
meilleur profit des technologies d’aujourd’hui et de demain.

Figure 8: différentes application disponibles dans TAALIM.MA

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Outils de travail collaboratif
a) Introduction
La technologie collaborative fait référence à des outils et des systèmes conçus pour mieux
faciliter le travail de groupe, à la fois au bureau et à distance. Ces outils technologiques réduisent les
coûts et le temps associés à la facilitation du travail de groupe, à la désignation des rôles et des
responsabilités, et à l'acheminement des documents. Ils permettent une résolution de problèmes de
groupe plus intuitive et coordonnée dans l'ensemble des flux de travail d'une équipe

Les outils de collaboration peuvent être classés en fonction des tâches ou des activités qu'ils
aident à gérer. Certains des logiciels les plus importants comprennent :

▪ Logiciel de gestion de documents : pour aider à la création, la modification, la conception, la


révision et l'approbation des fichiers, et servir de référentiel central permettant aux employés
d'accéder à ces documents sur n'importe quel appareil.
▪ Logiciel de gestion du temps : calendriers numériques avec planification, notifications, alertes
d'événements et même des fonctionnalités de paie.
▪ Outils de gestion de projet : logiciel de workflow pour superviser l'exécution d'un projet de bout
en bout à travers les responsabilités et les activités des membres de l'équipe.
▪ Logiciel de partage d'informations : applications basées sur des notifications où les individus
peuvent envoyer des mises à jour et des alertes après avoir terminé une tâche, ainsi que transmettre
des questions ou des messages au personnel approprié.

b) Types d'outils logiciels collaboratifs


La suite de logiciels collaboratifs d'aujourd'hui peut être classée Les logiciels de collaboration
sont largement classés selon les trois C : communication, conférence et coordination, permettant aux
équipes d'adopter les outils et les technologies vraiment adaptés à leur type de travail.

o Technologie de communication

La technologie de la communication est le premier « C ». Comme son nom l'indique, les outils
logiciels de communication permettent de régir les messages, les discussions de groupe et des
conversations entre des individus et des parties via Internet. Les outils de communication ont
également tendance à être non structurés.

Voici des exemples de technologies de communication :

▪ E-mail

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 36


▪ Applications de messagerie instantanée
▪ Forums de discussion à l'échelle de l'équipe, du service ou de l’établissement
▪ Applications de messagerie vocale numérique

o Technologie de conférence

Les outils de conférence sont le deuxième « C » des logiciels collaboratifs. Deux caractéristiques
principales les définissent :

▪ Un logiciel de conférence permet à deux personnes ou plus de communiquer entre elles en temps
réel, à l'aide de plates-formes basées sur Internet ou dans le cloud .
▪ Un logiciel de conférence permet à ce même groupe de personnes de visualiser un écran unifié.

Les types d'outils de conférence pour le lieu de travail sont :

▪ Visioconférence avec capacités d'écran partagé


▪ Logiciel de partage de documents
▪ Tableaux blancs numériques qui fait passer le mur de la salle de réunion du physique au numérique.
C'est un outil de rêve pour les équipes distantes lors d'une visioconférence. Les collègues peuvent
à tour de rôle dessiner des graphiques, cartographier des concepts ou même prendre des notes
rapides sur un écran partagé, puis enregistrer ou effacer ces images une fois que la personne
suivante a besoin du tableau.
▪ Applications partagées, où les utilisateurs peuvent accéder simultanément à certaines applications
en temps réel pour créer et modifier des documents

o Technologie de coordination

La technologie de coordination complète les trois grands types de logiciels collaboratifs. Sans
doute le plus holistique des outils collaboratifs, le logiciel de coordination est conçu pour intégrer à la
fois les fonctions de travail d'équipe et de tâches. En d'autres termes, ils permettent aux individus et
aux groupes de se connecter entre eux ainsi que de coordonner les tâches et les activités de travail, ce
qui rend la gestion du flux de travail de bout en bout plus simple, non cloisonnée et plus efficace.

Voici quelques exemples des types d'outils de coordination d'aujourd'hui :

▪ E-agenda et carnet d’adresse partagé


▪ systèmes de planification
▪ Systèmes de gestion de projet

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c) Synchrone et asynchrone
Il existe deux dimensions clés, ou utilisations opérationnelles, des logiciels collaboratifs :
synchrone et asynchrone. Ensemble, ces deux dimensions logicielles définissent comment un outil ou
une technologie peut être utilisé, c'est-à-dire à quel moment, à quel endroit et par combien de
personnes. Tous les logiciels de communication, de conférence ou de coordination seront soit
synchrones, soit asynchrones.

o Logiciel collaboratif synchrone ou en temps réel

Les programmes de collaboration synchrone fonctionnent en temps réel, ce qui signifie que deux
personnes ou plus communiquent, examinent et collaborent sur la même plate-forme à la fois. Il n'y a
pas de retards ou de délais dans les réponses. Certains exemples de logiciels collaboratifs synchrones
au bureau aujourd'hui incluent la messagerie instantanée, les forums de discussion, les appels VoIP et
les applications de tableau blanc numérique, pour n'en nommer que quelques-uns. Comme la plupart
des technologies, la collaboration en temps réel présente des avantages et des inconvénients :

▪ Avantages du logiciel synchrone : La communication en temps réel est rapide et hyper-efficace. Il


permet aux utilisateurs d'obtenir les commentaires, les informations ou les fichiers dont ils ont
besoin quand ils en ont besoin. Cela transforme la communication à l'échelle de l'organisation en
un processus plus simple, plus clair, plus ciblé et sans doute plus productif.
▪ Inconvénients du logiciel synchrone : les plates-formes de communication en temps peuvent être
difficiles pour les conversations de haut niveau, abstraites ou axées sur la valeur par rapport aux
conversations centrées sur les tâches, et peuvent devenir compliquées et désorganisées si elles
impliquent de grands groupes de personnes.

o Logiciel collaboratif asynchrone ou en temps différé

Les logiciels asynchrones constituent l'autre catégorie d'outils collaboratifs


d'aujourd'hui. Contrairement aux interactions immédiates qui définissent les logiciels en temps réel,
les plateformes asynchrones ne sont pas conçues pour des tâches ou des activités instantanées.

Les exemples de logiciels collaboratifs asynchrones incluent la messagerie électronique, les


calendriers de groupe, le partage de documents et certains systèmes de gestion des ressources de
l’établissement. Ils comprennent des avantages et des inconvénients en fonction des besoins des
collaborateurs :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 38


▪ Avantages du logiciel asynchrone : le logiciel asynchrone permet d'élargir les perspectives ou
d'apporter une nouvelle expertise à un projet. Les plates-formes asynchrones sont souvent plus
documentables que les communications en temps réel, et laissent plus de temps aux individus pour
réfléchir avant d'apporter une réponse.
▪ Inconvénients des logiciels asynchrones : les longs délais entre les questions et les réponses
peuvent obstruer les tâches et nuire à la collaboration en équipe. La communication asynchrone
peut également être compliquée par des éléments tels que des fuseaux horaires ou des horaires de
travail incompatibles, ce qui entraîne des limbes de communication encore plus longs.

Éthique d’utilisation d’internet au sein des établissements scolaires.


L'éducation éthique se concentre sur la promotion de l'éthique et des valeurs telles que la justice,
l'égalité et les droits de l'homme. Il s'agit d'une éducation qui comprend des aspects tels que le
développement d'une attitude respectueuse envers les autres (aussi bien les individus que les
communautés), la formation positive du caractère, le renforcement des capacités de jugement moral
réfléchi et éclairé, la mise en pratique de ses croyances et de ses valeurs.

Dans les systèmes éducatifs du monde entier, l'accent est de plus en plus mis sur la citoyenneté
numérique, dans toute sa complexité, y compris les compétences pour s'engager activement, de
manière responsable et positive dans les communautés en ligne et hors ligne. La citoyenneté numérique
peut être conceptualisée comme des normes de comportement concernant l'utilisation des technologies
numériques.

Lorsqu'ils sont en ligne, même les citoyens numériques les plus qualifiés sont susceptibles de
faire face à des risques informatiques tel que le cyber harcèlement. En plus des victimes, les enfants
peuvent être eux-mêmes les auteurs de ces délits en ligne. L'anonymat et l'invisibilité qu'offre Internet
peuvent inciter les enfants à agir différemment en ligne et hors ligne. Cela souligne la nécessité pour
les systèmes éducatifs de promouvoir un comportement en ligne éthique.

éduquer à la netiquette
Si les outils technologiques sont très utilisés dans le milieu éducatif, il semble que les règles
auxquelles leur usage est soumis sont encore mal connues. Ces règles ont pour objectif de rendre plus
agréable et plus efficace la communication électronique. Elles sont garantes de l’étiquette sur internet,
elles font partie de la Nétiquette.

Netiquette est la contraction de NET du mot Network et étiquette. La netiquette est « l’ensemble
des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes dans le réseau, notamment

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 39


lors des échanges dans les forums, par courrier électronique et dans les réseaux sociaux. »15. Ce
cadrage déontologique a pour objectif de décrire les comportements de politesse et de savoir-vivre à
respecter sur le net. Il permet de cadrer les dérives et de sensibiliser les internautes aux exigences d’une
citoyenneté numérique. Il s’apparente ainsi à une charte de bons usages d’internet.

Le choix des règles peut être adapté et relatif aux établissements qui les définissent. Voici
quelques règles à respecter :

▪ Respecter les conditions d’utilisation spécifiques à chaque site Web visité;


▪ Ne pas faire de la propagande haineuse.
▪ Ne pas faire de la cyberintimidation;
▪ Utiliser des mots appropriés et faire preuve de civisme, de courtoisie et de respect;
▪ Ne pas écrire des informations qui peuvent blesser d’autres personnes (ne pas insulter qui que ce
soit, ne pas utiliser le mot de passe de quelqu’un d’autre, etc.);
▪ Ne pas partager des renseignements personnels d’autres personnes, des photos, etc., sans leur
autorisation; toujours demander leur consentement (Concernant les élèves de moins de 18 ans,
obtenir le consentement des parents.);
▪ Respecter les droits d’auteur, c’est à-dire s’informer s’il y a des droits d’auteur avant de télécharger
ou d’utiliser des images, de la musique ou des textes;

15
https://primabord.eduscol.education.fr/qu-est-ce-que-la-netiquette

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 40


Chapitre 3 : L’identité numérique et E-réputation dans
le milieu éducatif.
Dans le contexte des usages numériques au sein d’un établissement scolaire, la gestion de
l’identité numérique est devenue incontournable. Tous les acteurs de l’établissement (enseignant, chef
d'établissement, apprenants, parents) doivent prendre conscience de l’importance d’apprendre à
maîtriser son image mais aussi de participer activement à sa construction. Il en incombe alors au chef
d’établissement de choisir, gérer, contrôler cette identité et faire face aux problèmes de réputation en
ligne et savoir comment s'en prémunir.

Média sociaux
Activités en ligne qui permettent de communiquer, de collaborer et de partager de l’information,
entre autres des textes, des photographies, des présentations sur vidéos, ou de donner son opinion.

Ils comprennent les blogues, les wikis, les sites de partage de photographies, de vidéos et de
musique, etc. Parmi les plus populaires, on trouve Facebook, Twitter, YouTube,Flickr, Instagram,
Wikipedia et MySpace.

Internet et les médias sociaux offrent aux établissements scolaires des opportunités incroyables
de partager des nouvelles sur des événements, des activités, apprendre et beaucoup plus. Mais cela
permet aussi à tout le monde d'exprimer son opinion sur l'établissement scolaire - bonne et mauvaise.
En effet, À l'ère numérique, toute personne ayant un grief peut aller en ligne et faire toute déclaration
qu'il veut - que ce soit vrai ou faux. Chaque fois que quelqu'un tape le nom de l'administrateur ou de
l'enseignant dans un moteur de recherche, il peut avoir une vision biaisée et peu flatteuse de l'individu
et de la situation. Sans une approche proactive, cette impression sera immédiate et durable.

Compte tenu de leur rôle d'éducation et de formation des jeunes, ceux qui œuvrent dans le
domaine de l'éducation doivent être plus attentifs à leur trace numérique. Même les enseignants ou les
administrateurs les plus scrupuleux peuvent se trouver impliqués de façon inattendue dans une
controverse à travers une publication mal conçue.

Identité numérique
a) Définition
L’identité numérique est l’ensemble de tous les renseignements qui concerne un individu sur la
toile. C’est entre autres une identité de données puisqu’il définit le lien technologique existant entre
une personne physique, un organisme ou une entreprise avec une entité virtuelle.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 41


Par analogie avec l’identité physique, l’identité numérique est l’ensemble de ce qui est perçu par
autrui, de l’impression que l’on veut divulguer et de l’idée que les autres ont sur l’entité en question.

De ce fait, l’identité numérique a plusieurs facettes qui peuvent être catégorisées en trois
groupes:

▪ l’identité déclarative qui est l’ensemble des informations fournies consciemment et volontairement
par l’entité sur internet. Il peut être cité comme exemple le nom, le sexe, l’adresse, la date de
naissance ou la date de création. Ce sont les informations de base qui sont renseignées lorsque l’on
s’inscrit à un réseau social ou à un service gratuit sur internet.
▪ l’identité agissante qui est l’ensemble des renseignements fournis par l’activité de l’entité sur
Internet. Elle renferme par exemple l’historique des recherches qu’un individu a effectué sur le
Web ou le changement de profil qu’il a entamé dans un réseau social.
▪ et enfin, l’identité calculée. Elle est étroitement liée à l’identité agissante. En effet, cette dernière
est le résultat de l’analyse du système sur les habitudes de recherches ou les modifications de profil
qu’un utilisateur a opéré.

b) Composantes de l'identité numérique


L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles (coordonnées,
certificats…) et informelles (commentaires, notes, billets, photos…). Toutes ces bribes d’information
composent une identité numérique plus globale qui caractérise un individu, sa personnalité, son
entourage et ses habitudes. Ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent
l’ADN numérique d’un individu16. De ce fait, une cartographie à plusieurs facettes de ces composants
a été présentée. On cite entre autres :

▪ les coordonnées qui sont un ensemble de renseignements qui permet d’identifier et de localiser
l’individu.
▪ les certificats qui sont le garant de l’authenticité et de l’intégrité de l’identité de l’individu
▪ l’expression est l’ensemble des écrits publiés par l’entité sur la toile. Elle prend en compte aussi
bien les discussions en ligne que les articles ou commentaires faites par l’entité.
▪ les avis définissent les idées que l’utilisateur a vis-à-vis d’un produit ou service publié sur le net.
▪ les hobbies déterminent le centre d’intérêt de l’individu.
▪ la connaissance est l’empreinte du savoir de l’internaute et qui est divulguée dans les foires aux
questions, les tutoriels, etc…

16
https://fredcavazza.net/2006/10/22/qu-est-ce-que-l-identite-numerique/

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▪ les avatars sont des représentations photographiques de l’entité.
▪ l’audience regroupe les autres individus et les sites qui sont en relation avec l’entité.
▪ la consommation retraçant les habitudes d’achats en ligne de l’internaute. Elle définit le moyen de
paiement utilisé, la place de marché fréquentée, etc…
▪ la réputation regroupe le renom et la confiance cultivés par l’entité sur Internet.
▪ la profession, le plus souvent renseignée dans les réseaux sociaux ou les forums d’entraide.
▪ la publication est l’ensemble des documents partagés par un utilisateur.

Figure 9: les composantes de l'identité numérique

Cependant l’utilisation de ces informations sur le net suscite des problèmes comme celui de la
confidentialité et de la violation de la vie privée. Voilà pourquoi il est important de maitriser son
identité numérique.

c) Données personnelles et traces numériques :


L'identité est utile pour soi et également pour les autres. Elle permet d'une part de dire qui l'on
est, et d'autre part aux autres de savoir qui l'on est. Il y a une différence notable entre ces deux notions,
car l'identité peut être perçue de différentes manières. Nous disposons d'un côté de données
personnelles, a priori non liées entre elles, et d'un autre de traces.

o Données personnelles

Les données personnelles sont constituées par exemple du nom, du prénom, de la date de
naissance ou de l'adresse du domicile d'une personne. Cependant, elles peuvent aussi comporter des
données plus précises et confidentielles, selon les individus :

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▪ Partis politiques ▪ Antécédents judiciaires ▪ Activités professionnelles
▪ Photographies ▪ Appartenance à un groupe actuelles et passées
▪ Religion ou à un club ▪ Nom de l'employeur, de

▪ Formation scolaire ▪ Activités sportives collègues ou ami

Les données personnelles à disposition sont en quantité très variable selon les personnes ou les
organismes, en fonction de leurs activités sur la toile, leur participation à des forums de discussions,
leur notoriété ou leur présence dans les médias.

Quelques conseils qui permettent de bien bâtir une identité numérique sont présentés dans
Annexe 4

o Laisser des traces sur Internet

Notre identité est également constituée d'un ensemble de traces que nous laissons derrière
nous. En utilisant Internet, chacun de nous laisse des traces, à travers différents services :

• Traces volontaires
Lorsqu’on parle de traces, on pense d’abord aux traces volontairement laissées sur le net, c’est-
à-dire ce que vous publiez. Exemples :

▪ les messages, photos ou vidéos postés sur un blog ou sur les réseaux sociaux
▪ es données publiées dans votre cv en ligne
▪ les données insérées dans un formulaire
▪ un profil complété sur les réseaux sociaux ou sur forum
▪ les avis laissés sur des sites commerciaux…

• Traces involontaires
Malheureusement, les traces ne se limitent pas à cela. En effet, sans vraiment vous en rendre
compte, le simple fait de surfer sur le net laisse des traces :

▪ Via votre ordinateur. Lorsque vous visitez un site, des informations concernant votre ordinateur
sont enregistrées. Il est ainsi possible de connaitre votre adresse IP et donc votre ville, votre
navigateur, le système d’exploitation de votre ordinateur, vos dernières pages visitées…
▪ Via les moteurs de recherche. Tous les mots-clés que vous tapez sont enregistrés. Cela permet
donc de connaitre vos habitudes, vos centres d’intérêt, vos sites fréquentés….

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 44


▪ Via les cookies. Un cookie est un petit fichier déposé sur votre ordinateur par les sites que vous
visitez. Cela permet aux sites d’enregistrer des données à votre sujet pour une prochaine visite :
par exemple votre langue, le contenu d’un panier d’achats, votre mot de passe… De même, lorsque
vous cliquez sur « J’aime » dans un contenu Facebook, ces données sont enregistrées. A quoi cela
sert-il ? Toutes vos données sont stockées et utilisées par des annonceurs afin de cibler les
publicités.

• Traces héritées
Les traces héritées sont des informations qui vous concernent, mais que vous n’avez pas publiées.
Exemples : une photo de classe sur laquelle votre nom est indiqué, une photo de vous prise lors d’une
fête qui est publiée sur Facebook, votre photo/votre nom dans l’organigramme de l’établissement dans
lequel vous travaillez ou dans votre club de sport… Ces informations peuvent donc être visibles sur
le net sans que vous ne le sachiez et surtout, sans votre accord !

o Gérer les traces sur Internet

Certaines traces sont neutres ou insignifiantes, comme par exemple donner son avis sur la
décoration d’une classe. Cependant, certaines traces peuvent avoir un impact très important sur notre
vie (notre vie non-numérique), aussi bien en termes d'identité que de réputation.

Attention, les traces qu’on laisse sur Internet peuvent être vues par un grand nombre de
personnes, notamment des collègues. Ces traces sont permanentes et peuvent vous suivre pendant des
années. Il serait dommage qu'une photo vous montrant dans une situation délicate arrive sur
l'ordinateur d’un collègue, même si cette photo a plus de 10 ans ! De plus, les traces laissées sont
difficilement contrôlables. Mieux vaut donc éviter des traces susceptibles de nous mettre en difficulté
par la suite.

Quelques conseils concernant les traces sur Internet sont présentés dans Annexe 5

E-réputation
a) Définition
La réputation numérique est l'image qu'un tiers se fera à partir des éléments de notre identité
numérique qu'il aura trouvés. On ne contrôle pas sa réputation dans le sens où on ne peut pas interdire
aux autres d'avoir une opinion sur nous et d'en parler autour d'eux.

La réputation découle donc de l'identité en ligne, mais c'est une facette difficile à maîtriser car,
par définition, elle ne dépend pas totalement de nous. Tout au plus il est possible, par notre sérieux,
notre application, notre assiduité, d'essayer de l'orienter de manière positive, mais ce n'est pas une

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science exacte. Dès que nous nous exposons par nos écrits, images ou vidéos, nous sommes soumis
aux lois inhérentes à toute forme de communication : déformations de nos propos, citations sorties de
leur contexte, prises de position sujettes à débat etc.

Figure 10: Chronologie de la E-réputation17

Que l'on reste discret ou peu actif sur le réseau, ce sont également les autres qui bâtiront notre
réputation numérique. Rien n'empêche de citer le nom ou de publier l'image d'une personne sur son
blog. Son nom apparaîtra à coup sûr parmi les réponses d'un moteur de recherche, quel que soit
l'activité de cette personne sur Internet.

b) Comment se fabrique la E-réputation ?


Internet est le média par excellence par lequel les individus peuvent facilement se regrouper et
créer des communautés afin de se rassembler, échanger, et soumettre leurs avis … Grâce à ces
communautés, il faut désormais être conscient qu’une marque ou un nom n’appartient plus seulement
à celui qui en a la propriété juridique, mais également à l’ensemble des internautes qui vont pouvoir
converser autour de ce dernier et influencer son image et son E-réputation. Les lieux où les internautes
ont déjà commencé à influencer votre E-réputation sont nombreux : forums, blogs, wikis, partage de

17
https://fr.slideshare.net/Vanksen/erputation-et-marques-tat-de-lart-et-enjeux-by-vanksen

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contenus, réseaux sociaux… Ce sont autant d’endroits où les internautes peuvent créer, diffuser des
propos vous concernant sans que vous ne soyez invité à donner votre avis, ou à contrôler ces contenus
produits à votre insu.

Que votre E-réputation ait déjà commencé à se créer à vos dépens, ou que vous soyez maître des
premiers contenus produits à propos de vous, vous trouverez ci-dessous le cycle de la E-réputation afin
de définir les étapes nécessaires à la construction de votre E-réputation.

Réfléchir

Netoyer Bâtir

Veiller Entretenir

o Réfléchir

Comparable aux fondations pour une maison, « Réfléchir » est la base de la construction de l’E-
réputation. C’est en ayant une réflexion claire sur sa présence en ligne, que vous pourrez déterminer
une stratégie efficace et solide. Pour cela il suffit de commencer par des questions simples, mais très
efficaces : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

La période de réflexion est également indispensable afin de prévoir les risques qui peuvent vous
atteindre. Que les risques soient à l’origine de l’activité, de la communication, ou de tout autre
domaine, nous savons que les crises peuvent prendre une ampleur considérable sur Internet. En
identifiant ces risques il vous sera ainsi possible de définir des stratégies et des plans d’actions
possibles pour gérer ces crises.

o Bâtir

La construction de la E-réputation doit être réfléchie. La plupart des médias sociaux ont des buts
différents, il faut alors choisir ceux qui seront le plus en adéquation avec votre stratégie, sachant que
la construction d’une E-réputation, efficace et solide, se joue dans la durée. On ne peut devenir
efficacement présent sur Internet sans assurer une continuité dans le temps. Ce qui nous amène à l’étape
suivante : « Entretenir ».

o Entretenir

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 47


Entretenir sa présence en ligne passe par la production de contenus de qualité, la circulation des
informations, la promotion et le référencement des nouveaux contenus et actualités, l’entretien des
relations avec les internautes.

Il est primordial de garder à l’esprit que chaque compte ouvert sur un média social, doit être
alimenté fréquemment. Si au sein de votre établissement, personne n’est chargé de la tâche « entretenir
», alors toutes les actions prises au niveau de l’étape « Bâtir » seront vaines car pas actualisées.

o Veiller

La veille permet de détecter ce qui se dit à votre sujet sur Internet. Sans veille vous n’aurez pas
conscience de votre E-réputation et ne pourrez pas agir pour la contrôler. La veille est devenue un
véritable métier qui devient de plus en plus important dans une stratégie de maintien de l’E-réputation.

o Nettoyer

Lorsque l’on découvre des contenus ou des propos peu avantageux à l’égard de son établissement
il existe plusieurs manières de se défendre : réponses aux attaques, poursuites juridiques entre autres…

c) Protéger son E-réputation


Une E-réputation se construit au fil du temps et peut être longue à bâtir. Or différentes menaces
planent quotidiennement sur la E-réputation d’une entité (individu, établissement, société, …). Les
rumeurs, buzz négatifs, détournements de logo, avis négatifs, fausses informations, usurpation
d’identité et bien d’autres menaces peuvent se diffuser rapidement sur la toile et porter atteinte à la
réputation de cette entité.

Après avoir construit son E-réputation il paraît donc primordial de la protéger de toutes ces
menaces. Pour cela il est indispensable d’utiliser des outils de veille qui permettront de surveiller
quotidiennement votre identité numérique et de prendre des décisions et actions face aux différents
contenus non-maîtrisés que vous découvrirez sur la toile vous concernant.

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Figure 11: boite à outils du veilleur

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Annexes Axe II

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Annexe 1 : recherche par des champs spécifiés
Syntaxe
But Exemples de recherches Syntaxe pour les exemples
commune

Pour limiter la recherche à une phrase exacte (c'est-à-dire Vous cherchez l'expression réforme du « réforme du système
""
des mots ensemble dans l'ordre) système éducatif. éducatif »

Pour trouver des pluriels ou des variantes d'un mot racine Vous souhaitez rechercher l'un des termes
* cloner*
(troncature) suivants : clones, cloné, clonage, etc.

Pour préciser que votre terme de recherche doit se trouver Vous recherchez des sites qui ont éducation
intitle : intitle:"éducation"
dans le titre de la page Web dans leurs titres de page Web.

Pour spécifier que votre terme de recherche doit être


Vous recherchez des sites qui ont la NASA
trouvé dans l'URL de la page Web, y compris les chemins inurl : inurl:nasa
dans leurs URL.
et les sous-répertoires

- vous ne voulez que des sites éducatifs (c'est-


à-dire que le domaine est .edu). 1) site : edu
Pour limiter vos résultats à un domaine ou à un site
site: - vous souhaitez uniquement effectuer une 2) site : men.gov.ma
particulier
recherche sur le site Web du ministère de
l’education (http://www.lmen.gov.ma).

Pour limiter les résultats à un type de document


vous ne voulez que des documents Microsoft Type de fichier:doc
particulier (par exemple, document Word, feuille de filetype:
Word
calcul Excel, PDF, etc.)

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Annexe 2 : Les différentes combinaisons possible des Licences « Creative Commons »

Attribution ● On doit citer QUI est l’auteur de l’oeuvre originale.


● L’utilisation commerciale de l’oeuvre est permise.
BY ● Vous pouvez remixer l’oeuvre.
● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

Share Alike ● On doit citer QUI est l’auteur de l’oeuvre originale.


Partage à l’identique ● L’utilisation commerciale de l’oeuvre est permise.
BY-SA ● Vous pouvez remixer l’oeuvre.
● Cette licence doit toujours être utilisiée sur toutes vos versions dérivées de
l’oeuvre originale.
● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

No Derivative ● On doit citer QUI est l’auteur de l’oeuvre originale.


Modification non permise ● L’utilisation commerciale de l’oeuvre est permise.
BY-ND ● Vous NE pouvez PAS remixer l’oeuvre.
● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

Non-Commercial ● On doit citer QUI e st l’auteur de l’oeuvre originale.


Usage commercial non permis ● L’utilisation commerciale de l’oeuvre n’est PAS permise.
BY-NC ● Vous pouvez remixer l’oeuvre.
● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

Non-Commercial ● On doit citer QUI est l’auteur de l’oeuvre originale.


Usage commercial non permis ● L’utilisation commerciale de l’oeuvre n’est PAS permise.
+
BY-NC-SA ● Vous pouvez remixer l’oeuvre.
Share Alike
Partage à l’identique ● Cette licence doit toujours être utilisée sur toutes vos versions dérivées de
l’oeuvre originale.
● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

Non-Commercial ● On doit citer QUI est l’auteur de l’oeuvre originale.


Usage commercial non permis ● L’utilisation commerciale de l’oeuvre n’est PAS permise.
+
BY-NC-ND ● Vous NE pouvez PAS remixer l’oeuvre.
No Derivative
Modification non permise ● Le partage de l’oeuvre est (toujours) permis.

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Annexe 3 : Exemple de Netiquette « utiliser correctement sa boite de messagerie »

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Annexe 4 : Quelques conseils pour bien bâtir son identité numérique

• Travailler sa présentation
1.

• Présenter une photo professionnelle qui sera utilisée sur l’ensemble


2. de vos profils.

• Compléter ses profils par des liens : des liens vers les documents et
3. contenus que vous avez réalisé peuvent valoriser votre profil.

• Choisir ses mots clés : placez des mots clés pertinents, au fil de votre
4. profil afin d’être trouvé plus facilement.

• Développer son réseau : développez votre réseau en fonction du


secteur d’activité que vous ciblez, rapprochez-vous de vos cibles. Ayez
5. toujours à l’esprit que ce n’est pas la quantité qui prime mais la qualité
de votre réseau.

• Harmoniser ses profils : veiller à présenter les mêmes informations


6. sur vos différents profils.

• Mettre à jour son profil régulièrement afin de rafraîchir la page du


7. profil et toujours apparaître bien positionné.

• Obtenir des recommandations, des références de vos collègues vous


8. permettront de valider vos dires et orienter votre E-réputation.

• Distinguer contenus professionnels et contenus privés : utilisez votre vrai


nom pour les profils que vous souhaitez montrer, et des pseudos pour les
profils où des données personnelles seront dévoilées. Vous pourrez ainsi
9. partager vos commentaires personnels, vos photos et tout autre contenu
sans crainte.

• Développer sa notoriété en étant présent et trouvable sur Internet .


10.

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Annexe 5 : Quelques conseils pour gérer ses traces sur Internet

Ne pas oublier que les traces qu’on laisse sur Internet peuvent être vues par un grand
nombre de personnes, notamment des collègues. Ces traces sont permanentes et peuvent
vous suivre pendant des années.

Lorsqu’on vous demande de remplir votre profil, vous n’êtes pas toujours obligé de
remplir tous les champs. Les champs obligatoires comportent souvent un astérisque (*).

Si on vous demande votre localisation, vous pouvez répondre vaguement. Indiquez par
exemple le nom d’une grande ville proche au lieu du nom de votre village avec la rue et le
numéro.

Quand vous n’êtes pas obligé de divulguer votre nom et prénom, vous pouvez utiliser un «
pseudonyme », c’est-à-dire un surnom. Par exemple, lorsque vous fréquentez des blogs ou
si vous avez l’habitude de donner votre avis sur certains sites. Attention, certains réseaux
sociaux (comme Facebook) vous demandent votre nom et prénom.

De même, à la place de votre photo, vous pouvez aussi utiliser un avatar, c’est-à-dire une
petite image qui vous représente. Cela évitera par exemple qu’on trouve votre photo en
tapant votre nom dans Google.

Réfléchissez avant de publier un message sur les réseaux sociaux. Évitez de publier un
message qui pourrait nuire à votre réputation ou vous porter préjudice. Ne publiez pas
non plus des propos méchants ou racistes.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 55


Annexe 6 : Quelques conseils pour gérer son compte Facebook

Créer une page Facebook est un moyen efficace de communiquer avec les parents et la communauté scolaire au
sens large et un excellent moyen de ramener le trafic vers le site Web de votre établissement scolaire. Facebook
est utilisé par 13 millions personnes au Maroc, y compris les parents. Certains utilisateurs l'utilisent même
comme un moteur de recherche et font confiance au contenu qu'ils trouvent là. Voici Quelques conseils
d’utilisation de Facebook :

• Recherchez des pages Facebook existantes sur votre établissement scolaire, p. Ex. Créées par des parents ou
des groupes locaux.

• Vos messages doivent inclure des extraits de contenu de votre site Web, par exemple des éléments d'actualité,
des articles de blog ou des mises à jour. Reliez-vous toujours à la page correspondante de votre site Web.

• Créer une page, pas un profil personnel. Les pages sont pour les organisations et les entreprises, comme les
établissements scolaires, par contre les profils sont pour les individus. Les pages vous permettent de partager
du contenu et de communiquer avec les parents.

• Vous avez besoin d'un profil Facebook avant de pouvoir créer une page, alors fixez qui serait le plus approprié
pour fais ceci. Une fois la page est en ligne, les autres utilisateurs doivent avoir accès à la gestion de la page
la planification du succès lorsque le personnel clé quitte l'établissement scolaire (certains membres du
personnel devraient avoir des droits d'administrateur).

• Limiter les messages à un par jour jusqu'à ce que vous soyez à l'aise avec le support (peut-être partager
quelques postes à des moments différents chaque semaine ainsi), mais au moins un poste par semaine est
suffisant pour commencer.

• Qui va gérer la page quotidiennement ? La page peut recevoir des commentaires ou des messages de visiteurs.

• Vous ne pouvez pas pré-approuver les commentaires avant leur publication, mais vous pouvez les supprimer
ou les bloquer s'ils contiennent certains mots. Ils ne s'afficheront alors pas sur votre page.

• Vérifiez régulièrement les messages envoyés sur votre page Facebook, car les parents peuvent l'utiliser comme
une opportunité de contacter l'établissement scolaire.

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Axe III : Systèmes d’information

▪ Systèmes d’information
▪ Système de gestion de la scolarité MASSAR

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Chapitre 1 : Systèmes d’information
1. Présentation
L’amélioration de la gestion scolaire est devenue une nécessité dans le système éducatif vue les
contraintes des changements actuels. Le développement du système d’information permet de :

▪ Développer, et améliorer les flux d’informations ainsi que leur maîtrise tout en optimisant la
circulation des données pertinentes qui en sont issues en faveur des analystes, des gestionnaires et
des décideurs.

▪ Disposer d’outils modernes et efficaces pour communiquer et échanger avec sa communauté et son
voisinage, et pour offrir des services de proximités pour, le personnel du département et les
utilisateurs du système éducatifs, les élèves et les parents d’élèves.

Cette partie de formation, sur les systèmes d’information de gestion pédagogique et


administrative est consacrée à la prise en main du système d’information du ministère dédié à la gestion
administrative et pédagogique et a pour objectif de permettre aux stagiaires de comprendre et
développer leurs compétences relatives à l’utilisation des systèmes d’information de gestion
pédagogique et administrative dans le pilotage efficace de l’établissement scolaire.

Cet axe vise à :

▪ Maîtriser la notion d’information


▪ Savoir ce qu’est un système d’information
▪ Découvrir le rôle des cadres administratifs dans la bonne gouvernance par les systèmes
d’informations
▪ Maitriser la sécurité des systèmes d’informations et la protection des données personnelles .

2. La notion d’information.
L’information constitue le support des connaissances et des communications humaines. Elle est
à la fois un outil de communication interne et externe, elle permet d’assurer la coordination entre les
différents services et acteurs de l’établissement.

On utilise parfois indifféremment les termes information et donnée. En fait une donnée ne
devient une information que lorsqu’elle est reçue par une personne qui en fait une interprétation.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 58


Dans le contexte d’un établissement, les données stockées dans le système informatique sont la
traduction codée d’informations, ce qui explique que les deux termes, information et donnée, soient le
plus souvent considérés comme synonymes.

Une information possède un certain nombre de caractéristiques :

▪ La forme : l’information peut être écrite, orale, visuelle. Quelles que soient leurs formes, lorsque
les informations sont le résultat d’opérations de traitement à partir d’informations brutes, on parle
d’informations structurées (par exemple une moyenne générale d’un élève) alors qu’on parle
d’informations non structurées dès qu’elles sont obtenues seulement à partir des moyens
d’expression naturels de l’être humain.
▪ Le coût et la valeur : on considère que le coût d’une information correspond à celui de sa
manipulation, c’est-à-dire de sa recherche, de sa saisie, de son traitement, de son stockage. Il est
donc difficile à déterminer précisément mais la valeur d’une information est encore beaucoup plus
difficile à définir puisqu’elle peut être assimilée à sa capacité à améliorer la décision du
responsable.

On utilise parfois indifféremment les termes information et donnée.

Une donnée ne devient une information que lorsqu’elle est reçue par une personne qui en fait
une interprétation.

Le modèle hiérarchique qui permet de faire la distinction entre l’information et donnée

Figure 12: Modèle hiérarchique de la connaissance

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 59


3. Le système d’information.
Le Système d’information pour la gestion et le pilotage du système éducatif permet d’une part
de développer, d’améliorer et d’opérationnaliser les flux d’informations ainsi que leur maîtrise tout en
optimisant la circulation des données pertinentes qui en sont issues en faveur des analystes, des
gestionnaires et des décideurs. D’autre part, de disposer d’outils modernes et efficaces pour
communiquer et échanger avec sa communauté et son voisinage, et pour offrir des services de
proximités pour, le personnel du département, les utilisateurs du système éducatifs, les élèves et les
parents d’élèves.

Comme tout système elle est composée de plusieurs sous-systèmes interagissant entre eux. En
l’occurrence, il y en a trois :

▪ Le système opérant : il est également nommé système opératoire ou système de production et


réalise la production physique des biens et des services. Son activité est contrôlée par le système
de décision. Il est relié à l’environnement par des flux physiques externes et aux autres sous-
systèmes par des flux internes d’information.
▪ Le système de décision (également appelé système de pilotage ou système de management)
finalise l’administration en lui assignant ses objectifs. Il analyse l’environnement et le
fonctionnement interne de l’administration. Il assure le contrôle des tâches et assure la régulation
du système. Il est relié aux autres sous-systèmes par des flux internes d’information.
▪ Le système d’information a un rôle central puisqu’il alimente le département en informations.
Pour cela, il mémorise les informations, les traite et les communique aux deux autres sous-systèmes
auxquels il est relié. Toutes les informations de l’administration, d’origine externe ou interne, passe
donc par le Système d’Information. La figure ci-après montre de quelle manière les différents sous-
systèmes sont interdépendants.

Figure 13: les différents sous-systèmes

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 60


Rôle des cadres administratifs dans la bonne gouvernance par les SI
La gouvernance des systèmes d’information consiste d'abord à fixer aux systèmes
d'information des objectifs liés à la stratégie du Ministère. Cette démarche permet de définir la manière
dont le système d'information contribue à la création de valeur par l’administration et précise le rôle
des différents acteurs.

L’amélioration de la performance du système éducatif passe par la bonne gouvernance des


ressources.

La gouvernance des systèmes d'information relève de la responsabilité des dirigeants du


Ministère. Elle permet de répondre à des besoins de limitation des risques, de conformité
réglementaire, de création de valeur ou d'alignement. Elle doit trouver une réponse par l'intermédiaire
des applications du système d'information.

La gouvernance de l’information est de plus en plus implantée dans les établissements scolaires
pour faire face aux défis croissants de la gestion de l’information.

Massar est un système informatique qui ambitionne l'intégration des technologies de la


communication dans le système éducatif et renforce la gouvernance dans la gestion du système
scolaire.

Massar renforce le rôle de la gouvernance dans le système éducatif, en fournissant une base de
données nationale et complète permettant le suivi individuel du parcours scolaire des élèves,
l'accompagnement de leurs apprentissages et la conservation des notes des examens et des contrôles
continus.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 61


Sécurité des SI/ protection des données Personnelles, charte de sécurité SI.
Le système d'information fait aujourd'hui partie intégrante du fonctionnement des services du
ministère. Désormais, ils sont devenus indispensables et incontournables.

Sécuriser et contrôler l'information véhiculée par le système d'information de gestion des


établissements scolaires devient un enjeu de plus en plus pressant dans un monde où l'environnement
lié aux technologies de l'information et de la communication est de plus en plus la cible de diverses
menaces.

L’intérêt de sécuriser et contrôler l'information véhiculée par le système d'information de gestion


des établissements scolaires est cadrer en détail dans la note ministérielle (numéro 16/111 du 26
décembre 2016) et la charte de gouvernance des systèmes d’information (Novembre 2016).

Un système d'information doit être sécurisé vis-à-vis des attaques extérieures. La protection doit
être assuré par des dispositifs de sécurité logique spécifiques à savoir :

▪ Adopter une politique de mot de passe rigoureuse

L’accès à un poste de travail informatique ou à un fichier par identifiant et mot de passe est la
première des protections. Le mot de passe doit être individuel, difficile à deviner et rester secret. Il ne
doit donc être écrit sur aucun support. Un mot de passe doit comporter au minimum 8 caractères
incluant chiffres, lettres et caractères spéciaux et doit être renouvelé fréquemment.

▪ Concevoir une procédure de création et de suppression des comptes utilisateurs

L’accès aux postes de travail et aux applications doit s’effectuer à l’aide de comptes utilisateurs
nominatifs, afin de pouvoir éventuellement être capables de tracer les actions faites sur un fichier et,
ainsi, de responsabiliser l’ensemble des intervenants.

▪ Identifier précisément qui peut avoir accès aux fichiers

L’accès aux données personnelles traitées dans un fichier doit être limité aux seules personnes
qui peuvent légitimement y avoir accès pour l’exécution des missions qui leur sont confiées.

▪ Sécuriser l’accès physique aux locaux

L’accès aux locaux sensibles, tels que les salles des ordinateurs et les éléments du réseau, doit
être limité aux personnels habilités.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 62


▪ Anticiper le risque de perte des données

La perte de données peut avoir plusieurs origines : erreur ou malveillance d’un utilisateur, vol
d’un ordinateur, panne matérielle, ou encore conséquence d’un dégât des eaux ou d’un incendie. Il faut
veiller à stocker les données sur des supports prévus à cet effet et faisant l’objet de sauvegardes
régulières.

▪ Sensibiliser les utilisateurs aux risques informatiques

Les utilisateurs du système d’information doivent être particulièrement sensibilisés aux risques
informatiques liés à l’utilisation de bases de données. Cette sensibilisation peut prendre la forme de
formations. Elle sera également formalisée dans un document, de type « charte informatique », qui
pourra préciser les règles à respecter en matière de sécurité informatique.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 63


Chapitre 2 : Système de gestion de la scolarité MASSAR

Présentation
Le système de gestion de scolarité MASSAR est le système d’information du ministère dédié à
la gestion administrative et pédagogique, il ambitionne l’intégration des technologies de la
communication dans le système éducatif et le renforcement de la gouvernance du système scolaire, et
vise à la mise à disposition des gestionnaires au niveau de l’établissement scolaire un espace de travail
pour assurer les opérations de gestion de la scolarité et pour bénéficier d’un ensemble de services
électroniques

Cette partie du module est consacrée à la prise en main de ce système d’information, et a pour
objectif de permettre aux stagiaires de comprendre les fonctionnalités entretenues au niveau de ce
système

Cet axe vise à :

▪ Découvrir l'application Massar (définition ; utilité ..)


▪ Identifier et classer les différents services Massar
▪ Découvrir l'ordre chronologique des opérations à effectuées
▪ Se familiariser avec ce système
▪ Maitriser l'utilisation de Massar

Introduction générale au projet MASSAR


Massar : un système de gestion scolaire, connu sous son acronyme SGS Système de Gestion
Scolaire, et c'est l'une des applications les plus importantes produites par le ministère de l'Éducation
nationale ces dernières années. Il se caractérise par être un système d'information intégré pour le
système scolaire, car il gère le processus éducatif du point de vue des ressources humaines qui y sont
impliquées et du point de vue de l'évaluation des apprentissages en investissant les résultats scolaires,
et aussi du point de vue du suivi de la mobilité et de l'absence des étudiants et de l'intégration de la
dimension sociale des apprenants et des relations avec les partenaires dans la gestion électronique.

Le système de gestion scolaire Massar est un système d'information qui ambitionne


généralement d'organiser les différentes opérations liées à la gestion scolaire (contrôle continu,
examens, emplois du temps, suivi des élèves…). C'est aussi un espace qui permet aux élèves et à leurs
parents d'accéder aux informations relatives aux notes des contrôles continus, aux examens de
certification et aux résultats scolaires.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 64


Le service Massar permet également aux parents et aux tuteurs de consulter les emplois du temps,
les dates de contrôles continues, en plus de suivre l'évolution des performances scolaires de leurs
enfants. Il propose aux élèves des services liés à l'orientation et au soutien scolaire, et met à leur
disposition des documents pédagogiques et des ressources numériques écrites et audiovisuelles pour
développer leurs capacités éducatives et pédagogiques.

A) Contexte:

Le projet de mise en place d'un dispositif médiatique pour le ministère de l'Éducation nationale
et de la Formation professionnelle s'inscrit dans le dans divers contextes, notamment :

▪ Directives gouvernementales pour l'année 2012 pour mettre l'établissement d'enseignement


au centre des intérêts du secteur de l'éducation scolaire, ainsi que le renforcement du rôle de
la gouvernance dans le système éducatif.
▪ Le plan d'action du ministère de l'Éducation nationale 2013-2016, qui a défini parmi ses
objectifs de développer et de mettre en place un système d'information intégré qui comprend
tous les domaines de la gestion et de l'administration, de l'établissement scolaire à la
direction centrale en passant par les académies régionales.
▪ Politique gouvernementale visant à développer l'e-gouvernement car il est considéré comme
un projet stratégique et une priorité absolue dans le domaine du développement des services
électroniques pour les élèves et les parents d'élèves.
▪ Les exigences du plan stratégique pour le système médiatique 2012-2014, qui fait de
l'apprenant un point central et une base pour l'ingénierie et la construction du système
médiatique d'éducation et de formation, et fait des établissements d'enseignement le point
de départ de base pour le développement de ce système.
▪ Le plan de travail du ministère de l'Éducation nationale 2013-2016, qui place l'apprenant au
centre de l'attention du système d'éducation et de formation.

B) Objectifs

▪ Établissement de nouvelles façons de travailler pour la gestion des écoles au niveau des
établissements d'enseignement
▪ Création d'une base de données nationale complète qui offre la possibilité d'un suivi
individuel de l'étudiant et de son parcours académique
▪ Création de sites Web pour tous les établissements d'enseignement et fourniture de services
électroniques pour les étudiants et les parents

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 65


▪ Fournir des indicateurs pédagogiques et des tableaux de bord pour la prise de décision,
l'évaluation et l'encadrement pédagogique
▪ Servir des projets nationaux de réforme (lutte contre la déperdition scolaire, évaluation
pédagogique, qualité des apprentissages, accompagnement social)

C) Evolution

Massar est un produit interne qui a mobilisé les ingénieurs du MEN, en coordination, en externe,
avec d’autres ingénieurs. La sécurité des données est assurée, à travers plusieurs serveurs du Data
Center du MEN.

Les composantes du programme «Massar» ont été élaborées dans le cadre d'une approche
participative, le ministère l'avait expérimenté avant de le généraliser tout en veillant à faciliter son
intégration pour englober les programmes informatiques passés et actuels. L'objectif escompté est de
favoriser l'ouverture du ministère sur le monde de la technologie et de la connaissance numérique, tout
en contribuant à l'amélioration du rendement de l'élève et de son apprentissage.

Il a été procédé, dans le cadre de la mise en place de ce nouveau système, à la généralisation de


sa première phase ayant consisté en la gestion de la rentrée scolaire depuis juin 2013, ce qui a permis
à plus 10.000 directeurs et directrices des établissements scolaires de disposer des données concernant
les élèves et de gérer les opérations de leur inscription et de leur réinscription, les mobilités
individuelles ou collectives, et les opération d’orientation et de gestion de la structure éducative.

Depuis le lancement de la rentrée scolaire 2013-2014, il a été procédé à la mise à jour de la base
de données nationale, précise la même source, faisant savoir que les informations actualisées
concernent 6.512.192 élèves.

Les étapes de Massar

MASSAR Système Informatique MASSAR Services

Etape 1 : Rentrée scolaire (Décembre. 2012) Etape 1 : Services d’information et de


communication (Janv. 2013)
• Inscription, Réinscription, Réintégration • Monographie de l’Etablissement (Public)
• Transferts individuel et collectif • Espace parents d’élèves
• Orientation • Espace élèves
• Résultats de fin d’année • Messagerie Taalim.ma
• Fiche élève, Reporting • Site des établissements publics
• Structure pédagogique • Annuaire de l’établissement
• Constitution des classes • Activités de l’établissement (Agenda, Calendrier
des vacances, des événements, des examens)
Etape 2 : Evaluation des élèves (Fev. 2013) • Ressources humaines & Ressources matérielles

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 66


• Evaluation : Notes des contrôles continus • Cantine & Internat
• Edition bulletin des notes
Etape 2 : Services scolarité (Mars. 2013)
-Espace élèves & Espace parents d’élèves
Etape 3 : Recensement et statistiques (Avril 2013) • Demande de rendez-vous (Parents élèves)
• Communication parents-établissement
• Recensement de l’infrastructure physique & • Préinscription +documentation
services d’hébergement et de restauration, des Site des établissements publics)
services d’appui social et pédagogique. • Services d’information sur le dossier de l’élève
• Statistiques et sa scolarité (attestation de scolarité)
• Gestion des emplois du temps scolaire • Bibliothèque & CDI & Liste des manuels
• Gestion pédagogique des RH (affectations, scolaires
notes administratives, absences et remplacements)
• Suivi du dossier de l’élève Etape 3 : Services scolarité et évaluation (Juil 2013)
• Appui social (Tayssir) Espaces établissements:
• Gestion des absences, retards et sanctions • Services d’information sur le dossier de l’élève
et son évaluation
• Services d’enseignement (Contenu
pédagogique)
• Evolution fonctionnelle du portail Internet

Etape 4 : Services scolarité et temps scolaire (Nov


2013)
- Espaces établissements :
• Emploi du temps
• Suivi absence & retards
• Dispense EPS
• Cahier de texte

A partir de là, les fonctionnalités de Massar et ses services, ne cesseront pas de subir des
améliorations jusqu'à nos jours, dans le sens d’une gestion plus poussée.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 67


D) Place de Massar dans le SI

Figure 14: La nature de « Massar » au sein du système médiatique intégré du ministère

E) Accès à Massar, Description de l'interface

La plateforme Massar est accessible via l'adresse URL suivante:

https://massar.men.gov.ma/Account

La fenêtre de l'application s'affiche comme suit :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 68


Après l’authentification, la page d’accueil s’affiche alors sur votre écran :

Cette page est constituée de blocs :

▪ 1èrbloc : L’en-tête permettant de se déconnecter et de changer la langue d’affichage, d'afficher des


informations sur l’établissement et l’année scolaire, se déconnecter….
▪ 2èmeblocest constitué des menus de l’application :
▪ 3èmebloc : permettant d’afficher le contenu de l’application sous forme d’onglets :

La première page qui sera affichée présente un ensemble d’indicateurs qui permettront à
l’utilisateur le suivi de l’opération du rentré scolaire.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 69


Cet écran permet à l’utilisateur de savoir rapidement sa situation par rapport aux dispositifs de
la rentrée scolaire :


▪ Situation de la saisie des résultats de fin d’année.
▪ Nombre d’élèves de l’établissement par rapport aux
prévisions de la carte scolaire.
▪ Le pourcentage % d’avancement de l’affectation des
élèves aux classes
▪ Le pourcentage % d’avancement des réinscriptions.

Le Menu de Massar donne accès à plusieurs


rubriques:

1) La rentrée scolaire
2) L'évaluation
3) Les ressources humaines
4) L'appui social et soutien

La rentrée scolaire
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont nombreuses, on trouve entre autres les
modules :

"Inscription provisoire" qui permet la saisie des données minimales des élèves d’un
établissement scolaire, appartenant un niveau donné et dans une classe donnée. Ce module permet la
réinscription provisoire de nouveaux élèves, la validation de ses inscriptions et les réinscriptions. La
liste des élèves inscrits peut être imprimée ou exportée

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 70


"Mobilité des élèves" qui permet de gérer le transfert collectif ou certifiant et la réception des
élèves. Dans le cas d’un transfert collectif des élèves, l’utilisateur de l’établissement d’origine pourra
cocher l’ensemble des élèves à transférer à un autre établissement par niveau et/ou par classe

"Fiche élève" permettant la mise à jour les données d'un élève au cours de l'année scolaire selon
le besoin, fiches individuelle de l'élève (informations sur l’élève, son tuteur, son éventuel départ), fiche
de scolarité (cursus scolaire, orientations), Fiche des services d’appui (appui pédagogique, appui
social)…

"Décision d'année" qui permet de gérer les résultats de fin d’année des élèves des différents
niveaux et classes. Il offre aussi la possibilité d’orienter les élèves de la 3ème année du collège, 1ère
année et 2ème année qualifiant…..

"Structure pédagogique" qui permet la gestion des classes (ajout/modification de classe); la


gestion de la structure pédagogique réajustée ; de distribuer les élèves dans les classes et les affecter
aux groupes……

"Structure physique" qui permet d'afficher les informations concernant patrimoine de


l'établissement, gérer les salles (ajout/ suppression, liste des salles, édition et impression ….),
détermination de la formule des salles (1;1.5;2), définition des besoins en équipements….. la gestion
de la structure pédagogique réajustée ; de distribuer les élèves dans les classes et les affecter aux
groupes……

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 71


Gestion de l'évaluation, gestion de l'absence

La saisie des notes dans Massar est une


opération indispensable qui précède la décision de
fin d'année. La saisie des notes pour être par élève ou
par matière.

"Préparation des matières et affectation des


profs" sert à sélectionner les matières non
généralisées; les matières dispensées, la deuxième
langue étrangère; affectation des profs aux
classes….

"Saisie des notes des contrôles et ou


examens": la saisie peut se faire par matière ou par
élève, les notes peuvent être importer /exporter. On
peut calculer les moyens et classer les élèves…..

"Tableaux de bord": Un Tableaux de bord


peut être affiché peut informer sur la situation de la
saisie des notes et le pourcentage % d’avancement
de la saisie

"gestion de l'absence" : permet la saisie de


l'absence journalière par classe ou par élève, de saisir l'absence mensuelle, d'importer ou exporter
absence journalière ou mensuelle par classe, et d'afficher le tableau de bord absence annuel par classe
;

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 72


Gestion des ressources humaines
Le module RH permet de gérer les ressources humaines,
accéder à la liste du personnel (directeur, enseignants, …) au
niveau des établissements scolaires (écoles, collèges et des
lycées), afficher la fiche individuelle des agents et générer
leurs emplois du temps, il permet aussi de mettre à jour les
informations sur les absences du personnel, de consulter les
listes des autorisations accordées et d’imprimer les rapports
des absences du personnel.

"Ressources humaines" : permet la gestion du


personnel, des professeurs, et du personnel non appartenant
au MEN, la saisie des absences ; des autorisations, la
validation des absences et l'édition de rapports d' absences…..

"Emploi du temps FET" qui permet de créer les emplois du temps selon les contraintes définies
(Contraintes des professeurs/élèves, Arrêt d’études, Exception un jour/deux jours, Horaire préféré des
activités, Activités parallèles, Salles préférables pour les activités, Salles préférée des professeurs….)..

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 73


Appui social et soutien scolaire
Cette section montre les efforts déployés par le gouvernement Marocain en matière d’appui
social et soutien scolaire aux profits d’élèves nécessiteux. Cet appui concerne l’opération « Million
cartable », le programme « Tayssir », l’internat et l’appui scolaire et social.

Cette rubrique offre la possibilité de faire une saisie collective des services sociaux et
pédagogiques pour les élèves

"Million cartable" qui permet de sélectionner les besoins de l’établissement, les élèves
bénéficiaires, Les livres et les livrets récupérés, les livres et livrets en bon état, le total des livres
récupérés et nombre de livre nécessaires……

Programme "Tayssir" qui permet le suivi validation absence ; l'Inscription des familles
bénéficiaires, la liste des bénéficiaire, paiement, réclamations…….

"Internat" permet la saisie des demandes Internat, afficher ou imprimer la liste des
bénéficiaires……….

"Appui scolaire" qui donne l'accès à l'ppui social ;et l'appui scolaire ; et permet la gestion des
bénéficiaire de l’appui …….

ParaScolaire

Cette section traite les activités parascolaires dont bénéficie l’établissement à savoir les
formations organisées pour les enseignants (Gestion des formations) et les ateliers organisés au profit
des élèves de l’établissement (Gestion des ateliers)..

Projet Etablissement intégré


Conçu en parfait alignement avec la Vision stratégique 2015-2030 de réforme du système
d’éducation et de formation, le projet est mis en œuvre en étroite coopération avec plusieurs
partenaires, notamment le Ministère de l’Education nationale et les Académies Régionales

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 74


d’Education et de Formation (AREF) concernées. Cette partie renseigne sur l’état de suivi global et
par partie du projet intégré de l’établissement.

N.B Autres modules incorporés dans Massar (à voir dans


l’établissement scolaire lors des stages)

En annexe : Un aperçu d’autres applicatifs de gestion des RH et du


patrimoine : ESISE, MASIRH, GRESA.

Matériels en appui à la mise en œuvre des activités


▪ Salle informatique avec connexion Internet.
▪ Un ordinateur et un vidéoprojecteur.
▪ La plateforme virtuelle de MASSAR.
▪ Les présentations (assisté par ordinateur) des parties théoriques du cours.
▪ Les ateliers pratiques concernant les utilisations de MASSAR.
▪ Les guide utilisateurs de MASSAR.
▪ Un MOOC pour la formation complémentaire à distance

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 75


Annexe Axe III

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 76


Annexe 1 : Systèmes de gestion des ressources humaines MASIRH

1- Présentation
L'informatisation de la gestion des ressources humaines est un enjeu stratégique de
modernisation et de réforme au niveau du Ministère de l’Education Nationale, d’où le système
d’information MASIRH qui est un système de la gestion administrative des ressources humaines qui
répond aux besoins en matière de normalisation, déconcentration et décentralisation de la gestion RH.

Cette partie est consacrée à la prise en main d’une solution informatique pour la prise en charge
de la gestion administrative des ressources humaines MASIRH ; et a pour objectif de permettre aux
étudiants stagiaires d’identifier les rôles et les tâches et de comprendre les règles de gestion des
processus au niveau des établissements scolaires (responsable RH : directeur d’établissement scolaire).

2- Contexte du Projet MASIRH


▪ Le Ministère de l’Education Nationale a lancé un projet de mise en œuvre d’une solution
informatique pour la prise en charge de la gestion administrative des ressources Humaines pour
objectifs une amélioration de l’organisation, de la productivité de la qualité des informations
fournies.
▪ Instauration d’un système d’information central utilisé par les différentes entités de la gestion des
ressources humaines
▪ Déconcentration et décentralisation de la gestion des ressources humaines
▪ Motivation et mobilisation du personnel par le traitement rapide et efficace des dossiers et par
l’accès à l’information
▪ Disposer d’une information unique, fiable et accessible pouvant constituer un outil d’aide à la
décision

Les enjeux
▪ Disposer d’un système ouvert permettant l’adaptation aux changements réglementaires
▪ Supporter le Ministère de l’Education Nationale dans ses orientations : efficacité, qualité de
service, informations, …
▪ Répondre aux attentes des fonctionnaires

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 77


3- Présentation Générale de l’Application
A. Schéma de la Solution Technique Adoptée

Figure 1 :Solution technique adoptée


B. Les modules de MASIRH

Les modules de MASIRH sont de 3 catégories :

i. Fiche agent :
▪ Données personnelles.
▪ Situation administrative actuelle et historique.
▪ Affectation actuelle et historique.
▪ Situation familiale et historique : Enfant, Conjoint, PAC
▪ Historique des interruptions, mobilité, …
▪ Situation pédagogique et historique.
▪ Cursus : diplôme, stages, formations.
▪ Données budgétaires et historique.

ii. Modules gestion administratif :


▪ Gestion des personnes.
▪ Gestion du dossier agent.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 78


▪ Interface GIPE.
▪ Gestion budgétaire
▪ Gestion des processus administratif :
✓ Recrutement.
✓ Interruption de service.
✓ Allocations familiales.
✓ Mobilité.
✓ Titularisation.
✓ Sortie de service.
✓ Promotions.

iii. Gestion des personnes


▪ Gestion des personnes physique : agent, famille, tiers.
▪ Gestion des personnes morales ; établissement, directions, divisions,
services, avec leurs différentes catégories.
▪ Gestion des groupes d’agents.
▪ Gestion de la structure.
▪ Gestion de l’organigramme.

4 -Les rôles des directeurs dans l’utilisation de MASIRH


▪ Recherche agent et recherche processus
▪ Documents Attachés : recherche et édition, attaché document à un agent
▪ Support Processus : Grossesse, PV installation et Retraite
▪ Données Agent : Situation pédagogique, Données Personnelles (données
de la personne, diplôme, décoration)
▪ Attestation
▪ Processus : Affectation, Interruption de service, Sortie de Service (Décès,
Démission, Licenciement, Retraite Particulière, Retraite Proportionnelle),
Mobilité
▪ Documentation

5- Structure de l’interface utilisateur


a. Authentification.

La plateforme MASIRH est accessible via l'adresse URL suivante :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 79


https://masirh.men.gov.ma/Account

Figure 2 : Ecran d’Authentification

La plateforme de test MASIRH est accessible via l'adresse URL suivante :

https://masirhtest.men.gov.ma/Account

b. Structure de l’interface utilisateur.

Figure 3: Structure du plan de travail

c. Recherches multicritères.

La recherche d’un agent peut s’effectuer de différentes manières selon le besoin du gestionnaire :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 80


▪ Une recherche rapide se fait par N° SOM ou CIN. Le champ est accessible à partir de n’importe
quel écran dans l’application.
▪ La recherche d’un agent par d’autres critères que le N° SOM ou la CIN se fait par le menu
Recherche/Agent…

La recherche d’un agent via le menu recherche se fait sur la base de différents critères :

▪ La recherche par situation administrative : est une recherche basée sur les données
administratives de l’agent (Grade, échelon, position, situation statutaire…).
▪ La recherche par situation pédagogique : est une recherche basée sur les données pédagogique
de l’agent (établissement, matière d’enseignement, filière…). Cette recherche n’est utilisée que
pour le corps enseignant.
▪ La recherche par les interruptions de services : est une recherche basée sur les interruptions de
services de l’agent (type d’interruption : congé, stage …). La recherche n’affiche que les agents
ayant une interruption de service.

d. Le dossier de l’agent et ses différents composants.

Le dossier de l’agent est un regroupement de toutes les données personnelles et administratives


d’un agent du ministère.

Le dossier est présenté sous formes de plusieurs onglets, chaque onglet est une catégorie de
données représentées par des fiches.

Ongle t Fi che De scripti on


Elle représente la situation administrative de l’agent au sein du ministère
(date de recrutement, grade, position, situation statutaire,
ancienneté...).
La fiche contient 3 volets :
La si tu at ion admini st rati ve

Situation • La situation administrative actuelle de l’agent.


administrative • Tout l’historique de la situation de l’agent depuis son intégration au
ministère.
• La situation administrative prévisionnelle d’un agent (Exemple :
mise en dispo suite à un congé de maladie).
Chaque situation a son état de visa (valide, en cours ou refusé).
Représente le service d’affectation de l’agent (service d’affectation, date
affectation, mode affectation …)
La fiche contient 2 volets :
Service affectation • Le service d’affectation actuel de l’agent
• Service d'affectation réel
• L’historique des services d’affectation de l’agent depuis son
intégration au ministère.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 81


Ongle t Fi che De scripti on

Représente le poste budgétaire de l’agent (numéro PB, type PB…).


La fiche contient 3 volets :
• Le poste budgétaire actuel de l’agent.
Poste budgétaire
• L’historique des postes budgétaires de l’agent.
• Le poste budgétaire qui va être alloué à l’agent au futur (situation
prévisionnelle).
Information Les données personnelles de l’agent, sa situation familiale, sa date de
personnel naissance, son adresse …)
Les conjoints de l’agent, leur situation et leur donnés personnels.
La fiche contient 2 volets :
Conjoint
• Les conjoints actuels de l’agent
• L’historique des conjoints passés dans la vie de l’agent
Les enfants de l’agent, leur prénom, date de naissance, leur état civil…
La fiche contient 2 volets :
Enfant
• Enfants
Le do ssie r pe rsonne l

• Historique enfant
Les personnes à charges, leur lien de famille avec l’agent et leurs données
personnelles.
PAC La fiche contient 2 volets :
• Les personnes que l’agent a en charge actuellement
• Les personnes ayant été prises en charge par l’agent dans le passé.

Les personnes qui ont la garde des enfants du conjoint, leur nom, état
civil, CIN …
La fiche contient 2 volets :
Garde
• Les personnes qui ont en charge les enfants de l’agent actuellement.
• Les personnes ayant eu la charge des enfants dans le passé
(l’historique de la garde des enfants).

Les décorations que l’agent a eu durant sa carrière dans le ministère, leur


Décoration
nature et leur date d’obtention.
Congé : la fiche contient tous les congés pris par l’agent durant sa carrière
au ministère.
Interruption de Mise en disponibilité : la fiche contient les mises en disponibilités de
service l’agent durant sa carrière au ministère.
Retenue sur salaire : la fiche contient toutes les retenues de salaire
effectué sur l’agent durant sa carrière au ministère.
Carri ère

Conseil de La fiche représente les sanctions sur l’agent durant sa carrière au


discipline ministère.
Services antérieur La fiche représente les services antérieurs de l’agent
La fiche représente les détachements que l’agent à effectuer durant sa
Détachement
carrière.
Mutation La fiche représente les mutations que l’agent a eues durant sa carrière.
Les compteurs de la dernière situation des interruptions de services.
Compteur/ curseur
Les compteurs pour les différents cas de la mise en disponibilité

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 82


Ongle t Fi che De scripti on
Le curseur pour les congés de maladie longue et moyenne durée
Le curseur pour les mises en disponibilités
Diplôme Les diplômes de l’agent
Cu rsu s

Formation Les formations que l’agent a effectuées durant sa carrière au ministère


Stage Les stages que l’agent a effectués durant sa carrière au ministère
Le dossier pédagogique n’a d’utilité que pour les agents de
pé dagogi que

Situation l’enseignement.
Do ssi er

pédagogique et Il regroupe la situation pédagogique actuelle de l’agent (académie, la


historique situation direction provinciale, l’établissement, date de ralliement…), ainsi que
pédagogique l’historique de la situation pédagogique de l’agent durant sa carrière au
ministère.
Proce ssu s
en cou rs

La fiche représente les processus en cours de traitement chez l’agent.


Pour chaque processus, le nom du processus, la date de lancement du
processus, la tache ou il se trouve le processus et l’acteur du processus.
Do cu ment s
at taché s

Les documents attachés dans le dossier de l’agent.

e. Processus

Un processus est une suite d'opérations normalisées effectuées par toute ou une partie des
employés pour effectuer une tâche donnée.

a. Caractéristique du processus
▪ Processus individuels ou collectives.
▪ Lancer par l’agent ou par un gestionnaire.
▪ Date opération et date valeur.
▪ On suppose que le circuit « papier » reste.

b. Démarrage de processus
1. Renseigner la date d’effet : date effective du processus
2. Saisie des critères de recherche (pour obtenir le numéro de somme de la personne avec
laquelle on va démarrer le processus)
3. Lancement du processus :
• Démarrage normale : Boucle de validation :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 83


o Consulter mes notifications : voir la personne à qui la tâche est affectée
o Déconnexion : se connecter avec la personne à qui la tâche est affecté
o Voir mes tâches : cliquer sur la tache correspondante au process démarré
o Refaire la même chose jusqu’au Validation Finale du process
• Démarrage court : Pas de boucle de validation les tâches du process sont
assignées à la personne avec laquelle on a lancé le process
c. Les familles de processus
i. Les processus de gestion des allocations familiales

Les processus de gestion des allocations familiales sont des processus individuels. Ils servent à
prendre en compte le changement de la situation familiale relative à un agent, son conjoint ou ses
enfants suite à un changement de cette situation, afin de faire bénéficier l’agent des allocations
réglementaires ou les lui supprimer.

Les processus qui appartiennent à cette famille sont de trois catégories :

Agent
• Mariage agent.
• Divorce agent.
• Remariage agent.
• Mise à Jour agent.

Conjoint
• Décès conjoint.
• Mise à jour conjoint.
• Profession conjoint.
• Suppression conjoint.

Enfant
• Naissance enfant.
• Prise en charge personne.
• Mise à jour enfant (PAC).
• Mariage enfant (PAC).
• Suppression enfant (PAC).
• Décès enfant (PAC).
• Certificat de scolarité.
• Infirmité enfant (PAC).
• Garde (PAC).

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 84


• Arrêt des allocations familiales.

ii. Les processus de gestion des interruptions de service.

Les processus qui appartiennent à cette famille sont de deux catégories :

Congé
▪ Autorisation absence : Le processus de demande d’autorisation d’absence est un
processus individuel.
▪ Congé pour raisons familiales : Le processus de congé pour raisons familiales est un
processus individuel.
▪ Congé maternité : Le processus de congé maternité est un processus individuel.
▪ Congé sans solde : Le processus de congé sans solde est un processus individuel.
▪ Pèlerinage : Le processus du pèlerinage est un processus individuel.
▪ Retenue sur Salaire : Le processus de la retenue sur salaire est un processus individuel.

Congé de maladie
▪ Congé maladie courte durée : Le processus de congé maladie courte durée d’un agent
est un processus individuel.
▪ A l’issue d’une certaine période de congé maladie (courte durée), l’agent peut
réintégrer son département d’origine ou prolonger son congé.
▪ Congé maladie moyenne / longue durée : Le processus de congé maladie moyenne ou
longue durée est un processus individuel.
▪ A l’issue d’une certaine période de congé maladie (moyenne / longue durée), l’agent
peut réintégrer son département d’origine, ou prolonger son congé maladie.

iii. Les processus de gestion des sorties de service.

Les processus qui appartiennent à cette famille sont :

▪ Décès : Le processus de décès est un processus individuel. Il prend en compte la


procédure du décès d’un agent.
▪ Démission : Le processus de démission est un processus individuel. Il prend en compte
la procédure de la démission lancée suite à une demande par l’agent.
▪ Licenciement : Le processus de licenciement d’un agent est un processus individuel.
Le processus du licenciement d’un agent est un processus individuel. Il est déclenché
suite à :

✓ Non reprise de service suite à la mise en disponibilité

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 85


✓ Inaptitude physique sur décision du Conseil de santé
✓ Radiation des agents fantômes.
▪ Retraite Proportionnelle : Le processus de retraite proportionnelle est un processus
individuel. Il prend en compte le départ à la retraite sur demande de l’intéressé avant
l’âge réglementaire (63 ans) de la retraite normale.
▪ Retraite pour limite d’âge : Le processus de retraite pour limite d’âge est un processus
collectif. Il prend en compte le départ à la retraite normale qui se produit à l’âge de 63
ans.
▪ Retraite Particulière : Le processus de retraite particulière est un processus individuel.
Il prend en compte le départ à la retraite sur demande de l’intéressé avant l’âge
réglementaire (63 ans) de la retraite normale.

iv. Les processus de gestion de la mobilité.

Les processus qui appartiennent à cette famille sont de trois catégories :

▪ Détachement : Le processus de détachement d’un agent est un processus individuel. Il


prend en compte la procédure du départ d’un agent de son département d’origine vers
un autre département pour y exercer, tout en restant attaché à son département
d’origine.
▪ A l’issue d’une certaine période de détachement, l’agent peut réintégrer son
département d’origine, prolonger son détachement ou intégrer le département
d’accueil.
▪ Mise en disponibilité : La mise en disponibilité est l’arrêt de service d’un agent
pendant une durée déterminée sur sa demande avec une suspension du salaire pendant
cette période. Ces arrêts peuvent avoir plusieurs raisons légales.
▪ A l’issue d’une certaine période de mise en disponibilité, l’agent peut réintégrer ou
prolonger sa mise en disponibilité.
▪ Mise en stage : Le processus de mise en stage d’un agent est un processus individuel.
Il prend en compte la procédure du départ d’un agent en stage : de courte ou de longue
durée.
▪ A l’issue d’une certaine période de mise en stage, l’agent peut réintégrer son
département d’origine ou prolonger son stage.

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d. Déroulement des processus :

Figure4: Déroulement des processus

Un processus est forcément initié par un agent qui est l’élément déclencheur, ou par un
événement sur l’agent. Le dossier est traité initialement à l’établissement sur MASIRH, validé par le
directeur et transféré à la direction provinciale.

Le dossier dans le système MASIRH est :

▪ Affecté sous forme de tâche au responsable du groupe RH de la direction provinciale


pour traitement
▪ Le responsable du groupe RH affecte la tâche à l’agent qualifié de son groupe pour le
traitement du processus afin, de faire un contrôle du dossier, saisir la décision du
directeur provincial et valider.
▪ La validation de la tâche transfert celle-ci d’une manière instantanée à l’AREF, ou
plus précisément au responsable du groupe RH de l’AREF.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 87


Figure 5: Déroulement des processus au niveau de l’établissement

Figure6 : Déroulement des processus au niveau de la direction provinciale

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 88


Figure7 : Déroulement des processus au niveau de l’AREF

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 89


Annexe 2 : Gestion des données du personnel/patrimoine de l’établissement
scolaire

1-Présentation
Compte tenu de la grande importance de ces données dans l’alimentation de divers processus de
gestion au Ministère de l'Education Nationale (Massar, statistiques scolaires, cartes scolaires,
mouvements....), un cadre d’administration doit être cabale d’identifier les rôles et les différentes
tâches nécessaires pour la gestion des données liées à l'établissement qu'il supervise. Cette partie est
consacrée à la prise en main des solutions informatiques destinées à la gestion et la mise à jour d es
données du personnel et du patrimoine de l’établissement scolaire :

▪ ESISE : système d’information qui permet la prise en charge du recensement national à la


base d’informations recueillies au niveau des établissements scolaires
▪ GRESA: est dédié à la gestion du répertoire des établissements scolaires qui est le
référentiel commun partagé par les différents services du Ministère.

2-Présentation des utilisations de base de l’application ESISE


ESISE est le système d’information qui permet la prise en charge du recensement national à la
base d’informations recueillies au niveau des établissements scolaires. Il est accessible via l’adresse :
http://sise.men.gov.ma/esise

Les processus de ESISE sont liés à la gestion de :

▪ le recensement du personnel au niveau des établissements scolaires (écoles, collèges et des


lycées) des établissements de formation des cadres (CRMEF, COPE, CNIP) et des
établissements administratifs (Service central, AREF et Délégations)
▪ La mise à jour des données associées aux ressources humaines
▪ la prise charge les activités principales des agents dans leur établissement d’affectation et
les activités complémentaires hors établissement d’affectation
▪ la prise en charge des données relatives à la scolarité des élèves de l’établissement
scolaires.
▪ Recensement des données relatives aux infrastructures de l’établissement
▪ L’appui social

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 90


a. Connexion à ESISE
La connexion à ESISE se fait à travers l’adresse suivante :
http://sise1.men.gov.ma/esise/refrh/Common/login.aspx

Page d’authentification à ESISE

Page d’accueil de ESISE

b. Types de données :
Deux types de données sont proposés sur ESISE :

▪ Données Massar où cinq modules sont proposés : modules scolarité, module espace
d’accueil, dossier recensement, monitoring Massar et espace explorer.
▪ Données collectées où quatre modules sont présents : module RH, module Scolarité,
espace Accueil et module Appui.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 91


Types de données sur ESISE

c. Modules de ESISE
L’application ESISE est disponible en deux modules :

▪ ESISE : Système d’information qui permet la prise en charge du recensement national à la base
d’informations recueillies au niveau des établissements scolaires.
▪ ESISE Explorer : une interface de consultation des différents récapitulatifs et indicateurs du
recensement, agrégés par établissement, par secteur scolaire, par commune, par délégation, ou par
région.

Les modules constituant l’application ESISE Système d’Information sont :

▪ Appui social.
Ce module permet les fonctionnalités suivantes :

✓ Transport scolaire : permet le recensement des véhicules de transport des élèves mis
à la disposition de l’établissement. Les données recensées concernent
l’identification, le type, les caractéristiques, les donateurs et le gestionnaire.
✓ Dar Ettalib/Ettaliba : permet de recenser les données relatives aux maisons d’accueil
des filles ou garçons élèves de l’établissement. Les données recensées concernent la
localisation et coordonnées, la capacité d’accueil et services offerts, l’organisme
créateur…
✓ Manuels et fournitures : permet de recenser les données relatives aux opérations de
donations de manuels et fournitures, dont a bénéficié l’établissement. Les données
recensées concernent les donateurs, les catégories et effectifs des élèves
bénéficiaires.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 92


▪ Scolarité.
Ce module permet la prise en charge des données relatives à la scolarité des élèves de
l’établissement, selon plusieurs critères :

✓ Les nouveaux inscrits ;


✓ Les effectifs des élèves par classes et les effectifs des dédoublements ;
✓ La répartition des élèves par état, par âge…
✓ Les élèves répartis par langues et les matières optionnelles ;
✓ Les effectifs des élèves ayant un retard scolaires ;
✓ Les mouvements des élèves : arrivés et départs de l’établissement.

Le module permet également de recenser les élèves à besoins spécifiques et leurs âges.

NB. Ces données sont extraites directement de MASSAR.

Validation scolarité Massar

▪ Espace d’accueil.
Ce module permet les fonctionnalités suivantes :

✓ Recensement des données relatives aux infrastructures de l’établissement : bloc


administratif, sportif, logement, hébergement et restauration. Les données recensées
concernent le type de ces infrastructures, leur nombre, leur usage, leur état (bon ou
défectueux), etc.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 93


✓ Recensement des données relatives aux classes disponibles et les effectifs de leurs
élèves, aux matières enseignées (volume horaire hebdomadaire et effectifs de leurs
enseignants), aux salles disponibles, leur état et nature d’utilisation, etc.

Validation Espace accueil Massar

▪ Ressources Humaines (RH).


Ce module permet le recensement du personnel affecté aux établissements publics, de renseigner
ou de mettre à jour les données associées au personnel affecté (données personnelles, administratives,
diplôme, données professionnelles…). Ce module permet également d’élaborer les éditions et tableau
de suivi du personnel affecté à l’établissement.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 94


PROCEDURIER de M.A.J d référentiel ressources humaines18

Exemple de processus ESISE RH : recensement des affectations

3-Présentation des utilisations de base de l’application GRESA


GRESA est le système d’information dédié à la gestion du répertoire des établissements
scolaires qui est le référentiel commun partagé par les différents services du Ministère. Il est accessible
via l’adresse http://sise.men.gov.ma/gresa.

Il s'agit d'une base de données liée au reste des programmes du ministère, dont les données seront
fournies directement et dans un délai déterminé au directeur de l'établissement par une note régionale.

Les processus de GRESA sont liés à la gestion des différentes données des établissements
scolaires telles que :

✓ Identification et nature de l’établissement


✓ Administration pédagogique.
✓ Activités de l’établissement
✓ Gestion administrative
✓ Références de création
✓ Infrastructure de base

18
http://sise.men.gov.ma/esise/refrh/Manuels.htm

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 95


✓ Liste des annexes
✓ Gestion de l’appui social

▪ Identification et nature de l’établissement


Ce processus concerne les opérations liées à l'identification de l'établissement,

▪ Administration pédagogique
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 96


✓ Saisir le nom du directeur de l'établissement ou mettre à jour ses informations
(numéro de carte nationale, PPR et nom en arabe et français).
✓ Valider pour les autres cadres administratifs (directeur adjoint, censeur, surveillant
général, directeur d'études, chef de travaux, économe, surveillant général de
l'internat, nombre des surveillants généraux de l’externat)

▪ Activités de l’établissement
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

✓ indiquer l'activité de l'établissement (enseignement préscolaire, enseignement


primaire général, enseignement primaire original, enseignement secondaire collégial
général, enseignement secondaire collégial original, enseignement secondaire
qualifiant général, enseignement secondaire qualification technique, enseignement
secondaire qualifiant original., BTS, CPGE...). Toute omission de l'une des activités
de l’établissement entraînera l'impossibilité de conserver les données de l’activité
omise dans le système Massar, ainsi que dans le système de statistiques.
✓ pour les établissements ayant des classes aux besoins spécifiques, cocher la case
correspondante.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 97


▪ Gestion administrative
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

✓ Confirmer ou pas l'existence d'un programme Tissir dans l'établissement (pour le


cycle primaire et collégial), car toute omission empêcherait les élèves de bénéficier
des services de ce programme.
✓ Mettre (X) dans les cases de conseils disponibles (Conseil de gestion de
l’établissement, Conseil Pédagogique, Conseil d’enseignement, Conseil de classe,
Centre d'Appui Psychique et Social, Association école de la réussite, Association des
Parents, Association Sportive, Coopération Scolaire,..)

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 98


▪ Références de création
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

✓ Indiquer les informations concernant les références de création de l’établissement


scolaire.
✓ Consigner les distances séparant les satellites et l’école mère, ou entre l'unité scolaire
primaire et collège le plus proche, ou entre le secondaire collégial et le secondaire
qualifiant le plus proche.

▪ Infrastructure de base
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

✓ indiquer le type de construction et le type de clôture pour l'établissement


✓ indiquer les moyens d'approvisionnement en eau, le type de l'alimentation du réseau
électrique ainsi que le mode d'évacuation des eaux usées (assainissement)
✓ indiquer les espaces disponibles dans l'établissement en précisant leurs spécificités.
✓ Indiquer les informations relatives à la cantine et à la restauration, si elles sont
disponibles
✓ Indiquer les informations relatives à l’internat, si elle est disponible.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 99


✓ Indiquer les informations relatives aux installations pour l'accessibilité des élèves
aux besoins spécifiques, et aux installations sanitaires.

▪ Autres informations
Les fonctionnalités permises par cette rubrique sont :

▪ Indiquer les informations suivantes :


✓ numéro de téléphone.
✓ adresse e-mail.
✓ Les informations relatives à la localisation géographique de l’établissement
(coordonnées GPS).
▪ Indiquer le nombre d'ordinateurs dans l'établissement, qu'ils soient utilisés dans l'administration ou
l'enseignement.
▪ Indiquer si Internet est disponible ainsi que le type de connexion.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 100


▪ Liste des annexes

▪ Gestion de l’appui social


Le cadre d’administration doit inscrire un (X) dans les cases des services d’appui social :

✓ Initiative royale un million de cartables


✓ Transport scolaire.
✓ uniforme scolaire.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 101


▪ Valise MultiMedia VMM :
Le responsable de l'établissement doit choisir Oui/Non s'il y a :

✓ valise multimédia.
✓ Notez le nombre d'ordinateurs portables.
✓ Notation du nombre de Les vidéoprojecteurs.
✓ Tableau blanc interactif et leur nombre.

▪ Salle MultiMedia SMM :


Le responsable de l'établissement doit choisir Oui/Non si :

✓ Salle multimédia.
✓ Le chariot multimédia.
✓ Le nombre d'ordinateurs de bureau et d'ordinateurs portables. -
✓ Numéro (Les vidéoprojecteurs).
✓ Internet (il est lié à Internet dans le hall).

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 102


Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 103
Références bibliographiques (voir document: bibliographie)

.)42 : ‫ يتعلق بمنظومة التربية والتكوين والبحث العلمي (المادة‬51.17 ‫ إطار رقم‬- ‫ قانون‬.1
‫ حول اعتماد ميثاق حكامة منظومة االعالم‬2016 ‫ دجنبر‬6 ‫ بتاريخ‬16x111 ‫ المذكرة رقم‬.2

‫ حافظة‬- ‫ المتعلق بمنظومة التربية والتكوين والبحث العلمي‬51.17 ‫ تفعيل مقتضيات القانون اإلطار رقم‬.3
: )2020 ‫ أكتوبر‬07( ‫ قطاع التربية الوطنية‬- ‫المشاريع‬
.‫ حكامة المنظومة والتعبئة‬: ‫المجال الثالث‬
.‫ االرتقاء بتدبير الموارد البشرية‬: 15 ‫• المشروع‬
.‫ تقوية نظام المعلومات للتربية والتكوين‬: 18 ‫• المشروع‬

MANUELS UTILISATEURS :

1. MANUEL UTILISATEUR MASIRH2 : Application de Gestion Administrative des Ressources


Humaines MASIRH2 - LES ECRANS DE GESTION - Ministère de l’Education Nationale

2. MANUEL UTILISATEUR MASIRH2 : Application de Gestion Administrative des Ressources


Humaines MASIRH2 - LES PROCESSUS DE GESTION : ALLOCATIONS FAMILIALES -
Ministère de l’Education Nationale

3. MANUEL UTILISATEUR MASIRH2 : Application de Gestion Administrative des Ressources


Humaines MASIRH2 - LES PROCESSUS DE GESTION : INTERRUPTION DE SERVICE - Ministère
de l’Education Nationale

4. MANUEL UTILISATEUR MASIRH2 : Application de Gestion Administrative des Ressources


Humaines MASIRH2 - LES PROCESSUS DE GESTION : SORTIE DE SERVICE - Ministère de
l’Education Nationale

5. MANUEL UTILISATEUR MASIRH2 : Application de Gestion Administrative des Ressources


Humaines MASIRH2 - LES PROCESSUS DE GESTION : MOBILITE - Ministère de l’Education
Nationale

6. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : RENTRER SCOLAIRE Ministère de l’Education Nationale

7. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : EVALUATION Ministère de l’Education Nationale

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 104


8. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : GESTION DU TEMPS SCOLAIRE ET RESSOURCES HUMAIN
Ministère de l’Education Nationale

9. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : GESTION SALLES NOMENCLATURE Ministère de


l’Education Nationale

10. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : APPUIS SOCILAL Ministère de l’Education Nationale

11. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : TAYSSIR Ministère de l’Education Nationale

12. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : ADMINISTRATION MASSAR Ministère de l’Education


Nationale

13. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : MONITORING Ministère de l’Education Nationale

14. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : GUIDE PLATEFORME MASSAR Ministère de l’Education


Nationale

15. MANUEL UTILISATEUR MASSAR : EVALUATION Ministère de l’Education Nationale

16. MANUEL UTILISATEUR ESISE : SYSTEME D’INFORMATION STATISTIQUE E.SISE – VERSION 2 –


Ministère de l’Education Nationale

17. MANUEL UTILISATEUR ESISE : GUIDES DES ETABLISSEMENTS GIPE PRIMAIRE 2010 Ministère
de l’Education Nationale

18. MANUEL UTILISATEUR ESISE : GUIDES DES ETABLISSEMENTS GIPE SECONDAIRE 2010
Ministère de l’Education Nationale

19. MANUEL UTILISATEUR ESISE : GUIDES DES ETABLISSEMENTS GIPE 2011 Ministère de
l’Education Nationale

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 105


Prérequis en bureautique

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 106


Chapitre 1 : Logiciel de traitement de texte
Introduction
Les logiciels de traitement de texte sont utilisés pour manipuler un document texte, tel qu'une lettre
ou un rapport. La saisie généralement du texte en le tapant. Le logiciel fournit aussi des outils pour
copier, supprimer et divers types de mises en forme. Voici quelques-unes des fonctions des logiciels
de traitement de texte :

• La création, l'édition, l'enregistrement et l'impression de documents.


• Copier, coller, déplacer et supprimer du texte dans un document.
• La mise en forme du texte, comme le type de police, la mise en caractères gras, le
soulignement ou l'italique.
• Créer et modifier des tableaux.
• Insérer des éléments provenant d'autres logiciels, tels que des illustrations ou des images.
• Corriger l'orthographe et la grammaire.
Le traitement de texte comprend un certain nombre d'outils permettant de mettre en forme les pages.
Par exemple, organiser un texte en colonnes, ajouter des numéros de page, insérer des illustrations,
etc. En général, les logiciels de traitement de texte contiennent également des fonctions qui permettent
d'effectuer plus facilement des tâches répétitives. Le publipostage, par exemple, permet la réalisation
de plusieurs attestations concernant une activité. L’attestation est la même pour tous les participants,
à l'exception du nom. Une fonction de fusion permet de produire toutes les attestations à l'aide d'un
document modèle et d'un tableau contenant les noms et adresses des participants dans une base de
données.

Création et mise en forme d’un document


La mise en forme d'un document fait référence à la façon dont il est présenté sur la page, son aspect
et son organisation visuelle, et concerne des éléments tels que la sélection des polices, leur taille et
leur présentation (comme le gras ou l'italique), l'espacement, les marges, l'alignement, les colonnes,
les listes. En fait, il s'agit de la façon dont les mots apparaissent sur la page. Un document bien formaté
est facile à lire.

L’aspect visuel d'un document a un effet sur le lecteur et sur la façon dont il perçoit l'information.
Il est donc important de se préoccuper du formatage de tout document écrit ou de toute documentation.
La mise en forme rend également les informations plus accessibles au lecteur en créant et en étiquetant

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 107


les sections (titres), en mettant en évidence les mots ou les idées clés (gras, italique ou listes) et en
faisant bonne impression (aspect professionnels, choix de police approprié au type de document).

Pour mieux comprendre le formatage dans le logiciel de traitement de texte, examinons les quatre
types de formatage :

• Formatage des caractères ou des polices


• Formatage des paragraphes
• Mise en forme des documents ou des pages
• Mise en forme des sections

a) Mise en forme des caractères ou de la police dans le texteur


Dans les documents crées par un logiciel de traitement de texte, le formatage des caractères ou des
polices comprend :
• Police de caractères (telle que Calibri, Arial, Times New Roman)
• Taille
• Style
• Couleur
• Et autres améliorations de la police
Lorsqu’on comprend le formatage, il sera plus facile de créer, modifier et mettre en forme des
documents longs ou complexes. La plus petite unité à laquelle le formatage de caractères peut être
appliqué est un caractère (lettre, chiffre ou autre). Ainsi, une ligne de texte peut avoir un style différent
de mise en forme de la police pour chaque lettre et chaque chiffre, y compris les espaces.

b) Mise en formedes paragraphes


Le formatage des paragraphes comprend :
• L'alignement du texte
• Interligne Tabulations
• Retraits
• Puces et numérotation
• Bordures et ombres
• Et autres améliorations des paragraphes
La plus petite unité à laquelle la mise en forme des paragraphes peut être appliquée est un
paragraphe. Un paragraphe est défini par une marque de paragraphe à la fin du texte. Les instructions
de formatage des paragraphes ne sont pas stockées dans un code au début d'un paragraphe, mais dans

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 108


la marque de paragraphe à la fin de chaque paragraphe. Si on supprime une marque de paragraphe
entre deux paragraphes, les paragraphes se fusionneront et adopteront le formatage du premier. Toute
modification du formatage de paragraphe d'un texte existant n'affectera que le paragraphe où le point
d'insertion (curseur) est actuellement positionné, ainsi que tout autre paragraphe sélectionné.

L'un des avantages de cette approche est qu'une fois le formatage du paragraphe mis en place, il
suffit d'appuyer sur la touche [Entrée] pour que tout le formatage du paragraphe (ainsi que le formatage
des caractères en cours) soit "copié" dans le paragraphe suivant. Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire
d'activer les retraits, les puces, les tabulations, l'alignement et tout autre formatage pour chaque
nouveau paragraphe.

c) Mise en page des documents ou des pages


La mise en forme du document ou de la page détermine généralement l'apparence de l'ensemble du
document, quelle que soit sa taille, et comprend les éléments suivants :

• Les marges
• La taille et l'orientation de la page
• Les en-têtes et les pieds de page
• La numérotation des pages
• Colonnes
• Et autres instructions de formatage de page
Le formatage des pages de la plupart des documents peut être facilement modifié, jusqu'à ce qu’on
souhaite changer le formatage uniquement pour une page spécifique ou à partir d'un emplacement
particulier. Par exemple, même si on ne veut modifier qu'un en-tête ou un numéro de page commençant
en haut d'une page individuelle.

d) Mise en page des sections


Plus le document est long et complexe, plus il est préférable d'avoir besoin de différentes sections.
Les sections ne sont pas des chapitres, c'est-à-dire qu'elles n'ont rien à voir avec la façon dont on a
divisé le document avec des titres et des sous-titres. Les sections sont des divisions électroniques crées
en ajoutant des sauts de section au document. Les sauts de section sont proches des sauts de page, alors
qu'une section peut contenir un nombre quelconque de pages. Plus important encore, chaque section
d'un document peut avoir son propre formatage de page.

Si la mise en pagedes pages, comme les en-têtes ou les numéros de page, doit changer dans un
document, le texte doit être divisé en sections qui permettent un formatage personnalisé pour chaque

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 109


partie. Les sauts de section permettent de modifier le formatage du document pour une section sans
modifier le reste du document.

Un saut de section sépare le document en plusieurs sections pour un formatage individualisé. Avec
le formatage par section, un document peut facilement être divisé en éléments distincts, tels qu'une
page de titre, un rapport détaillé, des annexes, une mise en page en mode portrait ou paysage, et d'autres
modifications de la structure du document. Les sauts de section permettent également de passer
facilement d'une colonne à plusieurs colonnes, puis de revenir à une seule colonne de texte.

Fusion et publipostage
Le principe du publipostage est d'associer un document de base dont il faut définir la forme (lettre,
étiquette, enveloppe…) avec une source de données (par exemple un carnet d'adresses, une liste de
noms, une base de données…) en vue d’une diffusion large et automatique (Figure).

Figure : le principe de publipostage.

Les logiciels de traitement de texte dispose de fonctions qui permet de créer des enveloppes, à
préparer des lettres types et à imprimer des copies personnalisées de ces deux documents pour chaque
personne figurant sur une liste. L’outil de publipostage remplace les champs de fusion d'un document
principal par des informations provenant d'une source de données.

Une fusion de document nécessite la création de deux documents. Un document source de données
contient le nom, l'adresse et tout autre élément personnalisé nécessaire ou toute autre donnée

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 110


individualisée nécessaire pour chaque lettre. La source de données peut être un carnet d'adresses, une
base de données, une feuille de calcul avec des en-têtes de colonne ou un tableau.

Le publipostage est généralement utilisé pour envoyer le même document à de nombreuses de


personnes. Le logiciel de traitement de texte fusionne le document avec les noms et adresses des
destinataires, qui sont stockés dans un fichier séparé appelé source de données.

Le processus de fusion et publipostage


Ci-dessous une description de chaque étape et des tâches pour réaliser une fusion et publipostage.

o Choisir le type de document


La première étape du processus de fusion consiste à choisir le type de documents qu’on souhaite
créer. Par exemple, on peut
• Envoyer des lettres ou des messages électroniques à un groupe de personnes
• Imprimer des enveloppes ou des étiquettes …
o Sélectionner le document principal
Le document principal contient le contenu du document. Le document principal peut être un
document existant que on peut ouvrir avant de lancer la fusion, ou on peut créer un nouveau document
à partir d'un des modèles installés.
o Sélectionner les destinataires
L'étape suivante du processus consiste à connecter le document principal au fichier source de
données. Le fichier source de données est un fichier qui contient les informations des destinataires.
o Insérer les champs de fusion
Les champs de fusion dans le document principal, comme les noms et adresses des destinataires
d'une lettre type. On peut utiliser une liste existante (comme un fichier ou une base de données), utiliser
une liste de contacts ou créer une nouvelle liste de destinataires.

o Prévisualisation des documents fusionnés

Un aperçu du document principal pour le destinataire 1 apparaît. Tous les champs de fusion auront
été remplacés par les données correspondantes de la première ligne du fichier source de données.
Lorsque on prévisualise le destinataire 2, on verra que les informations de la deuxième ligne du fichier
source de données ont remplacé les champs de fusion pour créer le deuxième document, et ainsi de
suite. Il est très important de vérifier soigneusement l'absence d'erreurs dans les documents avant

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 111


d'imprimer tous les enregistrements fusionnés. Les modifications sur le document principal seront
répercutées sur tous les documents fusionnés.

o Terminez la fusion
À ce stade, on peut personnaliser n'importe lequel des documents fusionnés en les enregistrant
comme un nouveau document et en les modifiant comme on le souhaite, on peut imprimer tout ou
partie des documents fusionnés ou envoyer les messages par courrier électronique.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 112


Conception de documents longs
a) Introduction
Un texteur dispose de nombreuses fonctionnalités pour faciliter la gestion des documents longs. La
rédaction d’une thèse ou d’un mémoire avec un texteur nécessite l’utilisation des styles qui permettent:

• De simplifier la gestion de la mise en forme.


• De générer des tables des matières de façon automatique.
• D’utiliser au mieux le volet de navigation à gauche du document et d’utiliser le mode « plan
» pour en modifier rapidement la structure (changer la hiérarchie des titres, déplacer un
paragraphe).
• D’uniformiser la mise en page de plusieurs documents. En effet, il est possible de scinder un
document long en plusieurs documents pour faciliter la manipulation des documents et de les
fusionner à la fin.

b) Styles et feuilles de style


Un style est un ensemble prédéterminé d’éléments de mise en forme qui s’appliquent à du texte. Ces
éléments concernent en premier lieu la police (taille, couleur) et les attributs de paragraphe (texte
justifié, centré ou aligné à gauche, alinéas, espacements, etc.).

Une feuille de style est l’ensemble des attributs caractérisant tous les éléments hiérarchiques d’un
document, pouvant être appliqué en un seul clic.

Chaque document est lié par défaut à une feuille de styles (ou jeu de styles) qui détermine la façon
dont les différents éléments de texte sont mis en forme.

Selon le type de logiciel de traitement de texte utilisé, plusieurs « jeux de styles » prédéfinis sont
disponibles par défaut dans tout nouveau document. Mais il est possible de modifier ces jeux
prédéfinis pour créer des jeux de styles personnalisés.

c) Automatiser la mise en forme du texte


• Identifier la notion de style
• Utiliser et modifier les styles de la galerie Styles rapides
• Appliquer un style prédéfini
• Modifier des styles prédéfinis
• Concevoir ses propres styles (police, paragraphe, numérotation)
• Enchaîner des styles
• Utiliser l'inspecteur de style

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 113


• Utiliser les styles pour la numérotation automatique

d) Définir les sauts de section


• Connaître les différentes sections : saut de page, saut de section continu, saut de colonne
• Paramétrer ses sauts de section et définir la mise en page
• Modifier l'orientation d’une page
• Différencier les en-têtes ou pieds de page
• Insérer une page de garde

e) Créer des modèles


• Utiliser les modèles déjà existants
• Rechercher des modèles installés
• Créer des modèles de document personnalisés
• Enregistrer un fichier en tant que modèle (notion de dot)

f) Créer un document basé sur un modèle


g) Utiliser le mode Plan
• Définir un plan
• Éditer un document en mode Plan
• Imprimer un plan

h) Créer une table des Matières


• Préparer le document
• Les styles associés à la table des matières
• Créer une table des matières personnalisée
• Mettre à jour une table des matières

i) Créer une table d'Index


• Connaître l’utilité d'une table d'index
• Créer une table d'index
• Ajouter une entrée d'index
• Ajouter des sous-entrées d'index
• Utiliser les options d'index
• Mettre à jour la table d'index

j) Créer une table de Références


• Connaître l’utilité d'une table de références

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 114


• Créer une table de références
• Utiliser des catégories
• Mettre à jour la table de références

k) Créer une table d'Illustrations


• Créer une table d'illustrations
• Ajouter des légendes
• Mettre en forme des légendes
• Mettre à jour la table d'illustrations

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Chapitre 2 : Logiciels tableur grapheur
Présentation
Dans le cadre de la formation des futurs cadres de l’administration pédagogique, un logiciel tableur
grapheur est utilisé pour les aider à faire la collecte, le traitement et puis l’analyse des données relatives
aux établissements scolaires. En complémentarité avec les systèmes d’informations fournis par le
ministère, un tableur grapheur facilite aussi les tâches préparatoires réalisées offline. Voici quelques-
unes des fonctions des logiciels tableur grapheur :

• Filtre automatique et tri d’une liste de données.


• Utilisation des formules et des fonctions.
• Utilisation des tableaux croisés dynamiques.
• Création et mise en forme d’un graphique .

Filtre automatique et tri d’une liste de données


La fonctionnalité filtre automatique peut être utilisée pour extraire, afficher ou masquer des
enregistrements selon des critères donnés.
Le tri est utilisé pour classer l’ensemble des données d’une liste selon un ordre donné.
Le tri des données fait partie intégrante de l’analyse des données. On peut, par exemple, avoir besoin
de trier une liste des noms d’élèves dans l’ordre alphabétique, de les trier selon les notes obtenues,
allant des plus élevées au plus basses.
Le tri de données permet de visualiser rapidement les données et, de les comprendre, d’organiser et
de rechercher des données précises et de prendre des décisions avec plus d’efficacité.
On peut trier les données dans une ou plusieurs colonnes en fonction :
Du texte (de A à Z ou de Z à A),
Des nombres (du plus petit au plus grand ou du plus grand au plus petit)
Des dates et d’heures (de la plus ancienne à la plus récente et de la plus récente à la plus ancienne).

Utilisation des formules et des fonctions.


Une fonction est une formule prédéfinie qui nous permet d’automatiser et de gagner le temps.
Afin de distinguer les fonctions des textes on commence par le signe “=“ Les fonctions effectuent
des opérations portant sur les cellules désignées par leur référence. Par exemple : D2 pour “Colonne
D, ligne 2“
Parmi les fonctions les plus utilisées on peut citer quelques exemples :
• La fonction SOMME pour additionner des nombres ou des cellules.

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• La fonction MOYENNE pour calculer la moyenne d’une série de nombres ou de cellules.
• La fonction PRODUIT pour multiplier des nombres ou des cellules.
• Les opérations arithmétiques pour faire des calculs arithmétiques.
• La fonction MAX et MIN pour afficher la valeur maximale ou minimale d’une série de
données.
• Les fonctions de RECHERCHE pour chercher une valeur et renvoyer une autre qui dépond
de la première.

a) La fonction SOMME
Cette fonction comme son nom l’indique sert à effectuer une somme.
Saisir dans la cellule D12 : =SOMME(D2:D11)
Ici on indique qu’on souhaite additionner la cellule D2 jusqu’à la cellule D11
Ce qui peut également s’écrire =SOMME(B2;B3;B4;B5) ou =B2+B3+B4+B5.

Syntaxe :

=SOMME(cellule1;cellule2;…) ou=SOMME(celluledépart:cellulearrivée)

Remarque : le caractère “:” signifie jusqu’à la cellule

1. La fonction MOYENNE
Elle permet de calculer la moyenne de n valeurs.
Saisir dans la cellule D12 : =MOYENNE(D2:D11)

Exemple de syntaxe :

MOYENNE(cellule1;cellule2;…)

2. La fonction PRODUIT
Cette fonction comme son nom l’indique permet de calculer le produit d’une série de nombres ou de
cellules
Saisir dans la cellule D2 : =PRODUIT (B2;C2)
Ici on indique qu’on souhaite multiplier la cellule B2 et la cellule C2
Ce qui peut également s’écrire =B2*C2.

Exemples de syntaxe :

= PRODUIT(cellule1;cellule2;…) ou= PRODUIT(celluledépart:cellulearrivée)

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3. Les opérations arithmétiques
Les opérations arithmétiques, quant à elles, n’ont pas besoins de formules puisqu’elles sont des
opérations basiques ce qui signifie qu’on utilise simplement les signes arithmétiques : +, - , * et /
✓ L’addition
Elle permet d’additionner des nombres ou des cellules.
Saisir dans la cellule D6 : =D2+D3+D4+D5

Exemple de syntaxe :

=cellule1 + cellule2 + cellule3 …

✓ La soustraction
Elle permet de soustraire des nombres ou des cellules.
Saisir dans la cellule D6 : =D2-D3-D4-D5

Exemple de syntaxe :

=cellule1 – cellule2 – cellule3 …

✓ La multiplication
Elle permet de multiplier des nombres ou des cellules.
Saisir dans la cellule D2 : =B2*C2

Exemple de syntaxe :

=cellule1 * cellule2 * cellule3 …

✓ La division
Elle permet de diviser des valeurs.

Saisir dans la cellule D13 : =D12/C12

Exemple de syntaxe :

=nombre1 / nombre2 /…

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4. Les fonctions MAX, MIN
Dans une série de données, si on cherche à extraire la plus grande valeur on fait recours à la
fonction MAX. par contre si on cherche à extraire la plus petite valeur on appelle la fonction MIN.
Exemple : vous entrez 11 valeurs différentes de D2 à D12 et vous souhaitez connaître la plus petite
valeur vous pouvez saisir dans D13=MIN(D2:D12)
Cependant si vous souhaitez connaître la plus grande valeur vous pouvez saisir
dans D13=MAX(D2:D12)

Exemple de syntaxe :

=MAX(celluledépart:cellulearrivée)
=MIN(celluledépart:cellulearrivée)

Les fonctions de RECHERCHE


La fonction RECHERCHE permet d’effectuer une recherche dans une ligne ou une colonne et de
renvoyer une valeur à partir de la même position dans une autre ligne ou colonne.
Si on cherche par exemple le N° de téléphone du père d’un élève, il suffit de chercher son identifiant
(code Massar) pour avoir l’information demandée.
Le fonctionnement général de l'appel de fonction RECHERCHE(valeur; plage; indice; valeur
approchée) est le suivant :
• On cherche une valeur (le critère) dans une plage de cellules et, si la valeur est présente, on
renvoie l'information contenue, sur la même ligne que valeur, dans la colonne dont l’indice est
indiqué.
• Le dernier argument précise si on souhaite une recherche approchée (VRAI) ou une recherche
exacte (FAUX).
o Si une recherche approchée est souhaitée, le tableau doit être trié par ordre croissant des
valeurs de la première colonne. La fonction fournit la plus grande valeur inférieure à valeur.
S'il n'existe pas une telle valeur inférieure (ce qui signifie que la valeur cherchée est
strictement plus petite que la première valeur de la première colonne de la plage), une
erreur se produit.
o Si une recherche exacte est souhaitée, il n'est pas nécessaire que les données soient triées.
Si la valeur est absente, une erreur se produit.

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Les graphiques
a) Définition
Le graphique est un mode d'expression qui permet de représenter un ensemble de données
numériques disposées dans un tableau en une image lors de la présentation de résultats statistiques.
C’est également un support facilite la compréhension d’un phénomène.

5. L'intérêt des représentations graphiques


La représentation graphique permet de :
▪ Faire des comparaisons dans le temps et dans l'espace
▪ Analyser les phénomènes étudiés.
▪ Identifier les propriétés possibles des valeurs étudiées.
▪ Prédire les résultats futurs du phénomène étudié

6. Types de graphiques
Généralement, il existe deux types de graphique :
▪ Le graphique d’évolution
Ce type est utilisé pour présenter l’évolution d’un phénomène dans le temps. Par exemple :
L’évolution de l’effectif d’un établissement sur une période de cinq années.
Les graphiques en courbes, à barres et les histogrammes parmi les graphiques les utilisés pour
représenter des changements dans le temps.
▪ Le graphique de répartition
Ce type est utilisé pour des phénomènes qui incluent diverses catégories. Il permet de ressortir la
décomposition d’un phénomène étudié. Par exemple la représentation des élèves d'un établissement
par niveau.
Les graphiques en pyramide ou en secteurs sont préférables pour représenter les parties d'un tout.

7. Construction des graphiques


D'une façon générale, pour construire un graphique, certaines précautions doivent être prises :
▪ Déterminer les intervalles de variation de la variable pour en déduire l'échelle adéquate.
▪ Choisir l'intervalle- unité qui permette de représenter correctement le phénomène et qui
assure la meilleure utilisation de l'espace disponible.
▪ Indiquer de façon apparente le titre, la légende et la signification des axes.

8. Interprétation des graphiques


L'interprétation du graphique est une étape importante pour expliquer les résultats obtenus, en
faisant un simple commentaire afin de justifier ces résultats.

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Tableau Croisé Dynamique
a) Définition
Dans certaines situations professionnelles on peut se retrouver devant des listes longues et
complexes difficiles à analyser en lecture seule. Pour surmonter ce problème, certains tableurs tels que
MS Excel, OpenOffice, LibreOffice et Apple Numbers proposent le tableau croisé dynamique (TCD).
Un tableau croisé dynamique (TCD), est un outil utilisé pour générer un tableau de synthèse à partir
d'une table de données brutes.

b) L’intérêt des TCD


Un TCD permet de synthétiser et d’analyser des données une liste longue ou brute à travers des
calculs mathématiques (somme, nombre, moyenne, maximum, minimum, produit, écart-type…) Le
TCD regroupe les données selon un ou plusieurs critères, et les présente sous forme
de sommes, moyennes, comptages, etc. Ces critères pourront être les lignes et les colonnes de TCD.
Le TCD fournit des statistiques détaillées, selon la manière dont il est construit.

c) Exemple
Grâce au tableau de suivi hebdomadaire indiqué ci-dessous. Un Surveillant général d'un
établissement scolaire a voulu analyser les données d'absence des élèves pour le mois de novembre.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 121


Afin d'analyser les données du tableau, Surveillant général a posé les questions suivantes :
▪ Nombre d'heures d'absence durant le mois de novembre pour chaque classe ?
▪ Nombre total d'heures d'absence hebdomadaire ?
Ces questions peuvent être répondues en utilisant l'outil TCD.
▪ Nombre d'heures d'absence durant le mois de novembre pour chaque classe

▪ Nombre total d'heures d'absence hebdomadaire

Cet exemple illustre l'importance des tableaux croisés dynamiques pour l'analyse de données.

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Chapitre 3 : Présentation assisté par ordinateur
Introduction
La présentation assistée par ordinateur consiste en la création de diaporamas en se servant d’un
logiciel approprié. Une barre d’outils facilite la réalisation de présentations
dynamiques agrémentées de texte, d’images, sons et vidéos. Les documents de présentation créés sont
surtout destinés à l’affichage sur un écran : vidéoprojecteur, ordinateurs, TV, appareils mobiles. Ces
fichiers sont compatibles avec les principaux systèmes d’exploitation Windows, Mac OS, Linux, iOS
et Android.

Les présentateurs utilisent les logiciels de présentation assistée par ordinateur comme support
notamment pour:

✓ La conception de documents animés multimédia ;


✓ Animer une réunion de travail, une formation ou des cours ;
✓ La réalisation d’albums photos ;
✓ La création d’images animées ou GIFs ;
✓ La mise en page de données pour des infographies, cartes géographiques, etc.

Utiliser un logiciel de présentation assistée par ordinateur


Rares sont aujourd’hui les présentations qui ne sont pas assistées par ordinateur. Mais encore
faut-il savoir structurer correctement son discours et le rendre facilement compréhensible grâce à un
diaporama clair et précis.

La préparation du diaporama, c’est tout d’abord le brainstorming. Il permet de poser les questions
importantes et de bien cerner le sujet afin de mieux organiser son diaporama. L’écueil reste
principalement de surcharger la présentation avec trop d’effets et de brouiller de fait le message que
l’on souhaite faire passer.

Une réflexion doit tout d’abord être menée sur le contenu : qu’est-ce que je mets dans le
diaporama ? Quel est mon message ? Comment je veux le dire ? Puis il faut penser à la forme : sur
quoi je veux attirer l'attention ? Quels sont les outils à mettre en place ?

Définitions
● Une diapositive est une page écran de la présentation qui peut contenir : du texte, des images , des
tableaux , des graphiques , des organigrammes , des animations , des sons et des vidéos.

● Un diaporama est un document destiné à être projeté sur un écran, soit sous forme d’une succession
de diapositives (lors d’une présentation orale tel qu’un exposé par exemple), soit sous forme
audiovisuelle intégrant une bande sonore.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 124


● La création d’une diapositive se fait au travers d’un certain nombre de logiciels dits logiciels de
présentation assistée par ordinateur (Pré AO), dont les plus répandus sont : Microsoft power point
(Suite de Microsoft Office), Open Office Impress (Suite Open office), Keynote (Suite Iwork), Google
présentation (google Slides).

Créer une présentation


La création d’une présentation passe par la maitrise de l’interface de l’application et les modes
d’affichages d’un logiciel de PréAO.

Les présentations commencent généralement avec une diapositive de titre qui peut contenir le
nom ou le sujet. La diapositive du titre est suivie des diapositives de contenus qui contiennent des
informations généralement sous la forme de texte ou d’objets insérés.

a) Ajouter et mettre en forme du texte


Tout texte doit être saisi dans une zone de texte, qu'elle soit prédéfinie, ou insérée ultérieurement
à l'aide du menu Insertion puis Zone de texte. Le texte peut ensuite être mis en forme comme dans les
logiciels de traitement des textes (police, taille de police, gras, italique, souligné, liste à puces ou
numéros……...).

b) Insérer des objets :


On peut insérer plusieurs types d’objets dans les diapositives : tableau, graphique, forme Smart
ART, images, son, lien hypertexte, action et vidéo.

• Son : les formats pris en charge sont nombreux, notamment le mp3 et le wav. Des sons sont
déjà présents dans le logiciel.
• Lien hypertexte : il renvoie vers un site internet qui s’ouvre lorsque l’on clique dessus (lien
externe) ou vers une diapositive de la présentation (lien interne) .
• Action : ces boutons permettent de déclencher une action (ouverture d’un document, Afficher
une autre diapositive, lancement d’un son…) lorsque l’on appuie dessus.
• Vidéo : les formats avi et wmv sont pris en charge

c) Créer des animations


On peut distinguer 2 grands types d’animations, soit les transitions de diapositive et les
animations des textes et d’objets.

• Les animations gèrent l'arrivée et le départ des éléments sur la diapositive et permettent de
dynamiser les visuels pour synchroniser leur affichage avec le discours. On les applique aux
textes, aux images ou à d’autres objets sur la diapositive

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 125


• Une transition de diapositive est l'effet visuel qui se produit lorsque vous passez d'une
diapositive à l'autre pendant une présentation. Vous pouvez contrôler la vitesse, ajouter du son
et personnaliser l'apparence des effets de transition.

d) Tester le diaporama
Pour tester la présentation, il suffit d’aller dans l’onglet « Diaporama » pour le PowerPoint et
« Lire » pour le Google Slides. Vous pourrez ainsi notamment :

• Visionner à partir du début ;


• Visionner à partir de la diapositive actuelle ;
• Personnaliser la disposition de votre diaporama ;
• Enregistrer en même temps que le diaporama est lancé ;
• Vérifier le temps nécessaire pour visionner le diaporama ;
• Configurer les paramètres du diaporama ;
• Masquer une diapositive ;
• Choisir la résolution.

Conseils pour réaliser la présentation


a) Conseils de forme à adapter en fonction du contexte
• La présentation suit un plan (sommaire, introduction, développement, conclusion) divisé en
grandes parties : présence de titres, de sous-titres et d’une bibliographie pour citer ses sources ;
• Le discours doit s’adapter au public concerné (niveau de langage, d’études…) ;
• Le nombre de diapositives dépendra du contenu à présenter ;
• Une idée par diapositive pour faciliter la compréhension et 5 à 8 lignes de texte par diapositive
;
• Eviter absolument d’écrire « texto » ce que vous allez dire ;
• Remplacer le texte par des visuels (graphiques, illustrations...)
• Citer les sources et les auteurs (pour les photos ou les citations dans le texte);
• Préférer des images sous licences libres (créative Common par ex.)
• Le timing idéal : 2 minutes par écran

b) Conseils sur la mise en forme :


o Les titres, les sous titres et le texte :
Les titres, les sous-titres et le texte doivent, d’une diapositive à l’autre, se trouver au même
endroit (à gauche ou à droite), avoir la même taille et le même alignement.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 126


Il faut éviter d’écrire en majuscules, et d’utiliser le gras uniquement pour les mots importants et
l’italique seulement dans les cas où il est normalement requis (titres d’œuvre, mots d’une autre langue,
etc.).

Pour ce qui est du contenu, on suggère l’emploi de phrases courtes, d’une syntaxe simple, et d’un
vocabulaire concret et uniformisé (au lieu de synonymes). Les abréviations bien connues de l’auditoire
peuvent apparaitre, mais elles ne doivent pas rendre le message incompréhensible. Les abréviations
moins connues pourront être définies au début.

o Les couleurs
• Une à deux couleurs, à nuancer éventuellement ;
• Arrière-plans discrets et cohérents ;
• Modèle ou un thème attrayant et cohérent, sans être « tape-à-l’œil »;
• Contraste important entre la couleur d'arrière-plan et la couleur du texte (la lisibilité).
o Choix et taille de La police d’écriture

• Choisissez des polices faciles à lire


• Adapter la taille de la police : Titre : 38 à 44 points ; Sous-titre et texte : 24 à 32 points
• Uniformiser la taille d’une diapositive à l’autre (cohérence)
o Choix des illustrations (images ou texte)
• Des schémas simples et pertinents ;
• Des photos ou dessins de bonne qualité ;
• Privilégier les dessins avec un fond transparent.
o Animations et transitions

• A utiliser avec parcimonie et Préférer les animations simples et sobres avec Lancement à la
souris plutôt qu’automatique (maîtrise du timing)
• Utiliser des transitions entre diapositives simples et sobres et avec Lancement à la souris plutôt
qu’automatique (maitrise du timing)

Quelques règles de bonne conduite


▪ Restez debout, face au public et à côté de l'écran de projection ;
▪ Parler d'une voix assurée et dynamique ;
▪ Commentez, animez, montrez avec les mains ou un pointeur ;
▪ Utilisez des images, graphiques, photos... que vous commentez ;
▪ Ne pas lire les diapositives ;
▪ Si vous êtes plusieurs à présenter :

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 127


✓ Compléter les propos de votre partenaire s’il a oublié quelque chose
✓ Ne gesticulez pas, ne vous reposez pas contre le mur…
✓ Suivez ce que dit le présentateur pour l’aider et le mettre en confiance (et ne pas le laisser
à l’abandon)
✓ Essayer d’alterner vos temps de parole le plus souvent possible pour donner du rythme à
votre présentation

Webographie :
http://www.openoffice.org/fr/Documentation/Impress/
http://www.cndp.fr/ecolenumerique/fileadmin/docs/decembre2012/EN14_tutoriel_BAO.pdf
http://docplus.free.fr/PPT/index.htm#Exemples
https://www.camerecole.org/classes/820-production-d-un-document-de-presentation-assiste-par-
ordinateur.html
https://www.bestcours.com/cours-pdf-powerpoint-2016
https://campus.uvci.edu.ci/certification/Powerpoint_2016.pdf
https://www.openoffice.org/fr/Documentation/How-to/impress/01impress_ht_debuter.pdf
https://www.doc-developpement-durable.org/file/Projets-informatiques/cours-&-manuels-
informatiques/openoffice/Tutoriel%20logiciel%20de%20presentation%20Openoffice%20Impr
ess.pdf
https://support.google.com/a/users/answer/9282488?hl=fr

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 128


Glossaire

ACCES : Le fait d’engager la consultation d’un document sur un serveur. Le nombre d’accès est une mesure de l’audience
d’un site ou de la fréquence de consultation d’un document.
AGREGATEUR : Correspond au type de logiciel qui propose de centraliser la consultation d’informations et de proposer
une vue synthétique des données reçues.
ALGORITHME : composé d'instructions et d'opérations réalisées, dans un ordre précis, sur des données afin de produire
un résultat, et souvent résoudre un problème plus ou moins complexe.
ANALYSE DE DENSITÉ DES MOTS CLÉS : Analyse du taux de répétition d’un mot clé au sein d’une page web dans
une optique d’optimisation du référencement naturel.
ANCRE : L’ancre d’un lien est le mot ou texte visible par l’internaute qui sert de support à un lien cliquable (hypertexte).
L’ancre de lien est importante pour inciter l’action au clic sur le lien (texte d’une newsletter ou d’un lien
commercial) L’ancre d’un lien (phrase clé) externe ou ancre de backlink joue un rôle dans le référencement
naturel et doit être optimisée pour sa prise en compte par les moteurs de recherche.
ANNUAIRE : Listes de sites web, classés et hiérarchisés dans des catégories thématiques, organisées en arborescence
comme un annuaire de la poste.
BASE DE DONNÉES : Ensemble d’informations stockées dans un dispositif informatique, permettant la gestion, la
mémorisation et le traitement des informations par classification sous forme de tables de données.
BLOG : Un journal de publication Web sur lequel des blogueurs publient du contenu, publié en ordre chronologique
inversé, et qui est habituellement ouvert aux commentaires des utilisateurs.
BUZZ : phénomène ou technique de communication qui consiste à faire parler d’un produit ou d’un service avant même
son lancement en misant sur le bouche à oreille et en menant des actions ciblées sur des leaders d’opinion.
BLUETOOTH : Une technologie de communication à courte portée importante, le Bluetooth est devenu très important
dans l’informatique pour le transfert de fichiers et sur de nombreux marchés de produits de consommation.
CHAT : ou « messagerie instantanée » en français. Il permet l’échange instantané de messages textuels entre plusieurs
ordinateurs connectés au même réseau informatique, le plus souvent celui d’Internet. Les messages s’affichent
en temps réel et permettent un dialogue interactif.
CLOUD COMPUTING : ou informatique en nuage est une infrastructure dans laquelle la puissance de calcul et le
stockage sont gérés par des serveurs distants auxquels les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée.
CMS : « Content Management System », ou « Système de Gestion de Contenu » en français. Il peut être Open Source ou
privé (propriétaire d’un prestataire). C’est une solution de création et de mise à jour de site web permettant de
gérer facilement le contenu du site.
COM : Un point COM est une extension d’un nom de domaine pour les serveurs qui rentrent dans la catégorie
commerciale.
COOKIES : Chaines de caractères diffusées par certains sites Web et qui sont stockées sur votre disque dur. Lors des
connexions ultérieures, votre ordinateur renverra son cookie au site Web qui pourra alors l’identifier de manière
formelle et retrouver des données que vous avez précédemment entrées. Les cookies ne sont lisibles que par le
site Web qui les a émis et ne peuvent contenir que les données que l’utilisateur a volontairement transmises au
site. Les cookies sont surtout utilisés pour les sites marchands et la vente en ligne…
COPYWRITING : Englobe l’optimisation d’un texte pour le référencement par la fine utilisation des mots-clés et des
balises de mise en forme. Le copywriting représente les mots qu’utilisent les marketeurs et référenceurs, à l’écrit
ou à l’oral, pour persuader les gens d’effectuer une action…
CRAWLER : Programme informatique utilisé par les moteurs de recherche sur internet, un ou des robots (spiders) qui
parcourt la base de données du moteur afin de trouver les pages web qui répondent à une requête. Crawler
signifie littéralement « scanner ». Il s’agit d’extraire un maximum d’informations possibles d’un site web. Cette
analyse permet ainsi de connaître parfaitement la structure d’un site et de résoudre des problèmes. Par exemple,
une arborescence mal construite, un maillage interne inadéquat ou encore des balises dupliquées.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 129


CURATION : La curation consiste à rechercher, choisir, organiser, mettre en page et commenter des contenus existants
selon une ligne éditoriale personnelle.
DÉVELOPPEMENT WEB : Réalisation et intégration de programmes, programmation, bases de données, logiciels,
moteurs… Tout développement d’un support Internet.
DNS : Le serveur DNS (Domain Name System, ou Système de noms de domaine en français) est un service dont la
principale fonction est de traduire un nom de domaine en adresse IP. Pour simplifier, le serveur DNS agit comme
un annuaire que consulte un ordinateur au moment d’accéder à un autre ordinateur via un réseau.
E-COMMERCE : Commerce électronique ou vente en ligne, à distance. Il consiste à vendre ou à acheter des biens et
services sur les réseaux informatiques, notamment Internet. Cette technique est de plus en plus populaire.
E-LEARNING : Formation en ligne ou Appretissage en ligne, l’E-learning est un terme issu de la cyberculture. Il donne
accès à l’apprentissage par des moyens numériques et multimédias.
E-MAIL : courrier électronique ou courriel. C’est un service de transmission de messages envoyés électroniquement via
Internet, d’un émetteur à un destinataire, dans sa boite aux lettres électronique.
E-REPUTATION : Réputation d’une entreprise ou d’un site web sur Internet. Elle est souvent fondée sur des articles, des
critiques par le biais de forums, blogs, listes de diffusion…
ERGONOMIE DU NET : Optimisation de l’interface (menu et navigation) pour améliorer l’accès aux fonctionnalités
d’un site Internet et de ses données.
FLUX RSS : « RSS Feeder » en anglais. Page web simple, mise à jour en temps réel et retransmise via un agrégateur. Les
flux RSS représentent un moyen simple d’être tenu informé des nouveaux contenus d’un site web, sans avoir à
le consulter…
FORUM : Service permettant l’échange et la discussion sur un thème donné : chaque utilisateur peut lire à tout moment
les interventions de tous les autres et apporter sa propre contribution sous forme de posts.
FTP : File Transfert Protocol. Protocole utilisé pour le transfert de fichiers sur Internet. Désigne également le programme
de transfert de fichiers qui utilise ce protocole. Il est nécessaire de posséder un programme spécialisé pour
accéder aux serveurs FTP.
GIF : (graphics interchange format) : c’est le format d’images vectoriels soit utilisés pour présenter du dessin et des images
: logos, images fixes et animées utilisés sur le web.
GEOLOCALISATION : un ensemble de techniques qui permettent de déterminer une position géographique, à partir des
ondes radio qu’ils émettent.
HASHTAG : utilisation du signe # devant une balise ou un mot-clé. Souvent utilisé sur les réseaux sociaux pour aider les
gens à trouver une discussion ou publication sur un sujet donné.
HÉBERGEMENT WEB : Mise à disposition d’un espace sur un serveur web afin d’héberger, de mettre en ligne son site
web.
HOST : C’est un ordinateur central d’un réseau chargé de gérer les accès des utilisateurs et de communiquer avec
l’extérieur. Serveur d’hébergement web.
HTTP : HyperText Transfer Protocol (Protocole de Transfert HyperTexte). Il s’agit du protocole du World Wide Web qui
rend les textes lisibles par un navigateur.
HYPERTEXTE : Un concept de structuration de données permettant d’établir des liens entre divers éléments au sein d’un
ensemble de documents. On peut ainsi directement accéder depuis un document aux documents connexes
référencés par l’auteur en suivant les liens hypertexte. Ce concept, permis par le langage HTML et le protocole
HTTP est à l’origine du succès du Web.
HTML : Langage informatique de base créé et utilisé pour écrire les pages Web. C’est un langage d’affichage qui sert à
afficher et présenter le contenu d’un site web.
INDEXATION : fait d’enregistrer une page internet dans un index, une base de données ou un moteur de recherche. Cette
indexation s’effectue généralement via un formulaire qui comprend une adresse email valide et l’adresse URL
du site en question.
IP (internet protocol) : Protocole de communication entre les ordinateurs du réseau mondial.
IT : Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) désigne des services, logiciels, et technologies
facilitant la rédaction, le stockage, l’affichage et la transmission de l’information.
INTERNET : c’est le réseau mondial du web qui rend accessible au public des services comme le courrier électronique et
le World Wide Web. Ses utilisateurs sont désignés par le néologisme internaute. Techniquement, Internet se
définit comme le réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 130


JAVASCRIPT : langage de script pour navigateurs Web. Il permet d’améliorer le langage HTML en rendant les pages
plus dynamiques et interactives.
LEXIQUE WEB : Internet est régulièrement utilisé dans les publications liées à la technologie du web et dans la plupart
des médias, tels que les messages sur les médias sociaux, les courriels et les messages textes…Un glossaire du
net pour mieux comprendre le lexique du web et découvrir tous les termes et applications du langage web, des
liens.
LOGIN : C’est un nom qui permet d’identifier un utilisateur qui se connecte sur ordinateur ou un site web. Il s’agit souvent
d’association du prénom et du nom. Il est associé à un mot de passe. Votre login pour vous connecter à votre
accès Internet.
LIEN HYPERTEXTE : ou hyperlien. Lien placé sur un ou plusieurs mots redirigeant l’internaute sur une page lorsque
celui-ci clique dessus.
LISTE DE DIFFUSION : Une liste de diffusion est une liste d’envoi permettant à un groupe d’abonnés de recevoir
automatiquement par courrier électronique l’ensemble des messages expédiés à la liste : tout message envoyé à
la liste par un abonné est reçu par chacun des autres abonnés.
MAILING LIST : liste de diffusion par courrier électronique. Une information régulière peut être envoyée aux personnes
qui se sont inscrites sur cette liste de diffusion
MAINTENANCE : Support technique qui intervient après la création d’un site web et qui vise à mettre des pages
régulièrement à jour, à veiller à sa présence sur Internet (hébergement, référencement…), etc.
MEDIA SOCIAL : contenu, comme des photos, des vidéos ou des histoires, qui est partagé.
META : Balise html insérée dans l’en-tête d’une page web, après le titre, qui permet de décrire le contenu de la page afin
de la référencer correctement et plus facilement dans les moteurs de recherche.
MOT-CLÉ : terme ou expression que l’internaute va utiliser pour effectuer une recherche sur les moteurs de recherche
sur Internet.
MOTEUR DE RECHERCHE : Robot qui visite et rapatrie, par le biais d’une immense base de données, tous les sites
web qui correspondent à la recherche (requête) de l’internaute.
MYSQL : Système de Gestion de Base de Données (SGBD) multi plateformes. Il fait partie des logiciels de gestion de
base de données les plus utilisés au monde.
NAVIGATEUR (BROWSER) : Logiciel utilisé pour naviguer sur Internet, c’est aussi un programme qui permet d’accéder
à des pages web. (Quelques exemples de Browser : Explorer, Bing, Chrome, Safari, Firefox etc.).
NOM DE DOMAINE : Nom de l’URL de votre adresse Internet : nomdedomaine.com par exemple.
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Elles désignent généralement ce qui relève des
nouvelles technologies utilisées dans le traitement et la transmission des informations et principalement :
l’informatique, Internet et la téléphonie mobile.
OPEN SOURCE : Licence de logiciel qui autorise la modification et la redistribution gratuite. L’expression Open Source
caractérise les logiciels dont le code source est visible, modifiable et librement exploitable sous certaines
conditions.
OS : Operating System, soit « système d’exploitation » en français (SE). C’est un ensemble de programmes qui fait le lien,
par une interface, entre les ressources matérielles d’un ordinateur et les logiciels applicatifs de l’utilisateur.
PAGE WEB : La page Web est l’unité de consultation du World Wide Web. Ce terme a une signification pratique. C’est
un document informatique qui peut contenir du texte, des images, des formulaires à remplir et divers autres
éléments multimédias et interactifs.
PHP : Hypertext Preprocessor. Langage de programmation contenu dans des pages Web et exécuté sur les serveurs
(principalement HTTP) pour être interprété. C’est un langage de scripts libre et il permet de créer des pages Web
dynamiques en faisant appel par exemple à une base de données.
PLUG-IN : Programme complémentaire permettant aux navigateurs et autres lecteurs de médias de lire certains formats
d’image, de vidéo, d’animation, son.
POP-UP : Fenêtre publicitaire qui s’affiche automatiquement sur l’écran de l’utilisateur sans que celui-ci l’ait demandé.
Cependant il est possible de désactiver cette fonction dans les paramètres de votre navigateur.
POSITIONNEMENT : Processus qui définit la position soit le classement d’un site dans la liste résultats d’un annuaire
ou d’un moteur de recherche.

Module : TIC & SI AU SERVICE DE LA GESTION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 131


RAFRAICHISSEMENT : Actualisation des pages d’un site web sur l’écran. Sa fréquence est caractérisée par le nombre
d’images s’affichant sur l’écran par seconde (entre 50 et 100 Hz). Plus elle est élevée, plus le site web est semble
attractif et le confort visuel est meilleur.
RANKING : Une mesure de classement par rang, permet de vérifier le classement d’un site web sur un moteur de
recherche.
REALITE VIRTUELLE : (en anglais, virtual reality ou VR) est une technologie qui permet de plonger une personne
dans un monde artificiel et créé numériquement.
REALITE AUGMENTE : Une interface virtuelle, en 2D ou en 3D, qui vient enrichir la réalité en y superposant des
informations complémentaires.
REQUETE : Le lancement d’une recherche par un mot, ou expression ou groupe de mots, chiffres employés afin de passer
des instructions à un outil de recherche, ou à une base de donnée afin de localiser des résultats ou des pages web
sur une recherche.
REFERENCEMENT : Le référencement est l’ensemble des techniques qui permettent d’inscrire un site dans les moteurs
de recherche ou dans les annuaires. Il est souvent au coeur des actions faites dans le cadre d’une opération de
Marketing Internet.
RESEAU SOCIAUX : un service créé pour faciliter la publication, le partage et la discussion d’un média social, les plus
connus sont Facebook, Twitter, Pinterest ou Google +.
SCROLL (SCROLLING, SCROLLER) : Dans une page web, l’action de scroller consiste à faire défiler une page vers le
bas de l’écran pour y voir un contenu qui est en dehors du cadre de l’écran sur lequel la page est consultée.
SEO (SEARCH ENGINE OPTIMIZATION) : ensemble de techniques destinées à faciliter le travail des moteurs de
recherche internet et à obtenir un meilleur classement des contenus.
SERP : Search Engine Result Page ou Page de Résultats des Moteurs de Recherche en français. Apparaissent sur les SERP
de nombreuses informations telles que des résultats issus du référencement naturel (SEO), du référencement
payant (SEA), Rich Snippets (complément d’information), Featured Snippets (position zero), etc.
SERVEUR : Ordinateur avec un grand espace de stockage qui exécute le logiciel du serveur web qui répond aux demandes
du protocole https.
SITE DYNAMIQUE : Site Web dans lequel les pages sont fabriquées par le serveur au moment où elles doivent être
affichées. Couramment, ces pages sont construites à partir d’informations stockées dans une base de données.
Ex : formulaires, barre de recherche, gestion de commentaires…
SITE INTERNET : Regroupe un ensemble de pages Web reliées entre elles et situées sur un même serveur. C’est un
ensemble cohérent de pages, qui peuvent toutes être consultées en suivant des hyperliens à l’intérieur du site.
SPAM : communication électronique non sollicitée. Généralement de type commercial, le courriel est diffusé massivement
sans le consentement explicite des destinataires.
TRAFIC WEB : Le trafic d’un site web désigne généralement le nombre de visites et des visiteurs qui visitent votre site
sur une période donnée.
TRACKING : Désigne le suivi des déplacements des visiteurs de sites web en vue d’effectuer une analyse de leur profil
afin d’optimiser un site Internet.
URL : Uniform Resource Locator ou « localisateur uniforme de ressources » en français. C’est l’adresse web d’un site
internet. L’URL permet de localiser une page et se compose généralement du protocole « http:// », du sous-
domaine « www », d’un nom de domaine (nom du site) et d’une extension de domaine (« .fr », « .com »…).
VIRUS : Programme dont l’objectif est de se disséminer et d’infecter le plus de machines possible. Les virus qui circulent
le plus actuellement sont les macro virus, contenu dans des documents word ou excel. Il est impensable d’utiliser
Internet et notamment le courrier électronique sans disposer d’un programme antivirus à jour.
WAP : Wireless Access Protocol. Nouveau protocole de services et d’accès à Internet sur un terminal mobile.
W3C : (World Wide Web Consortium) : organisme de standardisation à but non-lucratif, fondé comme un consortium
chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que HTML, XHTML, XML,
CSS, PNG etc.
WEB 2.0 : usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web. Désigne toutes les techniques de
communautés virtuelles qui permettent aux internautes d’interagir ou de créer du contenu sur Internet (blogs,
wikis, forums, réseaux sociaux…).

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WEB 4.0 : Les usages des technologies web 4.0 commencent à se faire connaître du « grand public », le Web 4.0 et
l’internet des Objets est fortement lié aux changements du web. Selon l’Union Internationale des
Télécommunications, l’Internet des Objets est une « infrastructure globale pour la société de l’information…
WEBDESIGN : Activité du design d’un site Internet. Le webdesigner imagine, crée et intègre le graphisme d’un site web.
WEBZINE : Le webzine se situe entre le site internet, le blog et la newsletter c’est un magazine électronique publié
exclusivement sur le Web.
WIFI : La connectivité Wi-Fi est souvent un choix évident pour de nombreux développeurs, en particulier en raison de la
pénétration du WiFi dans l’environnement domestique sur les réseaux locaux, mais elle nécessite une
consommation d’énergie élevée.
WIKI : logiciel qui permet aux utilisateurs de créer et de publier conjointement un contenu. P. ex. : Wikipédia permet aux
utilisateurs de rédiger conjointement une encyclopédie.
WORKFLOW : Un Worklow est une succession d’états, équivalents aux étapes d’un processus. On passe d’un état à un
autre par des transitions.
WWW : Le World Wide Web, communément appelé le Web, littéralement la « toile (d’araignée) mondiale », est un
système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des pages
mises en ligne dans des sites. L’image de la toile vient des hyperliens qui lient les pages Web entre elles.
XHTML : (eXtensible HyperText Markup Language) : Langage informatique basé sur XML, qui décrit les différents
éléments d’un texte à l’aide de balises.
ZIP : Format de fichiers compressés le plus utilisé. Besoin du programme ZIP pour le décodage du fichier compressé.

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