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حق الملكية في القانون العقاري المغربي
حق الملكية في القانون العقاري المغربي
MAROCAIN
Quant au Code des droits réels par la loi 39.08, il a tenté d’aborder ce droit en abordant la
propriété immobilière à l’article 14 : << Le propriétaire du bien a le pouvoir exclusif de l’utiliser, de
l’exploiter et d’en disposer, et il n’est limité que par la loi ou par un accord >>.
-Le droit d’utilisation : C’est-à-dire que le propriétaire a le droit d’utiliser sa propriété dans
les aspects appropriés de l’utilisation, l’utilisation de la maison est dans sa résidence et la voiture
dans laquelle il se trouve, et l’utilisation des choses varie en fonction de leurs utilisations.
-Le droit d’exploitation : Le résultat de ce droit est que le propriétaire a le droit d’exploiter
la chose objet du droit directement (comme cultiver la terre, habiter la maison, récolter les fruits...)
ou indirectement et c’est en faisant en sorte que d’autres récoltent les fruits de la chose et les
-Disposition légale : Il s’agit d’un changement dans le statut juridique de la chose, par
exemple le fait que le propriétaire transfère tout ou partie de ses pouvoirs à des tiers, avec ou
sans compensation.
. من استعمال واستغالل و تصرف أي جامع وشامل للرقابة و المنفعة، أي أنه جامع للسلطات الثالث:حق جامع
. يستأثر بالشيء ومنافعه فال يجوز ألحد أن يشاركه في ملكه، أي أنه مقصور على المالك دون غيره:حق مانع
. يوجد هذا الحق بوجود الشيء المملوك وينعدم بزواله، فهو حق دائم بالنسبة للشيء المملوك ال إلى شخص المالك: حق دائم
-Le droit du percepteur : c’est-à-dire qu’il comprend les trois pouvoirs, de l’utilisation, de
l’exploitation et de la disposition de tout collecteur et de l’ensemble du cou et du bénéfice.
-Le droit de prohibition : c’est-à-dire qu’il est limité au seul propriétaire, il rend compte de
la chose et de ses avantages, de sorte que nul ne peut la partager dans sa propriété.
- Droit permanent : C’est un droit permanent sur la chose possédée et non sur la
personne du propriétaire, ce droit existe en présence de la chose possédée et s’exécute par
sa disparition et sa destruction.
L’article 16 du Code des droits réels dispose : « Le propriétaire du bien est propriétaire de tous ses
accessoires et des fruits ou produits qu’il produit, ainsi que de ce qui y est compris ou de ce qui y est
incorporé par adhésion.
L’étendue du droit de propriété en termes de filiales ne prend pas en compte son lancement, mais est
soumise à des exceptions spécifiques selon lesquelles les fruits et produits sont retournés à des tiers soit
par la loi, soit par accord.
- Statut de l’accord :
Lorsque le propriétaire cède les fruits ou les produits de la chose à une autre personne, ce produit •
devient la propriété de la personne à qui il est cédé, comme dans le cas de la perte par le propriétaire de
son droit d’utiliser son bien à une autre personne selon l’article 80 de l’OLP.
- En vertu de la loi :
Lorsque les fruits des arbres qui s’étendent sur le terrain d’autrui tombent, comme si le propriétaire
plantait des arbres sur les limites de son terrain et que leurs branches s’étendaient jusqu’au terrain du
voisin, ce qui tombe automatiquement des fruits de ces branches sur le terrain du voisin est gratuit pour
ce voisin, et cela est stipulé à l’article 74 du Code des droits réels, et le propriétaire de ces arbres n’a pas
le droit d’obliger le voisin à rendre ces fruits à moins que ce ne soit lui qui les ait coupés ou qui les ait fait
tomber ou tomber lorsque le propriétaire les a coupés, sinon il est obligé de les rendre à leur propriétaire.
إن حق الملكية الواقع على أرض يشمل ماتحتها من العمق ،بحيث يحق لهذا المالك أن يستفيد من عمق أرضه إلى الحد المعقول والمفيد في
االنتفاع ،عن طريق إقامة أبنية أو أنفاق أو كهوف أو أن يحفر مايريد من الحفر للتنقيب عن المواد الخام والمعادن وأن يستخرج منها كل مايمكنه أن
يحصل عليه من تلك المواد أو المعادن ضمن الحدود التي تضعها القوانين واألنظمة .كما هو الشأن بالنسبة للمناجم والمقالع والمباني التاريخية والمناظر
والكتابات المنقوشة والتحف الفنية .
Contenant, notamment
Métalliques
Phosphates
Selon l’article 3 de la loi 13.33, les mines sont considérées comme faisant partie du domaine public de l’État.
Un permis de recherche et un permis d’exploitation minière sont des droits de propriété d’une durée limitée qui diffèrent de
la propriété foncière.
Le bénéficiaire du permis d’exploration et du permis de recherche doit être une personne morale conformément aux
articles 21 et 32 de la loi susmentionnée, et le bénéficiaire du permis d’exploitation minière doit être une personne morale soumise
à la loi marocaine conformément à l’article 46 de la même loi.
Parmi les dispositions qui régissent les carrières, on peut citer les suivantes :
L’ouverture et l’exploitation des carrières sont soumises à l’autorisation préalable d’exploitation de l’administration qui reçoit
le récépissé d’autorisation... (article 9).
L’article premier de la loi n° 22-80 relative à la conservation des édifices historiques, des paysages, des inscriptions, des
œuvres d’art et des objets d’art stipule que << les biens immobiliers peuvent être inscrits ou classés comme antiquités par origine
ou par cession, ainsi que les biens mobiliers conservés présentant un intérêt pour le Maroc ou son histoire culturelle >>.
Le chapitre II de la loi stipule que les dispositions du chapitre I s’appliquent aux biens immobiliers, aux bâtiments
historiques ou aux monuments naturels, aux scènes à caractère artistique, historique, mythologique ou drôle, aux sciences du
.passé et des sciences humaines en général, ainsi qu’aux biens meubles de nature artistique historique.
En se référant aux articles 14, 19, 20 et 21 de l’OLP, ainsi qu’aux articles 91-92 et 94 du PLC,
nous constatons que le législateur n’a mentionné que des cas d’abus de droit permettant de conclure
qu’il existe deux critères pour dire qu’il y a abus de droit.
Premièrement : un critère personnel représenté par l’intention de nuire à autrui, puisque l’article 94
du CPL stipule que << la responsabilité civile n’est soumise à aucun motif si une personne agit sans
intention de nuire à ce qu’elle a le droit de faire >>.
L’article 92 de la CPL stipule que << les voisins n’ont pas le droit d’exiger l’élimination des
dommages résultant des obligations normales du voisinage, tels que la fumée qui s’échappe des
Le mur mitoyen est le mur séparant deux propriétés adjacentes à l’extrémité de la ligne de souscription
(selon l’article 28 de la GZ).
Les restrictions sur le mur mitoyen sont illustrées par ce qui suit :
Chaque partenaire a le droit d’ériger un bâtiment à côté de lui ou de placer des poutres ou des supports
pour bloquer le toit, mais sans dépasser sa capacité autorisée (article 29 de l’OLP).
Le partenaire n’est pas libre d’aliéner le mur mitoyen en y construisant un bâtiment ou des
aménagements sauf avec l’accord de son partenaire, compte tenu des lois et règlements en vigueur.
Le chemin privé commun est une propriété commune à ceux qui y ont le droit de passage. Article 32 de
l’Assemblée générale, et les propriétaires du chemin privé commun sont tous ceux qui ont une porte
dessus, que ce soit la porte d’une maison, d’un magasin, d’un verger ou autre.
- En termes d’utilisation :
Aucune partie qui n’est pas partenaire de la voie privée commune n’a pas le droit de lui ouvrir sa porte
ou de la traverser, car c’est le droit des associés seulement.
- En termes de réparation :
De ce point de vue, les partenaires de la voie privée commune ne peuvent pas exiger sa division ou
.accepter de ne pas la respecter indépendamment .
Par l’article 70 de l’OLP, le législateur a donné au propriétaire de la propriété le droit de contraindre son
voisin à délimiter les limites de leurs propriétés adjacentes, lorsque les frais de détermination de la
délimitation sont partagés entre eux sur les têtes et non aux dépens de la superficie possédée par
.chacun, et qu’il n’a pas le droit de l’obliger à clôturer son terrain à moins qu’il n’en soit affecté.
Quatrièmement .
Si le propriétaire a le droit d’ouvrir des vues sur sa propriété, cela peut constituer un préjudice pour son
voisin, de sorte que le législateur est intervenu pour établir des restrictions que le propriétaire doit
respecter, ce qui est stipulé à l’article 68 de l’OLP
Le législateur marocain réglemente cette restriction dans les articles 72, 73 et 74 de l’Assemblée
générale, qui stipule que les distances par rapport à la limite prescrite par le règlement spécial doivent
.être respectées
Le législateur marocain a tenu à restreindre les pouvoirs des propriétaires de ces usines et
établissements industriels, en tenant compte des distances et des zones prévues par la loi dans
lesquelles ces établissements peuvent être construits, tout en prenant toutes les mesures et précautions
nécessaires pour la santé publique.
*Les basses eaux reçoivent l’écoulement naturel de l’eau liquide du terrain situé au-dessus et le
propriétaire du terrain bas ne peut pas construire un barrage pour empêcher cet écoulement, et le
propriétaire du terrain élevé ne peut pas établir ce qui augmenterait le fardeau de la servitude sur le
terrain bas pour ériger un barrage afin d’empêcher cet écoulement, et le propriétaire du terrain élevé ne
.peut pas évaluer ce qui augmenterait le fardeau de la servitude sur le terrain bas.
*Si le propriétaire du terrain veut y construire des bâtiments, il doit ériger ses toits et ses balcons de
manière à permettre à l’eau de pluie et autres de s’écouler sur son terrain et non sur le terrain de son
voisin.
*Tout propriétaire qui désire évacuer l’eau excédentaire ou impropre peut obtenir un passage pour •
celle-ci avec le bien d’autrui moyennant une indemnité appropriée payée à l’avance.
: وهذه القيود متنوعة نذكر منها،إن المشرع وضع قيودا على حق الملكية حماية للمصلحة العامة
. القيود على علو الملك وعمقه: أوال
: القيود الواردة على علو الملك.1
ومن ضمنها االرتفاقات والتحمالت العقارية المنصوص عليها،هذا األخير لبس مطلقا بل ترد عليه جملة من القيود تقتضيها المصلحة العامة
21.11 ) والقيود الواردة في المجال العمراني كالقانون11.25 هذا باإلضافة إلى القيود المقررة للمالحة الجوية (القانون، في الباب الثاني من م ح ع
. المتعلق بالتجزئات العقارية13.11 المتعلق بالتعمير والقانون رقم
.ـ توفر عنصر المنفعة العامة في عقار يدخل في ملكية أحد األشخاص
.ـضرورة أن يكون النزع بمقابل
Ce dernier est absolument ambigu, mais il est soumis à un certain nombre de restrictions requises par l’intérêt public,
notamment les servitudes et charges immobilières stipulées au chapitre II de la GZ, en plus des restrictions prescrites pour la
navigation aérienne (loi 40.13) et des restrictions contenues dans le domaine urbain, telles que la loi 12.90 sur la construction et la
.loi n° 25.90 sur les divisions immobilières
Ces restrictions sont celles qui limitent le droit du propriétaire de disposer de ses biens lorsque cette disposition est
préjudiciable à l’intérêt public, et ces restrictions comprennent.
-La loi qui interdit au propriétaire d’un bâtiment ancien d’y effectuer des réparations ou des modifications à moins qu’il
n’obtienne une autorisation administrative.
-La loi prévoyant l’expropriation et l’occupation temporaire pour l’utilité publique. Cependant, cela repose comme première
condition sur
Disponibilité d’un élément d’utilité publique dans un bien immobilier appartenant à une personne
لم يتعرض القانون المغربي قبل صدور مدونة الحقوق العينية للقيود االتفاقية ،فال وجود ألي نص صريح يجيزها سواء في قانون االلتزامات
والعقود أو في ظهير 21رجب 2555الملغى إال أن الفقه وباستناده على مجموعة من النصوص استشف أن المشرع المغربي قد أقر مبدأ صحة القيود
االتفاقية ،ومن هده النصوص نجد الفصل 111من قانون االلتزامات والعقود ،فمن خالل هدا الفصل وبمفهوم المخالفة يمكن القول أن عقد البيع
1
المتضمن قيدا يمنع المشتري من التصرف في المبيع قبل انقضاء مدة معينة ،يبقى صحيحا ،مع صحة القيد.
-وكذلك المادة 133من قانون األسرة والدي يقر بصحة تعليق الوصية بشرط صحيح ،وصحة الشرط تنبع من كونه يضمن مصلحة للموصي
أو الموصى له أو الغير ،وأن ال يكون مخالفا للمقاصد الشرعية.
-نفس الشيء بالنسبة للفصل 11من ظهير 21غشت 2125المتعلق بالتحفيظ العقاري كما وقع تغييره وتتميمه بالقانون ،21.14الذي يشير
صراحة إلى القيد الذي يرد على الحق في التصرف في الحق العيني.
ثانيا :بعد صدور مدونة الحقوق العينية .
بصدور مدونة الحقوق العينية يكون المشرع المغربي قد أقر صراحة مبدأ صحة القيود االتفاقية ،من خالل المادة 21من م ح ع ،والتي نصت
على "يخول حق الملكية العقارية لمالك العقار دون غيره سلطة استعماله واستغالله والتصرف فيه وال يقيده في ذلك إال القانون أو االتفاق".
إال أن ما يعاب على المشرع المغربي ،أنه رغم إقراره صراحة مبدأ صحة القيود االتفاقية فإنه لم يتطرق ال من قريب أو بعيد لشروط صحة
هذه القيود وآثارها.
Premièrement : la position du législateur marocain sur les restrictions avant la publication du Code des
droits réels .
Références:
Muhammad Ibn Ma’ajouz - Les droits réels dans la jurisprudence islamique et la codification
marocaine - édition 1999
Larbi Mohamed Mayad : « Réflexions sur le Code des droits réels, première partie, Al-Umnia
Press, Rabat, édition 2015 »
Abdul Karim Shahboun Al-Shafi en expliquant le nouveau Code des droits réels selon la loi
39 08 édition 2015
Driss Fakhoury, Code des droits in Rem à la lumière de la loi 39.08, première édition 2011
Abdul Qadir Al-Arari, « Sources d’engagement, Livre deux : Responsabilité civile », troisième
édition, 2011